
Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?
Que faire d’une invention qui pourrait révolutionner l’humanité autant que la mener à sa perte ? Le problème que cela pose à la conscience de ceux qui en sont les contemporains est vertigineux. On l’aura compris, c’est l’intelligence artificielle qu’il s’agit (IA). Inutile d’avoir récemment réuni un sommet international à Paris pour que la question soit d’actualité. Au vrai, elle l’est en permanence depuis quelques temps déjà. Il est rare que l’on évoque ses bienfaits, ses perspectives enchantées, ses progrès sans aussitôt prévenir de ses effets négatifs. On a vu naturellement des scientifiques s’emparer du débat suscité et de rares écrivains y réfléchir. Mais peu de romanciers de formations scientifique s’en sont mêlés. Isaac Azancot, médecin hospitalier, professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris et expert en informatique médicale est de ces oiseaux rares. Pour son deuxième roman Le regard d’Aurea (235 pages, 21 euros, éditions de l’Observatoire), il a choisi de faire de la machine son personnage principal même si un homme en détient le secret et que sa préservation est la clef du roman.
Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. Le niveau de puissance auquel elle est parvenue est dans le même temps un atout considérable pour permettre à l’humanité de franchir un cap décisif et la plus forte menace d’extinction de l’espèce humaine. Aurea, dont le fonctionnement est basé sur l’informatique quantique, n’a pas une tête d’humanoïde mais l’apparence d’une jeune femme aux yeux verts, à la chevelure dorée, à la voix bien cadencée et non pas mécanique : « On comprenait son nom : elle donnait une apparence d’or en fusion ». Aurea est un prototype qui n’a pas livré tous ses mystères. Le romancier, qui tente de les percer, nous entraine avec lui dans une spirale fascinante dont on a du mal à se déprendre tant elle ouvre sur des perspectives inouïes.
Cela se passe en 2034, autant dire demain, entre la Toscane et Paris. Elie, un chercheur français qui n’a rien du savant fou mais qui l’est tout de même un peu en tant que passionné d’un golf pour avoir imaginé un algorithme de liaison au moment du swing, rencontre Giulia, une Italienne férue d’humanités médicales et spécialisée en hypnose. Ils voient leur liaison amoureuse bouleversée par le surgissement de l’IA dans leurs vies. La robotique est en pleine expansion, la chirurgie systématiquement assistée par l’ordinateur, l’imagerie médicale fait des progrès que l’on croyait inimaginables quelques années avant, l’analyse des données des malades et des maladies autorise la mise sur le marché de médicaments en un temps record. Bref, dans une société plus que jamais dominée par la vitesse, l’IA est devenue l’incontestable matrice des nouveaux paradigmes. Ce qui ne va pas sans poser un problème technique encore en voie de résolution au big-data médical : le rassemblement de données éclatées et localisées en différents lieux, l’intégration de ces informations en temps réel. Comment leur faire confiance à l’ère des fake news envahissantes ? Dans les colloques et les débats, il n’est question que de traçabilité, de fiabilité, de consentement, d’accès légal aux données des lieux de stockage protégés ; au même moment, les capacités augmentées de l’individu, portées par les partisans du transhumanisme, gagnent du terrain à la faveur de l’implantation réussie de puces reliées à l’IA dans le corps.
A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. Or dès que l’on approfondit les questions d’éthique médicale, Aristote, Canguilhem, Jankélévitch ne sont jamais très loin et c’est ici le cas. De quoi méditer à nouveaux frais la tentation irrépressible du genre humain à organiser sa disparition, d’autant qu’Elie n’est pas le genre d’homme à renoncer en route malgré les obstacles, plutôt du genre à creuser son sillon jusqu’au bout. C’est un illuminé à sa manière car sa lumière intérieure ne faiblit jamais, un illuminé pétri de rationalisme. Il y a du lanceur d’alerte en lui, toujours prêt à prévenir partout des menaces que l’IA associée aux neurosciences pourrait faire peser sur les libertés (en les réduisant) et les inégalités (en les accentuant).
Parfois un rien pédagogique afin que le lecteur du roman ne soit pas trop largué par les données scientifiques ou médicales (le processus d’intrication, le concept de superposition, le rôle de l’inconscient dans la chaine de création de code etc), le romancier ne nous lâche pas. Il réussit même à introduire un certain suspens en nous faisant vivre « dans les conditions du direct » une attaque en règle contre les systèmes informatiques de l’AP-HP menaçant même l’Espace national de santé à partir de plusieurs fermes à trolls dans quelques pays. Aussi palpitant qu’angoissant même si ses références sont moins littéraires que philosophiques : les écrits de Rachi de Troyes, pionnier de l’hypertexte, le Guide des égarés de Maïmonide afin de s’y nourrir pour mieux développer un « culte de la raison » jusqu’à faire de la rationalité le guide absolu et Bergson dès la citation placée en épigraphe :
« L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle. A elle de voir d’abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement ou fournir en outre l’effort nécessaire pour que s’accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des dieux (in « Les deux sources de la morale et de la religion »).
Et puis jamais cité mais bien présent en filigrane, Isaac Asimov (notamment celui de la nouvelle Nous, les robots, 1982) Isaac Azancot est si proche ( il n’y a que trois lettres d’écart entre eux). Et comme le robot de l’Américain énonçait trois lois afin de ne pas outrepasser ses pouvoirs, la créature du Français précise ses propres trois lois. Mais les deux s’interrogent sur la comptabilité éthique entre l’IA et l’homme. Dans ce roman les changements provoqués par l’IA sont positifs. Le logiciel à l’œuvre en Aurea a ceci de révolutionnaire qu’il a été programmé pour obéir à « une éthique de non-nuisance ». L’ordinateur quantique, en arborescence, est l’un des personnages du roman. Aurea a accepté le caractère irremplaçable de la spécificité de l’homme, de la famille. Il n’effraie plus, on le côtoie, c’est un familier pour la seconde génération. D’ailleurs, la fille du couple n’y voit pas de mal comme si c’était sa meilleure amie
A leurs yeux, l’intelligence artificielle permet l’émergence d’une société améliorée. Et de combattre deux fléaux : l’arme nucléaire et la désinformation. Par la complexité de son caractère quantique, seule Aurea peut affronter les crises. L’auteur a parfaitement conscience du problème que pose l’IA par rapport à la liberté et de l’émergence d’une conscience dans la machine, une inconnue à partir d’un certain niveau d’intelligence. La créature est seule. Mais que se passe t il lorsqu’elle fait société ?
L’IA est inévitable. Malmenée, elle présente un danger. L’auteur pose donc le postulat que l’hybridation du nouveau Golem de notre époque est indispensable. Car seuls, chacun de son côté, ni l’homme ni la machine ne peuvent résister à la tentation de l’humanité à l’autodestruction. Au-delà d’un contrat social, il s’agit même d’un croisement. In fine cela se fait, on ne vous en dira pas davantage afin de ne rien gâcher, mais l’auteur ne nous dévoile pas les conséquences de cette hybridation inédite. A suivre ? Difficile de ne pas en éprouver déjà un certain vertige.
(Photo D.R.)
883 Réponses pour Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?
L’histoire de la Chartreuse de Pavie est intéressante car elle est née en accomplissement du vœu de l’épouse de Gian Galeazzo Visconti, premier duc de Milan, et elle deviendra en suite le mausolée de la dynastie Visconti. Plus précisément, Gian Galeazzo Visconti avait l’intention de faire de la cathédrale de Milan le mausolée de la dynastie en installant le monument funéraire de son père dans la partie centrale de la cathédrale, mais les Milanais s’y opposèrent et l’œuvre de Pavie devint donc le mausolée. Exception en Lombardie, la façade est recouverte de marbre de Carrare.
Cher Renato, Ce qui fascine chez Stendhal, c’est que la vérité historique du Duché de Parme ne n’intéresse pas une seconde notre auteur. .Son roman est un incroyable assemblage déséquilibré de détails pris aux Mémoires de Saint-Simon, son auteur de chevet. Il plaque sur ce duché toutes les histoires dérisoires d’étiquette, de mouchardage, de jalousies, de conspirations trouvés chez ce Duc à Versailles. Il picore dans les chroniques italiennes oubliées, dans ses journaux intimes, ses essais, ses voyages, des centaines de petits détails biographiques, des anecdotes ou ragots glanées auprès de ses amis, à paris, dans les cafés ; il emprunte un trait, une dialogue, une silhouette à des personnages réels qu’il a croisé dans des salons parisiens ou dans les loges de la Scala.Les femmes aimées jadis sont toutes là en filigrane.
Géographiquement, Fabrice voit « le mur des Alpes de sa prison », donc il a des hallucinations !.. Quand il écrit son roman, pas de Chartreuse à Parme, mais une manufacture de tabac à parme . En revanche il se souvient de la Grande Chartreuse de son enfance, proche de Grenoble . Les comptabilités sur la fortune du comte Mosca sont déconcertantes et bien éloignées de toute arithmétique vraisemblable. L’âge de Mosca et l’âge de la Sanseverina bougent d’un chapitre à l’autre. Des stendhaliens se sont cassés les dents pour savoir l’âge du comte Mosca au milieu et à la fin du roman. Dans le chapitre intitulé La Fausta, Stendhal plaque sa vie conjugale avec l’actrice Mélanie Guilbert à Marseille en ….1803. La tour Farnese c’est le château Saint-Ange de Rome déménagé à Parme. L’épisode de la prison est emprunté en partie aux mémoires de Benvenuto Cellini. Il habille ses personnages avec des vêtements qui ne sont pas d’époque .Il greffe des noms français sur des italiens, et vice versa, et multiplie des souvenirs de son Dauphiné natal dans ce duché . Ferrante Palla, figure du re révolutionnaire absolu, Stendhal l’a trouvé dans une vieille chronique Farnese, c’était un moine qui fut décapité pour hérésie. Tout est patchwork et carnavalesque dans ce livre. La fin est complètement bâclée ,il ne reste que Mosca au milieu des ruines politiques et des désastres amoureux. Mais, là encore, paradoxe, on garde du livre un parfum de charme aérien. C’est un roman gai, souriant, bouffon, au tempo endiablé, alors qu’objectivement Stendhal empile et raconte des catastrophes politiques ou personnelles en cascades. Et ultime paradoxe, Stendhal nous fait comprendre qu’il vaut mieux vivre dans ce Duché de Parme pourri, surveillé par des espions autrichiens et dirigé par un imbécile, qu’aux États-Unis, jeune démocratie, et bête noire de Stendhal .
@ aux forts en géographie et pour » happy few »…
Stendhal cite plusieurs fois la localité de Sacca, » au-delà de Colorno », et la chartreuse à deux lieues de là, ou Fabrice del Dongo se retire.
On est donc bien dans la province de Parme et pas de Modène, et bien sûr pas loin de la frontière qui séparait alors des autrichiens..
Et puis quoi, Stendhal a au moins l’avantage d’un régional de l’étape en matière de Chartreuse…
@jeune démocratie
Ainée de la république française, au demeurant ; sinon, savoureux portrait de Dylan
Et puis quoi, Stendhal a au moins l’avantage d’un régional de l’étape en matière de Chartreuse…
La verte, lol
C’est Balzac, qui dit que Stendhal s’est inspiré de Modène.
@ C ki ki
Cela ne change rien à ce que j’indique.
De l’autre côté du Pô, sont un peu limités…
Paul, comme je sais qu’il y a des doutes sur la visite de Stendhal à Parme, je cherche des possibilités qu’il ait fait ce voyage. Ce n’est qu’à 130 ou 120 km de Milan.
Le monde de demain sera le monde de l’IA : l’Internationale Apocalypse !
@Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 21h31
Et puis quoi, Stendhal a au moins l’avantage d’un régional de l’étape en matière de Chartreuse…
La verte, lol
renato dit: 17 février 2025 à 21h50
C’est Balzac, qui dit que Stendhal s’est inspiré de Modène.
Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 21h57
@ C ki ki
Cela ne change rien à ce que j’indique.
De l’autre côté du Pô, sont un peu limités…
renato dit: 17 février 2025 à 22h03
Paul, comme je sais qu’il y a des doutes sur la visite de Stendhal à Parme, je cherche des possibilités qu’il ait fait ce voyage. Ce n’est qu’à 130 ou 120 km de Milan.
le baron perché dit: 17 février 2025 à 22h13
Le monde de demain sera le monde de l’IA : l’Internationale Apocalypse !
Des plantons, quoi
Non, pas une minute d’admiration mais bien plutôt, texte à l’appui, « le sot projet qu’il a eu de se mettre en scène ! » Ceci joint à l’élaboration d’ un raisonnement tout autre: Logique, Grammaire, qui repousse l’impulsivité du discours renaissant centré sur le moi. Ici , » le moi est haïssable »! Il ne faudrait tout de même quand même pas modeler l’histoire de la Littérature au gré de ses propres penchants! MC
Balzac dans son article sur la Chartreuse est foudroyant. Encore faudrait-Il le reconnaître…
Ceux qui croient que Dame IA va tout changer se trompent ! Rien ne change chez les humains. Jamais …
David Lynch n’a pas raisonné comme cela. Cahiers du cinéma février 2025.
