de Pierre Assouline

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La République des livres
Mon père, cet anti-héros

Mon père, cet anti-héros

Certain(e)s disent « mon père » ; d’autres, « papa ».  Il en va de même pour la mère, rassurez-vous, mamans. En quoi les un(e)s et les autres se distinguent. Il semble que ce soit une question d’éducation, du moins à l’oral. De circonstances aussi. Deux romans y reviennent en cette seconde rentrée littéraire. Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes. Toutes choses constitutives de ces traces qui disent l’intime vérité d’un être. Dans le cas de Régis Jauffret comme dans celui de Marianne Vic, le géniteur débarque en anti-héros littéraire pour se métamorphoser au fil des pages en héros de sa progéniture. Malgré tout… Comme si, dès lors qu’on se construit contre ou avec lui, on n’échappe pas à son ombre portée et à son emprise.

Dans Papa (200 pages, 19 euros, Seuil), le père s’appelle Alfred Jauffret et son fils Régis. Pas de place au doute. Enfin, son fils : son autoproclamé spermatozoïde, comme il se présente le jour où le Petit Larousse illustré fait l’honneur à l’écrivain de l’accueillir dans ses pages. Jauffret père n’étant pas terrible (gris, indifférent, bipolaire, égoïste, pingre et sourd en plus, enfermé dans la capsule d’une vie sans perspective), Jauffret fils, né en 1955, s’en est réinventé un autre en enquêtant sur lui. Tout ça à cause du passage d’un documentaire sur « La police de Vichy » découvert tout récemment à la télévision : des images d’archives datant de l’Occupation, Marseille 1943 pour être précis. On l’y voit un homme sortir d’un immeuble menotté, encadré par deux gestapistes qui l’engouffrent dans une traction avant. Le narrateur est frappé par la ressemblance de cet inconnu avec son propre père. Il envoie le photogramme du documentaire aux membres les plus âgés de sa famille. Au terme de son enquête, il acquiert la conviction qu’il s’agit bien de son père, Alfred Jauffret, décédé en 1987. Mais quand exactement, pourquoi et comment, nul n’en sait rien. Toutes les hypothèses sont formulées, jusqu’aux plus rocambolesques : collabo ? résistant ? trafiquant ? réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.

A partir de cet argument se déroule le meilleur Jauffret, celui des délires admirablement maitrisés de Histoire d’amour (1998), Clémence Picot (2000), Asiles de fous (2005) ou des exquises Microfictions (2007 et 2018) plutôt que celui des compte rendus d’audience et des faits divers de Sévère (2010) ou Claustria (2012). Il s’y perd et nous aussi mais qu’importe. Un tremblé, une émotion, une mélancolie sont là magnifiquement restitués avec le grain de folie et l’humour qui font le son et la signature de cet écrivain. « La réalité justifie la fiction » clame l’auteur en exergue. On entend claquer au vent la bannière sous laquelle il place son histoire oscillant entre ces deux pôles, hésitant entre une hostie et des chips.

« Quand on a été éduqué religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu »

Depuis trente ans que son père n’est plus, l’auteur dit avoir conservé dans son inconscient sa mémoire à l’état de momie ; sans ces images énigmatiques venues le troubler inopinément, il se serait métamorphosé à son tour en momie pour n’avoir pas mis à jour ce qu’on ne peut qualifier autrement, après l’avoir lu, que d’épais myspère. Pendant toutes ses années d’enfance, le père était à peu près là mais « de papa j’en avais pas ». Il est le fils de sa mère. Mais dans la reconstitution de son roman familial façon puzzle, Régis Jauffret s’est employé à rassembler les pixels du couple.

« On ne doit dire de ses parents que le vrai. Nous apparaissons en creux, c’est eux qui nous ont moulé. Je n’invente ici aucun souvenir même si l’imaginaire me soumet à la tentation. Je n’étais pas un enfant menteur, pour la raconter j’essaie de me montrer digne de lui ».

L’écrivain peut se féliciter d’avoir osé sortir son papa (ainsi soit-il) des égouts de sa mémoire. Car sa tentative est si accomplie qu’à l’issue de sa recherche, il découvre rien moins que la note juste de sa propre vie d’écrivain. L’aveu ne pourra manquer de troubler ses fidèles lecteurs :

« Je n’ai peut-être écrit tout au long de ma vie que le livre sans fin de tout ce que nous ne nous sommes jamais dit. Une parole continue, jamais interrompue par l’interlocuteur sourd et indifférent ».

Au fond, si Régis Jauffret s’est constitué depuis une trentaine d’années en un bloc de fictions, c’était pour protéger sa propre biographie de toute indiscrétion tant il avait honte de cette partie de lui-même : papa. Ce n’est pas parce qu’il l’a vu exister qu’il doit se priver d’en faire un personnage de fiction et de le peindre plus beau et meilleur qu’il n’était. Il voudrait tant l’aimer mais que c’est difficile avec un père si peu aimable. Tant pis si cela rouvre des plaies et ressuscite des réflexions si oubliables mais impossibles à chasser. Celle-ci par exemple : « tu nous coûtes cher ». On dit ça à un enfant de sept ans qui ne réclame rien d’extraordinaire ? On peut quand on est Alfred Jauffret, quitte à ce que l’enfant se laisse transpercer par ce couteau jusqu’à la fin de ses jours. Régis Jauffret n’a pas réussi à tuer l’enfant en lui. Il le traine encore et c’est pesant même si on imagine, sans verser dans l’illusion de l’autothérapie littéraire, que la publication de ce livre allègera son fardeau.

« Du souvenir de toi je voudrais faire ce papa adoré dont tu n’étais même pas l’ombre portée ».

Un jour ils ont eu une vraie conversation sans témoin. Une seule. Pour une fois empathique, le père a interrogé le fils sur ses projets d’avenir. En retour, le fils a questionné le père  sur son passé, ses regrets. Celui-ci a avoué qu’il aurait rêvé d’être professeur de français mais le hasard et la nécessité en ont décidé autrement. Puis il s’est renfermé dans sa coquille. Pour le fils, cette « poche de bonheur » vécue de concert et conservée en lui comme un trésor intact suffit à le sauver à ses yeux. A moins que ce soit le fruit de son imagination. On ne sait plus in fine, à l’issue de cette méditation sur le travail de la mémoire, émouvante et drôle, parfois déchirante.

 

D’une toute autre facture est le roman de Marianne Vic Guerre et père (18 euros, 240 pages, Fayard). Ne pas se fier aux apparences : Tolstoï n’y est pas. Dès l’entame nous surprend Marc Bloch, le médiéviste métamorphosé par la circonstance en historien de l’immédiat avec L’Etrange défaite : son évocation occupe les deux premières pages en raison d’une expression qui hante l’auteure depuis qu’elle l’a lue – et qui aurait pu tout aussi bien servir de titre au roman : « Un beau mourir ». Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ?

Longtemps, le père et la fille ne se sont pas vus. Puis une quinzaine de fois. En quarante ans, c’est peu. Difficile dans ce cas de dire « papa » sauf quand on est petite.  D’ailleurs dans le livre elle l’appelle Gabriel. Le nom du père lui importe aussi peu que le nom du mari. Seul compte le prénom, Marianne. Les sept premières années se déroulent dans la propriété familiale près d’Antibes avec de longues échappées du côté de la Corse et notamment de Solenzara où il possède des vignes de même qu’au Maroc et dans le berceau familial du sud-ouest (« Le paysage de mon père, c’est la mer »). La première vie se déroule entre le père, qui ne cesse de voyager, et la grand-mère, socle immuable. La mère est partie. Il en est ainsi jusqu’à ce que le divorce soit prononcé et que le juge confie la garde de l’enfant à l’évaporée. Dès lors le père fait une croix sur sa fille. De toute façon, il est ailleurs. Afrique, Argentine, Brésil.

Comment se construire « une vie sans père, sans repères » avec « un intermittent de la paternité » ? Deux vérités coexistent alors dans la mémoire blessée de la narratrice : une vérité consciente et immédiate et une autre, refoulée, inhibée, tue. Il faudrait un évènement, puissant et inattendu, pour exfiltrer celle-ci et la mettre à nu. Il prend la forme banale d’un SMS. Celui d’une inconnue qui se présente comme sa demi-sœur surgie d’outre-tombe et lui annonce la mort de « papa ». Les deux femmes se retrouvent trente ans après s’être connues.

L’aura-t-elle attendu, ce père… Il est bien là maintenant mais à l’état de cadavre. Une autre tirerait définitivement le rideau. Elle, au contraire, se lance dans une enquête à sa découverte au risque d’ouvrir des placards pleins de cadavres. Sa manière de forcer une transmission qui ne s’est pas faite et qui lui a fait défaut pour se fonder. Car finalement, que sait-elle de ce disparu autant désiré que haï ? Accordant alors une tonalité mythologique à son roman, ce qui lui donne sa véritable ampleur, Marianne Vic en fait son Ulysse. Et tant pis si Télémaque est un fils, elle endosse sa tunique pour se créer un père de papier. Le puzzle se reconstitue sous ses yeux effarés : ce Gabriel est donc né à Oran en 1927 – et ce qui surgit alors lui explique à retardement « pourquoi ma mère n’aimait pas les Arabes et pourquoi mon père ne voyait pas d’objections à les assassiner » ; sur ses photos de jeunesse, il a le masque et la silhouette d’Alain Delon dans La Piscine ; il bascule du côté de l’OAS dans les derniers temps de l’Algérie française ; condamné à mort, sauvé par Michel Baroin, homme de l’ombre, des réseaux, du Renseignement ; il ne cesse de se marier et de se remarier, de faire des enfants, de voyager ; un homme en mouvement perpétuel non pour s’agiter mais pour se déplacer, sensible à la seule musique des moteurs d’avions et de voitures. Un insaisissable toujours en quête de combats à mener même quand il n’y a plus de guerres pour lui. Mais au moins n’avait-il rien d’un nostalgique : jamais il ne se retournait. Toute à l’édification incertaine de son roman familial, l’enquêtrice trouve des documents, exhume lettres et photos, cherche des témoins, mais ça n’est jamais assez.

Sartre enflaubertisé, en proie aux milliers de pages de son idiot de la famille, assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts » lui répond à distance Marianne Vic. De leur père, sa demie sœur avait fait un héros quand elle se le figurait plutôt en monstre, quitte à réprimer en elle « la déception d’une attente trahie ». Elle aurait seulement espéré qu’il fit preuve de bonté et d’empathie. Mais non, rien de tel. Etait-ce trop demander ?

Lu en parallèle avec celui de Régis Jauffret, ce récit coupant (ici un extrait) a la même force dérangeante, troublante car il pose la même question avec des moyens autres mais tout aussi efficaces : peut-on aimer un père coupable ? Les deux auteurs ont été pris de ce désir d’inventaire familial en même temps en 2018, à la suite lui d’un documentaire, elle d’un texto. De quoi bouleverser une vie d’adulte jamais guéri des blessures d’enfance. In fine, après les avoir traduits devant leur tribunal intime, le fils d’Alfred et la fille de Gabriel leur accordent l’absolution. Comme si l’amour devait nécessairement l’emporter à l’heure de juger celui à qui vous devez la vie, malgré tout.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

2 335 Réponses pour Mon père, cet anti-héros

renato dit: à

Relire la « Montagne Magique », chez Paul

Jazzi dit: à

Quoi, Clopine, un bon café c’est tout un art de vivre !
Moi, chez les Gilets jaunes, j’ai surtout noté un certain machisme et une homophobie affirmée…

Vous avez raison, renato, mieux vaut relire la Montagne magique avec Paul Edel !

ça faisait longtemps qu’on avait pas atteint les 1000 commentaires.

Janssen J-J dit: à

@ clopine et rose
100% avec ce que vous écrivez.
Peu importe : on s’en fout

Y aura-t-il une internaute d’accord avec NOUS à un peu moins de 100 % ?

Me porte candidat pour faire « petite main ». Que me suggérez-vous, chères amies ?

Balayer la neige sur le balcon ? Mourir au sana de Davos avec ma pelle de déblayage,sans jamais essayer de draguer une dernière fois Mme Chauchat derrière les carreaux ?

Jazzi dit: à

Faire un bon café, JJJ !

DHH dit: à

Sur Barbey d’aurevilly un souvenir d’enfance
un peu long et ennuyeux ,à ne pas lire sans doute, ,mais que j’ai aimé rappeler

De barbey d’aurevilly j’ai-je pense presque tout lu et j’aime a peu pres tout .J’ai commencé par les Diaboliques auxquelles s’attache un souvenir d’enfance
J’avais 11 ans et je vivais solitaire chez ma grand-mère,en tête à tête avec elle, situation austère imposée par la frequentation du lycée ,ce qui n’aurait pas eté possible chez mes parents qui vivaient dans un village sans enseignement secondaire
,Chez elle comme dans toutes les maisons sans livres il y en avait quelques-uns, echoués la et disséminés n’importe où au hasard des circonstances ,
Fouillant un jour au fond d’ un placard j’en découvris deux, qui devaient y avoir eté dissimulés volontairement, un porno « 12 nuits de la vie d’une femme « et aussi « les Diaboliques » dans une édition sans doute à bon marché, mais cependant imprimée sur un papier glacé ivoire avec une couverture verte cartonnée et surtout illustrée de scènes en noir et blanc, certaines de style complaisamment salace, relatives aux moments forts de chaque nouvelle
J’étais plongée dans ma lecture du Rideau cramoisi , lorsque ma grand mère decouvrit avec horreur entre mes mains ce livre qu’elle n’avait pas lu, mais qu’elle savait sulfureux , parce qu’il avait été offert à mon grand-père assorti de la recommandation expresse ne pas le laisser lire au jeunes filles ;il lui venait de son jeune frère qui devait mourir au chemin des dames ,ce qui situe cette édition au tout début du siècle dernier
Il était trop tard pour me retirer le livre que j’avais en main et que j’exigeai de garder Ma grand’mère penaude se resigna à me laisser poursuivre cette lecture « pas de mon âge » bourrée de récits et d’illustrations « inconvenants » « dans laquelle je me vautrai avec une avidite à laquelle le flirt avec l’interdit avait une large part .
Plus tard, marquée par cette première rencontre, j’ai lu et aimé bien d’autres œuvres de Barbey d’Aurevilly que j’ai pu apprécier avec ma sensibilité et ma culture d’adulte ,mais je gardais très précisément en mémoire, avec un sentiment nostalgique de perte, la vision des pages et des illustrations du livre dans lequel je l’avais découvert, et qui était évidemment perdu depuis longtemps victime de déménagements et autres vicissitudes
Or il y quelques années ,je me promenais un dimanche a Beaune, et tout à coup mon cœur a bondi quand j’ai vu dans la vitrine d’un bouquiniste le sosie de mon Barbey d’enfance ,même format ,même couverture verte cartonnée, avec le même graphisme noir pour le titre et les mêmes fioritures décoratives :C’était évidemment la même édition …..mais c’était dimanche et la boutique était fermée
Dès lundi, à peine arrivée à mon bureau, j’ai téléphoné pour commander le livre. Et pour être bien sûre de ne pas me tromper j’ai demande à mon interlocutrice, médusée par la précision de ce souvenir d’enfance, de vérifier si on y trouvait bien quelques-unes des illustrations que j’avais en tête avec leur légende , notamment celle où on voit un officier en tenue devant le corps nu de sa maitresse qui l’a trompé ,s’apprêtant à lui cacheter le sexe à la cire brûlante et s’ecriant : »sois punie par où tu as pêché fille infâme » (La messe de l’athée)
Définitivement rassurée par ces coïncidences, sure d’avoir retrouvé le Barbey de mon enfance, je me suis empressée d’en faire l’acquisition, et, le retrouvant en chair et en os ,ce fut comme, pour d’autres avec la madeleine , le revécu d’impressions oubliées ,la résurgence en moi de mon moi d’enfant sérieuse et solitaire

Jazzi dit: à

Incroyable, 243 librairies ont fermé à Rome ces dix dernières années !
J’ai pas l’impression qu’il y ait plus de 200 librairies à Paris ?

