de Pierre Assouline

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Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Que faire d’une invention qui pourrait révolutionner l’humanité autant que la mener à sa perte ? Le problème que cela pose à la conscience de ceux qui en sont les contemporains est vertigineux. On l’aura compris, c’est l’intelligence artificielle qu’il s’agit (IA). Inutile d’avoir récemment réuni un sommet international à Paris pour que la question soit d’actualité. Au vrai, elle l’est en permanence depuis quelques temps déjà. Il est rare que l’on évoque ses bienfaits, ses perspectives enchantées, ses progrès sans aussitôt prévenir de ses effets négatifs. On a vu naturellement des scientifiques s’emparer du débat suscité et de rares écrivains y réfléchir. Mais peu de romanciers de formations scientifique s’en sont mêlés. Isaac Azancot, médecin hospitalier, professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris et expert en informatique médicale est de ces oiseaux rares. Pour son deuxième roman Le regard d’Aurea (235 pages, 21 euros, éditions de l’Observatoire), il a choisi de faire de la machine son personnage principal même si un homme en détient le secret et que sa préservation est la clef du roman.

Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. Le niveau de puissance auquel elle est parvenue est dans le même temps un atout considérable pour permettre à l’humanité de franchir un cap décisif et la plus forte menace d’extinction de l’espèce humaine. Aurea, dont le fonctionnement est basé sur l’informatique quantique, n’a pas une tête d’humanoïde mais l’apparence d’une jeune femme aux yeux verts, à la chevelure dorée, à la voix bien cadencée et non pas mécanique : « On comprenait son nom : elle donnait une apparence d’or en fusion ». Aurea est un prototype qui n’a pas livré tous ses mystères. Le romancier, qui tente de les percer, nous entraine avec lui dans une spirale fascinante dont on a du mal à se déprendre tant elle ouvre sur des perspectives inouïes.

Cela se passe en 2034, autant dire demain, entre la Toscane et Paris. Elie, un chercheur français qui n’a rien du savant fou mais qui l’est tout de même un peu en tant que passionné d’un golf pour avoir imaginé un algorithme de liaison au moment du swing, rencontre Giulia, une Italienne férue d’humanités médicales et spécialisée en hypnose. Ils voient leur liaison amoureuse bouleversée par le surgissement de l’IA dans leurs vies. La robotique est en pleine expansion, la chirurgie systématiquement assistée par l’ordinateur, l’imagerie médicale fait des progrès que l’on croyait inimaginables quelques années avant, l’analyse des données des malades et des maladies autorise la mise sur le marché de médicaments en un temps record. Bref, dans une société plus que jamais dominée par la vitesse, l’IA est devenue l’incontestable matrice des nouveaux paradigmes. Ce qui ne va pas sans poser un problème technique encore en voie de résolution au big-data médical : le rassemblement de données éclatées et localisées en différents lieux, l’intégration de ces informations en temps réel. Comment leur faire confiance à l’ère des fake news envahissantes ? Dans les colloques et les débats, il n’est question que de traçabilité, de fiabilité, de consentement, d’accès légal aux données des lieux de stockage protégés ; au même moment, les capacités augmentées de l’individu, portées par les partisans du transhumanisme, gagnent du terrain à la faveur de l’implantation réussie de puces reliées à l’IA dans le corps.

A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. Or dès que l’on approfondit les questions d’éthique médicale, Aristote, Canguilhem, Jankélévitch ne sont jamais très loin et c’est ici le cas. De quoi méditer à nouveaux frais la tentation irrépressible du genre humain à organiser sa disparition, d’autant qu’Elie n’est pas le genre d’homme à renoncer en route malgré les obstacles, plutôt du genre à creuser son sillon jusqu’au bout. C’est un illuminé à sa manière car sa lumière intérieure ne faiblit jamais, un illuminé pétri de rationalisme. Il y a du lanceur d’alerte en lui, toujours prêt à prévenir partout des menaces que l’IA associée aux neurosciences pourrait faire peser sur les libertés (en les réduisant) et les inégalités (en les accentuant).

Parfois un rien pédagogique afin que le lecteur du roman ne soit pas trop largué par les données scientifiques ou médicales (le processus d’intrication, le concept de superposition, le rôle de l’inconscient dans la chaine de création de code etc), le romancier ne nous lâche pas. Il réussit même à introduire un certain suspens en nous faisant vivre « dans les conditions du direct » une attaque en règle contre les systèmes informatiques de l’AP-HP menaçant même l’Espace national de santé à partir de plusieurs fermes à trolls dans quelques pays. Aussi palpitant qu’angoissant même si ses références sont moins littéraires que philosophiques : les écrits de Rachi de Troyes, pionnier de l’hypertexte, le Guide des égarés de Maïmonide afin de s’y nourrir pour mieux développer un « culte de la raison » jusqu’à faire de la rationalité le guide absolu et Bergson dès la citation placée en épigraphe  :

 « L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle. A elle de voir d’abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement ou fournir en outre l’effort nécessaire pour que s’accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des dieux (in « Les deux sources de la morale et de la religion »).

Et puis jamais cité mais bien présent en filigrane, Isaac Asimov (notamment celui de la nouvelle Nous, les robots, 1982)  Isaac Azancot est si proche ( il n’y a que trois lettres d’écart entre eux). Et comme le robot de l’Américain énonçait trois lois afin de ne pas outrepasser ses pouvoirs, la créature du Français précise ses propres trois lois. Mais les deux s’interrogent sur la comptabilité éthique entre l’IA et l’homme. Dans ce roman les changements provoqués par l’IA sont positifs. Le logiciel à l’œuvre en Aurea a ceci de révolutionnaire qu’il a été programmé pour obéir à « une éthique de non-nuisance ». L’ordinateur quantique, en arborescence, est l’un des personnages du roman. Aurea a accepté le caractère irremplaçable de la spécificité de l’homme, de la famille. Il n’effraie plus, on le côtoie, c’est un familier pour la seconde génération. D’ailleurs, la fille du couple n’y voit pas de mal comme si c’était sa meilleure amie

A leurs yeux, l’intelligence artificielle permet l’émergence d’une société améliorée. Et de combattre deux fléaux : l’arme nucléaire et la désinformation. Par la complexité de son caractère quantique, seule Aurea peut affronter les crises. L’auteur a parfaitement conscience du problème que pose l’IA par rapport à la liberté et de l’émergence d’une conscience dans la machine, une inconnue à partir d’un certain niveau d’intelligence. La créature est seule. Mais que se passe t il lorsqu’elle fait société ?

L’IA est inévitable. Malmenée, elle présente un danger. L’auteur pose donc le postulat que l’hybridation du nouveau Golem de notre époque est indispensable. Car seuls, chacun de son côté, ni l’homme ni la machine ne peuvent résister à la tentation de l’humanité à l’autodestruction. Au-delà d’un contrat social, il s’agit même d’un croisement. In fine cela se fait, on ne vous en dira pas davantage afin de ne rien gâcher, mais l’auteur ne nous dévoile pas les conséquences de cette hybridation inédite. A suivre ? Difficile de ne pas en éprouver déjà un certain vertige.

(Photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

822 Réponses pour Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

MC dit: 19 février 2025 à 11h52

Oui, c’est curieux, Renato. Une explication serait la beauté du nom pour un public francais qui le connait mal.

Jazzi dit: 19 février 2025 à 11h52

« (je ne l’accuse certes pas de malversation; vous avez tous noté: je ne l’accuse pas) » (closer)

« Je ne l’accuse pas plus, mais c’est un non définitif. » (rose)

De l’art et de la manière d’accuser par prétérition sans oser assumer ses actes…

Jazzi dit: 19 février 2025 à 11h54

« le problème de tous les politicards français : ce sont tous des repris de justice » (le baron perché)

Quel jugement nuancé !

JC..... dit: 19 février 2025 à 12h13

Les politicards français ne sont pas des repris de justice ! Ce sont des épris de justice. Une justice qui protège les proches. Comme au Vatican, par Borgia … !

Pablo75 dit: 19 février 2025 à 12h18

« J’ai pour homonyme un obscur fabricant de montres, siglées donc à notre nom. Cet horloger me semble manquer de sagacité pour percer dans son domaine. Il eût été plus inspiré de s’appeler Marcel Proust. Cela dit, moi aussi. »

Eric Chevillard aujourd’hui.

D. dit: 19 février 2025 à 12h24

300 000 euros,vous pouvez trouver un 2/3 pièces en mauvais état dans une mauvaise copropriété dans un mauvais arrondissement à un mauvais étage.

et alii dit: 19 février 2025 à 12h36

Rousseau – théoricien du « lien social » et inventeur du mot – peut nous aider à comprendre ce qu’il en est du « pacte social ». Il n’est ni le père du totalitarisme, ni celui du libéralisme moderne. Il n’élabore ni une théorie de l’État despote, ni une théorie de l’individu souverain. Il est le penseur de la communauté politique authentique, et celui de la citoyenneté. Il nous met en mesure de déchiffrer et de démystifier la condition sociopolitique actuelle, qui étant la seule réelle, se donne pour la seule possible, et se proclame en conséquence la plus juste. Il est l’initiateur de la modernité en même temps que le gardien de sa dérive. Ce rousseauisme n’est pas de l’angélisme mais un combat pour l’Homme ! Que cet état théorique de vie sociale juste ne soit pas encore advenu dans sa forme empirique souhaitée n’est un argument ni contre son existence, ni contre sa possibilité, ni contre sa valeur, ni contre sa prétention à régler le cours des affaires humaines.

Nous sommes – par la puissance normative du pacte social – renvoyés au sens profond de nos révoltes et perplexités qui se nourrissent avec douleur de l’écart manifeste et peut-être sans remède, existant toujours plus entre les valeurs proclamées de la République (égalité et souveraineté partagée) et les valeurs effectives de la démocratie (liberté concurentielle sous contrainte, et compétition généralisée mettant à mal cette égalité). »
https://shs.cairn.info/revue-humanisme-2011-4-page-53?lang=fr

et alii dit: 19 février 2025 à 12h40

ousseau et ses contemporains ont fait preuve d’une intuition sociologique profonde quand ils ont compris que des attitudes et des éléments culturels tels que le “contrat” et le “consentement” ne sont pas des formations secondaires, comme le prétendaient leurs adversaires et particulièrement Hume : ce sont les matières premières de la vie sociale. »
idem

FL dit: 19 février 2025 à 12h51

« Le type (petit, rond, chauve, avec une grosse tête de premier de la classe et toujours très élégant) se taisait un bon moment, nous regardait avec son sourire ironique et finissait par nous dire: ‘Vous êtes des primitifs…’. »

En tout cas ça vous a marqué ! Il s’appelait comment.

rose dit: 19 février 2025 à 12h58

JC….. dit: 19 février 2025 à 12h13
Les politicards français ne sont pas des repris de justice ! Ce sont des épris de justice. Une justice qui protège les proches. Comme au Vatican, par Borgia … !

Ah, la mafia.

closer dit: 19 février 2025 à 13h03

Sauf erreur, il s’agit d’un bien immobilier à Brest et non à Paris et il y a une bonne quinzaine d’années…

closer dit: 19 février 2025 à 13h06

Si tu m’accuses d’accuser par prétérition, Jzz, je t’accuse d’accusation calomnieuse!
Et toc!

duralex said laisse dit: 19 février 2025 à 13h08

Ici, entre les poujado de droite et ceux de gauche, la discussion va bon train!

renato dit: 19 février 2025 à 13h13

« Comme au Vatican, par Borgia … ! »

Encore aujourd’hui. D’ailleurs, autre sujet mais dans le même registre, nous continuons d’appeler nos descendants « enfants », tandis qu’ils préfèrent les désigner comme leurs « petits-enfants ».

Mimi Pinson dit: 19 février 2025 à 13h17

Et que on vous fait pipi dans votre boîte aux lettres.

Il y a pire comme rupture du contrat social.
Lorsque vous recevez une œuvre originale d’un ami peintre sous enveloppe dans votre boite aux lettre, déchirée ainsi que l’enveloppe elle-même tout le long de la partie inférieure droite.
La poste vous l’envoie sous blister en plastique avec en lettre grasses :  » Service client. Tout faire pour que votre courrier vous arrive, quoi qu’il arrive. »
Mais dans quel état. C’est se foutre du monde!
Porter plainte?

le baron perché dit: 19 février 2025 à 13h21

Jazzi est trop irrité, son Chedly le prive de sucette alors il vient chercher noise à tout le monde sur la Rdl.
C’est horrible la vieillesse d’un pédéraste.

et alii dit: 19 février 2025 à 13h27

retour de la RDL ET LE GOLEM dans un « ancien billet »;
Comment expliquez-vous que les roboticiens d’aujourd’hui en soient encore à concevoir leurs machines comme des humanoïdes ?

