Vers un humanisme numérique
Convenons qu’il ne va pas de soi d’accoler deux mots a priori aussi antinomiques que « humanisme » et « numérique ». On se frotte les yeux. On doit à l’historien des religions Milad Doueihi, l’un des rares à avoir entrepris une anthropologie de l’homo numericus dès sa naissance, d’avoir répandu l’expression dans le public par ses essais et ses articles. Il y est revenu à l’occasion d’une conférence prononcée il y a un peu plus d’un an et reprise dans un bref livre intitulé Qu’est-ce le numérique ? (55 pages, 7 euros, Puf). Un titre qui sonne hélas un peu comme « Le numérique pour les Nuls » et qui, paradoxalement, réussit à être réducteur tout en ouvrant trop largement le compas. Quelques rappels y sont certes utiles : la distinction entre numérique et informatique trop souvent mêlés ; la notion de partage comme idée-maîtresse ; la conscience que la terre habitée chère à Lévi-Strauss n’est plus ce qu’elle était tant elle s’élargit désormais à une spatialité hybride et en mouvement ; l’idée que le numérique a finalement réussi là où la démocratie a échoué, à savoir exporter partout dans le monde un modèle parfaitement occidental (valeurs du document, concept de patrimoine et d’archive, icônes etc)… Soit, mais encore ?
Si ce petit livre offre matière à réflexion, c’est aussi parce qu’il revient sur l’humanisme numérique. Si nous sommes effectivement, comme l’auteur en est convaincu, dans une période de transition, et si nous ne sommes qu’au début d’une période de mutation, il est indispensable de penser cette transformation culturelle. L’humanisme numérique considère que la technique est une culture. Aux yeux de Milad Doueihi, le danger ne vient pas tant des détracteurs de la Toile, dont les raisonnements sont souvent trop archaïques pour être durablement commentés ; ils ne se rendent pas compte que Big Brother, ce n’est pas le numérique mais l’informatique, et qu’il est bêtement réactionnaire de faire tout un Golem de la lecture numérique, mais passons. Le danger, ce sont les écoles transhumanistes. Il les présente comme les prophètes d’une nouvelle humanité, partisans d’une sorte de cyber New Age, qui s’abritent derrière le concept de « Singularité » pour appeler de leurs vœux une convergence plus radicale de l’Homme et de la machine. Inutile de préciser qu’ils placent au-dessus de tout le pouvoir de la science. Doueihi nous invite à nous méfier de la dimension religieuse de ces transhumanistes américains, qui se réclament des Lumières (Enlightenment 2.0) pour mieux oublier l’Histoire et proposer un système qui n’a pas seulement le goût et la couleur du polythéisme. Même Vinton Cerf, l’un des co-fondateurs de l’Internet, allait dans ce sens il y a quelques jours dans une interview aux Echos en plaçant tous ses espoirs pour l’avenir dans l’intelligence artificielle –et l’on veut croire que son haut poste chez Google n’y est pour rien.
On voit par là qu’il est urgent de repenser nos rapports avec la mémoire, effet majeur de la révolution numérique. La conserver, l’interpréter, l’exploiter, la diffuser : il faut tout revoir. Pour y parvenir, l’auteur invite à bousculer la dualité mise en place il y a plus d’un siècle par le sociologue Max Weber entre éthique de conviction et éthique de responsabilité. Il propose une troisième voie adaptée aux nouveaux temps, mais ne l’explicite pas. Aussi, lorsque je l’ai récemment rencontré à l’occasion d’un entretien sur le sujet à France Culture, je l’ai naturellement pressé d’en dire davantage. Sa réponse tint en deux mots : « confiance sociale ».
Le phénomène de l’humanisme numérique est d’autant plus passionnant à observer qu’il est né et qu’il grandit sous nos yeux. Evoluera-t-il comme l’humanisme autrefois ? Un bel article vient de paraître dans la revue des Annales (juillet-septembre 2013, No 3) qui ouvre des pistes. S’appuyant sur une considérable bibliographie internationale, Clémence Revest (Ecole française de Rome) y raconte de manière aussi dense que lumineuse comment au tournant du XVème siècle (les années 1400-1430 en Italie), l’humanisme, aspiration à un retour de l’Antiquité, est devenu l’Humanisme. Culture alternative conquérante puis modèle dominant mis en pratique par des dominants, il ne s’est pas concrétisé à travers des institutions propres, mais dans un mouvement. C’est le mot-clé : « mouvement » avec ses corrélatifs « masse », « agrégation », « affiliation ». Tout à sa passion de l’imitatio Ciceronis, Pétrarque avait hâté la résurrection de l’éloquence. L’empreinte fut durable. On trouve d’ailleurs sous la plume de Proust épistolier, et peut-être même sous celle du romancier, le charmant néologisme « pétrarquiser ». Cela dit, Clémence Revest ne se demande pas qu’est-ce qu’un humaniste, mais qu’est-ce qu’un humaniste peut être. Certainement pas un citateur des Anciens. Non un imitateur de Cicéron mais un autre Cicéron.
En relisant cette étude sur une figure éthique de l’homme de savoir, on se dit que l’homo numericus lettré gagnerait à en méditer les leçons. « Si l’humanisme est né, c’est d’abord parce que ses partisans l’ont eux-mêmes proclamé » assure Clémence Revest. Il est permis d’en faire autant à condition de se garder des écoles, de se méfier de toute récupération académique visant à encadrer la chose, et de privilégier le mouvement. C’est déjà le cas sur les réseaux où l’entretien permanent (textos, facebook, twitter etc) est à mettre en parallèle avec la conversation épistolaire que les auteurs de la Renaissance concevaient comme « un signe visible de l’amitié ». Si ce mouvement a pris corps et s’est fait récit, c’est surtout parce que ses acteurs partageaient un même imaginaire au sein de leur aventure collective. Conservons les valeurs héritées des humanités, elles-mêmes fruit d’un plus ancien héritage, non pour les dupliquer dans un souci d’imitation, mais pour les adapter et en faire un rempart contre la religion de la science, la soumission à la technique et le culte de la machine.
(« Illustrations de R. Kikuo Johnson et de Max »)
898 Réponses pour Vers un humanisme numérique
« Vers un humanisme numérique »
Porquerolles va entrer en ébullition.
Passou vote-t-il JC ?
…
…tout est bon à prendre,…mais encore,…sur quelle grille,…quel encadrement,…avec quel recul et marge disponible avec quelle sécurité, d’admettre d’avoir fait fausse route,…et retrouver l’individualisme libérateur avec sa création personnelle d’être unique et libre,…
…
…vous m’écrirez mille fois, je ne suis pas un numéro,…6,….etc,…
…
…l’arc,…de triomphe,…Oui,…avec une obélisque au milieu,…paris tenu,…of course,…Ah,…Ah,…etc,…
…
Mouais… Quelle bouillabaisse, indigeste.
