Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre
Au fond, mieux que par un critique, un universitaire, un correcteur, un éditeur, un libraire et même mieux que par son auteur, un livre n’est jamais aussi bien désarmé que par son traducteur. Lui seul peut lui faire rendre les armes au sens propre, le défaire de tout ce qui le protège. Tout auteur dont l’œuvre a été transportée dans une autre langue peut en témoigner : en l’interrogeant sur ou tel point obscur, son traducteur a mis le doigt là sur une incohérence, ici sur un oubli, plus loin sur une contradiction, ailleurs encore sur des fautes, des lacunes qui avaient échappé à tous. Sans la ramener, il est l’implacable inspecteur des travaux finis, et même publiés, agissant non en correcteur mais en relecteur pointilleux. C’est aussi pour cela qu’il faut lire les traducteurs non seulement dans leurs traductions mais dans leurs paratextes. Plusieurs parutions nous y engagent ces jours-ci.
Ecrivain et éditeur, Frédéric Boyer poursuit une singulière aventure dans ce domaine en ce qu’il semble se situer en marge de la communauté des traducteurs, ceux dont c’est l’unique métier, ou le principal. Il avait déjà donné un aperçu de son goût de l’écart en 2001 en se faisant le maître d’œuvre d’une nouvelle traduction de la Bible confiée à des exégètes et des écrivains. Puis il a poursuivi en solitaire en donnant des versions très personnelles de classiques, les Sonnets et la Tragédie du roi Richard II de Shakespeare, et des Confessions de saint Augustin rebaptisé au passage Les Aveux et du Kamasûtra. Cette fois, il s’attaque aux Géorgiques de Virgile qu’il intitule Le Souci de la terre (250 pages, 21 euros, Gallimard – à feuilleter ici)
Divisé en quatre parties, ce long poème didactique composé entre 37 et 30 av. J.-C. est long de quelques 2000 vers. Ce livre « étrange », qui est aussi un livre sur la guerre, reflète le monde en crise dans lequel il a été conçu. Mais si le pari est osé, c’est d’abord que l’œuvre est beaucoup moins attrayante que L’Eneide. Le plus souvent, ceux qui eurent à plancher dessus dans leurs jeunes années en ont conservé un souvenir assez ennuyeux ; il est vrai qu’il est plus difficile de séduire sans la dimension épique du style noble, ou mythologique du style moyen. Là, c’est surtout le Livre II sur les arbres et les forêts qui retient par ses résonances avec nos préoccupations ; ce qui explique les libertés que Frédéric Boyer avec le titre canonique des Géorgiques ; il est vrai que Le Souci de la terre résonne comme le titre d’un essai de René Dumont ou d’André Gorz. Après tout, l’idée des travaux de la terre est toute entière contenue dans georgicon. La remarque de Ludwig Wittgenstein citée en épigraphe éclaire mieux que tout commentaire et tout discours le projet du (re)traducteur :
« Mon idée n’est pas de rafraîchir un ancien style. Il ne s’agit pas de prendre d’anciennes formes et de les ordonner selon les exigences du goût nouveau. Ce dont il s’agit en réalité, c’est de parler, peut-être inconsciemment, la langue ancienne, mais de la parler de telle manière qu’elle appartienne au nouveau monde, sans pour autant appartenir nécessairement au goût de celui-ci »
Ceci posé, Frédéric Boyer s’autorise dès l’entame de sa préface un bref moment d’egohistoire, et c’est bienvenu. Quelques phrases pour dire qu’il a traduit comme on fait son deuil, entre-deux-morts, celle de sa compagne Anne Dufourmantelle et celle de son éditeur et ami Paul Otchakovsky-Laurens. Une manière pudique et nécessaire de rappeler implicitement qu’un traducteur est aussi un auteur, qu’il écrit dans un état d’esprit et un environnement mental particuliers. Conscient que le deuil défait les rythmes quotidiens, il lui a fallu chercher néanmoins un autre rythme dans la langue moderne, qui puisse faire écho à la scansion latine de l’hexamètre dactylique. Le premier traducteur français de cette œuvre en 1519 avait opté pour les décasyllabes ; ses successeurs en firent autant jusqu’à ce qu’en 1769 l’abbé Delille leur préfère les alexandrins rimés ; d’autres ensuite oseront les vers ou la prose.
« Notre ambition, plus modeste, plus intime, a été de composer un poème contemporain, interprétant librement le rythme du vers latin, suivant autant que possible l’ordre des mots de la phrase latine. Et faisant apparaître un poème nouveau »
Tout en conservant la dramaturgie du poème de Virgile, Frédéric Boyer a donc choisi la forme des versets libres aux rythmes divers, en n’oubliant jamais que le poète lisait lui-même ses œuvres publiquement et qu’il avait imaginé les Géorgiques au repos, dans la campagne de Naples, en rêvant et contemplant. C’est aussi cela qu’il s’est fixé pour tâche de rendre en français., cet état-là alors que tout semble s’y déployer dans le royaume des morts. Sous sa plume, le fameux final où le poète dit qu’il aura écrit ces vers dans un retraite sans gloire, ignobilis oti devient un « désoeuvrement sans éclat ».
Il y aussi quelque chose d’un « nouveau livre » lorsqu’on lit à nouveau Confessions d’un masque (仮面の告白 Kamen no Kokuhaku, 234 pages, 20 euros, Gallimard), la fameuse autobiographie intime de Yukio Mishima, son propre « gouffre de la sexualité », mais cette fois dans la nouvelle traduction du japonais de Dominique Palmé. Et c’est aussi pour une question de rythme, le nerf de cette guerre des mots. La traductrice a voulu y rendre la voix authentique du jeune écrivain enfin débarrassée du parasitage de la double traduction (la première fois en 1972, Renée Villoteau était partie de la version anglaise, pratique qui n’est pas si rare, hélas…). Après avoir déjà fait l’expérience de rendre en français La Musique (2000) du même auteur, elle a donc travaillé à partir de l’édition originale japonaise de 1949 afin de restituer sa ponctuation (notamment des tirets longs de plus d’un cadratin et des six points de suspension enchainés) car c’est aussi là que se déchiffre le rythme particulier de Confession d’un masque. Et effectivement, ce n’est plus tout à fait le même livre… D’ailleurs, sur le large bandeau ceinturant le roman, l’éditeur a mentionné en surimpression par-dessus son portrait « nouvelle traduction ».
C’est devenu un argument promotionnel et ça se conçoit tant des classiques ont souffert de longues années durant de traductions, disons, datées, fautives, inappropriées (Le Guépard, La Montagne Magique…). En l’espèce, réviser ce n’est pas seulement réparer : traduire à nouveau signifie traduire à nouveaux frais. Certains (re)traducteurs préfèrent même ignorer la version antérieure pour conserver une certaine fraîcheur au premier regard. Ceux-là n’hésitent pas à bombarder l’auteur de questions, à supposer qu’ils soient toujours de ce monde. Dans L’Atelier du roman (Conversacion en Princeton con Rubén Gallo, traduit de l’espagnol par Albert Bensoussan et Daniel Lefort, 296 pages, 21 euros, Arcades/Gallimard), Mario Vargas Llosa est revenu en détail et en profondeur en 2015 sur son travail d’écriture. Une poignée de pages y sont consacrées aux théories de la traduction. C’est bien le moins pour un auteur dont l’œuvre nobélisée a été de longue date éditée dans de nombreux pays. Celui-ci est du genre à entretenir une correspondance suivie avec ses traducteurs dès lors qu’ils le poussent à s’expliquer et à préciser. Exemple : l’usage du mot cholo dans Conversation à La Catedral (1969). Pour l’édition du livre en anglais, le traducteur Gregory Rabassa ne cacha pas ses difficultés à le rendre autrement qu’en employant… deux mots, selon le contexte : soit half-breed qui a une connotation raciale, soit peasant où elle est plutôt sociale ; et si il veut mettre le paquet et faire fort, il n’en fait qu’un : peasant half-breed et inversement !
Or l’auteur récuse peasant au motif que tout dépend de la personne qui use de cholo dont le sens originel est « métis ». Dans la bouche d’une mère ou d’une amoureuse, c’est affectueux ; dans celle d’un Blanc vis à vis d’un Indien, c’est insultant. Le nuancier est large de mi cholito lindo à cholo de mierda. « Et puis, on peut toujours être le cholo de quelqu’un » observe Vargas Llosa pour bien souligner l’éventail des variantes qui se présente dès que l’on entre dans la complexité d’une langue, ce à quoi un traducteur consciencieux est toujours confronté. Un problème du même type dès l’incipit de Qui a tué Palomino Molero ? (1987). Le premier mot est : « jijunagrandisima ». Lorsqu’un traducteur l’a rendu en anglais par son of bitches, l’auteur lui avait reproché de faire l’impasse sur la couleur locale. Comme si en français c’était devenu simplement « mon Dieu ! quelle horreur » alors qu’Albert Bensoussan en avait fait avec bonheur « Bordel de merde de vérole de cul ! » et cela avait suffi pour que, dès le début du roman, on soit de plain pied dans l’ambiance.
Quoique polyglotte, Maria Vargas Llosa n’est pas le genre d’écrivain qui s’impose et pèse sur ses traducteurs. Il ne s’en mêle que s’il est sollicité, le plus souvent pour préciser le sens de ses péruanismes. Et même dans ce cas, il dira toujours sa préférence pour une traduction qui soit véritablement « une création originale », une réécriture dans la langue cible même au risque que la langue source soit trahie ; en ce sens, il se soucie davantage de l’excellence de la propre langue de son traducteur plutôt que de sa parfaite connaissance de l’espagnol.
« Il n’y a rien de pire que de lire un livre et de sentir que c’est une traduction, de sentir que quelque chose grince dans l’expression, que c’est une langue factice, que les personnages ne parleraient jamais comme on les fait parler. »
Et d’évoquer les fameuses libertés que Jorge Luis Borges prenait lorsqu’il s’emparait de textes qu’il traduisait en espagnol : il allait jusqu’à supprimer des passages trop longs ou modifier la chute d’une nouvelle si elle laissait à désirer, enfin, selon lui… C’est pourquoi certains lecteurs hispanisants avisés lisent ses traductions de livres de Faulkner, Swift ou Whitman avant tout comme du… Borges !
Après tout, qu’est-ce qu’un traducteur sinon un interprète ? C’est notamment le cas lorsqu’une seule et même personne se fait le truchement d’un écrivain à l’écrit comme à l’oral, dans ses livres et articles comme dans ses conférences et conversations. Valérie Zenatti, elle-même écrivain et scénariste, a eu le bonheur et le privilège de vivre cet état particulier pendant quinze ans avec l’écrivain israélien Aharon Appelfeld. Un genre de collaboration parfois évoqué comme une conversation silencieuse. Elle l’a d’abord rencontré en lisant fascinée Le Temps des prodiges et de là est née aussitôt chez l’agrégée d’hébreu le désir irrépressible de le traduire, c’est à dire « de ramener ses livres sur la terre d’Europe qui leur avait donné naissance ».
Quand le vieux monsieur venait en France, la jeune femme se tenait toujours à ses côtés. A la fin, ils ne faisaient qu’un, unis par une profonde affection mutuelle. Tant et si bien que lorsqu’il disparut à 85 ans, il y a un peu plus d’un an, il fallait se garder de présenter ses condoléances à sa traductrice et interprète. Un livre est né tant de cette relation que de sa fin, un récit bouleversant intitulé Dans le faisceau des vivants (16,50 euros, 152 pages, éditions de l’Olivier). Une fois passée l’état de sidération dans lequel la nouvelle de sa mort l’a laissée alors qu’une fois de plus, elle s’apprêtait à prendre l’avion pour Israël afin de l’y retrouver, elle est partie sur ses traces du côté de Czernovitz, désormais en Ukraine, mais autrefois en Bucovine roumaine puis en URSS, là où il avait vu le jour et où il avait grandi jusqu’à sa déportation (comme le poète Paul Celan qui, un mois avant de se suicider, lui avait confié : « Je t’envie, tu écris dans la langue maternelle du peuple juif ») dans un camp d’où il s’évada à 10 ans pour se réfugier des mois durant dans la forêt.
