de Pierre Assouline

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Comment on est passé de « Fatma de Prisunic » à « Bayadère de carnaval »

Comment on est passé de « Fatma de Prisunic » à « Bayadère de carnaval »

S’il est un classique qui a éprouvé de longue date les foudres du politiquement correct, c’est bien Hergé. Son œuvre ayant régulièrement été dénoncée comme colonialiste, raciste et misogyne, il s’était résolu dès l’après-guerre à la modifier dans les rééditions de ses albums. Non par conviction mais pour céder aux pressions de son éditeur lui-même soumis à la pression des associations ad hoc (en deux mots). Pour lui, la cause était entendue : il s’agissait de « Noirs de fantaisie », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. L’examen de sa correspondance avec Casterman est à cet égard édifiant.

La refonte de ses albums avait commencé pendant l’Occupation mais pour des raisons purement techniques (mise au format etc). Après la guerre, il s’agira aussi de rectifier le tir. Techniquement mais aussi moralement et politiquement. Très tôt soucieux de faire accéder son héros à l’universel, Hergé l’avait de fait rendu de moins en moins belge et catholique, de plus en plus européen et laïc. En 1946, Casterman lui avait forcé la main pour « blanchir » une mère et son bébé, le portier d’un hôtel ainsi qu’un gangster, tous noirs de peau, dans Tintin en Amérique. A la demande de Simon&Schuster, il en fit autant dans Le Crabe aux pinces d’or tout en se défendant de blanchir les personnages ainsi qu’il s’en expliqua dans une lettre :

« Ils sont, dirais-je, de race indéterminée. On voit qu’ils ne sont pas de « chez nous », mais quant à savoir d’où ils sont, mystère… Le souhait de l’éditeur américain était : pas de Noirs. Et pas plus de bons Noirs que de mauvais Noirs. Car les Noirs ne sont ni bons ni mauvais : ils n’existent pas (comme chacun le sait aux USA)… ».

Le matelot noir du Karaboudjan ne l’étant plus, les insultes durent s’adapter et passer de « Moricaud ! Anthracite ! » à « Emplâtre ! Doryphore ! ». Sauf que ces aménagements à l’intention du public américain s’étendirent également à tous les lecteurs. L’Etoile mystérieuse reflétant un peu trop l’air du temps de sa création (1941), après la guerre le quartier général des « méchants » se déplaça de New York à Sao Rico, capitale d’un Etat imaginaire ; leur chef, le banquier Blumenstein, fut rebaptisé de manière plus anodine Bohlwinkel, ainsi que l’on nomme les confiseries du côté de Bruxelles, et la courbe de son nez, rectifiée… Ce qui n’empêcha pas une Madame Bohlwinkel de s’en plaindre auprès d’Hergé !

Pour la refonte de l’Île noire en 1965, il s’agissait avant tout de moderniser des détails (voitures, paysages, billets de banque) ou de corriger des erreurs (uniformes des policiers censés être ceux du Sussex, architecture des maisons etc). Mais deux ans après, pour celle de Coke en stock, Hergé dut désamorcer tout reproche de racisme envers les Noirs et les Arabes. On lui demanda d’atténuer les traits des pèlerins se rendant à la Mecque, d’éviter que des personnages parlent « petit nègre ». C’est ainsi qu’une dizaine de vignettes virent leur lexique bousculé, « Toi, pas te fâcher, missié » se métamorphosant en « Ecoute, m’sieur… Faut pas te fâcher… », les « nègres » en « noirs », « la graisse d’anthracite » en « graisse de hérisson », un « par la barbe de votre prophète ! » très mal vu par un plus œcuménique « par tous les diables ! », le très imagé « bougres de zouaves à la noix de coco » en « bougres d’ectoplasmes à roulettes » et l’historique « Fatma de Prisunic ! » cédant la place à « Bayadère de carnaval » !

Quant à Tintin au Congo, quoique refondu, il était introuvable car épuisé, moins par crainte de la réaction des Africains que par « celle des pro-Africains de France » comme disait le dessinateur par allusion au lobby intello-tiers-mondiste. Il dut menacer son éditeur de rééditer l’album ailleurs pour ce que lui-ci consente à le faire circuler à nouveau en 1970. Ce qui n’empêchera pas alors les écologistes de demander son remaniement au motif qu’on y massacrait gazelles, crocodiles, serpents et buffles ! Pas question de céder. Un avertissement fut juste concédé en liminaire.

De nos jours, l’air du temps n’a jamais été aussi favorable aux associations antiracistes qui, depuis des années, exigent que Tintin au Congo soit cantonné au rayon » Adulte » des librairies ; elles aimeraient, à force d’actions en justice, que l’ouvrage soit retiré de la vente ou, à tout le moins, précédé d’un avertissement dénonçant « ses préjugés racistes » de manière à « repositionner l’album dans son contexte historique ». Comme Mein Kampf et les pamphlets de Céline ! D’autres fronts pourraient s’ouvrir. Pas de quoi déboulonner son statut mais tout de même. Tintin étant racisé depuis des dizaines d’années, va-t-on désormais s’aviser de ce qu’il est étrangement genré ?

(« Tintin au Congo », Hergé/ Moulinsart)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

1 430 Réponses pour Comment on est passé de « Fatma de Prisunic » à « Bayadère de carnaval »

Jazzi dit: à

« La France se déteste. »

Et le Monde entier se hait, JJJ !
Ne soyons pas chauvins…

et alii dit: à

je ne me souviens pas d’avoir posé une question -fait une demande (qui ne soit pas rhétorique) sur ce blog , et avoir été en attente de réponse à cette question ou cette demande; j’ai aussi des sources d’information -fiables- sur différents « thèmes » y compris la psychanalyse et les psychologies pratiquées soit en cabinet, soit en institutions, soit de manière sauvage comme sur ce blog , et je ne me précipite pas à donner des interprétations sur les gens auteurs d’articles en lien

Jazzi dit: à

Comme il fallait s’y attendre, Clopine s’est écroulée.
Elle est prise en charge par le service psychiatrique de l’hôpital Tenon.
Depuis la révélation post confinement de Clopin, elle a perdu huit kilos : elle ne mange et ne dort pratiquement plus.
Elle tenait grâce à l’écriture en direct de sa douleur.
Aucune visite n’est autorisée actuellement…

et alii dit: à

je maintiens néanmoins avoir dit qu’il faut travailler et qu’une association d’idées est un travail; les études sur le « nez juif » (et l’image)sont liées au billet,et la bibliographie est le fruit de recherches pointues (travail )

et alii dit: à

je ne suis pas étonnée -désolée,oui- de l’état de CLOPINE; je ne peux que souhaiter qu’elle sera bien accompagnée

OZYMANDIAS dit: à

Le pays du Waq Waq.
Pays imaginaire inventé par des fabulistes arabes.
Il n’existe pas.
Je le sais, j’y ai vécu.

OZYMANDIAS dit: à

Je souhaite à Clopine un prompt rétablissement.
De tout coeur avec elle.

OZYMANDIAS dit: à

Merci et alii.
Je ne connaissais pas du tout Jurgis Baltrušaitis.
Encore merci.

B dit: à

Un indispensable.

B dit: à

Merci Jazzi pour ces tristes nouvelles. Dépression grave.

rose dit: à

Jazzi

Elle avait déjà perdu 25 kg.
Restez en lien.
Merci de nous informer.
Mes pensées chaleureuses pour elle.

B dit: à

Je sais, j’ai été atteinte. Je me nourrissait de deux yaourts par jour et je bossais 10 heures par jour, je pleurais comme une fontaine, j’ai bénéficié d’un placement non négociable avec deux infirmiers à la con comme au cinéma en blouse qui viennent te cueillir à domicile. Ensuite j’ai failli crever sur un brancard, attachée, après une injection de cheval car je tentai de fuir de cet endroit charmant où je n’avais pas choisi d’être.

B dit: à

Nourrissais.

B dit: à

Je peux vous raconter mon accouchement?

et alii dit: à

et, extrait d’une lecture, pour la liste : »texte ambulant »!

Janssen J-J dit: à

Tous ceux qui ont vécu une dépression grave (c’est aussi mon cas) mesurent son état d’épuisement et sa douleur. Merci Jzmn de nous donner de ses nouvelles si CT vous y autorise.
Je suis bien triste.
Bises sincères, si elle nous lit encore. Oui apparemment… (cf. son message du jour, comme une volonté se maintenir la tête hors de l’eau…, l’ai trouvé bien courageux).

Janssen J-J dit: à

@ Je peux vous raconter mon accouchement?

Je le lirais avec attention pour ma part…, si vous osiez nous l’évoquer avec sincérité, car on sent bien que vous en mourrez d’envie. Courage.
Bàv,

Chantal dit: à

D’ici je ne peux malheureusement rien faire …

Marie Sasseur dit: à

@les études sur le « nez juif » (et l’image)sont liées au billet

Voilà autre chose.

