de Pierre Assouline

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Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Que faire d’une invention qui pourrait révolutionner l’humanité autant que la mener à sa perte ? Le problème que cela pose à la conscience de ceux qui en sont les contemporains est vertigineux. On l’aura compris, c’est l’intelligence artificielle qu’il s’agit (IA). Inutile d’avoir récemment réuni un sommet international à Paris pour que la question soit d’actualité. Au vrai, elle l’est en permanence depuis quelques temps déjà. Il est rare que l’on évoque ses bienfaits, ses perspectives enchantées, ses progrès sans aussitôt prévenir de ses effets négatifs. On a vu naturellement des scientifiques s’emparer du débat suscité et de rares écrivains y réfléchir. Mais peu de romanciers de formations scientifique s’en sont mêlés. Isaac Azancot, médecin hospitalier, professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris et expert en informatique médicale est de ces oiseaux rares. Pour son deuxième roman Le regard d’Aurea (235 pages, 21 euros, éditions de l’Observatoire), il a choisi de faire de la machine son personnage principal même si un homme en détient le secret et que sa préservation est la clef du roman.

Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. Le niveau de puissance auquel elle est parvenue est dans le même temps un atout considérable pour permettre à l’humanité de franchir un cap décisif et la plus forte menace d’extinction de l’espèce humaine. Aurea, dont le fonctionnement est basé sur l’informatique quantique, n’a pas une tête d’humanoïde mais l’apparence d’une jeune femme aux yeux verts, à la chevelure dorée, à la voix bien cadencée et non pas mécanique : « On comprenait son nom : elle donnait une apparence d’or en fusion ». Aurea est un prototype qui n’a pas livré tous ses mystères. Le romancier, qui tente de les percer, nous entraine avec lui dans une spirale fascinante dont on a du mal à se déprendre tant elle ouvre sur des perspectives inouïes.

Cela se passe en 2034, autant dire demain, entre la Toscane et Paris. Elie, un chercheur français qui n’a rien du savant fou mais qui l’est tout de même un peu en tant que passionné d’un golf pour avoir imaginé un algorithme de liaison au moment du swing, rencontre Giulia, une Italienne férue d’humanités médicales et spécialisée en hypnose. Ils voient leur liaison amoureuse bouleversée par le surgissement de l’IA dans leurs vies. La robotique est en pleine expansion, la chirurgie systématiquement assistée par l’ordinateur, l’imagerie médicale fait des progrès que l’on croyait inimaginables quelques années avant, l’analyse des données des malades et des maladies autorise la mise sur le marché de médicaments en un temps record. Bref, dans une société plus que jamais dominée par la vitesse, l’IA est devenue l’incontestable matrice des nouveaux paradigmes. Ce qui ne va pas sans poser un problème technique encore en voie de résolution au big-data médical : le rassemblement de données éclatées et localisées en différents lieux, l’intégration de ces informations en temps réel. Comment leur faire confiance à l’ère des fake news envahissantes ? Dans les colloques et les débats, il n’est question que de traçabilité, de fiabilité, de consentement, d’accès légal aux données des lieux de stockage protégés ; au même moment, les capacités augmentées de l’individu, portées par les partisans du transhumanisme, gagnent du terrain à la faveur de l’implantation réussie de puces reliées à l’IA dans le corps.

A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. Or dès que l’on approfondit les questions d’éthique médicale, Aristote, Canguilhem, Jankélévitch ne sont jamais très loin et c’est ici le cas. De quoi méditer à nouveaux frais la tentation irrépressible du genre humain à organiser sa disparition, d’autant qu’Elie n’est pas le genre d’homme à renoncer en route malgré les obstacles, plutôt du genre à creuser son sillon jusqu’au bout. C’est un illuminé à sa manière car sa lumière intérieure ne faiblit jamais, un illuminé pétri de rationalisme. Il y a du lanceur d’alerte en lui, toujours prêt à prévenir partout des menaces que l’IA associée aux neurosciences pourrait faire peser sur les libertés (en les réduisant) et les inégalités (en les accentuant).

Parfois un rien pédagogique afin que le lecteur du roman ne soit pas trop largué par les données scientifiques ou médicales (le processus d’intrication, le concept de superposition, le rôle de l’inconscient dans la chaine de création de code etc), le romancier ne nous lâche pas. Il réussit même à introduire un certain suspens en nous faisant vivre « dans les conditions du direct » une attaque en règle contre les systèmes informatiques de l’AP-HP menaçant même l’Espace national de santé à partir de plusieurs fermes à trolls dans quelques pays. Aussi palpitant qu’angoissant même si ses références sont moins littéraires que philosophiques : les écrits de Rachi de Troyes, pionnier de l’hypertexte, le Guide des égarés de Maïmonide afin de s’y nourrir pour mieux développer un « culte de la raison » jusqu’à faire de la rationalité le guide absolu et Bergson dès la citation placée en épigraphe  :

 « L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle. A elle de voir d’abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement ou fournir en outre l’effort nécessaire pour que s’accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des dieux (in « Les deux sources de la morale et de la religion »).

Et puis jamais cité mais bien présent en filigrane, Isaac Asimov (notamment celui de la nouvelle Nous, les robots, 1982)  Isaac Azancot est si proche ( il n’y a que trois lettres d’écart entre eux). Et comme le robot de l’Américain énonçait trois lois afin de ne pas outrepasser ses pouvoirs, la créature du Français précise ses propres trois lois. Mais les deux s’interrogent sur la comptabilité éthique entre l’IA et l’homme. Dans ce roman les changements provoqués par l’IA sont positifs. Le logiciel à l’œuvre en Aurea a ceci de révolutionnaire qu’il a été programmé pour obéir à « une éthique de non-nuisance ». L’ordinateur quantique, en arborescence, est l’un des personnages du roman. Aurea a accepté le caractère irremplaçable de la spécificité de l’homme, de la famille. Il n’effraie plus, on le côtoie, c’est un familier pour la seconde génération. D’ailleurs, la fille du couple n’y voit pas de mal comme si c’était sa meilleure amie

A leurs yeux, l’intelligence artificielle permet l’émergence d’une société améliorée. Et de combattre deux fléaux : l’arme nucléaire et la désinformation. Par la complexité de son caractère quantique, seule Aurea peut affronter les crises. L’auteur a parfaitement conscience du problème que pose l’IA par rapport à la liberté et de l’émergence d’une conscience dans la machine, une inconnue à partir d’un certain niveau d’intelligence. La créature est seule. Mais que se passe t il lorsqu’elle fait société ?

L’IA est inévitable. Malmenée, elle présente un danger. L’auteur pose donc le postulat que l’hybridation du nouveau Golem de notre époque est indispensable. Car seuls, chacun de son côté, ni l’homme ni la machine ne peuvent résister à la tentation de l’humanité à l’autodestruction. Au-delà d’un contrat social, il s’agit même d’un croisement. In fine cela se fait, on ne vous en dira pas davantage afin de ne rien gâcher, mais l’auteur ne nous dévoile pas les conséquences de cette hybridation inédite. A suivre ? Difficile de ne pas en éprouver déjà un certain vertige.

(Photo D.R.)

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2 589 Réponses pour Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

puck dit: 22 février 2025 à 11h58

jeannot je vais te donner une petite leçon de sciences politiques sur les bonnes pratiques démocratiques :

Trump a été élu par une large majorité d’américains, il a même fait gagné le Sénat et le Congrés aux républicains.

les américains l’ont mis au pouvoir pour faire exactement ce qu’il est en train de faire que ce soit aux US ou dans le monde en réglant les conflits et amener la paix.

Trump est le seul exemple où après quelques semaines de pouvoir il a un porcentage d’avis favorable supérieur à celle qui a fait de lui un président.

pour le dire autrement il y a plus d’américains qui voteraient pour lui aujourd’hui que lors de l’élection : c’est du jamais vu.

du coup tous ces articles bidons que tu lis qui pratiquent la désinformation n’ont aucune prise sur les américains : les mecs ils sont passés à l’étape suivante.

il n’y a que toi qui continue de patauger dans la semoule.

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 12h06

« La réalité, c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on a cessé d’y croire. »
Philip K. Dick

et alii dit: 22 février 2025 à 12h13

la littérature est le lieu où l’on a le sentiment de maitriser les choses
j’en doute beaucoup,et coté lecteurs,et côté auteurs;
ou d’une « maîtrise » tres relative

je cuide dit: 22 février 2025 à 12h22

maîtriser est un verbe bque je préfèrerais ne pas détester;et pourtant
cette maîtrise des langues comme on dit, quelle que soit la langue
et je vous passe le reste!

puck dit: 22 février 2025 à 13h24

@« La réalité, c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on a cessé d’y croire. »

faux !! la réalité ne peut exister en dehors du fait d’y croire.

c’est même cette croyance qui créé une réalité.

quand la croyance disparait alors la réalité qui lui était liée disparait avec elle.

toi comprendre jeannot lapin ou moi te le réexpliquer autrement ?

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 13h33

keupu c’est le prototype de l’IA que veulent promouvoir les tenants de la liberté d’expression ; le prototype dans sa forme bêta : celui qui fait IAn IAn

Patrice Charoulet dit: 22 février 2025 à 14h07

Quel philosophe français a été , enfant, bouvier, a inventé le concept de lutte des classes, a été élu député, a créé la première banque populaire ?

FL dit: 22 février 2025 à 14h09

Je ne comprends pas pourquoi le monde littéraire, qui aime tant les intrigues, n’a pas intrigué afin que Yann Andréa ait une décoration à titre posthume, pour tout le bien qu’il a fait.

Une réunion de combat au Flore, un déjeuner à l’Élysée et zou, Yann Andréa devenait chevalier des arts et des lettres. Mme Albanel écrivait le discours. On réunissait les corps constitués et les représentants des églises. Un roitelet de province ayant bien réussi dans les ministères prononçait le discours.

Ça aurait été parfait. Et mérité.

On a un problème avec la vertu en France.