La robotique occidentale est obsédée par la question anthropomorphique depuis le Golem, démarche on ne peut plus humaniste. Il y a là tout le poids de la Bible qui façonne notre imaginaire, nous perturbe, notamment avec ce que la littérature en a fait ; mais dès que l’on sort de notre culture monothéiste et que l’on se rend au Japon ou en Corée, c’est beaucoup plus décomplexé. Cela dit, il y a également une autre explication avancée par certaines écoles de pensée : le robot, c’est le mouvement et le déplacement dans l’espace plutôt que la représentation de l’humain. A la fin du XVIIème siècle, Leibniz disait qu’il pouvait imaginer une machine qui irait en ville, tournerait dans les rues, descendrait peut-être les escaliers… Le robot humanoïde nourrit notre imaginaire au-delà de ce que l’on pourrait croire : dans un grand hôtel de Las Vegas, l’un d’eux a été mis en place pour livrer des choses aux clients dans leur chambre ; or ceux-ci lui ont ouvert la porte, lui ont donné un pourboire… Yves Vaudoyer de l’Inria a mis au point un robot curieux qui fonctionne comme un cabinet de curiosité informatique : il apprend de son environnement au fur et à mesure et il s’adapte. Nous vivons en partie avec un imaginaire façonné par Hollywood dans lequel le robot suit une trajectoire très classique : on le crée, il nous imite pour être notre semblable, il se perfectionne, enfin il essaie de nous éliminer.

Mais n’être-vous pas troublé par la volonté de certains de doter les robots d’une conscience ?
in
https://larepubliquedeslivres.com/entretien-avec-milad-doucie/

et alii dit: 19 février 2025 à 13h34

 » or pour cela, l’Encyclopédie précise qu’’il faut aussi s’assurer que celui qui délègue a la possibilité de retirer cette autorité. Les transhumanistes nous invitent justement à penser ce nouveau modèle délégation avec l’intelligence artificielle. »
billet RDL MILAD DOUEIHI

Patrice Charoulet dit: 19 février 2025 à 13h38

PONCTUATION

Je ne sais pourquoi, récemment, j’avais scribouillé un peu partout un éloge du point-virgule.
Un aimable correspondant m’avait signalé ce livre de Jacques Drillon, « Traité de la ponctuation
française » , collection Tel, Gallimard, 2005 . Je l’avais commandé. Je le reçois. Je vais probablement apprendre des choses. Le domaine est plus vaste qu’on imagine. L’ouvrage a plus de 400 pages !

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 13h44

@ » La robotique occidentale est obsédée par la question anthropomorphique depuis le Golem, démarche on ne peut plus humaniste. Il y a là tout le poids de la Bible qui façonne notre imaginaire, nous perturbe »

A fumé du crack ?
__

Mon robot préféré à Hollywood, c’est Z-6PO,

et alii dit: 19 février 2025 à 13h46

DOUEHIHI MILAD même billet RDL
3 J’y revisite les textes des pères de l’informatique (Turing, Von Neuman,…) pour essayer de comprendre comment on en est arrivé à l’actuelle survalorisation de l’intelligence. Presque tout est devenu « intelligent » ! Dans l’autre texte plus bref, à paraître en novembre chez Hermann, j’y expose sous le titre « Un sauvage chez les geeks » comment les geeks, qui étaient les sauvages de nos sociétés, en sont désormais à nous civiliser à leur civilisation tout en étant les premières victimes de ce geste civilisateur car ils sont passés du statut d’individus à celui de grands acteurs. J’y reprendrais également des textes de science-fiction tels que Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, notamment le personnage de John dit « Le sauvage » parce qu’il est hybride car il partage les deux civilisations ancienne et technique, et les livres du préhistorien André Leroi-Gourhan qui a toute sa vie pensé la triade barbare/sauvage/civilisé et le rythme des mutations technologiques. J’y revisite les textes des pères de l’informatique (Turing, Von Neuman,…) pour essayer de comprendre comment on en est arrivé à l’actuelle survalorisation de l’intelligence. Presque tout est devenu « intelligent » ! Dans l’autre texte plus bref, à paraître en novembre chez Hermann, j’y expose sous le titre « Un sauvage chez les geeks » comment les geeks, qui étaient les sauvages de nos sociétés, en sont désormais à nous civiliser à leur civilisation tout en étant les premières victimes de ce geste civilisateur car ils sont passés du statut d’individus à celui de grands acteurs. J’y reprendrais également des textes de science-fiction tels que Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, notamment le personnage de John dit « Le sauvage » parce qu’il est hybride car il partage les deux civilisations ancienne et technique, et les livres du préhistorien André Leroi-Gourhan qui a toute sa vie pensé la triade barbare/sauvage/civilisé et le rythme des mutations technologiques.

et alii dit: 19 février 2025 à 13h54

Presque tout est devenu « intelligent »MD
qu’il vienne donc sur la RDL ET VOIE que les contributeurs -trices ont résisté au devenir intelligent!

renato dit: 19 février 2025 à 14h01

« La robotique occidentale est obsédée par la question anthropomorphique… »

J’ai lu quelque part que près de 50% des Français (et je crois que ce serait pareil dans les pays voisins et lointains) baiseraient avec un robot. Et pour rester comique, Maïa Mazaurette, dans un article pour Le Temps, se demande si « les robots sexuels vont permettre de réinventer la sexualité ». Évidemment, il faut compter avec le coût (4 zéros) … Bien sûr, en cas d’anxiété pathologique…

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 14h13

@et alii dit: 19 février 2025 à 13h54
Presque tout est devenu « intelligent »MD
qu’il vienne donc sur la RDL ET VOIE que les contributeurs -trices ont résisté au devenir intelligent!
_____

C’est clair, mais ce Monsieur Milad partait avec un sacré handicap, niveau intellect… comme tous les fous de dieu, chez qui les croyances compensent souvent le manque de savoir, au sens: mobilisation de connaissances.

Allez pas nous inventer une scolastique du numérique, quand même !!

Jazzi dit: 19 février 2025 à 14h21

On n’ose imaginer l’heureuse vieillesse du baron perché, plus préoccupé de ce qui se passe dans le slip du voisin que le sien, plus rien, hélas !

et alii dit: 19 février 2025 à 14h27

Règlement sur l’intelligence artificielle de l’Union européenne (« IA Act ») du 13 juin 2024. Celui-ci n’a toutefois pas dissipé le flou conceptuel qui règne, en dehors des cercles académiques, à propos de l’éthique de l’IA. Ce texte pose un certain nombre de conditions minimales à l’autorisation des systèmes d’IA sur le marché européen, mais n’impose pas de cadre éthique général – sinon l’interdiction, dans la limite du champ d’application du règlement – de certains systèmes d’IA considérés comme inacceptables, à l’instar de ceux permettant la notation sociale à grande échelle.
https://theconversation.com/demystifier-lia-et-en-dessiner-une-ethique-pour-sortir-de-la-confusion-ambiante-249299

renato dit: 19 février 2025 à 14h30

« partagez les nous! »

Infos essentielles c’est beaucoup dire, par ailleurs le papier du Le Temps est de Janvier 2024, on y apprends qu’en 2021, « 42% des Américains se disaient être prêts à avoir une relation sexuelle avec un robot et 39% envisageaient même d’en tomber amoureux » … donc ce sont des infos déjà faisandées. Enfin, ici le lien :

https://www.letemps.ch/societe/les-robots-sexuels-permettront-ils-de-reinventer-la-sexualite?srsltid=AfmBOoqw9Ox60Ytn3U79BLdSwjTsFIapeFPPuKvjDLCjQ-vAUaGB7VXP

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 14h31

Merci de remettre le lien et alien

Marie Sasseur dit: 17 février 2025 à 9h13
Vers un nouveau contrat social , qui a comme base inéluctable l’hybridation ?

Non, monsieur.
L’allongement de la durée de vie en bonne santé restera un confort un peu hype et en rien rousseauiste…

L’IA un objet politique:

« L’IA n’est pas un système technique insondable, mais un objet politique qui doit être traité comme tel. Le législateur doit ainsi se saisir en profondeur, au-delà des enjeux de propriété intellectuelle, de concurrence et de droit des données, de ses aspects sociaux, culturels et environnementaux.

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ne s’y trompe d’ailleurs pas en définissant « l’intelligence artificielle comme le résultat de choix politiques, réalisés d’abord par des êtres humains, faisant de cette technologie un objet politique » dans son avis Pour une intelligence artificielle au service de l’intérêt général de janvier 2025 (page 28). »

https://theconversation.com/demystifier-lia-et-en-dessiner-une-ethique-pour-sortir-de-la-confusion-ambiante-249299

renato dit: 19 février 2025 à 15h03

Le robot serait intéressant pour les curés & co, au lieu de sauter les garçonnets et les fillettes ils auraient un robot. Ils pourraient justifier la présence de la machine en la présentant comme « personnel de service ».

je cuide dit: 19 février 2025 à 15h09

Management. MBTI, DISC, ennéagramme… Cesser d’avoir recours à ces tests constitue non seulement un geste barrière face au bullshit managérial, mais cela contribue aussi à nous prémunir contre un danger bien plus grave : l’invasion de l’intelligence artificielle dans le champ du recrutement.
express

je cuide dit: 19 février 2025 à 15h16

’une auteure russe qui s’affiche sur les réseaux sociaux avec un sweat-shirt sur lequel figure un cœur aux couleurs de l’Ukraine, on peut déduire deux choses : qu’elle est particulièrement courageuse ; et qu’elle ne vit plus en Russie. Alissa Ganieva a pris la route de l’exil au lendemain de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, certaine qu’elle ne pourrait plus jamais prendre la parole librement dans son pays. Originaire du Daghestan, une région du Caucase, l’écrivaine de 39 ans a travaillé comme journaliste littéraire à Moscou avant de publier plusieurs romans ayant pour décor la région dans laquelle elle a grandi. Ce n’est pas le cas de Sentiments offensés, qui paraît aujourd’hui en France, une satire féroce de la société russe publiée dans le pays de Poutine en 2018. Dans une ville de province, un ministre s’effondre par une nuit de pluie en pleine rue, comme foudroyé. Sa maitresse est aux abois, de même que
express

D. dit: 19 février 2025 à 15h20

Franchement, je ne sais pas si Bayrou va tenir longtemps avec cette affaire Betharram qui est typique de la présence du diable venu ultérieurement démolir l’œuvre d’un saint pour se venger.

Jazzi dit: 19 février 2025 à 15h34

Comment le public a-t-il jugé le film « The Brutalist » ?

Ils ont aimé

Fenêtre sur salle (5 sur 5) : « Parce qu’il n’est jamais là où on l’attend, parce qu’il déroule une fresque d’une ampleur folle, parce que sa mise en scène se renouvelle constamment et parce qu’il est porté par des acteurs tous irréprochables, The Brutalist fait figure de classique instantané et marquera indéniablement le Cinéma. »

norman06 (5 sur 5) : « Osons le mot chef-d’œuvre, qui n’est pas ici galvaudé. Ce récit hors norme est captivant et d’une richesse thématique inouïe, avec une mise en scène de grande classe. Aussi beau et fort que les meilleurs Kazan, Cimino et Paul Thomas Anderson réunis. »

Nathan A. (5 sur 5) : « Un film magistral qui prend au cœur. Les thèmes abordés sont riches, importants et admirablement bien traités. Le jeu d’acteur d’Adrien Brody est bouleversant, ses camarades sont très justes également. Superbes 3 heures 30 à passer ! »

FrancoisTruffaut (5 sur 5) : « Immense. Grandiose. romanesque. Formellement incroyable. Le sentiment d’être devant une œuvre unique. »

Jean-Marc M. (5 sur 5) : « On retrouve Adrien Brody au top , un film intelligent sensible , 3h1/2 sans temps mort. Personnellement je pense que c’est le film de l’année à voir absolument . Enfin une histoire qui a du sens et nous amène à regarder en face l’humanité dans sa complexité : médiocrité, orgueil, Profit, soumission, souffrance. Seul l’amour et la passion triomphe. »

Maureen Ferreira (4 sur 5) : « Film impressionnant et vertigineux, parfois douloureux. La prestation d’Adrien Brody est incroyable. Bref, gosse claque. »

Jean-Yves Le Gouic (4 sur 5) : « Grand film, s’il en est, cette histoire édifiante nous tient en haleine tout du long … Long, c’est le mot qui convient avec quelques longueurs sans doute inutiles. Des acteurs épatants dont un À Brody encore au top. »

Ils n’ont pas aimé

Sébastien Monneret (2,5 sur 5) : « Rien à voir avec Le Parrain tant décrié. Restent beaucoup de scènes très longues mais lourdes de sens et de symboles en tout genre sur les thématiques de l’humiliation, de la résilience, de la Shoah et j’en passe. Le film est au final très qualitatif, intellectuel et long… très long et, on rentre dedans… ou pas. Moi j’ai eu du mal. »

Jean-Paul Pontvianne (2 sur 5) : « C’est brouillon, c’est lent, ça part dans tous les sens ,les effets sont appuyés… Bref je n’ai pas aimé mis a part quelques scènes et une musique originale et de qualité! »

Anne M. (2 sur 5) : « Film prétentieux, beaucoup trop long (entracte de 15 minutes… et épilogue superflu), et personnages caricaturaux. Pour nuancer, The Brutalist vaut pour la création des atmosphères et les reconstitutions d’époque. »

Didier Albessart (1,5 sur 5) : « Je ne remercie pas les critiques professionnels qui crient presque tous au chef-d’œuvre : outre une durée qui laisse perplexe par rapport à ce que cela raconte, ce film prétentieux semble n’aimer aucun personnage et n’offre visuellement pas grand chose. Bon courage ! »

Mikaël D. (1 sur 5) : « Brody est stupéfiant, Guy Pearce a une indéniable présence, la musique est très originale. Pour le reste, c’est inepte, prétentieux, faussement humaniste, et surtout d’un ennui indescriptible. Enfin, la manipulation des différents contextes religieux et historiques est souvent très gênante. »

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 15h35

Dabs l' » ancien billet  » ressorti par et alien , la question qui était intéressante, quand bien même la réponse apportée est sommaire, et qui touche aux fondements de ce que je dirais la vie animée ,  » l’émergence d’une conscience dans la machine » comme la question est posée dans ce billet, presque 9 ans après celle-ci :

« Mais n’être-vous pas troublé par la volonté de certains de doter les robots d’une conscience ?

