de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Une femme menacée de la peine de l’authentique

Une femme menacée de la peine de l’authentique

Nous sommes à Paris vers la fin du XVIIIème siècle. Ou plutôt dans le quartier de l’île de la Cité dix ans avant la Révolution. Il faut toujours préciser, d’autant qu’en l’espèce, il s’agit d’un temps où un quartier est vraiment un monde en soi au sein d’un monde. En ce début d’année, il est agité par le procès en adultère que René-Jean Branchu, marchand ferblantier, intente à son épouse Anne-Sophie Bourgeot. Depuis cinq ans, ils sont séparés de corps et de biens. Il produit dix-sept témoignages à charge attestant de sa qualité de libertine. Au vrai, elle ne pense qu’à cela : baiser.

On lui connaît deux amants officiels,  l’artisan en confiserie Desbois et le plumassier Le Dreux, qu’elle rencontre dans des chambres louées pour l’occasion, ainsi qu’un certain nombre d’amants de passage. Non qu’elle aime d’amour : elle aime l’amour. Le luxe, les bijoux, les draperies, les liqueurs, les jupons ne lui sont pas indifférents, loin de là. Elle aime paraître et apparaître. Mais c’est d’être prise plusieurs fois par jour qu’elle recherche le plus avidement. Tous en témoignent en usant d’un lexique qui correspond étrangement aux stéréotypes du libertinage : Anne-Sophie est prête à tout pour être entièrement livrée à sa passion.

« Il faut bien que je jouisse, je n’en suis pas à m’en passer » se serait-elle défendue.

On les écoute et on se croirait dans un livre déjà lu. Il y a bien captation et soumission, refus et acceptation, avec tous les jeux et les codes qui y sont attachés, mais est-ce suffisant pour évoquer Les Liaisons dangereuses ?

Si Anne-Sophie Bourgeot n’est pas du même monde que Cécile de Volanges, la sensualité et ses ruses sous un même empire les réunit lorsque Anne-Sophie vit sous le toit du couple Desbois et qu’elle écrit à son amant couché près de sa femme à l’étage en-dessous. On badine chez les artisans comme chez les aristocrates. : paroles, chants, musique, rumeurs sont les mêmes. Sauf qu’Anne-Sophie, au contraire des Merteuil et Tourvel, ne se cache pas ; elle fait même preuve d’une remarquable impudeur. L’affaire est d’autant plus intéressante qu’en fouillant dans les textes, on rencontre plus rarement le libertinage féminin que masculin, quand bien même le XVIIIème serait-il considéré comme celui de la femme, ainsi qu’en témoigne la place qu’elle occupe dans les textes des philosophes, des écrivains et des mémorialistes. Tout de même, cette indécence, qui reflète une absence de secret, intrigue. Comme l’unanimité des témoins, des domestiques aux commis, du cordonnier au potier d’étain, intrigue.

Les quartiers populaires de Paris ne connaissent alors guère l’intimité. Tout se sait, se voit ; la porosité est la règle. Traînée en justice après avoir passé un an au couvent Saint-Michel puis à la prison du Grand Châtelet où elle est tombée malade, la femme adultère risque d’être condamnée à « la peine de l’authentique », autrement dit deux à trois ans de réclusion au couvent. Un mari, décrété « inspecteur né des mœurs de sa femme », a le pouvoir de faire enfermer son épouse en pareil cas. Sauf que cette fois, l’affaire s’achève sur un coup de théâtre : les témoins reviennent tous sur leur déposition. De dénis en remords, on s’aperçoit alors qu’en réalité, Anne-Sophie ayant appris que son mari ne disposait en réalité d’aucune rente et lui ayant reproché ce mensonge, se fit mettre l’âme à l’envers par l’homme déchaîné qui la tabassa jusqu’à lui faire perdre son enfant. Elle demanda donc la séparation et l’obtint, ce qui humilia et déshonora l’artisan qui ne se voyait pas sans épouse, susceptible de perdre sa clientèle avec sa réputation. Le reste n’était que littérature fabriquée par ses soins avec la complicité de témoins payés.

Telle est l’histoire remarquablement racontée (mais sans que jamais le mot «  »nymphomane » » n’apparaisse) par l’historienne Arlette Farge dans Un Ruban et des larmes (77 pages, 11 euros) paru en 2011 aux Editions des Busclats sous un titre qui fleure bon le roman historique, à ceci près que son petit texte fluide, précis, élégant, relu par hasard cet été, est tout sauf un roman historique ainsi qu’en atteste le sous-titre « Un procès en adultère au XVIIIème siècle ». Elle s’est emparée du dossier « procès Branchu, 1779 » retrouvé aux archives de police du XVIIIème siècle et lui a fait rendre gorge. L’analyse est fine, le décryptage édifiant. Arlette Farge a l’art de nous transmettre cet exquis virus qu’elle a autrefois isolé dans un petit texte qui a fait date sous le titre inspiré Le Goût de l’archive (Seuil, 1989).

Il faut vraiment avoir passé des journées à plonger les mains dans le cambouis de poussière pour saisir la nature de ce plaisir qui intrigue, excite et souvent comble l’intense curiosité du chercheur tout en lui abîmant les yeux et les poumons. Sans oublier de lui associer le goût de l’enquête, ici associé à un certain suspens dans la conduite du récit. On songe alors à la question que se posait Diderot dans une lettre à Sophie Volland :

 « Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? ».

Et on se demande où on l’a déjà lue avant de la retrouver en épigraphe du  livre d’Arlette Farge.

(« Le verrou » huile sur toile 73×93 cm de Jean-Honoré Fragonard, 17874-1878, Musée du Louvre)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1171

commentaires

1 171 Réponses pour Une femme menacée de la peine de l’authentique

Jazzi dit: à

Moi j’aime bien la légèreté de la narration de Chantal, Clopine. Même si je n’ai pas encore bien compris le sens de l’histoire qu’elle nous conte et où elle nous veut nous mener. Ses images sont particulièrement originales, renouvelées. Le risque est en effet d’éviter de tomber dans la préciosité. Choisir les mots les plus simples aux plus savants.
Par exemple : « comme échappé d’une grille de cruciverbiste ». Pourquoi pas écrire directement : « comme échappé d’une grille de mots-croisés ». Le cruciverbiste étant l’amateur de mots-croisés, la portion de phrase revient à dire : « comme échappé d’une grille d’un amateur de mots-croisés » (un peu chantourné !)

Jazzi dit: à

Après, il faut être précis et juste. Si tu dis, Clopine, que les cygnes ne croquent pas de grenouilles, Chantal devrait en tenir compte !

Jazzi dit: à

« le capitaine qui étalait son poitrail touffu entre deux boutons de chemise éreintés par la tension de ses mamelles plates et musculeuses »

Là, j’avoue avoir eu un début d’érection (toute intellectuelle) !

Clopine dit: à

Elle a dû confondre avec le héron, Jazzi. Tu dis que ses images sont originales, elles sont pourtant, pour la plupart, tirées de « lieux communs » identifiables, non ?

La sévérité la plus extrême est, à mon sens, obligatoire en matière littéraire. Ce n’est pas un service à rendre à quelqu’un que de l’encourager dans une certaine facilité. Ca, c’est bon pour les blogs, par pour le travail littéraire. A mon avis.

Jazzi dit: à

« quelques arbres pour renato »

N’est-il pas touchant et surprenant de voir et alii se transformer en guenon lubrique pour émoustiller son « cousin » erdélien, elle qui ne cesse de répéter qu’elle n’est pas ici pour se faire des amis ?

Delaporte dit: à

« L’affaire Jeffrey Epstein, le financier américain qui s’est suicidé samedi dans sa prison new-yorkaise, a fait apparaître au grand jour un réseau tentaculaire de collégiennes et lycéennes poussées à satisfaire son appétit sexuel. » Libé

Une affaire digne du marquis de Sade, qui implique des tas de personnalités, dont le président des Etats-Unis, Donald Trump. Beaucoup d’huiles avaient intérêt à ce qu’il n’y ait pas de procès. Avaient intérêt à la disparition prématurée d’Epstein. Pour qu’on étouffe cette affaire, qui jetait une lumière criminelle sur les agissements de beaucoup de personnalités du monde de la politique et de la finance. Une fois de plus justice ne sera pas faite !

Jazzi dit: à

« elles sont pourtant, pour la plupart, tirées de « lieux communs » »

Peut-être, Clopine. Mais Chantal les revisite grâce à l’association de mots inhabituels.
Le tout forme un ton singulier.

