de Pierre Assouline

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La République des livres
Yves Laplace des héros de Plainpalais

Yves Laplace des héros de Plainpalais

Ce n’est pas pour me vanter mais je suis en mesure de vous confirmer que la Suisse n’existe pas. Je le sais : j’en reviens. Il y a bien la Confédération helvétique, mais elle n’a qu’une réalité administrative, officielle, institutionnelle. Sans grande importance. On aurait pu croire que ce grand (imaginez un peu si on y dépliait les montagnes) et beau pays s’était autodissout et fondu dans le grand neutre à force de neutralité. En fait, ce microclimat identitaire au cœur de l’Europe, dont on croit à tort qu’il en serait le laboratoire, et qui est le pays le plus heureux du monde d’après un récent rapport, n’existe pas car ses habitants ne sont pas si suisses que ça : leur identité est prioritairement cantonale. En Suisse, vous rencontrerez des bâlois, des zurichois, des genevois, des vaudois, des valaisans, des zougois, des appenzellois, notamment, mais finalement peu de suisses autoproclamés.Georges-Oltramare

En ouvrant Plaine des héros (342 pages, 19 euros, Fayard) d’Yves Laplace (Genève, 1958), je croyais qu’il s’agissait d’une sorte de biographie romancée d’un personnage pittoresque et assez allumé. Pensez donc : un collabo suisse ! Mais oui, il y a en eu un, bien que son pays ait échappé à l’invasion, l’occupation, l’exploitation, la répression, la vassalisation. Il n’était pas nombreux dans son cas. Pas le genre de la Maison.

Le bonhomme s’appelait Georges Oltramare (1896-1960), journaliste, poète, homme politique, comédien, dramaturge, agitateur passablement agité natif du Petit-Saconnex. Drôle de pistolet que celui que les genevois de l’entre-deux-guerres appelaient « le beau Géo » ; l’éditeur Jean-Marc Roberts, disparu avant de publier le livre, avait d’ailleurs suggéré qu’il s’intitulât « Le beau Géo », titre qui fleure bon la Nouvelle Vague, mieux que Plaine des héros qui, malgré l’euphonie avec Plainpalais, fait résonner plutôt l’inoubliable Place des héros de Thomas Bernhard. A la fin, la structure narrative en gigogne est tellement bien faite que tout se mêle et se mélange, plaine, place, plainpalais, laplace, mais les héros dominent toujours.

Sa belle plume, on peut l’apprécier dans les colonnes du journal de la Société des nations. Mais pas que ! Dans celles de son journal Le Pilori aussi. Par ses articles et ses philippiques, il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé le démocratique coup de chapeau par le bras tendu à la romaine. Il se distingue par ses appels au meurtre, publiquement lancés et relancés depuis la tribune de la salle communale de Plainpalais, grand-place au coeur de Genève, contre « le bolchevik vaudois » Léon Nicole et « le juif russe ukrainien » et président du Parti socialiste Jacques Dicker, arrière-grand-père du futur romancier à succès Joël Dicker. Dehors, l’armée tire sans sommation sur des manifestants qui dénonçaient la tenue du meeting fasciste. Un massacre : 13 morts, 65 blessés ce 9 novembre 1932. Des inscriptions sur un monument à leur mémoire leur rendent hommage. Les Suisses ne s’énervent pas souvent, manifestent peu et croient en la démocratie directe au point de voter tous les dimanches ou presque. Mais quand ils s’énervent… Il est vrai qu’ils n’ont connu ni guerre ni occupation depuis cinq siècles (Marignan 1515), si ce n’est quelques annexions et de brèves guerres de religion.

plainpalais2Marié en premières noces dans la meilleure société à une Pictet de Rochemont, il a son parti, sa milice, ses nervis, celui qu’on appelle aussi, dans un registre un peu moins trivial, «  »le petit Duce de Genève. Il se radicalise, change de mécène, passe du fascisme au national-socialisme. L’argent ne vient plus de Rome mais de Berlin. Sous l’Occupation, il tient une chronique patriotique à Radio-Paris sous le pseudonyme de Charles Dieudonné (quelle famille !) et sous le titre « Un Neutre vous parle ». Tu parles d’un neutre !

Scindé en deux parties, la première sur le ton d’un opéra-bouffe, la seconde à la manière d’une enquête sur les traces d’un disparu, et les deux s’articulant, le tout est mi-sérieux mi-délirant, plein d’humour, même si l’on ne sait plus si le burlesque genevois relève du lard ou du cochon. Y a-t-il vraiment un club de nageurs dit « plage de l’ONU » à Genève ? et pourquoi pas. Mais le petit Duce de Genève a vraiment existé, certifié, et il est incroyable qu’aucun romancier n’ait songé auparavant à s’en emparer pour le guignoliser en le célinisant sur les bords.

En réalité, ce tableau d’époque est, par son projet, si original, qu’on peut y lire en creux une exploration sans pareil de l’âme de la non-Suisse. Un pays, que dis-je, un monde, une âme, vus par Grégoire Dunant, neveu d’Oltramare, qui a passé son enfance et son adolescence dans son ombre portée, rencontré, exploré et réinventé par l’auteur dans toute sa complexité après avoir longuement parlé avec ledit neveu et exploré ses malles.plainpalais 3

Fin de partie : arrêté par les Alliés à Sigmaringen, extradé vers la Suisse, Oltramare est inculpé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, relâché grâce à l’intervention de sa famille, arrêté quelques temps après pour ses activités pro-allemandes, condamné à trois ans, relâché peu après pour bonne conduite. La justice française, elle, le condamne à mort par contumace. Il écrit ses Mémoires, vit sur ses succès féminins, partage sa vie entre Genève et l’Espagne et surtout Le Caire où l’on reconnaît sa voix sur les ondes de la Voix des Arabes, appelant au meurtre de devinez qui, toujours les mêmes.

Drôle de zig, Oltramare le matamore, qui doit son nom d’outre-mer aux origines génoises de sa famille. Il fait penser parfois à Léon Degrelle, par son côté fanfaron, séducteur, embobineur, démagogue, narcissique, mégalo, sauf qu’il n’avait pas tant de troupes derrière lui. Lui aimait le théâtre passionnément. Et d’après Yves Laplace, qui reconnaît avoir été séduit tout en se situant à tous points de vue aux antipodes du personnage « c’était un pamphlétaire hélas très efficace et qui a beaucoup fait rire les Genevois de l’entre-deux-guerres ». Il l’a transcendé en littérature. Cela devient vite une histoire de famille. Au sens large. Avec notamment Olga, la tante du narrateur, seconde épouse du beau Géo. C’est là que pour Yves Laplace, archiviste dans l’âme, son personnage incarne le génie suisse :

« Oltramare ne nous a pas quittés. Il nous colle à la peau : un fond de teint. Il est toujours avec nous. Avec notre parti des Automobilistes. Avec Vigilance. Avec le Mouvement des citoyens genevois. Avec l’Union démocratique du centre. Avec tous les autres. Oltramare ne nous quittera jamais. Oltramare, c’est nous »

Monument-1932-2D’où certaines résonances avec l’actualité. Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse. D’où le déni et l’oubli dont il est désormais l’objet là-bas. D’où l’intérêt que le romancier lui porte. A travers son aventure, il peut se livrer indirectement et en abîme à son vrai projet littéraire : reconstruire la mémoire éboulée de son propre père récemment disparu, et à travers cette entreprise, exhumer la mémoire de son enfance passée à écouter les récits de l’avant-guerre genevoise dont Oltramare était l’infatigable animateur. Doué, il l’était. Mais qu’a-t-il fait de ses dons ? Peut-être Yves Laplace s’est-il emparé de son histoire parce qu’ « il massacra l’enfant prodige qu’il fut ». Risqué puisqu’il se demande si, à force d’examiner les Suisses à travers ce prisme, il ne serait pas lui aussi « devenu tout à fait fasciste, à force ».  Mais non, pas lui ! Lui ne passe pas ses week-ends depuis des années à coller des affiches, ratonner les étrangers ou casser des meetings : le dimanche, quand il n’écrit pas des romans, des pièces de théâtre, des essais, il est depuis trente ans arbitre de football.

A défaut de la Suisse, la littérature suisse existe-t-elle ? C’est déjà mal poser le problème. La littérature romande alors, peut-être ? Pas tout à fait. Pour preuve, la réédition du grand livre  sur la question, la somme incontournable sous l’autorité de Roger Francillon, professeur émérite de l’Université de Zurich Histoire de la littérature en Suisse romande (1726 pages, Zoé). La nuance ne vous a naturellement pas échappé. On n’est pas moins essentialiste. A l’origine en 1999, cette brique à la couverture bleue tirant sur l’IKB tenait en quatre volumes. Augmentée, elle tient en un seul. Mystère helvète des poids et mesures.

Pas moins de sept siècles d’écriture y sont rassemblés, disséqués, analysés. Ils sont des centaines, et de plus en plus nombreux depuis vingt ans, à être écrivains en Suisse romande. Leur point commun est purement technique : leurs éditeurs (quand ceux-ci ne sont pas parisiens), leur biographie… Comme les autres, ils appartiennent à leur canton et se revendiquent d’une langue commune, le français, ce qui n’est pas rien quand on écrit. Quant à l’identité suisse… La question linguistique n’y est pas étrangère, comme le montre le journaliste Christoph Büchi dans Mariage de raison. Romands et Alémaniques, une histoire suisse (464 pages, Zoé).

En fait, un ouvrage tel que l’Histoire de la littérature en Suisse romande trouve encore sa justification dans la volonté farouche de répéter que la littérature française n’est pas toute la littérature de la langue française, et que dans le concert francophone, les écrivains romands entendent être traités sur un pied d’égalité avec les autres. Cette histoire jette loin en arrière ses filets puisqu’elle débute avec Oton de Grandson, né vers 1340, présenté comme le seul poète important d’origine noble de la littérature française de son époque, et s’achève avec Agota Kristof, récemment décédée, et d’autres exilés.