En retournant chez lui, des phrases lui reviennent de leurs innombrables conversations, des choses vues, des explosions de mémoires en marge de ses livres, des flashs du monde d’avant, des éclats qu’elle inscrit aussitôt en creux de son récit mais en italiques pour que l’on sache bien que c’est lui qui parle. « Où commence ma mémoire ? » se demande-t-il en permanence sans être sûr de savoir la réponse. Dans son flux de paroles restitué avec grâce, quelques mots suffisent à Appelfeld pour dire pourquoi on est de son enfance comme on est d’un pays : enfant du ghetto, du camp et de la forêt, il sentira toujours la neige d’Occident mais jamais le sable d’Orient ; jamais il ne se débarrassera de l’instinct de survie, de certaines taches de mémoire, de traces indélébiles.
« La face sombre de Dieu. Nous étions entre ses mains et il nous déposait d’un endroit à l’autre ».
C’est un récit bref, sensible, plein de larmes retenues et d’émotions à peine maitrisées mais sans le moindre pathos. Une écrivaine s’y interdit de parler à la place d’un écrivain, ce qui ne va pas de soi pour qui a passé quinze ans de sa vie à superposer sa propre voix à celle d’un autre, admiré, aimé.
(« Virgile et les muses » mosaïque anonyme du IIIème siècle, musée national du Bardo, Tunisie ; « Yukio Mishima » ; « Mario Vargas Llosa; « Aharon Appelfeld et Valérie Zenatti » photos D.R.)
1 350 Réponses pour Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre
@Jazzi dit: 8 avril 2019 à 11 h 47 min
Ton plus beau texte, Jazzi, que j’avais eu le plaisir de découvrir dans ton introduction du Goût de la marche (Mercure de France) J’avais aimé aussi tous ces marcheurs que tu avais réunis dans ce livre, surtout Georges Perec et Walter Benjamin.
Je ne saurais écrire et penser sans marcher. Ce travail involontaire me conduit à une certaine cécité. Je croise des amis que je ne vois pas jusqu’à ce qu’ils me hèlent.
Et ce plaisir physique ressenti quand le corps trouve son rythme accordé à la respiration…
Note sur Kubrick :
« Marie Sasseur 6 avril 2019 à 19 h 46 min :
Arthur C. Clarke croyait en dieu. C’est une évidence. De son expérience à la RAF, en fait simplement autre chose qu’un vieux barbu. »
Iconoclaste alors. Une de ses premières nouvelles « L’étoile » un temps traduite par « Un Jésuite dans les étoiles » postulait que l’étoile qui guida les rois mages était une supernova qui anéantit une civilisation.
Oui, Christiane, ce qui nous ramène au sujet du jour proposé par Passou.
Je trouve un peu curieux que Frédéric Boyer (un autre Cannois) ait traduit « Les Confessions » de saint Augustin par « Les Aveux » !
Les écrivains, tels saint Augustin ou Jean-Jacques Rousseaux (ou les écrivants, comme moi) ne passent pas aux aveux. Ils se confient, se disent, se confessent plutôt à une oreille compatissante, disposée à les entendre…
« Quand la marche, finalement, apparaît sous la plume des femmes, c’est souvent avec une forte connotation de folie ou de mysticisme »
EDITH DE LA HERONNIERE
Erotique de la marche
Depuis le Moyen Âge de nombreux chrétiens, partis de divers points de l’Europe, ont accompli, à pied, le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Parfois au péril de leur vie. Une pratique propre à toutes les religions et en usage aussi chez les anciens Grecs. A l’aube d’un matin de mai, Edith de la Héronnière, depuis Vézelay, s’est lancée à son tour dans ce voyage initiatique de haute spiritualité, en compagnie de deux amis américains et d’un ami canadien. Après un parcours de deux mille kilomètres, elle arrivera à destination au mois d’octobre suivant. En cours de route, il lui aura fallu affronter bien des épreuves, particulièrement celle de supporter ses compagnons de route, leurs différents caractères et leurs humeurs ! Son récit, érudit et distancé, non dénué d’ironie, rédigé à son retour, est de nature à ravir aussi bien le lecteur profane que sacré.
« Quelle est donc cette quête ?
Quelle est la vraie teneur de cet acte que l’homme accomplit depuis la nuit des temps sous tous les prétextes possibles, quels que soient les saisons, les religions, les horizons ? Pourquoi partent-ils ? Quelle mouche les pique ? D’où vient cette violence faite à soi-même ? Car violence il y a, contrairement à ce que racontent les pieux récits d’aujourd’hui. Ce désir, cette impatience, cette déflagration intérieure, ce consentement à la mort, de quoi sont-ils le signe ?
Le pèlerinage serait-il une geste de nature érotique, au sens majestueux du terme ? Un corps à corps avec la divine part de nous-mêmes ? Un désir ascensionnel ? Une concupiscence sacrée qui vous prendrait à la gorge et vous pousserait à mettre en jeu votre vie ? Pourquoi partons-nous, sinon pour mourir et renaître ? C’est un désir fou de se dégager des entropies et des destins qui nous minent. C’est une grande interrogation sur nos limites et nos possibles. Une mise en doute. Le doute est de nature érotique. Platon avait approché ce mystère d’assez près. Son démon aux parents antagonistes le laisse supposer. Vagabond miséreux par sa mère, actif et en recherche par son hérédité paternelle, le voici, petit éros, intermédiaire entre le trop-plein et le manque, entre soif et satiété, entre vie et mort, toujours en recherche – en route. On le voit à l’horizon, marchant seul. Nul ne l’accompagne. Personne ne l’attend. Il est pauvre, ses dents ne sont plus que des chicots, ses vêtements sont en lambeaux, des cernes de fatigue soulignent ses yeux rougis par l’insomnie. Mais il faut voir l’éclat qui les anime, ces yeux. Un brasier. Nulle insulte ne les fera se baisser et nul sommeil ne pourra les fermer. L’homme est en route et rien ne l’arrêtera. Il est brûlé de l’intérieur par une passion douloureuse et sublime. Un manque le tarabuste. Et le voilà, il avance à pas pressés, en secouant la poussière de ses sandales à chaque halte. Sa vie se porte en avant d’elle-même jusqu’à des contrées où elle peut se perdre – où elle se perdra –, car il ne sait plus la frontière entre vie et mort. C’est lui, petit homme, grand daimon, dard spirituel, qui inspire ces frénétiques départs vers des tombeaux vides, vers des ossements qui tombent en cendres, c’est lui nos impatiences métaphysiques, lui encore nos questions muettes, notre sainte nostalgie, notre douloureuse insatisfaction.
On a bien pu donner toutes les raisons possibles aux pèlerinages. En fin de compte, ils restent insaisissables. Les raisons ont été d’une belle diversité. Certains ont pris la fuite pour quitter leur vie ; ils en avaient assez de la monotonie ambiante. D’autres ont pensé que ce serait une noble façon d’expier leurs crimes. D’autres encore ont voulu voir du pays ou mettre leurs pas dans ceux de leurs ancêtres. La plupart ont fait là un acte de piété en pensant que ce serait pour eux un gage d’éternité ; ils ont dans l’idée que la mathématique divine attribue à chacun selon ses mérites et que, par conséquent, plus ils souffriront en chemin plus grande sera leur part de l’immense gâteau qui nous attend là-haut. Il y a tous ceux qui partent pour adorer un saint, tous les saints et Dieu en personne. Leur ferveur religieuse est réelle et leur audace réduite au minimum, juste celle de suivre un chemin devenu en quelque sorte boulevard de la chrétienté. Il y a aussi les vaniteux de la foi, ceux qui se prennent pour les nouveaux élus. Ils ont la foi, disent-ils, mais ils ont amputé en eux ces fragilités qui font la part vive de notre foi. Tous, en fait, pécheurs, pèlerins par contumace, croisés en vadrouille, assassins repentis, randonneurs de l’impossible, écologistes du bol d’air sacré, tous ont leurs raisons, sublimes, minables, indiscutables, mais aucune de ces raisons n’est la bonne. Car la vraie raison n’en est pas une. »
(« La ballade des pèlerins », Mercure de France, 1993)
« Il y a aussi les vaniteux de la foi, ceux qui se prennent pour les nouveaux élus. Ils ont la foi, disent-ils, mais ils ont amputé en eux ces fragilités qui font la part vive de notre foi. »
Delaporte !
Et pas un seul erdéliens pro gilets jaunes : JJJ, Chaloux, Delaporte… pour nous parler de ce film, qui vient juste de sortir et devant lequel je vois de longue files d’attente de spectateurs, avec ou sans gilets !
J’irais donc le voir…
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271544.html
… quoique en évoquant les promenades de Jean-Jacques Rousseaux j’aurais bien repris une métaphore de « Jurassik Park ». Ce sont des pas qui ébranlèrent la monarchie …
j’ai ntoujours beaucoup marché:maintenant je ne peux plus;j’ai marché de nuit dans Paris que je traversais intégralement en sortant la dernière de la bibliothèque de la Sorbonne en rêvant de l’avenir qui m’était doublement interdit1)par les médecins:j’avais eu une sale maladie l’année du bac, et par « ma famille »dont je contariais décidément toutes les espérances 2)avec le métier d’archéologue-j’avais commencé par des lectures sur la Grèce et me voyais bien dans des fouilles où persoinne ne me retrouverait-puis j’ai marché dans la campagne tôt le matin à 6h (nous habitions en lisière de la ville )d’un bon pas d’abord puis plus doucement si j’étais dans les temps enrepassant par le boulanger prendre des croissants ou des chocolatines pour 8h le déjeuner et accompagner les enfants à l’école;cela prévenait tout tranquillisant! ;si j »avais un coup de pompe dans la journée, j’interrompais et sommeillais un moment
mais marché dans la campagne presque silencieuse,que c’était bon!j’ai fait ça près d’un an,c’était le secret de ma forme;plus besoin de vacances, rien;là, je lisais surtout le soir, la nuit même en me relevant puisque j’avais donné le change d’un coucher normal;aucune culpabilité, je vivais moi aussi ma vie
@13.34, Bonjour, jzmm, vous êtes un type bizarre, involué de la girouette, et je le dis à titre amical.
Vous remuez comme un couteau dans la plaie en m’interpelant parmi deux autres (avec lesquels et dont je n’ai strictement rien à f…, vu les engeances).
– D’abord, je ne peux pas me payer le luxe du cinéma tous les jours, ce n’est d’ailleurs pas mon ppal hobby. S’enfermer dans une salle parisienne tous les jours, mon dieu, quelle horreur ! Mais personne n’ira prétendre vous devancer en matière d’assiduité aux « actualités cinématographiques », et vous le savez (Vous aviez naguère largement coiffé sur le poteau votre amie annelise sur ce créneau). Donc, pas de coquetteries ou de cocoteries hors de mise, SVP, merci.
– Je pense par ailleurs que ce film de ruffin (dont on nous à rabaché les oreilles toute la semaine) s’adresse avant tout aux « anti gilets jaunes ». En effet, vous en êtes la cible idéale, même si vos préjugés sur les acteurs diversifiés de ce mouvement (un assortiment de beaufs et de beaufesses de la France profonde -du sud en plus-, si je vous ai bien lu ces dernirs mois), vous font y aller à regret. On sait d’ores et déjà tout le mal que vous rapporterez de ce film d’amateur. Alors, pourquoi diable vous obliger à subir un tel pensum ? Masochisme ou appel d’on ne sait trop quel devoir d’objectivisme ? Ce WE, m’a-t-il semblé avoir lu votre lassitude (ou écoeurement) à rendre compte de vos déplacements pour des erdéliens qui n’en valaient décidément point la peine. J’avais répondu que nul ne vous y obligeait. Donc là, je ne sais pas trop quoi vous dire, en dehors que vous changez de position tous les jours que dieu fait.
