de Pierre Assouline

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La République des livres
Yves Laplace des héros de Plainpalais

Yves Laplace des héros de Plainpalais

Ce n’est pas pour me vanter mais je suis en mesure de vous confirmer que la Suisse n’existe pas. Je le sais : j’en reviens. Il y a bien la Confédération helvétique, mais elle n’a qu’une réalité administrative, officielle, institutionnelle. Sans grande importance. On aurait pu croire que ce grand (imaginez un peu si on y dépliait les montagnes) et beau pays s’était autodissout et fondu dans le grand neutre à force de neutralité. En fait, ce microclimat identitaire au cœur de l’Europe, dont on croit à tort qu’il en serait le laboratoire, et qui est le pays le plus heureux du monde d’après un récent rapport, n’existe pas car ses habitants ne sont pas si suisses que ça : leur identité est prioritairement cantonale. En Suisse, vous rencontrerez des bâlois, des zurichois, des genevois, des vaudois, des valaisans, des zougois, des appenzellois, notamment, mais finalement peu de suisses autoproclamés.Georges-Oltramare

En ouvrant Plaine des héros (342 pages, 19 euros, Fayard) d’Yves Laplace (Genève, 1958), je croyais qu’il s’agissait d’une sorte de biographie romancée d’un personnage pittoresque et assez allumé. Pensez donc : un collabo suisse ! Mais oui, il y a en eu un, bien que son pays ait échappé à l’invasion, l’occupation, l’exploitation, la répression, la vassalisation. Il n’était pas nombreux dans son cas. Pas le genre de la Maison.

Le bonhomme s’appelait Georges Oltramare (1896-1960), journaliste, poète, homme politique, comédien, dramaturge, agitateur passablement agité natif du Petit-Saconnex. Drôle de pistolet que celui que les genevois de l’entre-deux-guerres appelaient « le beau Géo » ; l’éditeur Jean-Marc Roberts, disparu avant de publier le livre, avait d’ailleurs suggéré qu’il s’intitulât « Le beau Géo », titre qui fleure bon la Nouvelle Vague, mieux que Plaine des héros qui, malgré l’euphonie avec Plainpalais, fait résonner plutôt l’inoubliable Place des héros de Thomas Bernhard. A la fin, la structure narrative en gigogne est tellement bien faite que tout se mêle et se mélange, plaine, place, plainpalais, laplace, mais les héros dominent toujours.

Sa belle plume, on peut l’apprécier dans les colonnes du journal de la Société des nations. Mais pas que ! Dans celles de son journal Le Pilori aussi. Par ses articles et ses philippiques, il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé le démocratique coup de chapeau par le bras tendu à la romaine. Il se distingue par ses appels au meurtre, publiquement lancés et relancés depuis la tribune de la salle communale de Plainpalais, grand-place au coeur de Genève, contre « le bolchevik vaudois » Léon Nicole et « le juif russe ukrainien » et président du Parti socialiste Jacques Dicker, arrière-grand-père du futur romancier à succès Joël Dicker. Dehors, l’armée tire sans sommation sur des manifestants qui dénonçaient la tenue du meeting fasciste. Un massacre : 13 morts, 65 blessés ce 9 novembre 1932. Des inscriptions sur un monument à leur mémoire leur rendent hommage. Les Suisses ne s’énervent pas souvent, manifestent peu et croient en la démocratie directe au point de voter tous les dimanches ou presque. Mais quand ils s’énervent… Il est vrai qu’ils n’ont connu ni guerre ni occupation depuis cinq siècles (Marignan 1515), si ce n’est quelques annexions et de brèves guerres de religion.

plainpalais2Marié en premières noces dans la meilleure société à une Pictet de Rochemont, il a son parti, sa milice, ses nervis, celui qu’on appelle aussi, dans un registre un peu moins trivial, «  »le petit Duce de Genève. Il se radicalise, change de mécène, passe du fascisme au national-socialisme. L’argent ne vient plus de Rome mais de Berlin. Sous l’Occupation, il tient une chronique patriotique à Radio-Paris sous le pseudonyme de Charles Dieudonné (quelle famille !) et sous le titre « Un Neutre vous parle ». Tu parles d’un neutre !

Scindé en deux parties, la première sur le ton d’un opéra-bouffe, la seconde à la manière d’une enquête sur les traces d’un disparu, et les deux s’articulant, le tout est mi-sérieux mi-délirant, plein d’humour, même si l’on ne sait plus si le burlesque genevois relève du lard ou du cochon. Y a-t-il vraiment un club de nageurs dit « plage de l’ONU » à Genève ? et pourquoi pas. Mais le petit Duce de Genève a vraiment existé, certifié, et il est incroyable qu’aucun romancier n’ait songé auparavant à s’en emparer pour le guignoliser en le célinisant sur les bords.

En réalité, ce tableau d’époque est, par son projet, si original, qu’on peut y lire en creux une exploration sans pareil de l’âme de la non-Suisse. Un pays, que dis-je, un monde, une âme, vus par Grégoire Dunant, neveu d’Oltramare, qui a passé son enfance et son adolescence dans son ombre portée, rencontré, exploré et réinventé par l’auteur dans toute sa complexité après avoir longuement parlé avec ledit neveu et exploré ses malles.plainpalais 3

Fin de partie : arrêté par les Alliés à Sigmaringen, extradé vers la Suisse, Oltramare est inculpé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, relâché grâce à l’intervention de sa famille, arrêté quelques temps après pour ses activités pro-allemandes, condamné à trois ans, relâché peu après pour bonne conduite. La justice française, elle, le condamne à mort par contumace. Il écrit ses Mémoires, vit sur ses succès féminins, partage sa vie entre Genève et l’Espagne et surtout Le Caire où l’on reconnaît sa voix sur les ondes de la Voix des Arabes, appelant au meurtre de devinez qui, toujours les mêmes.

Drôle de zig, Oltramare le matamore, qui doit son nom d’outre-mer aux origines génoises de sa famille. Il fait penser parfois à Léon Degrelle, par son côté fanfaron, séducteur, embobineur, démagogue, narcissique, mégalo, sauf qu’il n’avait pas tant de troupes derrière lui. Lui aimait le théâtre passionnément. Et d’après Yves Laplace, qui reconnaît avoir été séduit tout en se situant à tous points de vue aux antipodes du personnage « c’était un pamphlétaire hélas très efficace et qui a beaucoup fait rire les Genevois de l’entre-deux-guerres ». Il l’a transcendé en littérature. Cela devient vite une histoire de famille. Au sens large. Avec notamment Olga, la tante du narrateur, seconde épouse du beau Géo. C’est là que pour Yves Laplace, archiviste dans l’âme, son personnage incarne le génie suisse :

« Oltramare ne nous a pas quittés. Il nous colle à la peau : un fond de teint. Il est toujours avec nous. Avec notre parti des Automobilistes. Avec Vigilance. Avec le Mouvement des citoyens genevois. Avec l’Union démocratique du centre. Avec tous les autres. Oltramare ne nous quittera jamais. Oltramare, c’est nous »

Monument-1932-2D’où certaines résonances avec l’actualité. Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse. D’où le déni et l’oubli dont il est désormais l’objet là-bas. D’où l’intérêt que le romancier lui porte. A travers son aventure, il peut se livrer indirectement et en abîme à son vrai projet littéraire : reconstruire la mémoire éboulée de son propre père récemment disparu, et à travers cette entreprise, exhumer la mémoire de son enfance passée à écouter les récits de l’avant-guerre genevoise dont Oltramare était l’infatigable animateur. Doué, il l’était. Mais qu’a-t-il fait de ses dons ? Peut-être Yves Laplace s’est-il emparé de son histoire parce qu’ « il massacra l’enfant prodige qu’il fut ». Risqué puisqu’il se demande si, à force d’examiner les Suisses à travers ce prisme, il ne serait pas lui aussi « devenu tout à fait fasciste, à force ».  Mais non, pas lui ! Lui ne passe pas ses week-ends depuis des années à coller des affiches, ratonner les étrangers ou casser des meetings : le dimanche, quand il n’écrit pas des romans, des pièces de théâtre, des essais, il est depuis trente ans arbitre de football.