On s’en doute, le nouveau chapitre final fait la part belle à Jacques Chessex, Etienne Barilier, Claude Frochaux, Bertil Galland, Daniel de Roulet, Jean-Luc Benoziglio, Jean-Marc Lovay, Philippe Jaccottet, Robert Pinget. Le public français les connaît, d’autant qu’ils ont souvent été publiés par des maisons parisiennes. Mais connaissent-ils seulement, à défaut de les avoir lus, les noms de leurs glorieux aînés, les grands classiques Ramuz, Cingria, Chappaz ? Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Tous ne sont pas dans la Pléiade… C’est peu dire que cette somme d’une grande richesse est appelée à rester longtemps “la” référence sur la question.

Yves Laplace y est à sa place, on s’en doute, et plusieurs plusieurs fois qu’une. Des rappels sont utiles : son engagement pendant la guerre de Bosnie face à celui de l’éditeur de L’Âge d’homme Vladimir Dimitrievic; sa dénonciation en 1999 d’une littérature instrumentalisée par l’invention du concept de littérature romande “dans notre province” , ce qui explique mieux que son oeuvre soit présentée comme « explicitement rattachée aux tendances littéraires françaises » ; de toute façon, il tient la notion même de littérature française à l’égal d’une convention de manuel, alors la littérature romande…

A redécouvrir tout ce qui est dit de l’originalité du dramaturge en lui, on comprend mieux, soudain, d’où viennent la puissance comique et l’énergie de la langue de son dernier roman. On perçoit mieux l’ampleur de ce qui le hante, la filiation, depuis La Réfutation (1996) et Le cœur pincé (1997) sur l’encéphalite, l’aphasie, la guérison de son père, dédicataire vingt ans après de Plaine des héros.

(« Plainpalais aujourd’hui », « Georges Oltramare », la manifestation du 9 novembre 1932″, « le monument aux morts » photos D.R.)

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commentaires

806 Réponses pour Yves Laplace des héros de Plainpalais

la vie dans les bois dit: à

quel lapsus !… lire:  » L’Empire de la honte » de Jean Ziegler.

Chaloux dit: à

Lien de l’expert en niaiserinounettes:

Le pédigree de l’auteur ne manque pas de sel:

« Licencié en droit. De droite. Libéral pour moins d’état. Catholique non pratiquant. Collectionneur de timbres et geek sur les bords.  »

On en évitera donc soigneusement « les bords » et même les abords.

« Du fait de ses connaissances pointues, le geek est parfois perçu comme trop cérébral », nous enseigne Wiki, vivier intellectuel d’Albanouille.

Là, pas de souci de cet ordre. Comme quoi tout le monde peut progresser.

Hurkhurkhurk!

la bâtisse et l'amidonné dit: à

Wgg, le suffixe « ounet » peut aussi être affectueux, vous savez : mignon, mignon ET petit : mignounet…

Mais il peut bien entendu être méprisant.

Ca doit tenir à la forme de la bouche qui l’utilise…

Chaloux dit: à

Tandis qu’avec Albanouille, on ne peut pas se tromper.

(Choisis toujours des êtres aux lèvres épaisses, Alba, pour tes loisirs.)

La vie des cloches dit: à

le suffixe « ounet » peut aussi être affectueux

le suffixe « et », »ette », clochonnouille!

M OU MME dit: à

Tandis qu’avec Albanouille, on ne peut pas se tromper. (Chaloux)

A Albanouille je préférerai toujours Albanus. Albaderne n’est cependant pas mal non plus, de même qu’Albadepafond.

la vie dans les bois dit: à

Je viens de relire- merci pour ça !- la préface qu’avait donnée J. Chessex à  » la grande peur dans la montagne » de Ramuz.

extraits
« Ainsi s’établit le règne de la peur qui fait entrer le roman de Ramuz dans la vaste et fertile tradition des oeuvres qui fondent l’effroi comme ressource première de l’histoire (…)
Toute une littérature se développe ainsi, et déjà chez les Antiques, qui se sert des influences diverses et pernicieuses de l’effroi pour déstabiliser, pour entamer, pour habiter durablement le lecteur que ne quitteront plus les les fantasmes apeurants et punisseurs. »
Comme J. Chessex le précise, dans ce roman de Ramuz c’est la montagne entière qui sera « le théâtre vaste, confus, plein d’échos et ramifié du phénomène. »
Il atteint presque le vraisemblable en parlant de « peur religieuse ».
 » avec une façon si étrange de de mêler la nature et le surnaturel, le là et l’au-delà, pour revenir à la définition de Roger Caillois. L’arme affutée de l’art fantastique. Une rhétorique peu évidente, logiquement mal définissable et pourtant visible, audible, touchable, et qu’elle entretient ensuite dans un état d’alerte obsédant et incantatoire »
Ce roman a été écrit en 1926. Pour des Blacks, comme on dirait aujourd’hui, si je comprends bien qu’il y a des bouquins qui méritent leurs lecteurs.

Chaloux dit: à

Albalbeurre

Passou dit: à

Bloom, Comme vous vous en doutez, j’ai lu l’intégralité de l’article sur Toni Morrison avant de le mettre en lien pour vous permettre de le relire. Il ne s’agit pas, là, de l’écrivain qui écrit « pour son père » ou « sous le regard de tel maitre ». Mais de tout autre chose. La preuve, c’est qu’elle ajoute : »et je n’ai pas à m’en excuser ». C’est bien qu’il y a un problème, sinon elle ne le dirait pas. Elle, elle le sait et désamorce aussitôt d’avance toute objection. Vous, et quelques autres, manifestement vous ne voulez pas voir le problème dans son attitude. Vous êtes plus morissonien que morisson.

Chaloux dit: à

Réflexion faite, je retire Albalbeurre qui ferait croire qu’Alba peut servir à quelque chose.

D. dit: à

Entièrement d’accord avec Pierre Assouline à 15h 06.

Chaloux dit: à

Bloom est un con. Ce n’est pas moi qui le dis.

Comme n'importe qui (enfin presque) dit: à

Passou, juste une question au milieu du flux et reflux des chefs de projets du coin… La République Hélvétique Une et Indivisible n’a donc elle aussi jamais existé avant de disparaître ?

D. dit: à

Sauf sur la ponctuation, bien entendu.

Chappaz ou ça casse dit: à

Ils ne font pas d’ albu du chalumet de la paix, les deux, là.
Ça vaut pas une Clope ni un Bloomy marri.

D. dit: à

Ces histoire de flux et de reflux, c’est proprement dégoûtant.

D. dit: à

A propos, où est passé hamletounet ?

Chaloux dit: à

Chappaz ou ça casse dit: 2 mai 2015 à 15 h 22 min

On s’auto-choutient comme on peut.

Chappaz ou ça casse dit: à

c’est proprement dégoûtant.D.

De la glèbe et des glaires, c’est de l’extrême provocation, non?

la vie dans les bois dit: à

Je ne vois pas trop le « problème » Morrison dans cet interview (pas lue ses nouvelles, mais ça peut s’arranger)
Elle accepte le label  » black writer » que lui donnent d’autres ( écrivains ? qui eux ne souhaitent pas être catalogués).
Si elle accepte que l’on dise qu’elle écrit pour les blacks, -le label black american, car il ne faudrait quand même pas exporter le « problem »-, elle se défend parfaitement bien contre ceux qui l’accusent d’être « limitée » car elle n’écrit pas des histoires de blancs américains, même s’il y a beaucoup de blancs dans ses récits.

Disons le plus simplement: il semble qu’elle ait sur le dos des critiques, disons, pas très littéraires et qu’elle ne reconnait pas le genre  » auto-fictionnel » ?

Well, je dois m’absenter. Et ne lirai pas vos réponses.

D. dit: à

Bérénice, si nous allions passer un petit week-end de mai ensemble, de préférence pluvieux car j’aime le plic-plic de la pluie ?

la vie dans les bois dit: à

Et absolument, T. Morrison n’a aucune excuse à donner.

D. dit: à

Nous pourrions aller voir des musées, des châteaux.

Chappaz ou ça casse dit: à

Et ne lirai pas vos réponses.

Quelle grossière maritorne!

D. dit: à

Des expositions de photographies.

Daaphnée dit: à

Je ne vous le fais pas dire, D., notre Wiwi !
Parti, autant gaillard que pneumatisé !
A l’assaut de la vague ..
Affreux !
Il paraît que son corps tout gonflé et livide gît encore au milieu des truites,
mortes .
Et des restes de poisson pané.

D. dit: à

Moi je taperai jamais sur Michel. Que ce soit bien compris. Comptez pas sur moi.

de nota(le vrai) dit: à

Et c’est reparti! Que dois-je faire pour que l’olibrius qui usurpe mon pseudo cesse son usurpation?
Porter plainte?
Engager un détective privé?
Brûler un cierge?
Lui céder,contre une somme rondelette, l’usage de mon pseudo?
Réclamer une passoulinienne censure?
Invoquer Belzébuth?
L’agonir d’injures?
Saisir la cour européenne des droits de l’Homme?
Lui piquer sa gonzesse?( après enquête, réussie, du détective privé)
Ecrire à Fleur Pelerin? et joindre à mon courrier une photo de moi dans le plus simple appareil pour bien montrer mon grand désarroi.
Faire signer une pétition?
Défiler, seul, entre Nation et Bastille?

le narcisse et l'ipomée dit: à

intéressant : voici que notre hôte, persistant et signant, relance le débat. En gros : la non-excuse de Morrisson indiquerait qu’il y a « anguille sous roche », qu’elle accepte un monde dichotomé, et rejette l’idée d’avoir un lectorat blanc, ce serait ça ?

Mais l’actualité ne pourrait-elle lui donner un sérieux motif d’adopter une telle attitude, disons « crispée » ?

Certes, le récit de Gary, « chien blanc », témoigne de ce que l’effet boomerang peut provoquer de racisme – mais s’agit-il bien de racisme dans le cas de Morrisson ? N’affirme-t-elle pas tout simplement son identité noire ?

(je compte sur vous, Bloom qui savez lire l’anglais, pour convaincre notre hôte du côté expéditif de son jugement…)

D. dit: à

Qu’est-ce qui nous prouve que vous êtes le vrai De nota ?

Une blanche dit: à

 » N’affirme-t-elle pas tout simplement son identité noire ? »

On connait la musique…

D. dit: à

En plus de ça, un pseudonyme n’appartient à personne. On usurpe le mien à tout bout de champ et c’est parfaitement normal, je ne m’en suis jamais plein.