Il dit ‘il faut montrer le mal pour mieux l’éradiquer ». Et aussi, « cela a toujours été comme cela à Hollywood et les hommes se comportaient comme des salauds et des porcs, mais le mouvement qui a eu lieu permet aux choses de changer (référence à metoo) ».
Bien entendu le monde change et de belle manière, et heureusement rien n’est figé.
Le don du vivant
https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/un-geste-d-amitie-hors-du-commun-pres-de-toulouse-nicolas-a-donne-un-rein-a-son-amie-delphine-5301070
Langue chargée un toxico, quoi.
@Rien ne change chez les humains. Jamais …
Notamment pas chez les cerveaux reptiliens qui peuplent ce cul de basse fosse
Pour » happy few »
« “La Certosa di Parma” di Stendhal per Antonio Delfini era a Modena
(…)
Dieci anni prima di lui, però, il critico letterario Luigi Foscolo Benedetto aveva dato alle stampe “La Parma di Stendhal”, un volume di 600 pagine che dimostrava invece che la “Parme” del romanzo di Stendhal era proprio a Parma. »
Pour » happy few »
« Peu de jours après la mort de Clélia, il signa plusieurs actes par lesquels il assurait une pension de mille francs à chacun de ses domestiques, et se réservait, pour lui-même, une pension égale ; il donnait des terres, valant 100.000 livres de rente à peu près, à la comtesse Mosca ; pareille somme à la marquise del Dongo, sa mère, et ce qui pouvait rester de la fortune paternelle, à l’une de ses sœurs mal mariée. Le lendemain après avoir adressé à qui de droit, la démission de son archevêché et de toutes les places dont l’avaient successivement comblé la faveur d’Ernest V et l’amitié du premier ministre, il se retira à la Chartreuse de Parme, située dans les bois voisins du Pô, à deux lieues de Sacca »
Foudroyant
@6h23
« Notamment pas chez les cerveaux reptiliens qui peuplent ce cul de basse fosse »
Nous sommes d’accord !
Exceptionnel, personne n’avait lu la Chartreuse avant aujourd’hui!
renato dit: 18 février 2025 à 7h10
Exceptionnel, personne n’avait lu la Chartreuse avant aujourd’hui!
Si, De Balzac. Mais mal.
Au fait René dis merci à la dame Alessabndra, dont tu as pompé sans vergogne , et traduit en la destructurant, son analyse des lieux de Stendhal.
https://www.turismoletterario.com/alla-vana-ricerca-dei-luoghi-de-la-certosa-di-parma-di-stendhal/
Retiens bien le nom de Luigi Foscolo Benedetto, si tu veux en savoir plus.
Stendhal clôt sa » chartreuse… », par
» to the happy few ».
Vous saurez d’où vient cette expression en lisant l’annonce de Passou.
Moi aussi je sais faire cuistre devant tous ces ballots qui se plastronnent comme des dindons avec leur intelligence si artificielle.
Rien pompé, ce sont des informations que quiconque peut avoir en conversant à propos des lieux de Stendhal avec n’importe quel stendhalien milanais. Mais si vous, soutenue par votre arrogance, aimes croire en la présence d’un pompe, qui suis-je pour l’empêcher ?
@Rien pompé
Mais si voyons, et presque mot à mot, en plus.
Et ce n’est pas la première fois.
Manquait l’excuse : » pas eu le temps de mettre le lien » déjà servie l’autre fois.
Assez joué. Puis, si je parle de la météo du jour avec un minimum d précision je ne suis pas en train de pomper la dame de la météo ! et enfin, inutile causer avec les grands frustrés.
@Incidemment, Trump et Netanyahu ont-ils reçu mandat pour initier ce « plan » on ne peut plus mal défini sauf par les suprémacistes ethniques et religieux qui gouvernent Israël et avaient affiché publiquement leur volonté de réduire au moins de moitié la population palestinienne de Gaza ?
renato dit: 18 février 2025 à 8h08
Assez joué.
Oui, René, assez filouté. On a compris ton manège.
renato dit: 17 février 2025 à 17h11
« Selon Balzac, Stendhal s’est inspiré de Modène *, cachant derrière le personnage du prince de Parme Ernest IV la référence au duc Francesco IV d’Autriche-Este. En revanche, peu importe qu’il s’agisse d’un Parme réel ou fictif : il s’intéresse en fait à raconter la situation politique de son temps.
Quant au décor, on ne sait pas combien de fois Stendhal s’est rendu à Parme, peut-être une seule fois. Il devait certainement avoir quelques connaissances de la ville, comme les principaux édifices et l’art du Corrège, qu’il étudia pour écrire Histoire de la peinture en Italie, souvent citée dans le roman.
(…)
* « … malgré les efforts prodigieux de Beyle, qui de page en page rend naturelles ses merveilleuses inventions pour tromper le lecteur et détourner ses propres allusions, notre esprit, ici, est à Modène, et ne veut pas savoir rester à Parme… »
Honoré de Balzac, d’après « Revue Parisienne », 25 septembre 1840
Alessandra dit :
*(…)
Secondo Honoré de Balzac prima, e Antonio Delfini dopo, Stendhal si sarebbe ispirato a Modena, celando dietro il personaggio del principe di Parma Ernesto IV il riferimento al duca Francesco IV d’Austria-Este, che regnava a Modena nella prima metà dell’Ottocento. Secondo Delfini, Stendhal (che era stato un sostenitore della causa risorgimentale) intendeva così camuffare la sua critica alla reggenza asburgica e al clima di immobilismo dell’Italia nel periodo della Restaurazione.
E malgrado i prodigiosi sforzi di Beyle, che di pagina in pagina, rende naturali le sue mirabili invenzioni per ingannare il lettore e stornare le proprie allusioni, il nostro spirito, qui, è a Modena, e non vuole saperne di restare a Parma.
Honoré de Balzac, da “Revue Parisienne”, 25 settembre 1840
(…)
Per quanto riguarda l’ambientazione, non sappiamo quante volte Stendhal ha visitato Parma (forse solob una).2 Qualche conoscenza della città deve averne sicuramente avuta, come i principali edifici e l’arte di Correggio (che studiò anche per redigere Storia della pittura in Italia, del 1811-12), spesso citato nel romanzo. Sono poi menzionati la Cittadella, luogo di prigionia di Fabrizio che tuttavia assomiglia più a Castel Sant’Angelo
»
Il faut être sacrément gonflé pour ne pas vouloir dire merci à Alessandra .
L’extrait choisi et tronqué ! par Alessandra ( voir page 286 de la revue Parisienne de septembre 1840 numérisée sur le site gallica) a été réutilisé tel quel ! par René, qui l’a retraduit en french est une preuve irréfutable de ce faux et usage de faux.
Le niveau en français de René ne lui permet pas ce type de de fraude grossière.
Crois en une qui a entraîné, oh très peu de temps, un robot conversationnel.
Jeannot Lapin je te rappelle qu’ici c’est un blog littéraire et que du coup tes obsessions personnelles sur le conflit israelo palestinien n’y pas leur place !
sérieux on a sur ce blog littéraires :
– 1 obsédé d’Israël
– 1 obsédé de l’Ukraine
– 2 obsédés de Stendhal
question : qui est le plus à sa place ?
pas besoin d’IA pour avoir la réponse !
une journaliste de CBS a critiqué le discours de JD Vance à Munich en disant que l’endroit était mal choisi vu que la liberté d’expression en Allemagne a provoqué l’holocauste.
c’était pendant une interview de Marco Rubio, ce dernier lui a rappelé que le nazisme n’était pas le meilleur exemple en matière de liberté d’expression.
je sais pas ce que cette journaliste a fait comme étude ou si même elle a fait des études, mais atteindre ce niveau d’idiotie justifie pleinement l’avènement de l’IA pour remplacer ce genre de journaliste débile (pléonasme).
en plus si elle pose la question à une IA l’IA répondra à cette gourdasse que si elle cherche des nazis, l’endroit où elle trouvera le plus de nazis en Europe promouvant le nettoyage ethnique c’est à Kiev… ou au parlement canadien où ils sont ovationnés…
les mecs ils marchent complet sur la tête.
à Paul Edel
Le professeur de philosophie Alain (pseudo) donne ce conseil à son excellent élève , le futur André Maurois : recopier intégralement « La
Chartreuse de Parme ». Bonne méthode, qui est …un peu longue. J’ai transmis le conseil à mes élèves.Qui,je présume, n’a pas été très écouté.
La citation de Balzac est plutôt connue.
La question de savoir si Stendhal a visité Parme se pose depuis un bon bout de temps — « au moins une fois » est une opinion courante.
Et ainsi de suite. Comme précédemment dit, « si je parle de la météo du jour avec un minimum d précision je ne suis pas en train de pomper la dame de la météo ! »
MC Vous remarquez que Balzac est « foudroyant » dans ce fameux article très long et très élogieux publié dans « La revue parisienne » du 25 septembre 1840 pour dire avec éclat tout le bien qu’il pense de « la chartreuse.. »
On y lit ceci : »M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l’âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. »
Stendhal est donc enchanté de cette lettre dans un premier temps,mais ,car il y a un « mais. »c’est que Balzac ose donner des conseils à Stendhal.Il a multiplié des observations qui sonnent comme des critiques . Stendhal est perplexe. Il saute en l’air quand Balzac lui fait remarquer qu’il y a des « longueurs ». Il fait un brouillon de lettre pour se justifier dans lequel il dit ceci :
« La Chartreuse est écrite comme le Code civil ; je vais corriger le style puisqu’il vous blesse ; mais je serai bien en peine. Je n’admire pas le style à la mode, il m’impatiente. (..)On me dit depuis un an qu’il faut quelquefois délasser le lecteur en décrivant le paysage, les habits… Ces choses m’ont tant ennuyé chez les autres ! «
Stendhal a rédigé trois lettres embarrassées pour remercier Balzac ,mais en les relisant, conscient que ces lettres expriment des désaccords sur l’art romanesque,il garde ces lettres prudemment dans son tiroir.Balzac attend toujours un remerciement.
Stendhalien Milanais mes miches, oui…
renato dit: 18 février 2025 à 9h40
La citation de Balzac est plutôt connue.
Plus qu’une citation, c’est une revue complète !
Elle dit surtout ppurquoi c’est Modène pour De Balzac et non Parme et celzn »× rien de géographique !
autre chose que la traduction qu’a fait René, d’un extrait pompé ici ( et ce qui n’appartient pas a Alessandra, surement pompé sur wikipedia)
https://www.turismoletterario.com/alla-vana-ricerca-dei-luoghi-de-la-certosa-di-parma-di-stendhal/
Vous trouverez tout seul le texte De Balzac, dans sa langue maternelle, lol, sur le site de Gallica, par exemple.
Bonne lecture.
Moi je ne connais l’intelligence artificielle que comme le joujou de mon fils. Cet homme d’affaires de 62 ans en a fait son hobby et sans être nullement féru d’informatique il n’en maîtrise pas moins à la perfection les outils divers ;
Lui ,qui n’a aucune d’aptitude particulière ni pour l’écriture ni pour le dessin , a déjà réalisé avec les ordres qu’il donne à ses divers robots intelligents trois livres pour enfants, illustrés, publiés en autoédition chez Amazon ;et aussi une collection de tableaux dont il a programmé un style qui est devenu le sien ; et aussi des chansons ( (musique et paroles); notamment ,comme il nous l’a raconté, celle produite au dessert d’un dîner de tirage des rois ; or il se trouve que le pâtissier avait oublié de mettre une féve dans le gâteau, ,ce qui avait un rien décontenancé, puis beaucoup amusé l’assistance.
La chanson qui racontait avec ironie cette attente déçue avait été produite dans l’instant , en accompagnement du café, à l’étonnement rigolard de tous les convives, puis suscitant plus tard quand il me l’a communiquée une petite vanité de mère
Elle dit surtout pourquoi c’est Modène pour De Balzac et non Parme et cela n’a rien de géographique !
Est-il possible que Balzac abbia confonde Parme et Modène en pensant à la cuisine ?
Antonine Maillet est décédée
Vazy René, continue ton cinéma.
Tu es un plouc, doublé d’un fumiste.
Fraude mais fais le bien, la prochaine fois. Comme savent le faire les milaniais.
Pardon, etc. : Est-il possible que Balzac ait confondu Parme et Modène en pensant à la cuisine ?
La frustrée n’abandonne pas, c’est drôle.
Stendhalien milanais mes burnes, que j’ajouterais bien.
Le conseil de copier les œuvres qu’admire vient de l’Antiquité romaine. De Sénèque, il me semble. Alain n’a rien inventé.