A défaut de la Suisse, la littérature suisse existe-t-elle ? C’est déjà mal poser le problème. La littérature romande alors, peut-être ? Pas tout à fait. Pour preuve, la réédition du grand livre  sur la question, la somme incontournable sous l’autorité de Roger Francillon, professeur émérite de l’Université de Zurich Histoire de la littérature en Suisse romande (1726 pages, Zoé). La nuance ne vous a naturellement pas échappé. On n’est pas moins essentialiste. A l’origine en 1999, cette brique à la couverture bleue tirant sur l’IKB tenait en quatre volumes. Augmentée, elle tient en un seul. Mystère helvète des poids et mesures.

Pas moins de sept siècles d’écriture y sont rassemblés, disséqués, analysés. Ils sont des centaines, et de plus en plus nombreux depuis vingt ans, à être écrivains en Suisse romande. Leur point commun est purement technique : leurs éditeurs (quand ceux-ci ne sont pas parisiens), leur biographie… Comme les autres, ils appartiennent à leur canton et se revendiquent d’une langue commune, le français, ce qui n’est pas rien quand on écrit. Quant à l’identité suisse… La question linguistique n’y est pas étrangère, comme le montre le journaliste Christoph Büchi dans Mariage de raison. Romands et Alémaniques, une histoire suisse (464 pages, Zoé).

En fait, un ouvrage tel que l’Histoire de la littérature en Suisse romande trouve encore sa justification dans la volonté farouche de répéter que la littérature française n’est pas toute la littérature de la langue française, et que dans le concert francophone, les écrivains romands entendent être traités sur un pied d’égalité avec les autres. Cette histoire jette loin en arrière ses filets puisqu’elle débute avec Oton de Grandson, né vers 1340, présenté comme le seul poète important d’origine noble de la littérature française de son époque, et s’achève avec Agota Kristof, récemment décédée, et d’autres exilés.

On s’en doute, le nouveau chapitre final fait la part belle à Jacques Chessex, Etienne Barilier, Claude Frochaux, Bertil Galland, Daniel de Roulet, Jean-Luc Benoziglio, Jean-Marc Lovay, Philippe Jaccottet, Robert Pinget. Le public français les connaît, d’autant qu’ils ont souvent été publiés par des maisons parisiennes. Mais connaissent-ils seulement, à défaut de les avoir lus, les noms de leurs glorieux aînés, les grands classiques Ramuz, Cingria, Chappaz ? Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Tous ne sont pas dans la Pléiade… C’est peu dire que cette somme d’une grande richesse est appelée à rester longtemps “la” référence sur la question.

Yves Laplace y est à sa place, on s’en doute, et plusieurs plusieurs fois qu’une. Des rappels sont utiles : son engagement pendant la guerre de Bosnie face à celui de l’éditeur de L’Âge d’homme Vladimir Dimitrievic; sa dénonciation en 1999 d’une littérature instrumentalisée par l’invention du concept de littérature romande “dans notre province” , ce qui explique mieux que son oeuvre soit présentée comme « explicitement rattachée aux tendances littéraires françaises » ; de toute façon, il tient la notion même de littérature française à l’égal d’une convention de manuel, alors la littérature romande…

A redécouvrir tout ce qui est dit de l’originalité du dramaturge en lui, on comprend mieux, soudain, d’où viennent la puissance comique et l’énergie de la langue de son dernier roman. On perçoit mieux l’ampleur de ce qui le hante, la filiation, depuis La Réfutation (1996) et Le cœur pincé (1997) sur l’encéphalite, l’aphasie, la guérison de son père, dédicataire vingt ans après de Plaine des héros.

(« Plainpalais aujourd’hui », « Georges Oltramare », la manifestation du 9 novembre 1932″, « le monument aux morts » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

806 Réponses pour Yves Laplace des héros de Plainpalais

M OU MME dit: à

C’est pas marqué dessus (bérénice)

On peut se renseigner. Il y a même des agences pour ça.

widerganger dit: à

Ça, mon petit chéri, ça peut t’arrive comme à n’importe qui, sioniste ou pas! N’oublie pas qu’ ils ont flingué un brave flic tout ce qu’ il y avait de plus musulman! Moi j’ai la chance d’en connaître des musulmans, qui sont tout sauf des prolos. Ils sont tout à fait contre ces sinistrés islamistes!

bérénice dit: à

Moume la dégénérescence du conflit en Syrie ajouté aux sévères représailles estivales infligées par Israël à Gaza ont mis le feu aux poudres, surement un spécialiste en géopolitique analyserait quantité de facteurs intervenants dans l’émergence qu’est ce nouveau type de terrorisme qui s’exerce dans des régions extra-européennes.

Daaphnée dit: à

Oh si, Pierre Assouline !
« Le Club de la Plage de l‘ONU (Ex Club de Natation des Nations Unies) a été fondé le 2 juin 1947 et exerce ses activités sur une annexe du Palais des Nations située au 214-216 rue de Lausanne. Le Club est ouvert de mai à septembre aux fonctionnaires des organisations internationales, aux membres des missions permanentes auprès des Nations Unies, au personnel diplomatique et consulaire, ainsi qu’aux délégués aux conférences internationales se tenant à Genève. »

http://clubdelaplage.ch/

Bon, fondé en 1947 ..

bérénice dit: à

La photo est sympa, on dirait un Seurat.

Daaphnée dit: à

Il est vrai qu’autant Plainpalais est atrocement laide autant les bords du lac sont magnifiques .. Mais bon, un certain immobilisme: Le lac, les montagnes .. beau, mais avec une certaine lourdeur ..

M OU MME dit: à

Moi j’ai la chance d’en connaître des musulmans (Widergänger)

Inquiétantes fréquentations. On ne saurait trop conseiller à Widergänger de faire l’emplette d’une longue cuillère.

Bill dit: à

Cela dit, je me demandais si cette « plage de l’ONU » était celle, non loin de l’ONU effectivement, qui est aménagée, assez élégante avec cabines et ponton 1900 ..

Souhaitiez-vous nous suggérer que vous y avez été conviée récemment ou que lors d’un de vos séjours diplomatiques agrémenté tourisme vous l’avez vous-même remarquée?

Daaphnée dit: à

Tsss , ce n’est quand même pas compliqué d’aller à Genève, quelle que soit la raison pour laquelle vous y allez .. !

M OU MME dit: à

Mais bon, un certain immobilisme: Le lac, les montagnes .. (Daaphnée)

C’est l’inconvénient des vues éloignées. Plus on se rapproche, plus tout se met à bouger. A dix centimètres, le nez dans l’alpage, ça frissonne de partout.

Daaphnée dit: à

ça frissonne de partout.

mmm .. la friture du lac ?

M OU MME dit: à

Mais bon, un certain immobilisme: Le lac, les montagnes .. (Daaphnée)

C’est l’inconvénient des vues éloignées. Plus on se rapproche, plus tout se met à bouger. A dix centimètres, le nez dans l’alpage, ça frissonne de partout. (mmouhé)

A la longueur de Planck, le nez dans les atomes, alors là ça devient dingue.

bérénice dit: à

Daaphnée, allez-vous toujours en compagnie de brillant Chaloux dépenser votre argent pour du chocolat blanc et des montres ou est-il condamné pauvre chien à rester à la niche afin d’assurer la surveillance du pavillon de Breteuil?

Daaphnée dit: à

Quelle vilaine jalouse vous êtes, Bérénice !

Sergio (Amayerling) dit: à

Daaphnée dit: 1 mai 2015 à 22 h 12 min
ce n’est quand même pas compliqué d’aller à Genève

Un vélo et un petit sac de sable sur le porte-bagages… A tous les voyages les douaniers fouillent le sac ; en vain ! C’est le vélo qui fait trente-cinq carats…

bérénice dit: à

Du tout, le fait est qu’il se pose toujours d’improbables questions dans des endroits impossibles de droit. J’ajoute que je ne le connais pas depuis fort longtemps et qu’il se leurre lui-même sur ses propres intentions à tel point que ce qu’il peut penser n’a strictement aucune importance à mon sens, tout n’en va-t-il pas ainsi, pauvres mortels que nous sommes déchus à jamais des cieux hospitaliers.

bérénice dit: à

En outre je ne dispose pas de votre prestance ni de votre contenance.

Daaphnée dit: à

C’est le vélo qui fait trente-cinq carats…

Toujours est-il que les salaires y sont plus élevés qu’en France ..

Sergio (Amayerling) dit: à

bérénice dit: 1 mai 2015 à 19 h 03 min
l’annexion des puits

Le problème avec ces puits, c’est que quand il y aura plus rien dedans… Faudra en remettre !

