Virginia Woolf à la folie
A la folie, c’est aussi une manière pour un lecteur d’aimer un écrivain. Mon cas depuis longtemps avec celle que notre intimité m’autorise à appeler simplement Virginia. Elle pour moi, c’est dans l’ordre de l’écriture, au XXème siècle littéraire de langue anglaise, une sensibilité absolue alliée à une intelligence remarquable. Son œuvre en témoigne. On pourrait revenir à loisir sur Mrs Dalloway, la Promenade au phare, une Chambre à soi, les Années, les Vagues bien que dans ce dernier cas l’abstraction des sentiments m’ait laissé désemparé sur les rivages. L’admiration critique me pousse également à juger sévèrement la biographie du peintre Roger Fry et certaines de ses chroniques qui, dès qu’elles sortent du champ littéraire pour déployer leur acuité dans le champ politique, font preuve de courte vue.
Cela dit, ceux qui n’avaient pas fréquenté son œuvre et n’avaient pas eu recours aux biographies à elle consacrées (elles ne manquent pas) ne la connaissaient que par deux biais : soit son fascinant Journal d’un écrivain, soit l’adaptation au cinéma de The Hours, la roman de Michael Cunningham entrelaçant sa propre vie et l’effet que produisait la lecture de Mrs Dalloway sur le destin de trois femmes à trois époques différentes, film admirable et tant pis pour les spécialistes de la spécialité s’il leur hérisse le poil par ce qu’ils estiment être des contre-sens. A ces deux sources, le lecteur français pourra en ajouter désormais une troisième : Ma vie avec Virginia (traduit de l’anglais et préfacé par Micha Venaille, 148 pages, 13,50 euros, Les Belles Lettres) de Leonard Woolf. Il s’agit d’une sélection d’extraits de l’autobiographie en cinq volumes du mari-de-Virginia parue sous le titre Sowing, Growing, Beginning Again, Downhill all the Way, The Journey, not the Arrival Matters.
Ce petit livre est passionnant, parfois même bouleversant, à bien des égards. Littéraire d’abord parce qu’en livrant nombre de détails, de choses vues, d’anecdotes jamais gratuites sur leur vie commune de 1912 à 1941, il fournit un utile arrière-plan à notre intelligence de certains des dix-sept livres de Virginia (oui, on sait, Proust versus Sainte-Beuve, le moi qui écrit n’est pas le moi social etc). Historique également car on revisite certains événements de l’époque du point de vue de ce couple qui a fait un pas de côté en vivant le plus souvent à la campagne, en observant l’actualité de manière décalée.
Fils d’avocat, formé à Cambridge avant de partir comme fonctionnaire de l’administration britannique à Ceylan, Leonard Woolf en est revenu fermement anti-colonialiste, travaillant à un livre sur un projet de gouvernement international pour la Fabian Society. C’est lui qui aura l’idée de monter chez eux, au départ pour la détendre un peu, la distraire et lui accorder une autre respiration, une imprimerie et une maison d’édition à l’enseigne de Hogarth Press laquelle, outre les livres de sa femme (La Chambre de Jacob), publiera ceux de Gorki, E.M. Forster, Katherine Mansfield, Gertrude Stein, Rilke, Garcia Lorca, T.S. Eliot, Sigmund Freud, Vita Sackville-West (amante de Virginia qui était bisexuelle), W.H. Auden, Christopher Isherwood et toute la bande de Bloomsbury, excusez du peu.
Mais s’il y a un point sur lequel Ma Vie avec Virginia est sans égal, et aucun biographe ne saurait le rendre comme Leonard Woolf l’a rendu, c’est sa lente descente dans les affres de ce qu’il faut bien appeler la folie, surtout après l’avoir lu attentivement. Bien sûr, la chose n’est pas une nouveauté, mais la relation de l’intérieur de ce vécu, de cette manière-là, l’est assurément. Il l’a amenée chez un grand nombre de médecins. La plupart les rassuraient : migraine… stress… neurasthénie… ca va s’arranger. Alors Leonard Woolf insistait : vous savez, il lui arrive souvent de délirer ; elle est intimement persuadée que les oiseaux parlent dans le jardin… Ah bon ? Et alors ? François d’Assise lui-même tenait conférence avec les oiseaux…. Oui mais ma femme, elle, est convaincue que les oiseaux parlent grec entre eux, toujours des moineaux et le plus souvent sous ses fenêtres… Ah… revenez nous voir si ça continue…
Ca a continué pendant des années. Avec des hauts et des bas. Ce qu’on appellerait aujourd’hui des troubles bipolaires typiques de la maniaco-dépression. Sauf que chez elle, le mutisme comme la parlerie étaient exacerbés, rapidement portés au paroxysme avec une violence qui rendait les rapports difficiles lorsqu’elle insultait les infirmières ou le personnel. Même le docteur Savage, un neurologue réputé qui plus est ami de la famille de longue date, traitait la chose en homme du monde :
« Faites-lui tout le bien possible, mon cher ami, faites-lui du bien ! »
En rentrant de la consultation à Londres, Leonard eut toutes les peines du monde à empêcher Virginia (antisémite mariée à un Juif et portant son nom…) de sauter du train en marche. Faites-lui du bien… Elle était en train de perdre le contact avec le monde réel pour passer de l’autre côté. En 1913, on en savait certes beaucoup moins sur les mécanismes des maladies mentales qu’aujourd’hui. Il n’empêche. En la voyant s’enfermer dans l’hexamètre de Virgile Sunt lacrimae rerum, ils devaient tous se dire qu’après tout, on avait toujours versé des larmes pour des choses et que les médicaments n’y pouvaient rien.
Alors Virginia retournait écrire dans sa tête et sur les papiers posés à même ses genoux plutôt qu’à une table, analysant comme personne la fluctuation des sentiments, explorant sa sensation du monde avec un toucher d’impressionniste, s’enveloppant dans une seconde peau qui la mettait à l’abri de la rumeur du monde, se laissant envahir par ses vibrations de pensées pour les traduire en mots ; et quand elle n’y arrivait pas, on la retrouvait prostrée, puis folle furieuse, puis anorexique, puis houspillant des médecins qu’elle imaginait comploter contre elle, alternant un silence total avec une saoulerie de mots qui pouvait durer trois jours sans une seule interruption.
Terrifiée à l’idée de devenir folle, ses crises de mélancolie l’avaient poussée à se jeter par la fenêtre, une autre fois à absorber de fortes doses de Véronal et enfin, deux mois avant d’en finir, ayant perdu toute maîtrise de sa personne, plus que jamais borderline, à s’emplir les poches de pierres avant de s’immerger dans la rivière devant sa maison et de s’y noyer. Nul doute que, pour Mr Woolf, sa femme relevait du génie. D’ailleurs, il emploie le mot. Mais il est le premier à reconnaître que dès le début de leur rencontre, il avait remarqué qu’elle avait quelque chose de spécial, une manière de s’habiller, de déambuler, de regarder ailleurs qui fait que, même dans des villes étrangères où nul ne la connaissait, les gens de la rue se retournaient sur son comportement étrange.
Au vrai, Virginia Woolf était tellement hantée par ce qu’elle avait à écrire qu’elle s’absentait tout en abandonnant aux autres sa présence physique. Là sans y être, mais tout le temps, dehors comme chez elle et particulièrement en société. Une évadée permanente, hypersensible et désespérée (on imagine ses réactions face à la critique de ses livres) qui mettait à distance les modes ordinaires, ne cessait de courir après sa propre voix et après d’autres voix qui volaient autour d’elle.
« Je n’ai jamais connu un écrivain qui, comme elle, pensait, réfléchissait continuellement et consciemment à son écriture, cherchant sans cesse une solution à tous les problèmes, qu’elle soit assise, qu’elle soit assise près du feu en hiver ou qu’elle sorte pour sa promenade quotidienne le long de la rive de l’Ouse »
Cette tension, et l’intensité qui en découle, ont rythmé leur vie. Il lui avait promis que, selon son vœu, lors de son incinération, il ferait jouer la cavatine du quatuor en si majeur opus 130 de Beethoven. A la suite d’une erreur de manipulation, ce fut plutôt« La danse des ombres heureuses » de l’Orphée de Gluck. Regrets éternels. Comme convenu, Leonard dispersa ses cendres dans leur jardin, à la racine de deux ormes entrelacés qu’ils appelaient « Leonard et Virginia ». Peu après, l’un des deux fut abattu par une tempête.
