de Pierre Assouline

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La République des livres
Une seule phrase pour sortir de la rentrée en beauté

Une seule phrase pour sortir de la rentrée en beauté

Il en va de la rentrée littéraire comme de l’incipit d’un livre : on ne sait pas plus quand l’une s’achève et où l’autre se termine. Pour ce qui est de la première, il y bien la date butoir des prix littéraires de l’automne et l’annonce des beaux-livres des fêtes. La librairie semble alors en suspens, observant une sorte de trêve permettant aux prescripteurs (libraires, critiques, médias, bibliothécaires) de lire en prenant leur temps, de rattraper des oublis, de ne pas se laisser étouffer par la nouveauté en revisitant des classiques. C’est dans ce moment particulier que la chose s’est glissée dans un interstice, et que m’est tombé dessus au cours d’un voyage au loin un livre sorti de nulle part, en toutes choses inconnu, qui ne me disait rien qu’il s’agisse de l’auteur, du titre, de l’éditeur, de la couverture. Vous non plus certainement : Un de Salomé Assor, mince volume de 108 pages paru en septembre aux éditions Poètes de Brousse sises à Montréal, Québec.

Pour une fois, le texte en quatrième de couverture n’a pas tort de décréter ce livre « insaisissable ». Et pourtant, dès qu’on s’en empare, on ne s’en dessaisit plus avant d’être parvenu à la fin de cet éclat de prose poétique, du chagrin développé par la grammaire, dans lequel le récit se noue au monologue. Le texte n’est fait que d’une seule phrase car il a manifestement été écrit dans l’urgence d’un seul souffle, avec quelques respirations de temps à autre manifestées par des blancs et des interlignes. La virgule y joue un rôle déterminant : elle est le premier signe adressé par l’auteure au lecteur ; elle s’offre même le luxe de jouer le rôle de point final, juste pour ne pas « crever de fin », à ceci près qu’elle s’échappe de la pesanteur qui la rivait à la ligne de base, s’envole pour se faire apostrophe et accéder à une liberté prometteuse en signe d’élision avec d’autres livres à venir.

On en connaît qui crieront aussitôt au procédé, ajoutant qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil. Récemment encore Mathias Enard s’y est essayé avec Zone (une seule phrase de près de 500 pages)  tandis que Claro dans un tweet encourageait les éditeurs français à traduire  Ducks, Newburyport de Lucy Ellmann dans lequel une femme au foyer ressasse ses pensées en une phrase de 800 pages. Et on se souviendra qu’en 1968 Georges Perec avait publié dans une revue  « L’art et la manière d’aborder son chef de service pour lui demander une augmentation », un texte constitué d’une phrase de 80 pages- et tant d’autres avant lui. On n’invente jamais rien. Ce n’est plus un procédé ni un jeu oulipien dès lors que cela obéit à une forte nécessité, que la nature du récit le commande et que l’auteur sait trouver la bonne distance. Ce qui est le cas de Salomé Assor avec Un, assemblage de mots qui ne se paie pas de phrases. Un cri plus qu’une plainte. Aucune coquetterie dans son usage. On sent d’emblée qu’il s’est imposé.

L’auteure s’adresse à un énigmatique « Monsieur ». Il y est question de nihilisme, d’individualisme, de corps cousus de fil blanc, d’ombres et de regards, de départs qui émiettent le voyageur, de crayons à mine de presque rien, du plaisir de fumer à en mourir, de lettres sans destinataire et de sentiments inexpédiés,. Et surtout de silence et de solitude, cette garce exquise qui nous exagère tant. Les restaurants n’aiment pas les esseulés. C’est mauvais pour l’image de l’établissement. La tête du chef de rang, du maitre d’hôtel et même du bistrotier quand vous demandez une table pour une personne, quoique avec un livre on est déjà deux, son embarras, sa gêne pour finalement vous reléguer dans un coin près de la porte des toilettes.

Une voix neuve, tranchante, originale émerge incontestablement de ce livre. Une vraie violence sourd de tant de pages, à peine contenue, avec toute la liberté de ton qu’on attend d’un premier livre (après, souvent ça se gâte, l’auteur se croit enchainé à ses lecteurs et à ce qu’ils espèrent retrouver de lui). Cela ne raconte rien mais ça dit tant de choses. Il est vrai que l’auteure subvertit tout : sous sa plume, un casier judiciaire devient une boîte métaphysique. Impossible d’en reproduire une page sans que l’extrait ne trahisse le tout. Une seule phrase à prendre ou à laisser, qu’importe si elle fait cent huit pages.

C’est à peine si des écrivains sont cités, tout juste effleurés et c’est tant mieux, Sartre ici pour une histoire d’enfer, Gary là-bas à propos de la mort devant soi, Proust pourquoi pas pour s’excuser de la longueur de la phrase, mais cela ne dit rien de l’inspiration de l’auteure. Il y a bien quelque chose de l’univers de Beckett, comme le suggère l’éditeur, mais pas seulement puisqu’on y entend aussi son rythme, on y perçoit son économie de moyens, sa précision lexicale sans que jamais l’exercice ne tourne à l’imitation. Le Beckett de Cap au pire et de la Dernière bande, que l’on peut voir et écouter en ce moment et jusqu’au 30 novembre au théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet à Paris avec un saisissant Denis Lavant, seul sur scène mais charriant tout un monde avec lui. On l’imagine bien, habité comme jamais, mâchonnant, ruminant, expectorant, murmurant les paroles de Salomé Assor, nées de l’urgence de faire naître et advenir, sur une scène tant Un est un texte dicté par un absolu de la littérature.

De l’auteure, je devinais, comme elle l’écrit, qu’elle était une sceptique du féminin qui tient la femme pour « un commerce de manières, ce n’est qu’un mensonge qui se démaquille le soir et regagne amèrement sa névrose ». Le choc et le coup de foudre éprouvés pour ce livre ont été tels que je n’ai pu réfréner ma curiosité vis à vis de l’auteure. Des renseignements généreux m’ont appris qu’elle a vingt-et-un ans, qu’elle est passionnée de philosophie (elle termine sa licence à l’UQAM), qu’elle envisage de consacrer une thèse de doctorat à un aspect de l’œuvre d’Emmanuel Lévinas, que le Cioran de De l’inconvénient d’être né et l’Aragon d’Elsa l’ont accompagné pendant lors de la rédaction de Un. Autant de miettes biographiques vaines à expliquer d’où vient un souffle si puissant. Rare qu’un livre obéisse à un impératif aussi catégorique sans s’y perdre et s’y noyer.

Elle est philosophe et qui sait si, comme elle le suggère, elle n’a pas agi comme tel en écrivant ce livre, se berçant elle-même pour survivre à la froideur des théories. Et à l’avenir ? encore de la philo et quant au reste… :

« Comment vous dire. C’est qu’au fond, je ne connais pas la vie sans l’écrire ».

(Photos de Fan Ho)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

657 Réponses pour Une seule phrase pour sortir de la rentrée en beauté

D. dit: à

Ce soir je mange de la viande froide.

et alii dit: à

Au fond du labo à gauche, le précédent livre d’Edouard Launet, révélait quelques trésors insoupçonnés de la littérature savante. Viande froide cornichons tend à prouver que les sciences médico-légales sont particulièrement riches. Comptes rendus de médecine légiste et Annales de criminologie évoquent ainsi une « mort par étouffement avec un poisson vivant » et un meurtre à la débiteuse à lames circulaires multiples. Du chasseur tué – au fusil – par son chien au suicide dans une voiture par étranglement à la ceinture de sécurité, ce nouveau recueil de chroniques est un hymne à l’ingéniosité humaine et un merveilleux exercice d’humour noir – genre pour lequel la littérature scientifique est vraiment une source intarissable.

Clopine dit: à

D., en fait, c’est tous les soirs qu’on mange de la viande froide, pour peu qu’on allume la télé. Perso, petite, nous regardions le Journal Télévisé pendant le repas du soir. Encore aujourd’hui, il m’arrive trop souvent de regarder les infos d’Arte pendant ce même repas du soir…

Et donc, cela fait tant et tant d’années que les bruits de ma mastication se superposent à toutes les horreurs vues, entendues. Je crois que la palme revient au conflit israëlien/palestinien, je ne me souviens pas y avoir un jour, un seul jour de ma vie, échappé… Combien de viandes froides n’ai-je pas avalées ? Combien de cuillères de soupe, sur fond de massacre ? Comment ai-je pu ingurgiter toute cette nourriture, avec au fond de l’oeil toute cette immense misère humaine ? Et combien d’enfants sont-ils, tout comme je l’ai été, élevés dans cette soi-disant « normalité » qui fait que le bruit du monde est couvert, par celui de la mastication satisfaite des repas occidenttaux ?

Ah là là.

et alii dit: à

“Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire.
J’écris pourtant”

écrira Marceline Desbordes-Valmore, qui est aujourd’hui l’une des rares femmes poètes largement reconnue.

D. dit: à

Hier j’ai visité l’exposition Vinci au Louvre par acquis de conscience.

De peu d’intérêt à mon sens.
Une impression de désert et de peine à remplir de grands murs vides. Voire impression de tristesse.

Un éclairement des peintures peu agréable.

