de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment on est passé de « Fatma de Prisunic » à « Bayadère de carnaval »

Comment on est passé de « Fatma de Prisunic » à « Bayadère de carnaval »

S’il est un classique qui a éprouvé de longue date les foudres du politiquement correct, c’est bien Hergé. Son œuvre ayant régulièrement été dénoncée comme colonialiste, raciste et misogyne, il s’était résolu dès l’après-guerre à la modifier dans les rééditions de ses albums. Non par conviction mais pour céder aux pressions de son éditeur lui-même soumis à la pression des associations ad hoc (en deux mots). Pour lui, la cause était entendue : il s’agissait de « Noirs de fantaisie », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. L’examen de sa correspondance avec Casterman est à cet égard édifiant.

La refonte de ses albums avait commencé pendant l’Occupation mais pour des raisons purement techniques (mise au format etc). Après la guerre, il s’agira aussi de rectifier le tir. Techniquement mais aussi moralement et politiquement. Très tôt soucieux de faire accéder son héros à l’universel, Hergé l’avait de fait rendu de moins en moins belge et catholique, de plus en plus européen et laïc. En 1946, Casterman lui avait forcé la main pour « blanchir » une mère et son bébé, le portier d’un hôtel ainsi qu’un gangster, tous noirs de peau, dans Tintin en Amérique. A la demande de Simon&Schuster, il en fit autant dans Le Crabe aux pinces d’or tout en se défendant de blanchir les personnages ainsi qu’il s’en expliqua dans une lettre :

« Ils sont, dirais-je, de race indéterminée. On voit qu’ils ne sont pas de « chez nous », mais quant à savoir d’où ils sont, mystère… Le souhait de l’éditeur américain était : pas de Noirs. Et pas plus de bons Noirs que de mauvais Noirs. Car les Noirs ne sont ni bons ni mauvais : ils n’existent pas (comme chacun le sait aux USA)… ».

Le matelot noir du Karaboudjan ne l’étant plus, les insultes durent s’adapter et passer de « Moricaud ! Anthracite ! » à « Emplâtre ! Doryphore ! ». Sauf que ces aménagements à l’intention du public américain s’étendirent également à tous les lecteurs. L’Etoile mystérieuse reflétant un peu trop l’air du temps de sa création (1941), après la guerre le quartier général des « méchants » se déplaça de New York à Sao Rico, capitale d’un Etat imaginaire ; leur chef, le banquier Blumenstein, fut rebaptisé de manière plus anodine Bohlwinkel, ainsi que l’on nomme les confiseries du côté de Bruxelles, et la courbe de son nez, rectifiée… Ce qui n’empêcha pas une Madame Bohlwinkel de s’en plaindre auprès d’Hergé !

Pour la refonte de l’Île noire en 1965, il s’agissait avant tout de moderniser des détails (voitures, paysages, billets de banque) ou de corriger des erreurs (uniformes des policiers censés être ceux du Sussex, architecture des maisons etc). Mais deux ans après, pour celle de Coke en stock, Hergé dut désamorcer tout reproche de racisme envers les Noirs et les Arabes. On lui demanda d’atténuer les traits des pèlerins se rendant à la Mecque, d’éviter que des personnages parlent « petit nègre ». C’est ainsi qu’une dizaine de vignettes virent leur lexique bousculé, « Toi, pas te fâcher, missié » se métamorphosant en « Ecoute, m’sieur… Faut pas te fâcher… », les « nègres » en « noirs », « la graisse d’anthracite » en « graisse de hérisson », un « par la barbe de votre prophète ! » très mal vu par un plus œcuménique « par tous les diables ! », le très imagé « bougres de zouaves à la noix de coco » en « bougres d’ectoplasmes à roulettes » et l’historique « Fatma de Prisunic ! » cédant la place à « Bayadère de carnaval » !

Quant à Tintin au Congo, quoique refondu, il était introuvable car épuisé, moins par crainte de la réaction des Africains que par « celle des pro-Africains de France » comme disait le dessinateur par allusion au lobby intello-tiers-mondiste. Il dut menacer son éditeur de rééditer l’album ailleurs pour ce que lui-ci consente à le faire circuler à nouveau en 1970. Ce qui n’empêchera pas alors les écologistes de demander son remaniement au motif qu’on y massacrait gazelles, crocodiles, serpents et buffles ! Pas question de céder. Un avertissement fut juste concédé en liminaire.

De nos jours, l’air du temps n’a jamais été aussi favorable aux associations antiracistes qui, depuis des années, exigent que Tintin au Congo soit cantonné au rayon » Adulte » des librairies ; elles aimeraient, à force d’actions en justice, que l’ouvrage soit retiré de la vente ou, à tout le moins, précédé d’un avertissement dénonçant « ses préjugés racistes » de manière à « repositionner l’album dans son contexte historique ». Comme Mein Kampf et les pamphlets de Céline ! D’autres fronts pourraient s’ouvrir. Pas de quoi déboulonner son statut mais tout de même. Tintin étant racisé depuis des dizaines d’années, va-t-on désormais s’aviser de ce qu’il est étrangement genré ?

(« Tintin au Congo », Hergé/ Moulinsart)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

1430

commentaires

1 430 Réponses pour Comment on est passé de « Fatma de Prisunic » à « Bayadère de carnaval »

JiCé..... dit: à

Samedi 1 août 2020, 5h23

La vie est une affaire, d’habitude
La vie est une affaire d’habitudes

rose dit: à

Définition chef religieux en quatre lettres, ma maman écrit pape.
La réponse était imam.

Dimanche, je lui prépare une surprise. Nous serons trois à aller manger avec elle. Sa soeur aînée, son beau-frère par alliance et moi.

Pas le droit de l’emmener en vacances deux semaines chez moi. La juge des Tutelles doit avant l’voir entendue.
Pas le droit non plus de l’emmener se balader dehors à la journée. Conditions sanitaires pas favorables.

Ai découvert hier le travail de chercheurs : l’ocytocine qui serait la molécule efficace permettant de guérir les troubles de la mémoire. C’est l’amour et l’affection donnés oroduits pr l’ocytocine.

rose dit: à

comment sommes-nous passés de fatma de Prisunic à bayadère de carnaval

Définition chef religieux en quatre lettres, ma maman écrit pape.
La réponse était imam.

Hier, Aïd el Kébir.
Pour nos frères musulmans, il s’agirait du sacrifice d’Ismaël plutôt que de celui d’Isaac. Le père étant Abraham.

rose dit: à

De l’amour, de l’attention, des soins, parler.

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/07/31/alzheimer-40-des-cas-seraient-evitables-grace-a-un-mode-de-vie-adapte_6047845_1650684.html

Un monsieur entré de son plein gré me dit : ici c’est la brisure de l’esprit.
La fois d’après, il me dit « c’est machiavélique ».
Il m’explique tout ce que j’ai noté depuis cinq mois
« On ne me parle pas. Il n’y a pas de relations humaines. On brise les gens ici. Notre argent les fait vivre. La psychologue je lui parle mais elle s’en fout. »
Il cherche activement où aller vivre.
A trouvé un système appelé Senoriales. Appartements indépendants. Sorties autorisées. Restaurant en commun. Il va foutre le camp.
Avant ma mère.

Marie Sasseur dit: à

# »Je demandais à Jazzi s’il avait lu cet unique roman qu’il a écrit après avoir créé toutes les aventures de Corto Maltese en BD. »

lol, le pangolin fourrage sur le net..

Marie Sasseur dit: à

Merci Chantal.

renato dit: à

PIL USA -32,9%, ce qui correspondant à la disparition d’une part d’économie égale à celle de l’Allemagne.

Marie Sasseur dit: à

Hugo en Afrique.
 » Personne ne n’a dit qu’au moment de sa mort, il tenait dans sa main une croix éthiopienne  »

https://youtu.be/gfeaVzmRUuA

Bon week-end, Passou. Faut se mettre à l’ombre, le soleil va encore être dur.

Marie Sasseur dit: à

Samedi 1er août 2020, 7h57

et alii dit: à

ici c’est la brisure de l’esprit.
rose, sur ce blog aussi, sinon pire, parce que c’est au meurtre;c’est ce qu’ils appellent « affirmation de soi »mais on ne dirait pas que ça vous dérange?

et alii dit: à

Personne ne n’a dit /
ALORS comment le savez-vous? vous y étiez ?

Marie Sasseur dit: à

# »ALORS comment le savez-vous? vous y étiez ? »

Vieux marteau, allez vous faire soigner ; ce n’est pas une kine dont vous avez besoin…

et alii dit: à

la marie
QUE VOUS SOYEZ A TU ET A TOI AVEC P.ASSouline ne signifie pas que vous soyez une autorité et fondée à mépriser tous les gens du blog (que je quitte pour ne plu supporter ce carnaval d’insanités )

et alii dit: à

ne plus
que vous êtes ,avez été ou serez une autorité;ils sont incroyablement has been, ces jeux dans lesquels sont poussés le contributeurs et trices, comme s’ils allaient susciter une réflexion ou une « pensée », comme ils se prêtent, capable de « révolutionner » le monde comme « le marteau sans maître »?
WEEK END ALERTE

et alii dit: à

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JE SUIS ABONNEE

et alii dit: à

Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de René CHAR > Commune présence
Commune présence
René CHAR
Recueil : « Le Marteau sans maître »
Tu es pressé d’écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S’il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir,
Celle qui t’est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d’elle, tout n’est qu’agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t’inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.

christiane dit: à

rose dit: « il me dit «c’est machiavélique».
Il m’explique tout ce que j’ai noté depuis cinq mois : «On ne me parle pas. Il n’y a pas de relations humaines. On brise les gens ici. Notre argent les fait vivre. La psychologue je lui parle mais elle s’en fout.»

Cet univers que vous décrivez si bien en évoque d’autres, tous ces lieux où les gens sont enfermés, volontairement ou non. Très vite, pour survivre ceux qui y sont se plient aux usages : horaires, rites, interdits… rêvant de la « permission ».
« Fuir, là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux! »
(« Brise marine » – Stéphane Mallarmé)

Comme les paroles de la chanson que cite le vieux Miguel à Corto Maltese,
comme les aventures de Tintin permettant à Hergé de s’évader.
Comme vous le dîtes, Rose, le mal génère parfois du bien dans le cas de la maladie d’alzheimer qui empêche à ces prisonniers de leur corps, de leur âge et de ces institutions de s’évader en oubliant progressivement qui ils sont, où ils sont, leur isolement et pour combien de temps…
Courage, Rose. Semez ces petits bonheurs contre vents et marées…

Chantal dit: à

A propos de roman graphique il faut noter que les couleurs l’inventivité rêveuse de Pratt son goût pour l’aventure lui ont permis de se faufiler dans les histoires et les époques préfigurant les héros cinématographiques, dans un autre registre paraît aujourd’hui un coffret prestige d’un auteur de gravures sur bois, noir et blanc, inspiré par l’oeuvre du belge Franz Masereel, aux consonances plus sociales : https://monsieurtoussaintlouverture.com/produit/lyndwardleclaireur/?fbclid=IwAR0LBa5jetz-1QTYCCGftuRUydfGJVi4IxlG9j9oBUCxb3V-lNEn57E2B5M

Jazzi dit: à

« « Verité » c’est l’un de ces mots que les gens emploient à tort et à travers. »

J’avais écrit « il y a plus de vérité… », expression courante et ironiquement provocatrice, qui à la lecture étrangement déformante et moralisante de JJJ est devenu « Vérité », avec majuscule et tout son tralala, renato.

Jazzi dit: à

« (que je quitte pour ne pluS supporter ce carnaval d’insanités ) »

Et trois longs commentaires, dont un soporifique poème de René Char d’assaut, suivent aussitôt !

Jazzi dit: à

«On ne me parle pas. Il n’y a pas de relations humaines. On brise les gens ici. Notre argent les fait vivre. La psychologue je lui parle mais elle s’en fout.»

Qu’est-ce qui l’empêche de parler avec votre mère, rose !