– Enfin quant aux parallèles établis entre votre mère et marguerite duras, c’est certainement intéressant pour votre autobiographie, mais comme souvent, ici, plutôt consternant. Du moins, en sommes-nous pas mal gênés. Voyeuristes à notre insu, on n’arrive pas à démêler ce qui ment ou est vrai, ou vraisemblable dans l’impudicité de cette prétendue « non confession ». Or, si à vos yeux, ce ne sont pas là des éléments d' »aveux » propres à votre sainte et auguste famille, qu’est-ce donc alors ? Au fait, puisque nous y sommes, quel est le prénom de maman ?… sans doute l’avez-vous déjà mentionné, mais je l’ai oublié : Monique, peut-être !
Bonne séance, hein !
Et comme dirait quelqu’un : je vous M tous…, y compris CT !
« Les Aveux »il y a des culpabilités quand même:le ruban volé par exemple,et l’érotisme donc:lafessée qu’enfaites vous de passer tout ça par profits et pertes c’est l’x à rousseau que vous chiffrezdans votre « inconscient »?
Et puisqu’on cause de tout ici, en particulier de gastronomie, petite disgression nutrition.
C’est original de dire « Les Aveux », comme si saint Augustin était victime d’une descente de police. Le Bible des écrivains (Bayard) que Boyer avait confectionnée avec des écrivains contemporains est une Bible indispensable. Je l’utilise souvent. Comme quoi, Dieu et sa parole est un sujet dont ne se prive pas nos écrivains. Misérables humains qui faites l’impasse sur le Très-Haut, prenez en de la graine !
Y aurait-il une vie après la mort ?
http://larepubliqueducinema.com/cannes-quelques-mesures-avant-fermeture-ici-pour-travaux-personnels-de-refection/
Emmanuel Carrère raconte dans Le Royaume comment il a été amené à traduire Marc. Il regrette de n’être pas tombé sur Luc. Chaque écrivain travaillait en binôme avec un spécialiste du texte biblique, qui commençait par faire une traduction littérale ; ensuite, l’écrivain arrangeait le texte à sa façon, avec parfois de superbes résultats, et parfois de bizarres. C’est une Bible assez inégale, mais il faut savoir puiser dedans, avec patience, et on est récompensé, toujours.
Jacques Roubaud a traduit Qôhélet, et Florence Delay saint Jean. Cela vaut le détour.
our autant que l’on tire jamais quelque fruit de la littérature, je voudrais ici en décrocher un [1]
[1]
Ce texte est une version abrégée d’une intervention faite au…. Dérober au texte des Confessions une poire elle-même déjà volée par le jeune Augustin et ses complices. Je ne voudrais qu’une poire, si petite soit-elle, je ne l’abandonnerai pas aux pourceaux
https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2001-2-page-61.htm
Jazzi – 12h27
L’aveu (comme les confessions) présuppose qu’il y a une faute et qu’il faut réparer. Pour Saint-Augustin c’est une supposition qui traverse le livre. Il est son propre accusateur…
Dans la vie, l’aveu sert parfois à valider (à confirmer) les allégations de l’accusateur qui est l’autre.
Mais aussi…
J’en reviens encore à Camus et à son roman La Chute. Le narrateur, héros de «La Chute» est tellement fascinant.
Après avoir été avocat à Paris, il est devenu juge-pénitent à Amsterdam. Il se sent homme vertueux, du bon côté en défendant les accusés et en méprisant les juges.
Un soir, en novembre, il croise sur un pont une forme penchée sur le parapet, une jeune femme, habillée de noir, qui semble regarder le fleuve. Il poursuit son chemin, après une hésitation. Il entend, alors, un cri et le bruit d’un corps qui s’abat sur l’eau. Il veut courir, revenir en arrière mais ne bouge pas. Il croit avoir pensé « Trop tard, trop loin… ». Il s’éloigne, n’avertit personne.
Commence alors le doute, la culpabilité qui le font chuter de son innocence… Il voudrait qu’on pense à sa place, qu’on le juge :
« L’essentiel est que tout devienne simple, comme pour l’enfant, que chaque acte soit commandé, que le bien et le mal soient désignés de façon arbitraire, donc évidente. […] Mais sur les ponts de Paris, j’ai appris moi aussi que j’avais peur de la liberté. Vive donc le maître, quel qu’il soit, pour remplacer la loi du ciel. […] Enfin, vous voyez, l’essentiel est de n’être plus libre et d’obéir, dans le repentir, à plus coquin que soi. »
mais aussi :
« L’homme n’est pas entièrement coupable […] ni tout à fait innocent. » Comme si un sentiment de culpabilité inconscient, reposant sur des pulsions réprimées, remontait en lui, obscurcissait ses pensées et qu’il tentait de le repousser.
Le final de la nouvelle est terrible :
« Ô jeune fille, jette-toi encore dans l’eau pour que j’aie une seconde fois la chance de nous sauver tous les deux ! » Une seconde fois, hein, quelle imprudence ! Supposez, cher maître qu’on nous prenne au mot ? Il faudrait s’exécuter. Brr…! l’eau est si froide ! Mais rassurons-nous ! Il est trop tard maintenant, il sera toujours trop tard. Heureusement ! »
Je crois que ce que nous écrivons porte notre insoumission face à l’oubli et que ça suinte à travers les mots, innommable. Et qu’on écrit pour traquer cet invisible, ce territoire fugace au fond de nous.
Ah, le corps silencieux de la page blanche…
et le lecteur, sans le savoir, lit de la mémoire et partage un secret qui nous est inaudible.
C’est le moment, (pour en revenir au billet de Passou), de relire l’énigmatique commentaire d’Alexia Neuhoff (7 avril 2019 à 8 h 42) :
« Il flotte dans les lignes de P.A. quel que soit le sujet qu’il aborde, disons le paysage, une brume, une écharpe de mélancolie. Reste à savoir si elle est « savoureuse » à la façon de Giono ou tantôt « agréable », tantôt « accablante » selon Romain Rolland ou la fameuse tache noire du soleil mallarméen. »
« j’ai toujours beaucoup marché : maintenant je ne peux plus »
C’est bien triste, et alii !
@et alii dit: 8 avril 2019 à 14 h 38 min
Chute pour Chute, nos pensées se sont croisées (mais j’aime que Camus la fasse subir à un homme car Eve, la tentatrice a bon dos !)
« Il y a aussi les vaniteux de la foi, ceux qui se prennent pour les nouveaux élus. Ils ont la foi, disent-ils, mais ils ont amputé en eux ces fragilités qui font la part vive de notre foi. »
Belle phrase, Jacuzzi ! De qui est-elle ? Pour ce qui me concerne, j’ai, en tant que « grand catholique », la foi, bien sûr. Mais pas à 100 %, je conçois qu’il me reste beaucoup de progrès à faire. Je vois la foi comme Claudel la voyait, un cheminement, une voie parcourue, un Tao. C’est une montagne à gravir, et on peut s’aider, comme Claudel, de saint Thomas d’Aquin, mais l’entreprise est rude. Quand on croit avoir avancé, on se retourne, et on constate que la distance parcourue n’est pas si grande. J’espère n’être pas un « vaniteux de la foi », c’est pourquoi je demande à l’Esprit-Saint de me venir en aide.
Allez, un petit dernier pour la route !
BRUCE CHATWIN
Pourquoi marche-t-on ?
Dans Le chant des pistes, l’écrivain anglais Bruce Chatwin (1940-1989), fort d’une expérience d’une vingtaine d’années d’errance à travers le monde, s’est sérieusement posé la question du pourquoi marche-t-on ? La réponse se trouve peut-être dans les carnets de notes qu’il avait prises jadis pour un projet de livre, jamais écrit, sur le nomadisme. Avec ce superbe récit testamentaire, publié peu de temps avant d’être emporté par le Sida, l’auteur de En Patagonie nous fait partager la croyance des aborigènes d’Australie, pour qui le monde a été créé par nos plus lointains ancêtres, en marchant, et en nommant, ou plutôt en chantant, un pas après l’autre : « tout ce qu’ils avaient croisé en chemin : oiseaux, animaux, plantes, rochers, trous d’eau ». D’où la nécessité de préserver ces légendaires Songlines, les pistes chantées, qui donnent son titre au livre et constituent notre géographie originelle et sacrée !
« J’eus le pressentiment que la phase « voyageuse » de ma vie pouvait tirer à sa fin. J’eus l’intuition qu’avant d’être envahi par le mal rampant de la sédentarité, il me fallait rouvrir ces carnets. Je devais coucher sur le papier un condensé des idées, citations et rencontres qui m’avaient amusé ou obsédé ; et qui, je l’espérais, jetteraient une lumière sur ce qui est, pour moi, la question des questions : pourquoi l’homme ne peut-il tenir en place ?
Pascal, dans l’une de ses pensées les plus sombres, nous a donné son opinion sur l’origine unique de toutes nos souffrances : notre incapacité à rester calmement dans une pièce.
Pourquoi, demandait-il, un homme possédant tout ce qu’il faut pour vivre se sent-il poussé à se divertir dans de longs voyages en mer ? Pour habiter dans une autre ville ? Pour partir à la recherche d’un grain de poivre ? Ou pour aller en guerre fracasser quelques crânes ?
Plus tard, après plus amples réflexions, ayant découvert la cause de nos malheurs, il voulut en comprendre le pourquoi et il trouva une très bonne raison, à savoir la tristesse naturelle de notre pauvre condition de mortel, tristesse si grande que, lorsque nous lui prêtions toute notre attention, rien ne pouvait nous consoler.
Une chose, et une seule, pouvait alléger notre désespoir, le divertissement : cependant c’était là le pire de nos malheurs, car dans le divertissement nous étions empêchés de penser à nous-mêmes et étions progressivement acculés à la ruine.
Pourrait-il se faire, me demandai-je, que notre besoin de distraction, notre manie de la nouveauté ne soient, essentiellement, qu’un appel instinctif à la migration semblable à celui des oiseaux en automne ?
Tous les grands maîtres ont enseigné que l’homme était, à l’origine, un « vagabond dans le désert brûlant et désolé de ce monde » – ce sont là les mots du Grand Inquisiteur de Dostoïevski – et que, pour retrouver son humanité, il devait se débarrasser de ses attaches et se mettre en route.
Mes deux derniers carnets étaient pleins de notes prises en Afrique du Sud où j’avais observé, de visu, des preuves indiscutables sur l’origine de notre espèce. Ce que j’avais appris là-bas – avec ce que je savais maintenant des itinéraires chantés des aborigènes – semblait confirmer l’hypothèse que j’avais caressée depuis longtemps : la sélection naturelle nous a conçus tout entiers – de la structures des cellules de notre cerveau à celle de notre gros orteil – pour une existence coupée de voyages saisonniers à pied dans des terrains épineux écrasés de soleil ou dans le désert.