D. dit: à

acquit

Bref beaucoup de tapage et d’engouement pour pas grand chose.

raymond prunier dit: à

à propos de l’OCI il faudrait souligner le rôle éminent de Pierre Fougerollas, qui présida longtemps ce mouvement discret.

D. dit: à

sur les oeuvres en elles-mêmes : bonne qualité. Du temps passé dessus c’est sûr.
Mais bof. Un simple lapin écorché de Soutine me plaît environ 100 fois plus.

Bérénice dit: à

Ed, ce n’est plus mentir, c’est être mythomane que de croire en ses propres mensonges si l’on ment.Non? L’individu finit dans ce cas par se faire avaler par ses mensonges et peut être ne maitrise t il plus rien avant d’être étiqueté mytho. Il nous faudrait l’avis d’un psy. Personnellement je n’ai pas inclus ce type de comportement dans mon code de conduite habituel mais renato quant à lui donne que tout le monde donc chacun ment. Il y a aussi l’omission, peut on considérer le silence comme un mensonge, je pense qu’en certaines circonstances oui. Voir le vrai Picard dans l’affaire Dreyfus qui a couvert de son silence l’armée et ses mensonges.
L’hystérie de conversion ne serait elle pas aussi le mensonge du corps font il n’est absolument pas possible de décider. Voir le cas des soldats en 14 qui submergés par la terreur, l’angoisse de mort, le dégoût s’inspirait l’horreur déclarait une paralysie.
Pour finir c’est aussi quelquefois comme pour le rire, la vérité, oui, mais on ne la doit pas à n’importe qui.

Bérénice dit: à

Quand pour font, qu’ pour s’inspirait.

Bérénice dit: à

D, viande froide , mayo, cornichons? Avec une salade et bon pain au levain.

et alii dit: à

Par acquit de conscience

et alii dit: à

Le Menteur est la dernière comédie baroque de Corneille, représentée en 1644 au théâtre du Marais. Elle eut un très grand succès.

Évoquant le mensonge et le libertinage de mœurs, elle contient quelques passages parodiant Le Cid. Elle a fait l’objet d’une suite, La Suite du Menteur en 1645.

Jodelet obtint un grand succès en interprétant le rôle de Cliton, valet de Dorante.

C’est le plus gros succès de son temps, qui préfigure le style repris vingt ans plus tard par Molière1.

Bérénice dit: à

A l’inverse et par le même procédé _ pas de célébration _ mais cela me permet de rectifier.

et alii dit: à

le sujet obligé de philo:
HISTOIRE DU LIBÉRALISME 6 AOÛT 2012
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Y a-t-il un droit de mentir ? B. Constant vs E. Kant
La question classique « est-il permis de mentir afin de sauver la vie d’un ami ? » reçut un éclairage politique dans la controverse qui opposa Constant et Kant.
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Y a-t-il un droit de mentir ? B. Constant vs E. Kant
La question classique « est-il permis de mentir afin de sauver la vie d’un ami ? » reçut un éclairage politique dans la controverse qui opposa Constant et Kant.

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Est-il permis de mentir afin de sauver la vie d’un ami ? Cette question classique de la philosophie morale reçoit un éclairage politique dans la controverse qui opposa Benjamin Constant (1767-1830), homme politique et écrivain français, et le philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804).

Par Damien Theillier.

Les éditions Mille et une nuits ont eu la bonne idée de réunir dans un court volume (Le droit de mentir, Emmanuel Kant, Benjamin Constant, Mille et une nuits, La petite collection) tous les textes de Kant et Constant relatifs à la question du mensonge en une anthologie chronologique qui permet de saisir tous les enjeux de la polémique.

Cette polémique fut engagée par Constant dans son ouvrage de 1797, Des réactions politiques, sorte de méditation critique au lendemain de la Terreur. Constant y dénonce l’arbitraire de la prohibition inconditionnée du mensonge et se réfère à la thèse « d’un philosophe allemand qui va jusqu’à prétendre qu’envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu’ils poursuivent n’est pas réfugié dans votre maison, le mensonge serait un crime. »

En effet, pour Kant, la morale de l’impératif catégorique a pour conséquence l’obligation de dire la vérité en toutes circonstances. L’impératif catégorique commande d’agir selon une maxime qui soit universalisable sans contradiction. Or celui qui ment ne peut admettre le mensonge comme une règle universelle. En effet le mensonge présuppose la crédulité. Or si tout le monde mentait, le mensonge se détruirait de lui-même puisque personne ne croirait personne. Pour faire son devoir, il n’est donc pas nécessaire de prendre en compte les conséquences de l’acte.

À l’opposé, Constant objecte que ce principe de dire la vérité, « s’il était pris d’une manière absolue et isolée, rendrait toute société impossible ». Dois-je par exemple dire la vérité à des assassins qui me demandent si mon ami qu’ils poursuivent n’est pas réfugié chez moi ?

Constant citait cet exemple pour illustrer l’idée qu’un principe moral abstrait, par exemple le devoir de dire la vérité, ne doit pas être séparé du « principe intermédiaire » qui en guide l’application. Il convient certes d’avoir des principes, mais il faut distinguer les principes généraux et la nécessaire adaptation à une situation précise. Ainsi certaines personnes ne méritent pas qu’on leur fasse l’honneur de leur dire la vérité.

page de constantVoici comment Constant argumente :

« Dire la vérité est un devoir. Qu’est-ce qu’un devoir ? L’idée de devoir est inséparable de celle de droits : un devoir est ce qui, dans un être, correspond aux droits d’un autre. Là où il n’y a pas de droits, il n’y a pas de devoirs. Dire la vérité n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. Or nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui. »

Lisant cela dans un recueil intitulé La France en 1797, Kant se reconnaît dans l’exemple, sans pouvoir cependant se souvenir où il a dit cela (c’était dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs, paru en 1785). Il rapporte l’argument de Constant, et entreprend de le réfuter en un opuscule de 6 pages (Sur un prétendu droit de mentir par humanité, dans Théorie et Pratique. Droit de mentir, tr. L. Guillermit, Vrin, 1967).

Dans sa réponse, Kant maintient que le mensonge est absolument contraire au devoir de l’homme envers lui-même. Sans la vérité comme devoir absolu, on ne pourrait même pas envisager de société possible puisqu’on ne pourrait plus accorder à aucun contrat la moindre valeur. À commencer par le contrat social. Kant cherche à démontrer que l’usage du mensonge ne se justifie en aucune circonstance, ni au niveau des principes ni en termes d’efficacité. Y compris dans une situation d’urgence absolue. Si des assassins me demandent où est la victime qu’ils recherchent et qui se trouve réfugiée dans ma maison, je n’ai pas le droit de leur mentir, réaffirme-t-il.

Dans sa correspondance, Kant précise qu’il n’est en revanche pas nécessaire de dévoiler la vérité tout entière. La réserve s’impose parfois, sans que cela nuise à la sincérité de ce qui est dit.

Mais dans sa façon de refuser toute exception à cette règle, quelles que soient les circonstances singulières, il semble bien que Kant passe à coté de la réalité concrète de l’oppression. La vérité n’est pas toujours due car elle peut être instrumentalisée et elle-même mise au service d’une fin malhonnête. Saint Thomas avait abordé cette question à propos du droit de prendre une pomme dans un jardin en cas de nécessité vitale. Il expliquait que, dans ce cas extrême de survie, il ne s’agissait plus d’un vol à proprement parler.

En complément, lire aussi :
Boituzat Fr., Un droit de mentir ? (Constant ou Kant), Coll. « Philosophies », Puf, 1993
Écrits politiques de Benjamin Constant, textes rassemblés et présentés par Marcel Gauchet, Gallimard, Poche, 870 pages, 1997

—-
Article initialement publié sur 24HGold , et repris depuis le site de l’auteur.

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Par Damien Theillier
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Nos dossiers spéciaux: Benjamin Constant Emmanuel Kant

Jazzi dit: à

« certains ont sauvé des vies ou la leur en mentant »

Là, on est plus dans le mensonge, Bérénice, mais dans la légitime défense !

