Yves Laplace des héros de Plainpalais
Ce n’est pas pour me vanter mais je suis en mesure de vous confirmer que la Suisse n’existe pas. Je le sais : j’en reviens. Il y a bien la Confédération helvétique, mais elle n’a qu’une réalité administrative, officielle, institutionnelle. Sans grande importance. On aurait pu croire que ce grand (imaginez un peu si on y dépliait les montagnes) et beau pays s’était autodissout et fondu dans le grand neutre à force de neutralité. En fait, ce microclimat identitaire au cœur de l’Europe, dont on croit à tort qu’il en serait le laboratoire, et qui est le pays le plus heureux du monde d’après un récent rapport, n’existe pas car ses habitants ne sont pas si suisses que ça : leur identité est prioritairement cantonale. En Suisse, vous rencontrerez des bâlois, des zurichois, des genevois, des vaudois, des valaisans, des zougois, des appenzellois, notamment, mais finalement peu de suisses autoproclamés.
En ouvrant Plaine des héros (342 pages, 19 euros, Fayard) d’Yves Laplace (Genève, 1958), je croyais qu’il s’agissait d’une sorte de biographie romancée d’un personnage pittoresque et assez allumé. Pensez donc : un collabo suisse ! Mais oui, il y a en eu un, bien que son pays ait échappé à l’invasion, l’occupation, l’exploitation, la répression, la vassalisation. Il n’était pas nombreux dans son cas. Pas le genre de la Maison.
Le bonhomme s’appelait Georges Oltramare (1896-1960), journaliste, poète, homme politique, comédien, dramaturge, agitateur passablement agité natif du Petit-Saconnex. Drôle de pistolet que celui que les genevois de l’entre-deux-guerres appelaient « le beau Géo » ; l’éditeur Jean-Marc Roberts, disparu avant de publier le livre, avait d’ailleurs suggéré qu’il s’intitulât « Le beau Géo », titre qui fleure bon la Nouvelle Vague, mieux que Plaine des héros qui, malgré l’euphonie avec Plainpalais, fait résonner plutôt l’inoubliable Place des héros de Thomas Bernhard. A la fin, la structure narrative en gigogne est tellement bien faite que tout se mêle et se mélange, plaine, place, plainpalais, laplace, mais les héros dominent toujours.
Sa belle plume, on peut l’apprécier dans les colonnes du journal de la Société des nations. Mais pas que ! Dans celles de son journal Le Pilori aussi. Par ses articles et ses philippiques, il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé le démocratique coup de chapeau par le bras tendu à la romaine. Il se distingue par ses appels au meurtre, publiquement lancés et relancés depuis la tribune de la salle communale de Plainpalais, grand-place au coeur de Genève, contre « le bolchevik vaudois » Léon Nicole et « le juif russe ukrainien » et président du Parti socialiste Jacques Dicker, arrière-grand-père du futur romancier à succès Joël Dicker. Dehors, l’armée tire sans sommation sur des manifestants qui dénonçaient la tenue du meeting fasciste. Un massacre : 13 morts, 65 blessés ce 9 novembre 1932. Des inscriptions sur un monument à leur mémoire leur rendent hommage. Les Suisses ne s’énervent pas souvent, manifestent peu et croient en la démocratie directe au point de voter tous les dimanches ou presque. Mais quand ils s’énervent… Il est vrai qu’ils n’ont connu ni guerre ni occupation depuis cinq siècles (Marignan 1515), si ce n’est quelques annexions et de brèves guerres de religion.
Marié en premières noces dans la meilleure société à une Pictet de Rochemont, il a son parti, sa milice, ses nervis, celui qu’on appelle aussi, dans un registre un peu moins trivial, « »le petit Duce de Genève. Il se radicalise, change de mécène, passe du fascisme au national-socialisme. L’argent ne vient plus de Rome mais de Berlin. Sous l’Occupation, il tient une chronique patriotique à Radio-Paris sous le pseudonyme de Charles Dieudonné (quelle famille !) et sous le titre « Un Neutre vous parle ». Tu parles d’un neutre !
Scindé en deux parties, la première sur le ton d’un opéra-bouffe, la seconde à la manière d’une enquête sur les traces d’un disparu, et les deux s’articulant, le tout est mi-sérieux mi-délirant, plein d’humour, même si l’on ne sait plus si le burlesque genevois relève du lard ou du cochon. Y a-t-il vraiment un club de nageurs dit « plage de l’ONU » à Genève ? et pourquoi pas. Mais le petit Duce de Genève a vraiment existé, certifié, et il est incroyable qu’aucun romancier n’ait songé auparavant à s’en emparer pour le guignoliser en le célinisant sur les bords.
En réalité, ce tableau d’époque est, par son projet, si original, qu’on peut y lire en creux une exploration sans pareil de l’âme de la non-Suisse. Un pays, que dis-je, un monde, une âme, vus par Grégoire Dunant, neveu d’Oltramare, qui a passé son enfance et son adolescence dans son ombre portée, rencontré, exploré et réinventé par l’auteur dans toute sa complexité après avoir longuement parlé avec ledit neveu et exploré ses malles.
Fin de partie : arrêté par les Alliés à Sigmaringen, extradé vers la Suisse, Oltramare est inculpé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, relâché grâce à l’intervention de sa famille, arrêté quelques temps après pour ses activités pro-allemandes, condamné à trois ans, relâché peu après pour bonne conduite. La justice française, elle, le condamne à mort par contumace. Il écrit ses Mémoires, vit sur ses succès féminins, partage sa vie entre Genève et l’Espagne et surtout Le Caire où l’on reconnaît sa voix sur les ondes de la Voix des Arabes, appelant au meurtre de devinez qui, toujours les mêmes.
Drôle de zig, Oltramare le matamore, qui doit son nom d’outre-mer aux origines génoises de sa famille. Il fait penser parfois à Léon Degrelle, par son côté fanfaron, séducteur, embobineur, démagogue, narcissique, mégalo, sauf qu’il n’avait pas tant de troupes derrière lui. Lui aimait le théâtre passionnément. Et d’après Yves Laplace, qui reconnaît avoir été séduit tout en se situant à tous points de vue aux antipodes du personnage « c’était un pamphlétaire hélas très efficace et qui a beaucoup fait rire les Genevois de l’entre-deux-guerres ». Il l’a transcendé en littérature. Cela devient vite une histoire de famille. Au sens large. Avec notamment Olga, la tante du narrateur, seconde épouse du beau Géo. C’est là que pour Yves Laplace, archiviste dans l’âme, son personnage incarne le génie suisse :
« Oltramare ne nous a pas quittés. Il nous colle à la peau : un fond de teint. Il est toujours avec nous. Avec notre parti des Automobilistes. Avec Vigilance. Avec le Mouvement des citoyens genevois. Avec l’Union démocratique du centre. Avec tous les autres. Oltramare ne nous quittera jamais. Oltramare, c’est nous »
D’où certaines résonances avec l’actualité. Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse. D’où le déni et l’oubli dont il est désormais l’objet là-bas. D’où l’intérêt que le romancier lui porte. A travers son aventure, il peut se livrer indirectement et en abîme à son vrai projet littéraire : reconstruire la mémoire éboulée de son propre père récemment disparu, et à travers cette entreprise, exhumer la mémoire de son enfance passée à écouter les récits de l’avant-guerre genevoise dont Oltramare était l’infatigable animateur. Doué, il l’était. Mais qu’a-t-il fait de ses dons ? Peut-être Yves Laplace s’est-il emparé de son histoire parce qu’ « il massacra l’enfant prodige qu’il fut ». Risqué puisqu’il se demande si, à force d’examiner les Suisses à travers ce prisme, il ne serait pas lui aussi « devenu tout à fait fasciste, à force ». Mais non, pas lui ! Lui ne passe pas ses week-ends depuis des années à coller des affiches, ratonner les étrangers ou casser des meetings : le dimanche, quand il n’écrit pas des romans, des pièces de théâtre, des essais, il est depuis trente ans arbitre de football.
A défaut de la Suisse, la littérature suisse existe-t-elle ? C’est déjà mal poser le problème. La littérature romande alors, peut-être ? Pas tout à fait. Pour preuve, la réédition du grand livre sur la question, la somme incontournable sous l’autorité de Roger Francillon, professeur émérite de l’Université de Zurich Histoire de la littérature en Suisse romande (1726 pages, Zoé). La nuance ne vous a naturellement pas échappé. On n’est pas moins essentialiste. A l’origine en 1999, cette brique à la couverture bleue tirant sur l’IKB tenait en quatre volumes. Augmentée, elle tient en un seul. Mystère helvète des poids et mesures.
Pas moins de sept siècles d’écriture y sont rassemblés, disséqués, analysés. Ils sont des centaines, et de plus en plus nombreux depuis vingt ans, à être écrivains en Suisse romande. Leur point commun est purement technique : leurs éditeurs (quand ceux-ci ne sont pas parisiens), leur biographie… Comme les autres, ils appartiennent à leur canton et se revendiquent d’une langue commune, le français, ce qui n’est pas rien quand on écrit. Quant à l’identité suisse… La question linguistique n’y est pas étrangère, comme le montre le journaliste Christoph Büchi dans Mariage de raison. Romands et Alémaniques, une histoire suisse (464 pages, Zoé).
En fait, un ouvrage tel que l’Histoire de la littérature en Suisse romande trouve encore sa justification dans la volonté farouche de répéter que la littérature française n’est pas toute la littérature de la langue française, et que dans le concert francophone, les écrivains romands entendent être traités sur un pied d’égalité avec les autres. Cette histoire jette loin en arrière ses filets puisqu’elle débute avec Oton de Grandson, né vers 1340, présenté comme le seul poète important d’origine noble de la littérature française de son époque, et s’achève avec Agota Kristof, récemment décédée, et d’autres exilés.