Là oui ! Pendant longtemps, on a essayé de reproduire en informatique ce qu’est la conscience. Le piège car c’est insaisissable ! Ils se sont alors dirigés vers quelque chose de plus philosophique, un modèle inspiré des Lumières qui est celui de l’autonomie. En donnant une certaine autonomie au robot, il lui permet de faire jouer sa capacité à s’adapter et à décider lui-même comment réagir : quand il se cogne quatre fois de suite à un pilier, il décide lui-même d’emprunter un autre chemin. Mais on n’est pas là dans l’éthique ! »

Je pense que le mot intelligence
est distinguer de celui de conscience.

Nous sommes issus de matière, complexe, qui permet à cette conscience d’exister , de se manifester, et croire que cette faculté que nous espèce vivante avons développé, pourra se développer avec uniquement des connexions, le support matériel restant comparativement extrêmement rustique me fait plutôt pencher, non vers une expansion de cette technicité, mais un système avec limites bornées.

D. dit: 19 février 2025 à 15h36

Pauvre Bayrou. Cet homme est foncièrement bon. Il peut être maladroit, faussement ferme. Mais il est bon. Ce n’est évidemment pas le cas de Macron, gesticulateur foncièrement mauvais.

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 15h47

« Un système intelligent est un système complexe capable de tout ou partie des points suivants :

extraire de l’information de son environnement, grâce à des capteurs (visuels, audio, tactiles, etc.)
interagir dans cet environnement (par son mouvement et ses actions, par exemple) possiblement avec d’autres entités (d’autres systèmes, robots, ou même des humains)
éviter des situations dangereuses pour des personnes ou lui même tout en étant doté de capacités d’autonomies »

https://sciences.sorbonne-universite.fr/formation-sciences/offre-de-formation/masters/master-automatique-robotique/parcours-ingenierie-des

closer dit: 19 février 2025 à 16h12

Ferrand confirmé Président du Conseil Constitutionnel à une voix près, grâce à l’abstention du Rassemblement National!
On y croit pas!

D. dit: 19 février 2025 à 16h15

MACRON DÉMISSION !

On en revient toujours au même constat. Le générateur de trouble, C’est d’abord lui.

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 16h16

Et puis ne penser IA qu’en terme d’anthropomorpisme, alors que la rupture est surtout anthropologique, ca fait un peu raelien de la secte à Vorilhon, célèbre chanteur auvergnat, qui a surtout cloné des idiots en grand nombre…

closer dit: 19 février 2025 à 16h43

Que pense Monsieur Charoulet de cette collusion flagrante entre la macronie et le RN?
Qui peut croire que cette miraculeuse abstention est gratuite?

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 16h50

Quelle candidature auraient soutenu closer et Calimero et par quel moyen démocratique ?

Mauvaise pensee dit: 19 février 2025 à 17h00

Selon D , Maintenant nous avons St Bayrou…. C’est un bon maçon, oui. Et ce ne fut pas un mauvais ministre de l’Education Nationale. Mais de là à le sanctifier….

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 18h01

Si une thésarde audacieuse prenait Calimero pour sujet de ses travaux, je m’engage à n’initier aucune action en revendication, sous quelque forme que ce soit ; idem pour ce qui suit

Retour au premier exemple (et premier commentaire de ce fil) d’utilisation élémentaire d’un outil IA basique ; que d’albablabla à moindre effort nous promet cet outil pour perpétuer les performances de ce cul de basse fosse – en toute bonne foi (comme un fumet de chorizo se dégage …)

Entrée : cobotique Philip K. Dick
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Cobotique et le spectre de Philip K. Dick

Ce document explore les parallèles frappants entre l’œuvre de Philip K. Dick, notamment ses thèmes de la paranoïa, de l’identité et de la relation homme-machine, et le développement rapide de la cobotique. Il analyse comment les préoccupations soulevées par Dick dans ses romans résonnent avec les enjeux éthiques, sociaux et existentiels posés par l’intégration croissante des robots collaboratifs dans notre société.

Introduction : L’alliance homme-machine à l’ère de la cobotique

La cobotique, ou robotique collaborative, représente une nouvelle ère dans l’automatisation, où les robots ne sont plus simplement des outils de remplacement de la main-d’œuvre humaine, mais des partenaires travaillant en synergie avec les opérateurs humains. Cette alliance promet d’améliorer l’efficacité, la sécurité et la qualité dans divers secteurs, allant de la fabrication à la santé. Cependant, elle soulève également des questions fondamentales sur la nature du travail, la place de l’humain dans un monde de plus en plus automatisé et les risques potentiels de dépendance technologique. Cette introduction explorera les fondements de la cobotique et les implications de cette nouvelle forme de collaboration homme-machine. La promesse d’une automatisation plus humaine est séduisante, mais elle exige une réflexion approfondie sur les valeurs que nous souhaitons préserver et les garde-fous nécessaires pour éviter les dérives.

L’essor de la cobotique s’inscrit dans un contexte de mutations technologiques profondes, où l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et la vision par ordinateur convergent pour créer des machines de plus en plus autonomes et capables d’interagir avec leur environnement. Cette convergence offre des possibilités inédites, mais elle pose aussi des défis inédits en termes de sécurité, de confidentialité et de responsabilité. Il est donc crucial d’adopter une approche multidisciplinaire, impliquant des ingénieurs, des éthiciens, des sociologues et des juristes, pour encadrer le développement et l’utilisation de la cobotique de manière responsable et durable.

Philip K. Dick : Paranoïa, identité et machines pensantes

Philip K. Dick, auteur de science-fiction visionnaire, a exploré dans ses romans des thèmes tels que la réalité subjective, la manipulation gouvernementale, la perte d’identité et la difficulté de distinguer l’humain de l’artificiel. Des œuvres comme Blade Runner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) et Ubik mettent en scène des personnages confrontés à des machines pensantes, à des simulacres et à des complots qui remettent en question leur perception du monde et leur propre existence. La paranoïa omniprésente dans ses récits reflète une méfiance envers les institutions, les technologies et les apparences, une inquiétude face à la possibilité d’être manipulé, contrôlé ou dépossédé de son humanité.

L’œuvre de Dick se caractérise par une exploration profonde de la nature de l’identité. Ses personnages sont souvent des individus ordinaires, pris dans des situations extraordinaires qui les obligent à remettre en question leurs valeurs, leurs croyances et leur place dans la société. La frontière entre l’humain et le non-humain devient floue, et la question de ce qui nous définit comme êtres humains est constamment posée. Cette interrogation est particulièrement pertinente à l’ère de la cobotique, où les robots deviennent de plus en plus sophistiqués et capables d’imiter les comportements humains. L’héritage de Dick nous invite à réfléchir sur les implications de cette évolution et à préserver ce qui fait notre humanité face à l’avancée de la technologie.

La réalité, c’est ce qui continue d’exister quand on cesse d’y croire.

Cobots : Définition, applications et enjeux éthiques

Les cobots, ou robots collaboratifs, sont des robots conçus pour interagir physiquement avec les humains dans un espace de travail partagé. Contrairement aux robots industriels traditionnels, qui sont généralement isolés dans des cages de sécurité, les cobots sont équipés de capteurs, de systèmes de vision et de logiciels sophistiqués qui leur permettent de détecter la présence d’humains et d’éviter les collisions. Ils peuvent être programmés pour effectuer une variété de tâches, allant de l’assemblage de pièces à la manutention de matériaux, en passant par le contrôle qualité et la surveillance de processus. Les cobots trouvent des applications dans de nombreux secteurs, tels que l’automobile, l’électronique, l’agroalimentaire, la logistique et la santé.

Cependant, l’intégration des cobots dans le monde du travail soulève des enjeux éthiques importants. La question de la sécurité est primordiale, car même si les cobots sont conçus pour éviter les collisions, des accidents peuvent toujours se produire. Il est donc crucial de mettre en place des normes de sécurité strictes et de former les opérateurs humains à travailler en toute sécurité avec les cobots. De plus, la cobotique peut entraîner des suppressions d’emplois ou des transformations des métiers, ce qui nécessite une réflexion sur les politiques de formation et de reconversion professionnelle. Enfin, la question de la responsabilité en cas d’accident ou de dommage causé par un cobot doit être clarifiée. Qui est responsable : le fabricant du robot, l’employeur, ou le programmeur ? Ces enjeux éthiques exigent une approche proactive et collaborative, impliquant les différents acteurs concernés, pour garantir que la cobotique profite à tous et ne creuse pas les inégalités.

Similitudes thématiques : Entre les romans de Dick et la cobotique moderne

Les romans de Philip K. Dick, bien qu’écrits avant l’avènement de la cobotique moderne, présentent des similitudes thématiques frappantes avec les enjeux soulevés par cette technologie. La question de la distinction entre l’humain et la machine est centrale dans son œuvre, tout comme elle l’est dans le débat sur l’impact de la cobotique sur le travail et la société. La peur du remplacement de l’humain par la machine, présente dans des romans comme Blade Runner, résonne avec les inquiétudes concernant les suppressions d’emplois dues à l’automatisation.

De plus, la paranoïa et la méfiance envers les institutions et les technologies, caractéristiques de l’univers dickien, peuvent être interprétées comme une mise en garde contre les risques de dépendance technologique et de perte de contrôle sur les systèmes que nous créons. Les questions d’identité, de réalité subjective et de manipulation, omniprésentes dans ses romans, nous invitent à réfléchir sur les implications de la cobotique sur notre perception du monde et de nous-mêmes. En explorant les thèmes de la dystopie et de la déshumanisation, Dick nous offre un regard critique sur les dangers potentiels d’un progrès technologique incontrôlé. Ses œuvres sont ainsi une source d’inspiration précieuse pour orienter le développement et l’utilisation de la cobotique de manière responsable et éthique.

La frontière floue entre l’humain et la machine

La peur du remplacement de l’humain par la machine

La méfiance envers les institutions et les technologies

Les risques de dépendance technologique

Le simulacre et l’authentique : Distinguer l’humain du robot

L’œuvre de Philip K. Dick explore souvent la question de la distinction entre le simulacre et l’authentique, entre ce qui est réel et ce qui est artificiel. Dans Blade Runner, les réplicants sont des androïdes si perfectionnés qu’il est difficile de les distinguer des humains. Cette interrogation sur la nature de la réalité et de l’identité est d’autant plus pertinente à l’ère de la cobotique, où les robots deviennent de plus en plus capables d’imiter les comportements humains. Comment distinguer un opérateur humain d’un cobot effectuant les mêmes tâches ? Comment préserver la valeur du travail humain dans un monde où les machines peuvent le reproduire à moindre coût ?

