Ingeborg Bachmann, une poésie qui ne se résigne pas
Il y a comme ça des livres qu’on guette, qu’on attend, qu’on espère ou qu’on se désespère de ne pas voir paraître à l’horizon. Oh, n’exagérons rien, on survit et on ne sache pas qu’un inédit qui le soit demeuré ait jamais poussé un lecteur au suicide. Tout de même, quel bonheur de découvrir enfin l’anthologie poétique des années 1942-1967 d’Ingeborg Bachmann (1926-1973) publiée il y a quelques jours sous le titre Toute personne qui tombe a des ailes (588 pages, 13,50 euros, Poésie/Gallimard), un vers chu d’un poème, on s’en doute, dans une exigeante édition bilingue de Françoise Rétif qui présente ses écrits lyriques dans leur continuité.
Quel titre, déjà ! Bien le moins pour couronner une œuvre où l’on a si souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois. Les Français connaissent peu ou mal cette poétesse autrichienne née à Klagenfurt, la même ville que Robert Musil, en Carinthie. Quand on pense qu’elle était en couverture du Spiegel en 1954 (Gedichte aus dem deutschen Ghetto) ! Inclassable, elle l’était assurément bien que ses amis, ses amants, ses amours l’aient été, eux, des Walser, Enzenberger, Böll, Grass, Bernhard, Celan, Frisch…
Qui dit anthologie, dit choix, sélection, exclusion. Ce qui est d’autant plus sensible s’agissant des inédits. La préface insiste à raison sur l’indépendance absolue de Ingeborg Bachmann, tant vis à vis des institutions, des partis que de l’entourage. S’agissant de celui-ci, Françoise Rétif a visiblement à cœur de remettre les pendules à l’heure en s’adressant indirectement aux celaniens français qui ont trop tendance, à son goût, à présenter la poétesse comme ayant été sous l’influence du poète. On sait leurs liens amoureux, leur impossibilité de vivre ensemble, l’affection lointaine, variable mais intense qui les réunit jusqu’à la mort de Paul Celan. Pour autant, insiste-t-elle, Bachmann n’a pas attendu de rencontrer Celan, à Vienne trois ans après la fin de la guerre, pour « mettre en scène dans ses poèmes ses propres obsessions ». On sent bien que le mot même de « muse », qui a souvent été employé pour évoquer leurs rapports, l’embarrasse. A tous égards, l’influence, à travers le dialogue, fut bilatérale. Ils se sont influencés.
Qu’on lise ce recueil dans sa continuité ou par sauts et gambades, on en retire, outre des éblouissements fugaces et de sombres étincelles de beauté, une leçon de vie faite de multiples refus : de la résignation, du conditionnement, de l’embrigadement, du maintien d’une langue allemande souillée pendant douze ans, de la condition faite aux femmes, ce qui n’allait pas de soi dans l’Allemagne de la fin des années 40 quand on frayait dans le Groupe 47. Fille d’un nazi adhérent au parti dès 1932, Ingeborg Bachmann fut de ceux qui s’opposèrent publiquement en 1965 à la prescription des crimes du national-socialisme. De ceux qui refusèrent de considérer le nazisme comme une simple parenthèse au lieu de questionner l’héritage culturel allemand pour voir comment le nazisme avait pu s’y inscrire. Et, dans une parfaite cohérence de son attitude, deux ans après, elle n’hésitait pas à quitter son éditeur Klaus Piper, renoncement qui lui coûtait à maints égards, car celui-ci avait choisi le poète nazi Hans Baumann pour traduire les poèmes d’Anna Akhmatova. C’est d’ailleurs à la mémoire de celle-ci que Bachmann a dédié son poème « En vérité » (lire ci-dessous). Un autre « Vous les mots », dédié à Nelly Sachs, est également reproduit dans le dernier numéro de la revue Europe (No 1036, septembre 2015, 348 pages, 20 euros) qui consacre un beau dossier à cette grande poétesse de langue allemande ainsi qu’un autre à Heinrich Heine.
Autobiographique, oscillant en permanence entre la lumière de l’amour et l’obscurité des ténèbres, tissée de bout en bout d’obsessions, cette œuvre l’est de toute évidence- et comment ne le serait-elle pas, en commençant par ses lieux, de Klagenfurt à Rome en passant par Ischia, Munich, Zurich, Prague. De partout surgit ce qu’elle appelle son « moi sans garantie », expression dont on s’étonne qu’elle n’ait pas connu une plus grande fortune car bien des écrivains pourraient s’y abriter. Encore faut-il préciser que ce moi-là, tout de blessures et de cicatrices, ne s’est pas cantonné qu’à la poésie car il n’est pas un genre littéraire ou paralittéraire auquel elle n’ait pas touché pour le subvertir, au mépris des catégories en place. La préfacière relève que la vraie césure chez Bachmann ne se situe pas dans un improbable passage entre prose et poésie, ni dans ses ruptures amoureuses, mais « dans l’abandon de toute forme rimée de lyrisme ». Au fond elle aura tout le temps fait de la musique. Sa voix intérieure était son instrument. C’est aussi la clef de la vibration unique que ses poèmes font entendre.