Daaphnée dit: à

qu’elle accepte un monde dichotomé, –

Clopine, telle qu’en elle-même: le mot qui tue !

Une blanche dit: à

la police blanche abat des ados noirs dans le dos, là-bas…

Et on est loin d’ avoir tiré toutes ces affaires au clair!

mame Trinouille dit: à

ça m’ferait ben mal au sein, nom de d’là!

de nota(le vrai) dit: à

D,

je vous croyais mieux informé, l’usurpation du pseudo est un délit: loi n° 2011-267, du 14 mars 2011.

l'éclisse et l'bizuté dit: à

coupé en deux, quoi. Noirs. Blancs. C’est à propos des Cathares que j’ai entendu l’expression : « une religion dichotomée »

(moi, je suis pour le café au lait).

la vie dans les bois dit: à

laissons aboyer les chiens de la milice…

Il y a ici du biscuit : Sorbonne, cocotiers et paréos:

« The new novel’s obvious precedent is 1981’s Tar Baby, the only other of her novels to have a contemporary setting, in which a Sorbonne-educated fashion model, Jadine, who fears she has been deracinated by the world of white culture she has come to inhabit, falls in love with Son, a penniless drifter at complete ease with himself and his blackness. If more seems to be at stake in this earlier book, it might simply be a reflection of the increasing superficiality of our moment: Jadine may have been a model but she is not the appearance-obsessed, emotionally stunted child-woman that Bride is. The universe of God Help the Child can seem a little thinner, even as redemption and deliverance bloom. »

Même sans causer américain, cette histoire me semble à 100000 lieues de la daube à Darrieussecq.

la vie dans les bois dit: à

Bon, cette fois, « ma vie -toujours- en retard » , je vous souhaite un bon dimanche !

Daaphnée dit: à

un monde dichotomé (…)
coupé en deux, quoi. Noirs. Blancs. C’est à propos des Cathares que j’ai entendu l’expression : « une religion dichotomée »

Dichotome, cela dit on peut aussi dichotomiser quand on ne redoute rien ..

Daaphnée dit: à

Dites, de nota, pourquoi voulez-vous défiler seul et tout nu, entre Bastille et Nation ?

Une blanche dit: à

un monde dichotomé,

C’est une histoire de Who?

petit proseur dit: à

la propriété c’est le vol surtout quand il n’y a plus rien

petit proseur dit: à

l’usure-passion des petits cons à mémère…

l'Elvis et le périné dit: à

Donc, il faudrait dire un monde « dichotomisé », ou simplement « dichotome ». Ce pourrait être une bonne question à poser à la langue piquante, je trouve. En tout cas, pas de quoi rougir pour une « construction » de la sorte, même fautive. Je préfère la concision de « dichotome » à la lourdeur de « dichotomisé ». Question d’euphonie, sans doute.

Mon dieu, mon dieu, je viens d’oser employer encore un autre mot peu courant, ouvrant ainsi la porte à la gausserie habituelle. (gausserie aussi j’aime bien, même si je viens de l’inventer !)

Sergio (Amayerling) dit: à

Blogounet c’est comme peace and love c’est hippo… Euh… Hippothalamus ? Non… Hippophyse… Nenni ! Hippochlorite ? Que dalle… Bon y a qu’à garder le premier c’est le plus émouvant…

Soupir échappé des Espagnes dit: à

cela dit on peut aussi dichotomiser

Justement, il parait qu’Albablabla se fait fréquemment et longuement dichotomiser par le garçon d’étage de l’hôtel Tralala, à Sitgès, où il passe toutes ses vacances.

Sergio (Amayerling) dit: à

l’Elvis et le périné dit: 2 mai 2015 à 16 h 24 min
(gausserie aussi j’aime bien, même si je viens de l’inventer !)

Ca serait du français Renaissance (Robert Merle, il a fait des recherches, le gazier-là)…

Le Pelvis et le Mérimée... dit: à

… De toute façon, « périné » ça prend un « e », alors j’avais faux dès le titre !

Mais bon, on subodore le poème chic et rock, non ?

Le pelvis d’Elvis…

Le périnée de Mérimée…

l'erreur de casting dit: à

sur le monde, encore un article autour de CHARLIE ET L ‘ENSEIGNEMENT/

Où s’arrête la liberté de penser, de parler, d’enseigner ? La philosophie est-elle forcément subversive ? Peut-on être neutre ? L’histoire de Jean-François Chazerans pourrait se décliner en dizaines de sujets de philosophie. Depuis le mois de janvier, elle ne cesse de faire disserter.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/02/le-prof-de-philo-charlie-et-la-liberte-d-enseigner_4626254_1473685.html#wbSLbmm6pOv3KUmU.99

de nota(le vrai) dit: à

Daaphnée,

je n’ai jamais écrit que je voulais défiler nu! mais seul, oui.
L’homme nait nu et seul, mais il meurt habillé, le plus souvent d’un pyjama; c’est là une grande conquête de la civilisation.
Mais en Suisse, pays extrêmement civilisé, on peut mourir en salopette, en jogging, en académicien, dans une petite chambre coquette, allongé sur un beau dessus-de-lit, on attend une bonne âme qui nous remet une petite pilule ,on l’avale – sans s’étrangler, ce serait discourtois- et zou! ad patres. Cet agrément , bien sûr, a un prix, bien plus élevé que celui d’un pyjama mais c’est comme ça, la vie en Suisse n’est pas donnée, alors la mort…

JC..... dit: à

Le métier de vivre ne me convient plus, j’ai décider d’aller me faire débrancher en clinique, définitivement, en Suisse.

Comme c’est cher, mon épouse étant partie avec mes sous et un socialiste, j’ai besoin d’une aide financière de votre part. Promis, juré : une fois parti la RdL sans JC ressemblera à un Paradis !

Envoyez l’argent en espèces dans une enveloppe discrète à l’adresse suivante Jéroboam Culsec, poste restante Porquerolles. Merci !

Sergio (Amayerling) dit: à

de nota(le vrai) dit: 2 mai 2015 à 15 h 47 min
Que dois-je faire pour que l’olibrius

On est en Suisse ; comme dans l’Inspecteur Palmer, quarante tonnes d’emmental fondu sur la calebombe, ça musèle un brin…

Sergio (Amayerling) dit: à

« quelques annexions »

Et le Val d’Aoste, c’est pas réglé, c’t’affaire ; faudrait pas croire qu’on va oublier…

bab el-budda dit: à

J’espère, camarade JC, que vous aurez l’objectivité de placer Clermont (où bat le coeur des valeureux Arvernes) au dessus de ces bling-bling de Toulon.

bab el-budda dit: à

C’est presque Hollande versus Sarkozy.

Non, ça ne va pas.
Disons Cazeneuve contre Sarko, quelque chose comme ça.

Passou dit: à

N’ayez crainte, De Nota (le vrai) je traque et bannis impitoyablement les imposteurs.

bas de plafond dit: à

Passou dit: 2 mai 2015 à 15 h 06 min
Bloom, Comme vous vous en doutez, j’ai lu l’intégralité de l’article sur Toni Morrison avant de le mettre en lien pour vous permettre de le relire. Il ne s’agit pas, là, de l’écrivain qui écrit « pour son père » ou « sous le regard de tel maitre ». Mais de tout autre chose. La preuve, c’est qu’elle ajoute : »et je n’ai pas à m’en excuser ». C’est bien qu’il y a un problème, sinon elle ne le dirait pas. Elle, elle le sait et désamorce aussitôt d’avance toute objection. Vous, et quelques autres, manifestement vous ne voulez pas voir le problème dans son attitude. Vous êtes plus morissonien que morisson.

Le milieu primal d’un auteur, les intentions avouées d’un auteur, la portée instantanée de sa production

C’mon one
https://www.youtube.com/watch?v=INqWluVg_RA

Widergänger dit: à

« On vient d’interdire la dissection des grenouilles en cours de SVT. C’était effectivement inutile : les batraciens décérébrés seront assis désormais sur les bancs de l’école. C’est cela, et pas autre chose, le collège voulu par Najat Vallaud-Belkacem. Ah, vous trouviez que vos enfants ne savaient plus situer la bataille de Marignan sur une continuité historique ! Ou qu’ils croyaient que 1515 était la date de la première pierre de l’aéroport de Marignane…  » (Jean-Paul Brighelli, Le Point)
__________
Constat, hélas, assez juste !

Tous en grève le 19 mai !

M OU MME dit: à

. Il ne s’agit pas, là, de l’écrivain qui écrit « pour son père » ou « sous le regard de tel maitre ». Mais de tout autre chose. La preuve, c’est qu’elle ajoute : »et je n’ai pas à m’en excuser ». C’est bien qu’il y a un problème, sinon elle ne le dirait pas. (Passou)

Mais en effet, on ne voit pas pour quelle raison elle aurait à s’en excuser. Morrison écrit pour les Noirs, pour des lecteurs avec les préoccupations desquels elle se sent en phase (aux Etats-Unis, par les temps qui courent, il y a de quoi). Pourquoi faudrait-il qu’elle écrive pour les Blancs ? Au nom de quel impératif catégorique ? J’aimerais bien qu’Assouline nous le dise. Au temps où Césaire et Senghor inventaient la négritude, eux aussi écrivaient préférentiellement pour les Noirs. Être lus par les Blancs n’était pas leur ambition prioritaire. Je ne vois pas où est le problème. Il y a bien des écrivains Juifs qui écrivent préférentiellement pour des lecteurs Juifs, des musulmans qui écrivent préférentiellement pour des musulmans, etc. On ne voit pas pourquoi les écrivains devraient obligatoirement aspirer à une audience universelle. Morrison ne dit pas qu’elle souhaite exclure les Blancs de son lectorat. Si Assouline persiste à voir un « problème » dans son attitude, qu’il nous explique précisément en quoi consiste ce problème. Sinon, personnellement, je verrai dans son bref commentaire l’expression d’une réaction de mauvaise humeur pas très plaisante.

Widergänger dit: à

Arrête tes provocations, tu nous soûles avec tes billevesées… !

Chaloux dit: à

M OU MME dit: 2 mai 2015 à 19 h 27 min

Jeannot, il y a aussi les emmerdeurs qui écrivent pour les emmerdeurs.

