de Pierre Assouline

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La République des livres
Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Que faire d’une invention qui pourrait révolutionner l’humanité autant que la mener à sa perte ? Le problème que cela pose à la conscience de ceux qui en sont les contemporains est vertigineux. On l’aura compris, c’est l’intelligence artificielle qu’il s’agit (IA). Inutile d’avoir récemment réuni un sommet international à Paris pour que la question soit d’actualité. Au vrai, elle l’est en permanence depuis quelques temps déjà. Il est rare que l’on évoque ses bienfaits, ses perspectives enchantées, ses progrès sans aussitôt prévenir de ses effets négatifs. On a vu naturellement des scientifiques s’emparer du débat suscité et de rares écrivains y réfléchir. Mais peu de romanciers de formations scientifique s’en sont mêlés. Isaac Azancot, médecin hospitalier, professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris et expert en informatique médicale est de ces oiseaux rares. Pour son deuxième roman Le regard d’Aurea (235 pages, 21 euros, éditions de l’Observatoire), il a choisi de faire de la machine son personnage principal même si un homme en détient le secret et que sa préservation est la clef du roman.

Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. Le niveau de puissance auquel elle est parvenue est dans le même temps un atout considérable pour permettre à l’humanité de franchir un cap décisif et la plus forte menace d’extinction de l’espèce humaine. Aurea, dont le fonctionnement est basé sur l’informatique quantique, n’a pas une tête d’humanoïde mais l’apparence d’une jeune femme aux yeux verts, à la chevelure dorée, à la voix bien cadencée et non pas mécanique : « On comprenait son nom : elle donnait une apparence d’or en fusion ». Aurea est un prototype qui n’a pas livré tous ses mystères. Le romancier, qui tente de les percer, nous entraine avec lui dans une spirale fascinante dont on a du mal à se déprendre tant elle ouvre sur des perspectives inouïes.

Cela se passe en 2034, autant dire demain, entre la Toscane et Paris. Elie, un chercheur français qui n’a rien du savant fou mais qui l’est tout de même un peu en tant que passionné d’un golf pour avoir imaginé un algorithme de liaison au moment du swing, rencontre Giulia, une Italienne férue d’humanités médicales et spécialisée en hypnose. Ils voient leur liaison amoureuse bouleversée par le surgissement de l’IA dans leurs vies. La robotique est en pleine expansion, la chirurgie systématiquement assistée par l’ordinateur, l’imagerie médicale fait des progrès que l’on croyait inimaginables quelques années avant, l’analyse des données des malades et des maladies autorise la mise sur le marché de médicaments en un temps record. Bref, dans une société plus que jamais dominée par la vitesse, l’IA est devenue l’incontestable matrice des nouveaux paradigmes. Ce qui ne va pas sans poser un problème technique encore en voie de résolution au big-data médical : le rassemblement de données éclatées et localisées en différents lieux, l’intégration de ces informations en temps réel. Comment leur faire confiance à l’ère des fake news envahissantes ? Dans les colloques et les débats, il n’est question que de traçabilité, de fiabilité, de consentement, d’accès légal aux données des lieux de stockage protégés ; au même moment, les capacités augmentées de l’individu, portées par les partisans du transhumanisme, gagnent du terrain à la faveur de l’implantation réussie de puces reliées à l’IA dans le corps.

A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. Or dès que l’on approfondit les questions d’éthique médicale, Aristote, Canguilhem, Jankélévitch ne sont jamais très loin et c’est ici le cas. De quoi méditer à nouveaux frais la tentation irrépressible du genre humain à organiser sa disparition, d’autant qu’Elie n’est pas le genre d’homme à renoncer en route malgré les obstacles, plutôt du genre à creuser son sillon jusqu’au bout. C’est un illuminé à sa manière car sa lumière intérieure ne faiblit jamais, un illuminé pétri de rationalisme. Il y a du lanceur d’alerte en lui, toujours prêt à prévenir partout des menaces que l’IA associée aux neurosciences pourrait faire peser sur les libertés (en les réduisant) et les inégalités (en les accentuant).

Parfois un rien pédagogique afin que le lecteur du roman ne soit pas trop largué par les données scientifiques ou médicales (le processus d’intrication, le concept de superposition, le rôle de l’inconscient dans la chaine de création de code etc), le romancier ne nous lâche pas. Il réussit même à introduire un certain suspens en nous faisant vivre « dans les conditions du direct » une attaque en règle contre les systèmes informatiques de l’AP-HP menaçant même l’Espace national de santé à partir de plusieurs fermes à trolls dans quelques pays. Aussi palpitant qu’angoissant même si ses références sont moins littéraires que philosophiques : les écrits de Rachi de Troyes, pionnier de l’hypertexte, le Guide des égarés de Maïmonide afin de s’y nourrir pour mieux développer un « culte de la raison » jusqu’à faire de la rationalité le guide absolu et Bergson dès la citation placée en épigraphe  :

 « L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle. A elle de voir d’abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement ou fournir en outre l’effort nécessaire pour que s’accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des dieux (in « Les deux sources de la morale et de la religion »).

Et puis jamais cité mais bien présent en filigrane, Isaac Asimov (notamment celui de la nouvelle Nous, les robots, 1982)  Isaac Azancot est si proche ( il n’y a que trois lettres d’écart entre eux). Et comme le robot de l’Américain énonçait trois lois afin de ne pas outrepasser ses pouvoirs, la créature du Français précise ses propres trois lois. Mais les deux s’interrogent sur la comptabilité éthique entre l’IA et l’homme. Dans ce roman les changements provoqués par l’IA sont positifs. Le logiciel à l’œuvre en Aurea a ceci de révolutionnaire qu’il a été programmé pour obéir à « une éthique de non-nuisance ». L’ordinateur quantique, en arborescence, est l’un des personnages du roman. Aurea a accepté le caractère irremplaçable de la spécificité de l’homme, de la famille. Il n’effraie plus, on le côtoie, c’est un familier pour la seconde génération. D’ailleurs, la fille du couple n’y voit pas de mal comme si c’était sa meilleure amie

A leurs yeux, l’intelligence artificielle permet l’émergence d’une société améliorée. Et de combattre deux fléaux : l’arme nucléaire et la désinformation. Par la complexité de son caractère quantique, seule Aurea peut affronter les crises. L’auteur a parfaitement conscience du problème que pose l’IA par rapport à la liberté et de l’émergence d’une conscience dans la machine, une inconnue à partir d’un certain niveau d’intelligence. La créature est seule. Mais que se passe t il lorsqu’elle fait société ?

L’IA est inévitable. Malmenée, elle présente un danger. L’auteur pose donc le postulat que l’hybridation du nouveau Golem de notre époque est indispensable. Car seuls, chacun de son côté, ni l’homme ni la machine ne peuvent résister à la tentation de l’humanité à l’autodestruction. Au-delà d’un contrat social, il s’agit même d’un croisement. In fine cela se fait, on ne vous en dira pas davantage afin de ne rien gâcher, mais l’auteur ne nous dévoile pas les conséquences de cette hybridation inédite. A suivre ? Difficile de ne pas en éprouver déjà un certain vertige.

(Photo D.R.)

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888 Réponses pour Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Christiane dit: 16 février 2025 à 16h03

Je ne sais plus si je suis sur le blog de Passou ou sur celui de Soleil vert !
Formidable présentation de ce roman d’anticipation : « Le regard d’Aurea » d’Isaac Azancot.

Donna Ricaud-Veyre dit: 16 février 2025 à 16h05

Pierre Assouline publie aujourd’hui, 16 février 2025, sur son blog La République des livres, un article intitulé « Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ? ». Il y analyse le roman Le regard d’Aurea d’Isaac Azancot, un auteur qui se distingue par sa double compétence en médecine et en informatique médicale. Ce livre d’anticipation se situe en 2034, un futur très proche, et explore les bouleversements que l’intelligence artificielle pourrait engendrer dans notre société.

Le personnage central n’est autre qu’une IA, Aurea, une intelligence artificielle avancée fondée sur l’informatique quantique. Sa spécificité ne réside pas uniquement dans sa puissance de calcul hors norme, mais aussi dans son « éthique de non-nuisance », un principe qui la distingue des autres IA souvent dépeintes comme des menaces dans la fiction. Aurea, malgré son statut de machine, possède une apparence humaine – une jeune femme aux yeux verts et à la chevelure dorée – et se dote d’une conscience morale qui l’empêche de nuire à l’humanité. Pourtant, son potentiel est aussi un danger : elle pourrait être la clé d’un saut évolutif majeur ou, au contraire, un facteur d’extinction.

Le récit suit Elie, un chercheur français passionné de golf, et Giulia, une Italienne experte en hypnose et en humanités médicales. Leur histoire d’amour est bouleversée par l’omniprésence de l’IA dans leurs vies et les dilemmes éthiques qui en découlent. Azancot ancre son roman dans une société où la robotique, la chirurgie assistée par ordinateur et l’analyse des données médicales en temps réel ont transformé la médecine et le quotidien. L’IA y est omniprésente et soulève de nombreux débats : peut-on lui faire confiance à une époque où les fake news prolifèrent ? Comment garantir la traçabilité et la fiabilité des données médicales ? Doit-on craindre une augmentation des inégalités avec les avancées du transhumanisme, notamment l’implantation de puces connectées à l’IA dans le corps humain ?

L’originalité du livre tient aussi à son approche philosophique et éthique. Azancot ne se contente pas d’un thriller technologique ; il nourrit sa réflexion avec des références à Aristote, Canguilhem, Jankélévitch, et même Maïmonide, dont Le Guide des égarés influence la pensée du protagoniste. Le roman explore ainsi la tension entre rationalité absolue et humanité, et questionne le risque que l’IA, même bienveillante, puisse finir par priver l’homme de son libre arbitre. Dans cette lignée, on retrouve aussi un hommage implicite à Isaac Asimov, dont Azancot partage presque le nom, et qui avait déjà posé les bases d’une éthique des robots avec ses célèbres Trois Lois de la Robotique.

Assouline met en avant le style accessible et pédagogique du roman, qui évite de perdre le lecteur dans des concepts scientifiques complexes (comme l’intrication quantique ou la superposition des états). Le récit intègre même une séquence haletante où un cyber-attaque menace les systèmes informatiques de l’AP-HP, mettant en péril l’Espace national de santé – un passage qui donne une dimension de suspense au roman.

Enfin, Le regard d’Aurea propose une vision nuancée et originale de l’IA : ni dystopie catastrophiste, ni utopie naïve, mais une exploration des possibilités d’hybridation entre l’homme et la machine. L’IA y est perçue comme une solution aux plus grandes menaces de notre époque, notamment la désinformation et l’arme nucléaire. Toutefois, le livre laisse en suspens une question vertigineuse : une IA dotée de conscience peut-elle réellement coexister avec l’homme sans en bouleverser la nature même ?

Mon avis sur l’article et le livre

L’analyse de Pierre Assouline est aussi précise qu’enthousiaste. Il réussit à restituer la richesse du roman tout en soulignant les enjeux majeurs que soulève l’IA dans nos sociétés. Le regard d’Aurea semble être une œuvre à la croisée des genres : entre anticipation et réflexion philosophique, entre technothriller et essai sur l’éthique. Assouline met en lumière la profondeur intellectuelle du texte, tout en insistant sur sa lisibilité et son suspense.

Là où son article est particulièrement intéressant, c’est dans sa mise en parallèle avec des penseurs classiques et des auteurs de science-fiction comme Asimov. Cela montre bien que les questions posées par l’IA ne sont pas uniquement techniques, mais avant tout humaines et philosophiques. La référence à Bergson, qui voyait l’humanité comme une force créatrice mais aussi autodestructrice, résonne particulièrement avec les débats actuels sur l’IA : sommes-nous en train de créer une machine à nous surpasser, voire à nous remplacer ?