N’étant pas germaniste, je me garderais bien de juger la traduction de Françoise Rétif, même si toute édition bilingue incline nécessairement à la critique. J’ignore si Paul Edel a raison sur son blog de lui préférer celles, plus anciennes, de Marie-Simone Rollin. Mais il s’agissait de nouvelles où la bataille entre le son et le sens est moins aigue qu’en poésie. On s’en doute, une telle œuvre poétique, qui n’est pas avare en énigmes, où les und (et) abondent, où les mots clefs tels que Grenze (frontière, confins) ou Grund (fond, abîme, raison, fondement) sont vertigineusement polysémiques, pour ne rien dire de l’intraduisible Grenzen « qui touche à la frontière… ». La traductrice, dont on peut lire également le rendu du fameux poème « Ondine s’en va », considère même que l’usage qui en est fait dans le poème « La Bohème est au bord de la mer » en fait « un véritable manifeste poétique ». On lira sur la page d’accueil de la République des livres, à la rubrique « La version du traducteur », un peu du discours de sa méthode, tout en jugeant sur pièces ci-dessous avec « En vérité » :
Celui à qui un mot n’a jamais fait perdre sa langue,/ et je vous le dis, celui qui ne sait que s’aider soi-même/ et avec les mots –
Il n’y a rien à faire pour l’aider./ par aucun chemin,/ qu’il soit court ou long.
Faire qu’une seule phrase soit tenable,/ la maintenir dans le tintamarre des mots.
Nul n’écrit cette phrase/ qui n’y souscrit »
(Wem es ein Wort nie verschlagen hat./ und ich sage es euch,/ wer bloss sich zu helfen weiss/ und mit den Worten –
dem ist nich zu helfen/ Über den kurzen Weg nicht/ und nicht über den langen.
Einen einzigen Satz haltbar zu machen/ auszuhalten in dem Bimbam von Worten.
Es schreibt diesen Satz keiner,/ der nicht unterschreibt.)
(« Ingeborg Bachmann » photo I.B. Spiegelbild ; « November 1965 tagt abermals die Gruppe 47 im LCB. Den Preis der Gruppe 47 erhielt Peter Bichsel » ; Reinhard Federmann, Milo Dor, Ingeborg Bachmann et Paul Celan 1952, Niendorf)
896 Réponses pour Ingeborg Bachmann, une poésie qui ne se résigne pas
On aime, dans la poésie, la balle qui a tué celui qui était auprès de vous, ce projectile brillant qui vous a épargné, vous qui restez vivant.
C’est une grande chance de ne pas être poète. Les poètes sont des mort-vivants …
La poésie, c’est un truc dangereux. A éviter absolument dans la société humaine : regardez les poètes à l’œuvre, dès qu’ils essaient de guider le troupeau de moutons !
Résultats catastrophiques ! Regardez les erreurs qu’ils exécutent de bonne foi, poétiquement … !
Les poètes communistes, les poètes nazis, les poètes religieux, les poètes de l’humanisme, les poètes de la politique….
N’importe quel robot technocrate peut vous modéliser le bien être de la planète bleue en deux générations. Santé, nourriture, bonheur, pour tous. Le robot peut le faire ! Sans émotion…
Qui s’y oppose ? Toujours les mêmes ! Ces salauds de poètes que redoutait tellement le Platon de la République, cette splendide machinerie grecque qui voulait les mettre à leur place : le jardin d’enfants.
…
…le trou de balle de J.C, est de retour de bon matin,…
…pour nous poser ses pièges à lapins de bonne heure,!…
…avec quoi il vient,!…le cul en l’air,…pour les pétro-dollar,!…à nous vendre en esclavage de bonne heure,…
…vend ta famille aux leurres,…et ferme t’a gueule d’abrutis de concierge de mettre les poubelles dehors,!…
…
…nous atteler comme des beaufs à ses jérémiades du matin au soir, en équipe avec l’autre zouave,!…
…c’est pas sérieux,…pour une liberté des contradictions, à ces jeux de monopolisation en rôles,…des danses du ventre à ta soeur,!…en pétrodollars,!…du poils à gratter,!…aux boules puantes,…des déserts aux crèmes de chameaux,!…
…Oasis,!Oasis,!…les rebelles aux jus d’or anges,!…etc,!…
…
« Comme le dit Ernest Fraenkel dans un essai de psychanalyse digestive qu’il a bien voulu nous communiquer en manuscrit : « Chaque organe est un espace où entre quelque chose pour en sortir ensuite. » »
Bachelard,
la terre
et les
rêveries
du repos
essai sur les images de l’intimité
José Cortisone p. 259
Bises
Bonne journée
Corti
clac clac ds sa tombe.
J’avais arriver chez orange j’avais faire semblant d’être de bonne humeur et j’avais leur dire débranchez moi ce p. de correcteur automatique.
Si y a un MOOC sur ce sujet « débranchez votre correcteur automatique », je ne suis, dussé y consacrer trois heures prix jour durant six semaines. Je suis cap.
Zoon dit: 22 septembre 2015 à 22 h 32 min
» Ce que vous faites pour votre chien, vous ne le feriez pour personne d’autre. »
Je précise que ce slogan existe réellement et qu’il passe actuellement en boucle sur les chaînes télé. Quelle époque !
Dans le genre Dix Commandements de la pub, il y en a un autre qui n’est pas mal. IL dit simplement :
Volkswagen. Das Auto.
Il paraît que le PDG de ladite marque a tenté de se rattraper devant les médias. « C’est vrai, a-t-il déclaré, on a sacrément merdé. N’empêche qu’Ingeborg Bachmann roulait en Volkswagen.
Il n’y a pas de plus noble acte pour moi, que de donner au lever du soleil de merveilleux commentaires empreints de finesse, de réflexion profonde, de nuances chatoyantes …même si c’est donner de la confiture aux cochons de Caltanissetta.
…bip ! bip !…envoyez !…ahaha !
J’vais et bis et ter
Si c 4 ans je le suis aussi.
Bonjour gianni, j’ai rien dit à personne. Voili voilou ; comme guillaume canet, talentueux brièvement.