L’humanisme, l’Humanisme, dans l’Histoire du combat entre le Bien et le Mal, il pourrait être décrit d’une façon moins légère, car enfin il s’agit bien de l’homme qui cherche à prendre la place de Dieu.
« dont les raisonnements sont souvent trop archaïques pour être durablement commentés »
Passou est jeune.
Il faut que cela se sache, que l’information circule, que nul ne l’ignore.
Passou est MODERNE.
Par bien des aspects, le numérique, s’il enrichit le réel, en constitue avant tout une extension par imitation, une mimesis. Or, on le sait, Platon refusait la seconde mimesis : εμιμουμην : j’etais imité.
Sous les pavés, la plage !
Je ne vois pas en quoi Ciciéron ne serait pas un autre Cicéron.
Et le numérique ne prouvera rien.
…
…c’est bien sûr que » Dieu » est irremplaçable,…l’homme,(et son imagination) ne va pas retourner aux niveaux des vaches de son vivant,…
…
…Dieu,…avec la terre et la lune et le soleil,…et les firmaments,…et le reste » les soumis-victimes et les dominateurs-persécuteurs « ,…le théâtre sur un échiquier élastique éternel,…rien de nouveau,…
…
…un autre moyen de navigation,…raccourci,…et mon travail dans la société des partages dans tout çà,… » des liens, à la gomme moi avec tes traces de navigations « ,…comme tu est propre, et net des mortels nettoyer,…
…
…V’là,…un partage d’humanisme » utopique « ,…parallèle à Dieu , le pouvoir et l’autorité détourné en intello’s sauvage,…pratique aux authanasies et accouchements sans douleurs,…déjà de rester les jambes en l’air, pour que le messie ne se perd en généreuses vadrouilles d’escorts-moi le rubis-con dans l’oppression sociale des dettes de survie,…le panier de la bonne mariée à tout le monde,…
…
…les offshores des Tropiques,…Oui,…chérie,…boss bien, t’est la meilleure et nous sommes cocu,…Ah,…tu le sait déjà,…vu le train de vie,…cool,…
…
…Pourvu, que le ciel ne nous tombe pas tout de suite sur la tête,…etc,…
…
Nul doute qu’une révolution technologique
telle que celle qui est permise par le binôme
informatique-numérique a des répercussions
sur les sociétés qu’elle atteint.
Les conséquences sont-elles pour autant
de même nature que la cause ?
Après tout, « le » numérique n’est rien d’autre
que le langage de l’informatique.
Après que celle-ci a fait le travail qui lui a
été demandé, le résultat est recraché par une interface
qui le « dénumérise » et c’est de l’image, du texte
ou du son que le destinataire humain consomme
en définitive.
Binaigrement.
Non un imitateur
parler d’humanisme et d’éthique comme d’un concours de poses est-ce vraiment privilégier le mouvement ?
non mais je pose la question
oui bon, pas de vive voix, mais bref..
« un signe visible de l’amitié »
oui bon ça dépend pour qui.. .. ..
2 bénis oui bon pour le prix d’un ce soir
demain je rase gratis
Paradoxalement, l’Humanisme grâce au numérique, disparait rapidement.
Ce n’est pas une surprise. La foule numérique, au lieu de tendre vers le mieux, voit ses « qualités » éternelles (!) décupler leur puissance à voguer vers le moins bien.
L’écart entre les véritables humanistes au sens classique et les numérisés en foule va s’accroitre sans cesse. Il restera un petit nombre d’Elus, tirant profit de la technique, et la masse collective des connards surpuissants, complètement dépassés par la technique hyperpuissante dont ils disposeront.
Quelques Sages, vrais humanistes, entourés de sauvages numériques surpuissants, imbéciles heureux, singes savants, chair à sondages,….voilà notre futur.
Le présent démontre l’enclenchement de cette irréversible tendance vers un bonheur numérique pour abrutis virtuellement connectés, mais réellement déconnectés !
UN EXEMPLE d' »HUMANISME NUMERIQUE »
Signé Renaud Dely, cet extrait trouvé dans le NouvelObs.com d’aujourd’hui. Condensé de stupidité, bouillie irréfléchie, chaotique, l’humanisme numérique du fait divers sans intérêt :
« Voilà pourquoi, voir une poignée de nantis, présidents de clubs de footballs professionnels, brandir cet étendard a quelque chose de profondément indécent, et même d’assez avilissant pour la condition humaine.
Les mêmes hiérarques du ballon rond vilipendaient le comportement des sales gosses de l’équipe de France qui avaient refusé de descendre d’un bus à Knysna. Ils sont pires.
Les « cailleras » du ballon rond, c’est « la bande à Louvel », le président de l’Union des clubs de football professionnel (UNCPF), pas celle à Ribéry.
Le poisson pourrit par la tête et le football français a décidément mauvaise mine.
Quoique l’on pense du caractère baroque de la taxe à 75 %, et de son utilité économique sujette à caution, comment une poignée de privilégiés peut-elle à ce point revendiquer de s’affranchir de tout intérêt collectif ? »
« La condition humaine » !!! L’imbécilité à son comble, relayé par la puissance de diffusion du numérique. Pendant ce temps là, ce qui devrait être débattu, les faits d’importance, restent le souci dont on se gardera bien de parler…
Que Dieu protège Leonarda, la madone de l’humanisme numérique…!
la soumission à la technique
—-
On y est: entièrement dépendants de celle-ci dans tous les actes du quotidien, qu’on le veuille ou non..
Un peu de lumière dans cette caverne, où il fait de plus en plus sombre…
« If you can’t shut down the science, the new science-deniers appear to be saying, you should shut down the schools. It would be a shame if they succeeded in replacing the teaching of science with indoctrination. It would be worse if they were to close the public school house doors altogether. »
http://www.theguardian.com/commentisfree/cifamerica/2012/feb/12/new-anti-science-assault-us-schools
« pour abrutis virtuellement connectés, mais réellement déconnectés ! »
JC
« On y est: entièrement dépendants de celle-ci dans tous les actes du quotidien, qu’on le veuille ou non.. »
Bloomy
La preuve par Bloomy, virtuellement déjà à genoux.
D’ autres analyses de l’ humanisme et de la Technique Passou,
http://www.revueargument.ca/article/2004-03-01/271-presentation-du-dossier-humanisme-et-technique-lhumanisme-devant-la-technique.html
Bonne journée!
et là aussi, une autre analyse de la « mémoire », une histoire de digital dark age, bonne journée !
http://www.ehess.fr/archives/document.php?id=5176
article opaque.
Le numérisme est un humanisme.
Il est vrai qu’on ne devrait pas avoir besoin d’être humaniste. On devrait l’être naturellement et automatiquement.