On s’en doute, le nouveau chapitre final fait la part belle à Jacques Chessex, Etienne Barilier, Claude Frochaux, Bertil Galland, Daniel de Roulet, Jean-Luc Benoziglio, Jean-Marc Lovay, Philippe Jaccottet, Robert Pinget. Le public français les connaît, d’autant qu’ils ont souvent été publiés par des maisons parisiennes. Mais connaissent-ils seulement, à défaut de les avoir lus, les noms de leurs glorieux aînés, les grands classiques Ramuz, Cingria, Chappaz ? Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Tous ne sont pas dans la Pléiade… C’est peu dire que cette somme d’une grande richesse est appelée à rester longtemps “la” référence sur la question.
Yves Laplace y est à sa place, on s’en doute, et plusieurs plusieurs fois qu’une. Des rappels sont utiles : son engagement pendant la guerre de Bosnie face à celui de l’éditeur de L’Âge d’homme Vladimir Dimitrievic; sa dénonciation en 1999 d’une littérature instrumentalisée par l’invention du concept de littérature romande “dans notre province” , ce qui explique mieux que son oeuvre soit présentée comme « explicitement rattachée aux tendances littéraires françaises » ; de toute façon, il tient la notion même de littérature française à l’égal d’une convention de manuel, alors la littérature romande…
A redécouvrir tout ce qui est dit de l’originalité du dramaturge en lui, on comprend mieux, soudain, d’où viennent la puissance comique et l’énergie de la langue de son dernier roman. On perçoit mieux l’ampleur de ce qui le hante, la filiation, depuis La Réfutation (1996) et Le cœur pincé (1997) sur l’encéphalite, l’aphasie, la guérison de son père, dédicataire vingt ans après de Plaine des héros.
(« Plainpalais aujourd’hui », « Georges Oltramare », la manifestation du 9 novembre 1932″, « le monument aux morts » photos D.R.)
806 Réponses pour Yves Laplace des héros de Plainpalais
Bien, bien, je prends Ramuz, et Chappaz. A vous la plaine.
juste une remarque (la rectification est au chapitre suivant!)
Il n’était pas nombreux dans son cas »ils n’étaient pas nombreux «
suite sur E.Todd qui dit Je ne fais pas dans l’angélisme : l’antisémitisme des banlieues doit être accepté comme un fait nouveau et indiscutable.
accepté? plutôt reconnu
La légèreté de ton « Pensez donc : un collabo suisse ! Mais oui, il y a en eu un » ne colle pas au personnage. Oltramare fut un personnage complexe, Yves Laplace a raison d’être fasciné par le personnage.Oltramare s’est retrouvé en prison en même temps que Raoul Cevey, crapule autrement plus dangereuse puisqu’il a pris la nationalité allemande pendant la guerre et est responsable du massacre de Pouilly en Haute-Savoie.
Bien sûr que la littérature romande existe! Et pas seulement chez les auteurs publiés en France, quelle outrecuidance navrante… Hors Paris point de salut? Sur mon blog je parle beaucoup des auteurs romands, voici en écho contradictoire à Yves Laplace L’ami barbare: http://nicole-giroud.fr/lami-barbare-portrait-epique-et-fraternel-2306
Qui se souvient de Dick Annegarn?
A l’heure de la destruction de l’enseignement, une chanson prémonitoire:
Et si c’était cela vivre ? Ne rien respecter ! … conception atroce de la vie pour un Suisse de souche !
PS : « Il écrit ses Mémoires, vit sur ses succès féminins » (Passou)
Faites moi penser à écrire mes Mémoires, lesquelles seront, n’en doutez pas, sans intérêt.
Si la Suisse n’est pas Suisse, elle était en tout cas très africaine dans les banlieues de ses villes lors mon dernier passage. A commencer par Zürich.
Benito JC de plus en plus… fort, uhuhuhuh
Un commentaire de plus qui permet de parler des seuls sujets qui semblent intéresser vraiment Passou: la collaboration, l’antisémitisme, le fascisme, le nazisme, la Shoah…
En cette année du centenaire du génocide arménien et assyro chaldéen, évènement sans doute peu important, voir encombrant aux yeux de certains, aucun livre sur le sujet ne semble avoir retenu l’attention de notre ami Pierre Assouline.
Les massacreurs de chrétiens au Moyen Orient et en Afrique peuvent poursuivre le travail des ottomans. On va les déranger le moins possibles…
« …le moins possible… » sorry
Sirius,
Pierre Assouline est un saint homme qui a le mérite de tenir bon contre le tsunami BCBG qui rampe, vague folle au regard fuyant, queue basse, carte du PS en poche, mensonge permanent, propreté extérieure mais fiente et latrines bouchées à l’intérieur, encéphalogramme plat !…
Que Raison et Déraison nous le gardent longtemps !
Comme chacun sait à présent, les inégalités de richesse et de revenus dans un système capitaliste obéissent à des logiques économiques liées implacablement à l’accumulation du capital privé, tendance qui ne peut être brisée que par des chocs exogènes.
Je propose donc l’invasion pacifique de la Suisse par la France, projet ici déjà exposé par le passé. JC, vous qui avez souvent des idées semblables aux miennes, quoique pas sur tout, je pense que là-dessus nous ferons bloc.
Puisque c’est le sujet du jour:
Flurina Badel, Marina Bolzli, Matthieu Mégevand, Flavio Stroppini – « Svizzera, Schweiz, Suisse, Svizra » – en quatre langues: rumantsch, français, deutsch, italiano – gabrielecapellieditore.
sur la légèreté de ton: le genre guignol convient au personnage, et qu’onpense à Charlot dic tateur!
il est mal à propos de contester les choix de P.Assouline là où il fait autorité .
Dédé,
Qui pourrait s’opposer à la progression inexorable, victorieuse, irrésistible, et déficitaire, de la plaque tectonique française sous l’Himalaya bancaire suisse ?
Cahuzac ? Le Pen ? ….
Allons soyons fous : envahissons la SUISSE ! Ass soon as possible !
Comme je ne peux guère attendre, je vais le renvoyer:
Bonsoir Nicole Giroud,
J’étais sur le départ et je lis votre message.
Très interessant. Je vous en remercie, d’un salut » non neutre ».
Mais ça compte pas, ça. Pour reprendre le ton » badin » du billet, dont se demande si ce ne sont pas les derniers affres du mam ( mal aigu des montagnes)chopé un peu au dessus du niveau du lac Léman, le drame de ¨Pouilly, Haute-Savoie, n’était pas celui de « devinez qui, toujours les mêmes »
Il s’agissait d’une histoire de résistance. Cela ne ferait pas recette ici sur la RDL. Beaucoup viennent ici pour « se marrer ». Ils sont abonnés au régime collabo.
Nicole Giroud, merci de votre commentaire.
Ma réponse vous parviendra peut-être, mais comme le drame de Pouilly fut consécutif à des actes de résistance, c’est à dire pas à « ceux, toujours les mêmes », il faut tabler sur l’humour de P. Assouline.
En attendant, je vous souhaite un bon week-end.
a propos de Charlie, un article du New YORKER ET
« Writers ought always to be a little on the outside; that’s one reason they look so awkward when they come together as a group.) »
J’ai cru comprendre en écoutant la radio, qu’il y avait débat sur le fait que Luz souhaitait changer de sujet pour les rubriques de Charlie; pas sûr que ses lecteurs/trices lui » pardonne » ce changement de stratégie éditoriale.
C’est sûr que ça fait pas « se marrer »
http://www.ac-grenoble.fr/ecole/74/vallee-verte/IMG/pdf/2_vallees_un_conflit_mondial.pdf
Pendant que le gallimardesque Gallimardon publie la correspondance de deux vieux schnocks vichystes, collabos pro-nazis et antisémites, nos vaillants pioupious emploient les petits garçons centrafricains à la satisfaction de leurs besoins naturels, tandis que nos autorités académiques font la chasse aux jeunes filles en jupes longues. Il y a des jours où l’on aurait préféré naître Suisse.
Il n’était pas nombreux dans son cas.
une exploration sans pareil
La musique est une question d’accords.
« Oltramare, c’est nous »
Ah! ces gens qui parlent pour les autres! Oltramare c’est lui. C’est vrai qu’en bon genevois il cumule les défauts suisses et les défauts français.
Oltramare ne nous quittera jamais. Oltramare, c’est nous »
Plus d’un Suisse appréciera comme il se doit cette assimilation hasardeuse. Pour ce qui est de la littérature suisse francophone, plutôt que ce roman de M. Laplace (dont la madeleine semble décidément bien moisie), on aura profit à lire ou à relire Ramuz, Chessex et Pinget.
Les métaphores foireuses de la soirée
« Aucune tache ne doit écorner leur uniforme » (F. Hollande)
« Le ballon rond endeuillé » (les journaux)
Raymond Burnat, 1932.
Ce sous-lieutenant a tellement fait le con que j’ai voulu voir sa gueule.
La toile n’a pas gardé son souvenir (sinon que « il ne regrette rien », ce qui m’autorise à poster ce message, très con lui aussi).
il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé le démocratique coup de chapeau par le bras tendu
Les fidèles lectrices ne sont pas là, je les remplace.
> il aimerait pousser le Suisse moyen à remplacer le démocratique coup de chapeau par le bras tendu
La claque dans l’dos, le coup d’pied au cul, autant de signes qui déclinent (les journalistes disent de plus en plus ‘décliner’ comme s’ils avaient lu Lucrèce, vous avez remarqué?) notre commune humanité.
« … les journalistes disent de plus en plus ‘décliner’ comme s’ils avaient lu Lucrèce… »
C’est par ailleurs pour cette raison que j’ai laissé tomber la presse et je passe désormais par les newswire.
… puis il y a « l’effet fashion »: la chaussette se décline en gris anthracite, rose bonbon, bleu gentiane…
Il ne faudrait non plus oublier que les gars de l’Union de défense économique arboraient un béret basque… et puisqu’on dit que le noir n’est pas adéquat aux complexion du nord des Alpes, une superbe chemise grise.