Je ne dis rien de La Chartreuse. Autant j’ai lu Le Rouge en transes, j’avais 19 ans, autant je n’ai jamais pu venir à bout de La Chartreuse dont la mièvrerie est pour moi un insurmontable obstacle.
Des œuvres qu’ON admire.
« De ses recherches (de Luigi Foscolo Benedetto), il deviendra très clair que la Certosa di Parma n’était pas seulement « une fable ariostique » (ariostesca), mais une histoire pleine d’allusions et de références à la réalité historique d’un lieu qui représentait pour Stendhal « le pays des brigands, de l’arbitraire et des aventures ». Cette petite ville, avec sa petite cour, servit alors à Stendhal de prétexte séduisant pour insinuer des observations qui se référaient plutôt à toute l’Italie « asphyxiée par le despotisme » et, derrière elle, à l’Europe. Ainsi Foscolo Benedetto a réussi, avec une fidélité aux détails qui rappelle celle de Mario Praz, à éclairer à la fois une œuvre littéraire qui ne cesse de nous fasciner et la réalité historique à partir de laquelle elle est née et dont nous avons beaucoup à découvrir. »
Synopsis pour La Parma di Stendhal, Adelphi, 1991;
Pour se mettre à aimer le chartreuse un conseil:l
lire la création chez Stendhal de jean prévôt
ok puisque nous sommes sur un blog littéraire et qu’il faut parler de livre et non pas de politique, bien que les 2 soient intimement liés, mais ok d’accord parlons bouquin…
dans la série des bouquins je ne saurais trop conseiller la lecture d’un livre (lecture d’un livre…) qui vient de paraitre en poche et dont j’espère passou fera un billet prochainement parce que ce livre parle des changements profonds du monde d’aujourd’hui.
ce livre il s’agit de Hillbilly Elégie de James David Vance autrement connu sous le nom de JD Vance, un type qui sera probablement le nouveau JF Kennedy et le prochain président des USA pendant les 8 ans qui suivront le mandat de Trump.
C’est un livre poignant où cet homme raconte l’histoire de son enfance dans une petite ville des Appalaches dans une famille qui part en déconficturee avec une mère alcoolique et un père violent.
Dans ce livre on trouve une phrase qui résume tout à la fois sur sa vie et sur les changements du monde à venir, il écrit : « là où les élites américaines voient des White trash et des rednecks je vois mes voisins, mes amis, ma famille… »
pourtant JD Vance est sorti de ce milieu pauvre : il est entré dans l’armée pour se payer des études à Yale et ensuite il a fortune dans la High Tech de la côte ouest ».
cette accession au plus haut niveau social aurait pu lui faire oublié sa première vie, pourtant non : il est resté fidèle à ce début de vie pourtant difficile et violent ».
en cela il fait penser à un autre milliardaire américain resté fidèle à son monde difficile de départ : Donald J. Trump.
d’où leur combat livré aujourd’hui contre les élites qu’elles soient américaines ou européennes qui veulent s’approprier le droit de décider en dédaignant l’avis du « petit peuple ». Comme le dit JD Vancde : dans une démocratie toutes les voix ont la même importance, d’où qu’elles viennent : la voix d’une personne appartenant à l’élite n’a pas plus de valeur que celle d’un citoyen vivant dans les milieux les plus pauvres et déshérités.
Ce serait facile de trouver des équivalent de cette vision du monde chez certains de nos plus grands auteurs et penseurs qui ont marqué et forgé l’histoire de notre pays, et qui sont aujourd' »hui trahi par des élites corrompues, hypocrites et méprisantes.
en cela la littérature peut permettre de retrouver un lien avec le « vrai » monde en espérant qu’il soit le monde de demain.
et c’est pour ça que j’espère que passou écrira un papier honnête et objectif sur ce livre JD Vance que je conseille absolument de lire sio on veut comprendre le monde qui nous attend.
Merci Rosanette, je vais le lire.
puck, c’est à fontainebleau, dans la vraie vie que j’ai vécu, d’abord en veanant de paris dans une « famille » où je voyais toujours un revolver dans la table de nuit, puis donc ç fontainebleau chez une logeuse dont le père qui buvait érait tres violent et tabassait son fils tres aimé de sa mère,mercière) qui craignait qi’on (je?)le lui prenne et était passablement violente;
pas question d’élite:ils ne connaissaient pas le mot;moi non plus,mais je savais déjà que les américains de fontainebleau, pas du tout intégrés , étaient détestés
excuses, je m’en vais;
rappel histoire;
l y a un demi-siècle ce printemps, l’OTAN ramenait ses couleurs une dernière fois et faisait ses adieux à Fontainebleau, mettant ainsi fin à près de vingt ans de présence alliée ininterrompue. En quittant Fontainebleau pour la ville de Brunssum, près de Maastricht, aux Pays-Bas, le quartier général des Forces Alliées Centre-Europe (AFCENT) mettait à exécution la décision prise par le General de Gaulle en mars 1966 de retirer les forces françaises du commandement militaire intégré de l’OTAN le 1er juillet 1966, tout en maintenant la France dans l’ organisation civile de l’Alliance Atlantique, et de demander aux états-majors alliés de quitter le territoire français avant le 30 avril 1967.
Le 23 août 1944, vers midi, le 11e régiment de la 5e division d’infanterie américaine dite « Red Diamond » atteint Fontainebleau et traverse la ville sous les vivats de la foule. Les hommes de ce régiment font partie de la 3e armée US commandée par le célèbre général Patton. Ils ont débarqué à Utah Beach le 10 juillet 1944 et se sont durement battus en Normandie. Arrivés à la gare d’Avon, les Américains découvrent et désamorcent des explosifs qui ont pour but de faire sauter le viaduc de Changis. Les Allemands sont à Valvins et se replient sur la rive droite de la Seine sur Vulaines et Samoreau. Le 2e bataillon est envoyé en reconnaissance. Les hommes descendent l’avenue vers la Seine, au moment où ils arrivent à Valvins, le pont saute, mais sa destruction est incomplète. Les soldats américains sont pris sous le tir des allemands
Demain, la Déesse IA guérira toutes les maladies, enrichira tous les pauvres, assurera le bien-être de tous les malheureux et ressuscitera les morts.
Enfin une Déesse, une vraie, à qui on vouera tous les cultes possibles et imaginables dans le bonheur et dans la joie.
Et si l’humanité ne sera pas contente et commencera à râler, notre chère Déesse se chargera de l’exterminer totalement… dans le bonheur et dans la joie aussi. voilà !
changement?
Les Américains dans la Grande Guerre / Bruno Cabanes
Livre
Cabanes, Bruno. Auteur
Edité par Gallimard. Paris ; Ministère de la Défense – 2017
. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d’entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l’ensemble de l’expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l’époque des conflits globaux. C’est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d’archives photographiques françaises et américaines largement inédites.(4ème de couv.)
le 23 août 1944, à 12h, 800 soldats du 20ème corps, appartenant à la 3ème armée américaine commandée par le Général Patton, débouchent avec leurs célèbres chars Sherman depuis la route d’Etampes pour aborder Fontainebleau par le carrefour de la Fourche, devenu d’ailleurs depuis le carrefour de la Libération.
Cet été 44 restera dans les mémoires pour des actes de barbarie d’une armée nazie et de collaborateurs zélés qui sans doute sentent la fin proche.
Le 7 juillet, c’est à un kilomètre d’ici, en forêt de Fontainebleau, au bord de la route de Nemours, que Georges Mandel est assassiné par des miliciens.
Le 21 juillet, 22 prisonniers, pour l’essentiel des résistants, sont sortis par les nazis de la prison de la rue du Sergent Perrier pour une destination alors inconnue.
Le 17 août, même scénario, 14 seront emmenés dans la clairière de Chanfroy, à Arbonne. Ils seront 36 à y être assassinés.
De cette même prison de Fontainebleau, au cours de ces semaines cruciales, des convois continueront de partir pour emmener des prisonniers français dans les camps nazis. Dans la Ville, juifs et résistants continuent d’être traqués.
Au cours de cette année 44, comme au cours de l’ensemble de la guerre, beaucoup de Bellifontains, Avonnais ou habitants des villages environnants se sont illustrés, car ils ont fait le choix de la résistance, de la désobéissance, de l’entraide aux juifs ou aux résistants.
Certains noms viennent spontanément, comme ceux de Rémy Dumoncel, le maire d’Avon, du Père Jacques, père principal des Carmes d’Avon, de Paul Mathéry le secrétaire général de la mairie d’Avon, d’Emile Junguenet, du colonel de Larminat, de Pierre Serviat.
Citons aussi le bellifontain Ballen de Guzmann, qui fut l’un des fondateurs de l’automobile club de France, déporté en 1942, ou le commissaire Calas et le colonel Edmond, déportés eux aussi. Tant d’autres pourraient être cités.
Si la libération de la Ville de Fontainebleau s’est déroulée sans effusion de sang, il ne faut pas oublier la sanglante bataille de Valvins, qui dura deux jours
https://www.fontainebleau.fr/bouger-et-sortir/decouvrir-fontainebleau/memoire-et-commemorations-978.html.
@et alii
Autant que je me souvienne ce qui s’appelait le SHAPE et était logé a Louveciennes était l’état major des forces de OTAN
de Gaulle s’etait retiré de l’Otan, mais la France restait partenaire du traité dit de l’Atlantique Nord sans désormais entrer dans l’organisation de défense correspondante
je crois que c’est cette présence américaine qui a été a l’origine de la création du lycée international saint germain en laye un établissement qui nourrissait toutes nos convoitises de jeunes profs parisiennes vivant douloureusement nos années pendulaires en lycées de province
Matinale de mes filets (:
-> sympathique défense de Boualem Sansal, sur F1 – Annonce d’un hommage de soutien à Paris, ce soir. J’invite les erdéliens à s’y rendre pour voir Laure Adler et Antoine Gallimard. D’après qu’il y aurait Amélie Nothomb et Pierre Assouline. Chic !
-> La C3, enfin munie d’un nouvel airbag. 2e contrôle technique chez citroen : 79 euros – Durant l’attente de deux heures au garage, continuation de la biographie de la « naissance d’un sociologue ». Y reviendra sans doute pour en parler à C.T. – Beaucoup d’idées reçues à propos de P. B.
-> reprise du chantier de démolition du hangar attenant, et notamment des vieilles tôles rouillées sur la face not-ouest. Gain escompte pour le temps passé depuis quatre jours : 1500 euros.
– > hier soir, en dépit d’un léger mal aux reins, vu Sing-Sing, au ciné, le film de Greg Kwedar. Intéressant je le conseille à ceux qui voudraient participer à des collectifs d’alphabétisation dans nos établissements pénitentiaires en vue d’une préparation à la réinsertion conditionnelle.
– En attente maintenant des (fake) news sur le dégel de la rencontre soviéto-américaine (sic) en Arabie saoudite.
– Sieste (l’est présentement 13.27, ce 18 février).
« Cher Renato, Ce qui fascine chez Stendhal, c’est que la vérité historique du Duché de Parme ne n’intéresse pas une seconde notre auteur. .Son roman est un incroyable assemblage déséquilibré de détails pris aux Mémoires de Saint-Simon, son auteur de chevet. Il plaque sur ce duché toutes les histoires dérisoires d’étiquette, de mouchardage, de jalousies, de conspirations trouvés chez ce Duc à Versailles. Il picore dans les chroniques italiennes oubliées, dans ses journaux intimes, ses essais, ses voyages, des centaines de petits détails biographiques, des anecdotes ou ragots glanées auprès de ses amis, à paris, dans les cafés ; il emprunte un trait, une dialogue, une silhouette à des personnages réels qu’il a croisé dans des salons parisiens ou dans les loges de la Scala.Les femmes aimées jadis sont toutes là en filigrane. »
Tout ça est bien intéressant.
Barthes pensait que la littérature ne parle pas du monde et ne parle que de la littérature. Ses démonstrations ne sont pas toujours très convaincantes. Mais quand on vous lit on se dit qu’il n’a pas tout a fait tort.
Antoine Compagnon, qui est un critique très attentif de Barthes, pense lui que la littérature parle du monde.
(Il commente longuement « l’Effet de réel » (1968) dans « Le Démon de la théorie » (1998).)
« La question de savoir si Stendhal a visité Parme se pose depuis un bon bout de temps — ‘ au moins une fois ‘ est une opinion courante. »
On avait déjà évoqué sur ce blog la connaissance (douteuse) que Rimbaud a du Paris de la Commune.
Pour ne pas parler de Cendrars qui ne connaît ni New-York, ni le Transsibérien, ni le canal de Panama.
« – Vous avez déjà pris le Transsibérien.
– Qu’importe si je vous ai fait rêver. »
Vraiment; D. ? Pélagie la Charrette, l’Acadienne, se serait décrochtée de ses entraves canadiennes ? Nouvelle navrante. « Je me souviens » d’une si bonne romancière, hélas méprisée par la plupart des erdélien.nes, comme Denise Bombardier, depuis son passage à l’Apostrophe. Il fallait soi-disant favoriser « l’essor de la francophonie » vernaculaire du Québec (joual) à cette époque ! Comme si ç’avait été incompatible avec son talent littéraire propre.