Décidément vont tous finir à Tenon. Sans mortaise…🤣

Passou va devenir le premier chef de clinique psychiatrique dématérialisée.

Belle promotion !

et alii dit: à

Face aux ténèbres styron

et alii dit: à

le billet:
le banquier Blumenstein, fut rebaptisé de manière plus anodine Bohlwinkel, ainsi que l’on nomme les confiseries du côté de Bruxelles, et la courbe de son nez, rectifiée… Ce qui n’empêcha pas une Madame Bohlwinkel de s’en plaindre auprès d’Hergé !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 2 juillet 2020 à 21 h 58 min.

…avoir une bonne tête, c’est pas nécessairement une tête du discobole, ou autres à Trajan,!…

…mais, savoir penser, avec ce qui existe déjà,!…et survivre dans le futur,!…

…tout le monde, n’est pas Hadrien, et gérer, l’héritage de Rome,!…

…or, combien, y a t’il en nombre, de mentalités de conquistador, de vandales, de goths,…le progrès, les sacrifices,…
…non pas pour créer,…mais détruire l’autre,!…le but, créer par la seule jalousie perverse,!…le pouvoir du capital.

…les exemples aujourd’hui,…d’un côté représenté le bon droit en tutti quanti,…
…et de l’autre côté, être en alliance avec tout le système des corruptions mondiales sans limites,!…

…comme des pharaons, de haute ? et basse ? Égypte déjà,!…
…quelles confiances, pour quels responsables ?,…en plus tout est électroniquement vérifiable,!…et les arnaques ?,…
…charmes & crédits,!…les conquistadors,!…vrais ou faux,!…
…un rappel, le charme à l’or,!…l’amour en poussières,!…
…Tintin, si,!…

et alii dit: à

quand on ne peut pas lire le billet, on ne vient pas pérorer

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé des oeufs au plat.

et alii dit: à

mettre les points sur les i devrait suffire ;à croire qu’il y en a qui veulent le poing dans la figure

une main ... dit: à

B dit: à

Je peux vous raconter mon accouchement?

Enfanter par l’œil, encore une chimère!

Chantal dit: à

misère e-alli, ce bollewinkel ( c’est du brusseleir en fait ) me rappelle « les fourches », heures vides dans l’organigramme scolaire où nous allions nous acheter des bonbons sûrs vendus à la pièce. Quand on réfléchi c’était des solides crasses quand même.

NB : le fils Jauffret publie un truc chez Anne Carrière sur son séjour psychiatrique parisien, j’espère pour Clopine que c’est moins trash …

Marc dit: à

Un dépressif : Il va mal quand tout va bien.

christiane dit: à

Jazzi,
Elle s’étiole dans cette ville qu’elle ne connaît pas et au pire d’une période de canicule et de déconfinement stressant.
Un homme volage, une femme en guérit. Ce qui la brise me semble-t-il c’est l’éloignement de ce qu’elle aime et dans cela il y a le chien fou, l’ânesse et son petit, les agneaux qui courent dans l’herbe, ses ruches, ses pommes, ses fleurs, ses poireaux, ses cerisiers croulant de fruits, le ciel étoilé, le vent, ses amis là-bas et ses habitudes comme d’aller à la ferme chercher le beurre et la crème, comme de lire Proust et les autres et écrire. Sa cuisine aussi et les repas qu’elle y préparait avec gourmandise.
Pourquoi est-elle partie sur un coup de tête ? Peut-être Rouen qu’elle connaissait bien aurait été un exil plus doux.
Il voulait vivre un jour sur deux chez sa maîtresse. Que n’a-t-elle accepté cette proposition. C’était, à la clé, un jour sur deux de totale liberté sur ses terres.
Le fils ? Je ne sais où elle en est…
Si tu la vois, si elle t’écoute, donne-lui envie de revoir ce petit monde qu’elle aime tant et dis-lui de se guérir de son idée romantique du mariage. Apprends-lui à être libre dans sa tête. Tu sais faire cela.
Bises à vous deux.
PS : l’hosto… qu’elle y reste le moins possible… Trop de médocs et de sommeil.

Marie Sasseur dit: à

J’ai lu dans le lien que j’ai mis en ligne que Hugo Pratt avait un grand- père juif séfarade.

Quand on en marre d’Hergé, son racisme, son antisémitisme, son alcoolisme, son machisme et tous ses -ismes, on passe à autre chose.

une main ... dit: à

B dit: à

Je peux vous raconter mon accouchement?

Enfanter par la bouche ça donne une franche parlotte.
Le bébé geint.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, non seulement vous êtes un vieux cinglé, mais le poing dans la figure, il risque fort de vous revenir.

Jazzi dit: à

(JJJ, je n’ai pas vraiment demandé l’autorisation à Clopine de vous en informer…)

Marie Sasseur dit: à

La tafiole du blog vous informera également des horaires de la sépulture.

Marie Sasseur dit: à

Vous pourrez tous aller verser votre larme.

Marie Sasseur dit: à

Vous êtes tous à gerber. Et ça c’est acquis.

Marie Sasseur dit: à

@une association d’idées est un travail

Mais bien sur vieux taré, comme expliquer, par associations d’  » idees » ce que veut dire  » s’en taper » de vos délires de cogné.
Une cruauté de malade.

Janssen J-J dit: à

@ le premier chef de clinique psychiatrique dématérialisée.

Toujours aussi drôle cette marie masseur en HP ou à l’EHPAD, durant les soubresauts les plus spectakulaires de l’histoire de l’Herdélie.
Il fallait inventer une infirmière à Passoul gardant là tête froide. L’avons gagnée ce soir sans efforts (mdr 🙂
Merci messieurs-dames.
NB / Puis-je raconter à mon tour à l’Herdélie mon viol et mon avortement, ma bipolarité asexuelle et mes soucis littéraires ?… + quelques uns des histoires les plus crues de ma kiné guatémaltèque ?

Bàv,

Jazzi dit: à

Marie Sasseur est en dépression éternelle !
Comment l’aider à en sortir ?

Marie Sasseur dit: à

La tafiole a bien du mal a se dépatouiller de son probleme. Il a laissé sa c( l)opine en pleine debacle et vient s’en vanter sur un blog. Il avait déjà fait le meme coup avec un autre. Des ordures comme ça, il vaut mieux changer de trottoir quand on les croise, c’est évident.
Mais la brayonne est assez conne pour lui dire merci.

et alii dit: à

ayant promis m
les points sur les i, je précise pour ce fil que j’ai relu le billet « peintre raté » et qu’ il y est écrit » rebaptiser « Bohlwinkel » le banquier juif new yorkais Blumenstein, le méchant de l’Etoile mystérieuse, et à remettre son nez droit, à envelopper les bouteilles de whisky du capitaine Haddock d’un pudique sac en papier afin que l’on ignore ce qu’il boit. Mais il fallut lui forcer la main. »
je n’ai aucune illusion sur les sentiments des erdélien-ne-s à mon égard ;
j’espère que CLOPINE trouvera de l’aide efficace à laquelle je crois qu’elle aspire pour reprendre le cours de son histoire et s’accomplir sans trop de heurts;
bonne nuit

Marie Sasseur dit: à

@je n’ai aucune illusion sur les sentiments des erdélien-ne-s à mon égard ;

Moi j’ai été assez claire pour que vous n’en ayez aucune, vieux vicieux.

et alii dit: à

s’il est certain que P.ASSOULINE LIT LES COMMENTAIRES? IL SEMBLE QUE CE BLOG SOIT SUIVI par d’autres blogueurs français qui y trouvent inspirations diverses en général plus intéressantes que les interprétations des contributeurs; si bien que l’on s’adresse autant à ces inconnus qu’à P.Assouline
quant aux contributeurs, il y a belle lurette que je ne m’attarde plus sur leur pianotage, sauf exception;

Marie Sasseur dit: à

220 millions de francophones dont 90 de la RDC sont susceptibles de lire vos productions d’un vieux cerveau malade, qui ne maîtrise même plus son clavier.

et alii dit: à

je ne crois pas que la RDL PUISSE soutenir Clopine ;j’espère me tromper

Petit Rappel dit: à

la Bibliothèque de Cortot a été je crois dispersée en 1992. Elle contenait entre autres les oeuvres de Mr de Sainte Colombe, Quignardisé comme on sait. Le manuscrit Zola est un cheval de retour passé chez Christie en 2019, mais le tout constitue, pour une librairie pas si vieille, une excellente publicité. Il serait amusant de savoir si le prix d’acqsuisition chez Ch est au dessus ou au dessous du prix proposé. Le texte parait concerner le procès de Rennes, ou figure la formule: « La Question ne sera pas posée ».
Et dire que Madame Dreyfus avait pensé démarcher, si ma mémoire est bonne, Hector Malot!
La profession n’a pas eu le choix pour un salon de la Librairie Ancienne autre que début Septembre, et les plus sincères ne sont pas surs qu’il ait lieu, ou s’attendent à un désastre. La verite sera entre les deux, des ouvrages pré-vendus sur site et livrés au Grand Palais limitant la catastrophe. Bien à vous.
MC

l’ombelle des talus dit: à

@ Après la guerre, il s’agira aussi de rectifier le tir. Techniquement mais aussi moralement et politiquement.