S’il en est ainsi, si le désert a bien été notre demeure primitive, si nos instincts se sont forgés dans le désert pour nous permettre de survivre aux rigueurs de ce milieu – il devient alors plus facile de comprendre pourquoi les verts pâturages finissent par nous lasser, pourquoi la jouissance des biens nous épuise et pourquoi les appartements confortables de l’homme imaginaire de Pascal lui semblaient une prison. »
(« Le chant des pistes », traduit de l’anglais par Jacques Chabert
Grasset & Fasquelle, 1988)
Parmi les nombreux extraits des anciens carnets de « moleskine » de Bruce Chatwin, intégrés dans son dernier récit, citons : « Notre nature est dans le mouvement ; le repos entier est la mort. Pascal, Pensées. », « La grande maladie de l’horreur du domicile. Baudelaire, Journaux intimes. » Ou encore, à l’intention des voyageurs en chambre : « Ceux qui ont analysé le plus finement cette envie incessante de se déplacer furent souvent des hommes qui, pour une raison ou pour une autre, étaient contraints à l’immobilité : Pascal par des maux d’estomac et des migraines, Baudelaire par la drogue, saint Jean de la Croix par les barreaux de sa cellule. Certains critiques français affirmaient que Proust, lui qui vivait en ermite dans sa chambre tapissée de liège, fut le plus grand de tous les voyageurs littéraires. »
IL y a eu un séminaire de cixous sur les poires volées:
Samedi 9 h 30-15 h 30
H l ne CIXOUS
Le Criminel de Maman ou le goût de poire
du châtiment
Où il sera question du lien structurel entre le crime dédié par
l’enfant à maman et l’écrit. Parce qu’écrire aura toujours été le
délicieux acte défendu. Défendu parce que délicieux ? Et tout
aura commencé par une scène primitive où l’auteur à venir
commet « le pire possible » en l’honneur de maman. Afin de
l’attirer, elle, l’aimée, de la faire tomber ou alors de tomber pour
elle, de l’aimer en tombant, de mimer la passion encore lointaine
par les chemins tortueux de la substitution.
Premier acte : la chute, l’occasion : chute de StendhalBrulard sous les menus sabots de sa mère la biche. « Amoureux
de ma mère (j’avais six ans) j’étais aussi criminel que possible. »
On fait tout ce qu’on peut. Augustin, lui, c’est le larcin : le
célèbre vol de poires sans lequel il n’y eut ni Les Confessions, ni
La Cité de Dieu. Une logique génétique est inaugurée dans le
verger algérien pour toute la durée de la littérature. Du même
jardin naîtront Rousseau ou Derrida. Et chacun son vol afin de
causer les Confessions. « Moi j’ai voulu voler… ce n’est pas de
l’objet convoité par mon vol que je voulais jouir mais du vol
même et du péché » disent-ils, tour à tour, les auteurs. Mais le
péché n’est pas la fin. C’est l’après-péché qui est désiré. Il s’agit
du mystère de la honte comme désir, de la légende de la honte
qui est du désir d’être vu, d’être remarqué, grondé, menacé —
par maman (on remarquera que papa, grotesque, déguisé sous
son bonnet de nuit n’est pas du tout intéressant). La sensualité
cachée dans la honte. La chaîne des délits délicieux est solide et
bien longue. A l’aube le crime, à midi le châtiment, enfin au
crépuscule — surtout-pas-l’aveu. L’aveu, je veux seulement
l’évoquer, l’agiter, le garder au secret, mais non point l’effectuer.
Sauf — sauf à l’accomplir, bien plus tard et ardument sous le
voile du récit. La Tentation est d’avouer. Mais nous ne devons
avouer nos crimes à personne ; parce que tout crime avoué
devient une vantardise, un ornement de la personnalité. Il faut
sauver le crime. Le crime se perd dans l’aveu. Les crimes il faut
savoir les garder cuisants. C’est la dure loi du genre. Il faut les
couver et qu’ils couvent.
Ca va jazouille ? Dis-nous si on te dérange hein ?
Devrait y avoir une limite en nombre de caractères. Franchement.
C’est bien triste, et alii !
mais non, ne soyez pas en plus hypocrite;je réalise maintenant un autre souhait de jeunesse(j’ai très bonne mémoire et la cultive avec la RDL-rien à voir avec du voyeurisme,autant le préciser-
j’ai connu des neuromachins choses qui marchaient en montagne,et j’ai pensé autrefois que ça me détendrait de marcher en campagne;
cela dit, maintenat,je ne prends pas de psychotrope ;donc c’est O.K.ET j’ai garde qu’on n’essaie pas de me faire marcher à coup de Dieu ou du Diable ou d’inconscient!
le lin cixous et bien d’autres chose sur le féminin
http://www.anef.org/wp-content/uploads/2014/03/30-AUTOMNE-1999.pdf
« Dis-nous si on te dérange hein ? »
En aucun cas, mais il semble que moi je vous dérange, Ed ?
« mais non, ne soyez pas en plus hypocrite »
Aucunement, et alii, je compatis, sur vous et sur moi, car je me pose souvent la question : « Et que ferais-je si je ne pouvais plus marcher ? »
Il devient de plus en plus difficile de marcher dans Paris : des travaux partout, des encombrants et des vélos ou des trottinettes jetées au sol, des trous dans la chaussée et sur les trottoirs. Je pense souvent aux pauvres aveugles et aux personnes en fauteuils roulants…
Traduction ?
Roofline of Lacock Abbey, most likely 1835–1839 (2007, from a negative by William Henry Fox Talbot)
https://blogfigures.blogspot.com/2011/05/hiroshi-sugimoto.html
Bach/Webern :
Il devient de plus en plus difficile de marcher dans Paris : des travaux partout, des encombrants et des vélos ou des trottinettes jetées au sol, des trous dans la chaussée et sur les trottoirs. Je pense souvent aux pauvres aveugles et aux personnes en fauteuils roulants…
vous avez raison,la ville n’est pas pensée pour les handicapés qui sont oblogés d’apprendre à , »composer » avec leurs infirmités et « compenser au lieu de décompenser!
un souvenir comme ça:j’ai beaucoup été me promener aux buttes chaumont que je connaissais bien ,de mon enfance;un juor, un cul de jatte dévalait à une telle rapidité qu’ilmanque de me renverser :voyez le ridicule être renversé par un cul de jatte;il était exalté, et quasi ivre tant sa performance le grisait;il m’insulta;je me sentis bête! ça aussi, c’est dans la vie des gens physiquement diminués;
mais il y a une incivilité réelle des gens quand ils prennent ou sortent d’ascenseurs, je ne m’y fais pas et me méfie;c’est aux architectes et urbanistes de penser ce « vivre ensemble »
qu’estce que c’est que ça?
« La solitude en Grande-Bretagne, ajoute-t-il, a suffisamment augmenté pour que le gouvernement crée un « ministère de la solitude »
« La solitude en Grande-Bretagne, ajoute-t-il, a suffisamment augmenté pour que le gouvernement crée un « ministère de la solitude »
La Grande-Bretagne, c’est quitte ou double. C’est Hugh Grant ou Mister Bean. C’est un mec en costard avec l’accent londonien upper class, ou le type aux dents pourries qui vomit à 17:40 sur le trottoir en insultant les supporters d’une autre équipe de football que la sienne. Île de contrastes.
Courtesy of Marina Rollman
C’est Jamie Maguire ou Frank Gallagher.
Jamie Maguire, c’est le mec de Freddy Mercury dans son biopic. Jazzi peut juger sur pièce. Très beau mec (enfin il y a 10 ans, pas aujourd’hui).
@et alii dit: 8 avril 2019 à 14 h 59 min
Ce texte est passionnant. Absolument passionnant et éclaire bien des secrets de l’enfance et leurs répercussions sur les comportements des adultes nés de ces enfants. Excellent aussi pour Camus qui dédia son dernier livre au silence de sa mère.
Où a lieu ce colloque ? »
Le jour du spectacle de Lavande (Loin de Garbo /Sigrid Baffert), j’ai acheté à la librairie un livre d’Hélène Cixous 1938, nuits (Galilée).
Les premières lignes : « Vers 2 heures de la nuit de juillet, maman m’appelle d’en haut. Je me lève. »
les dernières lignes :
« On n’y pense pas. La langue y pense.
Esp’ dit ma mère en s’essuyant les yeux. Ca rime avec Esp’ ?-oir, toute cette histoire de nuits pleines de hurlements, de méchancetés des hommes et pour rien. »
Les trotinettes ce n’est pas le plus gênant, mais les travaux c’est une calamité.
Jamais on a atteint un tel degré de gêne dans Paris. Ce ne sont pas de grands travaux mais une multitude de petits qui empoisonnent à longueur d’année la vie des citadins.
À peine un trottoir a-t-il été rebouché après avoir passé de la fibre optique qu’on le recasse pour faire passer des câbles électriques qu’on le rerecasse pour installer une borne de jsaispasquoi qu’on le rererecasse pour le gaz, et comme on a pas mis le bon revêtement aux normes antibruit on le répète à grand bruit et voilà c’est fini mais pas du tout, rendons cette rue piétonne, mettons une seule voie, un couloir réservé aux cycles. Dans l’autre sens aussi. Et aussi des bornes de mes deux télescopiques et un pilône de caméras pour verbaliser.
Alors il faut rerepasser de la nouvelle fibre ultra haut débit, augmenter la section des câbles à cause des bornes, et comme le gaz ne part plus cette fois, on refait l’eau, non mais des fois.
Je n’y peux rien, Jazzi, ne m’en veux pas mais quand je lis : (Ed -15 h 02) : « Ca va jazouille ? Dis-nous si on te dérange hein ? », j’éclate de rire. Cette jeune femme est irrésistible de drôlerie.
La vérité c’est qu’en dehors du gaz, tous ces travaux les parisiens normaux s’en branlent. Seuls les bobos les demandent.
Heureusement avec Dati comme maire dans quelques temps, on arrêtera tout ça.
Sachez Christiane qu’Ed n’est pas drôle par elle-même. Elle se contente d’imiter des postures. C’est déjà ça.
Par contre elle n’est jamais vulgaire.
Ce soir je mange du potage courge-vermicelles.
@D. dit: 8 avril 2019 à 17 h 22 min
Je n’aime pas, D, quand vous êtes ronchon. Vous la voyez d’une façon trop compliquée. Ed est spontanée et ne s’interdit aucune réaction mais ces giboulées sont toujours suivies d’arc-en-ciel.
J’ai hâte que Chaloux redevienne ami avec Clopine… et vous ?
Merci cricri, vous êtes bien la seule (ici, parce que dans la vie beaucoup de gens me trouvent drôle). Mais ca me touche.
« D. dit: 8 avril 2019 à 17 h 22 min
Sachez Christiane qu’Ed n’est pas drôle par elle-même. Elle se contente d’imiter des postures. C’est déjà ça. »
Faux.
« D. dit: 8 avril 2019 à 17 h 32 min
Par contre elle n’est jamais vulgaire. »
Re-faux.
Quant à moi, mes deux préférés sont D. et Chaloux dans l’humour. Il m’arrive de rire comme une gargoulette en lisant certains commentaires de vous deux. Bon Chaloux est odieux, c’est le problème.
Closer aussi m’a déjà fait rire.
Moi, ma préférée, c’est Ed, qui résume à elle seule toutes les tares en une synthèse magistrale. Il faut être patient, et lire ses bribes de commentaires ineptes avec courtoisie. Et on sera récompensé.
Drôle, Ed ? Jamais. Elle ne maîtrise absolument pas l’humour. Elle ne sait pas ce que c’est. C’est désastreux.
Je souffre profondément de toutes les divisions qui règnent ici.
Chacun ici est un aveugle qui croit voir mieux que l’autre, alors que la seule vision juste est la mienne, à l’évidence. Et en plus moi, je n’agresse personne jusqu’à preuve du contraire.
Hans Scherfig :
http://i12bent.tumblr.com/post/184031533784/birthday-of-ardent-communist-writer-and-artist
C’est toi la courge dede !
J’ai hâte que Chaloux redevienne ami avec Clopine…
fut un temps mon larbin la courtisait pour havoir mon ipé..sapré cricri..un grand nez pour sniffer cqui schlingue..
alors que la seule vision juste est la mienne, à l’évidence
..c’est une foie qui soulève peut être des montagnes sur plutons..mais tout est en carton pate labas dédé
Par contre elle n’est jamais vulgaire. »
Re-faux.
dédé il est toujours sur pluton a faire le fierabras..sur terre pas mal de chose lui échappe
Ce soir je mange du potage courge-vermicelles
la courges spaghettis c’est vraiment pour les végannes qui taille pas de pipe..