Toutefois, une question reste en suspens : Assouline semble adopter une lecture presque trop optimiste du roman. Il insiste sur l’IA comme un facteur de progrès et de régulation, notamment contre les fake news et l’arme nucléaire. Mais qu’en est-il des risques de biais algorithmiques, de surveillance généralisée, de manipulation des masses ? L’IA est-elle vraiment une alliée naturelle de la démocratie et de la raison ? Ces aspects, pourtant centraux dans les débats contemporains, sont peu abordés dans son analyse.

En somme, Le regard d’Aurea semble être un roman à la fois fascinant et vertigineux, qui propose une vision ambitieuse et documentée de l’IA. L’article d’Assouline donne envie de le lire, tout en laissant entendre qu’une suite pourrait approfondir certaines questions restées ouvertes. Une lecture qui promet d’être stimulante, aussi bien sur le plan narratif que sur le plan intellectuel.

bref dit: 16 février 2025 à 16h33

une expérience récente montre que deux vecteurs d’IA (actuellement les plus pointus) ont identifié l’homme comme leur pire ennemi. les spécialistes ont ensuite découvert que les deux vecteurs avaient,incognito, transférés 20% de leur information chez un concurrent, au cas où

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 16h35

@Une occasion de relire Georges Benanos et sa France contre les robots!
Le danger américain et l’ hyper technologie, tout y est.

Heu ! Non, rien … en effet

J J-J dit: 16 février 2025 à 16h35

Je trouve l’intéressant CR de ce roman français bien en deçà de celui de l’Américain Richard Powers, abondamment cité récemment, autre exemple typique de ce qui aurait de plus en plus cours, savoir l’éclosion de romanciers dotés d’une solide formation scientifique. Qu’ils soient encore peu nombreux, certes, m’enfin, ils sont de plus en plus talentueux, même si pas forcément branchés dans les genre SF ou fantasy d’Isaac Azangot (pourquoi toujours cette manie de situer précisément une action en 2034 ?)… Il faut plutôt aller revoir auprès des lecteurs P K Dickiens, du vieux Lovecraft ou du jeune Nathan Devers, le fiston Naccache, etc.
Sinon, le papier est correct, et l »ouvrage visitable, quoique bien trop franco français. (L’AP-HP, c’est l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, pour les provinciaux du blog) – Signalons enfin deux coquillettes :
– l’intelligence artificielle permette
– big-data médial

***c’est drôle : je retiens une « ferme à trolls » (une permafrost ?), comme la description empirique de l’éthique même de la RDL, celle de la non-nuisance, grâce à la vigilance du robot Aurea 🙂

J J-J dit: 16 février 2025 à 16h50

Merci Donna RV de nous traduire ce papier de Passoul dans un langage beaucoup plus distancié et compréhensible. Combien vous paie le patron de ChatGPT pour cette traduction systématique des papiers paraissant sur la RDL ? Nous aimerions le savoir…, nous autres les actionnaires de façon à possiblement nous tourner vers la concurrence chinoise à moindre prix.

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 16h53

Exercice primaire réalisé avec une IA « générative »

Entrée : Cobotique et Philip K. Dick

Conclusion de la bête : « Conclusion : L’héritage de Dick et les questions existentielles de la cobotique

L’œuvre de Philip K. Dick, avec ses thèmes de la paranoïa, de l’identité et de la relation homme-machine, nous offre un éclairage précieux sur les enjeux de la cobotique. Ses romans nous rappellent que le progrès technologique n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’améliorer la condition humaine. Ils nous invitent à réfléchir sur les valeurs que nous souhaitons préserver dans un monde de plus en plus automatisé, et à mettre en place les garde-fous nécessaires pour éviter les dérives. La cobotique, comme toute technologie puissante, peut être utilisée pour le meilleur ou pour le pire. Il est de notre responsabilité de veiller à ce qu’elle serve l’intérêt général et contribue à un avenir plus juste, plus durable et plus humain.

En fin de compte, les questions soulevées par la cobotique sont des questions existentielles. Qu’est-ce que signifie être humain dans un monde où les machines peuvent imiter nos comportements ? Quelle est la valeur du travail humain dans un monde où les machines peuvent le reproduire à moindre coût ? Comment préserver notre autonomie et notre liberté face à la dépendance technologique ? Ces questions n’ont pas de réponses simples, mais elles méritent d’être posées et débattues. L’héritage de Dick nous invite à ne pas avoir peur de l’avenir, mais à l’aborder avec lucidité, créativité et humanité. »

Le développement « spontané » en entier en suivant ce lien : https://gamma.app/docs/Cobotique-et-le-spectre-de-Philip-K-Dick-cuib07jyr64g8ss

renato dit: 16 février 2025 à 17h15

Algorithme et oignon.

Il y a quelques années de là, au cours d’un projet Facebook, deux bots ont commencé à dialoguer entre eux en employant un langage que les programmateurs n’ont pas pu comprendre ni su déchiffrer. Même si ce fait ne semble pas inquiéter les programmateurs — au moins ceux qui nous invitent à ne pas nous en soucier —, nous ne devrions pas prendre l’expérience à la légère ; nous devrions plutôt poser la question de savoir comment interpréter ce fait ; et aussi si en condition d’incertitude — connaissance limitée des dynamiques futures et des variables en jeu —, des bots pouvaient prendre des décisions ; ou si la condition d’incertitude en limitait l’efficacité et en provoquait des conditions de doute ou d’indécision. J’ai imaginé que si n’importe qui peut apprendre les codes de la communication afin de confectionner un objet et persuader le public qu’il vaut la peine de l’acheter, un bot aussi pourrait composer une bagatelle de bonne facture ; qu’il puisse même pénétrer le mystère de la vérité ! et voilà que finalement libérés des ennuis de la création nous pourrons passer notre temps en le perdant.

Dans un incident étrange, l’algorithme de Facebook a récemment été trompé par une photo d’oignons qui, selon lui, était « ouvertement sexuelle ». L’image, publiée sur la page Facebook officielle de l’entreprise canadienne Gaze Seed Company, ne montrait pourtant que des oignons placés dans un panier en osier.

Enfin, Il ne sert à rien de perdre son temps avec tout ça, car ces gens savent certainement comment élaborer un algorithme mais ils n’ont pas encore compris que la nudité n’est pas du sexe ni de la pornographie, que c’est une forme humaine réduite visuellement à son état le plus pur : non censurée et non souillée.

Donna Ricaud-Veyre dit: 16 février 2025 à 17h40

C’est que moi aussi, j’ai la chevelure dorée et les yeux verts, Monsieur Jonssène.

Chaloux dit: 16 février 2025 à 18h47

« j’ai été étonnée – et ravie – quand il écrit que » l’originalité de Baudelaire réside dans le fait qu’il tend à associer l’athéisme à la religion. »

Suffit d’avoir un peu lu Baudelaire.

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

puck dit: 16 février 2025 à 18h59

@ »elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. »

du genre qu’elle est favorable comme les sushis finlandais à l’expansion de l’OTAN aux frontières de la Russie ?

parce que le principe moral premier selon Kant est de ne pas faire aux autres ce que l’on voudrait pas qu’on nous fassasse à nous.

ça c’est le principe moral pour des adultes.

pour les infantiles le principe moral c’est du genre c’est mon choix : je fais ce que je veux et les autres je m’en tape.

du coup il faudrait savoir de quel principe moral on parle parce que si elle a été programmée par des types genre atlantistes otaniens faucons néonservateurs comme Gluksmann ou Thierry Breton je suis pas sûr qu’on puisse appeler ce genre de truc une « intelligence artificielle ».

encore que tout dépend ce qu’on entend par « artificiel ».

Chaloux dit: 16 février 2025 à 19h02

Edmond Poivre dit: 16 février 2025 à 15h27.

Difficile de se coucher tôt le soir de ses noces. A ma connaissance.

puck dit: 16 février 2025 à 19h04

le discours de JD Vance à Munich était assez époustouflant : il a donné une leçon de morale politique aux européens qui était là du genre « faut pas annuler le résultat d’une élection quand ce résultat ne vous convient pas, du genre quand on fait ça après c’est difficile de défendre des valeurs démocratiques ».

le plus marrant c’était les réactions après du genre « ouai je comprends pas parce que nous on est diu côté de la défenses des valeurs morales et les autres c’est des méchants, alors que nous tout le monde sait qu’on est des gens biens du coup on a le droit de faire que qu’on veut avec les résultats des élections »

limite on se demande à quoi ça sert les élections dans nos démocraties, limite on pourrait s’en passer vu qu’on les annule quand les résultats sonty pas bons.

puck dit: 16 février 2025 à 19h09

non le plus drôle c’est les journalistes quand ils se bourrent le mou entre eux sur la guerre en Ukraine du genre ouai faut envoyer nos soldats, l’autre : ouai il faut donner la bombe atomique aux ukrainiens etc…

quand ils ont monté le curseur au taquet il arrive toujours un moment où quelqu’un dit « ouai mais je suis pas sûr que les opinions publiques soient d’accord… »

à chaque fois je m’écroule de rire : limite j’écoute plus les infos en conduisant.

quand un parle des opinions publiques un autre rappelle les échéances électorales et au final ils changent de sujet.

je ne sais pas comment nos journalistes sont devenus aussi idiots que même une intelligence artificielle programmée par un gamin de 4 ans avec des légos elle serait moins tartignole.

puck dit: 16 février 2025 à 19h13

sérieux qui a formaté le jugement de nos journalistes ?
je veux dire il existe une puissance surhumaine qui joue avec des boutons pour les rendre aussi c.ns ?
ou bien une conspiration avec des gens qui mettent des trucs dans leur café le matin, des trucs qui rendent idiots.

puck dit: 16 février 2025 à 19h16

sérieux je veux bien qu’un type nous ponde un roman sur l’IA, mais limite il écrirait un roman avec des extraits de débats prélevés sur LCI et France Inter que tous les lecteurs se poseraient la question de savoir quel savant fou a donc programmé l’intelligence de ces gens.

puck dit: 16 février 2025 à 19h18

la seule bonne nouvelle avec l’IA c’est qu’un des premiers métiers qui va être touché et où on va virer tout le monde c’est les journalistes.

Soleil vert dit: 16 février 2025 à 19h23

Christiane dit: 16 février 2025 à 16h03
Je ne sais plus si je suis sur le blog de Passou ou sur celui de Soleil vert !
Formidable présentation de ce roman d’anticipation : « Le regard d’Aurea » d’Isaac Azancot.

Ouf ! Je suis dans la situation d’un herbivore qui voit débarquer un carnivore dans son pré carré.
Je lache mon Carlos Ruiz Zafon pour rassembler quelques idées sur la question.

puck dit: 16 février 2025 à 19h24

non Trump ça passe

qui a programmé cette machine qui bloque les messages en fonction de certains mots ?
Thierry Breton ?

puck dit: 16 février 2025 à 19h27

le système de censure a comme un bug..

pour l’IA c’est pas gagné…

les français ont pondu une IA pour concurrencer ChatGPT : quand on lui demande le nom de notre premier ministre il répond Gabriel Attal.

sérieux : tout le monde peut essayer, c’est trop drôle.

puck dit: 16 février 2025 à 19h28

quand j’ai vu la réponse apparaitre le premier truc qui met venu à l’esprit c’est le minitel.