Jazzi dit: 22 février 2025 à 14h44

Moi qui tient mes listes à jour sur mon site, j’avais oublié de mentionner Claude Lanzmann parmi les derniers entrants des cimetières parisiens.
C’est désormais chose faite.
Mais en allant faire des recherches dans sa biographie ce matin, j’ai découvert que lui aussi avaient de nombreuses plaintes pour harcèlement à son encontre.
C’est fou le nombre d’hommes, pour peu qu’ils soient célèbres, incapables de s’abstenir !
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cimetiere-du-montparnasse

Jazzi dit: 22 février 2025 à 14h48

Il est en bonne compagnie, dans l’un des carrés juifs du cimetière du Montparnasse :

5e DIVISION
– Adolphe Crémieux (1796-1880)
Homme politique hostile au Second Empire, il participa au gouvernement de la Défense nationale (1870-1871) et fit adopter le décret conférant la qualité de citoyen français aux juifs d’Algérie (octobre 1870).
– Emile Durkheim (1858-1917)
Sociologue, il est considéré comme le « père » de la sociologie moderne.
– Gérard Oury (1919-2006) et Michèle Morgan (1920-2016)
Réalisateur des plus grands films à succès du cinéma français, grâce notamment au talent de Louis de Funès et de Bourvil : Le Corniaud, La Grande vadrouille, La Folie des grandeurs ou Les Aventures de Rabbi Jacob. Il était également le compagnon de « l’actrice préférée des Français », Michèle Morgan, dont les beaux yeux firent craquer Jean Gabin dans Quai des brumes de Marcel Carné, et qui repose désormais avec lui.
– Simone Veil (1927-2017)
On peut toujours voir ici la tombe familiale de cette célèbre femme politique, qui a été transférée au Panthéon en 2018 en compagnie de son mari.
– Claude Lanzmann (1925-2018)
Journaliste, écrivain, cinéaste, intime de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, il réalisa le film Shoah (1985) et écrivit Le Lièvre de Patagonie (2009).

Jazzi dit: 22 février 2025 à 14h52

Le léZard n’a pas été vraiment convaincu par cette attachante histoire d’amour, de voisinage et d’enfants orphelins !

MC dit: 22 février 2025 à 15h15

Adolphe Cremieuc. Elie Szapiro, qui avait la lourde tâche de vendre sa photo, ajoutait; « et l’un des hommes les plus affreux du dix neuvième siècle », ce qui hélas était juste….

FL dit: 22 février 2025 à 15h23

Je pense que pour Yann Andréa « voir » des hommes lui a permis de tenir. Marguerite Duras était lourde, très lourde, très très très lourde.

S’il n’avait pas « vu » des hommes comment aurait-il réussi à supporter ce huis-clos.

En plus il a pas eu à se forcer. Chez les homosexuels, « voir » des hommes, c’est un peu le sport national.

Christiane dit: 22 février 2025 à 17h24

Closer, pour cette fois, je ne suis pas vraiment d’accord avec vous. Un débat politique et alarmiste a laissé de côté l’écriture du livre de Pierre Assouline. Et pourtant si le temps et la parole lui avaient été laissés, il aurait eu tant de choses à dire sur ce temps d’écriture, sur cette innocence hâtive de la première partie à laquelle succéda la sidération du 7 octobre. Pierre Assouline est un homme de paix profonde. Alain Finkielkraut que j’apprécie beaucoup était trop agité face à ces deux invités, cherchant ay exprimer sa propre angoisse.

vedo dit: 22 février 2025 à 17h29

Question de Mr Charoutet posée à Deepseek (en omettant la référence au bouvier, donc avec moins d’information), question posée en anglais, réponse traduite par DeepL:

D’accord, attaquons-nous à cette question. L’utilisateur pose une question sur un philosophe français qui a inventé le concept de lutte des classes, a été membre du Parlement français et a créé la première banque populaire. Hum, je dois m’assurer de bien comprendre.
Tout d’abord, le concept de lutte des classes. Je me souviens que Karl Marx est célèbre pour être associé à la lutte des classes, mais il est allemand, pas français. Alors peut-être que l’utilisateur confond Marx avec quelqu’un d’autre ? Attendez, il y a un autre penseur avant Marx qui aurait pu parler de conflit de classe. Ah oui, François-Noël Babeuf, mais c’était plutôt un révolutionnaire. Ensuite, il y a Saint-Simon, mais je pense qu’il était plutôt dans les idées de la société industrielle. Peut-être Pierre-Joseph Proudhon ? Il est français, anarchiste, mais a-t-il parlé de lutte des classes ?
Attendez, le terme « lutte des classes » a peut-être été utilisé par d’autres avant Marx. Laissez-moi réfléchir. L’utilisateur dit « inventé le concept », donc peut-être quelqu’un avant. Un autre nom me vient à l’esprit : Louis Blanc. C’était un socialiste français, impliqué dans la Révolution de 1848, qui prônait les ateliers sociaux. A-t-il parlé de lutte des classes ? Peut-être. Mais il a également été membre du Parlement français après la Révolution de 1848. De plus, Blanc a peut-être participé à la création d’institutions financières pour soutenir les travailleurs. Attendez, la partie « banque populaire ». Il y a le concept de banques populaires ou de coopératives de crédit. Frédéric Ozanam a fondé la Société de Saint-Vincent-de-Paul, qui aidait les pauvres, mais je ne suis pas sûr qu’il ait créé une banque.
Par ailleurs, Philippe-Joseph-Benjamin Buchez a promu les associations coopératives et aurait pu créer une banque. Mais je n’en suis pas certain. Attendez, un autre nom : Charles Fourier. Il a proposé des phalanstères, mais pas de banques.
Attendez, Louis Blanc a bien proposé des ateliers sociaux soutenus par l’État, mais il avait peut-être aussi des idées sur les institutions financières pour les travailleurs. Ensuite, il y a le Crédit Mobilier, mais c’était autre chose. Sinon, le concept de « banque populaire » en France aurait pu être lancé par quelqu’un d’autre. Laissez-moi vérifier les personnages historiques.
De plus, l’utilisateur mentionne être membre du Parlement. Louis Blanc a fait partie du gouvernement provisoire en 1848, puis de l’Assemblée nationale. Il était donc au Parlement. Quant à la banque, les idées de Blanc ont conduit à la création d’ateliers nationaux, qui s’apparentaient davantage à des programmes d’emploi, mais il a peut-être également joué un rôle dans les institutions financières. Ou alors, un autre penseur socialiste français, peut-être Pierre Leroux ? Je n’en suis pas sûr.
Attendez, un autre angle : le terme « lutte des classes » en français est « lutte des classes ». Marx l’a popularisé, mais il a attribué le mérite à des penseurs antérieurs. Dans le « Manifeste communiste », Marx mentionne la lutte des classes comme l’histoire de toute société existante. Mais peut-être un prédécesseur français ? Peut-être Auguste Comte ? Non, Comte était adepte du positivisme.
Attendez, peut-être que l’utilisateur confond différentes personnes. Vérifions chaque partie : 1) philosophe français, 2) a inventé la lutte des classes, 3) membre du parlement français, 4) a créé la première banque populaire.
En résumé : si la réponse est Pierre-Joseph Proudhon, il était philosophe, anarchiste, a écrit Qu’est-ce que la propriété ?, mais il n’a pas inventé la lutte des classes. Il a influencé Marx, mais Marx l’a critiqué. Proudhon était membre de l’Assemblée nationale sous la Deuxième République (1848), donc c’est le parlement. A-t-il créé une banque ? Il a proposé l’idée d’une « banque du peuple » en 1849, qui était une institution de crédit mutuel. Elle a rapidement échoué, mais c’était une première tentative. Proudhon pourrait donc convenir. Mais a-t-il inventé le concept de lutte des classes ? Marx et Engels l’ont fait, mais Proudhon a peut-être discuté du conflit de classe. Ou alors, Louis Blanc. Comparons.
Louis Blanc a écrit L’Organisation du travail (1839), où il met l’accent sur le droit au travail et critique l’exploitation des travailleurs par les capitalistes. Il a peut-être évoqué l’antagonisme des classes, mais le terme « lutte des classes » est davantage l’œuvre de Marx. Cependant, Blanc a fait partie du gouvernement et du parlement, et a promu des réformes sociales. Mais la partie sur les banques : les ateliers nationaux de Blanc n’étaient pas des banques. La partie sur les banques populaires pourrait être la Banque du peuple de Proudhon. Donc peut-être que la réponse est Proudhon. Mais il y a un mélange ici. Attendez, l’utilisateur pourrait penser à quelqu’un d’autre. Laissez-moi vérifier.
Autre possibilité : Philippe Buchez. Il était historien et homme politique, il a défendu les associations coopératives et a fondé un journal coopératif. Il a peut-être été impliqué dans des idées de crédit mutuel. Mais je ne suis pas sûr pour la banque. Autre possibilité, Friedrich Wilhelm Raiffeisen a fondé des banques coopératives en Allemagne, mais il n’est pas français.
Attendez, la Banque Populaire a été fondée en France en 1878, mais c’est après l’époque de Proudhon. Peut-être que l’utilisateur fait référence aux idées de crédit mutuel. La Banque du peuple de Proudhon en 1849 visait à fournir des prêts sans intérêt, c’est donc une forme de banque populaire. Et il était philosophe, député. Quant à la lutte des classes, même si Marx est plus associé, l’utilisateur pense peut-être que c’est Proudhon qui l’a inventée. Mais en réalité, le concept existait avant Marx. Par exemple, des historiens français comme Guizot ont discuté des conflits de classe dans l’histoire. Mais l’utilisateur attribue l’invention à un philosophe.
Sinon, la réponse est Louis Blanc. Permettez-moi de vérifier : il était député, il a promu des réformes sociales et, bien que ses ateliers n’étaient pas des banques, il a peut-être joué un rôle dans les institutions financières. Mais je ne me souviens pas que Blanc ait créé une banque. Proudhon a créé la Banque du peuple. Donc, en résumé : Proudhon était un philosophe français, impliqué dans la politique (député), qui a créé une banque populaire. A-t-il inventé le concept de lutte des classes ? Pas exactement, mais il a abordé les questions de classe. L’utilisateur confond peut-être Proudhon avec les idées de Marx. Ou alors, la réponse attendue est Proudhon. Permettez-moi de vérifier auprès des sources.
Après vérification, la Banque du peuple de Proudhon était bien une première tentative de banque mutuelle. Il a siégé à l’Assemblée constituante en 1848. Quant à la lutte des classes, il a écrit sur les contradictions économiques et les antagonismes de classe, mais le terme « lutte des classes » est davantage l’œuvre de Marx. Cependant, l’utilisateur a peut-être confondu les origines. Étant donné que la question indique « a inventé le concept de lutte des classes », ce qui est incorrect à proprement parler, mais peut-être que la réponse voulue est Proudhon. Sinon, l’utilisateur pense peut-être à quelqu’un d’autre. Attendez, autre possibilité : Charles Fourier n’a pas fait ça. Saint-Simon ? Non.
Attendez, peut-être que l’utilisateur s’est trompé dans la question, mais la réponse attendue est Proudhon. Sinon, la réponse pourrait être Louis Blanc, mais l’association de Blanc avec les banques est plus faible. Tout bien considéré, la réponse la plus plausible est Pierre-Joseph Proudhon, bien que le terme de lutte des classes soit davantage celui de Marx. Peut-être que la question comporte une erreur, mais étant donné les options, Proudhon correspond aux parties banque et parlement, et la partie lutte des classes pourrait être une mauvaise attribution.