Collabo, collabo… Il en fallait ! Les Suisses ont toujours considéré que seules leurs certes inexpugnables fortifs avaient arrêté oncle Wolf…
bab el-oueda dit: 30 avril 2015 à 22 h 18 min
« Le ballon rond endeuillé » (les journaux)
On peut être endeuillé et bourré, hein ! Au contraire, ça aide…
Vous vous trouvez drôle, renato ?
Bérénice, je dois vous avouer que je ne suis pas du tout à l’aise avec mon époque. C’est une époque de cons et je n’en fais pas partie.
Qu’en est-il pour vous ?
Pas plus que vous; ni moins par ailleurs.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=hnsqISLolUQ
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=4GdjR6mgKbk
A quand une étude sur le Collaborateur du Liechtenstein?
Et c’est ainsi que Ramuz est grand…
http://fr.musicplayon.com/play?v=432498&hspart=iry&hsimp=yhs-fullyhosted_003
PREMIER MAI 2015
Bonne Fête du CHÔMAGE aux 5.590.600 chômeurs de notre cher vieux pays !……
Toujours frontalière et passeuse, Nicole !
http://www.delpla.org/article.php3?id_article=559
j’ai lu dans une étude sur la jalousie que la vanité était une passion française.c’est une italienne qui l’écrit .
Vous êtes priés de vous rabattre sur la file
Saluons le style allègre de notre billettiste pour parler de ces choses.
Pour pouvoir le faire, il faut une bien longue expérience du tragique dérisoire et de l’universelle bouffonnerie.
L’erreur, le sujet fort intéressant appelle à plus de précisions, si vous retrouviez la référence sur la publi- citée, je vous en serais reconnaissante. En attendant, voici un apport qui ouvrira un volet à notre réflexion:
JALOUSIE
Sémantiquement et psychologiquement, la jalousie est inséparable du désir. Bossuet prête au mot le sens de « passion sans partage » lorsqu’il écrit : « Combien de Romains furent jaloux de la liberté. » C’est le « zèle extrême » qu’atteste, à l’origine, le provençal gelos, fréquent dans la poésie des troubadours, entre les années 1135 et 1150. L’influence du coq ou jal aurait, selon Grzywacz, déterminé la forme française.
Pour Joyce McDougal, la jalousie sous-entend l’existence d’un sentiment amoureux. Il semble cependant nécessaire d’inclure à la composante fondamentale une double disposition qui, dans son essence, n’offre rien de commun avec les élans du cœur. La volonté d’appropriation et l’esprit de concurrence viennent se greffer en somme sur une passion initialement vouée à combler les vœux de bonheur de deux êtres sous le charme d’un attrait réciproque. La Rochefoucauld l’a bien perçu, qui constate : « La jalousie est en quelque sorte juste et raisonnable puisqu’elle ne tend qu’à conserver un bien qui nous appartient ; au lieu que l’envie est une furieuse qui ne peut souffrir le bien des autres. » Et d’Alembert : « On est jaloux de ce qu’on possède et envieux de ce que possèdent les autres. »
Il est fort, l’Assouline, il est fort ! C’est le meilleur d’entre nous. Je veux dire d’entre vous …
Mais le petit Duce de Genève a vraiment existé, certifié, et il est incroyable qu’aucun romancier n’ait songé auparavant à s’en emparer pour le guignoliser en le célinisant sur les bords. Mais le petit Duce de Genève a vraiment existé, certifié, et il est incroyable qu’aucun romancier n’ait songé auparavant à s’en emparer pour le guignoliser en le célinisant sur les bords.
Oui, sans doute. Tout de même, on est en 2015, et je m’interroge, pour ma part, sur la fascination que continuent d’exercer sur certains écrivains d’aujourd’hui ces années lointaines et les personnages douteux qui s’y agitèrent. Sur certains écrivains, car les écrivaines me paraissent nettement moins intéressées. C’est vrai que, vers 1840, Balzac fait son miel des années de la Révolution et de l’Empire, mais c’était moins loin dans le temps, et puis c’étaient tout de même des événements autrement prestigieux et passionnnants. « Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse » ? Encore faudrait-il que la Suisse existe; Assouline devrait être plus conséquent avec lui-même. Et puis de quelle Suisse ? de quels Suisses, plutôt. Tu penses bien que, du côté de Genève, de Lausanne, de Zürich ou de Berne, les jeunes trentenaires ne doivent pas être trop tourmentés par la mauvaise conscience qui, à la rigueur, pouvait être celle de leurs grands-pères.
Quel personnage que Vladimir Dimitrijevic!
L’excellent Georges Nivat lui avait dédié une nécro, un peu emphatique par moment mais quoi, c’était l’émotion
Il parle un peu comme notre ami Bloom, le grand Bloom:
Il y a la polonaise avec Slowacki, et l’immense Reymont (Les Paysans!) avec le persifleur génial, le fétiche de Vladimir, le grand Witkiewicz (L’Inassouvissement, le théâtre complet!), la tchèque avec l’extraordinaire anthologie de la poésie baroque du XVIIIe siècle et le drolatique et prémonitoire Capek, la serbe et croate avec Ivo Andric ou Crnianski et la légion des «jeunes» qu’il fit découvrir (Stevanovic, Blagojevic, Scepanovic, l’impitoyable Tisma) et, par-dessus tout, l’immense Dobritsa Tchossitch, et puis encore la bulgare et la yiddish, l’américaine avec Thomas Wolfe et son extraordinaire Ange exilé, ou Windham Lewis avec la superbe Rançon de l’amour, ou l’italienne avec le génial et anticonformiste Le Cheval rouge d’Eugenio Corti…
Vive l’enthousiasme, Bloom.
il n’est pas fort le PQ de Benito JC, pas du tout, il est petit petit, minuscule minus, de Fort il n’y a qu’Anna !
Qu’est-ce qu’on ne doit pas à Nivat pour nous avoir fait aimer encore davantage la littérature russe…
Puisqu’on est en Suisse, patron, sur Пушкин:
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/136ee5b0-d464-11e4-9f2b-2a6998eb792a/Le_miracle_de_la_littérature_russe_raconté_par_Georges_Nivat
« Encore faudrait-il que la Suisse existe; Assouline devrait être plus conséquent avec lui-même. Et puis de quelle Suisse ? de quels Suisses, plutôt. Tu penses bien que, du côté de Genève, de Lausanne, de Zürich ou de Berne, »
Raté sur ce coup, Brown, le billet a déjà dit la même chose:
En Suisse, vous rencontrerez des bâlois, des zurichois, des genevois, des vaudois, des valaisans, des zougois, des appenzellois, notamment, mais finalement peu de suisses autoproclamés.
D’autres, avec Otto Klineberg, estiment que la jalousie est d’origine culturelle. Pour eux, l’adultère ne secrète la jalousie que s’il menace la sécurité matérielle, la garantie affective ou le prestige. Freud s’est penché plus précisément sur la jalousie pathologique où, sans raisons objectives, le patient se sent abandonné et bafoué. Il la rattache au complexe d’Œdipe, soulignant ses liens avec les composantes paranoïdes et le souci de se défendre contre l’homosexualité. Le jaloux poursuit alors le partenaire aimé de sa haine. Il se comporte en sado-masochiste épinglant minutieusement, comme le narrateur du roman de Robbe-Grillet, La Jalousie, les preuves d’une infortune dont il se délecte avec la froide passion de l’autodestruction. Dans son étude intitulée De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité (1922), Freud a décrit, en réalité, trois espèces de jalousie : la première, normale ou banale, est une forme atténuée des deux autres ; la deuxième est essentiellement une projection, sur le partenaire, de l’infidélité propre du jaloux ; la troisième, délirante, provient d’une homosexualité refoulée. Freud l’avait étudiée dans son analyse du cas du président Schreber (1911), où il proposait une combinatoire des renversements d’énoncés qui conduisent au délire de jalousie sur la base d’un refoulement de l’homosexualité. Chez l’homme, l’énoncé à refouler est le suivant : « Moi, homme, j’aime un homme », et il peut se retourner de trois façons : « Je ne l’aime pas, je le hais » (= persécution) ; « Ce n’est pas lui que j’aime, c’est elle, et elle m’aime »(= érotomanie) ; « Ce n’est pas moi qui aime l’homme, c’est elle » (= jalousie délirante). Chez la femme, la même combinatoire s’échafaude à partir de l’énoncé suivant : « Ce n’est pas moi qui aime les femmes, c’est lui ». Notons encore que, pour sa part, Melanie Klein a analysé la jalousie du petit enfant, dans laquelle elle voit un phénomène lié à l’envie et à la privation du sein maternel, ce qui suscite une tendance sadique à détériorer l’objet perdu.
Peut-être est-il bon de rappeler que le passage de l’amour à la jalousie, pathologique ou non, bénéficie des encouragements que lui prodigue implicitement une société essentiellement patriarcale. Le phénomène apparaît d’autant mieux qu’une telle société est aujourd’hui exposée aux feux de la contestation. La défense de la propriété et le devoir d’en exercer les prérogatives ont longtemps fait partie du comportement dit normal. L’apprentissage de la jalousie s’inscrit dans l’initiation de l’enfant à ses responsabilités d’adulte, à la nécessité de se battre pour se tailler un territoire et le gérer, à l’encontre de ceux qui méditeraient de l’en déloger. Ce qui est en jeu ici n’est pas la plénitude d’une relation amoureuse mais un ensemble de réflexes, conditionnés par une économie de marché, avec ses mécanismes d’appropriation et de luttes concurrentielles.