Miracle! Ils te répondent immédiatement:

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 19 h 30 min
Arrête tes provocations, tu nous soûles avec tes billevesées… !

Hurkhurkhurk!

Passou dit: à

M ou Mme, alias John brown and co, de 19h27. Avant je me demandais si vous faisiez exprès d’exprimer des réactions aussi basses de plafond. Maintenant je sais. Ca n’en est que plus drôle.

la vie dans les bois dit: à

Je ne connaissais pas du tout T. Morrison.

Je relis cette phrase. Elle est énorme.
“He died, somebody told me, five years ago. Is that true? I thought it was like two years ago, or maybe yesterday. How could it be five years ago? I don’t know what to do with it.”

Repeat: I don’t know what to do with it.

T. Morrison n’écrit pas pour des hommes. Definitely.

la vie dans les bois dit: à

Cela dit vous pouvez reprendre là où vous en étiez.
La dissection des grenouilles.
Souvenirs, souvenirs.
Mais avant cela, il faudrait déjà apprendre à voir les têtards, les attraper à quelle saison ?, attendre qu’ils leur poussent des pattes, avant de prendre votre scalpel.

Vous m’avez gâché mon dimanche.
Mais j’espère que vous avez appris à lire le black american.

Je vais aller voir cette expo parisienne sur l’architecte de la Chaux-de-Fonds.
Fin mai, loin du bruit qu’elle fait.

M OU MME dit: à

M Passou alias Assouline, je ne me suis jamais demandé pourquoi vous étiez abonné au degré zéro de la critique et de l’écriture. C’est que vous êtes nul, mon pauvre ami. Vous n’en êtes que plus burlesque.

M OU MME dit: à

M Passou, alias Assouline, critique du douzième ordre, est infoutu de répondre à une critique fondée autrement qu’en insultant qui la lui adresse. Pauvre type.

Chaloux dit: à

Jeannot, arrête de faire l’andouille. Sur ce coup-là, Pierre Assouline a raison. Cette déclaration est très grave. Quand les minorités opprimées deviennent aussi obtuses que leurs tortionnaires, le monde devient vraiment inhumain.

Chaloux dit: à

Relis Job, mon gros. Est-ce qu’il n’aurait lu que des Job? Trop de hauteur, trop de chaleur, trop de bon sens, trop d’humanité pour ça. Mrs Morrison est peut-être atteinte par la limite d’âge. Sache tout de même que je l’ai croisée il n’y a pas tellement longtemps, visiblement ravie d’être fêtée par des blancs.

M OU MME dit: à

Most writers claim to abhor labels but Morrison has always welcomed the term “black writer”. “I’m writing for black people,” she says, “in the same way that Tolstoy was not writing for me, a 14-year-old coloured girl from Lorain, Ohio. I don’t have to apologise or consider myself limited because I don’t [write about white people] – which is not absolutely true, there are lots of white people in my books. The point is not having the white critic sit on your shoulder and approve it” – she refers to the writer James Baldwin talking about “a little white man deep inside of all of us”. Did she exorcise hers? “Well I never really had it. I just never did.” (Toni Morrison)

Voilà qui est clair. Qu’est-ce que M. Passou alias Assouline va chercher midi à quatorze heures ? Qu’est-ce qui lui déplaît dans les propos de Toni Morrison ? Qu’elle ne pointe pas dans les rangs des Oncle Tom de la littérature noire américaine ? Qu’elle ne considère pas que son rôle soit de plaider la cause des pauvres Noirs auprès des Blancs ? La vérité est que la réaction de M Passou alias Assouline n’est pas seulement obtuse : elle est foncièrement réac. Et ce n’est pas seulement cette fois-ci que M Passou alias Assouline laisse pointer l’oreille du réac obtus qu’il est : il passe son temps à ça.

bab el-budda dit: à

M OU MME dit: 2 mai 2015 à 19 h 27 min
Passou dit: 2 mai 2015 à 20 h 24 min

J’ignore la dimension personnelle de cet échange, et elle ne me regarderait pas.

Mais il me semble que le costume que Brown adopte sur la scène dépend beaucoup de ceux que revêtent les acteurs qui s’y trouvent déjà.

Il joue avec les points de vue, et adopterait probablement une perspective inverse si la sienne devenait trop ‘mainstream’.
Le post de 19h27 est bien écrit, il fait le choix d’une hypothèse qui, si elle n’est pas juste, peut être tout à fait explorée.

T. Morrison adopte une posture qui n’est que politique en faisant semblant de ne s’adresser qu’aux ‘Noirs’, mais en tant que grande écrivaine (ou supposée telle) elle espère être lue par tous.

— Au fait, il faudrait que Bloom ou CP confirme que l’expression « to write FOR » a la même ambivalence qu’en français (écrire en s’adressant à/ écrire au nom de, ou en défense de).

“I’m trying to say,” Morrison tells me now, “it’s just a color.”

Chaloux dit: à

De plus, je me demande si ce mythe d’oppression sur lequel vivent beaucoup de minorités n’est pas en grande partie quelque chose qui se retrouverait de blancs à blancs. les pauvres gens qui vivaient au XIXe siècle dans les caves de Lille ou dans les cités ouvrières d’Angleterre (lis ou relis les Temps Difficiles de Dickens ou même Oliver Twist qui traite des asiles paroissiaux) n’étaient pas noirs, ni musulmans, ils étaient blancs. Et pourtant ils ont été exploités, affamés, méprisés, brisés comme les autres. Partout où l’homme peut dominer l’homme, sans loi, sans scrupules, sans limites, il le tue. Il n’y a pas d’autre destin possible pour la créature humaine. L’histoire le montre ad nauseam.

la vie dans les bois dit: à

Mais T. Morrison n’écrit pas pour dino , lui en est au bréviaire du parfait imbécile qu’il nous inflige post après post,ni pour JB qui ferait mieux de garder son petit kant-à-lui et ses impératifs catégoriques pour ses soirées happy few,
ni , enfin et surtout, pour le boursouflé chaloux qui sort de st nicolas du chardonnet avec radio courtoisie dans les earphones…

Elle écrit pour des mères. Et ça, vous n’y pourrez jamais rien.

Widergänger dit: à

En accord total avec Chaloux (une fois n’est pas coutume…) comme dirait C.P. ou M. Court, qui n’hésitent jamais à employer des tournures dignes de quelque conférence internationale au plus haut sommet !

Passou a parfaitement raison de s’indigner des propos tenus par T. Morrison ! D’ailleurs, le journaliste du Guardian s’en indigne aussi en les citant en titre !

Les Déclaration de T. Morrisson sont proprement abjectes ! D’un racisme incroyable à l’égard des Blancs et de l’humanité toute entière. C’est totalement ignoble et indigne d’un prix Nobel de littérature

Chaloux dit: à

chaloux qui sort de st nicolas du chardonnet avec radio courtoisie

Enfoiré.

M OU MME dit: à

Le post de 19h27 est bien écrit, il fait le choix d’une hypothèse qui, si elle n’est pas juste, peut être tout à fait explorée. (Bab)

Merci. Mais M Passou alias Assouline n’a pas dû faire l’effort de le lire très attentivement. Enfin, je suis content que ce qu’il en a lu lui ait fourni l’occasion d’exhaler sa rage vaniteuse et d’étaler sa malhonnêteté intellectuelle.

Widergänger dit: à

Et faire dire à Tolstoï qu’il écrirait en somme pour les Blancs et pas pour les Noirs est inqualifiable de sottise et d’abjection !

Ce sont des propos tout simplement barbares.

de nota dit: à

Je conçois assez mal qu’un écrivain issu d’une minorité puisse écrire « préférentiellement » pour celle-ci(et je n’ai pas en mémoire les propos d’un écrivain qui iraient dans ce sens?) je crois, peut-être naivement, qu’un écrivain écrit pour personne, donc pour tout le monde. Enfin, Césaire affirmait: » Kateb Yacine porte tout le drame du peuple algérien, tout comme Kafka portait le drame du peuple juif. » Aussi bien, peut-être peut-on dire que Toni Morrison porte, elle, tout le drame du peuple Afro-américain…

la vie dans les bois dit: à

Mais le pire dans cette histoire de racisme ordinaire, ce ne sont pas les chaloux, le poltergeist WWG , dino, ou jb qui abonde dans le genre haineux, ce soir.

Non, lecteurs de la daube franco-française,
le pire dans la littérature du genre, c’est Darrieussecq.

Foi de Blanche-Neige.

Chaloux dit: à

Vit-dans-les-goîtres, il faut prendre vos petits médicaments.

bab el-budda dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 22 h 22 min
D’ailleurs, le journaliste du Guardian s’en indigne aussi en les citant en titre !

Pas du tout.
On y lit de l’admiration, et une certaine dose d’ironie quant à son personnage.

Widergänger dit: à

Mais c’est tout aussi ridicule et infamant de réduire Kafka à un écrivain juif qui ne parlerait que du drame du peuple juif. C’est débile.

Widergänger dit: à

Babibel vient de fournir une nouvelle preuve qu’il ne sait pas lire sans faire de gros contre-sens.

bab el-budda dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 22 h 37 min
Mais c’est tout aussi ridicule et infamant de réduire Kafka à un écrivain juif qui ne parlerait que du drame du peuple juif. C’est débile.

Vous pourfendez un épouvantail.
Personne n’a jamais pensé ça.

Widergänger dit: à

Non seulement Babibel fait des contre-sens à tire larigot mais il ne sait même pas lire correctement ce qu’écrit Césaire. C’est le collège à la Belkacem ici, 0.0…

Chaloux dit: à

Kafka errant sans fin dans les fondations de notre civilisation, il n’est tout de même pas impossible qu’il y ait rencontré « le drame du peuple juif ». Les juifs, plus que les chrétiens, sont les fondateurs de notre civilisation. Suffit de se promener dans un musée pour s’en convaincre.

la vie dans les bois dit: à

chaloux, outre martyriser la musique qui ne vous a rien demandé, veuillez tenir votre diner de con, en tête à tête avec vous-même.
Les grenouilles de bénitier de st nicolas du chardonnet qui se gonflent comme vous, j’aime bien les disséquer.