…
…7 h 29 min,…
…
…tire ton plan,…avec toute ton influence à nous faire croire,!…tout ce qui te passe par la tête de morpion gonflé à blok,!…
…
…c’est pas les parasites comme toi, qui nous manque, pour redorer notre industrie de lèche-culs,…entre sommets d’éjections,…
…pauvre con,!…du milieu à caste en mortadelle,!…encore un effort,!…etc,!…
…tient v’là du boudin,…en légions,…
…les amis de tes amis; ne sont pas mes amis,!…pauvre type de rascaille à leurres,!…etc,…
…
Gianni, mon petit, change de fournisseur !
Ton café en poudre de Colombie, il est blanc, tu sais bien que c’est mauvais pour toi, ça te monte à la tête ! Prend du café noir….
…bip ! bip ! …. envoyez … Palermo… ahaha !…
Volkswagen. Das Auto.
Il paraît que le PDG de ladite marque a tenté de se rattraper devant les médias. « C’est vrai, a-t-il déclaré, on a sacrément merdé. N’empêche qu’Ingeborg Bachmann roulait en Volkswagen. »
Volkswagen. Das DichtersAuto.
dussé-je
C tlè tlè zoli dussé-je. Non ?
6h24
« quand on dit qu’un tableau est bleu quand il est jaune, non. vous savez, qu’on ne doit pas enseigner des erreurs avec aplomb ».(Edel)
« La terre est bleue comme une orange / Jamais une erreur les mots ne mentent pas » (Eluard)
Ok, la poétesse Bachmann roulait en Volkswagen …
Ce qui expliquerait la poétique de fraude, d’irréalisme, de la firme, ces derniers temps ? Foutaises …
Ne nous attachons pas au fait qu’Ingeborg roulait en Volswagen… le sympathique Goering roulait lui aussi en Volkswagen, dès 1939.
…
…J.C….vous êtes un homme dangereux en liberté,…
…trop serpent de velours, à vouloir s’enfiler le monde entier,!…
…
…avec moi,…vous aller apprendre à vous dégonfler, un peu, plus, passionnément, à la folie,!…
…
…en Plus, c’est gratuit,!..un Bonus,!…je te lâche pas, sur le net,!…
…etc,!…
…change tes plans, et remet les à jour, pauvre mafieux français d’adoption,!…
…etc,…
Christiane : on ne donne pas de leçons à Paul Edel, on en reçoit. Les yeux fermés ….
D’accord, Giovanni, je renonce par couardise : soyons amis, veux-tu ?
Ok, la poétesse Bachmann roulait en Volkswagen … (JC)
A vrai dire, je n’en sais rien. Peut-être qu’elle roulait à vélo. Bachmann, das Vélo.
…
…jamais,!…des amis comme toi,…
…
…je préfère vivre seul,…sans amis du tout,…
…
…trop heureux déjà, qu’il existe des individus comme vous sur terre,!…
…j’ai la chair de poule,!…
…au loin,…de tes messes d’abrutis,!…etc,…du vent,…
…
» La terre est bleue comme une orange »
Christiane, ce genre de provocation frimeuse nous impressionnait quand on avait 16 ans…Entre nous, aujourd’hui, qu’est-ce qu’on en a à f…?
9h02
« François Chalais – C’est-à-dire que vous ne pouvez plus mettre un cactus au milieu d’un désert, ça donne trois pages de littérature ? On voit laquelle. Luis Bunuel, vous avez été beaucoup attaqué dans votre vie, et c’est exact ce que vous disiez, tout à l’heure : on vous a même extrêmement insulté, ce qui est un peu surprenant pour le metteur en scène auquel nous devons « Robinson Crusoe », « El », « Los Olvidados », beaucoup d’autres chefs-d’œuvre. Vous avez même dû quitter votre pays et émigrer, aller vivre au loin. Est-ce que, malgré cela, vous avez pu conserver le sentiment que vous étiez un homme libre ?
Luis Bunuel – La liberté totale n’existe pas. Je n’étais jamais libre. Je suis libre quand je ferme les yeux et je suis avec moi-même, sans ça, je me sens toujours enchaîné. Et justement, l’inconformisme, c’est cette tendance à casser les chaînes, à récupérer sa propre liberté, chose qui est impossible. C’est pour ça, dans l’inconformisme, c’est permanent et total avec la réalité, c’est-à-dire.
François Chalais – Considérez-vous que la liberté d’esprit et de création soit, aujourd’hui, plus menacée qu’elle ne l’était autrefois ?
Luis Bunuel – Ah oui, tout le monde est plus menacé. La liberté d’expression aussi.
François Chalais – Pourtant, ça devrait être le contraire. Les guerres sont à peu près finies, les gens ont quand même évolué. Certains conformismes ont disparu. Les enfants sont évolués plus jeunes. Et vous croyez que malgré ça, la situation est plus grave ?
Luis Bunuel – Oui, la situation est plus grave.
François Chalais – Qu’est-ce qui le vous fait dire ?
Luis Bunuel – Je ne crois pas que ça soit beaucoup plus grave, c’était toujours grave. Mais maintenant, à cause des condictions du monde actuel, des conditions économiques, politiques, ça s’est aggravé beaucoup. Du point de vue de la liberté humaine, aujourd’hui, nous sommes beaucoup moins libres, par exemple, qu’il y a trente ans, dans le monde. Ca se voit par les restrictions, les passeports, la haine. Je crois que nous sommes dans un monde très [inaudible], aujourd’hui.
François Chalais – Alors, que faut-il faire ?
Luis Bunuel – Qu’est-ce qu’il faut faire ? Rien. Fermer les yeux. Et quelques-uns et les autres, lutter. »
(14 mai 1960 / INA / François Chalais – Luis Bunuel)
Mon m’a confié: « Popaul est bien une vraie fiotte nourrie à la grappa »
La poésie ou la grappa, popaul a fait son choix.
lire : « mon cousin, le secrétaire de JC m’a confié…
Terminant ma course du matin, j’ai fait une folie, quelque chose que je n’avais jamais fait. Bouleversant…
Surtout par frais mistral, ce vent d’ouest qui souffle fièrement chez nous sa mauvaise humeur si joyeuse !