Jazzi dit: à

Jamais dire que la narration que l’on s’apprête à faire est ennuyeuse, DHH ! C’est un principe de base. Tout au contraire, il faut allécher le chaland. Ici, commencez par dire que vous vous souvenez de votre première lecture érotique à… 11 ans !
D’autant plus que votre histoire est savoureuse. Je n’aurais jamais pensé cela de vous…

louis-ferdinand lévy dit: à

je vomis Gallimard qui retire Matzneff de son catalogue.

Gallimard fait ce qu’il sait faire le mieux : se coucher. Devant l’Opinion, devant le Crif, devant les Allemands hier – et demain devant les islamistes. Cet éditeur illustre à merveille toute l’hypocrisie et toutes les lâchetés françaises depuis 1 siècle. Quelle constance !

Jazzi dit: à

« Et pour être bien sûre de ne pas me tromper j’ai demande à mon interlocutrice, médusée par la précision de ce souvenir d’enfance, de vérifier si on y trouvait bien quelques-unes des illustrations que j’avais en tête avec leur légende , notamment celle où on voit un officier en tenue devant le corps nu de sa maitresse qui l’a trompé ,s’apprêtant à lui cacheter le sexe à la cire brûlante et s’ecriant : »sois punie par où tu as pêché fille infâme » »

Là, vous auriez pu vous contenter de demander l’année d’édition, DHH. Ce faisant, vous désobéissiez à tous principes élémentaires commerciaux et avait sans aucun doute fait grimper le prix du livre ! Demandez à Pablo75, l’as du marchandage ! Sans parler de la gêne occasionnée à la vendeuse…

louis-ferdinand lévy dit: à

Tu seras un mâle, mon fils, aurait chanté Fréhel (je vous épargne la musique)

Jazzi dit: à

et avez…

Qu’on le veuille ou non, Gallimard est la plus grande maison d’édition française et dispose d’un fond remarquable, louis-ferdinand !

Marie Sasseur dit: à

A un diner d’athees
Les deux amants maudits se balancent à la tronche le petit coeur momifié d’un enfant, mais l »important c’est la cire…

Marie Sasseur dit: à

 Est-ce là tout ? — dit Mautravers ( a deachach).
— Et si c’est là tout, voilà une fière histoire ! Tu avais raison, Mesnil, quand tu disais à Sélune que tu lui rendrais, en une fois, la petite monnaie de ses quatre-vingts religieuses violées et jetées dans le puits. Seulement, puisque Rançonnet rêve maintenant derrière son assiette, je reprendrai la question où il l’a laissée : Quelle relation a ton histoire avec tes dévotions à l’église, de l’autre jour ?…

DHH dit: à

@Marie sasseur
j’ai aussi la suite en tête
au moment où on apporte le cafe on dit à Mesnil « s’il est aussi fort que ton histoire il sera bon
mais je constate à vous lire que j’avais du titre un souvenir inexact

Marie Sasseur dit: à

Les souvenirs, ça se rafraîchit.

« Je vous ai dit que le major Ydow avait eu, pour l’enfant qu’il croyait le sien, un amour paternel immense et, quand il l’avait perdu, un de ces chagrins à folies, dont notre néant voudrait éterniser et matérialiser la durée. Dans l’impossibilité où il était, avec sa vie militaire en campagne, d’élever à son fils un tombeau qu’il aurait visité chaque jour, — cette idolâtrie de la tombe ! — la major Ydow avait fait embaumer le cœur de son fils pour mieux l’emporter avec lui partout, et il l’avait déposé pieusement dans une urne de cristal, habituellement placée sur une encoignure, dans sa chambre à coucher. C’était cette urne qui volait en morceaux.

— Ah ! il n’était pas à moi, abominable gouge ! — s’écria-t-il. Et j’entendis, sous sa botte de dragon, grincer et s’écraser le cristal de l’urne, et piétiner le cœur de l’enfant qu’il avait cru son fils !

Sans doute, elle voulut le ramasser, elle ! l’enlever, le lui prendre, car je l’entendis qui se précipita ; et les bruits de la lutte recommencèrent, mais avec un autre, — le bruit des coups.

— Eh bien ! puisque tu le veux, le voilà, le cœur de ton marmot, catin déhontée ! — dit le major. Et il lui battit la figure de ce cœur qu’il avait adoré, et le lui lança à la tête comme un projectile. L’abîme appelle l’abîme, dit-on. Le sacrilège créa le sacrilège. La Pudica, hors d’elle, fit ce qu’avait fait le major. Elle rejeta à sa tête le cœur de cet enfant, qu’elle aurait peut-être gardé s’il n’avait pas été de lui, l’homme exécré, à qui elle eût voulu rendre torture pour torture, ignominie pour ignominie ! C’est la première fois, certainement, que si hideuse chose se soit vue ! un père et une mère se souffletant tour à tour le visage, avec le cœur mort de leur enfant !

Cela dura quelques minutes, ce combat impie… Et c’était si étonnamment tragique, que je ne pensai pas tout de suite à peser de l’épaule sur la porte du placard, pour la briser et intervenir… quand un cri comme je n’en ai jamais entendu, ni vous non plus, Messieurs, — et nous en avons pourtant entendu d’assez affreux sur les champs de bataille ! — me donna la force d’enfoncer la porte du placard, et je vis… ce que je ne reverrai jamais ! La Pudica, terrassée, était tombée sur la table où elle avait écrit, et le major l’y retenait d’un poignet de fer, tous voiles relevés, son beau corps à nu, tordu, comme un serpent coupé, sous son étreinte. Mais que croyez-vous qu’il faisait de son autre main, Messieurs ? »

Jazzi dit: à

« Tu avais raison, Mesnil, quand tu disais à Sélune que tu lui rendrais, en une fois, la petite monnaie de ses quatre-vingts religieuses violées et jetées dans le puits. Seulement, puisque Rançonnet rêve maintenant derrière son assiette, je reprendrai la question où il l’a laissée : Quelle relation a ton histoire avec tes dévotions à l’église, de l’autre jour ?… »

J’ai cru que c’était un extrait du marquis de Sade !
(vous en avez des lectures mesdames ! Et avec ça, Marie Sasseur s’émeut à la tisane tiède d’un Matzneff ?)

Marie Sasseur dit: à

Non, je constate que la cruauté, par « souvenirs » interposés, est toujours le moteur de la même.

Jazzi dit: à

Vous n’avez pas l’impression que Vanessa Springora nous offre leur spectacle de néo Diaboliques avec Gabriel Matzneff, Marie Sasseur ?
Où comment l’anonyme héroïne principale accède enfin à la gloire en piétinant le cadavre encore chaud de celui qu’elle avait tant adoré…
Je ne suis pas client. Vous oui, semble-t-il ?

Marie Sasseur dit: à

Pas du tout. J’ai lu le bouquin de V. Springora.
Je pense qu’à la lecture de les commentaires, c’est assez clair.
Ce qui devient tout aussi clair, c’est que cette personne ne m’inspire aucune admiration.
Tant qu’elle n’ira pas pau bout d’une démarche logique, qui est de déposer plainte en bonne et dûe forme.

Jazzi dit: à

Elle ne déposera jamais plainte, Marie Sasseur. Des autres, elle n’en a rien à faire. Elle a tué Matzneff plus que symboliquement et a déjà pris sa place, pour l’instant…
C’est en cela que c’est diabolique.
On est pas obligé d’assister au spectacle, non ?

hamlet dit: à

soyons bien clairs ! je n’ai jamais critiqué Flaubert ! qui suis-je moi petit puceron puceau pour critiquer ce monument de la littératureuh françaiseuh con ?

hé non con, grands Dieux bien sûr que non ! je me suis juste permis d’exprimer mon étonnement de constater ce culte voué à cet écrivain, alors que son oeuvre est loin d’avoir la dimension, l’ampleur, la profondeur d’un… par exemple, au hasard, d’un Dostoïevski, ce dernier ne faisant l’objet d’aucun culte, je me permets juste de noter ce point curieux.

voilà ! c’est tout con ! à partir de là je me suis demandé d’où provenait cette différence, voilà con !

et voilà comment j’ai trouvé que la différence tenait essentiellement à la sécularité de l’un et pas de l’autre, que ça leur donne un regard et un rapport différents au monde, aux hommes et au monde humain con !

et voilà con !

d’aucuns diront que si Flaubert avait commencé sa vie par trois d’ans de bagne en Sibérie ça lui aurait fait voir le monde autrement con, mais je ne suis pas de ceux-là parce que je souhaite de mal à personne con !

après il y a cette histoire de culte con ! de style ! de culte et de style ! parce que con si Dostoïevski n’a pas de culte c’est à cause qu’il a pas de style con ! sauf que s’il n’a pas de style lui il a de l’ampleur con !

et voilà où j’en suis, un vrai sac de noeuds con !

mais je n’ai jamais critiqué Flaubert !

et alii dit: à

Ma grand’mère penaude se resigna à me laisser poursuivre cette lecture « pas de mon âge » bourrée de récits et d’illustrations « inconvenants » « dans laquelle je me vautrai avec une avidite à laquelle le flirt avec l’interdit avait une large part .
je n’oublierai pas votre histoire,car, ce détail que vous précisez du chemin des dames résonneavec celui que j’ai appelé « papa », « mon père « qui « n’était pas mon géniteur et dont j’appris un jour qu’il avait fait la guerre au chemin des dames, qu’il avait été décoré de la légion d’honneur à la guerre de 14? et, eu égard à la différence d’âge, on disait parfois ton grand père, ce qui était desceller le secret de famille, pour moi, et lui, bien sur ,qui ne supportait pas de passer pour mon grand père ;

hamlet dit: à

Jazzi !!!! c’est vrai que tu aimes le cinéma parce que tu es né à Cannes ?

et que si tu étais né à Barbizon ou à Pont Aven t’aimerais la peinture ?

c’est pour répondre à une question d’un quizz.

n’empêche que si c’est vrai c’est mener la dimension biographique à un niveau que même Proust n’a pas atteint !

Marie Sasseur dit: à

On s’en tape de votre coreligionnaire. On espère simplement qu’il n’est pas en fuite comme Polanski.
L’important c’est de remédier à un dysfonctionnement de la justice.
Et pour l’instant, la miss Springora s’en fiche plus que de sa première poupée.

Marie Sasseur dit: à

J’ai lu qu’elle a donné son bouquin a son fils, 14 ans, et que ce dernier ne l’a pas ouvert.
Elle est effrayante.

et alii dit: à

Delumeau qui vient de mourir
Après avoir fréquenté l’Institut Fénelon à Grasse, puis les lycées Masséna à Nice et Thiers à Marseille, où il fait la connaissance de Jacques Le Goff, son cadet de six mois, il quitte le Midi(le monde)il avait été chez les prêtres salésiens;il avait écrit aussi
Histoire des pères et de la paternité [sous la dir. de], Paris, Larousse, 199035.

Carmen dit: à

Après les plusieurs diktats des minorités ethniques et sexuelles imposés à la majorité franco-hétéro-blanche, voici maintenant le nouveau diktat des harpies-stryges-amazones-gorgones surexcitées de ressentiment et coincées du vagin : Les féministes.
Elles jouent les victimes des mâles faute de n’avoir jamais pu jouir comme de vraies femelles joueuses et jouisseuses de ces mêmes mâles, les pauvresses.
Et comme par hasard, leurs « prédateurs » sont toujours des hommes riches et pleins aux as, eh oui, elles vont quand même pas attaquer un pauvre hère sans le sous, les vénales.
Tout est affaire de fric, les gonzesses le savent très bien. Faute de pouvoir vider les bourses génitales du mâle, elles lui vident les poches, les cupides.
Tout cela, c’est moi qui vous le dit, moi Carmen, une vraie et jolie proie qui a toujours su comment dompter et apprivoiser ses beaux et pauvres prédateurs.
Plus la femme est soumise plus son homme se soumet à elle.
À bonne entendeuse… Salut !

Pablo75 dit: à

13 janvier 2020, 18 h 04

« Incroyable, 243 librairies ont fermé à Rome ces dix dernières années !
J’ai pas l’impression qu’il y ait plus de 200 librairies à Paris ? »
Jazzi dit: à

Trouvé sur le Net: il y avait à Paris un millier de librairies en l’an 2000. En 2018, 715.

« En 2014, Paris comptait 756 librairies, dont 239 dans le quartier Latin (5e et 6e arrondissements qui présentent la plus forte concentration nationale de librairies et de maisons d’édition depuis le 16e siècle). Plus de la moitié des librairies parisiennes sont dites « indépendantes » (50% au moins de leur surface de vente ou de leur chiffre d’affaires est imputable à la seule vente de livres) et elles sont très souvent spécialisées (voyages, jeunesse, vie pratique, religion, ouvrages universitaires…). »

Lucienne dit: à

JC, l’andouille qui se nomme Justin Crétin est encore plus nul qu’on le pensait….. irrécupérable !

et alii dit: à

assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts »
là, on en est au père lachaise

Carmen dit: à

@ Pablo75
Les librairies sont froides, rigides, mornes et sans aucun charme. Alors qu’une bouquinerie, toute solitaire, toute simple et toue chaleureuse comme un vieux et humble bouquin plein des mystères et des savoirs de jadis, nous surprend toujours là oú on s’y attend le moins.

Janssen J-J dit: à

« Ma vie a eu ses peines et ses joies, ses échecs et ses succès, ses ombres et ses lumières, ses fautes, ses erreurs et ses insuffisances, et aussi ses enthousiasmes, ses élans et ses espérances. J’ai terminé ma course. Que je m’endorme dans ta paix et dans ton pardon ! Sois mon refuge et ma lumière. Je m’abandonne à toi. Je vais entrer dans la terre. Mais que mon ultime pensée soit celle de la confiance ».

Et bien, j’espère qu’il a rejoint son refuge et sa lumière. J’ai toujours pensé que les gens, après leur mort, se retrouvaient confortés dans leur croyances terrestres, ie bien dans le confort d’un au delà, ou bien dans le confort des feuilles, ou bien dans celui du néant, et qu’ils y retournaient en permanence, leurs croyances étant ainsi inchangées.

