de Pierre Assouline

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La République des livres
Les écrivains sont-ils de meilleurs historiens ?

Les écrivains sont-ils de meilleurs historiens ?

Depuis une dizaine d’années, les historiens assistent, stupéfaits ou ravis, à une dépossession de leur savoir ; le phénomène se produit au profit d’écrivains qui ont entrepris de mettre l’Histoire en situation d’étrangeté. A la lumière de récentes affaires et sans jeter d’huile sur le feu, convenons que la fiction est souhaitable aux yeux des historiens dès lors qu’elle permet d’aller là où il ne vont pas, de dire ce qu’ils n’ont pas réussi à dire avec les moyens qui étaient les leurs (archives, témoignages…), d’imaginer ce qu’ils n’avaient pas droit d’imaginer eu égard à leurs contraintes, de prolonger leur réflexion là où ils ont dû l’abandonner faute de munitions et donc d’apporter autre chose que ce que les universitaires apportent à l’Histoire. Ils comblent des blancs. Ce savoir historien, que l’on croyait si solide sur ses bases savantes, se révèle ainsi dans sa fragilité. En son temps, Georges Duby avait pris le risque de mettre ainsi en péril son autorité d’historien en cédant à un puissant tropisme littéraire.

Pour que le débat soit fécond, il ne suffit plus de se demander pourquoi la littérature en impose à l’histoire, et pourquoi le lecteur s’en remet de plus en plus à la fiction pour décrypter le passé. Encore faut-il s’interroger pour chaque cas sur ce que le romancier apporte de plus ou de neuf que l’historien était impuissant à voir ou à donner. Un supplément d’âme, une sensibilité, des intuitions, des traces plutôt que des preuves, une vérité intime en lieu et place de la recherche de l’exactitude, mais encore ?

Le genre n’est pas nouveau. Les Américains l’ont brillamment illustré avec De Sang-froid (1966), « récit véridique d’un meurtre multiple et de ses conséquences » de Truman Capote et le Chant du bourreau (1979) de Norman Mailer. On dira que ce sont des faits divers mais ils ont connu une si profonde médiatisation qu’ils se sont inscrits dans la durée. Des écrivains réinventent la réalité, s’autorisent à créer des histoires en ajoutant au réel l’invérifiable et l’imaginaire. Le vrai y côtoie l’invraisemblable jusqu’à susciter de sérieux doutes chez le lecteur ; mais c’est fait avec une telle habileté, à seule fin de produire une vérité romanesque tellement plus troublante pour nos consciences que l’exactitude, qu’il ne se demande même pas si c’est du lard ou du cochon.brassai 1957

Le suédois Per Olov Enquist a poussé l’expérience jusqu’à son paroxysme documentaire en truffant L’Extradition des Baltes (1985) de rapports d’instruction, procédé largement utilisé avec force photos et archives par W.G. Sebald dans ses récits (Austerlitz, Les Emigrants…), ce qui ne manque pas de déstabiliser le lecteur incapable de démêler le vrai du faux, le but recherché. Tous des romans sans fiction procédant de la non fiction novel telle que Truman Capote l’a définie : une forme narrative qui a recours à toutes les techniques de l’art de la fiction tout en demeurant absolument factuelle.Mais outre qu’il agit sur l’action en personnage principal, le romancier sans fiction, lui, en sus des pures jouissances littéraires qu’il nous procure, fait aussi œuvre de contre-historien.

Il ne s’agit pas plus d’historiciser la littérature que de romancier l’histoire. En éclatant les formes traditionnelles du récit par la fragmentation des genres et leur hybridation, la non fiction novel accorde la vieille naïveté de la narration romanesque à la forme labyrinthique de toute enquête, ainsi que le suggérait Robert Musil. La réflexion sur l’écriture de l’Histoire par les historiens, lancée dans les années 70-80 par Paul Veyne, Michel de Certeau et Paul Ricoeur, ne pouvait rester insensible à cette évolution chez les écrivains.

En Espagne, Javier Cercas en est le meilleur représentant, des Soldats de Salamine à L’Imposteur en passant par Anatomie d’un instant. Trois grands romans en prise avec l’histoire immédiate de son pays plombée par le spectre de la guerre civile. Ils ont en commun de participer d’un genre qui convoque, cannibalise et absorbe à son profit le meilleur des autres genres : le roman traditionnel, le récit littéraire, la chronique au cœur de l’essai, l’enquête historique, les techniques du scénario, l’art du portrait, l’interview et l’investigation journalistiques. Un vrai pot-au-feu littéraire que ce néo-réalisme historique.

En France, Jonathan Littell, Yannick Haenel et Laurent Binet ont bousculé l’ordre des choses avec les Bienveillantes (2006), Jan Karski (2009) et HHhH (2010). Au dos du premier, l’éditeur évoquait Vie et destin de Grossman et Les Damnés de Visconti ; en général, les éditeurs ne reculent devant aucun excès pour vendre leur auteur dans le texte de quatrième de couverture. Sauf que là, c’est juste -et on aurait pu y ajouter le terrible Kaputt de Malaparte dont il est si proche. Non que ce soit une oeuvre égale à celles-ci mais elle en a la puissance. Il s’agit de la confession de Maximilien Aue, un officier SS, dans le civil industriel de la dentelle à l’issue de solides études. Fonctionnaire du crime de masse, il se croit guidé par la seule recherche de la vérité. Le doute ne l’effleure pas. Ne se sent ni coupable ni responsable. Pas d’état d’âme, d’affect ni de pathos.

Le génocide bien sûr, mais aussi la bataille de Stalingrad, l’univers concentrationnaire, les derniers jours d’Hitler en son bunker dans Berlin en flammes et quelques éminences nazies auxquelles il règle leur compte au passage pour s’en être trop bien tirées après coup. On regretta d’autant plus qu’il n’ait pas jugé nécessaire de distraire ne fut-ce qu’une seule page à la fin pour rendre hommage aux dizaines de mémorialistes, d’historiens et d’écrivains sans lesquels son livre ne serait pas. Même si certains sont évoqués dans le récit. A commencer par l’Eschyle des Euménides, qui nomma ses divinités cruelles « les bienveillantes »,auquel il ne doit pas seulement son titre et sa structure mais bien davantage car tout le livre est irrigué par la pensée grecque.

Une page de remerciements eut suffi en lieu et place de la liste des équivalences de grades dont on se fiche un peu. Une bibliographie a-t-elle sa place à la fin d’un roman ? Autant elle apparaît indispensable dans les dernières pages d’un livre d’histoire, d’une biographie ou d’un essai, autant elle surprend encore à l’issue d’un texte de fiction. En fait, lorsqu’il s’agit de romans s’enracinant dans une riche matière historique, cela devrait être la moindre des choses : témoignage de gratitude aux sources qui l’ont nourri sinon inspiré, elle se lit comme une reconnaissance de dettes. Cela paraît naturel à un Phillip Roth pour son Complot contre l’Amérique, mais pas à un Jonathan Littell alors que son roman doit tant aux recherches de Hillberg, Browning, Kershaw. Il s’en est expliqué :

 » Le corps du texte doit rester intact. Si on veut des sources, il faut aller voir ailleurs que dans le livre mais ça ne peut pas se juxtaposer. Un roman doit rester un roman, les sources le gâteraient. le livre lui-même doit rester en dehors de ça. Et puis quoi, Flaubert n’a pas mis de sources à la fin de Salambo ! »

willy ronisCette ingratitude n’est pas la seule raison pour laquelle l’historien et germaniste Edouard Husson ferrailla contre son auteur, notamment dans Le Figaro où il disqualifiait le livre en le traitant à l’égal d’une blague de potache digne d’un khagneux… Mais Littell ne voulut même pas expliquer, se contenant de rappeler que l’objet des Bienveillantes était le meurtre politique, le meurtre d’Etat. Persuadé que l’essentiel avait déjà été dit sur le Mal ordinaire non par des historiens mais par un écrivain (Georges Bataille en 1947), il a voulu réfléchir à la question de la limite lorsque les bourreaux sont nos semblables et que l’homme socialisé peut la franchir.

Trois ans après, Yannick Haenel exaltait la haute figure de Jan Karski, modèle de courage, de pugnacité, de sens de l’honneur, patriote, polonais et catholique, tôt entré dans la clandestinité pendant la guerre. Déporté par les Soviétiques à l’époque du Pacte, évadé, il avait été l’émissaire de la résistance polonaise de l’intérieur auprès du gouvernement polonais en exil du général Sikorski. Arrêté par la Gestapo, torturé, à nouveau évadé, il est contacté à l’été 1942 par des résistants juifs qui lui révèlent le génocide à l’oeuvre. Ils vont jusqu’à l’infiltrer dans le ghetto de Varsovie puis dans un camp d’extermination afin qu’il voit et qu’il raconte, qu’il témoigne et qu’il alerte. Ce qu’il fait aussitôt. Ce qu’il fait auprès des plus hautes instances, à Londres et à Washington. On ne le croit pas. Ou plutôt : on ne veut pas le croire. Il publie un livre à grand succès mais cela ne fait pas avancer sa cause pour autant.