L’attention accordée à l’enfance ne tient plus pour négligeable l’usage de subordonner les sentiments amoureux à des raisons mercantiles. Alors que la mentalité moderne exclut de plus en plus les mariages dictés par les alliances de fortune et de pouvoir, l’enfant vit encore dans l’angoisse de n’être plus aimé s’il n’obéit pas aux injonctions parentales. Or, dès l’instant que l’amour fait l’objet d’un chantage affectif au lieu d’être offert sans réserve, dans une absolue priorité, l’enfant ressent comme un rival et un
un usurpateur en puissance quiconque partage avec lui la sollicitude et les soins de la mère. À l’agressivité née de la peur se mêlent la hantise de la frustration et la culpabilité. Si bien que le manque affectif n’en finit pas de se perpétuer dans l’âge adulte, suscitant en chaque aventure amoureuse l’angoisse d’être délaissé et son pitoyable exorcisme, la rage d’assujettir à sa loi un partenaire inéluctablement suspecté de trahison. »
Raoul VANEIGEM
r l’invention du concept de littérature romande “dans notre province”
La Suisse romande n’a rien d’une « province »; c’est étonnant que Laplace fasse si peu de cas de la spécificité politique de son pays. On conviendra aisément que Ramuz est un écrivain romand; il n’en va pas de même d’un Pinget. Laplace a raison de dénier toute pertinence au « concept » purement et bébêtement scolaire de « littérature française ». Il n’y a que des écrivains approximativement francophones.
giulietta massina dit: 1 mai 2015 à 9 h 20 min
Camarade JC, je vous envie ces passions que vous savez inspirer.
Ces femmes qui vous poursuivent de leur amour-haine, qui vous attendent jusque dans la rue, à la sortie, sous la pluie…
« Vous l’avez vu? Vous êtes sûr qu’il viendra »…
Ah c’est beau.
C’est pratiquement le Paris de Patachou…
Raté sur ce coup, Brown, le billet a déjà dit la même chose (bab)
En effet. C’est plutôt Laplace qui, sur ce point, se contredit.
il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé
Eh bé ! Et la grammaire frantsouèze ?
Freud vu par Raoul Vaneigem
Aussi intelligent qu’improbable.
(N’empêche… une telle facilité, ça rend jaloux.
Et merde ça veut dire que j’aime un homme.
— C’est quand même pas toi, Brown?)
9h37 vous reste la possibilité plutôt qu’à railler de donner votre point de vue qui enrichirait en l’additionnant ce bref résumé d’une pathologie répandue.
« Camarade JC, je vous envie ces passions que vous savez inspirer. » (un collègue chasseur de fauves)
Camarade Bab oueda, quand on est ‘beau et con à la fois’, ça aide ! Euh … vous auriez d’autres explications ?…
Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse.
Laplace a 57 ans, Assouline 62. Peut-être la mauvaise conscience, plus ou moins collective, est-elle une affaire de génération. Elle concerne la génération d’un Grass, plus tard celle d’un Laplace, d’un Assouline. En revanche, les gens nés au début des années 40 sont bien moins concernés. Nés au bon (mauvais) moment, ils ne se sentent en rien responsables. Les gens nés après 1950, en revanche, ont davantage tendance à endosser la responsabilité de papa. Quant aux trentenaires d’aujourd’hui, la responsabilité à l’égard des événements des années 33/45, tu penses s’ils s’en tamponnent le coquillard.
« Le jaloux poursuit alors le partenaire aimé de sa haine. Il se comporte en sado-masochiste épinglant minutieusement, comme le narrateur du roman de Robbe-Grillet, La Jalousie, les preuves d’une infortune dont il se délecte avec la froide passion de l’autodestruction. »
Bab el-oueda, ce long galimiatias mis en ligne n’a rien qui m’inspire une admiration particulière…
Il se trouve que je suis en train de relire La Prisonnière. Proust a tout dit sur la jalousie et beaucoup mieux que ne pourra jamais le faire un quelconque psy.
ça parce que de la littérature suisse je me balance comme de ma première paire de socquettes, dans le cas contraire vous pensez bien que comme vous je chercherais à caser mes arguments, le vide mène à la psychanalyse.
Très cool, l’article de Christophe Büchi.
« On préfère se laisser mutuellement tranquille, plus qu’entretenir une communication intense. »
Excellent.
Les Suisses sont nos aînés et nous donnent une leçon de vie politique, sinon de vie tout court.
La bonne entente suppose non la proximité mais la bonne distance.
L’amitié franco-allemande est fondée sur une ignorance débonnaire.
Bien sûr il y a les minorités professionnelles (hommes d’affaires, politiciens), les minorités intellectuelles (universitaires, écrivains, journalistes)… Là on se fréquente un peu plus et on apprend les codes nécessaires pour ne pas se foutre sur la gueule.
Ah qu’on aime bien quand c’est de loin.
— C’est aussi le cas pour ma religion préférée, mais je ne dirai pas laquelle.
Les Suisses ont d’excellents services culturels, Pro Helvetia, qui souvent suppléent au manque de moyens de nos services, notamment à l’occasion de la francophonie ou de la fête de la musique.
http://www.ccsparis.com/
bérénice dit: 1 mai 2015 à 9 h 47 min
ça parce que de la littérature suisse je me balance comme de ma première paire de socquettes
Eh bien Bérénice, puisque D. n’est pas là, permettez moi de vous dire que vous avez tort.
« Bien sûr il y a les minorités…
Là on se fréquente un peu plus » (bab)
Et surtout les individus.
On devient ami, on tombe amoureux nom de dieu.
« T’es chleuh mais je t’aime bien, tu sais ».
La bonne entente suppose non la proximité mais la bonne distance
En cas de fonte des neiges et glaciers, ils pourraient aussi couler au sommet l’or des coffres, une idée pour la cohésion et le décorum.
bérénice dit: 1 mai 2015 à 9 h 15 min
Je n’avais pas vu ça.
– La Rochefoucauld l’a bien perçu, qui constate : « La jalousie est en quelque sorte juste et raisonnable puisqu’elle ne tend qu’à conserver un bien qui nous appartient ; au lieu que l’envie est une furieuse qui ne peut souffrir le bien des autres. » Et d’Alembert : « On est jaloux de ce qu’on possède et envieux de ce que possèdent les autres. » –
Deux excellents Français.
C’est vrai qu’on est plus intelligent quand on dispose de deux mots plutôt que d’un seul.
Et qu’on comprend leur origine.
Ce qui montre que Mme Vallaud Belkacem a tort.
– Au fait, et le Dieu jaloux, ce foutu Dieu jaloux?
Mon pied au cul, à ce Dieu jaloux.
Le mariagee est la colonisation de l’un par l’autre, dans la plus effroyable promiscuité proxime !
On devrait interdire cette saleté relationnelle.
Puisqu’on parle de héros, j’envie ces ploucs qui défileront derrière des héros du syndicalisme mourant, vieillerie de vieux bornés, misère mentale à 8% d’adhésion, ruine du dialogue social entre sourds-muets, pauvres glands entretenus à grand frais par ceux qui ont le vrai pouvoir….
Quelle foutaise ce PREMIER MAI ! ces syndicats ! cette « Fête du Travail » !
Quelle pitoyable pantalonnade !!!! Ridicule …
C’est très beau, vos liens, Bérénice.
Qui sont ces gens en noir et blanc ? Il me semble en connaitre beaucoup.
« … une affaire de génération. »
Il faut voir où, dans quel champ, agissaient les parents. Les fils des victimes et les antifascistes « rationnels » bien à part, les plus acharnés antifascistes étaient souvent fils de bons et dévoués fascistes. Leur intolérance était proverbiale: « Qu’est-ce qu’ils ont à cacher », on (je) se demandait.
10h 19
oui et je ne peux d’ailleurs pas m’empêcher de penser à quelqu’un.
Sirius dit: 1 mai 2015 à 9 h 45 min
Je suis bien d’accord avec vous.
Une jeune femme d’extrême-Asie qui écrit un livre sur Deleuze (mais oui) me demande mon avis.
Prudent, très prudent je reste.
Son meilleur livre (que je lui dit) c’est peut-être « Critique et clinique ».
Des petits bijoux dont le sens est finalement de montrer la supériorité de la littérature sur la psychologie.
Remarquez, c’était déjà son intention dans son introduction à la Venus à la fourrure…
Si Bloom passe par là, ce qui est admirable chez GD c’est aussi cette intelligence de la littérature et de la pensée anglo-saxonne.
Alors qu’il était casanier comme personne.
Pensée nomade, my foot.
Fin des cafés.
Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse.
Et si le « devoir de mémoire » dont on nous rebat les oreilles n’était rien d’autres qu’une insanité. Il n’existe aucun devoir de mémoire à l’égard de quoi que ce soit. Il existe seulement des curiosités individuelles et aléatoires. On ne voit vraiment pas pourquoi il serait impératif de se souvenir des erreurs et des crimes de gens à jamais défunts qui occupèrent un point x, aujourd’hui aboli, et eux avec, de l’espace-mouvement. Bien sûr, cela ne vaut pas seulement pour les criminels et les égarés. Le pèlerinage aux cimetières, c’est, de toute façon, du loisir gaspillé, qu’on aurait mieux fait d’employer à faire une balade sur la plage, au grand soleil, hic et nunc. Notre position au point y nous interdit, en effet, de rejoindre ce point x, qu’occupèrent les générations qui nous ont précédés. Ce que nous appelons le souvenir relève toujours plus ou moins du fantasme, et plutôt plus que moins. Et comme, de surcroît, comme l’a souligné Marx, l’histoire ne repasse jamais les mêmes plats, le devoir de mémoire et la mauvaise conscience qui va souvent avec, c’est vraiment du temps perdu. Et à moins d’être un disciple un peu pervers de Marcel…
JC…… dit: 1 mai 2015 à 10 h 19 min
Quelle foutaise ce PREMIER MAI ! ces syndicats !
Camarade JC, il y a quand même des limites au reniement du marxisme.
Ce visage, ce n’est pas l’espoir?
http://www.lepoint.fr/images/2015/02/03/maxnewsworldthree-philippe-martinez-cgt-secretaire-3081783-jpg_2697481_652x284.JPG
Je me suis déjà exprimé ici sur le devoir de mémoire. Il est nécessaire est c’est bel et bien un devoir.
En informatique il existe deux types de piles (dans lesquelles on empile des données) : la LIFO (Last in first out) et la FIFO (First in first out). C’est la première (LIFO) qui est le plus souvent employée. Pour le devoir de mémoire, il faudrait fonctionner en FIFO, pour ne faire mémoire que d’un nombre de guerres et d’atrocité limité, la dernière chassant la plus ancienne.