Daaphnée dit: à

Et faire dire à Tolstoï qu’il écrirait en somme pour les Blancs et pas pour les Noirs est inqualifiable de sottise et d’abjection !- Wiwi

Ahahah ! Notre wiwi lit l’anglais aussi bien que l’espagnol, à ce que je vois !

bab el-budda dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 22 h 43 min

Vous êtes un peu naïf, mon ami, de prendre tous ces propos à la lettre, sans percevoir le contexte qui les a rendu possibles.

Widergänger dit: à

Rappel grammatical pour Chaloux, qui ne connaît pas très bien la grammaire française :

…ne… que… : adverbe de restriction, non d’exclusion…

Ah, mon pauvre Passou ! On n’est pas verni avec toute cette engeance inculte, hein…

Chaloux dit: à

la vie dans les bois dit: 2 mai 2015 à 22 h 45 min

Le-vit-dans-les-goîtres, je vous assure que vous ne « disséquez » rien du tout. Vous êtes une bien sotte chose, de croire que l’insulte suffit. il y faudrait du raisonnement, que vous n’avez point. Mais votre prose possède ce côté amusant de sentir un peu fort le médicament pour la tête. Votre psychiatre doit avoir des c… en or.

Widergänger dit: à

1°) je ne suis pas votre « ami » !
2°) les mots ont un sens. Césaire a écrit lui aussi une énorme connerie à propos de Kafka, aussi énorme que T. Morrisson, ce qui n’est pas peu dire.

Mais leurs propos dénoncent en creux l’enfermement ethnique de leur façon de penser et le malheur qu’ils sont pour eux-mêmes. Le problème des Noirs aux Etats-Unis vient aussi des Noirs. Comme l’esclavage venait aussi des Noirs, ainsi que le dit si courageusement Voltaire dans un passage célèbre de Candide, « Le nègre du Surinam ». C’est ça profondément que révèlent les propos de Toni Morrisson. Une façon de penser raciste.

Chaloux dit: à

Albanouille, tout ignorant que je sois de « grand-mère et grand-père », j’écris toujours moins de c… que toi.

la vie dans les bois dit: à

chaloux, des grenouilles j’en ai disséqué. Mais un anoure comme vous c’est rare. Retournez donc vous mettre à plat ventre dans la nef de votre petite église pour blancs de souche.

Widergänger dit: à

Sí, me gusta ahora mucho hablar español !

Chaloux dit: à

Le-vit-dans-les goîtres, sans vous presser inutilement, je crois devoir vous rappeler qu’il est l’heure de votre bain de Prozac (Episodes dépressifs majeurs, dit la notice…).

Chaloux dit: à

Plongez-y bien, tête comprise.

Widergänger dit: à

Tu n’écris souvent de de pauvres sottises, mon pauvre Chaloux. Mais t’es trop bête pour t’en apercevoir. C’est tout. Tu ne sais même pas que le Berry se trouve au sud de la Sologne, c’est dire !

Daaphnée dit: à

Pas bien judicieux, Pierre Assouline, votre «  »J’écris pour les Noirs et je n’ai pas à m’en excuser ! ». Toni Morrison dixit. Alors, Blancs s’abstenir ? » .

Daaphnée dit: à

Sí, me gusta ahora mucho hablar español ! – Wiwi

C’est pas gagné !

la vie dans les bois dit: à

chaloux, votre petite rengaine lepéniste, vous la chanterez à d’autres.

Chaloux dit: à

Alba, tu n’es qu’un malhonnête et un menteur. La vérité c’est que tu ne connais de la Sologne que le Blésois qui n’est pas la vraie Sologne,- la Sologne profonde, celle d’Alain-Fournier que je connais sur le bout des doigts. Cela dit, rien d’étonnant de la part d’un personnage de ton acabit, absolument dépourvu de profondeur. Va donc, petit mage de bas-quartier, déchet flottant d’égout.

Widergänger dit: à

Pour une fois que tu disais quelque chose de sensé à propos de T. Morrisson contre ceux qui ne savent pas penser, je me suis permis de le souligner en t’encourageant à persévérer dans cette bonne voie. Ecoute ton maître, tu feras des progrès, tu verras.

Chaloux dit: à

la vie dans les bois dit: 2 mai 2015 à 23 h 04 min

Le-vit-dans-les-goîtres, TOUTE la tête!

Widergänger dit: à

Moi menteur ? Ben alors là ça m’étonnerait. S’il y a bien une chose que j’abhorre c’est le mensonge. Tu fais simplement de la projection narcissique. C’est très fréquent chez les gens un peu bas de plafond comme toi.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 2 mai 2015 à 23 h 06 min
tu feras des progrès,

Bon pour ton collège où un mythomane de ton espèce déglingue de pauvres têtes bondes? Jamais!

Widergänger dit: à

Mais qui ne connais pas le blésois ne connaît pas la Sologne, mon pauvre ami. Tu as contre toi toute l’histoire de France quasiment ! T’es mal barré, mon cousin !

Sergio (Amayerling) dit: à

Boh le mieux c’est d’écrire pour les mecs qu’achètent le bouquin… S’ils le perdent on le récrit !

Chaloux dit: à

Alba, je vois que le garçon d’étage de l’hôtel Tralala t’as revigoré par de fréquentes et longues dichotomies. Moi, je prends la route demain matin de bonne heure pour l’Italie, alors je vais me coucher.

Widergänger dit: à

C’est bien ce que je craignais. Faut pas compter sur toi pour faire des progrès. On va te faire redoubler, c’est tout ce que tu mérites. Et encore, je ne suis pas sûr que ça te profite. Trop limité de plafond.

Widergänger dit: à

Que tu crois ! Mais je vais venir hanter tes cauchemars, bougre de Chaloux !

la vie dans les bois dit: à

chaloux, on ne vous a pas entendu crier: au secours, Jeanne. Un problème d’audition, la partition était trop pauvre ?

Chaloux dit: à

Cauchemars? Tu ne sais donc rien des paradis? Mon pauvre Alba…

Chaloux dit: à

la vie dans les bois dit: 2 mai 2015 à 23 h 17 min

Le-vit-dans-les-goîtres, si vous ne respectez pas convenablement les posologies votre état ne va s’arranger.

la vie dans les bois dit: à

chaloux, il n’est pas question de posologie. Un bon raciste de la droite nationaliste catho intégriste comme vous, avouez, cela est un mets de choix. J’adore les cuisses de grenouilles.

Daaphnée dit: à

Ce qui est plus surprenant des propos rapportés de T. Morrison, ce serait ces assertions à l’emporte-pièce :
Then, she told me: “There are two things I want to see in life. One is a white kid shot in the back by a cop. Never happened .
Mais bon, bribes de conversation rapportées et décontextualisés .. On est loin de l’entretien en bonne et due forme.
Pas terrible, l’article !

Sergio (Amayerling) dit: à

Bas de plafond, bas de plafond… C’est un effet secondaire de Le Corbusier ? Ils se coincent comme ceux d’Amonbofis…

Chaloux dit: à

Le vidant laid, on ne va pas passer la nuit sur ces accusations dépourvues du plus mince fondement (ce qui n’est pas le cas d’Alba qui, lui, en est superlativement pourvu, – le garçon d’étage de l’hôtel Tralala n’est pas près de l’oublier : six mois de sana). Allez donc vous coucher. Oust!

la vie dans les bois dit: à

chaloux, apprenez déjà à respecter les pseudos, sans faire dans la facilité phonétique. Quand j’écris que vous êtes un bon raciste bien de chez les cathos de Saint Nicolas du Chardonnet, voyez-vous, c’est clair, limpide.

Chaloux dit: à

Vide en laid, il ne suffit point d’être « clair et limpide », ou d’imaginer qu’on l’est, pour être juste. Même un musicien de village comme moi serait capable de t’expliquer à quel point tu sonnes faux.

Widergänger dit: à

Je croyais qu’il devait aller se coucher, le pépé Chaloux ! Tu vas pas réussir à te réveiller demain, pépé Chaloux si tu forces sur le pinard.

Chaloux dit: à

J’y vais Alba (à l’eau de source).

Sergio (Amayerling) dit: à

la vie dans les bois dit: 2 mai 2015 à 23 h 32 min
un bon raciste bien de chez les cathos de Saint Nicolas du Chardonnet,

Mais les cathos, bretzel liquide, y en a des noirs ! Des jaunes ! Des Rouges… Euh non, ça c’est des orthodoxes… Ils sont racistes, mais en catholicisme, pas en race ! Enfin je veux dire, comme à Montségur, quoi… D’ailleurs les races existent pas mais les cathos et alors les autres, là, enturbannés, alors oui…

Bon ça nous dit pas ce qu’on va faire des grenouilles des bénitiers maintenant que les lycées en veulent plus… Les bouffer ça au moins c’est français…

jem dit: à

Cette interview de Toni Morrison laisse effectivement perplexe. Ce qui choque surtout, c’est de voir un Prix Nobel tenir des propos si lénifiants, au lieu de profiter du poids que donne cette distinction prestigieuse pour réfléchir un peu sérieusement et être plus critique, plus sévère, plus juste. Son jugement sur Hillary Clinton me paraît tellement naïf !

Bloom dit: à

Vous êtes plus morissonien que morisson.

Peut-être. Comme vous le savez, les patronymes des Noirs américains sont ceux de leurs anciens maitres.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

C’est plus fort que moi Morand-Chardonne m’obsèdent: «Le ménage polonais que nous avons engagé n’est pas fameux, mais il faut s’en contenter ; on ne mangera plus, chez nous, on se nourrira. L’Europe et sa civilisation reposaient sur la famille, et la famille sur les domestiques ; sans eux, tout s’écroule ; c’est la prolétarisation. » Morand bien sûr!

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

Ça se poursuit: «…notre société de jadis s’est écroulée avec le franc (l’or, mesure des choses) et les domestiques, piliers de la maison. Ceux qui ont un large établissement vont souffrir. On plaindra le riche. Si on est nourri chez vous, c’est déjà bien. Je n’ose plus rien manger. Il paraît que tous nos aliments sont empoisonnés. D’ailleurs, avec l’âge, je n’ai plus faim.» -Chardonne.

JC..... dit: à

Etre morisson ou polisson ? Il nous faut choisir le moindre mal !….

