de Pierre Assouline

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La République des livres
Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ?

Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ?

Mais oui, c’est possible : des traducteurs peuvent se réunir trois jours durant sans qu’il soit question de l’éternel dilemme « Fidélité ou trahison « , ou de « L’intraductibilité de la poésie », et sans que s’affrontent « ciblistes » et « sourcistes ». Ca change ! C’était ce week-end au Moulin de la Tuilerie à Gif-sur-Yvette (Essonne), la première édition du Festival VO-VF organisé par des libraires, Sylvie Melchiori (La Vagabonde à Versailles), Hélène Pourquié et Pierre Morize (Liragif à Gif-sur-Yvette), avec une équipe de bénévoles constituée de leurs plus fidèles clients. Songez qu’à la table commune, parmi ceux qui avaient mis la main à la pâte, c’est le cas de le dire, un astrophysicien avait roulé la semoule du couscous du dîner samedi, ce qui ne fut certainement pas étranger à sa légèreté aérienne. Trois jours durant, si des traducteurs étaient bien à la tribune, ils étaient minoritaires dans le public constitué pour l’essentiel d’amateurs de littérature étrangère. A glaner des échanges d’un débat à l’autre des préoccupations communes surgissaient autour de quelques thèmes.

Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ? Si c’est un problème pour l’auteur, ca l’est plus encore pour un traducteur. Alors vous imaginez si les deux se superposent. Un double pari. L’américaniste Claro avait déjà donné le ton la veille sur son blog Le Clavier cannibale par un billet consacré à l’angoisse du traducteur au moment de la note en bas de page : la mettre ou pas ? Il esquissait la remarque à propos d’un roman turc où sa consoeur se demandait s’il fallait traduire simit par une note indiquant qu’il s’agit d’un petit pain en couronne couvert de graines de sésame, ou s’abstenir et faire confiance à sa compétence ? Dès lors qu’il ne s’agit pas d’un hapax, et que le contexte peut à plusieurs reprises l’expliquer, pourquoi pas ?

Johan-Frédérik El-Guedj, fut confronté à un problème semblable en traduisant de l’anglais Le seigneur de Bombay écrit en hindi par Vikram Chandra qui truffa sa langue d’argot pendjabi. Perplexe, le traducteur, qui n’hésita pas à trouver des mots que les Indiens souvent ignorent, usa alternativement de deux solutions : soit glisser une rapide périphrase au sein de la phrase, soit ne pas traduire et laisser le mot original en italiques : « Grâce à sa récurrence, le lecteur finit par le comprendre. Il faut parier sur son intelligence ». On peut en tout cas parier sur celle du traducteur qui, pour s’approprier le lexique argotique indien, s’est inspiré du lexique de cooptation mafieuse des films de Martin Scorcese, car les logiques claniques y sont les mêmes. A noter que rien ne vieillit comme l’argot, tous les traducteurs présents en convinrent ; c’est même ce qui date très vite un texte, lequel vieillit mal à cause de cette concession à l’air du temps. Cela dit, bien malin sera le lecteur qui décèlera dans trois chapitres du Seigneur de Bombay des références cryptées au Bruit et la fureur de Faulkner…

Le problème du titre. Les traducteurs font souvent des propositions tout en sachant qu’elles ne seront guère prises en compte. Ainsi peut-on regretter que Le seigneur de Bombay, titre choisi par l’éditeur Robert Laffont pour des raisons commerciales, ne rende pas compte du caractère sacré du titre original Sacred Games. Dans un tel cas, lorsque le traducteur entretient une relation privilégiée de longue date avec un auteur, il doit être assez vicieux pour le prévenir du mauvais coup qui se trame contre lui, afin que celui-ci réagisse en envoyant son agent au front avec menace de procès. Annie Montaut fut confrontée à un autre type de problème en traduisant un roman de Krishna Baldev Vaïd. L’auteur, francophile mais pas francophone, souhaitait que le titre ait « une double dimension prousto-célinienne » par admiration pour ces écrivains. Bigre ! Traduit mot à mot de l’hindi, cela donnait « Temps passé ». Ce sera donc au final Requiem pour un autre temps, solution qui ne convenait guère à la traductrice mais qui avait l’immense mérite de faire résonner A la recherche du temps perdu et Féérie pour une autre fois… Il arrive même que le choix du titre fasse vaciller une maison. Encore faut-il que l’auteur en question soit suffisamment grand pour susciter un tel émoi. Le cas de Philip Roth chez Gallimard. Josée Kamoun souhaitait que The Humain Stain devienne « La souillure humaine ». Aussitôt Philippe Sollers monta au créneau et menaça de démissionner si un scandale pareil devenait advenir. Après moultes discussions, on glissa vers « La tache humaine » avant d’arriver à La Tache. De toutes façons, il y avait de l’eau dans le gaz avec Roth depuis que des « conseillers » américains et français, certainement désintéressés, l’avaient encouragé à faire relire désormais la version française de ses romans avant impression. Ce qu’il fit. Josée Kamoun, qui a traduit sept de ses livres, dut s’y plier. Lorsqu’il revint vers elle et qu’il lui demanda pourquoi elle avait traduit par exemple au début d’un paragraphe « Everybody knows… » par « De notoriété publique… », elle ne se vit pas expliquer que, s’agissant d’une lettre de dénonciation à l’origine de l’histoire, cela s’y prêtait mieux.

Lorsqu’une véritable complicité s’instaure entre l’auteur et le traducteur, ils peuvent faire des merveilles. Le cas de Mario Vargas Llosa avec Albert Bensoussan qui retraduit et révise actuellement toute son œuvre avec une équipe pour les deux volumes de la Pléiade à paraître en 2016. Après avoir expliqué que son activité se résumait à un double exercice de mâchonnement et de déglutition, celui-ci raconta avec force détails colorés comment en mâchonnant de concert à haute voix avec son ami Mario ils finirent par sortir du brouillard et aboutirent à La Tante Julia et le scribouillard pour La tía Julia y el escribidor. De toutes façons, comme l’a fait remarquer Claro, il ne faut pas sacraliser le titre original : « Si on ne peut rien en faire, alors il faut passer outre ». Ne jamais oublier que le traducteur ne rend pas un lexique, une syntaxe, un vocabulaire mais une voix. L’important, comme l’a souligné Josée Kamoun, c’est que cela produise le même effet. S’il est vrai que, par définition, pas un mot de ces livres étrangers publiés en français n’est de l’auteur et que tous sont du traducteur, celui-ci a pour vocation de recréer la magie du texte d’origine. C’est un interprète, un instrumentiste sans chef d’orchestre, mais avant tout un soliste.

Anne-Marie Tatsis-Botton, qui a traduit du russe Mes Treize oncles de Vladislas Otrochenko, voit à juste raison une manière d’oulipien en tout traducteur de prose poétique : « On se donne des contraintes : rythme, césure, respiration. Il leur faut rester dans le souffle, suivre les sinuosités de la phrase et épouser le dessin rythmique ». Sentiment aussitôt confirmé par Sophie Benech, traductrice de La Fin de l’homme rouge de Svetlana Alexievitch : « Si les gens s’expriment bien dans ce roman, tous ou presque, c’est parce que c’est le cas en Russie dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas une correction de traductrice ». Claro quant à lui, confia que, lorsqu’on lui confia le manuscrit de Fury, écrit par Salman Rushdie lors de son exil à Manhattan, c’était si imprégné de son environnement, si truffé d’idiome local, qu’il fut tenté de préciser sur la page de garde « traduit du new-yorkais par Claro »

La question des retraductions. Les traductions vieillissent, car la langue évolue. Cela se niche parfois dans des détails si gros qu’ils sont invisibles à l’œil nu. Ainsi Bernard Kreiss se plut-il à rappeler que sur les couvertures des traductions de françaises de Dostoïevski, son prénom Féodor est passé à Théodore, puis à Fédor, et désormais à Fiodor. De même, il fut un temps, lointain il est vrai, où l’on traduisait tout : l’isba devenait une chaumière, et la vodka de l’eau-de-vie… Avec Shakespeare, c’est du lourd, comme ne dirait certainement pas Jacques Darras qui éblouit son public en communiquant sa passion pour les Sonnets : « Rien n’est difficile à traduire chez cet auteur comme ses Sonnets » convint-il avant de citer la légion valeureuse qui s’y frotta, de François Victor Hugo, Pierre-Jean Jouve, Henri Thomas, Armel Guerne, Yves Bonnefoy, William Cliff, Jean Malaplat, Frédéric Boyer, Jean-François Peyré jusqu’à lui-même tout récemment pour le Mercure de France. Il fit d’ailleurs partager son rêve d’une édition des Sonnets où  (presque) tous seraient convoqués pour leur rendre justice, c’est à dire « rendre la qualité sonore et sonnante du sonnet, car Shakespeare, c’est du Mozart. Une petite musique de nuit ! il y a beaucoup de nocturne avec un fort sentiment de décomposition qui frôle l’univers des Vanités. C’est d’une subtilité et d’une finesse étonnantes. Ne jamais oublier que le sonnet est la forme aristocratique de la poésie ». Il faudrait se consacrer à le retraduction des grands œuvres tous les vingt ans, à chaque génération. Jacques Darras convient d’ailleurs que s’il s’y remettait dans vingt ans, sa version serait encore différente :