Cela dit, j’ai bien connu cet homme qui écrivit de beaux livres sur la peur et la confiance en Occident, et que le ministre Pierre Joxe admirait depuis son discours inaugural à la fondation d’un service d’études en 1989 au MI qu’il avait créé. JD ne rencontra jamais Michel Foucault ni Norbert Elias… Cela valait peut-être mieux, il ne s’en serait pas suivi d’étincelles, J. Delumeau, ce petit bonhomme, n’aimait pas trop la célébrité médiatique.
Son testament chrétien a quand même de l’allure. Je le salue.

et alii dit: à

@raymond
merci d’être venu sur ce fil où vous auriez pu glisser un poème sur la paternité (« fils »)mais votre venue devrait inciter des erdéliens à se réveiller, et ne pas croire qu’il y a incompatibilité entre le jeu et la poésie;
figurez vous question chemin des dames que lorsque j’étais enfant, on me disait que j’étais comme le chien de NIVELLE (qui fuit quand on l’appelle dit-on); mais là, bien que je ne sois pas germaniste (mon père aurait aimé m’enseigner l’allemand, mais on le lui interdit , comme on me l’interdit plus tard, mais ça n’a pas marché, j’ai appris un peu, modestement)la mémoire l’a emporté:merci de votre courage et si vous me permettez, persévérez

et alii dit: à

sur l’expression, encore une histoire de fils
Origine
Même si c’est un chien qui est évoqué ici, contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas question de ce quadrupède qu’on dit être le meilleur ami de l’homme.
Jean de Nivelle, né en 1422, est le fils de Jean II de Montmorency. Lorsque Louis XI cherche des alliés pour combattre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, Jean II demande à son fils d’aller se battre contre le vilain Charles.
Mais peu téméraire, lui, Jean de Nivelle refusa. Son père le déshérita et le traita de « chien », injure bien connue vis-à-vis de quelqu’un qu’on méprise.
On parle donc ici en réalité de « ce chien de Jean de Nivelle » et non de l’inexistant clébard du fils indigne.
C’est dans son histoire mise en chanson peu après qu’on trouve ce qui deviendra notre expression :
« Il ressemble au chien de Nivelle
Qui s’enfuit quand on l’appelle »
On trouve aussi la forme être (comme) le chien de Jean de Nivelle.
Une autre version dit que Jean de Nivelle, désobéissant à son père et à Louis XI, se rallia à Charles le Téméraire, provoquant sa disgrâce et justifiant son appellation de chien.
Enfin, une autre évoque le fait que Jean de Nivelle, homme brutal, aurait frappé son père et, alors qu’il était convoqué devant la justice suite à son acte, il se serait enfui.
le seul NIVELLE QUE JE CONNAISSAIS est celui de l’offensive:
La bataille du Chemin des Dames, aussi appelée seconde bataille de l’Aisne ou « offensive Nivelle » a lieu pendant la Première Guerre mondiale. Elle commence le 16 avril 1917 à 6 heures du matin par la tentative française de rupture du front allemand entre Soissons et Reims vers Laon, sous les ordres du général Nivelle : « L’heure est venue, confiance, courage et vive la France ! ». La bataille se prolonge jusqu’au 24 octobre 1917 avec des résultats stratégiques discutés et de très lourdes pertes humaines dans les deux camps.

Carmen dit: à

Je préfère Jean Grosjean à Jean Delumeau.

Carmen dit: à

@ et alii
S’il te plaît, de grâce, je t’en supplie, je t’en conjure, ferme-là, ferme ta grande gueule, trouve-toi un autre vide-ordures oú tu pourras y faire tes besoins et arrête de nous faire chier.

Jazzi dit: à

Merci pour les chiffres sur les librairies parisiennes, Pablo75. Curieusement, j’ai toujours l’impression que les librairies sont rares dans les rues de Paris. A Lisbonne, j’ai eu la sensation inverse. Mais chez nous, si l’on s’en tient aux seules librairies générales, ni d’occase ni spécialisées, le nombre doit sensiblement chuter.

Jazzi dit: à

Aurais-je des hallucinations, je vois A.lba partout !
Notamment chez Carmen nous parlant de la sexualité des femmes ?

et alii dit: à

pour ce temps des vulgarités digitales,et fake news on pourrait inventer un verbe :défaker
bonsoir les chilleurs et les chilleuses(orthographe-réjouissante- TKT sur la RDLnaguère)

Pablo75 dit: à

Aurais-je des hallucinations, je vois A.lba partout ! Notamment chez Carmen nous parlant de la sexualité des femmes ?
Jazzi dit

Non, tu n’es pas le seul. Derrière « Carmen », moi je vois 2 candidats masculins, dont un est Widerganger. Mais pour l’instant je penche pour l’autre… J’attends des signes supplémentaires qui confirment mon intuition première.

hamlet dit: à

jazzy et pablito viennent de découvrir les effets secondaires de la spéculation immobilière et du secteur de l’innovation technologique de Seattle sur la littérature.

ben oui Seattle a toujours été un grand centre historique mondial d’innovation technologique, on a eu Boeing, après Boeing on a eu Microsoft et maintenant on a Amazon.

Marie Sasseur dit: à

Carmen, c’est toujours le même toquarD

Il fait spéculer les connarDs

hamlet dit: à

quant à la spéculation immobilière le problème est que les librairies auraient dû très tôt payer des conseillers fiscaliste qui leur auraient expliqué comme défiscaliser leurs bénéfices en investissant dans l’immobilier !

la France est le pays number one dans la formation des experts en défiscalisation ! eux c’est artistes !

sérieux à force de se concentrer sur le style de Flaubert on finit par en oublier l’essentiel ?

c’est quoi ces histoires ?

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas si deachach a bien saisi ce que le grand Mesnil avait confié au curé ?

hamlet dit: à

Rome bien sûr c’est différent…

mais Seattle n’est pas Rome !!!

à Rome ils admirent les oeuvres du passé…

à Seattle les types ils inventent l’avenir !!!

sérieux faut commencer par relire Emerson il explique tout dans le détail, et arrêter de se plaindre, l’Europe est devenu le lieu de l’éternel plainte, la sainte patrie de Job.

allez faire un tour à Seattle et vous verrez !

à Seattle on trouve des librairies à tous les coins de rue !!!

si des juenes français veulent ouvrir une libraire ils n’ont qu’à aller à Seattle ! c’est le seul endroit au monde où les lecteurs ont boycotté amazon…

Marie Sasseur dit: à

Dommage que Delaporte l’ai prise, la porte de ce bouge, et sans se la prendre dans la figure. Un « je m’en vais » réussi…
Il nous aurait régalé de cette bataille titanesque entre François et Benoît. A l’heure où Sorrentino , hérault de la bourgeoisie romaine décadente, en remet une couche, avec son pope star.

hamlet dit: à

quand un des gamin s de Jeff Bezos veut acheter un livre ils le commandent pas sur amazon.

c’est comme les types qui travaillent chez facebook : ils ont interdit à leurs gamins d’ouvrir un compte.

quand on monte des boites comme facebook ou amazon on est tout sauf la moitié d’un con.

hamlet dit: à

c’est vrai Sasseur : Delaporte et moi sommes les deux seuls qui avons su tenir parole quand on a dit qu’on se barrait d’ici !

contrairement à tous ces faux culs qui disent partir et reviennent trois jours après !

hamlet dit: à

la rdl sans Alb.a c’est un peu comme l’Education Sentimentale sans le style Flaubert.

Pablo75 dit: à

« j’ai toujours l’impression que les librairies sont rares dans les rues de Paris. A Lisbonne, j’ai eu la sensation inverse. »
Jazzi dit

Moi j’ai toujours eu l’impression que Paris était le paradis sur Terre des livres, qu’ici il suffisait d’un ticket de métro pour trouver le livre qu’on voulait, neuf ou d’occasion. Ou même sans ticket de métro, en prêt. La Réserve Centrale des Bibliothèques municipales parisiennes a 150 000 livres – qu’on peut se faire livrer à n’importe quelle bibliothèque municipale de quartier (maintenant on réserve dans le site et on vous envoie un mail quand il est arrivé). Un luxe gratuit.

À Lisbonne il y a la librairie la plus vieille du monde, qui a presque 3 siècles (et l’une des plus belles):

Livraria Bertrand

https://www.milenio.com/cultura/mira-libreria-antigua-mundo-3-siglos

Marie Sasseur dit: à

DDDucon, tu me fatigues, contrairement à beaucoup d’autres. Clear?

hamlet dit: à

renato je n’ai jamais dit qu’à Rome on ne trouvait pas de traitres qui piétinent allègrement les trésors de l’Histoire pour gagner quelques euros.

des traitres on trouve partout.

sauf à Seattle, qui est toujours restée fidèle à elle-même : Jimi Hendrix, Kurt Cobain, Bill Gates, Jeff Bezos… Seattle est la vraie ville des stars ! encore plus que LA !

Carmen dit: à

@ Pablo75
Oh mon Pablito, tu n’as pas encore découvert qui je suis ? Je vais t’aider un peu en te donnant cet indice : « Moi pas aimer nourriture céleste ». Alors tu devines maintenant ?
Quelle idiot catalan ce Pablito… Despacito Pablito… Hihihihihihihi

hamlet dit: à

c’est vrai que le portugais est resté lecteur amoureux des livres, déjà à l’époque de la découverte des nouveaux mondes le portugais était lecteur.

c’est là un point commun du portugais avec le roumain, le roumain aussi aime les librairies.

faut dire que s’il y a des villes où on a pas envie d’investir dans l’immobilier c’est bien Lisbonne et Bucarest, du coup les libraires y sont peinards…

Paris c’est différent, Paris est devenue la capitale mondiale de la spéculation, entre les pays pétroliers, les fonds de pension américains et les nouveaux philosophes ils ont raflé tous les immeubles et les locaux commerciaux.

hamlet dit: à

héhà Carmenita ! c’est moi seul qui l’appelle pablito !

j’ai même déposé la marque, du coup si vous voulez l’utiliser faut payer !

pablito : n.m. def : animal amoureux de la majuscule, attiré par le Vrai, le Beau et le Juste et incapable de faire la différence entre la voix de Jaroussky et celle d’un bon chanteur lyrique.

hamlet dit: à

renato je vous avertis : commencez pas à m’insulter !

sérieux pablito il passe son temps à vous insulter et vous ne ripostez jamais et moi dès que je me permets d’émettre une hypothèse en toute modestie vlan ! vous me tombez dessus !

Marie Sasseur dit: à

Le keuf bourré c’est un truc qui peut lasser.

La police, c’est un refuge pour les alcooliques qu’on n’a pas voulu à la SNCF et aux PTT.
Coluche

renato dit: à

Depuis quand, hamlet, un constat c’est un insulte ?

Marie Sasseur dit: à

Depuis que DDucon a été affecté à la circulation.

Marie Sasseur dit: à

La rdl devient popu?

Voilà que Guillaume Musso a -quand meme!- l’honneur d’un Twitt.

Marie Sasseur dit: à

Twitter
« Jean-Paul Dubois, qui a remporté le prix Goncourt en France cette année pour son roman à visée large Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, ne présente pas son histoire comme personnelle, mais réussit tout de même à donner à entendre quelque chose de convaincant, en termes autobiographiques, d’une église protestante au fin fond de Skagen aux mines d’amiante du Canada et à l’entretien détaillé d’un ensemble immobilier. Les écrivains cherchent et atteignent un effet de réel. »
C’est tout Passou?
Ben l’akademie en GB n’a rien à envier à nos pires critiques littéraires.

renato dit: à

Désormais j’achète tous mes livres en e-book via le net.

christiane dit: à

DHH dit: « De barbey d’aurevilly j’ai-je pensé presque tout lu et j’aime a peu près tout .J’ai commencé par les Diaboliques auxquelles s’attache un souvenir d’enfance ».
Vous étiez une bonne lectrice à 12 ans car ces nouvelles sont longues et écrites par un virtuose qui s’amuse à faire lanterner son lecteur. Les chutes sont remarquables.
Il me semble que les illustrations ont dû attiser votre curiosité car dans le texte, pour une enfant de 12 ans, tout se cache dans des allusions difficiles à faire correspondre à un vécu.
L’attitude de la grand-mère m’a beaucoup amusée.

J’ai découvert ces deux auteurs bien plus tard.

Les contes de Perrault, Grimm, Andersen, de M.Aymé et les contes russes suffisaient à me faire rêver de pouvoirs magiques ou de compagnons héroïques pour traverser les mauvais jours… Bien sûr, il y avait Les sorcières, les fées maléfiques, les ogres, les baba-yaga, les loups et croquemitaines mais comme les enfants s’en sortaient plutôt bien, cela me « rassurait » (comme le suggère Ozymandias, je crois).
Les premiers romans des bibliothèques enfantines suffisaient à rendre la vie plus triste. Je me souviens de « Croc blanc », « Sans famille », « Poil de carotte », « Cosette » – dont j’ignorais l’écrin : « Les Misérables » – « Olivier Twist », « David Copperfield », « Heidi », « Robinson Crusoë »…
J’aimais lire, aussi… C’est tonique votre souvenir.

Jazzi dit: à

« La Réserve Centrale des Bibliothèques municipales parisiennes a 150 000 livres »

J’en suis un gros client, Pablo75. C’est le cimetière vivant des 80 médiathèques et bibliothèques de la ville de Paris. Dès qu’un titre n’est plus très demandé, il finit à la réserve centrale. C’est amusant de prendre la température des auteurs qui restent en rayons et de ceux qui en sortent. Là, par exemple, je suis à la recherche du « Jeanne d’Arc » de Mark Twain. A part deux bibliothèques perdues au fin fond du 16e et du 17e arr., il y en a un exemplaire à la réserve centrale, je vais demander qu’on me le sorte…

D. dit: à

hamlet dit: à

la rdl sans Alb.a c’est un peu comme l’Education Sentimentale sans le style Flaubert.

…plutôt comme un plateau de fruits de mer sans canigou.

Jazzi dit: à

« Lisbonne et Bucarest »

Et Budapest, hamlet, les bibliothèques sont aussi belles que des salons de thé (les deux sont souvent misés) et datent de l’empire austro-hongrois !

