de Pierre Assouline

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La République des livres
Sarraute, Guyotat et l’entretien que nous sommes

Sarraute, Guyotat et l’entretien que nous sommes

Chez la plupart des écrivains, il y a l’œuvre proprement dite, et que nul ne s’avise de prendre ce « proprement » en mauvaise part, et les à-côtés, essentiellement le Journal et la correspondance, qui souvent la complètent et parfois la surpassent. Quand ils cessent d’écrire, ils n’en continuent pas moins à parler. Le livre-entretien est même devenu un genre en soi. Dans le pire des cas, une interview étirée destinée à pallier la paresse ou la sécheresse d’un auteur. A son meilleur, une confession qui ne dit pas son nom. Entre les deux, ce qu’on peut attendre de mieux de ce type d’exercice : une conversation qui n’abdique pas l’esprit critique dû à ceux que l’on admire. Si l’interlocuteur est de qualité, oreille attentive et regard plein de délicatesse, le résultat est de nature à enrichir notre intelligence de l’œuvre.

Conversations avec Nathalie Sarraute (176 pages, 17 euros, Seuil), le titre choisi par Rolande Causse, ne doit pas induire en erreur. S’il s’agit bien de cela, la forme dépasse le stade du dialogue. Récit de ses rencontres avec l’écrivain de 1985, année de la mort de son mari, à sa propre mort en 1999, le livre a la force du témoignage car il est véritablement écrit et ne se contente pas de rapporter des propos. Les choses vues y côtoient sans cesse les choses entendues. Au début, amenée là par un ami commun, on la sent embarrassée, intimidée, comme le serait un jeune auteur venu chercher l’adoubement d’un maître avant de frapper à la porte de la république des lettres. Sauf que ce n’est pas cela, pas du tout. Rolande Causse ne sollicite par l’auteur de Tropismes, elle ne la brusque pas dans ses 94 ans. Elle a juste envie de l’écouter.sarraute

De quoi se parlent-elles ? De peinture, de la guerre, des éditeurs, de la vieillesse, de la luminosité du silence, « cette forme qui se dessine vaguement » évoquée dans Ici (1995). Et puis de l’écriture, bien sûr. Cette conviction qu’il n’y a pas de lien entre le moi privé et le moi qui écrit, puisqu’elle ne cherche pas au plus profond de ses souvenirs personnels mais uniquement à partir de sensations. Parfois, l’échange est directif, comme si les deux femmes avaient mis un sujet au programme de leur après-midi. Parfois, cela part sur une phrase ou un détail. Le fameux « Ich Sterbe » prononcé par Tchekhov sur son lit de mort les entrainent dans une réflexion à deux voix sur l’intemporalité de ses pièces. Ou une déconcertante « trouée d’irréel ou de trop réel » dans l’Ulysse de Joyce. Ou encore des questions toujours posées mais jamais résolues, Watteau n’en ayant pas livré la clé : les amoureux du Pèlerinage à l’île de Cythère s’embarquent-ils ou reviennent-ils ?

Son œuvre est là, partout, le plus souvent en filigrane. Enfance se taille la part du lion. Dommage que ce soit aux dépens du reste, notamment L’Ere du soupçon, si décisif et si éclairant pour toute une génération de lecteurs et d’écrivains (Jean Rouaud lui a consacré de belles pages). Ce n’est pas que les analyses sur le Nouveau roman nous manquent tant on a glosé sur la disparition de l’intrigue et la désintégration du personnage ; mais comment n’être pas frustré lorsqu’elle s’interrompt pour dire ce que la défense de cet essai par Alain Robbe-Grillet a eu pour conséquence :

« Cela m’a aidée et m’a permis de sortir de la solitude ».

Qu’importe puisqu’elles se parlent comme on lit, à sauts et gambades., passant de la Woolf de Mrs Dalloway à l’œuvre d’Ivy Compton-Burnett rencontrée en 1959. Et soudain, au détour d’une analyse sur la sous-conversation dans les dialogues de celle-ci, un aveu qui ne serait peut-être pas venu autrement:

« A l’époque, je pensais que tout écrivain se devait de rechercher une forme qui perce l’invisible, l’impalpable, cette idée me poursuivait… Ces romancières anglaises m’ont montré la voie… »

Même si on ne sait pas toujours qui parle, les tirets étant confusants, un livre pareil, il ne faut pas en attendre des informations, et encore moins des « infos ». Plutôt un frémissement à la nuit tombée, un battement d’ailes dans la rosée, un bouquet d’impressions. Bref, une sensation du monde. On s’y sent « en compagnie », sa voix ne nous lâche pas une fois le livre lu « à pas de loup », comme on chuchote à l’oreille, et c’est rare. On sent bien alors que Nathalie Sarraute n’aura vécu que pour une idée fixe selon laquelle les mots sont des choses vivantes. M’est revenu alors in fine un souvenir…

Un soir d’octobre 1999, alors que ma matinale du lendemain sur France Culture était bouclée, tomba la nouvelle de la disparition de Nathalie Sarraute. Il fallut tout chambouler. Trouver un autre invité. Le convaincre de se lever si tôt. Isabelle Huppert eut été l’idéal. Je tentais vers 23h. Elle décrocha et n’hésita pas un instant : « Vous pouvez compter sur moi. » Le lendemain, quelques minutes avant sept heures, elle débarqua dans le studio quasiment en pyjama et baskets sous son grand manteau. Claustrophobe, elle ne supportait pas l’ascenseur. Ayant donc gravi les huit étages doubles de la maison de la radio, donc les seize étages, il lui fallut reprendre son souffle avant de témoigner de la grande dame qu’était Sarraute, livrant une analyse pointue de son univers. Elle n’avait pas joué ses pièces mais elle en était une lectrice assidue, s’estimant reliée à elle par son habitude de la lire à haute voix pour elle seule. Puis, sans même s’en faire prier, elle sortit sa Pléiade de sa poche et lut des extraits. Comme je la raccompagnais à l’escalier pour la remercier vivement, elle me dit simplement : « Elle m’a tant donné, je lui devais bien ça ».

 img_6132-2C’est à un autre type d’entretien que se sont livrés l’essayiste Donatien Grau et l’écrivain Pierre Guyotat dans Humains par hasard (240 pages, 21 euros, Arcades/Gallimard). Quelque chose d’à la fois familier et tenu, proche et respectueux, exercice rendu possible par l’admiration critique que le premier voue au second. Nous sommes pourtant bien dans le jeu classique des questions/réponses, mais l’osmose est telle entre les deux esprits que nous nous retrouvons rapidement auditeurs d’une conversation. L’œuvre de Guyotat, révélée au Seuil par Jean Cayrol, y est bien sûr centrale, à commencer par les piliers, les subversifs Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967) et Eden, Eden, Eden (1970, adoubé en préface par le trio infernal Leiris, Barthes, Soles), où la confrontation radicale de la guerre et du sexe ne pouvaient éviter de déclencher le scandale et la censure.

Ses engagements politiques ne sont évidemment pas absents. Quoique trop jeune pour avoir participé à la seconde guerre mondiale (il est né en janvier 1940), il a été marqué par le rôle de ses oncles résistants dans la création du mouvement Défense de la France. Rebelle dans la guerre d’Algérie après avoir servi l’armée et la nation là-bas dans la douleur de 1960 à 1962 jusqu’à son inculpation pour atteinte au moral de l’armée, complicité de désertion et possession de livres et de journaux interdits (après trois mois de cachot « au secret », il fut transféré dans une unité disciplinaire), ce fut un moment de sa vie dont il a gardé une conception très réaliste du corps à corps dans la guerre, des usages de l’arme blanche, de l’égorgement. Adhérent distrait du PCF dans les années 60 en raison de son aura parmi les intellectuels, et dans l’espoir d’« être utile », activiste dans les années 70 (comité de soldats, soutien aux immigrés et aux prostituées etc), pétitionnaire à l’occasion, de quoi se faire une idée forte et pas seulement théorique d’un sentiment qui le bouleverse encore : la solidarité, mais dont on sent bien, à l’entendre l’évoquer, qu’elle n’existe plus ou qu’elle est devenue introuvable.

Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il lui était impossible d’assumer la fonction classique de l’écrivain en représentation tant politiquement que socialement. Impossible pour celui qui veut marcher sur le fil instable entre dignité et indignité, accordant une même noblesse aux putains et au Christ, ne cessant de payer sa dette aux prêtres « camusiens » qui l’ont élevé au pensionnat. Elevé, éduqué, instruit « autant que ma mère », il a conservé de ce temps-là une considération intacte pour tous les prêtres. L’empreinte, esthétique mais pas seulement, est évidente sur son œuvre sans même qu’on ait besoin de trop creuser tant elle regorge de supplices, portements de croix et calvaires.

Mais le vrai sujet, ou plutôt leur préoccupation principale, le commun souci de Guyotat et Grau, c’est bien la langue française, son rayonnement, sa puissance, ses formes successives, des plus poétiques (la conférence des oiseaux) aux plus crochues (le langage mathématique), bref : ses aventures et métamorphoses. Son monde est peuplé de figures inquiétantes fécondées par son observation permanente de gens ordinaires dont seule la vie intérieure l’intéresse :

« C’est comme le feu dans la caverne. C’est la vie qui rassure ».