Le philosophe français en question est Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865). Voici la répartition :
Lutte des classes : Si Karl Marx a popularisé le terme, Proudhon, précurseur de la pensée socialiste, a analysé les antagonismes de classe dans ses œuvres, telles que Qu’est-ce que la propriété ? (1840). Bien qu’il n’ait pas explicitement « inventé » le concept, ses critiques de l’exploitation capitaliste ont influencé les discussions ultérieures sur les conflits de classe.
Membre du Parlement : Proudhon a été élu à l’Assemblée nationale française pendant la Révolution de 1848, en tant que représentant du département de la Seine.
Première Banque populaire : En 1849, Proudhon a fondé la Banque du peuple, une institution de crédit mutuel visant à fournir des prêts sans intérêt aux travailleurs. Elle s’est rapidement effondrée, mais a inspiré des modèles bancaires coopératifs ultérieurs.
Remarque : La question contient une erreur d’attribution courante. Le terme « lutte des classes » (lutte des classes) est plus étroitement lié à Marx, mais les critiques de Proudhon sur les inégalités et ses initiatives pratiques (comme la banque) s’alignent sur les autres éléments mentionnés. La réponse repose sur la réconciliation du contexte historique avec les spécificités fournies.

vedo dit: 22 février 2025 à 17h38

En plus, Deepseek, le texte pondu en 66 secondes. Traduction DeepL instantanée. Puisque le sujet de cette page est l’IA, voici ce qui arrive…

MC dit: 22 février 2025 à 17h40

Taine dans la Pléiade pour l’Histoire de le Révolution et de l’Empire? Pourquoi pas? Les héritiers de la Princesse Mathilde en auront des boutons….

Rosanette dit: 22 février 2025 à 17h56

@christiane
vous avez raison le livre de pierre Assouline méritait sans doute qu’on s’attache a son ecritirre
;mais ce n’était pale sujet;
En fait ces échanges entre trois personnalités juives etait une sorte de communion amère dans la jüdische Angst, » un réflexion sur l’emergence chez les juifs d’un sentiment identitaire nouveau lié a une hostilité croissante qui les concerne tous

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 18h24

@En fin d’émission, Passou pose le problème du où vivre normalement pour les Juifs, aujourd’hui ?
Problème plus général désormais dans un monde gouverné par des fous !
Encore faudrait-il savoir ce que c’est que de vivre normalement…

Où mieux qu’en France ?

Jazzi dit: 22 février 2025 à 18h26

« Deepseek, le texte pondu en 66 secondes. »

Rosanette avait trouvé Proudhon en moins de 2 secondes.
C’est qui le plus fort ?

le baron perché dit: 22 février 2025 à 18h47

Adolphe Crémieux, avocat, sa photographie sur Wiki. On dirait l’arrière-grand-père de Gilles-William Goldnadel, avocat lui aussi !

Christiane dit: 22 février 2025 à 19h12

Oui, Rosanette, je comprends cela. Néanmoins, il y a justement dans cet écrit de Pierre Assouline cet immense effort de trouver les mots pour dire : « Ce n’est pas vrai qu’il n’y a pas de mots pour dire toute cette infamie. Ou alors à quoi bon la poésie, la littérature ? N’ont-elles pas justement vocation à exprimer l’indicible, dévoiler les zones d’ombre, rendre lisible l’illisible comme la peinture rend visible l’invisible ? (…)
Dans ces moments-là, j’essaie de retenir la leçon du capitaine Dreyfus : même au bagne des îles du Salut, il persistait at pensée à la beauté des choses. J’essaie, mais il faut vraiment y mettre du sien. » Page 230.
Chère Rosanette, malgré ce désastre et cette
horreur, je crois à la vitalité de ce grand peuple que j’aime.
Ce livre, écrit-il à la première page, il aura passé un demi-siècle à ne pas l’écrire. « Ce serait « L’annonce » car tout tournerait autour de ça, ce commentaire dire, ce commentaire « le » dire. »
C’est un livre, un cri du cœur at découvrir dans le silence d’une lampe.
Bonne soirée.

Jazzi dit: 22 février 2025 à 19h37

« Ou alors à quoi bon la poésie, la littérature ? »

Le cinématographe aussi, Christiane, qui n’a pas son pareil pour s’affronter au réel et aborder au plus près de l’indicible…

Jazzi dit: 22 février 2025 à 19h43

« Chez les homosexuels, « voir » des hommes, c’est un peu le sport national. »

Un fin connaisseur, ce FL !

Christiane dit: 22 février 2025 à 19h52

Oui, Jazzi, bien sûr. Ajoute la musique (B.O) si propice à nous faire ressentir ces moments de gravité.

Christiane dit: 22 février 2025 à 20h09

Oui, l’article est excellent. Un film obsédant par le trouble suilt sème en notre conscience.e gouffre sans fond du Mal absolu caché sous l’apparente banalité de cette « zone d’intérêt ». De quoi relire Anna Harendt ou
Primo Levi.

D. dit: 22 février 2025 à 20h44

Primo, C’est un bien drôle de prénom.
Personnellement je n’aimerais pas m’appeler comme ça.

puck dit: 22 février 2025 à 20h49

moi aussi je préfère Christine, peut-être parce que j’ai connu une Christine, je me souviens j’avais 8 ans.
toi aussi t’as connu une Christine à l’école primaire ?

Jazzi dit: 22 février 2025 à 20h51

En lointain écho avec Les sandales d’Empédocle de Paul Edel.

Dans les « Dialogues avec Leuco », conçus à Serralunga où il avait été relégué pendant la guerre, et où il fait dialoguer les principales figures de la mythologie grecque, Pavese prête à Sarpédon s’adressant à Hippolochos les paroles suivantes : « Personne ne se tue. La mort est destin. On ne peut que la souhaiter. »
Etonnant, non ?

puck dit: 22 février 2025 à 20h56

à quoi bon la littérature ?
en fait ça dépend des gens et des circonstances.

exemple : moi Flaubert il a complètement changé ma vie. J’ai lu sa correspondance à une époque où j’étais un peu perdu dans ma tête. Et il a un truc qui revient souvent chez Flaubert c’est quand des gens doivent lui payer son loyer. En fait Flaubert avait un max d’apprts qu’il louait et ça lui permettait de récupérer du pognon sans avoir à travailler. Je me souviens c’était une époque où les taux d’intérêt commençaient à baisser en France et là ça a fait tilt ! je me suis dit mais bon Dieu mais c’est bien sûr et à partir de là Flaubert est devenu une espèce maitre à penser, je pense que de tous les lecteurs de Flaubert c’est moi qui suis le plus proche de lui, parce qu’avec le temps e, vieillissant on finit par oublier la lecture de ses bouquins, par contre les loyers c’est un truc qui continue à tomber tous les mois. Ouai je peux dire que Flaubert a vriament changé ma vie.

D dit: 22 février 2025 à 20h57

Non, moi c’était une Patricia. Patricia Larouchette. Elle avait essayé de regarder mon zizi par dessus mon épaule alors que je faisais pipi pendant la récréation. Heureusement, mon ange gardien veillait et une maîtresse était arrivée juste à temps.

Christiane dit: 22 février 2025 à 21h01

Rosanette,
« Si le désespoir est – plus encore qu’une tentation – l’horizon de cette génération d’intellectuels juifs déracinés (qu’on pense à Benjamin écrivant à la fin du texte sur « Les affinités électives » de Goethe : « Pour les désespérés seulement nous fut donné l’espoir »), la penseey d’Arendt est d’abord une pensée de résistance. »
Postface de Myriam Revault d’Allonnes ay l’essai d’Hannah Arendt « Juger ».
Oui, résister à l’inacceptable.

le baron perché dit: 22 février 2025 à 21h03

La mort, c’est les vivants qui en parlent le mieux, par ignorance.
Les morts, eux, la connaissent et la vivent, alors, ils n’en disent rien.

Rosanette dit: 22 février 2025 à 21h07

@Christiane

En fait le livre de pierre Assouline n’est pas un roman mais une histoire ou tout est probablent vrai à l’exception du prénom du héros.
Ce qui m’a fascinée dans cette lecture, et qu’il décrit si bien, c’est une certaine déception que j’ai éprouvée comme lui
Déception de ne retrouver vivace sur cette terre dans les années récentes ( pour moi 2018) le souffle qui animait cette nation visitée en 1960 .
Une nation laïque ,sobre unie dans une même ambition généreuse; une nation où communiaient dans un projet enthousiasmant et solidaire des hommes et des femmes presque tous venus d’ailleurs et qui venaient y revivre
Tout ce qui est perdu avec cette start-up nation boboisée, déchirée entre entre des idéologies irréconciliables et dirigée par politicard médiocre et sans scrupule qui ne craint pas les alliances avec le diable pour se maintenir au pouvoir
un miracle qu’on a saboté

le baron perché dit: 22 février 2025 à 21h10

D, c’est quoi ton problème avec les femmes au juste ?
Tu es misogyne ? Gynophobe ? Parthénophobe ? Ou tu es peut-être un homo refoulé ?!?!

closer dit: 22 février 2025 à 21h13

C’est vrai, Christiane, que Passou a été relativement discret pendant cette discussion à trois. C’est regrettable mais ne l’a pas empêché d’être passionnante compte tenu du sujet traité.
L’histoire racontée par Nathalie Azoulay étant incroyablement romanesque (un peu trop même elle l’a reconnu elle-même), elle a un peu volé la vedette à Passou…
Mais il était inévitable dans le contexte actuel que le sujet central soit plus politique et existentiel que littéraire.

D dit: 22 février 2025 à 21h23

Monsieur le Baron,
Je n’ai rien contre les femmes.
Je suis seulement opposé à toute relation sexuelle en dehors du mariage. Mariage que je n’encourage pas parce que nous sommes beaucoup nombreux sur Terre. C’est tout. Vivre saintement le célibat est très salutaire. Beaucoup vont en Enfer à cause de la fornication. J’espère que ce be sera pas votre cas.

Christiane dit: 22 février 2025 à 21h25

Ah c’est bien ce que vous venez d’écrire. Oui, j’ai ressenti ce petit pincement au cœur que Pierre Assouline revivant ces souvenirs, a dû comme vous cacher dans un soupir. C’est tout cela la dimension intérieure des mots écrits.
Oui, pas un roman ! Et mon étonnement de faire cohabiter face ay Alain Finkielkraut une romancière et un homme souvenir.
Vous lisant, entrant en contact avec votre pensée, celle de Pierre Assouline, de Jazzi, d’autres je sors de ma propre penseet pour acquérir un peu de pensée critique. La lucidité s’accompagne souvent d’une tristesse indéfinissable. Merci de votre honnêteté.