Jazzi dit: à

Pas un jour sans que et alii nous chante son grand air des Adieux de la Grande Duchesse de Gerolstein !

lmd dit: à

Marie Sasseur, j’ai découvert – Una ballata del mare salato – dans l’édition Mondadori des années 1970.C’était un vrai livre (et pas un album); c’était en italien et je ne lis pas bien l’italien mais cela suffisait pour percevoir un beau roman,avec un dessin extrêmement évocateur et d’une grande puissance graphique ; strictement noir et blanc.
Saint-Exupery, je n’ai fait que dire qu’il a moins bien réussis comme aviateur qu’Hugo Pratt comme dessinateur ; comme écrivain, il ne m’intéresse pas du tout.
Quant à Crepax, Renato, son dessin et son univers formel sont plus milanais *, plus urbain. Je pense que l’expression finale, à la plume au ou pinceau, est trop caractéristique des ces dessins pour parle de virtuose du crayon. Mais virtuose, oui. 

* Valentina a été le nom d’un très jolie petite machine à écrire Olivetti, rouge, et que j’ai toujours dans un coin.

et alii dit: à

MARRE des coureurs d’ INSANISETTES !

christiane dit: à

Chantal dit: « dans un autre registre paraît aujourd’hui un coffret prestige d’un auteur de gravures sur bois, noir et blanc, inspiré par l’œuvre du belge Franz Masereel, aux consonances plus sociales. »

Quelle beauté ces gravures sur bois de Lynd Ward ! « L’utilisation de l’encre noire « Deep Black » donne aux gravures un noir velouté. »
C’est un artiste-graveur remarquable.
https://www.pinterest.fr/pin/378795018638639679/
On comprend, regardant ces gravures, un peu style « Art déco », l’influence qu’il a eue sur les dessins d’Hugo Pratt et sur le roman graphique en général.
Son maître d’école lui fit découvrit dans son nom que ward donne draw (dessiner) à l’envers…

Et son idée de récit sans paroles règle le problème d’inconfort de lecture des B.D. !
C’est ici le monde inversé : imaginer le texte, l’histoire, uniquement à partir des gravures. Il semble plus connu comme illustrateur, artiste-graveur que comme conteur.
Merci pour cette découverte. Le coffret prestigieux est très cher. Dommage…
Suit un bel article trouvé sur « En attendant Nadeau » à Propos de Franz Masereel.

et alii dit: à

des noms et des « pseudos »:j’apprends que
1. En avril 1949, dans le numéro I de la revue Empédocle, à laquelle il collabore
en compagnie d’Albert Camus, René Char signe deux comptes rendus critiques
sous le pseudonyme de Joseph Puissantseigneur.

christiane dit: à

Et sur Babelio cet avis à propos de Franz Masereel : « Ce livre est une splendeur. Il fut admiré en son temps par Stefan Zweig, Alfred Döblin, Romain Rolland, George Grosz, Pierre Jean Jouve, Thomas Mann ou Hermann Hesse. Pour ma part, je n’hésiterais pas à en faire le pendant graphique du Ulysse de James Joyce. Et tout un monde se lève…
La suite sur… »
Lien : https://lesheuresbreves.com/

renato dit: à

Le nom de la machine à ecrire de Sottsass est Valentine, lmd :

https://blogfigures.blogspot.com/2010/06/ettore-sottsass_8.html

J’ai vu Crepax dessiner au crayon. Cela dit, il ne faudrait pas s’arrêter à Valentina, si vous les trouvez chez un bibliophile : La casa matta ; Odessa 1905 ; Il collegio delle fanciulle ; Quadri straordinari ; I viaggi di Gulliver ; Anita, una storia impossibile. Et si vous trouvez l’année 68 de Linus, la revisitation de l duplice delitto della via Morgue. Bon, je ne vais pas tout citer.

Pour le cabinet de curiosités, le père de Crepax fut un excellent premier violoncelle de l’orchestre de la Scala.

et alii dit: à

ça vaut bien les histoires d’ ARAGON/
Le fantasme pourtant se complique si l’on songe que Julia n’est
pas seulement la sœur d e la mère d u poète, mais aussi la propre
sœur aînée d e René Char, plus âgée que lui de dix-huit ans, et qui
donc a p u aisément jouer par rapport à lui u n rôle d e substitut
maternel. René Char n’a que deux ans lorsque sa sœur se marie, à
vingt ans, à l’âge o ù la première Julia est morte (ce traumatisme
d e séparation est indirectement signalé dans une note d e la
Pléiade évoquant le départ d e la nourrice italienne, qui se produit
a u même moment — Pl. 1261). René Char sera toujours très
proche d e sa sœur Julia, sa seule alliée avec sa grand-mère Rouget,
dans les luttes qui l’opposeront à sa mère, ainsi qu’à son frère
Albert et à son autre sœur Émilienne.
Si les deux Julia tendent à se confondre, René Char pourrait

Jazzi dit: à

« René Char pourrait »

Pourrait quoi, et alii ?
Être aussi pédé qu’Aragon !

Jazzi dit: à

Finalement, Christiane et renato vous semblez penser que Hugo Pratt est une fausse valeur surestimée ?
Crepax, dit l’un, et en effet sa femme est parfaitement féminine, et Franz Masereel cite l’autre, et son travail en noir et blanc est autrement impressionnant.

Jazzi dit: à

JAMAIS MARRE des coureuses d’INSANITES !

et alii dit: à

UN LIEU DE mémoire :
Le square Saint-Lambert est un square du 15e arrondissement de Paris, dans le quartier Saint-Lambert.

et alii dit: à

« Mais c’est avec l’arrivée à Marseille du Dr Edouard Heckel en 1877 que « l’instruction de l’opinion » entame un nouveau virage. Véritable apôtre de la cause coloniale, il est celui qui saura non seulement faire rêver le public, mais aussi lui donner une véritable éducation coloniale grâce à une nouvelle structure : le musée et l’institut colonial de Marseille, fondés en 1893 (Xavier Daumalin, 1992).

Pourtant, au début du XXe siècle, l’impact de la propagande coloniale sur l’opinion publique reste modeste. C’est dans ce contexte qu’émerge l’idée d’organiser un événement d’ampleur nationale pour légitimer l’entreprise coloniale et promouvoir ses bienfaits. Le 23 septembre 1902, Edouard Heckel présente au Conseil municipal de Marseille son projet d’Exposition Coloniale à Marseille. La municipalité vote un crédit d’un million de francs pour lequel le Conseil général et la Chambre de commerce apportent chacun 250 000 francs. L’exposition se tient du 15 avril au 18 novembre 1906 sur le champ de manœuvre du rond-point du Prado, aujourd’hui parc Chanot et marque avec éclat l’alliance entre la ville de Marseille et l’expansion territoriale de la France d’outre-mer. »

renato dit: à

Incidemment, Valentina est une lectrice d’Adorno et elle viellit ce qui est plutôt inhabituel dans le monde de la bande dessinée.

Jazzi dit: à

Je vous ai déjà raconté ici son histoire, et alii.

SQUARE SAINT-LAMBERT 1930-1933
15 ° arr., rue Théophraste-Renaudot, rue Léon-Lhermitte, rue du Docteur-Jacquemaire-Clemenceau, rue Jean- Formigé, M° Commerce
L’usine à gaz de la commune de Vaugirard, implantée sur 6 hectares en 1835 et destinée à fournir du gaz d’éclairage à la capitale, fut désaffectée dans les premières années du XX° siècle et démolie en 1930.
Une véritable opération d’urbanisme vit alors le jour sur son emplacement, avec la construction d’un quartier neuf articulé autour du square Saint-Lambert, entouré par quatre rues nouvelles bordées d’un ensemble homogène d’immeubles bâtis par les architectes Auguste Bluysen, Heckly et Ploquin et par le lycée Camille-Sée de l’architecte François Le Cœur au nord, inauguré en 1934. C’était la première fois que l’on menait à Paris une telle opération d’aménagement global, apparentée à ce que seront les zones d’aménagement concerté (ZAC) de la deuxième moitié du XX° siècle.
Le square, dont les travaux sont conduits de 1930 à 1933, est l’œuvre de l’architecte Georges Sébille, qui a tiré parti de cet ancien site industriel pour créer des différences de niveaux et dessiner un jardin aux paysages variés. Une large terrasse domine le jardin, surplombant le bassin implanté à l’emplacement même d’un ancien réservoir à gaz. Un souterrain creusé sous la rue Léon-Lhermitte permettait aux élèves du lycée Camille-Sée de se rendre directement dans le square, auquel ils accédaient par un pavillon aujourd’hui fermé.
C’est à l’évêque martyr de Maëstricht, saint Lambert, mort en 705, qu’avait été dédiée au XV° siècle la première église de Vaugirard, élevée au siècle précédent et d’abord consacrée à Notre-Dame. La nouvelle église de la rue Gerbert, construite de 1848 à 1853 par l’architecte Claude Naissant, a donné son nom au square.

Jazzi dit: à

Une histoire qui s’inscrit dans un contexte plus général !

Les jardins des années 30

Après la Première Guerre mondiale s’élabora le projet d’entourer Paris d’une vaste “ceinture verte” sur l’emplacement des anciennes fortifications de Thiers : 33 kilomètres de verdure sur l’espace compris entre les actuels boulevards des Maréchaux et le périphérique, qui auraient permis d’unir la ville et la banlieue par la création d’un réseau de jardins, d’espaces libres et de terrains de sport, un projet soutenu et encouragé particulièrement par Jean- Claude Nicolas Forestier qui participa à son étude. Au-delà des fortifications elles-mêmes s’étendait une zone militaire non aedificandi de 250 mètres de large, appelée la “zone” car elle avait accueilli au fil des ans baraquements et roulottes où vivait une population miséreuse et marginale. L’idée de démolir les fortifications, qui avaient démontré toute leur impuissance lors du conflit de 1870 et constituaient un véritable frein à la croissance de la ville, avait germé dès 1882 mais elle ne fut mise en œuvre qu’après la guerre, en 1919, pour s’achever en 1929. L’espace ainsi libéré, près de 800 hectares, fut finalement l’objet d’une vaste opération immobilière, car Paris souffrait cruellement du manque de logements et la “ceinture verte” devint une succession de grands ensembles d’HBM (habitations à bon marché) construits à partir de 1925, entrecoupés d’équipements de sport et de quelques jardins. Ainsi naquirent, entre autres, la Cité internationale universitaire de Paris créée en 1920, le Parc des Expositions de la porte de Versailles après l’Exposition universelle de 1925, le stade Pierre-de- Coubertin (1936-1938), l’ancien vélodrome du Parc des Princes démoli en 1959, le stade Jean-Bouin et la piscine Molitor (1929), mais aussi le parc Kellermann (1937) ou celui de la Butte du Chapeau-Rouge (1939), et le tout serait ceinturé quelques années plus tard par le boulevard périphérique (1957-1973).
Dans le même temps, le déménagement hors de la capitale de plusieurs usines à gaz libéra des terrains qui permirent la création de nouveaux jardins à l’intérieur même de la ville, qui se caractérisent par la présence d’un véritable urbanisme années 30 des rues et bâtiments alentour : square Saint-Lambert sur l’emplacement de l’ancienne usine à gaz de Vaugirard (1930-1933), squares Sarah-Bernhardt et Réjane sur celle de Saint-Mandé (1936), square de Choisy sur celle d’Ivry (1937).
En 1938 est ouvert le square René-Le-Gall, dessiné par l’architecte Jean-Charles Moreux et, dans le domaine du jardin privé, c’est l’apparition des jardins suspendus qui viennent agrémenter les terrasses des immeubles.
Cette période des années 30 voit la création de plus d’une soixantaine de jardins correspondant à une emprise d’environ 40 hectares, car si quelques-uns forment de véritables parcs, la plupart cependant sont de petite taille (moins d’un hectare) et sont conçus comme des jardins de proximité.
Le style des jardins années 30 marque un retour à un certain classicisme, en rupture avec les XVIII° et XIX° siècles qui avaient fait des jardins de véritables séquences de nature. Il se produit dans le même esprit une réaction contre l’excès de l’utilisation de la couleur dans les massifs de fleurs, qui avait prévalu progressivement depuis la fin du XIX° siècle. Une certaine austérité monumentale, présente dans l’architecture, se retrouve dans les jardins qui renouent avec des compositions fortement structurées, selon des axes et des perspectives héritées du style régulier et cette simplification des formes s’applique aussi bien au dessin général du jardin qu’à la répartition des masses végétales. Mais les jardins des années 30 sont composés différemment des jardins réguliers du XVII° siècle : le cœur en est souvent dégagé, formant de grands espaces de sable durci et de gravier, tandis que les pourtours sont plantés d’arbres à pousse rapide – peupliers, tilleuls, ptérocaryas –, dont les lignes verticales et la densité contrastent avec la partie centrale découverte. Quant aux différences de niveaux, elles ne résultent plus d’un modelé du terrain travaillé pour obtenir du relief, comme aux XVIII° et XIX° siècles, mais d’un renouveau donné au dessin architectural, présent dans les escaliers, les rampes et les terrasses. Des constructions sont intégrées dans les jardins pour participer à leur fonctionnement et on voit apparaître sur les portails, kiosques et autres abris les matériaux les plus divers alors utilisés en architecture : brique, silex, enduits gravillonnés, meulière en parement, pavés de verre et surtout le béton armé, employé pour la première fois dans les jardins. Enfin, des aires de jeux sont désormais introduites dans les jardins qui ne sont donc plus considérés uniquement comme des lieux d’agrément.

renato dit: à

Hugo Pratt ce n’est pas une fausse valeur surestimée, Jacques, simplement il y a mieux.

renato dit: à

Oups ! une fausse valeur surestimée entre guillemets ! pardon, etc.