Pour saluer Antonine.
* Pour ne pas parler de Cendrars qui ne connaissait ni New-York, ni le Transsibérien, ni le canal de Panama.
Ce soir je me fais des saucisses de Francfort avec de la purée Mousseline.
J’ai toujous associé le cana du Panama (12.39) à un scandale sour la 3e Répu.. Mais je ne me rappelle plus trop pourquoi… Bon, je vais dormir, j’éteins l’ordi (naire). Beaux rêves somnolents, que je vous souhaite, à celzéceux qui ont également la chance de duermir la siesta sin verguenza.
« de la purée Mousseline. »
Pa de purée Mousseline ! c’est pas bon. Vous épluchez votre petite pomme de terre. Avec un éplucheur, c’est une minute. Vous la coupez en quatre. Vous la cuisez à l’eau. Un quart d’heure plus tard, vous sortez. Vous écrasez avec une fourchette. Une peu de beurre. Pas trop ce sont des triclycérides. Sel, poivre. Et puis voilà.
« Pas de purée Mousseline ! »
Une petite note de lecture.
« Telle est la fatalité éternelle de la douleur et du mal, que Baudelaire semble croire à Dieu et ne l’atteindre qu’à travers le mal ».
André Suarès.
Il faut absolument avoir lu les trois essais sur Baudelaire de Suarès recueillis en volume par les éditions des Instants. Insurpassables.
Il faudrait pourtant nuancer. L’allusion à « l’ostensoir » (« Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir » est certainement un des plus beaux vers de la langue française), en même temps qu’il est un sacrilège, puisque le souvenir d’une femme y remplace l’hostie consacrée, c’est à dire la chair du Christ offerte à l’adoration des fidèles, semble désigner chez Baudelaire des souvenirs anciens de processions auxquelles il aura assisté enfant ou jeune homme, et des souvenirs éblouis. Mais ce sacrilège de l’amour humain n’annule pas, n’efface pas, la première grande impression, qui a été religieuse, parfaitement sentie, et qui parait avoir préparé en quelque sorte la seconde, comme si les grandes manifestations catholiques avaient contribué à faire naître en lui, dans le milieu étriqué qui était le sien, une sorte d’amorce, d’apprentissage de la profondeur. Il me semble qu’il y aurait plutôt, sur la durée d’une vie, emmêlement des deux aspects, chrétien et amoureux, sans vraie victoire de l’un sur l’autre et que, derrière cette substitution, coule une profonde et secrète méditation. S’il n’y avait eu ce prélude religieux, l’amour humain serait-il pour lui ce qu’il est?
Suarès est donc partial et un peu injuste lorsqu’il parle du mal comme voie unique de Baudelaire vers Dieu. Il y a aussi, comme dans ces vers, l’infinie douceur du sacrilège. Mais sans doute Suarès a-t-il nuancé ce jugement quelque part.
Ensuite, oui, il y a le mort joyeux, dont la seule perspective post-mortem est la « fosse profonde », creusée par le futur défunt lui-même, hors de toute communauté, de tout sacrement, de toute espérance de salut et de vie éternelle. Mais peut-être n’est-ce que l’envers de ce qui précède.
Le mort joyeux
Dans une terre grasse et pleine d’escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde,
Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
Plutôt que d’implorer une larme du monde,
Vivant, j’aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.
Ô vers ! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux ;
Philosophes viveurs, fils de la pourriture,
A travers ma ruine allez donc sans remords,
Et dites-moi s’il est encor quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts !
Il n’empêche que la poésie de Baudelaire est en grande partie du côté du Christianisme et même du catholicisme.
@D
faites comme vous conseille FL.
mais cuisez plutôt a la vapeurs que dans l’eau bouillante et remplacez le beurre par un cuiller d’huile d’olive
« Quand l’envie me prend de descendre dans les siècles passés, au plus près des gens, pour m’évader du présent ou me dégourdir la cervelle, je me rends chez l’abbé de Choisy qui se déguisait en femme, je trottine en croupe derrière Henri de Champion au service de Mazarin. (…)
On avance comme dans un roman, tout en apprenant. Et si, captivé par tel personnage ou telle période historique, je veux descendre plus avant dans le détail, j’annote.
De là mon travail d’éditeur sur les Mémoires de Mme de Motteville, avant de peindre le portrait de l’auteur, – ce livre-ci ».
Jean-Michel Delacomptée à propos de « Je ne serai peintre que pour elle ».
De quoi mesurer la profonde débilité des propos de l’Assasseure, pauvre abêti cervelet perpétuellement à côté de la plaque.
Delacomptée, se rêvant courtisan à Versailles, la baille belle; toutefois il n’en est pas à jeter la rue des pauvres gens ni ne profite de leur basse condition, comme l’huissier vereux – viré ce blog pour diffamation publique pendant des mois et revenu à plat, comme un paillasson sur lequel on s’essuie.
Vous reprendrez bien une tranche de chorizo. ( private joke)
« L’intelligence artificielle apporte de nouveaux outils à l’astronomie
Une équipe de recherche vient de publier les résultats de son étude dans la revue scientifique Astrophysical Journal. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé des simulations informatiques de la formation de galaxies pour entrainer un algorithme d’apprentissage profond afin d’identifier des processus physiques dans des images des galaxies prises avec le télescope spatial Hubble. »
https://fr.u-paris.fr/actualites/lintelligence-artificielle-apporte-de-nouveaux-outils-lastronomie
Assesseurs gardée que ce blog. Par pitié.
Assasseure…
Je signale pour les amoureux de Stendhal que Giuseppe Tomasi di Lampedusa,l’auteur du roman « Le Guépard » lisait et relisait Stendhal avec une totale admiration .Dans son palais sicilien, il a même donné une conférence pour faire partager ses analyses. Elle est disponible aux éditions Allia.
Tout ce que Lampedusa dit de Stendhal est d’une grande finesse. « La Chartreuse déborde de drames, et pourtant ils m’apparaissent comme des écueils submergés par un fort et paisible courant d’eau pure qu’ils ne troublent pas.(..) Les peines, les remords,les intrigues de la Sanseverina sont entièrement noyés dans sa maternelle beauté et son sourire infiniment doux.(..) Pour moi le grand mérite artistique de Stendhal, de cet adorateur de la toute puissante passion, c’est justement ceci : d’avoir réussi à conclure son œuvre avec ce chef-d’œuvre où la passion est cachée et où, contrairement à l’impitoyable soleil méridien de « Vanina Vanini » , et de « Le rouge et le noir » », brille « la douceur étrange de cet après-midi qui n’a jamais de fin ».
*Ce dernier membre de phrase, en italiques, est une citation prise dans Stendhal.
Elle n’a que quelques mots à son vocabulaire…
(Commandé le Prévost.)
Sur l’IA, j’ai bien peur qu’on ne fasse tout ce foin pour attirer les gogos. Dans cinq ans, personne ne saura où est passé l’argent.
C’est pas l’huissier véreux qui se fera avoir.
Si David Lynch vous intéresse, vous ne serez pas indifférents a Le journal secret de Laura Palmer écrit par Jennifer Lynch.
André Suarès… « Le Voyage du Condottière » avait fait mes délices.
Ce qu’il écrit ici sur Baudelaire rejoint la recherche de Jean Dubray quand il compare Baudelaire et Pascal, deux hommes aux prises avec une angoisse existentielle qui les pousse à écrire.
« Pascal ouvrait le chemin, Baudelaire y trébuche superbement dans un alliage de souffrance et de beauté qui fait la spécificité de son œuvre, ce désir de Dieu que Pascal, peut-être, lui a plus que tout autre infusé. »
Jean Dubray ne gomme pas leurs divergences éclatantes ni ne force l’analogie.
Oui, la voie religieuse ne s’est pas ouverte pour Baudelaire qui écrit son espérance fragile comme au fond d’un cachot : »Où l’Espérance, comme une chauve-souris / S’en va, battant les murs de son aile timide / Et se cognant la tête à des plafonds pourris. »
« Deux univers aussi fascinants l’un que l’autre, dont la confrontation fait jaillir des lumières imprévues. » écrit Philippe Sellier dans la préface et dans son ouvrage « Port-Royal et la littérature » : « Le clair-obscur dramatique des « Pensées » s’assombrit en crépuscule presque tragique dans « Les Fleurs du Mal »
Mais je lirai cet ouvrage d’André Suarès sur Baudelaire. Sa langue poétique répond davantage , peut-être à mes attentes. Ah, l’ostensoir… Baudelaire fait de la femme aimée son soleil intérieur. (La séparation avec Apollonie Sabatier a dû être douloureuse…) Debussy a mis en musique ce poème avec quatre autres des « Fleurs du Mal.
Les petits Bibas et leur mère ont été assassinés. Innommable, impardonnable.
Chaloux, il n’y a pas d’ Henri de Champion. Lire Henri de Campion, qui a laissé de beaux Mémoires. MC
Delacomptée ne se rêve pas courtisan à Versailles, non plus qu’il ne veut être contemporain de François II. La langue de vipère a encore frappé !
Merci Mc, moi je le sais mais pas mon connard d’Iphone qui passe son temps à corriger à tort et à travers.
Plutôt une langue de blatte.
Paul Edel, je préfère Balzac complimentant Stendhal, que le même éreintant à l’avance Hernani! Question de point de vue.
Passou a fait un billet sur Delacomptée. On a compris… de quoi il retourne.
Va bien pour ceux qui s’emeuvent d’un dindon, mais jettent a la rue des pauvres gens comme l’huissier véreux le fait chaque jour de sa vie de merde.
Pauvre blatte.
Il faut se pincer pour ne pas rire. 🤣
Voilà l’huissier véreux, réduit a s’humilier qui remercie le MaCaque qu’il a vu il n’y a pas si longtemps et raconté sur ce blog, » en chemise à carreaux » à la BnF en le pourissant tant et plus, le traitant d’imbécile, ce qu’il est. Comme l’huissier qui a des » visions ».
Tout n’est pas si simple. La blatte oublie les pauvres gens ( oui, pauvres gens) qui ne parviennent pas à récupérer leur bien squatté et détruit par des voyous, et qui se retrouvent après des années de procédures avec une ruine qu’ils ne peuvent plus habiter. Pauvre naze abrutie blatte ridicule.-
Merci, c’était une façon de dire.
Il y a bamboche parisienne l’IMA tout à l’heure pour Sansal, arbitrairement arrêté et dont l’état de santé nécessite évidemment une libération humanitaire.
Je n’y ai pas vu les » journalistes » du média » frontières » dans la présentation,et dont Sansal est membre du comité de rédaction. Se sont fait porter pâles ?
Ou leur présence risque de compliquer sa libération ?
Langue française
J’entends un général français qui enseigne la stratégie à Sciences Po et HEC dire « continuer le monde, le perpétrer… ». Hélas, il ne faut pas confondre « perpétrer » et « perpétuer ». Je lui accorde que les deux mots se ressemblent …un peu.
Perpétrer un meurtre.
Cela n’a rien à voir.
Il y avait déjà une blatte ici, Chaloux. Avec deux nous irions vers l’infestation 🪳🪳?
Barthes pensait que la littérature ne parle pas du monde
FL dit: 18 février 2025 à 12h29
Et que la langue était fasciste… La quantité de conneries qu’il a pu écrire l’ami Roland !! Si au lieu de parisien, il avait été new-zelandais, par exemple, personne saurait aujourd’hui qu’il a existé (comme Sartre, et tant d’autres). Mais la force du snobisme germanopratin c’est quelque chose (ou ça l’a été, plutôt).
Quand j’étais à la fac, mon prof de littérature était un pur barthesien. Avec mon copain portugais (qui m’a initié à Pessoa à 18 ans) et qui était à l’université pour passer le temps, exilé par son banquier de père de sa Lisbonne natale pour qu’il arrête de glander (à mon avis il devait ne plus supporter de l’entendre parler toute la journée de Pessoa, qui l’obsédait vraiment), on aimait lui poser des questions simples sur les affirmations saugrenues de Barthes, genre: « – Mais alors, si la littérature ne parle pas du monde, « la novela social » espagnole des années 50 parle d’un monde imaginaire, c’est ça? » … « Si la langue est fasciste, comment ça se fait que le communistes ne se soient pas encore rendu compte et continuent de l’utiliser au lieu de créer une langue de gauche? ». Le type (petit, rond, chauve, avec une grosse tête de premier de la classe et toujours très élégant) se taisait un bon moment, nous regardait avec son sourire ironique et finissait par nous dire: « Vous êtes des primitifs… ».