Rosanette dit: 22 février 2025 à 21h27

@Jazzi
j’ai vite reconnuconnu Proudhon mais je n’aurais pas su dire le dixième de ce qu’ débité l’IA

D. dit: 22 février 2025 à 21h36

Lors d’un forage profond en Sibérie, les scientifiques ont atteint une immense cavité située à près de 15 km dans l’écorce terrestre. La température mesurée était de plus de 1000 degrés. Ils ont décidé d’y descendre un microphone spécial. L’enregistrement dure 3 minutes. J’ai eu l’occasion de l’écouter. C’est absolument insoutenable. Je n’avais jamais entendu pareils hurlements et supplications formant une gigantesque clameur. Réellement épouvantable et je n’en ai pas dormi pendant plusieurs jours. Si vous voulez, je vous le fais écouter, mais voys êtes prévenu du choc que cela va vous faire. C’était les hurlements des damnés athées ou criminels ou voleurs ou adultèrins ou fornicateurs. Souffrant le martyre pour l’éternité.

Christiane dit: 22 février 2025 à 21h37

Ah, merci, Closer. Vous êtes tellement juste dans cette réponse. Une fine audition de l’émission.
Pierre Assouline , en entretien, sait s’absenter si les mots qu’il entend pépient. L’oiselle Nathalie Azoulai était dans son monde de fiction, parfois loin de la gravité des échanges, toute heureuse de repenser à ses personnages.
A un moment, je me suis dit que ces trois passants n’arrivaient pas à se rencontrer…. chacun portant son monde et ses blessures et finissant par soliloquer ou se taire. Mais comment aller à la rencontre de cette vague d’antisémitisme tout en faisant une place pour le silence d’un auteur ?
J’aime bien vous lire Closer, depuis longtemps.

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 21h37

Elargissons donc la focale, pour reprendre l’expression de keupu, avec France Cul

le baron perché dit: 22 février 2025 à 21h59

C’est de la catho-fiction bondieusarde prêchée depuis des siècles par les disciples d’un juif obscur et fanatique qu’on appelle Jésus.

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 22h01

Incidemment, qui parmi ces esprits éclairés a réclamé la démission de Netanyahu dans l’immédiat (à un an près …) après 07/10 ? Qui s’est opposé durant les trente dernières années à la main basse sur Israël par le même et sa coterie de voyous ? Qui s’oppose parmi eux aujourd’hui au plan des trumpistes (qui a connu une première version en janvier 2020) et, le cas échéant, quels moyens mettent-ils en oeuvre pour s’y opposer ?

Jazzi dit: 22 février 2025 à 22h04

Moi j’ai trouvé que Passou a dit ce qu’il avait à dire sur son livre « L’Annonce ».
Sans faire trop de roman car ça aurait été un peu obscène de parler fiction à propos des attaques sanglantes du 7 octobre.
Il a rappelé que ce qui caractérisait les Juifs c’était la dispute, que de tous temps les Juifs s’étaient toujours disputés sur tout et n’importe quoi.
Intéressant…

le baron perché dit: 22 février 2025 à 22h12

C’est Céline, encore lui, qui, dans son Voayage au bout de la nuit, a parfaitement défini la stupide dévotion pour un « Fils de Dieu » de la part des nigauds chrétiens qui ne l’ont jamais vu, en écrivant ceci : »Est-ce qu’il allait aux cabinets devant tout le monde Jésus-Christ ? J’ai idée que ça n’aurait pas duré trop longtemps son truc s’il avait fait caca en public ».
Pour Bouddha, Moïse, Mahomet, c’est kif-kif bourricot. Tu piges le Dédé ?

le baron perché dit: 22 février 2025 à 22h25

Un jour peut-être, je vous raconterai mes « aventures », ni rocambolesques ni picaresques, mais plutôt mystiques et spirituelles à Jérusalem, La Mecque et Lhassa…etc,.
Résultat de toutes ces aventures : Je suis devenu athée, loin de toute aliénation.
Un jour, peut-être…

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 22h30

@Rosanette dit: 22 février 2025 à 21h07
@Christiane

En fait le livre de pierre Assouline n’est pas un roman mais une histoire ou tout est probablent vrai à l’exception du prénom du héros.
Ce qui m’a fascinée dans cette lecture, et qu’il décrit si bien, c’est une certaine déception que j’ai éprouvée comme lui
Déception de ne retrouver vivace sur cette terre dans les années récentes ( pour moi 2018) le souffle qui animait cette nation visitée en 1960 .
Une nation laïque ,sobre unie dans une même ambition généreuse; une nation où communiaient dans un projet enthousiasmant et solidaire des hommes et des femmes presque tous venus d’ailleurs et qui venaient y revivre
Tout ce qui est perdu avec cette start-up nation boboisée, déchirée entre entre des idéologies irréconciliables et dirigée par politicard médiocre et sans scrupule qui ne craint pas les alliances avec le diable pour se maintenir au pouvoir
un miracle qu’on a saboté

Qu’est-ce qui différencie le sionisme « originel », « miraculeux » dites-vous, des partis sionistes religieux qui dictent aujourd’hui la politique d’Israël ?

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 22h49

@une histoire ou tout est probablent vrai à l’exception du prénom du héros

Vrai ou vécu (des cas de « ni l’un ni l’autre sont répertoriés ; ce n’est pas un frein au plan littéraire)

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 23h00

De ceux qui expriment leur goût de la liberté d’expression et de la liberté sous l’aile de Trump

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 23h14

@le baron perché dit: 22 février 2025 à 21h59
C’est de la catho-fiction bondieusarde prêchée depuis des siècles par les disciples d’un juif obscur et fanatique qu’on appelle Jésus.

A ce propos, une très bonne composition du meilleur Nobel de littérature de ce siècle a sautée aujourd’hui ; sans doute à cause d’une négligence de la part des modos qui veillent sur la bonne tenue de ce blog, aussi je vous la remets

https://youtu.be/IfblPApLuL8?si=imM13igARAac6RrA

Pablo75 dit: 23 février 2025 à 0h08

« J’ai pleuré en écoutant le trio de Tchaïkovski […] la beauté fatale de ses thèmes, mon ami, qui pourrait y résister? Le trio commence par un thème indescriptible: à l’instar de Dante, je refuse de décrire la mélancolie inexprimable de ce thème. Le violon pleure, le violoncelle sanglote, le piano opine du bonnet. Tout va pour le pire dans le pire des mondes. »

Le pianiste Valery Afanassiev dans son livre « Lettres sonores ». (José Corti,1995)

Tchaikovsky: Piano Trio in A Minor, Op. 50, TH 117

I. Pezzo elegiaco. Moderato assai – Allegro giusto

Borodin Trio

https://www.youtube.com/watch?v=3sICTQx-GIs

Pablo75 dit: 23 février 2025 à 0h37

@ Jean Langoncet

Trois Dylan dans la même page,

Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 21h53
Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 23h14
Jean Langoncet dit: 22 février 2025 à 23h42

c’est un peu trop, mon pote.

Il y a plus de musique dans les 2 premières notes des Variations Goldberg de Bach que dans toutes les chansonnettes ensemble de Dylan:

https://www.youtube.com/watch?v=p4yAB37wG5s

Jean Langoncet dit: 23 février 2025 à 6h50

Dylan est l’auteur le plus censuré sur ce blog où il est aussi le plus nécessaire … va comprendre Charles

Christiane dit: 23 février 2025 à 7h33

Oui, Jazzi, il l’a bien résumé… Mais relisant le fin commentaire de Rosanette, lisant « L’annonce », j’ai également été sensible à ce qui est tu dans le livre, ce qu’il faut chercher en-dessous de ce qui est écrit. On perçoit alors une interrogation sous-jacente. Le lecteur est alors très proche des pensées de l’homme qui traverse ces années et qui passe de l’innocence de l’adolescence à la lucidité de l’homme d’aujourd’hui. C’est le poids de l’Histoire, le poids des choses tues, le poids de l’insaisissable. Il semble traverser un monde douloureux, sinistre et tristement comique . C’est écrit, après le vécu, dans la
solitude, le clair-obscur des souvenirs. Une vibration abrité ces non-dits. (Un peu ce que Pablo 75 nous livre dans cette citation :  » J’ai pleuré en écoutant le trio de Tchaïkovski […] la beauté fatale de ses thèmes, mon ami, qui pourrait y résister? Le trio commence par un thème indescriptible: à l’instar de Dante, je refuse de décrire la mélancolie inexprimable de ce thème. Le violon pleure, le violoncelle sanglote, le piano opine du bonnet. Tout va pour le pire dans le pire des mondes. »

Le pianiste Valery Afanassiev dans son livre « Lettres sonores ». (José Corti,1995)

Chaloux dit: 23 février 2025 à 7h38

Écouté Répliques. L’histoire des guetteuses qui voient tout des préparatifs du 7 octobre, alertent et ne sont pas crues parce que femmes, est la version noire et tragique de la fable des oies du Capitole. Aucune comparaison de ma part évidemment entre ces femmes et ces animaux, on ne plaisante pas avec ça, mais tout de même pourquoi ne pas avoir écouté ces femmes? Et ce « où vivre? ». Et les arracheurs d’affiches, le meurtre atroce des petits Bibas, et ce sentiment pour les israéliens de se trouver dans une forteresse assiégée de toutes parts.

Aucune mention cependant à celui qui depuis 8 ans ne fait rien en France et laisse la situation aller à vau-l’eau

Patrice Charoulet dit: 23 février 2025 à 7h43

à Rosanette, vedo, jazzi…

Bien vu. La réponse était Proudhon.

à Vedo

Vous en savez des choses ! Une seule objection : Pour assurer que Proudhon n’autait pas inventé lde concept de lutte des classes, il faudrait avoir tout lu de lui. L’avez-vous fait ?

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 7h59

Le problème de ce bouquin de Passou, c’est que vouloir y dénoncer ce que je considère comme des outrances, se méfier du chat qui dort, ce serait cautionner les propos de Langoncet, en  » réaction « .

Avec un bouquin aussi radicalisé, dans la deuxième partie, 2023, qui montre surtout l’irreconciabilité de voisins, assumée, qu’un ressentiment aveugle désigne comme  » ennemis »,
il est parfois difficile de ne pas reprocher à l’auteur de l’avoir écrit  » a chaud « , de balancer quelques saletés un peu cruelles avec une fausse bonhommie et un humour patelin, et surtout de vouloir faire du lecteur un idiot utile du Hamas si on n’a pas bien compris où refuse de voir,que trois femmes puissantes,- Rika Zaraï revient ! -sont les plus remarquables de l’armée israélienne et donc le Bien. Que nunuches.