Bonne chance à l’artiste qui aura à illustrer Tombeau ou Eden ! Quant à la pureté, c’est chez Poussin et Fra Angelico qu’il la trouvera, le premier surtout dont il ne peut voir les tableaux sans se sentir comme enveloppé dans un rêve. L’entretien entre les deux hommes est si riche qu’il engage dans l’instant à se reporter aux tableaux évoquées ou lire des textes qu’il cite tel celui de Pascal sur les grandeurs d’établissement. Son personnage, celui qui traverse tous ses livres, c’est lui : un non-étant, ainsi qu’il le définit, désaliéné de tout. Et ne vivant que dans et par l’écriture. Ca lui est venu très tôt, très jeune, à la lecture non des livres de Sade mais de la biographie de Sade par le poète et éditeur de ses œuvres Gilbert Lély, parue en plusieurs tomes à partir de 1952. Sade, le non-étant absolu. Guyotat à ses débuts était scandaleux, lui aussi, par sa volonté de transgresser les normes alors que seul lui importait de « fournir un élément de l’abjection généralisée ». Il convainc là davantage que lorsque, au reproche d’abstraction qui lui est souvent adressé à juste titre, il répond en excipant de son approche au contraire très « concrète » du réel car tout ce qu’il écrit est bâti sur le tronc de sa « vie réelle » et non de sa vie rêvée.

Sur les photos, Pierre Guyotat arbore presque toujours un large ou un léger sourire. Il n’est pas d’un homme comblé par les choses d’ici-bas mais de celui qui a toujours fait de l’espérance sa vertu cardinale. Non pour ceci ou cela, mais tout le temps et pour tous, une espérance générale. On comprend qu’il soit du genre à s’émerveiller chaque jour un peu plus du spectacle du monde. Autant il récuse la « stupidité » de tout roman national, autant il se révèle dans ces pages d’une extrême sensibilité au paysage national, avec une attention renouvelée à la beauté des vallées, l’imagination des tracés, l’équilibre des édifices. Si l’on imagine bien l’adolescent Guyotat se réfugiant avec bonheur dans la lecture de Molière au pensionnat, on conçoit encore mieux que l’adulte n’ait cessé de se royaumer en Michelet.

Si tous les livres d’entretiens étaient de l’encre de ces deux-là, on en redemanderait… Car il y a là de quoi honorer indirectement le mot de Hölderlin : « l’entretien que nous sommes », manière de rappeler la part mystérieuse occupée par les autres dans nos réflexions les plus solitaires. On n’a jamais raison tout seul.

(« Donatien Grau poussant Pierre Guyotat dans ses derniers retranchements » photo Elliott Erwitt ; « Nathalie Sarraute » photo D.R.; « Pierre Guyotat » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 241 Réponses pour Sarraute, Guyotat et l’entretien que nous sommes

OZYMANDIAS dit: à

Que serais-je sans le secours de ce qui n’existe pas… Une ombre égarée parmi les ombres qui existent en moi…

OZYMANDIAS dit: à

Le chat, cet être félin toujours arrogant jamais consentant…

OZYMANDIAS dit: à

Je bois… je bois pour écouter l’herbe chenue qui me murmure, pour sentir la légèreté des feuilles mornes qui m’effleurent, pour me noyer dans la religiosité panthéiste et boire l’eau du cosmos intérieur de mes désirs naturels…

OZYMANDIAS dit: à

Excusez mes verbiages et ayez de l’obligeance pour mes tristes ramages…

Pablo75 dit: à

@ OZYMANDIAS

« Que serais-je sans le secours de ce qui n’existe pas… »

Tu plagies Valéry?

Pablo75 dit: à

@ OZYMANDIAS

« Le chat, cet être félin toujours arrogant jamais consentant… »

Tu as déjà vu un chat de près?

Sergio dit: à

Faut s’entraîner à boire vite bientôt ce sera hinterdit…

gardel dit: à

Chaloux dit: le 27 novembre 2016 à 20h 12 min:
« Notre Fidèle Cas.tré a toujours fait dans la nuance… »
Il ne me semble pas que l’ironie explicite -« Cas.tré »- soit d’une grande élégance. Je croyais que le recours de se servir des lettres d’un patronyme pour dévaloriser quelqu’un était relégué à quelques comptoirs de province. Mais bon, ce n’est pas grave. Par contre, ce qui me gêne surtout c’est ce que cache votre petite phrase, c’est-à-dire presque l’aveu d’un désaccord qui ne veut dire son nom. On survole le sujet, sans apparemment abaisser son discours, sans, disons-le, risquer que ce désaccord se transforme en un engagement qui exclurait toute « nuance ». Votre conviction contre la mienne. Il y a dans ce territoire-là, dans le cas qui nous concerne – en tout cas qui me concerne personnellement – quelque chose de laquelle je me sens dépourvu, peut-être, je le reconnais volontiers, et c’est de la menace d’une fissure dans ma conviction que c’est sur cela, ici et maintenant, qu’il faudrait agir pour ne pas se perdre dans « les sentiers qui ne mènent nulle part ». Ou, peut-être, à un périphérique dont les sorties sont affichées cadastralement « Droits de l’Homme », « Démocratie », « ONU », « Élections », « Liberté de la Presse », et même « En modération ». Alors, voyez-vous, mon cas est grave. Je l’assume.

JC..... dit: à

Les « sentiers » sont des chemins qui …

Gardel, la bête cubaine, l’ordure castriste, cette crapule de Fidel est morte !

GAUDEAMUS !

Delaporte dit: à

La psychanalyse, cela demande une sorte de foi pour y entrer, comme pour une religion, et ce surtout avec Lacan.

JC..... dit: à

Interrogez les usagers !

Quand ils sont souffrants, ils entrent en psychanalyse pour supporter leur mal-être : rien à voir avec une religion, ni avec la foi, juste le besoin d’aide du gourou à travers le transfert.

… et comme dirait feu Michel N. « avec le danger d’un contre-transfert ».

Delaporte dit: à

« Interrogez les usagers ! »

Les patients ne sont pas toujours les plus à même de porter un jugement.

OZYMANDIAS dit: à

Pablo75 dit: 28 novembre 2016 à 17 h 08 min
@ OZYMANDIAS

Tu plagies Valéry?

C’est du Bergson, je ne plagie pas, je paraphrase Bergson… Quand on est bourré on paraphrase comme on plagie et on plagie comme on paraphrase…

Passou dit: à

Mais dans ce cas, Nicolas, pourquoi ne rendez-vous pas à Faurisson ce qui lui appartient en signalant qu’il s’agit d’un extrait ? Car tel que, c’est de vous, pas de lui.

Delaporte dit: à

« les djihadistes vouent une haine particulière au français »

C’est une sorte de titre de gloire pour tous ceux qui aiment notre langue.

OZYMANDIAS dit: à

Pablo75 dit: 28 novembre 2016 à 17 h 09 min
@ OZYMANDIAS

Tu as déjà vu un chat de près?

Oui, oui… de près, tous les chats sont roses !

JC..... dit: à

Les usagers … les patients, si vous préférez, les malades, si cela vous chante, les fadas si vous êtes simple, vous diront tous qu’ils attendent aide, soulagement, humanité du thérapeute, pas les pitreries d’un Lacan.

OZYMANDIAS dit: à

Le Passou qui se chamaille avec Nicolas !!!
On se croirait dans une cour d’école pour enfants attardés !!!

JC..... dit: à

Nicolas, ça nous ferait plaisir que tu rendes à Faurisson ce qui appartient à Faurisson, par la verge de Priape !

Delaporte dit: à

« les pitreries d’un Lacan »

Il y a sans doute la légende d’un côté (les « pitreries »), et de l’autre la réalité des choses qu’on peut essayer de saisir aujourd’hui à travers tel ou tel texte.

Pablo75 dit: à

@ OZYMANDIAS

« C’est du Bergson, je ne plagie pas, je paraphrase Bergson… Quand on est bourré… »

…on confond Bergson avec Valéry:

« Que serions-nous donc sans le secours de ce qui n’existe pas? » (P.Valéry. Petite Lettre sur les mythes, 1928)

JC..... dit: à

Mon cher Derlaporte, tous les psys freudiens te diront que pitreries et lacaneries vont boitillant en se tenant par la main …

Widergänger dit: à

Nicolas fait manifestement de la provocation, Passou. Je n’y avais pas répondu tellement ce procédé est immonde. Immondices de Pablo75 hier, immondices de Nicolas aujourd’hui. Ce blog sent de plus en plus mauvais.

JC..... dit: à

Quittons nous sur une question importante :

– Pablo à OZY : tu as déjà vu un chat de près?
– OZY à Pablo : oui, oui… de près, tous les chats sont roses !

– JC à OZY : euh … et les chattes… ?

Bonne soirée, les nains de jardin lubriques !

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

Avant de parler de psychanalyse tu devrais lire les 650 pages de « Le livre noir de la psychanalyse » (10/18, Nouvelle édition, 2013).

Comme apéritif à la lecture de ce livre, tu peux lire l’avis de Renée Xris sur Amazon, intitulé « Un livre fondamental pour comprendre les racines et le mécanisme d’une des grandes impostures du 20ème siècle ».

https://www.amazon.fr/livre-noir-psychanalyse-Nouvelle-%C3%A9dition/dp/2264059478/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1480352175&sr=8-1&keywords=le+livre+noir+psychanalyse

OZYMANDIAS dit: à

Pablo75 dit: 28 novembre 2016 à 17 h 52 min

OK, Pablo75, vous avez raison, mais je suis ivre mort, moi.
Merci quand même.

OZYMANDIAS dit: à

Autrefois, la sorcellerie.
Aujourd’hui, la psychanalyse.

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

« Immondices de Pablo75 hier, immondices de Nicolas aujourd’hui. Ce blog sent de plus en plus mauvais. »

« Immondices de Pablo75 hier », celle-là je te la garde dans le dossier « Insultes gratuites ». Et l’amalgame avec les propos de Nicolas dans le dossier « Antisémitisme ».

Quant à ton auto-proclamation comme Juge Suprême de l’Éthique du blog et Admirateur Majeur d’antisémites notoires comme Heidegger et Blanchot, rigolons simplement, tellement ta prétention est pathétique.