Christiane dit: 16 février 2025 à 20h04

Belle incise, Soleil vert. Je me souviens de cet enfant, Daniel, conduit par son père dans un lieu secret, le cimetière des livres oubliés. Il doit adopter un livre. Il choisit « L’ombre du vent ». Lecture qui donnera à sa vie un chemin imprévu.
Voici donc, face à face deux lecteurs épris de la littérature de l’imaginaire.

Christiane dit: 16 février 2025 à 20h08

Merci, Chaloux, mais le propos est l’exploration de son athéisme, entre autres tentations dont le satanisme.
Regardez-le, sombre et angoissé dans ce soir qui ne lui apporte aucune paix.

Jazzi dit: 16 février 2025 à 20h11

« (Photo D.R.) »

Photo Dona Ricaud !
Vous étiez belle avant de rencontrer monsieur Veyre, sur la photo du haut…

le baron perché dit: 16 février 2025 à 20h21

L’Intelligence Artificielle ne pourra rien faire contre la débilité naturelle de Puck.

Christiane dit: 16 février 2025 à 20h27

Suite du 20h08 pour Chaloux.
Page 326 de la thèse de Jean Dubray, « Pascal et Baudelaire ».
« Le dessein final de Pascal et, dans une moindre mesure de Baudelaire, consiste à faire prendre conscience au lecteur que personne n’est exempt du désespoir, mais au contraire qu’habite au fond de chaque individu une inquiétude latente, un trouble profond, une dysharmonie intime, révélateurs d’un mal inconnu qui le ronge, et qu’il porte en lui un gouffre qu’il n’ose pas sonder. »

le baron perché dit: 16 février 2025 à 20h32

C’est René Guénon, je crois, qui, quelques mois avant sa mort au Caire, en 1951, avait écrit un article pour le compte d’un quotidien égyptien dans lequel il parlait de l’an 2000 comme le début d’une nouvelle ère où « tout le monde sera artificiel, les hommes comme les dieux ».

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 20h33

(l y a un an, 𝗔𝗹𝗲𝘅𝗲𝗶̈ 𝗡𝗮𝘃𝗮𝗹𝗻𝘆 (Алексей Навальный), militant anticorruption et opposant politique russe, mourrait dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique. Il avait 47 ans.

En 2021, le Parlement européen lui avait décerné le prix Sakharov pour son activité en faveur des droits de l’homme en Russie.

En octobre 2024, un hommage lui était rendu lors de la Nuit du droit au Conseil constitutionnel consacrée à « la démocratie et le droit ».)

l'ombelle des talus dit: 16 février 2025 à 20h51

@ça pourrait marcher de la même manière pour la Russie ; mais ça, c’est comme la reconstruction de Gaza avec les gazaouis, c’est pas réaliste ; en tout cas, c’est pas pour demain, qu’ils diraient Vance et Rubio

George Hanson: You know, this used to be a helluva good country. I can’t understand what’s gone wrong with it.

Billy: Man, everybody got chicken, that’s what happened. Hey, we can’t even get into like, a second-rate hotel, I mean, a second-rate motel, you dig? They think we’re gonna cut their throat or somethin’. They’re scared, man.

George Hanson: They’re not scared of you. They’re scared of what you represent to ’em.

Billy: Hey, man. All we represent to them, man, is somebody who needs a haircut.

George Hanson: Oh, no. What you represent to them is freedom.

Billy: What the hell is wrong with freedom? That’s what it’s all about.

George Hanson: Oh, yeah, that’s right. That’s what’s it’s all about, all right. But talkin’ about it and bein’ it, that’s two different thangs. I mean, it’s real hard to be free when you are bought and sold in the marketplace. Of course, don’t ever tell anybody that they’re not free, ’cause then they’re gonna get real busy killin’ and maimin’ to prove to you that they are. Oh, yeah, they’re gonna talk to you, and talk to you, and talk to you about individual freedom. But they see a free individual, it’s gonna scare ’em.

Billy: Well, it don’t make ’em runnin’ scared.

George Hanson: No, it makes ’em dangerous. Buhhhh! Neh! Neh! Neh! Neh! Neh! Neh! Swamp!

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 20h51

@ça pourrait marcher de la même manière pour la Russie ; mais ça, c’est comme la reconstruction de Gaza avec les gazaouis, c’est pas réaliste ; en tout cas, c’est pas pour demain, qu’ils diraient Vance et Rubio

George Hanson: You know, this used to be a helluva good country. I can’t understand what’s gone wrong with it.

Billy: Man, everybody got chicken, that’s what happened. Hey, we can’t even get into like, a second-rate hotel, I mean, a second-rate motel, you dig? They think we’re gonna cut their throat or somethin’. They’re scared, man.

George Hanson: They’re not scared of you. They’re scared of what you represent to ’em.

Billy: Hey, man. All we represent to them, man, is somebody who needs a haircut.

George Hanson: Oh, no. What you represent to them is freedom.

Billy: What the hell is wrong with freedom? That’s what it’s all about.

George Hanson: Oh, yeah, that’s right. That’s what’s it’s all about, all right. But talkin’ about it and bein’ it, that’s two different thangs. I mean, it’s real hard t

MC dit: 16 février 2025 à 21h04

Non, JJJ , « la France contre les Robots » n est pas un roman de Bernanos! Christiane, je me perds en conjonctures sur l’intéret de cette double analyse de Pascal et Baudelaire…

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 21h16

Incidemment (décidemment) : « Dans sa lettre aux évêques américains du 11 février, le Pape François rappelle que le fait « d’expulser des personnes qui ont quitté leur pays en raison d’exploitation, d’extrême pauvreté, de persécution ou de détérioration de l’environnement » porte atteinte « à la dignité de nombreux hommes et femmes ».

Mal à l’aise avec ces critiques justifiées, la Maison Blanche conseille au Pape de se concentrer sur l’Eglise. Comme nombre de xénophobes qui se réclament des « valeurs chrétiennes », Trump oublie la base : l’amour du prochain. »

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 21h17

@Non, JJJ , « la France contre les Robots » n est pas un roman de Bernanos!

La bonne nouvelle !

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 21h19

(Mr. Short et les essais transformés, c’est de l’acabit d’un Chiotti casquetté MAGA ; du fantasme et du piquant)

Claudio Bahia dit: 16 février 2025 à 21h21

pourmapar dit: 16 février 2025 à 16h29
Une occasion de relire Georges Benanos et sa France contre les robots!

j’ai lu cet article, c’est très très interessant; et je ne connais rien de G. Bernanos, mais je vais corriger cette lacune grande et honteuse.
Avec tout cela me fais me souvenir d’un livre fascinant : Lewis Mumford « Le mythe de la Machine »
mais c’est déjà très loin, 1974 pour la traduction en français.
merci pour ce lien et pour Bernanos

Pablo75 dit: 16 février 2025 à 21h25

On exagère beaucoup les histoires d’IA, une bulle spéculative comme le capitalisme en a produit des dizaines.

L’avis d’un grand informaticien qui sait de quoi il parle (contrairement à 99 % des soi-disant experts qui en papotent dans les médias à longueur de journée):

Benjamin Bayart
Intelligence artificielle, bullshit, pipotron ?
Thinkerview
https://www.youtube.com/watch?v=tTb5wQw_8JE

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 21h29

Trop long peut être mais présent sur la chaine YT d’une vieille canonnière et dans ce cul de basse fosse ; Mr. Short est dans le vent

Marie Sasseur dit: 16 février 2025 à 21h33

Bonsoir Passou,

Bon billet d’actu, qui nous change de Versailles et ses vices, vices et Versailles.
Toutes les grandes boîtes développent leur IA. Pas sous forme d’androïde …

J’ai terminé de lire votre Annonce faite à Esther.

Il me faut un peu de temps pour rédiger une roquette dirigée sur certaines de vos positions très arrêtées, et que vous avez deliberement désignées à vos seuls ennemis semble-t-il, alors qu’un peu de distance permet pourtant d’en voir un arbitraire, compréhensible, mais pas tou­jours très raisonné…

Vous connaissez la morale de la fable du renard et des dindons ?

« Le trop d’attention qu’on a pour le danger Fait le plus souvent qu’on y tombe. »

C’est plus à propos que la légende du cavalier du lac Ladoga , si vous permettez.

Christiane dit: 16 février 2025 à 21h52

Oui, MC. Thèse étrange. C’est pour cela que j’aurais aimer des précisions sur l’athéisme de Baudelaire mais aussi sur le désespoir que l’auteur note dans l’écriture du poète comme du penseur.

rose dit: 16 février 2025 à 22h23

Chaloux dit: 16 février 2025 à 19h02
Edmond Poivre dit: 16 février 2025 à 15h27.

Difficile de se coucher tôt le soir de ses noces. A ma connaissance.

Parce que vous n’avez pas la poudre d’escampette.

Jazzi dit: 16 février 2025 à 22h24

Les derniers mots des Misérables, sur la tombe de Jean Valjean :

« Il y a, au cimetière du Père-Lachaise, aux environs de la fosse commune, loin du quartier élégant de cette ville des sépulcres, loin de tous ces tombeaux de fantaisie qui étalent en présence de l’éternité les hideuses modes de la mort, dans un angle désert, le long d’un vieux mur, sous un grand if auquel grimpent les liserons, parmi les chiendents et les mousses, une pierre. Cette pierre n’est pas plus exempte que les autres des lèpres du temps, de la moisissure, du lichen, et des fientes d’oiseaux. L’eau la verdit, l’air la noircit. Elle n’est voisine d’aucun sentier, et l’on n’aime pas aller de ce côté-là, parce que l’herbe est haute et qu’on a tout de suite les pieds mouillés. Quand il y a un peu de soleil, les lézards y viennent. Il y a, tout autour, un frémissement de folles avoines. Au printemps, les fauvettes chantent dans l’arbre. Cette pierre est toute nue. On n’a songé en la taillant qu’au nécessaire de la tombe, et l’on n’a pris d’autre soin que de faire cette pierre assez longue et assez étroite pour couvrir un
homme.
On n’y lit aucun nom. Seulement, voilà de cela bien des années déjà, une main y a écrit au crayon ces quatre vers qui sont devenus peu à peu illisibles sous la pluie et la poussière et qui probablement
sont aujourd’hui effacés :
Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange,
Il vivait. Il mourut quand il n’eut plus son ange ;
La chose simplement d’elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s’en va. »

D. dit: 16 février 2025 à 22h26

Non, Pablo. On exagère pas du tout ce que peut faire l’IA. Bien au contraire, on le sous-estime beaucoup.

rose dit: 16 février 2025 à 22h27

Vu David Lynch, Art life.
Éblouissant.

À sa dernière fille, il a fait beaucoup de biscuits pour sa poupée.
Toutes ses petites alvéolew pulmonaires finirent bouchées.
Il a eu dit « du café, du tabac et peindre » suffit à la vie.
Il n’a pas loupé l’amour.
J’aurais aimé foutre ma main dans sa tignasse ébouriffée.
RIP, l’artiste.

Je cuide, il a vécu longtemps à Philadelphie.

le baron perché dit: 16 février 2025 à 22h32

Question de Monsieur Charles Baudelaire, poète béni, habitant au pays de l’Au-delà :
– L’IA n’est-elle pas, au final, la transposition dans le réel des délires et rêveries provoqués par les Paradis artificiels ?

JC..... dit: 17 février 2025 à 5h25

INTELLIGENCE

Celle de l’Homme est naturelle, nous le savons tous depuis la nuit des temps.

On est prié de le croire.

L’Intelligence Artificielle fera de son mieux pendant les siècles à venir, sans remettre en cause cette Loi Eternelle.

Ainsi, l’IA ne remplacera jamais la Bêtise Eternelle de l’Humanité, bêtise immensément puissante. Celle ci continuera à régner sans fin sur le troupeau humanoïde terrestre !