Que la campagne de promotion de ce bouquin soit lancée chez l’aboyeur médiatique, qui considère la radio publique comme son organe personnel de propagande de haine, qui a fait de l’Autre son amour, sauf bien sûr s’il a un visage arabe, est hélas
presque  » normal ».
Je voulais faire un compte-rendu plus nuancé de cette lecture, mais je considère trop grand le risque de devenir aussi méchante que les provocations qui y sont balancées. On le voit, c’est compliqué.
Et surtout, je pense que Passou est capable de mieux.

@ Dylan maniaque.

Dylan n’a pas été censuré sue ce blog, il est considéré comme un piètre écrivain.
Perso, après avoir vu un formidable reportage très documenté sur l’indienne Joan Baez, qui elle avait de vrais engagements , j’ai été confortée dans l’idée que humainement il vaut pas tripette

Comptez sur Passou pour lui donner le coup de pied de l’âne , car Dylan est très présent dans son bouquin, pour montrer que Cohen était le plus grand…
On apprend donc que Dylan était un sioniste, mais dans le genre méchant , et il le chante :

« Certaines des paroles sonnent comme des extraits d’un discours qu’aurait pu prononcer le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui dépeint souvent Israël comme un pays assiégé.

Eh bien, l’intimidateur du quartier, il est juste un homme
Ses ennemis disent qu’il est sur leurs terres
Ils ont obtenu son infériorité numérique à un million à un
Il n’a pas d’endroit où s’échapper, pas d’endroit où se réfugier
Il est l’intimidateur du quartier »

https://fr.timesofisrael.com/redecouvrez-lune-des-chansons-pro-israel-oubliees-de-bob-dylan/

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 8h18

J’ai lu ce bouquin de Passou. Mon message lui est – évidemment-destiné. C’est crypté, du chiffrement informatique, lol.

Après que les dindons soient des tarnigolim , ça reste des dindons.

Chaloux dit: 23 février 2025 à 8h46

Fleuri.
Pourquoi ne pas lui envoyer un message au lieu de nous fatiguer avec tes obsessions?

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 8h48

L’huissier véreux aura assez de « connasses « à harceler dans son entourage. A commencer par la sienne.

Il a été viré de ce blog pour diffamation publique, qu’il ne compte pas y faite régner sa putasserie.

Passou attend des lecteurs, pas des serpillières et encore moins des dindes et des dindons.

Chaloux dit: 23 février 2025 à 8h50

Tu m’insulter l’Assasseure, ça part de tellement sale que ça ne me dérange pas. Bien au contraire.

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 8h53

Passou a fait disparaître une ordure de l’huissier véreux a laquelle je répondais.
Quand même, y’en a que les ordures de ce délinquant dérangent.

D. dit: 23 février 2025 à 9h01

Déjà on dit plus huissier, mais commissaire. C’est pas une raison pour dire qu’ils abandonnent leurs commissions.

bref dit: 23 février 2025 à 9h09

Geneviève ASSE
Une exposition se tient à la Bibliothèque nationale de France, à Paris, depuis le 18 février et d’ici au 25 mai 2025. Geneviève Asse, née à Vannes en 1923 et décédée en 2021, reçoit ainsi les honneurs et continue de transmettre sa postérité.
Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir M.C

Claudio Bahia dit: 23 février 2025 à 9h13

La prose de l’Assasseure est de plus en plus incompréhensible. Tant mieux.

Avec Chaloux, j’ai parfois des quintes de rires !
c’est sparsmique

Claudio Bahia dit: 23 février 2025 à 9h14

et je vois que l’Assasseure n’a toujours pas été bloquée par Passou; il est tolérant

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 9h16

Passou, je vous souhaite des lecteurs plus amènes que moi, lol.

Correction, dans mon message, il s’agissait d’une injonction, lire : Rika Zaraï, reviens !

Vous citez beaucoup, énormément, c’est votre côté chatgpt, non ?
…je déplore absolument certains emprunts, comme Primo Levi, qui fait plus que « rappeler quelque chose à quelques uns ».

Pourtant il y a une citation que je souhaite peut-être remette à son auteur,  » sauver les autres, c’est se sauver soi-même « , non que je sois fan de son auteur, mais j’ai lu récemment cette citation de J. Michelet ,sur le calendrier des pompiers 2025. C’est pour ça que je l’ai reconnue.

A bientôt, bonne lecture, je repars.

Chaloux dit: 23 février 2025 à 9h31

Certains empereurs sont taillés dans le marbre. Macron est taillé dans le ridicule.

puck dit: 23 février 2025 à 9h36

@ »Devant les crises de délire à répétition de Trump, ne voulant cautionner un comportement de plus en plus dément, ses soutiens les plus importants commencent à le lâcher »

Trump n’a jamais vraiment ces soutiens : à la réunion de Munich il y a eu table ronde avec des républicains américains qui veulent aussi que la guerre continue (Lindsey Graham, Mick Romney, Bolton etc…) parce que les néoconservateurs forment un groupe transversal, on y trouve essentiellement des démocrates, mais aussi des républicains et ces républicains n’aiment pas Trump.

puck dit: 23 février 2025 à 9h40

c’est d’ailleurs « amusant » de voir l’affolement limite la panique de certaines personnes (comme pedro) à l’idée que cette guerre en Ukraine puisse s’arrêter.

ces gens ne voient pas comment poursuivre cette guerre : les ukrainiens ne veulent plus y aller, les peuples occidentaux non plus, les européens n’arrivent pas à fournir des armes etc… mais c’est pas grave, ils veulent que la guerre continue.

Jazzi dit: 23 février 2025 à 9h47

Une porte mal fermée ne règle pas le problème, puck.
Voir l’armistice en 40 du maréchal Pétain.

puck dit: 23 février 2025 à 9h56

la véritable raison de la violence verbale de Trump contre le président ukrainien est une raison dont devraient s’emparer les auteurs de bouquins à la John le Carré.

parce que la véritable raison c’est le vol.

Trump est à la fois un très bon homme d’affaire, mais il a aussi des côtes mafieux du fait de sa jeunesse et son éducation.

les types de la mafia arrivent à associer la violence et la religion comme quoi on peut être un tueur et un bon chrétien.

et la chose que types de la mafia supportent le moins c’est quand des amis ou des gens que vous aidez vous volent de l’argent.

Trump et son entourage actuel c’est un peu pareil.

et le gros problème du président ukrainien et de ses sbires c’est qu’ils ont volé des dizaines de milliards aux contribuables américains.

des types de la CIA qui travaillaient pour l’administration Biden sont passés dans le camp républicain avant les élections, ces types connaissent les noms de tous les types qui ont volé cet argent, c’est sûr que ces mecs n’auront aucun endroit sur terre pour se planquer, un jour ils auront leur peau, mais avant ils veulent récupérer leur pognon.

d’où cette façon un peu mafieuse de parler de Trump et aussi cette volonté de spolier les richesses de l’Ukraine : c’est juste un règlement de compte.

puck dit: 23 février 2025 à 10h04

@ »Une porte mal fermée ne règle pas le problème, puck.
Voir l’armistice en 40 du maréchal Pétain. »

ça c’est les parallèles historiques débiles que tu trouves dans tes journaux.

dans le NY Times, comme ils ne connaissent pas trop Pétain et Daladier, leur truc c’est de comparer Trump à Chamberlain.

je te rassure Jazzman les russes ont déjà du mal à avancer de 300 mètres dans le Donbass, il leur faudra environ 5 siècles pour arriver jusqu’à Paris.

tu sais combien les allemands avaient de soldats quand ils sont entrés en Pologne ?

1,5 million de soldats ! pour envahir la Pologne.

et tu sais combien de soldats avait Hitler au total ?

18 millions de soldats entre 39 et 45 !

c’est avec ces chiffres qu’on mesure la stupidité de l’hystérie des va-t-en guerre.

la vraie question Jazzy c’est pourquoi un type qui a lu autant de livres que toi est aussi débile qu’un lecteur moyen du Gardian au du NY times ?

aaprce qu’en avançant ces arguments ces journalistes savent qu’ils s’adressent à des décérébrés.

ça j’avoue que je n »ai pas la réponse.

puck dit: 23 février 2025 à 10h15

quand à savoir si le président ukrainien est plus un dictateur que Poutine ça se discute.

les ukrainiens ont interdit tous les partis politiques et tous les médias d’opposition : ils mettent en prison les journalistes.

la façon dont ils recrutent les gens qui ne veulent pas aller se battre ne doit pas non plus être très compatible avec notre déclaration des droits de l’Homme.

moi je dirais que les 2 c’est kifkif : la seule différence c’est qu’on ne fait pas trop d’efforts pour maintenir Poutine au pouvoir.

Rosanette dit: 23 février 2025 à 10h17

@sont-ce e des citations deliberéees ,ou des réminiscences inconscientes ,nées l’appropriation de lectures sédimentéees en lui qui sont venues sous la plume de Pierre Pierre Assouline et se sont glissées dans ses phrases
j’en ai relevé deux
Comme Pavese il parle a propos de la vieillesse du retrait des apparences
comme M’allarme il pense que la poésie c’est quand un mot en rencontre un autre pour la premiere fois
je suis sure que que des lecteurs plus familiers que moi des grandes oeuvtes littéraires en repéreront d’autres

Jazzi dit: 23 février 2025 à 10h24

Les Ukrainiens pourront refermer la porte quand tous les Russes seront sortis d’Ukraine, Chaloux.
Et c’est seulement à ce moment là qu’ils pourront envisager de rembourser leurs alliés Américains…

J J-J dit: 23 février 2025 à 10h28

@ ils veulent récupérer leur pognon, c juste un petit règlement de comptes planétaire entre gentils mafieux,
et tant qu’à faire, le Canada, et le Groenland et les terres rares de l’Ukraine et le canal de Panama, et pourquoi pas le pognon du plan Marshall de l’après guerre et de la contribution à l’OTAN à l’Europe… on en passe des vertes et des pas mûres… L’Amérique ne doit rin au rest’ du monde. Hein.
C’est si simp’ le monde pacifique et sans guerre des Trump & des punks, les seuls espèces de gars à pas être victimes de l’intox des journaleux juifs et goys… Les braves bêtes du dimanche martin du blog à pas saoule, la guêpe…

Jazzi dit: 23 février 2025 à 10h29

En fait, c’est aux Russes de payer les frais de guerre (cf la jurisprudence du Traité de Versailles)

Jean Langoncet dit: 23 février 2025 à 10h32

(Ukraine : les financements européens sont supérieurs à ceux des États-Unis ; quant à rembourser ces derniers, qu’était-il convenu initialement ? On n’imagine pas une demande de remboursement unilatérale et brutale)