Le nudisme est également un humanisme.
Ce qui n’est pas le cas du naturalisme des Journées entières dans les arbres.
Oh et puis ne comptez plus sur moi pour participer à ces débats aussi tortueux que stériles. J’en ai assez de ce blog et je préfère m’en aller, mais vraiment, pour de bon et définitivement.
Le numérisme est un humanisme.
Habile reprise profuse de prolongements du titre Sartrien, Bloom.
Developpez… de Platon…Sartre, Heidegger et Simondon…
( Voir l’ article d’ Olivier Blondeau : » des hackers aux cyborgs : le bug simondonien in revue Multitudes n°18 automne 2004.
Qui trop étreint mal embrasse… et la RDL atteint, je pense, le périgée de son obscur et vertigieneux boulimisme en ce nouveau billet matutinal. Le moins qu’on puisse dire est que notre ami Milad Doueihi n’a pas convaincu Passoul dans sa posture de « confiance sociale », comme voie ou horizon de dépassement possible des deux morales weberiennes. Et je pense qu’il n’aura convaincu aucun internaute non plus. On ne voit pas en quoi le charabia de la prétendue « période de transition au début d’une mutation culturelle » gisant sous la recherche d’un nouvel « humanisme numérique » nous emmenerait vers lui, voilà tout simplement un sentiment fugitif et gratuit, articulé à rien ou à pas grand chose. Donc jusque là, nous suivons volontiers le scepticisme de Passoul. En revanche, on a tendance à prendre rapidement la tangente quand on comprend comment M. Doueihi n’était qu’un prétexte pour mieux aider Passoul à atterir en douceur sur notre amie Clémence Revest et y prendre ses aises… Il fallait oser pareille gymnastique. Les berlifications qui s’en suivent sur la naissance de l’humanisme (avec un petit ou un grand H) vous posent sacrément le bonhomme qui avait besoin de s’essuyer les yeux pour mieux pouvoir rappeler indirectement aux profs de français de ce blog quelque chose de ses propres Humanités…. et cela, sans trop d’humeur ni d’humour, mais en n’hésitant pas sur les trompettes. Il lui ainsi fallu pas mal ramer pour se donner la caution de Doueihi pour mieux amortir sa chute dans le 14e siècle, voire reculer (sans réactionnarisme) jusque chez Cicéron, fichtre bougre ! Car désormais tout est désormais permis avec un Passoul numérisé qui nous a pris par la main et montré, sans peur et sans reproche, le chemin par lequel nous pouvions désormais nous mouvoir au sein d’une « spatialité hybride et en mouvement ». Autrement dit, chers compatrinautes transhumanistes numériques, continuons à faire ce que nous faisons ici tous les jours : accolons des mots, faisons les tenir ensemble, composons notre salade niçoise numérisée,et le tour sera joué. Nous sommes les joyeux porteurs transitionnels d’un authentique humanisme numérique, plus besoin de nous emmerder avec une morale de conviction ou de responsabilité quelconques. Passoul nous a définitivement convaincus et libérés de ces lunes d’un autre siècle (le 19e, pas le 15e)…
Quel Fouquier-Tinville, ce Diagonal ! Il a plein de petits poteaux d’exécution dans sa poche….
Le Paludisme est un Gidouillisme.
Je reste
@giovani 1h11/ Le plafond s’écaille et a d’ores et déjà anéanti réduit dégommé la vie de millions d’êtres vivants.
Diagonal dit: 26 octobre 2013 à 10 h 35 min
Qui trop étreint mal embrasse… et la RDL atteint, je pense, le périgée…
Daaphnée va sauter sur cette histoire de périnée.
Vous faites bien D au moins vous ne trichez pas à traiter avec sérieux toutes ces choses graves qui nous concernent encore, pas d’hypocrisie qui s’ignorerait, pas de lanterne pas de vessie, tant qu’à subir pourquoi se priver de rire et sourire…
..le numérique, le « digital », le « code » est justement fait pour faciliter et augmenter les transmissions..et le traitement de l’information aka l' »informatique »..informatique ça veut pas dire que dragnet lassouline
sergio fait nous un cours
l’homme qui cherche à prendre la place de Dieu.
..mais non philipe..remember la phrase d’einstein « ce qui est incompréhensible dans ce monde, c’est que justement a certains endroits il l’est »..et tu crois que dieu voudrait qu’on laisse ça tranquille ?
on ne devrait pas avoir besoin d’être humaniste. On devrait l’être naturellement et automatiquement.
Je me demande D. si vous n’êtes pas en train de nous faire une sorte de transposition du « Blut und Boden » …
Enfin ..
Il est question de « confiance sociale » … hum .. cela sonne comme une utopie rousseauiste, non ?
Mais restons confiants.
Quoique.
On a si bien vu, hier, comment par exemple la bondieuserie versait dans l’idôlatrie à l’échelle microscopiques des humeurs qui traversent les échanges, que – mais laissons –
j’aurais plutôt envie de dire prudence sociale !
Il reste qu’on a pu croire que le numérique pouvait tracer un nouveau sillon pour le Sapere aude .
Certainement, on a pu le croire .
Las !
Si l’homme n’a pas besoin de dieu, pourquoi aurait-il besoin de l’homme, à sa place ?
Si l’homme n’a pas besoin de dieu
rimembeur voltaire jicé « il est bon que le peuple ait de la religion pour qu’il ne vole pas mon grain »..t’es beaucoup, beaucoup trop humaniss jicé
on ne devrait pas avoir besoin d’être humaniste. On devrait l’être naturellement et automatiquement
..la machine va y pouvoir..et on a rien vu, elle le sra beaucoup plus que l’homme automatiquement huuuu..uu..umaniss
if they succeeded in replacing the teaching of science with indoctrination
OMFG
if they succeeded
..c’est un coup des illuminati keupu..call for batman !
Dans le débat entre P.Assouline et M.Doueihi cette remarque sur la mémoire est passionnante. L’oubli y est présenté comme une supériorité de l’homme sur la machine et la condition de sa survie. La conscience de l’oubli ouvre à l’invisible de ce qui a été visible (il faut qu’il y ait eu présence pour qu’il y ait absence), à l’intimité, à la sensibilité, à l’inconscient, à l’écriture (l’oubli en est la terre nourricière), au le temps. Et là on parle de l’homme et non de la machine.
Puis P.A a réfléchi sur une idée répandue : on lirait moins bien sur un écran que dans un livre, la contrant. Je n’ai pas été convaincue… Il faudrait qu’il y revienne plus longuement…
La deuxième partie du billet est plus intéressante, se rapportant aux recherches de Cl. Revest. On approche mieux de l’idée « d’humanisme », des racines et du mot et de l’idée.