Qu’est-ce qui pose alors problème dans ce livre vibrant, «  »roman » » si l’on veut ? Sa structure. Trois chapitres : le premier se présente comme une transcription du témoignage de Karski recueilli par Lanzmann pour Shoah ; le deuxième est un résumé des mémoires de Karski ; ce n’est que dans le troisième chapitre que le romancier entre vraiment en scène en organisant sa réflexion sur cette vie à travers les pensées qu’il lui prête etrelèvent de sa pure invention, ce qui pose problème lorsque le roman décharge les Polonais de toute accusation d’antisémitisme pour mieux charger les Américains de la maxima culpa.Formellement éblouissant même s’il est historiquement mensonger car l’anti-américanisme qui s’en dégage ne correspond absolument pas aux opinions de Karski, le livre fut qualifié de travail de faussaire aux yeux du documentariste Claude Lanzmann et de « détournement » inadmissible par l’historienne Annette Wieviorka. Plus encore que les polémiques qui ont entouré Les Bienveillantes de Jonathan Littell, l’affaire a agité tant les romanciers que les historiens car elle a poussé les seconds à demander aux premiers s’ils ont vraiment tous les droits au nom des prérogatives de la fiction. Ce qui ne serait pas arrivé si Yannick Haenel, contrairement à Jonathan Littell plus net dans son parti pris, n’avait pas usé d’un double registre d’écriture, s’engageant ainsi sur le terrain mouvant de l’ambiguïté.

En revanche, la parution peu après de HHHhH de Laurent Binet ne provoqua pas de polémique car le contrat de lecture, pour original qu’il fut, était précis. Une vraie tentative de renouveler une forme qui s’essouffle que ce récit très enlevé, à mi-chemin entre l’Histoire et la fiction. L’auteur est de longue date habité par Prague où il a vécu, littéralement obsédé par l’assassinat du SS-Obergruppenführer Reinhnard Heydrich, 38 ans, le second de Himmler à la tête de la SS, protecteur-adjoint du Reich en Bohême-Moravie,  le 27 mai 1942 à Prague, par deux parachutistes l’un tchèque l’autre slovaque, envoyés par Londres. Sur la quatrième de couverture du livre, ces lignes reflètent bien le projet littéraire de l’auteur :

« Tous les personnages de ce livre ont existé ou existent encore. Tous les faits relatés sont authentiques. Mais derrière les préparatifs de l’attentat, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique ».

L’auteur, emporté par son sujet, doit résister à la tentation de romancer. Le plus épatant est encore sa liberté de ton. anachronismes, familiarités, allers et retours, digressions, marionnettisations des morts, instrumentalisations des sources dans le corps du texte même à des fins narratives, commentaires marginaux, introspections, confessions. Dès l’incipit, il réussit en une page à mêler les trois temps de son histoire en embarquant d’un même élan Gabcik préparant son coup, Binet retournant sur les lieux soixante ans après et Milan Kundera s’interrogeant sur le nom de baptême de ses personnages. Rien ne lui importe comme de nous faire traverser le miroir sans tain de la réalité historique. En 257 très brefs chapitres, d’un récit vif, rythmé, drôle, édifiant, Laurent Binet a réussi son coup, sur le plan formel. Car il nous oblige à observer avec lui comment une écriture peut se colleter à l’Histoire.

L’important, c’est l’honnêteté dans le point de vue issu du bricolage littéraire de l’Histoire. Au fond, une question de morale. Sans quoi l’écrivain court le risque d’être poursuivi pour faux-témoignage par les lecteurs. On peut attendre des romanciers qu’ils tonifient l’écriture de l’Histoire et ne se content pas de jouir du privilège de l’impunité fictionnelle, lequel désamorce toute expertise critique des historiens. Le roman est par excellence le lieu de la liberté de l’esprit. On peut tout s’y permettre à condition de demeurer dans le domaine de l’imaginaire. La vocation de la fiction étant d’introduire le doute, l’inquiétude et l’intranquillité dans les esprits, on voit ce que les certitudes académiques gagneraient à en être déstabilisées.

Ce trouble dans la proportion des faits est désormais sollicité par les lecteurs épris d’histoire en un temps de brouillage général de frontières de plus en plus poreuses.Toute littérature n’est-elle pas justement assaut contre la frontière,pour reprendre la proclamation de Kafka en son Journal ? Le succès des récits historiques d’Eric Vuillard, et pas seulement de L’Ordre du jour (Goncourt, 2017), en témoigne. Mais dès lors que les faits, les événements et leurs acteurs y sont convoqués et nommés, le champ de sa liberté s’en trouve réduit. Même et surtout si le romancier d’histoire prétend témoigner pour le témoin, représenter l’irreprésentable, dire l’indicible. Qu’il le veuille ou non, plus que jamais, l’Histoire oblige désormais le romancier.

(Photos Stanley Greene, Brassaï, Willy Ronis)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 322 Réponses pour Les écrivains sont-ils de meilleurs historiens ?

Bérénice dit: à

7h51. Bien bien, aucune contestation, vos réfèrences font autorité , que n’avez vous opté pour la critique littéraire au lieu de répandre cette matière grise sur le capot de la rdl, c’est une perte inestimable pour l’ensemble du lectorat cosmopolite. À propos de traîner son désespoir peut être cela vaut il mieux que traîner sa bêtise avec our interrogation: la bêtise peut elle désespérer celui qui en est le porteur sain ?

renato dit: à

« L’organisation humanitaire Oxfam indésirable en Haïti. »

Bérénice dit: à

Mon avis s’oriente plutôt vers la négative, ne dit on pas un imbécile heureux? La bêtise s’ignore et ignore aussi ne conduit elle pas au d’espoir profond, l’imbécile reste dans l’immédiat, la surface, la facilité, action réaction transaction récréation satisfaction.

la vie dans les bois dit: à

aarf, je vois qu’il y a ici une kapo qui voudrait nous empêcher de lire.

Cela dit, la vacuité suicidaire de Haenel demeure.

Bérénice dit: à

Desespoir.

Bérénice dit: à

Kapo, merci mais je n’ai jamais glissé dans l’urne de bulletin compromettant . Je ne vois pas en quoi je devrais accepter ce grade dégradant, poulette.

Bérénice dit: à

Ceci écrit je vous souhaite une agréable journée, pas envie de m’echarper avec des pervers narcissiques ou autres belliqueux.

la vie dans les bois dit: à

@22h01, oui aussi, merci.
Mais non.

« ils ne sont que voix. Chaque fois que l’un se tait, un autre reprend son chant »

les Zirondelles, sales bestioles, lol.

hop, je sors.

la vie dans les bois dit: à

Il faut revenir sur cela: « évacuant par-là même, le problème que pose cette « technique narrative », que s’accorde le romancier, à la première personne, en se donnant le droit de « prise de tête ».
Un mentalist, koi. » moi

et pourtant pourquoi, dans ces conditions, reconnaître du talent à Emmanuel Carrère, par exemple pas au hasard, et pas à Haenel ?
Parce que .

renato dit: à

Carrère, Haenel, Littell : des journalistes paresseux.

JC..... dit: à

En ma qualité de féministe misogyne, je m’associe totalement à cet aphorisme d’Oscar Wilde, que je dédie à toutes les admirables femelles de ce blog de luxe assoulinien :

« Il ne faut jamais avoir confiance dans une femme qui vous dit son âge véritable. Une femme capable de vous dire cela, serait capable de vous dire n’importe quoi. »

Jazzi dit: à

Un nouveau saint est né, patron des notaires et de la transmission patrimoniale : Saint Johnny de la Madeleine !

Poldy dit: à

Carrère, Haenel, Littell : des journalistes paresseux.

Jugement à l’emporte-pièce, genre « le ciel est vert » (Orwell). Prouvez-le. Argumentez, développez, amplifiez
E-xis-tez!

Janssen J-J dit: à

https://theconversation.com/trop-de-pognon-dans-les-aides-sociales-la-face-cachee-du-non-recours-98265

Et ce n’est pas une « fake », manquerait puk ça. Voilà pour ceux qui ont voté pour ce bon président qui révèle enfin son vrai visage. Mettons ses propos en balance avec tout ce pognon (le POGNON §…) pas « touché » par les récipiendaires, pas sûr que les gagnants-gnan-gnan soient pas tous du même côté de la barre fixe, vous savez, celle qui empêche le ruissellement des liquidités fluviatiles de s’écouler vers le bas.

@ Delaportre : Pierre Jourde, pas Pierre JOURDRE… Comme c’est agaçant, ces écorchages permanents des auteurs à qui l’on veut rendre hommage, dès le matin !

@22.21, Je me disais aussi que d’aucuns auraient la science pratique à ce sujet. Merci du conseil, chachal, je vais donc mieux choisir en conscience.

@23.10, N’aurais jamais osé penser vous demander votre aide, béré… nice de Nice. Trop de respect.

NB / J’espère que pipe en r. ne s’est plantée sur la Saingapore Airlines. L’avait pas fini la lecture des Misérab’.

BJ à toussent, sauf à JC… (j’arrive pas à l’aimer, çui-là, chais pas pourquoi au just’).

Janssen J-J dit: à

@11.26, je crois que CT a la réponse, sur le bouquin de bellegueule guère épais. Mais je peux me tromper, jazzman. Où en êtes-vous de la paresse ?

JC..... dit: à

Quittons nous sur cette juste réflexion d’un bandit corse assez connu : « L’Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord. »

J’allais oublier l’auteur ! ….Napoléon Bonaparte

JC..... dit: à

Ne laissons pas se déformer la réalité au fil des commentaires : le bouquin de Louis la Fente Verbeuse est plus épais …. que la personnalité minuscule de JJJ

Jazzi dit: à

Les manuscrits de la Paresse et du Printemps (publications en 2019) sont achevés, JJJ. En attendant « Le goût de la Méditerranée » (2018)…

la vie dans les bois dit: à

 » Elevé en serre par le patron de l’Infini, il y eut, il y a encore, hélas, le Haenel, variété farineuse et gonflée d’eau. C’est gros, c’est lourd, mais ça ne nourrit pas. Mais si, vous savez, Haenel, celui qui confond style et emphase. Celui qui se met en scène en train de jeter ses manuscrits dans la Seine (il a pris soin auparavant, bien sûr, d’envoyer le texte par mail à son éditeur).  » Jourde dans sa chronique qui etrille a cru l’imposture littéraire de Hzenel et de Bellegueule diva des chevets macroniens.