Par contre, tu as raison sur le dernier point: « Ce blog sent de plus en plus mauvais. » Et cela grâce à ton indépassable poème:

« Avec ces trois grosses m…
les trois grosses m… qui provoquent
les trois grosses m… qui parlent
ces trois grosses m…. Zêtes pitoyable.
si je suis assis sur des chiottes, c’est pour te icher dessus.
T’es qu’une grosse m… répugnante. Tu pues.
les bonnes feuilles, grosse m…!
d’autant plus significatif, grosse m…!
c’est dire combien nos trois ou quatre m… sont
Faut dire que vous faites vous aussi partie de ces grosses m….
Ti vois pas que t’es un gros c., une grosse merdre infâme »

(Widergänger)

Pablo75 dit: à

@ OZYMANDIAS

« ….je suis ivre mort, moi. »

Pas tant que ça, puisque tu te rappelles que toutes les chattes sont roses.

Sergio dit: à

OZYMANDIAS dit: 28 novembre 2016 à 17 h 42 min
Oui, oui… de près, tous les chats sont roses !

Ca doit être plutôt les éléphants ; mais naturellement faut pas aller les voir de près i savent cogner très imperturbablement on peut plus revenir le raconter…

Dans le grenier du Concombre y en a, des Ephs, ceux qui rumettent ça…

Comment i sont venus ? Par le Combaluzier, l’escalier était en panne !

gardel dit: à

DC : Merci. Ils manquent quand même quelques insultes : cabron, bastardo, culeado, boludo, hijo de la Chingada, marica, tarado, etc.

OZYMANDIAS dit: à

« Quelle est cette voix qui me parle, qui est mienne et me trouble ?… » Paul Valéry

Le boulot m’appelle… A demain, les vieux…

Sergio dit: à

Chuis sûr y a des gars i se prétendent ivres i sont au Fanta… Ca casse le boulot !

gardel dit: à

JC, pas DC

Widergänger dit: à

Les débats à la télévision au sujet de Hollande/Valls sont presque aussi insignifiants que Pablo75. C’est dire…!

Widergänger dit: à

En tout cas, fini lecture de Kronos, de Gombrowicz. Beaucoup de petits faits saillants. La longue agonie du maître est assez bouleversante. Les petits pics à Maurice Nadeau ici ou là, son incompréhension de Mai 68, la virulence des attaques contre lui en Pologne, liées à la guerre froide, donnent une idée de la folie de l’époque qu’on a du mal à imaginer aujourd’hui. Un livre à lire pour reprendre la lecture ensuite de Ferdydurke et des autres romans.

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

« Les débats à la télévision au sujet de Hollande/Valls sont presque aussi insignifiants que Pablo75 »

Insignifiants selon la théorie lacanienne de l’insignifiant du signifié? Ou de celle de Blanchot sur le signifiant de l’insignifié? Ou peut-être celle de Heidegger sur l’insignifiant de l’insignifié par rapport au signifiant de signifié?

Pablo75 dit: à

…au signifiant DU signifié.

Nicolas dit: à

J’essaye de faire réfléchir à la modération, à mon humble niveau de commentateur de blog. Il y a des commentateurs réguliers sur ce blog, comme un salon, pourquoi Billy dés que je dit un mot d’argo n’est pas d’accord m’empêchant de dérouler une conversation en devenir alors que le but ici me semble t’il est bien de dérouler des conversations. Il faudrait à mon humble avis laisser un peu plus de liberté de ton aux protagonistes réguliers, d’autant plus que n’importe qui peut insulter n’importe qui, un commentateur de ce blog un peu averti peut vite fait détourner la modé, ou tenir des propos digne du café d’en bas de chez moi, donc à mon avis Billy soit est mal paramètré soit ce n’est qu’un moyen de se rassurer. Les propos négationnistes n’étant là que pour étayer ma démonstration. Les propos négationnistes sont un des rares cas d’interdit pouvant impliquer des sanctions par la loi. Il y a plusieurs type de modération, celle qui modère à priori et celle qui modère à posteriori, les propos négationniste ne peuvent être ici que modérés à posteriori, la modération à priori de Billy sur les commentaires des commentateurs réguliers ne voulant à peu près rien dire si ce n’est en décourager certains. Ce qui est selon moi contre productif. J’entend bien les difficultés que peut rencontrer Passou pour la modération de ce blog, il n’empêche cela peut toujours s’améliorer. Si Billy me casse trop les couilles (et oui je dis couille) je vais finir par aller voir ailleurs si j’y suis. J’ai une façon d’écrire et je ne vais pas en changer.
Oyé oyé bonne gens, si j’avais envie de faire exploser les commentaires de ce blog j’y mettrais toute mon attention et cela arriverait, ne vous faites pas d’illusion, mais enfin pourquoi je ferais ça? J’ai des choses plus intéressantes à faire. Désolé de vous décevoir, mais vous vous êtes tellement insultez les uns les autres que vous ne faites plus de différence entre de la pseudo provoc et la connerie et votre connerie, pourtant on n’aurait pu penser que tout est affaire de contexte, moi je n’y peux rien. Il n’y a que sur un blog que l’on voit ca, yeux dans les yeux vous n’auriez pas tenu cinq minute, ou alors vous auriez fait semblant, ne pas parler des choses qui fâchent, ou alors vous êtes tout seul parce qu’incapable de vivre avec les autres alors vous avez ce blog et vous faites avec et ca vous arrange bien. Néanmoins de temps en temps il y a des discutions plutôt sympathiques et instructives sinon je ne serais pas là. Merci à vous.

Nicolas dit: à

Et oui j’ai dit c.uille

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

« La longue agonie du maître est ASSEZ bouleversante. »

Et c’est un prof qui écrit ça… Un prof qui a passé sa vie à lire (soi disant) et qui est sur le point d’accoucher une Oeuvre qui marquera notre époque.

« Bouleversant », mon pote, signifie « qui émeut profondément ». Donc « assez bouleversant » = « qui émeut profondément mais pas très profondément ». Donc qui émeut moyennement.

Et c’est un espagnol qui doit t’expliquer ça. Tu n’as pas honte?

la vie dans les bois dit: à

@Sergio dit: 28 novembre 2016 à 15 h 25 min

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2016 à 12 h 27 min
Milou est une chienne.

sergio, ne faites pas de mon message de la pâtée pour clebs.

Cette hypothèse audacieuse, je le répète, a été avancée dans un dictionnaire amoureux de Tintin, chez Plon.
C’était pourtant clair, non ?

Je ne connaissais pas du tout ce tintinophile « amoureux de Tintin,- déjà bien du mal à en lire un autre dans cette collec’ des je t’aime pas non plus- avant de l’avoir entendu, today , sur une radio d’info.

Il a une fiche wiki qui le présente comme un pourfendeur de la pornographie.
J’ai l’impression que ce monsieur a raté sa vocation de sexologue pour chiens.

D’autant, et encore plus surprenant que d’avoir décelé en la Castafiore tous les attributs de Farinelli, monsieur Allisgoud dézingue la lecture psychanalytique qui a été faite de l’oeuvre d’Hergé
– ce en quoi, il faut l’appuyer dans sa démarche . A ce sujet, vous allez regretter un jour prochain, oui, vous, d’avoir mal causé en plus de tout le reste, de la baleine du cap’ Achab ! –
monsieur Allisgoud, un savant sachant, a affirmé que toute l’oeuvre de Tintin est « hantée » par la folie de la mère d’Hergé.
Alors qu’on sait bien tout ce que Hergé doit au curé.

Une espèce de merinos mal peigné ce môssieu Albert Isnogoud.

la vie dans les bois dit: à

Je trouve dommageable pour la pluralité du débat en hollandie, que Picador 1er, après nous avoir fait miroiter toutes l’étendue de son muscle verbeux, se couche après un déjeuner. Une étrange apathie post-prandiale.

Jibé dit: à

« Insignifiants selon la théorie lacanienne de l’insignifiant du signifié? Ou de celle de Blanchot sur le signifiant de l’insignifié? Ou peut-être celle de Heidegger sur l’insignifiant de l’insignifié par rapport au signifiant de signifié? »

WGG, dans le rôle d’un médecin de Molière !

Jibé dit: à

Albert Algoud est lacanien, LVDLB, l’anti porno c’est son père !
Le sexe de Milou on s’en fout, en revanche il est évident que la Castafiore est un travelo, qui se produit sur la scène de chez Michou.

« Il est le fils de l’écrivain maurrassien François-Marie Algoud, auteur très impliqué dans la lutte contre la pornographie et proche des milieux traditionalistes catholiques. »

Jibé dit: à

De quel Maître, avec majuscule, s’agit-il ?

la vie dans les bois dit: à

merci Barozzi, tout sexeplique.
Je me disais aussi qu’Albert Allisgood avait un faux air de castrateur du sens. Du sens des mots.

Jibé dit: à

Erratum, le médecin de Molière c’est Pablo !

Jibé dit: à

Bras de fer entre Vals et Hollande pour la primaire : Moi, seul ! Non, moi !
Valls contre Fillon, je vote pour le premier. Tout aussi libéral mais plus moderne…

Delaporte dit: à

« Valls contre Fillon, je vote pour le premier. »

Mais, Jibé, vous croyez que vous allez être nombreux à voter pour le premier ministre de Hollande, qui a aussi une certaine responsabilité dans cette catastrophe du gouvernement actuel ? Aux prochaines élections, la gauche socialiste sera anéantie.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 novembre 2016 à 18 h 31 min
« En tout cas, fini lecture de Kronos ».

C’est un peu court, jeune homme. Finalement, Blabla parle beaucoup mieux des livres qu’il ne lira jamais.

Emmanuel dit: à

Passoul 17.39 vous faites bien d’être vigilant .Ces provocs à 3 balles finissent par nous bouffer le foie :merci pour le cadeau RDC et excellents billets d’ici.