Au fond, même ceux qui ne goûtent pas cette littérature, pourront mettre à profit la lecture de Ma Vie avec Virginia en ce qu’ils se retrouveront, comme tout le monde, dans l’observation inquiète de ce fil invisible qui sépare le normal du pathologique. L’immense majorité de l’humanité souffrante n’en saurait rien faire. Virginia Woolf, celle qui n’arrivait pas à vivre, elle, en a fait une œuvre qui aide à vivre.
(« Virginia Woolf chez eux en 1932 » et avec Leonard Woolf, photos D.R.)
1 046 Réponses pour Virginia Woolf à la folie
On a un exemple frappant de l’inanité absolue des commentateurs journalistiques à la TV avec Claude Askolovitch qui est le journaliste creux par excellence. Il habite près de chez moi en plus, le bougre. Un jour il descendait avec son vélo derrière moi en roulant sur le trottoir en plein hiver; il me lance : Attention l’homme au chapeau ! Quand il passe à ma hauteur, je lui dis : Oui, je vous connais, vous étiez au lycée Chaptal quand j’y étais point pour payer mes études !
Et ce n’était déjà pas un très brillant élève. Mais on voit bien le profil que sélectionne les masses médias : les plus tartes, les plus soumis, qui écrivent dans Le Monde, qu’on voit sur i télé comme éditorialiste (c’est ubuesque…! quand on connaît le bonhomme et son passé d’élève médiocre) ou sur Arte à 28 Minutes. Là, on a un exemple de la médiocrité de ce qu’est devenue la France.
ah ben c’était tout bon pour ta constitution le boug’, faux-nez inclus mais faut le lever en même temps que le coude pour faire une belle synchronisation, en fait je sais pas pourquoi on préfère dire tomber le masque plutôt que le lever
Moindre mal. Imagine, Alba, si c’était toi…
je sais pas pourquoi on préfère dire tomber le masque
un masque si qu’y slève est éventé havant que d’ête..en tout ya une temporalité dans l’sens..hou l’hinverse dirait serdgio
zola critique d’art pignouf..houi il havait un oeil..c’est pas a prouver
La critique littéraire de l’ignare… Hurkhurkhurk!
ni critique, ni littéraire mais ignare, est-ce que je mérite la peine maximale? si oui je préférerais un silence radio que cette grimace qui vous est aussi fidèle qu’un chien à son maître. Brexit panique today, les avis sont partagés et ce vote ouvre à une série de négociations avec l’Europe. La GB pourrait ressembler à la Suisse bien que le revenu par habitant en GB soit vraisemblablement inférieur . Je crois qu’ils ont voté comme la part de l’électorat français qui votera FN au prochain tour, pour des raisons variées en espérant un mieux, j’entendais un pêcheur se plaindre des quotas imposés , tout le monde n’est pas artisan-pêcheur.
Et Huysmans, gros naze… bien plus singulier que Zola, à tous points de vue.
Ce pauvre boumou ne connait que des volumes de morceaux choisis. Ce qu’il n’est pourtant pas lui-même, un morceau choisi…
bouguereau, quelle pitié, même à Charenton ils n’en voudraient pas de pareils qui causent qui causent toujours pour ne rien dire… comme l’andouille haineuse de JC
Et Huysmans, gros naze… bien plus singulier que Zola, à tous points de vue
certainement pas en barbouille mon larbin..zola havait une théorie qui l’a tenu toute sa vie..mais cours vite a tes seaux et ballet mon moine zen..de loin t’es minion
bouguereau dit: 24 juin 2016 à 15 h 25 min
Il faut passer l’Angèle teutonne en jugement
–
et l’autre ?
même à Charenton ils n’en voudraient pas
ils me laissraient passer la porte en disant « tout bien portant est un.. »
et l’autre ?
note bon roi est au dessus des lois dédé..il guérit des écrouelles..il ne pourrait rien pour keupu c’est vrai
ils me laissraient passer la porte
pour sortir keupu..comme tu l’avais prédi
boumou n’a pas lu les kilomètres de critique de Huysmans qui restent d’une richesse étonnante.
« zola havait une théorie qui l’a tenu toute sa vie. »
Qu’est-ce que ça prouve? Est-ce que ce n’est pas le cas de beaucoup de facteurs? Mais quel coglione, ce boumou… Ce que c’est d’avoir fait ses classes à la fête de l’huma et de ne pas vouloir en démordre (quoique maintenant fort édenté).
Selon un commentaire simple et lucide de « The Independent », les résultats anglais sont significatifs du « gouffre entre ceux qui se sortent bien de la mondialisation et les laissés-pour-compte qui n’en voient pas les bénéfices, ni en terme d’emploi, ni en terme de salaires ».
J’avoue que ce Widerganger bis qu’on peut lire depuis quelques temps me fait rire aux larmes. C’est vous, Chaloux, n’est-ce pas ?
Non, D., ce n’est pas moi. Ridiculiser Alba plus qu’il ne fait lui-même ce serait tuer mon commerce.
les kilomètres de critique de Huysmans
voilà..tu te tues bien lcommerce
celles sur moreau..chiante comme la pluie
bouguereau dit: 24 juin 2016 à 16 h 42 min
boumou, reprends une canette.
boumou, tu lis avec tes origines sociales, tu es perdu pour la littérature. N’insiste pas.
un exempe mon fin lettré..c’était un sport fin dsieque..zola est allé chca se tromper..comme bodler et diderot..cta ça aussi qu’on rconnait les vrais inspirés
boumou, tu lis avec tes origines sociales
..hallons bon..hon en fait pas fi mon larbin
boumou, ton insignifiance intellectuelle me fait de la peine. Retourne vite la cacher!
bouguereau dit: 24 juin 2016 à 16 h 31 min
et l’autre ?
note bon roi est au dessus des lois dédé..il guérit des écrouelles..il ne pourrait rien pour keupu c’est vrai
–
Vous êtes d’accord, Bérénice ?
béré elle est bien portante..dailleurs elle bombe le torse..c’t’un signe patant
berguenzinc dit: 24 juin 2016 à 15 h 39 min
De Bouguereau-Pinceau, le vrai, pas Bougereau-Facho, çui-ci, Huysmans avait écrit « : « Ce n’est même plus de la porcelaine, c’est du léché flasque ; c’est je ne sais quoi, quelque chose comme de la chair molle de poulpe »
c’est valable pour l’original et pour l’imposteur.
« imposteur » c’est bien vu : quelques nigdouilles ici l’ont pris pour vous et il s’est bien gardé de démentir. Pauvre geai fin beurré, juste bon à se f… des plumes de paon dans le luc.
Dans le paragraphe « Terrifiée à l’idée de devenir folle… », un passage est incompréhensible (deux mois avant d’en finir…). Par ailleurs, Virginia s’est noyée dans l’Ouse, une belle rivière et non un canal.
Cordialement
P.S.- si un éditeur était preneur d’une édition plus complète de l’autobiographie de Leonard Woolf que les extraits sélectionnés par Micha Venaille, je serais prêt à m’y coller !
« une masse de tradeurs va se retrouver au chomedu. »
non- ils débarquent en masse dans l’UE
ils ont aussi fait une grosse commission aujourd’hui
« Il l’a amenée chez un grand nombre de médecins. La plupart les rassuraient : migraine… stress… neurasthénie… ca va s’arranger. »
Bon. Il lui a pas donné d’antigrippine, coupé une jambe, plâtré un poumon, on voit pas de quoi i se plaint, ce gars-là ! Qu’il vienne en France pour voir un peu ce que c’est la vraie de vraie de médecine… Même Mengele ça lui cisaillerait le bol !
Quel gâchis : les éructations grand-guignol de bouguereau sur un billet consacré à Virginia Woolf…
scandaleux !
« Faites-lui tout le bien possible, mon cher ami, faites-lui du bien ! »
C’est combien d’années d’études, déjà, pour accoucher de cela ?
Et en plus on les paye ! C’est le record…
Et en plus on les paye ! C’est le record…
Sergio 1930 _ 2016 un intervalle a fait progresser les thérapeutiques, je ne sais si elles auraient suffit à équilibrer VW, surement aurait-elle moins souffert. Elle se plaint à la fin, elle fuit la maladie qu’elle connaît et dont elle reconnaît les symptômes annonciateurs, les prodromes. Elle n’en veut plus et préfère en finir plutôt que
la subir.