Qu’en pensez-vous, renato ?
Déjà, la notion de « mauvaise conscience » d’un pays … mon culte ! C’est une vaste rigolade viscero-pouffante !
Faites vous du mal, si vous êtes maso, si ça vous fait du bien … Je passe. Le temps passé doit laisser le présent entièrement libre.
ueda, vous pourriez peut-être changer de pseudonyme à présent. Les plaisanteries les plus courtes sont non seulement les moins longues mais aussi les meilleures.
la dernière chassant la plus ancienne.
Comme les concubines.
Vous avez dit premier mai?
Philippe Martinez à la parfaite gueule de l’emploi : on dirait un fou furieux…
D. dit: 1 mai 2015 à 10 h 34 min
ueda, vous pourriez peut-être changer de pseudonyme à présent.
LIFO ou FIFO?
10 h 33
Ça, JC, vous avez bien raison là-dessus. C’est comme « état de droit », ça ne veut rien dire. Et plus un état essaye d’être « de droit », plus il expose ses ressortissants aux injustices perpétrées par ceux qui profitent des énormes failles du système. Au final, on obtient un joli bazar.
« Et comme, de surcroît, comme l’a souligné Marx, l’histoire ne repasse jamais les mêmes plats, » (Brown)
Jamais compris cette métaphore qui fait du destin une manière de cuistot.
10h 34
je n’ai pas même encore parlé des capacités des piles, que déjà…
pauvres glands entretenus à grand frais par ceux qui ont le vrai pouvoir….
Vous ne définissez guère les tenants et aboutissants, coure de plus en plus fréquemment le bruit que les responsables syndicaux seraient soudoyés eux-aussi, pour ce qu’il va advenir des conquêtes en matière de droit du travail et acquis sociaux il fallait bien que le pouvoir d’achat s’en mêle, les syndiqués vont bientôt servir d’indicateur de courage, toutes revendications suspectes. Je ne sais de quel milieu vous êtes issu quoiqu’à vous lire on comprend que vous ne sortez pas d’une cité mais rassurez vous si le salariat fond aussi rapidement que la banquise les droits qui l’accompagnaient ainsi que la liberté d’expression aussi, peut-être accepterez-vous de comprendre qu’une telle inexorable modification ait besoin d’un accompagnement si ténu artificiel impuissant à ralentir le délitement annoncé soit-il.
« Il se sentit menacé, et pour ne pas avoir peur, il opposa la fierté à sa crainte, la fierté d’être minotaure, et ce qui n’était pas minotaure était son ennemi. Les minotaures seuls avaient le droit d’être dans le labyrinthe, dans un monde hors duquel n’existait pour lui pas d’autre monde (…). La haine l’envahit, que l’animal a pour l’homme qui domestique, bafoue, chasse, abat, la haine fondamentale qui couve en chaque animal. Ses yeux s’emplirent de rage. (…) Il sentit qu’il n’y avait pas beaucoup de minotaures, mais un seul minotaure, qu’il n’existait qu’une créature pareille à lui, qu’il n’y en avait pas avant lui, ni après lui, qu’il était condamné à la solitude, exclu et enfermé en même temps, que le labyrinthe lui était destiné, et cela seulement parce qu’il était venu au monde, parce qu’une créature comme lui ne devait pas exister, au nom des limites tracées entre l’animal et l’homme et entre l’homme et les dieux, pour que perdure l’ordre du monde, que le monde ne devienne pas labyrinthe et ne retourne pas au chaos d’où il était sorti (…)
il s’effondra ; et gisant sur le sol roulé sur lui-même comme il l’avait été dans le ventre de Pasiphaé, le minotaure rêva qu’il était un homme. Il rêva de langage, il rêva de fraternité, il rêva d’amitié, il rêva de bien-être, il rêva d’amour, de proximité, de chaleur, et savait en même temps, tout en rêvant, qu’il était un monstre, qu’il n’aurait jamais ni langage, ni fraternité, ni amitié, ni amour, ni proximité, ni chaleur en partage, il rêva comme les hommes rêvent des dieux, avec une tristesse toute humaine… »
Friedrich Dürrenmatt – « Minotaure » (suivi de « La mort de la Pythie ») – Traduit de l’allemand par J-P. Clerc – Ed. L’Age d’homme.
coure, ça prend pas deux r, Bérénice ?
Oh, Philippe Martinez ressemble à Dupond et Dupont de Tintin ! Manque le melon ..
Daaphnée dit: 1 mai 2015 à 10 h 34 min
la dernière chassant la plus ancienne.
Comme les concubines.
Celle qui est éconduite a toujours la loi de Gresham pour se consoler.
Vous allez m’avoir toute la journée parce qu’ordinairement les 1er mai, je m’ennuie.
… ou au maire de Champignac, pour ceux qui comme moins sont adeptes de l’École de Marcinelle.
L’imbécilité qui consiste à culpabiliser les membres d’une nation pour les erreurs commises par leurs pères, cette repentance ignoble, souhaitée la larme à l’œil, imposée par des faux-culs qui s’en tapent … c’est une saleté bien partagée par nos bergers présidentiels de droite ou de gauche.
Ce sont des actes de vieilles crapules traumatisantes, agissant par l’effet d’un vice humaniste, fou, dévoyé, stupide.
Ah là, là, voilà que je parle et écris cwéole sans même m’en rendre compte.
JC le Comte de Paris ne se présente pas.
« La courte chez lui, c’est la longue chez nous »
Nos amis suisses, D., sont parfois énigmatiques.
Ceci est un peu plus clair (un peu étrange malgré tout):
« L’opportuniste serre des mains comme on va aux toilettes, tire la chasse d’eau lorsqu’il s’agit d’effacer, n’hésite pas à user du miroir pour y voir se refléter sa propre vanité ou pour tirer un trait. Sur un vieil ami devenu inutile. L’opportuniste aime l’interchangeabilité, troque ceci contre cela, ne fait jamais l’amour qu’avec lui-même, puisque c’est la seule odeur persistante qu’il supporte.
Ce qui nous différencie de lui? La mémoire. La courte chez lui, c’est la longue chez nous. »
christiane dit: 1 mai 2015 à 10 h 39 min
Parlez nous plutôt de la belle Ariane que de cette pauvre bête, christiane, déjà qu’il pleut sur ce Premier mai.
Comme les concubines.
Jean-Pierre Mocky qui n’a rien d’un Casanova déclare 700 conquêtes féminines à son actif, qui dit mieux?
« Je ne sais de quel milieu vous êtes issu » (Bérénice)
Je n’ai rien à cacher : je suis issu du milieu pornographique de l’entre deux guerres.
Je tournai beaucoup, tout en poursuivant mes études. Désormais, à 92 ans passés, je tourne moins … car je refuse beaucoup de scénario qui me paraissent fades.
bérénice dit: 1 mai 2015 à 10 h 52 min
Jean-Pierre Mocky qui n’a rien d’un Casanova
Il est vraiment très fort.
Voyez comme il emballe la mère Boutin à la fin de la séquence.
https://www.youtube.com/watch?v=4a2NWpIidrg
Bon.
Parapluie et manif.
Tu viens, JC?
Je reviens sur votre pseudo ridicule, ueda. Prenez exemple sur H.R., qui signe maintenant « l’erreur de casting », c’est astucieux, ça lui va bien.
Attendez, je vais en chercher un nouveau pour vous.
Pourquoi pas Abu Eda ?
JC…… dit: 1 mai 2015 à 11 h 03 min
Pourquoi pas Abu Eda ?
C’est moi.
Bernard Thibault, le prédécesseur à la CGT de Peppone Martinez*, déclare ce matin : « Il y a trop de syndicats en France »…. Il aurait pu ajouter pour faire couleur locale, « c’est pas comme en ex-URSS »
* Peppone Grosse Moustache, Adolf Petite Moustache, même trogne…
…
…comme les couleurs réunies par projections,… toutes formes de pensées, peuvent être stabiliser,!…chez l’individu,!…en cela, dans son subconscient,!…le blanc,!…
…
…difficile, de deviner pour s’en libérer,!…des petits détails,…pour vous dérouter dans l’avenir,!…souvenirs, souvenirs,!…management du crime organisé,!…
…
…bien, sûr,!…nous sommes tous, conservateurs,!…Oui,!…mais de quoi,!…
…déjà grignoté les fesses des voisins,!…
…
…tu n’a rien vu, parfait,!…
…
…en cela, des systèmes, presque » express « ,!…de commerces » illicites « ,…
…les paradis roses des billets verts,!…
…
…tous conservateurs, en cela comme des filtres,!…à » mes clés « ,!…et les » croix « , pour les autres,!…pour aider, ses Vatican S.A,!…
…
…nous avons Yves Laplace des héros de Plainpalais,!…
…
…l’éducation, l’instruction suisse,!…
…au genre » dessine – moi, un mouton « ,…
…
…changer,!…des matrones de Rome,…pour des matrones Suisse,!…
…l’Europe, sous le joug, des régimes matriarcales,!…
…
…penser, comme un acrobate,…pour quels relevés, avec quels instruments,!…quelle portée,!…
…
…échange pétrole, pour crottes de vaches,!…
…un faire part de coalisés, confédérés,…
…
…Non,!…pensés suisse, ou pensée complice,!…du pareil au même,!…avec un fromage fondue, çà passe mieux,!…
…etc,!…
…l’emploi du temps perdu, un autre état, couque au beurre,!…
…signé, pour l’aval,!…c’était d’amont,!…encore trop gras,…pour l’équarrissage au tonneau,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…pas mieux, à nos leurres,…
…
l’histoire ne repasse jamais les mêmes plats, » (Brown)
C’est comme les billets, il y a toujours des reliefs
c’est l’expression « devoir de émoire » qui est déjà une absurdité, mais quand elle implique un apprentissage de questions inconnues, c’est une absurdité au carré pour ceux qui cherchent le sens dans les formules
de mémoire «
Je vous quitte définitivement, regrets au cœur, sensibilité oblige, ce tantôt… compétition internationale de baby-foot chez un ami chirurgien dentiste ayant fait fortune dans la molaire cariée, l’incisive limée, l’implant branlant, le râtelier burlesque …
J’amène Fanny, une jeunette centrafricaine qui n’a pas peur de la soldatesque sportive ! (…il ne faut pas avoir peur de prendre connaissance de la misère non-occidentale et occidentale : elles sont faites pour se comprendre….)