Delaporte dit: à

Premier cafouillage de Fillon au sein de son parti pour la course aux bonnes places :

« Le vainqueur de la primaire de la droite a assuré, lundi sur France 2, que les négociations étaient toujours en cours pour réorganiser son parti. »

la vie dans les bois dit: à

Des révélations surprenantes se font jour.
Il est question de secte, genre l’ordre du temple solaire, selon des révélations du cercle rapproché du président 4%, dans ce même le JT de la deuxième chaîne.

De moins en moins normal, toussa.

Fournier dit: à

22h12
« La mort dans le complot »
toujours au top.
La folle des alpages s’enferme chaque jour dans son « génie »

christiane dit: à

@Pablo 75
j’ignorais que D.Sibony avait enregistré 54 vidéos sur Youtube pour creuser des points de ses pensées. Je connaissais certains de ses livres que j’ai appréciés : « Les 3 monothéismes », « Entre-deux, l’origine en partage », « Le corps et la danse », « Fous de l’origine »…
Et voilà cette vidéo désopilante que vous nous offrez le 27 à 21h55.
Évoquant Lacan, il évoque bien d’autres personnalités… et c’est très drôle et très habile.
Je ne connaissais ni son visage, ni ses gestes. Il ne fait pas du tout « psy » sérieux, mutique, professoral, inspiré ! Non, il est jovial et s’amuse autant qu’il nous amuse.
Pour en revenir à Lacan, il glisse dans ce portrait, ironiquement : « La promesse de donner un savoir a remplacé le savoir » ou encore « ça produit un langage qui vous éloigne de plus en plus de la question posée »… « le témoignage d’un homme qui parle et qui s’enlise dans un discours qui tourne sur lui-même, qui se prend lui-même pour objet… ». Tout cela est féroce et clairvoyant.
Quant au tableau ?  » c’est le dépôt du regard du peintre » !
Je ne sais à quelle occasion vous avez sorti cette vidéo mais elle vaut le détour. Grand merci.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ce qui reste très grave, pour notre genre humain,!…c’est d’être arriver, à faire croire que nous sommes riches, avec les illusions de la pub, et des journalistes,!…

…tant et si bien,!…et par la volonté d’élire un homme de gauche, il est de droite conservateur des valeurs,!…
…à qui se confier, pour un peuple qui à besoin de gauche-sociale urgente, pour vivre son humanisme trahis,!…

…voter, pour un autre homme de gauche,!…
…rien ne nous fait peur,!…

…mêmes si Mélanchon, est élu, avec force, par ces promesses,!…
…bon, il ne fera  » rien « ,…comme son prédécesseur à l’Élisée,!…
…au plus, tous des ranger, trop bourgeois de vivre avec des si, si, si,…
…des présidents, du peuple, pour  » rire « , sous l’égide, des nations du profit sur les peuples,!…Chine inclus, avec rUSSIE DES Cinémas des ordres et sécurités, avec théâtres des rôles,!…les russes soumis, esclaves d’états unies,!…soviétiques,!…

…mais, que voulez-vous,!…
…ne pas êtres pris pour un collabos de pigions enculés, à tout les coins de jour et de nuit,!…
….par des foutaises à muselés le bonheur de vivre,!…
…merci,!…Papa, merci Maman,!…etc,!…

…pour les riches télescopés en projections , avec rien,!…et Dieux pour tous,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’Europe, dans sa gélatine bouillie chaude à tiède, refroidie de sa droite à sa gauche au conservatisme au style du règne à « Victoria »,!…
…elle est bonne l’histoire,!…
…gelée de haut de forme,!…
…la nation à besoin de vous,!…c’est çà,!…le capitalisme de tout les lobbyings après-moi,!…of course,!…
…la vigie, sur la sauce tomate, avec la viande hachée, c’est mieux,!…

…faire soi-même sa cuisine, quelle ouverture politique,…sans obédiences cocues à subir,!…
…etc,!…

Mohawk dit: à

si j’avais envie de faire exploser les commentaires de ce blog

Et modeste, en plus…le gendre parfait.

Paleine dit: à

Les lacaneries font fond sur le plaisir si français – gaulois ? – de s’écouter parler et d’embobiner son prochain.
« Le cri fait gouffre par où le silence se rue »

Bloom dit: à

Après Farage le ravagé, le nouveau chef du UKIP (it to yourself, thanks) est un certain Nuttall, le bien nommé, « nuts all » (tous des cinglés). Jeu de mots, jeu sur les vilains.

Bloom dit: à

Nuts, all
(virgule utile)

JC..... dit: à

Le pleurnicheur Manuel Valls et le bedonnant Hollande : Laurel et Hardy…

JC..... dit: à

Rendre hommage à la Russie, à l’Allemagne, au Cambodge, à Cuba, je veux bien. Mais à Stalin, Hitler, Pol Pot ou Castro, non !

OZYMANDIAS dit: à

Bonjour tout le monde… oui, oui, je suis d’humeur polie ce matin, je dis bonjour à tout le monde…mais, je n’ai rien à dire, rien à taper, rien à clavarder…

la vie dans les bois dit: à

@au foufou sur son divan : grosse jalouse, va !
le « complot » dans les hautes sphères de la hollandie, c’est perish ou perish.
Pathétique.

JC..... dit: à

OZY, tu ne te souviens pas de l’adage du guillotiné trompé : « N’avouez jamais ! »

JC..... dit: à

Fin de règne. C’est tout de même inimaginable le nombre de glands qu’on a eu à la tête de l’Etat !

OZYMANDIAS dit: à

Les glands, au sommet de la canopée de l’Etat, ça s’en-chêne…

JC..... dit: à

Mitterrand ! Chirac ! Sarkozy ! Hollande ! on a été gâté …

OZYMANDIAS dit: à

Les noms propres, il faut les étudier… Onomastiquement vôtre !

la vie dans les bois dit: à

Ozy, ils y en a trop ici qui les mastiquent… 😉

Bloom dit: à

Variation sur un titre d’O’Neill – Le vomi sied à la hyène / Vomit Becomes Hyena.

la vie dans les bois dit: à

Ces jeux de mots onomatopéiques, tels que les pratique bloom, comme dit l’autre, des fientes de l’esprit de celui qui n’en dispose pas.

OZYMANDIAS dit: à

Comment appelle-t-on un nom propre à la consommation joycienne ?

Un Bloom !

OZYMANDIAS dit: à

Comment appelle-t-on un nom impropre à la consommation joycienne ?

Bloomburger !

la vie dans les bois dit: à

Et pour ceux qui ne veulent pas lire Joyce, bloom restera une fleur.

Have a good one.

Mohawk dit: à

Le Monde rapporte un,e « Explosion des infections sexuellement transmissibles (IST), selon des chiffres de l’Agence nationale de santé publique rendus publics mardi 28 novembre. »

En plus de l’infestation fascistoïde, répandue par les trolls du FHaine genre « JC »…Pays contaminé, urgent de réagir (& de se couvrir).

Bloom dit: à

Ozy, je suis sûr que, contrairement aux 3/4 des candidats de l’agrégation d’anglais 1988*, vous aurez saisi le sens de « Joycean consummation ».

* sujet de la dissertation de 7h: « Consummation in Keats’s poetry ».

JC..... dit: à

Contrairement à certains ici dont la comprenette s’est déréglée au fil du temps, j’ai le sentiment d’apporter à ce blog l’image d’un simplet utile, là où les mœurs lubriques, turpitudineuses, luxuriantes, sexuellement transmissibles, des idées fausses infectent le fond de l’âme torturée des gauchistes en plein désarroi, dont l’icone qui déc.onne, Cambamélisse, est l’archétype moisi !

renato dit: à

« Interrogez les usagers ! »

Clients, ce sont des clients.

renato dit: à

@D, encore à propos de noisettes et saumon.

James Joyce disait qu’il formait avec James Stephens un couple de jumeaux astrales « nés à la même heure du même jour dans la même ville ». Et Stephens : « Il parait que ce n’était pas le même lit, et ce fut le seul petit défaut dans nos relations ». L’idée de la gémellité était tellement forte chez Joyce que dans l’une de ses dernières lettres il écrivait que s’il ne serait pas arrivé à finir « Finnegans Wake », seulement Stephens aurait pu porter à terme le travail. Et la raison de cette confiance est simple : Stephens connaissait comme personne le corpus mythique et le monde fantastique irlandais, était doué d’une formidable habilité stylistique et possédait une oreille rigoureuse pour le rythme. Par contre, Stephens écrivain est le contraire du dernier Joyce : simplicité apparente, usage déroutant d’un langage réduit à l’essentiel et thèmes élémentaires, qualités que l’on retrouve in « Le Pot d’Or » — roman fabuleux et conte philosophique, c’est un livre dont quelqu’un (le nom me fuit) a dit : « Il est un hymne au nonsense, et le vrai nonsense n’est que sagesse renversée, incompréhensible pour un intellect non sage ». Si un lecteur croit que l’un des buts de l’écriture est l’émerveillement, « Le Pot d’Or » est le livre qu’il lui faut.

JC..... dit: à

LANGUE FRANCAISE

Au Quai d’Orsay, on ne dit plus : « Il a fait un flop ! », on chuchote : « Il a fait un bloom ! »

renato dit: à

… insignifiant du signifié ;
signifiant de l’insignifié ;
insignifiant de l’insignifié par rapport au signifiant de signifié…

Il y a de bon que à un moment on meurt, d’ici là il faut quand même acheter son pain.

JC..... dit: à

Revenons sur la nouvelle la plus importante de ces jours derniers.

Je ne parle pas du tournage à l’Elysée du dernier film de LAUREL et HARDY sur un scénario formidable du Petit Catalan : « Tu veux ou tu veux pas ? »….