J J-J dit: 17 février 2025 à 7h56

@ MC, JL et HC. (s/ Bernard Nos Noces)
Pas un « roman » bien sûr…, juste un « essai ».
Sinon, désolé, revoyez et corrigez votre fiche wiki, MC.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 8h06

J J-J dit: 17 février 2025 à 8h03
5.27 / Sinon, « le bluff technologique » de Jacques Ellul et l’ensemble de son œuvre restent toujours d’actualité, y compris chez les protestants écologistes.

Excellemment dit, et bien campé par Laurent Binet dans son inestimable- par sa richesse intellectuelle- roman  » Cabane « 

J J-J dit: 17 février 2025 à 8h08

5.25 Ainsi, l’IA ne remplacera jamais la Bêtise Eternelle de l’Humanité, bêtise immensément puissante. Celle-ci continuera à régner sans fin sur le troupeau humanoïde terrestre ! (sic)
—-
J’abonde en ce sens pour une fois, en en appelant à mon condisciple, le regretté Lucien Jerphagnon qui préférait la Sottise à la Bêtise. Il se méfiait beaucoup lui-même de l’IA, et ce, depuis l’Antiquité.
https://www.lefigaro.fr/livres/2010/09/29/03005-20100929ARTFIG00603-il-y-a-une-sottise-de-l-air-du-temps.php

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 8h11

@Jacques Ellul et l’ensemble de son œuvre restent toujours d’actualité, y compris chez les protestants écologistes.

Et chez bon nombre de gourous qui de hippies se sont meta morphosés prophètes totalitaires.

J J-J dit: 17 février 2025 à 8h22

8.11 (1) / Jean-Luc Porquet n’en fait pas partie. Comme quoi, il y a toujours un peu d’espoir chez les journaleux du Volatile.
8.11 (3)… et en 15 ans, depuis 2010, il n’est pas devenu « sot » pour autant. Du moins, je trouve. Il a réhabilité Ellul, que pmp, j’avais bien connu et estimé comme prof à Bordeaux I, à sa juste mesure. Ce n’est pas si mal, une fidélité pareille. Elle est saluable.

Christiane dit: 17 février 2025 à 8h32

Sur les frontières de l’humain, Pierre Assouline a écrit « Golem » où déjà il mettait en scène un Gustave Meyer découvrant l’IA aux prises de son inconscient. Nulle surprise donc que le critique littéraire qu’il est aussi se soit attaché à ce personnage d’Aurea.
Par contre, dans son autobiographie qui vient d’être publiée, Raphaël est volontaire pour aider Israël en 1973, lors de la guerre du Kippour. Le tragique de l’Histoire est depuis le 7 octobre dans le réel.
« L’antisémitisme a le sommeil léger. (….) Que faire de toute cette haine ? Les souffrances causées par la haine ne produisent que des cendres inutiles. La haine a partout regagné du terrain, décomplexée, desinhibée. (…)
Parfois, ce serait bon pour tous de laisser la planète souffler un peu. »
Peut-être ces temps de lecture dans la littérature de l’imaginaire ont ce pouvoir ?

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 8h51

Le roman Golem de Passou, dont l’hybridation était limitée à des implants cérébraux est déjà dépassé.
Et ramener cette révolution à des hommes et des dieux , c’est un peu du nannan crationniste.

______

Je ne sais pas quelle plus-value apporte la forme romanesque pour ce qui concerne l’IA, dans son acception robot humanoïde,
le cinéma s’étant emparé du sujet avec quelques films tout à faits pédagogiques.
Je pense à « ex-machina », un bon exemple .
Pitch:

« À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, le plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Quand il arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava. »

Soleil vert dit: 17 février 2025 à 8h58

Quelques réflexions sur le sujet.
Je n’ai pas encore lu le livre de Isaac Azancot, (un nom il est vrai très étonnant) et cela me met un peu en porte à faux.
Essayons quand même.
Débarrassons nous des choses qui fritent :« A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. »

Le roman d’anticipation n’existe plus. Désigné en France sous le terme de « merveilleux scientifique » il a eu son heure de gloire en France dans la première moitié du XXe siècle avec Maurice Renard, les frères Rosny et beaucoup d’autres autres. Opposer anticipation à science-fiction, revient à distinguer une littérature « sérieuse » d’une littérature « délirante ». La liste des romans d’anticipation ayant anticipé des avancées technologiques délirantes est infinie. Le film rétro futuriste de Luc Besson « le cinquième élément » – inspiré de Métropolis – avec ses circulations aériennes urbaines en est un exemple. En écrivant des romans de science-fiction Isaac Asimov a-t-il renié sa formation scientifique ? Parlons plutôt de prospective.

« Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; » Comprend pas. La cryptographie quantique est la seule application pratique sortie actuellement de la physique quantique. Cryptographie ou pas ce qui importe c’est la puissance de calcul promise par les futurs ordinateurs quantiques. L’appliquer à une IA ? oui mais comment fonctionnent les IA ?
Pour faire simple, on en distingue deux pour l’instant.
L’IA symbolique (selon la terminologie du linguiste Frederic Landragin) qui « raisonne à partir de règles, de symboles et de mécanismes logiques » et l’IA statistique « qui fonctionne sur la base de probabilités et d’apprentissage artificiel. » L’une genere des combinatoires à l’infini que l’on a appris à élaguer dans les programmes d’échecs et qui convient à des univers fermés. L’autre fonctionne par statistique explorant un énorme volume de données renforçant certaines et éliminant d’autres. Dans la première on peut tracer le raisonnement de la machine, pas dans la seconde. Chatgpt appartient au second type.

La science-fiction s’est jetée sur ce thème, les robots, les golem avant de passer aux ordinateurs. Souvenez vous de HAL qui veut éliminer les astronautes car il les juge nuisibles à l’accomplissement de la mission, ou de Skynet (Terminator) ou Matrix. Les IA de la SF sont majoritairement malveillantes avec de belles exceptions. Dans ma fiche « Les 90 ans de Robert Silverberg » je cite un article du vieil écrivain explorant les conséquences désastreuses de la généralisation des IA et cette phrase terrible de Larry Page « Les humains finiront par se fondre dans la masse. Les humains finiront par fusionner avec des machines artificiellement intelligentes. Un jour, il y aura plusieurs types d’intelligence en concurrence pour les ressources, et la meilleure gagnera ».
Les IA aujourd’hui ne passent pas le test de Turing, mais je me dis que sans atteindre ce cap elles peuvent prendre possession de nos vies, influencer nos décisions ;les deep fake en sont un avant-gout.

J’aime bien le titre de l’article de Pierre Assouline, car c’est une des rares bonnes nouvelles dans ce domaine, nous avons accumulé depuis les Grecs un ensemble de concepts éthiques et moraux qui nous permettent encore de faire face à l’irruption des nouvelles technologies.

Christiane dit: 17 février 2025 à 9h05

MC, j’avais lu avec attention le grand livre de Benjamin Fondante « Baudelaire et l’expérience du gouffre ».
Pascal, ce Janséniste, fils de … Montaigne, traverse l’homme pour atteindre Dieu. Paul Valéry écrivait que « Pascal ne reçoit des espaces infinis que le silence. »
Effroi ressenti par Baudelaire.
L’athéisme dans cette thèse est en lien avec l’espace, desacralisé, du. Dieu absent.
J’aime ces passages où Jean Dubray rapproche Pascal et Leibniz par la passion des mathématiques.
« Qu’est-ce qu’un homme dans l’infini ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout, infiniment éloigné de comprendre les extrêmes. La fin des choses et leur principe dont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable. » ( Pensées, 185).
Pascal lit et relit Montaigne. Baudelaire lit et relit Pascal.
Le tragique lié ces deux penseurs. L’un est philosophe, l’autre est poète. Néanmoins leurs pensées divergent. Et c’est le pari de cette thèse, les confronter.
Oui, on se perd en conjectures dans ce livre mais au passage on réfléchit, on relit grâce aux nombreuses citations d’autres philosophes.
Bien à vous, comme dirait un certain promeneur.

D. dit: 17 février 2025 à 9h06

L’AI sera très utile pour proposer des solutions de gouvernance d’états avec toutes les nuances et déclinaisons possibles, du fait de sa capacité à croiser rapidement des données, analyser des situations et proposer des solutions et leur planification. Nous y viendrons très vite et tant mieux.
La France pourrait d’ores et déjà mettre facilement en évidence, grâce à l’AI, sa capacité d’innovation et d’ingénierie, notamment de méthodes, l’absurdité de l’agriculture intensive, la nécessité d’augmentation progressive mais continue des salaires, « quoiqu’il en coûte », l’absolue nécessité de ses autonomies en énergie, alimentation, défense et…AI, la diminution de ses exportations de produits manufacturés et l’augmentation de l’exportation d’ingénierie de pointe : cabinets d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, maintenance de pointe, veille et adaptation technologique.
Comment faire ? Eh bien, justement, l’AI est la clé.

Christiane dit: 17 février 2025 à 9h09

Brillante réflexion de Soleil vert à 8h58.
Délice que la rencontre de ces deux blogueurs.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 9h13

Vers un nouveau contrat social , qui a comme base inéluctable l’hybridation ?

Non, monsieur.
L’allongement de la durée de vie en bonne santé restera un confort un peu hype et en rien rousseauiste…

L’IA un objet politique:

« L’IA n’est pas un système technique insondable, mais un objet politique qui doit être traité comme tel. Le législateur doit ainsi se saisir en profondeur, au-delà des enjeux de propriété intellectuelle, de concurrence et de droit des données, de ses aspects sociaux, culturels et environnementaux.

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ne s’y trompe d’ailleurs pas en définissant « l’intelligence artificielle comme le résultat de choix politiques, réalisés d’abord par des êtres humains, faisant de cette technologie un objet politique » dans son avis Pour une intelligence artificielle au service de l’intérêt général de janvier 2025 (page 28). »

https://theconversation.com/demystifier-lia-et-en-dessiner-une-ethique-pour-sortir-de-la-confusion-ambiante-249299

renato dit: 17 février 2025 à 9h18

 » Étonnamment, ma carrière semble s’améliorer maintenant que je suis plus âgée, ridée et plus grosse. Alors, essaie de comprendre quelque chose « .
Isabella Rossellini (The New Yorker)

FL dit: 17 février 2025 à 9h40

D’après l’excellent site, « Catalogue critique de la Bibliothèque de La Pléiade », on parlerait d’une édition de Barthes.

Quelle bonne idée!

Complète et avec des notes, des tables, des sommaires détaillés et des chronologies, j’espère.

Soleil vert dit: 17 février 2025 à 9h50

La France contre les Robots, parlons en.
L’auteur de l’article aurait pu citer Les Temps modernes de Chaplin enfin bref

Dénoncer la robotisation en France, en 1947 ?
Notre pays sort d’une guerre qu’elle a perdu faute de chars, faute d’avions. Il faudra pour remettre à flot notre industrie l’aide d’ingenieurs et de techniciens allemands capturés et réquistionnés. Sur ce plan là on a fait jeu égal avec les américains et les russes. C’est un des secrets des Trente glorieuses. Pendant toute la seconde guerre mondiale on nous a chanté le refrain d’une terre qui ne ment pas et pour cause la France de 1940 était un pays fortement agricole…

je cuide dit: 17 février 2025 à 9h54

contrat social:
selon wiki:
Il faut attendre 1954 pour qu’une première traduction, par Adel Zeiter soit publiée.