Alors que son syndicat organise non pas un défilé mais un festival à Paris pour ce 1er Mai, le patron de la CFDT) Laurent Berger reconnaît qu’il l ‘faut déringardiser le syndicalisme’.
Coulons dans la joie.
La java des chomdus.
Encore Patachou.
Benito Jc nous refait le coup du départ définitif provisoire… depuis le temps qué ça doure !!!
C’est comme les billets, il y a toujours des reliefs
Leur consistance vient à bout des appétits solides, des plus coriaces des bavards ici présents qui cependant ne vont pas jusqu’à métaboliser le tout et détourne l’engin spatial vers d’autres astres diffuseurs, quoiqu’il en soit si l’on passe outre les insultes qui à l’acmé du débat fusent parfois comme autant d’échecs à une communication pacifiée entre civilisés sains de corps et d’esprit, je ne vois que peu d’entraves qui prendraient la forme d’une peau de banane d’une tomate trop mure d’un os de poulet ou d’osso buco.
Avant d’absorber les sucres lents nécessaires à tout athlète dopé, notons que nous ne connaissons pas la réponse à la question lancinante pour toute la provençale population de PORQUEROLLES, angoissée :
« Anne Hidalgo est elle plus ou moins c.onne que la moyenne intellectuelle des bobos qui l’ont élue, donc enfermée dans un rôle stupide qu’elle exerce à merveille ? »
détournent, sorry.
La «valeur travail» passe avant le muguet, même le 1er mai.
Ce vendredi à 10 heures, soit deux heures avant la traditionnelle cérémonie de remise des clochettes blanches à l’Elysée, François Hollande décorera 22 salariés Français d’une médaille d’honneur du travail.
Depuis son élection, le président a choisi de transférer cette cérémonie de la rue de Grenelle à la rue Saint-Honoré.
Un «symbole fort», juge-t-on au ministère du Travail.
Remise par Brejnev, cette médaille avait une autre gueule.
« Toujours frontalière et passeuse, Nicole ! »
C’est combien la passe à la frontière suisse ?
l’écrivain nord-irlandais Robert McLiam Wilson, qui vient de rejoindre la rédaction de Charlie Hebdo, dans une tribune publiée par le New Statesman.
Mon Ramzy ! C’est ta maman !
Comment tu vas, mon petit chéri ? qu’est ce que tu écris bien sur le blog du juif marocain qu’est haut placé, je sais pas où……
Je dis pas ça parce que je suis de Tunis, hein ! on est tous frère, par le Prophète hein !?! la preuve, ton papa, il est algérien : on peut pas faire pire, hein ?!
Je t’embrasse, mon ramzy ! tu viens manger le couscous, bientôt ? Mardi ? A la maison, hein mon fils, comme autrefois, comme là-bas, dis !… Amène ton copain Brejnev, s’il est libre !
A bientôt mon Ramzy (t’inquiète pas pour tes yeux bridés, c’est le soleil ! C’est le facteur Vietnamien du village qui me l’a dit ….)
» Remise par Brejnev, cette médaille avait une autre gueule. »
La chef de yahoo s’augmente son salaire de 69% …
Daaphnée dit: 1 mai 2015 à 10 h 42 min
« Oh, Philippe Martinez ressemble à Dupond et Dupont de Tintin ! Manque le melon .. »
Devriez le coacher
« C’est pratiquement le Paris de Patachou… »
Celui des nuées de beaux mâles cultivés et intelligents et beaux qui attendent daaphnée c’est à dire le plus belle femme du monde comme chacun sait
Famille Hammadi…… dit: 1 mai 2015 à 13 h 11 min
mais qu’il est c on !
« remise des clochettes blanches à l’Elysée, François Hollande »
par jupépé ou autre neovraimentréac droit dans ses bottes ça serait si émouvant et légitime
la famille spirituelle de l’attardé de ce pauvre JC(tout content qu’on parle de lui) : http://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/dilem/public/dilem/dilem_photo_1785_tv5280415.jpg?itok=Xb4B7Cgl
La «valeur travail» passe avant le muguet, même le 1er mai. (Ramzy)
La valeur travail passe loin derrière le muguet, surtout au prix où le brin de muguet se négocie le 1er mai (3 euros50 le brin ce matin au marché, soit le tiers de l’heure de travail (brut) payée au smic. Par un excès de de pudeur, on ne parlera des travailleurs qui sont payés bien moins que le smic.
Par un excès de de pudeur, on ne parlera des travailleurs qui sont payés bien moins que le smic. (mmmouii)
On ne parlera d’eux que quand ils ouvriront (collectivement, de préférence) leur gueule pour dire qu’ils ne sont pas assez payés. ce qui n’est pas demain la veille, vu qu’à la fin de la semaine, même les longs week-ends du 1er mai,ils sont trop fatigués pour l’ouvrir.
vu qu’à la fin de la semaine, même les longs week-ends du 1er mai,ils sont trop fatigués pour l’ouvrir. (mmouaaaah)
On touche d’ailleurs là du doigt tout le dilemme de la révolution prolétarienne : quand il s’agit de la lancer, les prolétaires sont généralement trop fatigués.
« Prudent, très prudent je reste. »
Maître Yoda a rejoint la rdl.
La Suisse n’existe pas : et la France ? Est-elle toujours l’hexagone ?
Photo
Avec une casquette blanche sur la tête, ce Suisse fait un commandant du Costa-Concordia tout à fait présentable.
?
» Sans grande importance. On aurait pu croire que ce grand (imaginez un peu si on y dépliait les montagnes) et beau pays s’était autodissolu »
autodissous ça suffit, les Suisses ne sont pas plus dépravé que les autres!!!!
M’étonne pas en tout cas de Carol Payes, la bien pensante catholicarde! Mais au-delà on voit bien dans ce triste panel mondial des écrivains les ravages du formatage mondial delà pensée unique. Ces écrivains se révèlent aussi peu cultivés au sujet de la France que la moyenne de leurs concitoyens. On n’en prend peut-être pas assez conscience mais c’est à une véritable destruction de la culture et de la conscience mondiale de nos élites devant les forces du mal qui nous menacent à quoi nous assistons, impuissants.
D’un côté c’est la pensée unique, de l’autre l’accusation pernicieuse d’être un flic si on pose à propos des écrivains les questions qui fâchent comme si les écrivains – et d’autant plus quand ils se définissent comme engagés n’avaient pas une éminente responsabilite! A ces lamentables caricatures de la pensée ne s’oppose qu’un vide sidéral, celui qui de tout temps a rejoint l’immense lâcheté des hommes devant le mal.
« Y a-t-il vraiment un club de nageurs dit « plage de l’ONU » à Genève ? »
Club plage de l’ONU, déjà Club de Natation des Nations Unies… Rue de Lausanne, Pregny-Chambésy.
Six écrivains (Carey, Ondaatje…) boycottent le PEN américain qui honore CharlieHebdo. Leurs arguments? Affligeants
Joyce Carol Oates, Junot Diaz,Lorrie Moore et des dizaines d’autres ont rejoint les écrivains américains anti-Charlie
Ces écrivains ne sont pas exactement « anti-Charlie », et leurs arguments, à en juger par le compte-rendu qu’en fait « The Guardian », ne sont pas « affligeants », sauf pour un esprit prévenu. Au contraire, ils méritent examen et réflexion, tout comme le regard que portent ces écrivains sur la société française.
Houellebecq a raison quand il dit que nos élites sont en train d’assassiner la France. Quand on pense que l’improvisation à la Debbouze a été introduit dans la réforme du système scolaire après une simple visite du président de la république à un spectacle de ce pitre au mépris de tout travail des chercheurs en didactique et ďe consultation des autorités concernées, on prend la mesure de l’immense mépris de l’état à l’égard des enseignants et des élèves. C’est bien d’assassinat qu’il s’agit!
Le grand archéologue israélien Amnon Ben-Tor a déjà tout dit au sujet de la fin de la culture occidentale. Il lui donne encore moins d’un siècle de vie.
« … l’immense lâcheté des hommes devant le mal. »
Lorsque je lis des belles phrases de ce gabarit, je souhaite voir s’installer une dictature abjecte… tant pour voir l’écrivant donner la preuve de son courage.
@13h11, merci merci de citer Robert McLiam Wilson, qui a grandi à Andytown dans Belfast Ouest et sait ce qu’intolérance veut dire. Humour belfastois toujours aussi irrésistible, avec ce morceau de bravoure:
« Do the writers boycotting Charlie in New York all speak French? If they don’t, then, seriously, how informed can their opinions be? You might as well ask your budgie for comment. So, Feathers, what’s your view? »
(Traduction rapide) « Les écrivains qui boycottent Charlie à NY, ils parlent tous français? Si c’est pas le cas, sur quoi fondent-ils leur opinion? Autant demander à votre canari ce qu’il en pense. Dis-donc, tas d’plumes, t’en dis quoi, toi? »
Et puis cette variété d’anglais qui n’appartiennent qu’au nord de l’Irlande « dodgy », « for Chrissakes!!! »
Good man yourself, Robert!
Paris is prouda ye!
http://www.newstatesman.com/politics/2015/04/if-you-don-t-speak-french-how-can-you-judge-if-charlie-hebdo-racist
qui n’appartiennent > « qui n’appartient » suffira.
La Montagne dit: 1 mai 2015 à 3 h 20 min
A quand une étude sur le Collaborateur du Liechtenstein?