Trêve de blabla, quand aurons-nous accès aux œuvres complètes de ce jeune auteur d’avant-guerre que d’aucuns tiennent encore aujourd’hui pour talentueux ? (Ça, c’est pas pour demain la révolte de l’esprit, qu’il aurait dit ; Tintin, quoi.).

l’ombelle des talus dit: à

L’effet boule de neige conduit à l’avalanche.
Le service de psychiatrie de Tenon outragé, le service de psychiatrie de Tenon brisé, le service de psychiatrie de Tenon martyrisé mais le service de psychiatrie de Tenon libéré ! … En songes seulement, hélas ; puisse le sieur Court y rejoindre enfin sa belle.

l’ombelle des talus dit: à

Bonne journée à ceux qui prennent des paquebots pour des cargos et leurs préjugés pour des arguments massue.

OZYMANDIAS dit: à

Lundi 3 août 2020 à 2 H 57

La lune est pâle comme un dieu agonisant.
Les étoiles sont livides comme des anges déchus.
Sous le dattier majestueux, je contemple, allongé, tout cela.
Une brise froide comme une lame polaire traverse le désert voluptueusement.
Un serpent de nuit me reluque de loin.
Le silence des dunes est turbulant.
Elles gémissent comme des houris célestes égarées sur terre.
Ma grande misère d’arabe errant me revigore et ma bédouine pauvreté ne pèse que légèrement sur mon âme de mendiant équanime.
Ni heureux ni malheureux mais plein de mansuétude. Tel est mon état d’homme.

l’ombelle des talus dit: à

Phraseur sans heure et sans boussole ; Ozzy,
-The Prince of Darkness,
-The Godfather of Heavy Metal,
-The Madman …
– le planton

Petit Rappel dit: à

N’insultez pas au malheur d’autrui l’Ombelle. C’est tout ce que je puis dire.

B dit: à

3J, poubelle. Avec sincérité. J’ose.

JiCé..... dit: à

Lundi 3 août 2020, 5h38

Puisque nous sommes devenus une grande famille rurale, avec tous ses inconvénients, toutes ses turpitudes, tous ses délires dépressifs, tous ces soutiens mensongers, disons le tout net : ce cas de figure de cocuage est courant !

Cependant…….N’EN FAISONS PAS UN FROMAGE !

Marie Sasseur dit: à

Pour tous ceux qui ont pensé litterature- thérapie, comme remède de cheval, Rimbaud au plus mal, répond à l’un de ses correspondants, de ceux qui avaient perdu l’homme aux semelles de vent, qui pensait réveiller la muse :
 » C’est bien de cela qu’il s’agit ! Et  » merde pour la poésie ! » »

Patrice Charoulet dit: à

DIMANCHE EDM

Nous avons eu des journées Macron, des journées Castex, des journées Darmanin, nous avons eu un dimanche Dupont-Moretti
(EDM).

Sur BFM , d’abord, EDM a dû répondre aux questions de Mme de Malherbe (il l’a appelée plusieurs fois comme ça, ce qui faisait tout drôle : on est tellement habitué à « Apolline »). Ce ne fut pas vraiment un entretien passe-plats et des questions furent parfois assez vaches. Le nouveau ministre et ténor du barreau ne s’en est pas mal sorti.

Puis, à 21 h , il y eut le film de Lelouch. D’habitude, les films de Lelouch, je n’en suis pas friand. Mais, cette fois, comment résister à l’annonce que l’on nous faisait partout : le nouveau ministre, grand avocat, incarnerait un…juge. Quand on sait tout le mal qu’il a dit et pensé de la plupart d’entre eux, on s’en pourléchait les babines. J’ai tenu à regarder ce film par curiosité et pour cette seule raison.

Quelle ne fut pas ma déception ! Comment EDM a-t-il pu accepter de ce retrouver dans cette galère ? Le film commençait bien : ce président de cour d’assises dit des choses aux jurés avant leur délibération. Des choses assez classiques. La suite est désolante.
Un assesseur est trouvé tout nu par sa femme alors qu’il sortait d’une douche chez eux avec un autre monsieur. On est prié d’être tolérant. Un personnage est tellement alcoolo qu’il en vient à lécher par terre le bon vin dont sa femme vient de casser exprès la bouteille. Le même, en cours d’assises a tué des passants, en conduisant bourré une voiture. On est prié d’être tolérant. Clou du spectacle : le juge (EDM), habitué d’un bordel, amoureux de la mère maquerelle, la demande en mariage. On est prié d’avoir de la sympathie pour lui. Ben non !

et alii dit: à

secrets de famille:
méfiez vous des « infos » sur l’obs:
Jérôme a grandi en étant convaincu que son père, un dangereux mafieux italien, les avait abandonnés, lui et sa mère. Jusqu’à ce qu’un vieil homme de 90 ans ne reconnaisse avoir proféré un mensonge qui a empoisonné trois générations.

Janssen J-J dit: à

@ PC #le juge (EDM), habitué d’un bordel, amoureux de la mère maquerelle, la demande en mariage. On est prié d’avoir de la sympathie pour lui#.

Et l’inspecteure du fisc incorruptib’, qui se radine au jury avec son collier de perles…

L’attente n’a pas été trop longue à se faire attendre, hein…

Du « great lelouche » comme d’hab…, on n’est jamais déçu avec ce gars-là (chacun sa vie, pas vrai, Ségala !) … Et ce pauvre Joni ! quelle pitié !…

Tombé itou sur ce nanar par hasard (avions quasi pas regardé la télé depuis cinq mois).

Ai pas ri pour les mêmes raisons que les vôtres, hélas, mister bilgère-bis !

@ b. / Dommage, peut-être… C’est mieux ainsi, je crois, à considérer les réactions si prévisibles des urubues moyennes, du côté de Thonon-les-Bains.

Bàv,

et alii dit: à

comment les erdélien-ne-s peuvent-ils affirmer pouvoir comprendre?
Gilbert Maurey (auteur de Secret, secrets, De Boeck université). Quand le clan familial s’impose le silence sur un événement, communiquer devient finalement impossible. C’est ainsi que, porteurs de nos passés occultés, de nos bouts de mémoire manquants, les secrets de famille deviennent les maîtres silencieux de nombreux destins.

lmd dit: à

J’espère, Marie Sasseur, qu’hier, vous avez pensé à quitter vos PATAUGAS à temps pour regarder (arte) le Cosi fan tute, Sazbourg 2020, strictement noir et blanc, espace rigoureusement frontal, et parfaitement mozartien.

et alii dit: à

LA REFERENCE EST BIEN Tisseron:
D’ailleurs, leurs symptômes, leurs conduites pathologiques sont, selon Claude Nachin, autant de tentatives – inadaptées ! – pour soigner leurs parents et mettre fin au malheur familial. On constate aussi qu’un même secret ne touche pas de façon identique les membres de la fratrie. « Chacun construit son psychisme, ses repères personnels, en interrelation avec ses divers proches », explique Serge Tisseron. Ce n’est donc pas le même discours, ou le même silence, qui est envoyé à chacun.

Marie Sasseur dit: à

lmd, je ne porte jamais de PATAUGAS. On a vu que vous « travaillez » beaucoup à la mine bien grasse sur ce blog. Encore un boursouflé.

Janssen J-J dit: à

et dire que la RDL et la RDC vont devoir se farcir ce 3 aout au moins trente copiers-collers des œuvres de la famille de Tisseron serge !…

Sauf si Passou dévie à temps le cours de choses.

Bonsoir et FMLP,

et alii dit: à

conclusion de « sachant » professionnel:
Certains secrets demeureront secrets, et il appartient à celui qui s’y trouve confronté de trouver sa propre solution pour s’en arranger. Sans que personne ne puisse lui dire ce qu’il doit faire ou penser.

et alii dit: à

« En lui taisant cet épisode, je m’étais doublement trompée. D’abord en croyant qu’elle ne découvrirait jamais mon secret et, ensuite, en pensant que celui-ci pourrait la protéger. Le thérapeute m’a expliqué que, quand on cache quelque chose à un enfant, il le sent. Julie avait donc dû sentir les zones d’ombre dans nos conversations. Et j’avais eu beau tenter de dissimuler la honte que j’éprouvais pour mon père, Julie l’avait perçue sans la comprendre. Au début, je n’ai pas voulu admettre que, pour trouver une logique à tout ça, elle avait dû à son tour se livrer à des actes que je réprouvais. Le thérapeute parlait d’une logique de répétition. Ce que j’avais refusé de mettre en mots, ma fille était, elle, condamnée à le reproduire en actes. Une fois délivrée du secret, Julie a pu reprendre normalement le fil de ses études. « 

et alii dit: à

secret: »
Et nous, ses enfants –mes deux sœurs et mon frère–, étions privés d’intimité : il lisait notre courrier, ne tolérait pas que nous ayons des conversations privées… »
il y en a sur la RDL que l’on cite tels ou tels auteurs

Janssen J-J dit: à

#je ne porte jamais de PATAUGAS#.