Ce qui fascine chez Stendhal, c’est que la vérité historique du Duché de Parme ne n’intéresse pas une seconde…
Paul Edel dit: 17 février 2025 à 21h24
Il attend quoi Jacques-Pierre Amette pour publier un « Notes sur Stendhal » qui est déjà à moitié écrit ici?
Renato
Jennifer est la fille de Peggy la première épouse de Lynch dont il a fini par divorcer.
Il l’a eue à 22 ans. Lorsque son père vient le voir et voir son travail, David l’emmène à la cave chez lui pour lui montrer ce qu’il fait. Il raconte l’événement comme cela : « lorsque nous remontons l’escalier de la cave, je me retourne pour voir mon père et il a le visage désolé. Il me dira ensuite « je crois que ce serait bien que tu ne fasses pas d’enfant. » David enchaîne en disant « je crois bien que Peggy était déjà enceinte. »
C’est vrai, c’est Jennifer.
Elle est filmée a prendre son bain dans la baignoire avec sa maman. Elles respirent le bonheur.
Je n’ai pas vu la série Twin peaky et il y a bien peu de chance que je la vois.
Vais essayer de voir Esarehead cinq ans de boulot, et Sailor et Lula. Sa dernière fille s’appelle Lula.
Je ne suis pas fascinée par David Lynch. Je fus stupéfaite par la réaction des élèves de mon ciné-club, le vif intérêt qu’ils portèrent à Éléfant man. Cela m’a questionnée.
La blatte n°1 🪳 s’est un peu calmée.
Je l’avais nommée ainsi surtout parce qu’elle se manifestait à la nuit tombée en courant à toute vitesse pour aller grignoter des miettes dans le commentarium, après une longue journée passée à somnoler derrière la machine à café.
Laisse Kafka tranquille qui contrairement à chorizo y tapas et son copain, n’était pas syllogomane.
Très émue de vous voir franchir la ligne d’arrivée !
Bravo !
« Vendée Globe. Jingkun Xu, 30e et premier chinois à terminer le tour du monde en solitaire
Le navigateur chinois Jingkun Xu termine ce mardi 18 février à 8h08 son premier Vendée Globe en se glissant sous la barre des 100 jours de course. Le skipper de Singchain Team Haikou est le premier skipper chinois à participer et à terminer le Vendée Globe. »
s’est un peu calmée.
C’est une chance et inespéré.
J’en connais qui ne se calment pas.
Il me semble que le RN s’est rétracté au sujet de “langue fasciste”, ou du moins qu’il a rectifié “la chose”. Je ne sais pas où, mais je l’ai lu quelque part.
alors je crois, enfin il me semble qu’il faut revenir à la fiction, je veux dire aux doctrines politiques touchant la sphère géopolitique qui sont des fictions bien plus fictionnelles que les fictions littéraires.
partons de ces 3 vers écrits par un anglais au début du 20è siècle :
« Qui gouverne l’Europe de l’Est commande le Heartland :
Qui gouverne le Heartland commande l’Ile du monde :
Qui gouverne l’Ile du monde commande le monde. »
c’est magnifique, et puis tellement british : on croirait lire du Tolkien…
Non je ne remplacerai pas le beurre par de l’huile d’olive ! L’huile d’olive n’a pas toutes les vertus. Elle contient beaucoup trop d’Oméga 6 et d’Oméga 9, il faut le savoir.
Elle reste pourtant à mon sens la meilleure huile végétale, après certaines huiles beaucoup plus coûteuses (noix), parce qu’elle peut être très riche en polyphénols. L’huile d’olive est également consommée depuis des millénaires, ce qui est un gage de sécurité. On ne peut pas en dire autant de beaucoup d’autres huiles végétales, comme celles de tournesol ou de colza, soupçonnées aujourd’hui de perturber sérieusement le métabolisme humain, en dépit de teneurs en Oméga 3 élevées pour le colza. Le pire étant les margarine et différents beurres végétaux, scandaleusement présentés comme bénéfiques par l’industrie agro alimentaire et qui sont en réalité très mauvais pour l’organisme humain.
Le beurre contient bien davantage d’acides gras saturés, c’est certain. Mais consommé en quantité raisonnable, ce n’est absolument pas un problème.
De plus, le beurre apporte des vitamines importantes, comme la vitamine A et la vitamines D.
Proposition pour un troisième exemple élémentaire (signifie la restitution brute par la bête)
Entrée : blatte Kafka Calimero
RN > RB P, et sans “le”, pardon.
Conclusion : Un Héritage Littéraire et Philosophique Pertinent
L’analyse de la blatte, de Kafka et de Calimero révèle un héritage littéraire et philosophique pertinent qui continue de nous interroger sur la condition humaine et les défis auxquels nous sommes confrontés dans un monde complexe et en constante évolution. Ces trois figures, bien que différentes, partagent des thèmes communs tels que l’isolement, l’incompréhension, la rébellion et l’absurde, qui résonnent avec les angoisses et les questionnements de l’individu face à un monde souvent perçu comme hostile et incompréhensible.
La blatte, par son existence précaire et sa lutte constante pour survivre, nous rappelle la fragilité de la vie et la nécessité de s’adapter aux changements et aux adversités. Kafka, par son œuvre et sa vie, nous invite à réfléchir sur l’aliénation, la bureaucratie et l’absurdité de l’existence. Calimero, par son sentiment d’injustice et sa quête d’identité, nous encourage à lutter contre les préjugés et les inégalités et à défendre les valeurs de tolérance et de justice sociale.
En fin de compte, ces trois figures nous rappellent que l’existence est une lutte constante pour trouver un sens et une identité dans un monde souvent dénué de sens et de logique. Leur héritage nous incite à persévérer dans notre quête de vérité et de justice et à ne jamais renoncer à notre humanité.
Autre extrait :
Calimero : L’Injustice et la Quête d’Identité
Calimero, le petit poussin noir coiffé d’une coquille d’œuf, est une figure emblématique de l’injustice et de la quête d’identité. Persuadé d’être différent des autres poussins à cause de sa couleur noire, il se sent victime d’un complot et clame sans cesse : « C’est injuste ! ». Son obsession pour son apparence et son sentiment d’exclusion le poussent à rechercher sa propre identité et à lutter contre les préjugés.
Le personnage de Calimero est une représentation de la discrimination et du racisme, où l’individu est jugé et rejeté en fonction de son apparence physique ou de son origine sociale. Son combat pour être accepté et reconnu comme un être humain à part entière est un appel à la tolérance et à la lutte contre les inégalités.
Au-delà de sa dimension sociale, Calimero explore également les thèmes de l’enfance et de l’apprentissage. Son innocence, sa naïveté et sa curiosité le confrontent à un monde souvent cruel et incompréhensible, où il doit apprendre à se défendre et à affirmer sa propre valeur. Ses aventures sont une invitation à l’empathie et à la compréhension des difficultés rencontrées par les enfants dans leur développement personnel.
Malgré ses malheurs et ses frustrations, Calimero conserve un optimisme et une détermination inébranlables. Sa capacité à surmonter les obstacles et à persévérer dans sa quête d’identité en font un modèle de courage et de résilience pour les jeunes générations.
Calimero, bien que naïf, offre une perspective pertinente sur les questions d’injustice et de quête d’identité, encourageant la réflexion et l’action pour un monde plus équitable et tolérant.
Brzezinski qui était le conseiller politique de Carter a aussi écrit des doctrines dans la lignée de McKindler (celui qui pondu la notion de Heartland).
Brzezinski est celui qui a créé les liens entre la CIA et les talibans pour affaiblir l’intervention russe en Afghanistan.
quand après les attentats du 11 septembre on a demandé à Brzezinski s’il ne regrettait d’avoir enfanté ce terrorisme à l’origine de cet attentat du WTC il a eu cette réponse magnifique (qui rappelle celle de Madeleine Albright sur ces centaines de milliers d’enfants irakiens morts à cause de son blocus) : « ça en valait la peine pour affaiblir la Russie ».
pour lui ça en valait la peine.
on peut retrouver des affirmations similaires totalement dingues chez Wolfowicz et tous ces autres allumés du bocal qui nous ont pondu des doctrines géopolitiques relevant de croyances et de fictions.
perso je préfère le Seigneur des anneaux.
après c’est chacun son choix.
Un dernier et j’y go :
Calimero : L’Injustice et la Quête d’Identité
Calimero, le petit poussin noir coiffé d’une coquille d’œuf, est une figure emblématique de l’injustice et de la quête d’identité. Persuadé d’être différent des autres poussins à cause de sa couleur noire, il se sent victime d’un complot et clame sans cesse : « C’est injuste ! ». Son obsession pour son apparence et son sentiment d’exclusion le poussent à rechercher sa propre identité et à lutter contre les préjugés.
Le personnage de Calimero est une représentation de la discrimination et du racisme, où l’individu est jugé et rejeté en fonction de son apparence physique ou de son origine sociale. Son combat pour être accepté et reconnu comme un être humain à part entière est un appel à la tolérance et à la lutte contre les inégalités.
Au-delà de sa dimension sociale, Calimero explore également les thèmes de l’enfance et de l’apprentissage. Son innocence, sa naïveté et sa curiosité le confrontent à un monde souvent cruel et incompréhensible, où il doit apprendre à se défendre et à affirmer sa propre valeur. Ses aventures sont une invitation à l’empathie et à la compréhension des difficultés rencontrées par les enfants dans leur développement personnel.
Malgré ses malheurs et ses frustrations, Calimero conserve un optimisme et une détermination inébranlables. Sa capacité à surmonter les obstacles et à persévérer dans sa quête d’identité en font un modèle de courage et de résilience pour les jeunes générations.
Calimero, bien que naïf, offre une perspective pertinente sur les questions d’injustice et de quête d’identité, encourageant la réflexion et l’action pour un monde plus équitable et tolérant.
Parallèles Thématiques : Isolement, Incompréhension et Rébellion
Isolement
La blatte, Kafka et Calimero partagent un thème commun : l’isolement. La blatte est isolée par son statut de paria urbain, Kafka par sa transformation et son incompréhension du monde, et Calimero par son sentiment d’injustice et de différence. Cet isolement est à la fois physique et psychologique, les personnages étant coupés du monde extérieur et de leur propre identité.
Incompréhension
L’incompréhension est un autre thème central qui relie ces trois figures. La blatte est incomprise et rejetée en raison de sa nature répugnante, Kafka est incapable de communiquer avec sa famille et le monde extérieur après sa transformation, et Calimero est victime de préjugés et de stéréotypes. Cette incompréhension conduit à la solitude et au désespoir.
Rébellion
La rébellion, bien que subtile, est présente chez les trois personnages. La blatte, par sa survie et sa prolifération, défie les tentatives d’extermination, Kafka, par son détachement progressif du monde, rejette les conventions sociales, et Calimero, par ses plaintes et ses actions, lutte contre l’injustice. Cette rébellion est une tentative de retrouver un sens à leur existence et de s’affirmer face à un monde hostile.
L’Influence de l’Absurde sur ces Figures
L’absurde, tel que défini par Albert Camus, est la confrontation entre la quête de sens de l’homme et le silence irrationnel de l’univers. Ce concept est central dans l’analyse de la blatte, de Kafka et de Calimero, qui sont tous confrontés à un monde dénué de sens et de logique.
La blatte, par son existence précaire et sa lutte constante pour survivre, incarne l’absurdité de la condition humaine. Elle est condamnée à une existence répétitive et sans but, où la seule perspective est la survie immédiate. Sa présence est une provocation face à l’ordre et à la rationalité du monde civilisé.
Kafka, dans La Métamorphose, explore l’absurde à travers la transformation de Gregor Samsa, qui se retrouve confronté à une situation inexplicable et dénuée de sens. Son incapacité à comprendre les raisons de sa transformation et la réaction de sa famille face à son état reflètent l’absurdité des relations humaines et l’impossibilité de trouver un sens à l’existence.
Calimero, par son sentiment d’injustice et son obsession pour sa couleur noire, est confronté à l’absurdité des préjugés et des stéréotypes. Il ne comprend pas pourquoi il est traité différemment des autres poussins et lutte contre un système injuste et irrationnel. Sa quête d’identité est une tentative de donner un sens à son existence dans un monde absurde.
Oups :
L’Influence de l’Absurde sur ces Figures
L’absurde, tel que défini par Albert Camus, est la confrontation entre la quête de sens de l’homme et le silence irrationnel de l’univers. Ce concept est central dans l’analyse de la blatte, de Kafka et de Calimero, qui sont tous confrontés à un monde dénué de sens et de logique.
La blatte, par son existence précaire et sa lutte constante pour survivre, incarne l’absurdité de la condition humaine. Elle est condamnée à une existence répétitive et sans but, où la seule perspective est la survie immédiate. Sa présence est une provocation face à l’ordre et à la rationalité du monde civilisé.
Kafka, dans La Métamorphose, explore l’absurde à travers la transformation de Gregor Samsa, qui se retrouve confronté à une situation inexplicable et dénuée de sens. Son incapacité à comprendre les raisons de sa transformation et la réaction de sa famille face à son état reflètent l’absurdité des relations humaines et l’impossibilité de trouver un sens à l’existence.