On fait d’abord le tour de France : l’Alsace, la Suisse… Mais ce qui est du pognon ça va venir on est pas démuni, on aura le Pas de la Case et la gare de Canfranc…
Il est manifeste que ces écrivains n’ont pas lu Voltaire! La traditions des Lumières c’est précisément la satire des religions. C’est un droit acquis dans la douleur et ces écrivains – au nom d’une pensée lénifiante de la gauche bien pensante qui ne pense plus – se dressent de tout leur orgueil et mépris des Lumières faces aux victimes de la barbarie. Ils sont minables, lâches, incultes.
??
puisque personne n’y vient;..
je lis u article du monde sur le Corbusier et lis: »
Le planisme pensait éviter les choix douloureux de la politique en ne s’intéressant qu’à l’organisation… par essence neutre ?
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/29/le-corbusier-fut-il-fasciste-ou-demiurge_4625047_3232.html#Itj805tSXXMyA6FD.99
je dis usssitôt que je ne crois pas qu’il y ait rien de neutre, et certainement pas poster sur ce blog
mon patron est content, il était aux premières loges pour applaudir la Marine embarrassée par le vieux grigou
On n’a guère relevé, me semble-t-il, la dimension sociologique de ce qui s’et passé en janvier dernier au siège de « Charlie Hebdo ». Du point de vue du sociologue, les membres de la rédaction de « Charlie hebdo » appartiennent pratiquement tous à la petite bourgeoisie ou à la bourgeoisie tout court, plus précisément à sa fraction intellectuelle; les « exécuteurs », en revanche, les frères Kouachi, indépendamment de leur appartenance à une fraction radicalisée de l’Islam, appartiennent aux classes populaires. De façon très symptomatique, à mon avis, le clivage entre les uns et les autres se fait sur la question de l’image. Dans sa « Critique du jugement », Kant nous dit que le goût esthétique pur porte sur la forme de l’objet, abstraction faite de sa fonction. Dans « La Distinction », Pierre Bourdieu entreprend de montrer que cette aptitude à traiter la forme de l’objet à part de sa fonction est caractéristique du goût bourgeois, tandis que le goût populaire, résolument « réaliste », répugnerait à séparer l’image de sa réalité et de sa fonction ; or c’est justement ce qui distingue les dessinateurs de « Charlie Hebdo » des frères Kouachi : tandis que les premiers traitent l’image de Mahomet comme une pure forme avec laquelle on peut jouer, les seconds refusent de séparer cette forme de son contenu, ce signe de son référent. L’opposition libres penseurs anticléricaux /fanatiques musulmans paraît ainsi en recouvrir une autre : bourgeois / prolétaires. Du reste, l’action des frères Kouachi ne se distingue guère de celles, en leur temps, d’Action directe ou de la bande à Baader. Mais sa dimension révolutionnaire est masquée ou réappropriée par l’intégrisme religieux, comme si celui-ci avait repris à son compte les objectifs des révolutionnaires d’antan, qui semblent s’être absentés de nos sociétés rongées par l’inégalité et l’injustice sociale. Le vieux mot d’ordre, « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », a été remplacé par celui-ci : « Islamistes de tous les pays, unissez-vous ». On verra s’il s’avère plus efficace.
Le ministère des finances de Chemetov est une horreur absolue. Ce mastodonte en bordure de Seine est atroce.
En plus, ce qu’il dit de la Shoah n’est guère convaincant. Ce qu’il y aurait de plus affreux dans la Shoah, ce ne serait pas la mort de millions de pauvres innocents, mais son organisation ! Comme si on pouvait se permettre de faire ce genre de distinguo scabreux ! Non, le plus affreux c’est la mort des innocents. En plus, ces massacres n’étaient pas si bien organisés qu’il veut bien le dire, comme le montre si justement dans les détails le film de Lanzmann, qui vaut aussi pour cette raison-là, toute la part d’improvisation par l’Etat allemand du massacre de masse.
Ici, j’ai découvert, à Girona, un architecte moderne du début du XXè siècle qui me plaît davantage que Gaudi, c’est Rafael Masó.
M OU MME dit: 1 mai 2015 à 18 h 18 min
Analyse abracadabrantesque !
…
…informations, ou désinformations,!…
…
…à vous de choisir, ce qui vous convient le mieux, à vous mettre,!…bermuda, monokini,!…soixante huitard,!…
…
…je suis réservée,!…à l’unité,!…syndicale par jour,!…
…les revenues d’appoints,! artistiques,!…
…imaginer, et peindre,!…des bordels et boudoirs,…en plein jour,!…
…voila,! de la culture pour l’hiver,!…
…
…et, celle là,!…chaud ou froid,!…température fraîche,!…à laisser à se ressaisir,!…
…les amours à rebrousse-poils à vents,!…
…un aspirateur tournant réglable,!…
…
…répéter à satiété,!…la revue, changer d’angle,!…pour la confesse,!…du chapeau,!…etc,!…
…
faut être maso pour préférer Masó à Gaudi…
Ben Laden n’était pas un prolo, que je sache !
Le jeu de mots est un peu facile…
« Du reste, l’action des frères Kouachi ne se distingue guère de celles, en leur temps, d’Action directe ou de la bande à Baader. » (M OU MME)
Qualitativement, c’est exact : des tueurs inhumains se prenant pour des justiciers idéologues inspirés !
Quantitativement, on passe de l’artisanat gauchiste bourgeois, réduit à quelques fous, à l’industrialisation islamo-fasciste d’incultes fanatisés en grand nombre.
http://www.rafaelmaso.org/cat/maso.php
On voit bien si on compare Gaudi, Masó, Gropius, Le Corbusier, etc., que c’est une certaine modernité en architecture qui a fini par triompher. Pas celle du sud de l’Europe, en tout cas. Mais la plus lourde, la plus en accord avec notre monde bureaucratique fascisant. Qu’on imagine un peu ce qu’auraient pu devenir nos ville d’Europe avec des Gaudi et des Masó ! De la poésie, de la fantaisie, des courbes et de l’imagination. A la place, on n’a que du béton cubique et concentrationnaire. Le centre de documentation sur le nazisme qui vient d’être inauguré à Munich est encore ce qui se fait de moins terrifiant en matière d’architecture moderne.
« Autodissolu »!
L’académicien Goncourt prend des libertés avec la langue française.
et que dire alors des œuvres d’un Mies von der Rohe ou, a contrario, de Frank LLoyd Wright
Je vois au contraire une grande différence. La bande à Baader avait des revendications de classes, leur combat venait s’insérer dans la lutte des classes. Celui des islamistes ne revendiquent rien. Ils ne se réfèrent qu’à des interdits religieux, sur le mode de la vengeance. On est en pleine régression.
M OU MME dit: 1 mai 2015 à 18 h 18 min
Les « exécuteurs », en revanche, les frères Kouachi, indépendamment de leur appartenance à une fraction radicalisée de l’Islam, appartiennent aux classes populaires. De façon très symptomatique, à mon avis, le clivage entre les uns et les autres se fait sur la question de l’image. Dans sa « Critique du jugement », Kant nous dit que le goût esthétique pur porte sur la forme de l’objet, abstraction faite de sa fonction. L’opposition libres penseurs anticléricaux /fanatiques musulmans paraît ainsi en recouvrir une autre : bourgeois / prolétaires.
Sehr gut.
Marx et Kouachi.
Au fait, de quelle matière on rit (Stoff zum Lachen)?
Une attente tendue se transforme soudainement en rien.
(… die plötzliche Verwandlung einer gespannten Erwartung in nichts).
La bande à Baader avait des revendications de classes, leur combat venait s’insérer dans la lutte des classes. Celui des islamistes ne revendiquent rien. (Widergänger)
Les revendications des islamistes sont très claires, et Widergänger le sait très bien. Elles sont sans doute si gênantes pour lui qu’il préfère ne pas les voir. Le combat des islamistes radicaux n’est pas moins révolutionnaire à leurs yeux que l’était leur combat aux yeux des membres de la bande à Baader.
A propos de la distinction humoristes libres penseurs / intégristes musulmans recouvrant une distinction de classe entre la bourgeoisie (petite bourgeoisie) et les classes populaires, notons que les membres de l’équipe de « Charlie Hebdo » vivaient (vivent) et travaillaient (travaillent) au coeur du Paris bourgeois; en revanche les frères Kouachi et Coulibaly vivaient dans des quartiers populaires d’une ville du département le plus populaire de la région parisienne. C’est de là, sans doute, et des banlieues populaires islamisées de nos grandes villes, que viendra le raz de marée révolutionnaire (d’inspiration islamiste ou pas) qui balaiera la France dans un avenir qu’on peut raisonnablement envisager proche.
Du reste, l’action des frères Kouachi ne se distingue guère de celles, en leur temps, d’Action directe ou de la bande à Baader
Moume la difficulté avec cette nouvelle organisation qui cherche à implanter l’idée en occident d’une possible théocratie et qui bénéficie de financements colossaux issus du vol d’une part par l’annexion des puits pour le reste les généreux donateurs ne sont pas identifiés, réside dans un impossible contrôle imposé par la dissémination dans la société civile des cellules terroristes qui peuvent sur simple appel passer à l’action et faire des cartons n’importe où sur n’importe quelle cible humaine, apparemment les locaux vides ne les intéressent pas, ils ont en peu de temps semé beaucoup plus de victimes que les extrémistes de gauche auxquels vous faites référence et leurs revendications même à voir que leur existence est rendue possible par une pauvreté croissante et un esprit de vengeance n’ont rien de sociales ni ne se proclament antisystème, il me semble que leur horizon se pose obtus et résolument dogmatiquement religieux selon leur mode, rien qui ne s’effectue qui ne puisse se justifier par leur Livre sacré. Je ne l’ai pas lu mais j’imagine compte tenu du décompte des morts qu’il commence par tuez vous les uns les autres.
Excellent, Bérénice, votre « Tuez vous les uns les autres ». Tout est dit de l’humaine inhumanité.
ils ont en peu de temps semé beaucoup plus de victimes que les extrémistes de gauche (Bérénice)
en quoi vous reconnaîtrez qu’ils sont plus efficaces.