Bérénice dit: à

Jazzi
Dans un extrait donné :

À commencer par le contrat social. Kant cherche à démontrer que l’usage du mensonge ne se justifie en aucune circonstance, ni au niveau des principes ni en termes d’efficacité. Y compris dans une situation d’urgence absolue. Si des assassins me demandent où est la victime qu’ils recherchent et qui se trouve réfugiée dans ma maison, je n’ai pas le droit de leur mentir, réaffirme-t-il.

et alii dit: à

Avoir raison avec Kant ou tort avec Constant ?
Tags
Kant, Constant, Mensonge, Mentir, Vérité, Déontologie

« J’assume parfaitement de mentir pour protéger le Président » déclarait Sibeth Ndiaye, en juillet 2017 dans L’Express. Et maintenant que cette fidèle parmi les fidèles, ex-responsable des relations avec la presse, est devenue la secrétaire d’État auprès du premier ministre et porte-parole du gouvernement ?
https://www.philomag.com/lactu/breves/avoir-raison-avec-kant-ou-tort-avec-constant-38107

renato dit: à

Tout le monde ment. Par exemple. On rencontre une connaissance qui vient d’avoir un enfant ; un bébé vraiment moche, mais on lui dit quand même : « Ah ! le beau bébé ! »

Bérénice dit: à

J’ai rencontré un chasseur prêt à disposer des canards vivants en appâts pour chasser le canard migrateur. Je me demande s’il ne m’a pas raconté des bobards, il cumule tous les défauts, possède même selon ses dires des oiseaux empaillés car il les aime. Il y avait une bonne trentaine de canards adultes et juvéniles à disposer sur le plan d’eau. A y réfléchir je crois qu’il s’est moqué de moi. Je préférerais plus qu’il se soit moqué.

rose dit: à

Là je reconnais. L’autre jour, ai mangé dans un boui boui de la m. et j’ai remercié la serveuse du plat qui était délicieux. Elle était toute contente et j’ai eu honte de moi, j’me suis dit que remonter le moral aux gens à coups de grosses co…es, ça commençait à bien faire. Trois jours après ai remangé un truc infect chez des amis et me suis retenue de recommencer. Trois jours après ai cuisiné un plat raté et ai dit c’est dégu….asse.
L’ideal est de ne pas commencer à mentir. Après on est enferré. C’est faisable.
Crachez le morceau, vous verrez bien ce qu’on va dire.
Sûr que l’on se fait pecho systématiquement lorsque l’on ment, mais le plus grave est de ne plus jamais être cru. Alors on est cuit. Fini Byzance, les jardins d’Hamilcar et les contes de Shéhérazade. Et les pavlovas crémeuses. Obligé de coller au quotidien.

Bérénice dit: à

LCP la solution chinoise.

Clopine dit: à

Tout le monde ment, mais pas au même moment, bien sûr. Le mensonge, c’est comme le reste : ça va ça vient. On a des grosses périodes de mensonge, aux autres et à soi-même : l’adolescence, tiens, qui serait vraiment insupportable s’il n’y avait pas le mensonge pour aider. Les fins d’amour, aussi, quand la lassitude est là mais le besoin de l’autre encore présent. Et puis l’utilitaire, « je ne peux quand même pas prétexter, pour mon enième retard au boulot, les transports en commun… Ou bien en les précisant, ces fameux « transports en commun » et en avouant qu' »une vaginale est plus lente qu’une clitoridienne » (ceci n’est pas de moi, mais d’une copine qui m’a faite hurler de rire quand elle a sorti cette « excuse » pour un gros retard à un stage rémunéré !)

Il y a, comme pour tout le reste, des saisons pour le mensonge. Des printemps précoces et des hivers rigoureux, et puis aussi des plages désertes, où aucun mensonge ne se profile à l’horizon.

Les petites filles menteuses sont souvent celles qui, à force d’avoir besoin d’enjoliver leur vie, finissent par s’engager durablement dans les luttes pour la changer, la vie vraie. Et quelle plus belle circonstance atténuante que celle-là, qui fait changer la vie, que ce mensonge-ci, conçu pour colorer un réel par trop gris ?

D. dit: à

C’est ce que vous avez entendu, renato : « Ah le beau bébé ! « 

Bérénice dit: à

Les bébés sont tres souvent beaux, pourquoi voulez vous que renato soit une exception, statistiquement ça ne tient pas. Tous ici avons été des beaux bébés, les plus beaux.

Clopine dit: à

Non, Bérénice, les bébés sont très très moches, pour de vrai. C’est juste que nos hormones, celles de notre espèce, les parent de nos espoirs humains; Sinon, ce sont comme de petits chats, de petits chiens, de petits animaux. Les premiers cris sont aussi laids que déchirants. Par contre, revenez deux jours plus tard. L’avenir, en devenir, colore tout, peau, plumes et poils, d’une radieuse beauté. Mais au sortir de la matrice ? Non. Les limbes sont cruelles pour la beauté.

Bérénice dit: à

renato ne passe pas sa vie dans un service de maternité, quand il voit un bébé c’est au minimum le lendemain ou après la sortie du service soit 5 jours après, moins ? Je ne suis plus au courant du temps d’hospitalisation. Tous les bébés ne sont néanmoins pas moches à la naissance un fois débarrassés des mucus . C’est vrai que certains tout juste nés ont besoin de temps pour se révéler. L’essentiel est que les parents les voient comme étant les plus beaux.

renato dit: à

Je ne garde pas un souvenir de mon être bébé, D., mais c’est fort possible que quelqu’un l’eut dit… puisque ce n’est qu’un poncif.

Jean Langoncet dit: à

@Les limbes sont cruelles pour la beauté.

Surtout depuis que les moustachus sortis du four d’un bloc et moustachus, pieds en avant, ne lisent plus Blake

Jazzi dit: à

« que ce mensonge-ci, conçu pour colorer un réel par trop gris ? »

Tu confonds mensonge et imaginaire, Clopine !

Kant réactive la loi « tu ne mentiras point », à chacun de l’appliquer en toute conscience et selon la jurisprudence en vigueur.
Le mensonge dont il est question ici, c’est celui qui consiste à tromper autrui. Celui qui casse la confiance, comme le rappelait rose. Pas celui qui consiste à éviter de faire gratuitement de la peine aux autres.
L’imaginaire, comme le rêve, c’est autre chose. Là il s’agit de se déconnecter de la réalité, pour planer et mieux atteindre à la vérité…

Clopine dit: à

A 10 ans, je trompais mes petites voisines, m’attribuant des pouvoirs(comme celui d’aller danser la nuit sous la lune dans le pré du voisin, grands dieux, moi qui étais terrorisée par le moindre insecte, de jour, alors aller affronter une pipistrelle de nuit !) que je n’avais jamais possédés. A dix-neuf ans, je persuadais mon entourage et un peu moi-même que j’étais élève au conservatoire de musique et savais jouer du piano, alors même que je ne savais pas jouer au clair de la lune sur la flûte à bec de mon cours de quatrième. A trente-cinq ans, encore, je m’inventais un amoureux qui n’existait que dans les vapeurs de l’alcool qu’hélas, des hommes pas franchement clairs me proposaient… Et tu crois vraiment qu’on puisse distinguer, dans le mensonge, d’un celui qui est aiguillonné par une ambition quelconque de, de deux, celui, qui « noble » celui-là, serait issu d’une imagination exaltée ?*

Non, le mensonge est toujours le même : issu de l’envie, si tentante et qui est le terreau de toutes les religions, de substituer à la réalité le manteau de l’illusion.

renato dit: à

Une question simple, est-ce que le Douanier croyait vraiment avoir voyagé au Mexique ?

Janssen J-J dit: à

Si on passait à une nouveau sujet, la beauté est-elle cartésienne ou platonique par exemple ?
On vous laisse toute la nuit… pour les mauvais rêves… Les petits… 23.51. NB/ J’ai bien bouffé au resto face à la Closerie, ce soir, une fois n’est pas coutume, et pas de la viande refroidie, hein ! une souris d’agneau, avec tajine et citron confit… Là… http://www.cafebullier.com/
Pas de quoi faire dans la transcendance, je n’ai vu aucune célébrité, même pas muriel pénicaud.

rose dit: à

Renato
N’ai jamais vu rien d’aussi beau qu’un bébé. Comme le coquelicot quuand il sort de son enveloppe protectrice, il est un peu fripé, puis il se déploie, ses pétales se lissent, le vent le fait frissonner, son papa le prend contre son centre/ventre, lapsus calamini, sa maman se dit j’ai bien travaillé.
Comme le papillon aussi, un bébé est un déploiement. De larve enroulée dans un long fil de soie ovoïde, il déplie de longues ailes colorées et transparentes. De cramponné à une branchette, il va voler.

Jazzi
La confiance, mais surtout, on ne croit plus lorsqu’il crie au loup. C’est plutôt un désappointement permanent.

Clopine
Récemment, ai compris que l’on pouvait mentir constamment. Ai senti la catastrophe annoncée. C’est adapter la réalité à sa réalité. Ou le contraire. Bref, c’est refuser le réel. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi les menteuses cherchent à faire croire que c’est vous qui mentez, alors que vous, vous ne mentez jamais.

Attaqué Jean Paulhan Progrès en amour assez lents.