Sergio (Amayerling) dit: à

Daaphnée dit: 1 mai 2015 à 22 h 54 min
Toujours est-il que les salaires y sont plus élevés qu’en France ..

Cela me rappelle une belle émission où le Suisse concluait que leur succès venait entre autres de ce que soixante pour cent des actifs enrichissaient le pays, contre cinquante en France, mettons à peu près.

Et à ce moment-là je me suis fait la remarque suivante, repensant à tous les paramètres habituellement énoncés, France surencadrée, etc.

– Mais qui a déterminé cela ? Le Cartel des gauches (vingt-quatre), le terrible Frente Popular, les Rouges surexcités de la Libération ? Non ! De Gaulle, et beaucoup plus tard, la fameuse troisième voie…

J’exagère un peu la caricature, il avait effectivement commencé en quarante-cinq, entre autres avec les nationalisations, pour des tas de raisons dont le fait qu’il n’était pas lui-même, et de très loin, un homme d’argent ni proche des milieux très aisés.

Enfin peu importe, la seule chose qui m’intéressait c’était de cultiver le paradoxe, comme dirait le Concombre…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bien, sûr, que ma recette  » secrète « , pour maigrir,!…est tenue secrète,!…
…faut bien devenir milliardaire,!…avec quelque chose d’humaniste,!…
…alléger, le poids, des gros à maigrir,!…
…joindre l’utilité des parts et d’autres,…
…un autre château, avec un personnel adapté,…pour résorber les clients, urgent pour maigrir,!…Ah,!Ah,!…

…le produit, je l’adapte et l’aménage moi-même,!…

…aucune faille, dans le remède du secret, aucune,!…tout est simple, en ma mémoire,!…

…pas de châteaux et autres financements de mon art-pictural,!…
…en même temps,…les gros riches,!…restent riches et plus gros,…encore et toujours,!…chiche,!…
…Ah,!Ah,!…Unis en connivences, vers l’Amor,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

…déjà, qu’il n’y a aucune trace écrite,!…
…bien, sûr, que çà peut rapporter plus,!…que de vendre des meubles plaquer  » bois confis de micros « ,!…
…combien de secrets,!…
…pour  » oublier « , les offshores leacks,…
…et autres Vatican S.A.,…

…l’imagination au delà, des secrets,!…
…les trésors nazis, aux Vaticans II bis, Ô Puces Dëi,!…le Scoop, aux confesseurs,!…
…chapeaux du coffre, en boites,!…etc,!…

- Prêt dépôt - dit: à

All work
And no play
Makes Jack
A Dull Boy

widerganger dit: à

Le coût de la vie y est aussi beaucoup plus élevé! Nourriture, loyer, assurance maladie, etc.

D. dit: à

Quand je pose des questions, j’aimerais bien qu’on me réponde. C’est quand même la moindre des choses.

Sergio (Amayerling) dit: à

D. dit: 1 mai 2015 à 23 h 57 min
Quand je pose des questions, j’aimerais bien qu’on me réponde.

Non, faut faire comme Drogo, attendre qu’elles viennent… Souvent elles viennent jamais, ou elles passent à côté…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


… » A trop travailler, on perd joie et santé « ,!…
…management,!…management,!…de sa joie et de sa santé,!…Ah,!…la vache,!…etc,!…

bérénice dit: à

D elles ne sont pas toujours torse nu, pourquoi ne tenteriez-vous pas l’interview dans un café? Où prenez-vous vos quartiers d’été?

JC..... dit: à

Les délicieuses FEMEN, qui portent haut et fort leurs mamelles sloganisées à Notre Dame, à l’opera et ailleurs, ont la couleur de cheveux qui convient parfaitement à leur niveau de conscience politique : ce sont vraiment des blondes !

Pauvres petites filles tristes…

JC..... dit: à

Sergio, je ne suis pas certain que le comportement de Drogo ne soit pas une forme de folie … pure et simple.

JC..... dit: à

PREMIER MAI 2015

Moins de 100.000 abrutis dans tout le pays pour défiler derrière les ploucs syndicaux !

Bannières au vent, cranes creux, vide cérébral, cordes vocales émues, parapluies anti-austérité !… Les Français comprendraient-ils enfin qu’on les prend pour des glands ? Les syndicats débiles en tête ?…

Encore un effort, et on se passera bientôt des malfrats de Peppone Martinez pour nettoyer ces écuries centenaires, toujours souillées !

Bloom dit: à

Passou, l’interview de Tony Morrison est bien plus riche que votre gazouille le laisse entendre. Et pour le « J’écris pour les noirs », il faut tout citer…

“I’m writing for black people,” she says, “in the same way that Tolstoy was not writing for me, a 14-year-old coloured girl from Lorain, Ohio (…) »

Mieux vaut l’universalisme qui ne se proclame pas comme tel que celui qui se trompette sur tous les toits et n’est en fait qu’un provincialisme prétentieux.

Femme puissante, à l’écriture puissantissisme…America’s Conscience.

JC..... dit: à

Pour en finir avec les comédiens qui défilent le Premier Mai derrière des clowns syndicaux.

-100.000 privilégiés qui éructent dans les rues, qui ont un « travail » protégé, des « avantages acquis », des régimes spéciaux …

-5.960.000 chômeurs, seuls, qui ne trouvent « pas de travail », qui ont des « désavantages subis », et qui pointent à Polemploi …

Et rien ne change, rien ne bouge, on ne réforme pas le marché du travail, on DEFILE, sans vergogne…on ferme les yeux…

Vive la France !!!
(je vous dis ça, en un lieu littéraire mal adapté, car je sais que cela vous touche sinon … à quoi bon lire, hein ?! Il faut que ça aide à réfléchir, à agir, la littérature…)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le pays avec toutes les richesses et innovations technologiques appartient au peuple,!…
…rendons le pays au peuple, les actionnaires un système de vol organisé,!…
…et, alors, les états dans l’état,!…
…il n’y a plus que çà, dans toute l’Europe,!…tout est presque  » privé  » du privé,!…à tirer son plan par force connivence,!…
…l’Europe abandonnée à elle-même, pour les profits sans fin, privés,!…
…l’Europe, et ses états, n’existent pas,!…des badges pour abrutis de foot,… l’Europe d’un avenir, soumis,…à ses persécuteurs d’héritiers des classes moyennes – déjà,!…aux autres strates,!…
…juste, un rayon de lumière,!…
…aux profits des leurres à vivre,!…aux Stallag 13,…cinéma quotidien aux actualités,!…etc,!…Ah,!Ah,!,…Go,!…

M OU MME dit: à

« J’écris pour les Noirs et je n’ai pas à m’en excuser ! ». Toni Morrison dixit. Alors, Blancs s’abstenir ?

Assouline fait dire insidieusement à Morrisson autre chose que ce qu’elle dit. J’imagine que nombreux sont les écrivains qui s’adressent, explicitement ou implicitement, à un public d’élection. Stendhal dédiait spon livre « To the happy few ». Cela n’implique pas que les autres soient exclus du banquet.

JC..... dit: à

La réflexion de Tony Morrison est particulièrement stupide : écrire pour certains et pas d’autres !

l'abruti de pq dit: à

 » rien ne change, rien ne bouge, »

heureusement!

L'solstice et l'équidé dit: à

Oups, mon hôte, me voici arrêtée devant votre faute comme un cheval devant l’obstacle. C’est dans cette phrase :
« il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé le démocratique coup de chapeau par le bras tendu à la romaine »
où vos doigts fourbus ont fourchu, dirons-nous : vite, « a remplacé » : à remplacer !!!

(d’ailleurs, la phrase entière m’a fait penser un peu à la prose de M. de Norpois, ne trouvez-vous pas ?)

Bon allez, je remonte et continue ma lecture…

L'anis et l'étoilé dit: à

On sort de cet article, enfin moi, assez humble, parce que les noms qui sont ici soulignés (en fin d’article surtout) me sont inconnus, à part un ou deux (Jaccottet, Pinget). Et puis je me demande (mais c’est qu’elle ne devait pas être une suisesse « romande ») ce qui motive l’absence d’Annemarie S.