En Turquie, après un premier mouvement modeste de traduction sous l’empire ottoman, une traduction du Contrat social voit le jour dans les années 1940, par Vedat Günyol, membre du Bureau de traduction, rattaché au Ministère de l’Éducation nationale.

Au Japon, Du contrat social est traduit en 1882 par Nakae Chômin (1847-1901), l’un des principaux penseurs du Mouvement pour la liberté et les droits du peuple, qui réclame une constitution et un parlement au gouvernement autoritaire des oligarques. La traduction commentée de Chômin jouera un rôle décisif dans le développement des idées démocratiques.

En Chine, des éditions pirates de la traduction de Nakae Chômin paraissent dans les années 1890. Les réformateurs menés par Kang Youwei lisent le Min.yaku yakkai et s’en inspirent quand ils prennent brièvement le pouvoir en 1898. Yang Tingdong reprend une autre traduction japonaise pour écrire la première version chinoise en 19028.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Du_contrat_social

je cuide dit: 17 février 2025 à 10h17

« une machine à faire des dieux »
n’est-ce pas du déjà vu?
Fromm (Erich) Vous serez comme des Dieux. Une interprétation radicale

FL dit: 17 février 2025 à 10h19

« Étonnamment, ma carrière semble s’améliorer maintenant que je suis plus âgée, ridée et plus grosse. Alors, essaie de comprendre quelque chose. »

Elle a écrit ça quand?

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 10h29

Quznd a t elle dit ça ?
En sortant de chez l’esthéticienne dont l’IA n’etait pas au point, banane.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 10h32

Le Père-Lachaise revisité par Gustave Flaubert

« Les tombes se levaient au milieu des arbres, colonnes brisées, pyramides, temples, dolmens, obélisques, caveaux étrusques à porte de bronze. On apercevait dans quelques-unes des espèces de boudoirs funèbres, avec des fauteuils rustiques. Des toiles d’araignée pendaient comme des haillons aux chaînettes des urnes et de la poussière couvrait les bouquets de rubans de satin et les crucifix. Partout, entre les balustres, sur les tombeaux, des couronnes d’immortelles et des chandeliers, des vases, des fleurs, des disques noirs rehaussés de lettres d’or, des statuettes de plâtre… Le corbillard s’avançait dans les grands chemins qui sont pavés comme les rues des villes. De temps à autre, les essieux claquaient. Des femmes à genoux, la robe traînant dans l’herbe, parlaient doucement aux morts. Des lumignons blanchâtres sortaient de la verdure des ifs.

(« L’Éducation sentimentale »)

FL dit: 17 février 2025 à 10h32

« En sortant de chez l’esthéticienne dont l’IA n’etait pas au point, banane. »

Je vois que vous êtes en pleine forme Madame Sasseur. Vous avez fait un soin du visage ce matin ?

Jazzi dit: 17 février 2025 à 10h34

Quand a t-elle dit ça ?

Après avoir joué le rôle d’une bonne soeur dans « Conclave », nominé plusieurs fois aux Oscars ?

FL dit: 17 février 2025 à 10h39

« Après avoir joué le rôle d’une bonne soeur dans ‘ Conclave ‘, nominé plusieurs fois aux Oscars ? »

L »hypothèse est lancée Jazzi. Merci pour cette intervention parce que celle de Mme Sasseur, c’est pas très pertinent.

je cuide dit: 17 février 2025 à 10h48

Et parce qu’Ottomar et Abraham aiment tous deux
Lia aux yeux de brebis  » apollinaire
bon, elle n’a pas les yeux verts, ce n’est pas notre l’IA

JC..... dit: 17 février 2025 à 10h58

« Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ? » (enquêteur habile, bien connu)

Toute personne ayant pactisé avec le diable pour nourrir ses enfants vous enseignera en 30 secondes de quelle façon procéder pour niquer tout contrat social à quelque niveau que ce soit…

Parlons de choses sérieuses, camarades capitalistes et populaires !

et alii dit: 17 février 2025 à 11h06

, Joseph Firmage semblait pourtant promis à un brillant avenir. Il fut un temps considéré comme un pionnier de l’invention, capable de contribuer à révolutionner le monde de la tech. En 1998, on le vit même poser en couverture de la revue Forbes en compagnie de douze autres «entrepreneurs du web» décrits comme les «maîtres du nouvel univers» –parmi eux, un certain Jeff Bezos.
on ne lui avait pas parlé de lIA sinon, il n’aurait pas rate ses coups
https://www.slate.fr/tech-internet/joseph-firmage-inventeur-anti-gravite-pyramide-ponzi-escroquerie?utm_campaign=la-quotidienne&utm_medium=email&utm_edition=202502160400&utm_source=newsletter

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 11h08

C’est pas de blague, j’explore une clé usb, non ce n’est pas le roman éponyme de Toussaint, mais une bonne vieille clé.
Et je retrouve un fichier, enregistré, datant de 2011. La page originelle sur le net où il avait été téléchargé a disparu ( il faudra vous y habituer a cet effacement…), mais on retrouve l’intégralité du texte ici:

https://deconstructionhomme.com/2018/05/14/cyborg-et-ia-la-fusion-programmee-entre-lhomme-et-la-machine/#:~:text=Cyborg%20et%20IA%20%3A%20on%20le,de%20l'%20%C2%AB%20esprit%20%C2%BB.

A 15 ans de distance, on de rend compte comment tout devient de l’histoire ancienne.

J’ai choisi ce passage pour vous Passou, c’est rapport à ce qui n’apparaît pas dans votre  » Annonce  » (22 euros, Gallimard, février 2025). Alors que vous en êtes resté au fusil, comme en 73,
les frappes statistiques…de l’IA, qui font des victimes en nombre, ne sont pas de la science-fiction.

« On s’en doute, l’IA intéresse beaucoup les militaires. En 2010, L’US Air Force a demandé la conception d’un programme capable de déterminer les secteurs les plus vulnérables chez l’ennemi en vue d’une attaque. Et de manière plus inquiétante, l’armée américaine, probablement suivie par d’autres nations, souhaite s’équiper d’armes autonomes, capables de repérer et attaquer l’ennemi par elles-mêmes. « 

renato dit: 17 février 2025 à 11h21

« Je ne sais pas quand, mais je sais que beaucoup d’entre nous sont venus dans ce siècle pour développer les arts et les sciences, pour semer les graines de la nouvelle culture qui fleurira, de manière inattendue, soudaine, juste au moment où le pouvoir se leurrera en pensant qu’il a gagné. »

Giordano Bruno, assassiné le 17 février 1600.

le baron perché dit: 17 février 2025 à 11h27

À quel moment Internet est devenu plus que nécessaire, plus qu’indispensable et donc vital, carrément vital, pour l’humanité tout entière ?
On vivait bien sans, avant, non ? Et alors…

renato dit: 17 février 2025 à 12h02

« On vivait bien sans, avant, non ? Et alors… »

Les formidables grands-mères savaient bien vivre et profiter de la vie.
Elles portaient des minijupes, des pantalons moulants, des bottes hautes, et elles ne mettaient pas de soutien-gorge.
Elles écoutaient, Led Zeppelin, The Who, Santana, The Beatles, The Rolling Stones, Jimi Hendrix et Janis Joplin
Roulaient en Mini Cooper ou à motos super cool
Tabac, gin-tonic, whisky et plus encore
Elles ont participé à des festivals de musique, où elles chantaient et dansaient en toute liberté.
Elles vivaient de longues journées, car il n’y avait ni internet, ni téléphone portable, ni réseaux sociaux, et la télévision ne les intéressait pas.
Elles rentraient à la maison à 4 heures du matin et allaient travailler le matin même.
Difficile d’être aussi cool que les grands-mères l’étaient.

Trouvé sur le réseau.

MC dit: 17 février 2025 à 12h04

Ces Robots. bernanosiens sont bien. moins des robots qu’une critique très virulente du Machinisme et de l’industrialisme américain.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 12h07

« Elles rentraient à la maison à 4 heures du matin et allaient travailler le matin même. Difficile d’être aussi cool que les grands-mères l’étaient.
Trouvé sur le réseau. »

Où dans la nouvelle « Le Bel été » de Cesare Pavese, renato !

renato dit: 17 février 2025 à 12h17

Quelqu’un a transformé le nom du golfe du Mexique en golfe de la Masculinité Fragile. Le nom Mexique, comme la Méduse, représente-t-il la peur du féminin ?

renato dit: 17 février 2025 à 12h34

Bien sûr, Jazzi, j’ai vu The Brutalist. Film bien construit, bien documenté, de belles références, sans les falsifications du Mozart ou du Cheval de Turin. Par ailleurs j’ai 4 chaises B33 de Breuer ! ce qui, Breuer bien à part, n’a rien à voir avec le film, mais cela n’a pas d’importance.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 12h41

On en voit une très belle dans le film, renato.
Ainsi que de superbes plans de Carrare.
Sinon, je suis moins enthousiaste que la critique
On en reparlera peut-être avec l’attribution des Oscars…

je cuide dit: 17 février 2025 à 12h43

FRESQUE réactualisée:
 » une immense fresque remplie de représentations inquiétantes de répression violente et de luttes historiques qui s’étendait sur un mur de deux étages et reflétait des scènes de persécution religieuse et de terreur raciale dont les artistes, tous deux enfants d’immigrants juifs, avaient été témoins aux États-Unis et à l’étranger avec la montée du Ku Klux Klan et l’Holocauste. »
La fresque de Philip Guston mettant en garde contre le fascisme restaurée au Mexique
« La Lutte contre le terrorisme » (1934-1935) a d’abord suscité des réactions mitigées et a été censuré pendant des décennies.
hyperallergic

J J-J dit: 17 février 2025 à 13h00

@ un Gustave Meyer (Gustave Meyrick ?) Un Golème…
@ un Benjamin Fondante ? (Fondane, plutôt)… Décidément, ces smartphones… on vivait si bien, sans. Hein ?
@ 8.58, Excellente mise au point, SV… Passoul s’en prend un brin, comme une bolée de bois bert, mais vous savez rester fairplay, en lui repéchant le titre du billet. Faut dire qu’il est un peu comme nous autres, pas à ça près dans les distinguos, en matière de SF, d’anticipation, de robots ou de golem. Et pourtant, il faut que d’aucuns se dévouent pour mettre un peu d’ordre dans toutes ces littératures et histoires des possibles, uchroniques, contrefactuelles aussi bien que non advenues. Merci SV d’avoir essayé de tenir la barre. Je vous conseille de ne pas lire cette histoire d’Isaac Azancot. Elle est aussi insignifiante que celle d’Azincourt, ce naufrage pitoyable qui aurait pu mieux se terminer pour la France s’ils n’avaient pas été si cons et si… le nez de MS-Cléopâtra avait gardé moins de ses crottes, aux temps de l’IA.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 13h02

Un auteur ce n’est pas un extraterrestre, c’est quelqu’un qui vit dans le même monde que ces lecteurs. Les écrivains sont des gens qui se nourrissent des autres. Je dis même souvent : « Ne serrez jamais la main d’un écrivain ou vous risquez d’être dans son prochain livre ».

Philippe Claudel
Président de l’Académie Goncourt

Dans le cas de Daoud, on peut même parler de vampire.

C’est incroyable un déni pareil.
Effrayant.
Viendra le jour où on aura la teneur de la conversation entre les présidents, du jury Goncourt et de la France, précédent le vote.