–
Vous êtes d’accord, Bérénice ? D
Non, il n’est pas au dessus des lois, il y participe par accord tacite avec les lois proposées comme autant de réformes par son gouvernement.
http://www.ptolemaia.fr/chrono_upload/chrono1667_2.pdf?PHPSESSID=64ee05f047284615f9f8b4297ad14ec7
Beau profil mélancolique bérénice
VW;;;;Das Auto
Rose, je ne sais pas quel diagnostic un psychiatre poserait au vu des symptômes présentés, psychose c’est certain, surement plus qu’une bipolarité banale, en période de crise elle entend des voix, est agitée, agressive, logorrhée importante, prostration. A cette époque la psychose maniaco-dépressive était classée dans le registre des psychoses et la maladie décrite y ressemble; Le guide des diagnostics ayant évolué on ne rencontre plus les mêmes profils sous le registre des troubles bipolaires. Je ne sais pas si les bipolaires dans la classification actuelle sont hallucinés mais il me semble que non.
VW jouait au Golf, aimait le Polo, redoutait la Bora et le Scirocco, adorait la Coccinelle et portait des Combi. Et le temps Passat.
« en période de crise elle entend des voix, est agitée, agressive, logorrhée importante, prostration. »
comme jehanne, les grands mystiques -surtout s’ils sont en altitude ou dans un désert
Et le temps Passat.
» Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! »
berguenzinc dit: 24 juin 2016 à 18 h 57 min
VW jouait au Golf, aimait le Polo, redoutait la Bora et le Scirocco, adorait la Coccinelle et portait des Combi. Et le temps Passat.
–
Elle veut nous transporter ?
les grands mystiques
Guillaume, vous plaisantez et bien que peu experte en la matière je présume qu’il vaut mieux être malade et traitée actuellement qu’avoir eu à vivre ces atteintes au début du siècle. Elle eut cette chance de bénéficier d’un milieu privilégié qui la protégea autant qu’il le put, sinon bof bof la psychiatrie à cette époque, la cour des miracles.
Sehr gut, berguenzinc !
berguenzinc , à propos du temps
et elle portait pas de pantzer phil
VW;;;;Das Auto
What else
dpuis qu’langliche est boutée béré bombe le torse
Sergio, comme l’a analysé le Dr Pouget, qui se drape avec élégance du manteau de Nessus, il n’est pas certain que quelqu’un, animé d’un véritable esprit thérapeutique, pas comme le doc’ viennois, -je soigne, je fais du bien-, avec plein d’études, eût pu faire du bien à Virginia Woolf.
Qui apparait plutôt, une fois le diagnostic posé, avoir eu une propension à bouffer la vie de son entourage.
Les éléments de bio, rappelés par le Dr Pouget, n’expliquent pas, -comment le pourraient-ils-,le pourquoi. Même s’il existe un faisceau de trucs un peu space.
Il ne donne pas non plus un modèle de soin, pour tous les Virginia-c’est-moi. Comme par exemple un protocole, qui veut que tu coures à la pharmacie du coin, dès que tu te sens un peu stress, hypocondriaque, en regardant les infos à la télé française et dans les journaux français, et si tu écoutes radio paris.
Constatant simplement que si cette maladie n’empêche pas le talent ou le génie de se manifester, elle ne le créé pas.
Elle n’a pas peut-être pas fait partie du bon club. Son father, c’était a bit different.
http://www.victorianweb.org/authors/stephen/2.html
A cette époque la psychose maniaco-dépressive était classée dans le registre des psychoses et la maladie décrite y ressemble; Le guide des diagnostics ayant évolué on ne rencontre plus les mêmes profils sous le registre des troubles bipolaires
mazette béré..c’est con que chus bien portant..sinon j’aurai bien consulté
Il ne s’agit pas d’isoler la Russie , évidemment non. Je serais le premier à trouver ça crétin. Le Brexit est salué par Marion MLP ET Mélanche, on n’en est pas plus commotionné que ça
Quant à l’intégration accrue avec l’Europe, ne vous inquiétez pas pour Putin: il a déjà pris les devants en mettant un pied en Ukraine. Personne n’a bougé pour Sébastopol, le petit cadeau fait à la mariée contrebalançant l’Oncle Sam.
Tant pis les Droits de l’Homme sont envoyés aux oubliettes .Toute la crème bien lâcheuse des élites intellos qui regardent ça de loin. Les paysans,tous ces plouc, pouah quel vilain mot !
Ces pauvres types ont de la c.rotte sous les semelles et ne lisent pas Libé ni Le Monde. Ils n’ont même pas lu MHouellebecq dans le Figaro.
C’était quand déjà le premier lâchage assorti d’une déflagration subprimes (quand je dis la première…)suivi de quelques annexions ?
Ha oui, 2008…
Definitively VW s’est fabriquée un profil de fausse bourge.
heu Phil, justement, j’étais en train de lui rectifier le portait…
le portrait !
Assouline donne le la en mettant VW, la maniaco-dépression sur le tapis la veille : le rapport des Européens à l’Europe lui-même est maniaco-dépressif !
Personnellement si je m’auto-sonde, je m’en fous du Brexit. Quelques sonneries de téléphone incessantes à la banque, à part ça?
Des amis bien lotis qui ne vont pas acheter comme prévu la maison en pierres de tailles à Sarlat, sorti de là vogue la galère. Pourquoi pas ?
C’est pour mes enfants que je me demande ce que ça va donner. Le saut vers l’inconnu, je n’ai rien contre. Mais tout ça fait si mal préparé, la symphonie vire à la cacophonie.
Je vous ai conseillé de garder précieusement le lien sur une analyse du Dr Pouget, académie des sciences et des lettres de Montpellier, et vous ne l’avez pas fait.
Pourtant , autant qu’à son mari, la « mélancolique » Virginia, quitte à pourrir la vie de ses survivants, dit exactement, mot pour mot, la même chose à sa soeur Vanessa.
How strange…
https://www.youtube.com/watch?v=1oqhvryFmJ0
big moustache….
19h27 les meilleures intentions du monde ne peuvent rien contre la maladie. Après chacun fait sa cuisine comme il le souhaite, renier l’apport de Freud, le ça, le moi, le surmoi et partir en voyage ou dire la messe: venez à moi petits enfants.
Bien sûr que ce genre de malades bouffe la vie de leur entourage, les vieillards dépendants également les jeunes enfants restreignent votre liberté, toutes situations de nécessaire entraide ou de dépendance consécutive soit à l’âge soit à un handicap confisquent temps et énergie, il n’y a pas que la folie.
Excellent billet d’humeur de Robert Mac Lima Wilson dans le Monde abonnés:
« Souvent, quand un électorat se sent arnaqué et marginalisé, il vote pour d’autres arnaqueurs. C’est le vilain petit tour que la démocratie se joue à elle-même. »
Who’s (Afraid of) the Big Bad Woolf?
Oui, c’est exactement ça, Bloom. C’est à désespérer de l’humanité. Je plains tous ces pauvres gens qui ont voté pour leurs bourreaux.
Constatant simplement que si cette maladie n’empêche pas le talent ou le génie de se manifester, elle ne le créé pas.
Certes, elle doit tout de même modifier la sensibilité aux êtres et au monde, en tout cas elle ne l’annihile pas non plus, ce qui est prouve aussi la résistance de certains êtres face à leur destinée malheureuse.
le protocole confusionnel alors ça pour faire top bourge (et même avec du popu!) ah ben ouais, et que les experts en émotions évitent soigneusement d’expliquer pourquoi afin que « l’attention » ne se relâche surtout pas…
VW aurait-elle du écrire des lettres comme Depardieu ? Pas envie de faire coucou à papa et maman là, bref, espérons que la timorée de service ne fera pas encore sa drama queen. Bonne soirée
19h58 modéré, un témoignage d’une résistance littéraire face à la maladie.
Je souhaite faire du bien à Virginia-c’est-moi, qui est intimement persuadé que » les oiseaux parlent dans le jardin »,un peu comme l’autre allumé qui écoute pousser l’herbe, ou parle aux pierres.
les carottes d’Ipanema.
en grec et en latin LDVB, c’est amusant, non?
« Ah… revenez nous voir si ça continue… »
https://www.youtube.com/watch?v=6HrKb3achFU
voui, voui, on verra bien, l’été ne fait que commencer.
une version plus standard
Widergänger, prévenez- nous quand Attali fera sa déclaration depuis son bureau capitonné. En attendant je recompte le nombre de « eusse » que Yourcenar a collé dans le bec de Virginia W., deux ans avant la seconde guerre qui détruira la concordance des temps.
« Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais! »
Faut le temps qu’il passe d’un aéroport à un autre. C’est un grand voyageur, Phil.
deux ans avant la seconde guerre qui détruira la concordance des temps
allez, nous sommes synchrones.