Le jour du Seigneur dit: à

 » C’est que nous y tenions, au petit pont. Car sans lui comment passer d’une partie du parc à l’autre, sans nous mouiller les pieds, et peut-être attraper un refroidissement, susceptible de dégénérer en pneumonie, avec issue probablement fatale.
De sièges, où s’asseoir et reposer, pas le moindre vestige. Buissons et arbustes, à proprement parler, brillaient par leur absence. Mais de toutes parts se dressaient des taillis, des fourrés d’une densité impénétrable et des ronces géantes en masses arrondies.
Des oiseaux de toute espèce abondaient, et nous nous faisions une joie de les poursuivre, avec des pierres et des mottes de terre. Chez les rouges-gorges notamment, grâce à leur familiarité, nous faisions des ravages. Et les nids d’alouette, chargés d’œufs encore tièdes de la gorge maternelle, nous les foulions aux pieds avec une satisfaction toute particulière, au début de la belle saison.
Mais nos meilleurs amis étaient les rats, longs et noirs, qui hantaient les berges du ruisseau. Nous leur apportions de notre ordinaire des morceaux de choix tels que croûtes de fromage et filandres d’agneau, et nous leur apportions en supplément des œufs d’oiseau, des grenouilles et des oisillons. sensibles à ces attentions ils accouraient au-devant de nous, avec force marques d’affection et de confiance, et se coulaient le long de nos pantalons, et se pendaient à nos poitrines. Alors nous nous asseyions au milieu d’eux, et leur donnions à manger, à même la main, d’une bonne grenouille bien grasse ou d’un bébé grive. Ou attrapant soudain un raton bien en chair, assoupi dans notre sein à la suite de son repas, nous le donnions en pâture à son père, ou à son frère, ou à sa sœur, ou à quelque parent moins fortuné.
C’était en ces occasions, nous en sommes convenus, après un bref échange de vues, que nous nous trouvions le plus près de Dieu. »

Watt – page 160 – Samuel Beckett

la Galice et l'erronée dit: à

Un documentaire pour vous, Pierre Assouline, ce soir à 23 h 35 sur ARTE : nom de code « Sonate au clair de lune ».

Il s’agit d’une pianiste jeune prodige, unanimement reconnue, et nazie jusqu’aux trous de nez.

Une pièce de plus à votre puzzle, musicale celle-ci, et qui pourrait servir de point à votre interrogation ?

(le problème de M OU MME, c’est l’orgueil ; notez qu’il n’est pas le seul ici, où l’on marche sur les vanités… Il me semble d’ailleurs qu’on pourrait classer la troupe en deux, suivant ce critère. Je ferais partie du second cortège, celui des à peu près dépourvus de…, avec le compère Attila bien sûr.)

JC..... dit: à

« Je ne suis pas vaniteuse » déclara sans rire la pintade qui se prenait pour une autre…

Le jour du Seigneur dit: à

 » Les malingres sont gens qui connaissent la vérité, mais qui ne la connaissent qu’autant que leur intérêt s’y rencontre; mais, hors de là, ils l’abandonnent. »

Pascal – Pensées .

JC..... dit: à

Il en a dit des couillonnades, ce Pascal … Ah ! ces Chrétiens qui pensent à la Vérité, quels bouffons !

bérénice dit: à

7h51 Et oui, incontestablement c’est une drôlesse.

JC..... dit: à

Laurel et Hardy morts, Charpini et Brancato de même, Juppé et Sarko en petite forme, le meilleur couple de comiques actuels, au niveau mondial, est grec.

Yanis Varoufakis et Alexis Tsipras sont irrésistibles : on les adore !

christiane dit: à

7h59
Deux fragments de mes lectures pour faire écho à votre commentaire et à d’autres à propos de T. Morrison…
« Nietzsche a mis en lumière la face cachée de la raison, ses origines obscures, ses illusions, voire son aveuglement, tout en osant proclamer que la vérité ne rend pas heureux, que seules nos illusions nous meuvent et nous émeuvent. Freud a insisté, lui aussi, à sa manière, sur les limites de la pensée logique consciente, sur sa relative impuissance, et sur la paranoïa des philosophes voulant faire entrer le monde dans leur épure. » (R-P. Droit – La philosophie ne fait pas le bonheur… et c’est tant mieux -Flammarion, Paris, 2015)

(« … Au lecteur maintenant de s’assimiler et de saisir le glissement métaphorique entre le « Nietzsche » qui parle et le « Nietzsche » dont il est parlé : l’un n’est pas la vérité, ni le juge, ni la raison, ni la conscience de l’autre, mais chacun n’est que la métaphore de l’autre, l’image qu’ils se renvoient pour s’affronter et peut-être s’accorder… » (Eric Blondel dans l’introduction de Ecce Homo de Nietzsche – Flammarion)

bab el-budda dit: à

R-P. Droit

Ce Révérend-Père part en guerre contre de nouveaux prêtres, qui lui ressemblent comme des frères.

bab el-budda dit: à

« Il s’agit d’une pianiste jeune prodige, unanimement reconnue, et nazie jusqu’aux trous de nez. »

Ce blog est décidément le lieu de variations infinies sur le thème du fumier talentueux.

bab el-budda dit: à

« Yanis Varoufakis et Alexis Tsipras sont irrésistibles : on les adore ! »

À ceci près que ces comiques, s’ils en sont, ne sont pas les auteurs de leur pièce.

bab el-budda dit: à

JC….. dit: 3 mai 2015 à 8 h 14 min
Il en a dit des couillonnades, ce Pascal … Ah ! ces Chrétiens qui pensent à la Vérité, quels bouffons !

Il n’était pas mathématicien?

bab el-budda dit: à

“Eunice Parchman killed the Coverdale family because she could not read and write”
(Ruth Rendell)

N’oublions jamais que nous sommes cernés.

de nota dit: à

« Orgueil » est une paisible commune du Tarn et Garonne. En 1864, une météorite est tombée sur Orgueil, tuant « Modestine », l’unique vache de Monsieur le Maire, Etienne Béboni Malfré. Un monument commémorant cette chute sidérale orne le rond-point à l’entrée du village, quand on vient de Labastide Saint-Pierre.

JC..... dit: à

bab el-budda dit: 3 mai 2015 à 9 h 16 min
« À ceci près que ces comiques, s’ils en sont, ne sont pas les auteurs de leur pièce. »

Bien au contraire ! ces deux comiques grecs, sans talent, sont les auteurs de la pochade qu’ils interprètent avec tant de stupide conviction … !

JC..... dit: à

Pascal, comme tout mathématicien qui se respecte, n’a pas peur de dire des couillonnades qui font avancer l’entretien neuronal… la religion a donné à son pari un côté fumeux bien rigolo.

M OU MME dit: à

« J’écris pour les Noirs et je n’ai pas à m’en excuser ! ». Toni Morrison dixit. Alors, Blancs s’abstenir ? (M Passou alias Assouline )

J’étais un peu naïf d’espérer que M Passou alias Assouline (alias Tassoupline-Patchouline) expliciterait ici sa « pensée ». Encore eût-il fallu pour cela qu’il y eût pensée là où il n’y avait qu’éructation insane et vieille rancoeur à demi formulée de vieux bourgeois raciste sans même le savoir. Et pour expliciter, c’est-à-dire développer et dérouler ce qui reste (prudemment ? honteusement ? ) implicite, encore faudrait-il que le sieur Tassoupline-Patchouline soit capable d’établir vis-à-vis de lui-même une distance qui est la condition de la critique de soi. L’autosatisfaction vaniteuse du Tas de soupline-Pas de tchouline lui interdit cette opération d’hygiène mentale et morale. Au vrai, la « pensée » de M Passou alias Assouline est aussi déficiente que l’est son orthographe.

C.P. dit: à

ueda, j’ai lu l’article du Guardian. Daaphnée a raison, les propos de Toni Morrison y sont un peu dispersés. Mais il y a en eux une logique, outre qu’elle rappelle que figurent nombre de Blancs dans ses livres. Et en effet j’ai compris FOR comme « in favour », « in order to benefit », et même « instead of « , bien plus qu’indiquant une destination exclusive.
Je n’ai rien à dire sur « l’universel », sauf qu’il se dégage peut-être mieux d’un départ particulier. Dans « Home » -le livre de Morrison que je préfère-, après le ré-enterrement des ossements enveloppés cette fois dans une courtepointe et placés dans une tombe verticale, Frank peint sur un écriteau (je traduis) : « Ici est debout un homme ».

Exemple de dictionnaire : Hillary Clinton stumped FOR Obama in several States.

J’ai pensé à vous en lisant le livre de James Ellroy, « Perfidia ». Un peu long, mais très intéressant. Le sort des Japonais vivant à Los Angeles en 1941…

JC..... dit: à

MOUMME, tu es la honte de ce blog ! Parler ainsi de notre cher Assouline, notre merveilleux Passou…

Quelle invective honteuse ! Ah ! Josette ne doit pas être tout les jours à la fête lorsqu’on voit la perversion de ton jugement, faussé par la grappa, l’étude des textes érotiques de Daniel Rops, la consommation effrénée du café blanc de Colombie, l’abus de charcuterie fine ….

M OU MME dit: à

l’étude des textes érotiques de Daniel Rops, la consommation effrénée du café blanc de Colombie, l’abus de charcuterie fine ….

C’est vrai qu’à côté de Daniel-Rops (avec un tiret, je crois, évitons les errements ortografics patchouliniens), Sade fait figure d’enfant de choeur. Quant au café blanc de Colombie, je fais partie d’une génération qui ne savait même pas ce que c »était que tirer sur un joint, tu imagines. Pour la charcuterie fine, j’avoue…

JC..... dit: à

MOUMME,
Je me doutais bien que tu raffolerais de la lingerie, et la charcuterie, fines …

bab el-budda dit: à

CP
Et en effet j’ai compris FOR comme « in favour », « in order to benefit », et même « instead of « , bien plus qu’indiquant une destination exclusive.

On behalf of?