Marie Sasseur dit: à

# « QUE VOUS SOYEZ A TU ET A TOI AVEC P.ASSouline ne signifie pas que vous soyez une autorité et fondée à mépriser tous les gens du blog (que je quitte pour ne plu supporter ce carnaval d’insanités ) »

Que que que, quoi vieux marteau ? je lis ce blog depuis au moins aussi longtemps que vous.
Et vous feriez bien d’arrêter, effectivement, vu le bien que cela a l’air de vous procurer.

Jazzi dit: à

Jean-Claude-Nicolas Forestier (1861-1930)
Né à Aix-les-Bains, formé à l’Ecole polytechnique puis à l’Ecole forestière de Nancy, il est recruté en 1887 par Alphand et fera toute sa carrière, jusqu’en 1927, au service de la Ville. Conservateur du bois de Vincennes en 1889, il devient en 1898 le directeur du secteur ouest de Paris qui comprend également le bois de Boulogne. C’est sous son impulsion, et afin d’éviter le morcellement du bois, que la Ville achète en 1905 le domaine de Bagatelle dont il fait un jardin d’agrément et où il commence la constitution de collections de plantes ; il y crée la roseraie et institue le concours international de roses. Créateur de la promenade de l’avenue de Breteuil pour l’Exposition universelle de 1900, il opère avec Formigé la remise en état du Champ-de-Mars. Après la Première Guerre mondiale, il participe à l’étude de l’aménagement de la zone des fortifications mais ce projet de création d’une “ceinture verte” autour de Paris ne verra pas le jour, abandonné pour une politique de construction de logements et d’équipements sportifs et scolaires. Il dessine d’ailleurs à cette époque le projet d’aménagement du parc de la Cité universitaire. Responsable des jardins de l’Exposition universelle de 1925, il réalise son implantation sur les rives de la Seine. Ce botaniste averti a beaucoup écrit sur les jardins, qu’il concevait comme partie intégrante de la ville et devant participer à son développement, théories qu’il a exposées dans son ouvrage Grandes villes et systèmes de parcs publié en 1908. C’est à l’étranger surtout qu’il a pu développer ses talents conjugués de jardinier et d’urbaniste, à Séville, Barcelone et La Havane.
https://www.edilivre.com/histoire-des-jardins-de-paris-jacques-barozzi-et-marie-christine.html/

Marie Sasseur dit: à

@mais cela suffisait pour percevoir un beau roman,avec un dessin extrêmement évocateur et d’une grande puissance graphique ; strictement noir et blanc.

Eh bien vous savez quoi lmd ?
Je viens de passer deux heures dans un climatiseur naturel, un sentier où les premiers rayons du soleil avaient du mal à se frayer un chemin à travers les branches de noisetiers, de hêtres, de frênes, d’epiceas, de chênes . Un sentier qui suit la rive d’un torrent, parfois très accidenté avec des escarpements, ou des replats longeant des baignoires naturelles, donnant à l’ensemble une sensation de fraîcheur incroyable.
Ce sentier en croise un autre plus facilement raccordé à la route. Il y avait des vététistes, harnachés comme des cyborgs, avides de bouffer de la pente , neotouristes de la sensation. En vous lisant, je pense qu’ils avaient aussi le sentiment de  » percevoir « .

Sans rancune ?

A bientôt.

Bloom dit: à

A la radio ze matin:

« – les zhommes gays et les zhommes bi… »

Ah, hi, ti!

A l’entrée de la poste hier:

– B’jour, m’sieur, c’est pour quelle opération?
– La prostate.
– ….
– Non en fait, c’est pour un hold-up. Chut!!!!!
– ….
– Bon, allez, c’est pour affranchir c »te pli de sa servitude!
– …

(La poste recrute)

Au cabinet de lecture

I’m a fairy.
My name is Nuff.
Fairynuff.

Chantal dit: à

en rapport avec le billet et ses problématiques, je me permets de mettre ici La Tribune adressée par Raphael Confiant à Alain Finkie :

Les Antillais, la population noire en particulier, sont-ils antisémites ?
L’écrivain martiniquais Raphaël Confiant répond au philosophe agité et parano Alain Finkielkraut, et lui taille à l’occasion un joli costard-cravate !
Texte de démonstration, en fait une leçon d’histoire et de vie, et une hauteur de vue recueilli dans le jardin de vanille du Malgache vigilant Marc Harmelle :
.
ALAIN FINKIELKRAUT MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE PENSE QUE LES ANTILLAIS SONT DES ASSISTES – RÉPONSE DE RAPHAËL CONFIANT
Alain Fienkielkraut ignore-t-il ce qu’est exactement la Martinique (à moins qu’il ne feigne de l’ignorer). Pour sa gouverne et celle de ceux qui le soutiennent dans sa croisade anti-nègre, il me semble important de rappeler un certains nombre de faits historiques :
• En 1635, les Français débarquent dans une île peuplée depuis des millénaires par les Caraïbes, île que ces derniers nommaient «Matinino» ou «Jouanakaéra». En moins de trente ans, ils massacrent ceux-ci jusqu’au dernier, continuant ainsi le génocide des Amérindiens entamé avant eux par les Espagnols et les Portugais.
• Vers 1660, et cela jusqu’en 1830, ils importent des centaines de milliers d’Africains qu’ils transforment en esclaves dans des plantations de canne à sucre lesquelles contribueront pendant trois siècles à faire la fortune des ports de Bordeaux, Nantes, La Rochelle etc… et plus généralement de la France, participant ainsi, aux côtés des autres puissances européennes, à l’esclavage des Nègres.
• En 1853, l’esclavage aboli car désormais non rentable, ils importent, et cela jusqu’en 1880, des dizaines de milliers d’Hindous du Sud de l’Inde qu’ils installent sur les plantations, en partie désertées par les anciens esclaves noirs, et leur imposent un système d’asservissement et de travail forcé qui n’a rien à envier à l’esclavage.
• Toujours en 1853, les planteurs békés importent des centaines de Chinois de Canton qu’ils jettent, eux aussi, dans les champs de canne à sucre. Ceux-ci se révoltent vite contre les mauvais traitements qui leur sont infligés et désertent les plantations, ce qui entraînera l’arrêt de l’immigration chinoise. Les Chinois s’installeront alors dans les bourgs et les villes de la Martinique en tant qu’épiciers ou restaurateurs. Ma propre grand-mère paternelle (née Yang-Ting) fut l’une des descendante de ces « coolees chinois ».
• À partir des années 1880-90, des dizaines de milliers de Syro-Libanais fuient la Syrie et le Liban que venaient d’occuper la France et l’Angleterre suite à l’effondrement de l’Empire ottoman. Beaucoup émigreront en Afrique noire et en Amérique latine. Une partie d’entre eux s’installera aux Antilles et en Guyane, devenant au fil du temps des Arabes créoles et enrichissant ainsi notre culture d’une nouvelle facette. Eux aussi connurent l’exil et la souffrance par la faute de l’impérialisme européen.
• En 1960, l’Etat français crée le BUMIDOM (Bureau des Migrations des Départements d’Outre-Mer) et importe des dizaines de milliers de postiers, filles de salles et infirmières, ouvriers d’usine et autres agents de police antillais qui, aux côtés des travailleurs immigrés maghrébins, contribueront pour une large part à ce qu’il est convenu d’appeler les «trente glorieuses».
Telle est, en raccourci, l’histoire de la Martinique. On est loin des plages de sable blanc, des cocotiers et des belles «doudous», n’est-ce pas? Mais sans doute est-il bon de rappeler deux autres points à Alain Fienkielkraut :
• A l’abolition de l’esclavage des Noirs (1848), pas un arpent de terre, pas un sou de dédommagement n’a été accordé aux anciens esclaves lesquels n’avaient d’autre ressource que de défricher les mornes (collines) de nos îles pour tenter de survivre grâce à des jardins créoles ou de retourner travailler, en tant qu’ouvriers agricoles sous-payés, sur les mêmes plantations où leurs ancêtres et eux avaient été réduits en esclavage.
Même aux Etats-Unis, accusés pourtant d’être, dans le Sud profond (Mississipi, Alabama etc.), un enfer pour les Nègres, l’Etat s’est fait un devoir d’accorder à chaque ancien esclave «twenty-two acres and a mule» (vingt-deux acres de terre et un mulet). Ou en tout cas avait au moins promis de le faire. Cette formule anglaise est d’ailleurs, très symboliquement, le nom de la compagnie cinématographique du cinéaste noir américain Spike Lee. Aux Antilles, une fois les chaînes ôtées, le nègre s’est retrouvé Gros-Jean comme devant.
• Pas rancunier pour deux sous, le Nègre antillais a participé à toutes les guerres qu’a lancé ou qu’a subi la France: guerre de conquête du Mexique en1860 au cours de laquelle le «bataillon créole», de son nom officiel, fit preuve d’une bravoure extrême comme le reconnurent elles-mêmes les autorités militaires françaises; guerre de 1870 contre l’Allemagne; guerre de 14-18 au cours de laquelle de nombreux soldats martiniquais furent décorés pour leur vaillance lors de la fameuse bataille des Dardanelles; guerre de 39-45 au cours de laquelle 8’000 volontaires Martiniquais et Guadeloupéens gagnèrent, au péril de leur vie, les îles anglaises voisines d’où ils purent rejoindre les Forces Françaises Libres du Général De Gaulle et participer ainsi aux combats, alors même que nos îles étaient dirigées par deux gouverneurs vychistes, les amiraux Robert et Sorin; guerre d’Indochine où périrent de nombreux Antillais (notamment à Dien Bien Phu); guerre d’Algérie au cours de laquelle, pour un Frantz Fanon, un Daniel Boukman ou un Sonny Rupaire qui rallièrent le FLN, des centaines de soldats antillais participèrent sans état d’âme à cette «sale guerre»; guerre du Tchad dans les années 80 etc…etc…
Alors, anti-blancs et francophobes les Martiniquais? Assistés les Antillais alors que pendant trois siècles, ils ont travaillé sans salaire, sous le fouet et le crachat, pour enrichir et des planteurs blancs et l’Etat français?
Que pèsent, en effet, ces cinquante dernières années de «départementalisation» et de juste remboursement de la dette de l’esclavage face à ces trois siècles d’exploitation sans merci? Sans doute faudrait-il aussi rappeler à Alain Fienkielkraut qu’au XVIIIè siècle, la France faisait les trois-quarts de son commerce extérieur avec Saint-Domingue (devenue Haïti), la Martinique et la Guadeloupe et qu’entre ces «quelques arpents de neige du Canada» comme l’écrivait Voltaire et les Antilles, elle n’hésita pas une seconde. Aux Anglais, le Canada peu rentable à l’époque (d’où le lâche abandon des Canadiens français, subitement redécouverts par De Gaulle en 1960). Aux Français, les riches terres à sucre de canne, café, tabac et cacao des Antilles.
Toute personne qui fait fi des données historiques et sociologiques présentées plus haut (et je n’ai même pas parlé de l’idéologie raciste et anti-nègre qui a sévi dans nos pays pendant trois siècles!) ferait preuve soit de malhonnêteté intellectuelle soit d’ignorance. Je préfère accorder le bénéfice du doute à Alain Finkielkraut et croire qu’il ignorait tout cela avant de traiter les Antillais d’assistés. Mais venons-en maintenant à la question de l’anti-sémitisme des Antillais. Et là, que l’on me permette d’énoncer une vérité d’évidence: la Shoah est un crime occidental! Comme l’a été le génocide des Amérindiens, comme l’a été l’esclavage des Noirs, comme l’a été la déportation des Hindous, comme l’a été l’extermination des Aborigènes australiens etc… Le terme de «crime contre l’humanité» est une hypocrisie. Un faux-semblant. Une imposture.
En effet, quand un individu commet un crime, personne ne songerait à taire son nom. Thierry Paulin (Antillais), Guy Georges (métis de Noir américain et de Français) et Patrice Allègre (Français) sont des «serial killers». Fort bien. Mais alors qu’on m’explique pourquoi, quand il s’agit d’un crime commis par un peuple, un état ou une civilisation bien particulière, on s’acharne à en dissimuler le nom? Pourquoi? Non, monsieur Fienkielkraut, si la Shoah est bien une abomination, elle n’a été mise en œuvre ni par les Nègres, ni par les Amérindiens, ni par les Chinois, ni par les Hindous, ni par les Arabes.
Elle a été mise en œuvre par l’Occident. Ce même Occident qui n’a cessé de pourrir la vie des Juifs depuis 2’000 ans. Citons :
• Destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70 et dispersion du peuple Juif.
• Inquisition au Moyen-âge par les Espagnols.
• Pogroms au XIXè siècle par les Russes et les Polonais.
• Chambres à gaz par les Allemands au XXè siècle.
• Rafle du Vel d’Hiv’ par les Français au même siècle etc…etc…
Et puis, deux petites précisions à nouveau et là, Alain Fienkielkraut ne peut feindre l’ignorance :
• Le Protocole des Sages de Sion n’a été rédigé ni en hindi, ni an quechua, ni en swahili, ni en chinois, ni en arabe. C’est un faux grossier, un chef d’œuvre d’anti-sémitisme, concocté par la police tsariste et écrit en russe, langue européenne si je ne m’abuse.
• Ce ne sont pas les Juifs vivant dans les pays arabes, les Séfarades, qui ont dû fuir comme des dératés pour s’en aller construire un état où ils seraient enfin libres mais bien les Juifs d’Europe, les Ashkénazes, parce qu’ils avaient compris qu’il ne pouvaient plus vivre sur ce continent. Quand la France arrive, par exemple, en Algérie, en 1830, elle découvre trois populations vivant en relative harmonie, les Arabes, les Berbères et les Juifs. Certes, en terre musulmane, le Juif avait un statut inférieur, dit «de protégé» car peuple du Livre, mais on n’a jamais entendu parler, ni au Maroc, ni en Tunisie, ni au Yémen d’entreprise scientifiquement élaborée d’extermination du peuple juif.
Ma question à Alain Fienkielkraut est donc simple, naïve même: pourquoi après avoir subi tant d’avanies de la part de l’Occident vous considérez-vous quand même comme des Occidentaux? Pourquoi un ministre des affaires étrangères d’Israël s’est-il permis de déclarer récemment: «Nous autres, Occidentaux, nous ne nous entendrons jamais avec les Arabes car ce sont des barbares». Toute la presse bien-pensante d’Europe s’est émue du mot «barbares». Moi, ce qui m’a choqué par contre, c’est le terme «Occidentaux». Comment, monsieur Fienkielkraut, peut-on se réclamer de l’Occident après avoir subi l’Inquisition, les pogroms, les chambres à gaz et la rafle du Vel d’Hiv’? Oui, comment?
Quand vous aurez répondu à cette question, le vrai débat pourra commencer…
Ceci dit, il ne s’agit pas pour moi de diaboliser l’Occident. C’est, paradoxalement, le continent de tous les extrémismes: extrémisme dans la violence (génocide, esclavage, Shoah); extrémisme dans la générosité (comparons, par exemple, la formidable mobilisation européenne à l’occasion du tsunami en Asie du Sud-Est et les centaines de millions d’euros d’aide récoltés à cette occasion avec l’inertie scandaleuse des riches royaumes et émirats arabes où, pourtant, travaillent comme serviteurs des dizaines de milliers de travailleurs émigrés indonésiens). L’Occident est capable du meilleur et du pire. Il est inégalable dans le meilleur et dans le pire.
Un ultime point tout de même: quand vous déclarez, sur Radio Communauté Juive, que nous détesterions Israël «parce que ce n’est pas un pays métissé», je préfère croire que vous voulez rire. Quel pays est plus multiculturel et plus multilingue qu’Israël avec ses blonds aux yeux bleus russophones, ses Noirs d’Ethiopie (Falashas) parlant l’amharique, ses Séfarades au type sémite et souvent arabophones et même ses Juifs indiens et chinois, sans même parler du million d’Arabes israéliens?