Aux pieds, sans doute… Ailleurs…, rien n’est moins sûr. Bàv,

et alii dit: à

il y en a sur la RDL qui ne supportent pas qu’on cite tels ou tel-le-s auteurs et dénigrent ceux ou celles qui les évoquent sans se prendre pour des « interprètes « universels

Marc Court dit: à

Tisseron a bien cherché les secrets de famille autour d’Hergé, me semble-t-il.
Dans un genre différent , un Maxime ou le Secret Weygand, je cite de mémoire, chez nos amis Belges, mais sans psychanalyse…

Janssen J-J dit: à

Hommage à Patrice Charoulet et Christophe Girard, de Dieppe à Paris, en passant par Philippe Bilger.

MORALE PUBLIQUE
« Mais c’est lui qui a dû partir et même s’il a bien fait, il est la seule victime en l’occurrence ».

Une nouvelle chute pas vraiment inspirée de moniseur Ph. Bilger. La petite musique que l’on entend, c’est celle-ci : « Il a bien fait de partir…, mais il est la seule victime de son départ, quand les copains et les coquins (bien plus que CG, trempés dans le système de complaisance -pour ne pas dire de complicité- avec le prétendu pédophile)… resteront bien à l’abri au chaud, à leurs postes, en toute impunité. Inutile de citer des noms, icite.
Il est certain que la défense de la vertueuse morale publique, quand on fut juge de profession désormais devenu blogueur professionnel, n’est pas toujours des plus facile à exercer. Elle a parfois belle allure, mais reste néanmoins bien confortable pour son interprète délié de son ancienne obligation de réserve. Cela dit, elle n’est peut-être pas très efficace, comme toutes les idéologies morales qui sévissent sur les réseaux sociaux.
Rédigé par : Janssen J-J | 3 août 2020 10:53:14 (merci pour l’horodateur automatique de ce blog)

et alii dit: à

je regrette de ne pas avoir connu gynepsy pour Clopine et avoir pu lui indiquer plus tôt;mais il n’est peut-être pas trop tard

Soleil vert dit: à

>Patrice Charoulet
Sur BFM , d’abord, EDM a dû répondre aux questions de Mme de Malherbe (il l’a appelée plusieurs fois comme ça, ce qui faisait tout drôle : on est tellement habitué à « Apolline »).

« Enfin Malherbe vint, et, le premier en France,
Fit sentir dans les vers une juste cadence,
D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
Et réduisit la muse aux règles du devoir. »

et alii dit: à

ce matin, une jeune femme me dit qu' »on se connaît déjà » :j’avoue ne pas me souvenir d’elle; avisant un tatouage sur son poignet, je lui demande e que c’est;une boussole me dit-elle qu’elle vient de faire faire;
et elle m’explique que ce truc des tatouages, ça lui a pris il y a un mois ; alors comme je la sens « branchée » je lui demande s’il s’est passé quelque chose pour elle ;et elle confirme que oui;

et alii dit: à

découverte d’un secret:
Is This the New Vivian Meier? In a Secret Room, a Young Woman Discovered 8,000 Remarkable Photos Taken by Her Grandfather

et alii dit: à

le lien des photos secrètes du grand père:
news.artnet.com/art-world/alberto-di-lenardo-1898991?utm_content=from_newscta&utm_source=Sailthru&utm_me

et alii dit: à

elle a édité le secret:
An Attic Full of Trains
Alberto di Lenardo, Carlotta di Lenardo (ed.)
« The work of Alberto di Lenardo is a precious discovery » – The Guardian

« Remarkable […] is this the new Vivian Meier? » – Artnet

« Alberto di Lenardo’s images reveal a joyous cross-section of 20th-century life » – The Financial Times Weekend Magazine

Janssen J-J dit: à

@ Bloom – Je dois bien reconnaître que ce John Hume ne m’a pas trop marqué, mais je vous conçois bien que pour vous…
En revanche, les romans historiques de Sorj Chalendon, oui, de même qu’Eureka Street, sous les années de plomb. Je n’ai hélas jamais visité les deux Irlande ni en guerre, ni « réconciliées ». Peut-être un jour viendra-t-il (ou pas) ?… Les voyages au long cours sont devenus si pénibles et stressant en vieillissant, si anti-écologiques. Donc, de plus en plus dans les livres, les romans… oui, et de plus en plus diversifiés vers l’Est et l’extrême orient…
Bàv,

Bloom dit: à

Les romans de Sorj & de Robert McLiam Wilson sont parfaits pour approcher le Nord en guerre. A compléter en se plongeant dans les poèmes de Seamus Heaney, Paul Muldoon, John Hewitt, Frank Ormsby,Michael Longley, John Montague, Ciaran Carson, et Tom Paulin, pour ne citer que quelques talents locaux.
Pour une plongée sans concession dans l’horreur de ces années, Le Trépasseur, de Eoin McNamee, le livre davantage que le film (le ciné, un autre grand pourvoyeur d’intelligence des enjeux – une liste suivra, une autre fois…)

Jazzi dit: à

« mais je vous conçois bien »

Le mystère de la sainte conception de Bloom par JJJ enfin levé !
Vous ne concédiez pas plutôt ?

et alii dit: à

The tourist reportedly broke two toes off the sculpture, which was the plaster model for the Paolina Borghese (Venus Victix) masterpiece in Galleria Borghese, sculpted by Canova in 1804, reports online art magazine Finestre sull’Arte.

encore un casse pied ce touriste

lmd dit: à

«Encore un boursouflé». Ce ne doit pas être un compliment.

D. dit: à

L’avortement raté de vous-même, JJJ, vous nous le racontez depuis toujours. Reconnaissons qu’à trois mois, dans un (rare) éclair de lucidité, se saisir en douce d’une aiguille à tricoter avec d’aussi petites mains (velues), c’est po facile. Dommage pour nous.

Janssen J-J dit: à

merci jzmn pour la vigile, j’avions pas vu l’oups… bloume non plus apparemment,
merci bloumme, j’ai bien noté : le Trépasseur sur ma prochaine liste
merci D…, une observation mystérieuse, sans doute profonde à défaut d’être malveillante… S’avorter dans l’oeuf, c’était en effet le propos d’un roman astucieux de je sais plus trop qui. Le héros virtuel dans les entrailles de lady macbeth ne réussit pas à mettre son plan à exécution contre son beau-père et as mère. Vous avez une bien belle imagination, D. (« J’inexiste dans mes oeufs au plat »). Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ #Vous ne concédiez pas plutôt ? »

NON, jzmn. Il fallait lire : « Je conçois bien que pour vous… (sous entendu) Hume fût un personnage qui compta beaucoup pour le diplomate irlandais que vous chérissez d’être)…

de nota dit: à

entretien avec Ludmila Oulitskaia pour le magazine Books, elle y tient des propos iconoclastes:

« Bien sûr, j’ai lu tous ses romans( Dostoïevski). Mais j’ai lu assez tôt dans ma jeunesse ses Carnets, et j’en ai éprouvé une forte aversion pour lui. Mes points d’ancrage ne son pas dans Dostoïevski. De mon point de vue, cet écrivain a produit une révolution colossale en institutionnalisant le Mal qui existe dans l’humain. Avant lui, les gens savaient distinguer entre le Bien et le Mal. Mais Dostoïevski a donné une légitimité aux entrailles puantes de l’homme, et c’est cela qui explique son succès mondial. Sa justification du Mal couplée à son idée du rôle messianique de la Russie en général me le rend étranger. J’ai cessé de le relire.

B dit: à

pub pub pub, et vous comptez tirer sur le pianiste?

DHH dit: à

Depuis plusieurs jours je survolais les commentaire sans aucune tentation de poster cat ignorante des sujets abordés par les uns et les autres, je n’avais aucune raison d’entrer dans la conversation … et puis hier soir , comme un coup de tonnerre , cette bouleversante irruption au milieu d’ echanges insipides ou trop savants :Des nouvelles consternantes de Clopine dont nous foudroie Jazzi
Je suis etonnée ;
Non du fait que ce qu’elle vivait ait pu la conduire au desespoir malgré sa volonté de resilience ; mais je suis mal à l’aise en face de cet état depressif grave qui s(‘installerait brutalement du jour au lendemain, apres ces épisodes de déambulation creatrice dans Paris, rendus avec des textes si bien tournés, et qui donnaient l’impression qu’elle avait reussi a prendre de la distance avec son malheur ;
Une explication possible ;Son apparente euphorie creatrice , son ardeur infatigable à arpenter Paris malgré le seisme qu’elle venait de vivre etaient l’effet de psychtropes du genre Prozac Zoloft ou autre ; qu’elle s’était administrée pour surmonter son desespoir ,conseillée par un medecin ou par automédication, et auxquels elle devait d’etre survoltée, de sorte que son effondrement brutal résulterait de ce que les psychiatres appellent l’effet « rapid cycling » de ces médicaments
En tout cas c’est bien qu ’elle soit entre les mains de vrais professionnels dans un vrai service de médecine psychiatrique, qui lui évitera les errements des thérapeutiques magico psychanalytiques.
Une question à Jazzi :peut-on lui adresser des messages ?