Bien sur qu’on s’en souvient du passage de Haenel sur le pont des Arts. Tu penses bien, un faisan pareil, c’est pas tous les jours qu’il passe dans le viseur. Un gars qui se regarde ecrire désespérément nul.

Jazzi dit: à

Ce texte de Pierre Jourde, plus ancien, n’est pas mal non plus, LVDLB

« Un cas intéressant d’endogamie intellectuelle

Le cas du trio Eribon-Lagasnerie-Edouard Louis est intéressant, et, dans sa pratique, assez typique d’une certaine désagrégation de la gauche intellectuelle. Chacun d’entre eux, pris séparément, entend à la fois parler de son expérience personnelle et se livrer à une élaboration théorique. Très bien.

Cette théorie se rattache en grande partie à ce qu’on appelle les gender studies, les trois penseurs évoquant leur homosexualité et essayant de penser la littérature et la société à partir de la situation de l’homosexuel. En tous cas pour une part consistante de leurs publications. Tout cela est devenu monnaie courante à l’université. Je ne veux pas minimiser l’importance de ces questions, mais je reste toujours un peu gêné par ce qui me paraît une forme de ghettoïsation. »
http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/edouard-louis/

Jazzi dit: à

Jules Renard :

« Beauté de la littérature. Je perds une vache. J’écris sa mort et ça me rapporte de quoi acheter une autre vache. »

Jazzi dit: à

C’est là où je l’ai prise, Pat V…

Pat V dit: à

Si l’essai s’attarde sur la fêlure existentielle que représente pour l’homme la perte d’un être cher, à travers les topoi de la maladie et du deuil, ses chapitres déploient en réalité un éventail remarquablement ample des grandes épreuves auxquelles l’homme du XXIe siècle est confronté : les traumas (de la guerre ou de « catastrophes »), l’écologie (« face au territoire ») et l’histoire (« face au temps »). Cherchant à comprendre les raisons de la mobilisation de tels topoi, il synthétise les idées (re) devenues en quelques années des lieux communs sur le fait littéraire :

que la littérature favorise l’empathie et rend meilleur, que l’expression littéraire du trauma libère en permettant une réappropriation inventive de l’expérience, que l’écriture et la lecture permettent la reconstruction de soi, que la représentation romanesque fonctionne comme un laboratoire pour la pensée, que l’une des fonctions premières de la littérature est mémorielle et commémorative. (p. 257)
lien cité supra.

Pat V dit: à

Les points aveugles de la sollicitude

Aussi noble soit l’objectif quasi thaumaturgique que se donne cette littérature, il ne va pas sans poser quelques limites éthiques. En effet, à force d’offrir des textes hommages et tombeaux comme pour braver la finitude et incessamment panser les plaies des âmes souffrantes, cette littérature ne court-elle pas le risque de confisquer la parole de ceux au nom desquels elle prétend parler ? Autrement dit, comme l’écrit Alexandre Gefen, empruntant une formule de Jacques Rancière :

le mémorial s’expose alors au risque de ressembler à une charité de patronage (…) et d’offrir cette forme d’anoblissement piégé consistant en un « art de faire parler les pauvres en les faisant taire ». (p. 235)

C’ est ce que remarque très finement Pierre Jourde dans son article sur notre maigre littérateur…

Jazzi dit: à

Il est à craindre un enfermement narcissique chez Edouard Louis. Son jeune talent est fragile, et les bonnes fées qui l’entourent pourraient se révéler être de méchantes sorcières ! Déjà, lorsque Clopine nous l’a décrit se rengorgeant sous les compliments, à Rouen, j’ai eu comme un doute…

William Legrand dit: à

JC : « une femme serait capable de vous dire n’importe quoi »… ainsi que le fait ce triste sire tous les jours, preuves quotidiennes à l’appui

Bérénice dit: à

11h43 rapport insee, on peut découvrir sur la tribune un article datant de 2015 relativisant la situation française et la comparant à celle d’autres états européens, à 2% et 3%près l’Allemagne et l’Italie.https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280850

D. dit: à

Excusez-moi mais qui est donc cet Édouard Louis dont vous parlez tout le temps ?
Wifipedia ne le connaît pas et G¤¤gle me donne les photos de la jeune Edouarde Louis du site copines d’avant.

D. dit: à

2 pourcent de quoi, Bérénice?

Bérénice dit: à

Le Figaro http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/10/20/29006-20161020ARTFIG00250-la-france-championne-des-depenses-sociales.php. Entendu ce midi , un sociologue professeur s’exprimer sur le sujet, pour finir il estime qu’il serait souhaitable qu une amelioration en terme d efficacité soit inspirée du modèle des pays nordiques plus que du modèle allemand qui avec Scroder a résorbé son chômage en créant un statut de travailleur pauvre, sans même aborder la grande pauvreté qui y a sa place là bas comme ailleurs.

Janssen J-J dit: à

Ci joint le copié collé d’un message envoyé au blog de Jourde sur lequel tout le monde se pâme icite, et y a pas vraiment de quoi. Evidemment, son robot l’a pas laissé passer. Chez Passoul, en revanche, pas de soucis…

——–

Je me demande si cette histoire d’endogamie est si nouvelle que ça. Eribon a dû méditer le bouquin des souvenirs du fils de Jérôme Lindon, toujours fourré jadis chez Foucault avec le fils Guibert. Vous vous souvenez de Michel, Hervé et Mathieu d’il y a une génération. Un bel exemple de solidarité pour nos Didier, Geoffroy et Edouard d’aujourd’hui, vivant dans un monde de brutes… Pas vrai ? Ben quoi, ça gêne qui, exactement, ces charmants renvois d’ascenseurs triolés ? Des écrivains hétéros, apparemment, qui ne disposeraient pas ressources héritées de leur hérédité sociale, et qui s’en prendraient toujours à qui faut pas ?…
Bon, il parait que Jourde en aurait plus bavé que Louis. Dont acte. Envoyons-le enseigner à Harvard avec Naulleau, pourraient faire un duo de choc hétéro au pays de Trumpettes.

Bérénice dit: à

En moins que les 31% français.

Bérénice dit: à

Ce qui m’amuse c’est qu’il est question de pognon quand il s’agit de couvrir les dépenses sociales et de bénéfices quand il est question de générer d’éventuels investissements.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…rien, de spécial,…60 kg,…

…je me concilie, avec, moi-même,…

…d’un rafraichissement de bibliothèque,…

…mis à jour, des ébauches et croquis,…qui, à eux, seuls, constituent, un nouveau-style, longue – durée,…à toute, les modes,…

…alors, pourquoi se priver,…de l’esprit des années 1975,…
…voyages en Europe,…et à ses parfums,…
…les roses a leurs places,…Go,!…

Bérénice dit: à

Hier soir , bien que confrontè à moultes contradictions étayées le rapporteur de la loi sur le secret des affaires m’a paru faire preuve d’angélisme. Les journalistes et syndicalistes nourrissent quelques craintes en dépit de la pédagogie déployée.

radioscopie dit: à

Que signifie cette curée dont Edouard Louis est l’objet ? Qu’est-ce que cela dit du monde des lettres, de ses « défenseurs » en leur pré carré ? Que je sache cet auteur ne colle aucun revolver sur la tempe d’un lecteur pour l’obliger à acheter son bouquin. Alors, qu’est-ce qu’on ne lui pardonne pas au juste ? Pourquoi ce désir de le reprendre, de le corriger, de le souffleter ainsi qu’un valet impertinent ? Pour ma part, qu’Edouard Louis écrive des livres, en fasse la promotion, les vende, ne me dérange en rien.

Janssen J-J dit: à

@ 16.07 au moins ça… Pas mal de bave suspecte pour rien, just’ que st G. veut encore se prouver qu’il reste l’arbitre des élégances littéraires mondiales. Pitoyab’…

@16.01, Bien vu, mais moi, ça m’amuse pas trop. Je reprends l’obscénité de l’idée…
Pourquoi devrait-on interdire à chacun de devenir millionnaire ? Et si tout le monde en est capab’, avec un minimum de volonté, comme moi d’accéder à la présidence, pourquoi ne pas les aider, alors que dasn l’ensemble, leurs bénéfices ne sont dus qu’à leurs seuls mérites ? Par contre, si les parasites veulent pas devenir millionnaires, tant pis pour zeux, hein, on va pas en plus leur filer le pognon des méritants !

Delaporte dit: à

« Que signifie cette curée dont Edouard Louis est l’objet ? »

Oui, c’est méchant. Même Clopine y a été de son trait acéré…

Janssen J-J dit: à

Non , CT a eu au moins le mérite de toujours défendre Louis (un peu moins le dernier bouquin). Sans se laisser parasiter par les considérations douteuses de Jourde, Naulleau, Savigneau et toute cette clique. Reconnaissons-lui au molins ça. Cela dit, c’est un auteur que j’ai jamais lu, précisément à cause de battage dont il fait l’objet (idem pour Angot). En effet, tout cela reste désopilant, quels petits milieux, nom de dieux.

radioscopie dit: à

On appréciera le « ce petit Louis » de Madame Savigneau.

D. dit: à

Ce soir je me fais une morue au naturel.

Widergänger dit: à

Une vieille morue pas fraîche même…

JC..... dit: à

Edouard Louis a du talent ?
Ne sont ce pas les autres qui n’en ont pas ?….

Enculages de mouches… MORTES !

Delaporte dit: à

« Ce soir je me fais une morue au naturel. »

Moi je mange du jambon de Bourgogne artisanal. C’est simple et délicieux avec de la macédoine de légumes.

l'ombelle des talus dit: à

@ Jean dit: 14 juin 2018 à 21 h 24 min
les romanciers peuvent atteindre des réalités que les historiens ne sauraient vraiment peindre ; du reste on ne le leur demande pas.