Le final du billet est d’une grande beauté bien qu’un peu utopiste. Cet humanisme numérique me semble fragilisé par la solitude de ceux qui passent tant de temps sur le Net. Source immense de richesses culturelles, accès nouveau à l’information mais pas vraiment aux autres. Les dérapages, les quiproquos dans les espaces commentaires prouvent à quel point le désir d’agresser, de critiquer, de délirer, de se montrer prend le pas sur l’écoute, la réflexion, l’amitié, le désir réel de communiquer. « la conversation épistolaire que les auteurs de la Renaissance concevaient comme « un signe visible de l’amitié » a pris dans ces espaces un sérieux coup dans l’aile, incitant les doux à se transformer en loups. Et c’est bien dommage. Il me semble que loin des écrans, rencontrer ces mêmes personnes qui agressent pour le plaisir , serait source de joie. Dans la lignée des « salons » où arts, littérature, philosophie, musique, sciences devenaient diffusion d’idées nouvelles et rencontres cosmopolites…
Comme dans le film de W.Allen Minuit à Paris, rencontrer… Diderot, Voltaire, D’Alembert, Marivaux, Montesquieu chez ces femmes illustres : D. du Maine, M. de Lambert, Mme Geoffrin, Melle de Lespinasse ou la M. de Deffand…
Maintenant, on ne rencontre que des pseudos dans les salons littéraires et rarement une conversation agréable. On est toujours perturbé par le passage d’un troll qui donne envie ou de mordre ou de passer à autre chose.
Bon, un billet qui est pour moi, entre nostalgie et espérance
Daaphnée tient la forme : une formule en allemand, une en latin, une évocation de Rousseau. Sans les « mmm », « enfin », « quoique », « las » on pourrait presque s’y laisser prendre.
à quel point le désir d’agresser, de critiquer, de délirer, de se montrer prend le pas sur l’écoute, la réflexion, l’amitié, le désir réel de communiquer.
En effet, Christiane, on vous a vue à l’oeuvre .
Daaphnée tient la forme : une formule en allemand, une en latin, une évocation de Rousseau. Sans les « mmm », « enfin », « quoique », « las » on pourrait presque s’y laisser prendre.
Mais vous feriez bien d’essayer d’apprendre.
Figurez-vous que ces « une formule en allemand, une en latin, une évocation de Rousseau. » C’est un peu mon métier !
Vous ne comprenez vraiment rien des autres, vous !
Qui sème le vent récolte la tempête… Qui a agressé l’autre ?
D. dit: 26 octobre 2013 à 10 h 09 min
vos istmes me sont bien commodes, D.
Et la possibilité d’une île bien incertaine. Quel visionnaire, ce Michel.
Vous avez essayé de vivre isolé, loin de toute communication humaine, bonne ou mauvaise ?
« tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois rien ne sera tout à fait perdu »
Bon, l’auteur de ce « fragment » se prénomme Sylvain. C’était écrit.
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20131023.OBS2243/la-france-selon-finkielkraut.html
Pas mal vu, ce nouveau billet sur Finkie.
On écrit « isthmes », je sais, je sais!
L’humain(isme) : le zéro et l’infini.
Le numérique : le zéro et le un.
Réduire l’un à l’autre : la fin.
La machine n’est qu’un outil.
Des outils, l’humain en invente.
Il en invente toujours plus, et encore.
Et il et s’en sert, de ses outils.
Le transforment-ils ? Se transforme-t-il ?
Rien n’est immuable, « a fortiori » rien de vivant !
Le changement est-il discret ou discontinu ?
Et la conscience de ce changement ?
Et cette conscience, lorsqu’elle survient,
influe-t-elle sur le changement ?
Frein ou accélération ?
Statimilairement.
Ecoutez Christiane.
Vous venez nous saoûler avec ce Paul que vous idolâtrez . Grand bien vous fasse !
Admettez seulement que d’autres puissent être critiques . Vos pâmoisons diverses ..
Et il ne m’a pas semblé que votre idole ait volé à votre secours.
C’est votre problème.
Avec moi, sachez garder vos distances. Je n’aime pas votre bondieuserie et vos mensonges, ne fussent-ils qu’à vous-même.
Chère Christiane, vous placez la courtoisie et la civilité à de telles hauteurs…. quelle sensibilité !
Vos trolls ? Les trolls ? mais c’est la vie !
Pour un être dans mon genre, dépourvu de sensibilité et leur nombre va croissant, les haines, injures, violences, intolérances, blasphèmes … mais…voyons ! c’est une situation banale, habituelle, journalière, bref, c’est l’usage du numérique « normal » !
Bref, courtoisie, civilité, courrier voltairien, pffff…. laissons tomber ! C’est le passé aristocratique et nous sommes en dé-mo-cra-tie, ne l’oublions pas !
Daaphnée,
Je vous demande de vous arrêter !
D. le vrai dit: 26 octobre 2013 à 11 h 12 min
Je reste
–
Non, cette fois-ci je pars. Comme TKT. Il a eu entièrement raison, je suis à 100 % avec lui.
@Daaphnée dit: 26 octobre 2013 à 12 h 47 min
ça vous as fait du bien ? tant mieux. Vous aussi gardez vos distances et allez voir un psy d’urgence, vous avez un sacré problème (pas qu’avec moi !).
Désolée, JC, mais les trollages de Christiane … Enfin, elle a été virée hier .
Ce n’était pas de la meilleure eau !
Mais passons.
JC….. dit: 26 octobre 2013 à 12 h 53 min
Vous n’êtes pas un troll. Vous signez tous vos post.
Les « salons » ce n’était pas de la courtoisie mais du bonheur en partage.
Attention, Christiane, vous faites des fautes d’orthographe sous le coup de l’émotion.
Bouguereau aussi signe tous ses posts, et pourtant c’est un troll. Comme quoi on ne peut se fier à rien.
Voilà qui est dit. Maintenant je l’en vais. Je tourne la page.
Les « salons » ce n’était pas de la courtoisie mais du bonheur en partage.
Bigre ! De quel salon nous parlez-vous ?
Au XVII comme au XVIII le salon est un lieu très politique, en définitive ..
Daaphnée aussi fait des fautes d’orthographe énormes sous le coup de l’émotion.
Après le Finkielkraut, ce Cratyle des temps nouveaux, le Pascal Ory, cet historien dont les travaux sont souvent nourris de réflexions très « basses calories » (comme le special K d’une marque célèbre de collation aux céréales), je pensais qu’on aurait droit au Nora, cette réincarnation du poète-historien Etienne Pasquier qui vivait au XVIe siècle, du livre « Recherches de la France », paru chez Gallimard et qui traite lui aussi de l’identité française…
Mais non, pas de passe de trois, pas de triple dribble, pas de triangle équilatéral parcourable sur une jambe par un compas critique habitué au pas de côté fait dans la joie d’un saut à pulsation ternaire. Juste l’habituel humanisme-machinisme binaire et son infini mis à portée des claniques (aux mille binarismes) de tout poil. Impossible pour un amoureux de la trinité de poster quoi que ce soit ici sous cet article, on a sa dignité, quoi !