Beau débotté, Chaloux. Plus il y a d’eusse, moins ça coince.
Mr. Julian » j’y arrive pas » Barnes ( Jibé ), pouvez-vous présenter à l’ensemble des commentateurs éclairés, une preuve, une seulement, que Louis-Ferdinand Céline n’était pas loin de sombrer dans la folie ?…Ceux qui l’ont connu jusqu’au bout de sa nuit attendent de vous lire impatiemment …
Attali voyage sûrement en Ryanair. Le temps de prendre une douche, y fera sa déclaration.
Alors voilà, qu’il leur faut atterrir.
« Mon premier est une belle et généreuse idée: financer le développement de la démocratie dans l’est de l’Europe, sur les ruines du communisme. Mon second est un célébrissime vibrion politico-intellectuel, Jacques Attali, qui, comme dans la chanson d’Alain Bashung, a «du revers trop fort». Mon troisième est le retour de vieilles querelles diplomatiques réveillées par des histoires de hall en marbre de Carrare, de voyages en jet privé et d’une surprise-partie londonienne, à Noël, d’un faste que les ouvriers des bords du Don ou de la Volga ne connaîtront pas de sitôt. »
http://www.lexpress.fr/informations/attali-un-banquier-a-decouvert_595009.html
On oublie que ce qui s’est passé en Grèce, équivaut à une occupation allemande avec baisse des salaires de 40 à 50%. La seule différence avec la période 1940-45, c’est qu’il n’a pas été besoin d’une occupation militaire pour obtenir ce que désire le capitalisme. L’Allemagne et le capitalisme sont suffisamment forts pour se passer d’une guerre. Mais pour combien de temps encore ?
Au Venezuela, on cogne sur Maduro comme si le capitalisme n’était pas en cause.
Les gamins tombent d’inanition à cause de la famine et il n’y a plus d’école ni de profs qui ne sont plus payés.
C’est ce qui nous attend si on continue sur la même voie en Europe.
Ô toi si tu pourrais if you please désactiver Adblock etc
« La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! »
C.B
Une nette majorité de Français ne veut pas une candidature Hollande en 2017 (sondage)
Arrêtez WG, arrêtez par pitié! Le Venezuela, avec des réserves pétrolières colossales en est à rationner le PQ! Il ne produit quasiment plus rien. Tout s’achète par combines et passe droits. Chavez et Maduro ont détruit l’économie du pays. Quant à la Grèce, elle paye l’incurie et la malhonnêteté de ses gouvernements, dont celui de Tsipras n’est pas le moins nul.
Retournez à vos grimoires et laissez les grandes personne s’occuper d’économie.
« La plupart de mes collègues doivent vivre avec toute leur famille avec une paye qui n’excède pas 2500 €/mois ! »
Permettez-nous de douter que la grande majorité desdits collègues n’aient pas un conjoint à l’EN qui gagne à peu près la même chose, ce qui change le tableau du tout au tout.
On a bourré le crâne de closer et il en est fier…!
Même avec un conjoint qui n’est pas forcément à l’EN, mais dans le privé, où il gagne davantage, il est clair que les enseignants en France sont sous-payés.
On va les augmenter, en début de carrière et en fin de carrière pour étouffer la révolte qui gronde.
Parfois, des collègues n’ont pas de conjoint qui travaille.
C’est en grande partie l’U.E. et principalement l’Allemagne qui a organisé le surendettement de la Grèce. Attali l’a souvent dénoncé d’ailleurs. Informez-vous, closer, au lieu de batifoler les jambes en l’air…
Je plains tous ces pauvres gens qui ont voté pour leurs bourreaux. WGG.
Parce que vous pensez encore que ces candidats animés des meilleures intentions tiennent leur promesses et ne soit pas plus des instruments d’un pouvoir qui leur échappe, qui n’a plus qu’à répondre aux cahiers de doléances qui convient aux détenteurs des moyens de production et hop c’est parti pour une reprise économique à coup de trique. Là avec cette loi travail certains prévoient que les accords d’entreprise tirent par le fond la condition des salariés et contraignent les entrepreneurs à entrer en concurrence parce qu’elle doivent rester dans la compétition pour l’obtention des marchés avec des entreprises qui auront su imposer par la « négociation » le fameux dialogue social de nouvelles normes rentables, des coûts de production moindres en rognant sur les salaires. Belle perspective. Si vous pouvez contredire cette projection, je serais heureuse d’en lire une plus rassurante. Quant on sait à quoi ont mené les efforts consentis , fermeture des sites auxquels aura été accordé un sursis, la belle affaire. Gageons que lorsque le contrat de travail sera complètement ouvert, zéro heure garantie.
Widergänger dit: 24 juin 2016 à 21 h 17 min
« Au Venezuela, on cogne sur Maduro comme si le capitalisme n’était pas en cause. »
Chavez, Maduro et leurs affidés ont ruiné un pays riche. Sans l’aide de personne …. la compétence des Nuls !
Ah ! ça les secoue le BREXIT !
…ça réveille les pépères et les mémères des Zélites ! de ceux qui considèrent le peuple populiste comme un marchepied paillassonné !
Pensez-donc … le Peuple, quels gêneurs…!
Exit la médecine du travail, En plus comme une couronne sur ces belles intelligences soucieuses du bien commun.
Euh, c’esr Virginia Woolf, ou JB Ballard??!!
Finalement pas de déclaration d’Attali. Sûrement pas un problème de micro alors que Giscard, sombré dans l’incompréhensible, en a faite une. Non, il s’est souvenu de bhl déclarant mercredi soir qu’il n’y aurait pas de Brexit.
Il faut encore attendre l’avis de M. Minc dont les acrobaties de son Altus Finance lui ont valu un exit personnel.
La véritable tragédie est la défaite du RC TOULON contre le RACING 92 en finale à l’étranger…
Les gens de la section rugby pleuraient à l’Institut Bartabacs de Porquerolles : il a fallu doubler la dose de pastis pour les calmer !
Psychanalytiquement parlant, Paul RICARD est bien meilleur que Sigmund FREUD.
Pour les adepte du livre noir de la psychanalyse, deux paumés qui bavassent :
http://classiques.uqac.ca/classiques/freud_sigmund/pourquoi_la_guerre/pourquoi_la_guerre_texte.html
adeptes.
Really pity that Abdelkader boude le prestigieux blog à passou, tout ça pour une fâcherie ethnique alors que la douce France en interdit les statistiques.
La vie à Francfort, ville détruite dans l’âme jusqu’à la saucisse, est certes moins sexy qu’à London.
Really pity that Abdelkader boude le prestigieux blog à passou
Il était amateur de mauvais blues, personnellement aucun regret à ce qu’il n’y soit plus. Le garde champêtre a finit d’alourdir l’échange, figure archétypale du type qui claironne la nouvelle un peu dépassée pour en cacher un autre, un peu comme ces panneaux qui fleurissaient nos campagnes dans les années 60.
a fini comme Léonor, sorry.
Que les meilleurs s’en aillent les premiers, l’imam de la City Abdelkader en tête, ne me choque pas…. bien au contraire.
D’ailleurs, je m’en vais, de ce pas chaloupé qi m’est propre … !
Au nombre des enterrés, Bérénice, ajoutons Tékaté dont l’éducation cosmopolito-saxonne serait venue éclairer les afres porcelainiens de Virginia Woolf.
La Haute Normandie s’inquiete.On craint un effet domino. Aprés le Brexit, le Brayxit?
Phil de la faute à Dead qui l’a découragé, je n’ai d’ailleurs pas saisi l’entièreté du litige qui trouva l’espace du duel fratricide.
Les Vagues, en feuilletage, traduction Marguerite Yourcenar.
https://www.amazon.fr/Vagues-Virginia-Woolf-ebook/dp/B00UJJ7C5S?ie=UTF8&*Version*=1&*entries*=0
Mi neither, Bérénice. Mais il semble que le litige ait un fondement de coucheries mal embouchées. Du Virginia Woolf sans littérature.
Merci pour cette superbe chronique, à laquelle j’adhère totalement, même si l’évocation du « cas » psy de Virginia est forcément un peu rapide. La première phrase du paragraphe qui commence par « Terrifiée à l’idée de devenir folle » semble confuse.
je m’en vais JC
je ne suis pas tout à fait convaincue que Jean Echenoz apprécie votre emprunt. Je l’imagine pacifiste et pas procédurier, vous ne risquez rien à lui voler son titre. Il y a quelques années avant que le mal ne me ronge comme la rouille les tuyaux je m’enorgueillissais d’avoir lu tous ses livres, hélas mon espace temps s’est dissocié de son actualité aussi plus aucune affirmation de ce style ne vient plus rehausser mon curriculum amateur.