B dit: à

Je me souviens que pour évaluer le degré de dépression outre les signes évidents il fallait répondre à un tas de question comme celle-ci
Pensez vous que le monde va mal, que la situation est insoluble ou quelque chose du genre. Si vous repondez oui, c’est que vous êtes malade. Ne surtout pas faire part d’un pessimisme, c’est un symptôme!

B dit: à

Mon voisin de chambre avait tiré en l’air avec sa carabine. Un homme dangereux.

B dit: à

Il faut voir, à mon avis, ce film, pour une idée des séjours motivés: Très bien, Merci.

Janssen J-J dit: à

@ DHH / « son effondrement brutal résulterait de ce que les psychiatres appellent l’effet « rapid cycling » de ces médicaments »…

Voilà une explication rationnelle propre à rassurer la rationalité scientifique collective minimale par le biais d’une hypothèse médicale plutôt optimiste.
Mais qu’en sait-on au juste, de tout cela ? et qu’en tirer comme conclusion ? Cette célèbre internaute en difficulté répond-elle vraiment à celzéceux qui lui écrivent à l’email proposé… sans qu’il leur soit nécessaire de demander la permission à la RDL ?
Mais si d’aventure, la prémisse sur la profonde dépression n’avait été qu’une invention de jzmn ? dans une de ses conception romanesques un peu proustiennes ?… Sait-on jamais avec lui, réputé pour se faire pas mal de films, même sur ses collègues les plus « intimes » ?… A qui se fier de nos jours ? Dans le doute extrême, n’émettons aucune supputation sur les uns et les autres. Faisons part de compassion publique le cas échéant, en sachant qu’on en sera toujours puni tôt ou tard. Nous en avons eu icite tellement d’exemples de mythomanes pervers auxquels nous avions tellement voulu cru… Protégeons-nous en… Les Français se hérissent, restons chauvins…
Bàv,

Janssen J-J dit: à

voulu cru
kilucru ?

Janssen J-J dit: à

#Je ne sais me rendre coupable de fidélité que par le flagrant délit ».

Où croyez-vous pouvoir encore trouver une sentence aussi profonde, D. ? Je vous mets au défi et vous en fiche bien mon billet.

Bloom dit: à

Pour compléter à propos de John Hume
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/08/03/la-mort-de-john-hume-prix-nobel-de-la-paix-et-architecte-de-la-reconciliation-en-irlande-du-nord_6048022_3382.html

+ ma contribution:
Un très grand homme, qui fut considéré comme un traitre et par l’IRA et par les Unionistes et a néanmoins mené des négociations avec les 2 parties pour aboutir aux accords de paix de 1998, mettant sa vie en jeu à chaque étape du processus. Sa contribution à l’Histoire est d’une importance comparable à celle de son modèle, Martin Luther King. Respect absolu, M. Hume.

et alii dit: à

c’est pourtant assez banal que les gens qui s’effondrent tentent de surmonter la souffrance existentielle dont ils elles sont assaili-e-s en se
propulsant dans une « cause » -comme la cause féministe pour Clopine qui a de fait bien repéré sa « question »-
jusqu’à s’y mettre( s’y faire reconnaître ) « la tête pensante « ;nombre d’hommes politiques en vue avouent avoir surmonté un effondrement ,parfois précipité par un « malheur »-échec-« actuel dans leur vie( poste, édition, et même vie privée :enfant malade); on l’apprend « plus tard »;

et alii dit: à

Petit-nègre et bambara. La langue de l’indigène dans quelques œuvres d’écrivains coloniaux en Afrique occidentale française
Cécile van den Avenne 1
1 ICAR – Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations
Résumé : Cet article rend compte à partir d’un corpus littéraire de romans produits par des « coloniaux », administrateurs civils ou militaires, de deux démarches opposées d’inscription de la langue des indigènes, l’une consistant à utiliser l’emprunt dans une démarche ethnologique, dans l’idée de faire accéder le lecteur occidental – à travers les mots renvoyant à des notions, manière de faire, conceptions radicalement différentes – à l’univers matériel et symbolique « africain ». Et je m’intéresse particulièrement à l’inscription de la langue bambara, dans la mesure où elle est l’une des premières langues connues de l’administration coloniale, l’une des premières décrites, et par ailleurs utilisée comme véhiculaire au sein de l’armée coloniale. L’autre démarche observée consiste à faire parler les indigènes en « petit-nègre », s’inscrivant dans la production du stéréotype de ce que l’on peut appeler le « Noir Banania ».
Je conçois cette approche de ce je nommerais des pratiques langagières fictionnalisées, comme permettant, par l’entrée linguistique et littéraire, de rendre compte des relations à l’autre en contexte colonial.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00356208

Janssen J-J dit: à

Insanités de la causalité diabolique …

« en se propulsant dans une « cause » -comme la cause féministe pour Clopine »

Comme si le récent placage marital avait été la cause ou la conséquence compensatoire de son engagement féministe !
Mais comment peut-on dire de pareilles biullevesées ?
Faites l’éther, MS, au secours, la saucisse de Morteau divague !

et alii dit: à

La prise de médicaments psychotropes est plus importante chez les femmes (23 %) que chez les hommes (13%). Elle augmente avec l’âge chez les femmes, passant de 11% entre 18-25 ans à 33 % entre 64 et 74 ans pour régresser ensuite. Chez les hommes, il atteint un pic à 18 % chez les 45-54 ans, puis reste autour de 14 % (Source OFDT ).

encore un critère pour apprécier la perception d’un effondrement par des professionnels qui en voient sans négliger ce qui revient d’internet

et alii dit: à

il est plus facile de lacher des insultes que d’évoquer la célèbre photo de Berenson par CHIM Galleria Borghese, envoyée par P.Assouline

et alii dit: à

DAVID « CHIM » SEYMOUR (1911-1956)

et alii dit: à

petit nègre:
Un des facteurs qui va amener à enseigner le français classique au lieu du français « petit-nègre » tient aux camps d’hivernage des tirailleurs sénégalais. En hiver, incapables de supporter les températures sur le front, ces derniers sont envoyés sur la Côte-d’Azur, en contact avec la population civile. Là, les tirailleurs sénégalais réalisent que le langage qui leur a été enseigné est une version « ridicule » du français. Une enseignante qui leur apprend le français à cette occasion, Lucie Cousturier, relate ainsi dans Des Inconnus chez moi (1920) les propos de ses élèves : « [Ce langage] c’est français seulement pour les tirailleurs », « c’est des mots trouvés par les Européens pour se foutre des Sénégalais ».

Finalement, en 1927, le Règlement provisoire du 7 juillet 1926 pour l’enseignement du français aux militaires indigènes stipule qu’ »il est formellement interdit de parler sabir (ou petit-nègre) », qualifiant cet usage d’ »errements anciens ». Il souligne notamment qu’il est moins difficile de dire : « balaie la chambre » plutôt que « toi y en a balayer la chambre »…

« Ce règlement, qui propose d’enseigner un français simple mais correct, vient prouver a posteriori que ce qui était fait avant était un enseignement qui était une variété simplifiée et déformée », conclut Cécile Van Den Avenne, qui s’intéresse à la langue comme outil de domination politique et culturelle dans son ouvrage De la bouche même des indigènes (Editions Vendémiaire).
ehttps://www.franceculture.fr/sciences-du-langage/le-francais-petit-negre-une-construction-de-larmee-coloniale

Janssen J-J dit: à

ce ne sont pas vraiment des insultes, mais de simples rappels d’évidence. La photo de Berenson par d. CHIM seymour, qu’a-t-elle à voir au juste avec ce qui précède ? Allez-vous prétendre la commenter ou en faire une exégèse personnelle ? Pourriez-vous expliquer à l’rdl la nature de votre thérapie quotidienne par le besoin compulsif de copier-coller n’importe quoi…, si vous en avez l’aptitude ? J’ai interrogé pas mal de gériatres juifs à votre sujet, mais aucun n’a réussi à dresser un panorama décisif et complet de votre syndrome de compensation pré-freudien ou post-lacanien.

Janssen J-J dit: à

toi, y’en a vouloir des sous (ci).
Arrêtez de nous harcelez, FNLP !

Marie Sasseur dit: à

@l’effet « rapid cycling » de ces médicaments »…
Vaut mieux pronostiquer un effet binge drinking, avec de la corona en packs de 12…

Marie Sasseur dit: à

Le dr Lecter est en pension complète à Tenon…

et alii dit: à

le billet « berenson » de P.Assouline
Ainsi dans le Royaume de ce monde (1949) cette scène troublante où Alejo Carpentier montre le nègre Soliman lorsqu’il voit au Palazzo Borghese la statue de Pauline Bonaparte qu’il avait autrefois massée.