Daaphnée dit: 26 octobre 2013 à 13 h 05 min
« Virée » ? Mais vous prenez vos rêves pour des réalités ! Je ne suis pas scotchée à mon écran comme vous toute la journée.
Au fait, pour cette citation de P.E, « ami de Brecht » (le seul à avoir cité ce livre ces dernières années sur ce blog et sur le sien), si un(e) autre que lui avait offert cette citation , il(elle) se serait empressé(e) de se signaler, non ?
P.E n’avait pas « à voler à mon secours », je n’étais pas en danger, juste agressée verbalement par UN hypocrite incapable d’assumer sa nature profonde et à qui il fallait fermer le caquet. Aimez qui vous voulez, soyez qui vous voulez et foutez-moi la paix, insignifiante !
Souffrez, Christiane, qu’on souligne vos insignes, mais non insignifiantes, sottises.
« Les « salons » ce n’était pas de la courtoisie mais du bonheur en partage. »
Bigre ! De quel salon nous parlez-vous ?
Au XVII comme au XVIII le salon est un lieu très politique, en définitive ..
Daaphnée! Qu’on en finisse! Êtes-vous un homme ou une femme? Cri-cri a soulevé la question. Nous avons droit à la vérité me semble-t-il.
« Pourtant, Nietzche disait que l’homme sans l’oubli devient un monstre. »
Voyez D., un « penseur » comme Milad Douhaihi mériterait de figurer en bonne place dans un dico des impostures intellectuelles.
Vous avez raison, notre cricri ne sait plus quelle question se poser ..
purée, Xlew, prenez des cours de géométrie, faites quelque chose !
« le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargné au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne ! »
Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité, II
Un violon fabriqué par un grand luthier n’avantagera jamais un piètre violoniste…
Transhumanisme ?
Humanisme en transes !
Commentarium erat demonstrandum.
Exoplanétairement.
Bon, mais Jean-Jacques, faudrait voir aussi à ne pas l’embarquer dans n’importe quelle galère. Son jardin n’est pas à tout le monde. Son « désert » non plus d’ailleurs.
Cricri doit vouloir dire quelque chose, mais quoi? Le sait-elle seulement?
C’est parce qu’il achetait ses champignons au marché que Rousseau a écrit « Discours sur l’origine de l’inégalité »…
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Bonjour
Si une bonne âme ici peut avoir accès a mes données personnelles dans les nuées, je le remercie de me les envoyer car j’ai un problème d’accès. Merci à tous les humanistes. Savez-vous si la NSA entend proposer un service récupération de données personnelles perdues ? Sera-t-il payant ?
William Tell Overture :
Figurez-vous que ces « une formule en allemand, une en latin, une évocation de Rousseau. » C’est un peu mon métier !
Franchement, j’ai beau essayer, je ne parviens pas à trouver de « métier » correspondant à pareille définition. Rédactrice à « Question pour un champion » ?
Nous avons en effet le plaisir de vous proposer un service de récupération de données personnelles. L’abonnement vous est accessible, dans la mesure ou vous pourriez souhaiter en bénéficier, pour la très modique somme de 1$ par mois le premier mois. Votre mot de passe est KELESTLMODPASS .
Traduit par Google Inner Corporate Intelligence Translation Services.
Christiane, Daaphnée,
… vous, moi, tous, nous touchons l’influence du numérique sur la langue d’Esope : elle est chargée, cette saleté de langue ! Oublions les conflits de personnes. Qui sommes-nous ?
Considérons nous comme les enfants d’Assouline ….!(?)
« Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les poissons sont à tous, et que la mer n’est à personne ! »
Quand JC crie ça sur son bateau, il sait qu’il est tout seul.
« Question pour un champion »
Voyons, voyons ..
N’est-ce pas cet – épatant! – prototype qui a permis de calibrer ce – merveilleux ! – internet qui produit ce – prodigieux ! – humanisme numérique ?
Christiane et Rose n’ont rien à voir avec le troll qui vous demande de fermer votre sale gueule de travelo, respectez Christiane et Rose je vous prie. La salope c’est moi, vieille merde de Daph phanée, qui fait chier tous les lecteurs.
Merci Morue de rétablir la vérité!
cette morue est une vieille morue.
elle sent déjà le pourri.
Rousseau est un vrai con !
(…vous faut-il une démonstration ? Numérique ?… Pourquoi ?)
u.,
Soyez raisonnable !
« la mer est à tout le monde, les poissons sont au pêcheur »
(… idem pour le bizness : à tout le monde, mais c’est celui qui cherche qui le trouve …)
U. … « « Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les poissons sont à tous, et que la mer n’est à personne ! »
ça fait aussi très sermont sur la montagne … un petit côté christique ..
sermont sur la montagne …
ou saumon sur la castagne ?
Daaphnée dit: 26 octobre 2013 à 14 h 32 min
U. … « « Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les poissons sont à tous, et que la mer n’est à personne ! »
ça fait aussi très sermont sur la montagne … un petit côté christique ..
Très intéressant…Lecteurs je vous laisse juge!
Avant de vous souhaiter un excellent dimanche … Mon crémier me dit :
« Epargnants ! ce gouvernement est un gouvernement d’enculés »
Il ajoute, finaud :
« Pourquoi considérer « enculés » comme une insulte ? le mariage pour tous a remis les pendule à l’heure, hétéros, homos, tous égaux, tous frères ! »
Lecteurs je vous laisse juge!
Les dix commandements c’est la loi, hé banane!
» ça fait aussi très serre mon… sur la montagne … »
Pourquoi a -t-on droit, encore une fois, à une version christico-érotique ?
le lecteur et sa morue pour plaire à son travelo
ils pigent keud, épicétou.
une version christico-érotique ?
Barre o zizi, sort de ce corps!
JC dit: 26 octobre 2013 à 12 h 40 min
Notre reaganien varois passe sa vie sur le site du Nouvel Obs.
Mais qui pervertit qui ?
Daaphnée,
des soupçons atroces pèsent sur vous : vous seriez un travelo !!!
Quelle importance ? Aucune ! … Que cela vous laisse froid(e) !
On m’a jadis accusé d’être, non pas le JC couillu que vous imaginez, mais Geneviève de Galard, l’ange de Dien Bien Phu ! Alors ?…. personne n’est à l’abri…
Je vais vous dire un secret : Christiane est elle-même l’âme réincarnée d’Alfred de Musset !!! Important ? Que nenni…!
un travelo !!!
les fantasmes de cricri sont impénétrables.