Excellent, Paul Edel. Permettez-vous que je vous l’emprunte ?
A quel taux, dear Clopine ? Do not forget that pauledel fréquente la banquière.
« une preuve, une seulement, que Louis-Ferdinand Céline n’était pas loin de sombrer dans la folie ? »
Et même trois, lauwrence : les Pamphlets antisémites !
Voyons Baroz, beaucoup de pages frappées du bon sens dans la trilogie de Céline. Sinon une folie rabelaisienne, comme disait Gide.
Les amis, comment pouvez-vous faire le moindre crédit à Mélenchon ?
Ce guignolo démago ! Un beau parleur, certes, qui aurait eu sa place parmi la troupe de la Comédie Française. Avec son air chafouin, quel beau Tartuffe il aurait fait. Tout en fustigeant le Grand Capital, que ne ferait-il pas pour obtenir un maroquin ? On l’imagine déclamant à la Banque et à la Finance : « Mesdames, cachez ces dividendes, que je ne saurais voir, mais que je veux bien empocher ! »
Celui, parmi nos grands écrivains, qui était loin d’être fou et qui a pourtant fini à Charenton, c’est le marquis de Sade !
De toute façon aujourd’hui, la Russie et les Etats-unis, c’est dépassé. Céline écrirait ses pamphlets contre la menace capitalistique chinoise ou qatari !
(Clopine, mercredi, dans Télérama, un article sur mon petit livre de saison…)
c’est le marquis de Sade !
un peu désaxé et obsédé sexuel , je n’ai pas lu sa pensée politique et Mon Justine n’est toujours pas massicoté, de sa philosophie du boudoir je conserverai son anti-conformisme quoique même de cela on puisse douter, l’époque, les moeurs de l’aristocratie n’y trouvèrent-elles pas une traduction honnête. De fait de cette unique lecture de Sade je suis sortie nauséeuse.
Jibé « Mesdames, cachez ces dividendes, que je ne saurais voir, mais que je veux bien empocher ! »
ne confondez-vous pas avec la fille de son père plutôt
Mais non voyons, cette famille politique est absolument différente des autres, que de pauvres gens honnêtes visant à défendre l’intérêt de leurs semblables.
Bloom 24 juin 19.44 dit :
précieux billet de Mc Liam Wilson dans Le Monde,
« l’électorat arnaqué et frustré vote pour d’autres arnaqueurs, un bien sale tour que se joue la démocratie »
je n’avais pas lu Annelise Roux 24 juin, 11.34 et 12.02 :
« une voix par tête, pas de hiérarchie oiseuse dans le peuple en fonction du pedigree, mesurer les penchants criminels de UE tout en tentant d’élever le degré d’éducation plutôt que de jeter le bébé avec l’eau du bain »
Deux écrivains pour s’exprimer dans une palette équivalente qui est celle de la construction.
J’écoutais ce matin sur France Cul une vieille Anglaise près de Manchester, une petite ville où on attend que les légumes soient soldés. Explosion de joie sur la sortie en pensant que ses économies comme ça lui serviraient sur fond de STRANGERS GO HOME.
Le désarroi fait recette plus rapidement. Les vendeurs de malheur font leur beurre. Dérégulé, qu’est ce que ça donne? On ne pouvait pas intégrer le périmètre de l’UE en maintenant la peine de mort.
Quid du traitement des réfugiés? Ou vis à vis des grandes épidémies, des guerres, que peuvent les Etats nations? Et si Trump? Et si Putin remet ça ? Ha ça va devenir coton d’avoir une chambre à soi.
Mis à part le cas très particulier de Porquerolles, où le climat, la sérénité, la jouvence, le soleil, le bleu du ciel et de la mer alimentent joyeusement les fontaines de pastis, dans tous les autres lieux du monde l’homme est le même : une bête ignoble, un mammifère cruel, une saleté immonde et vicieuse ne pensant qu’à ses intérêt en laissant croire que les autres humains l’intéressent …
Ne soyons pas naïfs !!!
Familles politiques, je vous hais !
« Le Brexit rend fou, à preuve, la volte face de Baroze qui veut maintenant voter Hollande alors qu’il a voté Sarkozy en 2012 et que tout indique qu’il avait raison à l’époque. » (closer le 24 juin 2016 à 14 h 59 min)
Du tort d’avoir raison trop tôt ?
Le Brexit rend fou mais le Brayin rend fou aussi ! J’ai les noms ….
L »implosion de la GB commence au coeur de la city : plus de 100 000 pétitionnaires demandent l’indépendance de Londres !
Je crois que je vais vous quitter. je tourne en rond ici, mes idées ne semblent convenir à personne et les vôtres sont tellement éculées que ça ne vaut pas la peine de s’y arrêter.
Autant découvrir de nouveaux cieux.
Je pense partir vers le blog d’Annelise afin, notamment, de lui permettre de prendre son et d’atteindre l’ampleur qu’il mérite.
Pauvre Annelise, elle ne l’a pas mérité !
prendre son essor
Annelise,
la nouvelle de l’arrivée chez vous d’un être aussi galacteux que le camarade Dédé est de nature à vous assurer, dans des circonstances aussi cruelles, de notre compassion attristée, de notre estime, et de notre respect pour vos 48 kilos de concentré de méchancetés.
Bon courage, ma bonne … !
Mr; Julian » Brexit » Barnes( Jibé),
C’est bien ce que l’on craignait, une fois de plus vous répondez n’importe quoi! Pourtant, plusieurs commentateurs zélés vous ont mis en garde contre vos » égarements » sur ce blog et celui de M. Edel, qui n’a pas hésité à le faire en personne tant vous nous avez gonflés avec Jean Genet … D’aucun s’en prenant même
aux souvenirs gluants de votre petite enfance…( Paix à votre maman )
Les 4 pamphlets( et pas 3 !) céliniens ont été écrits avant 1940, et leur auteur était, hélas, en pleine forme intellectuelle, santé créatrice qu’il a gardé jusqu’à sa mort; donc une fois encore, tout le contraire de ce que vous avancez , et cela dure depuis si longtemps qu’on ne peut même pas le mettre sur le compte d’un Brexit qui ne va pas vous arranger !…
D., je vous ai trouvé particulièrement obscène,l’autre jour, quand vous nous avez expliqué comment vous aviez gagné 5000 euros sans avoir à lever le petit doigt. C’est trois fois plus que le forfait touché pour mon dernier ouvrage. Et je ne vous dis pas les heures de travail ! Je ferais mieux de faire des ménages, comme ma défunte mère…
Brexit ! Heureux comme un Anglais sans Brussels ….
Ma douce et chère Lawrence, crêpière à La Baule, pourquoi dites-vous que Céline était en bonne santé, hélas ? Il était sûrement un peu zinzin mais quel génie ! Sa trilogie allemande n’a d’égale que le testament littéraire de Jean Genet, réuni dans son livre posthume « Le captif amoureux ». L’un nous livre un reportage sans pareil sur l’Allemagne de la débâcle, l’autre nous immerge au coeur du mouvement des Black Panthers et de la cause palestinienne, entre autres thèmes abordés. Dans tous les cas, on est loin de Saint-Germain-des-Près, d’où Sartre n’est jamais sorti. Mes amitiés aux autres membres du joyeux collectif cavalcantien !
Plutôt cigale insouciante que fourmi parcimonieuse, j’ai toujours veillé néanmoins à n’être jamais à découvert ni contracté jusqu’ici aucun crédit. C’est pas demain la veille que je demanderai un rendez-vous à ma banquière !
10 h 31 : impossible d’être plus goujat que JC l’andouille haineuse
Citer le crapuleux Genet, un pense-bite arabe, puis enchainer avec ce pur génie de Louis Ferdinand Céline, délicieux antisémite rageur, seul JB pouvait si risquer …
Autant causer de Reinhardt et de Montaigne dans la même perspective … honteux !
En passant 11h04, question goujaterie vous êtes imbattable …
Jibé dit: 25 juin 2016 à 10 h 39 min
D., je vous ai trouvé particulièrement obscène,l’autre jour, quand vous nous avez expliqué comment vous aviez gagné 5000 euros sans avoir à lever le petit doigt. C’est trois fois plus que le forfait touché pour mon dernier ouvrage. Et je ne vous dis pas les heures de travail ! Je ferais mieux de faire des ménages, comme ma défunte mère…
–
Meuh je rigolais, Jibé.