Fermez le ban

D. dit: à

Le vendredi on mange du poisson, Delaporte.

Bérénice dit: à

D, il faudra que pour vous la donner je demande la recette où ma mère s’exercent une fois par an, elle achetait le poisson salé, je crois qu’il s’agissait d’une recette occitane. À voir avec elle, je vous dirai, le temps de préparation est assez long, il faut s’y prendre la veille.

Bérénice dit: à

S’exerçait.

Vedo dit: à

Le billet avait introduit un sujet très interessant. Mais pour les participants de ce blog? Allons! Cela finit même en queue de poisson

Bérénice dit: à

Et si l’on compte que ce poisson disparaît , bien avant pour l’attraper parmi les macros déchets qui depuis se sont adaptés et multipliés dans nos eaux. Sinon oui vous disposerez de l’étal avec ses requins et autres espèces dont on peut se demander pourquoi contingence et nécessité ne régissent pas leur droit à l’exposition commerciale.

l'ombelle des talus dit: à

Du temps de Thucydide, l’écrivain, au sens où nous l’entendons communément, soit le romancier qui passe à la télé dans une émission culturelle, existait-il seulement ? Dans l’hypothèse négative, cela constitue-t-il un dommage et une lacune a posteriori pour les contemporains de Thucydide au siècle de Périclès par rapport à nous ?

Bérénice dit: à

Vedo, oui effectivement il nous faudrait revenir au centre des sujets que soulève le billet. Ne lisant que peu d’histoire , en trouvant cependant chez des romanciers comme Flaubert, Stendhal, Céline , Gracq etc je vais m’efforcer au sérieux pour honorer le débat. Hélas je n’ai pas le niveau adéquat aussi solliciterai -je votre clémence.

Bérénice dit: à

De fait j’en suis à un Marie Antoinette par Chantal Thomas, des siècles de retard mais déjà des pamphlets.

Vedo dit: à

Pour Marie-Antoinette, justement: la biographie par Stefan Zweig.

Paul Edel dit: à

Curieux, effectivement, cette haine si définitive et injuste pour Carrère, Haenel, Littell, Louis, etc.. tous dans le même sac et jetés à l’eau.. Etrange cette volonté de répandre du sel sur la création romanesque française ; c’est d’autant plus curieux que les femmes sont épargnées…. Sans d’ailleurs que les commentateurs manifestent régulièrement, par de vrais commentaires, des admirations argumentées à propos de telle ou telle romancière.. Bien sûr il y a une prolifération de petits-maitres, comme il y en a dans chaque génération, dans chaque siècle, oui, mais en parallèle c’est aussi banal que la prolifération des petits Fouquier-Tinville de la critique littéraire , les guillotineurs de la critique littéraire, les enragés qui écument davantage qu’ils n’argumentent.
Au fond, sur ce blog ce ne sont que des livres dont on parle. Rien de plus calme et doux et murmurant qu’un roman, cette tentation, cette invitation sur une étagère, sur une table de chevet, sur la banquette d’un train, ou dans une vitrine de libraire. .. .. Oui, cette rage de haïr se développe sur cette RDL et finit par former une flaque de haine ; c’est dommage et d’autant plus paradoxal que le maitre du blog nous donne des leçons de lecture attentive et révèle d’excellents livres dans des domaines variés …ça devient lassant cette énergie à haïr, à vouloir blesser ou tuer les écrivains comme s’ils étaient des escrocs.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@ , Janssen J-J,…à 16 h 38 min,…

…just’, que st G, veux se prouver,…qu’il reste l’arbitre,…etc,…

…j’écris, pour la présence, que je suis en bonne santé,…avec, mes occupations journalières, sans plus,…

…je ne peux, m’occuper, de tout,…à l’échelle, actuelle, des détails de technicités,…

…le plus facile,égocentrique,…j’aurais, du m’occuper,de ma seule branche ,au niveau, artistique,…et, être, égoïste – riche,…

…qu’est ce qui vaut, la peine,…soulager, les riches, en contreparties, d’arts,…de leurs deniers,…

…au moins, je n’est pas, fait preuve, de dextérité, pour m’enrichir, à leurs dépends,…

…la peine,de l’art,…tellement nombrilistes, la somme social,…et, son commerce,…
…qu’il me semble, plus pratique et parfait, de prendre, la vie, comme des  » jeux, d’échecs « ,…
…la comédie humaine organisée,…pour s’accomplir, aux bourses,…
…entre arts et techniques, garder, sun style,…etc,…

Bérénice dit: à

Vedo,ce livre s’attaque à la propagande dont elle fut l’objet jusqu’ à sa chute. Édité en 1989, il m’a l’air de constituer une analyse sérieuse du rapport sur le peuple entretenait à la tienne révélant l’ambivalence des sentiments qu’elle suscitait.

Bérénice dit: à

Que le peuple entretenait à la reine.

l'ombelle des talus dit: à

Le progrès veut qu’on ne mette plus à mort les escrocs.

la vie dans les bois dit: à

« Curieux, effectivement, cette haine si définitive et injuste pour Carrère, »

Où ça?
Où ça?

la vie dans les bois dit: à

Ah c’est juste la testa de cazzo, renata de Strasbourg. Faut pas nous faire des coups au coeur komssa paul edel.

Sinon vous en pensez koi de Haenel?

la vie dans les bois dit: à

Fzut quand même reconnaitre qu’il, Haenel, a bénéficié d’une omerta coupable des litteratteurs de germanopratie, non?
C’est a se demander si ces vicieux ne sont pas contente de sa casserole, definitive et irrémédiable, qu’il se traine au cul.
L’a plus qu’a faire comme littell, emigrer et aller faire des tapas ailleurs ,a Barfelone. Pays de tolérance qui accueille aussi des bons comme Enard.

la vie dans les bois dit: à

Inattention impardonnable, ces fautes de frappe. Mais non, Portugal-Espagne, égalité .

Bérénice dit: à

Tirs de mortier en salve, Hanael aux abris, grande puissance de frappe en cours de déploiement zélé.

Bérénice dit: à

Carrère , pas touché.

Bérénice dit: à

Est il plus séduisant en plus d’être a priori plus exact dans son rapport à l’histoire?

Bérénice dit: à

Ces vicieux… Je rêve ! De la part d’une intelligence sans frontières qui exempte la vie des principes de la plus élémentaire honnêteté, de la moindre bienveillance, se donne toutes latitudes gagnées selon des procédés qui sont pour le moins mystérieux si ce n’est obscurs, qui n’hésite pas à faire preuve de la plus pure méchanceté , comprenez que je tente de qualifier cette démarche peu analytique contrairement à celle de PA: culot? Impudence, cynisme,cécité, dérangement définitif, délinquance dédouanée , problème d’ego, absence de production cherchant un phénomène compensatoire ?

la vie dans les bois dit: à

Sinon vous en pensez koi de Haenel?

Je vais vous le dire Paul Edel, vous avez posé la bonne question. Qui rend cette « ambiguité », tellement louchement regrettée par  » Passou », un peu datée, pour rester fair-play, même si non n’en pense pas moins.

Alors donc Paul Edel il faut dire que vous avez posé, comme d’autres lecteurs, et parmi eux d’éminents historiens ( pas Boucheron, non):

« Le vrai problème : les 72 pages où Haenel se met dans la tête et invente les pensées de Karski »

http://www.lepoint.fr/culture/2010-02-01/le-torchon-brule-autour-de-jan-karski/249/0/419224

la vie dans les bois dit: à

tweet

Robert McL Wilson
@Parisbob2001

Smoking, drinking, being nice to animals. Always late with everything. Sometimes write stuff.

Il est toujours aussi bôô, cet Irlandais, lol.

la vie dans les bois dit: à

Ne pas oublier non plus que  » Passou » ravi- souvent ravi par n’importe quoi, d’ailleurs- avait encensé sur la RDL , avant Haenel et Littell, la diva macronienne, pour humiliés de la littérature, balayeurs à l’usine. Avant de se raviser et retweeter tous ceux qui le dézinguent…

‘Reusement qu’il y a des « méchants » comme Ph. Lançon, sorti d’affaire avec toutes ses dents, « si tu souris ,le monde te souriras », pour faire contre-poids.

http://www.liberation.fr/checknews/2018/06/15/edouard-louis-a-t-il-fait-appel-a-une-plume-de-macron-pour-ecrire-son-dernier-livre_1659361

la vie dans les bois dit: à

le monde te sourira, c’est ma gand’mère qui est au match, qui me rappelle à l’ordre.

Janssen J-J dit: à

@20.40 z’étes bin mignon Giovanni, mais un brin à côté de vos pompes depuis que vous avez tant maigri, vous retenez la falzar d’une main et claviez de l’autre… Non, St G. voulait dire Saint-Germain des Prés, je m’en prenais au « nombril du monde »… Je sais que vous y aspirez, mais non, restez où vous êtes, vous y bcp plus talentueux, hein. Bonne soirée, Giovanelli ! Amitiés.

D. dit: à

J’ten foutrais de la makédoine, tiens…

D. dit: à

je me sens en forme ce soir, autant que tout le monde le sache

la vie dans les bois dit: à

Aujourd’hui il y a eu une messe anniversaire pour l’idole des jeunes. 75 ans .
L’ambiance a changé, point d’Ave Maria, ou de message d’amour de Saint Paul, mais les Misérables de l’arrière ban ont tenu a faire entendre leurs voix. Et la veuve vénale a été huée, exclue de cette  » communion ».

https://www.youtube.com/watch?v=6P99T_R0EQw

la vie dans les bois dit: à

Tout ça va mal se terminer, les Espagnols et le les Portugais sont à égalité.