Avant de vous quitter, je vous livre avec bonheur ma joie d’entendre cet humaniste financier de Titan, dire une vérité troublante mais sûre : » Les gars de la CGT Goodyear sont timbrés ».
Il faut que ce soit un génie(!) américain qui nous ouvre les yeux ?
Pourquoi lui …? On est pas capable de le dire, nous …?
le prix Goncourt cette année est attribué à
« la maîtresse de Paul Edel »
15h01
Christiane, le Goncourt .
C’est Daaphnée qui va faire la gueule.
Bien fait.
On est pas capable de le dire, nous …?
..qu’est ce que t’es empéché jicé
« Epargnants ! ce gouvernement est un gouvernement d’enculés »
au moyen age c’était une délation publique jicé..bon pour le bucher
Proverbe colonial US :
« Un bon enculé d’épargnant, c’est un enculé mort »
« la notion de partage comme idée-maîtresse »
ou
la notion de maitresse comme idée de partage.
la notion d’idée comme partage de maitresse.
le partage de maitresse comme idée de notion.
……
55 pages ne suffiraient pas à épuiser un sujet déjà au bout du rouleau.
Henri GUAINO.- Pourquoi Camus est-il omniprésent? Parce que, d’une certaine façon, il a gagné. Paradoxalement, il est encore plus un penseur de notre temps qu’il ne l’a été du sien. Il a gagné parce que les grandes idéologies se sont effondrées et les grands maîtres à penser ont été disqualifiés. Or il en est l’antimodèle. Il le dit: je ne suis pas un philosophe. Il refuse tout prêt-à-penser. Il ne propose aucune certitude religieuse ou idéologique. Sartre donne des réponses. Camus formule des questions. Sartre veut construire un système de pensée. Camus affirme: «Ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment il faut se conduire.» C’est l’anti-Sartre. Il va à contresens de son époque fascinée par la philosophie de l’histoire et la violence qu’elle fait subir à l’homme. Il prône la révolte de la conscience face à ce déterminisme historique qui nourrit les totalitarismes de notre temps. Fondamentalement, il est un homme de la tragédie, cet éternel combat de la mesure contre la démesure. Le tragique, c’est l’angoisse de l’homme confronté à sa propre finitude. La pensée tragique de Camus récuse la bonne conscience au profit du cas de conscience, de la conscience déchirée, celle des personnages d’Eschyle et de Sophocle. Camus se sent grec. Or, comme le souligne Benjamin Stora, notre époque est marquée par la guerre des mémoires. Au XXe siècle, on était sommé de choisir son camp mémoriel. Camus, inclassable, est un enjeu. On voudrait avoir dans son camp cet homme qui refusait tous les camps.
Un deux trois :
l’humanisme et l’empathie sont devenus les plus gros problèmes de notre monde, des entraves à la raison véhiculés par des médias uniquement guidés par l’esprit mercantile : humanisme et empathie sont les produits qui se vendent le mieux et les plus faciles à fourguer, le numérique est d’essence catholique, le numérique est l’ultime avatar du paulinisme marchand.
Hume aurait adoré vivre à notre époque.
Pourquoi Camus est-il omniprésent?
Guaino, il sert à rien.
Guaino, il sert à rien.
C’est qu’il le dit, mais toi, t’es qui ?
Camus est omniprésent car il est facile de faire parler les morts plutôt que les vivants…
Hamlet, vous tombez bien, j’ai retrouvé le nom de ce penseur que vous aviez mentionné, qui s’était aussi interessé au post-humain, et à la technologie: Jean-Michel Besnier, celui qui veut discuter avec les machines.
Et tant que j’y suis, je voudrais replacer cette citation de Nietzsche, empruntée par M. Doulaini, qui abuse un peu trop des mistigris et voit des monstres partout.
Elle est dans généalogie de la morale.
Je vous en cite le passage qui me plaît, concernant l’oubli:
« On en conclura immédiatement que nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourraient exister sans faculté d’oubli. »
M. Doueihi
Pour les morts, c’est la géhenne!
Le Guaigouin n’a pas laissé un souvenir impérissable.
Un lecteur est un vrai con.
Le numérique c’est le discret pour représenter le continu faut pas sortir de l’X…
Guaino citant Stora m’évoque Douch récitant au début de son procès les quatre derniers vers de La mort du loup de Vigny.
Le tutto-fa-brodisme est un anti-humanisme.
billet : » Si ce mouvement a pris corps est s’est fait récit, »
a pris corps ET s’est
dans le mag lit « coctau », je me demande à quoi correspond le « jeu » du « recto verso » sur la nappe :
on dirait que Sartre signait Sarte sans R et que cela avit été remarqué par Cocteau, dont le texte serait donc la réponse
n’accusons pas trop vite le numérique !
bien sûr COcteau qui signe jea sans N
Aaaareuh !
« Le tutto-fa-brodisme est un anti-humanisme. »
« anti », je ne sais pas ce que cela peut être à propos du mouvement humaniste.
Il est interessant de voir les dernières recherches à propos de ce mouvement.
De Clémence Revest, citée dans le billet:
http://questes.free.fr/pdf/bulletins/transmission/Transmission_Clemence%20Revest.pdf
Nanaar tee show !!!!
Pauk Edel est impayable ; il termine un beau papier sur Audiberti sur une question qu’on poserait aujourd’hui à un libraire de moins de 30 ans : Audi-qui ? répond-il ; il est vrai qu’avec Amette : Hammamette, demande-t-il ?
Audi ?
Quatroooooh !
faut garder les pieds sur terre : pas besoin de faire des études de marché pour voir que la demande d’humanisme des consommateurs reste actuellement plus forte que l’offre des professionnels de l’humanisme.
le seul problème est que l’offre est en passe de dépasser la demande, et là, je suis désolé de le dire mais ça va coincer.
jusque là les hommes n’ont jamais vécu dans un monde où l’offre d’humanisme était supérieure à la demande.
faut dire à l’autre crétin d’humaniste qui écrit des bouquins de 55 pages à 7 euros que c’est pas le fait de passer au numérique qui va changer les choses, s ça doit coincer ça coincera, numérique ou pas numérique.
et ses bouquins à 7 euros sur l’humanisme il pourra se les carrer où je pense.
les professionnels de l’humanisme ont imagine que passer au numérique allait leur permettre de vendre plus d’humanisme, je le sais j’ai reçu dans ma boite aux lettres des tonnes de pub de canal+ pour passer au numérique.
des arbres entiers dans la journée dit: 26 octobre 2013 à 17 h 53 min
Ah merci de cet intermède.
C’est vrai que ce qu’écrit Clémence Revest n’est sans doute pas aisément compréhensible, sans un effort d’attention.