« Le sonnet 71 est le plus difficile et le plus célèbre de tous (il y en a 154). Le poème est presque en monosyllabe. J’envisage de retraduire le premier vers jusqu’à la fin de mes jours. Sur sa tombe à Stafford, il a fait inscrire : « Ne dérangez pas ma poussière ». Alors on se fiche bien de savoir qui il était, et celui qui se cachait peut-être sous ce nom. L’important, qui doit sauter aux yeux de n’importe quel angliciste, c’est la parfaite unité, la totale cohésion de l’œuvre. Je défends le vers de manière offensive car  je défends la poésie au moment où on la galvaude en disant, comme Philippe Sollers, que le roman est aujourd’hui le lieu où vit la poésie. »

Il fut souvent dit au cours des débats que, si la France était effectivement le pays où l’on traduisait le plus de littérature étrangère, c’était surtout le cas pour les auteurs contemporains, mais bien moins pour les classiques. Ce que la germaniste Nicole Bary déplora. Des explications furent avancées. Non pour les littératures anglaise et surtout américaine, qui tiennent chez nous le haut du pavé tant la télévision, le cinéma, la publicité nous ont familiarisé ad nauseam avec l’univers d’outre-Atlantique, mais pour des classiques venus d’autres horizons. Bernard Kreiss a une explication :

« La littérature russe, née au début du XIXème avec Pouchkine, est hélas peu lue chez nous par rapport à la littérature anglo-saxonne. Elle plus difficile à lire, comme l’est la chinoise. Les gens ont du mal ». Sophie Benech a renchéri : « Elle décourage car elle n’est pas gaie ».

Un sentiment renforcé par Bernard Kreiss :

« Quand Pouchkine a lu Gogol, il s’est exclamé : « Que la Russie est triste ! ». Il faut insister sur la difficulté de la traduction : l’appréhension du temps pour les Russes n’est pas du tout la même que celle des Français. Le passé en russe est très primitif : quatre formes. Pas de plus-que-parfait, de concordance des temps etc» 

On peut également ajouter pour les littératures asiatiques, outre la difficulté d’identification aux personnages, l’absence de familiarité avec les noms et les prénoms, plus difficiles à mémoriser que d’autres. Et même avec des langues qui nous paraissent proches, comme le roumain, cela ne va pas de soi. Philippe Loubière a ainsi dévoilé la fausse familiarité du roumain avec le français :

« Le mot à mot mène à un délitement et une vulgarité des phrases. Difficile de se projeter d’une langue à l’autre. Il faut s’accaparer la traduction et se dire qu’on a le pouvoir dessus. L’écriture roumaine contemporaine est théâtrale car le pays a été confronté à l’absurde au cours du siècle échu. Un univers étrange pour un lecteur français »

Ce serait un malentendu de n’y voir qu’une question technique. Claro, grand lecteur de Claude Simon, confiait d’ailleurs que le véritable outil du traducteur, ce ne sont pas les dictionnaires, ni bilingue ni unilingue et encore moins techniques ou professionnels, mais une bonne bibliothèque de littérature française.

De la complicité. Ce fut un leitmotiv. Le maître-mot. Complicité entre auteur et traducteur, entre éditeur et traducteur enfin lecteur et libraire. Sans oublier celle qui lie le traducteur au texte qu’il doit faire sortir de ses gonds. Il faut traduire vite pour retrouver le feu et le flux de la phrase. Le fondement de la traduction, c’est la logique du texte. Il faut sentir la volonté du texte de se déplacer, de recommencer dans son rapport physique à la langue. Chaque langue étant un système, il faut donc retrouver les mêmes correspondances, la même distance entre chaque élément dans le système. Chaque texte a sa méthode : au traducteur de la trouver comme y incite Claro : «Il y a une opacité qui résiste parfois au traducteur. On ne comprend pas ce qu’on traduit mais on le fait quand même en idiot faulknérien. On ne sera jamais plus intelligent que le texte. Je refuse les écrivains US qui parlent français. Je ne veux pas l’avoir derrière moi parce qu’il croit qu’il connaît le français ». On dirait qu’il a eu de mauvaises expériences… Claro n’est pas du genre à demander à un auteur ce qu’il a voulu dire. La seule chose qu’il attend de lui s’il le rencontre, c’est de l’entendre lire son texte, ou de l’entendre tout court, de le voir.

L’empathie, mais jusqu’où ? Josée Kamoun a refusé de traduire Beloved de Toni Morrison parce qu’il l’aurait mis mal à l’aise (une mère esclave y égorge sa fille pour qu’elle ne soit pas prise) et qu’elle aurait eu du mal à vivre trois ans avec elle. Elle vient de refuser de traduire un texte de Bernard Malamud (un juif accusé de meurtre rituel) pour les mêmes raisons : « C’est bien de se mettre en péril, mais pas comme ça ». Claro a refusé David Foster Wallace car on ne peut pas tout traduire. Même si on admire un écrivain, il faut renoncer lorsqu’on ne se sent pas capable et que l’on pressent que le texte résistera. « Pour le dernier Pynchon, je vais dire non. J’ai traduit Mason et Dixon puis Contre-jour. Je sentais déjà que je ne pouvais pas faire Vineland à cause de l’abondance des dialogues, de l’argot, de référents sociaux ou techniques qui exigent une certaine compétence ». En s’emparant d’Esprit d’hiver de Laura Kasischke, huis clos oppressant entre une mère et sa fille, Aurélie Tronchet s’est sentie en péril. Elle fut tentée de refuser. Son éditrice Dominique Bourgois lui demanda : « Avez-vous des enfants ? Oui ? Alors traduisez-la. » Il lui a fallu amadouer sa peur avant d’éprouver le plaisir de relever un défi, de se colleter avec un texte perturbant et de vivre avec cette histoire qu’elle finira par raconter à ses filles.

Albert Bensoussan, lui, pousse loin l’empathie. Traducteur de Cabrera Infante, José Donoso, Manuel Puig, Zoé Valdès, Alfredo Bryce Echenique, Mario Vargas LLosa, Hector Abad, que des exilés comme lui, il va jusqu’à manger avec eux et dormir à côté d’eux pour mieux les comprendre et saisir « ce qui n’est pas dans les mots mais à côté des mots ». Josée Kamoun avoue, quant à elle, être encore envoûtée par Canada, qui remporte actuellement toutes les faveurs publiques et critiques :

« Richard Ford est mystérieux. Une présence absente. Quelque chose d’un traître. Il a l’apparence du calme et la tension derrière. Comme son roman. J’habite Canada autant que Canada m’habite toujours. Si c’était une musique, ce serait celle de Rye Cooder dans Paris Texas. Si c’était une image, le ciel y tiendrait les trois quarts de la place. Le reste, ce serait l’ondoiement des blés dans des villes fantômes. Ce n’est pas un hasard si Ford a voulu dédier son livre au paysage et au mystère des choses évidentes. »

Il fut dit, par Philippe Loubière, que le traducteur est un écrivain raté qui s’accapare le monde de l’autre car il est impuissant à s’approprier le sien. Peut-être… On entend souvent cette remarque. Mais après avoir passé le week-end à écouter les passionnants échanges du Festival VO-VF, je me demandais si le traducteur n’était pas plutôt un critique réussi. Car il n’est pas de critique littéraire dans ce pays qui soit capable de parler des textes aussi bien, aussi intelligemment, aussi profondément, que leurs traducteurs. Et pour cause ! Non parce qu’ils les ont en quelque sorte co-écrits, mais parce qu’ils les ont pénétrés, ressentis, fouillés dans une intimité sans égale. Reportez-vous à la nouvelle rubrique de ce site (La version du traducteur) pour en avoir une idée. Quel critique a jamais remarqué, comme l’a fait Albert Bensoussan, que les pieds récurrents dans l’oeuvre de Mario Vargas Llosa, qui en est véritablement fétichiste, doivent quelque chose au pied de Fanchette qui l’avait tant marqué chez son cher Restif de la Bretonne ?

Exigeants sur la qualité, les intervenants avaient parié sur l’intelligence du public et ils ont eu raison. On vous sait toujours gré de nous tirer vers le haut. Ils ont été dans le don. Même s’ils ont dédicacé quelques livres, ils n’avaient rien à vendre. Juste à donner, à offrir, à partager. Cela change et fait du bien.