La réponse à ces questions ne réside pas uniquement dans les compétences techniques, mais aussi dans les qualités humaines qui ne peuvent être reproduites par une machine : la créativité, l’empathie, l’intuition, le jugement moral. Ces compétences « douces » sont de plus en plus valorisées dans le monde du travail, et elles sont essentielles pour naviguer dans un environnement complexe et incertain. Il est donc crucial d’investir dans la formation et le développement de ces compétences, afin de permettre aux travailleurs de se distinguer des robots et de trouver leur place dans un monde de plus en plus automatisé. L’avenir du travail ne sera pas un remplacement de l’humain par la machine, mais une collaboration entre les deux, où chacun apportera ses compétences et ses forces complémentaires.

La question n’est pas de savoir si les machines finiront par penser, mais de savoir si les hommes finiront par ne plus penser.

L’avenir du travail : Collaboration ou remplacement ?

La cobotique suscite des débats passionnés sur l’avenir du travail. Certains craignent que l’automatisation croissante ne conduise à des suppressions d’emplois massives et à une polarisation du marché du travail, où seuls les travailleurs les plus qualifiés et les moins qualifiés trouveront leur place. D’autres, au contraire, estiment que la cobotique créera de nouvelles opportunités d’emploi, en permettant aux travailleurs de se concentrer sur des tâches plus créatives et à valeur ajoutée. La vérité se situe probablement entre ces deux extrêmes. La cobotique transformera le monde du travail, mais elle ne le détruira pas.

Pour que la cobotique profite à tous, il est essentiel d’adopter une approche proactive et responsable. Cela implique d’investir dans la formation et la reconversion professionnelle, afin de permettre aux travailleurs de s’adapter aux nouvelles exigences du marché du travail. Cela implique également de repenser les modèles économiques et sociaux, afin de garantir que les gains de productivité générés par l’automatisation soient redistribués de manière équitable. Enfin, cela implique de promouvoir un dialogue social constructif, impliquant les employeurs, les syndicats, les gouvernements et la société civile, afin de trouver des solutions innovantes et durables aux défis posés par la cobotique. L’avenir du travail ne sera pas un destin subi, mais une construction collective.

Collaboration

Les cobots travaillent aux côtés des humains, améliorant leur productivité et leur sécurité.

Remplacement

Certains emplois seront automatisés, nécessitant une requalification de la main-d’œuvre.

Conclusion : L’héritage de Dick et les questions existentielles de la cobotique

L’œuvre de Philip K. Dick, avec ses thèmes de la paranoïa, de l’identité et de la relation homme-machine, nous offre un éclairage précieux sur les enjeux de la cobotique. Ses romans nous rappellent que le progrès technologique n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’améliorer la condition humaine. Ils nous invitent à réfléchir sur les valeurs que nous souhaitons préserver dans un monde de plus en plus automatisé, et à mettre en place les garde-fous nécessaires pour éviter les dérives. La cobotique, comme toute technologie puissante, peut être utilisée pour le meilleur ou pour le pire. Il est de notre responsabilité de veiller à ce qu’elle serve l’intérêt général et contribue à un avenir plus juste, plus durable et plus humain.

En fin de compte, les questions soulevées par la cobotique sont des questions existentielles. Qu’est-ce que signifie être humain dans un monde où les machines peuvent imiter nos comportements ? Quelle est la valeur du travail humain dans un monde où les machines peuvent le reproduire à moindre coût ? Comment préserver notre autonomie et notre liberté face à la dépendance technologique ? Ces questions n’ont pas de réponses simples, mais elles méritent d’être posées et débattues. L’héritage de Dick nous invite à ne pas avoir peur de l’avenir, mais à l’aborder avec lucidité, créativité et humanité.

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 18h55

Répétition du même et aliénation ; ce que d’aucuns qualifient de « culture »

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 18h59

De ce que j’ai vu hier soir de la manifestation en faveur de la libération de Sansal, tout sonnait faux

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 19h06

@Conclusion : L’héritage de Dick et les questions existentielles de la cobotique

Beaucoup de fumeux psychédélique, yeah.

J J-J dit: 19 février 2025 à 19h24

le fonctionnement du CC n’est-il pas collégial ?
Certes, mais la voix du président devient prépondérante en cas de désaccord entre les huit autres Sages (4 contre 4). Je crois me souvenir de ça… Et ça fait un rien flipper quand c’est un gars comme Ferrand aux commandes. Bon, mais si le front national en a décidé ainsi, hein… faut bien admettre que Macron-Ferrand sauront lui faire de bonnes manières. C’est ça la démoc., ça toujours fonctionné ainsi. Ses institutions sont relatives, et l’impartialité de leurs directions ne veut strictement rien dire. On ne va quand même pas décourvire cela maintenant.
Pierre Joxe avait toujours demandé que, lors d’une question à trancher, les opinions dissidentes des membres du CC soient assumées et rendues publiques au JO ou autre support. On a très rapidement enterré cette courageuse prise de position, naguère… Et depuis la « question Ferrand », on ne parle que de « complot » polico politiciens, jamais de réforme interne du Conseil qui aurait pu casser ce genre de suspicion.. Du moins le crois-je, n’est-ce pas, Langoncet ? Il est vrai que les gens s’en foutent, ils ont bin d’autres soucis. Et puis, il y a eu les QPC – vite disqualifiées ou écartées hélas le plus souvent par le CC lui-même estimant n’être pas dans le viseur adéquat.

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 19h33

(L’existence du CC constitue pour moi une faiblesse démocratique et un coin gaullien mis dans le fonctionnement de la République ; la faille n’a pas échappé à ceux qui veulent en finir, et avec la démocratie et avec la République – soupirs)

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 19h34

@Retour au premier exemple (et premier commentaire de ce fil) d’utilisation élémentaire d’un outil IA basique ; que d’albablabla à moindre effort nous promet cet outil pour perpétuer les performances de ce cul de basse fosse – en toute bonne foi (comme un fumet de chorizo se dégage …)

Entrée : cobotique Philip K. Dick

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Langue chargée fait comme le chat, tout ce qui est aux autres est à lui.

Les références et l’auteur, SVP ?

C’EST TROP DEMANDER ?

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 19h43

Non, c’est la base ; quand on dit la même chose en même temps, c’est qui l’auteur ?

le baron perché dit: 19 février 2025 à 20h17

N’ouvrez jamais une porte si vous ne savez pas comment la refermer.
La porte de l’IA est ouverte. Qui la refermera ? Personne.
L’humanité est foutue.

D. dit: 19 février 2025 à 20h22

Personne n’a rien compris : à l’origine, Betharram est l’œuvre d’un saint. Il ne s’agit pas de Bayrou.
Par la suite, le Diable, jaloux du saint, est venu tenter des prêtres et des laïcs salariés qui ont succombé et commis d’abomibables crimes et violences.

J J-J dit: 19 février 2025 à 20h23

@ 19.27; 28, 33… Une faille ?… C’est maintenant qu’on s’en aperçoit, après toutes les réformes qu’il a connues depuis 50 ans, le CC, dans le sens d’une plus grande ouverture à la démoc représentative !…
Y’en aura toujours qui penseront : « de quoi ? un gouvernement des juges ? » quelle horreur !… (et autres billevesées)…
Si je vous suis bien… je conclus donc : plutôt RIEN que cet organe dépendant d’un trio de droite qui ne mouftera donc pas pour valider toutes les réformes d’ultra droite à venir d’un Exécutif aux abois.
Alors en effet, n’importe qui d’un bon juriste à la place d’un Ferrand ou de Ferrand lui-même…, quelle importance ? vous répondré-je… quand il n’y a plus virtuellement « d’Etat de droit », mais un Etat monarcautocrate que plus aucun contre-pouvoir interne ne vient tempérer depuis belle lurette !
Ce n’est pas là qu’on va refaire le monde, vous et moi, et vous le savez bien… tant qu’on n’aura pas réussi à refonder une 6e République digne des enjeux futurs, les bricolages de rustines sur la Constitution Debré pourront toujours passionner les foules sentimentales et naïves, comme sur cette chaine. Et c’est bien ainsi…, les jours auront toujours leurs écumes.

D. dit: 19 février 2025 à 20h32

L’école de Notre-Dame de Bétharram est précédée par l’existence d’un petit et d’un grand séminaire1.

En 1806, de vieux bâtiments détruits lors de la Révolution sont rachetés par le prêtre Pierre-Procope Lassalle2.

1808 : Séminaire de Bétharram
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En 1808, est ouvert un collège-petit-séminaire de Bétharram2,3,4. Celui-ci est fermé par décret impérial en date du 15 novembre 1811, décret qui intègre les petits-séminaires à l’Université impériale2.

Le 7 novembre 1825, Michel Garicoïts est nommé à la chaire de philosophie du grand séminaire de Bétharram5. Il devient supérieur du grand séminaire de Bétharram début juillet 1831, à la suite du décès du chanoine Procope Lassalle5.

À partir du 6 novembre 1826, le grand séminaire de Bétharram est condamné à disparaître, à la suite du mandement de l’évêque du diocèse d’agrandir le séminaire de Bayonne. En 1831, ce projet est achevé1.

À la rentrée d’octobre 1831, il ne reste que 57 étudiants à Bétharram ; l’ensemble des élèves de philosophie et de théologie de Bétharram sont appelés à Bayonne1.

Le 21 décembre 1833, il n’y reste plus d’étudiant ; alors, Étienne-Bruno-Marie d’Arbou (eu) transforme la maison de Bétharram en une école ecclésiastique, recevant de « 8 à 10 jeunes enfants pour leur donner des principes de latinité »1.

1837 : Notre-Dame de Bétharram
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L’école primaire Notre-Dame de Bétharram est créée en novembre 18376,7,. Situé à Lestelle-Bétharram dans le département des Pyrénées-Atlantiques, c’est un établissement scolaire privé sous-contrat de l’académie de Bordeaux8.

L’établissement est implanté au cœur du centre spirituel de la congrégation du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, qui héberge des prêtres, des frères de passage ainsi que des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, à proximité du sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram, de style baroque, daté du xviie siècle9.

En mai 1840, Pierre-Vincent Eliçabide, l’ancien premier directeur de Notre-Dame de Bétharram est incarcéré pour le triple homicide de l’un de ses élèves, de sa mère et de sa sœur.

L’école primaire de Notre-Dame de Bétharram est transformée en école primaire supérieure5, en novembre 1840, dans une maison offerte à Michel Garicoïts par Casimir Nabarrette1, suivie en 1847, par l’enseignement secondaire, et de premiers bacheliers en 18551.

Entre 1857 et 1858, est construite l’école Notre-Dame de Bétharram5.

En juillet 1899, les élèves du collège de Bétharram offrent à l’évêque de Bayonne, François Antoine Jauffret (1833-1902), un recueil retraçant la vie de Michel Garicoïts en souvenir du triduum du 7 au 9 juillet. Cette étude sera publiée en 190010.

L’école est fermée à la suite de l’expulsion des congrégations en août 1903 et avant de rouvrir en septembre 190711.

Avant la Seconde Guerre mondiale, le collège de Notre-Dame de Bétharram est le refuge, loin du tumulte, fréquenté par les fils de bonne famille, confié pour y mettre les études à l’abri des mauvaises idées et fréquentations. Les collègiens sont alors des locaux issus majoritairement du monde rural. Cette époque contribue à fournir « beaucoup de vocations sacerdotales »7.

Participant au concours d’éloquence de 1952 de la Ligue des droits du religieux ancien combattant, regroupant cent trente-sept collèges catholiques, Hervé Panté-Depiand, élève du collège Notre-Dame-de-Betharram en est, à l’unanimité des suffrages, le lauréat12.

En 1971, l’apostolicat — lieu où s’exerce l’apostolat, la mission et l’activité de propagation de la foi chrétienne —, l’ancien pensionnat des élèves voués à devenir ecclésiastiques, est reconverti en maison de retraite13.

Années 1980-2000
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Dans les années 1980, l’institution accueille 600 élèves dont 500 vivent à l’internat de l’école. Sa réputation prestigieuse14,15 est telle qu’elle recrute des élèves dans les régions de Bordeaux et Toulouse6,16,17.

Les conditions de vie au sein de l’internat sont décrites comme particulièrement difficiles et violentes18, avec des dortoirs sans chauffage, des restrictions alimentaires, des sanitaires sans papier toilette, et la fréquentation d’une douche hebdomadaire à l’eau froide19. La direction de l’établissement est connue pour ses méthodes musclées et pour recadrer le manque de discipline9,16,20. L’institution est caractérisée par l’« insalubrité » qui y règne. Plusieurs élèves relatent s’être retenus d’aller aux toilettes à cause du manque d’hygiène dû à l’absence de chasse d’eau dans les toilettes à la turque17,21.

Début 1996, l’affaire de Behr, mettant en cause le surveillant général, est révélée dans la presse. La rentrée scolaire 1996 voit la fréquentation de l’établissement baisser à 400 élèves, issus de toute l’Aquitaine22, soit 120 élèves de moins qu’à la rentrée 1995. À cette date, plus aucun prêtre n’enseigne7.