Jazzi dit: à

mixés

DHH dit: à

Decidement aujourd’hui le blog ne cesse de me tendre des perches pour m’inviter a parler d’histoires vécues
Apres les Diaboliques voici le Chemin des dames,un erlebnis qui intéressera peut-être Raymond, au risque de raser les autres

Ma mere avait un oncle qu’elle appelait ,tonton Jacques, porté disparu au Chemin des dames le 11 mai 1917. Sa famille a été informée de cette disparition et n’a plus jamais reçu aucune autre nouvelle le concernant. Ce qui, les mois passant, a apporté confirmation de sa mort au combat. L’absence d’information ultérieure a valu évidemment pour la famille indication que sa dépouille n’avait pas été l’objet d’une inhumation en bonne et due forme, mais gisait quelque part, comme celle de tant de combattants de cette guerre ravageuse, soit ensevelie dans une fosse commune, soit abandonnée à la place même où il était tombé ; à moins que ses restes reposent, anonymes, dans un ossuaire
Or au hasard d’une consultation récente du site du Chemin des Dames et de son mémorial virtuel à partir de son nom, j’ai découvert à ma grande surprise que tel n’était pas le cas et que mon grand-oncle, reposait au cimetière de Cerny à un emplacement dédié a une adresse bien déterminée
Et, forte de la découverte de cette trace j’ai cherché à en savoir plus sur la vie et la mort de ce grand oncle, que ma mère, sa nièce née en 1912, avait à peine connu, mais dont le souvenir avait marqué son enfance à travers le chagrin de sa propre grand’mère
Ma première démarche été de me rendre à Cerny pour voir cette sépulture, émue de me retrouver, premier membre de ma famille devant cette tombe datant de près de 100 ans ; mais par ailleurs i étonnée de la trouver surmontée d’une croix chrétienne, ce qui surprend compte tenu de l’évidence de la religion juive du défunt , si l’on se réfère à ses nom et prénom Isaac Lévy ,ce qui est en contradiction avec la loi qui prévoit que les tombes dans les necropoles soient surmontées de stèles differenciees en fonction de la religion présumée du defunt ,et je me suis ouverte de cette anomalie auprès de l’antenne locale du ministère de anciens combattants
Parallèlement pour la période (avril mai 1917) à laquelle son régiment, premier mixte de zouaves et tirailleurs, a participé aux lamentables opérations Nivelle , j’ai dépouillé les journaux de marche désormais numérisés de ce régiment , et de la division auquel il appartenait ainsi que celui des brancardiers qui y étaient affectés ,
J’ai vu qu’il a échappé à la boucherie du 16 avril parce que sa compagnie était en troisieme ligne, mais le 11mai il est tombé dans l’ attaque inopinée par un régiment bavarois du saillant sur lequel sa compagnie était postée saillant ou peut-etre dans la contre offensive réussie (lancée avec entrain sic) qui a suivi et qui a valu des félicitations aux survivants
A partir de documents d’archives qui m’ont été communiqués j’ai appris qu’il avait connu une première inhumation dans un cimetière provisoire installé près du poste de secours puis avait été réinhumé a Cerny en 1924.
Compte tenu de la distance entre le lieu du combat et le lieu de cette première inhumation il est clair qu’il n’a pas succombé pendant l’attaque car son corps serait dans ce cas resté sur place comme tant d’autres dont la la sépulture est inconnue, et n’aurait pas été transporté jusqu’à ce cimetiere provisoire distant de 2 KMS .Le plus vraisemblable est qu’Isaac Lévy a été blessé au combat puis est mort, à l’ambulance, ou bien au cours de son transport au poste de secours, où il est peut-être arrivé déjà sans vie, amené par les brancardiers, qui ont rapporté ce jour-là trois soldats déjà morts avec les 109 blessés qu’ils ont secourus
De sorte que de ce grand oncle dont je ne savais rien sinon qu’il considerait que les Diaboliques n’etaient pas une lecture pour jeunes filles , je savais tout des circonstances de sa mort
Tout ce que j’ai decouvert sur lui est désormais inscrit dans une fiche à son nom au mémorial virtuel du Chemin des Dames ,fiche sur laquelle figure une photo de sa tombe que surmonte désormais une stele juive, les services sollicités ayant obligeamment et très rapidement donné suite a ma demande de substitution en mai dernier
.

DHH dit: à

@jazzi
moi aussi je suis une très grosse cliente de la reserve et j’enrage de ne pouvoir la solliciter ces jours-ci.
je vais lui demander des que possible pour completer mes lectures sur l’affaire Dreyfus le pavé que represente la minutieuse relation qu’en a faite presque au jour le jour Reinach ce dreydusard de la premiere heure

Clopine dit: à

Mais vos souvenirs sont formidables, DHH ! Et elles ouvrent l’imagination : n’auriez-vous pas envie d’écrire l’histoire de ce grand’oncle ? Quel âge avait-il, à sa mort ? De quelle façon sa soeur en parlait-elle ? A quelle occasion a-t-il jugé que Barbey d’Aurevilly n’était décidément pas une lecture pour jeune fille ? Est-ce qu’à onze ans vous n’étiez pas plutôt une petite fille qu’une jeune fille ? Vivait-il à Paris ? Quelle était sa profession ? Enfin, bref, vous avez là largement de quoi écrire un roman, ou une de ces « biographies minuscules » de Michon, qui démentent tant leur adjectif qualificatif… Allez, au travail, DHH !!!

Jazzi dit: à

Magnifique, DHH, vous êtes une vraie Antigone : ainsi tonton Jacques est convenablement inhumé !

OZYMANDIAS dit: à

La laideur des vivants s’accentue.
La beauté des morts s’altère.
Enterrons les morts.
Réparons les vivants.
La vie disparaît.
La mort continue.
Bonne nuit à tous et à toutes.

et alii dit: à

DHH vient de prouver, par son récit que le billet invitait à rappeler l’Histoire avec des noms de lieux et des noms de personne,contrairement à la fixation précipitée de christiane hier à propos de Grothendieck sur « l’enfance ‘cahotique » de ce dernier, si l’on escompte solliciter la mémoire familiale dans sa singularité d’appellation (tonton « x ») comme celle deslieux (chemins des dames)tout ai si que la mémoire de l’Histoire collective (Nivelle) avec la place du judaisme, si vrai soit-il que la psychanalyse « officielle » parle de complexe d’Antigone ;
à quoi « bon » un billet de P.Assouline !

Marie Sasseur dit: à

@mais par ailleurs i étonnée de la trouver surmontée d’une croix chrétienne, ce qui surprend compte tenu de l’évidence de la religion juive du défunt , si l’on se réfère à ses nom et prénom Isaac Lévy

Et il se faisait appeler Jacques.

Pour lire Barbey, grand catholique, il s’était peut-être converti…

et alii dit: à

chemin des dames
on avait bien appris
« En ceci au moins, la présente étude consiste en une lecture détaillée de la théorie onomastique complexe de Proust telle qu’elle se manifeste dans « Noms de pays: le nom. »
voilà pourquoi j’avais souligné excuses bien sûr d’avoir aussi rappelé CHAMBON SUR LIGNON où je m’étais arrêtée

et alii dit: à

tout ainsi que
sur les discussions sur le « fameux » complexe d’Antigone, dont l’interprétation, sinon le nom- et le choix de noms grecs par Freud -ne faitpas consensus chez le freudiens d’Ecole, (sans supposer une quelconque conversion)

et alii dit: à

je dus me faire appeler dès l’école Y ***, selon un usage , je crois répandu , et lorsque je demandai pourquoi on ne me conservait pas mon prénom de l’etat civil, légitime, on me répondit que le changement couterait trop cher

et alii dit: à

chez les freudiens

et alii dit: à

Je vous ai dit que je parlerai aujourd’hui d’Antigone. Ça n’est pas nous qui faisons, par quelque décret, d’Antigone, un point tournant en notre matière. Il y a bien longtemps que ce point, même pour ceux pour qui il peut être sinon invisible, du moins même pas remarqué, ils le savent tout de même exister quelque part dans la discussion des doctes. Pour tous donc, pour tous, disons par l’intermédiaire des presque tous, cet Antigone est effectivement en notre matière, la matière de l’éthique, un point tour­nant.
http://www.gnipl.fr/Recherche_Lacan/2013/09/10/lvii-lethique-de-la-psychanalyse-1959-1960-lecon-du-25-mai-1960/

Marie Sasseur dit: à

« Oui, Gabriel Matzneff s’est livré à « des abus criminels que rien ne peut justifier », mais gardons-nous de considérer les œuvres du passé en fonction des critères moraux d’aujourd’hui, prévient l’écrivain Dominique Fernandez dans une tribune au « Monde ». »

Pas du tout. On attend que Matzneff soit jugé pour des faits passibles de justice aujourd’hui, comme ils l’étaient à l’époque où il les a commis, sans prejuger par ailleurs, de ce qu’il trafiquait sur internet.

et alii dit: à

j’ai eu un « cousin »(cousin jacques)qui s’appelait Jacques Lévy, son frère auquel il ne parlait plus,même lorsqu’ilsse croisaient dans la même pièce(comme ce fut le cas pour la fête de la brith milah de mon fils) son frère s’appelait Léo(prénom de mon petit-fils sans que j’aie jamais rien dit avant la naissance)ce denier léo habite aux USA avec ses parents(le père est journaliste)

Petit Rappel dit: à

Jazzi La Jeanne d’Arc de Twain a été rééditée il y a quelques années aux éditions du Rocher , je crois. C’est une grosse brique.
J’aurais d’autres choses à dire sur cette Réserve, et le peu d’efficacité du site mis en place pour y retrouver un livre naguère recensé ailleurs en catalogue papier. Passons.
MC

et alii dit: à

mon cousin Jacques Lévy a exercé aussi en Afrique du Nord (algérie? Maroc? je ne sais plus)il était quelque chose comme inspecteur vétérinaire -décidément, je ne sais rien de précis sinon qu’en France, il était question de Maison Alfort :je me souviens plutôt d’abord qu’i venait me chercher en voiture ,à Paris, et que nous allions chez sa mère, cousine Hilda -un prénom que j’aime au point d’avoir écrit un petit récit sur l’histoire d’une petite fille qui s’appelait-que j’appelais Hilda:ma fille qui avait été mon « modèle » ne l’aimait pas (il est vrai qu’il y était aussi question de la mort d’u père).Quand on me mit en pension à Fontainebleau, chez une vieille femme en deil de son fils mort au Vietnam, et qui pleurait à genoux devant sa photo, Cousin Jacques vint me voir et m’emmena au cinéma:un film de guerre; mais la visite me fit plaisir; je sais qu’il ne se maria pas , mais vivait avec une femme peu appréciée de son frère Léo qui lui, était pharmacien,avait épousé la fille d’un homme très pieu, peut-être même rabbin, cette femme était passionnée d’art et leur fille, Florence ,devint traductrice d’essais sur l’art ;mais je n’ai pas revu Léo , après cette fête pour mon fils, léo mourut assez subitement d’un cancer à l’oeil; bien sur , j’ai été sur leur tombe, proche de celle de « mon père » ; j’étais seule , je me remis les noms dans la tête , j’aurais eu trop peur de les oublier;

Petit Rappel dit: à

Nivelle, tout pitoyable stratège qu’il fut, a eu sa biographie.
De quoi donner raison au Père Hugo:
« Caïn, le vieux Caïn lui-même sortira »…
Il est vrai qu’il ne visait pas les biographes! MC

et alii dit: à

ce que disaient ces Lévy, c’est au moins nous on n’a pas changé de nom , mais je ne sais à qui ils faisaient allusion!

rose dit: à

DHH
Merci de votre témoignage.
mais le 11mai il est tombé dans l’ attaque inopinée par un régiment bavarois du saillant sur lequel sa compagnie était postée saillant ou peut-etre dans la contre offensive réussie

Que signifie du saillant ici ?

Au site nommé la Main de Massiges près de Minaucourt les Hurlus, il y a encore des soldats sous terre -blanche et crayeuse, tombés dans la tranchée. Qui sont exhumés respectueusement, envoyés à Marseille pour identification souvent grâce à la gourmette, et renvoyés pour inhumation dans un cimetière militaire autour de Sainte Menehould.

Est-ce que votre grand-mère des Diaboliques était la fille de cette arrière grand-mère ?
Pourquoi avez-vous commencé à chercher la sépulture de ce grand-oncle ?

Au mémorial, lorsqu’on commémore on dit encore « Mort pour la France après l’appel de chaque nom.

rose dit: à

Raymond Prunier

Facile hein le rôle que vous vous attribuez. Jamais là, posant vos poèmes de ci, de là, rien à foutre qu’untel, une telle se fasse harasser si ce n’est laminer.
Soutenez Et alii, il continuera à faire iech son monde, qui lui appartient, et nous à courber l’échine.

Nota : on s’en fout.

rose dit: à

Extrait
De Jeanne d’Arc, on disait aussi qu’elle était le point de convergence de nombreux symboles : la virginité, la guerre, la purification, la sainteté, le renoncement de soi. Ces figures sont parfois contradictoires, pourtant j’aimerais trouver une écriture de leur convergence, qui m’aide à donner à cette armée de femmes, le sens et les raisons d’une exaltation contenue.

 

Angelin Preljocaj


Ça me fait penser à l’article sur Fourniret, à ce qui est dit sur la virginité et à la responsabilité qui, bi3n sûr est attribuée à la femme.

Comme, in fine, l’exaltation n’est pas toujours contenue, dans Une vie cachée de Terence Malick, où qui donne à Franz la force d’être qui il est ?
Qui ?
Sa femme.

C’est quand même bien l’homme qui est responsable de ce qu’il fait de ce que la femme lui donne.

Où vont les hommes ?

rose dit: à

Comme, in fine, (l’exaltation n’est pas toujours contenue), dans Une vie cachée de Terence Malick, qui donne à Franz, ce paysan autrichien la force d’être qui il est ?
Qui ?
Sa femme.
Qui accepte et l’encourage à choisir ce qui est bon pour lui et qui lui semble juste ?
Sa femme.
Qui se tape l’élevage et le nourrissage des trois petites filles toute seule (avec une copine quand même) ?
C’est sa femme.

Un qui a tout compris c’est bien Terence Malick, pendant que Raymond Prunier poétise.

rose dit: à

Une vie cachée de Terence Malick :
Des paysages bucoliques, une détermination sans faille, une volonté féroce.
Bcp aimé quand il revient de la guerre la première et que dans le chemin elle le voit arriver, elle, la femme silencieuse.

rose dit: à

la première fois

Le bonheur qu’elle éprouve alors qu’elle assumait seule et en silence et que c’était énorme. Et qu’ils se roulent contre le talus tous les deux, comme les chats au printemps.

Ai bcp pensé au sadisme lors des scènes de torture, aux gens qui jouissent alors qu’ils te font atrocement souffrir, ou te démolissent. À ces soldats qui viennent lui casser la gueule dans sa cellule où on veut le faire signer et il ne signe pas.
J’adore.

rose dit: à

Le père est journaliste

Quelle horreur.

et alii dit: à

son monde, qui lui appartient, et nous à courber l’échine.
effectivement, à votre différence,je ne considère pas que »mon monde », (ma famille, mes enfants et leurs enfants,mes ami-e-s)m’appartiennent « à moi » , ni que le monde des contributeurs-trices m’appartienne tant soit peu, autrement dit je ne crois pas que le respect de la vie privée est à prendre comme une formule pour simulacre, « jeu » ni que j’ai un devoir d’obéissance servile à qui que ce soit qui s’auto proclame interprète sans référence. je ne dicte pas à mes enfants quel journal lire (mais quand même ma petite fille , qui a eu une vie tumultueuse a ironisé parce que j’allais sur internet, et lui signalais, (ce qu’elle ignorait) les questions d »écologie, perturbateurs endocriniens etc et qu’elle pouvait trouver des sites où se renseigner là dessus aussi !elle a été très vexée de ne plus être la « princesse », -on dit l’élue aujourd’hui?au moins à une fan du père du petit prince ? de « son monde » (animaleries comprises)- mais défakez, je vous en prie, si ça vous soulage… ou vous console de découvrir un commencement de votre vérité digitale

et alii dit: à

Le père est journaliste

Quelle horreur.
mais peu importe votre avis! ça les regarde,eux!quand vous aurez commencé à comprendre le « on s’en fout » qui scande les propos sur toile!