Mort à l'Amérique ! dit: à

Léopold Sédar Senghor, dans Ethiopiques : « J’écris d’abord pour mon peuple. Et celui-ci sait qu’une kôra n’est pas une harpe non plus qu’un balafong un piano. Au reste, c’est en touchant les Africains de langue française [d’abord] que nous toucherons mieux les Français [ensuite] et, par-delà mers et frontières, les autres hommes [enfin]. »

Tout est dit. On voit bien, à travers cette citation, la différence de classe, de dimension intellectuelle, entre Senghor et Morrison, entre un Nègre européanisé qui a fait ses études à la Sorbonne et un négro-américain sorti d’une quelconque université de province(j’assume !). Le rapport au monde et à l’altérité n’est pas du tout le même. Senghor a une vision beaucoup plus large, plus riche que ne l’aura jamais cette Morrison ou n’importe quel écrivain noir américain enfermé dans sans son ghetto mental et littéraire. Les Américains resteront toujours des européens et des africains ratés… un peuple grossier, refermé sur lui-même (en dépit de son ouverture apparente) à qui il manque la culture nécessaire à une bonne intelligence des choses.

christiane dit: à

Le langage des commentateurs…
Certains s’en servent pour communiquer, d’autres pour exister. Le langage finit par les créer. Ils n’existent pas ici en dehors du langage, de ces échanges, même dans les impasses des monologues, des résistances, des révoltes. Même quand ils prétendent à la vérité. Nous sommes en plein imaginaire.
Parfois des faux-semblants. Certains se glissent dans le pseudo d’un autre. Le lecteur est piégé. J’imagine une folie d’internet : tous les pseudos se déplaçant au hasard des commentaires, ou s’effaçant. Quelle solitude cela ferait naître… Des paroles perdues, autonomes, une déflation dans la communication, des brèves de comptoir, une multiplication folle.
Où iraient ces paroles sans maître ? Sortiraient-elles du labyrinthe du blog pour flotter sur les écrans ? Rares sont les blogs qui ouvrent à de telles quantités de commentaires… hors sujet. Tout peut s’écrire ici. Un carrousel de témoins autour du maître de jeu : la conversation.

bab el-budda dit: à

Merci pour Perfidia!

JC..... dit: à

« Les Américains resteront toujours ../.. un peuple grossier, refermé sur lui-même (en dépit de son ouverture apparente) à qui il manque la culture nécessaire à une bonne intelligence des choses. »

La nuance, la finesse, la justesse de votre propos m’émeut ! …Meuh ! Meuh !…

bab el-budda dit: à

Mort à l’Amérique ! dit: 3 mai 2015 à 10 h 21 min
Ça c’est net, pas de la charcuterie fine!

«Acabo de oír el necrófilo e insensato grito « ¡Viva la muerte! ». Esto me suena lo mismo que « ¡Muera la vida! ». Y yo, que he pasado mi vida componiendo paradojas que excitaban la ira de algunos que no las comprendían he de deciros, como experto en la materia, que esta ridícula paradoja me parece repelente. »…
Ah Unamuno à l’Université de Salamanque!

Passou dit: à

C..P. Ne pas oublier le mot de Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Comme je fais partie des lecteurs/admirateurs de Toni Morrison, je me dis que malgré tout, elle écrit pour tous en partant de ce qu’elle considère comme les siens. Même si l’on écrit pour soi, on vise bien évidemment l’universel, ce qui ne signifie pas, comme le croit l’autre rigolo, le public mondial, mais des sentiments, des affects, des situations, des contradictions, des tourments etc universels. Proust écrivait pour son petit monde tout en se situant dans l’universel, et Faulkner and co…

Bloom, Vous qui maitrisez les subtilités de la langue anglaise, convenez que les propos de Toni Morrison sont rien moins qu’ambiguës. Je serais étonné qu’ils ne soient pas diversement commentés dans les jours à venir par les médias américains.

D. dit: à

Beaucoup de fonctionnaires, à 10 ans de la retraite sont, au bout du rouleau, et devraient pouvoir être remplacés plus facilement par des contractuels plus compétents dynamiques et motivés.
Voilà une mesure facile à mettre en place pour le gouvernement et dont on se souviendra.

Beaucoup de ces fonctionnaires ont atteint un âge où ils n’ont plus d’enfants à élever, ou ils ne remboursent plus de crédit immobilier, où ils se sont constitués un capital moyen d’ailleurs souvent composé d’assurance-vie et d’actions variées.

Ce capital devrait pouvoir être utilisé pour racheter x années de retraite.
Si par exemple les cotisations de 10 ans de retraite valent 70000 euros, il suffirait de multiplier 70000 x 2 = 1400000 et verser cette somme pour partir immédiatement à la retraite à taux plein.
Parallèlement l’État engagerait 1/2 à 3/4 d’agent sur contrat, et au bout du compte tout le monde serait gagnant.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je constate,!…comme artiste,!…sans chef de partis,!…
…des lignes défaillantes de l’art de vivre en français,!…dans sa mutation évolutive,!…
…en quoi,!…c’est simple,!…

…si vous prenez, quelques points relevés de l’histoire récente,!…

…depuis le vivre en 1900,!…nous arrivons, après le  » général « , reconvertis le plus souvent en majordome de cette France,!…à enfin Valéry Giscard d’Estaing,!…

…il y a , le jeux, d’un conservatisme de tradition dans la confiance absolue, du peuple à l’état – sécurité – & organismes de solidarités,!…unis aux structures de l’état,!…

…quand est il, aujourd’hui,!…

…hélas,…depuis l’empire masqué de François Mitterrand ( grognard de manger à tout les râteliers politique,!…)

…des promesses, des promesses, à n’en plus finir, il faut le dire,!…

…de puis 1980,…quel bordel, la France,!…et ailleurs en plus,!…il n’y a plus d’états en Europe,!…
…et, les emplois farfelues à la mairie de Paris,!…
…et le règne de comment,…mieux baiser la France et les français,!…par notre hongrois de service illuminés de grâces,!…et autres cachets de corruptions en sou-mains,!…

…et l’actuel, face aux français,!…
…détruire la France et ses institutions garants de la sécurité,!…
…en arriver à parler de fesses,…au lieu de nettoyez les écuries d’augias, des relations publiques entre français, dans leurs communautés, face, à tout les étrangers de faits,!…sans frontières,!…
…l’Europe, un bordel forcée,!…
…pour ressembler aux états-unis,!…social,!…
…vous dites, châteaux,!…châteaux d’Ô,…
…Oh,…à nos filles sans mères,!…
…laisser pour compte, du progrès intellos sur internet,!…
…écrire,!…relier les lignes et les déliées de l’histoire, toute nue,!…comme un squelette encore frais,!…à ses turpitudes d’A.D.N.,!…
…etc,!…

C.P. dit: à

Pierre Assouline, oui, évidemment pour ce qui est du particulier élargi, c’est bien mon sentiment, et ce que vous dites me va mieux que votre « problème » d’hier.
J’en tiens toujours pour un FOR -ambigu si vous voulez mais c’est le sort, justement, de cette préposition- incluant, en français, « au nom de »… Toni Morrison n’a pas envie d’un oiseau blanc perché sur son épaule pour la guider.

ueda, oui, pourquoi pas « on behalf of « …
Sur « Perfidia », j’aurais dû ajouter qu’il y a bel et bien, à côté de la question des Japonais-Américains et de leur internement, une enquête passionnante menée par une équipe aux personnalités très différentes, dont un policier (spécialiste) japonais, justement, Hideo Ashida.

Widergänger dit: à

Ambigus, c’est le moins qu’on puisse dire ! Si elle n’avait pas ajouté : « …et je n’ai pas à m’en excuser », on pourrait laisser libre cours aux interprétations variées, mais comme le commente si justement Passou, qui signifie clairement qu’il y aurait à y redire, elle a levé elle-même toute ambiguïté.

Imagine-t-on un peu quelque écrivain blanc sud-africain ayant écrit : « Je n’écris que pour les Blancs, et je n’ai pas à m’en excuser. » Tout le monde aurait poussé des cris d’orfraie !

Widergänger dit: à

Les coupeurs de cheveux en quatre viennent de faire leur entrée triomphante en grande pompe. D’ici qu’ils se transforment en coupeurs de têtes, il n’y a pas loin…

DHH dit: à

Quand on decouvre le ton et le vocabulaire des posts où MouMMe explique qu’il n’est pas d’accord avec Pierre Assouline sur Toni Morisson , on prend conscience , que la politesse des blogs n’a rien a voir avec la politesse ordinaire .
j’imagine maldans la vie ordinaire un invité dans une assemblée amicale injuriant l’hôte qui le reçoit avec des paroles aussi agressives et meprisantes.
Mais on peut aussi voir les choses autrement,si on considere ,comme cela se dit que la politesse est le code de l’indifference .
et l’on peut en conclure ,comme des divers propos fort incivils qui m’ont été parfois adressés ,que ce sont en fait des passions jalouses de gens aigris , qui sont tout sauf indifferents , qui se lâchent à l’abri de l’anonymat

que sais-je dit: à

Elle voulait peut-être juste dire qu’elle écrit la réalité de ceux qu’elle connaît (le mieux). Cf Albert Camus à qui on ne peut pas demander d’écrire en tant qu’Algérien non arabo- musulman colonisé

correctif dit: à

« autrement qu’en tant qu’Algérien non arabo- musulman colonisé »
ou « en tant qu’Algérien arabo- musulman colonisé »

JC..... dit: à

Judith,
L’absence de politesse n’est que le signe d’une belle franchise entre mammifères : seriez-vous pour le mensonge habillant la courtoisie d’une civilité contrefaite ?
Beurck !

la soupe aux choux dit: à

des divers propos fort incivils qui m’ont été parfois adressés , que ce sont en fait des passions jalouses de gens aigris

Y’a pourtant rien à t’envier, vieille baderne!

JC..... dit: à

Judith,
L’absence de politesse n’est que le signe d’une belle franchise entre mammifères !

Seriez-vous pour le mensonge permanent, habillant la courtoisie d’une civilité contrefaite ?

Eugène Terre-Blanche dit: à

Très juste. Imaginez un peu Coetzee dire qu’il écrit pour les Blancs, après tout il est issu d’une minorité lui aussi, riche peut-être, mais de plus en plus menacée… Les propos de Toni Morrison témoignent d’une étroitesse d’esprit et d’une médiocrité humaine indigne d’un prix Nobel. Il faudrait demander ce qu’il en pense à Le Clézio…

closer dit: à

« J’écris pour les Noirs et je n’ai pas à m’en excuser ! ».