Paul Edel dit: 23 février 2025 à 10h33

Jazzi, Pavese est mort à 42 ans mais ça ne l’a pas empêché, évidemment, de réfléchir sur la vieillesse, notamment dans son « Métier de vivre »
« Si l’on doit en juger par son analogie avec la journée, la vieillesse est l’âge le plus fastidieux parce qu’on ne sait plus quoi faire de soi, comme, le soir, quand l’œuvre quotidienne est finie. »

je cuide dit: 23 février 2025 à 10h37

je me demande si « réussir » et « exister » ce n’esy pas imposer un nom,même pseudo!, comme MUSK QUI VEUT IMPSER UN NOUVEAU NOM DE LA MANCHE ET LA PSYCHIATRE UN NOUVEAU nom de diagnostic TDI LE MONDE

puck dit: 23 février 2025 à 10h41

3j commence par lire l’article sur la main mise des américains sur les médias ukrainiens.

je te le redis : les américains ont dépensé 500 milliards pour controler les médias ukraniens tout comme ils ont dépensé des milliards pour controler les médias des autres pays européens.

je ne sais pas ce que les US doivent au monde ce qu’on sait c’est qu’ils ont craqué un max de fric pour le contrôler.

quant au règlement de comptes entre ces mafieux ça m’étonnerait que les ukrainiens sortent vainqueur de cette guerre de gangs.

les ukrainiens n’auraient jamais dû voler cet argent, mais j’imagine que ça a été plus fort qu’eux.

sauf que maintenant ils vont devoir payer le triple de ce qu’ils ont volé : quand on sait de quoi les mafieux sont capables je me ferais du soucis pour eux.

je cuide dit: 23 février 2025 à 10h43

on ne sait déjà pas toujours de qui ou de quoi on parle, mais avec les nouveaux noms!
VOYEZ SEULEMENT Mozart de la finance:quel nouveau nom pour lui?

puck dit: 23 février 2025 à 10h48

d’ailleurs Trump l’a dit de façon claire : il n’est pas exclu que toute l’Ukraine soit donnée aux russes.

si Trump veut donner l’Ukraine aux russes ce n’est certainement pas Macron qui va l’en empêché.

d’ailleurs il ne donnera pas toute l’Ukraine : les hongrois et un tas d’autres pays récupéreront la partie de leurs territoires qui se trouvent en Ukraine.

c’est le problème du découpage des soviétiques : ils ont fait n’importe quoi, ils ont pris une carte et ils ont tracé des lignes un peu comme les européens en Afrique.

Rosanette dit: 23 février 2025 à 10h52

@jazzi
j’entends bien ce que vous dites de Pavese
,mais c’est lui qui a écrit:: »vieillir c’est se retirer des apparences  » leçon d’une lucidité précoce
lui aussi qui parle des heures brèves et des années longues de la jeunesses et des heures longues et des années brèves de la maturité et de lé vieillesse

renato dit: 23 février 2025 à 11h00

Pavese n’avait aucune expérience de la vie mais beaucoup d’expérience de la littérature, ce qui explique sa soi-disant lucidité.

puck dit: 23 février 2025 à 11h02

« En fait, c’est aux Russes de payer les frais de guerre »

ceux qui doivent payer ne sont pas ceux qui font la guerre mais ceux qui la provoquent.

en mars 2022 les ukrainiens avaient signé des accords de paix avec les russes.

c’est Boris Johnson qui a dit aux ukrainiens de ne pas faire la paix et de continuer de se battre (jusqu’au dernier ukrainien).

sans son intervention cette guerre serait finie depuis avril 2022.

donc logiquement c’est à Boris Johnson de payer.

mais avant il faudrait le poursuivre en justice devant la CPI comme responsable de tous ces morts et blessés.

renato dit: 23 février 2025 à 11h02

On peut le dire comme ça : Pavese était totalement inexpérimenté dans la vie, mais il avait une grande expérience de la littérature, ce qui explique son apparente clarté d’esprit.

puck dit: 23 février 2025 à 11h04

les russes n’ont fait que protéger les populations russes du Donbass d’un génocide à venir.

en fait les russes ont fait exactement ce que les occidentaux ont fait au Kosovo.

si on condamnle les russes pour avoir empêché un nettoyage ethnique dans le Donbass alors il faut aussi condamner les occidentaux pour le Kosovo.

c’est compliqué ces histoires non ?

FL dit: 23 février 2025 à 11h20

« Marguerite Duras était lourde, très lourde, très très très lourde. »

Maintenant quand on apprend à quoi ressemblait sa propre mère, elle avait quelques raisons d’être lourde. Les violences dans l’enfance, psychologiques ou physiques, continuent d’avoir des effets délétères même quand les individus sont devenus adultes.

Sa mère l’a quasiment prostituée. Quand même !

puck dit: 23 février 2025 à 11h22

@ »et tant qu’à faire, le Canada (…) »

3j je serais canadien tu sais ce que je ferais ?

je demanderais aux chinois et aux russes de mettre des bases militaires et des missiles balistiques au Canada pour les protéger des américains.

tu vois le genre ? une alliance militaire russo chinoise qui mettraient des bases militaires et des missiles au Canada et au Mexique pour les protéger des américains.

tu en penses quoi ?

FL dit: 23 février 2025 à 11h22

Enfin sa mère qui était sa belle mère d’ailleurs.

Tout ça sur fond de violences coloniales endémiques.

La France à son meilleur.

FL dit: 23 février 2025 à 11h24

Elle a complètement cessé de la voir dès qu’elle est devenue adulte.

On peut pas lui donner complètement tort.

Christiane dit: 23 février 2025 à 11h40

Des citations mais aussi tant de romans, tant d’écrivains, Rosanette (10h17).
Comment cette affluence le percute ?
Page 227.
« D’autres livres encore, d’autres souvenirs de rencontres, tant de réminiscences qui n’en finissent pas de remonter à la faveur d’un détail insigne. Quel encombrement ! Comment ne pas se sentir pris dans l’étau de ressentis contradictoires, autant alourdi qu’enrichi, autant entravé que libéré, lorsqu’on a passé le demi-siècle échu à lire et à écrire ? Vient un moment où il faut lâcher les livres pour mieux aller vers les arbres, se dépendre de la confortable ouate des rêves éveillés les yeux grands fermés, cesser de dresser l’inventaire des moments de sa vie lorsqu’elle ne fut que luxe, calme et volupté, allumer enfin la radio et accepter enfin de prendre le réel en pleine gueule. »
(Baudelaire ! vous l’aviez oublié.)
Deux nations sur une même contrée. Une insécurité géographique. Je crois que Pierre Assouline, dans ce livre,interroge la conscience des habitants d’Israël car elle comporte une vision unilatérale de la situation. Dans cette salle d’attente de l’hôpital, il observe, interroge, s’interroge, enclin à l’introspection. Remonte le temps, rembobine jusqu’au 6 octobre 1973.
Un récit atypique qui semble faire bouillir la lectrice Marie Sasseur, l’écorchée vive de ce blog.
Pierre Assouline, dans son récit m’évoque Tom Hanks dans le film de Spielberg, « Le Terminal ». Lui aussi est perdu dans un monde devenu absurde. Un récit doux-amer.
Il est revenu en Israël mais une foule vit en lui, sa famille de papiers, son amour, ses amis et il affronte la nuit d’une guerre sans fin

Jazzi dit: 23 février 2025 à 11h42

« Jazzi, dans tous les domaines sérieux tu n’es qu’un plaisantin. »

Mais qui donc a écrit : « Pourquoi prendre la vie au sérieux puisque de toute façon on en sortira pas vivant ? », Chaloux ?

J J-J dit: 23 février 2025 à 11h53

11.22 tu en penses quoi ?

Que vous devriez remplacer le guignol Hanouna sur la C8. Ses chasseurs de tête ont apparemment oublié de prospecter sur la RDL.

Rosanette dit: 23 février 2025 à 12h03

Est- sa place dans le paysage littéraire , la qualité de son statut professionnel dans la vraie vie ou la notoriété de l’oeuvre dont elle peut se prévaloir qui expliquent la posture adoptée par Marie Sasseur sur ce blog ,
Elle s’y adresse à Passou mieux que d’égale a égal ,comme si elle répondait à son attente inquiète du verdict qu’elle va porter sur son dernier opus.

je cuide dit: 23 février 2025 à 12h13

»vieillir c’est se retirer des apparences » leçon d’une lucidité précoce.
mais certaines personnes ne présentent que des apparences, et non pas faute d’être

MC dit: 23 février 2025 à 12h14

C’est vrai, Bref, je suis passé très vite au musée de Vannes quand il s’est agi d’affronter cette peinture bleuâtre , monotone, et un brin lesbophile…. On a l’Avant -Garde qu’on mérite ! Maintenant, vous pouvez toujours la défendre! Bien à vous. MC

Pablo75 dit: 23 février 2025 à 12h22

« les américains ont dépensé 500 milliards [vous avez bien lu, 500 mds, plus de la moitié du budget militaire américain] pour controler les médias ukraniens ».
PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine)

Notre Pute Stalino-Poutino-Trumpienne nage dans le même délire que ses idoles et, comme eux, ne sait plus ce que signifient les chiffres (cela montre aussi qu’elle a dépassé les 80 ans et son cerveau commence à se désagréger sérieusement).

Et je le rappelle (pour les naïfs qui lisent encore les conneries qui déverse ici PPPPP à longueur de journée en utilisant la vieille tactique du KGB: « plus c’est gros, plus ça passe »):

Toutes les fausses informations que PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) répand sur ce site depuis des années sur la Russie et l’Ukraine sont démenties par…. Poutine lui-même et ses conseillers dans le livre de Elisabeth Sieca-Kozlowski « POUTINE DANS LE TEXTE » (CNRS Éditions, 2024 – 375 pages, 25 €), un livre dont le sous-titre est « Textes choisis de Vladimir Poutine, de dignitaires et d’intellectuels russes. 2001-2023″, et l’épigraphe : » Les frontières de la Russie ne se terminent nulle part » (Vladimir Poutine le 24 novembre 2016).

je cuide dit: 23 février 2025 à 12h24

telle a été ma rencontre avec Israel (le pays) que je préfère ne pas en parler; ce que je peux en dire ici, c’est qu’elle est toute attachée à mon père

Christiane dit: 23 février 2025 à 12h26

Je n’ai rien dit, MC, enfin presque . Mais je me suis bien amusée à lire Bref ! Décidément, rien ne vous sera épargné. Après Marie Saumont Geneviève Asse. Vous reprendrez bien un petit poème de René Char ? Bon dimanche cher censeur.

et alii dit: 23 février 2025 à 12h36

contrat n
sur le monde:
, le principal syndicat de fonctionnaires fédéraux, a, lui, promis de contester toute fin de contrat « illégale ». « Une nouvelle fois, Elon Musk et l’administration Trump ont montré leur mépris total pour les employés fédéraux et les services essentiels qu’ils rendent au peuple américain », a écrit dans un communiqué Everett Kelley, président de l’AFGE.

le baron perché dit: 23 février 2025 à 12h43

Jazzi le moisi qui cause de l’Armistice et de Pétain !!!
Il aurait fait quoi, Jazzi la Balance, dans la France occupée des années 40 ?
La réponse est évidente :
Coucher pour collaborer et collaborer pour coucher.
Avec qui ?
Mais avec les beaux nazis, pardi !

le baron perché dit: 23 février 2025 à 12h47

Time is money.
Talk is money.
Think is money.
Disent les amerloques.
Une bonne trinité pour résumer le Capitalisme.