Delaporte dit: à

La prose de Chantal est très abstraite. On dirait du Blanchot époque Thomas l’Obscur. J’avoue que je me marre plus quand elle nous parle de plages de sable fin aux Caraïbes néerlandaises et de baignades érotiques ; mais ce n’est pas le même prix : 3000 € tous frais payés ! Une fortune ! La petite coquine ! Maintenant, elle voudrait passer pour un grand auteur sérieux, libre à elle. Les internautes vont vite en avoir marre.

Jazzi dit: à

Ce qui caractérise la prose de Chantal c’est qu’elle prête vie humaine aux animaux et aux objets, Delaporte. On est plus dans un conte à la Lewis Carroll : Med serait-elle est la grande soeur contemporaine d’Alice et son pays des Merveilles une croisière en Méditerranée ?

Chantal dit: à

je corrige.

Rarement on avait assisté à une scène aussi éprouvante. La famille Rastaffouille avant tenté de faire valider ses tickets achetés sur le net suite à la promotion éblouissante des Croisière Costa Rica en juin dernier. Une si alléchante remise avait enflammé leurs imaginaires, ils s’étaient cotisés, engueulés, rabibochés prenant à témoins les habitants de Clitourps effarés par leur désir déraisonnable de luxe et de voyages. Liane Rastafouille avait fini par persuader son homme, une longue perche aux incisives jaunâtres qui flottait miraculeusement dans n’importe quel costume, tout va à Hubert déclairait péremptoire Liane Rastafouille à la cantonade, c’est un mari parfait, il vide tous mes plats, j’ai dû l’empêcher de lécher les bords, sa mère lui laissait tout faire. On devinait aux maugréements d’Hubert, qu’il n’avait pas intérêt à …
Yorick RastafFouille la mèche jaune à la Trump et les genoux en forme de X, le visage en compote à force de manger des coings sans les cuire, tentait de protester en louchant sur la sangle de la sacoche de sa mère. Elle se retourna anticipant ses travers dont elle était coutumière et lui jeta à la figure un « m’enfant » qu’il prit pour un « m’enfin », il osa un « m’en fout ».
Liane Rastaffouille, sortit son parapluie, les baleines qui dormaient tranquillement dans leur étui se tendirent au garde à vous, tout Clitourps se figea comme un seul rocher. La famille rentra dans son carrosse moderne, un Suv acheté à crédit après 3 ans d’âpres négociations, de comparaisons et de scènes de ménage épiques. Yorick n’avait rien demandé, un mob lui aurait suffit. Il s’était fait traiter d’égoïste, d’inconscient, et même de suffisant. Il avait cherché par lui – même ce que signifiait suffisant, exaspéré par les « çà suffit », « un voisin de classe écrivait bien » sa souffie » et certains jours il parlait de « sa Sophie ». Plus il avançait dans ses cogitations plus il découvrait des analogies, il aurait bien voulu raconter « cà à Sophie »et même il en venait à se demander « si Sophie ». Il avait fini par noter tout cela dans un carnet intitulé « filles ».
Tout cela nous éloigne d’une scène impossible à décrire tant c’était embrouillé. Je crois bien que c’est cette phrase d’Hubert qui avait perdu les billets ou bien n’avait pas jugé utile de les imprimer, on ne sauta jamais. Il avait protesté de ses convictions écologique et refusé d’imprimer lui – même les voutchers, selon lui le cure-code affiché sur le smartphone de Liliane « suffirait » pour être scanné à l’entrée du Yacht Costa Rica. Hé bien non. Le steward qui venait de refuser l’accès à un couple d’africains qui présentaient un excès de bagages avait tiqué, seuls des billets papiers autorisent un embarquement immédiat. Les Rastaffouille exaspérés bousculèrent le couple d’africains tant ils leur semblait impossible de trouver une imprimante sur un quai d’embarquement. Liane hurla c’est foutu. La femme africaine assommée par sa voix de flûte stridente qui faisait concurrence au long tuuuut de départ du yacht qui partait respirer le large, s’assit seule sur une bite d’amarrage. Les deux hommes accoquinés par l’échec se mirent à chercher un troquet. « Tu vois » lança Hubert de ses incisives jaunes à son nouvel ami d’infortune.Non, je ne vois rien. Ah bon ? Rien du tout.Tu ne sens rien il lui chipotais l’épaule. Heuuuu non. Tu as un problème ? … Silence. Il étaient devant une Trattoria qui refluait des restes d’anchois et de présure aigre. Le tenancier un torchon sur la tête mis fin au long face à face qui le maintenait en vigilance ventilée, et vint se planter en savates usées devant ses probables clients. Il fut pris d’un hoquet, son ventre ondula. L’africain regarda Hubert. Il n’osait entrer. A ce moment là d’habitude un pigeon vole, une moto passe. Rien. Ah si. L’africain sorti une fourchette en plastique de sa poche. Hubert regarda l’aubergiste qui explosa sous son torchon : Ma qu’est – ce que ça fait encore un problème !!!

Clopine dit: à

IL faudrait corriger les fautes -de frappe, d’orthographe, les problèmes de liaisons, etc. Même pour une bouffonnerie pareille, la rigueur est nécessaire, à mon sens.

Il y a de l’énergie, et une vraie envie de caricatures « énoorrmmes ». On n ‘est pas loin des spectacles comiques façon « les Vamps ».

Mais je préfèrerais toujours Zouk. Ce n’est pas facile d’être Zouk, quand on a de telles facilités à l’écriture à la hache.

Jazzi dit: à

On note un changement de ton, Chantal. Plus comique, voire parodique ?

« un mob » : unE mob (ylette)

« on ne sauta jamais » : on ne sauRa…

« ses convictions écologique » : écologiqueS

Clopine dit: à

« tout va à Hubert », déclarait…

maugrééments ? N’existe pas. Est joli cependant, mais alors, il faut recourir aux guillemets.

« anticipant ses travers dont elle était coutumière » : aïe. Doit y avoir moyen de reprendre l’idée plus clairement, non ?

etc., etc.

Clopine dit: à

« cette phrase d’Hubert qui avait perdu les billets »

????

Ce peut être un procédé, notez, mais là ça ne vas pas, c’est tout.

D. dit: à

Un escargot écrasé sous des semelles est certes « traumatisé », si vous le voulez, m’enfin il est surtout bel et bien écrabouillé.

Y’a qu’à mettre polytraumatisé et y’aura plus de coquille.

Clopine dit: à

« bitte d’amarrage », tout de même !

Clopine dit: à

D., excellent !

Jazzi dit: à

« il lui chipotais l’épaule »

???

Jazzi dit: à

Je préfère la légèreté primesautière d’une Chantal à la lourdeur métaphysique d’un hamlet…

Clopine dit: à

Ni l’un ni l’autre ne valent un pet de lapin, Jazzi.

Chantal dit: à

J’ai bien ri j’espère vous aussi. merci pour les corrections.

Jazzi l’africain se demande pourquoi Hubert le touche, il trouve çà louche, ce n’est pas dans ses moeurs.

J’ai entrepris de démolir l’image du Cygne, une idée …

Clopine dit: à

Il faut reconnaître à Chantal :

– de l’énergie. Je ne dirais pas de la légèreté, mais de l’énergie, oui.
-une variation dans les registres.
– un vrai goût de la caricature
– du vocabulaire et de l’inventivité.

(mais ça ne vaut tout de même pas un pet de lapin. Pour les connaisseurs.)

Jazzi dit: à

Il faudrait lire le roman ou la nouvelle en entier, Clopine.
Ce que je peux dire, c’est que ça se laisse lire agréablement.
Là où chez hamlet, c’est souvent pompant.
Ils faudrait que d’autres s’y mettent.
De quoi égayer nos devoirs de vacances !

Jazzi dit: à

Est-ce que nous aurons droit à une séquence érotique, Chantal ? Histoire de voir ce que cela donne chez toi !

Ed dit: à

Closer,

T’es con 😀

Jazzi dit: à

Ed, j’offre le café !
Pour le selfie c’est vous qui voyez, je n’ai pas de portable…

Clopine dit: à

C’est vrai, Ed, ce n’est pas une si mauvaise idée, et puis on est plein août, on s’ennuie, et si c’est pour une bonne cause : distraire Barozzi, pourquoi pas ?

Allez, commencez. Nous avons donc une « Med » qui sent son club à plein nez, un « Hubert » sorti des Visiteurs, une croisière Costa dans les gravats, et un cygne quelque peu dégénéré.

on vous accorde de transformer le cygne en bouée gonflable, au bord de la Méditerranée, ou bien dans un bled du Cotentin, au choix.