Marie Sasseur dit: à

« La Revue des lettres modernes consacre le neuvième volume de la série Barbey d’Aurevilly à l’histoire des Diaboliques par sept chercheurs spécialistes de l’écrivain. Présentées par Jacques Petit, leurs substantielles études commémorent le centenaire des Diaboliques. C’est en effet en octobre 1874 que parut le célèbre recueil de nouvelles, tiré à 2.000 exemplaires pour l’éditeur Dentu sur les presses de Jacob à Orléans.

Andrée Hirschi reconstitue Le procès des Diaboliques à l’aide des pièces du dossier de l’instruction et d’extraits de la presse contemporaine. Stimulé par la virulente attaque des Diaboliques par Paul Girard dans Le Charivari du 24 novembre 1874, le Procureur de la République inculpa Barbey, Dentu et Jacob d’outrages à la morale publique et aux bonnes mœurs. Barbey plaida qu’il avait voulu «moraliser par la terreur» ; il s’engagea à renoncer à la mise en vente et à la réimpression de l’ouvrage. Les Diaboliques seront pourtant rééditées en 1882, chez Lemerre cette fois. A. Hirschi commente et publie les articles qui firent écho à la sortie et à la condamnation des Diaboliques, tels les comptes rendus laudatifs de Moriac, Lescure, Bachaumont, Verax et Claretie qui souligne qu’«aux yeux d’une société bien pensante … on est éternellement victime de son talent».

Philippe Berthier, dans Les Diaboliques et la critique française, passe en revue les écrits qui ont traité des Diaboliques depuis cent ans. Hippolyte Fournier, qui rend compte du livre en 1883 comme en 1874, proclame: «Admiration sans borne au point de vue littéraire ; au point de vue des tendances immorales, condamnation absolue». Les pages de Léon Bloy, en 1889, dans Un Grelan d’excommuniés, sont un «brasier verbal». Remy de Gourmont en 1 902 annonce «une autre façon de lire Les Diaboliques». En 1 904 paraît la première thèse sur Barbey, celle d’Eugène Grêlé qui s’attache au satanisme de l’œuvre. Fernand Clerget en 1909 constate que Barbey «s’est délivré d’un flux d’impressions sinistres». En 1939, Le Corbeillier place Les Diaboliques au nombre des «grands événements littéraires». Pierre Schneider, en 1951, est le premier à s’intéresser au fonctionnement du récit et à souligner le mépris que Barbey éprouvait pour son époque. Julien Gracq en 1960 insiste sur le rôle primordial du narrateur. Bornecque publie en 1963 chez Garnier une édition critique des Diaboliques, «bilan des acquis et ouverture vers les horizons futurs», c’est-à-dire «le lien organique entre l’écriture aurevillienne et certains fantasmes d’enfance qui ne peuvent être surmontés». Le Belge Pierre Colla démystifie le satanisme de Barbey. En 1966, Jacques Petit accompagne l’édition des Diaboliques dans La Pléiade d’un dossier complet ; il ne cessera pas, depuis, d’apporter des contributions toujours plus enrichissantes aux études formelles et psychologiques des Dialobiques et de Barbey en général. En 1972 et 1973, Jean Verrier, Raymonde Debray-Genette et Marie- Claire Ropars-Weulleumier s’attachent à la structure du récit jusqu’à le torturer ; tous insistent sur les narrateurs gigogne des histoires. L’étude de Marcelle Marini, La fantasmatique des Diaboliques (1973), est psychanalytique : «les indices de castration ou de puissance phallique … circulent de personnage en personnage … perpétuel remaniement d’un vécu, traumatisant par son caractère sexuel … et l’impossibilité … de le maîtriser en l’intégrant dans une organisation signifiante». Berthier conclut «que tout reste à faire. Il faut soumettre Les Diaboliques … à tous les types de lectures : sociologique, thématique, structurale, psychanalytique, linguistique, sémiotique, stylistique …». Ce programme effare ! »

Barbey d’Aurevilly 9. L ‘histoire des Diaboliques, 1874-1974. Textes réunis par Jacques Petit [compte-rendu]

Rouzet Anne

Revue belge de Philologie et d’Histoire  Année 1980  58-2  pp. 479-481

https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1980_num_58_2_5663_t1_0479_0000_3

rose dit: à

Et alii
Je vous emmerde et copieusement.
Quand ce sera clair que vous choisissez un pseudo dégueulasse pour dire des choses passionnantes de manière à ce qe l’on vous admette (Pierre, Paul, Jacques) si ce n’est admire, mais on l’a compris cela.
La complaisance niet.
Sasseur au trou et vous avec, en MFR, tiens, puisque Bevons a fermé.

rose dit: à

Vérité digitale
Laissez-moi rigoler.

et alii dit: à

Lacan ne dit pas l’analyste, il dit le héros. Alors est-ce qu’on peut considérer que l’analyste est un héros ou une héroïne, je me permets de vous poser la question ? Cela ne va pas de soi ou du moins, il faudrait définir ce que c’est que l’héroïsme dans ce champ.

Ce n’est pas une question étrangère à Lacan puisque la question Lacanienne du désir de l’analyste est justement faite pour, soit renforcer, soit libérer, soit mieux situer, ce qu’on peut, peut-être à certains égards, situer comme cet héroïsme

On le trouve tout à fait dans certain récit hystérique, historique – Voilà… ça y est je suis tranquille j’ai fait un lapsus, maintenant je vais pouvoir parler de façon plus détendue – et également idéologique. Il ne faut pas réduire la tragédie de Sophocle à un drame bourgeois. Ce n’est pas ça, ce n’est pas papa, maman et puis les ados qui se révoltent, ce n’est pas ça du tout, même si évidemment ça peut se prêter à ça. Donc comment rendre les honneurs funèbres, c’est à dire comment séparer les vivants et les morts, et comment tourner une page ? C’est bien de cela dont il s’agit. Et comment tourner une page après une guerre civile ? Et on voit bien qu’après toutes les guerres civiles, comme en France après la libération, comme dans d’autres pays, on ne peut pas en même temps, rendre les mêmes hommages, rendre les mêmes honneurs, aux vainqueurs et aux vaincus.

https://ephep.com/fr/content/texte/l%C3%A9thique-de-la-psychanalyse-selon-freud-et-apr%C3%A8s-lacan-quelle-est-la-loi-dantigone-0

Marie Sasseur dit: à

Cette édition 1905 Fayard, des Diaboliques de BdA que deachach lisait avec frénésie, a été illustrée d’après des aquarelles réalisées par M. Marodon.
Court qui brasse du papier tant et plus aurait pu donner cette info.

et alii dit: à

rose,
ça commence à bien faire!’on, on, on ,
votre « iech » n’est pas riche, et votre « derme » ne supporterait pas les orties, même blanches;
donc supportez que des gens aient pu dire des choses
plus passionnantes,pour moi, que vos déclarations de néo-convertie au féminisme que vous déclinez-illustrez

Marie Sasseur dit: à

« Je ne prends pas ici la défense de la pédophilie, moralement condamnable, légalement punissable. Rien ne peut justifier des abus criminels. Je prends la défense d’un homme aujourd’hui seul, traqué, malmené, conspué, honni, traîné dans la boue, naguère et encore tout récemment loué, honoré de prix, bénéficiant de bourses d’écriture, pour les mêmes livres qui le font mettre actuellement au pilori ; et cela, sans qu’aucune faute nouvelle de sa part soit venue s’ajouter à son dossier ou aggraver les charges qui pèsent sur lui. Depuis plus de quarante ans, tout le monde était au courant de ses mœurs, dont il ne se cachait pas, puisqu’il en faisait lui-même l’étalage ; et voici que, tout d’un coup, avec une unanimité hypocrite, s’élèvent des clameurs d’indignation.

Le ministre de l’inculture a été un des premiers à jeter l’anathème et à préconiser des mesures vexatoires [le ministre de la culture, Franck Riester, s’est dit favorable à l’arrêt de l’allocation publique annuelle versée à Gabriel Matzneff par le Centre national du livre]. Se prend-il pour le procureur impérial Ernest Pinard, qui dénonçait Flaubert et Baudelaire [tous deux poursuivis pour les propos jugés licencieux dans Madame Bovary et Les Fleurs du mal] ? Sommes-nous revenus au temps de Napoléon III ? Avons-nous besoin, pour défendre nos intérêts, d’un ministre des bonnes mœurs ? Tout homme de culture digne de ce nom se doit désormais de récuser un tel représentant. »

D. Fernandez , 90 ans, académicien.

LA HONTE!

et alii dit: à

pour aider rose à se comprendre:
Historien des religions à l’origine,
Auteur notamment de La grande conversion numérique ( Seuil, 2011) et de Qu’est-ce que le numérique ? (Hermann, 2013), Milad Doueihi, chercheur américain d’origine libanaise, se distingue facilement dans le désert conceptuel, du moins en français, au sein duquel s’inscrit la réflexion sur l’internet (plus sociologique que philosophique, elle est le plus souvent orientée vers des questions du type « L’internet est-il une chance ou une menace pour la démocratie ? »).
http://larepubliquedeslivres.com/entretien-avec-milad-doucie/

il se définit comme « un numéricien par accident, un simple utilisateur d’ordinateur

Marie Sasseur dit: à

« et cela, sans qu’aucune faute nouvelle de sa part soit venue s’ajouter à son dossier ou aggraver les charges qui pèsent sur lui.  »

C’est complètement faux et vicieux.
Tout est vicieux dans cette tribune de Fenandez, qui manifeste plus une solidarité pour un vieil indigent, qu’autre chose.
Ce que a quoi, la Republique est tout à fait capable de répondre: nourri et logé, en prison.

Si V. Springora a couché sur le papier ses états d’ame, c’est justement a cause d’un prix litteraire de trop.
Comme V. Monnier, avec le dernier film de Polanski.

Matzneff a fait ce qu’il a écrit, et a écrit ce qu’il a fait.

Son « oeuvre » ne s’est pas arretee avec V. Springora, ni n’a été circonscrite aux limites du quartier de St Germain.

Et ça Fernandez peut bien essayer de vouloir intimider Riester, comme le pedo en fuite tente de faire pression sur Macron, ça, ça passera pas inaperçu.

Marie Sasseur dit: à

Ce à quoi, la Republique est tout à fait capable de répondre: nourri et logé, en prison.

Marie Sasseur dit: à

@Quand ce sera clair que vous choisissez un pseudo dégueulasse pour dire des choses passionnantes de manière à ce qe l’on vous admette (Pierre, Paul, Jacques) si ce n’est admire, mais on l’a compris cela.

On a surtout compris que pour la rosse, les micmacries, c’est fini.

rose dit: à

Avant que de faire les autres se comprendre, commencez par vous comprendre vous-même.
Connais toi toi-même, ce n’est pas fait pour les chiens.

Marie Sasseur dit: à

Matzneff écrit comme un pied, édité avec des subventions publiques, des récits égotistes, qui n’en ont aucun d’intérêt public . Pour un tirage confidentiel, a destination de voyeurs et cyniques, et ça Fernandez ne risque pas d’en faire une analyse grammaticalement correcte à défaut d’être honnête.

hamlet dit: à

je ne vois pas le problème : ce que dit Fernandez est vrai, même si les conclusions qu’il en tire sont fausses son constat est bien réel.

il dit quoi ? il dit que toutes les sociétés vivent avec des éléments intolérables.

tant que ces éléments ne sont pas « mis en lumière », révélés, montrés pour ce qu’ils sont, la société les accepte comme s’ils appartenaient à la « normalité ».

dès que la lumière se fait ces mêmes éléments qui étaient tolérés la veille deviennent intolérables les lendemain.

là c’est le tour de Matzneff, mais c’est juste un cas parmi des millions d’autres éléments intolérables.

des millions de choses intolérables avec lesquelles nous vivions aujourd’hui parce qu’elles ne sont pas révélées sous leur véritable aspect.

ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas imaginer que le fait de régler son compte à Matzneff nous incite à imaginer que tout est réglé.

il n’y a que le cas Matzneff qui est réglé, il révèle la complaisance dans le monde littéraire et les faiblesses de la critique, par exemple passou aurait pu parler cent fois de Matzneff, il ne l’a jamais fait pour se plier à ce qui était la norme, et même après il a préféré faire un article sur le retour de l’ordre moral.

il faut beaucoup de temps pour régler ces problèmes, le temps que ça arrive au cerveau des gens.

sans compter que quand un cas Matzneff est réglé il en apparait dix autres nouveaux qui mettront autant d’années à se régler.

qu’est-ce qu’on y peut si les gens ont fait de Flaubert un objet de culte ? c’est comme ça ! il faut vivre avec…

Marie Sasseur dit: à

« dès que la lumière se fait ces mêmes éléments qui étaient tolérés la veille deviennent intolérables les lendemain. »

Tolérés ?
La tolérance…

Mais par qui?
Des vieux  » messieurs  » qui ont tous l’âge de Matzneff, et leurs groupies, comme Savigneau.

renato dit: à

« […] il faut que vous ne vous fassiez pas d’illusions, que vous sachiez que tout le monde ne vit pas au moment historique où vous vivez, que même si vous vivez au XXe siècle, tout le monde ne vit pas au XXe siècle (et ici vous pensez que le vrai moment historique est le résultat de son moment et de tous les autres). N’oubliez pas que nous avons des représentants de toutes les périodes de l’histoire proches de nous, que nous n’avons pas seulement des contemporains, en effet, qu’il n’y a peut-être pas deux contemporains dans ce monde. »
Roberto Bazlen, 1947

Marie Sasseur dit: à

« par exemple passou aurait pu parler cent fois de Matzneff, il ne l’a jamais fait pour se plier à ce qui était la norme, et même après il a préféré faire un article sur le retour de l’ordre moral. »

Une « ligne claire » !

Je sors, j’ai des trucs à faire.

et alii dit: à

Connais toi toi-même, ce n’est pas fait pour les chiens.
gardez vos conclusions pour votre « psy »qui n’en fera peut-être pas un article:mais il vaut peut-être mieux pour vous;j’ai connu un homme qui vint en France rien que pour s’y chercher un psy parce que celui de son pays l’avait trop bien croqué et que des gens de « son monde » l’avaient eux aussi reconnu!

et alii dit: à

renato,je n’ai pas encore compris si vous étiez amateur de « danse », si vous dansiez vous-même, et je me sens pendable

rose dit: à

Dans pas longtemps et alii je vais vous le dire en polonais, en russe, en finlandais :
« Occupe-toi de ton q.