Ciel bleu et lumière magnifique, à faire b.ander Cézanne en couleurs…
J’ai souri à une jeune femme sombre
Elle passait en sens inverse, aimable, me croisant simplement, lente, élancée, souple, divine, souriant à un b.lanc, un lavabo comme moi … presque un jeune vieillard !
Qu’est ce qui se passe ? Deviendrai-je h.umaniste ? Vais-je renoncer à considérer les sombres héros autrement que comme du matériau imparfait. Du c.harbon pollueur ?!
Adam et Eve étaient b.lancs, c’est écrit dans le livre s.aint. Où je vais, là ?! Où je vais… la mauvaise influence de Christiane ferait-elle de moi un malheureux A.NTI-R.ACISTE ?… une larve h.umaniste de plus !
Misère de l’homme sans mesure … je suis perdu ! PERDU ! Héraclite, aide moi …
il faudrait dire le nom du point que vous mettez a c’est c.on par exemple ou ban.dez
Pfn (papy facho narcissique) fait son petit numéro exhibitionniste.
Passer la douane modérée est un exercice épuisant : on ne peut pas écrire né.g.re.sse, qui est pourtant dans le Littré !
Inclassable, elle l’était assurément bien que ses amis, ses amants, ses amours l’aient été, eux
bien que :cette concessive est bizarre ; pourquoi bien que ?
« Il y a comme ça des billets qu’on guette, qu’on attend, qu’on espère ou qu’on se désespère de ne pas voir paraître à l’horizon.
Oh, n’exagérons rien, on survit et on ne sache pas qu’un brouillon qui le soit demeuré ait jamais poussé un commentateur au suicide. Tout de même, quel bonheur de découvrir… »
… Sansal?
Ueda dit: 23 septembre 2015 à 12 h 40 min
on ne sache pas qu’un brouillon qui le soit demeuré ait jamais poussé un commentateur au suicide.
Erreur !
Adieu, ah blog, tu me tues ! Je me meurs, je suis mort.
Moi je peux écrire négresse sans problème. C’est peut-être aussi parce que je ne suis pas JC.
On $word= »négresse » and $author= »JC » then moveintrash($message) else publish($message)
Négresse…je t’aimerai dans l’hallal Aigresse !
Merci, Mamoule, je passe « négresse » sans problème !
Camarade ueda,
Pour que Sansal obtienne le Goncourt pour son 2084, il faudrait qu’un jury couillu officie chez Drouant… Or les couillus*, chez Drouant, ils sont en cuisine… pas en étage sur les balcons !
* Ne vous fâchez pas, Passou ! On est dans l’allégorie de vestiaire du PSG … Imagerie informationnelle.
JC…. dit: 23 septembre 2015 à 13 h 36 min
dans l’allégorie de vestiaire du PSG
Allégorie à Paris, triste réalité au Vélodrome.
Moi: Je préfère l’indicible de Jelinek, à la pathologie de Bachmann
l’écho du 22/09 à 8h47: je vois tout a fait jélinek dans une tour dans perlesvaux..une cave..façon sinsinguemaringueune..elle finirait pendue fendue en long.. bachmann elle est fondue mais au moins ses poses sont folklo.
Dans la cave du château de Sigmaringen, il y a une salle d’armes; c’est Julius qui en avait la garde. Bien garnie, cette salle, a été aménagée en 1450. Ni labo de boucherie, ni salle de chirurgie.
Quand on part à fond de train, surtout s’il s’agit d’une course à handicap, il faut bien choisir la monture. Parce que cela peut mener très très loin : Jusqu’à, non pas une cave, mais une chambre. A Paris, la chambre. Et bien après 1944. Disons un peu plus de 20 ans plus tard.
Ce matin sur la route, j’ai écouté la radio musique.
https://www.youtube.com/watch?v=0srDqlSScMM
un plus certain, c’est bien se connaître, pour s’adapter à une bonne cuisine de tout les ressort,!…
veillez soi-même, avec l’expérience des plats et autres préparations à sa bonne santé, à travers tout les âges,…
différents ou les mêmes, s’attacher à son meilleur suivis approprier à sa nature,…
en toute saisons,…
la cuisine, personnel,…un art au corps, au delà de toutes les coutumes, beaucoup à éviter,!…etc,…
de plus naviguer avec les boissons, je crois que le vin en habitudes, à éviter,!…comme trop de pâtes en habitudes,…
…
manger, à nos heures,…sans à l’heure ni calendrier précis,…etc,…repos,!…
définition du vide absolu en deux lettres : JC, en un nom : bouguereau
Vient-on ici et chez Paul Edel pour parler de la littérature vivante ou pour comparer les pièces de sa collection de fossiles ?
Jai composé ce petit poème :
Le matin, je m’éveille,
Encore plein de ma nuit
Me recouche et m’endors,
Car le sommeil est d’or
Dans mes rêves je puis
Voir bien des merveilles,
Berenice et sa chevelure
Courant à toute allure,
Dans le firmament étoilé
Une soucoupe en surgit et se pose,
En sors un petit truc rose, rose.
C’est un martien me crie-t-on,
Les martiens sont verts crie-je,
Celui-ci est rose-bonbon,
Avec de jaunes rémiges,
Assurément il est siriusien,
Siriusien, c’est bien,
Je vous en prie, de rien.
tout ce qui brille n’ est pas or dit: 22
notre sergent Garcia
Ha mais le gras ça tient essetrêmement chaud l’hiver c’est une bénédiction de Notre-Seigneur !