Raphaël Confiant

Sur ce, je m’en vais boire mon bissap et déguster un pudding à la graine de chia.

et alii dit: à

« René Char est le plus grand événement dans la poésie française depuis Rimbaud. De nos jours c’est le poète qui en France élève le plus haut son chant et qui communique la plus grande richesse humaine. Et quand on parle de poésie, on est près de l’amour, cette grande force que l’on ne peut remplacer par l’argent qui est vil, ni par cette malheureuse chose qu’on appelle la morale. » Albert Camus, Interview au Diário de São Paulo, 6 août 1949
, son journal de guerre qu’il refusa de publier sous l’Occupation ; en 1948, la publication de la pièce Le Soleil des eaux inspirée par le danger de pollution ; en 1965, une campagne ouverte contre l’implantation de fusées nucléaires sur le plateau d’Albion. La poésie de René Char puise dans le réel et dans la terre, elle s’enracine dans la Provence natale et la parole des êtres vrais.
Ce passeur d’une rare intensité est mort à Paris le 19 février 1988.
SITE GALLIMARD avec une préface de Camus
http://www.gallimard.fr/Footer/Ressources/Entretiens-et-documents/Plus-sur-l-auteur/En-savoir-plus-sur-Rene-Char/(source)/183420

et alii dit: à

Camus
Dans l’étrange et rigoureuse poésie au contraire que Char nous offre, notre nuit elle-même resplendit, nous réapprenons à marcher. Ce poète de tous les temps parle exactement pour le nôtre. Il est au cœur de la mêlée, il donne ses formules à notre malheur comme à notre renaissance : « Si nous habitons un éclair, il est le cœur de l’éternel. »

et alii dit: à

Camus:
« . L’homme et l’article, qui marchent du même pas, se sont trempés hier dans la lutte contre le totalitarisme hitlérien, aujourd’hui dans la dénonciation des nihilismes contraires et complices qui déchirent notre monde. Du combat commun. Char a accepté le sacrifice, non la jouissance. « Être du bond, non du festin, son épilogue. » Poète de la révolte et de la liberté, il n’a jamais accepté la complaisance ni confondu, selon son expression, la révolte avec l’humeur. On ne dira jamais assez, et tous les hommes tous les jours nous le confirment, qu’il est deux sortes de révolte dont l’une cache d’abord une aspiration à la servitude, mais dont l’autre revendique désespérément un ordre libre où, selon le mot magnifique de Char, le pain serait guéri. Char sait justement que guérir le pain revient à lui donner sa place, au-dessus de toutes les doctrines, et son goût d’amitié. Ce révolté échappe ainsi au sort de tant de beaux insurgés qui finissent en policiers ou en complices. Il s’élèvera toujours contre ceux qu’il appelle les affûteurs de guillotine. Il ne veut pas du pain des prisons et jusqu’à la fin le pain chez lui aura meilleur goût pour le vagabond que pour le procureur.

et alii dit: à

la préface de Camus:
Albert Camus, « Préface à l’édition allemande des Poésies de René Char », dans Œuvres complètes, T. IV, Gallimard, 2008 (« Bibliothèque de la Pléiade »).

et alii dit: à

ici, c’est Bloom qui pourrait parler de bayadères;il a toutes les qualités pour le faire

Marie Sasseur dit: à

Le bissap…!

Quelle émotion.

Ca me fait penser, d’un coup d’un seul, Chantal, que j’ai encore dans la cave, des plantes séchées qui servent à faire cette boisson rafraichissante , soigneusement empaquetees, dont on m’avait cadeau, la fois où j’ai accueilli la famille.

JiCé..... dit: à

Le grand Depardiou accusé de viol par 7654 femmes ou assimilées depuis 1978, parmi lesquelles 7653 se rétractent en 2020 !

Bravo Tintin ! Merci Metoo…. :

et alii dit: à

our célébrer le 50e anniversaire de sa création, Le Ballet des Flandres a commandé à Daniel Proietto une nouvelle version de La Bayadère, le fameux ballet de Marius Petipa sur une musique de Minkus.

On y voit apparaître la Reine Victoria et le Prince Albert en référence au voyage que le Prince de Galles effectua en Inde et qui inspira Petipa pour sa mise en scène ; une touriste japonaise qui prend des selfies ; une sorte de fée, la gouvernante de Solor et Gamzatti incarnée par un homme ; un trio d’infirmières caquetantes montées sur talons compensés ; des figures d’animaux anthropomorphes issues du panthéon hindou complètent le plateau éclectique d’un spectacle foisonnant de près de trois heures qui raconte l’histoire sur plusieurs plans à la fois dans un décor évoquant les fameux escaliers au bord du Gange à Bénarès.

JiCé..... dit: à

Rappelons aux infantiles que l’esclavage n’a jamais lieu entre humains ! Parlons d’élevage et d’animaux domestiques….

Marie Sasseur dit: à

@S’il est un classique qui a éprouvé de longue date les foudres du politiquement correct, c’est bien Hergé. 

Puisque les clébards se déchaînent Passou, peut-être rappeler que le racisme n’est pas une opinion.

et alii dit: à

SIPHONOPHORES D évier, je me repose

christiane dit: à

Jazzi dit: « Finalement, Christiane et renato vous semblez penser que Hugo Pratt est une fausse valeur surestimée ? »

Non, Jazzi, je ne pense pas cela mais à vrai dire j’ai peu d’attirance pour les B.D. Je n’arrive pas à en lire une en entier, qu’elle soit d’Hergé ou d’Hugo Pratt ou d’autres que j’ai cités avec lui dans un commentaire. Très vite mon attention se porte sur le graphisme, les couleurs et j’oublie complètement le scénario. Je cherche des vignettes qui me plaisent par leur composition : mouvement cinématographique, détails (oiseaux, vagues, ville, perspectives…, lignes, équilibre des noirs et des blancs…
J’aime plonger dans la caisse à B.D. de mon fils quand je fais visite au chat en son absence et je fais des croquis reprenant une silhouette, un morceau de décor. Il en crée. j’aime beaucoup ses dessins.
Il m’arrive de passer dans des expos où certaines des planches des auteurs de B.D. sont exposées.
Mais pour moi la lecture a besoin de la page, de la typographie, de l’enfouissement dans une histoire ou une réflexion. j’ai assez d’images dans ma tête pour ne pas avoir besoin d’illustrations.
Je retiens d’Hugo Pratt (B.D.) dans un de ses derniers livres une vignette sans texte, très épurée représentant Corto Maltese de profil dans un transat dans un paysage quasiment vide, face à la mer suggérée par une ligne. Un dessin presque japonais par ses vides et cette ligne fine extraordinairement juste et pour les Tintin, un petit bonhomme sympathique caracolant avec son chien blanc d’aventure en aventure avec les tronches inoubliables de ses amis : le professeur Tournesol, les deux Dupon(T/D), le capitaine Haddock, et plein d’étoiles et de petits pictogrammes donnant du son ou de la vitesse.
Aussi ai-je été surprise à la Lecture du roman d’Hugo Pratt La ballade de la mer salée, vrai roman de 300 pages dont je dirais comme lmd que c’est un « beau roman ». Le mien n’a aucun dessin sauf la couverture très belle. J’aime ce marin, gentilhomme baroudeur, nonchalant mais sachant être efficace, un homme libre, insaisissable, frôlant la sérénité… un personnage romantique, un baroudeur-séducteur. Entre tendresse et violence de ses aventures sur le Pacifique ou les îles, sur fond de piraterie. C’est un écrivain de talent, un formidable narrateur et un homme de grande culture. Ce roman est plein de pépites… comme ces Maori au corps tatoué, de Nouvelle Calédonie, sur leurs pirogues..
Je pensais, le lisant, à d’autres écrivains aventuriers (Melville, Jack London, Ernest Hemingway, Conrad, Stevenson, Kipling, Defoe…) et pour la poésie de la « ballade » au bateau ivre de Rimbaud ou certains poèmes de Saint-John Perse Amers.
Il écrivait : «Passer ma vie dans un monde imaginaire a été mon île au trésor.»