D’ailleurs, oui, c’est cela : pourquoi un si long et documenté billet sur un tel sujet (un écrivain fasciste), une fois de plus, alors que l’actualité pouvait vous permettre d’évoquer la figure beaucoup plus féconde d’Annemarie ?

la vie dans les bois dit: à

« Après il y a un oiseau qui vient toujours taper du bec au bord de la fenêtre et Samuel dit : «J’aurais dû m’enfuir avec eux,» Tous les hommes au bord de la tombe sont partis cet hiver, ils ont longtemps écouté l’horloge, ils ont longtemps léché les cuillerées de miel et le creux des tasses où il est peint une fleur. Puis un grand vent est venu fracassant les branches d’arbres. Ou bien la lumière a baissé dans la chambre mais dehors la neige était éblouissante. Elle a fondu près du lit. On entendait le tic-tac des cœurs. »
M.C.

la vie dans les bois dit: à

Jeu quizz: où se trouve le beau Géo in Sigmaringen ?

bérénice dit: à

La Commission européenne a autorisé, vendredi 24 avril, l’importation et la commercialisation de dix-sept OGM destinés à l’alimentation humaine ou animale et deux œillets génétiquement modifiés. L’autorisation, qui prend effet immédiatement, vaudra pour dix ans.

Les Etats membres pourront toutefois interdire leur utilisation sur leur territoire, selon une réforme présentée mercredi. Onze produits appartiennent à la multinationale américaine Monsanto.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/04/24/l-union-europeenne-autorise-l-importation-et-la-commercialisation
7h40: extension du domaine du droit pour remédier à la frustration des grands semenciers, l’article cité ne donne pourtant pas gagnant les états. Pouvoir grandissant des lobbies qui vient finalement compléter le tableau de la déraison agissante.

l'Eurydice et l'euphorbé dit: à

Perso je la comprends dans le sens absolument inverse, la phrase de Morrison.

Elle signifie que le lecteur imaginaire auquel elle s’adresse (ce que tous ceux qui manient les mots sont bien obligés d’admettre : si nous nous parlons à nous-mêmes, nous parlons aussi, juste derrière, à un lecteur pas si indifférencié que cela. Si souvent, notre mère, ou notre père, ou le frère que nous n’avons pas eu, ou celui ou celle qui ne nous a même jamais regardé, ou au contraire d’un peu trop près, voire même le prof de français de la classe de troisième, celui dont vous étiez (secrètement) amoureux(se) et pour qui, du coup, vous avez avalé les six tomes du Lagarde et Michard d’un coup… Bref.)Dans le cas de Morrison, ce lecteur a la peau noire – ce qui ne me choque nullement.

C’est même la caractéristique des chefs d’oeuvre : l’universalité ancrée dans le particulier. Les petits blancs de Faulkner, que je n’ai pas connus, je les ai « reconnus » pourtant, comme faisant partie de moi. Et les blacks de Morrisson, itou : eux aussi font partie de la petite brayonne gauloise, au teint blanc cassé, que je suis…

Bref, on a tous quelque chose en nous de Tenessee, et c’est comme cela que je prends la phrase de Morrisson.

bérénice dit: à

où vos doigts fourbus ont fourchu, dirons-nous : vite, « a remplacé » : à remplacer !!!

Cette faute a été repérée par d’autres dés le début, ne prêteriez-vous attention qu’à votre production ou seriez-vous soumis(e) ce matin à ce train de pulsions qui titille de temps en temps les affreux « dominants » et fait de la moindre brindille un feu pour alimenter leur joie

l'doigtquiglisse et l'grospâté dit: à

« celui ou celle qui ne nous a même jamais regardéS », évidemment, puisque le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct quand ce dernier est placé devant l’auxiliaire avoir. ah là là. Dire que ça fait depuis le CM2 que je le sais…

bérénice dit: à

l’universalité ancrée dans le particulier

du particulier atteindre à l’universel, c’est une démarche philosophique assez courante, sinon comment?

L'esquisse et l'procédé dit: à

Euh, Bérénice, je l’avoue. Hier absente toute la journée, j’ai ouvert la page ce matin, me suis concentrée sur l’article, ai zappé les autres com’.

Ca m’arrive souvent ici, pas vous ?

Je veux dire que la lecture de ce site est scindée en deux. D’une part, la lecture de l’article proprement dit, et là j’ai parfois (souvent) envie de m’adresser à son auteur, à engager un dialogue avec lui. Dialogue fantasmé, puisque totalement unilatéral (Pierre Assouline ne répond quasi jamais.) Mais tant pis : comme je sais qu’il lit nos com », je sais ainsi qu’il saura mon opinion, même s’il n’y attache aucune valeur ni aucune importance.

Et puis il y a les com’. Et là, si vous saviez, Bérénice, combien les tentatives de dialogue et d’échange sont vouées au mieux à l’insuccès, au pire au déclenchement de haines diverses et variées, vous excuseriez sans nul doute ma coupable « négligence » de ce jour.

bérénice dit: à

Faut-il conclure à un accès maniaque, peut-être mettrons nous en cause la météo, étant entendu que les dieux nous ont quittés depuis des lustres ou l’inverse.

Chaloux dit: à

Bloomy

« in the same way that Tolstoy was not writing for me, a 14-year-old coloured girl from Lorain, Ohio (…) »

Why not?
Est-ce qu’Euripide ou Tchouang-Tseu « écrivaient pour moi ».

Morison est certainement un écrivain respectable mais son raisonnement est très contestable. Avant d’être une « fille noire de Lorain, Ohio » elle est d’abord un être humain à qui rien ne devrait être étranger, ce qui devrait être la définition même du lecteur. Dur apprentissage, certes, et qui se mérite, mais quel gain!

Dès qu’une c… de ce calibre, assez grave si on veut bien voir ce qu’elle signifie vraiment, pointe son nez, il faut que Bloomy, l’indécrottable caniche, saute dessus. Une vocation.

L'Ulysse et l'Odyssée (bon sang, mais c'est bien sûr !) dit: à

Bérénice, en philosophie, ou même dans les démonstrations mathématiques, bien sûr.

Mais en littérature, seuls quelques-uns, les plus grands, arrivent à cela, ou plutôt à l’inverse : passer de leur univers particulier à l’universel des émotions humaines. Une petite tailleuse chinoise s’ouvrant à Balzac…

Les autres, même ceux qui sont talentueux, jolis à regarder, distrayants ou pertinents, restent cependant dans leurs prés carrés : au lecteur d’y entrer, semble dire la devise au-dessus de la grille.

Culture Quizz dit: à

Vous pouvez me prendre tout et mon corps.

Chaloux dit: à

« Mieux vaut l’universalisme qui ne se proclame pas comme tel que celui qui se trompette sur tous les toits et n’est en fait qu’un provincialisme prétentieux. »

Là n’est certes pas la question, pauvre Bloomy, toujours à regarder le doigt.

bérénice dit: à

vous excuseriez sans nul doute ma coupable « négligence » de ce jour

Je m’en fiche mais il nous faut pourtant rester fidèles à certains principes comme vous à l’intransigeance des règles grammaticales, question de choix.

La cuisse et l'Téchiné dit: à

… Et parmi ces principes, Bérénice, vous inscririez la lecture obligatoire de tous les commentateurs vous ayant précédée, avant la moindre intervention ?

C’est bien cela ?

La cuisse et l'Téchiné dit: à

(j’ai été voir le com’ de Bloom). Je suis d’accord avec lui. L’universalisme n’est certes pas donné à tout le monde, puisque c’est la substantifique alchimie que tous pratiquent, cherchant la pierre philosophale de la littérature, mais que si peu, une infime poignée, trouvent…

l'erreur de casting dit: à

peut-on inclure Ziegler parmi les auteurs de quelque renom? il a été ouvert sur le monde et nullement indifférent .

JC..... dit: à

Dès que parait l’Armoire Normande, dès qu’elle bave son petit commentaire caca, vulgaire dans sa recherche gnagna, je repense au divin Molière et à ses Précieuses…

Précieuses, …comment déjà ?….

nagata dit: à

Dès qu’on écrit pour, on est foutu.

Ensuite, dans un deuxième temps, on fait retour sur soi et on voit naturellement qu’on ne serait rien sans l’existence d’un lecteur imaginaire ou réel.
(Probablement ce que veut dire Cl.)

JC..... dit: à

Lorsqu’on écrit, il y a au moins un lecteur réel …

nagata dit: à

l’erreur de casting dit: 2 mai 2015 à 9 h 24 min
peut-on inclure Ziegler parmi les auteurs de quelque renom?