Zoon dit: 23 septembre 2015 à 8 h 53 min
Volkswagen. Das DichtersAuto.
Boh faut faire tourner ça au dinitrométhanol ça va bomber immédiatement !
Cette histoire de canard sans tête ça me turlupine ; quand il y a une ligne blanche qui va tout droit il la franchit ou pas ?
J’ai entendu dire que le dinitromethanol pouvait abîmer les moteurs, Sergio. N’en mettez pas trop.
Monsieur Laho, je suis heureux d’atteindre, enfin, le vide parfait après tant d’années d’efforts !
Comme je vous envie d’y être parvenu de naissance …
Deneb dit: 23 septembre 2015 à 15 h 45 min
J’ai entendu dire que le dinitromethanol pouvait abîmer les moteurs
Il y a toujours l’histoire de l’éthanol (pour les motos, je veux dire), on n’en parle plus on pense plus à vérifier aux stations ; ça bouffe les durites, je crois.
D’accord, c’est noté : Martine Aubry ne supporte plus l’arrogance d’Emmanuel Macron…
Quant à nous, en ce qui concerne la fille à Papa bonne à rien des ministères, potiche nordiste réfrigérée, nous ne supportons plus l’arrogance rance de cette vieille ruine socialiste !
De l’air ! de l’air, tudieu ! Aubry à la déchetterie de l’histoire !
Deneb les siriusiens sont-ils aussi rusés que leur nom l’indique alors que vous pourriez remplacer tant vous êtes inspiré un timbre, de ceux qui collent à la peau et que l’on porte pour éviter de fumer. Prenez le pour un compliment, quel joli poème vous nous faites là, il ne lui manque que quelques lignes pour rejoindre un parti, gagner des sièges ou des fauteuils voire des strapontins qui seront bien sûr à votre disposition et à celle des nombreux partisans qui rejoindront on ne sait pas encore quoi mais rejoindront.
Je savais que ca vous plairait, Bérénice. Ne vous inquiétez pas, j’en ferai d’encore plus beaux. Recevez toute mon affection.
Recevez toute mon affection, aussi, Bérénice !
(… il est normal que nous soyons en Europe en situation de concurrence libre et non faussée, y compris pour les émotions, sentiments, et affects correspondant à notre instinct reproducteur génétique …)
Quittons nous sur une note gaie !
Décapiter en Arabie Saoudite, temple du bon goût démocratique et religieux, un opposant ou un neveu d’opposant, est tout à fait admis par un humaniste dans mon genre…
C’est tout de même plus pratique que de couper le méchant en deux à la taille, avec une tronçonneuse !
Ce qui me choque ? L’erreur politique !
Crucifier un porc d’opposant, décapité, va en faire un martyr : il y a des précédents. Des prophètes sémites que l’on aurait mieux fait d’ignorer… Méconnaissance du devenir symbolique.
Bonne soirée, les amis !
Sergio dit: 23 septembre 2015 à 16 h 34 min
ça bouffe les durites
Drôle d’idée. J’en ai mangé une, un jour, eh ben je préfère le bouc, hein.
qui vous savez dit: 23 septembre 2015 à 19 h 25 min
je préfère le bouc, hein.
Là faut voir, parce que normalement dans une durite il y a normalement une armature en fer normalement, et ça au moins ça tient à l’estomac ! Et en plus c’est bon pour les globules rouges ; sinon le caoutchouc je suis d’accord c’est pas goûteux…
Reviens, Alba, j’ai pas fini.
Se limiter au « c’est vrai, c’est faux » a tout de même moins de portée que ceux qui utilisent ce type de rhétorique ne l’imaginent. Il faudrait se livrer à une analyse comparée des deux systèmes, qui évidemment ne manquent pas de points communs, et débattre ensuite de la légitimité de l’expression.
Vous avez tout à fait raison, Chaloux.
Ce pauvre Campanella éprouve sans cesse le besoin de faire savoir qu’il n’aime pas les « fiottes » et qu’il n’en est pas une. Il a besoin de se rassurer.
Merci Christiane pour le poème sur le cri. Ai recherché le texte de Camus au milieu de tant d’autres.
Il parlait de ténacité, de pugnacite
je passe une excellente journée comme d’habitude,…
mais franchement, de quoi s »émouvoir,!…
le monde entier est dans des burettes , des fioles, des habitudes,…le tout dans l’esprit de nulle part,…aux rêves à s’enrichir sur ses voisins, sur des victimes complices,!…
les comédies du prestige à se croire à se prendre » riche « ,…
riches comme des faussaires politique et social,!…
riches par des majorités, qui n’en sont pas, comédies, pour tromper les peuples et s’enrichir de leurs faire porter des lois comme des chaines de sado-maso, et les adultes pédophillés par leurs représentants et premiers responsables des finances à en tirer plus,…en strates soumis aux misères constitutionnels des profits,!…
…mat et échec et mat,!…
…sur les raisons d’états pour les Nuls totalitaires,!…
…pauvres types,…à se croire à voler les peuples dans leurs droits,!…etc,!…Go,!…
…des chiffres aux culs,!…milliardaires,…à nos bronzes;!…
…etc,!…
…& vive nos sportifs idiots et esclaves de première,…alors ces arènes chefs,…
…ils ne savent même pas faire vaincre l’adversaire,…comment rentrer dans ses frais,!…peut – être avec des noirs se jouer des blancs,…
…mais c’est bien sur,…etc,…
…elle est longue la poésie qui ne se résigne pas,…etc,!…
…
…
…cinéma, du comportement, plus que çà, esclaves des églises, par ce que, on ne sait jamais,!…si l’enfer existe,!…
…comment s’en sortir,…
…déjà de ne pas y entrer, les mains jointes et le cul en l’air,!…
D’une force intérieure inouïe : c’est ainsi que je vous vois christiane et vous apprécié. De ma part, pas plus que de la votre ni sensiblerie ni flatterie : une ouverture au monde, un intérêt porte aux gens.