Saurez-vous nager ?

Bloom dit: à

…le tourisme
P. Charoulet

Sur le paradis des touristes:

INFO 974
Selon l’INSEE, la Réunion championne de France de la pauvreté
Lundi 26 Août 2013

« Si l’on ajoute les populations du Var, de l’Oise et du Finistère qui se trouvent en dessous du seuil de pauvreté, on obtient le nombre de personnes en situation de pauvreté à La Réunion, soit 343.000 (en 2010 ndlr) », explique Hervé Legrand, chef du service études et diffusion de l’Insee. « Ce niveau de pauvreté vient de deux facteurs: le chômage et la taille des familles, ajoute-t-il. En effet, les indicateurs montrent un taux de chômage trois fois supérieur à celui de la métropole (28,5% contre 9,8%) en 2012 et un ménage sur quatre compte au moins 4 personnes (contre un ménage sur cinq en métropole).

La pauvreté touche également toutes les classes d’âge. Selon l’Insee, la moitié des jeunes de moins de 20 ans vit en dessous du seuil de pauvreté. La cause principale: l’absence d’emploi chez les parents. Les personnes âgées, sont elles aussi touchées à La Réunion malgré le fait qu’elles soient les moins touchées en métropole. Notre île compte 42% des personnes de plus de 65 ans en situation de pauvreté, contre 9 % dans l’hexagone. Pour cause, « des carrières incomplètes qui entraînent des retraites plus faibles », explique Valérie Roux, directrice régionale de l’Insee.  »

Pas belle, la France des petits blancs thuriféraires de Brasille? Vous êtes venus pour la Fournaise?Nous vous proposons aussi le Chaudron et ses populations descendantes d’esclaves tamouls & d’engagés chinois coupeurs de canne à sucre, paupérisées à souhait.

pado dit: à

Clopine dit: 11 août 2019 à 15 h 13 min
Ni l’un ni l’autre ne valent un pet de lapin, Jazzi

Euh, Chantal, elle ne serait pas éditée, elle, par hasard ?

et alii dit: à

: 11 août 2019 à 14 h 27 min
vous êtes non seulement un connard mais un obsédé de sexe ;pas renato, ni moi;il s’intéresse aux photos,pas à votre tentative de diriger les gens pour vous faire une place que vous ne pouvez justifier par rien,ni de vous ni de vos faits ni de votre histoire ;vous vous comportez comme un corniaud qui salit de ses dégueulis tous ceux et celles qu’il ne parvient pas à mettre à son service et qui peuvent lui remontrer son indigence intellectuelle et spirituelle;

et alii dit: à

mettre à son service celles et ceux qui

Patrice Charoulet dit: à

Céline (suite)

Pour qui serait sceptique sur le racisme hitlérien de Céline, commander « Céline en chemise brune » de Kaminski : De 9 à 7 euros en version papier, ou, en Kindle : 1euro 99. C’est donné. Mais ce sera encore trop cher, pour qui ne voudra pas convenir de l’évidence. J’en connais au moins un qui ne voudra pas dépenser deux euros pour ça.

Delaporte dit: à

« Est-ce que nous aurons droit à une séquence érotique, Chantal ? Histoire de voir ce que cela donne chez toi ! »

Nous avons déjà eu droit à une séquence érotique. Coût total : 3000 €.

Clopine dit: à

Delaporte : faut bien admettre que c’est plutôt drôle. Et salé (enfin, la note !)

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur Bloom,
Pourquoi me parlez-vous, avec insistance, de La Réunion ?
Né à Dieppe, et, y vivant, âgé de 74 ans, je suis certes passé à La Réunion quelques années, au cours d’une longue carrière, après enseigné dans cinq pays étrangers, mais je n’incarne pas ce DOM !
Et qui êtes-vous, Monsieur Bloom ? Me connaissez-vous ? Et que faites-vous ?

Clopine dit: à

Bloom est un attaché d’ambassade français dévolu aux affaires culturelles.

il faut l’imaginer à un bureau, s’ennuyant quelque peu entre l’inauguration d’une exposition et la convocation par son supérieur sur fonds d’agitation diplomatique. Sournoisement, il tapote sur son clavier… la rép… d… l…, regarde de ci-de là, soupire un peu , ouvre le tiroir de son bureau, là où d’autres dissimulent des substances qui, chez Bloom, ne sont rien d’autres que des livres littéraires, il pense au roman qu’il n’a jamais réussi à terminer, soupire, et revient à la rédaction de sa enième note de service. Voici Bloom, homme aimable, respectueux, pompe à oxygène de ce blog, que j’oublie tout le temps de remercier et pourtant.

En train de complètement rater sa vie.

Jazzi dit: à

Est-ce vous que l’on surnomme ici gracieuse, et alii ?

Jazzi dit: à

Clopine, Bloom ne se contentait pas d’inaugurer les expositions, il les organisait en allant chercher des sous dans le privé, les subventions publiques devenant de plus en plus maigres…
De plus, c’est un homme de forte conviction de gauche !

christiane dit: à

Chantal,
je suis descendue au premier arrêt. Je préfère garder i,tact le premier texte. Après, vous avez jeté du grain aux poules et les poules sont venues…

closer dit: à

Pourquoi Ed? Tu trouves que la récompense n’est pas assez attrayante? Tu as peur de perdre?

et alii dit: à

je me souvenais de Bloom comme conseiller culturel aux Indes;angliciste remarquable, et présentant aussi bien les questions politiques que la vie littéraire anglo saxonne; toujours pret à expliquer un mot anglais, une expression;c’est certainement l’un des plus intéressants contributeurs de la RDL

Jazzi dit: à

Clopine, qu’est-ce que tu as pris comme cachets ?
D’habitude tu te lamentes sur ton sort et voilà que désormais tu tires à boulets rouges sur tout ce qui bouge : Chantal, dont les textes ne valent pas un pet de lapin, Bloom qui rate sa vie… Tu en as même oublié Christiane !

closer dit: à

Patrice Charoulet, vous avez eu grand tord de révéler votre vrai nom! La Guépéou est aux aguets…

Clopine dit: à

Oui, Jazzi, c’est ce que j’essayais de dire en le nommant « pompe à oxygène de ce blog ». Un homme précieux. Et fourvoyé.

Ed dit: à

J’ai du mal à comprendre pourquoi clopine est si dure avec le texte de Chantal…

Closer,
Les deux, bien évidemment.

Jazzi dit: à

« conseiller culturel aux Indes »

En Inde, et alii, nous ne sommes plus au temps des colonies !
Comme madame Talleyrand à qui l’on demandait d’où elle venait et qui répondait : « Je suis d’Inde » !

closer dit: à

Clopine ne peut pas s’empêcher de mettre son grain de sel perfide dès que quelqu’un a la prétention de publier ici quelque chose qui ressemble à de l’écriture…

Clopine dit: à

Pas de boulets rouges. De petites sphères recouvertes de velours. Tombant, à peine, dans des jardins, histoire de faire concurrence aux pierres blanches. Pas de quoi taper.

Clopine dit: à

Nous sommes la mauvaise habitude de Bloom. Heureusement, il le sait.

Ed dit: à

Ah on savait rigoler à l’époque de Mme Talleyrand. Dans le même genre, en plus classe et local, demandez à une femme si son nom est Scholl. Elle vous répondra « Je m’appelle pas Scholl. »

(Calembour réservé aux sudistes)

Ed dit: à

« Ca ne vaut pas un pet de lapin »

Ben oui clopine, c’est bienveillant comme remarque.

Jazzi dit: à

Un point historique à éclaircir, M. Court, peut-être ?

« Catherine, princesse de Talleyrand, est une figure du Tout-Paris impérial et les méchantes langues disent alors qu’elle est la femme la plus stupide de Paris. D’aucuns l’ont rendue célèbre pour avoir dit beaucoup de « bêtises », dont le fameux : « Je suis d’Inde », vraisemblablement apocryphe. De nombreuses gaffes publiques lui sont prêtées, ce qui amuse l’Empereur Napoléon. Ses contemporains disent d’elle que « c’était la Belle et la Bête réunies en une seule personne ».