C’est quand même interessant cette idée du retour des grecs, non ?
Vous pensez quoi, dans la conclusion du billet, du rapport entre « humanités » et mouvement humaniste ?
des arbres entiers dans la journée dit: 26 octobre 2013 à 17 h 53 min
De toute façon, Liliane, elle va se tirer en Audi SR6, à cause du son holophonique; elle adore ça.
Une petite pipe, c’est mieux.
force est d’admette que ça changerait
Le numérique c’est le discret pour représenter le continu
ho que c’est bien dit.. »pour représenter »
Bonsoir, JC,
merci pour vos tentatives de… casque bleu !
Je viens, au théâtre de la Ville, de voir les chorégraphies de la compagnie de Trisha Brown : une merveille !
Nul, JC, ne peut s’approprier la culture, dire : c’est à moi (sous-entendu : les autres sont nuls et n’y auront pas accès, surtout les femmes !). Vous devinez bien la raison de cette citation de Rousseau… et qui elle visait !
J’ai dit que vous n’étiez pas un troll parce qu’il n’y a guère dans vos commentaires des mots uniquement utilisés pour torpiller un commentateur à répétition. Vous vous exprimez avec vos loupes grossissantes qui sont toujours un reflet de la société dans laquelle nous vivons…
A propos de l’échange que vous savez… je ne peux éluder la provocation sans y répondre cela serait de la lâcheté. Ne pas céder quand il faut tenir, et savoir lâcher pour ne pas entrer dans le cramponnement, même si elle relance perfidement l’autre…
La laisser pour ce qu’elle est : à la fois insignifiante et certainement… perturbée.
les travestis ne me gênent pas ce qui me gêne c’est l’hypocrisie (faire les choses en douce pour ne pas être reconnu pour ce que l’on est : un misanthrope qui déteste les femmes et qui est très attiré par les hommes… à lire ses commentaires).
Bon, voilà.
On passe à autre chose ?
Et encore merci, casque bleu !
tank tu la joueras dedans je cracherai
souvenir d’un professeur qui interdisait le erbe « dupliquer » comme une infamie , et le signe d’une maladie honteuse: il empêchait aussi les élèves de parler entre eux, quand ils attendaient pour rentrer , et étaient épargnées de ses lazzi les seules femmes qui n’étaient pas occidentales
L’intelligence artificielle faudrait voir ce que l’on peut tirer de l’abduction, l’induction, enfin tous les syllogismes invalides. Les traitements parallèles, aussi. Mais honnêtement je vois pas comment on pourrait trouver autre chose que reproduire notre propre cerveau. Seule solution une fois de plus : les mecs des soucoupes…
ho que c’est bien dit.. »pour représenter »
on dirait que tu postillonnes un sandwich, mets-en pas partout
à tout le monde, mais c’est celui qui cherche qui le trouve
un monsieur cinéma faisant un film avec des fiches faisant passer le courant d’une lumière artificielle chez tout le monde ? que c’est beau l’humanisme numérique
« insignifiante ? »
dès que ce mot survient , je m’inquiète !
à l’aune des échanges sur ce blog? ceux qui ne commentent plus ont-ils cessé pare qu’ils trouvaient les conversations insignifiantes, ou au contraire, qu’elles empêchaient toute conversation suivie dans d’autres registres et d’autres dynamiques?
parce qu’ils
reproduire notre propre cerveau
..que l’idée qu’on s’en fait, pasque pour savoir comment qu’il marche..y’a dla route..en attendant la technique faut bien qu’elle cafouille
« anti », je ne sais pas ce que cela peut être à propos du mouvement humaniste.
Est-ce que vous connaissez le mouvement abhumaniste, au-moins?
On parle de TOUT ici, de prout aussi…
kicking dit: 26 octobre 2013 à 18 h 40 min
ho que c’est bien dit.. »pour représenter »
on dirait que tu postillonnes un sandwich, mets-en pas partout
Ben oui c’est comme Séraphin Lampion, quoi…
« Seule solution une fois de plus : les mecs des soucoupes… »
Est-ce bien raisonnable de laisser la responsabilité de notre avenir à D. ?
Sa relation avec la galaxie est certes réelle et sûrement efficace, mais tout miser sur un seul pion, si génial soit-il, m’angoisse.
Pire, si bouguereau réussissait à lui fermer sa gueule, vous imaginez ?
Ta gueule le boug’
Demandez à Paul Edel, surtout le singe dans son arbre…
http://www.cercle-enseignement.com/Ouvrages/Gallimard/Blanche/L-Abhumanisme
On peut pas mettre le train de Стрелников, à la place de ces miteux métraux ?
Antonio corrado dit: 26 octobre 2013 à 18 Sa relation avec la galaxie est certes réelle et sûrement efficace
Au reste y a peut-être pas de mecs, dans ces soucoupes… Ni de femmes d’ailleurs, ce qui est plus embêtant…
Se voir comme le centre de quelque chose est vachement dangereux : voyez le cochonnet. La périphérie n’est pas une promenade non plus : c’est par là, par exemple, que les chenilles commencent à manger la feuille…
l’idée que le numérique a finalement réussi là où la démocratie a échoué,
il ne suffit donc plus de professer que Levi-Strauss n’aimait pas la philosophie , sans parler de quelques sarcasmes confraternels, pour convaincre que « la démocratie est à venir »
humanisme »
c’est un …concept aux résonances infinies dans l’Universitas !
« Cricri et l’Ange de l’apocalypse » – Série B, épisode 26, Soap – Synopsis
Cricri: Nul, JC, ne peut s’approprier la culture, dire : c’est à moi (sous-entendu : les autres sont nuls et n’y auront pas accès, surtout les femmes !). Vous devinez bien la raison de cette citation de Rousseau… et qui elle visait !
L’Ange: Vous n’avez réussi qu’à vous ridiculiser.
Cricri: J’ai dit que vous n’étiez pas un troll parce qu’il n’y a guère dans vos commentaires des mots uniquement utilisés pour torpiller un commentateur à répétition. Vous vous exprimez avec vos loupes grossissantes qui sont toujours un reflet de la société dans laquelle nous vivons…
L’ange, un casque à la main: Vous êtes seule.
Cricri: A propos de l’échange que vous savez… je ne peux éluder la provocation sans y répondre cela serait de la lâcheté. Ne pas céder quand il faut tenir, et savoir lâcher pour ne pas entrer dans le cramponnement, même si elle relance perfidement l’autre…
L’ange, le casque sur la tête: Vous vous sentez coupable.
Cricri: La laisser pour ce qu’elle est : à la fois insignifiante et certainement… perturbée.
les travestis ne me gênent pas ce qui me gêne c’est l’hypocrisie (faire les choses en douce pour ne pas être reconnu pour ce que l’on est : un misanthrope qui déteste les femmes et qui est très attiré par les hommes… à lire ses commentaires).