Et lâchez-moi la grappe. »

DHH dit: à

@Rose
en vous lisant je m’aperçois qu’il y a un mot(le deuxieme saillant) que j’ai oublié d’effacer
je pense que vous aurez compris qu’il n’a rien a faire là
Un saillant en termes militaires-je ne le savais pas moi non plus – c’est un angle formé par la ligne de front s’enfonçant en terrain ennemi
Sur la carte d’etat-major de la zone on peutle voir. ce qui permet de suivre le deroulement de cette bataille et de comprendre la localisation des operations : recul des français sur quelques centaines de metres puis récupération partielle du terrain perdu avec la contre offensive

et alii dit: à

rose, très bien si vous avez appris toutes ces langues: si l’on vous demande si c’est sur l’oreiller, n’oubliez pas d’invoquer les beautés de la nature,et ici, et là, même si tout le blog prendra fait et cause pour votre ténacité! ce serait manquer de reconnaissance que d’écouter vos traductions variées sans en saluer l’extension!
maintenant, je veux vaquer à des activités personnelles avant une visite que j’attends un peu plus tard;quelqu’un qui a beaucoup voyagé à l’étranger, et rêve d’aller en ALSACE en famille

et alii dit: à

on pourrait , en allant vite, déduire que la personne qui passe soudain au tutoiement(« Occupe-toi de ton q.) répète sans plus ni moins ce qu’on lui a dit,comme cela arrive souvent!

Carmen dit: à

@ et alii
Tu es tout le temps sur ce blog, mais repose-toi un peu, sors de chez toi, fais autre chose, je te le dis en toute sincerité tellement tu me fais pitié.
………………………………………….Autre chose :
Dominique Fernandez est lui-même un vieil homosexuel qui n’a jamais caché son goût pour les jeunes éphèbes. On comprend sa position si je puis m’exprimer ainsi.
Entre pédophiles, on se comprend et on se soutient n’est-ce pas ?

hamlet dit: à

« toléré » ou « admis » ou ce que vous voudrez !

qu’importe le mot, l’important est de voir que la roue tourne, une génération qui aura passé son temps à condamner ceux qui avaient collaboré avec les nazis, les staliniens etc… se voit aujourd’hui épinglée par la génération suivante pour avoir collaborer avec des pédophiles.

et ceux-là se feront à leur tour épingler par la suivante pour avoir collaborer avec on se sait encore qui, mais tout cela est inévitable ! cela fait partie de ce fardeau que porte l’huminté sur ses épaules ! on n’échappe pas à cette fatalité, et c’est pour cette raison qu’il y a un million de fois plus de puisssance chez Dostoïevski que chez Flaubert !

c’est comme ça et on y peut rien !

c’est la seule chose à retenir !

hamlet dit: à

je veux simplement dire que cette puissance provient du fait que Dostoïevski n’a jamais voulu épingler la bêtise humaine !

il n’y a que les débiles profonds comme Flaubert qui peuvent prétendre pouvoir le faire.

hamlet dit: à

et si vous tous avez fait de Flaubert un objet de culte c’est juste pour cette raison ! pour vous mettre de son côté, du côté de ceux qui savent épingler la bêtise humaine !

quelle triste fumisterie !

Phil dit: à

Matzneff écrit comme un pied,

comme un guêpier, miss Sasseur, pour des sottes de votre acabite..Soignez-vous.
Le prestigieux passou n’a pas plus notulé Matzneff que Camus ou Genet, n’appréciant que la gaytitude de gauche (qui manque de mordant en littérature).

hamlet dit: à

c’est la différence entre cette littérature française entièrement sécularisée héritée des Lumières, et une littérature non sécularisée, chez Hugo, Zola, Flaubert etc… on trouve des innocents, chez Dostoïevski il n’y a jamais d’innocents, parce qu’aucun être humain ne peut s’estimer innocent, son humanité même fait de lui un éternel coupable, tout ce qu’il peut espérer c’est d’être pardonné ! Comment alors parler encore de bêtise quand le problème est déplacé sur ce plan ?

Y aurait-il parmi nous quelques petits malins qui ont tout compris de cette recette ?

allez-y mes petits malins ! donnez-nous vos noms ! qu’on vous décore d’une belle médaille !

hamlet dit: à

« Matzneff écrit comme un pied, »

hé oui bien sûr, évidant que s’il avait le même style que Flaubert on lui pardonnerait tout.

pas de bol en plus il écrit comme un pied.

a-t-on découvert qu’il écrivait comme un pied avant de découvrir que c’était un pédophile ?

ou bien est-ce le contraire ?

christiane dit: à

Rose,
vous aurez du mal à dialoguer avec et alii car tantôt il joue la folie, tantôt il ment, tantôt il se noie dans des séries inachevables de liens pris sur le net ou salit les gens qui interviennent ici.
En voici un exemple. J’écrivais :
« Et Alii,
cet homme, Alexandre Grothendieck,(1928-2014) est un «personnage» fascinant. Il est né en 1928 à Berlin de parents anarchistes et porte le nom de sa mère, journaliste. Son enfance est chaotique, et la montée du nazisme l’amène en France, où il connaît le statut de réfugié. Son père meurt en camp de concentration. Et c’est à Montpellier qu’il débute ses études de mathématiques.
Je l’ai découvert, récemment, dans une émission de France Inter.
Il obtient la médaille Fields, l’équivalent du Nobel en mathématique. C’est aussi un écologiste radical.
De cet « énorme » livre, il parle à un ami dans une lettre d’introduction très poétique. (« S’il n’avait pas été mathématicien, Alexandre Grothendieck disait souvent qu’il serait devenu écrivain », se souvient cet ancien élève qui anime cette conférence (votre lien).) :
«dans l’écriture de I>Récoltes et Semailles/I>, ou dans telle de ses étapes, qu’il me suffise de te dire qu’il y a eu, dans ce travail, quatre grandes étapes nettement marquées ou quatre «souffles»- comme les souffles d’une respiration, ou comme les vagues successives dans un train de vagues surgi, je ne saurais dire comment, de ces vastes masses muettes, immobiles et mouvantes, sans limites et sans nom, d’une mer inconnue et sans fond qui est « moi », ou plutôt, d’une mer infiniment plus vaste et plus profonde que ce «moi» qu’elle porte et qu’elle nourrit.»
Une sorte d’autobiographie ? (disponible gratuitement en ligne. Je n’ai lu que les 60 premières pages.)
Les recherches de ce géant des mathématiques, Alexandre Grothendieck, menées alors qu’il vivait en ermite à Lasserre, un village isolé de l’Ariège, ont ­concouru à prouver l’existence du boson de Higgs.
Il décède en 2014 en laissant derrière lui des milliers de pages de notes.
28 000 d’entre elles se trouvent à l’Université de Montpellier où elles ont été sauvegardées et numérisées. 70 000 autres pages issues dorment actuellement dans la cave d’une librairie de Saint-Germain-des-Prés sans que personne pour le moment n’arrive à estimer leur valeur. Chaque page représenterait des heures de déchiffrage.
Cédric Villani, grand mathématicien français également (et pas que…), a avoué qu’il lui faudrait sans doute travailler 8 heures par jour pendant 5 ans pour vraiment comprendre les mathématiques de Grothendieck. »

Voyez-vous que j’ai écrit que Alexandre Grothendieck était juif ? ou que les « 70 000 autres pages issues dorment actuellement dans la cave d’une librairie de Saint-Germain-des-Prés sans que personne pour le moment n’arrive à estimer leur valeur. Chaque page représenterait des heures de déchiffrage. » signifient qu’elles n’aient pas été répertoriées ? (je barre le mot en trop pour plus de clarté)
Non, il mêle volontairement et en les répétant des contre-vérités à des jugements brusquement négatifs sur les personnes avec qui il dialoguait peu de temps avant. C’est un manipulateur.
DHH l’a bien cerné. C’est un vaniteux qui aime se croire autorisé à insinuer des vilenies sur les autres. DHH y a eu droit avec des insinuations honteuses quant à son lien épistolaire avec Clopine et bien d’autres.
Qu’il attire son double arrogante et malfaisante n’est pas étonnant.
Depuis le début je pense que c’est un pseudo non d’une femme mais d’un homme et d’un homme misogyne. Alb.a ? (dont l’absence est inopinément suggérée par Hamlet,( encore un pseudo trouble…) je ne crois pas. Je pense à une imitation de ce dernier qui a renoncé à poster ici. Imitation permettant à celui que vous suggérez ou un autre de mener un jeu trouble. Si Voltaire avait un nombre impressionnant de pseudos, celui-là n’a rien à lui envier…
Tout ça pour vous dire de laisser tomber, Rose. Ignorez-les lui et elle. Et parlez-nous d’autre chose.
Amicalement.
PS : ma réaction agacée l’autre jour à propos votre dialogue avec Pat.V. était injuste. C’est à lui que j’en voulais et pas à vous, peut-être parce que dans un temps antérieur j’aimais correspondre avec cet homme cultivé (art – philosophie) et excellent photographe sous un autre nom, d’autres pseudos et ailleurs. Excusez-moi.

hamlet dit: à

le plus drôle est que durant des décennies un tas d’intellectuels ont fait le procès de l’histoire du haut de leur intégrité sans que jamais personne ne leur parle de retour de l’ordre moral, et pourtant d’intégrité morale ils n’en manquaient pas, pendant qu’autour d’eux se passaient des choses pas très morales sur lesquelles nul ne mouftait.

trop drôle !

christiane dit: à

Bon, bien c’est raté pour le mot « issue » que je voulais barrer. C’est toute la fin du texte qui est barrée !

christiane dit: à

Et voici l’article de Philippe Douroux publié le 06 mai 2019 à 18h01 dans Le Monde :

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/05/06/les-archives-insaisissables-d-alexandre-grothendieck_5459049_1650684.html

Bon sur ce je retourne à la lecture de l’émouvant roman de Pierre Assouline Tu seras un homme, mon fils. La relation entre le père, Rudyard Kipling et son fils John, avant sa mort dans les tranchées, est finement explorée grâce aux recherches scrupuleuses du biographe et journaliste-archiviste qu’est aussi l’auteur.

et alii dit: à

christiane, on e vous a pas attendu pour découvrir Grotendiek , ni les maths , et les poètes mathémaiciens que j’ai plusieurs fois évoqués sur ce blog!
où est donc Chambon sur LIGNON DANS VOTRE COPIE? et le rapport entre Chambon et l’ide ntité singulière de GROTHENDIEK? ET la vie de son père (le thème du billet)allons déjà, vous « mentez »vous vous rabattez sur vos fantasmes, madame, votre désir de jouer les psys, et c’est bien connu, depuis longtemps que de se porter en psy d’autorité ewst non seulement un fantsme mais peut faire des ravages:ce qui fut déjà souligné par des psys avant que P.Legendre n’écrive et ne professe ce qu’il avait constaté d’expérience ;comme j’ai constaté votre fixation sur la judéité et que je ne crois pas si insignifiant les questions confessionnelles (dont le protestantisme) de Grothendiek ! vous n’êtes <qu'un faux témoin de vos lectures et écoutes inattentives là où ça touche votre "inconscient"comme on dit, la bonne et la mauvaise mère; croyez bien qu'il y a eu des rencontres entre psy(je me souviens d'un lieu comme loa maison de la chimie!)où l'on parla des ravages sur les enfants et de politique!

et alii dit: à

partir de 1940, le pasteur en titre de la paroisse André Trocmé et sa femme Magda, s’attachent à sauver des personnes juives, menacées de déportation vers les camps de concentration. Tous deux poussent les villageois (essentiellement des protestants dont la mémoire de leur propre persécution est encore vive) à les accueillir dans leurs maisons et dans les fermes des alentours, ainsi que dans des institutions publiques. Un autre pasteur, Édouard Theis, directeur du Collège Cévenol, accueille aussi bien des professeurs que des enfants juifs. À l’approche des patrouilles allemandes,
Parmi les nombreux juifs accueillis et cachés au Chambon figurent le futur mathématicien Alexandre Grothendieck, l’écrivain André Chouraqui, l’orientaliste Georges Vajda, le philosophe Jacob Gordin et les historiens Jules Isaac et Léon Poliakov. Albert Camus vint au Chambon en 1942-1943 pour soigner sa tuberculose, y écrivit Le Malentendu, et travailla à La Peste et à L’Homme révolté.
sur la toile aussi!

christiane dit: à

Je vous le redis, Rose. Ne lui répondez pas. Ce type est fou à lier !

et alii dit: à

Dans Le village des Justes, Le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours14, l’écrivain et psychanalyste Emmanuel Deun produit les témoignages des derniers survivants en date et analyse le processus mémoriel autour de cette histoire qui s’est mis en place après-guerre et qui est toujours à l’œuvre aujourd’hui.

et alii dit: à

effectivement inutile de me répondre,vous qui sautez sur « les « juives » comme la misère sur les pauvres, pauvre d’esprit et d’imaginaire que vous êtes avec vos catégories comme « mondain » pour dire M.Serre ;
non madame, VOTRE ILpour me désigner ne m’impressionne pas ;c’est votre fantasme!

DHH dit: à

Personnellement j’ai depuis longtemps éte choquée en face des textes autobiographiques de Gide (l’immoraliste ,si le grain ne meurt, le journal ) qu’on admire le courage de son coming out sans se préoccuper des « dommages collatéraux » de sa libération que sont les outrages aux enfants qu’il a pervertis .
Au point qu’il y a bien longtemps voulant repondre a un concours lancé par un journal j’en avais fait le sujet d’une « lettre au grand ecrivain »,pour moi Gide en l’occurrence .Mais ’en defintive je ne me suis pas décidée à l’envoyer et je l’ai gardée par devers moi .
Pourquoi ne pas l’avoir envoyée ? je n’en sais rien ; Sans doute parce je l’ai trouvée mediocre et d’une écriture laborieuse et peut-etre aussi parce qu’elle n’était pas alors dans l’air du temps
Mais aujourd’hui il y aurait matière à propos de Gide à ecrire un livre dans la veine du Consentement ;ce seraient les mémoires apocryphes d’un vieil arabe de Biskra qui à la fin des années 50 évoquerait ses douloureux souvenirs d’enfance à un appelé du contingent ,prof ou journaliste dans le civil :Lui raconterait comment il a recueilli la parole de ce pauvre vieillard analphabète et la surprise indignée de cet homme lorsqu’il lui apprendrait que son abuseur a gagné la gloire avec le mal qu’il lui a fait.
Il faudrait un nom connu pour signer le livre et un negre pour l’écrire mais l’epoque semble propice à la bestrsellerisation d’un tel ouvrage

et alii dit: à

bien sur dans le billet, il y a aussi l’histoire!
réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.
vous vous allez au vernissage de mon ami juif peintre,qui avait autrefois eu carte blanche pour exposer ses amis dans la galerie Sacha (comme le père de Grothendieck!)et un nom russe que je ne veux pas esquinter; toutes les femmes du peintre serge ayant été poussées à la psychanalyse, la plus récente, juive sepharad, que j’ai vue ayant paraît-il créer de tels conflits par le climat qu’elle imposa au moins jusqu’à lavc de Serge(paersonnellement, j’ai évité tout rapprochement, Serge étant lui aussi assez « insupportable »quand il prétend faire de l’esprit!
mais pas avec ses ami-e-s peintres,je l’ai vu très aimable avec ses collègues choisi-e-s , même au resto pour lequel il fit les menus etc;
assez de boniments de l’instit !