Vous pouvez diviser par 10, j’ai perdu peut-être 2000 euros hier, et la hausse de l’or sur les quelques Napoléon que je possède compense à peine cette perte.
Voilà, vous êtes rassuré, vieil envieux ?
JC, Céline lui-même considérait qu’il n’y avait que lui et Jean Genet, pour le XXe siècle littéraire français et un certain rendu musical de la langue.
« L’odeur par là vers les docks est insidieuse, au soufre mouillé, au tabac moite vous rentre au poil, vous habille… au miel aussi…
Guignol’s band (1944)
« J’ai voulu reprendre le boulot aux docks, mais c’était complet. J’avais la poisse. Et moi pour le boulot, tu sais, j’ai pas la bosse et comme les petits pois j’ai la cosse. »
Querelle de Brest (1947)
On voit traîner des rosbif l’âme en peine dans les rues de Bruxelles, si j’ai bien compris le divorce va prendre deux ans, et en core c’est pas certain, ils peuvent revenir du jour au lendemain …
cette ambiance de méchoui européen qui prend l’eau de toute part n’est pas très rassurante, toujours l’impression de mettre le pied sur une planche pourrie …
10:31, JC est évidemment UN GROS PORC, GROS
Une chanson toujours de circonstance, Chantal !
https://www.youtube.com/watch?v=KWXS4dv7scE
Le Brexit ou devrait-on dire désormais l’Anglexit, est un évèneent qui a la portée de la chute du Mur en 89.
D’abord, parce que c’est, outre la fin de l’Europe, cancérisée par les mafieux capitalistes , la fin du Royaume Uni. 300 ans, ou presque, exactement , après la fondation du Royaume-Uni avec l’union de l’Écosse en 1717, ce pays éclate en plusieurs nations, nous rejouant ainsi , à petite échelle le syndrome caractéristique de l’Europe, l’émiettement, fauteur de guerres. Ainsi l’Écosse, mais aussi L’Irlande du Nord sont farouchemeent européennes. L’implosion du RU ne se fera pas sans casse , sans tragédies, surtout avec le problème de la frontière entre l’Irlande du Nord et l’Eire.
L’Europe elle même, du moins celle qu’on nous a obligé de bouffer, ne survivra pas. La vieille idée empoisonnée de Wilson en 1919, du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » est la pire infâmie qui soit advenue à l’EUrope. L’enfer est pavé , on le sait , de bonnes intentions. Wilson en avait, genre boy-scout, et on a vu la résultat. Ce n’est pas parce qu’un peuple est, à juste titre, fier de lui-même qui’l peut devenir un état ou une nation. Il faut avoir, pour cela les reins solides, et ce que le naufrage de l’UE est en train de couver, c’est , justement un émiettement en petites nations stupides, hostiles, haineuses. Bref, l’Anglexit est un terrifiant retour, cent ans en arrière.
Bien sûr que c’est un coup de pompes dans le tafanard salutaire aux crétins mafieux de Bruxelles. Et alors?
Je doute que ce coup de pompe sot réellement gros d’un avenir enchanteur. L’idée force du capitalisme est : si on crève, vous crèverez avec nous ! Comme Hitler ,constatant son écrasement, entraîna les Boches dans sa chute.
C’est en cela que nous sommes à la veille d’un totalitarisme absolu et destructeur.
D. dit: 25 juin 2016 à 10 h 12 min
Bref, vous êtes comme les Engliches….vous quittez le navire. Aucune raison que vous partiez. Et puis songez que ça fait tellement plaisir à quelques cloportes qui lâchent leurs légumes ici…alors demeurez, rien que pour ça.
bien à vous, et royez-moi, j’ai été tricard ici, mais je suis revenu, sous un autre blaze et si on me retricardise, eh bien tel un Phénix pour Leader Price , je renaîtrai. hihihi
Baroro, y a ça aussi
Ross à 10h je ne sais pas si les vues se recoupent point par point, peu importe. Le fait est que chez Robert Mac Liam Wilson dont j’avais tant aimé « Ripley Bogle » & moi, le métier de vivre passe par l’écrit. Notre respiration. Ni tribuns ni gens de politique ni économistes. Sûrement ce qui nous soucie d’abord est le lien social, plus que d’asséner nos convictions en profitant au passage d’écrabouiller Untel ou Untel.
JC 10h31 vous savez très bien en réalité à quoi vous en tenir et adorez que je vous cajole. « 48kg de méchanceté concentrée » : mon poids est stable, la méchanceté en revanche profondément variable et très relative.
Pardon à Virginia & Pierre pour le hors-sujet sévissant cet an-ci. Sans doute pas pour rien s’il va comme une traînée de poudre.
Oui, aussi de circonstance cette chanson du gai Annegarn !
Imagine, que par-dessus ton sombre tableau, la queen Elizabeth clams !
ça bloque ça bloque ça bloc et petitement, regardez l’Espagne, une longue crise de drama queens en vue et puis sinon, en France la loi Macron vient de Bruxelles ?
Berguenzinc 12h13 eh oui. On parle déjà, puisque « Brexit : Yes » selon le voeu John Cleese des Monty Python ayant activement milité pour, de modifier les frontières à Calais. Certains réfugiés se réjouissent, pensant que les vannes ouvertes ils s’en sortiront mieux. Cela n’arrangera pas l’errance des pauvres gens
berguenzinc dit: 25 juin 2016 à 12 h 13 min
une europe fédérale
chez Leader price il font probablement des jolis petits parcs, je dis pas
Tout à fait Berguenzinc.
À ce propos je te recommande la lecture de :
Aux origines du carcan européen, 1900-1960, la France sous influence allemande et américaine, Annie Lacroix-Riz, édition augmentée notamment sur le cas anglais, qui paraît ces jours-ci aux éditions delga Le Temps des cerises.
Un livre remarquable qui fait penser à Eric Hobsbawm.
Lire les articles sur ce bouquin :
Rappelons- nous le postulat, celui qui justifie l’Union comme une évidence : « L’Europe c’est le moyen d’éviter la guerre »… En quelques phrases Lacroix-Riz règle son sort au slogan en rappelant les guerres Yougoslaves, les divisions violentes et aujourd’hui l’Ukraine qui est un drame exemplaire. Son ressort est toujours le même, pour avancer leurs intérêts les États-Unis continuent d’utiliser l’Europe comme un outil. Cette fois pour combattre la Russie.
Autre démonstration de cette stratégie transfrontière, la mise à mal du traité de Versailles. Ce dernier, qui mettait fin à la guerre de 1914 et contraignait l’Allemagne à des sanctions, est consciencieusement saboté par les États-Unis qui redoutent « l’impérialisme » d’une France trop forte et trop laïque. Le 13 novembre 1923 Raymond Poincaré est contraint de céder à la pression de Washington. Le deal est le suivant : vous vous retirez de la Ruhr, vous acceptez un Comité d’experts et de financiers Américains, et nous cessons de spéculer contre votre franc. C’est le Secrétaire d’État Hugues qui présente cet ultimatum au nom du banquier JP Morgan, cette même banque que nous trouvons aujourd’hui à la source de crise financière mondiale. Dans cet ukase d’outre Atlantique on retrouve la main de l’ombre qui, petit à petit, va modeler l’Europe telle quelle est.
JP MOrgan délocalise 4000 employés sur le continent après le Brexit.
etc.
Vous avez compris? Ce brexit est un pétard mouillé. Jugé en appel, il n’aura pas lieu.
Bon week-end,
parangons de l’à côté de la plaque, on peut aller loin avec ça, du déjà vu en innombrable
L’enseignement de l’histoire sur l’Europe tel qu’il est pratiqué dans nos collèges, lycées et même universités, avec une historiographie savante à la botte des puissants de ce monde, est un joli conte de fée qui n’a plus guère de rapport avec la réalité des archives mises en lumière par Annie Lacroix-Riz qui démonte point par point la propagande éhontée de Bruxelles.
@ Widergänger (25 juin 2016 à 12 h 46 min)
Ce que vous dites du livre d’Annie Lacroix-Riz m’incite à la lire.
Dernière émission de Meyer sur Inter ce samedi. Très classe, très digne. La crapule ruineuse de Gallet est contente. Inutile de lui dire que dans vingt-cinq ans et plus on parlera toujours de cette émission comme on parle encore d’Apostrophes (en bien ou en mal, mais on en parle) mais plus de ce type arrivé au pouvoir avec autre chose que son talent. Si on voit ce que je veux dire.
Hommage ici :
http://misentrop2.canalblog.com/archives/2016/06/08/33931051.html
alors demeurez, rien que pour ça.