Mentir, c’est bête comme habitude. Ensuite, l’on est déconsidéré.

rose dit: à

Ben moi, je ne mens pas. Pour les enjoliveurs, j’ai les jantes de ma bagnole, de course. Je ne mens pas, et je crois tout ce qu’on me dit. Si les gens ont besoin de monter des craques, qu’ils les montent. Un jour, ai dit à un écrivain que j’étais psychanalyste, mais je le suis un peu pour de vrai et aussi graphologue et pour faire tourner les tables, il ne me manque guère.
Je rate des choses, à cause de ma lenteur. Par exemple, je voulais manger Au pré vert, à Ongles, toujours ou complet ou fermé, et la dernière fois « En retraite », c’est donc foutu pour moi.
Ben tant pis. Trouverai d’autres gens talentueux dans la région.
Mentir, c’est mourir un peu. Pas pressée, préfère la quintessence. Et puis, l’honnêteté, c’est pour moi une valeur première.
Ma mémé me disait/associait des menteurs avec les voleurs.
Je connais une menteuse compulsive, elle est une grosse voleuse. Ce n’est pas grave pour elle. Son pire est qu’elle est convaincue d’avoir raison. Mentir et voler, si l’on sait que l’on a tort et que sa conscience vous tourmente, encore je peux le comprendre, mais mentir et voler et être convaincue d’avoir raison, c’est le pompon.

hamlet dit: à

celui qui ne sait dire que des vérité ne mérite pas d’être écouté.

hamlet dit: à

une vérité n’est qu’un mensonge auquel on croit.

hamlet dit: à

une vérité est un mensonge dit avec talent.

une vérité dite sans talent est un mensonge.

hamlet dit: à

les vérités ne sont que le point de départ d’une discussion, et jamais son aboutissement.

hamlet dit: à

aucune réflexion ne peut aboutir à une vérité : la vérité n’est que le point de départ d’une réflexion, et jamais son aboutissement

hamlet dit: à

exemple : quand Paul Edel dit éprouver de l’admiration pour Olivier Rolin, il est évident que cette admiration ne relève pas de la littérature dans la mesure où Rolin n’a jamais rien écrit, alors de quoi ? l’admiration du premier de la classe gringalet pour le balèze qui se lève toutes les gonzesses de l’école ?
comment trouver un semblant de vérité dans un mensonge à soi-même ?

Marie Sasseur dit: à

@une vérité n’est qu’un mensonge auquel on croit.

On revient à la philo, c’est dans le billet.

En poursuivant un peu ce que les révélations de jeanmarie, hier ou avant, avaient à peine esquissé, à propos d’Althusser, il a été de notoriété publique que ce dernier a enfumé total Spinoza, le prince des philosophes.

Et sur la vérité n’est-il pas à propos d’y faire référence ?

C’est donc avec une curiosité redoublée , que j’ai remis par-dessus la pile de livres en souffrance, un livre poche édité libre Champs, 01/2019, 10euros,  » le clan Spinoza, Amsterdam 1677: l’invention d’une liberté » par M. Rovere.

et alii dit: à

moi, j’ai pensé à l’affaire ROMAND(l(adversaire)

rose dit: à

Il n’y a pas de vérité. Elles sont plurielles.
Mentir c’est faire du sous l’eau.
Or, l’apnée ne donne qu’un temps de survie limité.
De plus, plus l’on ment, plus l’ on s’embrouille. À la fin, il n’y a plus rien d’intéressant.
Un menteur est compulsif.
L’honnêteté demande du travail. Le mensonge c’est la pente de la facilité.

rose dit: à

Même si on dit la sacro-sainte vérité.
On dit aussi chacun voit midi à sa porte.
Ce que ne m’avait pas dit la grand-mère-sans doute n’était elle pas allée jusque-là, c’est que grosse menteuse = grosse voleuse = grosse sal.pe.
Enfin, elle l’a appris les 2/3.
Je préfère être à ma place, propre et saine.
Personne du blog n’est visé.

rose dit: à

ma grand-mère m’a appris

rose dit: à

En lisant l’introduction à la these soutenue par Maxime Rovere, merci pour le lien vers le clan Spinoza, passionnant, trouve la réponse à jne question que je me pose depuis onze ans, c’est peu.

Le singulier est pluriel. Un fait nombre.

Me reste la seconde question, masculin/féminin, assez complexe ; je ne désespère pas. Le mode de jouir rend compliqué une simplification qui serait réductrice. Mais, plus que le mode de jouir, il y a l’imprégnation patriarcale, menant à l’interdiction de la réalisation du désir de jouir. D’où l’empêchement de la liberté individuelle. Les mouvements d’aujourd’hui vont nous balayer tout cela.

Bonne journée, beaucoup de boulot pour moi, encore. Je retournerai plus tard vers les voyages. Néanmoins, déménager 35 fois en 50 ans, je ne vois pas ni comment s’en vanter ni comment se dire nomade.

et alii dit: à

La sortie du discours se fait par la topologie des surfaces et la topologie des noeuds. Lacan nous apprend : « Y’a’d l’Un ».

« Il y a » apparaît dans l’histoire au XIXème siècle et pas avant de cette manière. « Il y a » veut dire « un ».

Ce « il y a » n’existe pas dans d’autres langues. « Y’a’d l’Un » se divise et produit en l’écoutant qu’il y a de l’autre dans de l’Un. D’un côté, il y a de l’un et il y a de l’autre.

Le début du Parménide dit ceci : L’un est Un,εί ἓν ἐστιν1. Lacan pose les choses comme d’une énonciation dans le Parménide. L’un est posé dans un réel différent dans son énonciation. C’est l’événement d’un dire. Il l’explique dans les Noms du père. L’événement d’un dire qui modifie le réel dans le discours. Ce dire déplace le réel qui institue un nouveau rapport au réel par le discours.
VOYEZ le lien
http://hypocampe2011.over-blog.com/article-il-y-a-ou-la-question-du-un-98788742.html

Jazzi dit: à

27 novembre 2019 à 10 h 22 min
On ne peut pas toujours faire de chef-d’oeuvres à partir d’un roman de gare.
J’avais détesté le livre (Goncourt 2016), je n’irai pas voir le film !
https://www.youtube.com/watch?v=ehec9a-fRno

Jazzi dit: à

« Y’a’d l’Un »

« Or, il arrive inévitablement dans la vie de chacun un moment où, dans l’image de ce qu’il est, il rencontre de nouveau son propre père. »
(Stefan Zweig : « Le Monde d’hier, Souvenirs d’un Européen »)

hamlet dit: à

« Marie Sasseur dit: à

@une vérité n’est qu’un mensonge auquel on croit.

On revient à la philo, c’est dans le billet. »

non dans le billet il s’agit plus d’une « vérité littéraire », me semble-t-il, la sacro sainte « vérité littéraire ».

avec des phrases creuse et stupide du genre : « je ne connais pas la vie sans l’écrire ».

dans l’absolu cette phrase ne veut absolument rien dire, à moins de définir les mots « vie » et « connais » de la façon la plus biscornue qui soit.

par contre les lecteurs adorent ces phrases, ils y voient cachées derrières des choses auxquelles seuls des esprits supérieurs auraient accès.

l’essentiel étant de donner l’impression que l’on sait des choses que le commun des mortels ignore, que les lecteurs tombent dans le panneau c’est une chose, que les critiques littéraires tombent aussi dans le panneau ce pourrait être juste une mauvaise nouvelle si cette mauvaise nouvelle ne se caractérisait par sa persistance dans le temps et à travers les époques.

sans doute faut-il y voir une réminiscence des temps anciens où les pratiques ésotériques gouvernaient ce monde.

là encore il ne vaut mieux pas aller comprendre le sens et conséquences politiques de tout ça.

hamlet dit: à

« Marie Sasseur dit: à

@une vérité n’est qu’un mensonge auquel on croit.

On revient à la philo, c’est dans le billet. »

non dans le billet il s’agit plus d’une « vérité littéraire », me semble-t-il, la sacro sainte « vérité littéraire ».

avec des phrases creuse et stupide du genre : « je ne connais pas la vie sans l’écrire ».

dans l’absolu cette phrase ne veut absolument rien dire, à moins de définir les mots « vie » et « connais » de la façon la plus biscornue qui soit.

par contre les lecteurs adorent ces phrases, ils y voient cachées derrières des choses auxquelles seuls des esprits supérieurs auraient accès.

l’essentiel étant de donner l’impression que l’on sait des choses que le commun des mortels ignore, que les lecteurs tombent dans le panneau c’est une chose, que les critiques littéraires tombent aussi dans le panneau ce pourrait être juste une mauvaise nouvelle si cette mauvaise nouvelle ne se caractérisait par sa persistance dans le temps et à travers les époques.

sans doute faut-il y voir une réminiscence des temps anciens où les pratiques ésotériques gouvernaient ce monde.

hamlet dit: à

« je ne connais pas la vie sans l’écrire »

mon Dieu quelle misère.

faudrait-il une loi pour interdire l’accès du roman aux philosophes ?

parce qu’il faut bien garder une chose à l’esprit : le philosophe est avant tout un grand spécialiste de l’entourloupe et de l’enfumage.

un philosophe, à condition d’être bon, pourrait nous prouver par a + b qu’un vache pond des oeufs.

à partir de là, convaincre un critique littéraire qu’il ne connait pas la vie sans l’écrire, c’est limite du pipi de chat.

heureusement qu’il nous reste des philosophe écrivains et critiques littéraires qui les lisent pour égayer un peu ce monde…

Jazzi dit: à

« Y’a’d l’Un »

Chez hamlet y’a’d’oeufs !

Bérénice dit: à

Rose, c’est je crois une question de confort et d’inconfort, il vaut mieux pour ceux qui éprouve du confort à l’honnêteté ne pas avoir affaire avec ceux qui expérimentent le mensonge sans éprouver au minimum un sentiment d’inconfort. Selon le degré de gravité et si ce qu’on appelle la conscience vit encore chacun e-prouvera sa « tyrannie ». L’oeil était dans la tombe. .. C’est comparable bien que ce vers evoque le premier crime. Comment s’exprime le meurtre du frère , en quelque sorte l’ami?

hamlet dit: à

et alli : si vous mettez bout à bout tout ce que vous écrivez sur ce blog en une semaine, en volume ça doit dépasser le Larousse en dix volumes.