Jazzi dit: à

« je me sens en forme ce soir, autant que tout le monde le sache »

Tu vas tirer un coup, D. ?

la vie dans les bois dit: à

Tout ça va mal se terminer, les Espagnols et le les Portugais sont à égalité.
Disons que Ronaldo a payé trois fois son impôt au fisc espagnol, et quel.

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 15 juin 2018 à 22 h 07 min
Ce que j’aime bien avec Jazzi, c’est qu’il a l’art de ne pas tourner autour du pot. Il te décroche facile un direct du gauche dans l’estomac ! Il la sent passer, sa morue, l’autre D !

Jazzi dit: à

DHH, je vous recommande ce film israélien, « The cakemaker ». Tout en douceur et à base de délicieuses recettes de cuisine. Le film se passe entre Berlin et Jérusalem et tourne autour du don culinaire, dans tous les sens du terme (être doué et aimer offrir à déguster). L’histoire est un peu scabreuse, mais rien d’obscène cependant, que de l’amour…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578369&cfilm=257369.html

Widergänger dit: à

J’ai eu l’occasion d’échanger quelques mots aimables avec Patrick Fort sur Facebook pour le féliciter de son récit sur Kleist, très bien troussé. Il m’a signalé le récit de Karine Reschke chez Acte-Sud, que je ne connaissais pas, qui est le Journal fictif de Henriette Vogel dans les années qui ont précédé son suicide avec Kleist. À lire donc.

Je me suis mis à lire maintenant Lambeaux, de Charles Juliet. Il a fait des progrès en écriture depuis que je lis son Journal à ses débuts. Ce n’est plus le même écrivain. La maturité est venu. Ça fait plaisir pour lui. Son écriture est devenue personnelle, dense, avec cette attention qu’on lui connaît aux menus faits de la vie quotidienne pour en tirer le sens de la destinée humaine. Voilà un authentique écrivain ! Un petit maître désormais dans l’histoire littéraire.

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 15 juin 2018 à 22 h 26 min
Fais gaffe, Jazzi ! Tu vas finir dans une yeshiva à décortiquer la Torah au pilpoul…

Jazzi dit: à

WGG, un extrait de « Dans la lumière des saisons » de Charles Juliet, un petit livre de l’épaisseur d’une plaquette, mais d’une grande densité !

« Le printemps s’installe. Les températures sont de plus en plus clémentes et le petit pré sur lequel s’ouvre la maison est maintenant parsemé de violettes et de primevères. Dans les bois, l’extrémité des branches, après s’être couverte d’un velours mauve, se met à blondir.
Hier, lors d’une promenade dans les collines, je me suis étendu dans un pré. Au-dessus de moi, une alouette se livrait à son curieux vol immobile et babillait avec ardeur. En contrebas, dans les vignes, des hommes étaient au travail et des bruits me parvenaient qui se confondent pour moi avec la venue du printemps.
Les sèves s’activent, des faims nouvelles avivent le sang, et le corps est tout ébranlé par ce remuement du désir qui s’éveille. Parfois, j’ai une folle envie de fuir, de me lancer sur les routes, de partir à la rencontre de cette vie ardente dont j’ai la lancinante nostalgie.
Mais cela dure peu, car je sais bien que ce n’est pas en m’aventurant au hasard des routes que j’aurai chance d’approcher ce que je brûle d’atteindre. Les seuls chemins qui valent d’être empruntés sont ceux qui mènent à l’intérieur. Et lorsqu’on pénètre dans sa nuit, la première chose qu’on découvre, c’est qu’on est captif d’une geôle. Y demeurera-t-on toute son existence ? Ou réussira-t-on à s’échapper ? »

Widergänger dit: à

C’est vraiment un bau morceau d’anthologie en effet, Jazzi ! C’est magnifique, et vachement bien troussé, mon vieux ! Que de choses dites en si peu de mots ! Oui, vraiment un beau morceau de bravoure.

Widergänger dit: à

Je vois qu’il a écrit sur Leiris; je ne le savais pas. L’année prochaine, je m suis promis d’étudier L’Âge d’homme de Leiris avec mes 3ème. Et j’ai bien envie de leur donner à lire en lecture cursive à la maison soit La place, d’Annie Ernaux, soit un récit de Charles Juliet.

Widergänger dit: à

Oui, la vie intérieure, c’est la grande affaire de Charles Juliet depuis toujours. C’est bien pourquoi d’ailleurs il m’a accroché tout de suite voilà maintenant quelque trente ans. Et ses rencontres avec Bram van Velde, c’est un très grand texte.

Widergänger dit: à

L’Afrique fantôme également, en extraits, avec des extraits des films de Jean Rouch, c’est ce que je suis en train de leur concocter à mes chérubins… Mais ça dépend de la classe et de son niveau.

Leiris s’est aussi beaucoup intéressé aux fantômes chez les Dogons.

Bérénice dit: à

D, la Macédoine du nord. Tsipras n’a fait aucune difficulté à accepter le nom car ajoutant nord dans la nomination à l’état celui ci ne s’inscrit plus dans une filiation à je ne sais quel empereur grec que wiki renseigne comme Alexandre le Grand, DHH et autres Ferrus d’histoire antique nous en dirait plus. Pour moi la Macédoine restera en l’absence de voyage une des salades préférées de mon enfance, avec une tranche de jambon roulée pour l’emballer et de la mayo, je m’en regalais .

la vie dans les bois dit: à

« L’histoire est un peu scabreuse, mais rien d’obscène cependant, que de l’amour… »

c’est bien le problème. Quand amour veut dire copulation bestiale, et sans consentement. L’apprentissage de la violence, dont bas rosis est le triste émissaire comme l’autre diva de salon prousstique, qui fait des conf’ sur l’histoire de sa violence trash.

« L’appel solennel » des médecins pour protéger les jeunes de la pornographie

https://www.la-croix.com/Famille/Enfants/Lappel-solennel-medecins-proteger-jeunes-pornographie-2018-06-15-1200947527

Widergänger dit: à

Leiris a été élève à Janson, mais il s’est fait virer pour indiscipline alors que c’était un très brillant élève de Seconde ; je ne sais pas ce qu’il avait bien pu faire, mais c’était un mesure très certainement propre à cette époque et assurément excessive (il s’en était peut-être pris aux patriotards, puisque c’était en pleine guerre, en 1916 !). Si on le comparait avec les énergumènes qu’on a dans nos classes aujourd’hui, il serait un ange… Quand on a la chance d’avoir un élève pareil, on le garde… il était prmier en composition française (quand on voit comment la plupart des élèves d’aujourd’hui écrivent… même à Janson).

Bérénice dit: à

WGG pensez vous que l’Afrique et ses sorciers aient besoin en plus des esprits de fantôme, ils sont déjà suffisamment assaillis par ces semeurs de mort agissant sous l’égide d’une religion fantomatique et pourtant efficace à l’horreur macabre. Je lisais comment la croyance, la superstition réussissaient encore aujourd’hui apres l’épidémie à faire reprendre ebola; ce continent connait toutes les chances.

Delaporte dit: à

Nous sommes cernés :

« Mais visionner des images pornographiques n’est pas toujours voulu. Plus de 50 % des 15-17 ans disaient être déjà tombés dessus sans l’avoir cherché, selon un sondage Ifop de mars 2017. » La Croix

Bérénice dit: à

J’ai lu du Leiris il y a longtemps en me laissant porter par la vague, il m’en reste en réserve.

Delaporte dit: à

« Si on le comparait avec les énergumènes qu’on a dans nos classes aujourd’hui, il serait un ange… »

Le niveau des profs a également changé, a été tiré vers le bas le plus extrême. Aucun prof n’aura plus d’élève comme Leiris. C’est fini, ça aussi.

Bérénice dit: à

Diraient.

Delaporte dit: à

Tels profs, tels élèves.

la vie dans les bois dit: à

« Leiris s’est aussi beaucoup intéressé aux fantômes chez les Dogons. »

mais pas qu’à ça.

« C’était il y a quarante ans : dans un texte rédigé par l’écrivain Gabriel Matzneff et publié par Le Monde, l’intelligentsia française demandait la relaxe de trois hommes poursuivis pour des rapports sexuels avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans.

La liste des signataires ressemblait au Bottin mondain : Jean-Paul Sartre, ­Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, Roland Barthes, Patrice Chéreau, Félix Guattari, Michel Leiris, Philippe Sollers, André Glucksmann, Jack Lang, Bernard Kouchner et Louis Aragon… »
le monde

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@ , Janssen J-J,…à 21 h 35 min,…

…le falzar d’une main, et le clavier de l’autre,…
…Bon, pour rester  » positif « ,…
…taille  » S « , pour le slip, uniquement,…
…le  » reste « , n’a pas changer,…

…question  » nombril « , du monde,…
…je cherche aussi, l’inconcevable,  » talent « , chez les autres, à exploiter,…

…pour, le moment, seul, le mien, me rend, entière satisfaction,…

…en, plus, trop de mode  » noire « , d’un côté,…et; en, plus, depuis, que je suis  » scolariser « , trop, de secrets de polichinelles, de la part, des enseignants  » héritiers « , pour, détourner, l’enseignement, à leurs corporations,  » sans génies « ,…

…faire avec, les  » élèves « , des détournés du profit, des passionnés, nationalistes, et autres à se dévisser, de leurs seigneuries, irrécupérables , bien entendus,…
…la vie, restez soi-même, sans nombrilismes à argumentés,…

…en, n’encourageant pas, le talent,…
…la société d’obscurcie, il n’y a pas de niveaux, et les héritiers – sociaux, sont des chimères de la mort,…comme des banquiers, aux tonneaux trouées,…
…mise en boites, d’eux-même,…en clans,…
…de la récupération & médias,…
…la pub da ville, sa poche, pleine,…
…conformiste,..etc,…en passant,…

Widergänger dit: à

Pas du tout, au contraire. Si je compare avec les profs que j’ai eus. Les profs d’aujourd’hui ont dans l’ensemble un niveau de formation bien supérieur, et les exigences des concours sont bien supérieures. En outre la didactique a fait des progrès considérables ; mercredi dernier, nous avons eu même droit à une conférence sur les sciences cognitives par le spécialiste en cette affaire au niveau national. Les profs d’aujourd’hui sont de vrais professionnels de l’apprentissage et d’un très haut niveau d compétences scientifique dans leur discipline, surtout à Janson, qui réunit les meilleurs.