–
Bon ben d’accord, mais je le fais juste pour vous.
» L’idée force du capitalisme est : si on crève, vous crèverez avec nous ! »
C’est ce qu’ils nous disent pour faire peur, mais in petto ils pensent : on ne crèvera jamais, tas de larves !
Berguenzinc, si vous postez sous le pseudo MàC, je ne pense pas une seconde que vous redeviendrez tricard. On parie ?
« L’enseignement de l’histoire sur l’Europe tel qu’il est pratiqué dans nos collèges, lycées et même universités, avec une historiographie savante à la botte des puissants de ce monde, est un joli conte de fée »
Et Verge en Zinc y aurait participé !
« Bon ben d’accord, mais je le fais juste pour vous. »
Ouf, on a failli ne plus entendre : « ta gueule keupu ! »
si vous en voulez une bien brève et démago: ne plus laisser l’establishment échapper à la justice, plus aucune immunité nulle part et des moyens adéquats
Quoi, ce chef-d’oeuvre est interdit de France-Culture, PMB !
http://www.dailymotion.com/video/x18lutx_monique-tarbes-la-legende_music
Widergänger est en pleine période Lacroix-Riz. Celle de Rosset a bien duré quelques années.
La chancelière Merkel portera la croix de ce Brexit. ou plutôt ses conseillers, aussi mauvais que Attali en son temps.
Oui, mais les bonnes feuilles de Lacroix-Riz, c’est très utile pour se rouler un joint, Phil !
Tiens, dans le genre pathétique et infantile, mais aussi très touchant: plus d’UN MILLION de britanniques vient de signer en ligne une pétitio, pour reommencer le référendum !!! et parmi eux, de pauvres gens qui viennent de réaliser, mais trop tard, que Johnson et Farage étaient des escrocs. Sorte de métaphore vivant de la dernière scène de « Pierrot le Fou » où Belomndo s’entoure de pains d’explosifs, allume la mèche, puis on l’entend dire « merde….merde »…
L’Écosse, pour sa part vient de prendre langue avec Bruxelles pour conserver sa place future dans l’UE.
Et oui, Alba, je vais lire ce bouquin.
« ce type arrivé au pouvoir avec autre chose que son talent. Si on voit ce que je veux dire. »
Hommage, là :
http://www.roccosiffredi.fr/Rocco's-Intimate-Castings-02-scene-OW2FHaUJ.html
merci jibé.
salut les terriens !
J’ai achevé mon marathon filmique européen hier soir sous une pluie de jugement dernier avec un film léger : l’effet aquatique de Solveig Anspach, en ayant raté le film de Tony Erdman désopilant sur son père envahissant.
J’ai pris quelques notes à la master class de Volker Schlöndorff, mais comme l’ambiance était électrique je n’ai pas osé lui tirer les poils de la moustache en lui demandant pourquoi il n’avait toujours pas tourné le Lutécia de Passouline. Je m’en voudrais de soulever des méduses dans la tempête…
Je me suis contentée de regarder la version longue du tambour … Il nous a expliqué un tas de choses fort passionnantes, je crois que je vais aller voir quelques films de sa rétrospective ce juillet.
Les Anglais ne manquent ni de réflexion ni de répartie;les réseaux sociaux en témoignent: »Seeking woman with EU passeport for marriage. Can’t pay you anything as the pound is worthless but I make a mean cup of tea. »
autrement dit, avec quelle flamme… » je cherche une épouse possédant passeport européen.Je ne peux pas vous payer puisque la livre sterling ne vaut plus rien.Mais je sais faire une remarquable tasse de thé. » 24 juin 2016.
Allez voir Le coup de grâce – der Fangschuss, Chantal, dont Yourcenar n’a pas apprécié la traduction à l’écran. Schlöndorff l’a lue avec ses lunettes rouge von trotta et viré tous les « eusse » qui donnaient le charme virginien.
Chantal « Queen of Montreuil » ou « Lulu femme nue » c’était bien aussi. S.Anspach, ses films assez sociaux à discrète fantaisie & parfum islandais, portés par une femme productrice qui l’a suivie jusqu’à sa mort en août 2015.
Toni Erdmann, j’aurais bien vu cette année la jeune Maren Ade se faire palmer les pieds plutôt que Loach, vieil habitué – ç’aurait été pas mal de recevoir la distinction flanquée du yéti en chicots plantés de travers & perruque « Chewbacca », mais bon…
« Je suis choqué que nous ayons voté ‘Leave’. Je ne pensais pas que cela allait arriver, a expliqué, penaud, Adam. Je n’imaginais pas que mon vote allait être aussi important parce que je pensais qu’on allait juste rester. La démission de David Cameron, ça m’a surpris. »
entendu sur France Info…..
Oui même le nigel caravage a pu l’air sûr de ses pinceaux et Johnson sert les fesses comme si le pouvoir filait comme la diarrhée.
tu nous prépares quand même pas a les faire revoter phil..c’est pas pasque les book se sont emméler les pinceaux qu’on va nous la player again..
.T’inquiètes pour mes chiffres, Lawrence, que j’en vende 1 ou 100000 exemplaires, je suis payé pareil et j’ai déjà reçu le chèque !
Ressai
Cette affaire de referendum risque de coûter très cher à la Grande Bretagne. Or il n’a aucune valeur juridique. Rien n’empêche donc Cameron de de déclarer qu’il n’a qu’une valeur consultative et que c’est au gouvernement et à lui seul de décider si le pays doit rester dans l’Europe ou pas ; et de décider que, dans l’intérêt du pays, on y reste, referendum ou pas. Mais pour cela, il faudrait un Churchill, pas un Cameron.
Des élites qui ne cultivent pas, in petto, un souverain mépris du « peuple » et du suffrage universel ne méritent pas d’être associées au gouvernement de leur pays. La Grande Bretagne paiera très cher la nullité de son premier ministre.
Anne lise, je ne connais pas les références cinématographiques que vous citez ici, mais j’ai vu « Lulu femme nue », et… Je n’ai pas aimé. Beaucoup, beaucoup trop « Gavaldien » à mon goût, avec les inévitables « marginaux-au-grand-coeur » et le « tout s’arrange bien » de la fin…
Je crois aussi que cette vision a souffert de la proximité avec « les pieds dans le tapis », authentique petit bijou d’humour, véritable arme contre les théories véhiculées par le F Haine (avec un préjugé d’ici ou de là pulvérisé à chaque minute…)
Ce qui vient de ses passer en Grande Bretagne illustre de façon saisissante ce qu’a de foncièrement ignoble le système démocratique et à quel point il est anti-politique. C’est en haut que doivent se prendre les décisions et pas en bas. Imaginer que, de la consultation de foules d’ahuris, dont la conscience politique n’a jamais dépassé le niveau des débats de café du commerce, puissent émaner des avis sensés, c’est verser dans l’aberration, camarades ( à propos, ne pas rater mardi « Du vent dans les branches de sassafras », d’où l’on peut tirer de précieuses leçons sur la manière d’agir dans les moments cruciaux).
« comme elle, pensait, réfléchissait continuellement et consciemment à son écriture, cherchant sans cesse une solution à tous les problèmes, qu’elle soit assise, qu’elle soit assise près du feu en hiver ou qu’elle sorte pour sa promenade quotidienne le long de la rive de l’Ouse »
Mais c’est ça, le taf, cornes de bouc ! Evidemment s’il y a la deux mille quarante-deux qui vient s’y mettre… Comme qui dirait ça brise le charme !
« Mais pour cela, il faudrait un Churchill, pas un Cameron. »
Pas un Churchill,, qui était un démocrate, à ses heures, mais plutôt carrément un dictateur pour court-circuiter la volonté du peuple…
Jibe dit: 25 juin 2016 à 15 h 52 min
j’en vende 1 ou 100000 exemplaires
Houi… Dnfin faut pas que les gus aient l’idée de venir le rapporter ! Parce que cent mille types en train d’appuyer sur le bouton de la sonnette… Et puis alors si on veut quand même leur payer un coup…
Mr. Julian » j’y arrive pas » Barnes:
Petit tirage, petite conjugaison !
Les verbes du 1er groupe ne prennent pas d’s à la 1ère personne !…
( Vous la laisser passer celle-là Mr. le censeur ?…)
Nombre de distingués commentateurs ont reconnu la 1ère personne du singulier de l’Impératif bien sûr.
Je sors des jardins du Sénat en refermant l’étude
d’Emile Faguet sur Clémént Marot; et oui, on peut encore à notre époque lire Clément Marot,
la preuve :
» Qui eût pu penser que l’on pût concevoir
Tant de plaisir pour lettres recevoir ? »
Adieu messieurs les censeurs.