… version proprette :
@bouguereau dit: 8 avril 2019 à 19 h 02 min
Vous écrivez : « fut un temps mon larbin la courtisait pour havoir mon ipé..sapré cricri..un grand nez pour sniffer cqui schlingue.. »
Cela ne m’étonne pas et n’a rien à voir. Croyez-vous que ne n’ai pas été insultée par cet homme, moquée, ridiculisée et vulgairement ? Croyez-vous que ces commentaires nauséabonds adressés à JJJ ou à vous m’aient échappé ? franchement, Bouguereau, pensez-vous que j’aimerais l’avoir pour ami ? Certes non. Il n’est pas fiable. La passion musique n’excuse pas tout.
Qu’il vous cherche noise et vous insulte ne m’étonne pas non plus.
Mais Clopine ne lui a rien fait. Cette histoire de deux phrases qu’elle aurait écrites, et qu’il ne peut citer, c’est du flan. Comme au matin quand il écrit : Bouguereau, mais je ne le connais pas (après avoir émis des accusations graves toute la nuit à son égard.)Il a juste envie de s’amuser à la faire souffrir car elle, contrairement à nous, en souffre. De plus il a choisi la semaine où sa carte était mise à l’honneur et c’est c’est profondément écœurant.
Donc, quand j’exprime le désir qu’il redevienne ami avec Clopine, ce n’est pas pour lui, c’est pour elle qui ne comprend pas cette haine immonde et non justifiée. Elle n’a pas besoin de ça…
Après tout, on choisit ses amis. Si Chaloux lui convient c’est son problème. Mais j’en ai assez de lire ces seaux de mépris qu’il déverse sur elle et sur d’autres. Ça gâche le blog et je n’aime pas qu’on s’en prenne à mes ennemis…
Quand à mon nez… je pense avoir du flair pour repérer les gens fiables ou non. Vous êtes fiable. Il ne l’est pas, juste sadique.
Bonne soirée le rouspéteur !
D,soyez raisonnable:on sait:
L’EXCÈS DE VITAMINE D POURRAIT ENTRAÎNER UNE INSUFFISANCE RÉNALE
à l’aide, svp. Sartre aurait dit « l’existence précède l’essence »; qu’est ce que cela signifie? qu’entend’on par « essence »?
c’est pour mon fils, 16 ans, cours de philo
merci à celui qui me donnerait 2-3 mots d’explication
@Ed dit: 8 avril 2019 à 17 h 47 min
Oui, Ed, je parie sur vous ! Dans ce monde virtuel d’hypocrites vous appelez un chat… un chat ! ça assainit l’air des conversations.
De plus vous êtes intéressante. Votre analyse du « Maître et Marguerite » de Boulgakov, sur votre blog, est remarquable et d’autres commentaires, ici.
Et puis qui oserait dire que ces fils de commentaires n’autorisent pas la légèreté. C’est ici, souvent n’importe quoi… Quelques commentaires réagissent aux billets de Passou. Le reste ? Belles surprises ou perte de temps !
Bonne soirée.
Ce que JPS aurait aimé comme destin : être puis se définir — dommage que lui il se soit défini sans jamais réussir à être.
C’est amusant de vous lire. J’ai l’impression d’être la terreur d’un Ehpad. Peut-être un sujet à creuser…
claudio,avez vous vu un peu ça:
https://la-philosophie.com/sartre-existence-precede-essence
20h18 cela vous va bien ah ah, Ah ah.
Claudio / 20h15
Pour le fiston :
https://la-philosophie.com/sartre-existence-precede-essence
Pas mal fait et des liens intéressants en bas de l’exposé!
Pour ma part, je garde un souvenir fort de son premier roman La Nausée paru en 1938, de ce jeune Roquentin, la trentaine, s’ennuyant comme un rat mort dans une ville de Province. L’ennui, l’oisiveté. Il trouve que sa vie est un échec, qu’elle n’a aucun sens, qu’il n’a aucune raison d’exister. La religion ne lui donne aucune réponse satisfaisante. Un malaise le gagne : la nausée !
Et c’est là qu’il se cogne aux objets, à cette racine de marronnier qui sent la pourriture. Les choses existent avant d’avoir un sens… Et contrairement à Camus, cette expérience le rend libre de balayer tous les maux de l’âme. Il est là par hasard, comme ces choses. Il choisit alors l’action pour dépasser cette nausée. Pour exister…
Puis tant d’autres livres, des conférences, la mode existentialiste… Le Flore avec Beauvoir…
Je suis descendue en route préférant cheminer près de Camus…
Bonne soirée.
claudio,voyez ça aussi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Essentialisme
Rassurez vous chaloux, vous êtes une terreur bien avant l’espace et bien que la concurrence existe. Tenez bon.
« s’adresse avant tout aux « anti gilets jaunes »
On ne peut pas dire ça, JJJ. J’en sors. C’est caricaturalement à charge contre Macron et les médias… Sinon, aux ronds-points, c’est les rendez-vous de la misère ! Mais aussi de la solidarité…
Ma maman se prénommait Pierrette Andréa Marie et, de son nom de jeune fille, Dalmas. Serait-ce impudique de le dire ?
J’ai beaucoup d’activités en ce moment et beaucoup de couture = peu de RDL. J’ai un petit carton humoristique au dessus de ma machine : « La couture c’est comme le chocolat : quand on commence on ne s’arrête pas ! »
Ed j’aime bien votre humour et voir Delaporte prétendre que vous n’en avez pas alors que lui frise le degré Zéro, c’est déjà en soi plutôt drôle.
Je suis frappée par l’obsession de certains à utiliser l’âge des participants à titre d’insulte. C’est à croire qu’eux-même ont beaucoup de difficulté avec leur propre âge et paniquent à l’idée de vieillir. Calmez vous : c’est pas si grave que ça !
Moi aussi je fais beaucoup de couture, Lavande.
C’est amusant ce point commun que nous avons.
Je reprise toutes mes chaussettes moi-même.
Je pense que Jazzi ne pourrait pas en dire autant ni même Passou.
Claudio, n’est ce pas ce qui resume l’existensialisme.Un homme ne se construit qu’au fil de ses experiences celles ci réussissaient à distiller en lui son essence. Pas trop d’accord du moins pas tout à fait. Jamais lu JPS hormis quelques citations.
Lavande entre les vieux clous et les jeunes farfadets .
claudio
voyez ça aussi
https://la-philosophie.com/sartre-lexistentialisme-est-un-humanisme-commentaire
Insulte, non, mais je sens cette différence, beaucoup plus qu’il y a dix ans.
@un su-sucre
Le noble art
Sugar Ray Robinson
https://www.youtube.com/watch?v=LMRwrnPxAFU
« Je pense que Jazzi ne pourrait pas en dire autant »
Je me propose même de t’amener mes chaussettes à repriser, D. !
17h17 excusez je remonte le commentaire, si vous étiez un homme vous ne vous y prendriez pas autrement. C’est grotesque.
Lavande, Delaporte emporte le rire au jeu de masques. Peut être est il un peu déloyal mais on s’en fiche pour une fois.
Je reprise toutes mes chaussettes moi-même.avec un oeuf en bois?
Je ne comprens pas comment j’use mes chaussettes dessus:quelle énigme:elles finissent par se trouer c’est idiot
ça dépend en quelle matière sont vos chaussettes:il y en a d’anti varices,robustes qui soulagent bien les jambes mais pour les repriser, c’est une autre paire ……de chaussettes
Christiane, une fois de plus vous m’accablez. Je vous en prie, comment vous le dire sans être blessante, je ne le sais pas, mais enfin gardez votre sollicitude pour d’autres causes que la mienne.
D’autant qu’envers Chaloux, je ne suis pas aussi désemparée que vous semblez le croire. Certes, son impatience, sa brusquerie et son intolérance,le font ressembler, ici, à cet « oncle Vania » de « Pourquoi j’ai mangé mon père ». Cet oncle ronchon et brutal qui vient haranguer sa tribu pour la sommer de retourner vivre dans les arbres et d’abandonner la vie à terre, auprès du feu ; mais le narrateur remarque que les harangues près du feu se tiennent généralement les jours de grande humidité, et qu’Oncle Vania, quand il fait froid, s’attarde là plus souvent qu’à son tour. Ainsi est Chaloux : vitupérant mais ayant besoin de nous.
Par contre, ce qu’il ne supporte pas, c’est qu’on vienne lui expliquer qui il est. Soyons justes : personne ne supporte ça. Mais les orgueilleux, encore moins que personne.
Quelle jolie arme ai-je donc là ! Il suffit que j’avance une explication, l’ombre d’une théorie, que je fasse du Chaloux dans le texte, et hop !Le voilà qui fulmine, m’envoie paître, se récrie, s’enfonce dans la vulgarité, s’enveloppe, dans un grand mouvement de jeté sur l’épaule, dans la grande cape du dédain… et se prend les pieds dedans…
Comme, en réalité, je suis plutôt gentille, ça ne me fait pas rire.
Mais enfin, cela relativise le mépris qu’il professe envers moi.
Tout en n’expliquant pas le désarroi intime qui le pousse à détester tant son prochain, notez !
à utiliser l’âge des participants à titre d’insulte.
oui,c’est la question déjà soulevée ;
l’âge n’est pas sans importance cependant
Et ali, il s’en trouve en minéraux, tout à fait lisses mais qui reprise les chaussettes aujourd’hui? Je saurais le faire , ce n’est pas difficile , il faut procéder à un tissage avec l’aiguille et le fil pour remplacer la matière perdue. L’odeur sert à maintenir la forme mais il est possible de faire sans .
impudique n’est pas le mot mais vous sousestimez à quoi vous vous exposez d’impudique sur la RDL:
L’oeuf, l’odeur correcteur
@ce n’est pas difficile
Le tour est joué en une reprise
Pommes pommmes pommes pommes!
Impossible de démontrer à la montreuse de pommes qu’elle est sotte comme un panier.
Il y a des causes perdues.
je suis plutôt gentille,
je doute que vous soyez si gentille que ça;vous m’avez un jour envoyer sur les rose en me disant que vousétiez » comme eux »,les erdéliens ,pour l’agressivité, le mépris et les sous-entendus narquois
« L’odeur sert à maintenir la forme » . Joli lapsus ! Elle doit être costaud alors cette odeur : des chaussettes qui n’ont pas vu la lessive depuis un an au moins et qui tiennent debout toutes seules ? et je plains celui qui reprise !
vous m’avez envoyée sur les roses
Lavande, je veux bien que ce soit un lapsus pour vous faire plaisir, je ne suis simplement pas assez attentive au correcteur. Ce qui avant le lapsus m’a valu d’être considérée comme une c’est une ou quelque chose du même genre pour ne pas l’avoir rendu inoffensif, inactif.
Une cretine , correcteur.
Chaloux, pourquoi la 5 ème de Beethoven?
Peut-être parce qu’elle est sourde!
Pour revenir au sujet du billet (une fois n’est pas coutume), j’ai une affection toute particulière pour Valérie Zenatti que j’ai vue « en vrai » au printemps du livre et plusieurs fois à la télévision, en particulier dans un documentaire retraçant son travail et son amitié avec Aharon Appelfeld. C’est vraiment ce qu’on appelle « une belle personne ». J’avais vu aussi l’adaptation au théâtre de « une bouteille dans la mer de Gaza » particulièrement juste et touchant.
@Clopine dit: 8 avril 2019 à 21 h 06 min
» gardez votre sollicitude pour d’autres causes que la mienne. »
Où avez-vous lu de la sollicitude ? pour vous ? jamais.