Bérénice dit: à

Je trouve ces querelles autour de l’enseignement en secondaire inutile, pour ma part je garde le sentiment d’avoir commencé à cueillir des fruits après cette scolarité et bien qu’à cette époque nous étions sérieux mais je n’y trouvais qu’obligation et peu d’intérêt sauf dans des matières comme l’anglais, l’histoire, la géographie puis la philosophie mais là c’était attaché au prof dont il est admis que les élèves tombent forcément amoureuses, de plus je crois qu’il n’apportait quasi aucune matière consistante à ses cours, moins que le minimum syndical et nous ne lisions de plus pas.

Bérénice dit: à

Inutiles.

Delaporte dit: à

« Les profs d’aujourd’hui sont de vrais professionnels de l’apprentissage… »

N’importe quoi ! Une récente directive internationale, qui comparaît la formation des profs dans leurs pays respectifs, notait qu’en France ils étaient mal formés. Mauvaise note pour vous !

Widergänger dit: à

Ce qui rend le systèmle scolaire sclérosé, ce sont les parents, le déglingage social des parents, qui n’éduquent plus leurs enfants. À partir de la classe de 4ème, c’est souvent l’horreur dans ls classes, y compris à Janson. C’est d’autant plus dommage que, comme je l’indiquais, l’école n’a jamais été aussi bin dotée d’outils pédagogiques que maintenant. Et la formation des profs est permanente. Rien que cette année à Janson, on a eu deux conférences, l’une sur l’implicite en début d’année, l’autre sur les sciences cognitives ; à Janson, il y a maintenant des « cogniclasses », où les profs appliquent les méthodes appliquées des sciences cognitives. Le laboratoire de la Sorbonne est le plus performant du monde dans cette discipline !

Widergänger dit: à

Mais t’y connais rien, en matière d’éducation, mon pauvre Dlaporte. T’es juste bon à calominer des gens dont tu ignores tout. T’es juste un petit merdeux, qui mérite une bonne petite raclée !

Delaporte dit: à

« Ce qui rend le systèmle scolaire sclérosé, ce sont les parents »

Avec wgg, ce n’est jamais la faute des profs ! wgg voudrait nous faire croire que les profs sont formés comme une élite : il n’en est rien ! Le système de formation est déficient et laisse les profs démunis et impuissants face à de trop grandes classes. Les profs aujourd’hui sont des prolétaires, égarés malgré dans une profession qui consiste la plupart du temps, comme wgg lui-même, à être chahutés par des élèves inoccupés, qu’on ne sait pas intéresser aux disciplines enseignées. Un désastre professoral !!!

Bérénice dit: à

Il faut revenir au magistral, virer les perturbateurs endocriniens, cesser de réformer tous les deux ans, rétablir une continuité respectant le classicisme et la noblesse des différents enseignements.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…il, faut de tout, pour faire, un monde,…
…du moment, que c’est naturel,…
…et, que, c’est, pas plus forcé,( le cirque ) sur, les bords express,…

poussière dit: à

nivormidable

Delaporte dit: à

« Mais t’y connais rien, en matière d’éducation, mon pauvre Dlaporte. »

Contrairement à vous, je suis hyper-compétent… et hyper-pas content du tout !

poussière dit: à

niveau national niveau international et blablabla ça passe par dessus la tête

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, un élève passe plus de temps à mater des sites pornographiques qu’à réviser ses cours. Et on s’étonne que le niveau baisse !

Widergänger dit: à

Mais en effet ! Les profs constituent une élite. Absolument. Les fonctionnaires sont l’élite de la nation. Le corps ds fonctionnaires a d’ailleurs bien été créé pour ça ! Les gens les mieux formés, les plus doués, ce sont les fonctionnaires. La majorité des profs d’ailleurs, c sont d’anciens premiers de la classe. Que des abrutis comme ici le débile Delaporte ait un cerveau atrophié qui ne lui permet pas de faire autre chose que de les calomnier, en bon petit franchouillard de merde, ne changra rien à cette réalité sociologique reconnue par tous.

Widergänger dit: à

Delaporte, t’es juste un gros con pétant…!

Widergänger dit: à

Aujourd’hui, un élève passe plus de temps à mater des sites pornographiques qu’à réviser ses cours.
_____________
Oui, et ce sont ls parents les responsables de cette situation dramatique.

poussière dit: à

ben oui dans le privé il y a tous les nuls c’est bien connu…

poussière dit: à

bon, faites de beaux rêves dans votre réalité virtuelle

Jean Langoncet dit: à

On a sûrement servi la scie qui tient lieu d’argument en Paul Klee et que Walter Benjamin qualifie d’Ange de l’histoire …

la vie dans les bois dit: à

prendre son cas pour une généralité est une formulation à double tranchant.

Le mammouth a bon dos pour des soi-disant professeurs, parfaitement incompétents et nuisibles.

Heureusement sur les, combien déjà ?, au bas mots disons entre 50 moyenne basse à90 moyenne haute, nombre de d’enseignants qu’un individu peut rencontrer dans sa vie, les incompétents et nuisibles se comptent sur le doigt de la main.
Et sur la RDL, ils sont en surnombre 😉

Bérénice dit: à

Wgg , Delaporte, il faudrait en plus que les prof soient psychothérapeutes et sociologues, il est beaucoup uestion de mixité sociale parce qu’elle tend à disparaitre et elle aidait, comment comparer la population d’Henri IV à Paris avec celle d’un lycée de Seine St Denis qui détermine le travail de l’enseignant et le niveau de l’enseignement passible de transmission.

la vie dans les bois dit: à

correction, comme je regrette mon instit’ de CP et ma granmère, disparues trop tôt à mon affection.

Heureusement sur les, combien déjà ?, au bas mot disons entre 50 moyenne basse à 90 moyenne haute, nombre de d’enseignants qu’un individu peut rencontrer dans sa vie, les incompétents et nuisibles se comptent sur les doigt de la main.

Bérénice dit: à

Ppur la pornographie, WGG, les parents ne sont pas responsables de tout, si vous aviez des enfants vous pourriez constater qu’en grandissant leur contrôle vous échappe et si vous ajoutez au tissu d’amis les réseaux sociaux auxquels certains sont addicts au minimum fidèles en plus des produits qui leur sont proposés et qu’il leur faut posséder pour intégrer un groupe vous verriez que l’influence parentale ne se pose pas en unique donnée dans leur évolution bien qu’on puisse continuer d’espérer que pour les parents non démissionnaires elle représente une fondation solide mais qui sera aménagée d’étages qui ne dépendront pas de leur apport.

Delaporte dit: à

Le rassemblement des fans de Johnny à la Madeleine a été assez stupéfiant, et les autorités religieuses, il faut le noter, ont plutôt été à la hauteur. Laeticia a été huée, sans doute de manière injuste (après tout, c’est le testament de Johnny, ses dernières volontés, elle n’y est pour rien). Quoi qu’il en soit, la sérénité n’était quand même pas au rendez-vous, il faudra attendre le jugement de la justice pour dormir sur ses deux oreilles. Tout avait si bien commencé, en cette même église de la Madeleine, il y a six mois, avec une cérémonie grandiose au cours de laquelle, souvenez-vous, la sublime Marion Cotillard nous avait lu ce que saint Paul écrivait de l’amour :

https://youtu.be/_DZlcbFpR3M

Delaporte dit: à

Le texte de saint Paul lu divinement par Marion Cotillard :

PREMIÈRE LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX CORINTHIENS

01 J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

02 J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

03 J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

04 L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;

05 il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;

06 il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;

07 il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

08 L’amour ne passera jamais.

D. dit: à

Ce que vous ignorez, Delaporte, c’est que c’est moi qui ais suscité cette engouement malsain par des opérations magiques. Un test remarquablement réussi. Et j’ai décidé de le faire cesser à l’instant présent. Le ballon de baudruche va faire prffddtttproutproutprout.

Bérénice dit: à

0h27 lvdlb aurait changé de style de lunettes?

Bérénice dit: à

Delaporte, en zappant chaque soir je m’aperçois que cette affaire litigieuse continue d’alimenter au moins un plateau TV, ce n’est pas ma dose. On s’en fout.

Delaporte dit: à

Et alors, D, avec la morue, ça c’est bien passé ?

Widergänger dit: à

Il y a l’outil informatique, Bérénice, pour contrôler ce que nos enfants regardent sur la toile. Les parents ne font pas leur boulot de parents la plupart du temps. Ils ne contrôlent rien. Or, on peut contrôler si on le veut sur l’ordinateur familial.

Bérénice dit: à

Delaporte je ne veux pas répondre à la place de D, je conserve d’excellents souvenirs de ce poisson digeste. D’où vient qu’on ait lié l’espèce à un certain genre de femme, l’odeur?

Widergänger dit: à

Non, chacun dans son rôle. Un prof n’a pas à être, de quelque manière que ce soit, psychothérapeute. Il n’est pas formé pour ça, et ce n’est pas sa fonction. Ni sociologue, ni psychiatre, ni psychanalyste, ni président de la république !