Mais peut être, tout cela a-t-il été exagéré dans le but de nuire à Talleyrand. Ce dernier l’avait certes décrite à Barras dans une lettre datée du 23 mars 1798 en ces termes :

« C’est la personne du monde la plus éloignée et la plus incapable de se mêler d’aucune affaire ; c’est une indienne bien belle, bien paresseuse, la plus désoccupée de toutes les femmes que j’ai jamais rencontrées (…). Je l’aime et je vous atteste à vous, d’homme à homme, que de sa vie elle ne s’est mêlée et n’est en état de se mêler d’aucune affaire. C’est une véritable Indienne, et vous savez à quel degré cette espèce de femme est loin de toute intrigue. »

Mais par ce courrier, il s’employait alors à la disculper d’avoir comploté avec des émigrés à Londres, plus qu’il ne voulait la dépeindre pour sotte. D’ailleurs, Madame de Chastenay écrit dans ses Mémoires :

« Elle était très belle et je n’ai jamais rien entendu sortir de sa bouche qui ressembla aux propos vides de sens que l’on se plaisait à lui prêter. Jamais elle n’a proféré devant moi une seule phrase de mauvais ton, jamais elle n’a dit un mot qu’on pût qualifier de bêtise. » »
(wiki)

Delaporte dit: à

Les théories complotistes vont bon train, et on comprend pourquoi, après le « suicide apparent » d’Epstein. Le FBI enquête. Il n’y aura pas de procès, si ce n’est un « volet judiciaire » qui pourrait perdurer. Je ne sais pas ce que ça veut dire exactement, mais il y a peu d’espoir que la justice passe. Ou alors on les met tous en taule tout de suite, à commencer par Trump ! Sans oublier Polanski.

« Quant à Epstein, qui risquait 45 ans de prison, sa mort risque de priver les femmes victimes d’un procès. Seul le volet judiciaire pour « association de malfaiteurs » pourrait rester ouvert. »

et alii dit: à

JE COMPTE BIEN SUR Bloom pour le corriger s’il y a lieu avec explication ,et non sur ceux qui trainent leur question juive avec l’indécence d’ un pornographe comme le J.B de ce blog qui ne comprenait pas qu’on prêtât attention à une statue de Mendès France dans un jardin parisien;
je crois qu’un auteur apprécié de Bloom est Coetzee,(auteur Nobel de Disgrace et en attendant les barbares entre autres )

Jazzi dit: à

J’ai toujours eu beaucoup d’estime pour Mendès France, et alii. Je l’ai même croisé très vieux, dans Paris, au bras d’un homme plus jeune, sortant d’une église du Quartier Latin. J’en avais été impressionné. J’ai raconté ici qu’ado, je lisais le Nouvel’Obs et les éditos de Jean Daniel, pour qui Mendès France était le modèle parfait du gentilhomme de gauche…

et alii dit: à

je refuse de prendre en compte les salades de J.B qui est une mauvaise langue de mauvaise foi et un hypocrite;grand bien cela fasse aux femmes dont il se dit l’ami; tant mieux ;les autres comprennent que c’est une clique sans scrupule dont les membres sont unis par les mêmes problèmes (ah, le transfert!)et qui osent parler d’amitié;il ya longtemps que les »lacaniens » comme ils se prétendnt en sont revenus de ce genre d’amitié et de transfert et de gourous !

Jazzi dit: à

« Si vous ne n’aimez pas, moi non plus ! », répondit Maurice Pialat à ceux qui le sifflèrent lors de la remise de la palme d’or à Cannes pour son adaptation de « Sous le soleil de Satan’ de Bernanos, et alii.

et alii dit: à

S4IL N4Y AVAIT QUE DES ouvres géniales dans les jardins!!et pourquoi ne pas demander que des livres géniaux dans les billets et que des contributeurs géniaux
“The genius,” Schopenhauer wrote in his timeless distinction between genius and talent, “lights on his age like a comet into the paths of the planets, to whose well-regulated and comprehensible arrangement its wholly eccentric course is foreign.” Unlike the person of talent, whose work simply exceeds in excellence the work of their contemporaries and is therefore easily appreciated by them, Schopenhauer argued that person of genius produces work which differs not in mere degree of excellence but in kind of vision. It is therefore often ridiculed or, worse yet, entirely ignored by the creator’s contemporaries, to be rediscovered and appreciated only by posterity.
https://www.brainpickings.org/2016/07/14/william-blake-john-trusler-letter/

et alii dit: à

je n’ai pas besoin de me référer à des gens depuis longtemps oubliés pour dire que je trouve d’un ennui profond les gens qui se prennent pour omnijuges de tous et de tout selon la mode internet

Jazzi dit: à

« ceux qui trainent leur question juive avec l’indécence d’ un pornographe comme le J.B de ce blog »

Cela mériterait quelques développement, madame Jacob ?

Jazzi dit: à

« je refuse de prendre en compte les salades de J.B qui est une mauvaise langue de mauvaise foi et un hypocrite »

Dit-elle, en toute franchise, planquée derrière le masque de l’anonymat !

Lucien Bergeret dit: à

Clopine à 14 h 25 min

« La sévérité la plus extrême est, à mon sens, obligatoire en matière littéraire. Ce n’est pas un service à rendre à quelqu’un que de l’encourager dans une certaine facilité. Ca, c’est bon pour les blogs, par pour le travail littéraire. A mon avis. »

Absolument d’accord.

Cela dit, le texte de Chantal ne mérite pas tant de sévérité. À mon avis.

et alii dit: à

11 août 2019 à 17 h 53 min
vous ne sauriez pas lire mon nom:vous savez même pas l’anglais j’ai été sur le blog omen nomen où ils réclament le patronyme:gonflé le gars
bien sur avec l’ordi comme disait l’autre:tu parles!
vous réclamez mon patronyme!je connais l’histoire de chirac donnant le sien!j’ai d’ailleurs connu son « personnel » jusque dans des séminaires de philo et psy!c’est triste!

et alii dit: à

il ne faut pas confondre pseudo et anonymat

pado dit: à

et alii a tout à fait raison de situer la carrière (enfin en partie) de Bloom aux Indes.

Par ailleurs ne jamais oublier qu’il joue de la guitare et qu’ils sont au moins deux ici.

Delaporte dit: à

Je n’ai aucune affection pour Mendès France. Ce bonhomme ne m’intéresse pas du tout. C’était un mou, toujours à sauter sur l’occasion du compromis infâme. Jamais une idée claire, ferme, intelligible. Toujours à s’adapter et à accepter le système et sa bêtise. des hommes politiques comme Mendès France se nourrissaient du malheur des populations, sans pitié. C’était une sorte de statue d’hypocrisie parfaite, la bien-pensance avertie et intéressée, sordide même, une sorte de machiavélisme qui ne disait pas son nom. Un prévaricateur absolu, un fieffé menteur : le politicien parfait ! Je me souviens quand il est mort, j’étais époustouflé que tant de journaux en fassent un événement. Cela ne valait rien.

Jazzi dit: à

et alii, c’est l’heure du cachet, vous commencez à divaguer, on ne comprend plus ce que vous éructez !

et alii dit: à

Par ailleurs ne jamais oublier qu’il joue de la guitare et qu’ils sont au moins deux ici.
ça je ne l’ai jamais lu , je suis venue plus tard sinon pensez bien que je l’aurais dit!merci

MCourt dit: à

Ah, le Mendès-France du Luxembourg! On a l’impression d’une baudruche qu’une épingle suffirait à crever.
Pas emballé par le personnage de Talleyrand, Jacques Barozzi, mais, pour ce qui est de Madame, qui sous le Directoire et le Consulat, n’a pas un peu comploté pour tel ou telle?
Avez-vous vu cet Après-Midi ce déchainement de la grande fraternité des femmes de lettres, l’une risquant un récit, et l’autre tirant sur sa consoeur (sans jeu de mots) à boulets rouges?
Bien à vous.
MCourt

Jazzi dit: à

« Alors qu’un malotru l’avait traité de « connard », sa réplique avait fusé: « Enchanté, moi c’est Chirac! » avant de se diriger vers le malotru pour lui serrer la main. »

Traduction en langage plus clair :

« Alors qu’et alii l’avait traité de « connard », sa réplique avait fusé: « Enchanté, moi c’est Barozzi ! » avant de se diriger vers la malautrou pour lui serrer la main. » »

et alii dit: à

décidément, les erdéliens n’ont pas d’imagination avec leur baratin sur l’amour à la folieou les injures rances voir le lien:
Libération titre alors en Une : « Depuis hier, insulter Giscard, c’est légal! » Titre suivi, toujours en Une, d’un savoureux florilège d’insultes démarrant ainsi: « Tête de con, pourri de bourgeois, pomme, naze, facho, rat d’égout, peine-à-jouir, trouduc… fils à papa, requin d’arriviste, mange-caca, pisse froid, menteur, crétin, grande saucisse sans moutarde (…) »
il faut dire que le registre psychiatrique est gratiné mais quand même
. Comme le formule très justement M. Neyraut, le transfert analytique ainsi conçu est un véritable « feu follet », et bien malin qui saura le saisir, même après coup. Témoin la réponse de S. Leclaire à une analysante romancière venant faire une conférence pour raconter son analyse, et qui lui demandait auparavant par téléphone s’il pouvait lui rappeler quelques moments forts du travail qu’ils avaient fait ensemble : « les moments forts ? Je ne m’en souviens plus », a répondu Leclaire. Voilà pourquoi les récits d’analyse sont toujours si problématiques, y compris quand ils proviennent de l’analyste lui-même, car on ne peut que ré-imaginer ce qui s’est passé de manière à en rendre compte, tout en sachant fort bien que l’essentiel a définitivement disparu.