Marie Sasseur dit: à

# »Trêve de blabla, quand aurons-nous accès aux œuvres complètes de ce jeune auteur d’avant-guerre que d’aucuns tiennent encore aujourd’hui pour talentueux ? (Ça, c’est pas pour demain la révolte de l’esprit, qu’il aurait dit ; Tintin, quoi.). »

Excellent l’ombelle.

Voyez aux éditions duculot ( sic). Il y a les lettres da Matzneff, pour celles- ci, inutile que les keufs se déplacent à l’abbaye d’Ardenne.

https://tintinomania.com/tintin-herge-correspondance-eo

christiane dit: à

Janssen J-J dit: …
Oui, le doute est permis parce qu’il y a toujours eu écriture.
Pas mal de contradictions aussi.

et alii dit: à

LASTATUE ENDOMMAGEE aujourd’hui :pour un SELFIE!
Italy: tourist damages Canova sculpture after sitting on it for selfie
c’est donc celle de la photo de chim et du billet de P.Assouline rappelé

et alii dit: à

c’est trop erdélien de dire un billet de P.ASSOULINE « n’importe quoi »;je ne m’identifie pas à P.Assouline dont j’admire le travail, l’ouverture d’esprit et la pertinence des « associations d’idée » :Sans fixette haineuse à la différence des erdélien-ne-s qui s’identifient à lui

Marie Sasseur dit: à

Paul a Saint- Malo, a des réminiscences du cap Ferret.
A mon avis les huitres ne devaient pas être bien fraîches…

Je me souviens juste d’une maison d’écrivain, à Piquey. Piquey, ses restos et ses parcs à huitres, où j’y étais juste passée pour déjeuner. Trop de touristes.

Avant, ce devait être different.

« Jean Cocteau : « Je vis seul sur un rivage nègre…Piquey est une sorte d’Asnières du Texas. On ne rencontre personne sauf un ou deux pêcheurs et le soleil chauffe la belle dune.  » « 

Marie Sasseur dit: à

De plus en plus marteau, Et Al. Devrait débrancher, devient toxique pour lui, c’est pas grave. Mais pour les autres!

et alii dit: à

rapporter qu’aujourd’hui une statue très célèbre a été endommagée par un type qui s’est assis dessus pour faire un selfie est une information sur « l’air du temps »; je n’ai aucune raison de gloser sur cette oeuvre qui est admirée et connue dans le monde entier, y compris par des « professionnels »

l’ombelle des talus dit: à

Marie Sasseur dit: à
Voyez aux éditions duculot ( sic).

Et pourquoi pas les éditions la découverte pour les œuvres complètes de Céline ? L’audace caractérise le milieu que je sache.

Marie Sasseur dit: à

Si les statues sont devenues le dernier avatar d’une idole devant laquelle se prosterner, on comprend que selon que vous soyez, etc, l’érection est douloureuse, lol.

 » « Personne n’est innocent aux yeux de l’histoire », estime l’historienne, soulignant la complexité de trancher le sort de figures au passé complexe, dont les statues mettent en avant la seule facette honorable. Ainsi, à Paris, Jules Ferry est célébré par une statue « en tant que ministre de l’Instruction publique », un monument d’ailleurs « financé par une contribution de deux millions d’écoliers », explique Jacqueline Lalouette. En revanche, à Saint-Dié-des-Vosges, le piédestal d’une autre effigie de Ferry mentionne son rôle dans « l’expansion coloniale ». »

https://mobile.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/deboulonner-expliquer-remplacer-pourquoi-les-statues-ont-pris-une-place-monumentale-dans-le-combat-contre-le-racisme_4011163.html#xtref=acc_dir&xtref=acc_dir

Marie Sasseur dit: à

# » Et pourquoi pas les éditions la découverte pour les œuvres complètes de Céline ? L’audace caractérise le milieu que je sache. »

Dites l’ombelle au diner de cons, c’est moi qui invite.
Vous avez demandé Hergé, et ses œuvres je vous ai donné une info.

B dit: à

Piquey, je ne connaissais pas, c’est sûrement une bonne idée. Tant qu’à être à l’ouest, je préfère les côtes rocheuses. Arcachon était belle, les blockaus continuent de migrer avec les sables. Quelques photos qui ont plus de 20 ans. Donc plus au sud pour le pays basque que je n’ai jamais vu ou au nord de la Loire que j’adore en été.

et alii dit: à

sur mediapart, un article sur la Brigade Anti-Négrophobie dénonçant le Code Noir et Colbert (la statue)
allez y voir si ça vous intéresse;je ne suis pas votre esclave

l’ombelle des talus dit: à

Quelle tambouille. À défaut de sauter le pas et de réécrire des œuvres littéraires pour les adapter au public du moment, on les barde d’épais appareils critiques. Bon appétit à tutti. Bécassine penser à relever le goût de votre verre de Lafite avec deux-trois gouttes de vinaigre de Xérès.

Paul Edel dit: à

Marie Sasseur..j’étais au cap ferret quand j’avais entre dix ans et 15 ans .1953-1958 on cueillait des huitres échappées des parcs. on circulait avec une vieille ambulance de la famille(tous médecins ou chirurgiens travaillant dans une clinique de Marmande) et on dinait au champagne. A l’époque, peu de touristes. des odeurs de pinède jamais oubliées.On prenait une pinasse pour traverser le bassin pour gagner Arcachon. c’est pour ça que j’aime tant « la promenade au phare » de Virginia Woolf..)vos idées d’huitres » pourries » est plaisante.

Marie Sasseur dit: à

« En revanche, à Saint-Dié-des-Vosges, le piédestal d’une autre effigie de Ferry mentionne son rôle dans « l’expansion coloniale ».

Saint Die les Vosges, le pays de Jack Lang. Un bon sketche qu’aurait pu imaginer Laurent Gerra.

Enfin, le plus fort, c’est le socialiste,- il n’y a qu’eux , ceux du parti des grandes idees allacon, idées aussi cons que clivantes, et aussi peu républicaines- prof de schleuh , ( ancien premier ministre, ) pour lancer le mouvement # démolis ta statue

Marie Sasseur dit: à

( ah, Paul, vous êtes safe, ça fait plaisir !)

Janssen J-J dit: à

@ #la statue de Pauline Bonaparte qu’il avait autrefois massée#

(ma soeur a massé une statue de marbre ? – c clair !…) – Risquons un parallèle avec la pratique d’une célèbre kinési antillaise de nos amies, et l’on comprendra à qui notre’etalii nationale se compare (in)consciemment. Une beauté physique et morale figée à l’HP de Clermont-Tonnerre de Brest, tel un Port-épique moyen assez mal embouché (FMLP !).

@ M.C-P.R. / Pensé à vous ce jour en tombant sur l’épisode des 12000 francs donnés par FRdC à la duchesse de Berry pour les nécessiteux cholériques… plutôt que pour sa folle entreprise de retour au pouvoir pour faire choir Louis-Philippe… Et surtout, à cette flèche de l’apothicaire Cadet de Gassicourt transperçant la vanité de monsieur Chateaubriand… Ce dernier se crut obligé d’ironiser lamentablement sur le « Gars si court » (preuve que le coup avait porté !). (réf. in 35e livre des MOT, chapitre 1, lettre du 20 avril 1832).

Quid ?… une anecdote érudite au sujet de la dynastie de ces apothciaires, peut-être, MC ?…

Bàv,

Marie Sasseur dit: à

# »penser à relever le goût de votre verre de Lafite avec deux-trois gouttes de vinaigre de Xérès. »

Si c’est un impératif, mettez-y la forme.

Non, je suis plutôt du genre à buller Lily Bollinger. Mais pas ce soir.

B dit: à

Penser, c’est une forme non conjuguée, un pense-bête, un conseil, pas un ordre. Quelles étaient vos intentions, l’ombelle?

l’ombelle des talus dit: à

Bécassine : la forme d’un pense-bête.

l’ombelle des talus dit: à

B me l’enlève de la bouche.

Marie Sasseur dit: à

L’ombelle, pensez pour vous.

Janssen J-J dit: à

@ Quelqu’un a-t-il des news de la nouvelle Marseille depuis le feu éteint du poêle Gaudin ?
Va-t-elle renaître de ses cendres, la Massilia Phocensium filia, Romae soror, Carthaginis terror, Athenarum aemula ?

et alii dit: à

à toutes fins utiles, « ma » kinési est en vacances et n’est pas noire (mais native provençale, je crois); elle ne me masse que les jambes et me fait faire des exercices-même respiratoires-mais sa personnalité -avide « d’échanges » -me fatigue ce que je n’ose pas lui dire car elle est très bienveillante;
je ne supporte pas le style d’échanges que certain-e-s cherchent à imposer sur ce blog; donc bonne soirée;

Marie Sasseur dit: à

# « Je ne supporte plus »

C’est réciproque.