Eh bien, que les noirs se la garde et qu’on en parle plus!

Déjà qu’il nous faudrait 50 vies pour lire tout ce qui n’a pas été écrit par la mère Morrisson et qui mérite de l’être, depuis l’épopée de Gilgamesh jusqu’à Ishiguro et Houellebecq, on s’en passera très bien.

closer dit: à

« Il faudrait demander ce qu’il en pense à Le Clézio… »

Mort de rire!

l'erreur de casting dit: à

je me premets de signaler que cette ambiguité de « pour » est commentée par Derrida dans son livre « shibboleth pout PAUL CELAN « 

JC..... dit: à

Allez ! c’est plié : la Toni Morisson a décronné grave avec cette déclaration dzin boum flop…

l'erreur de casting dit: à

« Schibboleth, pour Paul Celan »,

ça m'suffit dit: à

« médiocrité humaine indigne d’un prix Nobel. Il faudrait demander ce qu’il en pense à Le Clézio… »

les avis d’un génie comme closer sont dignes des plus grands esprits

JC..... dit: à

Il faudrait avoir l’esprit bien mal tourné pour voir l’ombre d’une pincée de racisme dans l’excellent « Eh bien, que les noirs se la garde et qu’on en parle plus! » de notre ami closer, personnage au jugement sûr.

J’aurais, moi qui suis membre du KKK depuis ma naissance, usé du terme bien français de ‘nègres’ ….

fan de closer dit: à

 » issu d’une minorité lui aussi »

Vous voulez dire que les Noirs en Afrique et aux USA par ex, sont une minorité ?

JC..... dit: à

Avec des potes de Porquerolles, des types bourrés d’humour, on fêtait la victoire du RCT en terrasse dans notre centre culturel, quand on a vu passer deux fiottes genre Mairie de Paris, riant comme deux folles.

On les a baptisé, illico, Gilgamesh et Enkidu. On est comme ça nous les hétéros : beaux et c.ns à la fois, et en charge du renouvellement des générations ne l’oublions pas !

papi zinzin dit: à

« deux fiottes genre Mairie de Paris, riant comme deux folles »

tout le monde ne peut pas être aussi universel que JC et Closer

DHH dit: à

La soupe aux choux dit: 3 mai 2015 à 11 h 37 min
Y’a pourtant rien à t’envier, vieille baderne!

c’est bien ce que je disais ;la politesse n’obeit pas à la même grammaire in vivo et sur un blog.
Oseriez vous ailleurs que sur un blog apostropher en ces termes une femme qui ne vous a rien fait ,en lui disant des choses deplaisantes si elles sont fausses, et cruelles si elles sont vraies

Bloom dit: à

Bloom, Vous qui maitrisez les subtilités de la langue anglaise, convenez que les propos de Toni Morrison sont rien moins qu’ambiguës.

Ce sont même des propos provocateurs, Passou, à replacer dans le cadre général d’une grille de lecture « sociétale » privilégiant la « race », et dans une conjoncture où les émeutes « raciales » reprennent de plus belles, dans un pays où la police n’hésite pas à tuer des adolescents à cause de leur simple appartenance « raciale ». Une manière de dire à l’establishment Wasp: « f* off ».
J’y vois un désenchantement profond de la part de celle qui est docteur « honoris causa » de mon ancienne « alma mater ».

le Meurisse et l'apogée dit: à

Un DLA pour un dimanche… On dirait Stendhal, mais en fait je crois que c’est un écrivain du 20è.

Il s’agit d’un homme qui regarde des femmes, et tombe amoureux…

Mais ce sont les épaules qui le touchent (d’où le 19è siècle), et il tergiverse. Bon. J’écoute les experts…
(ils pataugent autant que moi !)

Passou dit: à

Bloom de 13.35, c’est bien ainsi que je les ai perçus. Et au-delà du désenchantement vis à vis des wasp, la révolte après l’indignation. Comme si on en était revenus à la situation raciale des années 60 malgré Obama, comme le suggère la couverture de Time.

la Galice et l'erronée dit: à

Bon, ben j’ai perdu (c’était Dosto) MAIS mon intuition « Stendhal » faisait partie du choix proposé. Demie défaite, donc.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

Le décès de la baronne Ruth Rendell de Barbegh, écrivaine à succès, c’est à dire objet des plus viles jalousies, me donnera enfin l’occasion de lire un de ses romans. Paul Morand et le petit Chardonne baveraient de rage. Et une femme en plus.

M OU MME dit: à

Toni Morrison n’a pas envie d’un oiseau blanc perché sur son épaule pour la guider. (C.P.)

Entièrement d’accord.

Daaphnée dit: à

Et allez ! De propos tronqués en propos tronqués .. !
Ce Closer « J’écris pour les Noirs et je n’ai pas à m’en excuser ! Eh bien, que les noirs se la garde et qu’on en parle plus! « , notre Wiwi idem !

Bref, CP et U., je crois bien qu’il n’y a pas d’ambiguïté particulière sur les intentions de T.M, avec « for » quand la journaliste précise les choses ensuite avec « to write about »:
 » I don’t have to apologise or consider myself limited because I don’t [write about white people] – which is not absolutely true, there are lots of white people in my books.  »

Que T.Morrison ait fait ce choix de parler « de » et/ou pour la communauté noire américaine, le fait-elle avec subtilité, avec acuité ? Là serait plutôt la question – je ne l’ai pas lue – si tant est que ce type d’article de presse écrit sur le mode de la confession recueillie entre la poire et le fromage, en permette l’expression, ce qui n’est pas le cas.
Plutôt aguicheur, cet article .. des fois qu’il suscite une polémique ..

Par ailleurs, pourquoi attendre d’un écrivain qu’il soit aussi .. un sociologue ? un anthropologue ? un intellectuel ?
Quelle drôle d’idée !

Toute la littérature, la bonne comme la pire, nous parle de la chose humaine. Ce n’est pas pour autant qu’elle atteint l’ « universel ».
Et votre, Pierre Assouline :
 » Même si l’on écrit pour soi, on vise bien évidemment l’universel, ce qui ne signifie pas, comme le croit l’autre rigolo, le public mondial, mais des sentiments, des affects, des situations, des contradictions, des tourments etc universels. Proust écrivait pour son petit monde tout en se situant dans l’universel, et Faulkner and co… »

me fait bien rire.

Franchement, Proust et sa chronique d’une vie de demi-mondain souffreteux … Aucun intérêt !
Quel ennui mortel s’il n’y avait ce génie d’une écriture qui attrape la mémoire – sujet (mais je crains qu’une liste des thèmes abordés ne nous ramène les lecteurs de po .. bottins ) qui peut toucher tout un chacun .. certes, mais pas plus non plus – là où elle ne cesserait d’ (nous) échapper ..

Bref, comme peinture du parcours d’un jeune Afro-Américain venu du Sud des États-Unis dans les années 1940, il y a Ralph Ellison avec « Homme invisible, pour qui chantes-tu ? ».
Bien mené, poignant au possible étant donné la réalité qu’il dépeint…
Très bon roman, qui se passe fort bien de tendre ou non à l’ « universel ».

M OU MME dit: à

Bloom de 13.35, c’est bien ainsi que je les ai perçus. (Tassoupline-Patchouline)

Ben c’est ça. Rattrape-toi aux branches; enfin,,essaie.

Bloom dit: à

Exactement, Passou. Mais ce sont les années 60 sans Martin Luther King, sans Bob Kennedy, et surtout, surtout, sans une Cour suprême & un Congrès décidée à rejeter dans les ténèbres extérieures le legs du passé et à s’attaquer à l’aliénation des communautés noires.
On est passé de I’Invisible Man d’Ellison au Too Visible Young Man…

M OU MME dit: à

» Même si l’on écrit pour soi, on vise bien évidemment l’universel (Tassoupline-Patchouline)

Tassoupline c’est ce que c’est que l’universel, c’est son petit doigt qui le lui a dit.

Eugène Terre-Blanche dit: à

Une manière de dire à l’establishment Wasp: « f* off ».
__________________________

Vous oubliez, dear Bloom et dear Passou, que les tensions et les préjugés raciaux entre Noirs et Juifs, à Brooklyn notamment, n’ont rien de rare, comme en témoignèrent les émeutes de Crown Heights. Et les récents exploits de DSK n’ont pas contribué à arranger les choses dans l’imaginaire des uns et des autres… Quant au sort des Falashas en Israël, n’en parlons pas, par charité !

Merci de ne pas vous placer au-dessus de la mêlée : vous êtes dedans jusqu’au coup, comme les autres.

Eugène Terre-Blanche dit: à

jusqu’au cou, pour le coup.

Passou dit: à

La déformation du nom de l’adversaire est un vieux procédé rhétorique de la presse d’extrême-droite. Cela faisait florès dans Gringoire, Je suis partout and co entre les deux guerres. Aujourd’hui, seul Rivarol, à ce qu’on dit. Nos lectures de chevet nous trahissent.

M OU MME dit: à

Ce gros lourdingue de Tassoupline-Patchouline n’arrive pas à admettre que Toni Morrison n’écrive pas pour un hypothétique universel mais pour les Noirs; ça le chiffonne peut-être, mais c’est comme ça. Après tout, Montaigne n’écrivait pas pour l’universel, mais pour ses parents et amis. L’universel, c’est pratique, ça consiste généralement à contourner prudemment ce qui fâche en visant le plus bas dénominateur commun. C’est d’ailleurs ce que fait Tassoupline-Patchouline dans son travail de critique et dans ses livres. Décidément, ce poupin plumitif sans talent ni honneur me dégoûte.

 » Ce poupin plumitif sans talent ni honneur  » : quel bel alexandrin. Evidemment, la rime intérieure exigerait quelque chose comme  » ce poupin plumitif sans talent ni calcif « , mais n’en demandons pas trop.

N.B. – Je précise que « poupin » m’est inspiré par la photo de Tassoupline-Patchouline. Des fois que d’aucuns iraient y voir une quelconque malveillante allusion…

M OU MME dit: à

Merci de ne pas vous placer au-dessus de la mêlée : vous êtes dedans jusqu’au coup, comme les autres. (Eugène Terre-Blanche)

jusqu’aux coups ?

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