(« Mario Vargas Llosa et son traducteur Albert Bensoussan » photo Xavier Lambours ; « William Gass et son traducteur Claro il y a quelques années à la librairie The Village Voice à Paris » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

807

commentaires

807 Réponses pour Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ?

bérénice dit: à

Dimitri, avec un peu de colle et du sparadrap un thanatopracteur le cas échéant pourrait l’embaumer et le rendre présentable mais il ne parlerait plus même soumis à la torture, qu’est-ce que ce serait dommage

bouguereau dit: à

Ne nous dites pas qu’il a rendu l’âme

imaginer qu’il puisse y avoir une vie en dehors de ses environs..c’est le début du matérialisme dmitri

bouguereau dit: à

En tant que naturalisé français d’ origine italienne, j’ ai plus que honte de cette caricature radiodiffusée sur la radio d’ État.

avec des convictions qui s’ébranlent si fastochment..moi jredemandrais l’italienne..t’as pas assez d’estomac

bouguereau dit: à

Compte tenu que l’on compte sur la bienveillance des autres seulement si on n’est pas sûr de son fait, fallait-il la poser cette question ? Ou est-ce qu’elle cache une inavouable vanité ?

celle d’être français ou celle d’avoir confiance dans le débat démocratique..?

bérénice dit: à

renato vous qui est infus d’un immense savoir qui va vraisemblablement jusqu’au Moyen-age, comment nommait-on ceux qui pour obtenir l’abdication des hérétiques appelait une chèvre à la rescousse pour torturer le pauvre hère ficelé à la table de torture?

bouguereau dit: à

imaginer qu’il puisse y avoir une vie en dehors de ses environs

j’parlais des tiens d’environs dmitri évidemment..cqui esplique que tu compenses avec des galaxies toute peuplées de gaziers et d’agoziles et de soldat d’plomb..

les voisins heureux dit: à

Dimitri
le reptilien susnommé cherche, en vain, à renouveler son répertoire antisocialococo -c’est la panne sèche, ça le mime ( il n’ose plus mettre le nez dehors même pour le pinard et l’apéro et les pousse café (il paie une fortune les immigrés du coin pour les lui apporter, vous voyez un peu le tableau)) -en tout cas c’est reposant pour le voisinage –

bouguereau dit: à

« obtenir l’abdication des hérétiques »..ha t’as trop lu pif le chien..c’etait bien note..mais t’aurais du varier

renato dit: à

« … dans le débat démocratique ? »

Si se poser de telles questions, c’est avoir confiance dans le débat démocratique, nous sommes tombés bien bas, bouguereau.

bouguereau dit: à

..raclure de keupu

bouguereau dit: à

tomber « bas » au sujet de n’importe quel débat démocratique..mais c’est c’qu’on disait dans toutes les sacristies d’avant..celles que t’as connue jusque dans les 50’s..maintenant on ne s’y dit pus rien rénato

U. dit: à

comment nommait-on ceux qui pour obtenir l’abdication des hérétiques appelait une chèvre à la rescousse

des fernandels

bouguereau dit: à

Trois jours durant, si des traducteurs étaient bien à la tribune, ils étaient minoritaires dans le public constitué pour l’essentiel d’amateurs de littérature étrangère. A glaner des échanges d’un débat à l’autre des préoccupations communes surgissaient autour de quelques thèmes.

c’t’une bande de locdus tombé bien bas..pas du tout des lecteurs professionnels comme cheuloux

C.P. dit: à

Jean-Ollivier, merci ! Je suis toujours attentif à vos interventions.

bouguereau dit: à

des fernandels

..encore un hardeur de tes fimes porno zouzou

U. dit: à

avec JC, ce site à perdu sa vigie

renato dit: à

bérénice, une mémoire encyclopédique étant chose d’une autre époque, mon savoir est plutôt limité. Je sais cependant que déjà les Romains confiaient dans la gourmandise des chèvres afin d’obtenir, par la chatouille, des confidences. Et si je ne fais erreur les Chinois aussi, mais je ne sais pas si avec ou sans chèvre…

bérénice dit: à

Bougue la petite collection de livres qui me distinguait des analphabètes a dégringolé des planches qui les abritaient et tout s’est mélangé dans mon esprit en station fixe, il faut me pardonner. Pif gadget quel souvenir de Meuse.

renato dit: à

« … celles que t’as connue jusque dans les 50′s… »

Merdre ! voilà un autre trou dans mon expérience !

u. dit: à

(Majuscule involontaire)

Les italiens et les japonais, mes héros en matière de traduction.
Mais ça change.
Est-ce que les français traduisent plus, depuis qu’ils sont plus petits
?

bouguereau dit: à

Merdre ! voilà un autre trou dans mon expérience !

faut rconnaite..t’es rayé sur kanapa et mcarthy

Clopine Trouillefou dit: à

Merci Rose et tentez le coup : passez d’un pied léger par-dessus les préjugés et visionnez Breaking Bad. Sur le net, le forum français est très bien : les règles y sont strictes, les insultes interdites, du coup la courtoisie y règne et on y croise des scientifiques (un certain Maimonide) et des lettrés (une certaine Esther, férue de Shakespeare). Ca repose un peu des lurons passouliniens, et de certaine coquette méprisante et méprisable ! Bise à vous, Rose.

renato dit: à

À propos des notes en bas de page, pourquoi pas une reddition de « La connaissance de la douleur » faite sur la base de l’édition critique d’Emilio Manzotti ?

bouguereau dit: à

Est-ce que les français traduisent plus, depuis qu’ils sont plus petits
?

viens pas faire croire qu’avec des raisons comac tu veux te renaturaliser franzosiche zouzou..la binationalité italien japonais..ça te va vraiment bien avec les rayures et les pois..et nous on restera a jamais ébahi c’est certain

funkett lou lou baya atakapoc dit: à

u. dit: 2 octobre 2013 à 11 h 22 min

Est-ce que les français traduisent depuis qu’ils sont petits ?

Ils commencent généralement vers l’âge de 7 ou 8 ans.

bouguereau dit: à

Ca repose un peu des lurons passouliniens, et de certaine coquette méprisante et méprisable ! Bise à vous

t’es la princesse au petit pois clopine..chus content que t’es trouvé un mol oreiller..tu sais y faire pour le vanter et nous faire envie

bouguereau dit: à

Bougue la petite collection de livres qui me distinguait des analphabètes a dégringolé des planches

c’est un coup de yavé..il t’a choisit pour faire la mékiçédèque et combattre chaloux a la baguette magique..tu vas gagner c’est une bille et tu sras l’élue..c’est démocratique vu que de dieu dans le pitboul y’en a qu’un..y s’emmerde pas lui

Polémikoeur. dit: à

Traduction peu ou prou, peut-être,
mais que le meilleur de la profession
ne débarque pas dans le présent commentarium
pour le rendre plus intelligible ?
Passérieusement.

polder dit: à

Bouteille à la mer, agacement du jour : « un loser » en anglais ça s’écrit « loser » et non « looser » comme on le voit souvent en français. (It’s a losing battle but what the hell! Bataille perdue d’avance mais quoi l’enfer !)
Et puis pendant qu’on y est, est-ce que les journalistes de radio, quand ils citent le « Guardian », peuvent cesser de prononcer « Gwardian » (en prenant un accent anglais bidon), merci.

PMB dit: à

« Cela dit, chez PE un mot de passe est demandé, mais il n’y a pas le formulaire d’inscription… »

Exact, j’ai voulu y retourner, mais impossible.

Je comprends tout à fait que PE n’ait pas voulu que son espace de commentaires soit devenu aussi foutraque (pour rester mesuré) que celui-ci.

Mais il est vrai que, pour attirer l’attention du Maître, il faut savoir répandre le miel et la glu

funkett lou lou baya atakapoc dit: à

« que son espace de commentaires soit devenu aussi foutraque (pour rester mesuré) que celui-ci »

Boh c’est vrai que M. Court et renato mettent un peu le bordel mais dans l’ensemble c’est plutôt de bon ton.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…au lieu de s’enfoncer,…j’écris,…Bla-Bla,…Ploucs,…Padocs,…traduisez,…
…il s’emmerde et s’en fou en plus,…de tout,…
…moi, aussi,…les gens d’apparats sérieux,…j’ai pas confiance,…comme avec les vaches folles,…etc,…
…mieux,…n’importe quoi,…à l’ail et à l’oignon,…
…le côté sérieux,…sent un air de casseroles branchées,…etc,…
…une sur l’autre,…çà évite d’attraper du sable du Far-West,…pendant la cuisson à feux ouvert,…en avoir à mijoter,…l’air du temps,…etc,…
…parler pour ne rien dire et passer pour un lettré de Cheque-Spear à deux balles près du cochonnet,…etc,…

accent français authentique dit: à

un accent anglais bidon

formidébeul!

PMB dit: à

« …que PE n’ait pas voulu que son espace de commentaires devienne… »
……….
Je mets donc ici le commentaire au passage suivant, où l’on sent le dépit du Popaul :

…en devenant la pythie du grand âge qu’on vient écouter et consulter (quel défilé) à saint- florent le vieil, et aimant beaucoup ça.. dans sa vieillesse, se sentait, lui aussi : « à mille lieues au dessus de vous »…

Il est fort possible que Gracq se soit placé à mille lieues au-dessus des défileurs venus se parer de quelque plume tombé du paon florentais.

Avec les anonymes, je le sais pour en avoir connus, pour en avoir lu les remerciements sur le registre de condoléances à l’incinération, il était d’une grande simplicité.

Même que nous ne pouvons toujours pas corriger nos fautes dit: à

PMB,
merci pour ce régulier petit couplet sur les dérives de ce blog, il nous manquait.

Quant à Popol, il faut bien avouer qu’il vieillit mal.

la vie des blogs dit: à

John Brown est demandé chez Paul Edel, dont le blog est rouvert aux commentaires.

PMB dit: à

Assouline, sors du corps de Même que nous ne pouvons toujours pas corriger nos fautes !