Marie Sasseur dit: à

Le pangolin a trouvé son il. Brrr.

En attendant, la ballade de la mer salee raconte une histoire, dans un lieu parfaitement cartographié avec des personnages hauts en couleurs.

Le plus étonnant est d’y retrouver le pr Steiner…lol

https://cortomaltese.jimdofree.com/personaggi/

Paul Edel dit: à

« Si nous habitons un éclair, il est le cœur de l’éternel. », les grandes phrases creuses de René Char, pitié.

et alii dit: à

une expo à Londres sur la déshumanisation de la vie moderne et l’esclavage:
« Through texts and objects, Rowland illuminates key moments in the history of slavery. They emphasize how deeply this systematic dehumanization was interwoven with the founding of commercial structures and fortunes that continue to define modern life. This theme is announced at the beginning of the exhibition, with the juxtaposition of a 1644 gold two-guinea piece on the wall and, on the floor, a pile of 18th-century brass mantillas and glass beads.

Both the mantillas and beads were used to buy slaves in Africa, and were part of a larger economy of goods and currency produced to trade for slaves that was known as “pacotille,” or “rubbish.” The history around the gold coin includes the Royal African Company, established in the 17th century under King Charles II to provide revenue for the monarchy from gold extracted from Gambia (minted into coins with a distinct elephant mark that became known as guineas), which quickly expanded its purview to include a central role in the transatlantic slave trade.  »
https://hyperallergic.com/575996/cameron-rowland-institute-of-contemporary-arts/?utm_medium=email&utm_campaign=WE080120&utm_content=WE080120+CID_ad8adda790e0a87715a9d073eafbdb3a&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Slavery%20and%20the%20Dehumanization%20of%20Modern%20Life

Chantal dit: à

extrait :

« En un sens, j’écris avec tous les écrivains, toutes les histoires, toutes les légendes, j’écris sur eux, avec eux. Lorsque j’ai réalisé ‘Songe d’un Matin d’Hiver’, qui était, évidemment, un clin d’oeil à Shakespeare : j’ai mis tous ces personnages, y compris ‘Oberon’. Mais ce qui m’intéressait dans cette histoire, c’était de mettre en présence deux forces, deux éducations, deux mentalités, en confrontant les civilisations allemande et anglaise. Je me suis beaucoup amusé à dessiner cela, parce que je me suis promené entre deux mondes. En somme, je me ballade avec des images. »
Résultat de recherche d’images pour « hugo pratt les chemins du rêve photos »
A la rencontre des cultures amérindienne et occidentale (c) Hugo Pratt/« Cong » S.A.
« Je raconte toujours la vérité, comme s’il s’agissait d’un faux. A la différence de beaucoup d’autres, qui racontent des choses fausses, en voulant qu’elles soient vraies, je vous raconte la réalité, comme si elle était fausse et c’est là qu’elle devient double, triple, et le lecteur comprend, ensuite, que quelques-unes des choses que j’ai dites étaient vraies et, alors, c’est avec un intérêt plus grand qu’il part à leur recherche. »

« Ce que je prétends réaliser dans mes histoires, c’est créer des images qui sont des signes et qui invitent alors à plus de curiosité… Une petite curiosité qui ouvre les portes d’un monde inconnu. »

Chantal dit: à

ce que certains se sont imaginés e-alii et que l’inconscient a dessiné sur les murs …

la fresque qui me fait sourire à chaque X celle de l’animal exotique en cage qui se débrouille pour manger : https://www.pinterest.com/pin/369506344421653299/

et alii dit: à

Le parcours BD à Bruxelles est une promenade originale qui raconte l’histoire de la capitale belge à travers des fresques urbaines géantes mettant en scène nos héros de bandes dessinées préférés. Cette façon de visiter Bruxelles est très amusante. Je dirais même plus, elle est palpitante, surtout pour les grands amateurs de BD et d’art de rue comme moi. Je vous promet, par toutatis que vous retomberez en enfance, garanti.

LA BANDE DESSINÉE EN STREET ART : UN HOMMAGE AUX BRUXELLOIS
À Bruxelles, comme partout ailleurs en Belgique, on ne se prend pas trop au sérieux. L’emblème de la ville, le , un petit garçon nu qui fait pipi en public, incarne parfaitement l’esprit frondeur bruxellois. Les fresques géantes de Bandes dessinées parsemées à travers la ville incarnent quand à elle le tempérament bon enfant et l’humour décalé des belges.
https://www.lovetrotters.net/2016/04/20/visiter-bruxelles-autrement-a-travers-ses-heros-de-bande-dessinee/

et alii dit: à

Le parcours BD à Bruxelles est une promenade qu’on peut faire seul ou en visite guidée. Le , ainsi que l’agence proposent des visites guidées en groupe. Pour une expérience plus intime et personnalisée, optez pour les services d’un guide indépendant comme qui a agrémenté notre visite d’histoires et d’anecdotes cocasses.

Visiter Bruxelles à travers son street art permet de visiter les quartiers les plus trépidants de la ville, et d’en apprendre plus sur la personnalité des bruxellois par le biais des fresques mises en scène par de grands artistes dessinateurs tel que Frank Pé, Hergé Roba, Carin, Tibet, Morris, Philippe Geluck, ou encore Marc Sleen et Vandersteen et leurs sympatiques personnages.
il y a une ballade tintin!
(j’aime le street art! là, je pense qu’il est à son sommet)

rose dit: à

Jazzi

Qu’est-ce qui l’empêche de parler avec votre mère, rose !

Il lui parle. Et il joue aux cartes avec elle.
Ma mère est timide.
Et elle veut rentrer chez elle.

et alii dit: à

cette peinturlure blanche sur la fresque, c’est du vandalisme
cela dit les belges ont des sculpteurs qui pourront venger l’artiste
http://acasculpture.blogspot.com/

christiane dit: à

@Chantal et Et Alii
Vous, au moins, quand vous mettez des liens c’est que vous avez quelque chose de vraiment intéressant à apporter à la collectivité…
Donc, vos deux interventions permettent d’approfondir ce qu’est l’art contemporain, dans une expo, sur la piste des rêves d’Hugo Pratt grâce à ces planches rehaussées d’aquarelle et ses textes de réflexion sur son écriture, mais aussi dans la présence du street-art dans les villes.
Jazzi, plus modestement, cite des textes de René Char qu’il apprécie, ne recevant en retour que quolibets.
Les textes de René char soulèvent tant de levées de boucliers…
Comment comprendre ces tensions, cette mauvaise réception, ce dédain, parfois même ce rejet des critiques de certains milieux littéraires ?
Des tentatives de démystification suivant une trop grande célébrité, sacralisation (le héros de la Résistance Feuillets d’Hypnos…) ? Sa position d’autorité, voire de prophète ? Sa parole sentencieuse ? Cette beauté presque trop grande ? Ces métaphores, aphorismes finissant par leur multiplications excessive à rendre les poèmes hermétiques, oraculaires ?
La poésie a besoin de respirer et son langage est si dense… peut-être moins d’exaltation, de fureur et plus d’humilité.
Et pourtant, comme Jazzi, souvent, j’ouvre ou le Quarto ou le Pléiade et je lis au hasard de mes notes, sans chercher à les clarifier, ses poèmes, uniquement en me laissant baigner par leur lumière singulière, par leur rythme. Et par eux, me promener dans le Luberon, la Haute-Provence, la montagne Sainte-Victoire, la Sainte-Baume, le Ventoux… sur les rives de la Sorgue.

Bloom dit: à

écrivains aventuriers

Christiane, ni Kipling, ni Defoe ne furent aventuriers. Kipling est juste né en Inde où il a vécu une partie de sa vie; il fut par ailleurs un voyageur à l’existence plutôt rangée & bourgeoise; quant à Defoe, il s’est inspiré de la vie d’Alexandre Selkirk qu’il a mélangé à la Version autorisée & à la vulgate puritaine pour produire Robinson Crusoe.
Kipling & Defoe ne boxent pas dans la même catégorie que Melville, Conrad, TE Lawrence ou Hemingway, hommes et d’action et de mots. ‘Aventurier’, le mot est piégeux & à utiliser avec modération(même s’il est de notoriété publique que pour les Parisien.ne.s, l’aventure commence au pire au–delà du périph’, au mieux après Montargis).

christiane dit: à

Bloom dit: « Christiane, ni Kipling, ni Defoe ne furent aventuriers. »
Pas eux, leurs héros de romans.

Bloom dit: à

pourquoi après avoir subi tant d’avanies de la part de l’Occident vous considérez-vous quand même comme des Occidentaux?

Réponse simple, monsieur Confiant: Rachi (Troyes), Maimonide (Espagne), Spinoza (‘Hollande’), Heine (Allemagne), Disraeli (Angleterre) Freud (Autriche), Einstein (Allemagne), Trotski (Russie), Albert Cohen (Grèce/Suisse) Primo Levi (Italie), Gerschwin (EU), G.Gould (Canada), Martha Argerich (Argentine),Serge Aroche (France)…et quelques millions d’autres.

Quant aux 40 acres et à la mule promise aux esclaves libérés, c’est largement un mythe: seuls 40,000 noirs libérés reçurent un bout de terre, sur 4 millions. Eût-elle été tenue, cette promesse aurait radicalement changé le cours de l’histoire américaine.
En outre, les gentils Etats-Unis, dans leurs états du Sud s’empressèrent de créer une société idyllique régie par la ségrégation, inspirée de la séparation raciale qui sévissait depuis au moinss un demi-siècle dans les grandes villes du Nord du pays. Et nous nous abstiendrons d’évoquer le KKK de Pulaski, TN, dont on peine à trouver l’équivalent dans l’histoire et le présent de notre-bien-imparfaite-patrie-je-vous-l’accorde.

Mais les faits sont têtus, arent’they?

Bloom dit: à

Christiane, voico ce que vous écrivez:

« Je pensais, le lisant, à d’autres écrivains aventuriers (Melville, Jack London, Ernest Hemingway, Conrad, Stevenson, Kipling, Defoe…) »

Vous ne parlez pas de leurs créations, que je sache. Je maintiens, donc.

renato dit: à

« cette peinturlure blanche sur la fresque, c’est du vandalisme »

Songez à Daniele Ricciarelli, mieux connu sous le nom de Daniele da Volterra, dit le Braghettone — grosse culotte — car censura Le Jugement dernier de Michelangelo.