Tout vient à point à qui sait attendre…
Juste un peu de nettoyage…
Bérénice vous doublez tous vos posts d’une correction de ce qu’a écrit votre correcteur. Si vous ne savez pas le désactiver, une seule solution RE-LI-SEZ avant de cliquer (et non après).
la reprise encore une histoire de traduction de titre
(Kierkegaard)ou de musique
Lavande, oui. Je promets.
New on Reprise
https://vimeo.com/194108889
Ah, D., la lavande nous sépare mais la couture nous unit !
@et alii dit: 8 avril 2019 à 21 h 18 min
Exact?
Pas ? mais ! (erreur de touche)
Kierkegaard en traduction française
Jacques Lafarge
une histoire deS traductionSde Kierkegaard et un titre traduire les philosophes
https://books.openedition.org/psorbonne/16157
it: 8 avril 2019 à 21 h 56 min
oui, christiane,et je me le suis tenu pour dit;
je ne vais jamais sur son blog
pour reprendre une discussion sur ce fil une intervention dans le lien donné sur Kierkegaard:
.. Ce que je crois, c’est que la traduction que pouvait connaître Jean Wahl, c’est-à-dire celle faite sous la responsabilité de Schrempf et de Gottsched est assez contestable parce que les auteurs se sont eux-mêmes posés (d’ailleurs ils emploient le mot) plus comme interprètes que comme traducteurs, et ils ont infléchi dans un certain sens qui correspondait à une sorte de légitimation personnelle de nombreux passages de l’œuvre. Cela n’empêche pas que cette traduction a été un monument et qu’on l’a traitée de « vulgate de Kierkegaard ». Mais toutes les vulgates ne sont pas forcément, en tout point, fidèles à l’original
M. Lafarge
Buried alive in the blues
https://vimeo.com/189233103
» Ah! sollicitude à mon oreille est rude.
il pue étrangement son ancienneté! »
Les Femmes Savantes…
merci à toutes pour cette pluie d’information sur l’existencialisme; j’ai montré directement les liens sur la page RDL à mon fils; son commentaire: wouaw, bacana! (chouette!)
on va étudier tout ça ensemble
Jazzi
merci pour la pléthore de textes sur la marche, très particulièrement pour India Song.
Envie de dire encore.
Connais -de vue- un homme qui marche depuis trente ans ; il ressemble à Van Gogh.
Est presque maigre. Très mince en tout cas.
Me fascine. Porte une grande douleur qui m’ interpelle.
Récemment, il y a six mois, l’ai rencontré au cinoche de mon village avec une femme.
Me suis dit àhhhhhhhhh.
Ai pensé « enfin ».
@on va étudier tout ça ensemble
N’oubliez pas de prendre votre mediator
nota :
est possible que son histoire soit fondamentalement différente de ce que j’ ai pu imaginer.
J’ai faim.
jazzi
je romps, sciemment et en pleine conscience, la pudeur intrinsèque qui règne sur ce blog :
les trois prénoms de votre maman, je les trouve magnifiques :
Pierrette cette pierre êtes
Andréa, comme Yann Andréa
Marie inouïe femme dans la déploration de son fils ; martyrisé sur la croix, mais moins que par la trahison de Judas, de Pierre, à trois reprises, et des marchands du temple qui ont sacrifié au veau d’or.
Savez- vous ce qui a présidé à ces choix ?
Longtemps, j’ ose enfin vous le dire, suite à ce que vous nous avez raconté d’ elle, dans l’ église et ailleurs, j’ ai pensé à elle avec tendresse.
Alors qu’ elle devait porter ce que la vie lui réserva comme mauvaise surprise, d’avoir à élever ses trois enfants seules, suite au décès prématuré du père.
Et cela m’ a semblé fort ingrat et injuste.
Bien fraternellement jazzi, et merci d’ avoir partagé cela avec nous,
seule.
moi aussi j’ ai faim et c’ est pire que de souffrir.
Dorothy Parker
Autobiography
Oh, both my shoe are shiny new,
And pristine is my hat;
My dress is 1922….
My life is all like that.
Saugrenues deux idées énoncées ici par un ou deux intervenants.
Une établit que pareil entre les mecs, en dix fois plus la relation des copines. Cela me semble sur un autre plan, moins intime, et sans le retour au réel qui nous est intimé à nous.
Les mômes, la bouffe, la maison.
Dans moins de deux jours, on aura une image de Dieu (ou du Diable), celui pour lequel notre soleil est une cacahuète sous la patte d’un lion.
La seconde, décidément étrange, qui voudrait que l’ activité préférée et par là même principale des femmes serait le shopping.
Cela m’a été proposé deux fois, à des milliers de km de distance, par deux hommes bien différents.
La première, ai obtempéré.
Ai acheté un cornet au yaourt, précédé pat qq. timbres.
La seconde, n’ai pas obtempéré.
Les hommes ne savent pas que les femmes aiment les livres ?
Que c’ est un travail, et harassant, que de chercher à ne pas vous plaire et que vous n’ éprouviez pas de désir pour nous ?
à un mois environ d’ intervalle.
Comme si, ce que vous supputiez de nous, ne corresponde en rien à notre réalité.
Quant à la vidéo mise en ligne sur le discours tenu par une féministe, comment peut- on dévaluer christophe collomb, vasco de gama ou magellan, ces hommes navigateurs ?
Ne pige pas.
ces grands navigateurs.
la pire prospective qui puisse se dessiner serait le copiage/ collage du féminin sur le masculin.
L’ effet obtenu est Daesh à Palmyre.
Les ruines en ruines.
Je vais partir, encore.
Si tout se passe au mieux, sept mois sur les routes. Nomade suis.
Savoir de manière aigüe, que même aiguillonné par la mort, tragique s’ il en fut, Bruce Chatwin n’ avait pas à trahir les secrets à lui confiés par les aborigènes.
Pour nombre d’ années désormais les bouches se sont tues.
C’est sûr qu’on imagine plus dédé faire un ourlet que se lancer dans la varappe. J’ai deux boutons de vestes de tailleur à recoudre. Inutile de dire que je ne m’y mettrai sans doute jamais.
« Cela me semble sur un autre plan, moins intime, et sans le retour au réel qui nous est intimé à nous. »
Vous plaisantez j’espère ? La concurrence entre les hommes est centrée sur leur zizi. L’injonction à bander dès le plus jeune âge, être le plus fort, le plus riche, le meilleur, bref, le plus viril. Il n’y a rien de plus intime et teutchi pour un homme que son zizi.
Quant au foyer, à la bouffe et aux mômes, c’est un autre monde pour certaines femmes. Tandis que l’injonction à la virilité, et donc les éternelles comparaisons intra-sexes qui en découlent, aucun homme n’y échappe.
J’aimerais que mes ennemis notent à quel point j’ai de l’empathie pour les hommes. C’est CA le féminisme aujourd’hui.
Édifiant et combien elegant, au moins autant qu’une veste à laquelle manquent deux boutons.
Ed je connais des gens qui font de la couture ET de la varappe (pas moi) : pas de dichotomie simpliste !
Quand même, boutons et ourlets vous devriez vous y mettre. Ça fait partie des connaissances de base de tout honnête homme et quand je dis homme, j’embrasse la femme.
Ed, il y en a même qui osent déplacer les lignes de force sur d’autres champs que physiques,faire preuve d’intelligence est_ce être viril ? La competition ou la rivalité n’occupe pas tous les esprits quand encore elle ne servirait qu’à attester de la supériorité de l’un sur un autre ou un ensemble. Les hommes se fixent des buts qui peuvent ne regarder qu’eux et s’ils sont hetero , je vous accorde que si toutes leurs actions ne sont pas déterminées par la quête d’une femelle, la plus belle, la plus intelligente etc ils ne se sont pas toujours éloignés des hommes des cavernes et negligent quelquefois de mettre à jour la silhouette feminine basique et moyennement éduquée. J’avais lu il y a pas mal de temps une analyse concernant l’orientation sexuelle des nouveaux hommes , le sociologue pensait que de plus en plus d’hommes optaient pour l’homosexualité en raison d’une trop grande exigence, d’une liberté qu’ont conquis les nouvelles femmes et qui ferait tanguer le désir masculin . Les nouvelles femmes, les solides, les performantes, les diplômées les libérées les non soumises effraieraient et réduiraient à néant la pulsion triomphante.
Ed, vous qui semblez pratiquer encore les hommes, pouvez vous m’indiquer si la taille du membre viril omnubile toujours les hommes, soit qu’ils se voient trop petits, soit qu’ils s’estiment trop encombrants ? Les mecs et leur sexe concurrencent les femmes et leurs bonnets, non? Parmi ceux qui ont traversé ma vie ( en courant et hurlant), peu se souciaient de ce detail. Pourvu que l’instrument ait été en état de bon fonctionnement ils n’en disaient rien mais prouvaient , ce qui ne les empêchaient pas de cuisiner, de faire les courses, de recoudre un bouton ,de lire et penser et meme de faire preuve de sensibilité pour certains.
c’est un autre monde pour certaines femmes. Il y a 45 ans de cela, y ai été confrontée : celle qui ne savait pas faire cuire une patate à l’eau, etc.
pck, lutter contre l’injonction à la servilité « sois belle et tais-toi », ça te donne de meilleures bases dans la vie que l’injonction à la virilité ? Ce sont les mères qui transmettent les injonctions pour que tu joues le rôle qui t’es attribué, par appropriiation culturelle, et les mecs, ils se servent encore de leur bite pour asseoir leur autorité sur les femmes.
Alors que d’autorité, la seule acceptable est bienveillante, ouverte sur la liberté et en rien tyrannique ni annexante.
et, avoir de l’empathie pour son genre, c’est comme aimer les fraises. Une évidence.
Je couds et ai pratiqué longtemps la varappe.
teutchi ne connais pas.
non. je ne plaisante pas.
les mecs de 30 ans évoluent. les autres sont formatés.
tous les.transgenres refusent l’injonction à la virilté, donc ?
et alii — à propos de bibliothèques —,
Bibliothèque Vallicelliana Salone Borromini Rome
du 11 avril au 10 mai 2019
« Bibliothèques baroques — voyage pour se perdre dans un livre »
exposition de Justin M. Wadge
https://aap.cornell.edu/news-events/justin-wadge-baroque-libraries-journey-getting-lost-book
Ed, à 2 h 05 min,
Il faudrait peut-être élaguer votre carnet d’adresses.
Ed, 2H05, mais ça va pas la tête.
Il suffit de bien lire la Clopine pour voir que l’obsession maladive de soi, la détresse de l’être hyper-centré, ne concerne pas que l’homme. Après sa mise à la retraite, ils ont du faire une méga teuf. Micro-histoires de décalage.
Je remarque, sauf erreur, que le nom d’un des plus éminents lecteurs de Proust avec Tadié, Antoine Compagnon, ne figure pas dans le printemps proustien.
biendesfemmes qui ont une fonction de »commandement » ou/et d’enseignement s’identifient à leur rôle et la manière dont elles l’entendent;l’une d’elles m’a dit « l’humiliation »elle est ignorante et a fait partir un jeune licensié en philo qu’elle cosidérait sous ses ordres;il a donné sa démission, ce qu’elle cherchait
renato,je voulais vous demander si vous ne vouliez pas expliquer comment s’écrit et se joue « la reprise » dans une partition;merci
Quant à Monsieur Kasbi, usagé d’un impressionnant sabir, proposons-lui cette devise:
Comprenne qui pourra.
Il suffit de bien lire la Clopinepaul edel l’a suggéré aussi et j’ai été du même avis ;mais elle a été très chahutée sur LA RDL depuis le début;elle est tenace ,et reconnait attendre l’impossible de la RDL
d’un impressionnant sabir,
il y a les usages professionnels
Le féminisme aujourd’ hui, c’est avoir de la tendresse pour les hommes quels qu’ ils soient.