En 1998, le directeur Pierre Silviet-Carricart est incarcéré pour viols et agressions sexuelles sur mineurs.

L’institut religieux est réservé uniquement aux garçons jusque dans les années 1990 pour le collège, et 2000 pour le lycée23.

En 2001, cinq élèves internes sont interpellés au sein de l’établissement pour usage de cannabis24. Ces interpellations mènent les enquêteurs au démantèlement d’un réseau en 200325.

2009 : Le Beau Rameau
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L’institution religieuse Notre-Dame de Bétharram fusionne avec l’institution Sainte-Élisabeth d’Igon et change de nom en 2009, pour devenir l’organisme de gestion des établissements catholiques Le Beau Rameau6,26, en référence à la Vierge de Bétharram, « protectrice des enfants »9. Cette nouvelle dénomination trouve son origine dans une légende locale. En effet, la légende relate que la Vierge Notre-Dame de Lestelle sauva une jeune fille tombée dans le gave de Pau en lui tendant une « longue branche » ; elle est sauvée avec ce « Beau Rameau » qui se traduit par « bèth arram » en gascon. Depuis, on invoque Notre-Dame de Bétharram27.

En 2009, l’institution est tenue par la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram et par les filles de la Croix16.

En 2010, et depuis huit années, le collège est une structure pilote pour des nouveaux rythmes scolaires, pour lesquels 124 établissements français sont retenus par le ministère de l’Éducation nationale. Après les cours du matin, les 250 élèves de Bétharram participent l’après-midi, pendant deux heures, à des activités ludiques, artistiques, spirituelles, culturelles ou sportives. À cette fin, un parc de six hectares avec des terrains de sports est à disposition. De plus, le gave de Pau permet de pratiquer le kayak ou le rafting. « L’égyptologie, le gospel, la robotique ou l’enregistrement de livres pour non-voyants » sont aussi au programme. Pour l’équipe éducative du collège, « la motivation procurée par ces activités rejaillit sur la scolarité ». Les familles règlent 20 € par mois pour ces activités28,29.

À la rentrée 2011, l’institution compte 94 élèves primaire, 195 collégiens et 190 élèves en lycée général et technologique, encadrés par cinq instituteurs et 46 professeurs30.

En octobre 2012, l’établissement est victime de la crue du Gave, impactant jusqu’à un mètre d’eau et de boue les étages inférieurs31,32.

Un reportage du quotidien La Croix mentionne, en 2013, la présence de 360 élèves au sein de l’école primaire, du collège et du lycée général et professionnel. Un tiers des enfants fréquentent alors l’internat de l’école9,33. L’enseignement religieux est optionnel9. Des échanges sur divers sujets sociétaux sont suivis par 40 % des élèves ; ils sont organisés par l’aumônier qui précise : « Nous parlons de racisme, de pourquoi devient-on prêtre… ». Par ailleurs, 20 % des enfants participent aux sacrements. Des partenariats sont organisés pour des actions de « terrain », par exemple avec l’association bénévole l’Hospitalité basco-béarnaise, pour assister des malades lors du pèlerinage à Notre-Dame de Lourdes9.

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 20h38

Et donc, qui, pour vous, mieux que Ferrand et par quel moyen démocratique, J J-J ? Question pendante également pour closer et Calimero, ainsi que pour toutes celles et ceux qui s’opposent à la nomination de Ferrand

closer dit: 19 février 2025 à 20h45

Quelle candidature au lieu de Richard Ferrand?

Je pense que les grands constitutionnalistes expérimentés sans engagement politique trop flagrant ne doivent pas manquer dans nos universités!!!

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 20h56

closer, la question demeure : qui, pour vous, mieux que Ferrand et par quel moyen démocratique ? La démocratie représentative a bon dos, mais elle ne vous dispense pas d’un minimum d’engagement citoyen

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 20h59

Cela dit, vous pouvez toujours aller vous chercher un dictateur, ailleurs ; la planète n’en manque pas, dans tous les formats et sous toutes les latitudes

Marie Sasseur dit: 19 février 2025 à 21h02

« Penser c’est calculer » : éléments pour une préhistoire de l’informatique
Mathieu Triclot

« Dans son article de 1936, sur la calculabilité, au moment où il introduit la description de ses machines, Turing mobilise deux idées qu’il ne discute pas et qui semblent aller de soi : (1) la pensée est quelque chose comme un calcul, (2) ce calcul peut être implémenté par une machine ou un automate particulier. Cette intervention se propose de revenir aux sources de ces deux évidences, qui sont en un certain sens fondatrices pour le domaine de l’informatique. Comment apparaissent-elles dans l’histoire de la pensée ? Quelles sont leurs implications, mais aussi quelles thèses concurrentes sont éliminées ? Il s’agit ainsi de revenir sur un événement de l’histoire intellectuelle : à partir de quand et pourquoi on s’est mis à dire que « penser c’est calculer » et que ce calcul est affaire d’automates ? L’intervention propose une analyse de l’émergence de la revendication d’une pensée-calcul chez Hobbes et Leibniz. »

https://hal.science/hal-01526653v1

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 21h05

L’Ukraine ou la Russie : pourquoi Israël ne veut pas choisir

Analyse. Présence militaire en Syrie, menaces sur les juifs de Russie… Pressé de livrer des armes à Kiev, le nouveau gouvernement Netanyahou craint les réactions du Kremlin et joue la montre.

Par Corentin Pennarguear

Publié le 06/01/2023 à 11:30

https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/lukraine-ou-la-russie-pourquoi-israel-ne-veut-pas-choisir-XGZSL45YEVCMRGHS6CMEGBYB4A/

renato dit: 19 février 2025 à 21h12

En réalité, le Diable n’est qu’une invention morale, créée par les hypocrites pour se décharger de leurs propres responsabilités. Blâmer une image de fantaisie pour leurs actions est donc assez comique.

J J-J dit: 19 février 2025 à 21h16

Pour moi, votre question harcelante… (qui mieux et plus neutre que Ferrand) n’a pas de sens…
Je ne suis pas à la place du président Macron. Ni n’étais à celle de Mitterrand quand il désigna Dumas, le type qui valida toutes les comptes les plus mafieux des campagnes électorales de la droite chiraquienne sans moufter… Etc. Je ne me laisse pas enfermer, en tant que citoyen, par votre ordre comminatoire… Car, dans ces conditions, pourquoi pas Sandrine Rousseau, elle serait très bien. Pas plus juriste que Ferrand, mais quoi, on n’a jamais demandé à Rachida Dati d’avoir fait de hautes études juridiques pour devenir garde des Sceaux. Quant à Darmanian, laissez moi rire. Qui est Calimero au juste, je n’ai pas suivi l’affaire… Une autre engeance d’un recoin abyssal, peut-être ?
Pour vous, JL, homme de bonne volonté parfois un brin un peu rigide à l’égard du conflit israélo palestinien, mais connaissant mieux votre biographie atypique, on peut vous comprendre…
https://leblogdudoigtdansloeil.wordpress.com/2019/12/01/le-dernier-concert-danna-prucnal/

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 21h16

Faits : l’administration Trump a un mois d’existence ; le battage qu’elle provoque fait au premier chef les choux gras de la presse à sensation. Accessoirement, elle révèle, en tant que de besoin pour les naïfs, les intentions criminelles des sionistes religieux qui se sont emparés du pouvoir en Israël et celles des nationalistes russes sans foi ni loi qui ne reculent devant aucune manipulation pour nuire à un « Occident » qu’ils continuent de se représenter comme une proie facile

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 21h20

@our moi, votre question harcelante…

Vous contestez sa nomination, aussi je vous demande qui vous verriez à sa place ? Question simple que vous vous évertuez à éluder ; votre posture anti Macron quoi qu’il en coûte et surtout sans argument ni alternative est manifeste

closer dit: 19 février 2025 à 21h23

J’ai répondu JL. Jamais n’a été désigné un vrai spécialiste du droit constitutionnel, même si la plupart des prédécesseurs de RF avaient une expérience juridique significative, contrairement à lui.

Macron, qui se pique d’innover, aurait pu saisir cette occasion. Je n’ai pas de nom à fournir mais on aurait dû pouvoir trouver un grand prof ou un grand magistrat non engagé politiquement pour remplir cette fonction.
C’eût été une petite révolution!

Autre innovation qui a déjà été évoquée ici: la publication des opinions divergentes comme aux USA. Mine de rien cela impose une sacré contrainte à ceux qui croient pouvoir juger sur des bases juridiques fragiles.

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 21h34

@Jamais n’a été désigné un vrai spécialiste du droit constitutionnel

Ce serait aller contre l’intention gaullienne de donner par le biais du CC une forme de « dernier mot » au « politique » vis à vis du pouvoir judicaire … Mais rien n’empêche « un vrai spécialiste du droit constitutionnel » de tenir un rôle consultatif ; cela dit, le système judicaire fonctionnerait aussi bien sans le CC

renato dit: 19 février 2025 à 21h37

Alors, voyons. Nous nous trouvons au Jardin d’Éden (qui serait aujourd’hui, selon certains, au fond du golfe Persique). Il y a l’interdit que nous connaissons bien, et Adam, qui est encore à l’adolescence (cerveau inachevé), cueille une Pomme et la mange ; le propriétaire du jardin s’énerve et Adam, garçon d’une moralité irréprochable, accuse Ève de lui avoir donné la pomme ; la pauvre femme, craignant une punition sévère et voulant en même temps protéger son idiot de camarade de jeu, regarde autour d’elle, voit un serpent et rejette la faute sur lui : « C’est le serpent qui m’a tentée ».

Chaloux dit: 19 février 2025 à 21h46

Pour Mauriac, c’est connu comme le loup blanc. Roger Peyrefitte se vantait de lui avoir fait garder le lit pendant une semaine, en 64 , après la publication de son article dans Arts Magazine. Il y citait des lettres de Mauriac à Cocteau, « je t’embrasse sur tes lèvres gercées » etc. Commentant le titre du premier livre (des poèmes) de Mauriac, il commentait « les mains jointes », oui mais sur quoi.
Mauriac sans doute trop négligé aujourd’hui.

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 22h16

@quand on dit la même chose en même temps, c’est qui l’auteur ?

J J-J dit: 19 février 2025 à 21h16
Pour moi, votre question harcelante… (qui mieux et plus neutre que Ferrand) n’a pas de sens…
Je ne suis pas à la place du président Macron. Ni n’étais à celle de Mitterrand quand il désigna Dumas, le type qui valida toutes les comptes les plus mafieux des campagnes électorales de la droite chiraquienne sans moufter… Etc. Je ne me laisse pas enfermer, en tant que citoyen, par votre ordre comminatoire… Car, dans ces conditions, pourquoi pas Sandrine Rousseau, elle serait très bien. Pas plus juriste que Ferrand, mais quoi, on n’a jamais demandé à Rachida Dati d’avoir fait de hautes études juridiques pour devenir garde des Sceaux. Quant à Darmanian, laissez moi rire. Qui est Calimero au juste, je n’ai pas suivi l’affaire… Une autre engeance d’un recoin abyssal, peut-être ?
Pour vous, JL, homme de bonne volonté parfois un brin un peu rigide à l’égard du conflit israélo palestinien, mais connaissant mieux votre biographie atypique, on peut vous comprendre…
https://leblogdudoigtdansloeil.wordpress.com/2019/12/01/le-dernier-concert-danna-prucnal/

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 21h16
Faits : l’administration Trump a un mois d’existence ; le battage qu’elle provoque fait au premier chef les choux gras de la presse à sensation. Accessoirement, elle révèle, en tant que de besoin pour les naïfs, les intentions criminelles des sionistes religieux qui se sont emparés du pouvoir en Israël et celles des nationalistes russes sans foi ni loi qui ne reculent devant aucune manipulation pour nuire à un « Occident » qu’ils continuent de se représenter comme une proie facile

le baron perché dit: 19 février 2025 à 22h23

Dieu créa Ève en premier et lui donna le Jardin d’Éden en guise de cadeau. Elle fut heureuse, dans un premier temps, puis, les jours passant, elle commença à s’ennuyer. Elle demanda au Seigneur un autre cadeau plus vivant pour la désennuyer.
Le Seigneur lui dit : »Écoute Ève, je vais te créér un homme pour te faire plaisir.
– Un homme ?! C’est quoi ça ?
– C’est un être égoïste, borné, stupide et vaniteux mais il sera beau et plus fort que toi et te protégera contre ce gros déconneur de serpent, et côté Kama Sutra, il te fera des merveilles !
– Ça me semble bien ça… hummm…
– Mais il y a une condition.
– Ah bon, laquelle ?
– Ne lui dis jamais que je t’ai créé en premier et, surtout, fais semblant d’être moins intelligente que lui.