Nombreux sont ceux qui ne savent pas ceux qu’ils perdent.
Et ils ne savent pas non plus que ceux-ci poursuivent leurs routes pendant que les frileux ratiocinent, tremblotant dans leurs certitudes imbéciles.
Ai lu texte d’Angot passionnant.
Vivant.
Puissant.
Elle y décrit bien comment échapper au pervers, grand naïf.
Jubilatoire
Comme le claquement de mâchoire duc roc d’île lorsque sa proie est loin déjà. Lui qui sera sac très bientôt par sa poule balancé sur un trottoir.
Réjouissons nous du monde tel qu’il tourne. De Eliott qui réalise ses rêves. Dont la vie consiste à vivre ses rêves.
Grand bonheur ce soir pour lui et pour sa mamie dans son potager de laquelle il s’est inspirée pour lui faciliter la tâche.
Bien cordialement Christiane,
Le croque Odile.
Le beau chez Angot christiane est double : non seulement son boulot de tâcheronne consiste à mettre au grand jour ce que le commissaire dénie comme tous les commissaires parce que la.victime est.bien sûr -brave dame- forcément coupable. Mais aussi à déculpabiliser la.mere de.toute responsabilité en lui renvoyant l’idée qu’elle est une femme bien. L’antithèse absolue de je suis dans la merde mais je n’y suis pour rien.
Ai bcp apprécié l’honnêteté de son témoignage sa sincérité ce désir d’échapper à l’horreur vécue. Je l’estime je crois.
Néanmoins, à mes yeux, le silence toujours prévaut.
Parce que le silence est.bien plus curatif que les cris-quoiqu’en dise Munch, au même titre que la haute montagne l’est bien plus que la ville.
Bonne soirée à tous.
…
…si on doit compter tout les abus culpabilisateurs fait par les hommes aux provocantes filles & dames, en tout milieux, parents, contremaîtres, et autres lesbiennes dans toutes les écoles,!…
…çà nous ferait un grand voile à se torcher le cul,!…suivant,!…et vous c’est quoi,!…
…rien, je fait la file,!…tout ces rêveurs à écrire des romans,!…avec des particules de foutaises,!…au Goncourt,!…
…alors très court l’esprit,!…
…aux Vénus en diablées,!…
…et cette confiture pour les cochons,!…
…J.C.,…il en reste,…prend ta pars de cochon,…etc,!…bonne journée,!…
…et tout ces vents,!…quel foutoir,!…
…Ah,!Ah,!…encore,!…
…ciblé un individu,…quand toute la tribu est passée dessus,!…vite,…du vécu,!…
…
Ha oui mais le silence il faut aucun atome ! Et le temps d’enlever les uns y a les autres qui reviennent…
Quelques commentaires confirment qu’il y a de la littérature pour bonnes femmes compatissantes : Angot peut continuer à exploiter ses draps sales dans ses romans sans intérêt et à vendre aux acheteuses prêtes à payer pour avoir la larme à l’œil …
La littérature attendra, allongée sur le divan …
» une ouverture au monde, un intérêt porte aux gens.
Nombreux sont ceux qui ne savent pas ceux qu’ils perdent. »
… Mais si, on sait, qui a été perdue; de tant « d’intérêt » à un ange porté.
Non. Angot ne fait pas le procès de sa mère.
Non. « Un amour impossible » n’est pas un roman policier.
Non. Angot ne dit pas le mot: horreur.
boris cyrulnik s’intéresse aussi aux femmes incestées et violées enfants
Hello Rose,
Le cri… ah, oui, déjà des lunes ont passé. « Force intérieure » ? C’est la vie qui passe arasant les petites révoltes, déceptions et laissant les grandes qui hélas naissent de situations mondiales ou proches face auxquelles nous sommes fétus de paille. Je pense à ce jeune homme de 21 ans là-bas qui attend de perdre la vie, décapité et crucifié pour avoir manifesté à 17 ans. A cet autre qui lutte avec les toubibs contre son cancer. Je pense à tous ces anonymes qui fuient, marchent, se désespèrent ou meurent, souvent dans l’indifférence et le repli de ceux qui sont préservés de l’impossible de leur vie (famine, guerre, pauvreté…). Loin, proches… Je pense, ici, et ailleurs à ceux qui noient leur mal de vivre dans l’alcool et la drogue ou dans la méchanceté…
Alors, que Christine Angot écrive, c’est plutôt une bonne nouvelle puisque cet acte, l’écriture, lui permet de donner un sens à sa vie. Les médias, la pub, tout ça, c’est anecdotes et compagnie. Je la rejoins, là où seule, devant ses cahiers, elle écrit. Ses manuscrits auraient pu rester au fond d’un tiroir, ils ont trouvé à être édités. Tant mieux pour elle et pour les lecteurs qui y trouvent un bonheur de lire. Pour ma part, quelles que soient leurs insuffisances, leurs erreurs, leur beauté aussi, j’aime laisser les parents et ceux qui ont précédé dans la paix de la mort. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Nous de mêmes. Ce qui compte ? Avancer, avancer encore tant qu’on le peut avec beaucoup d’humour pour juger légèrement la faute de l’ami…
Tenez, Rose, quand Cézanne avait le cœur lourd voilà ce qu’il confiait à J.Gasquet (ils étaient au Louvre devant un tableau d’E. Delacroix « Femmes d’Alger dans leur appartement »).