Un must des films rigolos !

Non, je parle de la mort du révolutionnaire éternel, le camarade Castro. Elle me touche, elle m’affaiblit, elle m’inquiète sur l’avenir des révolutionnaires, désormais de droite, exclusivement ! A cet égard, je vois maintenant le camarade Courage Fillon, nouveau révolutionnaire français, comme un rebelle dont la barbe pousse chaque jour un peu plus !

C’est une certitude. FILLON est le CASTRO nouveau ! Des témoins ont entendu la Mère Danièle Mitte se vriller dans le caveau à cette idée formidable. Elle est incorrigible : elle adore les dictateurs….

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Nicolas 19 h 06, je n’ai pas trop compris ce que votre démonstration démontrait sur la modération, mais enfin, je voudrais (sans vous froisser bien sûr) vous donner un petit conseil : pas d’accent sur les expressions latines, même s’il n’est pas si grave que cela, cet accent, quand il volète au-dessus du « a » d' »a priori » ou « a posteriori ».

boudegras dit: à

l’insignifiant du signifié, renato ?…en deux lettres : JC…., en un mot : andouille

JC..... dit: à

Y en a une, ici, en ces lieux de tolérance, qui a raté sa vocation de « maitresse d’école »… Pas celle d’emmielleuse !

JC..... dit: à

La bousegrasse fonctionne à l’excitant débonnaire…

Mohawk dit: à

Danièle Mitte

Insulte et diffamation sont le fonds de commerce de la crapule Fhaine qui persévère dans le non-être. Profite, ma chérie.

JC..... dit: à

La bousegrasse est un délassement idéal…

JC..... dit: à

Promenons la Mitte,
Quand Castro la quitte
Au creux de nos gîtes
L’amour nous habite …

ici Londres dit: à

Simplet occupe l’espace, je répète : Simplet occupe l’espace

Jibé dit: à

« Au creux de nos gîtes
L’amour nous habite … »

Au creux de nos bites
L’amour nous agite …

Janssen J-J dit: à

Des chercheurs canadiens viennent de prouver que l’on pouvait avoir de l’empathie pour un avatar qui souffre, même s’il s’agit de celui de Lætitia Casta(fiore).

Pablo75 dit: à

@ christiane

« Pour en revenir à Lacan, il glisse dans ce portrait, ironiquement : « La promesse de donner un savoir a remplacé le savoir » ou encore « ça produit un langage qui vous éloigne de plus en plus de la question posée »… « le témoignage d’un homme qui parle et qui s’enlise dans un discours qui tourne sur lui-même, qui se prend lui-même pour objet… ». Tout cela est féroce et clairvoyant. »

Quand j’avais 16-17 ans, j’ai eu au lycée un jeune prof de philo, qui était, en plus de fêtard et alcoolique, un « wittgensteinien » d’une grande lucidité sur sa discipline. Il expliquait l’histoire de la philo de telle façon qu’on comprenait vite que les philosophes se contredisaient entre eux allégrement, se critiquaient mutuellement avec cruauté et qu’au fond il ne fallait pas attendre la vérité d’aucun d’eux (il nous amusait bien en nous lisant des textes féroces de Schopenhauer sur Hegel, par exemple). Moi cela m’a marqué, parce que j’ai compris vite que toutes les théories, dans tous les domaines, qui pouvaient paraître si solides pour les non spécialistes étaient au fond facilement « déconstruites » par les spécialistes du bord contraire.

Sur la psychanalyse, j’ai entendu parler très tôt, parce que j’avais un frère aîné, étudiant en médecine, qui voulait être psychiatre et était devenu un fanatique de Freud (très bien traduit en espagnol, d’ailleurs, et très tôt – entre 1922 et 1934 on a publié ses « Obras completas » en 17 vols.- chose dont Freud, qui aimait beaucoup l’espagnol – langue qu’il avait apprise, très jeune, pour lire Don Quijote, – s’était beaucoup réjouit – il l’a écrit dans ses lettres à son traducteur espagnol).

Bref, pour savoir si les théories freudiennes étaient sérieuses, j’ai eu envie très vite de lire son « ennemi » Jung (qui le connaissait si bien et depuis si longtemps) et je suis tombé sur un livre d’entretiens avec lui où j’ai pu voir, qu’en plus de dire des choses très intéressantes sur l’ésotérisme, il démolissait en trois phrases les concepts essentiels de la psychanalyse freudienne (au grand désespoir de mon frère, qui s’est mis à haïr Jung – depuis cette époque je sais que tous les gens qui détestent l’ami Carl Gustav – l’un des plus grands esprits du XXe siècle – sont suspects).

Alors pour savoir si les lacanneries de Lacan sont sérieuses, rien de mieux que consulter un spécialiste de la psychanalyse comme Daniel Sibony. Mais j’aurais pu en choisir d’autres, parce qu’il y en a pas mal de freudiens pour qui Lacan était un fumiste qui n’a rien dit de nouveau.

J’aurais pu citer aussi le livre de Pierre Rey (« Une saison chez Lacan ») ou celui de Sibylle Lacan (« Un père »), mais je ne sais pas où ils se trouvent dans mon bordel de livres.

Janssen J-J dit: à

L’internaute survivant de la rdl est un toujours meurtrier en puissance, dans la mesure où il pense toujours pouvoir survivre aux autres : qu’ils meurent avant moi ; qu’ils meurent, plutôt (plus tôt ?) que moi ; qu’ils meurent pour que je vive, se dit-il en son for.

JC..... dit: à

Quittons nous sur cette interprétation endiablée, d’un thème connu, par le pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba dont on parlera encore lorsque l’épouvantable barbu dictatorial CASTRO sera, lui cette charogne vulgaire et despotique, totalement oublié !

https://youtu.be/zbv51HUiW2k?list=RDzbv51HUiW2k

antiquité dit: à

qu’is ne soient pas oubliés
les entretiens de confucius

Janssen J-J dit: à

@au simplet utile.
Utile à quelle littérature commerciale, au juste ?

François Delpla dit: à

Je constate que le nom de Rolande Causse ne fait l’objet que de deux mentions… toutes deux dans le billet de Passou !

Un vieux « républicain » pourrait-il nous dire si, dans les commentaires de quelque billet antérieur que ce soit, l’oubli du livre présenté par notre hôte avait atteint une telle pureté ?

Jennifer dit: à

JC, « j’ai le sentiment d’apporter à ce blog l’image d’un simplet utile, là où les idées fausses infectent le fond de l’âme torturée des gauchistes en plein désarroi ».
Merci pour cette utile remise en ordre. Mais qu’est ce qui pousse ainsi à donner de votre personne pour cette tâche bien ingrate ? Une pulsion altruiste désintéressée, peut-être ?

Janssen J-J dit: à

11.16 – Je crois me souvenir qu’un certain monsieur Francis Delplat, toujours vigilant comme républicain de gauche à l’égard des compromissions avec les nazis, avait cité à plusieurs reprises cet ouvrage, mais je peux me tromper. Cet internaute a disparu depuis longtemps, ou usé de maints autres pseudonymes depuis, donc les recherches pour le retrouver sont assez difficiles.

Pablo75 dit: à

À propos de Lacan, j’ai pas mal discuté sur lui, il y a plus de 20 ans, avec le maître d’école de ma fille (quand elle avait 4-5 ans), que je voyais tous les matins en l’emmenant. C’était un type qui avait raté l’entrée à l’ENS pour des problèmes psychologiques et qui était devenu fou de psychanalyse lacanienne après en avoir fait une avec un disciple de Lacan. Je lui disais: -Il t’a guéri? Et lui: -Tu rigoles? Si la psychanalyse guérissait ça se saurait… Malgré ça, il voulait devenir psychanalyste mais il n’arrivait pas à cause des mafias que selon lui sévissaient dans le petit monde parisien de la psychanalyse.

J’ai connu aussi, il y a 15 ans, le mari d’une traductrice d’italien, qui était un psychanalyste jungien sans clients. Une amie commune, sachant que je m’intéressait à Jung, me poussait à devenir son patient – « ne te préoccupes pas pour l’argent, il ne va pas te demander plus de 5 euros par séance; il est même capable de te payer, lui, pour que tu ailles le voir, rien que pour pouvoir dire qu’il a un patient ». Mais le type était tellement naïf, pour ne pas dire tellement con (le bobo parisien type, sortant d’une famille à fric) que ça ne m’a pas donné la moindre envie d’essayer – même si j’avais la curiosité de savoir si j’allais apprendre de choses sur moi – comme disent tous les analysés non guéris.

JC..... dit: à

JJJ,
Prière de ne pas croire la rumeur selon laquelle je serais le Chef d’entretien de l’immeuble Gallimarre, rumeur étrange…

Ne pas accorder crédit, non plus, à celle plus sérieuse d’être l’un des fils que Passou aurait eu avec deux étudiantes scandinaves lors d’un congrès sur la sexualité franco-marocaine au service des dieux.

JC..... dit: à

« La psychanalyse ne guérit pas, elle me soulage. » (Jean-Luc Mélenchon)

Janssen J-J dit: à

@au fils simplet de deux étudiantes scandinaves ?… De laquelle des deux seriez-vous sorti, juste ciel, la blonde ou la brune ?…
Non non, moi je veux bien croire à tout, mais faut un peu esspliker, épicétou.

Pablo75 dit: à

@ François Delpla

« Je constate que le nom de Rolande Causse ne fait l’objet que de deux mentions… toutes deux dans le billet de Passou ! »

Déjà que personne s’intéresse à Nathalie Sarraute, imaginez à Rolande Causse !

Janssen J-J dit: à

Seriez-vous un analysé guéri, simplet de bonne humeur joyeuse ?