Il aura écrit plus que son lot de généreuses conneries.
Le militant a pu bouffer le sociologue.
Dans le contexte genevois, quand même un trublion nécessaire.

l'éclisse et l'naufragé dit: à

Ben, quand Hugo écrivait pour l’abolition de la peine de mort, il n’était pas si « foutu » que ça, à mon sens ; quand Dosto, ouvertement, pensait aux humiliés et aux offensés qu’il prétendait défendre, ça avait du sens…

Même sans aller chercher les valeurs humanistes… Prenez Proust : il ne faut pas longtemps pour s’apercevoir que la Recherche est aussi un gigantesque plaidoyer pro domo, que le Narrateur répare et se venge de bien des humiliations mondaines, des déboires amoureux (n’est-il pas dit, par exemple, qu’il se tape TOUTES les jeunes filles en fleurs, dans les dunes autour de Balbec ?)Proust écrit bien POUR quelqu’un, lui-même en l’occurrence.

Ces projets proclamés ou cachés, cette écriture orientée vers un but, qu’il soit noble, humaniste, ou égoïstement revanchard, font le socle de toute littérature. Le hic, c’est que, je le répète, seules certaines écritures atteindront l’universel. Proust en fait partie, malgré tous ses défauts bien particuliers, ou au contraire grâce à eux…

Le jadis et l'exploré dit: à

… Et donc, que Morrisson écrive pour la cause des Noirs et, mentalement, pour un lecteur de cette couleur de peau, et qu’elle le dise, ne me choque en rien. Au contraire. Je ne sens certes pas « exclue », mais bien appelée à pousser la porte…

Jenson dit: à

C’est connu qu’ils font de nous des desesperados avec leur petits flics à la sauvette.

bab el-budda dit: à

l’éclisse et l’naufragé dit: 2 mai 2015 à 9 h 35 min

Il y a malentendu, mais mes messages ont été bloqué.

Une autre fois!

JC..... dit: à

Pour quelle raison parle t on de la « cause des Noirs », sinon par abus de langage ? Il n’y a pas de cause des Noirs …

Daaphnée dit: à

Et allez, l’obsession Marcel.
Le retour !
Si encore vous faisiez la différence entre un propos qui possède une portée universelle, vous désignez Hugo, et une écriture, votre Marcel – que vous nous accommodez à toutes les sauces sans pour autant avoir dépasser le cap du déchiffrage ..- dont l’écriture et son inscription dans l’histoire littéraire française, confère à son oeuvre une postérité, « universelle », si vous voulez ..
Quel fatras !

Jenson dit: à

Qu’est-ce qui est plus le Wisconsin que le Wisconsin?

Chaloux dit: à

Clopine, hors votre votre commentaire injurieux pour Proust, vous ne voyez pas que le problème est celui du lecteur et non celui de l’écrivain. Si tous les chinois bègues mesurant moins d’1 mètre 60 ne lisent plus que des écrivains chinois bègues mesurant moins d’1 mètre 60, ils se fermeront bien des horizons.

Un lecteur qui ne sait pas laisser à la porte d’un livre ses caractéristiques personnelles et ses histoires de famille, est un lecteur qui ne sait pas lire.

JC..... dit: à

Comment en vouloir au méchant renard et à la rusée renarde d’attaquer la stupide pintade qui s’échappe du poulailler en cacabant comme démente proustienne… Comment ? et surtout pourquoi ! on est en démocratie, non ?

La pépite dit: à

« cherchant la pierre philosophale de la littérature »

Comme le chienchien à sa mémère son gros bon nonosse?

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est que cette histoire de concombre, Béréncice ? Je n’y comprends plus rien.

bérénice dit: à

… Et parmi ces principes, Bérénice, vous inscririez la lecture obligatoire de tous les commentateurs vous ayant précédée, avant la moindre intervention ?

non, je pensais plutôt à ceux qui irriguent la vie, comment ne pas se trahir ou renoncer à ce qu’on aura chéri, admiré, découvert, compris, comment transformer l’idéal des enseignements littéraires en réflexes qui sans sollicitations conscientes orienteront les choix, les réponses aux situations rencontrées dans la réalité. Parce qu’il est évident que cultivés et savants l’homme est à peine meilleur s’il l’est qu’à l’état sauvage, surement la nature ne renonce-t-elle pas si facilement à l’expression du génome et continue de scinder, de créer des camps et à l’intérieur de chacun, des parcelles où seront tour à tour déployés ou oubliés nos connaissances selon qu’elles servent facilitent entravent avantagent ou pas nos fonctionnements, si tant est que l’ensemble de nos décisions nous appartiennent en bloc homogène inaltérable et que nous ne soyons pas seulement des possédés soumis au régime d’une conscience qui s’absente épisodiquement nous laissant dans l’obscurité propice à éclairer nos errances, crimes et délits. Une seule hésitation peut s’avérer fatale et coûter une vie.

Chaloux dit: à

Quand on est Clopine, parler des « défauts » de Proust me semble un peu bien présomptueux.

(Ueda, il faut changer l’adresse mail, ça m’arrive sans arrêt en ce moment).

bérénice dit: à

D sur le jukebox cliquez sur Niagara, c’est ma préférée.

La pépite dit: à

Je n’y comprends plus rien.D

Nous aussi…

bérénice dit: à

cause des Noirs et, mentalement, pour un lecteur de cette couleur de peau, et qu’elle le dise, ne me choque en rien.

C’est heureux, 21ème siècle tout de même et on continue de tirer à vue à Baltimore.

La milice et l'interné dit: à

Proust et Hugo possèdent tous deux une portée universelle, malgré la différence notable (infinie !) de leurs projets littéraires : l’un vise l’inscription des valeurs humanistes dans la littérature, l’autre explore jusqu’aux tréfonds un univers ô combien individuel. Il ne s’agissait pas de confronter un « propos » et une « écriture » (ou serait-ce à affirmer qu’Hugo ne possède pas cette dernière ?), mais de mettre à jour ce curieux rapport entre l’universel du chef d’oeuvre littéraire et le particulier de chaque lecteur.

Bon, peut-être en essayant autrement ? Prenons deux peintures qui n’ont rien à voir entre elles. Un autoportrait de Rembrandt et la Mort de Marat, tenez. Accordons-nous sur le fait que les deux toiles, et dans le propos, et dans l’intention, et dans la manière, ont peu de choses à voir entre elles…

Pourquoi donc s’inscrivent-elles donc, toutes les deux, dans cette espèce de pinacothèque patrimoniale que nos mémoires trimballent en permanence, qui que nous soyons ? De quelle manière leurs universalités s’inscrivent-elles ?

Pourtant, David faisait preuve, dans son tableau, de quelque chose de l’ordre du slogan révolutionnaire. Alors que Rembrandt cherchait, posait la question, se posait la question de sa propre vérité, à travers son image.

On pourrait dire qu’entre les deux, il n’y a strictement « rien à voir ».

Sauf que justement : si.

La question du jour sur la réflexion de Morrisson m’apparaît du même acabit. Comment, pourquoi s’en offusquer, alors que, quelque part, ça tombe sous le sens (interdit ?) ? Oui, elle écrit « pour »… Et alors ? Déjà, son « interlocuteur » (son lecteur fantasmé) et son projet (la cause des noirs) dépassent les ambitions si communes des petits écrivaillons, à savoir le pognon et la notoriété, comme dirait un Begbeider…

JC..... dit: à

C’est pourtant simple ! Le cousin du Congre Debout est, justement, le Concombre Masqué …

D. dit: à

Le Prince Williams et sa bonne femme (bien gentille au demeurant – dommage qu’il ait choisi une roturière qui ne portait même pas blason) sont bien gentils, mais ce qu’on attend d’eux, c’est pas d’abord des marmots à la brouette pour faire plaisir à la Reine, mais qu’ils prennent le pouvoir.

La salade et la limace dit: à

non, je pensais plutôt à ceux qui irriguent la vie (bérénice)

Béré jardine, Dédé arrose.

D. dit: à

Je suis monarchiste dans l’âme, et ce n’est pas seulement en raison de mes origines princières.