Janssen J-J dit: à

lui faites un bien mauvais procès, je trouve, Bl… Les arguments de Confiant contre AF portent…, après le long hommage rendu à ce qui permit la Shoah… Il s’agissait de répliquer au soupçon d’antisémitisme émis par Finkie au sujet des Martiniquais, si j’ai bien compris la querelle… Pas de se prononcer sur ‘l’apartheid US’ à l’égard des afro-américains, m’a-t-il semblé.
Bàv,

christiane dit: à

Bloom dit:

Christiane, voico ce que vous écrivez:

« Je pensais, le lisant, à d’autres écrivains aventuriers (Melville, Jack London, Ernest Hemingway, Conrad, Stevenson, Kipling, Defoe…) »

Vous ne parlez pas de leurs créations, que je sache. Je maintiens, donc »

Ecrivain aventurier par leur création. ai-je parlé des hommes ? Têtu et fier comme Artaban ! Quant à la fin de votre commentaire je vous signale que j’ai vécu et enseigné 10 ans en banlieue et tout autant en Normandie ! Mais puisque vous n’êtes aimable qu’avec les érudits, les agrégés, je vous laisse en bonne compagnie. Ce livre est passionnant. L’avez-vous lu cher érudit ? La Clôture de Jean Rolin. « Le territoire circumparisien : entre ironie et mélancolie » billet de Sarah Sindaco.
https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/2014-v45-n2-etudlitt01736/1028979ar.pdf

Bloom dit: à

JJJ, j’ai toujours été méfiant à l’égard de Confiant, qui excelle à embourber les eaux, comme on dit à Jacksonville. Je relativise son ode à la bonne Amérique qui libéra ses esclaves pour mieux les exclure & réaffirme avec vigueur l’extraordinaire apport des Juifs à la civilisation occidentale.
Et ajoute A. Mnouchkine et H. Cixous (France).
BàV

Chantal dit: à

Mr Confiant en grand défenseur de la créolité et des particularismes aura toujours du mal à rentrer dans la case de l’oncle ( Tom ou Sam si on préfère ).

Les petits belges qui comme d’habitude n’ont rien demandé même pas le Congo légué par défaut à leur jeune nation par un Roi anglo – saxon, tentent de s’expliquer ce déferlement qui leur tombe sur la tête depuis la nuit des temps par Toutatis.

On pourrait voir dans l’homme qui s’envole comme une mouette de Folon, une tentative de migration par le rêve, tout comme l’homme brise lame échoué sur la plage semble défier le temps qui s’écoule comme un sablier.

Nostalgie évidente pour notre été bousculé par les injonctions sanitaires, où nous voici réduits à nos songes …

christiane dit: à

Merci, Chantal,
après l’aigreur et la pédanterie, joli message que le vôtre.

bouguereau dit: à

Mais les faits sont têtus, arent’they?

confiant vs finkie..ils ont bien raison tous les deux qu’il dirait les grands copins dieudonné et soral..thinkovit kabloom..y’a que les esclaves dans l’ame qu’on quelquechose a prouver

rose dit: à

christiane dit: à
Bloom dit: « Christiane, ni Kipling, ni Defoe ne furent aventuriers. »
Pas eux, leurs héros de romans.

Christiane

In fine, vous, (virgule) ne cherchez pas un poil sur un oeuf.
Vous dites (je comprends) on est ce qu’on écrit.
(Vous avez une sacrée classe et Chantal de sacrés liens) 🙂🥰

bouguereau dit: à

etali herborizrait..toi kabloom tu parlarais que de saintémil..drh de coriandre..ça y’en a srait l’meilleur des mondes

bouguereau dit: à

..rose de sodomie à la fleur de seul

bouguereau dit: à

j’ai toujours été méfiant à l’égard de Confiant

confiant joue les states conte l’europe..comme les juifs kabloom..reuzment qu’a knock le zout hon s’en branle qu’il dirait césar

Chantal dit: à

… de rien, je n’ai pas encore choisi le livre de mon été, j’aimerais apprendre ce qui n’était pas dans nos livres d’histoire et que certains conteurs doués nous » livrent  » alors je pioche au hasard du fil de cette journée, un sujet que l’origine du café qui maintenait les moines coptes éthiopiens éveillés comme leurs chèvres, dernier récit savoureux de Confiant

https://www.youtube.com/watch?v=8kUFoBMLMxU

bouguereau dit: à

Quant à Tintin au Congo, quoique refondu, il était introuvable car épuisé, moins par crainte de la réaction des Africains que par « celle des pro-Africains de France »

laçouline y joue l’hafrique conte la mairie de paris et de lille..hon les a toujours fait parler fastoche..ça change pas

bouguereau dit: à

Puisque les clébards se déchaînent Passou, peut-être rappeler que le racisme n’est pas une opinion

si bien sur..c’est son expression qui est ferbotteune..la loi tèrezoune..la loi..sed lesque!

bouguereau dit: à

Crepax, dit l’un, et en effet sa femme est parfaitement féminine, et Franz Masereel cite l’autre

dpuis liberatore et magnus y’a pus qudes pédés baroz

Patrice Charoulet dit: à

MASQUES

Laissons de côté le Pr Raoult et ses deux médicaments. Je ne veux pas rouvrir le débat ici. Même si je n’en pense pas moins.

Il y a sur notre globe des millions de médecins, des milliers de chercheurs des milliers de professeurs de médecine, des milliers d’experts . On n’en a jamais tant vu et entendu sur toutes les chaînes de TV.

Et tout ce que ces gens ont à nous dire , c’est : « Mettez des masques !  »

N’importe qui aurait pu le dire à leur place. Les chercheurs sont priés de trouver ! Au boulot, les gars !

christiane dit: à

Chantal,
je ne connais pas les livres de Raphaël Confiant mais bien ceux de Patrick Chamoiseau,
Écrire en pays dominé, Gallimard-folio.
« En écrivant, on n’a ni l’idée ni la prétention d’être écrivain (je ne l’ai toujours pas), on veut juste, de manière égoïste, retrouver-reproduire ce réel plaisir de la lecture — un plaisir réel dont l’achèvement débonde cette mélancolie que laisse aux marmailles l’ultime lèche sur un sorbet-coco. »
Ou, dans L’isolé soleil, Gallimard-folio :
« Tu cherches la clé de tes fruits dans la forêt des rêves.
Car il te faudra savoir lequel, du letchi, de la mangue ou de la pomme est ton fruit de souvenir, ton fruit de rêve et ton fruit de plaisir. »

Et celui-ci, d’Aimé Césaire, destiné à Janssen J-J, regardant les étoiles filantes… :
« […]nu
l’essentiel est de se sentir nu
de penser nu
la poussière d’alizé
la vertu de l’écume
et la force de la terre
la relance ici se fait par l’influx
plus encore que par l’afflux
la relance
se fait
algue laminaire. »

Aimé Césaire (Moi, Laminaire, éditions du Seuil)

Bloom dit: à

« …tout net »?

Réagissant à une critique faite à Dieudonné (notamment concernant sa présence à la fête du Front national) par un de ses anciens amis, professeur métropolitain blanc, installé en Martinique depuis de nombreuses années et membre par ailleurs de la Ligue des droits de l’homme, Raphaël Confiant écrit ceci : « Quand un Euro-Américain me fait une leçon de démocratie, de tolérance et de droits de l’homme, j’ai deux réactions : d’abord, je suis admiratif devant un culot aussi monstre. Après avoir génocidé les Amérindiens, esclavagisé les Nègres, chambre-à-gazé les Innommables, gégènisé les Algériens, napalmisé les Vietnamiens et j’en passe, voici que ça se pose en modèle de vertu ! Chapeau les mecs. Par contre, quand un Innommable, après tout ce qu’il a subi de l’Occident, vient me tenir le même discours et se pose à moi en civilisé et en Occidental, là je n’ai plus qu’une seule réaction. Comme Dieudonné, je me fâche tout net. »

Le Monde, 02 décembre 2006

renato dit: à

Fête nationale : rösti, gruyère, fendant, café, pousse-café, cigare.

D. dit: à

Ce soir j’ai bouffé un tournedos-tagliatelles.

rose dit: à

bonnes fêtes tous les suisses
https://www.alamyimages.fr/photo-image-fashion-girl-lait-innocentes-maid-with-jug-78616641.html?pv=1&stamp=2&imageid=464E5899-65DD-4DAF-BCC6-1578BEDB0E24&p=157643&n=0&orientation=0&pn=1&searchtype=0&IsFromSearch=1&srch=foo%3dbar%26st%3d0%26pn%3d1%26ps%3d100%26sortby%3d2%26resultview%3dsortbyPopular%26npgs%3d0%26qt%3dmilk%2520maid%26qt_raw%3dmilk%2520maid%26lic%3d3%26mr%3d0%26pr%3d0%26ot%3d0%26creative%3d%26ag%3d0%26hc%3d0%26pc%3d%26blackwhite%3d%26cutout%3d%26tbar%3d1%26et%3d0x000000000000000000000%26vp%3d0%26loc%3d0%26imgt%3d0%26dtfr%3d%26dtto%3d%26size%3d0xFF%26archive%3d1%26groupid%3d%26pseudoid%3d%26a%3d%26cdid%3d%26cdsrt%3d%26name%3d%26qn%3d%26apalib%3d%26apalic%3d%26lightbox%3d%26gname%3d%26gtype%3d%26xstx%3d0%26simid%3d%26saveQry%3d%26editorial%3d1%26nu%3d%26t%3d%26edoptin%3d%26customgeoip%3d%26cap%3d1%26cbstore%3d1%26vd%3d0%26lb%3d%26fi%3d2%26edrf%3d%26ispremium%3d1%26flip%3d0%26pl%3d

Patrice Charoulet dit: à

UNE ECOLE DE LACONISME

Après tout le monde, je m’inscris sur Twitter. Je commence par mettre le nom d’une cinquantaine de personnes dont je souhaiterais lire les textes. Et je veux mettre quelques mots. Le début apparaît, puis les mots suivants sont recouverts d’une couleur qui m’étonne. Je retourne à l’endroit où j’avais scribouillé en pensant avoir mal fait mon copier-coller. Eh bien non ! Je fais une courte recherche.
J’apprends -sans doute après tout le monde- que sur Twitter ce que l’on écrit ne doit pas dépasser 140 caractères. Ah bon ! Cela change tout.
Belle école de laconisme.
La Rochefoucauld, Chamfort et Cioran , s’ils vivaient encore, n’auraient pas été gênés

Jazzi dit: à

Je crois que tu n’as pas compris mon point de vue sur la poésie de René Char, Christiane…

Marc dit: à

Les trois démographies qui détruiront l’Occident, inéluctablement :

L’africaine, l’islamique et la chinoise.
L’Occident, civilisation mortelle, périra par la loi du nombre.
Des trois nombres.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…samedi 1 aout 2020 à 22 h 15 min.

…on peut tourner  » çà  » de toute les manières,…

…il reste dans notre esprit, un  » goût  » salé, des relation humaines ou autres matrimoniales,!…
… » l’hameçonnage  » de la fière victime fidèle consentante,!…cocu(e) en chef,!…et content(e),…

…au fond, on est en droit de penser,!…
…je t’aime de trop, pour te laisser vomir sur moi,!…ou à estimer, ne soyons pas ensemble, je suis trop laid(e) pour toi,!…à tout point de vus,!…

…des familles fait avec, n’importe quoi,!…

…et si ce n’était que çà,!…se donner un genre ranger,!…
…des familles pour faire juste son cinéma,!…
…pas mieux,!…la victoire,!…

christiane dit: à

Mais oui, jazzi, tu as dis à Et alii, qu’il avait mis un poème soporifique ! Bien sûr c’est Et alii qui est capable de sentir la beauté des poèmes de R.Char. Et puis ça m’étonnait que tu sois d’un avis contraire à celui de paul edel (qui ne connaît rien à la poésie, se cantonnant dans le roman où là il assure). Cela aurait été une sacrée rébellion… Ne rêvons pas !

Jazzi dit: à

« Ne rêvons pas ! »

J’ai encore dans ma bibliothèque son oeuvre poétique complète dans la Pléiade que m’avait offert mon meilleur ami à la vingtaine. En faire l’équivalent de Rimbaud est un bien grand mot…

Jazzi dit: à

Je dirais même mieux, c’est lui faire un mauvais enfant dans le dos, à Rimbaud !

Jazzi dit: à

Le boug, il est passé comme un éclair !
Mais il a dit quoi ?

l’ombelle des talus dit: à

@ comment est-on passé etc.