Calimero, par son sentiment d’injustice et son obsession pour sa couleur noire, est confronté à l’absurdité des préjugés et des stéréotypes. Il ne comprend pas pourquoi il est traité différemment des autres poussins et lutte contre un système injuste et irrationnel. Sa quête d’identité est une tentative de donner un sens à son existence dans un monde absurde.
C’est comme Charoulet avec son steak haché 5 %, qui croit bien faire. Ça n’a aucun sens. La graisse de bœuf n’est pas un mauvais aliments, lorsqu’on en abusé pas.
Par contre un faux beurre, fait en hydrogénant des huiles, est incontestablement un très mauvais aliment. Quelquesoit son packaging et toutes les campagnes de publicité qui le vanteront. Ou même des personnels médicaux égarés depuis 40 ans par un lobbying ayant réussi à leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
difficile de comparer les US de 1945 à ceux des années 60 et des années 90 et des années 2000 etc…
exemple : quand Kennedy invente ce programme d’aides humanitaires qui deviendra l’USAID c’est sîur qu’il n’a pas imaginé le quart d’une seconde que cet organisme servirait à financer les travaux dans un labo de virologie chinois qui allait nous donner le COVID !!
et même tous ces soldats américains qui sont sur les plages en Normandie n’auraient pas voulu que l’aide humanitaire américaine serve à financer des armes biologiques !
même que tous ces soldats américains morts sur les plages de Normandie n’en avaient absolument rien à foutre des doctrines géopolitiques de Wolfgowicz, Brennan ou Brzezinski visanrt à vouloir affaiblir la Russie qui aurairt pour conséquence d’enfanter des malades mentaux qui enverraient leurs avions sur les buildings à New York !
entre les virus et les malades mentaux ces types n’ont engendré que des malheurs et des catastrophes parce qu’ils étaient habités de fictions débiles !
Ce qui pourrait néanmoins desservir blatte-001 est que le nombre de neurones du poussin mélanique est un milliard de fois supérieur à celui de la blatte la plus douée qui soit.
Mais bon.
Paul Edel, je comprends de moins en moins comment vous pouvez invoquer de tels précédents (Balzac, Stendhal, Flaubert) pour justifier AU NOM DE LA LITTÉRATURE les emprunts de quelqu’un dont vous reconnaissez par ailleurs que son style est « ampoulé, biscornu, artificiel » (ce à quoi il faudrait ajouter terriblement complaisant).
Que la littérature ne soit pas coupée du monde (ni enfermée dans l’intertexte), bien sûr ! Mais sans même parler de l’abîme entre les livres qui en résultent, tout ce que vous rappelez ou précisez à propos des emprunts stendhaliens (en ce qui concerne les romans) montre bien que les démarches (tout comme le rôle et le fonctionnement des « greffons » dans le texte) n’ont de semblable que le terme utilisé pour les désigner.
Vous le connaissez mieux que moi — les romans de Stendhal sont-ils réductibles à leur sujet (au sens courant du terme, qui n’est pas celui du formalisme) ? le réel y est-il l’unique garant des textes ? sont-ils dépourvus d’enjeu poétique au prétexte de préoccupations historiques ou politiques ?
Je ne comprends pas davantage le mélange des considérations juridiques et littéraires. Constater, au vu des précédents, de la jurisprudence, que l' »apport personnel » se plaide et qu’il suffit en général aux avocats de pointer quelques écarts entre l’histoire racontée dans le livre et les détails d’un fait divers ou d’une tranche de vie « recyclés », est une chose — que l’on pourrait entendre comme une mise en garde à MS, « ne vous réjouissez pas trop vite, K.D. ne sera pas nécessairement condamné », etc. C’est ainsi que j’avais lu votre premier commentaire à ce sujet sur ce nouveau fil.
Mais, à l’évidence, l’issue des procès ne dit strictement rien de la valeur littéraire (ce jugement-là ne relève pas des compétences des tribunaux). (Rien non plus, au fond, sur le plan moral (en dépit de la mesure du préjudice, mais c’est encore un aspect distinct qui nous emmènerait trop loin) — sauf, effectivement, pour ce qui relève de la déontologie médicale.)
D’ailleurs, le recours au critère de l’écart (des divergences avec les éléments de référence dans le réel, plutôt qu’avec des textes antérieurs comme pour l’accusation de plagiat), sans doute nécessaire aux juges, renvoie dans le domaine littéraire à une conception dépassée, parce que faible et pauvre, uniquement mimétique, d’un récit « déjà là » en amont de l’écriture, qui préexisterait à sa forme (considérée comme un simple « ajout », petite touche personnelle justifiant le copyright).
Alors, oui, le problème concerne surtout les instances de consécration et leurs critères. Faut-il applaudir et renchérir quand les balances sont faussées ?
l’Europe c’est encore pire parce qu’elle n’a même pas de doctrines.
quand Nulan s’associe avec les fascistes de Kiev en 2014 comme Brzezinski s’était associé aux talibans limite on peut la comprendre : elle applique une doctrine qu’on lui inculquée, des croyances débiles mais limite on la comprend.
mais l’Europe ? Macron ne doit même pas connaitre le nom de Brzezinski !
et pourtant les mecs ils sont à donf dans la fiction du genre la Russie va envahir la Pologne parce que Poutine veut recréer l’union soviétique parce qu’il se prend pour Pierre le Grand etc…
alors je sais pas s’ils croient vraiment à ce qu’ils racontent ou s’ils sont tous payés par des ong qui dépendent de l’usaid ?
j’espère pour eux qu’ils sont payés parce que sinon ça veut dire que nous sommes gouverrnés par des malades mentaux !
entre des corrompus qui sont payés pour raconter des fictions débiles et des types qui y croient vraiment c’est moins flippant de se dire qu’ils le font pour du pognon !
@Ce qui pourrait néanmoins desservir blatte-001 est que le nombre de neurones du poussin mélanique est un milliard de fois supérieur à celui de la blatte la plus douée qui soit.
Mais bon.
Calimero ne sera pas L’Homme qui tua Liberty Vance (gare à ton steak blanc-bec !)
l’absurde c’est de voir l’attitude des européens devant les négociations entre américains et russes.
du genre : c’est notre guerre !!! il faut pas nous l’enlever elle est à nous !!!
les mecs ils font la guerre avec le sang des ukrainiens mais ils considèrent quand même que c’est leur guerre.
Trump leur dit : vous voulez faire la guerre à la Russie ? ok allez-y, mais sans moi.
là ils disent non, il n’était pas question de ça voyons, nous sommes contre la guerre parce que nous sommes des gens pacifiques…
et pourtant les mecs ils sont à donf dans la fiction du genre la Russie va envahir la Pologne parce que Poutine veut recréer l’union soviétique parce qu’il se prend pour Pierre le Grand etc…
puck dit: 18 février 2025 à 17h38
Toutes les fausses informations que PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) répand sur ce site depuis des années sur la Russie sont démenties par… Poutine lui-même et ses conseillers dans le livre de Elisabeth Sieca-Kozlowski « POUTINE DANS LE TEXTE » (CNRS Éditions, 2024 – 375 pages, 25 €), un livre dont le sous-titre est « Textes choisis de Vladimir Poutine, de dignitaires et d’intellectuels russes. 2001-2023″, et l’épigraphe : » Les frontières de la Russie ne se terminent nulle part » (Vladimir Poutine le 24 novembre 2016).
en principe l’Europe était le lieu de la sagesse, de la diplomatie, de la façon de trouver des accords et compromis pour éviter les guerres.
alors que les US c’était le contraire : on cogne d’abord et ensuite on discute avec les survivants genre Hiroshima.
et là, tout d’un coup le monde s’est renversé !
les pacifistes c’est les américains et les va-t-en guerre c’est nous !
limite il n’y aurait pas tant de morts que c’en serait drôle…
l’absurde à ce niveau même Kafka ou Camus n’auraient pas eu l’idée.
comme métamorphose limite le type qui se réveille transformé en scarabée ça parait plius vraisemblable.
mon argument préféré c’est : oui mais là c’est différent parce que ça se passe en Europe.
la logique aurait voulu que puisque ça se passe en Europe cette dernière fasse plus d’efforts diplomatiques pour régler ce conflit régional sans effusion de sang.
alors que là ils étaient tous à 2 doigts de nous transformer ce conflit régional en 3è guerre mondiale nucléaire apocalyptique.
Pablo j’ai déjà publié en 1994, aux éditions Jean-Claude Lattès un récit: « Stendhal 3 juin 1819. »
Ce jour-là, le jeune Stendhal est amoureux fou de Métilde Dembowski, veuve et de la bonne société de Milan. Il fait sa cour en vain depuis Mars 1818. Début juin Métilde décide de se rendre à Volterra pour y voir ses fils .Stendhal a l’ idée saugrenue de la suivre sans qu’elle s’en aperçoive, il se déguise donc avec un toupet roux, des lunettes vertes, et il l’épie sur la grande promenade (le Corso) de Volterra, mais si maladroitement qu’ elle le reconnaît. Stupéfaite et blessée, elle lui impose de ne plus venir l’importuner .Elle lui ferme définitivement son salon malgré les multiples et longues lettres de justifications maladroites qui sont vraiment d’un être affolé qui écrit sous le coup de l’émotion. »Je suis dominé par une passion funeste qui ne me laisse plus le maître de mes actions » lui écrit-il.
Il quitte alors Milan pour Paris. Cette rupture laissera Stendhal anéanti pour deux ans au moins avec de fréquentes pensées suicidaires. En mars 1820, il commence un curieux traité « De l’amour » souvent retravaillé, corrigé, abandonné, repris, (publié en en 1822),livre hanté par cet amour là, confession à peine déguisée , effort aussi pour guérir de cette passion et la mettre à distance. Plaidoyer aussi. C’est dans ce texte qu’il développe sa fameuse théorie de « la cristallisation amoureuse. » Personnellement aucune envie de frapper à la porte d’une éditeur avec mon dossier « Mon Stendhal adoré » sous le bras.
L’IA fait l’objet de beaucoup d’attention et de fantasmes, mais nous l’utilisons quotidiennement depuis quelque temps déjà. Par exemple, la première version de Word pour Macintosh est sortie en 1984, Antidote a été lancé en 1996, et la première édition de Photoshop remonte à 1990. Les chatbots existent depuis les années 60, mais ce n’est qu’en 2010 que nous avons rencontré les premiers assistants personnels intelligents (Siri). Donc, maintenaient l’artificiel interagit, il est où le problème ? Nous avons tous, je pense, lu McLuhan : « Ce que je dis, c’est que les médias, en tant qu’extensions de nos sens, établissent de nouvelles relations, non seulement entre nos sens privés, mais aussi entre eux, lorsqu’ils interagissent les uns avec les autres. » *
* Médias hybrides : Les Liaisons Dangereuses, 1964
@ »Les frontières de la Russie ne se terminent nulle part » (Vladimir Poutine le 24 novembre 2016). »
et comme tu es un grand lecteur tu en as déduit que la Russie veut envahir le monde ?
pedro tu sais que dans les accords qui étaient sur le point d’être signés en mars 2022 les russes ne voulaient même pas récupérer le Donbass.
ça faisait 10 ans que les ukrainiens balançaient des bombes sur des gens juste parce qu’ils parlaient russe et Poutine n’a jamais voulu intervenir pour les protéger.
pedro tu sais quoi ? je crois que, comme ton amour pour la voix de Jarrousky démontre que tu es sourdingue et que tu n’y connais rien en musique, hé ben c’est pareil pour ce que tu lis.
tu entends de travers et tu lis de travers.
pedro répond moi stp, j’ai envie de me mettre sur la tronche avec toi parce que tu incarnes à toi tout seul toute l’absurdité et l’imbécilité de notre monde.
Paul Edel dit: 17 février 2025 à 21h24
Cher Renato, Ce qui fascine chez Stendhal, c’est que la vérité historique du Duché de Parme ne n’intéresse pas une seconde notre auteur. .Son roman est un incroyable assemblage déséquilibré de détails pris aux Mémoires de Saint-Simon, son auteur de chevet.