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 22h29

le baron perché porte-t-il le sourcil épais et les aigrettes bien fournies aux tempes ?

Jean Langoncet dit: 19 février 2025 à 22h34

Plus sérieusement qui ici a pu assister au gala qui se présentait il y a deux ou trois mois comme « la mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël » ?

MC dit: 19 février 2025 à 22h42

Plus précisément à propos de Boideffre: « il a existé un Maurice très proche de Cocteau sur lequel Boideffre jette un voile pudique »…

rose dit: 20 février 2025 à 1h33

Énigme :
Au sein des feux ardents, je prends toujours naissance.
À Rome, on me baptise et je n’ai pas la foi.
Quand on ne me bat plus, je garde le silence.
Mais, hélas ! Sans me pendre, on ne fait rien de moi. Qui suis-je ?

JC..... dit: 20 février 2025 à 4h44

PROSPECTIVE

La pureté des robots, l’IAnité, sera peu à peu pourrie par leur fréquentation de l’HUmanité misérable et contagieuse.

Je ne voudrai pas être un robot chargé de travailler avec le minuscule FERRAND….

Quelle misère, cette macronie infantile et son slogan orwellien :
« EN AVANT !!! MARCHE ARRIERE TOUTE ! »

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 4h53

Beaucoup ici sont déjà esclaves de leur machine numérique, et n’arrivent plus à se gérer. Bons clients pour cet avenir  » radieux  » avec l’avènement de l’IA.

JC..... dit: 20 février 2025 à 5h06

J’ai entendu dire, récemment:

« L’esclave d’aujourd’hui, c’est celui qui commande. Celui qui obéit, fait semblant »

JC..... dit: 20 février 2025 à 6h02

NUCLEAIRE

Un haut responsable français sourit en me disant :

« Heureusement que Bébé Macron s’est trompé de bouton en appuyant sur le bouton rouge DISSOLUTION. Tu te rends compte. Celui d’à côté c’est NUCLEARISATION… »

Monaco l’a échappé belle !

renato dit: 20 février 2025 à 6h56

Personne ne savait. Personne ne sait jamais rien. Trous de mémoire. D’autres, agacés, nient malgré tout. Les pauvres.

rose dit: 20 février 2025 à 7h07

Les pauvres.
C’est effrayant.
Je crois que le déni, parfois ouvertement avoué « je ne veux rien savoir » est la chose qui m’effraie le plus. Parce que, hormis le fait de laisser perdurer des situations intolérables, il y a cette manière d’enterrer des enfants vivants comme s’ils n’existaient pas : force à tous ces enfants.

JC..... dit: 20 février 2025 à 7h26

REVOLUTION SEXUELLE

L’époque où les soi-disant rebelles-de-progrès libéraient la sexualité a fait beaucoup de mal car, là comme ailleurs, la majorité des pratiquants dépassaient les bornes du bon sens.

On se souviendra des hymnes 68tards des gourous germanopratins, louant les jeux sexuels « nécessaires » pour les jeunes enfants soumis a des adultes pervers

Une fois la mode passée de mode, reste la pratique du déni absolu !

J J-J dit: 20 février 2025 à 8h03

Je me souviens de Jean-Jacques (moij), à l’entame de ses Confessions, de l’avoir entendu écrire, non sans quelque mégalodramatie propre à sa nature chétive :
__________
« Moi, seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait
comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger
qu’après m’avoir lu ».
————–
Nous attendons les confessions des Erdéliens, et notamment le désir inavouable de Langoncet de diriger le Conseil Constit. Je vote pour lui, l’est très fort. Voilà qui nous ferait progresser dans une meilleure compréhension des candidat.es possiblement désignables. Nous avons déjà eu celles de J. Barozzi et d’Je Cuide, de Clopine Trouillefou et de Dogna Ricauré du Mouthon Perché. Nous attendons celles de Ma Soeur.
Tou.tes les autres ne nous sont pas indispensables. Il vaut mieux les spéculer, c’est plus amusant.

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 8h03

Quelle assemblée qu’il dirait Aristophane de la poignée de têtards intoxiqués occupant ce cul de basse fosse ; pas même besoin de bracelets électroniques

rose dit: 20 février 2025 à 8h17

Si c’est Jean Langoncet, élu, il pourrait nommer sa copine, comme le Ferrand in Le Monde.fr
« Le cas de Véronique Malbec, nommée par Richard Ferrand au Conseil constitutionnel, mis en avant par les détracteurs de sa candidature
Membre du Conseil, nommée par l’ancien président de l’Assemblée nationale, la magistrate était procureure générale près la cour d’appel de Rennes lorsque le procureur de Brest avait classé sans suite, le 13 octobre 2017, l’affaire des Mutuelles de Bretagne. »

Jazzi dit: 20 février 2025 à 8h44

« Mais qui a nommé ici le lieu un cul de basse fosse ? »

Si ce n’est JJJ c’est donc son frère, rose !

J J-J dit: 20 février 2025 à 8h46

Il est vrai que les bracelets électroniques se déconnectent de leur centrale dès que les chevilles de leurs détenteurs s’enfoncent dans la merde des culs de basse fosse. Alors, à quoi bon les y engoncer, Jean ? – Bàv et aux usines à trolls (ika).

D. dit: 20 février 2025 à 8h57

renato, le Diable est toujours du côté de ceux qui ne croient pas en sa réalité. Donc soyez assuré qu’il est pleinement satisfait de votre incroyable et évidemment de votre athlétisme. Le Diable lui-même n’étant par ailleurs pas athée et même jaloux de Dieu et le craignant.

J J-J dit: 20 février 2025 à 8h59

8.44 – ah non !… au départ, c’est Passoul qui renvoya HC, un internaute hargneux, à ses chères études. A la suite de quoi, icelui, revenu en meilleure grâce à la fin de son OQTF, accepta progressivement son surnom éponyme siglé CDBF, lui trouvant finalement belle allure et d’un semblant de véracité. Par la suite, et par extension corrélative, le sieur Langoncet, autre internaute célèbre amateur de rock’n roll droit, prit l’habitude de fiche tous ses détracteurs, juifs et goys, dans le même panier, c’est-à-dire dans le cul de basse fosse commune de la RDL.
Signalons qu’il accepta lui-même d’en partager les profondeurs abyssales, bien qu’il ne soit nullement le beau frère de JJJ. Il s’y plaça dans un coin opposé, plutôt du côté de Gaza que de Tel Aviv. Car personne n’est parfait en ce bas monde, c’est clair.
(***Merci jzmn pour l’occasion de cette petite mise au point matinale indispensable).

rose dit: 20 février 2025 à 9h08

Rosanette
Bravo !
C’est un jeune homme de quinze ans qui a intégré la compagnie des campanaires qui a soulevé cette énigme plus vieille que lui. J’ai appris avec étonnement deux choses :
Cela lui est tombé dessus a dix-huit mois, lorsqu’il entendit une cloche il bafouilla dong dong ding dong.
Lorsqu’une cloche sonne (balance) elle pèse trois fois plus que son poids ordinaire, ce qui est énorme. Et c’est pour cela qu’il y a une indépendance de la structure en bois, pour ne pas que le beffroi s’écroule : du grand art, des compétences spécifiques !

Et il y a ce film merveilleux de Tarkovski dont le titre m’échappe : ce jeune homme (de quinze ans ?) qui fond une cloche en clamant je sais je sais et où on apprend finalement qu’il ne sait rien. Il sauve sa vie ainsi.

D. dit: 20 février 2025 à 9h11

Je n’aimais pas beaucoup quand Clopine venait geindre ici et militer pour un féminisme extrême, ou encore laissait entendre qu’elle pouvait se ranger du côté des islamo-gauchistes.

En revanche, j’appréciais beaucoup ses actions écologistes, notamment pour les haies. Les haies, ça peut paraître secondaire mais c’est en réalité un point central en écologie. Tout comme les sols. Une nouvelle agronomie restaurant haies et sols se réinvente en France. Elle est évidemment moins productive à l’hectare. Et alors ? Elle est aussi beaucoup moins chère : beaucoup moins d’engins agricoles, plus de produits, beaucoup moins d’arrosage, beaucoup moins de carbone émis. Et pourtant davantage de carbone fixé à l’hectare grâce aux cultures sur couverts ou alternances couverts-cultures.

rose dit: 20 février 2025 à 9h12

Rosanette

Ce serait dans l’immense Andréi Roublev
https://cinemancie.com/index.php?title=Cloche

Mais mon préféré maintenant de lui serait L’enfance d’Yvan.
La totale opposition au traître : l’enfant dans sa beauté, sa bonté, sa naïveté, son courage et son héroïsme. Il a douze ans je crois pouvoir dire.

rose dit: 20 février 2025 à 9h14

évidemment de votre athlétisme. Le Diable lui-même n’étant

Une épreuve de force.
Au delà du biathlon.
Au delà du Vendée globe.

rose dit: 20 février 2025 à 9h16

Rassurée de savoir que l’expression, à la base, vient de Passou.
Sans trop savoir qui a été HC.

renato dit: 20 février 2025 à 9h16

Ils leur racontent des contes de fées et y croient pour la vie. Je me demande quelles études ces abrutis ont fait, en dehors bien sûr du catéchisme pour les enfants à la maison de paroisse.

Incidemment, j’ai récemment lu un livre écrit par un théologien belge dont le titre est « Athées par respect ». Et je suis plutôt d’accord parce qu’il y en a qui devraient essayer de devenir chrétiens avant de se dire catholiques.

D. dit: 20 février 2025 à 9h17

Si on voulait s’en donner les moyens, toute l’agriculture et l’élevage français pourrait être transformés en ce sens en une trentaine d’année. La France serait un phare pour le monde entier, nous pourrions créer un immense secteur tertiaire international pour installer et maintenir ailleurs dans le monde ces savoir-faire.

J J-J dit: 20 février 2025 à 9h19

Oui, le companologue célébré jadis par l’historien prolifique, l’Alain Corbin
https://www.albin-michel.fr/les-cloches-de-la-terre-9782226480552
Pas de honte à se faire traiter de cloche. De surcroit, observons qu’il est des clodos qui n’ont pas leur langue dans leurs cloches. cf., feu Mouna Aguigui qui aurait pu en remontrer al’cyril’hanouna, dont la France va enfin être débarrassée (C8 -, à dégager voie 12)

J J-J dit: 20 février 2025 à 9h26

9.16 – HC ? Henriette Chafoin, le même CDBF de sinistre mémoire, d’après notre ami Rbl, le très savant erdélien reparti à l’étranger pour de nouvelles exercitations athlétiques rabelaisiennes.

J J-J dit: 20 février 2025 à 10h09

9.57, Une saga d’intellectuels juifs, tous aussi célèbres, comme on n’en fait peu : Annette, Michel, Sylvie et Olivier.
Bien aimé, d’il y a quelque temps, Tombeaux, l’autobiographie de leurs ancêtres et famille, par la même Annette.

racontpatavi dit: 20 février 2025 à 10h26

Mouna Aguiguii,

avec son triporteur et son ballet à chiotte sur la place de la Sorbonne, années 70.
Je m’en souviens aussi…

le baron perché dit: 20 février 2025 à 11h14

Le Conseil Constipationnel, un luxueux hospice propice aux vieux gastropolitiques en fin de carrière de merde qui continuent de nous faire chier. Tout cela sur le dos des contribuables. Et dans leurs culs.

Rosanette dit: 20 février 2025 à 11h57

@JJJ
et, pour compléter la brochette Wieworka , celle qui s’appelle Sylvie est la compagne d’Alain Geismar , cette figure du trio de tête de mai 1958 avec Cohn -bendit et Sauvageot
je le sais par mon amie de bistrot quotidien, qui habite sur le même palier qu’eux et même dans l’appartement mitoyen du sien .
Elle n’a jamais voulu malgré mes sollicitations pressantes , lui dire qu’elle avait reconnu dans son voisinai terne et tranquille, le personnage historique auquel il ne ressemble plus.
Au lieu des échanges interessants qu’elle aurait pu avoir avec ce couple au passé si riche , elle n’a jamais parlé avec eux que plombier ascenseur, AG de copropriétaires

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 12h04

@8.44 – ah non !… au départ, c’est Passoul qui renvoya HC, un internaute hargneux, à ses chères études. A la suite de quoi, icelui, revenu en meilleure grâce à la fin de son OQTF, accepta progressivement son surnom éponyme siglé CDBF, lui trouvant finalement belle allure et d’un semblant de véracité. Par la suite, et par extension corrélative, le sieur Langoncet, autre internaute célèbre amateur de rock’n roll droit, prit l’habitude de fiche tous ses détracteurs, juifs et goys, dans le même panier, c’est-à-dire dans le cul de basse fosse commune de la RDL.
Signalons qu’il accepta lui-même d’en partager les profondeurs abyssales, bien qu’il ne soit nullement le beau frère de JJJ. Il s’y plaça dans un coin opposé, plutôt du côté de Gaza que de Tel Aviv. Car personne n’est parfait en ce bas monde, c’est clair.
(***Merci jzmn pour l’occasion de cette petite mise au point matinale indispensable).