Carmen dit: à

@ Christiane,
Vous oubliez une chose très importante à savoir que sur un blog -quel qu’il soit- les internautes interviennent surtout pour s’amuser à se déglinguer les uns les autres.
C’est une sorte de jeu pour et entre eux, un jeu sous couvert d’anonymat ou plus précisément de « pseudonymat ».
L’espace virtuel est un grand défouloir pour beaucoup de gens qui dans la vie réelle n’ont pas toujours l’occasion de s’épancher.
N’oublions pas également que le net en général est un excellent moyen de gagner de l’argent sans se fatiguer et sans même travailler.
Exemple : Une débile complètement inculte et ne sachant même pas aligner deux mots de suite comme Nabilla, peut gagner au moins 15 000 euros par semaine rien qu’en postant des vidéos stupides sur sa page Instagram ! Et encore, Nabilla n’est rien comparée aux autres « stars » de la Toile qui sont carrément des millionnaires.
C’est ça le monde, pas de demain, mais d’aujourd’hui, un monde oú l’on voue un culte au vrai Dieu que tout le monde a toujours adoré, adore et adorera toujours : MAMMON.

et alii dit: à

la galerie où serge eut carte blanche s’appelait:
​1999 Galerie Sacha Tarassoff , Paris …
je crois qu’il comptait un peu sur « le cnéma de Serge
qui n’hésitait pas à se prétendre en famille avec son homonyme « ernst K ? le maître de P.Legendre!mais on savait que c’était du jeu; le fils de Serge a fait du droit,madame

et alii dit: à

et c’est moi qui, avec plaisir, ai porté à P.LEGENDRE
UN carton de Serge K 50 LA GALERIE? On avait plaisanté sur les initiales S.K comme Sarah KOFMAN
QUI A ECRIT SUR L’art

et alii dit: à

Femme + juive, la double peine
13 JANV. 2020 PAR FRANÇOIS BERNHEIM BLOG : LE BLOG DE FRANÇOIS BERNHEIM
Existe-t-il une barbarie admise ou qui fut trop longtemps admise, celle qui consiste à rendre les femmes invisibles? Oui Malheureusement. A cette barbarie-là, s’est ajoutée une barbarie ouvertement barbare, celle des nazis. Telle est l’histoire de Marie J que Michèle Sarde, sa petite fille, a eu l’audace d’aller rechercher au fond de l’enfer.
MEDIAPART §

et alii dit: à

Le dernier livre de Michèle Sarde « A la recherche de Marie J », rejetant toute fatalité, nous apporte une réponse positive. S’il pouvait exister une sorte d’anti-bombe tendant à réunir ce qui a été dispersé, saccagé, anéanti, ce livre fonctionnant comme une véritable machine de paix, en serait le fer de lance. Après avoir en 2016 écrit  » Revenir du silence » (2), ouvrage dédié à sa mère et relatant l’histoire de sa famille maternelle ayant émigré à Salonique puis en France, Michèle Sarde décide de rendre justice à sa grand-mère paternelle, Marie Jérusalmi exterminée avec son mari Moïse Benrey.

et alii dit: à

assez bassiné avec « le devoir de mémoire », et auto détruisezvous-ce que fit aussi Bettelheim soit dit en passant, parce qu’il y a aussi la dette de l »amitié »,pour Serge qui faisait vivre un petit resto voisin de la galerie de SACHA, en racontant des histoires de bordel! (c’est de lui que j’appris fist fucking j’étais trop bien éduquée , je ne savais pas du tout!)mais je ne buvais que du café tandis qu’il s’esquintait avec le vin !

christiane dit: à

@Carmen dit: « Vous oubliez une chose très importante à savoir que sur un blog -quel qu’il soit- les internautes interviennent surtout pour s’amuser à se déglinguer les uns les autres.
C’est une sorte de jeu pour et entre eux, un jeu sous couvert d’anonymat ou plus précisément de «pseudonymat».
L’espace virtuel est un grand défouloir pour beaucoup de gens qui dans la vie réelle n’ont pas toujours l’occasion de s’épancher. »

Oui, Carmen, je l’ai constaté bien que n’étant sur aucun réseau mais suivant quelques blogs littéraires, historiques ou artistiques, sérieux.
Celui de Passou, je le fréquente depuis 2008. J’aime ses billets et les problématiques qu’ils soulèvent. Déjà des commentaires de dénigrement, mensongers, croisaient ceux, magnifiques, de commentateurs qui avaient des informations de haut niveau sur la littérature, l’Histoire, les arts. Les uns se gagnaient au prix d’affronter ceux de la jungle que vous croquez admirablement.
Ainsi, malgré ses outrances et sa violence, j’ai beaucoup apprécié la culture de WGG qui loin de nous couvrir de liens, écrivait des critiques littéraires de première main, les commentaires de Sapience Malivole, Zhou… Et bien d’autres, aujourd’hui absents.
Si les billets de Passou sont de qualité, le fil des commentaires reste inégal à cause de ces trolls. Par exemple j’ai aimé les deux souvenirs évoqués par DHH entre autres…
Vous avez été rude avec Et Alii.
Quelle que soit la colère et l’énervement que procurent ses commentaires chaotiques. Il est passionnant quand il ne déraille pas. Il est gentil quand il ne se dédouble pas en un personnage infernal. Tout ça ne mérite pas de lui écrire « Suicide-toi ». Ça on ne le peut.
A part cette restriction et celles sur quelques termes salaces, votre arrivée ici est surprenante et rafraîchissante.

Marie Sasseur dit: à

@ »évidant »

Absolument! L’ensemble vide…lol.

et alii dit: à

ce qui est terrible, P.ASSOULINE, ce n’est pas que je veuille « honorer » de mémoire votre si touchant billet, c’est quand un père et mari appelle sa femme épouse « maman » , ce que j’ai vu-entendu;la femme avait presque le même prénom que le mien, ils parlaient yddish et/ou polonais que seule leur fille prof d’histoire,-oui la femme du médecin italien que j’ai évoqué-prof d’histoire avec laquelle j’ai passé des journées en car et qui est morte parait-il terriblement- comprenait le Yddish mais pas son frère ;et elle me raconta un peu la famille paternelle, lui seul garçon entre six soeurs, toutes déportées ,bien sur, lui, le fils adoré qui avait été dénoncé dans l’ariège tiens on retrouve GROTHENDIECK, excusez moi, chère christiane , mais j’ai fait confiance en la mémoire de ces gens , de ce qu’ils m’ont appris, je jeur dois moi aussi quelques mots de vérité

Marie Sasseur dit: à

J’ai bien l’honneur phil-opede, de dire ce que je pense d’un pedocrilinel et de ses apôtres. Vous avez nettoyé votre disque dur , j’espère.

Marie Sasseur dit: à

Pedocriminel, c’est aussi dur à écrire, qu’a concevoir, dans une société humaine, qui a bien du mal à en évacuer le rebut.

et alii dit: à

mais vous avez le droit à vos fantasmes, chère christiane qui font de moi un « il », mais ces morts ont le droit à la restitution de leur vérité; lui, « le père fils adoré devenu l’unique, après avoir été en camp, travailla aprement et devint collectionneur de tableaux que j’ai vus!c’était un homme qui adorait rire, s’esclaffait avant de la finir, l’histoire juive qu’il commençait en français, et finissait en yddish et moi qui ne comprenais rien à ces histoires de ramoneur! il m’appelait par mon prénom commun avec celui de sa femme, un entre deux entre mon légitime que je repris plus tard, et l’autre, l’ersatz! oui, P.Assouline a raison ça compte double la vérité on double le nombre des commentaires de vérité!

D. dit: à

Il est étonnant et alii que vous n’imaginiez pas un instant qu’un juif puisse demander de son plein gré le baptême (Jésus lui même le fit, avec insistance !). Ce n’est pas si rare que ça et j’ai un collègue qui l’a fait, sans aucune intervention de ma part, je le précise , mais ayant subi des pressions et un rejet de sa famille ce qui l’a beaucoup fait hésiter.
Max Jacob renaquit dans le Christ le 18 février 35. J’apprenais certains de ses petits poèmes à l’école primaire…

D. dit: à

Donc ce soldat… et la croix sur sa sépulture… cela doit-il être nécessairement une anomalie ?

D. dit: à

A Paris sur un cheval gris
A Nevers sur un cheval vert
A Issoire sur un cheval noir 
Ah! Qu’il est beau 
qu’il est beau
Ah! Qu’il est beau 
Qu’il est beau! 
Tiou!

C’est la cloche qui sonne 
Pour ma fille Yvonne
Qui est mort à Perpignan? 
C’est la femme du commandant! 
Qui est mort à la Rochelle? 
C’est la mère au colonel! 
Qui est mort à Epinal? 
C’est la femme du caporal! 
Tiou!

Et à Paris papa chéri
Fais à Paris 
Qu’est-ce que tu me donnes à Paris?
Je te donne pour ta fête 
Un chapeau noisette
Un petit sac en satin
Pour le tenir à la main 
Un parasol en soie blanche
Avec des glands 
sur le manche 
Un habit doré sur tranche 
Des souliers couleur orange
Ne les mets que le dimanche
Un collier des bijoux 
Tiou!

C’est la cloche qui sonne 
Pour ma fille Yvonne
C’est la cloche de Paris 
Il est l’heure d’aller au lit
C’est la cloche de Nogent 
Papa va en faire autant
C’est la cloche de Givet 
Il est l’heure d’aller se coucher 
Ah! non! Pas encore dis 
Achète-moi aussi 
une voiture en fer 
Qui lève la poussière 
Par devant et par derrière 
Attention à vous 
mesdames les gardes-barrière 
Voilà Yvonne et son p’tit père

TIOU!

et alii dit: à

lui, le rieur dénoncé puis rentré de camp, voulait que je l’appelle « père » :ça je n’ai pas pu , jamais;faire à manger, le ménage, oui, mais père, non;il m’offri un beau livre rare , car il était aussi collectionneur de beaux livres qu’il avait destiné à sa fille en l’achetant:c’était l’éloge de la folie! et comme j’allais le retrouver à l’hopital où je le gardais et lui portais des gateries de bouche, j’eus un accident de voiture et renversai un cycliste ; le ramassai puis allai à l’hôpital; le réel que voulez-vous, c’est intraitable

et alii dit: à

mais vOYONS D? vous citez vous même Jacob!c’est plutôt vous qui n’imaginez pas qu’il y a eu des recherches , et que j’ai connu personnellement au moins un juif converti, baptisé adulte, et rejeté par une tante chrétienne épouse d’un juif, qui disait qu’il avait été converti par un allemand qui lui avait sauvé la vie en échange de « renseignements »;
je n’ai pas ajouté foi à cette histoire calomnieuse ,parce que ladite tante se révéla une femme jalouse et médisante pour des raisons que j’ai apprises

et alii dit: à

il m’offrit! merci, D

Marie Sasseur dit: à

Il y a un Juif converti au catholicisme qui n’a jamais rien renié le fait qu’il restait juif, c’est Mgr Lustiger.
Académicien, une excellence , honorée !

Lucienne dit: à

bonne nouvelle, le JC, Justin Crétin , ne s’est pas réveillé… à moins que Passou l’ait viré une fois de plus

Carmen dit: à

Un juif qui se convertit au catholicisme c’est quand même mieux qu’un catholique qui se convertit au… Djihadisme !

JiCé..... dit: à

Luchienne de Chiasse, Carmen au Tombeau,
je suis ravi que ce pseudo Justin Crétin, partagé par Bridou et Trudeau, vous plaise ! Hourrah ….

Puisque nous sommes entre nous, un aveu très sincèrement fabriqué : mon futur pseudo sera tchèque comme celui de mon grand oncle, Youssef le Malin, et porteur d’une profession de foi soufie, sous les jupons ! Désormais converti, JiCé sera pour tous, le tchèquiste Jan Culasek !

rose dit: à

DHH dit: à

Personnellement j’ai depuis longtemps éte choquée en face des textes autobiographiques de Gide (l’immoraliste ,si le grain ne meurt, le journal ) qu’on admire le courage de son coming out sans se préoccuper des « dommages collatéraux » de sa libération que sont les outrages aux enfants qu’il a pervertis .

DHH vous nous avez deja parlé de.cela.en l’incluant dans les ravages du colonialisme.

Vous pouvez nous la publier en avant première votre lettre ?

Carmen dit: à

@ JiCé
Ton coming-out est si nul qu’on se demande si t’as pas perdu la tête… de noeud.
Dis-moi mon JiCénounet d’amour, tu penses quoi du combat des femmes pour leurs droits ?
Les gonzesses machistes te plaisent-elles ou elles te dégoûtent ?

Clopine dit: à

Bien. Je voudrais m’élever contre les jugements agressifs portés sur Et Alii. A mon sens, non seulement elle ne dépare pas ce blog (étant visiblement une intellectuelle patentée, issue d’une longue vie qui lui a fait côtoyer nombre de témoins de ce siècle), même si, c’est vrai, elle m’a beaucoup beaucoup interloquée, au début. Et même s’il n’est guère question d’avoir un échange un peu suivi avec elle, à cause de la colère qui l’habite, et qui jaillit comme un geyser, à la plus petite remarque. Elle se transforme alors en une chatte arquée et cracheuse, demandant à autrui de passer son chemin avec une violence disproportionnée – alors même qu’elle pratique, ici, une sorte de « soliloque » qui la rend plutôt pathétique.

N’empêche qu’elle est beaucoup trop, et avec quelle vulgaire insolence, maltraitée par ici, et que je compte bien m’en abstenir, désormais. Mea culpa ! Je crois qu’Et Alii devrait plutôt éveiller, sinon notre compassion, du moins notre intérêt bienveillant. Car quelle sujet littéraire ne ferait-elle pas ! Quel portrait pourrions-nous tisser d’elle, au moins aussi étrange et malheureux que la Miss Harriet de Maupassant ! Quel roman !

En tout cas, moi, Et Alii, je la vois comme une femme (et évidemment pas un homme, bref, soupir) d’un certain âge, ou bien d’un âge certain, et poussée par ce sentiment d’urgence à s’exprimer, qui la fait se « précipiter », envahir le terrain (à savoir ce blog) en y passant ses journées et en l’abreuvant de tout un tas de notations, de citations, de références, en rebondissant sur le moindre mot comme une Lacanienne ayant un peu trop abusé du picon-bière et se prenant pour une boule de flipper.