Chaloux dit: à

Pablo, je suis persuadé qu’un homme qui voudrait vraiment tout savoir de lui-même n’aurait besoin de personne.

Janssen J-J dit: à

@9.32 « ce que votre démonstration démontrait sur la modération » ?…
Il me semble qu’elle modère la modération démonstrative.

christiane dit: à

@Pablo
Ah, merci. Je sors de la RDC où j’ai passé un bon moment à tenter de répondre à une question de Annelise Roux. Elle sait lancer des dialogues passionnants. Et puis il y a des pointures chez elle (Ericksen- Emmanuel…)
Ce que vous dîtes des philosophes qui se contredisent est intéressant. Contradiction entre cette philosophie dont on saupoudre tout et son importance remise en cause. Où est sa réalité ? Votre scepticisme à son égard se comprend. Interrogations, désillusions.
J’aime que vous évoquiez Wittgenstein (tellement à la mode, célèbre et si souvent connu par sa vie… et méconnu dans ses livres !)
La place du langage et ses règles arbitraires dans nos vies, nos pensées, ses pièges, ses fausses routes, là est son point fort. Son questionnement de l’incertitude, l’intuition, la mémoire du passé, le flux du temps, aussi.
Mais il n’a jamais induit un seul chemin de pensée.
Ses livres et ceux de Jankélévitch, de Valéry et de Bachelard suffisent à mon bonheur en cette époque un peu ténébreuse avec une pincée de poésie et mes romans préférés. Ça donne de la liberté dans la tête !
Freud me terrifie. Sa mythologie est nocive.

Maintenant, les philosophes font partie des célébrités et font exister des problèmes là où il n’y en avait pas, avec parfois, beaucoup de suffisance et de dogmatisme. Ce chemin interminable de question vaseuse en question encore plus vaseuse, l’illusion qu’il y a une réponse, l’absence de vraie réponse. Là, le regard ironique de Sibony sur Lacan est le bienvenu.
Merci encore.

Polémikoeur. dit: à

Qu’y a-t-il d’étonnant
à ce que persiste la geste
des romans de Jack London
dans la génération qui voit
disparaître la virginité
de leurs décors, voire
leurs décors eux-mêmes
mais pas la brutalité
qui gouverne le destin
de leurs personnages ?
Piedtendrement.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« je suis persuadé qu’un homme qui voudrait vraiment tout savoir de lui-même n’aurait besoin de personne. »

Moi je crois que la meilleure façon de se connaître c’est la lecture. Pour savoir qui nous sommes il vaut mieux lire les grands écrivains que
se coucher sur un divan.

Chaloux dit: à

Lire et vivre. Évidemment, pas tout seul sur une île déserte, sans un livre.

Pablo75 dit: à

@ christiane

« Wittgenstein (tellement à la mode, célèbre et si souvent connu par sa vie… et méconnu dans ses livres !) »

Eh oui… Combien de ses admirateurs snobs savent, par exemple, que l’ami Ludwig était un grand croyant (« Il est clair que le christianisme est la seule voie certaine vers le bonheur ». Carnets 1914-1916) et qu’il pensait que « Les Confessions » de Saint-Agustin était « le livre le plus sérieux qui ait jamais été écrit »?

gontrand dit: à

La dégringolade continue…(L’Express)

« La plus grande étude mondiale sur le niveau scolaire en mathématiques et en sciences a été publiée ce mardi. La France est à la traîne: les jeunes Français affichent les pires résultats de l’Union européenne, et sont loin derrière leurs camarades des pays de l’Est asiatique.

La chute est vertigineuse. Les élèves français de terminale S et de CM1 affichent les pires résultats de l’Union européenne en mathématiques. Et ils ne dépassent qu’un seul pays, Chypre, en sciences, selon une étude internationale publiée ce mardi, le Timss (Trends in International Mathematics and Science Study). La France se classe ainsi à la 35e place sur 49 pays. »

Nicolas dit: à

Couille

Nicolas dit: à

Une belle entrée en matière, c’est marrant que l’on s’en foute de Sarraute parce qu’elle dit à peu près le contraire de Lacan, elle demande à sa belle doche « Pourquoi on ne peut pas faire ca? » Et elle lui répond « Parce que ca ne se fait pas. » et Sarraute le fait quand même. Il faudra qu’un spécialiste de la psychanalyse nous explique ca plus en détail.

JC..... dit: à

Mon brave JJJ,

Croyez vous sincèrement qu’un simple d’esprit dans mon genre ait besoin de psychanalystes* !?² Ce serait plutôt l’inverse.

* j’en ai connu des fameux, à une époque, par amitiés communes … des personnages intéressants.

!

JC..... dit: à

« Moi je crois que la meilleure façon de se connaître c’est la lecture » (Pablo)

Tous les moyens sont bons, mais celui là est loin d’être le meilleur ! Une distraction, tout au plus … un bon amusement !

JC..... dit: à

« Les enfants des quartiers défavorisés se sentent défavorisés »

Normal….
Next ?!

JC..... dit: à

Quittons nous sur un drame qui pointe, avec des conséquences psychanalytiques fortes :

Nous savions tous, et toutes, que Bartolone était c.on de naissance …. mais à ce point là ! on découvre l’ampleur du désastre !

L’acquis vient renforcer l’inné ….

Chaloux dit: à

« Le Monde
Un sarcophage géant coiffe désormais la centrale nucléaire de Tchernobyl ».

Prochaine étape, le minuscule sarcophage qui « coiffera » JC.

christiane dit: à

Oh, Pablo, vous placez la barre très haut. Saint-Augustin, ses « Confessions » ? Ce livre m’a plutôt marquée par l’écriture de soi que par la crise de … foi de l’auteur.
C’est un domaine très particulier, la religion, la foi dans son œuvre et dans sa correspondance.
Jacques Bouveresse, spécialiste de Wiittgenstein, écrit ,entre autres, ces lignes qui me conviennent tout à fait, (c’est à propos de son rapport à l’œuvre de Gottfried Keller « Das verlorene Lachen ».
Il pense que pour Wittgenstein « une religion ne peut être finalement que celle du silence et qu’il rêvait d’une religion qui serait finalement sans dogme, sans Églises, sans ministres et même, d’une certaine façon, sans croyances, (sans croyances théoriques, en tous cas). Il pensait même que ce serait probablement la religion de l’avenir. Et, pour ce qui est de la nécessité d’écouter le prêche silencieux de la nature, de préférence à la prédication bavarde des Églises, c’est également un aspect auquel il était très sensible et qui l’a amené, à différents moments de son existence, à choisir de vivre seul dans des endroits où le bruit du monde ne risquait plus de le rendre sourd à ce que l’homme qui cherche dans une forme de religion la solution du problème de la vie peut espérer apprendre de la nature elle-même. ». Il ajoute qu' »une des choses sur lesquelles il a toujours insisté est le fait que la religion est une affaire entièrement personnelle et que, par conséquent, chacun doit trouver son chemin pour arriver à elle, si toutefois il est destiné à y arriver, ce qui n’est probablement pas vrai de tout le monde et pas nécessaire pour tout le monde. ».
Enfin, il conclue cet article par ces lignes : « il reste au total difficile, pour ne pas dire impossible, de décider jusqu’à quel point il a réussi (ou, en tous cas, eu le sentiment de réussir) à se rapprocher ainsi du but. » (p.144 à 151 de la revue europe d’octobre 2004. Numéro consacré à Wittgenstein.)

christiane dit: à

il conclut

Chaloux dit: à

Les Confessions sont le Mont Gerbier de Jonc de tout un pan de la littérature.

Pablo75 dit: à

@ christiane

Je suis totalement d’accord avec la conception de la religion de Wittgenstein resumé par Bouveresse. C’est la conception des mystiques, d’ailleurs.

Il est évident que tout ce qui est extérieur à une spiritualité intime est faux. Et ceux qui en doutent qu’ils aillent lire les Évangiles au Vatican.

Chaloux dit: à

Daniélou fait coïncider le début de ma fin avec le surgissement du monothéisme : « politique ».

François Delpla dit: à

**************

Janssen J-J dit: 29 novembre 2016 à 11 h 27 min

11.16 – Je crois me souvenir qu’un certain monsieur Francis Delplat, toujours vigilant comme républicain de gauche à l’égard des compromissions avec les nazis, avait cité à plusieurs reprises cet ouvrage, mais je peux me tromper. Cet internaute a disparu depuis longtemps, ou usé de maints autres pseudonymes depuis, donc les recherches pour le retrouver sont assez difficiles.

******************

Google ne livre en effet rien à partir de ce nom, ce qui ne serait pas le cas s’il avait existé. A quoi jouez-vous ?

Chaloux dit: à

Pas de la mienne : »de la fin ».

François Delpla dit: à

Pablo75 dit: 29 novembre 2016 à 11 h 36 min

@ François Delpla

« Je constate que le nom de Rolande Causse ne fait l’objet que de deux mentions… toutes deux dans le billet de Passou ! »

Déjà que personne s’intéresse à Nathalie Sarraute, imaginez à Rolande Causse !

********************************************

????????????

Il ne s’agit pas de s’intéresser à cet auteur, mais à l’ouvrage que Passou nous présente.