C’est très simple, vieux barbon qu’on imagine caramélisé en cette saison: Bobby McGee s’est éteint en même temps que son égérie
https://www.youtube.com/watch?v=3QDDzaY1LtU

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 2 juillet 2020 à 4 h 40 min.

…il y a tout de même, quelque chose qui me dépasse,!…dans l’ex – Yougoslavie moderne,…

…déjà, les peuples qui y habitent, ne sont pas grecs ou  » dits  » romains,…
…mais d’origines de la chute de l’empire romain, et des suites ses sordides empereurs de  » merde « , descendant de Constantin & C°,!…

…or, en étant  » étrangers « , sur ses terres, depuis plus de milles ans,!…comment peuvent t’ils se trouver des rixes,…pour s’égorger entre eux,!…

…les A.D.N.,de paranoïas des steppes d’Asie,…plus encore, que les empereurs des lignées à l’origine de Constantin  » le fou débile « ,…aux  » muscles de l’armée « .
…C.Q.F.D., envoyez,!…
…qui est qui, et ou,!…

JiCé..... dit: à

Dimanche 2 août 2020, 5h13

Le racisme n’est pas une opinion ? Mais bien sûr que si ! Personnelle, uniquement. Ce qui est interdit, « illégal », c’est d’en faire une profession de foi sociale et politique.

Ne donnez pas votre opinion à voix haute…et vous serez tranquille.

C’est ça la Liberté de penser. Pour la Liberté d’expression, on retourne au Moyen-Age, malgré les progrès gigantesques en communication numérique.

rose dit: à

I know it.
Damned.
Ses jambes interminables.
Ses deux danseurs fabuleux malgré le costume cravate.
Ses hommes de son orchestre.
Son soutien-gorge, noir.
T’as besoin de te fringuer pour être talentueux ?
Partie tôt pck mieux ailleurs qu’ici. Le bon choix.
Amy Winehouse.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 2 aout 2020 à 5 h 20 min.

…qu’est ce qu’il dit,…mentalité à Charlemagne,!…of course,!…
…le droit à chacun pour soi, et Dieu pour tous,!…

…clowns , pitres et chantres ou troubadours, les tournois  » épicés  » pour esclaves des dieux, en balades, caravanes et guerres,!…
…des voleurs et assassins tout azimut,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à



…des commentaires, à  » c’est pas mon problème « ,…

…ce qui touche, à des diversions sans queue ni têtes,!…gratuits,!…

Marie Sasseur dit: à

dimanche 2 août 2020, un peu plus tard.

L’  » opinion » du playmobil on la connait. Elle lui a valu une quarantaine.

Marie Sasseur dit: à

@ »Pour lui, la cause était entendue : il s’agissait de « Noirs de fantaisie », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. »

Une opinion comme une autre. La « fantaisie » est une opinion très personnelle de « blanchiment », comme une autre.

Il y en a un autre dont on méconnaît les « bienfaits » dans cette région d’Afrique.

Ce portrait est peut-être une caricature un peu noircie, et le trait grossier :

https://curieuseshistoires-belgique.be/henry-morton-stanley-le-conquistador-deprave/

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 2 aout 2020 à 7 h 09 min.

…le monde de l’art en déliquescence,…

…pour le profit, des artistes exploités, en tous sens, manipulés, drogués, débilités, infantilisés, ( Dali )
…détournés de l’art, comme d’un miroir politique,…
…les illustrations de la  » nef des fous « ,!…ou autres  » Charlie Hebdo « ,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 2 aout 2020 à 7 h 17 min.

…la censure, comme des couche – culottes,…

…n’est pas Versailles, les faux – culs, partout,!…etc,!…
…la pourriture dans le fruit,!…

JiCé..... dit: à

Stanley m’a toujours été fort sympathique car, dépravé, ce blanc cassé est forcément des nôtres !

On ne peut pas être ce charmant colonisateur qu’il fut, cet apporteur de territoire remarquable, sans casser quelques oeufs, ou tuer quelques babioles, par ci par là…. J’ai pas raison ?

Marie Sasseur dit: à

Causez- vous le pangolin ?

Le verbe enseigner est parfois utilisé pour dire instructrice très autoritaire de maternelle.

rose dit: à


PAS DE DÉCHETS
PAR LA FENÊTRE
RETENEZ-VOUS

VINCI
A 51
8h21

christiane dit: à

Jazzi dit: « J’ai encore dans ma bibliothèque son oeuvre poétique complète dans la Pléiade que m’avait offert mon meilleur ami à la vingtaine. »

Tu manquais de somnifères ?

et alii dit: à

musées

Le premier musée sous-marin s’ouvre au public en Grèce

et alii dit: à

une femme

Accueil Monde Histoire
Patty Cannon, marchande d’esclaves et tueuse qui s’est forgé une sordide réputation au XIXe siècle
Elle et son gang auraient kidnappé près de 3 000 Afro-Américains pendant 20 ans
https://dailcannonygeekshow.com/patty-/

et alii dit: à

de l’éléphant ,et son nom

Le swahili utilise principalement le mot tembo pour désigner ce pachyderme. Nous trouvons ainsi en Tanzanie dans le massif du Mont Meru la Mgongo wa Tembo, « la crête de l’éléphant ». On connaît aussi les Chutes Tembo en République Démocratique du Congo ( Congo-Kinshasa). Dans ce même pays, à la frontière avec l’Angola se trouvait un petit village appelé Tembo qui est en pleine expansion grâce ou à cause d’une exploitation minière intensive, source entre autres de violents conflits…

Anecdotiquement, juste pour la soif, je n’oublie pas la bière brune Tembo, brassée à Lubumbashi.
En langue baoulé, parlée en Côte-d’Ivoire, l’éléphant roux se nomme dia. Ce mot est à l’origine du nom de Diabo, « la forêt des éléphants roux ».

Un peuple de l’est soudanais, les Diawaras, nomme cet animal tourou : on trouve dans ce « pays » diawara un Tourouron ( « repaire de l’éléphant») et un Tourougombé ( « brousse de l’éléphant »).

En langue bambara du Mali, l’éléphant est le sàma, dont on retrouve le nom dans au moins deux localités : Samà Foulala et Samà Markala

Comme je l’ai dit plus haut, la liste de ce genre de toponymes serait fastidieuse (peut-être l’est-elle déjà ? ) et de peu d’intérêt. Je ne peux néanmoins pas quitter l’Afrique sans parler de la capitale soudanaise qui porte un nom lié à l’éléphant, mais d’origine arabe: Khartoum ( al- Khurṭūm ).
https://vousvoyezletopo.home.blog/2012/09/23/un-elephant-sa-biere-sa-trompe/

Marie Sasseur dit: à

$je ne peux m’empêcher de remettre les pendules à l’heure .

Il est présentement 10h42 heure de Paris .

Laquelle de ces affirmations vous semble fausse .

La RDC est actuellement plus grand pays francophone au monde.

La RDC est l’un des pays les plus riches au monde.

Janssen J-J dit: à

@ Bjr Bl. / # méfiant envers Confiant#…
Que ne ferait-on pas pour un jeu de mots goutteux ?… – N’allons pas plus loin, le fond réel de cette querelle montée en graine entre Alain/Rafa ne regardent qu’eux. A vrai dire, y’en a pas un pour sauver l’autre, je me garderais bien de compter les points entre eux pas plus que je ne vous demanderais les raisons pour lesquelles vous auriez toujours été plutôt confiant envers « Finkie ». Pourtant, je peux l’imaginer sinon le subodorer, mais de là à vous en blâmer, non.
Bàv, Bloom.

@ Bonjour Chantal… sur une « origine de l’importation d’un café » des Indes,… me souviens de MULTATULI (Max Havelaar) dont notre collègue DK avait alerté naguère mon attention à Louvain-la-Neuve. Connaissez-vous ce grand roman du XIXe ?… Bon dimanche, bàv Chantal.

lmd dit: à

Renato, je n’ai pas l’intention d’opposer Guido Crepax à Hugo Pratt.
La question du dessin final est centrale et je m’en tiens au dessin de la planche imprimée. Le dessin final de Guido Crepax est fait à l’encre, je crois, (je n’en sais pas plus ). C’est celui que je regarde, superbe.
Je pense que les dessins aquarellés de Hugo Pratt sont des dérives hors BD (peut être même des productions un peu commerciales).
Le plupart des exemples des dessinateurs que vous avez cités plus bas montrent cette qualité finale du dessin noir et blanc. J’ajoute José Munoz à votre palmarès:
https://assopourquoipas.org/event/rencontre-avec-le-dessinateur-argentin-jose-munoz/2019-05-22-jose-munoz/
Vous avez omis de citer le nom du dessinateur de Krazy Kat, George Herriman. C’est, je trouve, le plus beau dessinateur, le plus inventif, la main la plus décisive.

Christianne, vous dites ” Le mien n’a aucun dessin sauf la couverture très belle». Je pense que nous ne parlons pas du même livre ; le mien ne comporte que des dessins.

Janssen J-J dit: à

@ Merci Christiane pour votre clin d’œil nocturne par la voix d’Aimé Césaire. Je vous avais sautée 🙂 dans le commentarium du matin, toutes mes excuses. Il se sentait nu au figuré, et moi j’étais à poil, au sens propre. Faut dire que j’ai jamais su trop poétiser, ni su arrêter mon Char (oulet) à 140.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ là je n’ai plus qu’une seule réaction. Comme Dieudonné, je me fâche tout net (2006)
____
Personnellement, je ne vois pas là un argument décisif pour enfoncer le bonhomme RC, même si la colère fait parfois écrire des sottises à tout le monde. Désolé, Bloom…
____

Marie Sasseur dit: à

#  » les dessins aquarellés de Hugo Pratt sont des dérives hors BD (peut être même des productions un peu commerciales). »

La version colorisee par P. Zanotti, de la ballade de la mer salée, chez Casterman, sans doute.

Rien à voir avec Hugo Pratt aquarelliste, formé à la Royal Academy of Watercolor

christiane dit: à

lmd,
« Christianne, vous dites ” Le mien n’a aucun dessin sauf la couverture très belle». Je pense que nous ne parlons pas du même livre ; le mien ne comporte que des dessins. »

Il s’agit du vrai roman transposé de la B.D. On retrouve Corto Maltese sous la seule plume d’Hugo Pratt, sans aucun dessin. Du premier album (1967) à ce roman, parution de toutes les aventures de Corto Maltese en B.D.. Une reprise sous une forme différente… peu avant sa mort. (2015 – Denoël)
Ici, un extrait :
https://books.google.fr/books?id=Cmo0CgAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_atb#v=onepage&q&f=false

renato dit: à

En tous cas, pour revenir à Tintin, en paraphrasant Arshile Gorky, un pauvre dessin pour pauvres gens.

Chantal dit: à

@ les 3 ,j je ne connais pas Multatuli, et sa nouvelle sur Max Havelaar, j’avons googuelé pour voir. Et puisqu’on est fait comme des rats immobiles et pandémiques, je vais recompter mes piécettes pour le coffret Lynd Ward très beau mais où le mettre déjà trop de livres. Ma lessive est faite de retour de Trier, superbe ville à la Porta Negra et des glaces fruits de bois/ romarin, façades pâtisseries crème fraiche, truites en bord de lac et pédalo.

Je pensais voir Pierrefonds cet été, changé d’avis.

Doncques bonne journée !

Marie Sasseur dit: à

Tres intrigante aventure éditoriale que celle de la ballade de la mer salée d’ Hugo Pratt.

Au risque de contredire la perception de lmd, qui pense que la couleur était une facilité commerciale, j’ai failli écrire tout à l’ heure, que le contraire me paraissait plus vraisemblable, au temps où le noir et blanc était plus bankable ( voir ce qu’en dit son biographe désormais institué goncourt, sur un billet en attendant Nadeau)

Eh bien , la première planche était en couleur. Oui, meussieu.