Ed dit: à

« J’avais détesté le livre (Goncourt 2016) »

Je n’ai jamais eu envie de le lire, mais c’est un immense best-seller dans le monde entier. Même mon Book Club l’a lu.

Bérénice dit: à

Éprouvent, Je suis vraiment confuse et désolée de ces multiples fautes d’accord, de grammaire, d’ortho, je vous fais un lot!

et alii dit: à

l’un et l’une
grands dieux comme dit la normande, si la virgule ne reste pas suspendue, on fera un deux trois soleil

Jazzi dit: à

Et alii, laissez tomber Lacan et revenez aux fondamentaux !
Paroles de Freud :

« Je ne savais pas non plus à l’époque qu’en ramenant l’hystérie à la sexualité, j’étais remonté jusqu’aux temps les plus anciens de la médecine et que j’avais renoué avec Platon.

il est en vérité si facile de se convaincre des activités sexuelles régulières des enfants qu’on peut se demander avec étonnement comment les hommes ont pu faire pour ne pas s’apercevoir de ces faits et pour maintenir si longtemps la légende, forgée par leur désir, d’une enfance asexuée. Cela doit être lié à l’amnésie de la plupart des adultes à l’égard de leur propre enfance.

Les doctrines de la résistance et du refoulement, de l’inconscient, de la signification étiologique de la vie sexuelle et de l’importance des expériences vécues dans l’enfance sont les principaux éléments de l’édifice théorique de la psychanalyse. »

et alii dit: à

hamlet, il me suffit d’un l ! mais volez, cher ami, volez!

Mimi Pinson dit: à

« Y’a’d l’Un ». (Elle est allée.)

Sur l’air de : tiens t’auras du boudin!

Ce mercredi 27 novembre 2019 à 10 h 52.

Mimi Pinson dit: à

« Y’a’d l’Un »

Elle, étalée comme un œuf, vouliez-vous dire Jazzi?
La mayonnaise remonte avec Hamlet et c’est heureux.
Ajoutez l’eau live avec rose et l’assauce est prête!
10 h57.

Jazzi dit: à

« c’est un immense best-seller dans le monde entier. »

Le féminicide va de pair avec l’infanticide, Ed. On se souviens de la vague médiatique sur les foetus congelés !

Bérénice dit: à

Jazzi, je ne sais si c’est issu de la theorie freudienne mais il etait admis une periode de Latence assez longue denuée d’activité sexuelle pour maturation de l’équilibre psychique. Pourrait on parler de viol par l’image et une certaine culture diffuse actuellement de cette période en tenant compte de tout ce que les enfants captent de la culture et qui viendrait perturber cette période.

Mimi Pinson dit: à

l’assauce est prête!

L’assaut est prêt, rose, c’est la vie, il faut l’écrire!
Mécréant.
Duchamp, du reste.
(M’en songe et coetera.)

Mimi Pinson dit: à

la vague médiatique sur les foetus congelés !

Et ceux retrouvés accumulés dans un seau au fond de l’étable à vaches en Corrèze?

Bérénice dit: à

En cherchant sur cette affaire j’ai découvert
1_ une affaire décoratrice d’embryons mais en Russie.
2_ qu’il était maintenant possible de rajeunir la vagin. Bref voici des moyens de mentir sur une dimension supplémentaire. Après le faux hymen, la plastique des petites lèvres, le vagin bénéficie du progrès.

Bérénice dit: à

T’as le cake, j’avais écrit SIMILAIRE, pas du tout décoratrice!

rose dit: à

T’as le cake quesako ?
Bérénice
L’inconfort il est pour soi. Si l’autre y trouve son compte, libre à lui.

Fais faire mon beurre avec Y a d’l’un. Tout l’après midi je crois bien.
Ce que j’aime bien dans ce qu’écrit M. Rovere, c’est l’insistance sur l’importance des interactions. Crois bien que cela va me conduire à faire des efforts de communication. Suis plutôt d’accord. Ce sont les autres qui donnent l’importance au un. Et si on ne comprend pas le Un, on peut faire des efforts. Sinon le un est tout seul. Or, il n’est bien qu’à plusieurs.

La sauce à ligoter Mimi Pinson.

D dit: à

Les agriculteurs menacent de rester à Paris s’ils ne sont pas reçus par Macron.

et alii dit: à

donnez une part de pie à Drillon

Jean-Marie dit: à

Jazzit di +/-
« … que cela doit être lié à l’amnésie de la plupart des adultes à l’égard de leur propre enfance »

Chose que l’on peut lire à l’envers bien plus sûrement. En l’occurrence que ce serait cette amnésie qui conduirait à -imaginer- une sexualité de l’enfant conduisant à subodorer une homosexualité primitive et même un archaïque inceste… (dès le foetus les embryons féminins et masculins se livreraient à ces jeux libidineux avec la mère… sans que le père ne s’en doute…). Les « stades sexuels » freudiens de l’enfance sont donc indissociables de « Totem et tabou ». La moindre notion devient alors générique dans cette histoire, où le bébé mâle ou femelle, qui crie à la naissance continuerait à « jouir », prolongeant le plaisir orgasmique foetal ; voire éjaculerait pour l’un, « fontaine » pour l’autre, pratiquement… bientôt en de naïves écholalies.
Mais comme on vient de l’entrevoir la vie de l’enfant ne suffit pas à Freud pour asseoir ces histoires, et il a eu besoin d’un très profond archaïsme, jusqu’à transmuer la sexualité (binaire) en pulsions (Eros et tatanotos…).

Très sagement Merleau-pontit à dy au sujet de la psychanalyse qui l’intéressait vraiment, « … il est bien clair qu’une doctrine qui fait intervenir la sexualité partout ne saurait, selon les règles de la logique inductive, en établir l’efficace nulle part, puisqu’elle se prive de toute contre-épreuve en excluant d’avance tout cas différentiel ».

A ce stade pour remettre les pieds sur terre, c’est à dire abandonner les prétendues observations scientifiques et autres « analyses », il faut se souvenir (si on le sait) que Freud à cru pouvoir lire toutes ses thèses chez Nietzsche ; où précisément dans un innéisme absolu (sans lien avec l’extérieur et autre influences), tout de la vie, file dans la nuit des temps, en un flux unique (ou pulsion) dit « volonté de puissance ». Oui dans un rêve « fou » (là encore).

La folie me permettant de revenir à Althusser, pour dire que contre toutes les tendances « spontanées » à aller chercher quelque chose de croustillant du côté de sa mère et dans les limbes de son berceau, il faut noter que dans la version préparatoire à sa célèbre autobiographie, qui s’intitule « Les Faits » et qui est un texte « inachevé », et alors qu’il a plus ou moins toute sa tête (ne vient-il pas de sa marier !°, voyager, conférencer…), mais encore à une date où il se détache totalement de Freud (querelle avec Lacan aussi) et bientôt du marxisme (bricolage), soit en 1976 « quatre ans » avant le drame, il écrit de façon « symptômale » (et ce n’est pas les abrutis de Corpet & Moulier Boutang qui ont pu s’en apercevoir), oui Althu écrit cette chose extraordinaire interrompant toute idée de flux ininterrompu (Nietzschéen, Freudien, Spinoziste…) dans la définition de son « Moi » profond :

« … autant que je me présente tout de suite.
Je suis né à l’âge de quatre ans (sic) dans la maison… »
(p 319/L’avenir… ; Poche)

Jean-Marie dit: à

Tout le monde ici (erdéléns ou pas)
remarquera
que j’ai pris sur moi d’écrire longuement sur un gauchiste-chrétien,
que M. Laforêt dans ses derniers soupirs, tels de vrais râles d’amour a réitéré « Viens, viens c’est une prière.. »

Mais bon Dieu,
que faut-il faire
pour que Delaporte revienne !

renato dit: à

Ah ! les catho-communistes ! toujours à la messe du dimanche 11 heures, jamais à celle de 6 heures — pas appréciable celle-ci parce qu’il n’y avait pas de musique ? —.

Bérénice dit: à

Jean Marie , un abonnement avec Altusser ou serait-ce que le sujet reste bloqué comme des brannchages en travers du flux tumultueux…Sur science et vie de novembre un chercheur cherche
à démontrer que l’intelligence est plate et que tous les apports démontrant une profondeur qui permettrait d’enraciner nos comportements, réactions, décidions, pensée sont prétendus. La psychanalyse aussi. Poubelle selon lui.

Bérénice dit: à

Je ne corrige pas, considérez que je suis une pourvoyeuse de fautes d’ortho.

Bérénice dit: à

Ceci etant, ce sénateur au même prénom ainsi que 12 autres familles ont perdu hier un fils au Mali. Les boîtes noires ont été retrouvées. Mission de reconnaissance en pleine nuit.

D. dit: à

Le Tigre couvrait le Cougar et pour cela il devait se trouver bien plus haut.
Cet abordage tragique est difficilement explicable. On pouvait s’attendre à tout sauf à ce vol à altitudes identiques.
Soit le Tigre est tombé sur le Cougar, soit le Cougar à fait une brutale montée d’urgence pour éviter un obstacle ou des tirs.
De toutes façons on ne saura pas parce que le deroulement d’une opération n’est pas rendu public. La plupart du temps.