L’ange, un casque bleu sur la tête: Vous êtes coupable et vous recevrez le chatiment divin.
Cricri: encore merci, casque bleu !
renato dit: 26 octobre 2013 à 19 h 09 min
« voyez le cochonnet. »
c’est par là, par exemple, que les chenilles commencent à manger la feuille…
y’a des perroquets empaillés dans la procession ?
épisode 26 inutile de vous fatiguer rompre à l’effort de théâtre, c’est samedi fort occupé pour beaucoup, je crains que votre public se restreigne à de rares personnes en voie de déconnexion
Oui mais il y a les remparts de Varsovie, quand même, qui sont sur les bords…
Casque bleu, casque bleu, vous voyez pas que c’est pleins de mortiers sous les métrots ? Faut les boucher !
on parle de pout ici sauf de littérature? dit: 26 octobre 2013 à 18 h 53 min
Je ne connais pas le mouvement abhumaniste; est-il répertorié par la Miviludes ?
En revanche Giordano Bruno, c’est une autre histoire…
http://www.publius-historicus.com/bruno.htm
« y’a des perroquets empaillés dans la procession ? »
Vous en avez déjà un à 19 h 25 min…
Complètement délirante, cette Christiane !
il y faut plus que des remparts !
A mon avis, il faut aussi prévoir des douves profondes …
Cette obsession sexuelle , ce délire … Incroyable !
Il doit y en avoir des choses pas très nettes sous son vernis catéchisé ..
On préfère ne pas savoir.
Pouah !
« un misanthrope qui déteste les femmes et qui est très attiré par les hommes… à lire ses commentaires » !
Ma pauvre Christiane, c’est aux urgences psychiatrique qu’il faut vous envoyer !
« greubou dit: 26 octobre 2013 à 18 h 23 min
..force toi a fermer ta gueule keupu »
à la question : l’humanisme passera-t-il par le numérique ?
la réponse est : oui !
manifestement c’est oui.
y’a plus de saisons
un misanthrope qui déteste les femmes
il doit chercher à attaquer le mal à la racine
« Daaphnée dit: 26 octobre 2013 à 19 h 53 min
Ma pauvre Christiane, c’est aux urgences psychiatrique qu’il faut vous envoyer ! »
monsieur Assouline votre nouveau copain a manifestement raison : le numérique est un vecteur d’humanisme, et même d’amour.
Se voir comme le centre de quelque chose est vachement dangereux : voyez le cochonnet. La périphérie n’est pas une promenade non plus : c’est par là, par exemple, que les chenilles commencent à manger la feuille…
Si encore toutes les chenilles se métamorphosaient en papillons … Mais il reste toujours quelques vieilles limaces . Pfff !
quoi qu’il en soit, suggérer d’aller consulter en psy n’est pas une « trouvaille »-interprétation, commentaire- reluisante, mais une rengaine de la RdL : alors qu’il y a sans doute des douzaines de psys professionnels derrière leur ordinateur qui visitent ce blog et le font suivre par des personnes de leur « connaissance » . Regrets que P.Assouline ne l’ait pas découragée
bonsoir
le numérique est un vecteur d’humanisme, et même d’amour.
Surtout d’amour, bien sûr .
Sans les pieds et sans les mains .
qu’est-ce que l’humanisme ?
qu’est-ce qu’un humaniste ?
un humaniste peut-il voter à droite ?
Sergio, c’est du X, du hard.
« Broadly speaking, abduction is a reasoning process invoked to explain a puzzling observation. »
http://crg.polytechnique.fr/fichiers/crg/publications/pdf/2013-05-09-1773.pdf
humanisme est un mot qui un résonance comparable à celle de raison, de sens, liberté, et depuis quelques décennies inconscient
une résonance
Une vieille antienne, quoi !
peut-on se prétendre humaniste si on n’a pas lu Victor Hugo ?
un humaniste peut-il être supporter du psg ?
Sans Victor, ni, ni, ni ,ni ,ni, ni, ni, ni ,ni ,ni,ni, ni, ni ,ni ,ni,ni, ni, ni ,ni ,ni,ni, ni, ni ,ni ,ni,ni, ni, ni ,ni ,ni etc ?
Non.
l’humaniste est-il toujours un démocrate ?
faut-il être végétarien pour être un bon humaniste ?
Ta gueule keupu.
(ça fait un peu radical, le Boug’, non ?)
un humaniste est-il pour la liberté des consciences religieuses ?
et si oui laissera-t-il sa fille épouser un salafiste ?
L’Audi SR 6 est une bonne voiture.
O à 100 km/h en 3,7 secondes me semble acceptable.
greubou est-il un humaniste ?
encore un dictionnaire amoureux à inventer : celui de l’humanisme
Daaphnouille je peux vous poser une question ?
de vous à moi vous diriez que vous êtes une humaniste ?
question humanisme, sur une échelle de 0 à 10, vous vus situez comment ?
Désolé, je voulais parler de la RS 7, pas de la SR 6 qui est une 2 CV.
malheureux ! un humaniste ne roule surtout pas en Audi !
un humaniste préfère prendre le bus, le train ou le vélo pour ses déplacements.
j’ai pas raison monsieur Assouline ?
humanisme : quantité d’amour du prochain dont a besoin de se munir un groupe d’hommes avant de s’adonner à la perpétration d’un massacre.
Mais non Hamlet, un humaniste comme Marcel prend le taxi.
exemple de grand humaniste : Martin Heidegger.
Si le taxi est une audi décapotable, cela ne change rien.
Hamlet, vous n’auriez pas un autre « exemple » ?
Une vieille antienne, quoi !
Voilà la Daphnoque avec ses antennes cathos sans le savoir!
c’est énorme, ce lien que vous donner, Blog Blooming You Pi*°°°
« C’est une erreur de faire entrer une technologie dans cette magnifique catégorie, le risque étant d’attribuer de la valeur au mauvais objet »
Comment ne pas être d’accord ? C’est une question pour laquelle je ne sollicite aucune réponse.
Elle me paraît évidente.
non il a écrit une très belle « lettre sur l’humanisme » dans laquelle il dit que l’homme est le berger de l’être et le langage est la maison de l’être, il parle aussi de la clairière de l’être jeté dans le monde et de la technique comme oubli de l’être, mais là, sur la fin, j’avoue que j’ai un peu décroché.
l’humanisme c’est vraiment pas un truc pour les nuls, c’est hyper compliqué, il faut avoir fait des études poussées comme greubou pour tout comprendre.
ce lien que vous donneZ
sur que si l’humanisme consiste juste « à savoir exporter partout dans le monde un modèle (démocratique) parfaitement occidental » pas la peine de lire Heidegger.
il suffit juste de lire les journaux.
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