Donc, il lui disait : « Ces roses pâles, ces coussins bourrus, cette babouche, toute cette limpidité, je ne sais pas moi, vous entre dans l’œil comme un verre de vin dans le gosier, et on est tout de suite ivre. On ne sait comment, mais on se sent plus léger. Ces nuances allègent et purifient. Si j’avais commis une mauvaise action, il me semble que je viendrais là-devant pour me remettre d’aplomb. »
Ça vaut bien une cuite à la grappa, non ? c’est même mieux…
christiane dit: 24 septembre 2015 à 8 h 36 min
Tu es dans la main de l’ ennemi,
ils broient déjà tes
os, ils exigent
ton regard
ils foulent tes regards
aux pieds
ils font de trilles dans ton oreille
avec la sirène d’ alarme
Alarme.
Ingeborg Bachmann
Toute personne qui tombe a des ailes
NRF/Poésie Gallimard 2015 page 497.
@aggipé à la poésie dit: 24 septembre 2015 à 14 h 21 min
N’avez-vous pas de nom ? de pseudo déjà utilisé ?
Vous vous glissez dans un échange entre Rose et moi qui ne vous est pas destiné pour y glisser un poème d’I. Bachmann qui ressemble à un psaume de désolation alors que les lignes que j’adressais à Rose étaient guidées par une immense paix intérieure mettant au loin des batailles sans importance.
Au hasard j’ouvre cette belle anthologie et j’y trouve quelques lignes d’un long poème (très mauvais dans son style, son écriture mais très intéressant par le portrait qu’il tente de dresser. C’est une variation sur la Ballade du pauvre chevalier de Pouchkine) qui peut-être vous fera entrer dans un silence qui me conviendrait tout à fait, prisant peu la fuite derrière des pseudos invraisemblables et l’indiscrétion d’une intrusion dans ma parole destinée à une amie.(p.221)
« Je me porte garant d’un homme
qui vécut il y a longtemps sur cette terre
et passait pour étrange, un chevalier
mais comment l’appeler aujourd’hui
qu’il n’y a plus aucun mérite à vivre
dans la pauvreté et non dans les châteaux ?
Négligeant, il se revêtait des jours
jusqu’à ce qu’autour de ses épaules
l’un d’eux s’effrangeât et le chargeât
d’une lumière dans le cercle de laquelle
la honte n’était pas tolérée
ni la paix finie de la longanimité.
Ceux qui maudissent la guerre sont élus
pour combattre dans cette lumière. »
christiane dit: 24 septembre 2015 à 8 h 36 min
_______
Si vous tomber un jour sur le tableau qu’en a fait Picasso, qui exprime ce que la toile de Delacroix cache à peine, vous comprendrez que ce tableau de Delacroix n’exprime pas tant la paix mais une violence retenue, celle secrète du harem (cf ce qu’en dit également Baudelaire). Les deux compères en admiration n’ont pas bien compris ce qu’ils voyaient.
J’aime beaucoup votre remarque, W.
Cézanne parlait de couleurs, non du thème du tableau. En 1895, Cézanne a été abordé par un jeune poète aixois de vingt-trois ans, fils d’un de ses amis. Cézanne en avait cinquante-sept. Joachim admirait Cézanne, l’a rassuré à un moment où Cézanne était incompris et moqué. Dans son atelier, sur le motif ou au Louvre, ils allaient et Cézanne en fait son confident.
Au Louvre donc, il évoque ses « phares ». Devant chaque toile, une halte et des commentaires dont J.Basquet fera un livre très beau (Cézanne), paru aux éditions « Encre Marine ».
Ce tableau de Delacroix (que j’aime beaucoup contempler aussi) est un chatoiement de couleurs sensuelles. Tout en courbes, en douceur. Il dit que Delacroix « a la plus belle palette de France, que personne, sous notre ciel n’a eu plus que lui le charme et le pathétique à la fois, la vibration de la couleur ».
Ce livre ? Un délice.
Merci de votre passage.
Merci, W., pour la découverte !!! je viens de me régaler sur le net. Je ne connaissais pas ces 15 études de Picasso.
Ce très beau dossier du Louvre pour prolonger le dialogue :
http://www.louvre.fr/sites/default/files/medias/medias_fichiers/fichiers/pdf/louvre-communique-presse-picasso-delacroix.pdf
Quel bonheur de lire ces échanges de haut niveau entre Christiane et notre Mimi … on sent confusément qu’il y a des humains plus humains que d’autres ….uhuhuhu !
End of job !
>christiane , widergänger p. 17:du télérama HS de mai 2006 olivier cena écrit
De la croix, c’est la grande affaire de Cézanne. Il lui porte une admiration totale. Il s’en inspiré, le copie (la barque de Dan te, en 1864, seule copie à peu près fidèle que Créance fera d’un tableau) parvient même à acquérir un de ses tableaux (Agar dans le désert) et une aquarelle représentant une étude de fleurs, achetés à Vol lard, et caressé toute sa vie le projet de peindre l’apothéose de De la croix, un tableau qui ne verra jamais le jour. D’après Émile Bernard, qui put en apercevoir une esquisse, Cézanne aurait voulu représenter De la croix montant au ciel avec, avec ses pieds, deux peintres contemporains de l’Ain ois, deux amis : Pisarro et Monet.[…]
Merci à vous,
@christiane,
En ce qui concerne ce poème, il va pour nous dans votre sens comme une alarme en vous voyant jetée d’ un blog..
Échoir d’ un blog obscur, c’ est du même tonneau que mon agrippé ( allusion à la grappa de l’ autre animateur ).
Faudrait-il que l’ on s’ excusât de notre humour même s’ il est un peu mal léché?
Par ailleurs ce blog est public ( même tout public, il me semble )n’ importe qui intervient comme il lui convient.