LE FOND DU TRANSFERT
https://www.cairn.info/revue-imaginaire-et-inconscient-2001-2-page-39.htm

Petit Rappel dit: à

Rien à voir, mais:
Si la Libre Belgique, après la mort du Gendre, écrit Grévisse, il faut considérer la bataille de la bonne prononciation comme perdue.
Ceci rappelle ma métarmorphose, avalisée par Perrin et bien d’autres, de l’historien G Lenôtre en Georges Lenôtre là ou il y avait Gosselin-Lenôtre.
Est-ce une sorte d’humour de la postérité?

et alii dit: à

je ne veux pas me salir les mains à serre celles des mpala&des du pouvoir:j’ai fréquenté des gens qui en avaient plus qu’eux et elles!(pas des serreurs de main ni de boulons)

et alii dit: à

fait fondateur de la vie psychique qui reste et restera indépassable : il n’y a pas de je sans autre.
eh oui, monsieur moi-je madame moi-je ,et toute la famille(revoir foucault)cémoi!

Jazzi dit: à

« Avez-vous vu cet Après-Midi ce déchainement de la grande fraternité des femmes de lettres »

Chantal est une fille intelligente et fine, ne manquant pas d’humour et de recul et qui sait où elle en est, M. Court.
Quand elle dit qu’elle a beaucoup rigolé, je la crois volontiers.
Dans tout ce qui s’est dit sur ses extraits de textes, elle prendra ce qui lui convient.
En bonne écolo, elle pratique le tri sélectif !

A tout prendre, je préfère voir Clopine en guerrière qu’en éternelle victime larmoyante, M. Court. Mais il faut qu’elle apprenne à y mettre un peu les formes et de se préserver des jugements hâtifs et définitif…

et alii dit: à

à serrer
tiens michel SERRES a parlé aussi de son nom

Jazzi dit: à

Pour et alii, je crains malheureusement qu’il n’y ait plus rien à faire !
Trop tard,
Les dégâts paraissent irréversibles,
Il ne nous reste plus qu’à compatir,
Compatissons !

Bloom dit: à

toujours à sauter sur l’occasion du compromis infâme

Âne bâté.
Sauter du mur de la prison de l’hôpital prison de Clermont pour échapper au triste sort qui allait être celui de Jean Zay, il a su, Mendès.

renato dit: à

Cueillir le baiser mensonger de l’Apparence, se coucher avec elle sur la litière, respirer son souffle, boire au profond de l’âme son rot et sa puanteur de putain. Ou au contraire, la plonger dans la rancœur et dans le mépris comme dans une flaque d’excréments, nier, nier : qui soit Seigneur et Prince dans le jardin de son âme. Des tours fermées s’élèvent contre le vent. Mais aller dans la rancœur est une stérile étape, nier les vaines images, souvent, c’est se renier soi-même. Réclamer la sainte faculté de jugement, à certains moments, c’est déchirer la possibilité: comme on déchire une feuille de papier sali en y lisant une écriture de mensonges ?

https://www.gadda.ed.ac.uk/Pages/resources/fiction/cdpallorenegazione.php

renato dit: à

lle sur la litière > lle DANS la litière ?

Jazzi dit: à

La traduction semble avoir fait passer la musique originelle de Gadda, renato. On retrouve un certain tempo. C’est beau, mais c’est pas vraiment rigolo !

et alii dit: à

le J.B m’ayant le premier et depuis longtemps traitée de crétine(ce n’est pas lui qui a admis que Seksik s’était intéressé à Gary, c’est une de » ses admiratrices qui se prend pour psy!mais parce que je l’avais dit!,ayant lu Seksik!)je rappelle que je ne lui ai pas demandé ni à ses domestiques (des femmes)qui avaient été ses analystes et comment étaient composés ses groupes d’études de « psy « ,s’ils étaient mixtes, chez qui?Où ?
ça commence à suffire l’arrogance au pouvoir et autres « tu es beau » et « l’amour éternel »

et alii dit: à

de l’ histoire!
et- TITE LIVE POUR REMERCIER RENATO/
« Au début de la république romaine, profitant d’une nuit assez claire, et se faisant précéder d’un éclaireur, les Gaulois s’avancèrent [sur un passage escarpé menant au Capitole], en lui tendant leurs armes dans les endroits difficiles ; et s’appuyant, se soulevant, se tirant l’un l’autre, suivant que les lieux l’exigeaient, ils parvinrent jusqu’au sommet. Ils gardaient un si profond silence, qu’ils trompèrent non seulement les sentinelles, mais même les chiens, animal qu’éveille le moindre bruit nocturne. Mais ils ne purent échapper aux oies sacrées de Junon2, que, malgré la plus cruelle disette, on avait épargnées ; ce qui sauva Rome.

et alii dit: à

RAPPEL/

ROCHE, Anne
MOUILLAUD, Geneviève
La Cause des Oies

Lieu : Paris,
Éditeur : Les Lettres Nouvelles Maurice Nadeau,
ANNE ROCHE ENSEIGNAIT l’écriture

et alii dit: à

au fait, J.B. ça lui irait pas mal qu’on l’appelle Péd auque !ça lui irait mieux qu’Annibal

D. dit: à

Enchanté, moi c’est Barozzi ! » avant de se diriger vers la malautrou pour lui serrer la main. » »

…la main ou aut’chose…

et alii dit: à

it: 11 août 2019 à 19 h 39 min
laissez les intentions de ce rustre ;il est temps qu’il comprenne que ça ne marche pas avec moi, ses simagrées;moi, j’ai travaillé en cartels (plusieurs)

Delaporte dit: à

« Chantal est une fille intelligente et fine, ne manquant pas d’humour et de recul et qui sait où elle en est… »

Elle connaît aussi son intérêt : se faire inviter gratos aux Caraïbes néerlandaises pour faire l’amour sur la plage, en savourant chaque seconde. Avec une addition de 3000 € pour l’heureux élu !

et alii dit: à

se faire inviter gratos aux Caraïbes néerlandaises pour faire l’amour sur la plage, en savourant chaque seconde. Avec une addition de 3000 € pour l’heureux élu !
ça, c’est lié à l’image qu’elle a des erdéliens !c’est bien dommage

et alii dit: à

au fair, D,vous n’avez pas vu qu’écrevisse rimait avec Grevisse

Delaporte dit: à

J’ai regardé les tarifs pour trois jours dans un bon hôtel aux Caraïbes néerlandaises : coût de l’opération, presque 3000 €, sans compter le champagne ! Maligne, la Chantal ! Mais cela plairait peut-être à Jacuzzi ? Trois jours de discussion avec une vraie intellectuelle ? Mais il y aurait un petit problème pour baiser sur la plage de sable fin !

et alii dit: à

une belle citation dans philomag
“Solitude et société doivent se composer et se succéder. La solitude nous donnera le désir de fréquenter les hommes, la société, celui de nous fréquenter nous-mêmes, et chacune sera l’antidote de l’autre”
➤ Sénèque, De la tranquillité de l’âme

pado dit: à

Delaporte avait déjà mis son bob et son bermuda, prêt à foncer dans les Antilles pour vivre de folles journées d’amour mais la peur de voir fondre son magot fut la plus forte, il est resté seul avec ses sous et ses regrets.
Depuis dix fois par jour il nous serine sa déception (au risque de lasser).
Le prochain coup Delaporte soyez fou, vous ne vous en porterez que mieux.

Chantal dit: à

Pendant qu’on s’obstine à savoir qui va tenir le râteau, personne ne s’occupe du jardin.

Martin Léon.