Intéressant ; auriez-vous la prétention de rédiger des fiches de service comme Lipsett réalisait des films expérimentaux ?
Toujours personne ni moyen démocratique à proposer plutôt que Ferrand et la procédure qui conduit à sa désignation ? Il n’est pas honteux de se comporter en citoyen …

renato dit: 20 février 2025 à 12h09

«… n’a jamais parlé avec eux que plombier ascenseur… »

Ordinaire bien à part, de quoi devraient-ils parler ? Devraient-ils la jouer un vieux guerrier avec les souvenirs des temps passés et des sentiments explosifs ?

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 12h14

@Les haies, ça peut paraître secondaire mais c’est en réalité un point central en écologie.

Finement observé Calimero ; surtout les haies d’aubépine dont on fait les couronnes

Jazzi dit: 20 février 2025 à 12h21

Le léZard rêveur est encore sous le coup de l’émotion du temps retrouvé des années 1970 à Paris de Robert Bresson !

rose dit: 20 février 2025 à 13h26

L’aubépine, c’est une haie dite défensive. Oiseaux contents d’y nicher.
« Aubépine | épine blanche | Crataegus monogyna
Le Crataegus monogyna est très apprécié car c’est un arbuste aux ramifications denses et grâce à son feuillage épineux, il est également très approprié pour la création d’une haie défensive. L’aubépine est un arbre caduc, sa hauteur adulte est d’environ 10m. »

Paul Edel dit: 20 février 2025 à 15h26

Rose, vous vous étonniez hier que j’utilise l’expression « Mon Stendhal adoré ». Effectivement, il y a un ou deux écrivains qu’on garde auprès de soi tout au long de sa vie (Clopine et Proust, Assouline et Simenon etc..) . Au fil du temps leurs romans deviennent des bréviaires. Chacun rend un culte à ses saints et bâtit sa chapelle. La puissance de leur rayonnement s’accroît avec le temps au lieu de s’affaiblir. Je suis en intimité avec Stendhal depuis 1959,quand, lycéen j’ai ouvert « Le rouge et le noir » au fond de mon étude, prés du radiateur. Ses écrits on fait un trou dans le mur de ma pension (pension est un mot proche de prison) et j’ai humé un air frais, de l’Italie, avec des personnages souvent rebelles qui cherchent leur liberté et partent à « la chasse au bonheur ».Me plaisaient les figures féminines si passionnées, un auteur à coeur ouvert , insolent, impertinent, vif , mordant qui renversait mon ennui et mes soirs glacés dans un dortoir. Depuis cet auteur m’a envahi d’une manière ardente et continue. Je me souviens qu’en classe de terminale, je découvrais ,non seulement ses œuvres, mais je fouillais chez les libraires d’occase un Jean Prévost, un Maurice Bardèche, ceux qui avaient écrit sur lui. Les deux épais volumes d’Henri Martineau « le coeur de Stendhal », ( sous-titré « Histoire de sa vie et de ses sentiments ») je les trimballais partout, même en vacances. Ils sont encore sur une étagère proche de mon ordinateur, volumes usés, crayonnés, bourrés de commentaires dans les marges, tout enluminés de renvois, de flèches, de réflexions personnelles. Je suis heureux que Marie Sasseur, avec son ton inimitable et si chaleureux nous rappelle, façon Wikipedia, qu’un vent de liberté souffle sur cette Chartreuse de Parme. Chez Stendhal, la gaieté est toujours une insolence tournée contre le despotisme, et chez lui contre « le parti prêtre ».

Jazzi dit: 20 février 2025 à 15h51

Au bonheur de Stendhal

« Souvent pour moi décrire le bonheur, c’est l’affaiblir. »
Journal, 24 octobre 1811

« On gâte le bonheur en le décrivant. »
Journal, 9 septembre 1813

« Le bonheur est contagieux. Si vous voulez être heureux, vivez au milieu de gens heureux. Je ne voudrais pas pour tout l’or du monde me trouver pour longtemps à Rome ou Turin, et j’habiterais volontiers à Milan. Par une combinaison heureuse et probablement passagère, dans cette ville les revenus de la plupart des gens se trouvent dépasser leurs dépenses. D’ailleurs la pauvreté n’y est pas honte. »
Journal, 14 mai 1818.

« Dans l’excès du bonheur lire est bien difficile, cependant on s’ennuie à la longue si l’on ne lit pas. »
Journal, Ier août 1830

« Ma principale objection n’était pas la vanité qu’il y a à écrire sa vie. Un livre sur un tel sujet est comme tous les autres ; on l’oublie bien vite, s’il est ennuyeux. Je craignais de déflorer les moments heureux que j’ai rencontrés, en les décrivant, en les analysant. Or, c’est ce que je ne ferai point, je sauterai le bonheur. »
Souvenirs d’égotisme

« On gâte des sentiments si tendres à les raconter en détail. »
Vie de Henry Brulard

« La beauté n’est que la promesse du bonheur. »
De l’amour

Jazzi dit: 20 février 2025 à 15h59

JULIEN GRACQ

Mon premier bonheur de lecture

Après s’être forgé un pseudonyme d’écrivain en associant Julien ( Sorel) et les Gracques, et inventé une géographie imaginaire née au château d’Argol et baignée par le rivage des Syrtes, selon le principe que : « Dans une fiction, tout doit être fictif », Julien Gracq (1910-2007) s’est souvent attardé, entre deux romans, sur les chemins buissonniers de la littérature et sur son propre plaisir de lecteur. C’est ainsi que nous savons que, jusque dans son grand âge, il conservait toujours un amour ébloui pour Le Rouge et le Noir de Stendhal, découvert à l’adolescence, alors qu’il demeurait plus réservé sur le cas de La Chartreuse de Parme.

« Le Rouge et le Noir. J’avais quatorze ans lorsque je lus dans un manuel scolaire de littérature quelques lignes (il me semble qu’il y en avait sept ou huit, pas d’avantage) sur Stendhal, dont je ne savais rien, et dont je n’avais jamais entendu le nom. Elles faisaient allusion au jugement de Taine ; il y était question, je m’en souviens, de la précision de la psychologie stendhalienne : ces lignes m’intriguèrent ; le nom du livre, celui de l’auteur aussi, me dépaysait et me plaisait. Il n’y avait guère de moyen pour un pensionnaire du lycée, à cette époque, de se procurer un exemplaire de Stendhal ; une odeur de soufre flottait encore autour de cet écrivain cynique, qui n’avait pas accès aux « bibliothèques de quartier ». Je demandai à mes parents – c’était la première fois que pareille chose m’arrivait – d’acheter le livre ; ils n’en avaient jamais entendu parler et ne firent pas de difficulté, quelques jours après je l’eus en mains : une édition en deux volumes à couverture verte, qu’il m’arrive encore de feuilleter quelque fois. Les titres des chapitres, et les épigraphes, m’étonnèrent (j’ai toujours eu un faible pour les livres divisés en chapitres, pour les chapitres titrés, et plus encore pour les épigraphes), à peine le livre ouvert, je ne sais quel bouffée d’insolence allègre et enragée me sauta à la tête et m’enivra ; en quelques pages, je cédai à une complète fascination. Quand j’eus fini le livre, je le recommençai aussitôt. Puis encore, et encore. Pendant toute mon année de seconde, le livre à couverture verte ne quitta jamais le fond de mon pupitre, en étude ; de cinq heures à sept heures et demie, je travaillais, ou plutôt je retardais mon plaisir ; de sept heures et demie à huit heures, chaque soir, je rouvrais le volume magique et je reprenais place sur le tapis volant ; à la fin de l’année, si on me lisait au hasard une phrase du livre, je pouvais réciter presque sans erreur la demi-page qui suivait.
Le Rouge et le Noir a été, beaucoup plus que le surréalisme, ma grande percée à travers le convenu, un convenu qui m’avait trouvé jusque-là parfaitement docile. Chaque soir, en ouvrant la couverture verte, je m’établissais dans une paisible, une tranquille insurrection intellectuelle et affective contre tout ce qui s’était donné à moi pour recommandé, et que je n’avais fait nulle difficulté d’accepter comme tel. Je le lisais contre tout ce qui m’entourait, contre tout ce qu’on m’inculquait, tout comme Julien Sorel avait lu le Mémorial contre la société et contre le credo de Verrières. Mais cette fin de non-recevoir généralisée restait sans violence et sans révolte : elle était congé pris, séparation, froid recul.
Il y a quarante ans, je pense, que je n’ai relu le Rouge : oubli profond qui m’avertit et m’alerte encore, parce qu’il est celui de l’amour. Le Rouge et le Noir a été en littérature mon premier amour, sauvage, ébloui, exclusif, et tel que je ne peux le comparer à aucun autre : c’est de cet amour que je veux me souvenir, non de son objet (bien entendu toujours admirable). A Dieu ne plaise que je vérifie. Il y a une sexualité littéraire brûlante de l’adolescence qui comme l’autre finit par mettre en cendres ce qui l’a d’abord enflammée, il est seulement étrange qu’elle ait pris feu à un livre aussi terriblement averti et déniaisé, un livre qui n’était pas de mon âge. J’ai dû en garder quelques rides juvéniles et creuses, comme de la rencontre de Mme de Charrière Benjamin Constant. »

(« Lettrines 2 », Librairie José Corti, 1974)

D. dit: 20 février 2025 à 16h05

« Faire jouer ses relations. »
J’entends ceci si souvent autour de moi… C’est pourtant assez dégradant, de faire jouer des relations.

Rosanette dit: 20 février 2025 à 16h19

M Macron a posté sur X un tweet illustré de photos émouvantes pour exprimer sa compassion à la famille Bibas
Il y évoque les « visages de l’innocence et de l’amour», «visages d’une humanité éternelle que la barbarie du Hamas, jamais, n’abolira …..et se tient aux côtés de Yarden et de la famille Bibas.»
Son émotion comme celle de nous tous devant ce drame est sans doute sincère
Mais on ne peut écarter le soupçon que ce twitt ostensiblement larmoyant et empathique, où il va même jusqu’à appeler le père de ces enfants par son prénom ,n’ait pas visé aussi un autre objet , peut etre prioritaire .
En effet en y utilisant préférentiellement le mot BARBARIE pour caractériser l’odieux comportement du Hamas, le président cherche de toute évidence à se dédouaner de l’usage incongru qu’il avait fait de ce vocable à l’adresse du premier ministre israélien à propos des opérations menées à Gaza : « Je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant la BARBARIE «
Pour Emmanuel Macron Il était sans doute urgent de dépouiller le mot barbarie de son pouvoir de nuisance a sa propre image, en faisant oublier le conditions de son emploi antérieur

«

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 16h29

Les mots de Macron sont appropriés dans les circonstances que vous citez; le terme de dédouanement que vous employez relève d’une interprétation polémique à mon sens déplacée

Rosanette dit: 20 février 2025 à 16h32

dans l’affaire Ferrand
deux malaises
1) on ne peut qu’être gêné a l’idée d’u possible deal avec la a procureure devenue membre du conseil constitutionnel sur sa proposition du genre :
« tu trouves un biais pour un non-lieu dans mon procès de prise illégale d’intéret et je je propose pour le conseil constitutionnel  »

2)et s’agissant de l’abstention du RN elle correspondde toute évidence à u service attendu du prochain président du conseil constitutionnel Une décision sur QPC en cours qui rendrait l’inegibilitéeventuelle de Marine irrégulière avant l’épuisement des voies de recours

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 16h40

@Je suis heureux que Marie Sasseur, avec son ton inimitable et si chaleureux nous rappelle, façon Wikipedia, qu’un vent de liberté souffle sur cette Chartreuse de Parme

Ne soyez pas vexé, Edel, Stendhal n’est pas votre chose.
On vous a pris en flagrant délire d’interprétation, faut pas non plus y accorder plus d’importance que ça n’en a.
Si vous pensez que le lien donné sur lz BnF est du wikipedia, vous êtes un sacré fumiste.

Et puis Stendhal, c’était presque un voisin…j’ai au moins autant de raisons de l’avoir lu…

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 16h46

De plus Edel, vous semblez vous contre foutre de l’histoire politique italienne, ce n’était certainement pas le cas de Stendhal ,qui y a passé 17 an !! Et lutôt engagé, la Chartreuse de Parme est est l’eclatante preuve.