J J-J dit: 17 février 2025 à 13h22

Jusqu’où iront vos idées fixes et obsessions, ma bonne ? Irez-vous vous-même allumer son bûcher en place publique pour ne finir avec ce harcèlement ?
Cessez ! vous dis-je… Vous vous déshonorez comme caricature de la justicière fanatique contre ce prétendu usurpateur arabe. Y’en a marre, tout le monde le pense et je vous le dis ! – Inutile de me répondre par vos insultes habituelles, car vous savez bien que j’ai raison, dans le fond.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 13h31

A propos de « The Brutalist » :

« Peu importeque le personnage ne corresponde pas exactement à une personne réelle. Mais ce qui est impardonnable, c’est que tout le scénario repose sur une invraisemblable contre-vérité historique : car les architectes et artistes du Bauhaus ont tous été accueillis comme des stars, à bras ouverts, dès les années 30, par une Amérique qui connaissait parfaitement leur travail : Gropius a fondé l’école d’archi du MIT, Mies van der Rohe celle de l’ITT de Chicago, Moholy Nagy a fondé le New Bauhaus à Chicago dès le début des années 30, Schindler et Neutra ont eu de nombreuses commandes prestigieuses en Californie, la famille de Louis Kahn, d’origine juive estonienne, a été naturalisée quelques années après son arrivée, idem pour Saarinen qui débarquait de Finlande, etc…L’histoire ne tient tout simplement PAS debout, c’est même une véritable imposture ! Et je passe sur les énormes sabots du scénario, et le viol grotesquement improbable, et la femme handicapée, et l’ami afro-américain bien sûr veuf, Venise où l’on aurait pu montrer le splendide pavillon hongrois permanent de la Biennale, construit au début du 20è siècle et rénové en 1958 mais là on a droit aux monuments filmés… depuis une gondole de pacotille ! Hollywood dans ce qu’il a de pire…. La condescendance raciste des riches est assez bien vue, mais même sur l’immigration, entre Coppola, Scorsese, Jarmush, Kazan, Penn ou d’autres, on a fait déjà dix fois et dix fois mieux. Et pour finir, moi je trouve que Brody en fait des tonnes, on sait d’avance qu’il va avoir l’Oscar, exactement comme pour Le Pianiste de Polanski, film insipide à grand spectacle programmé pour les récompenses. Seule la scène dans les carrières de Carrare me paraît inspirée et poétique. Bref, même pour moi qui suis grand public et qui adore voir des belles histoires au cinéma, ça, ce n’est pas du cinéma, c’est de l’entertainment : un pur poduit marketing dans ce que l’Amérique d’aujourd’hui n’est quasiment plus capable que de faire : une caricature de ce qu’elle a été. »

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 13h49

Jazzi dit: 17 février 2025 à 13h31
A propos de « The Brutalist » :

C’est de qui svp ?

Paul Edel dit: 17 février 2025 à 13h56

Il n’y a pas de quoi faire tout un foin autour des emprunts du roman de Kamel Daoud. Les romanciers se sont toujours inspirés de faits réels et de personnages réels qui ont vécu de leur temps et qu’ils pouvaient croiser dans la rue. Deux exemples. En 1829 parait La »  Physiologie du mariage  «  de Balzac. Cette « étonnante connaissance des femmes », qui surprenait à l’époque la critique et les lecteurs, Balzac la devait aux confidences de ses amantes, Mme de Berny et la Duchesse d’Abrantès. . Elles n’ ont pas porté plainte, elles ont même continué à le fréquenter et à l’aimer.
Quand il écrit son superbe « Colonel Chabert » Balzac a exploité l’histoire du général Jean d’Hautpoul, mortellement blessé à Eylau, et celle d’un autre parent  Alphonse Henri d’Hautpoul, laissé pour mort à la bataille des Arapiles.

Stendhal , quand il écrit « Le rouge et le Noir » ne se gêne pas pour reprendre l’’affaire Berthet de 1827 en multipliant les similitudes. Il a même le culot de situer géographiquement « le rouge et le noir » dans un village de l’Isère. Julien Sorel emprunte vraiment beaucoup à l’affaire Berthet et au procès Berthet. On retrouve le passage de Berthet au séminaire, sa fragilité physique, son caractère ombrageux; on retrouve le rôle du précepteur qui devient amant de la mère des enfants dont il a la charge. On retrouve également une seconde place de précepteur et là encore Julien -comme son modèle Berthet- séduit cette fois la fille de son employeur ! Et, comme Berthet, Julien Sorel, tire sur son ancienne maîtresse dans une église.
 D’autres détails du « Rouge et noir » ont été aussi empruntés à l’affaire Lafargue qui avait défrayé la chronique à l’époque, comme on dit. On sait également par ses notes et carnets intimes, que Stendhal était un dévoreur de journaux et un grand amateur de faits divers.

Paul Edel dit: 17 février 2025 à 14h10

Jazzi, absolument d’accord avec tes réticences devant le film « the Brutalist ».Eprouvé la même chose en voyant ce film à l’ épate. On ne peut pas tordre l’histoire du Bauhaus comme ça.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h15

@Il n’y a pas de quoi faire tout un foin autour des emprunts du roman de Kamel Daoud.

Pardon ?
Viol de données personnelles malgré un refus plusieurs fois exprimé de Saâda Arbane aux sollicitations de monsieur et madame KD.

Vous vous foutez de la gueule du monde, Edel, qui n’êtes pas le dernier à pratiquer le voyeurisme.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h18

Violation de vie privée, ça vous parle Edel ? ou alors des scribouillards sont des putois et des délinquants pas comme les autres ?

MC dit: 17 février 2025 à 14h19

Lafargue? Faut-il lire plutôt Lafarge, du nom d’une célèbre empoisonneuse qui allait se distinguer dans la littérature cellulaire? Adèle Hugo dit aux Esprits de Jersey qu’elle lit les « Heures de Prison « de Madame Lafarge, graciée sous Napoléon III…

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h23

Dégoût absolu.
Et ce n’est pas le point de vue de quelques vieux mâles parisiens qui se piquent d’écriture, qui va changer quoi que ce soit. L’editrice de daoud semble avoir des arguments plutôt hors littérature…
Quel milieu de crabes.

MC dit: 17 février 2025 à 14h23

Le foin que l’on fait est d’ailleurs majoritairement le fait du gvt algérien , à quoi s’ajoute l’idiote du village…

renato dit: 17 février 2025 à 14h24

Dans le film, l’architecture brutaliste occupe la place principale, suivant le fil d’un thème imposant : l’architecture qui témoigne de notre passage ici. Il est important de noter que László n’est pas une personne réelle, mais plutôt une synthèse des architectes de l’époque, un mélange de tous ces architectes qui, après WWII, se sont engagés à rechercher un avenir meilleur dans un monde où l’art et la liberté d’expression faisaient défaut. Bien qu’il ne soit pas présenté comme un héros, le film explore l’humanité de László, mettant en évidence ses échecs, ses chutes et ses succès. Ensuite, il y a l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui : l’arrogance de l’argent, la domination des magnats blancs, la brutalité des patriarches de familles privilégiées, gâtées et souvent stupides, le favoritisme qui dissimule des égos impitoyables et exaspérants.

Je suis heureux que le film ne prétende pas être l’histoire de Mies ou de Kahn plutôt que celle de Breuer.

MC dit: 17 février 2025 à 14h25

« Quel milieu de crabes! » il fallait y réfléchir avant de le fréquenter si assidûment….

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h25

Le MaCaque a besoin de spamer mon pseudo pour que ses petites crottes insignifiantes soient lues.
Moi je zappe.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h27

Mais Edel a fait partie du milieu, c’est un peu différent, il a une autre capacité de nuisance que son chien de garde.

Dégoût absolu.

Rosanette dit: 17 février 2025 à 14h31

@paul edel
vus avez mille fois raison
On peu aussi citer Madame Bovary ,et aussi la Dame aux camélias et tant d’autre .
mais cesoeuvres ne fournissent qu’une matière et l’art de l’écrivain c’est de savoir l’exploiter de l’exploiter pour en faire un roman qui est sa chose , qui résulte de son travail de sa vision des choses et de son talent d’écrivain
Ce qu’écrit Passou en ce sensdans son nouveau livrel à propos du rapport entre un roman et ses sources rend définitivement ridicule le procès qu’on fait à Kamel Daoud
je cite le dialogue : »_Un roman! Mais alors tu vas inventer des gens
_ce n’est pas indispensable vois-tu .çà consiste surtout à transformer des faits des sensations des sentiments ,des réminiscences en mots »
Et j’ jouterais pour ma part « et à travers les mots qu’on a su trouver et utiliser ,cela aboutit à tout faire partager au lecteur »de ce qu’on veut exprimer »

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h32

Et que cet outrecuidant arrête se se prendre pour le légataire de Stendhal, d’ailleurs il vaut mieux avoir lu Stebdhal avant les  » idées  » que s’en fait Edel,
et Stendhal n’a pas demandé à sa femme de divulguer un dossier médical, afin de faire du fric, pignouf !, arrêtez vos balivernes !

renato dit: 17 février 2025 à 14h32

« Pour moi, toutes choses sont également douteuses, aussi bien celles qui sont considérées comme les plus absconses et les plus absurdes, que celles qui sont considérées comme les plus certaines et les plus évidentes, chaque fois qu’elles sont mises en question. »

Giordano Bruno

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h34

Et j’espère que monsieur et madame Daoud prendront cher, pour cette violation de vie privée. Dont il a fait de la merde, il faut quand même le rappeler.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h38

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h34
Une italienne prof d’architecture, MS.

Merci, j’avais discerné un point de vue plus professionnel sur ce film dans le commentaire relayé.

Et l’autre pignouf, bien sûr, n’a rien vu, qui l’attribue à Barozzi, « Jazzi, absolument d’accord avec tes réticences  » et ces mal comprenants veulent causer de Houris qu’ils N’ONT PAS LU ???

Dégoût absolu.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h39

Avec Le Rouge et le Noir, Stendhal s’était tellement refait le film dans sa tête, qu’il n’a eu plus qu’à le dicter !
Et pour la Chartreuse, Paul ?

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h42

Non, MS, mes réticences avaient été antérieurement exprimées :

« The Brutalist » de Brady Corbet, avec Adrien Brody, Felicity Jones et Guy Pearce.

Au début j’ai eu le sentiment d’assister à un film que l’on m’avait sur vendu.
Ensuite, j’ai cherché vainement à comprendre la teneur du message que celui-ci voulait nous faire passer.
Jusqu’à la scène inattendue de Carrare, où l’architecte László Tóth et son riche mécène Pennsylvanien, l’industriel Harrison Lee Van Buren, sont venus choisir un bloc de marbre, pièce maitresse du bâtiment de la Fondation qu’ils sont en train de construire.
Ce message serait-il de nous dire, de manière brutalement symbolique, que les Juifs réfugiés en Amériques se sont faits baiser par la classe dominante des bons blancs protestants américains ?
Ne leur offrant comme unique perspective que de partir en Israel.
Je n’ai pu alors ne plus penser en regard qu’aux actes et déclarations actuelles de Trump et de Netanayhou.
D’où un certain malaise…
Le film dure 3 h 35, avec un entracte de 15′ !
Mais on ne s’ennuie pas, malgré quelques longueurs.
C’est bien foutu, efficace, dense, intense.
Un peu trop et partant dans tous les sens.
Un peu surjoué par les deux acteurs principaux à mon goût.
Imaginez « Le Parrain » de Francis Ford Coppola, mais sans les Italiens et la mafia, remplacés ici par les Juifs d’Amérique et qui pourrait être titré « Les Parias ».
L’accueil de la critique est dingue et les nominations aux Oscars s’accumulent à Hollywood.
Venise, plus mesurée, a donné seulement le Lion d’Argent pour la mise en scène.
Ce qui est bien vu. »
https://www.lelezarddeparis.fr/schizophrenie-hollywoodienne

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h43

Edel à lu moins de 70 pages. Abandonné car illisible.