Je n’ai jamais dit que seuls les hommes avaient des problèmes d’ego. Non la franchement tout le monde extrapole et dit n’importe quoi. La flemme d’expliquer. Débrouillez-vous.
Balancez un gros pavé dans la mare et dites je me fous de la perturbation créée chez les habitants de la mare, nombreux. Débrouillez- vous
Repêchées dans les filets de la perplexité abyssale… comme des sentences :
-> mon fils; son commentaire : wouaw, bacana! (chouette!)
-> ce qu’il ne supporte pas, c’est qu’on vienne lui expliquer qui il est.
-> je n’agresse personne jusqu’à preuve du contraire.
-> cette jeune femme est irrésistible de drôlerie.
-> aux ronds-points, c’est les rendez-vous de la misère ! Mais aussi de la solidarité…
-> je suis plutôt gentille,
-> la pudeur intrinsèque qui règne sur ce blog
-> J’ai l’impression d’être la terreur d’un Ehpad.
-> avoir de l’empathie pour son genre, c’est comme aimer les fraises.
-> parce qu’elle est sourde
-> J’aimerais que mes ennemis notent à quel point j’ai de l’empathie pour les hommes.
-> il pue étrangement son ancienneté !
…
Les nouvelles femmes, les solides, les performantes, les diplômées les libérées les non soumises effraieraient et réduiraient à néant la pulsion triomphante.
–
Les Edwige, en résumé.
C’est la pétale de rose que je préfère : « Le féminisme aujourd’hui, c’est avoir de la tendresse pour les hommes quels qu’ils soient ».
Hélas, soit l’est trop belle pour être honnête, soit l’est une consolation impossible à rassasier.
Et alii, elle commande quoi votre copine, pour savoir dans quelle galère était embarqué le licencié démissionnaire ? Les cadres ont peu de rapports avec les personnes qu’ils sont chargés de manager , à moins qu’il ait été un de ces collaborateurs .
9.44 tu leur balances un soliveau et tu vas bien observer le comportement des grenouilles qui demandaient un roi. Ca rate pas : elles préfèrent toujours des grues, comme des hommes à poigne, qui disait, au finale.
D. dit: 9 avril 2019 à 10 h 21 min
Faux. Encore une fois. Dédé la saumure, il faudrait que vous évitiez de parler de moi, car vous tapez toujours á côté. Vous restez mon préférez avec Chaloupe, c’est pourquoi je vous le dit droit sur le clavier.
préféré
dis
D, je n’y pensais pas. De toutes façons je ne suis pas très féministe affichante, trop bossé avec des femmes pour être une inconditionnelle du genre. Tout est affaire d’individu. La protection des femmes comme l’avancée de leurs droits me semblent nécessaires , leurs revendications ont permis de modifier d’un point de vue societal leur condition qui n’est toujours pas à ce jour l’égale de celle des hommes.
‘tite dernière sur la piste de Madison : « je n’aime pas qu’on s’en prenne à mes ennemis »…
Trop fort.
Jazzi – hier, 12h27
Michel Foucault (dans La volonté de savoir (Gallimard) écrit :
« […]Nous sommes devenus, depuis lors, une société singulièrement avouante. L’aveu a diffusé loin ses effets dans la justice, dans la médecine, dans la pédagogie, dans les rapports familiaux, dans les relations amoureuses, dans l’ordre le plus quotidien, et dans les rites les plus solennels; on avoue ses crimes, on avoue ses péchés, on avoue ses pensées et ses désirs, on avoue son passé et ses rêves, on avoue son enfance; on avoue ses maladies et ses misères ; on s’emploie avec la plus grande exactitude à dire ce qu’il y a de plus difficile à dire ; on avoue en public et en privé, à ses parents, à ses éducateurs, à son médecin, à ceux qu’on aime; on se fait à soi‑même, dans le plaisir et la peine, des aveux impossibles à tout autre, et dont on fait des livres. On avoue ‑ ou on est forcé d’avouer. Quand il n’est pas spontané, ou imposé par quelque impératif intérieur, l’aveu est extorqué; on le débusque dans l’âme ou on l’arrache au corps.[…] »
Voilà qui résonne avec ton exaspération !
Les mots dans une écriture autobiographique cachent toujours une ombre, une ignorance de soi, un hors-texte, mais écrire c’est tenir à distance, c’est récrire les évènements.
Je ne crois pas qu’un texte autobiographique puisse être ramené à la personne de l’auteur sans décalage, comme une vérité, un « aveu » à prendre au pied de la lettre. Écrire est une métamorphose, un plaisir solitaire.
Et puis, la mémoire ne précède pas l’écriture, elle en naît et celui qui écrit travaille cette mémoire en train de s’écrire dans un jeu inconscient. Ton écriture révèle plus celui que tu es maintenant que celui qui a été.
il y a des gens qui vous voirent des copains et des copines à tous les cions de post;ce n’est pas la peine de leur parler et les dissuader qu’ils se melent de ce qui ne lesregarde pas
bonne journée
à tous les coins
internet fonctionne sur le »désir de savoir » son leitmotiv c’est vous ne savez pas;et les gens qui causent internet, c’est leur correcteur qui sait:à l’odeur (di femina ou de sainteté?°
IL se dit d’aucuns, comme d’Alexandre le grand, que leur sueur espandoit un’odeur souefve, par quelque rare et extraordinaire complexion : dequoy Plutarque …
EN COURS DE récré et sur la RDL, on a entendu « tu pues »
autre temps
Odor di femina / Horreur du féminin. Remarques sur le processus de sublimation
où il est question d’inconscient et de Proust
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0014385510001283
Et alii, pour une fois nous echappions à vos histoires de famille en forme de tuyau de poêle aux embranchements multiples. Je ne crois pas trop à vos mythologies . Ne vous répandre pas en formules de politesse destinées à rasserener votre sécheresse contrariée. Peau de zozo qui faut il l’espérer n’est pas investie d’un pouvoir de nuisance autre que celui qui s’exerce ici. Mais vous avez raison, l’acceptation de l’autorité pose quelquefois problème.
Je vous laisse à votre permanence. A plus tard. Ciao.
Depuis Alain Corbin et son ouvrage fondamental Le Miasme et la jonquille, d’autres historiens ont envisagé une histoire des odeurs, que ce soit dans le contexte des épidémies, notamment de peste, dont on pensait qu’elles se transmettaient par l’odeur, ou dans celui d’une histoire religieuse, par exemple dans les récits hagiographiques où domine l’odeur de sainteté. D’ailleurs, cette « odeur moralisée » se retrouve dans de nombreuses sources, notamment dans toutes sortes de récits opposant une « bonne odeur » (odeur héroïque d’Alexandre, dont la sueur, selon Plutarque, ne sentait pas mauvais, bonne odeur du cadavre de Michel-Ange, sans aucune puanteur selon Vasari…). L’odeur peut d’ailleurs être envisagée comme le signe d’une mutation épistémologique, au moment où elle est perçue non plus comme une construction morale et idéologique, mais comme un objet scientifique.
On peut également étudier l’odeur comme un marqueur social ou un indice
d’exclusion, et se demander quel est le rôle des odeurs dans la psychologie humaine. Le monde des odeurs est ainsi marqué par une forte axiologie, dont il peut être intéressant d’interroger les
variations.
On pourra ainsi envisager de recevoir des chercheurs travaillant dans le domaine scientifique des perceptions olfactives et d’avoir leur point de vue, non seulement sur le lexique de l’olfaction, mais
aussi sur l’olfaction comme phénomène scientifique et comme objet d’étude.
https://crimel.hypotheses.org/1325
bouguereau dit: 8 avril 2019 à 19 h 02 min
(Chaloux) la courtisait (Clopine) pour havoir mon ipé
J’avais oublié ça, ces propos de la vieille connasse de bouguereau, remplie jusqu’à ras-bord de trouille.
Mais ma pauvre vieille, ton adresse IP, tes propos d’extrême droite, qui tu es – tout le monde s’en fout, moi le premier. Jamais demandé « ton adresse IP » à qui que que ce soit…
Ton adresse IP… Pauvre loque…
il y a des gens qui demandent des noms qui font AUTORITE :en voici
Antoinette Gimaret (Université de Limoges) : « Odeurs et imagination olfactive dans la littérature dévote en France au XVIIe siècle »
Mercredi 9 mars 2016 (R202)
Diane Roussel (Université de Reims Champagne-Ardenne) : « Les odeurs de Paris : environnement olfactif et pratiques sociales distinctives au XVIe siècle »
Mercredi 30 mars 2016 (R240)
Cécile Mauré (Université de Reims Champagne-Ardenne) : « L’odeur représentée à l’image: traditions iconographiques »
LIEU
Université de Reims Champagne-Ardenne
UFR Lettres et Sciences Humaines
Maison de la Recherche (Bât. 13 – Salle R240 ou Salle polyvalente ou Salle R202)
57, rue Pierre Taittinger – Reims
« Ton écriture révèle plus celui que tu es maintenant que celui qui a été. »
Probablement, Christiane.
Ainsi, traduire « Les Confessions » en « Les Aveux » en dirait plus long sur l’époque actuelle que sur celle de saint Augustin ?
Un peu de philosophie appliquée à l’usage de votre fils, Claude Bahia ?Longtemps je me suis demandé si, chez moi et en général, l’existence homosexuelle avait précédé l’essence homosexuelle. En bon lecteur précoce de Sartre et de Beauvoir, j’ai longtemps cru que je n’étais pas né homosexuel, mais que je l’étais devenu. Partant de cet à priori, j’ai essayé de comprendre pourquoi, contrairement à mon frère ainé et à ma soeur cadette, avec lesquels je partage les mêmes parents, la même éducation, le même milieu social, moi seul le suis devenu et pas eux ?
Avais-je en moi des prédispositions particulières ?
Encore que mon frère n’est pas très clair à ce sujet…
J’ai beaucoup lu, écouté, interrogé sur cette question de l’homosexualité, et à vrai dire je ne suis pas plus avancé désormais pour faire la part entre l’acquis et l’inné…
Ed, je crois que tu es une femme qui as de gros besoins. Pour cette raison ta perception de l’homme est avant tout une fascination pour la part sexuelle de l’homme, érectile, dure, veinée, éjaculante, qui en met partout, jusqu’au plafond. Et ta critique exacerbée est en fait un culte.
Mais je te l’assure, l’homme c’est aussi autre chose…
ahaha Mais il est fou !! Chaloux tu prends tes désirs pour des réalités. Tu m’as bien fait rire en tout cas, même je crains que tu sois sérieux.
Tu pourrais tout de même m’accorder l’honnêteté intellectuelle et ne pas psychanalyser – du moins individualiser – mon analyse. Il est possible de peser avant de penser les choses, sans lien avec de quelconques besoins (fantasmés en l’occurence).
Si on fusionne les délires de dédé et Chaloupe, je suis une femme de pouvoir diplômée avec des besoins si énormes que j’en réduis l’homme à un sex toy.
La vérité : j’ai un master, comme tout le monde aujourd’hui. Je suis assistante (comprenez secrétaire) et traductrice (comprenez métier hautement féminisé et donc précarisé). Quant à mes besoins, je ne rentrerai pas dans les détails, mais j’ai plus de 30 ans.
« ta perception de l’homme est avant tout une fascination pour la part sexuelle de l’homme, érectile, dure, veinée, éjaculante, qui en met partout, jusqu’au plafond. »
Chaloux, on se demande si tu ne prêtes pas à Ed une perception de l’homme qui t’est toute personnelle ! Cette image fantasmée de l’homme érectile est-elle acquise ou innée ?
« mais j’ai plus de 30 ans »
Et ça change quoi, Ed ?
La question serait de savoir si les hommes ont plus de « besoins » que les femmes ou des besoins de nature différente ?