A propos de traducteurs (qui sont, si je ne m’abuse, le thème de ces commentaires), qui pourrait m’en dire plus sur Denise van Moppès

la vie des blogs dit: à

Denise van Moppès, de son vrai Liliane Fratz, est née à Bray sur Meuse en 1945. Elle a connu une enfance heureuse. Très tôt, son goût pour la littérature s’est manifesté et, au fil des ans, son talent d’écrivaine s’est affirmé. Polyglotte, elle a traduit des auteurs russes (Loubiakov), italiens (Papellini), tchèques (Mukner) et néerlandais (notamment son cousin Jan van Moppes).

la vie des blogs dit: à

Oups ! Excuses > j’ai confondu ave Denise van Lopps.

hamlet dit: à

à une question qui m’est souvent posée de savoir pourquoi, à la différence du poulet de Bresse à crème, le traducteur d’aujourd’hui est-il meilleur que le traducteur d’hier, je réponds volontiers que, ma foi, les raisons sont assez diverses.
Bien sûr, tout le monde à entendu parlé de cette fameuse flèche du Progrès qui fait que d’une façon générale le présent de l’humanité est meilleur que son passé, d’où l’orgueil qu’en tirent l’homme du présent qui regarde avec un regard à la fois méprisant et amusé son homologue du passé.
Mais pour ce qui est du traducteur, il me semble que la raison tient essentiellement à sa façon de s’habiller. Sans parler de ce traducteur coiffé d’une perruque tout à fait ridicule, ni celui vêtu d’une redingote tout autant ridicule, le traducteur le plus récent portait un manteau, une chapeau mou, une écharpe autour du cou quelle que soit la saison un cartable sous le bras et fumait la pipe.
Alors que la traducteur d’aujourd’hui porte un jean, un tee shirt rouge avec écrit en jaune ‘i love NY’, et aux pieds des baskets Nike avec des petits coussins d’air qui le rendent plus léger.
Il suffit de mettre côte à côte ces deux traducteurs pour voir, au premier coup d’oeil, que le dernier né sera bien meilleur que son précédent prédécesseur.

Voilà me semble-t-il la raison essentielle, si d’autres en voient de différentes je pense qu’ils se mettent dans l’oeil jusqu’au coude.

u. dit: à

« Coquette »

L’en faut, l’en faut.
Pas trop, mais l’en faut.

bérénice dit: à

bougue en supplément de ne rien comprendre extemporanément je ne vous comprends particulièrement pas, en particulier quand vous articulez à grand renfort d’originalité stylistique qui vous distingue entre mille même dans le noir, mais ça m’est inintelligible.

hamlet dit: à

certains pensent que l’amélioration visible chez les traducteurs ne compense pas la détérioration tout aussi visible chez les écrivains.

ceux là disent bêtement « j’échangerais quelques bons traducteurs contre un bon écrivain », et là ils embrayent sur les qualités de Thomas Mann.

Nous connaissons cette rengaine, ces gens là nous saoulent depuis des lustres avec leurs Thomas Mann, ils ont la chance d’avoir de vivre une époque où on trouve de bons traducteurs, autant que de bons philosophes, de bons biographes, d’excellents journalistes et des historiens géniaux et ils ont encore le toupet de se lamenter.

c’est lamentable de ne pas savoir profiter de ce que l’on a.

renato dit: à

Faut voir, hamlet, si à un moment ne vaut mieux profiter d’une Lamborghini plutôt que d’un bon traducteur.

hamlet dit: à

personne n’a encore répondu à la question posée par Monsieur Assouline « faut-il parier sur l’intelligence de l’écrivain ? ».
vous préférez ne pas trop vous mouiller.

renato dit: à

« personne n’a encore répondu… »

On ne va quand même pas tomber dans ce panneau…

bérénice dit: à

hamlet vous lisez trop de roman de science-fiction, les traducteurs sont pieds et âme liés au texte et tiennent à le presser jusqu’à sa dernière goutte de sens de poésie de climat sans oublier la pulpe qu’ils ne négligent pas, aussi précieuse à parfaire l’intégralité de l’oeuvre. Vos histoire d’ovni sont strictement ornementales et je ne vois pas pourquoi vous passez en revue une fashion-week propre à leur catégorie, cela dit là où je vis aucun n’a élu domicile, j’ai beau chercher je n’en repère pas, ne serait-ce que de passage mais surement leurs trajets appartiennent à un genre d’exclusivité en transit que le grand sud ne peut héberger.

des journées entières dans les arbres dit: à

« On s’inscrivait auprès du journal en tant que coq hardi et on se choisissait un nom d’indien. Pour ma part, j’avais choisi « Snowbird », oiseau des neiges. Déjà le traducteur devait-il s’annoncer, sournoisement… Par la suite, j’ai lu d’autres BD telles que Les Pionniers de l’espérance, toutes ces choses vendues aujourd’hui au prix d’une Jaguar dans les bonnes librairies spécialisées. Il y avait aussi Fantax et Le Fantôme du Bengale… Et on arrive tout doucement à 1949-50, et à la maison de mon grand-père. Cela fait très cliché, je le concède, mais c’est comme ça : il était abonné à Science et vie et Sciences et voyages. Science et vie a été importante pour moi pour ses couvrantes. On y voyait des voitures rouges qui déployaient leurs ailes sur des routes nationales et qui décollaient dans le grand ciel bleu de l’avenir, des avions-fusées faisant le tour de la Terre, des trucs qui me faisaient complètement délirer. »
http://blog.belial.fr/post/2010/11/17/Portrait-d-un-homme-orchestre-un-entretien-avec-Michel-Demuth

un traducteur dit: à

Les traducteurs sont des gens qui essaient de gagner leur vie tant bien que mal, se coltinent très souvent des textes qui ne les intéressent pas mais qu’ils font semblant de trouver excellents quand ils échangent des mails avec les auteurs.
La seule amélioration de leur qualité de vie ces dernières années vient de l’invention de la cigarette électronique qui leur permet de travailler enfin sans s’encrasser les bronches à longueur de journée.

Elève Hamlet, au tableau ! dit: à

« ils se mettent dans l’oeil jusqu’au coude. »

Bon, l’auto-fellation, ça allait encore. Mais là, ça devient achtement technique. Faut être en caoutchouc, ou avoir un contorsionniste malais dans son arbre généalogique pour se permettre un truc de ce genre.

Hamlet, siouplé, pourriez-vous être un peu plus explicite, je ne sais pas, moi…nous faire un croquis, avec des coupes, des cotes, des côtes aussi, enfin, tout le tremblement, vous voyez ? Quelque chose de suffisamment pédagogique, mais pas chiant. On n’est pas dans la 5ème de transition de ML.

bérénice dit: à

hamlet a du oublier le doigt, les lui a-t-on coupés? Est-il menuisier? chez lesquels ce genre d’accident est fréquent et qui par conséquent ne peuvent inclure le mot dans la phrase qui en reste amputée ainsi doivent ils faire appel à l’indulgence de l’auditeur qui comprendra

bérénice dit: à

ou, encore probable,se mettre dans l’œil jusqu’au coude est une pose de photographe où du sujet photographié n’est pris que le buste.

Samu Social Club dit: à

On a malheureusement pas toujours le loisir de se photographier une passoire pour chapeau sur la tête et le thermomètre qui aurait été sa plume qui aurait été mon dernier sujet.

le grand uit dit: à

u. dit: 2 octobre 2013 à 12 h 48 min
« Coquette »
L’en faut, l’en faut.

Tu penses à baroz ?

gespenst de Coindreau dit: à

En gros le traducteur est un vapoteur qui émet des signaux en direction de la tribu des écrivains étrangers avec des molécules d’eau condensée depuis le simulacre d’un tuyau imitant mal un calumet de la paix. Quelqu’un qui possède une « forked-tongue », qui fait bonne figure dans la signature des contrats et des traités mais qui fume le rédacteur original de la charte puis le scalpe dès qu’il a le dos tourné. Traduttore-traditore, vapoteur-papoteur, ça traduit, ça papotte, ça trahit, ça vapotte. J’ai toujours subodoré que les traducteurs étaient de parfaits vampires de la vapeur d’autrui, celle des auteurs dans le cas d’espèce. Même Marlon Brando en était écoeuré. Lui roulait lui-même ses feuilles de tabac sur et entre les cuisses de sa transductrice tahitienne pour en augmenter le gap. Autres temps. Autres humeurs. Où l’on était fier du tapis de velours de carbone et de goudron qui donnait si mâle apparence à l’ingrat mou rose du fade intérieur des poumons.

bérénice dit: à

14h59 pas de note en bas de page pour forked tongue? après on sent tout de suite que vous découvrez le calumet de la paix, c’est évident.

renato dit: à

À moins que les traducteurs ne vivent dans un état d’imflamation permanente, je ne vois pas ce que le calumet, même mal imité, vient faire ici — on y fume l’écorce de Salix purpurea qui contient de la salicyline ; chez nous on peut employer l’écorce de Salix alba : si on doit prendre un anti-inflammatoire, autant le fumer.