Jazzi dit: à

« j’étais au cap ferret quand j’avais entre dix ans et 15 ans »

ça a dû être un choc des cultures pour le petit Normand que tu étais à l’époque, Paul !

Chantal dit: à

Depuis qu’on déboulonne les statues l’ambiance est assez rock ‘roll chez mes parents. Tout a commencé en février avant le confinement. Se rendant comme de bien entendu à la messe, quelle ne fût pas leur stupéfaction en passant devant le monument dédié à l’aviateur qui bombarda la gestapo de le voir renversé, stèle comprise, nez piquant comme un oiseau blessé sur le trottoir. La police et la dépanneuse, tentaient de dégager une grosse BM qui avait envahit brutalement la place. Sitôt mon père adepte des théories du complotant imagina un crime anti-sémite, un attentat islamise, que sais-je encore. Ma mère sous son chapeau cloche décréta qu’on verrait bien si c’était un chauffard ivre. De fait la statue amochée disparut les longs mois du confinement. J’avais suggéré d’écrire aux monuments et sites afin de tranquilliser mon beau – père dépossédé de la vue de son oeuvre. C’était avant qu’on déboulonne des effigies de Léopold 2 partout dans le pays, ou qu’on les ensanglantes.
Au mois de mai, en passant à nouveau devant le square que je pensais vide, voilà que le buste étincelait à nouveau, redoré d’un jaune criard de poussin tout neuf sans aucune patine. Je passe un coup de fil chez mes parents, au bout du fil un brouhaha inaudible, mon père ayant perdu un de ses appareils auditifs, je finis par comprendre qu’il était furibard. Tiraillée entre l’envie de savoir de quoi il retournait, je prend le tram, un masque sur le pif, et me voilà devant la courette qui précède l’entrée de leur maison. Je sonne, ils finissent par descendre terrorisés, l’impression de deux chouettes affolées devant une paire de phares. Quand ils pigent que c’est moi, après plusieurs semaines sans nouvelles, ils prennent leur air le plus effondré et entourent la statue du penseur enchaîné en pierre bleue devant l’entrée. C’est un scandale s’écrie mon beau – père, je me demande ce qu’ils fabriquent à la ville de Bruxelles, ils ont remis la statue mais estropié mon nom sur la nouvelle plaque commémorative. Là dessus je rentre dans la maison. Distance sociale oblige, chacun se terre dans un coin en essayant de parler avec son masque. La tension à son comble, maman manque d’exploser, depuis quelques jours son mari tourne comme un lion en cage après son appareil auditif, sans lui il n’ose pas téléphoner au cabinet du bourgmestre dont j’avais donné le numéro en février dernier.
J’essaye de rester zen, je vais cueillir les groseilles au jardin.Quelques jours plus tard en regardant les news à la télé, nouvelle polémique sur la place publique cette fois. La plaque commémorative du monument dédié aux victimes du colonialisme comporte tant de fautes d’orthographes et de traductions que le bourgmestre, le roi et la reine emmerdés devant la presse s’empressent de mettre la gomme et promettent une autre plaque de toute urgence. Finalement, les graveurs ont dû être recrutés par Jeff Kazak ou l’agent 115, au grand dam des congolais sapés comme des milords qui étaient venus à l’inauguration. Maman m’a dit que son mari méditait d’aller rectifier lui- même son nom pendant la nuit avec une lampe de poche et un burin. Je n’ose imaginer la tête des flics qui sillonnent la ville pour surveiller tout dérapage des mesures covid de se retrouver nez à nez avec l’auteur d’une statue privée de sa signature.

et alii dit: à

marie sasseur, vous vous ne supportez pas d’être identifiée à ce que vous montrez de vous :quelqu’un a-t-il été dit qui salit tout;
moi , je ne supporte pas qu’on me prête des identifications imaginaires qui rendraient service aux erdélien-ne-s pour se faire valoir,et s’affirmer en dépit du billet qui sollicite tant de lecteurs inconnus

Marie Sasseur dit: à

# »marie sasseur, vous vous ne supportez pas d’être identifiée à ce que vous montrez de vous  »

Moi en revanche, je vous ai bien identifié: un malade mental, qui n’arrive plus à se défaire de son addiction.

D. dit: à

C’est pas super-intéressant, ce que vous racontez, Chantal. Je me demande si vous n’essayez pas d’en faire des tonnes pour m’épater.

D. dit: à

…et vous avez fait une faute, pas de t à « qu’elle a subit ». Évidemment.

D. dit: à

Je suis triste pour Clopine. Quelle dégringolade. Elle n’a pas mérité ça. Ou alors c’est une épreuve temporaire qui va lui ouvrir des horizons insoupçonnés. Une belle renaissance dans la spiritualité. Elle doit espérer. Dis-lui de ma part d’espérer, Jazzi, d’espérer ce qu’elle n’est pas capable d’espérer en ce moment.

Janssen J-J dit: à

@ Chantal : « les fautes étant en néerlandais, au vu de l’ambiance tendue, personne n’a osé piper mot ».

Moi, je trouve cette histoire passionnante au contraire. Mais il faudrait nous élucider « pourquoi et qui aurait dû piper mot » pour qu’on soit bien sûr qu’à bxl les néerlandophones flamands terrorisent à ce point les wallons ?… Et puis aussi, qui est ce célèbre beau-père si furibard d’être ainsi écorché ?
Bon, enfin si ces 2 questions sont trop indiscrètes, en ce cas, ne pas y répondre… L’essentiel est que, sauf erreur, le Maneken piss n’ait pas encore été déboulonné de la braguette par une matznèfle féministe du cru, hein ! 🙂
Bàv,

Janssen J-J dit: à

je rappelle à ma soeur que taxifolette caulerpine est une femme que toutes les jalouses préfèrent considérer en personnalité dédoublée, voire très mâlehommasse… J’ai la preuve que sa personnalité dominante est féminine, « du côté de la mère transmissible »… Et ça craint un masque !
NB / Ce soir, je n’ai rien mangé, hélas.

Jazzi dit: à

@DHH

Alerté par un message de Clopine sur sa page FB, j’ai tenté de l’appeler sur son portable. Je suis tombé sur son répondeur. Je lui ai alors envoyé un mail auquel elle a aussitôt répondu.
Si elle n’est pas déjà entrée en cure de sommeil, il y a de fortes probabilités pour qu’elle nous lise ici.
Raison pour laquelle il ne m’a pas paru inopportun d’initier une chaîne d’amour autour d’elle…

Janssen J-J dit: à

@ mais sa personnalité -avide « d’échanges » -me fatigue

Et du coup, l’éthalie vient se déverser sur la rdl où ses monologues intérieurs par CC interposés luis semblent plus enrichissants, auto-intelligents, moins ennuyants et moins assommants, apparemment…

(pour nous, Boubou Makiné est une ste femme à la salade niçoise !… Et on la plaint un brin, FMLP ! Bonsoir).

Janssen J-J dit: à

@ initier une chaîne d’amour autour d’elle

et MS a sauté d’enthousiasme à cette initiative. Pari gagné, jzmn ! Bravo (je sors)

Janssen J-J dit: à

@ Elle doit espérer.

Y’aura toujours un curé tapi dans l’ombre pour conseiller à quelqu’un d’aller récupérer une ouaille à la dérive sans trop se mouiller soi-même.

Quelle pitié ! Dire qu’on en est encore là après 20 siècles de décadence judéo-chrétienne, Delaporte !

l’ombelle des talus dit: à

Petit Rappel dit: à
N’insultez pas au malheur d’autrui l’Ombelle. C’est tout ce que je puis dire.

Corsaire de vaporetto ! Plancton d’eau douce ! Araignée malouine ! Poisson-chat dégriffé !

Chantal dit: à

comme vous l’ignorez peut-être les 3 j les sensibilités sont différentes au nord, et on aurait pu arguer que ces fautes n’étaient pas dignes d’une capitale bilingue et d’un pays gouverné en affaires courantes par un parti francophone libéral minoritaire.

j’ai vu le film sur Max Havelaar, hier soir, merci pour le tuyau.

pour le sculpteur voici le lien vers les monuments et sites : http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Extension_Sud.Avenue_Louise.A004.html

B dit: à

Une belle renaissance dans la spiritualité.

Difficile de refermer un chapitre long de plus de 20 ans. Je comprends qu’elle aille mal et qu’elle souffre. L’arrangement n’était pas dans ses cordes. Comment projeter quand on s’est investi et que tout est perdu. Amis, lieux, milieux. Quelle catastrophe personnelle.

l’ombelle des talus dit: à

B dit: à
Une belle renaissance dans la spiritualité.
Difficile de refermer un chapitre long de plus de 20 ans. Je comprends qu’elle aille mal et qu’elle souffre. L’arrangement n’était pas dans ses cordes. Comment projeter quand on s’est investi et que tout est perdu. Amis, lieux, milieux. Quelle catastrophe personnelle.