Patrice Charoulet dit: à

ENIGME

L’essayiste français vivant le plus connu et le plus vendu en France est Michel Onfray. Quelques centaines de profs de fac ou de khâgne existent pourtant aussi, qui n’ont pas à rougir de leur niveau, de leur rigueur, de leur qualité, de leur compétence  et qui ont écrit des livres du meilleur aloi.
Qui aurait la gentillesse de bien vouloir tenter une explication de ce qui constitue pour moi une
parfaite énigme ?

pado dit: à

Patrice Charoulet dit: 11 août 2019 à 20 h 31 min
Qui aurait la gentillesse de bien vouloir tenter une explication de ce qui constitue pour moi une
parfaite énigme ?

Clopine ?

et alii dit: à

11 août 2019 à 20 h 31 min
exact;j’ai connu un médecin,spécialiste en soins palliatifs qui m’a dit l’avoir découvert à la radio en voiture et que son plaisir était de tout comprendre sans effort;je lui ai monté des critiques négatives dans la presse;ça l’a un peu déconcerté;mais nous n’échangeons plus ce médecin et moi;je crois qu’il était aussi tenté de s’initier à Freud , et au cognitivisme :à quoi je l’ai encouragé en lui envoyant des article troublants

et alii dit: à

articles

renato dit: à

« parfaite énigme ? »

Si l’ineffable philosophe était doué d’un minimum de sense of humour il se trouverait amusante plutôt que sérieux et il se ferais un plaisir de nous initier au mystère de son succès.

renato dit: à

amusante > amusant… plutôt

Delaporte dit: à

« Delaporte avait déjà mis son bob et son bermuda, prêt à foncer dans les Antilles pour vivre de folles journées d’amour mais la peur de voir fondre son magot fut la plus forte, il est resté seul avec ses sous et ses regrets. »

En fait, Chantal m’avait d’abord invité à une promenade sur la plage. Pourquoi pas ? En Normandie ou en Bretagne, c’est très bien, déjà. Il m’a fallu déchanter un maximum quand j’ai compris que la plage se trouvait aux Caraïbes néerlandaises, et que, qui plus est ! c’était à moi de payer le voyage, pour que cette superbe bonne femme fasse enfin l’amour sur la plage. Résultat des courses : 3000 € nets ! Sans le champagne. La passe la plus coûteuse de Paris, à vrai dire. Donc, j’ai préféré rester chez moi, à relire une encyclique papale et à méditer sur la condition humaine. On me comprendra. Pado, si vous êtes candidat, faites-le savoir à Chantal, de manière romantique plutôt : en plus, elle est susceptible !

et alii dit: à

demander à clopine les causes de son succès est très bien vu
Onfray n’est pas seulement un phénomène de société :c’est un symptome

Jazzi dit: à

« j’ai travaillé en cartels (plusieurs) »

Pour des clubs échangistes, et alii ?

Jazzi dit: à

« le J.B m’ayant le premier et depuis longtemps traitée de crétine(ce n’est pas lui qui a admis que Seksik s’était intéressé à Gary, c’est une de » ses admiratrices qui se prend pour psy!mais parce que je l’avais dit!,ayant lu Seksik!)je rappelle que je ne lui ai pas demandé ni à ses domestiques (des femmes)qui avaient été ses analystes et comment étaient composés ses groupes d’études de « psy « ,s’ils étaient mixtes, chez qui?Où ?
ça commence à suffire l’arrogance au pouvoir et autres « tu es beau » et « l’amour éternel » »

Quelqu’un aurait-il l’obligeance de me traduire ce message, il me semblerait que je sois concerné ?

Ed dit: à

En tout cas, je trouve les textes de Chatouille plus intéressants que ceux de cloclo. C’est purement subjectif, ils ne sont pas « meilleurs », ils sont plus ma came.

Ed dit: à

D’ailleurs je transformerais la proposition de closer pour proposer un concours entre Chatouille et Cloclo. (Moi même n’ayant rien à voir dans le délire. Je ne suis ni femme de lettres, ni déchaînée). La PERDANTE a droit a un café chez jazzi. C’est beaucoup plus équitable.

Ed dit: à

Vous corrigerez les fautes vous-mêmes. J’ai écrit à la va-vite sur mon téléphone, c’est une cata.

Delayourte dit: à

Une fois de plus, Ed, vous ne faites qu’effleurer les choses et passez à côté des enjeux de la situation : il ne s’agit pas d’un concours littéraire. Chantal, superbe femme blessée, tente de me faire regretter ma décision en m’enchantant à distance par son style flamboyant. Mais, vous n’y pensez pas : 3000€ le séjour en Zélande, je préfère rester à Paris et boire des mojitos avec mes amis chinetoques. Quant à Mère Clopine, qui sait que personne ne l’emmènera en Zélande même si elle paie les 3000€, elle tente vainement de dézinguer Chantal qui pour nous reste la plus belle, malgré ses goûts de luxe. Ma pauvre Ed, il faut tout vous expliquer.

et alii dit: à

il semble que ce blog soit un blog de cul d’illettrés
dont le maître à penser soit Pédauque (J.B.)non merci!quoi qu’il s’imagine savoir et comprendre, il a produit trop de preuves qu’il était ignoramus et ne comprenait rien; il y a des femmes qui aiment sa grossièreté et sa salacité:peut-être sont elles payées pour aimer ? et Pédauque personnellement se déhanche-t-il ici pour le compte de quelqu’un?
Mais ce n’est pas jolijoli!vous êtes sur le bon chemin pour jouer au plus répugnant je ne sais pas qui l’emportera mais même un café avec vous, c’est dégueu ;non ,allez donc danser devant le buffet Bourdivin et n’oubliez pas d’apprendre des langues étrangères en plus du français ; vous êtes trop xénophobes et racistes tous et toutes pour mon gout
ciao les erdéliens erdélikeurs

Chantal dit: à

Delaporte vous extrapolez, depuis quand proposer une excursion signifie se faire inviter au champagne dans un hôtel de luxe. Vous avez de ces conditionnements !!! Vous auriez partagé les frais d’essence et mis la main au pic nique. Et ensuite si votre présence n’était pas trop plombante et votre tête un peu moins sinistre, peut – être que j’aurais écouté vos intentions de catholique de gauche en vue d’un monde meilleur débarrassé du papier gras des ragots et des insultes que vous balancez à ceux qui ne sont pas comme vous. Car c’est un jet d’encre noir aigre et rare que vous balancez avec une telle virulence envers les femmes et les minorités, bref les autres. Quand à mon physique, ce n’est pas le propos. Allez vous faire cuire un oeuf ! Je ne partage pas mon temps précieux avec ceux qui ne vivent que d’axiomes.

Dans quel monde vivez-vous ? Le Champagne me donne mal de tête.

Fiammeta dit: à

T’en veux pas, t’en auras!

Nu de dos de Albert Edelfelt (1854 – 1905)

Fiammeta dit: à

Dans quel monde vivez-vous ? Le Champagne me donne mal de tête.

Vous êtes trop habituée au champagne bas de gamme, Chantal.
La tendance est de remplacer ces champagnes aigres par d’ excellents Procecco nettement meilleurs marché et à la bulle généreusement méditerranéenne!

Petit Rappel dit: à

Pédauque
Certains voudraient-ils transformer ce blog en rotisserie de Reine?! Nous risquonjs de retomber à la case Deschauffours!

Phil dit: à

Le Champagne me donne mal à la tête;

ça dépend de la marque ! (Max Dearly dans « Si j’étais le patron »)

et alii dit: à

monsieur court bonjour
pédauque?DRAGQUEEN ,c’est de l’anglais, et une patte d’oie cousue sur le vêtement était un signe d’infamie (cagots, lépreux)

renato dit: à

Elizabeth Bishop, The Map

Land lies in water; it is shadowed green.
Shadows, or are they shallows, at its edges
showing the line of long sea-weeded ledges
where weeds hang to the simple blue from green.
Or does the land lean down to lift the sea from under,
drawing it unperturbed around itself?
Along the fine tan sandy shelf
is the land tugging at the sea from under?

The shadow of Newfoundland lies flat and still.
Labrador’s yellow, where the moony Eskimo
has oiled it. We can stroke these lovely bays,
under a glass as if they were expected to blossom,
or as if to provide a clean cage for invisible fish.
The names of seashore towns run out to sea,
the names of cities cross the neighboring mountains
-the printer here experiencing the same excitement
as when emotion too far exceeds its cause.
These peninsulas take the water between thumb and finger
like women feeling for the smoothness of yard-goods.