Tombeau d'Alec (gespenst, also bin ich) dit: à

« 14h59 pas de note en bas de page pour forked tongue? »

Béré, tu devrais savoir depuis longtemps que petit odradalec se tamponne à peu près autant des bas de page que le bon roi Henri III. Jusqu’au coude comme dirait hamlet.
Manquerait plus qu’il s’emmerde avec des considérations pédagogiques inactuelles. Alec-lew, le roi n’est pas son cousin. Si t’entraves pas pcomme cézique l’italien, le ruskoff, l’allemand, le japonais (en plus de l’anglais, bien sûr, et de l’ourdou du pur Cachemire oriental), alors tu es définitivement classée dans la catégorie des sous-merdes du chalet de Jean Marron.

En un mot comme encens, Alec, c’est vraiment la classe (façon Aldo Maschione).

bérénice dit: à

Dieu! Quel traitement faites vous subir à vos livres quand vous ne les avez pas aimés! Moi je ne ne les lis pas, plus ce qui justifie ce mauvais classement dans l’estime de Jean Marron à qui je n’ai pas eu l’honneur d’être présentée, un indispensable?

des matinées entières dans les bassines dit: à

Jean Marron t’aime, bérénice, sache-le.

bérénice dit: à

De plus Alec et bien que ce ne soit pas clairement exprimé puisqu’il n’est question ici que de littérature il cultive le même genre de plans féminins que vous et bien d’autres, aucune chance et encore moins de projections en ce qui me concerne. Quoiqu’il en soit je m’en voudrais de transformer ce blog prestigieux en poste restante .

des journaux entiers dans les marbres dit: à

A qui vous adressez-vous, bérénice ?

des marbriers entiers sur le tombeau d'Alec dit: à

Alec ne cultive pas de plan(t)s féminins. Tout au plus concédera-t-il un penchant pour la princesse au petit pois, qui le lui rend bien.
(fais gaaaaffe, Clopine, mes pompes en blue suede ! Je parlais au sens figuré, là. Mais quelle gourde !)

la princesse au petit pois dit: à

Je crains que certains ne se méprennent sur mes penchants.

John Brown, pour vous servir dit: à

Jean Marron à qui je n’ai pas eu l’honneur d’être présentée, un indispensable?

Indispensable ? Tu galèjes, Bérénice, tu attiges ! Au moins aussi indispensable que la bouffe, le déduit, Rose, tout ça ensemble.
Tu me suis ? (fais attention où tu fous les pieds, quand même, on n’a pas les moyens de passer la serpillère tous les jours. La crise, qu’est-ce que tu veux…)

renato dit: à

« Con i piedi fortemente poggiati sulle nuvole »

des jumeaux entiers dans les nasses dit: à

En somme, Jean Marron et John Brown seraient la même personne ?

Direction des Affaires Sanitaires du Syndicat dit: à

Pas exactement. Disons plutôt que John Brown est le doppelgangster de Jean Marron.
A moins que ce ne soit l’inverse.

J.Ch. dit: à

renato : la version de Grant Green est également très chouette

Sergio dit: à

En baffinois. Faudrait traduire en baffinois ; mais là, le problème dans l’intelligence du lecteur, c’est surtout le lecteur…

John Brown dit: à

 » Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ? » : à force de chercher un titre qui accroche on aboutit à un titre imbécile. Evidemment qu’un auteur ou un traducteur parie sur l’intelligence du lecteur. On ne voit pas quelle autre option pourrait s’offrir à lui. En plus, ce titre introduit une confusion entre intelligence et connaissance. Donner en note le sens d’un mot désignant un usage précis dans une autre culture, ce n’est pas faire injure à l’ « intelligence » du lecteur, c’est l’informer d’un fait dont la connaissance facilite son intelligence du texte. L’intelligence comme faculté générale ne doit pas être confondue avec l’intelligence de quelque chose, encore qu’on ne voie guère comment la première pourrait être autre chose que la somme des secondes.

rose dit: à

mou rose du fade intérieur des poumons.
Non je viens d’en donner au chat qui a fait le dégoûté : blanc pâle strié de veinules rougeâtres. Et à l’intérieur rouge sanguinolent.
Le chat a fait sa coquette. Dédaigneuse.
Avant les gens pauvres en mangeaient.
Maintenant ni les gens ni les chats. Restent les grosses mouches noires et les petites fourmis minuscules à qui tout fait ventre. Hyménoptères, insectes. Petit peuple des terroirs.
Sans le petit père du peuple.
Rose non le mou.
Purpurin plutôt.

rose dit: à

Pardon, petit père des peuples : le pluriel s’impose dans l’immense empire.

Sergio dit: à

John Brown dit: 2 octobre 2013 à 17 h 30 min
encore qu’on ne voie guère comment la première pourrait être autre chose que la somme des secondes.

Intéressant, mais comme l’intelligence, quelle qu’en soit l’acception, est elle-même une donnée agrégée, ça complique la modélisation… Ca va se terminer en produit de matrices ! Ou en somme, d’ailleurs…

des croupions entiers dans les mares dit: à

on ne voie guère comment la première pourrait être autre chose que la somme des secondes.

Intéressant, comme dit Sergio. En d’autres termes, on ne peut pas être intelligent face à l’inintelligible. Et là, u. dirait que c’est spinoziste (putain, il est fort) : l’ordre et la connexion des idées est le même que l’ordre et la connexion des choses.

des croupions entiers dans les mares dit: à

sont les mêmes (désolé)

des buissons entiers dans les croupières dit: à

moi c’est une autre question que je me pose : qu’a fait Dexter à montaigneàcheval, naguère, pour que bouguereau s’acharne autant aujourd’hui sur keupu ?

des mares entières dans les croupions dit: à

ta gueule keupu

des mortadelles entières dans les glycines dit: à

J.Ch. dit: 2 octobre 2013 à 17 h 18 min
renato : la version de Grant Green est également très chouette

ouais, si on veut, mais la référence, c’est quand même ça :
http://www.youtube.com/watch?v=B3vTNPPMa9c

D., sévère mais juste dit: à

Ca va se terminer en produit de matrices

Non, Sergio. Non, et re-non.Si cela continue de la sorte, c’est en produit de ma trique que cela va cesser. Suis-je assez clair ?
J’entends par là que je suis à deux doigts de sortir ma férule de son fourreau et de donner la bastonnade à qui l’aura méritée.
Et ils sont légion, céans.

ren ren you lian shu shu you pi* dit: à

l’argot ne serait-il pas la langue qui s’apprend le plus vite ? serait-elle celle qui reste le plus longtemps ?

des pataquès totaux dans les esgourdes dit: à

c’est con, ce que vous dites, ren ren you lian shu shu pi*.

bouguereau dit: à

un traducteur parie sur l’intelligence du lecteur. On ne voit pas quelle autre option pourrait s’offrir à lui

je te reconnais là forcièrement positif!.. tu parles comme le cardinal qui a du bénir le bateau de christophe colomb ! « levons l’ancre pour trouver du nouveau »

Des tiers de soirées à dénicher les corbeaux dans les arbres dit: à

« qu’a fait Dexter à montaigneàcheval, naguère, pour que bouguereau s’acharne autant aujourd’hui sur keupu ? »

Une brève – mais pas moins rigoureuse pour autant – analyse stylistique permet de lever un coin du voile : notre cher hôte, quand il ne tient pas sa plume d’une main et l’anse de sa tasse dans l’autre, nicherait-il des journées entières dans les buissons ?

« Mais que lui a donc fait la poésie pour qu’il s’acharne ainsi ? » (Passou dans son billet sur Ouèlbec le 21 avril 2013)

Sergio dit: à

D., sévère mais juste dit: 2 octobre
ils sont légion

Oui enfin une légion ça fait quand même dix cohortes, donc vingt manipules, donc soixante centuries, donc pas mal de monde sur le sable chaud…

D. dit: à

ta gueule bouguereau

xlew.m dit: à

John Brown dit: 2 octobre 2013 à 17 h 30 min
» Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ? » : à force de chercher un titre qui accroche on aboutit à un titre imbécile. Evidemment Donner en note le sens d’un mot désignant un usage précis dans une autre culture, ce n’est pas faire injure à l’ « intelligence » du lecteur, c’est l’informer […]

D’accord avec cette remarque frappée du coin du bon sens.
C’est en partie cet état d’esprit qui dut animer la traductrice Catherine Fay lorsqu’elle donna, pour les éditions Albin Michel, une excellente traduction du dernier livre de Gyula Krùdy, « L’Affaire Eszter Solimosy » (1931, un livre qu’admirait beaucoup Sandor Marai.) C. Fay prend le parti de donner les équivalences administratives de la géographie hongroise en français afin que le lecteur ne se perde pas dans les méandres de la rivière Tisza abondamment décrite dans le roman (les rouages de la fonction publique magyare de 1880 n’ont rien à envier en complexité à ceux de nos actuels conseils régionaux-généraux.) Elle n’avait sans doute pas d’autre alternative, la fluidité de la narration était à ce prix et elle s’en (et nous en) tire bien.
Pour rester sur les terres d’Attila, Alice Zeniter, qui écrivit en 2013 « Sombre dimanche », ne donne pas trop d’indications superflues, de toutes façon redondantes, la tradition du « pàlinka » par exemple, n’a guère besoin d’éclairage particulier lorsqu’on assiste aux bitures du grand-père…
Sophie Benech, auteur d’une récente traduction, fort réussie elle aussi, des oeuvres complètes d’Isaac Babel, va un peu plus loin ; elle est allée jusqu’à se proposer de donner le sens précis de coutumes qu’elle décrivait pourtant le plus naturellement du monde. Mais le mode de vie des Cosaques étant si particulier qu’elle ne pouvait pas se résoudre à laisser de minimes parts d’ombre s’installer (ses notes en bas de page sont en outre très vives, agréables à lire, et nous en apprennent beaucoup, on rejoint John Brown là.) Ce dut être un boulot très long, exigeant, on se dit que l’aide du CNL est quelquefois bien employée, bien ciblée, on s’en félicite, et on loue le travail des traducteurs lorsqu’il atteint de tels sommets. j’en profite pour saluer C.P, j’ai pensé à la Julie qu’il connaît bien en lisant ce beau livre de Babel (on a l’impression de vivre de plein pied dans la Russie rouge et blanche de 1917-1923.)