Chaloux dit: à

« Prenez Proust : il ne faut pas longtemps pour s’apercevoir que la Recherche est aussi un gigantesque plaidoyer pro domo, »

Comme n’importe quel être, le narrateur (qui n’est pas Proust, il faut arrêter avec ça, c’est un contresens) est initié aux usages d’une certaine société à ses dépens. Si Proust avait fait ce que vous dites, il aurait raté son livre.

JC..... dit: à

Et ça cacabe ! et ça cacabe … Ah ! par Hypatie ! ….les pintades c’est comme les FEMEN : ça se rêve intelligentes.

D. dit: à

Bérénice, sur ces petits sites tenus par je ne sais qui, d’abord examinées sous proxy, je ne clique sur rien ensuite. Vous me prenez pour un bleu ou quoi ?

bérénice dit: à

10h16 qui devraient, vous c’est la maraude ou vous dénoncez l’économie parallèle?

La pépite dit: à

« Pourquoi donc s’inscrivent-elles donc, toutes les deux, dans cette espèce de pinacothèque patrimoniale que nos mémoires trimballent en permanence, qui que nous soyons ? De quelle manière leurs universalités s’inscrivent-elles ? »

D’ abord, à chacun sa pinacothèque, Clopine. Elle est nullement patrimoniale.

Jenson dit: à

il y’a effectivement un cap à franchir pour rester soi-même.

giulietta massina dit: à

le PQ Benito JC : la bave aux lèvres de si bon matin, ça augure bien pour la journée

Chaloux dit: à

Clopine, décidément vous ne comprenez rien. Le problème n’est pas celui de l’écrivain Morrison mais de Morrison lecteur.
Universel de l’écrivain, particulier du lecteur? Niaiserie.

Daaphnée dit: à

Alala, cette Clopine qui donne de l' »universel » à tout son petit temple !

bérénice dit: à

Daaphnée c’est Attila qu’a lu tout Attali. C’est nettement mieux, non?

l'écrevisse et l'orchidée dit: à

Chaloux, c’est précisément cela qui, à mon sens, est la clé de l’énigme : notre capacité de lecture, qui est le synonyme de notre curiosité à l’autre.

Quand la littérature arrive à nous désengoncer, ah là là. Ce que Carson Mac Cullers appelle « l’illumination ». Le moment où le bout soufré de l’allumette prend feu. Ou, (pour parler comme le grand Victor) le ciel se zèbre.

Ou (pour lever le nez comme à la Sixtine) deux doigts se touchent… presque…

Pour moi, c’est là que l’universalité du chef d’oeuvre s’inscrit : zwiiimmmmm…. et boum.

Culture Quizz dit: à

Vous savez que Tom et Etham la baisait?

La pépite dit: à

Chappaz est dans ma pinacothèque, même que nous avons conversé ensemble, il fut un temps.

bérénice dit: à

Pour moi, c’est là que l’universalité du chef d’oeuvre s’inscrit : zwiiimmmmm…. et boum.

rien ne remplacera jamais la puyissance de l’orgasme.

la jaunisse et l'étoffée dit: à

euh, Chaloux…. « aussi ». « La Recherche est AUSSI etc. »

Je n’ai certes pas la prétention d’épuiser tout ce qu’est la Recherche, grands dieux. Je note juste, au passage, que, comme dans Jean Santeuil mais en plus maîtrisé, le tout petit motif de la réparation-sublimation du narrateur (qui finit par avoir tous les succès qui, au début, lui échappent…) apparaît. Un fil de plus, dans l’immense tapisserie…

Pinpin dit: à

Quand la littérature arrive à nous désengoncer,

Le désengonçage de la normande, ça sert à rien.

La pépite dit: à

« la puyissance de l’orgasme. »

Une question de pinacothèque, juste cela.

bab el-budda dit: à

Je n’ai pas envie de reprendre ce qui est (justement) parti aux oubliettes.

Par ailleurs, que veut dire écrire pour?
Ecrire à l’adresse de, ou écrire au nom de?
La première situation est beaucoup plus intéressante, la seule des deux qui soit intéressante à vrai dire s’il s’agit de littérature (et non d’essais ou de discours).
Naturellement que Morrison déclarant écrire pour des destinataires qui sont noirs ne me choque pas.

Ceci est une provocation:
“There are two things I want to see in life. One is a white kid shot in the back by a cop. Never happened. The second thing I want to see: a record of any white man in the entire history of the world who has been convicted of raping a black woman. Just one.”
Mais c’est une provocation qui me plaît assez.
C’est dans l’après-coup d’un drame particulier, elle ne fait pas un cours.

Pour le reste, je peux seulement espérer que son oeuvre littéraire soit à la mesure de sa réputation en tant que personne publique.
Je n’en ai pas la moindre idée, n’en ayant jamais lu une ligne.

La Palice et l'animée dit: à

(et, évidemment, tous ces succès arrivent trop tard, ou plutôt, ils n’arrivent que lorsque le narrateur s’en est détaché.On ne peut obtenir que ce qu’on ne désire plus, nous est-il dit jusqu’à plus soif dans la Recherche…)

Chaloux dit: à

la jaunisse et l’étoffée dit: 2 mai 2015 à 10 h 29 min

Argument insignifiant, Clopine, c’est une structure de conte. Jamais entendu parler du Vilain Petit Canard?

Culture Quizz dit: à

Encore à Cannes. Monsieur.

la Jaunisse et l'macchabée dit: à

Chaloux, ce « conte » se répète dans les miroirs biseautés de la Recherche, à l’infini. Ce qui arrive au Narrateur est répété par Swann, par exemple… Et que dire de Bergotte ?

Chaloux dit: à

Ceci est une provocation:

Surtout le symptôme d’une société américaine malade.

bab el-budda dit: à

Pour Clopine qui se fout du monde et qui pourrait passer à apprendre l’anglais écrit, toute seule comme une grande, avant de passer à d’autres langues:

« Il y a deux choses que j’aimerais voir pour de vrai. L’une est un gamin blanc descendu dans le dos par un flic. Jamais arrivé. La deuxième chose que j’aimerais voir: le procès verbal d’un seul homme dans l’histoire du monde qui ait jamais été condamné pour avoir violé une femme noire. Juste un, un seul. »

Lu de manière réaliste, c’est naturellement une immense connerie.

bérénice dit: à

On ne peut obtenir que ce qu’on ne désire plus

et c’est un inconvénient de ne plus désirer ce qu’on a obtenu. Du plaisir de la séduction .

Culture Quizz dit: à

Comment est la nouvelle geox-neox? :p

Daaphnée dit: à

Je ne crois pas que le sujet soit Proust, Clopine.
Si vous avez tant que cela en vie d’en parler, faites-le sur votre blogounet.
Par ailleurs, et autant que faire se peut, citez les sources que vous plagiez .

Chaloux dit: à

Clopine, vous ne vous êtes pas suffisamment interrogée sur les structures de l’oeuvre littéraire, singulièrement sur celle de Proust, et surtout sur ce qui rend leur existence possible. Ce qui différencie La Recherche qui un chef-d’oeuvre, de Jean Santeuil qui ne l’est pas (qui l’est à sa façon mais qui ne l’est pas), c’est précisément que l’écrivain s’est absenté de son oeuvre. Il n’y figure plus. Le matériau demeure (comment faire autrement?) mais non l’homme. C’est devenu de la littérature,- c’est cette prodigieuse absence qui fait les grands livres.

(Que la recherche soit bourrée de contrepoint, certes, c’est ce qui fait les grands livres, les grandes œuvres musicales, et même architecturales : « Je veux que mon livre soit une cathédrale »).

bérénice dit: à

blogounet.

Mépris, envie, pipi?

JC..... dit: à

Moi aussi, j’ai une pinacothèque « patrimoniale » !

Lieu mémoriel magique où sont rangés tous mes souvenirs de baise… les premiers, les anciens, les récents, les futurs… !

Je dis ça, je dis rien, comme dit la Pintade.

bernadette dandrimon-rocher dit: à

Et voilà, on laisse passer bernadette, et pas un pauv’ nippon.

JC..... dit: à

La différence entre Clopine et Steve Jobs : sa Recherche est restée dans son garage …

bernadette dandrimont-rocher dit: à

« la puyissance de l’orgasme. »

Jouissance auvergnate.

(bernadette aura-t-elle le droit de poster une connerie?)

jean-bernard caussimont-blot dit: à

Ce qui est sucré est sucré, défense de resservir!

Chaloux dit: à

Ueda, mettez un mot du genre « voila » en tête de votre commentaire, il passera.