Bérénice dit: à

Pour la théorie, page 60 à 72 du dit magazine/ numéro d’aout .
Merci,D, pour cette info .

Mimi Pinson dit: à

Et si on ne comprend pas le Un, on peut faire des efforts. Sinon le un est tout seul. (rose)

Mais le un est NU, ma très chère rose,à rebrousse- poil!

@Bérénice, cette histoire remonte avant l’apparition du net, c’était dans la campagne profonde, vous comprenez bien, et tous les fœtus y sont passé ( au fond du seau pour traire les vaches!)

Mimi Pinson dit: à

Mais le un est NU, ma très chère rose,à rebrousse- poil!

A « cul reboursé », pour être plus précis.

Mimi Pinson dit: à

je mets l’ heure pour les retardataires : 19 h 14 ce 27 nov. 2019.

Janssen J-J dit: à

en remontant le courant de la Charente Inférieure, comme les civelles ou les pibales, jadis, avant la seconde guerre mondiale.
On en mangeait des charretées entières
https://www.youtube.com/watch?v=yrgcgfX-8CI
et maintenant, ça couterait 450 euros le kg ?

et alii dit: à

les pibales,adultes, remontent jusqu’à la mer des Sargasses où elles sont nées;
c’est une spécialité de Mimizan

et alii dit: à

page Mimizan:
Aujourd’hui disparu, le quartier des pêcheurs se situait sur la rive Nord du courant, entre l’actuelle église Notre-Dame des Dunes et les arènes de Mimizan. C’était le point de départ de la pêche en mer à bord de pinasses, la pêche à la pibale et la conchyliculture. Activité traditionnelle, la pêche a coexisté avec le tourisme émergeant avant de disparaître dans la deuxième moitié du xxe siècle14.

Jazzi dit: à

Je vous ai reconnu, Jean-Marie…

Nicolas dit: à

Elle est marrante cette Nussbaum, elle dit que : « Certains milieux de la tradition philosophique continentale, mais sûrement pas tous, ont une tendance malheureuse à considérer le philosophe comme une star qui fascine, le plus souvent par son obscurité, et non comme un débatteur parmi ses égaux. Quand des idées sont exprimées clairement, après tout, elles peuvent être détachées de leur auteur ; on peut les emporter avec soi et les approfondir de son côté. Quand elles demeurent mystérieuses (quand elles ne sont pas fondées), on reste dépendant de l’autorité dans laquelle elles trouvent leur origine. Le penseur n’est suivi que pour son charisme ampoulé, et on reste suspendu à son prochain mouvement. » toute ressemblance etc
Et que Butler gesticule 🙂
https://collectiflieuxcommuns.fr/Butler-Le-professeur-de-parodie-1

hamlet dit: à

« et alii dit: à

hamlet, il me suffit d’un l ! mais volez, cher ami, volez! »

l’incitation au vol sur les réseaux sociaux est passible de prison, si vous retrouver en taule vous aurez bien besoin de 2 « l » pour vous envoler.

hamlet dit: à

« je ne connais pas la vie sans l’écrire »

j’ai aussi éprouvé ce sentiment, faut dire que le seul truc que j’ai jamais écrit c’est mon testament, ça joue peut-être.

hamlet dit: à

Nicalos ne vous moquez pas des heideggeriennes et des plotiniennes svp !

cette personne a probablement une approche quelque peu;.. heu… comment dire… éthérée de la philosophie.

des trucs du genre « le dasein est un être pour la mort », ou du genre « l’essence de l’art c’est la vérité se mettant elle-même en oeuvre ».

surtout la seconde ça a dû la marquer.

en résumé que des trucs à la con.

Janssen J-J dit: à

Il faudrait que la société s’auto-transforme radicalement. Et je sais comment nous y prendre pour l’écriture des testaments.

hamlet dit: à

la Vérité est l’Horizon Eternel de l’Art, elle signe sa Présence Eternelle par le Beau et le Juste…

j’aime bien aussi écrire comme pablo et son vieux renard de Karajan, et aussi l’autre Jarrousky avec sa voix de crécelle.

Jarrousky la Pure Beauté Eternelle de la Crécelle.

Jean Langoncet dit: à

Le redoutable capitaine Alexandre a statué de nouveau : notre héritage n’est précédé d’aucun testament

hamlet dit: à

3J ne riez pas, vous imaginez cette femme qui croise une autre obligée de cumuler trois boulots pour nourrir ses gamins, 20 heures par jour non stop, et cette philosophe de mes deux qui lui dit « je ne connais pas la vie sans l’écrire, et vous ma chère ? »

Jazzi dit: à

« je ne connais pas la vie sans l’écrire, et vous ma chère ? »

Pas d’argument démago, hamlet !
La femme au 20 h de travail quotidien écrit aussi sa vie dans sa liste des courses…

et alii dit: à

cette philosophe de mes deux
le thème c’est les HUNS,barbare

rose dit: à

Hamlet
Allez-vous nous le publier ?
Extime
Ai renoncé vite fait au bûcheron. Aventure risquée. N’aime pas les risques.
Connais quelqu’ un qui sait tout, qui voit tout qui a le regard de dieu, le narrateur omniscient.
Apollinaire, sa sensualité, dans les tranchées, puis un éclat d’obus dans le crâne.
Mère michu : Ich, Mu.

Voilà, expliquer à un groupe que la victime si l’agresseur est adulé et blanchi de toute culpabilité est encore plus victime, en a été
capable.

Hier, grâce à l’interaction avec et alii et bérénice, ai compris, Pif/Paf, le chien, pourquoi/comment la transmission de ma mémé, »tous des menteurs, tous des voleurs », suivie par celle de mon père, a été si influente.

Devez être zèbre, vous, l’Hun.
Personnage hors normes et incompris. Un K.
Difficile d’entrer en contact avec vous.

Les Huns et les Z’autres (les vikings, puis les normands en Sicile).

Quand je voyage, je tourne, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Le courage de Adèle Haenel pour dire protégez les enfants. Se servir de son nom et de sa notoriété pour une couverture médiatique.

rose dit: à

L’assoc. alligotée c’était de l’humour. Plat creusois. Patates alligot.

Nourris la minette. Rendez-vous avec moi. Elle vit ailleurs. Très vieille.

et alii dit: à

L’aligoté est un ancien cépage bourguignon, (il porte différents noms en fonction des régions dans lesquelles il est cultivé : griset blanc à Beaune, giboudot blanc dans le Chalonnais ou encore troyen blanc dans l’Aube), principalement utilisé dans l’encépagement des Bourgogne-Aligoté, des Bouzeron et des Crémant-de-Bourgogne.

L’aligoté est un cépage blanc mi-fin, assez productif, qui donne des vins blancs clairs, acides, frais et légers. Une anecdote dit souvent que c’est un membre du clergé au nom de Kir qui lui donna ses lettres de noblesses en l’ajoutant à de la crème de cassis pour préparer un apéritif.

Marie Sasseur dit: à

@en résumé que des trucs à la con.

Oui mais.
Des trucs à la con, qui nécessitent un peu de légèreté.
Auxquels il faut répondre par Un truc pour ridiculiser la critique, et son cou de foudre:  » Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. »

Ça commencerait comme ça :

J’étais seule, l’autre soir, au resto U de Montréal,
Ou presque seule ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Levinas, et nous savons de reste
Que ce grand filosophe , qui fit un jour l’Autre,
Ignora le bel art de chatouiller l’esprit.

J’étais seule, l’autre soir encore, au resto du coeur de Montréal,
Ou presque seule ; je m’emmerdais à cent sous de l’heure, le garçon de café m’avait reléguée à côté de la porte des wécés,
et je pensais à cette vie putride qui m’attendait.

J’étais seule, toujours, l’autre soir, au café de la gare de Montréal,
Ou presque seule ; l’auteur que j’avais en-tête à tête, n’avait pas grand succès. Symptomatique de toute cette littérature pourrie que je devais me farcir, pour devenir une prof de philo, Un parmi tant d’Autres.

J’étais seule, comme d’hab, l’autre soir, à Montréal,
Ou presque seule ; l’auteur ce soir c’est moi, et ma petite vie de rien, coincée devant la porte des chiottes, dans un resto pourri.

Salut d’Alfred.

Jazzi dit: à

« et je pensais à cette vie putride qui m’attendait.
Salut d’Alfred. »

D’Alfred ou de Delaporte, Marie Sasseur ?

Marie Sasseur dit: à

Non. Un salut A Delaporte, a la rigueur, s’il faut accéder au besoin pressant du quasi-cinephile, de l’as du copier-coller.
Delaporte qui a pris le maquis, depuis qu’Edel, sur sa plage mazoutee, où ne viennent plus s’affaler que des vagues putrides, l’a dénoncé à la komandantur.

Phil dit: à

propos comminatoires, insultes, désormais le quotidien de bon matin sur le prestigieux blog à passou. peut-être un effet de la littérature languide dont il est question.

Janssen J-J dit: à

@ « Je n’ai jamais eu envie de le lire, mais c’est un immense best-seller dans le monde entier. Même mon Book Club l’a lu ».
Exactement pareil pour moi.