Continuez à griffonner pour faire genre, Edel, vos chiens de garde se foutent de vos  » interprétations ».

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 16h47

Aïe
qui y a passé 17 ans !! Et plutôt engagé, la Chartreuse de Parme est est l’eclatante preuve.

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 16h50

Le chien de garde d’Edel était bien sûr aux aguets.
Ça fait longtemps je ne considère plus Edel comme un lecteur pertinent. Qu’il devienne odieux comme le MaCaque pour donner le change est tout à fait logique.
Vieux débiles.

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 16h58

Sont tous alzheimer ?

Qu’a cela ne tienne

Marie Sasseur dit: 18 février 2025 à 18h03
Paul Edel dit: 17 février 2025 à 21h24
Cher Renato, Ce qui fascine chez Stendhal, c’est que la vérité historique du Duché de Parme ne n’intéresse pas une seconde notre auteur. .Son roman est un incroyable assemblage déséquilibré de détails pris aux Mémoires de Saint-Simon, son auteur de chevet.
_______

« Par son évocation de la vie politique en Italie, La Chartreuse de Parme est aussi une critique virulente de la mainmise de l’Autriche sur l’Italie du Nord, alors divisée en un royaume de Piémont-Sardaigne théoriquement indépendant, un royaume Lombardie (dirigé par un vice-roi autrichien), un grand-duché de Toscane (aux mains d’un archiduc), et en plusieurs petites principautés comme Parme et Modène, sous influence directe de l’Autriche. Le mouvement favorable à l’indépendance et à l’unification italienne, le carbonarisme, nostalgique du royaume d’Italie institué par Napoléon Ier en 1805, est illustré par Stendhal, fin connaisseur de la langue, de la culture et de la politique de la péninsule. À ce titre, Fabrice del Dongo est une incarnation parfaite de la jeunesse italienne enflammée par l’idée d’unifier l’Italie et de renverser l’Autriche. »

https://essentiels.bnf.fr/fr/article/8d67a9e3-13bc-4f73-9ba5-179510825d33-chartreuse-parme

Avant de spamer mon pseudo, vous vous laverez les mains et le reste !

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 17h03

Et pour quelqu’un qui était payé pour lire, ce n’est certainement pas mon cas, vous m’excuserez, mais quel desastre.

renato dit: 20 février 2025 à 17h19

Info pour les antifascistes passionnés : selon Musk, seulement les personnes ayant un « QI élevé » devraient se reproduire. Le spectacle des clowns est de plus en plus divertissant.

rose dit: 20 février 2025 à 17h53

Merci Paul de votre réponse magnifique sur « mon Stendhal adoré ».
Je ne sais pas si Clopine n’a pas laissé tomber Proust, je le lui demanderai.
Pour ma part, l’ardente lecture que je faisais de Marguerite Duras s’est drôlement calmée.
Vous avez une loyauté, une fidélité de lecteur inexpugnable. Peut être est ce lié aux dix-sept ans ? Ou au vent de liberté, ou à l’Italie, enfin c’est magnifique, merci à vous.

MC dit: 20 février 2025 à 17h59

La Marietta n’est pas contente. Et le fait savoir. Mais ne voit-elle pas, à travers Paul Edel lui-même, le passage d’une lecture historienne ( ce que ça raconte) à une lecture fonctionnelle (comment c’est fait?)!. Il y a eu un temps pour « les espions de Metternich », voici celui qui analyse ,et légèrement ,le roman. Et c’est la même personne, sur son blog où ici, qui en a parlé. Hélas il est des gens pour qui un livre ne saurait avoir qu’un sens…

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 18h12

@dans l’affaire Ferrand
deux malaises
1) on ne peut qu’être gêné a l’idée d’u possible deal avec la a procureure devenue membre du conseil constitutionnel sur sa proposition du genre :
« tu trouves un biais pour un non-lieu dans mon procès de prise illégale d’intéret et je je propose pour le conseil constitutionnel »

2)et s’agissant de l’abstention du RN elle correspondde toute évidence à u service attendu du prochain président du conseil constitutionnel Une décision sur QPC en cours qui rendrait l’inegibilitéeventuelle de Marine irrégulière avant l’épuisement des voies de recours

Là il ne s’agit plus d’interprétation mais de fantasme, « de toute évidence »

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 18h15

Je vais bientôt faire un petit topo sur le livre de Passou, c’est le post un peu tordu de Deachach qui me le rappelle.

Je vais quand même laisser passer un délai disons de prévenance, pour qu’Edel ait le temps de le lire. Après tout c’est bien le blog de Passou, ici.

Déjà vous dire que Raphaël c’est loin d’un un crush, mais alors vraiment très très loin.
C’est une bonne idée d’avoir pris un pseudo, Passou, on aura moins de scrupule à ne pas ménager Raphaël.
Preparez vous.
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18673175&cfilm=45261.html

D. dit: 20 février 2025 à 18h58

Je comprends que vous soyiez inquiet par la possibilité enlevée de vous reproduire, renatô. Mais bon.

renato dit: 20 février 2025 à 19h11

Idiot, c’est un problème que je n’ai plus. Bien sûr, vous, en tant que petite-personne-impuissante et inculte avec seulement deux neurones qui se poursuivent dans votre crâne, vous êtes hors du jeu.

le baron perché dit: 20 février 2025 à 19h26

Le silence des sourds-muets est très étrange. Quand ils nous fixent des yeux, on a la bizarre impression qu’ils nous sondent intégralement par le mutisme de leur regard.
Ils sont muets et timides mais leur silence est tellement éloquent et intimidant.

D. dit: 20 février 2025 à 19h29

Ne me dites pas que vous vous êtes reproduit, renato ?!
C’est très grave ce que vous avez fait-là.

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 19h46

L’UNESCO vient de publier deux référentiels de compétences en Intelligence Artificielle ; l’un à destination des enseignants et l’autre à destination des apprenants

« L’intelligence artificielle (IA) traite une grande quantité d’informations, génère de nouveaux contenus et aide à la prise de décision grâce à des
analyses prédictives. Dans le domaine del’éducation, l’IA a transformé la relation traditionnelle entre l’enseignant et l’apprenant en un triptyque dynamique entre l’enseignant, l’IA et l’apprenant.

Cette évolution exige de repenser le rôle des enseignants et les compétences dont ils ont besoin à l’ère de l’IA. Pourtant, peu de pays ont défini ces compétences ou élaboré des programmes nationaux pour former les enseignants à l’IA, ce qui prive de nombreux éducateurs d’un cadre adéquat.

Le Référentiel de compétences en IA pour les enseignants comble cette lacune : il définit les connaissances, les habiletés et les valeurs que les enseignants doivent maîtriser à l’ère de l’IA. Élaborée dans le respect de la protection des droits des enseignants, de l’accroissement de l’agentivité humaine et de la promotion de la durabilité, la publication présente 15 compétences réparties en cinq composantes : une approche de l’IA centrée sur l’humain, l’éthique de l’IA, les fondements et
les applications de l’IA, la pédagogie de l’IA et l’IA pour l’apprentissage
professionnel. Ces compétences sont classées selon trois niveaux de progression : acquérir, approfondir, créer.

En tant que référence internationale, cet outil sert de guide pour l’élaboration de référentiels nationaux de compétences en IA, apporte des
informations sur les programmes de formation des enseignants et aide à définir des paramètres d’évaluation des apprentissages. Il fournit
également aux enseignants des stratégies pour développer leurs connaissances en matière d’IA, respecter des principes éthiques et soutenir leur développement professionnel. (…) »

Source : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000392681

D. dit: 20 février 2025 à 20h30

Jordan Bardella est une personne remarquable. Très original et doué. D’ailleurs il est gaucher.

Paul Edel dit: 20 février 2025 à 20h47

Marie Sasseur croit avec une naïveté touchante, qu’un chef-d’oeuvre comme « La chartreuse de Parme » n’a qu’un seul sens dont elle est la dépositaire. Elle ne comprend pas la polysémie en art. Elle devrait méditer la phrase d’Italo Calvino : «  Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire. » Il y a un Stendhal aristocratique revendiqué par Nimier, un sensualiste et révolutionnaire absolument antibourgeois, , pour Roger Vailland, un Stendhal de Gauche revendiqué par Aragon, un redoutable analyste du pouvoir (notamment dans « Lucien Leuwen ») Pour Paul Valery un égotiste sensualiste revendiqué par Gide,il y a un, délicieux Stendhal vu par Julien Gracq sorti d’un opera-buffa (« La Chartreuse, où l’argent ne joue aucun rôle, et où les rapports sociaux entre riches et pauvres sont traités à peu prés comme ceux des rois et des bergères dans le roman pastoral »).Pour Zola, c’était un moraliste qui dissèque des insectes,et pour Barbey d’Aurevilly un auteur qui « brille d’une sombre lueur »,Pieyre de Mandiargues possède « une seigneurie du langage » qui annonce le sombre sarcasme de Baudelaire, alors que pour Léautaud, c’est un des auteurs les plus gais. Pour Giuseppe Di Lampedusa, c’est la virtuosité des dialogues, la vitesse de la mise en scène qu ‘il admire le plus. . Et pour la critique universitaire fondue de sémiologie -du côté de Genette- l’auteur de la « Vie de henry brulard » était un champ d’expérience privilégié.

Paul Valery. remarque finement le bonapartisme de son écriture. Il aime chez cet écrivain, «  de formules brusques et brèves qui rompent les chaînes de l’instant, ébranlent un jour morne, et surgissent de l’être comme des rappels aux armes. »Le nombre de Stendhal lus différemment est vertigineux.

et alii dit: 20 février 2025 à 20h55

sur la violence subie par les enfants dans l’établissement catholique où l’épouse du ministre
rnseignait le cathéchismr, la prof de maths Françoise Gullung qui l’a dénoncée a été reconnue lanceuse d’alerte
mediapart
bonsoir

et alii dit: 20 février 2025 à 20h57

Selon les informations de Mediapart, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a été alertée dès 1993 d’un grave cas de violence physique : un surveillant a perforé le tympan d’un élève. François Bayrou, alors ministre de l’éducation et président du département, n’avait pas réagi. »
mediapart

et alii dit: 20 février 2025 à 21h06

autre cas de violence sur une enfant de 3 ans dans une maternelle qui doit être jugée
ça pose questions quand même

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 21h07

@un surveillant a perforé le tympan d’un élève. François Bayrou, alors ministre de l’éducation et président du département, n’avait pas réagi.

et alii rivalise avec les Nouvelles en trois lignes du vieux Fénéon …

« Le professeur de natation Renard, dont les élèves tritonnaient en Marne, à Charenton, s’est mis à l’eau lui-même : il s’est noyé. »

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 21h12

@un surveillant a perforé le tympan d’un élève. François Bayrou, alors ministre de l’éducation et président du département, n’avait pas réagi.

Avec un coton tige ? Auquel cas le silence du ministre de l’Education Nationale serait en effet inexcusable

Marie Sasseur dit: 20 février 2025 à 21h14

Edel ne lira pas Passou, c’est bien dommage.

Il tartine tartine plus bien inutilement.
Pour lire Stendhal, l’enfumage d’Edel qui raconte des histoires, ne sert à rien.

On retiendra juste l’aberration d’avoir voulu convoquer Stendhal pour faire oublier la violation de vie privée perpétrée par Daoud sur la personne de Saâda Arbane. Aberrant et insensé!

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 21h29

Quant à la vérité … entre spectacle et aveuglement, l’actualité nous montre combien le chemin pour y parvenir est malmené

Jazzi dit: 20 février 2025 à 21h39

« Ils sont muets et timides »

En voilà une idée reçue !

« Le silence des sourds-muets est très étrange. »

Non, c’est le regard du sourd qui est sur puissant, profond, sondant, auscultant…

et alii dit: 20 février 2025 à 21h44

lrs enfants maltraités, s »ils en ont le souvenir, pourront ils (être incités) = pardonner leurs « bourreaux »?

renato dit: 20 février 2025 à 21h54

Il faut être un criminel pour corriger un enfant avec une gifle assez forte pour lui perforer le tympan. Et que personne ne dise que c’était une autre époque, ils était juste de la racaille.

D. dit: 20 février 2025 à 22h05

Non, pas un criminel, mais une personne violente qui mérite d’être jugée en correctionnelle. Évidemment pas aux assises, comme pour un criminel.

Jean Langoncet dit: 20 février 2025 à 22h05

Bayrou, en son temps, avait giflé une jeune racaille qui tentait de lui faire les poches ; la surdité a parfois des causes et des prolongements qui dépassent l’entendement et le simple handicap

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