Que ceux qui sentent, confusément, que M OU MME écorne, le fasse savoir : c’est un service rendu à Josette qui souffre…
Chez Grass, il n’y a pas que son engagement dans la SS qui pose problème. Il n’avait alors que 17 ans. On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans… Ce qui me pose le plus problème, à moi, c’est son engagement propalestinien et antisioniste ! Couplé avec les remugles de ses 17 ans, ça fait très mauvais dans le décor. Quelle autorité un tel homme peut-il ensuite prétendre quand il parle de justice sociale ? C’est le problème.
On peut à partir de là parler aussi de son œuvre, et trouver par exemple que quand il cite la fameuse Todesfuge de Paul Celan entre les lignes dans Le Tambour, on est en droit de trouver ça indécent venant d’un tel homme ! Et ça, c’est bel et bien de la critique littéraire !
Ah oui ça [Pierre Barthez]
merci à la modération.
et leurs revendications même à voir que leur existence est rendue possible par une pauvreté croissante et un esprit de vengeance n’ont rien de sociales (Bérénice)
Les revendications des islamistes radicaux sont une chose. La façon dont leur action est perçue dans la fraction de notre société la plus dominée, la plus exposée à l’exclusion et à la paupérisation, en est une autre. Pour ces populations, généralement issues de l’immigration, reléguées dans nos banlieues les moins reluisantes, et surtout pour les jeunes, le marxisme est lettre morte; la révolte et l’espérance révolutionnaire s’incarnent dans une autre instance: l’islamisme. Rappelez-vous comme, en son temps, le FIS fut plébiscité en Algérie; nous assistons à un phénomène similaire.
M OU MME dit: 1 mai 2015 à 19 h 01 min
Non, c’est complètement faux ! Ils ont simplement dit que le prophète était vengé ! Tu parles d’une revendication !
Moume ce pourrait être vous, affreux bourgeois, intellectuel de droite, défendant des idées indéfendables à leurs yeux puisque vous ne serez jamais qu’un mécréant sauf si vous acceptiez de vous prosterner devant le grand cube noir, après votre publication en matière de sciences sociales et économiques ne subirait aucune censure.
Les islamistes en France n’ont absolument aucune revendication de nature socio-politique ! Aucune ! C’est bien d’ailleurs ce vide politique sidéral qui les caractérise.
Widergänger dit: 1 mai 2015 à 18 h 48 min
Ils ne se réfèrent qu’à des interdits religieux, sur le mode de la vengeance. On est en pleine régression.
« les pieds ici, la tête au 8ème siècle »(K Daoud)
L’opposition libres penseurs anticléricaux /fanatiques musulmans paraît ainsi en recouvrir une autre : bourgeois / prolétaires
Mais cela a toujours été le cas, à bien y regarder. Même pendant la Révolution française, le petit peuple restait en grande majorité fidèle à l’église catholique. Le culte de l’Être Suprême vient en réponse à la persistance de cette religiosité. Ce sont les aristocrates, l’élite intellectuelle, puis la bourgeoisie, qui ont mis la libre-pensée et l’anticléricalisme à l’ordre du jour, ce n’est pas venu du peuple.
Voltaire, dont se réclament les histrions de Charlie Hebdo, était rien moins que démocrate. Il conspue à longueur de pages la canaille, le populaire, la plèbe, pour sa crédulité, sa superstition et son fanatisme, pour mieux lui opposer la sagesse du pouvoir royal et la tolérance des honnêtes hommes (la noblesse et la bonne bourgeoisie cultivée). Et au bout du compte c’est lui qui a raison, et non les poujadistes tiers-mondistes qui voient dans les musulmans les nouveaux damnés de la terre censés rédimer les crimes du monde blanc, judéo-chrétien et capitaliste.
Un astronome allemand a donné le nom de Grass à l’astéroïde qu’il a découverte dans le système solaire en 1989. Espérons qu’elle ne nous tombe jamais sur le coin de la gueule…
L’idéal en matière de religion pour Voltaire était en Chine la philosophie taoiste.
Voir dans les islamistes les nouveaux damnés de la terre pour réaliser le Grand Soir est une pensée de bobo de gauche. Ceux qui contribuent à détruire la France. Les complices objectifs des crimes islamistes.
Voltaire n’était pas un démocrate, en effet. A-t-il jamais eu une pensée politique claire au juste ?
Les Suisses sont assez incultes dans l’ensemble.
Critique littéraire aussi à propos d’Aragon. On ne peut pas comprendre son dernier roman : Théatre/roman, sans son engagement communiste et la mélancolie qui habite ce roman de bout en bout.
Widergänger dit: 1 mai 2015 à 19 h 51 min
cela ex^plique-t-il leur bonheur?
. Ceux qui contribuent à détruire la France. Les complices objectifs des crimes islamistes. (Widergänger)
Il est clair que la révolution islamiste qui s’annonce ne devrait faire aucun quartier aux sionistes. C’est regrettable mais quoi : si l’Histoire, dans son développement dialectique, le veut ainsi… Inch’ Allah. Mais que Widergânger se rassure : je m’effacerai sur son passage, pour qu’il coure plus vite. Hi hi.
Révolution islamique? Tu parles! Faut pas rêver, mon petit chéri! Mille ans de catholicisme, ça ne s’ efface pas aussi facilement. Il y faudrait au moins une guerre civile. On n’est pas en Iran ici.
Soyons sérieux, efficaces, et moralement irréprochables !
Il est dans la nature de choses que l’on remplace les malheureux petits nègres de Centrafrique tout noir qui soulagent nos vaillantes troupes du mieux qu’ils peuvent…. par nos Femen hyper-séduisantes, craquantes à souhait, blondes comme frites belges … !
Allez les filles, vous êtes sublimes ! Avec ou sans idées,… et, en Africa, n’oubliez pas : ceci n’est pas une pipe mais un acte na-tio-nal ! !
Le bonheur des Suisses est en effet fait de beaucoup d’ignorance, d’indifférence au reste du monde!
Soyons sérieux, efficaces, et moralement irréprochables !
Cette célébration d’une Fête du Chômage pour 5.590.600 de pauvres gars en galère, par des viandards rémunérés par le contribuable type Martinez CGT, a entamé sa descente aux Enfers.
La vérité éclate : le syndicalisme sans adhérents est à bout de souffle en France …. à bout d’idées…. à bout d’intérêt !
Mon pauvre Alba, sur tous les registres tu racontes vraiment n’importe quoi. Quelle machine à nullités…
Incroyable.
La Suisse n’a guère plus d’habitants qu’Israël. Quelque sept millions. Rien que pour l’allemand, il y a une bonne vingtaine de dialectes, selon les vallées. Les Suisses alémaniques que je fréquente ne connaissent quasiment rien des Suisses romans. Ils ne connaissent pas le français ! Ceux que je connais parlent l’italien parfaitement mais ne s’intéressent pas non plus à la partie italienne de la Suisse. Ils ont une vision très paternaliste du capitalisme. Et ils ne pensent qu’à travailler pour se remplir les poches. Ils ont ainsi acheté une belle villa à Ibiza qu’un de leur voisin de Bergün leur a vendue. Ils apprennent l’espagnol. Mais toujours pas le français. La France, ça n’existe quasiment pas pour eux. Quand ils sont venus à Montréal pour la cérémonie mortuaire de Marusa, ils regardaient les pratiques mortuaires des québecquois comme s’ils découvraient que le monde n’est pas peuplé que de Suisses… « Ah, chez nous, en Suisse, on en fait pas ça ! », tel était le leitmotiv… Ils sont comiques, ces Suisses. Et pendant la guerre, il y avait aussi un parti nazi à Sankt-Moritz.
Soyons sérieux, efficaces, et moralement irréprochables !
Aimons nous les unes les autres.
Bonne nuit mes petits choux !…
machine à nullités…
nullités ou pas le fait est que les posséder et en disposer comme de tous les biens immatériels sert peu voir pas, la collection aboutit quelque soit l’intérêt porté par et en la chose à rien ou à peu près loin du compte .
tolérance des honnêtes hommes (la noblesse et la bonne bourgeoisie cultivée).
D’ailleurs pour continuer le travail de Voltaire c’est en ces classes tolérantes et raffinées que les pays nordiques producteurs de pornographie trouvèrent les premiers amateurs éclairés ainsi une industrie put voir le jour et de proche en proche enfin ce rayon du savoir rayonna jusqu’au dernier des hommes vivants sur cette terre.
On peut remercier les Femens pour leur intervention. Elles se sont une fois de plus ridiculisé et ont notablement augmenté leur discrédit. Une fois encore, je me suis demandé de quelle engeance dépravée pouvaient-elle être représentative, surtout en contraste avec Jeanne d’Arc ?
Si vous avez la réponse, donnez-la moi s’il vous plait.
Quant à ceux qui sont courageusement intervenus en les délogeant du balcon, je demande que leur soit réservée dès maintenant une décoration à leur attribuer en 2017.
Révolution islamique? Tu parles! Faut pas rêver, mon petit chéri! (Widergänger)
C’est certain. Mais ce qu’il y a lieu de craindre, ce sont les actions ponctuelles, dont on a vu à quel point elles peuvent être redoutables. C’est si facile, de nos jours, de croiser une kalachnikov, surtout si on est sioniste; ça fait frémir. Enfin, heureusement qu’il n’y a aucune chance pour que je sois dans les parages quand ça arrivera, ouf ! Serviable comme je suis, je me vois déjà m’adressant aux tireurs : « Si vous voulez, je peux donner le coup de grâce ».
Le petit Michel Alba devrait commencer par nettoyer devant sa porte.
Pauvre Wiwi qui fréquente des bourrins !
Le pauvre homme .
Cela dit, je me demandais si cette « plage de l’ONU » était celle, non loin de l’ONU effectivement, qui est aménagée, assez élégante avec cabines et ponton 1900 .. D’où un club « plage de l’ONU » ?
surtout si on est sioniste;
C’est pas marqué dessus comme d’innombrables qualités ou défauts, aucun critère de sélection dans l’imprécision du tir.
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