Bill Evola dit: 23 février 2025 à 12h51

un brin lesbophile….

MC, une petite b.te sous une soutane et une chemise à carreaux!

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 12h53

« Elle s’y adresse à Passou mieux que d’égale a égal ,comme si elle répondait à son attente inquiète du verdict qu’elle va porter sur son dernier opus. »

😇

Soyez pas inquiet, Raphaël. Contrairement à une ou deux vieilles fans qui font de la retape à pas cher pour votre  » Annonce faite a Esther », je sais lire.
Et pas grand chose ne vous sera épargné, comme je vous en ferai part, quand elles ne seront plus à guetter le moindre de mes commentaires. Et surtout quand plus de lecteurs l’auront lu.
Me plaît cette citation de Sophocle (?), tuer le messager ne tuera pas le message.

A bientôt, je pars, bonne lecture .

Juste une chose
Février.
Permettez, comment ne pas y penser en cette veille d’un triste anniversaire, et de la même façon, enfin pas vraiment, que vous étiez en Israël un 7 octobre, un écrivain français était en Russie un 24 février, et resté la semaine qui a suivi. C’était un travail de journaliste, que le sien. Et malheureusement, le texte historique qu’il en a fait n’est pas disponible, sauf abonnés

https://www.nouvelobs.com/russie/20220309.OBS55450/a-moscou-les-russes-face-au-vertige-de-la-guerre-le-grand-reportage-d-emmanuel-carrere.html

Sur cet improbable hasard, y être au moment historique, je pense aussi au roman , formidable !, de O. Norek, où quelques journalistes ( célèbres !) envoyés en Finlande pour couvrir la préparation des jeux olympiques, se sont retrouvés à chroniquer une invasion.

et alii dit: 23 février 2025 à 12h59

A PROPOS D ‘ERETZ ISRAEL
notez qu’on dit « la couronne » -d’Angleterre »
et la république française:
je me souviens d’un chapitre dans Grévisse que j’avais trouvé sur ce point insuffisant(ou culotté de Duculot)
je n’ai pas le Grévisse ici;(autres usages que « le bon » requis?)

le baron perché dit: 23 février 2025 à 13h04

Pavese est mort jeune, s’il avait vécu vieux, il aurait plutôt écrit que vieillir c’est conserver les apparences.
Pourquoi les vieux sont, en général, des conservateurs ? Parceque justement ils font tout pour conserver leurs apparences sociales, politiques, mondaines…etc,. Seule leur apparence physique leur échappe, car, contre la déchéance de celle-ci, on ne peut rien conserver.

Jazzi dit: 23 février 2025 à 13h27

« Il aurait fait quoi, Jazzi la Balance, dans la France occupée des années 40 ? »

J’aurais hésité entre entrer au maquis avec le baron perché ou prendre un amant milicien ?

une main dit: 23 février 2025 à 13h46

J’aurais hésité entre entrer au maquis avec le baron perché

C’est un milicien avoué, lecteur admiratif d’écrivains d’ extrême droite uniquement.
Jazzi tu te goures! 🙂
Il sera le coup de poignard dans ton dos.

Paul Edel dit: 23 février 2025 à 13h53

FL ,vous écrivez, à propos de Marie Donnadieu, la mère de Marguerite Duras:
« Sa mère l’a quasiment prostituée. Quand même ! «
Jean Vallier dans les deux volumes de son immense biographie est beaucoup moins affirmatif. Il revient à plusieurs reprises sur la question d’argent et de l’amant. Il réfute avec de bons arguments l’affirmation de Laure Adler que Mme Donnadieu « prostituait sa fille » pour pouvoir « repartir en France et refaire sa vie ». Une comptabilité retrouvée en fouillant les archives de l’époque, balaie l’argument. Ce qui est assuré c’est ce qu’écrit Duras en 1943-1944 (dans ses « cahiers de guerre » ) à propos de l’amant annamite « Il me traîna, ma famille et moi dans toutes les boites de nuit de Saïgon. » Elle ajoute « Il venait me chercher dans sa Léon Bollée dans laquelle il trimballait ma mère et mes deux frères. » Marguerite duras explique que sa mère, institutrice, avait les principes de l’époque, stricts, selon lesquels une vraie jeune fille ne devait en aucun cas sortir sans être accompagnée par sa famille Et Léo, le soupirant était d’accord. Selon le biographe Jean Vallier, il croit volontiers Marguerite Duras quand ,dans ses « Cahiers de guerre et autres texte » , elle affirme « Je ne couchai avec lui qu’une seule fois et au bout de deux ans de supplications ».Mais, de certitude, aucune. Ce qui est vérifié c’est la garçonnière de Cholon serait « pure littérature » . ce qu’on sait, aussi de manière certaine, c’est que -preuves et archives à l’appui- la mère de Marguerite Duras n’a jamais été victime de l’administration coloniale française et des fonctionnaires du cadastre dans l’attribution de concessions pourries. Mais victime d’un certain Tran-Phung qui lui a vendu un domaine pas vraiment bon pour la culture du riz. .Ce qui est aussi assuré, c’est que l’administration coloniale a été lente pour enregistrer officiellement la transaction, ce qui a irrité Marie Donnadieu.

racontpatavi dit: 23 février 2025 à 13h54

Jazzi dit: 23 février 2025 à 13h38

Je connais bien ces routes là, Jazzi!
Et la dernière images, un dessin de l’ extrait mis en ligne par toi, je connais quelqu’un qui a encadré l’original de ce qui fit l’ affiche du film fameux!
Bon après-midi.

puck dit: 23 février 2025 à 14h15

@ »Les frontières de la Russie ne se terminent nulle part »

yep ! c’est même dans l’hymne russe :

« Sois glorieuse, notre libre Patrie,
Alliance éternelle de peuples frères !
Par nos ancêtres nous a été transmise la sagesse populaire !
Sois glorieux, notre pays ! Nous sommes fiers de toi !
Des mers du sud aux contrées polaires
S’épanouissent nos forêts et nos champs
Toi, seule au monde! Seule tu es comme ça,
Terre natale gardée par Dieu ! »

tiens pour toi mon pedrito adoré, l’esthète qui aime la belle et grande musique, une version sous titrée :

https://www.youtube.com/watch?v=gIqx6eeGFGw

puck dit: 23 février 2025 à 14h23

@ »les américains ont dépensé 500 milliards [vous avez bien lu, 500 mds, plus de la moitié du budget militaire américain] pour contrôler les médias ukrainiens »

pour être plus précis : au 1 février 2025 ils ont dépensé 473 milliards depuis 2008.

répartis dans 536 médias à l’intérieur et en dehors de l’Ukraine et plus de 5.000 journalistes.

si tu regardes une carte avec les dépenses de l’USAID tu verras le plus gros rond en Ukraine, c’est un rond énormissime…

ces dépenses américaines pour l’Ukraine dépassent même celles pour le continent africain.

puck dit: 23 février 2025 à 14h26

c’est tout ce pognon dépensé pour absolument rien et pour la plupart volé par les dirigeants ukrainiens que veut récupérer Donald John Trump.

t’imagines dans le monde dans lequel nous vivons où tellement de gens auraient eu besoin de ces milliards : tout cet argent n’ servi absolument à rien !

Rosanette dit: 23 février 2025 à 14h27

Dans ce qu’elle nous dit et promet de dire du livre de Passou, Marie Sasseur, avec sa réaction sans indulgence, ne nous parle pas vraiment du livre, pour la position idéologique de Passou telle qu’elle s’affiche dans ce livre
c’est tout le contraire d’une critique .
comme si un lecteur de Celine éreintait un de ses ouvrages à cause des idées qu’il exprime ,en se dispensant de toute considération sur l’art du romancier
Compte tenu du point de vue quelle a choisir ,on ne sait pas quelles sont les qualités ou les défauts d’ordre littéraire qu’elle trouve à cette oeuvre et qui motiveraient le jugement négatif qu’elle porte ,….encore qu’en ange tutélaire ,plein de condescendance , elle tient à rassurer et à encourager Passou avec une formule de prof sur un bulletin scolaire « vous pouvez mieux faire »
Ouf! Passou respire

MC dit: 23 février 2025 à 14h28

« Un brin lesbophile « vous gene? Elle s’en cachait, c’est vrai. Les testaments sont impitoyables. Cela rend-t-il sa peinture meilleure? J’ai de sérieux doutes sur l’Avant Garde telle que conçue du côté de Vannes, et livrée sous forme de dation… MC.

puck dit: 23 février 2025 à 14h29

nous on peut avoir les boules devant ce gâchis, mais ceux qui ont vraiment de très grosses boules ce sont les contribuables américains.

des milliards payés par le peuple américains pour payer les lubies de néoconservateurs totalement allumés.

tout cet argent envolé, piuouf… parti en fumée !

B dit: 23 février 2025 à 14h30

»Les frontières de la Russie ne se terminent nulle part »

En appliquant la logique, est-ce qu’on ne pourrait pas en déduire que si elles ne se terminent nulle part c’est aussi qu’elles ne débutent nulle part, donc pas de pays, pas de territoire, la minable guerre de Poutine ( ce n’est pas les peuples qui en ont décidé) terminée. ( Un peu comme je ne sais plus qui à propos des juifs qui ne pouvaient pas exister puisqu’ils n’étaient d’aucun territoire,ne possédaient aucune patrie). La logique pure, hein?.

MC dit: 23 février 2025 à 14h31

En revanche, elle avait bien choisi sa femme, de lettres et éduquée à l’ancienne..,. Et je préfère les écrits de l’une à la peinture de l’autre…

puck dit: 23 février 2025 à 14h32

Trump s’est attaqué à un très gros morceau, des gens très puissants.

crois-moi mon pedro pour s’attaquer à ces gens là il faut avoir des cojones grosses comme des boules de billard !