Faut tout vous dire aujourd’hui!

D. dit: à

Clopine, faites-vous du miel dans votre coin ?

l'écrevisse et l'aparté dit: à

Oh, c’est sûr, quand on parle de « chef-d’oeuvre universel », le nom de Proust n’arrive que par hasard, sans aucune logique, je veux bien l’admettre,ahaha.

Bon, je poursuis. Morrisson écrit pour les noirs, Hugo, pour l’humanité, Dosto, pour les Pauvres – on pourrait se poser la question : pour qui écrivait Proust ?

(évidemment, la première piste qui vient à l’esprit est qu’il s’est allongé pour écrire la Recherche à la mort de sa mère…)

Daaphnée dit: à

blogounet.
Mépris, envie, pipi?
Bérénice

Il y a bien vos trois gouttes sur quelqu’autre blog qui signent votre longue fréquentation de la blogosphère, certes ..

Arrêtons-le ! dit: à

Suffit, D., on vous voit venir : vous allez finir par demander à Clopine si elle a une maie qui rouille et une poule qui mue!

Chaloux dit: à

Clopine, vous êtes indécrottable, vous lisez comme un pingouin.

Daaphnée dit: à

Et pour qui dégoise la Normande ?
On se le demande encore ..

l'écrevisse et l'aparté dit: à

D., d’après vous ?

Oui, Clopin fait du miel, et du fameux encore. Cette année, nous avons craint le pire : le voisin a semé du colza. Or, les pesticides employés pour traiter les champs de colza (par ailleurs d’un jaune à rendre fou un peintre) sont plus que meurtriers pour les abeilles. On a décidé d’aller directement voir l’agriculteur en question, en tremblant un peu, parce que ce n’est pas facile de demander à quelqu’un « s’il vous plaît, pourriez-vous arrêter de faire de la merde ? »

Bon, il y a eu depuis quelque temps des consignes de la FNSEA à ce sujet : les épandages peuvent, pour tenter de limiter les dégâts, s’opérer le soir, après la rentrée des abeilles.

Le paysan a donc été sensible à notre requête, merci pour nos abeilles. Et sa femme a même poussé la gentillesse jusqu’à nous demander de pouvoir acheter de notre production : la confiance règne donc…

(mais les petits alevins qui peuplaient nos ruisseaux ne se sont jamais remis, eux, du maïs cultivé à côté…)

JC..... dit: à

D. dit: 2 mai 2015 à 10 h 59 min
« Clopine, faites-vous du miel dans votre coin ? »

Euh…. d’autres déjections sont-elles envisageables pour son petit coin …. uhuhu !

jean-bernard caussimont-blot dit: à

Voilà

Chaloux dit: 2 mai 2015 à 11 h 04 min
Clopine, vous êtes indécrottable, vous lisez comme un pingouin.

Respect quand même, leur marche est impériale

(Ceci, Chaloux, est un test)

bab el-budda dit: à

On commence par parler abeilles, on finit par maudire le frelon asiatique.

Chaloux dit: à

Ueda, je voulais dire : vous écrivez « voila » en-tête de votre commentaire absorbé par la machine et il passe.

JC..... dit: à

Daaphnée dit: 2 mai 2015 à 11 h 04 min
« Et pour qui dégoise la Normande ? On se le demande encore .. »

Mais ma chère, pour elle seule ! C’est sa raison de vivre, son ascenseur social … en fait, un monte-charge !

Daaphnée dit: à

N’en soyez pas chagriné, U., cela permet de survoler certaines tartines ..

Chaloux dit: à

Vous avez raison, Ueda, les pingouins sont très touchants, Clopine aussi. Peut-être nage-t-elle comme un pingouin?

bab el-budda dit: à

Ils se lèvent, ils sont déjà en tuxedo.

On ne peut quand même pas demander à ces aristocrates de tenir un livre avec leurs ailerons.
Je suppose qu’on leur fait la lecture.

renato dit: à

On est priés de laisser Schwarzenbach tranquille.

Daaphnée dit: à

Au fait, U., que diriez-vous de la vie en Suisse ?

Chaloux dit: à

Bref, Clopinouille, le sens d’une oeuvre, si elle en a un, se trouve par-delà les archétypes qui en ont rendu la rédaction possible, dans l’irréductible, s’il existe. Jamais compris comment on pouvait prétendre s’intéresser à la littérature sans en venir à ces questions-là.

Chaloux dit: à

bab el-budda dit: 2 mai 2015 à 11 h 18 min

On leur lit du Clopine, ils applaudissent avec leurs ailerons, puis replongent dans un océan d’oubli.

Épilavoix dit: à

Où est-ce que ça vous dérange aux entournures?

JC..... dit: à

Ce tuxedo porté naturellement chez les pingouins est une garantie de respect….

Ce qui est incompréhensible, en dehors des coréennes joyeusement utilisées à la centrafricaine -la guerre c’est la guerre-, c’est l’acharnement nippon à massacrer nos mammi-frères, les dauphins.

Tout navigateur qui a « fraternisé », un jour, avec des dauphins venus à sa rencontre, comprendra ce que je veux dire…. !

D. dit: à

Avez-vous eu des problèmes avec le frelon asiatique, Clopine ? On fait maintenant des pièges à phéromones destinés à tuer les fondatrices de colonies, et ça marche très bien.

bab el-budda dit: à

La Suisse?

D’abord j’admire, ensuite je vois.

JC..... dit: à

D. dit: 2 mai 2015 à 11 h 26 min
« Avez-vous eu des problèmes avec le frelon asiatique, Clopine ? »

J’ignorais qu’une relation problématique avait été établie, potentiellement imparfaite, avec notre camarade ueda…

Daaphnée dit: à

Je pensais à ce qu’il en est actuellement, U., des Français qui y travaillent sans pour autant y être – enfin, certains – à demeure .
Hier , je disais que les salaires y sont plus élevés qu’en France; Wiwi à repris pour dire que la vie y était très chère ..

bab el-budda dit: à

La Suisse est un pays où les Français font l’expérience d’être des immigrés.
C’est une expérience très salutaire.

Sirius dit: à

« On ne peut obtenir que ce qu’on ne désire plus »

Et surtout on ne désire que ce qu’on ne peut obtenir…

Sirius dit: à

« “I’m writing for black people,” she says, “in the same way that Tolstoy was not writing for me, a 14-year-old coloured girl from Lorain, Ohio (…) »

Vous avez raison de tout citer, Bloom, cela fait deux conneries au lieu d’une…

JC..... dit: à

Terminons cette matinée sur une note gaie !

Alors que notre ami écrit :
« La Suisse est un pays où les Français font l’expérience d’être des immigrés. C’est une expérience très salutaire. »

Nous prophétisons, à l’heure du pastis :
« La France sera un pays où les Français feront l’expérience d’être des immigrés. Ce sera une expérience très roborative. »

Widergänger dit: à

Tout ce qui se dit ce matin sur le blog à Passou est assez indigent. De Morrisson à Proust, on est servi…!

Une petite étude linguistique mériterait néanmoins d’être ouverte, celle de l’invention d’un suffixe nouveau dans la langue française : le suffixe « -ounet » qui peut se féminiser en « -ounette ».

Ainsi un blog/un blogounet. Reste à bien comprendre le sens de ce nouveau suffixe. Si on le remet en contexte, on le trouve souvent employé par une certaine Daaphnée à l’encontre du blog d’une certaine Clopine comme signe de mépris, de dénégation. Ce suffixe serait donc un diminutif (incontestablement) à valeur péjorative, mais oui !

Remarque : il ne faut pas le confondre avec le mot valise qui pourrait prêter à confusion avec l’usage précis du suffixe en question, dans le mot : Clopinouille, qui s’avère être une habile synthèse entre le mot « Clopine » et le mot « nouille » afin de dénigrer la personne qu’on qualifie ainsi.

On pourrait intégrer toutes ces recherches linguistiques de haut niveau dans un nouveau dictionnaire des injures. On peut ainsi faire varier les plaisir de l’échange :

Un Chaloux, un chalounet ;
Un Widergänger, un Widergängerounet, qui vous aurait un côté tout de même assez charmant ;
Une Daaphnée, une daaphnouillette, qui en dirait long sur la personne ;
Une Morrisson, une morrisonnouillette ;
Un Passou, un passounet, qui fait un peu oiseau de printemps ;
un JC, un JCounet ; un JCounet, une JCounette, etc.