Widergänger dit: à

la vie dans les bois dit: 16 juin 2018 à 0 h 45 min
Bonne nuit, Delaporte
___________
Asinus asinum fricat…

Widergänger dit: à

D. dit: 16 juin 2018 à 0 h 33 min
Le ballon de baudruche va faire prffddtttproutproutprout.
_______________
Tu m’en fait un prffddtttproutproutprout avec ta morue…mon pauvre chéri !

Bérénice dit: à

Wgg et quand les parents ou le parent travaille et qu’ils coucuitent la protection que certains auront pris soin de mettre en place dous la forme d’un contrôle parental et vont chez les copains ou copines , les parents peuvent ils intervenir, tous ne connaissent pas la chance d être accompagnés encadrés et ne bénéficient de la possibilité d’activités extra scolaires enrichissantes et constructives, tous n’ont pas le même accès à la société avec ses attraits et avantages.Les parents ne peuvent de plus transmettre que des valeurs avec lesquelles ils sont en accord, reste le problème de l’environnement de social immédiat qui peut occasionner des dégâts , des mauvaises rencontres, si vous ajoutez des phénomènes nouveaux comme le harcèlement, le recrutement, les drogués, l’alcoolisme des très jeunes cela commence à constituer un bon nombre de points sur lesquels les parents ont peu de prise et desquels ils ne sont pas responsables.

Bérénice dit: à

Courcicuitent. Environnement social.

Widergänger dit: à

Si les parents étaient plus responsables de leurs progénitures, il n’y aurait nul courcicuitage possible. De plus en plus, les parents vont être mis au pieds de leur responsabilité par l’institution scolaire d’ailleurs. C’est déjà beaucoup plus fort dans les écoles privées, mais des programmes se mettent en place aussi dans le public devant les énormes problèmes que posent Internet dans l’éducation des ados.

JC..... dit: à

La vitesse avec laquelle les enfants peuvent échapper aux parents vieillis et aux maîtres immatures s’est numériquement accélérée.

Aucun retour arrière n’est possible et c’est bien.
Il est désormais facile de quitter le village étroit passéiste…

Bonne route, les pitchounets !

JC..... dit: à

Quant à tirer des plans sur la comète à propos des écrivains contemporains qui seraient ceci ou cela, patati ou patata,…. peine perdue, temps perdu sur un sujet de distraction parmi d’autres : la littérature !

Laissons faire le temps….

JC..... dit: à

Tant que Cristiano Ronaldo et Didier Deschamps passionneront le populaire pétillant de malice plus que le larvaire Edouard Louis, le monde tournera rond…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Internet,…à des sécurités, pour bloquer, l’accès du niveaux des qualités des recherches,…( cours, pour singes soumis )

…tout, dépend, du niveau,  » adulte « ,du collège, et de ses instructeurs,  » autorisés « ,…le rôle, des profs, se limiter, aux cours,  » ex – cathedra « ,…

…l’éducation sexuelle, chacun, fait le plein, comme il l’entend, suivant, ses dispositions-privés,…

…en cela, j’exclus, de faire, un vrais, travail, artistique, avec P.C….
…puisqu’on est surveillé,…

…il suffit, d’enregistrer, une commande, et d’espionner, le cours du travail, et, ensuite, de présenter, des refus, pour des détails, pour rien, payer, en ayant tout enregistrer, le dossier,…par, une société privé  » pirate  » par exemple,…

…le P.C.,…( l’évangile ) pour en être surveillé, intégralement,…la Chine, c’est la mondialisation,…chez nous,…l’état,..à nos baskets,…
…le chaud, & le froid,…etc,…pour les nuls,…choisis,…Ah,!Ah,!…
…corvéables à merci,!…le doigt, dans le nez,!…
…suivant,…
…etc,…

tristan dit: à

Ronaldo, Deschamps et les autres…qu’attendre de gens qui marchent sur des pelouses avec des crampons ?

JC..... dit: à

….nous pouvons attendre la même satisfaction que celle générée par ceux qui marchent effrontément sur notre pelouse avec des chaussures à impots et taxes !

renato dit: à

Le 15 juin 2018 à 20 h 11 min la femme de lettre d’opérette en vacance dans les bois se produit en un remarquable post où elle fait étalage de sa remarquable connaissance de la langue italienne…

la vie dans les bois dit: à

Le 15 juin 2018 à 8 h 42 min, l’ahuri du concept a donné sa pleine puissance.

Bérénice dit: à

Wgg, sur ce point je vous trouve obtus, le milieu est porteur d’ailleurs vous en convenez et vous refusez d’admettre qu’une éducation en dépit des bases qu’auront tentées de disposer les parents peuvent être parasitées par des éléments physiques , humains, environnementaux extérieurs au projet parental quand il existe. À cela ajoutez les problèmes socio économiques qui minent le rapport aux enfants, la pauvretè culturelle, quand ce n’est pas l’absence de maîtrisede la langue du pays par des parents qui viennent fraîchement ou non de s’installer ici. Cela étant les enfants ont une bonne capacité d’adaptation qu’il serait nécessaire d’aider et soutenir, encourager pour les plus défavorisés par les circonstances sociales et urbanistiques.

renato dit: à

Je trouve assez comiques ceux qui se voudraient spécialistes de l’Italie, car ils semblent méconnaitre la langue autant que l’approche du réel que l’usage de la langue italienne implique. Un exemple ? le mot « terrone » improprement traduit « cul-terreux ».

Voyons plutôt. Le mot est formé par le croisement des mots terr(emoto) [tremblement de terre] et (meridi)one [l’ensable ethnique et géographique des régions du sud] — avec référence à 2 expressions qui désignaient les régions de l’Italie méridionale et alludent au caractère fougueux des méridionaux, avec parfois une connotation méprisante : terre matte [terres folles] et terra ballerina [terre ballerine].

Étant donné qu’en français « cul-terreux » vaut paysan, l’auteur de cette interprétation du mot ignorait peut-être que l’on ne trouve des paysans que dans le sud de l’Italie ; que d’ailleurs, à l’époque où le mot s’est formé (tremblement de terre de Messine, 1908, si je ne fais erreur), la population européenne était en majorité paysanne : des « cul-terreux » partout donc…

renato dit: à

Pauvrette, pas seulement d’opérette, mais toujours à la traine… aussi.

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel a posé une question a renata qui ne repond pas.

Bérénice dit: à

Renato, si ce n’est pas indiscret, où avez vous fait vos humanités ?

renato dit: à

@ Paul Edel

Je lis que vous m’auriez posé une question, est-ce vrai ? et si oui, où, quand ?

Bérénice dit: à

8h24 c’est pour assurer la continuité, avant nous avions à la culture une femme qui s’était essayée en autres combats à l’érotisme. Schiappa est tout de même de loin sur le plan physique la plus séduisante des ministres féminines, EM qui s’entend bien avec les personnes d’un âge que nous verrons certain n’a réussi à nommer que des sexagénaires , me semble-t-il.

la vie dans les bois dit: à

« «Un livre qui nous a mis bien mal à l’aise», annonce en préambule Barbara Krief, de la rédaction de L’Obs. «A-t-on vraiment envie de lire le journal intime de la secrétaire d’État?», s’interroge la journaliste, qui trouve étrangement trop politiques, ces lettres supposées écrites à des enfants de 6 et 11 ans. Les nombreux bons mots de la membre du gouvernement à l’égard du président, au détour de phrases anodines, n’ont pas non plus échappé à Guy Carlier qui sur les ondes d’Europe 1 compare l’ouvrage à «un traité de flagornerie envers le président et sa femme». »
le figaro

Clopine Trouillefou dit: à

Bérénice, non, pas vous… Ainsi, vous aussi, comme le premier machiste venu, vous commentez le travail ou les livres d’une femme ministre en mettant en avant son potentiel érotique, son charme physique (ou pas) ? Avez-vous jamais vu, ou lu, de tels commentaires à propos d’un Michel Rocard, par exemple ? N’en avez-vous pas marre d’un monde où une femme est constamment ramenée à son sexe, et, quoiqu’on puisse dire de Schiappa, n’avez-vous pas l’impression qu’elle essaie avant tout de se servir de son cerveau ? Bérénice, un peu de solidarité avec toutes celles qui tentent de changer les choses et de déboulonner les stéréotypes ne serait pas de trop, on a besoin de toutes, et ce n’est pas se priver de chanter que de ne plus hurler avec les loups.

renato dit: à

Bérénice, j’ai déjà parlé de ça ici, et ce serait ennuyeux remettre en ligne un vieux post.

Phil dit: à

dear Renato est un austro-hongrois de Venise, une Herkunft (aspirez le hash) qui n’est pas de la tarte à la Donna Leon

renato dit: à

Austro-hongrois de Venise pour moitié, Phil, et grâce à Kosciuszko l’autre moitié partagé entre la Lombardie et le Tessin…

JC..... dit: à

Quand donc celle qui ne vaut pas la moindre clopinette comprendra t elle que pour un homme le « beau sexe » n’est pas une formule d’appelation creuse ?

D’abord le sexe chez toute femme ! Ensuite un peu de conversation entre deux saillies, voilà ce qui interesse mes confrères masculins ….

(… un point de vue personnel, pour finir : cette gourde de Schiappa, vache laitière à gros nez, ne me fera jamais descendre de mon fauteuil roulant, quand bien même elle m’allongerait 10 billets de 200 euros…. Trop repoussante, la bête !… en plus elle est connne)

la vie dans les bois dit: à

Je pensais que Renato etait italo-suisse de Strasbourg, du meme nom que les saucisses a la frontière allemande.

Phil dit: à

manque d’expertise en saucisses dear Lavie, essayez la quiche

JC..... dit: à

Dear Phil,
Rappelons que certains malfrats, ici même, surnomment parfois LVDB « le vit dans les doigts » … ce qui est le signe de reconnaissance d’une expertise tout à fait estimable des saucisses italo-suisse de Strasbourg am Rhein.