Zéro allusion en 1000 commentaires : record battu, n’est-il pas ?

christiane dit: à

Oui, Chaloux et voilà que je relis mon chapitre préféré (XV) dans le livre dixième : « Le souvenir de l’oubli »
« … mais quand je me souviens de l’oubli, l’oubli et la mémoire sont présents à la fois, la mémoire d’où je tire mon souvenir, l’oubli, objet de ce souvenir. Mais qu’est-ce que l’oubli, sinon le défaut de mémoire ? Comment peut-il être l’objet présent de mon souvenir, puisque sa présence constitue l’impossibilité du souvenir ? (…) Mais comment prétendre que ma mémoire garde l’image de l’oubli et non l’oubli lui-même quand je me souviens ? »
Le chap. XIII qui le précède « Le souvenir du souvenir » est aussi lumineux ainsi que celui qui suit (XXIII) concernant le souvenir du bonheur.
Puis bien sûr ce creusement du XXVII : « Dieu est au-dedans de nous » que Jibé citait l’autre jour : « Tard je vous ai aimée, Beauté si ancienne et si nouvelle, tard je vous ai aimée… »
Oui, un livre tellement moderne par sa pensée. Ce questionnement sur les traces de la mémoire derrière l’oubli. Ce qui est à la fois présent et absent, cette vibration où se cassent nos plumes ne pouvant transcrire notre trouble. Lui l’a fait, dans ce livre, une sorte de contre-écriture. Sarraute est forte à ce jeu… Michaux aussi. C’est de l’ordre du surgissement. Et enfin Beckett qui traque l’innommable jusqu’au cœur du silence après le bégaiement.

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 29 novembre 2016 à 13 h 37 min
Ah, c’est chouette cette RDL, quand même ! Miroir d’une pensée que quelqu’un d’autre habite.

Chaloux dit: à

Christiane, pour rebondir sur les théoriciens plus ou moins fumeux du XXe siècle : »Je n’incrimine pas les mots, sortes de vases précieux et choisis mais le vin d’erreur qu’y versaient pour nous des maîtres ivres ».

Widergänger dit: à

Sont comiques tous les trois avec leur Wittgenstein auquel ils ne comprennent pas grand-chose. Leurs préjugés de café du commerce sur la philosophie. Brèves de comptoir.

christiane dit: à

Chaloux,
cette citation éveille ce si beau poème d’Apollinaire

Nuit rhénane
« Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d’un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n’entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été

Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire »

Guillaume Apollinaire (1880 – 1918), Alcools

boudegras dit: à

Chaloux, pouvez-vous, voulez-vous confirmer que celui qui signe JC s’appelle Jean Campanella de Porquerolles

Bloom dit: à

Mon prof de Khâgne, Fauve, traduisait Wittgenstein. L’avez-vous eu, ML?
A l’époque, ça faisait un peu peur…

etudiant en lettres dit: à

« mafias que selon lui sévissaient dans le petit monde parisien de la psychanalyse. »
mafias ou différentes écoles (groupuscules, ‘chapelles’, sectes?!
Si ça fait progresser les connaissances what else

etudiant en lettres dit: à

« le minuscule sarcophage qui « coiffera » JC. »

Le brêle de pq : une loque irrecuperable

christiane dit: à

Qui passe ici ? Quelque fâcheux ?
« Diable d’apothicaire ! qui vous saigne ici sans mesure et distribue si bassement purges, vomitifs, cataplasmes, emplâtres, tisanes, clystères et vésicatoires ! Pourquoi tant de grains de calomel, Santa Maria ! une dose d’opium à vous assommer ! De la tête à la queue, pardi, il ruine ma famille entière ! »
(chap. III / livre VIII)
Vie et opinions de Tristram Shandy Laurence Sterne (traduction de Charles Mauron pour les éditions R.Laffont – 1946)

Sergio dit: à

François Delpla dit: 29 novembre 2016 à 13 h 51 min
Déjà que personne s’intéresse à Nathalie Sarraute

Doch, j’ai lu avec moult attention les Fruits d’or ; j’ai trouvé cela bien, bien vu, juste, mais en fin de compte sans rien de si tellement révolutionnaire ; le genre de truc un peu léché qu’on aimerait écrire, finalement…

Plus jeune, en contraction de texte, un jour tombe Nathalie Sarraute ; mais sans le contexte, et puis probablement un titre un peu plus consistant. C’est un cas unique de contraction d’un texte auquel on ne pige que couic ! Et comme après tout, de la contraction de texte à la traduction, il doit bien y avoir quelques affinités…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 29 novembre 2016 à 14 h 26 min
« Sont comiques »

Revoici le grand maître qui tourne rarement d’autres pages que celles de son papier toilette. Va tout vous expliquer.

Widergänger dit: à

Surtout avec un tel nom : Fauve !
Non, je ne l’ai pas eu. Comprends pas pourquoi d’ailleurs. Non, j’avais un prof très bien qui était psychanalyste aussi. Vous l’avez sûrement connu, Bloom. C’est grâce à lui que je peux donner aujourd’hui des cours de philo. À Condorcet, ils ont eu la chance d’avoir dans des temps plus anciens Beaufret en personne en khâgne. Un des profs de lettres de khâgne de Chaptal y avait enseigné aussi avant de venir à Chaptal et l’avait donc fréquenté. Il disait que ses cours étaient remarquables en khâgne. Le grand spécialiste de Heidegger en France avant maintenant François Fédier.

Widergänger dit: à

On n’a vraiment pas de mal à passer pour un maître avec pareilles suffisances pour parler de Heidegger, de la philosophie et de Wittgenstein. Et puis pas prétentieux du tout en plus, les trois suffisances ! Heureusement qu’ici sur la Rdl, tout soit permis et que le ridicule ne tue personne.

Sergio dit: à

Heidegger c’est le mec il est dans tous les billets ; c’est un joker, une martingale, ou halor l’Increvable des Mille bornes. Y a que le jour où Passou nous fera un billet dessus, parce que forcément, un gars pareil il a au moins six mille biographes, là ça va être le point haveugle de l’oeil du cyclone, la dépression absolue la supraconductivité y a plus un hatome qui va remuer !

OZYMANDIAS dit: à

Des souvenirs d’avenir faisons table rase…
Que restent seulement nos futures réminiscences du passé…
Ah ! le décalage temporel dans lequel je baigne…

OZYMANDIAS dit: à

« Je vais t’aimer jusqu’à ce que tu t’aimes » disait le chacal Kalinka à son frère Daminka dans une fable de Bidpaye pour lui remonter le moral…
Qui a dit que les chacals ne s’aiment pas entre eux, contrairement aux humains ?!
Sauvons les chacals et tuons les humains.

christiane dit: à

@Sergio dit: 29 novembre 2016 à 16 h 06 min
« Le commentaire infini » avait dit Passou à Grasse… S’il n’y a pas préméditation il y a alors le gouffre de l’inachèvement. Le retrouverons-nous dans quelques années, inchangé, nous parlant de Heidegger ?

JC..... dit: à

J’ai du rater un cours de frankaoui : je pensais que la règle, c’était : « un chacal, des chacaux »

OZYMANDIAS dit: à

Le Commentateur de l’Infini : Averroès commentant et critiquant Aristote.

JC..... dit: à

Grasse ? … mais n’est ce pas la ville natale de BousedeGrasse ? … c’est ce qu’on insinue, les gens sont méchants, dans les étages supérieurs où règnent les infâmes inférieurs.

OZYMANDIAS dit: à

Comment appelle-t-on une vie inachevée ?
Une brève d’éternité !

JC..... dit: à

J’ai des daguerréotypes de Tintin Heidegger au pieu avec sa colombine. Des selfies de grande classe. Si ça intéresse quelques pervers littéraire ?
(15 euros, plus les frais…)

Chaloux dit: à

Petit montage:

Widergänger dit

« C’est grâce à lui que je peux donner aujourd’hui des cours de philo. »
« Heureusement qu’ici sur la Rdl, tout soit permis et que le ridicule ne tue personne. »

C’est tout.

christiane dit: à

@OZYMANDIAS dit: 29 novembre 2016 à 17 h 20 min
Joli !

Delaporte dit: à

« Le grand spécialiste de Heidegger en France avant maintenant François Fédier. »

Fédier est désormais un has been. Il y a dorénavant toute une nouvelle génération de philosophes qui savent vraiment parler de Heidegger, comme on le voit lors du colloque Heidegger de la Règle du Jeu. Heureusement !!!

JC..... dit: à

Si le ridicule tuait, la RdL serait un immense charnier ; par la qualité, pas par la quantité

OZYMANDIAS dit: à

Merci Christiane.

JC..... dit: à

Ce n’est pas pour médire, mais Heidegger il était Allemand ! Et ils ont perdu toutes les guerres, et leurs philosophes n’ont pas empêché la Shoah, et ce sont des brutes !

Pourquoi s’intéresser à ce type, Tintin Heidegger, qui ne mène nulle part … ?

OZYMANDIAS dit: à

Si le ridicule tuait, JC serait un immense cimetière à lui tout seul… Sans qualité !!!

JC..... dit: à

Mais mon petit OZY, je ne me sentais pas l’âme d’un survivant ! Et je te vois bien parmi les premiers morts …

Chaloux dit: à

Si le ridicule tuait, Blabla remplirait le cime.tière Montmartre à lui tout seul.

Dézin.gué à chaque fois qu’il l’ouvre.

(Il faudrait même commencer à détruire autour).

JC..... dit: à

Sans compter, mon petit OZY, que tu as de la chance pouvoir causer ici avec des notabilités, toi qui n’est qu’un gardien de nuit alcoolique …

JC..... dit: à

Chaloux,
un jour, une lumière éblouissante vous frappera alors que vous sortez les poubelles par un matin aussi triste que les autres.

Une voix, emplie de la plus grande Sagesse, vous dira : « Chaloux, il faut aimer Wiwi, car c’est un génie venu de l’Olympe pour vous enseigner ! »

Préparé par cette info, vous saurez vous comporter en gentleman servile et rendre hommage aux dieux qui là-haut nous gouvernent.

OZYMANDIAS dit: à

JC….. dit: 29 novembre 2016 à 17 h 46 min

Sans compter, mon vieux JC, que tu as la chance de pouvoir causer ici avec un jeune plein de qualités, toi qui n’est qu’un aboulique vieux croûton éperdu dans un hospice lugubre…

Chaloux dit: à

JC, je crois surtout que Blabla a été envoyé par les dieux pour enseigner à ses mor.pions (« pions » : il n’y a pas de hasard) ainsi qu’à ses pun.aises de lit.