D., on est un comptable diplômé des tas ou on ne l'est pas dit: à

« soixante centuries »
Il faut toujours que vous exagériez, sergio. Vous avez dû lire mon commentaire soporifique d’hier (moi, en tout cas, j’ai dormi comme un bébé) en diagonal. Le nombre des centuries, dans l’ordre cosmogonique auquel j’ai, seul ici parmi vous,tas de médiocres, l’immense privilège d’avoir accès, ne dépasse pas le nombre de 21.

Chaloux dit: à

« mais peut-être moins de style dans le phrasé. »
Ceci me plait à lire…

Le Boug, t’es un jaloux. CF tes commentaires à propos de Pablo. Supporte pas l’intelligence des autres. Alors, fais la police…Vraiment minable…

bouguereau dit: à

l’probloc de cheuloux c’est que quand l’est compté dans les cons c’est un génocide..un crime contre l’humanité..alors que malgré ça on peut vachement espérer sur l’intelligence des lecteurs qui restent..quelques myards..ça fait pas des masses chus dac..la perte est immense cheuloux c’est certain

D. dit: à

Je vois que Chaloux se prend pour moi une fois de plus, à 18 h 26.

ren ren you lian shu shu you pi* dit: à

pour nourrir la question
« . En même temps qu’elles ont fait connaître en France des penseurs non francophones, ces émissions ont joué un rôle décisif en disséminant la philosophie française à travers le monde, au moyen des podcasts et du site internet de France Culture. Ainsi le public de ces émissions, composé d’auditeurs spécialisés ou non, est à la fois français et international.

Pour toutes ces raisons, nous regardons la suppression de cette approche philosophique comme une grave perte pour Radio France.. En même temps qu’elles ont fait connaître en France des penseurs non francophones, ces émissions ont joué un rôle décisif en disséminant la philosophie française à travers le monde, au moyen des podcasts et du site internet de France Culture. Ainsi le public de ces émissions, composé d’auditeurs spécialisés ou non, est à la fois français et international.

Pour toutes ces raisons, nous regardons la suppression de cette approche philosophique comme une grave perte pour Radio France. »
sur le monde

D. dit: à

et à 18 h 11

Chaloux dit: à

C’est bien ce que je te dis, Bouguereau, t’es qu’un pauvre minable. L’intelligence des autres, leur culture, m’intéressent parce que c’est une ouverture sur des domaines que je ne connais pas, des points de vue inattendus etc… Toi, chez l’autre, la seule chose que tu saches lire, c’est que ce n’est pas TOI. Donc à chaque fois que quelqu’un sort du lot, tu te sens en danger et tu passes à l’attaque. Et tu veux faire passer ça pour une exigence plus haute…Mais il n’y a surement pas beaucoup de dupes. Ton cervelet en carton bouilli, c’est pas grand-chose.
BAT.

D. dit: à

ren ren lou lou chou chou pi pi vous radotez.

D. dit: à

pi*
(pardon, j’avais oublié le*)

ren ren you lian shu shu you pi* dit: à

l’argot, c’est sexy, ma non troppo

D* dit: à

Chaloux, vous devriez faire comme ren ren liou liou et moi, ajouter un * à votre pseudo, c’est plus élégant.

des pataquès totaux dans les esgourdes dit: à

c’est décidément très con, ce que vous dites, ren ren you lian shu shu pi*.

Brunehilde dit: à

Allons, bouguereau et Chaloux, cessez vos chamailleries.

xlew.m dit: à

J’ai commis un post qui me semblait pourtant dans la note mais qui reste en attente de modération @ 18h23….je répondais à Brown et C.P.
Le café refroidit vite ici, who reads yesterday’s papers ? nobody’s in the world eur eur orld…On devrait pondre un post par an et se répondre sur le même rythme, on ferait l’économie des erreurs de traduction et la bonhomie des relations entre les intervenhôtes régnerait en maître.

ren ren you lian shu shu you pi* dit: à

est-ce que Champollion savait l’argo ?
il manque la traduction en argo XIX

bérénice dit: à

D au lieu de suggérer des asters à Chaloux vous devriez vous inspirer des diapositives fantastiquement bien choisies sur la balade chantée par E Fitzgerald qui souligne artistiquement la mélancolie du chant, on ne s’en lasse pas on en redemande encore encore; remuez-vous.

Modérateur en chef dit: à

xlew.m dit: 2 octobre 2013 à 19 h 03 min
J’ai commis un post qui me semblait pourtant dans la note mais qui reste en attente de modération @ 18h23…

Oui, je l’ai lu, je me suis permis de le supprimer, je l’ai trouvé idiot.

des journées entières dans les arbres dit: à

Signataires : Etienne Balibar, Jacques Rancière, Anne Emanuelle Berger, Avital Ronell, Judith Butler, James Siegel, Hélène Cixous, Slavoj Zizek, Michel Deguy, Lee Edelman, Julia Kristeva, Joseph Litvak, Jean-Luc Nancy, Antonio Negri.

que des bons !
je dis ça car je suis de bonne bonne humeur

des fournées entières dans les bars dit: à

signataires de quoi ?

Pinpin dit: à

Trop de pernod, ça sert à rien.

A l'humide braillante dit: à

y’a qu’à voir clopine, l’est toute rougeote et boursouflée du bas.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

à propos de prix nobel,laude Simon a été prix Nobel il aait remrqué qu’il était un enfant de substituion – comme on dit aujourd’hui, et sa mère mourut à l’âge de 47 ans : ce n’est ni spéculatif ni spéculatif sur son arbre généalogique dans le livre de Mireille Calle-Gruber »une vie à écrire où elle joue de la définition autorisée par l »école » du « fantasme ».
j’ai entendu Claude Simon à Beaubourg dans une conférence sur « la nature »

des bouchées entières dans les narines dit: à

Je sais pourquoi Daaphnée déteste Clopine, mais je ne le dirai pas, c’est un secret entre u. et JC.

des journées entières dans les arbres dit: à

Être argonaute, c’est être quêteur sur les mers et au-delà des mers, du trésor symbolique assurant à l’homme le pouvoir sur les choses et sur lui-même.
Extrait du « Dictionnaire Amoureux de la Grèce » de Jacques Lacarrière

hamlet dit: à

« ta gueule bouguereau »

c’est pas bien ça, il faut dire : ta gueule greubou.

des bouchées entières dans les narines dit: à

(car il y a aussi une histoire Daaphnée/JC) (tout cela est très compliqué) (et je ne dis rien de Sergio pour ne pas tout embrouiller)

keudepelle dit: à

faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ? : quand on lit boudegras, OUI

des journées entières dans les arbres dit: à

Si nous résumons rapidement, le lexique s’est appauvri ainsi que les descriptions, le langage est plus « proche » de celui des jeunes, le passé simple —probablement jugé trop difficile d’accès — a disparu, la complexité psychologique des personnages ainsi que leurs caractéristiques propres ont été gommées… et surtout le texte a été soumis à une véritable révision idéologique, façon Anastasie !
http://www.actualitte.com/societe/le-club-des-5-la-nouvelle-traduction-qui-laisse-sans-voix-28837.htm

hamlet dit: à

« ils se mettent dans l’oeil jusqu’au coude. »

parfois il faut savoir en appeler à l’intelligence du lecteur.

d’ailleurs je suis en train d’écrire un livre qui repose essentiellement sur cet appel lancé à l’intelligence du lecteur.

en effet c’est un livre dans lequel je n’écris que les premiers mots de chaque phrase, c’est au lecteur de trouver la suite, s’il n’est pas assez intelligent pour le faire il n’entre pas dans ma cible marketing éditorial.

je vous livre ici le premier chapitre :

Déjà le matin…… Hélas….. Il remis le……Pourquoi n’est-elle pas……C’est toujours la même chose……Dehors…….Il prit sa…..Le temps de…..Fallait-il encore se perdre…..L’oubli ne se……

hamlet dit: à

ce livre est un remake de la Montagne Magique, sauf qu’il se passe beaucoup plus haut, dans une station orbitale.

rose dit: à

L’oubli ne se monnaye pas.
Il est ou n’est pas.

salut à tous

renato dit: à

Donc « Il prit sa » béquille et sortit se promener, ce n’est pas possible.

des soirées entières dans les astres dit: à

terrifiant, votre lien sur le club des 5, des journées.

bérénice dit: à

je ne trouve de suite à l’oubli ne se
1- trompe jamais
2- dilue pas dans l’alcool
3- pique pas de mots
4- tolère que s’il est thérapeutique

bérénice dit: à

Vous proposez un livre de coloriage pour épris de littérature, vous conservez une chance de rentabiliser votre investissement un peu comme on sème, bon concept je vous admire!