Sirius dit: à

donc, écrire « bêtise » au lieu de « c…ie »

Sirius dit: à

Amusant, WG, sauf que « blogounet » a été, me semble-t-il, employé par Clopinette en premier pour désigner son blog.

Chaloux dit: à

 » …et s’achève avec Agota Kristof, récemment décédée … »

Quel écrivain!

Bar Heroe dit: à

Est-ce que quelqu’un peut le briefer sur la dernière chanson des charlots?

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 11 h 53 min
Tout ce qui se dit ce matin sur le blog à Passou est assez indigent.

Pas autant qu’hier, sympathique adepte du vélocipèdounet à propulsion nucléaire!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…au jour d’aujourd’hui,…déposer des brevets d’inventions,!…
…et attendre que çà pousse dans le jardin, même privé,!…c’est un must,!…etc,!…

Widergänger dit: à

On pourrait aussi raffiner dans l’injure avec quelque connotation perverse du genre : « mon bon chalounet », ou pire : « ma bonne chalounette », qui vous aurait un côté Chardonne de La Frette vue par Bloomounet.

Widergänger dit: à

J’en prends bonne note Sirius pour l’historique de l’étymologie des injures dans le blogounet à passounet. Rendons à Clopine ce qui revient à Clopine !

Chaloux dit: à

Albanounet, je préférerais « Chalouxounet », si ça ne te fais rien.

Chaloux dit: à

Dans ton cas, cependant, je préconiserais plutôt le suffixe « nouille » qui te va comme un gant.

Albanouille, Clopinouille, Bloomynouille.

Verbes : Albanouiller, clopinouiller, bloomynouiller.

Daaphnée dit: à

« blogounet » a été, me semble-t-il, employé par Clopinette en premier pour désigner son blog.

Ce n’est pas impossible mais il est vrai – s’il m’en souvient bien – que certains ont joyeusement et abondamment joué de l’assonance avec un certain « foutriquet » ..
Ceci explique-t-il cela ?
Pfff … !

giulietta massina dit: à

l’acharnement de Benito JC envers Clopine rend cette dernière de plus en plus sympa, quel sinistre personnage que tout le monde déteste ici… et ailleurs

Chaloux dit: à

JC est pourtant amusant… comme l’Histoire…

Widergänger dit: à

On voit que mon bon chalounet ne maîtrise pas son latin. Le nom « alba » donne l’adjectif « albusien » (de « albus »), donc c’est « albusounet » qu’il faudrait employer comme injure ou « albusounette » si on veut se montrer particulièrement pervers.

Chaloux dit: à

Sens à déterminer:

– Que je t’albanouille.
– Sois clopinouillé!
– Il s’en allait, par le chemin, bloomynouillant.

Widergänger dit: à

Est-il besoin de rappeler que « nouille » n’est pas un suffixe mais un nom qui peut entrer dans la confection d’un mot valise. Ne confondons pas tout comme a l’habitude de le faire ce bon Chalounet.

Chaloux dit: à

Alba, la bêtise générale de tes propos sur tous sujets ne mérite peut-être pas tant de rectitude. Il faut rester près du modèle.

Daaphnée dit: à

Des dérivés du latin « albus », ce n’est pas ce qui manque.
Tiens, albinos ..

Chaloux dit: à

Qui albu boira?

Widergänger dit: à

Tout ça, mes petits chéris, pour dire que le nom « Oltramare » est assez cocasse chez un Suisse perdu au milieu des terres européennes.

Chaloux dit: à

Le père Albu?

La voix des grisons dit: à

Par ma chandouille albine!

Widergänger dit: à

De même Chaloux, chalut, chalutier ; il parait que c’est Giscard qui avait l’habitude de dire :
— Je vous chalue, Chaloux. Votre chalutier a chu,

Chaloux dit: à

Alba, c’est mon vrai nom. Tu ne peux pas imaginer ma tristesse d’avoir été démasqué par un imbécile.

Mère Albu d'outre-tombe dit: à

Le roi Valy Vincheschlasse est mort depuis longtemps, père Albu! Et tu as bien un cul comme les autres!

Chaloux dit: à

Je voulais dire : je m’appelle Giscard. J’ai honte.

Bonne journée,

Widergänger dit: à

L’erreur de lecture qu’elle fait la Morrissonnouillette, c’est justement que Tolstoy écrivait aussi pour les Noirs.

Derrière cette énormité, on trouve toute la théorie des genres qui se révèle ici au grand jour, une théorie raciste. Si on compare avec Ralph Ellison, on voit tous les dégâts qu’engendrent de telles théories qui enferment les Noirs en réalité dans leur ghetto.

Encore une conséquence néfaste de la gauche américaine qui, comme le signale Guy Millière, a largement contribué à enfermer les Noirs pauvres dans des ghettos criminogènes par tout un ensemble de mesures sociales comme les allocations aux mères célibataires.

Albu albinante dit: à

Lâche mon derrière, maquerelle!
Je suis vierge de père en fils et par ma nouille cuite, je le resterai.

Chaloux dit: à

comme les allocations aux mères célibataires.

quel couillonounetissime, cet Alba. L’en perd jamais une…

Widergänger dit: à

« Alba, c’est mon vrai nom » (Chouloux)
________
Non, mon vrai nom, c’est Levi. Me llamo en realidad Miguel Levi desde siempre.

D. dit: à

Nous avons l’arme nucléaire; envahissons la Suisse un point c’est tout. Qu’est-ce que vous voulez qu’il se passe ? Et le Français ne seront plus des immigrés là-bas.
Souvent on se pose trop de questions inutiles et on agit pas assez.

Chaloux dit: à

Recueillir de pauvres couillons comme l’Albanouille dans des asiles de jour dénommés « collège », me semble bien plus grave que de donner d’inconséquentes allocations à des mères célibataires.

Vallaud fait mal, mais elle fait avec ce qu’elle a.

Widergänger dit: à

Les Suisses ont un gros problème d’identité. Il y a déjà 20 % d’étrangers en Suisse. Bientôt les Suisses ne seront plus que des étrangers chez eux, il n’y aura plus que des Arabes et des Juifs orthodoxes.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 12 h 44 min
« Alba, c’est mon vrai nom »

Albanouille le grand latiniste, n’a pas vu qu’ici « Alba » ést employé comme vocatif.

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 2 mai 2015 à 12 h 51 min
Widergänger dit: 2 mai 2015 à 12 h 44 min
« Alba, c’est mon vrai nom »

Albanouille le grand latiniste, n’a pas vu qu’ici « Alba » ést employé comme vocatif.
__________
Il marche pas, il court…

Widergänger dit: à

« Invisible Man », de Ralph Ellison, ne s’adressait pas qu’aux Noirs américains !

Chaloux dit: à

Alba, j’ai une journée chargée. Pas d’inquiétude, je repasserai te baffer dans la soirée.

Widergänger dit: à

Mais comme il te plaira, mon petit chéri. Toujours à ton service !

Widergänger dit: à

J’ai tout mon temps sur ma terrasse avec mon hamac et le golfe de Sitges sous mes yeux. Il fait un temps splendide en plus. Je crois que je vais aller me baigner.

Chaloux dit: à

Je crois que je vais aller me baigner.

Ils vont croire que le monstre du Loch Ness a déménagé.

Chaloux dit: à

Sitges, Espagne
samedi 13:00
Ensoleillé dans l’ensemble
20°/
78% d’humidité… Pas pour moi, très mauvais pour les pianos, je file au sec…

Sirius dit: à

« J’ai tout mon temps sur ma terrasse avec mon hamac et le golfe de Sitges sous mes yeux »

Et la rentrée WG, ça se prépare b…el!!!

Widergänger dit: à

Non, j’ai pas cours le lundi !

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 13 h 17 min
Bagdad

C’est un acte manqué.

Maillot, chapeau, pneu grande taille dit: à

Pendant que le wiwi rosit dans son jus, l’heure tourne.

la vie dans les bois dit: à

… cet oubli de Ziegler , « l’empire de la faim » et la pieuvre de Vevey… Un autre jour, Docteur.

Le beau Géo continue de courir dans les rues de Sigmaringen, et toujours personne pour le localiser ?

so, pour les princesses, only.
https://www.youtube.com/watch?v=rs40yxHjTxQ

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