Belle à croquer, B ?
Vous croyez que ces choses là se négocient, peuvent trouver un terrain d’arrangement ?
https://www.youtube.com/channel/UC1WWDGDy54RZFaQkm9VBiUA

et alii dit: à

j’ai l’honneur de vous confirmer que S.Zagdanski lui qussi considère que « judéo-christianisme » est une aberration;et que la notice de Philon d’Alexandrie-que je n’ai pas lue, est entachée de l’erreur -et des manques- qui gouvernent cette non-notion de « judéo christianisme  » , à la différence de la notice PHILON du dictionnaire du judaÏsme :c’est dans la dernière leçon de son séminaire sur la « gestion génocidaire du globe » ;
je me moque de vos divagations culinaires et culitropes ; les femmes qui changent de toilettes trois fois par jour ne sont pas les plus »féminines »

et alii dit: à

omme tout « isme », le concept de « judéo-christianisme » s’inscrit dans une relativité historique, liée à une configuration idéologique et sociopolitique. Dans cette perspective, bien sûr, le judéo-christianisme propose une thèse sur la nature des rapports entre judaïsme et christianisme, entre Juifs et Chrétiens. Celle-ci n’est pas autre chose qu’une interprétation (parmi d’autres) du lien entre les deux religions, dont la spécificité est de mettre l’accent sur le partage supposé d’un ensemble de valeurs et de représentations. Le trait d’union dans le terme ainsi forgé est, à cet égard, l’élément le plus critique. S.Trigano
Hors de l’arène politico-idéologique, il faut remarquer cependant que l’idée de judéo-christianisme ne fait pas l’unanimité.  » Trigano

et alii dit: à

notice de Philon de wiki entachée de cette idéologie de »judéo christianisme »

et alii dit: à

sur le soi disant « judéo christianisme » voir déjà Teixidor
Javier Teixidor a été élu professeur au Collège de France en 1995. Titulaire d’une chaire d’Antiquités sémitiques, il a consacré ses cours à l’histoire de Palmyre, à la philosophie en syriaque et aux Araméens.

et alii dit: à

« . Depuis Vatican II et en particulier la Déclaration Nostra Aetate, du pape Jean XXIII, les catholiques cherchent, en effet, un rapprochement avec un judaïsme qu’ils ont cessé de combattre. Jean-Paul II s’est rendu à la synagogue de Rome, au Mur des lamentations. Les relations sont plus décontractées. Mais le dialogue auquel ils sont conviés n’est-il pas un piège pour les Juifs ? Ne risquent-ils pas de se perdre dans un syncrétismes hasardeux ? Telle est en tous cas la thèse qui était soutenue avec véhémence dans une étude retrouvée du célèbre penseur israélien Yeshayahou Leibowitz, que publie, ce mois-ci la revue Cités pour relancer le débat. Pour Leibowitz, le christianisme, loin d’être un rameau du judaïsme, était le produit « d’une dégénérescence de l’hellénisme oriental », un « syncrétisme gréco-oriental polythéiste ». Il aurait même pu avoir pour fonction de déstabiliser le judaïsme en ne lui faisant que des emprunts superficiels et trompeurs. Le christianisme serait une religion « anthropocentrique », en tous points opposée au judaïsme, religion « théocentrique ».

et alii dit: à

« La shoah qui s’avance de loin » (Isaïe 10, 3) , Heidegger et l’Extermination (1/2)
Huitième séance du Séminaire la Gestion Génocidaire du Globe, de Stéphane Zagdanski, rendue publique.

D. dit: à

Bérénice, vous devez faire la différence entre le projet, qui relève de l’intellect, et l’espérance en quelque chose que l’intellect n’est pas en mesure d’imaginer. Le lâcher-prise est parrallèle.
Il faut compter sur l’intervention d’une force supérieure pour surmonter une épreuve.
Chacun lui donne le nom qu’il veut. Pour certains c’est soi-même. L’autre soi-même que l’on ne connaît pas. Il faut le concevoir comme une autre personne.

et alii dit: à

zagdanski :sa leçon
« J’ai énoncé la dernière fois en conclusion deux énigmes, auxquelles je vais tâcher de répondre aujourd’hui.
La première consiste à comprendre comment Heidegger, sans être, ou du moins sans s’imaginer personnellement antisémite – l’idée lui semblait probablement aussi répugnante et déshonorante qu’à Nietzsche – a pu ici et là user de formules avariées par la rhétorique nazie triomphante et partagée en grande partie par toute l’Europe et ailleurs. »
sans s’imaginer !
S.Z explicite et argumente au mot près et en langues (eh oui!)

et alii dit: à

bien sur, Stéphane exhorte à préparer les leçons en indiquant les textes:
Voici le texte complet, en allemand et dans deux traductions différentes, des paragraphes des Cahiers noirs concernant « le principe de Destruction » (et l’auto-annihilation des Juifs), rédigé par Heidegger après la défaite allemande et la chute du Reich.

https://stephanezagdanski.us18.list-manage.com/track/click?u=0dac58ee8a9fcf4ff49ce5108&id=0f01ea756f&e=6e26557f25

Ce passage, considéré comme le plus antisémite de Heidegger, sera décortiqué par mes soins demain au cours de la dernière séance de l’été du Séminaire la Gestion Génocidaire du Globe.

Il est fortement recommandé, pour suivre cette prochaine séance dans les meilleures conditions, de lire attentivement ce texte, et de voir ou revoir la première partie de la séance, diffusée ici :
https://stephanezagdanski.us18.list-manage.com/track/click?u=0dac58ee8a9fcf4ff49ce5108&id=a5f575e572&e=6e26557f25

D. dit: à

Bon ben très bien je ferme ma gueule.
Certains ont la solution : s’interdire d’espérer. Super. Et d’autres comme moi ne l’ont pas.
C’est lumineux et c’est comme ça que le siècle avance à tâtons en se prenant gnons sur gnons depuis des millénaires. Génial.
Je vous laisse la parole, B. JJJ et consort.

l’ombelle des talus dit: à

et alii dit: à
zagdanski :sa leçon
S.Z explicite et argumente au mot près etg en langues (eh oui!)

Scolopendre au beurre salé !

l’ombelle des talus dit: à

D. dit: à
C’est lumineux et c’est comme ça que le siècle avance à tâtons en se prenant gnons sur gnons depuis des millénaires. Genial

Grand mufti lyophilisé !

et alii dit: à

par mes liens indestructibles, je ne peignerai pas vos houpettes de girafons de bollywood

l’ombelle des talus dit: à

et alii dit: à
sur le soi disant « judéo christianisme » voir déjà Teixidor
Javier Teixidor a été élu professeur au Collège de France en 1995. Titulaire d’une chaire d’Antiquités sémitiques, il a consacré ses cours à l’histoire de Palmyre, à la philosophie en syriaque et aux Araméens.

Baudruche assermentée !

et alii dit: à

je me couche sans nostalgie de votre JIJIJILANDISME

l’ombelle des talus dit: à

Grondement de jet d’eau modulé !

et alii dit: à

LE VOILA LE TIBET
A Monk’s Life in Turmoil in Tibet
Dongtuk’s home town was known for self-immolations. How would he choose to live?

l’ombelle des talus dit: à

Tchang à socquettes !

et alii dit: à

SUR MEDIAPART/
La justice internationale l’a recherché en vain pour son rôle dans le génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. Il a aussi fondé et dirigé un groupe armé criminel, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui a ravagé l’Afrique centrale. Avant de disparaître. Mediapart l’a retrouvé et formellement identifié : Aloys Ntiwiragabo se terre dans la banlieue d’Orléans. Comment la France a-t-elle pu le laisser passer ?

et alii dit: à

cantatrices énucléées

l’ombelle des talus dit: à

Nucléide à roulette !

et alii dit: à

et puis je n’ai pas besoin de traiter quelqu’un-e de constipé-e quand je sais que ce n’est qu’un con stipendié

l’ombelle des talus dit: à

Papamobile à propulsion variable !

et alii dit: à

Des associations écologistes dénoncent un climat d’intimidations le monde

et alii dit: à

à chantal
Philosophe et psychologue, Vinciane Despret enseigne à l’université de Liège et a récemment publié Habiter en oiseau (Actes Sud, 2019), réflexion sur la façon dont les oiseaux conçoivent leur territoire à partir de l’étude des controverses ornithologiques. le monde

l’ombelle des talus dit: à

Nimbus à voile !
Merveilleux nuages …

l’ombelle des talus dit: à

Ornithorynque atimié !

et alii dit: à

zoomivore d’attraction dominicale, retourne dans ton nid

l’ombelle des talus dit: à

Brontosaure du mardi ! Graisseux sans réserve !

et alii dit: à

vieille peluche de capitaine alcoolique et fétichiste

l’ombelle des talus dit: à

Capitaine de pédalo de réserve !

et alii dit: à

happycrate infodémoralisateur de contre civilisation
va dodo

l’ombelle des talus dit: à

Pet de cidre normand !

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