Janssen J-J dit: à

En tapant Robert Marchenoir sur la toile, on tombe toujours sur le site de Philippe Bilger. Quelqu’un sait-il et peut-il prouver que ces deux personnes sont les mêmes ? – On apprend que Marlère Schiappa avait un père. Comme quoi le contrôle de l’éduction des enfants n’a jamais rien fait à l’affaire. CT : n’enrégimentez par B. à votre cause, aussi juste soit-elle. – Rénato est l’homme le plus cultivé et intelligent de ce blog, de plus il apporte tous les matins des photos très inspirantes : je vais aller feuilleter le Valjoie de Nathaniel Hawthorne, pendant qu’AF cause de football dans le vide, une affaire qui ne nous intéresse pas, nous les Marlènes.
BJ à toussent, les délurées de Janson notamment, et à Luigi Giovanono en particulier.
(NB/ Aujourd’hui, pas mal de personnes vont mourir de par le monde, hélas pour elles. Je leur souhaite un bon voyage. « N’ayez pas peur », disait un prélat polonais).

la vie dans les bois dit: à

Tout cela devient trop gras.

Bon week-end.

Jazzi dit: à

« Leiris s’est aussi beaucoup intéressé aux fantômes chez les Dogons. »

31 août [1931]

A Nkourala (159 km), visitant le village, nous tombons sur deux cases de fétiche nya juste sur la grande place. Le portail de l’une d’elle est orné d’un crâne de bête à cornes, le toit de l’autre des crânes des chiens sacrifiés au fétiche. Les deux cases sont rondes, assez petites, basses, surmontées d’un toit conique de paille. Elles sont en pisé, construites sur un léger tertre, en pisé également. Les murs sont décorés de triangles orangé, blanc et noir qui donnent à l’ensemble de la construction une allure d’arlequin. Mais les deux solides blocs de pisé qui s’avancent de chaque côté de la très petite porte comme les pattes d’un sphinx balourd doivent faire écarter d’emblée une telle comparaison.
Mamadou Vad [l’interprète de la mission] nous a informés de ce qu’étaient ces cases, aussi ne sommes-nous pas surpris de leur aspect – à vrai dire assez anodin –, mais le mystère qui les entoure les avive à nos yeux.
Immédiatement, j’ai envie de « voir » le nya. Je consulte Lutten, qui est d’accord. Je fais dire par Mamadou Vad que nous sommes prêts à offrir un sacrifice. Vad transmet mes paroles et les hommes me montrent un vieillard assis sous un grand arbre : c’est le chef du nya ; il faut le consulter. Ils y vont et le vieillard déclare qu’il faut un chien, un poulet blanc et 20 kolas. Je donne 5 francs pour acheter le chien, paye un poulet, verse le prix des kolas. Le chef du nya s’avance et vient s’asseoir sur la patte droite du sphinx. Il a des bras noueux, un collier de barbe blanche sans moustache, des yeux à fente étroite et un bonnet pointu : – l’air d’un homme très rusé et très fort. Un homme plus jeune – celui à qui nous avons parlé – s’assied de l’autre côté de la porte. Ils attendent en parlant à mi-voix l’arrivée de la pâture à sacrifice. On ne trouve pas de chien (ou du moins, on dit qu’on n’en trouve pas) mais on apporte un poulet – noir tacheté au lieu de blanc – et une vingtaine de kolas. Tout le monde est rangé face à la porte de la case, fermée seulement par une rangée de pieux. L’assesseur du chef et trois autres hommes se dépouillent de leur boubou et apparaissent vêtu seulement du bila, si réduit que, chez la plupart, les poils du pubis apparaissent. Nus et musclés, avec leurs balafres sur la face ils ont une noblesse d’allure que l’on ne rencontre que chez les buveurs de dolo** et à laquelle n’atteignent presque jamais les musulmans.
Rapidement les pieux sont enlevés et, pendu au plafond de sa petite case, le fétiche apparaît : c’est une masse informe qui, lorsque les quatre hommes, avec précaution, l’ont sorti de son antre, se révèle être un sac de toile grossière et rapiécée, couvert d’une sorte de bitume qui est du sang coagulé, bourré à l’intérieur de choses qu’on devine poussiéreuses et hétéroclites, muni à un bout d’une protubérance plus particulièrement bitumeuse et, à l’autre bout, d’une clochette qui a l’air d’une petite queue. Grand émoi religieux : objet sale, simple, élémentaire dont l’abjection est une terrible force parce qu’y est condensé l’absolu de ces hommes et qu’ils y ont imprimé leur propre force, comme dans la petite boulette de terre qu’un enfant roule entre ses doigts quand il joue avec la boue.
Maintenant le chef, qui est resté assis, parle à haute voix au sacrificateur, qui se tient accroupi. Il lui donne le poulet, les 5 francs représentant le chien qu’on n’a pas pu trouver. Entre temps, le sacrificateur répond aux conseils que lui donne le vieux, ou parle à son fétiche d’une voix tendre et familière, un peu craintive, comme on parle à un ancêtre à la fois aimé et redouté.
Tout le monde est grave, et nul ne songe, j’en suis sûr, à la petite supercherie qui a consisté (pour ne pas faire le véritable sacrifice sous nos yeux) à remplacer le chien par des pièces de monnaie. La causerie avec l’infini pas encore terminée, le sacrificateur plume le cou du poulet et jette ses plumes derrière lui puis, d’un coup de couteau, ouvre la gorge, fait goutter le sang sur la protubérance innommable et jette la bête à quelques pas devant lui.
C’est ici que la crise commence : le volatile tombé se relève, tournoie, fait quelques pas, retombe, bat des ailes, se relève encore, semble tomber sur le dos (ce qui s’il devait y rester, serait mauvais), mais se relève encore et tombe finalement sur le côté droit, la tête orientée vers le nord. Le sacrifice est bon : toutes les consciences se relâchent. Je remercie en quelques mots, et les quatre hommes, toujours nus, rentrent le nya.
Lutten, qui a cinématographié la scène, et moi quittons alors le village et remontons dans le camion.
Nous en descendons quelques kilomètres plus loin, à Kampyasso, et trouvons une autre case de nya, à proximité d’un arbre, d’un tertre herbeux garni de canaris retournés et d’un foyer. Très poliment un homme complètement nu (à l’exception d’un bila guère plus important qu’une ficelle) à chéchia rouge et barbiche noire, m’explique en un français assez correct que sur ce foyer on fait cuire pour les manger les animaux sacrifiés au nya. Sur un côté de la case, pend une grappe de colliers : ceux que, de leur vivant, devaient porter les chiens victimes.
(« L’Afrique Fantôme »)

JC..... dit: à

« Rénato est l’homme le plus cultivé et intelligent de ce blog » (JJJ)

FAUX ! l’homme le plus cultivé et intelligent de ce blog, c’est Wiwi.
Le fait est connu.
Ne laissons pas la rumeur enfler, LVDB trouve que lorsque la rumeur enfle, ça fait gras….

Pat V dit: à

Renato joue un peu comme dans la cage aux folles, non? 😉

Jazzi dit: à

Que pensez-vous de cette phrase, tirée d’un roman, qui a valu le prix Goncourt à son auteur ?

« Régulièrement après cet épisode, elle se rendait au Monoprix et cachait dans la poussette de son fils un shampooing, une crème ou un rouge à lèvres qu’elle ne mettrait jamais. »

Janssen J-J dit: à

@ 10.01 Que voulez-vous dire, PV ? Ne faites pas grasser les sales rumeurs, débaudruchez-les au contraire, voyons dhonc !

JC..... dit: à

Exact, Pat V !
… un rôle de composition qu’il maîtrise parfaitement …

Pat V dit: à

« Régulièrement après cet épisode, elle se rendait au Monoprix et cachait dans la poussette de son fils un shampooing, une crème ou un rouge à lèvres qu’elle ne mettrait jamais. »

C’ est du Le Clézio en vadrouille à Nice. 😉

Janssen J-J dit: à

marie-hélène lafon n’a jamais eu le prix goncourt, sauf erreur.

Janssen J-J dit: à

ni JMGLC d’ailleurs…, qui n’a eu QUE le renodo en 1963 et le nobèle en 2008

Pat V dit: à

@JJJ,

Vous êtes .on et c’ est peu dire…

D. dit: à

FAUX ! l’homme le plus cultivé et intelligent de ce blog, c’est Wiwi.

Ben…il y a moi qui chapeaute. On finit par trop facilement l’oublier.

Clopine Trouillefou dit: à

Jazzi, c’est le portrait d’une cleptomane, non ? Une cleptomane qui ne tient pas compte de « son fils dans la poussette », en plus… (parce que si elle est topée, c’est typique le genre de scène traumatisante dont le môme va mettre 20 piges à compenser). Quelqu’un d’inquiétant, donc, que cette mère cleptomane à poussette pleine mais on fait comme si elle était vide, et qu’il conviendrait d’amener chez le psy !

Bérénice dit: à

Clopine, d’une par j’ignorais que MS avait écrit de l’autre dire où voir qu’elle est jolie n’enlève rien à sa compétence. Quant aux hommes on le dit aussi mais comme pour les femmes aux postes ministériels il est assez rares qu’ils soient des Adonis donc silence radio sur le physique des ministères.

Clopine Trouillefou dit: à

TOUT FAUX LES MATOUS ! l’homme le plus intelligent et le plus cultivé de ce blog, c’est une femme, en trois lettres. Comme d’hab’.

Bérénice dit: à

Part, rare.

Clopine Trouillefou dit: à

D’aileurs, ici, ce sont surtout des matous-vus.

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