Mapped waters are more quiet than the land is,
lending the land their waves’ own conformation:
and Norway’s hare runs south in agitation,
profiles investigate the sea, where land is.
Are they assigned, or can the countries pick their colors?
— What suits the character or the native waters best.
Topography displays no favorites; North’s as near as West.
More delicate than the historians’ are the map-makers’ colors.

et alii dit: à

l’oie encore
Au Moyen-Age, l’oie servait à désigner un langage codé, fait pour les seuls initiés, la langue des oisons – et non pas langue des oiseaux comme on l’entend trop souvent. Cette langue des oisons était aussi nommée patte-oie, le patois. De la même façon, la langue codée des bâtisseurs des cathédrales était nommée « art gothique », ou « art goth » qui est devenu argot. En vieux françois, le mot « oye »signifiait « entends », et se prononçait exactement comme « oui » au nord de la Loire.
http://francoise1.unblog.fr/2015/10/19/la-symbolique-de-loie-2/

et alii dit: à

le pédauque
… Pour les bâtisseurs des cathédrales, le pédauque ou pied d’oie était un instrument de mesure et un signe de reconnaissance.

et alii dit: à

jacques pédauque
! Les Cagots, autre nom des Jacques ou Jacquaires, avaient dit-on les mains et les pieds palmés.

Ed dit: à

@Delayourte

Excellent, comme d’hab. Petite nuance toutefois, Delaporte n’aurait pas employé le terme « chinetoque ». C’est encore trop respectueux pour lui.

et alii dit: à

La mythologie confond souvent l’oie et le cygne. Le terme “oie” vient d’une racine indo-européenne AW, qui signifie “oiseau”. Le latin “avis” a donné “avion”. Le latin “anser” a donné “avica” puis “oue” (XIIe) Curieusement “oue” s’est parfois transformé en “ours” (la rue aux ours, à Paris s’appelait d’abord rue aux oues).

“Avis” a aussi donné “auspices”. Cygne vient du latin “cicinus” ou “cycnus” et du grec “kuknos”.
il y a un conservateur ,je crois,qui s’appelle avis,un spécialiste d’APOLLINAIRE (voir son poème :Les humains savent tant de jeux l’amour la mourre
L’amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie
La mourre jeu du nombre illusoire des doigts
Saigneur faites Seigneur qu’un jour je m’énamoure
l’ermite

closer dit: à

A son âge, Delaporte n’a pas encore compris que la répétition obsessionnelle des mêmes fixettes à la même personne se termine généralement par une baffe dans la tronche!

Dommage pour lui.

closer dit: à

Le champagne d’un bon producteur ne donne évidemment pas mal à la tête. L’excellent Vouvray, beaucoup moins cher, non plus.

Clopine dit: à

Le succès d’Onfray contient sa perte, en réalité.

Au départ, aucun mystère. Un professeur de philosophie qui rompt avec le système de l’éducation nationale, qui s’adresse à tous ceux qui n’ont jamais eu la chance de recevoir le moindre enseignement philosophique et qui emploie pour ce faire le langage adéquat – soit tout ce qu’aucun prof de philo encagé à l’EN ne prend la peine de tenter (si tant est -sic- qu’ils en aient la capacité, enfermés qu’ils sont dans une discipline qui se pratique « entre pairs ») .

Ajoutez à cela une posture libertaire et athée, une volonté de démonter les mécanismes de classe à l’oeuvre dans les milieux philosophiques, et une voix chaude, basse, aux belles harmoniques, une de ces voix « radiophoniques » qui captent immédiatement l’attention.

Voilà la recette.

Mais évidemment, le succès aidant, les plats qui sont confectionnés là deviennent peu à peu des ragoûts peu appétissants. Leur défaut principal est la démagogie : à force de parler au peuple le langage qu’il comprend, Onfray en vient à cautionner les postures les plus outrancièrement caricaturales de ses auditeurs, par rapport aux sujets de société débattus… Il combat les théories qui relativisent le « genre » dans la construction de l’individu, au nom d’un « bon sens » qui aboutit au bon vieux monde « papa-maman ». Il prône le « courage » des « homosexuels obligés de se cacher dans les villages » pour dénigrer la « gay pride » et sa « fierté spectaculaire ». IL hausse les épaules à la moindre perspective d’une quelconque régulation de la consommation au motif de l’écologie, qu’il exècre sans la comprendre. Et, dans ses cours, il n’hésite pas à tordre les chronologies, en faisant référence à des textes passés pour évoquer des problématiques contemporaines qui n’ont, en réalité, aucun rapport avec les sujets philosophiquement traités dont il cautionne ses prises de position, ce qui est évidemment plus que limite au niveau intellectuel.

et si vous ajoutez à cela une « carrière » audiovisuelle qui, forcément, comporte en elle-même les germes de la compromission -aller traîner sur des plateaux télé en compagnie de tous les Zemmours de la terre- vous obtenez un penseur-Janus, sans qu’on sache bien trop si c’est son côté obscur qui va l’emporter, ou non.

pado dit: à

(si tant est -sic-
Clopine

Pour nous prouver qu’elle n’a toujours pas compris, ni lu.

lmd dit: à

et alii, (10h 33 et 10h 43) vous avez habitué à de si nombreuses et copieuses citations qu’on a perdu l’habitude d’aller les vérifier. Mais si on s’y risque on a des surprises :
http://francoise1.unblog.fr/2015/10/19/la-symbolique-de-loie-2/
Une telle accumulation d’erreurs impressionne :
Dans l’antiquité greco-romaine, la palme de l’oie récompensait le vainqueur.
Cette langue des oisons était aussi nommée patte-oie, le patois.
La langue codée des bâtisseurs des cathédrales était nommée « art gothique », ou « art goth » qui est devenu argot.
Pour les bâtisseurs des cathédrales, le pédauque ou pied d’oie était un instrument de mesure et un signe de reconnaissance. 

Chantal dit: à

tt à fait e alli, le cygne a des correspondances en poésie et en signes, donc si dans un texte le cygne symbole de l’amour et de la tendresse est détraqué, c’est que rien ne va.
Le Cygne de Sully Prud’homme,Leda et le Cygne, …

et alii dit: à

12 août 2019 à 11 h 24 min
Corrigez donc, parce que pour la patte d’oie d’infamie, on la trouve ailleurs:c’est bien connu, et j’ai découvert un ms sur les cagots jamais identifiés-c’était facile pourtant, il suffisait d’avoir lu les grands historiens du XIX !
soit dit en passant, il y a des lettres Michelet à la BHVP:vous pouvez aller vérifier

Pat V dit: à

« il n’hésite pas à tordre les chronologies, en faisant référence à des textes passés pour évoquer des problématiques contemporaines qui n’ont, en réalité, aucun rapport avec les sujets philosophiquement traités dont il cautionne ses prises de position, ce qui est évidemment plus que limite au niveau intellectuel. »

Vous avez des exemples à nous donner pour que l’on vous comprenne bien, Clopine?
( Citer des textes passés, Platon, Aristote par exemple, n’est pas rédhibitoire, non? Surtout si certaines de leurs problématiques font encore avancer la pensée contemporaine.)

et alii dit: à

on trouve également à la BHVP
Francisque Michel, né François-Xavier Michel à Lyon le 18 février 1809 et mort à Paris le 18 mai 1887, est un philologue et médiéviste français, infatigable fouilleur d’archives qui publia de très nombreux manuscrits du Moyen Âge, et prit position dans la défense des juifs ou des cagots.
C ETAIT AUSSI UN SP2CIALISTE D ARGOT
sa bibliothèque a été donnée ou vendue(je ne sais plus,j’avais trouvé une archive le stipulant)aux universités;il connaissait MICHELET(miclel et michelet!)lettres à la BHVP?IL était descendu dans le S-O enqueter à cheval:Sainte Beuve l’évoque;il ne voulait pas le recevoir cherchez! allez le cambouis et le fumier!

lmd dit: à

et alii (11h 33) la patte d’oie comme signe d’infamie est bien connue, ainsi que l’histoire des cagots, il n’est pas nécessaire de chercher des références.
Mais affirmer que argot vient de art goth, cela ébranle un peu le sérieux à vos affirmations usuelles.

Clopine dit: à

sensualité « vénicienne »: ??? DHH cautionnerait-elle ce « C » ?