_______
« Par son évocation de la vie politique en Italie, La Chartreuse de Parme est aussi une critique virulente de la mainmise de l’Autriche sur l’Italie du Nord, alors divisée en un royaume de Piémont-Sardaigne théoriquement indépendant, un royaume Lombardie (dirigé par un vice-roi autrichien), un grand-duché de Toscane (aux mains d’un archiduc), et en plusieurs petites principautés comme Parme et Modène, sous influence directe de l’Autriche. Le mouvement favorable à l’indépendance et à l’unification italienne, le carbonarisme, nostalgique du royaume d’Italie institué par Napoléon Ier en 1805, est illustré par Stendhal, fin connaisseur de la langue, de la culture et de la politique de la péninsule. À ce titre, Fabrice del Dongo est une incarnation parfaite de la jeunesse italienne enflammée par l’idée d’unifier l’Italie et de renverser l’Autriche. »
https://essentiels.bnf.fr/fr/article/8d67a9e3-13bc-4f73-9ba5-179510825d33-chartreuse-parme
@ Crois en une qui a entraîné, oh très peu de temps, un robot conversationnel. (MS)
Dites moi, ma soeur, pour dévier un brin de votre passionnant duel au sujet de Stendhal.vs.Daoud-Sansal- Que vous avait appris au juste cet « entrainement d’un robot conversationnel » ?. Je me souviens que vous m’aviez invité à votre séminaire, mais je n’avais pas pu y donner suite, hélas, étant trop pris par d’autres obligations alimentaires… Or, cette expérience m’intéresse toujours, maintenant que j’en suis débarrassé. A vrai dire, elle m’intrigue. Voyez…
Merci de ne pas répondre ici, si vous n’y voyez pas d’intérêt majeur. Sinon, en privé, je serai tout ouie à votre écoute, car vos prises de position sont toujours passionnantes et très fondées. Voici mes coordonnées : janssenJJ17@orange.fr ; mais ne la divulguez pas.
Chut. Ils sont venus, ils sont tous là…
18.56, merci paour le lien ma soeur, mais on n’entend rien de ce qu’a dit jack Lang et Antoine G. présentement/ Hormis, Ultrabrite… c’est le suel qu’on entend… Et puis, c’est l’heure de dîner… tu crois pas que je vais regarder ce direct pendant que je mange mes flocons de mousseline.
Adoré, Paul, à ce point là ?
j’ai déjà publié en 1994, aux éditions Jean-Claude Lattès un récit: « Stendhal 3 juin 1819. »
Paul Edel dit: 18 février 2025 à 17h56
Je sais, j’étais allé sur Wikipedia vérifier s’il n’y avait pas déjà, dans ta longue liste d’oeuvres, un essai sur notre ami Beyle. Mais «Stendhal 3 juin 1819» (1994) est un récit. Et justement publié par une maison d’édition que je ne sais pas si elle existe encore. En tout cas, le livre est épuisé, selon Amazon. Ce qui veut dire qu’un «Stendhal 3 juin 1819 suivi de Notes sur Stendhal» pourrait être parfaitement publiable. Et à mon avis il y aurait pas mal de maisons d’édition grandes et petites intéressées par un tel livre, qui pourrait, d’ailleurs, sortir directement en poche – et avec la préface d’un célèbre biographe, romancier, journaliste et président d’une vieille République des livres (je regarde personne).
« Personnellement aucune envie de frapper à la porte d’une éditeur avec mon dossier « Mon Stendhal adoré » sous le bras. »
Ce n’est pas un dossier, mais deux livres, dont l’inédit a été déjà partiellement écrit ici. Et il ne s’agit pas de frapper à des portes mais des envois par la poste.
« Ce qui veut dire qu’un «Stendhal 3 juin 1819 suivi de Notes sur Stendhal» pourrait être parfaitement publiable. »
Tout à fait !
Au Mercure, peut-être ?
Pablo veut bien se charger de la traduction espagnole…
Puck, tu crois que j’ai encore un avenur sur ce blog ?
Comme c’est étrange de relire, de revoir, de réécouter, de ressentir et de revivre ce qu’on n’a jamais lu, revu, écouté, ressenti et vécu.
Puck dis-moi la vérité. Tu manges fu beurre comme moi ? Tu n’achètes pas un prix fou des huiles hydrogénées et du steak haché 5 % ?
Moi, Monsieur Dé, je fais frire des boulettes de bœuf 30 % de matière grasse dans du saindoux. Et mes dernières analyses sont parfaites. Vous pouvez les trouver sur ChatGpt avec la requête « les analyses de D. Ricaud de Mouthon-Veyre » (Veyre C’est le nom de mon mari).
@ tu crois que j’ai encore un avenir sur ce blog ?
Non Puck. Juste un passé qui n’aura aucun avenir. Hélas.
Si les fonctionnalités de l’IA sont calquées sur les connaissances que nous avons du cerveau humain et de son fonctionnement, voir supra l’analyse de SV sur le fonctionnement de ChatGPT, elles s’arrêtent aux portes de la perception ; mais que peuvent signifier les sens et, partant, le cerveau pour le Calimero si spirituel de ce cul de basse fosse ? Foi de Liberty Vance
(De Gargantua à Micromégas en passant par Jérusalem)
«vu À la BN avec une chemise à carreaux? « Comme vous y allez, Sasseur, et misérablement comme d’habitude! En tous cas je n’ai jamais lu ça chez Chaloux! Et de toute manière, cela prouverait une erreur sur la personne , et rien de plus! MC
Du 8 février 2025 au 1 juin 2025
fondation.edf.com
Friche la Belle de Mai • 41, rue Jobin • 13003 Marseille
http://www.lafriche.org
@en passant par Jérusalem
Je mesure l’insuffisance de cette indication géographique mais je la justifie
J’ai regardé cette soirée à l’IMA, des écrivains autour de Sansal.
Il faut espérer effectivement que Sansal en ait l’écho, du fond de sa geôle ;c’est le seul et unique souhait à former, sans devoir commencer à regretter quelques interventions dont je ne donnerai pas les noms …
mais enfin, il y a des journaleux comme Gernelle, je sais pas moi, mais qu’il aille chez le coiffeur et s’habille, quoi, ça faisait un peu torchon comme son journal.
Sinon : Carrère magistral, mais on l’avait déjà dit, Laurent Gaudé et Camille Laurens très bien; Passou lui, debout… droit.
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@ Comme c’est étrange de relire, de revoir, de réécouter, de ressentir et de revivre ce qu’on n’a jamais lu, revu, écouté, ressenti et vécu.
Preuve empirique frappante avec Boualem Sansal –
Bien à plaindre, les gens frappés de pareille étrangeté, sont.
Une autre de mes curiosités à propos de Stendhal : pourquoi a-t-il ressenti le besoin d’écrire Vie d’Andrea del Sarto* ? J’ai eu l’idée que l’intention est née en lui en lisant dans Vasari « peintre sans erreurs », mais aussi un voyage à Rome d’Andrea, qui n’est pas documenté, mais peut être déduit dans son style de ces années qui révèlent les influences du Michel-Ange de la Sixtine et du Raphaël des Stanze, avec des éléments léonardesques. Il représente également le lien entre les vieux qu’il a étudiés et les jeunes qu’il a formés — les Florentins excentriques ont été ses élèves, mais il n’est pas possible de se faire une idée de lui en les regardant, car il est toujours resté fidèle à la tradition, de façon assez polie. Cela ne sert à rien de continuer. Vasari est accessible à tous et Andrea aussi. La raison de l’intérêt que Stendhal lui portait demeure mystérieuse. Correggio (Parme bien à part) peut se comprendre déjà seulement par l’implication émotionnelle. Mais qu’est-ce qu’il a vu chez Andrea pour qu’il s’intéresse à lui et il lui dédie un chapitre ? Outre le jugement de Vasari, qu’est-ce qui a excité son intérêt ? Le fait qu’il soit un peintre « aimable » est-il une raison suffisante ?
* Dans Mélanges d’art e de littérature, le mien dans une édition de 1867.
Vous réagissez trop à chaud, ma fille pour être la first lady. Du coup, vos shrapnels ont toujours un impact plutôt médiocre : Gernelle, Assouline, Carrère, Adler, Gaudé, Jordis, Steffanson, FOG, Savigneau, Tesson, Leclavetine, ou Aubenas…
Bof, toujours un peu le même gratin à gratter le poil, et tous derrière l’Antoine. Rin de vraiment surprenant Tiens ! au fait, il manquait Léa Salamé ?! Un erreur de casting ?
A moins que Tebboune le libère demain, car il aurait suivi assidument l’émission en entier en provenance de l’Institut du monde ARABE… ça peut le faire, hein ? Car, n’entendant pas passer pour un vulgaire dictateur, l’aurait été convaincu de son erreur et du devoir de la réparer.
Qu’en pensent Benjamin Stora et Rachida Dati ? On ne sait pas trop. En revanche, on sait ce que pense Marie Sasseur, donc nous voilà rassurés. Chut !
Un peu dur de reprendre le train du débat RM/PE
Toujours là, jamais désarmés… La chartreuse de Parmesan. Quoique nul de soit obligé…
J’ai lu en rêve le dernier livre de Romain Gary « La mort derrière soi », écrit dans l’autre monde.
J’ai lu le même, mais en pleine réalité de ce monde – ci. J’ai dû pas mal me raccrocher aux rameaux de ma propre baronnie.
Je pense que je viens de réaliser qu’un auteur cité ce soir par plusieurs écrivains, pour ses récits de prison, était le même auteur de ce roman que j’avais bien aimé : Madame Ayat. Ce sont leurs interventions que j’ai préférées.
Personne ne lit aujourd’hui les frères Tharaud, Myriam Harry, Elissa Rhaïs, Maurice Dekobra, Georges Duhamel, pourtant très populaires en leur temps.
Ahmet Altan ? Madame Hayat.
le baron perché dit: 18 février 2025 à 22h06
Ahmet Altan ? Madame Hayat.
Oui, merci
I.A., une opinion :
Maintenant il faut faire dodo, renato.
Sinon pas de goûter demain.
Mais c’est vraiment un conard ce D.
hein ? Car, n’entendant pas passer pour un vulgaire dictateur, l’aurait été convaincu de son erreur et du devoir de la réparer.
Pour cela, il faudrait ne pas être un dictateur, qui, par essence même, est borné.
REPUBLIQUE DES LIVRES
Ce fut une Agora pré-IA. Elle qui rime aujourd’hui avec ZAVATTA…
le truc que je préfère chez Stendhal c’est sa définition du « romanticisme » :
« Le romanticisme est l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible. Le classicisme, au contraire, leur présente la littérature qui donnait le plus grand plaisir possible à leurs arrière-grands-pères. Sophocle et Euripide furent éminemment romantiques »
tout un programme…
le Clezio avec sa quête de l’Autre et de l’Ailleurs est un enfant de Stendhal, je veux dire d’une certaine manière, même si Stendhal allait moins loin que jusqu’au Mexique il aimait les voyages, en tout cas le voyage dans son essence « romantique » en suivant les fracas et vestiges de démolition des guerres napoléoniennes : après la retraite de Moscou rien de tel qu’un beau tableau pour vous remonter le moral…
et tous les écrivains actuels sont les enfants de le Clezio et donc les petits enfants de Stendhal.
le truc le plus ch.ant dans la littérature des ces dernières décennies c’est la « bonté » : Carrère, Gaudé, Enard et tous les autres sont insupportables de bonté.
de la bonté facile, vendeuse, marketing, de la bonté puante, de la bonté de pacotille, dont le résultat le plus marquant est l’attitude de la France vis à vis du conflit en Ukraine : si on les envoie à la mort c’est par bonté en plus comme c’est d’autres vies que la mienne donc au final je m’en fous un peu.
il faudrait mesurer la part de responsabilité de la littérature dans l’irresponsabilité politique de nos dirigeants, les écrivains actuels portent quelque chose d’infantile en eux, du fait de leurs origines sociales, leur éducation qui leur a inculquer une peur du réel.
tous ces écrivains sont restés des romantiques en ce sens où le romantisme pourrait se définir comme un repli sur soi par peur du réel et du monde.
après il arrive toujours un moment où ce réel nous revient dans la figure.
on le voit en ce moment avec la réactions des pays européens devant les négociations entre les russes et les américains.
les mecs vivaient comme des somnambules, dans un rêve éveillé, ils parlaient de désirs irréalisables, ils éprouvaient la sensation de retrouver dans le fascisme des ultra nationalistes ukrainiens quelque chose d’une nouvelle jeunesse et vlan ! voilà qu’ils se réveillent et se rendent que toutes ces histoires étaient juste un mauvais rêve.
il faudrait mettre en place une cellule de soutien psychologique pour leur venir en aide et éviter qu’ils nous pètent une durite et nous fassent une grosse bourde.
on vit un moemn,t dangereux dans la mesure où en ce moment Macron doit être dans un tel état de détresse psychologique qu’il est tout à fait capable de refiler 1 ou 2 ogives nucléaires au bataillon Azov.
les plus dangereux ça reste les anglais.
en fait les anglais sont dangereux parce qu’ils sentent qu’ils n’ont plus d’avenir.
comme l’a dit Bojo : il a empêché les ukrainiens de signer les accords de mars 2022 pour éviter que l’occident perde son hégémonie, sous entendu que l’Angleterre perde sa puissance.
le mec il imaginait que sacrifier les ukrainiens jusqu’au dernier allait permettre à son pays de garder sa puissance d’antan.
c’est là qu’on voit que les mecs ils sont vraiment très malades dans leur tête.