Trump va les démolir, et quand ils seront démolis le monde sera en Paix !

ce qui fera de lui le plus grand président que les US n’ont jamais eu.

puck dit: 23 février 2025 à 14h33

le truc bizarre c’est que nous devrions tous soutenir Trump dans ce combat parce que ces néoconservateurs n’ont apporté que guerres, massacres et souffrances.

sauf que nos élites et nos médias ont tellement été enrôlés à la solde de ces néoconservateurs grâce à tout ce pognon qu’ils sont totalement tétanisés.

B dit: 23 février 2025 à 14h41

cojones grosses comme des boules de billard !

et vous avez le slip qui va à ces choses encombrantes, pas faciles à porter? Je discerne plutot un escroc qui négocie d’égal à égal avec son frère (bien que rival et cependant ami) de buisness pourri.

puck dit: 23 février 2025 à 14h41

Macron et Starmer vont rendre visite à Trump cette semaine.

avant même leur venue Trump a annoncé la couleur en disant à des journalistes : « la France et la GB n’ont absolument rien fait pour aider le peuple ukrainien (…) ils auraient dû aider les ukrainiens à signer un accord pour éviter que cette guerre éclate… »

c’est juste la vérité.

le ton est donné : bienvenue à nos 2 zouaves Macron et Starmer dans le real world…

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 15h24

« Dans ce qu’elle nous dit et promet de dire du livre de Passou, Marie Sasseur, avec sa réaction sans indulgence, ne nous parle pas vraiment du livre, pour la position idéologique de Passou telle qu’elle s’affiche dans ce livre
c’est tout le contraire d’une critique . »

Elle insiste, le chameau

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir précisé, à plusieurs reprises, que je ne suis qu’une petite lectrice, et surtout pas payée pour lire.
Donc, plus tard, et si j’ai envie et quand je voudrai.

Christiane dit: 23 février 2025 à 15h57

Rosanette,vous êtes délicieuse vous n’aimez pas ne pas aller jusqu’au bout d’une énigme.
En ce qui concerne la personne que vous évoquez je parlerais d’impasse narcissique. La présence de Passou lui est aussi vitale qu’insupportable. Sans ce blog, elle n’existerait pas. Elle le sait. C’est un état de dépendance presque désespéré d’autant que Passou ne répond pas à ses provocations. Elle lui en veut d’être incapable de soulager cette tension qu’elle ressent ay chaque fois qu’elle vient ici, batailler. Elle semble fascinée par son blog jusqu’à, parfois, frôler l’hystérie.
D’autres fois, elle est dans un état pacifié et peut écrire, ici, de très belles pensées. Elle écrit fougueusement comme pour se délivrer d’elle puis disparaître. Au passage, il lui est impossible de laisser certains en paix.
C’est un beau personnage… qui met de l’ambiance en ces pages quand elles s’endorment. Elle est son seul partenaire dans une étrange dualité entre amour et haine, admiration et mépris.
J’aime sa présence ici malgré l’agressivité qui la définit. Un des plus beaux personnages de ce bal masqué.

Marie Sasseur dit: 23 février 2025 à 16h07

La vieille maîtresse, qui a épuisé plusieurs blogs jusqu’à les étouffer, à moitié alzheimer, oublie un jour sur deux qu’elle claque la porte de ce blog tous les 15 jours.
Ne comprend rien de ce qu’elle lit. Au radar complet, limite catatonique.
On a eu l’exemple, encore dernièrement avec ce délicieux roman d’Echenoz, elle y a lu des trucs qui n’y étaient pas, elle invente en permanence. Une folle.

vedo dit: 23 février 2025 à 16h12

Mr Charoulet,
Je ne sais presque rien sur Proudhon, contrairement à Rosanette, et c’est justement pour cela que je voulais voir ce qu’un ignorant comme moi pouvait tirer de DeepSeek. Une sorte de canular (Chacun peut l’utiliser, au besoin en se servant de l’excellent traducteur DeepL Il suffit d’appuyer sur deux boutons, c’est gratuit). Votre question était exactement le genre de question pour laquelle cette IA peut être prolifique. Un super wikipedia. Il suffit de mettre quelque mots-clé dans une phrase. J’avais omis le bouvier, donc pas d’information là-dessus dans la réponse. Mais j’ai aussi testé DeepSeek sur des travaux universitaires qui s’opposent en demandant lequel était le meilleur ou le plus fiable… Et là, c’est l’horreur. Et plus que cela, une perversion insidieuse. Cela pue le woke. Ces deux examples, votre question et la comparaison de travaux illustrent bien les deux faces de ce qui nous arrive.

Christiane dit: 23 février 2025 à 16h19

Mais, revenons à l’écriture de Pierre Assouline dans L’Annonce. Ce récit laisse une impression de creux, surtout dans la deuxième partie quand il est bloqué en salle d’attente dans cet hôpital. (Situation de Gustave Meyer dans Golem).
C’est comme si une sorte de flottement se faisait dans l’écriture, comme s’il n’avait soudain aucune prise sur eux. C’est là qu’il s’interroge sur le réel. Est-il captif des livres lus et écrits. Peut-être aussi parce que ses voisins parlent beaucoup. Mais pas dans une relation de dialogue, plutôt un paroxysme de douleur, de colère, de sidération. Peut-être parce que c’est un voyageur, un éternel voyageur… L’immobilité est alors son entêtement. Il y remue les mots.
J’aime bien lire ses livres. Il y est tellement différent de celui qui tient ce blog avec une plume acérée et tendre.
Quand il écrit un livre, il est pauvre. Il n’est que lui. Il attend. Les mots le traversent et son moi n’est plus son moi. Il semble alors un fleuve inverse qui coule vers sa source et roule cette unique question :Qui suis-je ? Aller vers le premier mot… Il largué les amarres et prend le risque de l’incertitude. Et c’est en cela qu’il est vulnérable. Mémoire. Tout est mémoire comme une plaie. Face à trop de temps. Écrivant il entre dans un songe. Ses livres lus l’apostrophent comme Rudyard Kipling, si présent dans ce livre avec son deuil impossible . Passou… Une être en exil…

vedo dit: 23 février 2025 à 16h21

A propos de la video YouTube de Jeff Sachs au parlement à Bruxelles, on pourrait dire beaucoup de choses. Pour le contexte, The Economist l’a surnommé autrefois the Indiana Jones of economics. Il a travaillé avec énormément de chefs d’état, sur toute la planète. Est-ce que certains de ses amis craignent qu’il ne suive une trace de Noam Chomsky? La personne politique que, quant à moi, je considère un peu comme un phare aux Etats-Unis, et pas seulement sur des sujets de politique intérieure, Bernie Sanders.

Jean Langoncet dit: 23 février 2025 à 17h06

@(Ukraine : les financements européens sont supérieurs à ceux des États-Unis ; quant à rembourser ces derniers, qu’était-il convenu initialement ? On n’imagine pas une demande de remboursement unilatérale et brutale)

« (…) Selon le Kiel Institute for the World Economy , un think tank situé en Allemagne et qui publie régulièrement un classement des pays selon l’aide apportée à l’Ukraine pour lutter contre l’invasion russe, « environ 267 milliards d’euros d’aide ont été alloués à l’Ukraine au cours des trois dernières années » par la communauté internationale. Sur ce total, relèvent les données publiées à la veille du week-end, l’assistance militaire se paye la part du lion (130 milliards soit 49 % du total), talonnée de peu par les aides financières (118 milliards d’euros soit 44 %). L’aide humanitaire restant la portion congrue de l’aide que reçoit Kiev : 19 milliards d’euros (7 %).

L’aide américaine risque de stagner à nouveau

Sur le papier, l’Europe prise au sens large (en intégrant les pays de l’UE, les institutions mais aussi l’Islande, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse) a nettement dépassé les Etats-Unis en matière d’aide à l’Ukraine : 132 milliards d’euros contre 114. Mais comme toujours le diable se cache dans les détails. Les données mises en avant par l’Institut Kiel, montrent que les Etats-Unis ont versé un peu plus d’aide militaire (64 milliards d’euros) que l’Europe (62 milliards), relève l’Institut Kiel.(…) »

Source : https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-europe-ou-etats-unis-qui-depense-le-plus-pour-soutenir-kiev-2149268

puck dit: 23 février 2025 à 17h16

aucun rapport entre Sachs et Chomsky.

Chomsky était très marqué idéologiquement, c’était un anarchiste libertaire de gauche, il a dit trucs super intéressants sur la fabrication des opinions par les médias.

C’était bien vu et on voit que ça marche de la même façon encore aujourd’hui : construction d’une figure diabolique : Saddam, Kadhafi, Poutine etc.. qui représentent le Mal absolu ce qui permet de mettre ceuxd qui les combattent dans le Bien absolu.

et quand on combat le Mal absolu et qu’on incarne le Bien absolu on a absolument tous les droits : on peut sacrifier des centaines de milliers d’enfants irakiens ou bombarder des hôpitaux à Gaza et dire qu’on défend la bonne cause et continuer d’appartenir au camp du Bien etc…

dit comme ça ça parait débile mais ça marche comme ça.

par exemple pedro et B. ont probablement le sentiment sincère d’appartenir au camp du Bien.

Sachs c’est totalement différent : c’est un type simple qui se bat au nom, non pas d’une idéologie, mais du réel, en rappelant des faits historiques souvent sous la forme d’une chronologie.

Sachs se bat contre le révisionnisme et le négationnisme qui sont devenus la forme de pensée la plus routinière chez nos élites.

c’est marrant parce qu’à une époque c’était des trucs pour lutter contre les néo nazis et maintenant c’est presque devenu le contraire.

là où les 2 se rejoignent c’est que Sachs nous rappellent en permanence que nous n’appartenons pas au camp du Bien et qu’à partir de là nous n’avons pas tous les droits.

bref dit: 23 février 2025 à 18h07

Trump est le seul exemple où après quelques semaines de pouvoir il a un porcentage d’avis favorable supérieur à celle qui a fait de lui un président.

pour le dire autrement il y a plus d’américains qui voteraient pour lui aujourd’hui que lors de l’élection : c’est du jamais vu.
PUCK vous vivez dans un monde parallèle ou c’est MUSK qui vous informe?. l’opinion américaine est en plein retournement!! Même le NEW YORK post de droite droite commence à grogner sévère! arrêtez FOX News

Jazzi dit: 23 février 2025 à 19h07

« Quand il écrit un livre, il est pauvre. »

C’est pas sympa, Christiane !

« Un des plus beaux personnages de ce bal masqué. »

Bien vu…

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