@ aux erdeliens -> Quelqu’un pourrait-il m’aider à retrouver un soit-disant poème de Francis Jammes dont toutes les entrées commenceraient par « Il y a ». Merci par avance…

(ci-joint ou ci git un vieux souvenir d’école primaire)

J’aime l’âne si doux
marchant le long des houx.

Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;

et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.

Il va, près des fossés,
d’un petit pas cassé.

Mon amie le croit bête
parce qu’il est poète.

Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.

Jeune fille au doux cœur,
tu n’as pas sa douceur

Marie Sasseur dit: à

phil, lui veut du pestacke. Ses comminatoires à lui ont tous subi l’indignité nationale,lol.

et alii dit: à

à retrouver un soit-disant poème
Souvenons-nous, tout d’abord, de ce que sous-entend la locution adjectivale «soi-disant». Faux ami du mot «prétendu», la formule est l’équivalent de l’expression «qui se prétend tel» indique l’Académie française. Cela signifie qu’elle ne peut s’employer qu’avec des êtres doués de la parole ou du moins pouvant dire des choses les concernant.

Il est ainsi correct de dire «Ce soi-disant médecin» mais non pas d’écrire: «Ce soi-disant tableau». Pour être juste, il faudra alors préférer la formule: «Ce prétendu tableau».

D. dit: à

puis les normands en Sicile.

Roger Ier de Hauteville est mon ancêtre de façon bien tracée! Mais à 40 générations le nombre de branches de l’arbre est de 1099 milliards !
Après quelques autres calculs et estimatifs ont peut considérer que le quart de la population française en descend d’une façon ou d’un autre…

D. dit: à

 » …Roger est un jeune homme de la plus grande beauté, robuste, de haute stature, de forme gracieuse, extrêmement éloquent, ayant beaucoup d’esprit et de facilité à s’exprimer (…). Toujours affable, plein de gaieté, de force et de bravoure, sachant allier à ses qualités la sagesse et la prévoyance. Il est prévoyant dans toutes ses actions, amical et joyeux avec tous ses hommes, fort et courageux, et sauvage dans la bataille (…). On ne pouvait lui reprocher qu’un désir immodéré de gloire et peut-être aussi un esprit d’insubordination qui le portait à s’entourer de ceux dont le caractère se rapprochait du sien, et à les combler de bienfaits… ».

…toute modestie gardée, ça me ressemble terriblement.

D. dit: à

« 44 % des salariés du privé ont bénéficié d’un arrêt maladie ces 12 derniers mois, selon la dernière étude de Malakoff Médéric Humanis »

…peut-on lire dans la presse ce matin.
Difficile de savoir si c’est bien ou si c’est mal. Une chose est sûre : les maladies et notamment la grippe, la gastro-entérite et les lumbagos existent bel et bien.
Une autre chose certaine : les cotisations payées.
Donc quel est le problème ?

Janssen J-J dit: à

(le 28/11/19, 10.49)

@ Il y a : la locution adjectivale botte en touche, et répond ce faisant (ce faisan ?) très mal à la question posée, merci.

@ D. – c’est le Narrateur qui décrit Robert de St Loup, à qui vous vous identifiez. Vous devez être pas mal beau gosse.

@ Alfred : « J’étais seule, comme d’hab, l’autre soir, à Montréal, Ou presque seule ; l’auteur ce soir c’est moi, et ma petite vie de rien, coincée devant la porte des chiottes, dans un resto pourri ».
Restez-y, on vous y sent si bien à votre vraie place.

@ h. -> « 3J ne riez pas »… Comment ça ?… que je devrais pas rire de la misère humaine ? Serait-elle à pleurer par hasard, dexter ? Voyhons donc. Mais d’où nous revenez-vous, pas transformé du tout pour un sou neuf ?

@ ce DLP. Pourquoi faisait-il constamment l’apologie du terrorisme à partir d’Ulrike Meinhoff ? Il n’était pas très net dans son rapport à la violence politique. Faisait semblant de confondre, comme J. Genet, la brutalité à la violence : « Nous devons comprendre que la violence seule peut achever la brutalité des hommes »… M’enfin…, depuis le 11 septembre 2001, il est devenu impossible d’adhérer à pareil credo. Et le très chrétien et fainéant DLP aura mis presque 20 ans à s’en rendre compte ! Pauvre garçon devenu à moitié fou. A bien fait de se retirer au monastère.

Marie Sasseur dit: à

@Restez-y, on vous y sent si bien à votre vraie place.

Pas du tout. J’espère que Salomé , dans son exercice de Vanité, trouvera bien vite un poste de prof, à son niveau, et des élèves tous aussi rebelles qu’elle, au resto!

Je vais faire comme Delaporte. Un nouveau départ.

A bientôt Passou, ie à la prochaine rentrée, la petite. D’ici là, je vais me remater, au moins une fois, le livre de la jungle.
J’adore Baloo.

Janssen J-J dit: à

@ A bientôt Passou, ie à la prochaine rentrée, la petite

C’est cela voui, à tout à l’heure, ma chérie…. (attention l’fait froid, au mont Tremblant dans nos Laurentides, mets bien ton cache col si tu sors, hein!)

D. dit: à

Moi aussi je m’en vais.

OZYMANDIAS dit: à

« Tu vois, avec cet avion, je parcours en deux heures ce que ta caravane parcourt en deux mois », disait Antoine de Saint-Exupéry à un Maure en lui montrant l’appareil qu’il vient de faire atterrir non loin d’un groupe de chameaux.
Le Maure lui rétorque : »Mais alors, qu’est-ce que tu fais le reste du temps ? ».

et alii dit: à

. Faisait semblant de confondre, comme J. Genet, la brutalité à la violence :
coNfondre à?
Confondre les plans, les genres, les dates, les effets et les causes, les styles. Confondre le vin avec l’ivresse (Musset, La Confession d’un enfant du siècle,1836, p. 53);Confondre tristesse et ennui (Renard, Journal,1896, p. 332);Confondre la véritable sensibilité et la sensiblerie (Proust, La Prisonnière,1922, p. 107).

D. dit: à

Vous êtes sûr que c’est pas Hitler qui a dit ça, Ozymandias ?

et alii dit: à

UNE INFO:
Alors, pour mettre à l’honneur les expériences délirantes, les inventions inefficaces, les machines inutiles jusqu’aux plus loufoques, la Cité des sciences et de l’industrie leur dédie un festival : « Les Foirés », les samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre. Pour les infos pratiques, c’est par ici !

et alii dit: à

Sainte-Unefois, Louise de Vilmorin

Jazzi dit: à

28 novembre 2019 à 15 h 12 min
« Gloria Mundi » de Robert Guédiguian.
Je craignais une certaine lassitude, à la longue, un certain prêchi-prêcha post communiste. J’y suis allé en traînant un peu la patte et puis, très vite, divine surprise, l’émotion fut au rendez-vous…
De tous les comédiens du film, c’est surtout Gérard Meylan, « l’autre visage de Guédiguian », qui m’a le plus touché…
Le cinéaste, contrairement à son habitude, ne nous montre plus un Marseille pittoresque, entre la Joliette et les calanques de rêve, mais le Marseille du XXIe siècle, en voie de barcelonisation et d’ubérisation définitives.
Là, le personnage incarné par Gérard Meylan n’a plus sa place. C’est un homme inutile, qui se révèlera pourtant essentiel au moment capital. Face au non sens de la vie, à la violence du monde, il est réduit à écrire des haïkus : « Je marche sur le toit de l’enfer et je regarde les fleurs »…
Au début, Ariane Ascaride, en technicienne de surface à la coiffure impeccable de grand faiseur et vivant en HLM, m’a fait un peu grincer des dents, et puis la comédienne de talent, primée à juste raison à Venise, a très vite pris le dessus !
Là dessus, la jeune génération d’après la bande habituelle à Guédiguian, menée par Anaïs Demoustier, Robinson Stevenin et Grégoire Leprince-Ringuet semble bien mal barrée. « Il faut conserver la solidarité », plus familiale et amicale que syndicale, prêche le personnage las et désillusionné joué par Ariane Ascaride.
Me gène bien un peu que Guédiguian fasse passer les chauffeurs de taxis marseillais, économiquement agressés par les Ubers, pour des fachos.
Gloria ça vient d’où ?
Mais de John Cassavetes (« Gloria », 1960), évidement !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584745&cfilm=269632.html

Jazzi dit: à

rose, un film que je vous recommande spécialement.
1/ pour Marseille, qui n’est plus ce qu’elle était !
2/ parce qu’il y a une sale histoire entre soeurs par rapport au père.
3/ Et surtout pour l’homme qu’il vous faudrait, mais malheureusement en prison longue durée…

Jazzi dit: à

« Gloria » de John Cassavetes, c’est 1980, pas 60.