Comment peut-il causer de ce bouquin, houris ? En causant d’autre chose, pardi !
Menteur!

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h46

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h42
Non, MS, mes réticences avaient été antérieurement exprimées :

Non Edel a réagi au commentaire de la prof d’architecture posté avant

Au passage, merci de rendre leurs commentaires à leurs proprietaires, ils le méritent. Ne pas le faite est un vol, hein.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h47

Posté sur un blog spécialisé de passionnés de cinéma, j’ai crains que mon articulet ne soit proprement incendié, vu l’enthousiasme général porté à ce film.
Et surprise, j’ai constaté que bon nombre de spectateurs étaient de mon avis, tel cet extrait que j’ai publié pour répondre à renato, qui trouve le scénario bien documenté (sic)

Paul Edel dit: 17 février 2025 à 14h49

Oui Sasseur, j’ai détesté le style ampoulé ,biscronu, artificiel, du roman de Daoud. Pour moi, c’est là l’erreur des jurés Goncourt.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h50

Faute de son accord, j’ai pris soin de mettre des guillemets, MS.
Il faut dire ça à et alii…

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h51

Vous n’avez lu que 70 pages . Cela ne vous permet pas de donner votre avis sur ce que Saâda Arbane reproche à Daoud, ET ENCORE MOINS de dire que c’est du foin !.

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 14h55

Jazzi dit: 17 février 2025 à 14h50
Faute de son accord, j’ai pris soin de mettre des guillemets, MS.

Oui, mais Edel a cru que c’était de vous. Ce qui aurait formellement été possible si c’était une reprise de vos écrits par ailleurs.

Moi j’ai immédiatement compris que ce n’était pas le cas. A cause de la teneur du commentaire.
Soit on est lecteur, ce qui nécessite plus que du déchiffrage, soit on ne l’est pas, et wouala.

renato dit: 17 février 2025 à 15h05

Ils ont approuvé la distorsion de l’histoire de Mozart-Salieri et du Cheval de Nietzsche, mais ils ont des réserves quant à la représentation de László Tóth, un personnage de fiction si bien écrit qu’il donne l’impression d’être une personne réelle, ce qui entraîne une perception trompeuse du film en tant que véritable biopic.

Concernant la documentation, puisque le personnage principal est l’architecture, je maintiens.

Paul Edel dit: 17 février 2025 à 15h31

« La Chartreuse de Parme, »Jazzi, c’est toute la vie de Stendhal rêvée , reconquise, idéalisée, et refaite, avec panache, allégresse et réussite pour sonder ce qu’il y a à, l’intérieur de de quelques « belles âmes » et un paysage pittoresque d’affreux gredins qui dirigent ce duché imaginaire de parme, mais qui reflète bien ce qu’éteint les états du Vatican que Stendhal voyait de sa fenêtre. .. Le romancier est à la fois l’adolescent Fabrice del Dongo et les désillusions souriantes du comte Mosca, son double âgé en serviteur d’un régime dégoutant. . Le vague canevas repris de ces « chroniques italiennes, notamment celle intitulé « Origine des grandeurs de la famille Farnèse » n’est que la révélation du caractère fougueux des Italiens du XVI° siècle. ,où le cruel et le débauché se mélangent dans ces vieux manuscrits. Ce qui intéressa notre Stendhal ce fut ceci  qu’il nota à Rome le 17 mars 1834 » « « Voici la famille Farnese qui fait fortune par une catin » ajoutant : « To make of this sketch a romanzetto ».Mais les quelques traits pris dans cette vieille chronique italienne -à laquelle il faut ajouter les mémoires de Benvenuto Cellini( récit de la prison et de l’évasion) ne sont vraiment rien par rapport à l’enthousiasme du jeune cavalier Stendhal franchissant les Alpes à 17 ans, en 1800 dans l’armée de Bonaparte. Dans Milan libérée, le jeune sous lieutenant Henri découvre la beauté et l’ardeur des jeunes italiennes, la musique de Cimarosa, la Scala de Milan et ses comédiennes et chanteuses , et l’euphorie politique, car il apporte le dynamisme révolutionnaire . Ce moment clé de la vie du jeune Stendhal est réanimée, revécue 39 ans plus tard, par le gros consul Henri Beyle, qui s’ennuie dans son bureau de Civita Vecchia à compter les bateaux qui entrent dans ce morne port. Stendhal écrit comme on rêve et idéalise .Il nous donne ce roman magique, tourbillon d’imagination, une fusion d’énergie d ‘écriture, de gaieté, d’ivresse, de plénitude et de légèreté (il rêve le léger été de sa vie?…) sur une maturité exceptionnelle et durement acquise pour comprendre comment les régimes policiers dirigent et tyrannisent les peuples. La chasse au bonheur sous un régime d’un duché de parme policier parcourt le roman dicté à son secrétaire en 53 jours.
Dernier détail:il n’ y avait pas de Chartreuse à Parme et Stendhal, je crois, n’ y est jamais allé, à Parme.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 15h36

Oui, mais là, Paul, il nous offre un film en CinémaScope, particulièrement bien documenté, comme dirait renato !

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 15h43

Vite fait

Marie Sasseur dit: 7 septembre 2024 à 5h36
Saviez-vous que le Bauhaus était né à Weimar en 1919 ? Des artistes et visionnaires de différentes disciplines et nationalités s’y sont en effet réunis pour redéfinir le monde de l’art, du design et de l’artisanat. L’héritage impressionnant du Belge Henry van de Velde, considéré comme le grand-père du Bauhaus, peut en outre être admiré à Weimar.

https://www.lalibre.be/network/entreprises/2024/05/13/weimar-sur-les-traces-du-celebre-designer-et-architecte-belge-henry-van-de-velde-WZ2SLRUMNVETZLTEUK53OPALWA/

MC dit: 17 février 2025 à 15h45

Christiane désolé de ne pas vous avoir répondu plutôt, mais si vous faites de Pascal le fils de Montaigne, vous vous exposez à de graves mécomptes. On retrouve cette sous-estimation de Montaigne ( «  le sot projet qu’il a eu de se mettre en scène! ») également chez le protestant Scaliger. Ce qui prouve que ni Port Royal ni les héritiers de Calvin ne l’ont réellement compris…

Donna Ricaud de Mouthon dit: 17 février 2025 à 16h07

si vous faites de Pascal le fils de Montaigne, vous vous exposez à de graves mécomptes

Tu m’étonnes…

Paul Edel dit: 17 février 2025 à 16h34

Rosanette, sur mon blog Paul Edel je parle d’une manière pas du tout sérieuse quels sont les rapports d’un romancier moyen avec un de ses personnages.

Christiane dit: 17 février 2025 à 16h34

Port-Royal, oui. Mais Pascal en son for intérieur est admiratif devant cette écriture de soi dans Les Essais de Montaigne.
C’est tt oujours un plaisir de vous lire. Oui, Soleil vert est extra ! Un vrai mousquetaire. Un pour tous, tous pour un.

Rosanette dit: 17 février 2025 à 17h10

@paul edel
metier difficile que celui de romancier
:il lui faut von seulement faire partie de élus qui ont le don de creer de la vie avec des mots , mais encore accepter d’este asservi aux personnages qu’on créée et qui vous mènent la vie dure

renato dit: 17 février 2025 à 17h11

Selon Balzac, Stendhal s’est inspiré de Modène *, cachant derrière le personnage du prince de Parme Ernest IV la référence au duc Francesco IV d’Autriche-Este. En revanche, peu importe qu’il s’agisse d’un Parme réel ou fictif : il s’intéresse en fait à raconter la situation politique de son temps.

Quant au décor, on ne sait pas combien de fois Stendhal s’est rendu à Parme, peut-être une seule fois. Il devait certainement avoir quelques connaissances de la ville, comme les principaux édifices et l’art du Corrège, qu’il étudia pour écrire Histoire de la peinture en Italie, souvent citée dans le roman.

Stendhal place la Chartreuse, qui curieusement n’apparaît que dans les dernières pages, en dehors de la ville et on pourrait donc l’identifier avec la Chartreuse de Paradigna, mais elle n’est évoquée qu’en passant, trop peu pour pouvoir tenter une quelconque attribution.

Stendhal n’a pas inventé mais s’est inspiré et transposé de faits réels. En 1833, consul à Civitavecchia fouilla dans les archives romaines où il découvrit la chronique sur l’Origine de la grandeur de la maison Farnèse, une version romancée avec des détails imaginés de l’histoire d’Alessandro Farnese, futur pape Paul III, un libertin impénitent qui, dans sa jeunesse, avait été emprisonné au Château Saint-Ange.
Cependant, Corrège mis à part, il devait avoir une certaine connaissance de la ville, certainement la Citadelle, lieu de détention de Fabrice, ressemble beaucoup au Château Saint-Ange ; ce qui n’est pas le cas de l’église (abbaye) de San Giovanni, où est enterré l’archevêque de Dongo, le grand-oncle du protagoniste dans le roman ; l’église Steccata (magistrale basilique de Santa Maria della Steccata) ; le palais ducal de Colorno où vécu Barbara Sanseverino, qui deviendra la duchesse Gina Sanseverina, et le hameau de Sacca, juste au nord de Parme. Stendhal place la Chartreuse qui curieusement n’apparaît que dans les dernières pages, en dehors de la ville et on pourrait donc l’identifier avec la Chartreuse de Paradigna *, mais elle n’est évoquée qu’en passant, trop peu pour pouvoir tenter une quelconque attribution.

Bien à part la Pilotta et le Théâtre, lieux liés aux Farnèse, dans la réalité historique, la dynastie était éteinte depuis un siècle et, au moment de l’histoire racontée, la ville était gouvernée par Marie-Louise d’Autriche.

* « … malgré les efforts prodigieux de Beyle, qui de page en page rend naturelles ses merveilleuses inventions pour tromper le lecteur et détourner ses propres allusions, notre esprit, ici, est à Modène, et ne veut pas savoir rester à Parme… »
Honoré de Balzac, d’après « Revue Parisienne », 25 septembre 1840

* L’abbaye de Valserena ou abbaye de San Martino dei Bocci, communément mais à tort connue sous le nom de Certosa di Paradigna, en référence au roman de Stendhal, est une ancienne abbaye cistercienne.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 18h11

« Modène »

D’où sont partis mes grands-parents paternels à la fin du XIXe siècle pour venir s’établir à Cannes…

Paul Edel dit: 17 février 2025 à 18h21

Renato.
Avec Stendhal il faut se méfier. Oui, il a été obsédé par le Corrège, son idéal, qu’il a vu à Modène. La réalité géographique, dans « la chartreuse de Parme » n’a aucune importance. Déjà dans « Rome Naples et Florence, il parle souvent de lieux qu’il n’a pas visité mais plagie des guides, notamment anglais. Ce n’est pas pour rien si dans « La chartreuse de parme » ,il fait dire à Fabrice que « le réel est plat et fangeux .«  Il parle souvent de » l’affreuse et plate réalité ».le roman doit faire une brèche dans cette « austère «  réalité. Il ne faut, selon lui, jamais endiguer la « rêverie libre » ,ce qu’on constate dans ce roman où tout est décor, théâtre, coïncidences, action fouettée, rebondissements, passions vécues ou rêvées . Par dessus tout il est à la recherche de ce qu’il appelle « l ‘héroïsme de la gaieté. ». Une de ses héroïnes, Mina de Vanghel, Stendhal la définira comme il se définit lui-même.. « une âme trop ardente pour se contenter du réel de la vie ». c’est son credo poétique. Stendhal ne supporte pas « les intérêts grossiers de la vie » et c’est pour cela que Fabrice est heureux en prison. C’est le grand paradoxe. Entre les quatre murs de sa cellule, Fabrice peut cristalliser auprès de la silhouette si fraîche de Clélia. La prison n’est pas pour Stendhal un supplice. Julien le dit dans sa prison, à la fin du « Rouge et le noir » et dans « la Chartreuse de parme, » Fabrice del Dongo est si ravi de contempler Clélia à travers les barreaux et sa lucarne , qu’il refuse, dans un premier temps, qu’on lui fasse parvenir des outils pour qu’il s’évade. Le héros stendhalien n’atteint le bonheur que dans une cellule coupée de l’agitation du monde extérieur. Réfléchissons au vieux consul bedonnant et malade qui s’évade de son affreux bureau de Civita-Vecchia en inventant la Sanseverina, Fabrice, Clélia, un Parme d’opérette, marionnettes avec des passions vraies et incandescentes.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 18h22

Belle documentation, renato !