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

Newspaper Pages Cut Like Embroidered Lace by Myriam DionOctober 2, 2013
lisez maintenant

renato dit: à

« L’oubli ne se monnaye pas. »

Vous donnez un sacre coup au marché du bijou, là…

Daaphnée dit: à

Bon, puisqu’Hamlet nous propose un petit jeu,

Déjà le matin il avait eu quelque difficulté à trouver sa chaussure gauche.
Hélas, ce fut pire quand il s’aperçut que la droite manquait aussi.
Il remit son projet à plus tard.
Pourquoi n’est-elle pas à sa place dans l’armoire ? Avec ses baskets, ses chaussons en peau de veau, sa malette ?
C’est toujours la même chose. Il pleuvait.

Il prit sa paire de bottes. Le temps de trouver un parapluie et il serait fin prêt.
Fallait-il encore se perdre dans l’immense ville ? Dépasser le coin de la rue ? Traverser le boulevard ?? Couper le cordon périphérique ?
L’oubli n’attendrait pas.

Sous le lit, une chaussure de ville ricanait en silence.

D. dit: à

bérénice dit: 2 octobre 2013 à 19 h 07 min

D au lieu de suggérer des asters à Chaloux vous devriez vous inspirer des diapositives fantastiquement bien choisies sur la balade chantée par E Fitzgerald qui souligne artistiquement la mélancolie du chant, on ne s’en lasse pas on en redemande encore encore; remuez-vous.
__

Je n’ai rien suggéré du tout, ma poulette.
Et qu’est-ce que c’est que cette histoire de diapositive ? On dirait qu’il n’y a que la photo qui vous intéresse. Et moi ? J’ai droit à quoi ? Queue de radis. Jamais un compliment. Vous me prenez pour une sorte de clown je commence à en avoir ésrieusementr assez et si je vous croise je vous le dria quirtte à ce que cela fasse sandale.

nicolas dit: à

l’oubli ne se rappelle pas

renato dit: à

« Sous le lit, une chaussure de ville ricanait en silence. »

C’est une solution, évidemment ; seulement, hamlet nous dit « il se passe beaucoup plus haut, dans une station orbitale ».

Daaphnée dit: à

(D., je vous trouve bien soupe au lait pour quelqu’un qui a dormi comme un bébé.)

gilou dit: à

hamlet pête la forme: très drôle !

Daaphnée dit: à

C’est, Renato, parcequ’on attendait l’entrée de D. ..

D. dit: à

Ho et puis merde, ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Je ne suis pas n’importe qui, un point c’est tout.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

qu’et-ce que je lis ?
Mais il existe des vitesses et des accélérations sans urgence et donc sans effets préjudiciables : par exemple, un déplacement en TGV ou l’utilisation récréative ou associative d’Internet. Mais il existe des vitesses et des accélérations sans urgence et donc sans effets préjudiciables : par exemple, un déplacement en TGV ou l’utilisation récréative ou associative d’Internet. Mais il existe des vitesses et des accélérations sans urgence et donc sans effets préjudiciables : par exemple, un déplacement en TGV ou l’utilisation récréative ou associative d’Internet.(vie des idées sur P.Michon
il est temps de repenser ce que « récréatif » veut dire et répondre à cette provocation de rhutmos

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

il n’est pas rre que P.Assouline écrie : et les intellectuels: je me limite à signaler articles sur la toile d’intellectuels-que j’ai déjà entendus – qui enseignent à des étudiants de différentes langues .

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

et il me semble qu’il serait risqué de faire comme si on ignorait ces articles

renato dit: à

Vous n’avez pas idée des articles que l’on peut ignorer sans que cela ne change quoi que ce soit dans notre vie.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

encore un article introduit par un considération de traduction qui répond à la RDL
Ma proposition de lecture est la suivante : le titre Black Swan, en français « Le cygne noir » (étrangement non traduit dans la diffusion du film en France) ne fait pas seulement référence au dédoublement de la personnalité de Nina Sayers (la danseuse étoile interprétée par l’éblouissante Nathalie Portman) face à son double sombre Lily (sa rivale interprétée par l’envoûtante Mila Kunis), face à face entre une pureté infantile et un érotisme provocant que toutes les critiques ont souligné. Il renvoie aussi, de manière inattendue, qui s’avère ici remarquablement
blog C.Walter

des journées entières dans les arbres dit: à

des bouffées entières dans les bronches dit: 2 octobre 2013 à 20 h 49 min
il faudrait que je retourne ma bibli, au moins pour « octobre rouge ».
It’s a pity.

tournez ma neige! dit: à

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: 2 octobre 2013 à 21 h 08 min

« il n’est pas rre que P.Assouline écrie : et les intellectuels: je me limite à signaler articles sur la toile d’intellectuels-que j’ai déjà entendus – qui enseignent à des étudiants de différentes langues . »

…Et en de différentes universités en de très différents pays sous des climats étonnamment différents, eux-aussi, d’ humeurs très variables encore!

Ma Yonnaise dit: à

@tournez ma neige
C’est pour des blancs qui tournent au cauchemar?
( J’ en ri jaune…)

D. dit: à

Aujourd’hui j’ai découvert le mouvement perpétuel, mais le vrai, celui qui marche.

Supposons un petit flotteur avec un aimant et une quille qu’on laisse tomber dans un tube rempli d’air. Il tombe en produisant de l’énergie électrique, récupérée par une bobine placée autour du tube.
Arrivé en bas, un astucieux dispositif le pousse dans le bas d’un tube voisin, cette fois-ci rempli d’eau. Le petit bidule remonte puisque c’est un flotteur avec une quille. En remontant il produit de l’électricité par le même principe d’induction dans un bobinage.
Arrivé en haut, on le pousse dans le premier tube rempli d’air et ça recommence.

Eh bien figurez-vous que je suis le type génial qui a inventé ça, et comme je suis humble et philanthrope, je livre cette trouvaille au monde entier sans demander autre chose qu’un peu de reconnaissance, et surtout pas le Nobel de Physique.

D. dit: à

Car non seulement ce mouvement est perpétuel, mais il produit de l’énergie surnuméraire.
Le problème avec mon dispositif, c’est le risque d’emballement. Il faut dissiper le trop plein d’énergie excédentaire créée, sinon tout explose. Ce n’est pas JC qui me contredira.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

pardon mergitu

renato dit: à

« merci à tous de remarquer… »

Une façon comme une autre de le faire remarquer…

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

bien sûr que je le souligne que je trouve certains articles d’une inventivité que je n’ai rencontré dans aucun commentaire des commentateurs soi s’avançant comme maître à penser « l’intelligence ou l’écriture pour ce blog et ses lecteurs

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

que je n’ai rencontrée

renato dit: à

L’intelligence ? il faut ne pas en avoir beaucoup pour l’admirer.

L’écriture ? Ce n’est certainement pas une activité que l’on vient pratiquer sur un blog où l’on ne peut même pas corriger une erreur de frappe.

Remballez donc votre marchandise à 2 balle.

des journées entières dans les arbres dit: à

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: 2 octobre 2013 à 22 h 18 min

oui, oui, on sait.
C’est comme la re-création, on sait aussi.

perso, je n’ai pas (encore) de canne.
Mais jusqu’à quand ?

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

il n’est pas si important de répondre à la question que d’en nourrir le feu et d’en aiguiser
le tanchant . j’ai oublié qui était l’idiot, ou le misérable qui ne tolérait pas qu’un professeur de grec qui marqua sa génération et au-delà soit dite « helléniste »:un mot qu’il interdit donc : on comprend vite à quoi s’en tenir avec ces i amusent le tapis, et les docteurs de sourire avec leurs
culottes courtes

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

aiguiser le tranchant

des journées entières dans les arbres dit: à

jusqu’à quand ?
Féérie, une autre fois.
« Considérez aux eaux à Ax, à Bagnoles, ces vieillards qu’on roule, mitouflés rogatons uriques, arthritiques à béquilles, podagres si tellement croquevillés, noués, souffreurs tous sens, ahanants acrobates d’enfer, faces de gargouilles, hideux de supplices, calots hors…Saint Vincent de Paul survient, vois ça…« Allez dégueulasses ! qu’il les secoue…à la Charité ! nom de Dieu ! foncez ! et que ça fume ! »
Tels quels les miracles ! »

u. dit: à

Avec Tom Clancy, c’est peut-être le plus grand écrivain américain vivant qui disparaît.

Lu avidement par les red necks, il était consulté par les décideurs et était la coqueluche cachée des universitaires.
Peu ont su unir ainsi, dans une ferveur partagée, les couches les plus diverses d’une société.