OZYMANDIAS dit: à

T’as quel âge le JC ?
L’âge de ton râtelier ou celui de ton pacemaker cardiaque ?!

Chaloux dit: à

« pacemaker cardiaque »

Pléonasme?

Je sais que Blabla en a un aussi, mais je ne sais pas où.

JC..... dit: à

A qui fera t on croire qu’un Autrichien ce n’est pas un Allemand expatrié ? Un Bloom, quoi !

JC..... dit: à

Mon petit OZY, j’ai 99 ans et je te demande de t’arrêter …

OZYMANDIAS dit: à

Que fait JC avant de faire l’amour?
Il casse la croûte…

OZYMANDIAS dit: à

Qu’est-ce qui est invisible et qui sent le canigou ?
– Un pet de JC.

JC..... dit: à

Gamin ! A 99 ans, on en parle…. c’est déjà beaucoup !

JC..... dit: à

Je te salue, mon petit OZY : tu n’es pas au niveau … Bonne nuit ?

OZYMANDIAS dit: à

Le médecin examine JC qui agonise. Il se tourne vers sa veuve imminente:
– Ça fait longtemps qu’il râle comme ça ?
– Bah oui, en fait depuis qu’on est mariés !

OZYMANDIAS dit: à

Moi aussi je te salue mon vieux JC et bonne nuit quand même… On est là pour s’amuser, rien de plus.
A demain.

Sergio dit: à

Il y a aussi le peacemaker de Samuel Bass, ça marche très bien, naturellement il faut savoir s’en servir, effet garanti…

Jean dit: à

Blabla a été envoyé par les dieux (Chaloux)

Mais qui est ce Blabla si souvent raillé par Chaloux ? Faut-il le distinguer de ce Falbala-de-Barjo bien connu dans les cercles rugbystiques et d’un Allah-Ballah-le-Dingo, actif entre Raqqa et Mossoul ?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Je sais que Blabla en a un [pacemaker] aussi, mais je ne sais pas où. »

Widergänger a un pacemaker neuronal implanté dans une fesse. On le sait parce que quand il se dérègle il se met à lui dicter des poèmes sca.tos.

Pablo75 dit: à

Si le ridicule tuait, Widergänger aurait été réincarné en tétraplégique, par prudence.

boudegras dit: à

JC parlant de niveau… on rêve !

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« je crois surtout que Blabla a été envoyé par les dieux pour enseigner à ses mor.pions »

Moi je crois qu’il a été envoyé pour montrer, justement, que le ridicule ne tue pas.

Lui c’est la preuve définitive.

Pablo75 dit: à

@ JC…..

« Ce n’est pas pour médire, mais Heidegger il était Allemand ! Et ils ont perdu toutes les guerres, et leurs philosophes n’ont pas empêché la Shoah, et ce sont des brutes ! »

Non seulement Heidegger a encouragé la Shoah, mais sans Hegel, le marxisme et donc le communisme auraient existé?

bérénice dit: à

Jean, votre figurine a l’air désemparé, la coiffe en forme de plat plié sur lui même rajoute à l’expression attristée de cet homme aux yeux ronds comme des pièces de monnaie qui s’ouvre ébahis sur un monde inconnu qu’on peut à loisir imaginer peuplé de fantasmagories naissantes et angoissées ou alors l’homme fait caca sur un vase recycleur qui absorbera pour la résoudre sa matière, un sani broyeur d’avant , de fait cela donne à revoir l’arte ^povera dans une faconde stylisée propre à cette période que j’ai longuement étudiée avant que tout ceci ne soit exposé à l’œil vulgaire et ignorant.

http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-ArtePovera/images/Penone-XL.jpg

bérénice dit: à

qui s’ouvrENT.

Chaloux dit: à

Excellent, Pablo!

Delaporte dit: à

Sans Confucius, y aurait-il eu une pensée Mao Zedong ?

Pablo75 dit: à

@ François Delpla

« Il ne s’agit pas de s’intéresser à cet auteur, mais à l’ouvrage que Passou nous présente.
Zéro allusion en 1000 commentaires : record battu, n’est-il pas ? »

Ce site est une classe de littérature très indisciplinée. La plupart des élèves ne s’intéressent absolument pas à ce que le prof Passou raconte.

Au lieu de l’écouter, ils chahutent. Il y a 2 ou 3 bons élèves mais on les entend à peine. Le gros problème c’est la tête à claques de la classe, un cancre qui veut se faire passer pour un bûcheur (le mot équivalent espagnol est bien meilleur: « empollón ») et qui en plus est maso (il aime les claques et les gros coups de pied dans le derrière). Du coup il y a quelques élèves qui pourraient être bons mais qui sont trop distraits par ce glandeur qui veut se faire passer aux yeux du prof pour le premier de la classe et qu’il n’arrive qu’à faire le ridicule le plus total.

gontrand dit: à

« En effet, comme je le disais, les systèmes religieux des anciens n’étaient ni exclusifs ni conflictuels, mais au contraire, ouverts aux pratiques religieuses des autres. Pour les Romains, les dieux étrangers n’ont été jamais considérés comme des « faux » dieux, des « démons » ou des « idoles » qui n’étaient dignes que de mépris, mais au contraire comme des divinités à plein titre et qui pour cela pouvaient être accueillies et intégrées chez nous comme elles l’étaient dans leur culture d’origine. Voilà donc pourquoi les religions anciennes peuvent nous indiquer – dans l’esprit des lumières – des manières « alternatives » de mener notre vie, en nous indiquant comment sortir des pièges de l’identité « exclusive » que certains courants et visions religieuses contemporains menacent de plus en plus de réintroduire dans nos sociétés. »
(sur le Huffington Post)

Maurizio Bettini est lauréat du Prix Bristol des Lumières 2016, pour son livre « Éloge du polythéisme, ce que peuvent nous apprendre les religions antiques ».

Maurizio Bettini enseigne à Sienne et à Berkeley. Il a enseigné au Collège de France. Les obsédés du monothéisme (ou du théomonisme, comme le préfère André Chouraki) auraient intérêt à lire son petit livre édité aux Belles Lettres.

Widergänger dit: à

Les Romains n’étaient pas ouverts aux pratiques religieuses des autres puisqu’ils ont crucifié je ne sais combien de chrétiens et détruit Massada en Israël ! C’est la haine de l’autre.

Il délire ce Bettini, typique de notre époque décadente qui prône le retour au polythéisme. C’est très tendance. Encore un égaré.

Widergänger dit: à

Et l’antisémitisme date de Tacite.

Le polythéisme a d’ailleurs je ne sais quel relent de tendance fascistoïde et forcément antisémite. Faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte.

Widergänger dit: à

Je signale aussi à ce bien pensant de Gontrand que l’arc de Titus à Rome porte encore sculpté sur sa face intérieur la Ménorah que les Romains ont volé à Jérusalem et emporté comme trophée à Rome ! Comme ouverture d’esprit et tolérance, on fait mieux.

gontrand dit: à

« Les Romains n’étaient pas ouverts aux pratiques religieuses des autres puisqu’ils ont crucifié je ne sais combien de chrétiens et détruit Massada en Israël ! »

Faux WG, ce que les romains reprochaient aux Chrétiens, ce n’était pas leur religion mais leur refus de rendre un culte à l’empereur comme tout le monde. Dans leur fanatisme aveugle, les monothéistes s’imaginaient commettre un sacrilège en se joignant au culte commun de la cité, alors qu’il pouvaient très bien rendre un culte de façade à l’empereur en n’en pensant pas moins et en s’appuyant sur le « rendre à César, etc… ». Quant à Massada, les romains ont réprimé un soulèvement politique et pas spécialement une religion. Quand je lis sur Wiki: « La religion juive interdisant catégoriquement le suicide mais autorisant le meurtre dans des conditions très strictes, les Sicaires se sont vraisemblablement entretués : chaque père dut supprimer sa famille puis un tirage au sort désigna les hommes qui devraient exécuter les survivants… », je me dis que ces cinglés auraient mieux fait de profiter de la pax romana comme tout le monde.

On s’emmerde ferme, je fais ce que je peux pour chauffer la salle…

D. dit: à

J’ai beaucoup moins commenté ces derniers temps parce que j’ai réalisé différentes expériences passionnantes.
J’ai cueilli des herbes d’une certaine espèce en pleine nature et au petit matin, alors que la Lune était de telle façon (que je ne révèlerai pas),la rosée abondante. Puis je les ai bues en tisane.
Je suis alors rentré dans un étrange sommeil, quasiment douloureux et c’est cette douleur, que je payais, qui m’a droit ouvert les portes du monde astral. De nombreux visages se sont imprimés en mon esprit, avec une étonnante précision des traits. Certains beaux, d’autres tristes, certains grotesques. Jamais menaçants, jamais joyeux. Puis il y eu des mondes, des mondes non pas matériels mais astraux. Des châteaux extraordinairement typés, pleins d’outrances. Des ciels improbables mais bien réels pourtant dans ce monde qui était à portée de mes bras.
J’ai réalisé que ma lucidité était totale. Je n’étais nullement inconscient. Mon malaise devenait total et servait de clef me donnant toutes les possibilités. Il me suffisait de penser à une personne connue pour être immédiatement transporté devant elle, invisible pour elle mais voyant tout de ce qu’elle faisait à l’instant présent. Très dérangeant.

Widergänger dit: à

Je ne discute pas avec des gens comme vous qui nient la vérité ! Allez vous faire voir ! Les fumiers de votre espèce sont des ennemis du peuple juif.

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