D. dit: à

Clopine, plutôt que de nous servir notre baratin, pourriez-vous nous montrer que vous avez été capable d’extraire de son discours les arguments philosophiques en défaveur de Greta Thunberg ?
Ensuite, le cas échéant, de nous apporter leur contradiction.

et alii dit: à

la page wiki sur MICHEL est bien nourrie ,même si elle n’évoque pas Sainte Beuve-ce que j’ai lu dans ce maître du lundi -tiens c’est lundi!-
mais il y a de quoi passer des heures à la BHVP autour de MICHEL;il est connu de nos historiens contemporains

et alii dit: à

vos affirmations usuelles.
merci de ne pas me prêter des affirmations d’autrui qui sont dans leurs oeuvres ou leur correspondance;je vous ai donné une adresse fréquentée par des chercheurs et pas seulement des français (sic!)

et alii dit: à

ÉTYMOLOGIE
Origine fort obscure. La langue des voleurs a été appelée gergo en italien, et jargon en France. Argot, qui ne figure dans le Dictionnaire de l’Académie qu’à partir de 1740, paraît être né vers le commencement du XVIIe siècle.
S’il avoit bien seu nostre argot, Vers du XVIIe siècle, cité par FR. MICHEL, Introduction, p. VI.
une citation de MICHELà argot
au reste faites votre choix!
https://www.littre.org/definition/argot

Clopine dit: à

Les oies sont les Marie-Antoinette de mon poulailler. Blanches, ocres et dodues, elles font régner la terreur chez les poules, et protègent, magnanimes, les colverts qui s’aventurent près de la mare.

Elles ont également le sens de la géométrie. Quand elles se déplacent en file, les intervalles qui les séparent sont rigoureusement identiques, du premier au dernier : réminiscence de leur passé sauvage, où, pendant les migrations, les formations de vol dessinent d’impeccables triangles, dans le ciel ?

Elles ont sauvé le Capitole et ma volaille, car leurs cris sont suffisamment perçants pour éloigner, ensemble, le goupil -et les barbares.

Enfin, leurs oeufs sont lourds, la coquille lisse est cependant imperceptiblement striée, ce qui rend leur usage facile lors des ateliers de Pâques, surtout pour les enfants. Le jaune de l’oeuf d’oie est d’un orangé vif, le blanc est plus gluant que celui de la poule : le goût, trop prononcé pour la coque ou la poêle, est absolument parfait pour la pâtisserie. Et les crêpes aux oeufs d’oie ont une consistance grasse qui n’empêche pas la légèreté, au contraire.

Nappées de miel, ces crêpes sont une des meilleures choses que j’ai jamais mangée !

Rien que d’en parler, ici même, l’envie me vient en bouche. D’autant que notre récolte de miel a été particulièrement abondante cette année : 88 kilos sont désormais en pots. Certes, nous les vendons, mais nous en gardons aussi pour notre usage : et je me promets bien, au mois d’avril prochain, à l’occasion d’une après-midi pluvieuse qui rassemblera des enfants autour de ma table, de servir en goûter les crêpes gourmandes que m’auront données, généreuses et abondantes, mesdames mes oies.

et alii dit: à

le mentor-je ne retrouve pas le terme de droit :je ne crois pas que ce soir exécuteur testamentaire- de MICHEL était l’abbé Grégoire

et alii dit: à

une histoire d’oie très connue:
Les Oies de Lorenz sont des oies cendrées qui prirent Konrad Lorenz comme figure maternelle. C’est aussi un raccourci pour rappeler la suite d’expérimentations de cet éthologue qui mettra en évidence le principe d’imprégnation (ou d’empreinte psychologique)

et alii dit: à

que ce soit

Bloom dit: à

soit tout ce qu’aucun prof de philo encagé à l’EN ne prend la peine de tenter (si tant est -sic- qu’ils en aient la capacité, enfermés qu’ils sont dans une discipline qui se pratique « entre pairs »)

Absolument pas d’accord avec vous Clopine.

1. Onfray a enseigné dans le technique, il n’a jamais passé de concours de recrutement (Capes ou Agrégation) mais il a été salarié de l’EN

2. Vous confondez le jargon des profs de fac, qui s’adressent effectivement à d futurs « pairs » (de moins en moins nombreux) et la pratique des profs de lycée, qui s’adressent à des ados qui sont loin d’être équipés pour étudier la philo, ce qui présuppose un immense talent de pédagogue, que bien des profs possèdent et pratiquent quotidiennement.

3. Plus largement, Onfray a du talent mais il simplifie tout, et parfois ment sin vergogna; j’ai pu le constater lorsqu’il évoquait « Le peintre de la vie moderne » de Baudelaire, dont il a inventé des citations pour mieux servir son propos.
Il a en outre une dilection particulière pour la direction de conscience et le pouvoir (il a cessé sa participation à l’université de Caen car FC ne retransmettait plus ses confs. Pas très sérieux).

In fine, le danger Onfray est de faire accroire au bon peuple que ce qu’il raconte est de la philo alors que c’est de l’idéologie, du pompage, de l’invention fantaisiste, et surtout du narcissisme discursif.
Les cafés philo sont bien plus édifiants que les grandes messes onfrayiennes.

et alii dit: à

je ne cacarde pas;merci, Bloom!j’ai récemment rapporté un exemple sur les piranhas,

Ed dit: à

@closer

Chantal a mis une belle calotte au catho. Il nous emm. ce vieux radin obsessionnel et libidineux. En plus, c’est un mauvais catholique. J’en ai rencontré de bons, et lui c’est un guignol. Il fait quoi pour l’humanité à part harceler une fille beaucoup plus jeune que lui et surtout qui ne lui a rien demander, nous imposer l’éloge d’une terroriste et faire croire que Chantal ou qui que ce soit sur cette Terre puisse avoir envie de le pecho ? Delaporte est aussi excitant qu’une armée de moustiques. Clap !

et alii dit: à

renato, vous cherchez?
HENRI RACZYMOW
Le cygne de Proust
Collection L’un et l’autre, Gallimard
Parution : 12-01-1990

Delaporte dit: à

Le commentaire ébouriffant de Chantal qui ne se rappelle pas que c’est elle qui a immédiatement suggéré une plage en Caraïbe néerlandaise, tous frais payés (3000 € quand même !). Peut-être plaisantait-elle, avec ses promesses de conversation catholique ? En tout cas ça n’a pas marché. Donc je n’ « extrapole » en rien, j’en tire les conclusions. Elle a beau écrire :

« Delaporte vous extrapolez, depuis quand proposer une excursion signifie se faire inviter au champagne dans un hôtel de luxe. Vous avez de ces conditionnements !!! Vous auriez partagé les frais d’essence et mis la main au pic nique.Etc. » Chantal

Je ne peux que répéter ce que je disais hier pour conclure cette histoire d’amour qui a avorté dans l’oeuf, du fait des caprices de Chantal, sans parler de son chantage au suicide. Chantal, une nana qu’on ne préfère pas avoir sur les bras : :

« En fait, Chantal m’avait d’abord invité à une promenade sur la plage. Pourquoi pas ? En Normandie ou en Bretagne, c’est très bien, déjà. Il m’a fallu déchanter un maximum quand j’ai compris que la plage se trouvait aux Caraïbes néerlandaises, et que, qui plus est ! c’était à moi de payer le voyage, pour que cette superbe bonne femme fasse enfin l’amour sur la plage. Résultat des courses : 3000 € nets ! Sans le champagne. La passe la plus coûteuse de Paris, à vrai dire. Donc, j’ai préféré rester chez moi, à relire une encyclique papale et à méditer sur la condition humaine. On me comprendra. Pado, si vous êtes candidat, faites-le savoir à Chantal, de manière romantique plutôt : en plus, elle est susceptible ! » Delaporte

D. dit: à

Vous racontez vraiment n’importe quoi, Bloom.
C’est dommage que vous soyez revenu, c’était mieux sans vous.

Petit Rappel dit: à

Enfin, Francisque Michel a-t-il vraiment besoin d’une présentation? Il a tout de meme, et c’est connu, édité et traduit la Chanson de Roland, et publié ce livre des Races maudites ou il étudie le premier scientifiquement les Cacous, Cagots, etc. Probablement le plus grand médiéviste du premier Dix-Neuvième siècle, tout simplement. Il faut etre le dernier traducteur à la mode du Roland pour écrire « un certain Francisque Michel! » Mais peut-être venait-il juste de le découvrir pour les besoins de son édition!

Bloom dit: à

Vous racontez vraiment n’importe quoi, Bloom.
C’est dommage que vous soyez revenu, c’était mieux sans vous.

Rien que pour vous, je resterai, D.bile, pour citer TKT.

Delaporte dit: à

« Chantal a mis une belle calotte au catho. »

Je ne crois pas, Ed. Je n’ai été, comme vous dites si bien, ni « calotté », ni même « décalotté », évidemment. Je suis resté indemne et couvert. Parfois, il y a des promenades romantiques sur la plage de sable fin qui, bien que coûtant déjà une fortune (au bas mot 3000 € !), se terminent mal. Tel n’est pas le cas.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*