Tom (qui était aussi, et peut-être avant tout, un très chic type) aimait à dissimuler les emprunts subtils qu’il faisait à la littérature universelle, de Homère à Shakespeare.
Simplement, peu soucieux de monter en épingle ses mises en abyme, il avait l’élégance de remuer la queue pour effacer ses traces derrière lui.

Je me souviens de la cordialité avec laquelle il avait accueilli un jeune Frenchie débarqué à l’improviste, pour évoquer avec modestie quelques pans de son immense culture.

Il était incollable sur les éditions du Petit Prince, et sifflotait avec gourmandise ses deux pièces de musique favorites, le concerto d’Aranjuez et le déchirant Adagio d’Albinoni.
On avait partagé fraternellement quelques canettes de Bud, mais il avait évité obstinément toute conversation portant sur les femmes.

Sans doute l’ultime pudeur du guerrier.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

i sst déjà si difficile de comprendre que les post-pasc parient ,sans vou

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

comprendre que les post-pascaliens français ….
mais il y

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

je n’ai pas oublié que certains sur ce blog ont toujours tout compris , surtout s’ils ne sont pas français

des journées entières dans les arbres dit: à

post-pasc, j’avais traduit illico, Ren Ren.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

parier, c’est bet n’est-ce pas !

renato dit: à

Hé ! merdre ! qu’elle emmerde cette histoire de comprendre. Cherchez plutôt « Entelognathus primordialis »… c’est vachement plus amusant que des théorie que temps 2 jours ne vaudront plus rien.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

et comme je laisse bien ceux qui ont bien compris s’expliquer entre eux et déployer leur mirifique intelligence(extension du domaine )de la RdL
bravo!

renato dit: à

Elle a vraiment un problème avec l’intelligence celle-là !

Sergio dit: à

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: surtout s’ils ne sont pas français

Ben y a nous, les Auvergnats, mais on cherche pas tellement à comprendre, on cherche surtout à palper…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà va,…j’ai tout faut,…
mais bien s^r,…

…l’Europe-Unis,…c’est déjà,…tout les Services-Secrets de tout les européens avec contre-espions en châteaux à Mi-Amis des holocaustes à Dollards,…

…Copier/Coller,…Master-Management-Lobbying-répus-blique-Cains,…des amis de mes amis,…à se remplir les poches,…payer par l’€urope des Con-citoyens nationalistes à la Patrie du Culte des rois-lucifers d’Europe,…

…l’intelligence du lecteur,…se mesure à son salaire mensuel, comme les fonctionnaires du Cinéma  » équitable « ,…des parasites à imiter,…

…Con-Citoyens d’€urope,…a travail – égal,…salaire – égal,…
…Oui,…un grand trou dans mon traitement en  » fracture social  » de Mobbing politique,…

…Oh,…mes châteaux, mes esclaves, culpabilisons la délocalisation d’entreprise,…
…tout et n’importe quoi,…pour toucher plus,…voyager aux frais des Con-tribuables,…

…mes châteaux,…sinon,…les vôtre sont du vol au dessus d’un nid de coucous,…cocus,…

…de gauche ou de droite les persécuteurs à pognons,…Paris-Bas,…les fonctionnaires parasites,…
…Alors ces terres , ces châteaux en partage,…elle est  » bonne « ,…la nouvelle  » clique  » de sous-balternes,…
…Europe des cons,…d’enculés de première,…la renaissance dans l’oignon,…

…noblesse d’europe ou U.S.,…une bande de loups, de terreurs, de persécuteurs U.S. républi-Cains,…lèche-culs des lèches-culs,…aux €uro’s,…démocratiques,…

…une autre,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’Europe des connivences à revendre à exporter,…un sacré chiffre d’affaires,…
…les €uropéens en boîtes à sardines,…
…le grand filet pour en tirer du cocher au beurre,…la Bourse ou le Vit à l’Europe,…
…le nouveau nazisme européen,…
…les lèches-culs des trafics-d’influences,…
…jamais sans châteaux et domestiques lèches-culs,…
…le seul titre impérial,…Roi des rois régnants sur les rois,…Putains,…Bécaud,…l’oiseau de toute les couleurs,…ou tu t’en va dis,…
…etc,…démystifier-l’europe-gangs-mafias des saletés-parasites,…une fourmilière sur les cadavres européens,…

…une autre,…un autre jour,…jamais sans être multimilliardaire,…pour mon plaisir à rien foutre,…un roi des cons en plus,…etc,…

Décryptons le Toto dit: à

renato dit: 2 octobre 2013 à 23 h 33 min
Elle a vraiment un problème avec l’intelligence celle-là !

Lui n’en a aucun. Ça risque pas.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un coup de Pub,…électorale,…concours Lépine,…

…pour en être l’élite de suite et en trahir des européens-cocus du  » marché-commun à deux balles d’inquisition,…

…l’indépendance économique,…un coup de main de l’Europe,…en terre de produits-nocifs-banques,…
…tes outils, tes terres, ta liberté,…pour du à l’€uro cousu -main,…l’€urope le nouveau Congo & Afrique,…pour des marchés de dupes,…miroirs, colliers en pâte de verre,…
…la colonisation de l’Europe-Abrutis d’actualités et divertissements-diversions à escroquer les discernements,…etc,…

…les bons-ariens déjà,…un  » os « , dans le nez,…Sissi,…ou un ailleurs-gay’s,…etc,…

François Delpla dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 1 octobre 2013 à 20 h 49 min

Bernard Kreiss, sauf erreur, n’a pas traduit de livre de littérature russe ?
**************************************

voir mon
30 septembre 2013 à 13 h 09 min

renato dit: à

@ à 1 h 43 min,

vous aussi un problème de ce côté là ?

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

Lenament de P.Assouline aux côtés des praticiens dela traduction n’est pas un secret pourceux qui suivent la RdL.
Pour sa question , son goût du défi qui ne manque pas de faire penser à Don jUAN NON plus.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

Le livre de M.Calle gruber sur Claude Simon, dont
l’édition de la route des Flandres vit le jour quand il atteignit 47 ans présente un florilège de la critique qui éclaire la question

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

citation « Je sais, je sais vous allez me dire que je vais être déçu ..On parie que non?  »
20Août 59 Lindon à Simon suit l’éocation des éditeurs étrangers,

rose dit: à

>renato
c’est vous.
renato dit: 2 octobre 2013 à 8 h 10 min

« Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ? »

Compte tenu que l’on compte sur la bienveillance des autres seulement si on n’est pas sûr de son fait, fallait-il la poser cette question ? Ou est-ce qu’elle cache une inavouable vanité ?

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

pas rieurs s’abstenir !

des journées entières dans les arbres dit: à

Ren, Ren,
… le temps de prendre le temps.
http://www.franceculture.fr/emission-pas-la-peine-de-crier-vitesse-15-j%E2%80%99suis-en-r%E2%80%99tard-en-r%E2%80%99tard-en-r%E2%80%99tard-dit-le-lapin-d%E2%80%99alice-

C’est drôle, j’ai lu dans des commentaires à propos de la suppression des noovos chemins de la connaissance sur FC, qu’il était reproché les illustrations sonores qui émaillent les émissions de cette fréquence.
Mais plus important, j’ai pu enfin mettre des mots sur ce qui différencie la « philosophie » dite « inventive » ( i.e pour moi: philosophie psy) telle qu’elle est pratiquée sur FC ( et encore ont-ils ont oublié l’inénarable « 4 consonnes et 3 voyelles », sur d’autres créneaux) et la philosophie analytique.
Le jour et la nuit.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

« La République est en danger, « La République est en danger,
donc, on ne dira pas bonne question, mais vrai problème , ce qu’il fut parier, et avec qui
!

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

ce qu’il faut parier : surement pas avec un erdélien !

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

argot ?
L’obscurantisme de l’argot des chimistes est même une vertu, estime Venel. L’ordre et la clarté, tant admirés par « les faiseurs de feuilles, de romans, les Poètes », déforment en fait, selon lui, la recherche scientifique.
sur la recherche

des journées entières dans les arbres dit: à

Ren, Ren,
ce tuit vitesse à propos des franciscains, me fait vous quitter ce soir, avec cette pensée très profondre pour Guillaume de Baskerville.
« il ne faut pas multiplier les explications et les causes sans qu’on en ait une stricte nécessité »

des journées entières dans les arbres dit: à

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: 3 octobre 2013 à 22 h 50 min
excellent !

DHH dit: à

les traductions bien libres,celles qu’on appelle « belles infideles » quand elles portent sur les titres des ouvrages sont parfois de reussites ,par exemple « les mots de la tribu » pour traduire « lessico familare »,titre du livre de souvenirs de natalia guinzburg

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

la conversation sacrée sur wiki la précision
« À ne pas confondre avec la Sainte Conversation, scène de conversation entre des membres apparentés de la Sainte Famille, contemporains et souvent en plein air, sans trône, comme le sont les scènes de la jeunesse du Christ.

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

un exemple : Umberto saba
en italien « la spada d’amore 1983 Mondadori
1989 « moi et les autres » atelier la fuegeraie trad marie-claire Taroni et Michel Maire

ren ren you lian shu shu you pi*°°° dit: à

atelier la feugraie

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