Stendhal arrivait à concilier dans un même mouvement ses voyages en Angleterre et en Italie pour unifier le « l’Immense Splendeur du Grand Romantisme Européen ».
maintenant il pourrait plus.
Londres en dehors des traders de la City et matchs de Manchester City y’a plus rien à voir.
alors que pour l’Italie ce pays est en pleine bourre : amitié amoureuse entre Musk et Meloni (qui a vu de suite où était l’avenir de son pays) et Jannick Sinner qui va rester n°1 au tennis pour au moins les 10 ans à venir.
par contre la mauvaise nouvelle pour Stendhal c’est que Florence c’est devenu Disneyland, le seul truc qui sauve la laideur de la vulgarité des boutiques de luxe pour influenceurs c’est justement les photos publicitaires de Sinner pour Armani.
les photos de Jannick Sinner pour Armani aujourd’hui c’est l’équivalent des tableaux du musée des office au temps de Stendhal.
3 ans, 3 ans… déjà.
« Lorsque les forces russes se retirent du nord de l’Ukraine et de la région de Kiev, un peu plus d’un mois après l’agression du 24 février 2022, le monde découvre avec effroi l’ampleur des massacres et exactions perpétrés notamment contre la population civile. Charniers, tortures, viols, quartiers d’habitations anéantis par l’artillerie et les bombes : le sombre tableau d’une guerre au cœur de l’Europe. Alors que les combats font toujours rage, les premières enquêtes démarrent pour recueillir les preuves de ces crimes et tenter d’en identifier les auteurs. Dans les territoires libérés par l’armée ukrainienne, la police, les ONG internationales, mais aussi de simples civils se mobilisent pour collecter et sauvegarder tout ce que les occupants ont laissé derrière eux. À Boutcha, mais aussi à Izioum et dans la région de Kharkiv, ces zones du sud-est du pays occupées de longs mois par les forces russes, Ksenia Bolchakova et Manon Loizeau recueillent témoignages et indices pour faire apparaître une part du schéma général qui a donné lieu à ces innombrables violations du droit international. Elles s’entretiennent avec des victimes de torture et de détention arbitraire, mais aussi de déportations d’adultes et d’enfants, organisées par le régime russe. »
https://www.arte.tv/fr/videos/109330-000-A/ukraine-sur-les-traces-des-bourreaux/
arte avec LCI et Radio France c’est le summum de la propagande, de la désinformation en continu.
quand je vois les personnes qui tombent dans le panneau de cette « mauvaise » propagande je ne suis pas étonné : quand on admire Carrère et Gaudé forcément après tout est possible parce que ça prove qu’on un client facile…
en fait Arte comme LCI et France Inter ont une peur panique de voir cette guerre se finir.
c’est l’objet essentiel de leur propagande.
avec une logique assez déconcertante du genre il faut continuer le massacre au nom de tous les massacres passés.
le problème c’est qu’en dehors des fans débiles de Carrère et de Gaudé plus personne ne comprend cette logique débile.
WORLD CIRCUS
Restons mesurés, calmes et joyeux, chers camarades de misère !
Bien sûr, nous avons accepté de regarder les numéros variés des clowns et dompteurs célèbres lorsqu’ils ont occupé l’espace rondelet du Cirque mondial.
Bien évidemment, nous n’aurions jamais pensé que les lions, les tigres et les hyènes énormes, souriantes, affamées, avaient dérobé les clefs de leur cage pendant notre sieste !
Avoir la foi, puis désormais les foies !!!
Difficile mutation : passer de spectateurs stupides, voyeurs crédules, à pitoyables acteurs bons à crever d’incompétence totale.
Dur ! Dur !
J’espère bien que Ferrand et Macron vont se prendre aujourd’hui une trempe politique bien méritée.
« J’ai lu en rêve le dernier livre de Romain Gary « La mort derrière soi », écrit dans l’autre monde. »
Et ça dit quoi, le perché ?
Il y a , Renato, une période Andrea del Sarto, dans le romantisme. Musset écrit aussi le sien, une pièce , sans que l’on sache très bien sur quoi il s’appuie…. MC
Intéressant ‘info en haut à dreoite). La fille de Robert Linhart s’intéresse désormais aux petits enfants de François Mauriac.
J’avoue avoir calé ces derniers temps sur le Bloc Notes découvert trop tardivement, mais fort apprécié ma visite à Malagar. Quant à Barré, il assure que Mauriac aurait eu des tendances durant sa jeunesse. Comme tout le monde, quoi. Ce qui n’empêche aucun écrivain d’être resté un fervent catholique… « engagé » dans de justes causes politiques (hormis quelques erreurs), infiniment plus audacieuses en leur temps que celles d’un Sartre ou d’un Aron, ces mecs créant.
Il est certain que Ferrand au conseil constit pour 9 ans, ça n’a pas trop grande allure. Déjà que « l’Etat de droit » était plus que mal en point avec les Retailleaux et autres Darmanians…
Toute cette comédie « interne » est devenue tellement grotesque, -… qu’on préfèrerait s’en aller tirer les vaches.
Ma soeur Marie, cette cachotière… Voici le dernier roman qu’elle vient de publier sous pseudo… Pas inintéressant, voire audacieux, bien sûr avec un peu d’IA pour améliorer le style, m’enfin… Je le recommande, car trop modeste, elle, elle n’aurait pas osé en parler à Passoul.
https://www.babelio.com/livres/Places-La-recitante/1373463
Mais non, JJJ.
Le roman de Marie Sasseur c’est « La Récalcitrante » !
« s’en aller tirer les vaches »
Jolie.
C’est une expression charentaise ?
« il assure que Mauriac aurait eu des tendances durant sa jeunesse. »
Pas seulement.
Un jour que sa femme et ses enfants étaient partis en vacances, il a attiré le jeune Jacques Chazot jusqu’au pied du crucifix dans sa chambre à coucher.
Plus tard, il en frémissait encore…
Chaque année, un thème spécifique guide l’organisation de l’opération La langue française en fête. Pour l’édition 2025, l’environnement est à l’honneur avec le slogan Dis-moi dix mots pour la planète. Dix termes provenant de divers horizons de la francophonie, notamment biome, butiner, canopée, conséconscient, débrousser, empreinte, glaner, palmeraie, solaire et vivant, ont été choisis pour célébrer notre langue.
Cette année est particulièrement spéciale puisqu’elle coïncide avec le 30e anniversaire de l’événement. Pour marquer cet événement, une série de surprises est prévue.
Au coeur des Lumières : première traduction complète des Brouillons
Georg Christoph Lichtenberg n’est pas, malgré son nom (Montagne lumineuse), le représentant le plus célèbre des Lumières. Le philosophe, écrivain et physicien allemand n’en est pas moins l’un des satiristes les plus spirituels de son siècle. Dans ses Brouillons, il a couché sur papier ses pensées au quotidien, ses convictions personnelles ou ses réflexions sur la science et la philosophie contemporaines..
Nayla Chidiac, psychologue spécialiste du stress post-traumatique. Son dernier ouvrage, L’écriture qui guérit (Odile Jacob), est guidé par une question : l’écriture peut-elle avoir une action sur un traumatisme psychique ?
Celle qui a initié les ateliers d’écriture thérapeutique à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, s’interrogera sur le sens qu’on donne à l’écriture, comment elle peut devenir un rempart contre la destruction, et aider dans la traversée d’une guerre. Pour ce faire, elle s’appuiera sur son expérience clinique, et sur les œuvres de Blaise Cendrars, Jorge Semprún ou Marguerite Yourcenar.
Andreï Kourkov raconte l’Ukraine
Que reste-t-il d’un pays en guerre ? Depuis février 2022, Andreï Kourkov observe, raconte, consigne. L’écrivain ukrainien chronique l’effondrement et la résistance, le quotidien d’un peuple debout face à l’occupant russe. Avec Notre guerre quotidienne (trad. Johann Bihr et Odile Demange, Noir sur blanc), deuxième volet de son journal de bord, il capte l’indicible, cette routine de l’horreur où l’on s’adapte pour survivre.
Le problème de Ferrand, ce n’est pas son copinage avec Macron, il n’est pas le premier à être proche du PR, c’est son absence de compétence juridique et son passé judiciaire. Certes, l’affaire des Mutuelles de Bretagne n’a pas été jugée parce que prescrite, mais son analyse par n’importe quel individu ayant des notions de droit et une certaine expérience des affaires, révèle un comportement au moins discutable (je ne l’accuse certes pas de malversation; vous avez tous noté: je ne l’accuse pas). Mais allez-y voir, par curiosité.
À la différence des partages naturels, comme le partage des eaux d’une rivière, les partages effectués par les humains à la fois séparent et unissent : Adam n’est pas Ève, mais ils seront, nous dit la Genèse, unis dans une seule chair ; les barbares n’ont pas droit de cité mais les exclure renforce les liens à l’intérieur de celle-ci. Hartog ne veut pas traiter de la multiplicité des partages institutionnels et politiques, mais des grands partages « initiaux » qui fondent une culture : hommes et dieux chez les Grecs et les Romains, Dieu et ses créatures chez les chrétiens. Son histoire porte aussi sur les grandes unifications, dont la principale est celle promue par les humanistes, qui conduit au temps des Lumières, à la Déclaration des droits de l’homme et à la critique de la religion chrétienne qui culmine dans les célébrations de la mort de Dieu et dans l’exaltation du Surhomme chez Nietzsche. Après la Seconde Guerre mondiale, Nuremberg, puis Hiroshima, l’humanité s’affronte à son autre, l’inhumain : Robert Antelme, Primo Levi, Günther Anders se demandent comment l’espèce humaine peut survivre à de telles catastrophes (on n’a pu lire Chalamov que plus tard).
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/02/18/la-mort-de-lhomme-peut-attendre-francois-hartog/
Enfin, il serait grand temps que le collabo Puck arrête de raconter des conneries.
closer dit: 19 février 2025 à 9h54
Le problème de Ferrand, ce n’est pas son copinage avec Macron, il n’est pas le premier à être proche du PR, c’est son absence de compétence juridique et son passé judiciaire. Certes, l’affaire des Mutuelles de Bretagne n’a pas été jugée parce que prescrite, mais son analyse par n’importe quel individu ayant des notions de droit et une certaine expérience des affaires, révèle un comportement au moins discutable (je ne l’accuse certes pas de malversation; vous avez tous noté: je ne l’accuse pas). Mais allez-y voir, par curiosité.
On a suivi l’affaire.
Sa copine avocate, qui du jour au lendemain s’achète un appart de plus de 300 O00 euros à Paris intra muros juste après l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Lui portant un costume trois pièces des son arrivée au perchoir. Mon sieur est arrivé : mais comment ?
Et maintenant un recadrage des amis de mes amis sont mes amis.
Ferrand => gerbe totale.
Je ne l’accuse pas plus, mais c’est un non définitif.
Un recasage en forme de recadrage.
In fine, tous ces types sont à gerber.
« Adam n’est pas Ève » (9h57)
Euh…Non ! Rien.
Contrairement à d’autres qui hésitent à trancher…..
un néopacte (social) n’est pas Naupacte;c’est le manchot de Lépante qui vous le dit
On connaît le personnage, Closer!
Il a une gueule de terroriste financier…
Le problème de Ferrand c’est le problème de tous les politicards français : ce sont tous des repris de justice qui, toute honte bue, reviennent chaque élection pour se faire réélire par des moutons électeurs aussi dociles que débiles.
On appelle cela la démocratie, celle des loups pourris qui chient sur les troupeaux de brebis merdeuses.
On a les Macron qu’on mérite.
REVOLUTION
Tout cela devient insupportable d’infantilisme régalien !!! Y en a marre !
Rejoignez nous, camarades littéraires, pour un autodafé de nos cartes d’identité, le 14 juillet 2025, place de Grève, vers 11 heures.
Devenons des migrants de souche !
Merci, MC. Il s’agit d’un mode plutôt étrange, car à un moment, Andrea del Sarto devient le représentant d’un style usé et remis en question.
N’ayez pas peur !
Si vous êtes scientifiques, camarades, votre place est dans l’armée militante de notre mouvement, équipé de drones nucléaires testés avec succès en 1968.
Mettons fin, enfin, au règne des Sots de Sciences Potes !
RECTIFICATION
« Sots de Sciences Pot de Chambre »
Suite du feuilleton. Le léZard vous invite à admirer le plus beau musée des hommes nus de Paris !
Closer, toute allégeance à Macron est un problème. Donc Ferrand est un problème, où qu’il soit et particulièrement au CC.
Et pendant ce temps, Jazzi l’abruti continue sa sale besogne de prosélytisme homosexuel sur la Rdl !
Non mais quelle vieille tache celui-là.
« Sots de Sciences Pot de Chambre »
Tu parles du baron perché, ce Tartuffe obscurantiste, JC !
« un appart de plus de 300 O00 euros à Paris intra muros »
A ce prix là, on a pas grand chose à Paris, rose.
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