Elle a visiblement passé sa vie à se « frotter » à un milieu adoré et qu’elle n’a jamais réellement pénétré, ni compris, en y restant à la surface, comme ces papillons cherchant à pénétrer dans les globes électriques : au risque de s’y brûler les ailes…

Sans doute est-ce cette position qui la remplit (outre les jours qui diminuent, n’est-ce pas, sinon en luminosité du moins en nombre, comme pour nous tous) de cette sorte de rage impuissante et éparpillée…

On la voit si bien en héroïne de film, n’est-ce pas : une petite vieille dame si maladroite avec son azerty, oubliant régulièrement les règles de la typographie et celles de la syntaxe, accumulant en couches superposées des notations pressées et touchantes d’inutilité, ne cherchant même pas, en réalité, à entrer en contact avec qui que ce soit, tant le fait d’exister à travers ses messages la remplit déjà d’une exaltation d’autant plus pathétique qu’elle arrive à la lisière de la grande vieillesse.

Et très certainement elle vaut bien mieux que ce qu’elle laisse ici d’elle-même. Et très certainement le récit de sa vie et de ses rencontres en ferait l’héroïne idéale d’une biographie retraçant le miroitement d’une vie intellectuelle de la seconde partie du vingtième siècle, et du tout début du vingt-et-unième, avec tous les errements, les grossissements, les trébuchets souhaitables… On y prendrait les noms qui affleurent, innombrables, les communications qu’elle va pêcher ici ou là, les pépites sous le fatras…

J’ai une (vieille) connaissance à qui elle me fait penser. Patricia a quelques nodules qui compriment certains endroits de son cerveau, c’est hélas irréversible et ses soixante quinze ans n’arrangent rien : quand on la rencontre (ce que tous évitent de faire, non seulement pour se préserver, mais surtout parce que sa pathologie, inguérissable, remplit autrui d’une impuissance navrée), on s’expose à un long monologue doublé, de manière récurrente, d’explosions de colère assez spectaculaires…

Il n’empêche qu’elle est là, et bien là, Et Alii, et que, compte tenu des névroses de tout poil, des différentes obsessions, des perv ersités et des ego monstrueux qu’on croise par ici, elle a parfaitement le droit d’y être.

Et je ne suis pas d’accord avec le fait d’accepter qu’ici soit « comme partout sur le web », juste un défouloir malsain. Non : on y fait des rencontres, aussi, et il ne tient qu’à nous d’inverser la tendance, de préserver ce lieu, bon sang, qui nous est pourtant à tous si précieux que je ne comprends pas ceux qui continuent à venir le salir à loisir. . Certes, Et Alii ressemble beaucoup trop à la pauvre Patricia pour que je me risque à l’interpeller, c’est certain. Mais cependant : il suffirait qu’elle s’astreigne, plutôt que de balancer ses remarques savantes ou non, comme on jette par la fenêtre, dans un accès de rage, les objets contenus dans une pièce, sans se soucier de savoir si quelqu’un va les rattraper, si elle s’astreignait, dis-je, à construire un dialogue, à écouter autrui, voire à entamer, pourquoi pas, une conversation, elle serait du coup la plus représentative et la plus qualifiée, très certainement, d’entre nous, au moins pour tout ce qui n’est pas littérature, mais qui s’y rapproche de si près, la psychanalyse, l’université, le savoir…

(j’espère ne pas l’avoir blessée, mais bien entendu rien que le fait que l’on parle de vous est déjà insupportable, ici, je ne le sais que trop. Bon, je vais chercher mon armure, ou plutôt je m’en vais aller me promener avec mon Pile-Poil : ça laissera passer l’orage, enfin ce serait chouette si Et Alii pouvait discerner, dans mon message la concernant, la réelle bonne volonté qui est la mienne, la concernant. Même si c’est sans espoir.)

et alii dit: à

je ne comprends pas que l’on récuse les jugements de grothendieck sur ses »collègues » sans autre forme de procès et de témoignages sur une ambiance qu’il trouvait exécrable ; rien n’autorise à ne pas poser la question aujourd’hui, où la question de la notation triomphe jusque sur les blogs;
l’honnêteté intellectuelle demanderait qu’on avoue qu’on ne saurait rien en dire (ce dont on ne saurait parler a été assez souvent cité pour qu’on saisisse l’occasion d’être commenté « à propos »sans jouer les maître-sse-s de mineurs:c’est une tromperie intéressée qui diffuse très au-delà du fil;y compris de vouloir faire passer le procédé pour de l’ « art »,sinon de la pratique psychanalytique,et de l’interprétation d’éducateur
autorisé;ce qu’enseignait P.Legendre qui déplora dans ses « leçons », comme dans son enseignement oral,les pratiques des psychanalystes, et leurs ravages, c’était « la révolution de l’interprète », et il disait des psys qu’ils ne savent pas ce que c’est qu’une mère(sic),sans aucune réserve sur les femmes »:devant des psys, car il en connaissait beaucoup,et des traductrices de psys; de par sa carrière, connue, parmi eux et ses élèves;
je n’ai pas la prétention d’apporter une pierre à l’édifice assez instable des données, si_ nombreuses comme « savoirs » à partir de ma propre expérience des parentés ; mais souhaite que ces productions soient justifiées de manière un peu serrée; effectivement à coup de citations explicites ,si possible avec des dates, des noms de lieu ,de participants présents(ou absents!) on a aujourd’hui des exigences à l’égard de scientifiques , et « d’experts » qui peuvent servir d’exemples, voire d’exemples à contester ; sinon c’est du blablabla
portez-vous bien! et reconnaissez-vous en carte ou en marionnette, si cela vous aide ou vous console;
bonne journée;

Clopine dit: à

Allons, tentons cependant le coup.

Et Alii, en typographie, la virgule se tape juste après le mot. Et on laisse un espace avant de taper le mot suivant. Idem pour le point. Le point-virgule, lui, a droit à un espace avant, un espace après ; comme ceci.

et alii dit: à

je ne me tiens pas pour dispensée de justifier ma
« requête »
Entre recherche académique et expertise scientifique : des mondes de chercheurs
Laura Maxim et Gérard Arnold
Dans Hermès, La Revue 2012/3 (n° 64), pages 9 à 13

et alii dit: à

merci, chère clopine; figurez-vous que je ne sais même plus écrire en italiques :j’ai su cependant!
je vous mets, lu en pensant à vous un article qui était dans une lettre de books hier , je crois;
Quatorze ans après la mort d’Andrea Dworkin, la caricature que l’on a fait d’elle – une féministe en rogne, antisexe, en sur­poids et en salopette informe – reste si prégnante qu’il est déconcertant de lire ces mots d’elle jeune sur une carte postale adressée à ses parents. Dworkin semble excitée à l’idée de publier son premier livre et tout essoufflée avec sa ponctuation et ses espaces un peu chaotiques.

Ce passage [daté d’avril 1973] ouvre Last Days at Hot Slit (« Derniers jours à Fente-Chaude »), un recueil de ses textes établi par Johanna Fateman et Amy Scholder. Suit un extrait du livre en question, publié en 1974 sous le titre Woman Hating, un pamphlet au vitriol dénonçant les violences faites aux femmes dans toutes ses manifestations
https://www.books.fr/andrea-dworkin-actuelle/?utm_source=Quotidienne&utm_campaign=231425f4dd-EMAIL_CAMPAIGN_2018_12_18_09_18_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dd2f7ed84c-231425f4dd-36881565
vous avez raison pour la typo; mazis je n’en peux plus (hier, faux contact dans la voiture;obligés de faire venir un dépanneur à « point d’heure » (et moi qui ne peux plus marcher ;je suis un fardeau!)

renato dit: à

et alii,
ordinaires amateur, peut-être parce que la mère de l’une de mes filles était danseuse.

DHH dit: à

@ clopine
quel art de distiller le venin !
non seulement vous faires un portrait d’Et alii d’une cruauté sans concession, mais sous prétexte d’appeler à la mansuétude à son égard vous en rajoutez une couche du genre « il faut être indulgent avec elle car elle est un peu cinglée et les formes prises par ses interventions sur ce blog relèvent de la pathologie » ,propos que vous habillez d’un style ironiquement lénifiant

D. dit: à

« J’attends de nos policiers et de nos gendarmes la plus grande déontologie » (Emmanuel M.)

Alexandre Benalla pourrait leur dispenser une formation ?

Janssen J-J dit: à

@ Y aurait-il parmi nous quelques petits malins qui ont tout compris de cette recette ?

Je pense toujours à l’humour décapant de feu Lucien J. (le mentor d’Onfray) qui ressemblait un brin à Noël Roquevert ou Fred Pasquali
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/article-lucien-jerphagnon-la-sottise-63164807.html
Bon, évidemment cela ne répond pas à la nature du débat DHH/CT sur l’état de senescence mentale d’etalii. Il vaut mieux n’en point trancher, on pourrait avoir encore des surprises.

D. dit: à

Clopine dit: à

Allons, tentons cependant le coup.

Et Alii, en typographie, la virgule se tape juste après le mot. Et on laisse un espace avant de taper le mot suivant. Idem pour le point. Le point-virgule, lui, a droit à un espace avant, un espace après ; comme ceci.

Tout bon.

et alii dit: à

,je n’en doute pas, clopine, puisque vous n’avez pas protesté quand vous avez été présentée comme « lacanienne », vous devez avoir vos raisons pour vous voir en « médecin » sauf que je vous demande pas ce service de me dire ce qu’il y a à penser des effets de la présence d’une psychanalyste très connue, à une rencontre entre philosophes soit dans une librairie(sic)soit dans un lieu institutionnel qui met des vidéos sur la toile;
je peux me tromper dans mon jugement, mais malheureusement, vous aussi de me voir en « adoratrice » de qui que ce soit, vivant ou mort!
c’est trop tard depuis longtemps; je n’ai pas seulement appris à écouter, mais appris à partir !
les scènes d’identification des protagonistes, en Dieu, Electre, Jocaste, Oedipe m’ennuient vite , et
s’il y a rien à quoi je me prends, c’est parfois à des détails qui peuvent sembler stupides, -le tutoiement , l’animal totémique, la couleur, un prénom quelquefois mais j’aime identifier aussi les registres comme celui de « main tendue », tout cela me donnerait vite la nausée , et je préfère aussi oublier parfois ce que je n’ai que trop compris;
donc ne vous fatiguez pas avec moi, c’est trop tard ! cherchez plutôt des adorants et des adoratrices, puisque vous croyez que c’est là, la faille, où vous voulez me toucher; ça pullule ! les adorateurs du pouvoir par exemple, ça brigue , des brigands qui vous la jouent au brigadier:le monde est vaste, même encore pour les gens soixante dix ansqui préfèrent se faire appeler grany, comme la pomme vous savez, vous, que mamy, ou grand mère ou comme c’est devenu à la mode, par leur prénom (ou leurs pseudos?qui sait peut-être n’avez-vous pas vous même assez écouté les usages de « ma chérie » « bisous » et autres pratiques qui feraient écho au père du billet?

Carmen dit: à

@ Clopine
Ta condescendance envers cette pauvre névrosée de « et alii » est proprement ahurissante. Tu lui parles comme si tu étais, toi, saine et bien portante psychologiquement, un comble ! Mais réveille-toi ma vieille, t’es aussi maladive et lourdingue qu’elle. Tu me rappelles le célèbre proverbe chinois qui dit ceci : »Le chameau rit de la bosse du dromadaire ».
Clopine la fofolle qui « analyse » la dérangée et alii !!!! On aura tout vu.

Janssen J-J dit: à

c’est vrai ça, le manque de blanc avant la virgule ou après le point-virgule est la chose la plus révulsive de ce blog. Ca carrière des unes et des autres, c un peu secondaire.

Je constate que tout le monde icite ne s’est pas encore défini par rapport à la nécessité de foutre tous les pédophilies en taule, même âgés de 90 ans, et même quand on n’en a hélas pas été victime soi-même. Du coup, l’une prêche un peu dans le désert. Elle se calmera quand elle pourra lui apporter des oranges.
Ca risque donc de durer un brin.

D. dit: à

Et je ne suis pas d’accord avec le fait d’accepter qu’ici soit « comme partout sur le web », juste un défouloir malsain. 

Ah là ça me semble pas bon, Clopine.

D. dit: à

Dis-moi, Carmen, t’es sûre que c’est pas le contraire, le dromadaire qui se gausse ? J’ai comme un doute.

Janssen J-J dit: à

Qu’un a t il lu papa de rjauffrey, hormis l’AMS… ? Apparemment, le billet a fait un flop, et passoul vexé, s’est mis en grève…

Janssen J-J dit: à

Nous ne dirions pas que sa schizophrénie soit à ranger dans la nosographie des névroses. Plus vraisemblablement, elle nous fait un début de démence sénile à corps de Levi. C’est intéressant, on n’en avait encore peu répertorié de cas aussi avéré avec mon équipe, chez les internautes. Grâce à elle, nous en suivons la progression depuis quelques mois, et arrivons à d’intéressantes conclusions provisoires, des avancées majeures en ce domaine. Nous allons bientôt publier un nouveau papier dans Nature, avec l’autorisation de la RDL. Qui aura l’exclusivité de le citer.
Bien à vous,
l’équipe du Pr. Jacob Gestetner, labo XVrim24.

et alii dit: à

AUX CONSEILLE ES DE CLOPINE
MAIS IL YA LONGTEMPS QSU4ELLE AECRIT SUR CE BLOG QSUELLE 2TAZIT COMME VOUS TOUS ELLE A TOUT APPRIS DE VOUS :vous devriez lui être reconnaissants de sa cruauté de petite fille !(une galeriste parisienne me raconta qu’elle avait été une méchante fillette, elle fit psycho et épousa un prof de maths;n’a jamais eu d’enfants pour raison « médicale » ; mais elle « soigne « ses artistes et collègues!

D. dit: à

Monsieur, je suis gentil moi, vous êtes là, vous criez à partie, vous n’êtes pas sympathique, ni respectueux. Faisant fi de tout ça, je viens vous voir et je vous parle. Ne me donnez pas de leçon de respect je vous en prie ou appliquez-les à vous-même !

a dit aujourd’hui notre gentil président à un méchant enseignant.

D. dit: à

D’ailleurs pourquoi se fâcher d’une aussi gentille réforme si respectueuse des travailleurs ? Ce serait pas gentil.

et alii dit: à

au fond, je déplore que P.ASSOULINE engage ses contributeurs sur cette voie où il est un jeunot!
bientôt on dira que c’est , chez lui, épigénétique !

DHH dit: à

@JJJ
elles sont gentillettes vos quelques lignes de parodie d’article sientifique
mais dans le genre connaissez vous ce chef(d’œuvre de Perec :Cantatrix Sopranica ?
C’est un article en anglais avec un abstract en français qui traite de tomatotropisme chez une cantatrice.je vous recommande la bibliographie

Carmen dit: à

@ D.
Le chameau asiatique a deux bosses.
Le dromadaire en a une.
Et c’est le premier qui se moque du second !
Tu comprends maintenant ?

Lucienne dit: à

Hé Justin Crétin, on connait ton Cuculasek, petit, chauve, borgne, cacagneux, grasdubide, pataud, baveux, tout ton portrait de grosse et puante andouille, t’es qu’une vaste merde épicétou

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