« LE ZODIAQUE « La ballade de la mer salée » Planche originale à l’encre de chine et aquarelle réalisée à la fin des années 60. Pièce majeure de l’oeuvre de Hugo Pratt, cette planche en quatre strips est une des rares si ce n’est la seule réalisée entièrement en couleur directe. Elle préfigure ce que va devenir « la ballade de la mer salée » en plaçant au centre d’une seule et même oeuvre tous les personnages importants ainsi que l’ambiance unique de cette histoire. Mais cette planche raconte aussi une autre histoire, celle de la naissance du fils de Florenzo Ivaldi. A l’époque de la création de cette planche Danilo Ivaldi naît le 10 juillet et très symboliquement Hugo Pratt fit naître Corto Maltese le même jour… Outre les qualités graphiques indéniables, de cette planche, elle marque surtout le point de départ des histoires de Corto. Une pièce de musée! 71,2 x 49 cm Provenance: Collection privée de Paola et Danilo Ivaldi. « 

Marie Sasseur dit: à

Vous n’allez pas faire comme le pangolin moyen Renato. On pense à ce qu’on veut ici.

Marre des motodidactes qui zappent très vite des que ça se corse.

Marie Sasseur dit: à

C’est quand même une connerie monumentale de vanter la  » pureté  » du  » strictement » noir et blanc, alors que c’était une nécessité économique. La plupart de ce qui deviendra des bd, ayant paru au départ en feuilleton, dans des journaux. Donc à moindre coût.

renato dit: à

… « des que ça se corse » quoi ? J’avance en suivant mes sentier et je zappe souvent.

Marie Sasseur dit: à

@Je zappe souvent.
Oui on a pu voir.
Mais n’exigez pas qu’on clique sur vos errements par associations d »idees.
Une echolalie graphique plutôt. Bon pour le dr Rorschach, pas pour des êtres normalement constitués qui savent argumenter un discours. Ah.

renato dit: à

Je n’exige rien et j’argumente si je veux et s’il en vaut la peine, donc pas vous.

Clopine dit: à

Il faut bien reconnaître un talent à Marie Sasseur : elle sait parfaitement écrire à l’encre de sèche ! Son côté pieuvre ?

Bon ok je sors.

lmd dit: à

«C’est quand même une connerie monumentale de vanter la  » pureté  » du  » strictement » noir et blanc,»
Qui a parlé de pureté ?
Les planches d’ Una ballatta del mare salato ont été dessinées par leur auteur pour être imprimées en noir et blanc ; Hugo Pratt avait alors une longue expérience de bande dessinée et il a fait évoluer son dessin avec cette contrainte.
Colorier ces planches est une aubaine commerciale ;
renato , j’ai remarqué ce dessin (le votre).
J’utilise un porte mine Cross 0,7mm 2B, pour dessiner dans des carnets qui tiennent dans la poche d’une veste.

Marie Sasseur dit: à

« Les planches d’ Una ballatta del mare salato ont été dessinées par leur auteur pour être imprimées en noir et blanc ; Hugo Pratt avait alors une longue expérience de bande dessinée et il a fait évoluer son dessin avec cette contrainte. »

Ach, le noir et blanc est une contrainte.
Oui, journalistique.

On a ici une équipe de barbouilleurs du dimanche, entre le pangolin, le motodidacte et le strict, c’est quelque chose.

JiCé..... dit: à

VU DU PAQUEBOT

« Vous voyez ces deux nègres,le petit et le grand, ce sont des Français hergésirables, en vacances africaines… »

Bonne chance à tous !

et alii dit: à

sur wiki
 » Les autorités françaises décident donc d’imposer aux Africains un français simplifié, appelé le « français tirailleur ». En 1916, paraît un manuel militaire intitulé Le français tel que le parlent nos tirailleurs sénégalais5, qui décrit les règles du français tirailleur : « Ce qui importe avant tout c’est de fixer le moule dans lequel il faudra couler la phrase française pour nos tirailleurs connaissant quelques mots de notre langue. » Cet ouvrage est à destination des gradés francophones, afin de leur permettre de « se faire comprendre en peu de temps, de leurs hommes, de donner à leurs théories une forme intelligible pour tous et d’intensifier ainsi la marche de l’instruction ».
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

Tintin au Congo.
Son voyagiste était l’abbé Wallez. Faudrait pas l’oublier.

« Norbert Wallez, né à Hacquegnies, le 19 octobre 1882 et décédé à Saint-Servais le 24 septembre 1952, est un prêtre catholiqueet journaliste belge qui dirigea le quotidien Le Vingtième Siècle dont le supplément Le Petit Vingtième accueillit les premiers dessins des Aventures de Tintin par Hergé.

Arrêté pour collaboration en septembre 1944, il est condamné en 1948 par la Cour militaireà cinq ans d’emprisonnement. »
Wiki

Marie Sasseur dit: à

@Il faut bien reconnaître un talent à Marie Sasseur.

Celui de n’avoir aucun intérêt à humilier la brayonne, elle le fait très bien toute seule.

renato dit: à

Imd, j’utilise un porte-mine Caran d ́Ache fixpencil 22 (avec HB).

Janssen J-J dit: à

# Ciao, je vais plus loin.

‘tention à pas vous noyer au lac du Bourget, hein, un lac moyen, pas majeur… bonne aprem.

Patrice Charoulet dit: à

EN PLEIN CENTRE ET EN PLEIN JOUR , A DIEPPE

Un retraité , que je connais, se promène, sacoche en bandoulière. Un jeune lui arrache sa sacoche.

Mauvaise chute. Aux urgences.

D. dit: à

Un homme de 29 ans tué par balle aujourd’hui à Grenoble, la petite Chicago au pied des Alpes. Assez banal là-bas.

Pat V dit: à

, j’utilise un porte-mine Caran d ́Ache fixpencil 22 (avec HB)

Je ne sais pas trop pourquoi JJJ m’invoque, mais de F. Masereel à Pratt, on est dans le trou noir, renauto s’en porte Caran! 😉

Brinqueballe dit: à

(avec HB)

renato partage sans faire grise mine, cela n’est certes pas un défaut!

renato dit: à

Naturellement Calvin and Hobbes

et alii dit: à

je n’ai découvert Calvin et HOBBES qu’adulte et j’ai aussitôt aimé ces deux amis

et alii dit: à

même lien
From the very beginning of that invented stereotype, the intention was to create a visible Jewish appearance. A visibly bad Jewish appearance.

et alii dit: à

According to plastic surgeon Beth Preminger in a 2001 JAMA article, the Jewish nose became an actual category in the medical literature, alongside explanations as to how to fix it, thereby further fixing the myth in our collective imaginations. As late as 1996, medical textbooks outline the exact nature of the Jewish nose and the surgical steps that should be taken to cure this problem. A simply ugly nose doesn’t require medical treatment, and any such intervention would be a mark of frivolity and excess. But a diagnosably Jewish nose has a cure—one that many people turned to over the 20th century: As much as big noses were and are associated with Jews, so, too, is rhinoplasty.

Janssen J-J dit: à

@ PC / « Aux urgences ».
Pas de chance pour le jeune voleur ! les mauvaises actions sont toujours punies.

@ Pat V / Caran d’#Hashtag ?

On n’arrive plus à suivre…

et alii dit: à

l’importance de l’image soulignée par l’article de NYR of Books(ce qui nous intéresse pour tintin) et le titre du livre
Sara Lipton’s most recent book, Dark Mirror: The Medieval Origins of Anti-Jewish Iconography was published this month by Metropolitan Books.

November 14, 2014, 12:02 pm

et alii dit: à

« The Jew has already emancipated himself in a Jewish way…not only insofar as he has acquired financial power, but also insofar as, through him and without him, money has risen to world power and the practical Jewish spirit has become the practical spirit of the Christian peoples. The Jews have emancipated themselves to the extent that the Christians have become Jews. »
in Imaginary Jews
Michael WalzerMARCH 20, 2014 ISSUE
Anti-Judaism: The Western Tradition
by David Nirenberg
Norton, 610 pp., $35.00

et alii dit: à

ainsi commence un témoignage sur un camp identitaire nationaliste sur slate:
« Le sourire aux lèvres, Youri, chef de camp se saisit de la pioche: «J’ai l’impression d’être un nègre en Afrique en train de chercher de l’eau!» Depuis plus d’une demi-heure, trois apprentis nationalistes se relaient pour creuser une feuillée à l’orée d’une forêt »
http://www.slate.fr/story/193080/antisemtisme-infiltration-camp-d-ete-fasciste-morts-aux-juifs?utm_source=ownpa

Janssen J-J dit: à

marianne payot @mariannepayot
1 août
L’élégant auteur de « La Bataille de Wagram » et du « Bruit de la neige » s’est éteint à l’âge de 96 ans. Le monde des lettres et des grands flâneurs de la vie perd l’un de ses fleurons.
⁦@AlbinMichel

Mort de Gilles Lapouge, écrivain, voyageur et journaliste de talent
L’élégant auteur de « La Bataille de Wagram » et du « Bruit de la neige » s’est éteint à l’âge de 96 ans. Le monde des lettres et des grands flâneurs de la vie perd l’un de ses fleurons.
lexpress.fr

Janssen J-J dit: à

Cette culpabilité par accusation, au lieu de l’accusation par argumentation, m’apparaît comme le fléau redoutable émanant, grâce aux réseaux sociaux, de la mise à disposition de chacun de la faculté, de la liberté, de l’arrogance de faire mal. Puisque plus rien n’est à justifier, tout devient permis. Des réputations sont offensées, des destins brisés, des familles affectées, des honneurs battus en brèche, de possibles innocences saccagées avant l’heure, une bombe étant livrée à chacun pour détruire au singulier.
Cette culpabilité par accusation, qui se multiplie, fait froid dans le dos, fait peur à l’esprit.
La France se déteste.
#(C-C)#

et alii dit: à

intéressant entretien sur les psychanalystes sur mediapart avec la distributrice de « le phallus et le néant »;elle dit notamment:
 » Il y avait en eux une espèce d’obsession de vouloir prendre possession de leur interlocuteur dans le cadre d’une domination permanente. Ils passent leur temps à se contredire comme à contredire leur interlocuteur afin de pouvoir prendre le contrôle sur lui. Il n’y a pas d’écoute, pas d’échange. On peut malgré tout trouver quelques endroits de déstabilisation, notamment autour de la définition de la castration, laissant apparaître quelques moments de vérité dans les échanges mais la plupart du temps ils sont dans le contrôle absolu. »
on croirait une présentation des erdélien-ne-s
https://blogs.mediapart.fr/cedric-lepine/blog/020820/entretien-avec-sophie-robert-realisatrice-du-film-le-phallus-et-le-neant?utm_source=20200802&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20200802&M_BT=1249929909253

et alii dit: à

accusation Zola :du nouveau!
De toute ma lettre au président de la République, on avait extrait savamment quelques lignes, limitant les poursuites uniquement pour empêcher la vérité de se faire jour sur l’affaire Dreyfus. Le plan était de me condamner tout en me bâillonnant.
Émile Zola, Pour la lumière, 1898

Mais Clémenceau attend la révision du procès : lorsque Bernard Lazare, dreyfusard ami de Zola, lui apporte le manuscrit de « Pour la lumière », il le glisse dans un tiroir. La suite de « J’accuse », rédigée en réponse à la tempête d’insultes qu’essuie Zola et pour réitérer des accusations, ne sortira jamais des presses.

Les cinq pages manuscrites de « Pour la lumière », longtemps conservées au sein de la collection Alfred Cortot, seront proposées à la vente par Le Manuscrit français pour 40.000 € lors du Salon du Livre rare et de l’Autographe, organisé du 18 au 20 septembre prochain au Grand Palais, à Paris.
Une difficile période d’exil
Le Manuscrit français proposera également trois lettres d’Émile Zola à Georges Charpentier, son éditeur, datant de la période d’exil à Londres de l’écrivain naturaliste. « Cet exil lui a beaucoup coûté : Zola ne parlait pas un mot d’anglais, il se retrouvait seul, sans son épouse Alexandrine Zola, et soudain plongé dans un mutisme complet, lui qui était sous le feu des projecteurs. Il est très à l’aise financièrement, mais la période reste difficile pour lui. »
sur https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/pour-la-lumiere-la-suite-restee-inedite-du-j-accuse-d-emile-zola/101990?origin=newsletter

Jazzi dit: à

« on croirait une présentation des erdélien-ne-s »

Vous en tête de groupe, et alii !

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