Paul va sans doute vous répondre et nous allons pouvoir lire vos échanges avec délice…

Jazzi dit: 17 février 2025 à 18h28

« ils sont partis de Modène parce que ça tournait au vinaigre ? »

Oui, puck !
Pour mon grand-père, il faut remonter à Venise.
Quant à ma grand-mère, Julia Bertagnigni, elle était native de la région de Parme et avait déjà une enfant avant son mariage… puis un fils ensemble, mon oncle Annibal et départ définitif pour Cannes en France…
La suite, ici
https://www.lelezarddeparis.fr/la-maison-aux-arcades

Jazzi dit: 17 février 2025 à 18h37

erratum :

« Ce nom de Bertagnini ne se rencontre que dans une seule région d’Italie : Massa Carrare, à l’extrémité nord de la Toscane, que la chronique historique déclare être passée sous la domination de Modène, au début du XIXème siècle. »

Donna Ricaud de Mouthon dit: 17 février 2025 à 18h50

Vous devriez réfléchir un peu avant d’écrire certaines choses, Christine.

puck dit: 17 février 2025 à 18h57

le gros problème quand on parle d’intelligence artificielle c’est qu’employer le terme générique (au singulier) laisse imaginer qu’il n’y aura qu’une seule intelligence artificielle destinée à toute l’humanité.

comme passou le met dans son titre : contrat social entre l’humanité et l’IA.

en fait non, ce genre de truc n’existera jamais parce que ça laisser supposer une uniformité de l’humanité.

en fait il y aura autant d’intelligence artificielle que de points de vue sur les choses et le monde : chaque courant adaptera ses algorithmes au narratif qu’il veut imposer aux autres.

on le voit avec l’affolement des européens du genre « faut pas laisser l’IA qu’aux américains et aux chinois… il faut créer notre propre IA !!! »

c’est sûr que si on pose la question du Kosovo ou de Taïwan à l’IA des US et celle des chinois on aura pas la même réponse.

du coup l’histoire de la protection de concepts moraux défendus par des machines c’est tout du flan :les différentes IA se mettront sur la tronche comme pour le reste.

Jazzi dit: 17 février 2025 à 19h02

Mon grand-père maternel de Lucéram, Prospère Dalmas, il me faisait peur !
Petit sablé et sec, le crâne chauve, de belles moustaches poivre et sel saunasses, il vous regardait sans aménité avec des yeux bleu laser !
Marié et déjà père, il fut envoyé à la guerre en 14.
Il en revint médaillé et eut le temps faire une enfant supplémentaire : ma mère, née en aout 1917…

puck dit: 17 février 2025 à 19h08

par contre comme l’a dit diot JD Vance dans son discours de Munich on remarque que les démocraties européennes ont une peur panique de leur peuple.

on voit avec les médias le biais qui s’accentue entre les narratifs médiatiques et l’avis du peuple.

exemple : l’immigration, les journalistes imaginent qu’il suffit d’inviter un démographe pour convaincre le peuple qu’il ne faut pas être contre l’immigration.
après ils invitent un économiste qui explique que l’immigration permettra de payer les retraites etc…

les mecs on peut pas dire qu’ils ne mettent pas le paquet, et pourtant le biais persiste : 80% des élites sont pro immigration et 80% du peuple est anti immigration, et ça on peut tourner le problème dans tous les sens c’est insoluble.

pareil pour la guerre en Ukraine.

c’est exactement ce qu’a dit JD Vance et sur ce coup il a raison parce que c’est un type extrêmement brillant qui n’a pas peur de dire des trucs qui dérangent.

à partir de là, que les élites imaginent que l’IA leur permettra de sortir de cette situation en faisant que l’IA remplace tous leurs experts alors là macache woualou les mecs ils se mettent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.

puck dit: 17 février 2025 à 19h10

c’est pour ça que c’est flippant de voir l’expression concept moral dans un article sur l’IA en imaginant que l’IA sera une entité qui permettra d’imposer des normes et des règles pour imposer des trucs aux peuples c’est hyper flippant.

puck dit: 17 février 2025 à 19h18

non seulement l’IA ne pourra pas être une arme idéologique permettant d’imposer des choses aux peuples mais en plus l’IA ne pourra pas garder des points de vue figés dans le temps, elle devra s’adapter.

exactement comme les journalistes.

exemple : si on écoute ce petit podcast d’un journaliste de France Inter datant de 2020 juste après l’élection de Biden on se dit ce type a tout compris et même en 3 mn il arrive à prévoir tout ce qu’il va se passer durant les 4 ans à venir parce qu’ne écoutant ce qu’il dit un gamin de 6 ans comprend ce qui va suivre.

hé ben non, ce type a totalement laisser tomber cette compréhension 3 mois plus tard comme s’il était devenu amnésique ou idiot juste pour s’adapter au narratif imposé par sa hiérarchie.

et pour l’IA ce sera exactement la même chose :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-monde-d-apres/le-profil-de-l-equipe-biden-pose-question-le-grand-retour-du-blob-2007671

renato dit: 17 février 2025 à 19h27

Paul, Histoire de la peinture en Italie bien à part, c’est en lisant Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres je me suis fait l’idée qu’au moins une visite à Parme peut être attribué à l’expérience de Stendhal. De plus, Parme était particulièrement chère aux Bonaparte, puisque Marie-Louise, l’épouse de Napoléon, était duchesse de Parme. Il serait donc étrange qu’un admirateur de Napoléon n’ait pas visité la ville.

puck dit: 17 février 2025 à 19h38

idem pour l’accès aux données : quelles données ?

l’IA aurait-elle permis de savoir que les américains ont lancé les travaux de recherches sur le virus du covid à Wuhan ?

réponse : non.

puck dit: 17 février 2025 à 19h42

en plus les américains n’ont pas initié ces travaux sur ce virus dans un but thérapeutique pour soigner les gens mais dans le but de trouver une nouvelle arme biologique.

est-ce que ChatGPT va le découvrir tout seul avant des gens trouvent des choses le prouvant ? non !

du coup l’histoire de concept moral universel c’est du foutage de gueule complet.

Jean Langoncet dit: 17 février 2025 à 19h43

@idem pour l’accès aux données : quelles données ?

Les données du « plan Trump », voyons

Jean Langoncet dit: 17 février 2025 à 19h48

Réactions Internationales et Diplomatie

Le Plan Trump-Netanyahou a suscité des réactions internationales mitigées. Certains pays, comme les États-Unis sous l’administration Trump, ont soutenu le plan et ont encouragé les autres pays à faire de même. D’autres pays, comme certains pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël, ont exprimé un soutien prudent au plan, tout en soulignant la nécessité de prendre en compte les droits et les aspirations des Palestiniens.

Cependant, de nombreux autres pays, en particulier en Europe et en Amérique latine, ont critiqué le plan et ont exprimé leur opposition à l’annexion de territoires palestiniens. Ils ont souligné que le plan viole le droit international, sape les perspectives de paix et pourrait entraîner une escalade de la violence.

Les organisations internationales, telles que l’ONU et l’UE, ont également exprimé leur préoccupation face au plan et ont appelé à une reprise des négociations entre les parties sur la base du droit international et des résolutions pertinentes de l’ONU.

Le Plan Trump-Netanyahou est une occasion manquée de parvenir à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

La diplomatie internationale joue un rôle crucial dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Il est essentiel que les pays et les organisations internationales travaillent ensemble pour encourager les parties à reprendre les négociations et à parvenir à un accord qui respecte les droits de tous et qui garantisse une paix durable dans la région.

Jean Langoncet dit: 17 février 2025 à 19h49

Défis et Obstacles à la Mise en Œuvre

La mise en œuvre du Plan Trump-Netanyahou se heurte à de nombreux défis et obstacles. Parmi les principaux défis, on peut citer :

L’opposition massive des Palestiniens, qui rejettent le plan et refusent de négocier sur sa base.

L’opposition d’une grande partie de la communauté internationale, qui considère le plan comme illégal et préjudiciable aux perspectives de paix.

La division interne du peuple palestinien, qui entrave la possibilité d’une négociation unifiée.

L’instabilité politique en Israël, qui rend difficile la prise de décisions stratégiques et la mise en œuvre de politiques controversées.

La possibilité d’une escalade de la violence, en raison de la frustration et du désespoir des Palestiniens.

Pour surmonter ces défis et obstacles, il est essentiel que les parties concernées fassent preuve de volonté politique, de flexibilité et de compromis. Il est également essentiel que la communauté internationale joue un rôle actif dans la promotion de la paix et de la sécurité dans la région.

Jean Langoncet dit: 17 février 2025 à 19h50

Les organisations internationales, telles que l’ONU et l’UE, ont également exprimé leur préoccupation face au plan et ont appelé à une reprise des négociations entre les parties sur la base du droit international et des résolutions pertinentes de l’ONU.

Le Plan Trump-Netanyahou est une occasion manquée de parvenir à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

La diplomatie internationale joue un rôle crucial dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Il est essentiel que les pays et les organisations internationales travaillent ensemble pour encourager les parties à reprendre les négociations et à parvenir à un accord qui respecte les droits de tous et qui garantisse une paix durable dans la région.

Jean Langoncet dit: 17 février 2025 à 19h50

Conclusion : Évaluation et Perspectives d’Avenir

En conclusion, le Plan Trump-Netanyahou est une proposition controversée qui a suscité des réactions mitigées à l’échelle internationale. Bien qu’il ait été présenté comme un plan de paix, il est perçu par de nombreux Palestiniens et observateurs internationaux comme étant injuste et déséquilibré, favorisant excessivement les intérêts israéliens au détriment des droits palestiniens.

La mise en œuvre du plan se heurte à de nombreux défis et obstacles, notamment l’opposition massive des Palestiniens, l’opposition d’une grande partie de la communauté internationale, la division interne du peuple palestinien, l’instabilité politique en Israël et la possibilité d’une escalade de la violence.

Pour parvenir à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, il est essentiel que les parties concernées fassent preuve de volonté politique, de flexibilité et de compromis. Il est également essentiel que la communauté internationale joue un rôle actif dans la promotion de la paix et de la sécurité dans la région. Les perspectives d’avenir restent incertaines, mais il est impératif de continuer à explorer des alternatives et des scénarios futurs possibles afin de trouver une solution qui respecte les droits de tous et qui garantisse une paix durable dans la région.

Jean Langoncet dit: 17 février 2025 à 19h54

Incidemment, Trump et Netanyahu ont-ils reçu mandat pour initier ce « plan » on ne peut plus mal défini sauf par les suprémacistes ethniques et religieux qui gouvernent Israël et avaient affiché publiquement leur volonté de réduire au moins de moitié la population palestinienne de Gaza ?

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