Vous comme moi, d’ ailleurs.
Belle soirée.
JC,
oui, c’est un bonheur de découvrir encore de nouvelles créations. Je savais que Picasso avait peint des variations sur les Ménines de Vélasquez, le « tres de Mayo » de Goya, le fameux déjeuner sur l’herbe de Manet mais je ne connaissais pas cette variation de ces voluptueuses femmes d’Alger.
W. y décèle une violence que je n’ai pas perçue mais j’aime des regards différents sur des tableaux que j’aime. J’aime assez des avis différents … même en littérature à condition que ce ne soit pas l’occasion de m’accuser de malhonnêteté intellectuelle…
Bonne soirée.
Ah au fait, pourquoi avez-vous écrit que je trouvais que votre patron ne faisait de mal à personne. Qui est-ce votre patron ? Vous avez un patron, vous !!!! ça alors !!!
Je me régale tant dans les musées et les expos, à voir comment un peintre s’inspire d’un autre peintre ou à découvrir un univers pictural dans son évolution tout au long d’une vie. (Un qui est fort dans ses regards sur la peinture c’est Paul Edel ( sur Wilhelm Hammershoi,(1864-1916) un peintre danois / sur Nolde aussi et bien d’autres).
Je vais bientôt aller musarder devant les Fragonard. Ce n’est plus les rêves aériens de Watteau, la chair là est voluptueuse même si tout est dans le non-dit des tentures… Et puis la touche est vive. Le tournis assuré quand on y regarde de près.
J’avais aimé votre remarque sur Cézanne. J’en avais fait écho dans un commentaire qui ne s’est jamais affiché !
Delacroix
Ses amis Aixois
Cézanne (au lieu de créance)
Je n’ai qu’un détail du tableau de Delacroix la barque de Dan te, l’homme est dans l’eau, cinq gouttes de sang sous l’épaule près de l’aisselle du bras droit. Ses cheveux longs, ses yeux fermés sa bouche empreinte de douleur.
et puis pck ns sommes tenus/ je me sens tenue de lutter contre la douleur,incessamment, Cézanne qui peint, repeint et peint encore sa montagne Sainte Victoire que j’ai longée côté Pourrières l’autre soir, immuable vaisseau de pierre de calcaire blanc.
bien cordialement à vous christiane,
@rose dit: 24 septembre 2015 à 20 h 26 min
ça alors, vous avez gardé ce Télérama depuis 2006 ! Vous alors ! Oui, il adoré les œuvres de Delacroix. De là à la représenter montant au ciel… bigre !
Oui Rose
« Cézanne qui peint, repeint et peint encore sa montagne Sainte Victoire que j’ai longée côté Pourrières l’autre soir, immuable vaisseau de pierre de calcaire blanc. »
J’ai ici le plus beau livre qui a été écrit sur ces « Sainte Victoire » Les Victoires de Cézanne de J. Teboul. Si vous habitiez à côté on le regarderait ensemble? Ça serait un grand bonheur !
@aggripé à la poésie dit: 24 septembre 2015 à 20 h 33
Pardon, j’avais mal interprété votre citation. Oui, ça a été un moment douloureux. J’aurais préféré qu’on échange paisiblement mais ce soir-là le vent était contraire et la suite des qualificatifs employés pour rejeter mes arguments m’a profondément blessée.
Tant pis, c’est oublié. La page est tournée. Je me suis éloignée définitivement de ce jardin que j’aimais. Le maître des lieux est par trop irascible et injuste. Je trouvais seulement que Musil avait sur ses dernières années largué les amarres pour l’utopie. Il reste Phil qui le comprend 5sur 5. alors tout va bien…
Excusez-moi encore pour ce malentendu.
Nous en aurons l’occasion christiane marchant sur les chemins en devisant gaiement. En attendant un délai supportable, la grappe pour moi m’a lancé sur Agrippant et ceci pour vous et je en hommage à cette poétesse douloureuse
Ci dessous
(Cézanne je l’aime tant (et ses arbres sous le vent violent ?))
La grappa sur Agrippa crénom
Les paysans et la terre
Ce ne sont pas les grands, mais les simples paysans,
Que la terre connaît pour enfants complaisants.
La terre n’aime pas le sang ni les ordures :
Il ne sort des tyrans et de leurs mains impures
Qu’ordures ni que sang ; les aimés laboureurs
Ouvrage son beau sein de si belles couleurs,
Font courir les ruisseaux devant les vertes préés,
Par les sauvages fleurs en émail d’après ;
Ou par ordre et compas les jardins azuré
Montrent au ciel riant leurs carreaux mesurés ;
Les parterres tondus et les droites allées
Des droiturières mains au cordeau sont réglées;
Ils sont peintres, brodeurs et puis leurs grands tapis
Noircissent de raisins et jaunissent d’épis.
Les ombreuses forêts leur demeurent plus franches,
Éventent leurs sueurs et les couvrent de branches.
I, Misères
[…]
Ouvragent son beau sein
….. en émail diaprées
………Les jardins azurés
Théodore Agrippa d’Aubigné… Cela faisait une éternité que je n’avais ni lu ni pensé à ce poète.
Ai relu la première strophe de « L’hyver ». C’est tellement drôle, ces trois derniers vers !
« Mes volages humeurs, plus sterilles que belles,
S’en vont ; et je leur dis : Vous sentez, irondelles,
S’esloigner la chaleur et le froid arriver.
Allez nicher ailleurs, pour ne tascher, impures,
Ma couche de babil et ma table d’ordures ;
Laissez dormir en paix la nuict de mon hyver. »
Bonne soirée, chère Rose, voici des échanges imprévus et surprenants sous le beau visage d’Ingeborg Bachmann…
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