« les hommes ont plus de « besoins » que les femmes »
Oui. Il faudrait comparer des études à ce sujet, mais leur comportement en situation de célibat et de couple va dans ce sens.
« ta perception de l’homme est avant tout une fascination pour la part sexuelle de l’homme, érectile, dure, veinée, éjaculante, qui en met partout, jusqu’au plafond. »
Là, on peut légitimement se demander si Chaloux interprète ou traduit fidèlement Ed dans son texte ?
@ il y a des gens qui demandent des noms qui font AUTORITE (olfactive)
Ah bon ? Qui ça ?… Et vlan. Pas de réponse : alhors, on nous assène des « autorités » scientifiques sur je sujet !
@ « je ne suis pas plus avancé désormais pour faire la part entre l’acquis et l’inné ».
Bien la peine d’avoir tant marché à gauche pour finir à droite ! Mais moi non plus, du reste, rassurez-vous… Faudrait en discuter avec le père Jacques Balthazart en belgique, croit être plus avancé sur la question, quoique depuis 2010, produit plus grand chose de nouveau, c’est peut-être plus trop tendance.
Pour moi, le gêne de l’H. se déduit chez les sujets qui deviennent de plus en plus hostiles aux gilets jaunes ou réacs en veillissant (genre R. Camus).
Le plus bizarre, c qu’on ne parle jamais des travaux sur le gène de l’H. féminine. C’est un peu gênant, marie sasseur, non ?
@ « celui que tu es maintenant que celui qui a été »
Tu veux dire qu’il est plutôt has been que will be ? A 66,6 balais, moi je dis que tout dépend de la qualité du printemps.
Bien sûr, Ed, c’était pour te faire rire. Ai-je jamais tenu pareil discours sérieusement?
« c’était pour te faire rire »
Mission accomplie !
« Pour moi, le gêne de l’H. se déduit chez les sujets qui deviennent de plus en plus hostiles aux gilets jaunes ou réacs en veillissant (genre R. Camus). »
Y a t-il un gêne de l’H., JJJ ? J’ai vu le film de Ruffin sur les Gilets jaunes dans une petite salle du Marais, où le public à forte tendance gay m’a paru plus acquis qu’hostile au mouvement en question…
« Le plus bizarre, c qu’on ne parle jamais des travaux sur le gène de l’H. féminine. »
Reproduction, en particuliers, de la tendance générale, qui veut que l’on se préoccupe prioritairement des mâles (roseaux pensants) que des femelles (tiges flexibles), JJJ…
Le créateur de parfums est appelé aussi parfumeur, compositeur parfumeur ou nez. Le créateur de parfums à partir de milliers d’essences naturelles ou de produits de synthèse, compose des senteurs ou fragrances nouvelles.
au pif!
https://www.cidj.com/metiers/createur-creatrice-de-parfumhttps://www.cidj.com/metiers/createur
si le correcteur préfère
à biste de nas
Jazzi, le schéma de la reproduction se contente à mon avis de l’image électrique, prise mâle et femelle. Les deux complémentaires l’une de l’autre. Je ne vous pas d’obligation à remplir vos vesicules séminales d’autre chose que ce pourquoi elles sont. Le siège de la pensée se situe ailleurs.
et alii, journées plutôt difficiles, donc la reprise au pas de course.
La reprise — en it. Da capo — est la répétition d’un morceau ou d’une partie de morceau est indiquée par une double barre verticale qui traverse la portée, accompagnées de deux points, du point où commence et finit la partie à répéter.
Pour l’exécution il y a un avant XVIIe siècle et un après XVIIIe.
Avant le XVIIe écouter surtout Lulli, ouvertures à la française, deuxième mouvement.
Entre le XVIIe siècle et le XVIIIe la reprise est en général dans la première partie des allegros, et se joue avec une variation improvisée.
Les symphonies de Beethoven, sont les premiers œuvres où la reprise dans les allegros ont été supprimées.
Dans l’opéra il y a l’Aria con da capo. Il s’agit d’une forme tripartite avec le schéma A-B-A’. Elle est donc composée de trois strophes. La première est une séquence musicale complète qui se termine par la tonalité de l’œuvre ; la seconde contraste nettement avec la première ; tandis que la deuxième, qui parfois n’est pas écrite par le compositeur, mais simplement indiqué en partition par « Da capo », est la répétition littérale de la première ; la troisième peut être ornée d’improvisations et d’embellissements grâce auxquels le chanteur peut montrer tout son talent.
En fr. le mot reprise peut prêter à confusion car vaut pour le « Da capo » et pour la reprise — cover —, justement, de chanson originale par un interprète, p. ex. les titres de Beatles par Cathy Berberian :
Renaud Camus se présente aux Européennes en tête d’une liste dénommée « La ligne claire » (sic).
@ Avais-je en moi des prédispositions particulières ? Encore que mon frère n’est pas très clair à ce sujet…
Vous êtes l’un des personnages les plus attachants de ce blog, personne n’en disconvient, jzmn. Mais votre identité civile est connue et vie privée aussi, vous en assurez la promo depuis si longtemps… De surcroit, vous êtes quelqu’un qui vous intéressez aux gens, même si c’est trop souvent à mon goût à leurs histoires de fesses, et c’est souvent drôle.
Donc, ici, aveu ou confession, peu importe…, mais je trouve quand même que parfois vous dérapez méchamment… Cette précision sur votre frère, vous n’auriez jamais dû la formuler. Sauf à ce qu’il ne soit plus de ce monde, j’imagine sa réaction quand vos nièces vont la montrer à leur père, ou n’importe quel autre ami bien intentionné.
Non, là, ce n’est pas admissible. Parlez de vous avec votre mère tant qu’il vous plaira, mais ne formulez pas de telles insinuations : ce n’est pas digne de votre habituel auto-contrôle calaculé. Vous n’avez pas à f. des gens identifiables dans la merdr., vous seraient-ils appériés génétiquement.
C’est pas réglo, ni rigolo, voyez ?
Il vous faut respecter aussi la charte implicite de la RDL, comme nous le faisons tous.
et alii,
Bach, Aria variata alla maniera Italiana, BWV 989 :
Tout le monde aura compris que j’ai un peu cafouillé, ça m’apprendra qu’on n’écrit pas en mangent !
Donc corrigé :
La première est une séquence musicale complète qui se termine par la tonalité de l’œuvre ; la seconde, qui parfois n’est pas écrite par le compositeur, mais simplement indiqué en partition par « Da capo », est la répétition littérale de la première ; la troisième contraste nettement avec la première et peut être ornée d’improvisations et d’embellissements grâce auxquels le chanteur peut montrer tout son talent.
Pardon etc.
« charte implicite de la RDL »
Quelqu’un pourrait-il me la rendre explicite ? À part « tout le monde se masturbe en pensant étaler sa culture et s’insulte mutuellement », je n’en ai identifié aucune.
@ une petite salle du Marais, où le public à forte tendance gay m’a paru plus acquis qu’hostile au mouvement en question
Il va vous falloir apprendre et assimiler la règle TCEPA, jazzm !… afin qu’elle devienne un réflexe condtionné avant de nous balancer vos convictions, Car enfin, que voulez-vous prouver par l’absurde ?
JJJ, mon frère, deux mariages, trois enfants et cinq petits-enfants, ne s’en cache pas. Sa dernière femme, à table, nous disait, entre la poire et le fromage : « moi qui suis mariée à un homo… »
Stupeur de ma soeur et moi, qui avons échangé un regard !
Sa fille ainée, un jour m’a avoué que le seul moment où elle avait vu son père heureux avait été quand, entre deux femmes, il avait vécu avec un homme…
Ed dit: 9 avril 2019 à 12 h 07 min
Si on fusionne les délires de dédé et Chaloupe, je suis une femme de pouvoir diplômée avec des besoins si énormes que j’en réduis l’homme à un sex toy.
–
Et si on fait Annuler Fusionner cellules, comme sur Excel, merci de m’attribuer uniquement ce qui me revient : femme de pouvoir diplômée. Je me méfie du logiciel.
bon, apparemment; je ne suis pas tout seul à considérer que bouguereau est complètement gaga et une vraie loque, merci Chaloux et la nique à C.P. la vieille chochotte et à cri-cri la vieille tout court qui nous gonfle grave avec ses airs de mijorette (!)
Ed dit: 9 avril 2019 à 10 h 32 min
D. dit: 9 avril 2019 à 10 h 21 min
Faux. Encore une fois. Dédé la saumure, il faudrait que vous évitiez de parler de moi, car vous tapez toujours á côté. Vous restez mon préférez avec Chaloupe, c’est pourquoi je vous le dit droit sur le clavier.
–
Je l’avais bien compris mais je taquinais.
Le comble de l’absurde, JJJ :
« Pour moi, le gêne de l’H. se déduit chez les sujets qui deviennent de plus en plus hostiles aux gilets jaunes ou réacs en veillissant (genre R. Camus). »
Si vous voulez dédé, mais ca reste factuellement nimporte nawak. Et puis mettez-vous (tous, pas seulement vous) dans le crâne que les femmes de pouvoir à l’extérieur sont souvent soumises avec les hommes, et procréent même. En effet, l’enfant fait partie intégrante du plan de carrière. Raison de plus pour m’exclure de cette catégorie, qui ne correspond d’ailleurs à aucune femme réelle.
Cela écrit, D, la piste du sex toy est interessante. J’ai toujours été intriguée par la matière de ces choses que vous gardez au frais et doivent y rester autant que les nouvelles doivent l’être. Je confiai cette interrogation à un jeune collègue qui parut amusé mais pas surpris.
ux.
« D. dit: 8 avril 2019 à 17 h 32 min
Par contre elle n’est jamais vulgaire. »
Re-faux.
–
Là encore, une outrance que je me suis autorisée pour amuser la galerie.
« catégorie, qui ne correspond d’ailleurs à aucune femme réelle »
Selon la description de dédé l’embrouille, pas selon la mienne, qui est correcte.
Dans ma famille nous n’avons pas la même notion de la pudeur que vous, JJJ. Ma mère, très chrétienne, ne voyait aucun problème à mon homosexualité. Sous ce que je confesse, avoue, ici, je sais très bien ce que je cache…
Cela écrit, D, la piste du sex toy est interessante. ED,13h52, est ce un faux qui a perdu son rouge ?
Charte des internautes de la RDL :
1A) Pour la catégorie des internautes sous pseudo qui n’ont pas révélé leur identité :
Règle 1 -< chacun.e est tenu de se masturber
Règle 2 -< chacun.e est tenu d'étaler sa culture
Règle 3 -< chacun.e est tenu d'insulter l'autre
1B) – Pour la catégorie des internautes sous pseudo qui ont révélé leur véritable identité d'écrivains ou de romancières :
Règle 1 -< personne n'est tenu de se masturber
Règle 2 -< personne n'est tenu d'étaler sa culture
Règle 3 -< personne n'est tenu d'insulter l'autre
1C) – pour les deux catégories. Le robot de la RDL se réserve la possibilité et le droit de
1C1/censurer tous les propos qu'il estime attentatoires à la dignité de l'homme, et sous la plume desquels apparaisent des mots ou des groupes de mots interdits dans son glossaire blacklisté, dont la clé de l'algorithme n'est communiquée à personne.
1C2/ Il lui est égalemnt confié la mission d'éjecter définitivement ou temporairement les internautes dont les propos sont trop outrageants à l'égard de P.A., trop ouvertement antisémites ou faisant trop ouvertement l'apologie du terrorisme et de la pédophilie.
1C3/ Il lui est confié la mission de réintégrer les internautes ainsi ostracisés, à la condition expresse qu'ils changent d'adresse IP et de pseudo, et demandent pardon par amende honorable et recépiscente.
Soumise avec ?
De quel pouvoir disposez vous, ED?
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