Ce sera ma dernière contribution
Vous la connaissez Lawrence la parabole de la paille et de la poutre, il y avait une belle faute dans votre commentaire disparu : appréciées en place d’apprécier
Pour tous les vieux schnocks du blog, les lacroixrizés et les autres, voici le début de l’article de « devinez qui? »:
« Peu m’importe que les Britanniques aient eu raison ou tort. Ils ont eu le culot d’envoyer au diable les gens convenables, ceux qui trouvent que le populo sent mauvais et qui s’agacent qu’on perde du temps à parler alors qu’ils savent ce qui est bon pour lui.
Ils ont osé. Ma première réaction, au réveil, en entendant les voix blanches qui causaient dans le poste, a été un immense éclat de rire, vite teinté d’une grosse pointe de jalousie (pourquoi ça n’arrive pas chez nous des trucs pareils, on a une grande gueule, mais quand faut se jeter du haut du plongeoir, il n’y a plus personne). « Pour nous qui sommes des gens de culture…. », disait un pompeux cornichon sur France Culture, justement. La messe était dite : le Brexit, c’est la victoire du plouc évidemment xénophobe qui défrise tant les beaux quartiers où on aime d’autant plus les immigrés qu’on ne les voit pas. Bref, avant d’avoir la moindre pensée, je savais que c’était une bonne, non une formidable nouvelle. Un truc comme le retour de la politique, peut-être même de l’Histoire, ai-je lancé à Muray qui rigole dans son cadre (avant le café, il ne faut pas trop m’en demander).
Peu m’importe que les Britanniques aient eu, du point de vue boutiquier qui intéresse exclusivement les éditorialistes, raison ou tort. Ils ont eu le culot d’envoyer au diable les gens convenables, ceux qui trouvent que le populo sent mauvais et qui s’agacent qu’on perde du temps à parler alors qu’ils savent ce qui est bon pour lui. Yes we can. Le bras d’honneur géant que les sujets de Sa gracieuse viennent de faire à tous les maîtres-chanteurs, qui les menacent depuis des mois sur le thème « Si tu sors tu meurs », m’a soudain donné à moi des envies de liberté et de grand large. De vrais gaullistes, ces gens-là ! Au passage, ils ont aussi dit un peu merde à l’Amérique, aux éditocrates et aux « marchés » qui étaient remainistes et l’ont immédiatement fait savoir. Il y a un certain panache à sacrifier son PEL à ses convictions. »
Pour aider les plus bouchés, ses initiales sont » »EL ».
On ne dit pas: « Adieu messieurs les censeurs. », mais:
« Messieurs les censeurs, bonsoir! »
Les jardins du Sénat n’existent pas, Lawrence. Du Luxembourg ou Du Luco pour les intimes !
Dans toute société, qu’elle soit « développée » ou pas, la masse du peuple est un troupeau d’ahuris, ignares et incultes. Sa seule fonction politique — c’en est une, et non des moindres — est de renouveler les générations et de préparer ainsi le terreau d’où se lèveront les futures élites. C’est pourquoi, dans toute société, l’éducation est un enjeu crucial. Tout ministre, de l’éducation ou pas, devrai finir chacun de ses discours par cette péroraison : « Eduquons ! éduquons ! éduquons ! « . Alors l’on verrait accourir au pied de la tribune, quelque sous-sous secrétaire d’Etat : » Oui, Monsieur le Ministre ? Vous m’avez demandé, Monsieur le Ministre ? »
ceux qui trouvent que le populo sent mauvais (Closer)
J’en suis. Le populo sent mauvais. Untermenschen.
Un article d’une autre de mes chéries, ses initiales sont « NP »:
« Je vais vous raconter une histoire1. Une histoire belge. Plus encore, l’histoire d’un symbole national belge, la mayonnaise qui accompagne les frites servies dans les baraques et les brasseries, et dont la recette traditionnelle fait la fierté de nos voisins. Récemment, un arrêté royal a autorisé à dénommer mayonnaise une préparation contenant 70 et non plus 80% d’huile, et 5 et non plus 7,5% de jaune d’œuf. La raison de cette modification est la demande adressée par l’industrie pour pouvoir rester compétitive face à la concurrence étrangère, qui propose des produits moins chers. Tollé chez les Belges qui dénoncent le dumping, la perte de qualité au nom du profit et protestent en invoquant la tradition, l’identité de leur cher pays qui serait menacée par les assauts de la modernité.
Cette histoire est une parabole chimiquement pure des conséquences d’une mondialisation dérégulée sur un corps politique : impression de dépossession et réaffirmation identitaire. Il y a fort à parier que nos amis belges seront considérés par certains faiseurs d’opinion comme de sympathiques ringards, ou, au pire, d’ignobles chauvins en pleine dérive populiste et identitaire. On leur répondra que c’est le marché qui décide, que si le consommateur préfère payer sa mayonnaise moins cher, c’est l’essence même du libéralisme, et qu’ils ne voudraient tout de même pas interdire la mayonnaise sans huile et sans œufs. Bolchéviques, va ! Et puis, si l’on n’y prend garde, avec ces histoires de mayonnaise, on va finir par parler protectionnisme, et autres lubies xénophobes. Le repli l’aura emporté sur l’ouverture, la haine sur la générosité et l’accueil. De quel droit est-ce qu’ils préfèrent leur mayonnaise, ces Belges ? »
……………………………………..
Cet article, malgré son début facétieux, est un article de fond, qui d’ailleurs ne déplairait pas à certains ici. Le précédent était un délicieux articles d’humeur.
Ils ont osé. (Closer)
Qui ça, « ils » ? Le seul enseignement de ce referendum est qu’en Grande Bretagne, comme en tout autre pays (la France comprise, bien entendu), les abrutis sont nettement plus nombreux que les gens sensés. Etait-il bien nécessaire de recourir à un referendum pour le savoir ? Si Cameron s’en était avisé à temps, il n’y aurait pas eu de brexit.
closer dit: 25 juin 2016 à 16 h 57 min
Un des vieux schnocks du blog, dont je m’enorgueillis d’être livre à vous cette observation: plus d’un million de Britanniques ont signé une pétition demandant la tenue d’un nouveau référendum. Je l’ai déjà écrit. car si ce que ce E. L. écrit tient la route ,il se gourre sur un point fondamental; le peuple qui a voté « out » vient de réaliser qu’il a été grugé et que c’est à lui qu’on a fait un bras d’honneur. Et pas aux élites, dont font partie les deux mafieux Farage et Johnson. Il n’aura donc pas fallu deux jours pour que tout un peuple se déssille et ressente une profonde colère. Farage a d’ailleurs dit, sans vergogne, que certaines des promesses du programme de l’Anglexit ne seraient pas appliquées.
Natacha Polony pour la deux ?
Pour la un, Edith Lucet ? Sans conviction. Ça ressemble à du Jean d’Ormesson ou du Philippe Bouvard !
il l’a voulu, il l’a Farage dedans.
Hurkhurk
illustration…
http://www.bfmtv.com/international/le-brexit-a-peine-vote-farage-reconnait-avoir-menti-pendant-la-campagne-995836.html
Alors le bras d’honneur aux élites??? hahahahahahaha..de l’escroquerie, oui, pour aveugler , comme le dit Charles, ceux qui osent tout.
BoJo est comme Trompe : il se coiffe avec un poulet mort.
Lui, hélas, est vivant.
Le second texte ,c’est de Nicolas Parkozy et le premier d’Édouard Lalladur.
A popos des producteurs agro-alimentaires anglais, notons que Cameron avait obtenu que les mesures draconniennes appliquées aux fromage et visant à la proscription du lait cru , n’atteignît pas les producteurs de stilton, de gloucester et autres, pendant qu’en France, on emmerdait les producteurs de calendos, de maroilles, de neuchâtel etc pour les forcer à n’utiliser que du lait thermisé. les céréaliers anglais ont, selon leurs propres dires, ainsi que les éleveurs fantastiquement profité de la manne bruxelloise. Les pêcheurs british anglais aussi, n’ont pas été forcés comme les pêcheurs français , espagnols ou protugais, à « casser » leurs chalutiers en éhange d’un chèque.
Anglexit??? Victoire du conservatisme le plus c?on et le plus étriqué et en aucun cas, protestaion contre les élites et la mondialisation ! Johnson et Farage ne sont pas vraiment de pauvres bougres issus des classes populaires.
1046
commentaires