Le « Gloria Mundi » de Guédidian montre que seule la gentillesse peut rendre encore le monde habitable.
Et, grâce à son premier plan magistral, on peut voir que TOUS les bébés sont beaux en naissant. C’est après, que, éventuellement, ça se gâte…

Jazzi dit: à

Guédiguian…

Phil dit: à

l’homme qu’il vous faudrait, mais malheureusement en prison longue durée…

baroz sickologue, la rose perd ses pétales

et alii dit: à

marseille serait ,de nos jours, gangrenée par la corruption,dopage ,etc

Caddy dit: à

Bravos à Guédiguian, à son dernier film et aux interprètes… et à Jazi qui en parle si bien, c’est lui le meilleur de toutes et tous ici

et alii dit: à

Le christianisme fait de la relation fraternelle un idéal exemplaire des bonnes relations humaines. Or paradoxalement, les textes bibliques, abondent en récits de relations fraternelles difficiles. Comment alors est-on passé du meurtre du frère au frère comme idéal relationnel ?

hamlet dit: à

Jazzi comme tu recopies les mêmes trucs rdc rdl c’est ta faute si j’envoie des commentaires sur les mauvais blogs !

sur la rdc on parle d’un super film : « une histoire de famille ».

hamlet dit: à

@Jazzi ok !

@Rose : d’accord !

@D. c’est bien…

@3J : oui sans doute

@et alii : oui peut-être faut voir

hamlet dit: à

3J t’as vu mou aussi je sais répondre à plusieurs personnes dans un même commentaire !

t’essaies de frimer mais en vrai c’est hyper fastoche.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: à

28 novembre 2019 à 15 h 12 min
« Gloria Mundi » de Robert Guédiguian.
Je craignais une certaine lassitude, à la longue, un certain prêchi-prêcha post communiste. J’y suis allé en traînant un peu la patte et puis, très vite, divine surprise, l’émotion fut au rendez-vous… »

Jazzi j’aime bien les débuts de tes critiques, le seul truc c’est que tu devrais peut-être développer plus tes débuts.

par exemple juste après le « j’y suis allé en trainant la patte » tu devrais par un « sur le chemin j’ai rencontré… » et là hop ! tu nous ponds un truc qui aurais un rapport avec le film, par exemple en y allant tu peux rencontrer un acteur, Gérard Meylan par exemple, ou bien tu peux prendre une taxi un peu facho qui va te parler de ses problèmes avec uber, ou bien, même si la probabilité est ultra mince tu peux aussi tomber sur un communiste, ou un ancien communiste, ou un ancien trotskyste, par exmple Olivier rolin , tu vois le genre un truc toujours en rapport avec le film, comme ça quand tu vois le film tu dirais wow c’est pas possible la coïncidence, je viens juste de tomber sur un chauffeur de taxi facho, et là tu crées de la dramaturgie, parce que tes lecteurs vont se dire, non, c’est pas possible cette coincidence il se fout de notre tronche, mais pas d’autres, du coup là tu crées de la polémique, tu vois le genre ?

hamlet dit: à

parce que sinon je crois que le dernier film de Guediguian en vrai tout le monde s’en tape complet.

Janssen J-J dit: à

@ h., moi je m’en fous pas de guediguian si tous les bébés sont jolis à la naissance, et si la bienveillance pourra nous sauver le monde

@ oui, c’est fastoche de répondre à plusieurs mais sans l’heure, on sait pas trop à qui on répond

@ etalli, j’aime de plus en plus vos rebonds inspirés sans rétroliens.

@] dommage que D. s’en aille aussi, un si bon et beau garçon, y’en avait pas tant que ça dans l’erdélitude, on escomptait tellement l’avoir pour gendre.

@3J : oui sans doute
tu plaisantes…, là, non ?

@ Comment alors est-on passé du meurtre du frère au frère comme idéal relationnel ?
Oui, comment ?! je crois qu’hamlet avait déjà répondu à Ch., au temps de dafnaée, mais ne me souvient plus trop de sa réponse.

Ce soir je mange du pilpil de blé avec de la sauce piquante, puis j’écouterai un brin d’argerich pour me étendre les nerfs
https://www.youtube.com/watch?v=EaC6utvb5Ho

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

Grossouvre proposa 3,5 millions de francs à Pierre Péan pour qu’il renonce à publier qu’il préparait sur Mitterrand. Péan refusa et le livre parut.
*
La jeunesse est un naufrage. (Muray)
*
Le premier ordinateur créé en 1946 pesait 30 tonnes.
*
« wiki » = rapide (en hawaien)
*
Jadot , au Parlement européen, se lève pour demander une minute de silence pour les soldats français morts au Sahel.
Le président lui répond : « Monsieur, peut-être n’étiez-vous pas ici  , mais nous leur avons déjà rendu hommage hier. »
*
La guerre arrive comme la pluie. (Alain, 1922)
*
Saint-Simon : 7000 pages, 7845 personnages.
*
Dans une tribune parue dans Le Monde, Mémona Hintermann Affégée, membre du CSA de 2012 à
2019, demande que l’on « coupe le signal de LCI », qui offre à Eric Zemmour chaque soir un entretien avec un invité, de 19h 30 à 20h .
*
Les collectivités locales sont mieux gérées que l’Etat. (Nicolas Bouzou, 2019)
*
Macron est un caméléon. (Françoise Degois, 2019)
*
Tout être qui se laisse applaudir est une ordure. (Cioran)
*
Le dernier pour qui j’ai voté, c’est Balladur. (Houellebecq, 2019)
*
J’ai 74 ans. Je n’ai jamais connu une vie sexuelle aussi épanouie. (Jane Fonda)
*
Quand je prends le taxi , je parle au chauffeur. (Michel Audiard). Moi aussi.
*
Notre régime est une aristocratie élective contrôlée par une étroite oligarchie financière.
(Maurice Duverger)
*
Le pessimiste est un optimiste bien informé. (X)
*
Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé. (Groucho Marx)
*
J’ai un physique particulier . (Philippe Noiret)
*
Il faudrait un permis pour devenir parents. (Lydia Guirous)
*
Mai 68 a commencé parce que, à Nanterre, certains voulaient pouvoir accéder aux bâtiments des filles.
*
Le FN est dédiabolisé comme je suis moine. (Eric Dupond-Moretti, 2018)

D. dit: à

Il ne fait nul doute que nous devons nous inspirer de la fin de la saga Starwars pour composer celle de la RdL.
Reste à savoir qui jouera le rôle de Chewbacca, le gros velu costaud sympa.

renato dit: à

et alii

« Le christianisme fait de la relation fraternelle… », etc.

À un moment j’avais des travaux dans mon appartement, j’ai donc squatté la chambre d’amis d’un ami. Lorsque la concierge à établi que j’aurai habité l’immeuble une quinzaine de jours durant elle me dit : « Mon mari ne boit pas ». J’ai vite découvert que le brave homme buvait comme une éponge.

OZYMANDIAS dit: à

« Hier, le désert, demain, le néant » disent les disciples de Job, les pauvres et les miséreux.

Jazzi dit: à

« Pour les vieux fous, l’ambition,
Et la retraite pour le sage. »
Voltaire

Jazzi dit: à

Avec toi, hamlet, ma modeste chronique deviendrait tout un roman !

rose dit: à

Vous ai répondu JJJ
et jazzi j’allais vous répondre.
Mon post s’est effacé.
Bonne soirée.
Le tarsier sauvage et solitaire, n’aime pas qu’on le dérange.

D. dit: à

Qu’est-ce que tu fais, Jazzi, tu t’en vas, comme moi ? La fin d’une saga ?
Tout a une fin, tu le sais.

hamlet dit: à

3j « si la bienveillance pourra sauver le monde » ?

pas plutôt le contraire ?

se demander si le monde pourra sauver la bienveillance ?

rose dit: à

JJJ
Comment alors est-on passé du meurtre du frère au frère comme idéal relationnel ?
Lire Mon frère Yves de Pierre Loti ?
C’est le premier meurtre dans la Bible, celui d’Abel par Caïn. Sauvagerie inouïe. Y a -t’il des explications à la sauvagerie ? Instinct primal, dézinguer l’autre pour son bout de territoire ? Hier soir, avant de quitter l’ordi, ai vu la video d’un type -ordinaire, qui, au couteau affuté et bien affuté tranchait un filet de pêche qui étranglait littéralement une tortue marine. M’a rappelé une qui a dit « elle est étranglée financièrement ». Hier, ai montré mon projet de vie de famille à des amis, mis à bas par, je ne sais dire, le désir de pouvoir, de la tyrannie qui perdure, face à casser les codes, mettre en oeuvre la solidarité, se serrer les coudes.
Ils ne me voient pas déménager, alors que je me vois.
Avant hier, ai vidé tout mon placard de cuisine. Trente minutes avant leur arrivée, ai changé mon fusil d’épaule : je vais Jansen JJ, vous dire comment je m’y suis prise pour élucider la capacité d’adaptation à un monde en mutation.
J’avais prévu l’entrée et décidé de surmonter un ratage, previous.
Soupe de pois cassés.
Par dessus (le secret est qu’elle doit sortir du frigo, bien froide) les petites soupières individuelles, ai mis un rond de pâte feuilletée légèrement plus grand que la petite soupière bien collé sur tout le rebord. La soupe était bien chaude. La pâte a gonflé et a fait un dôme. La soupe dessous était bouillante, c’était une réussite.
Pas de lardons. Ils sont hyper-bio.
Ensuite, j’avais prévu des galettes végétariennes, petit épeautre, champignons, poireaux.
Avais fait revenir le blanc d’un poireau.
Comment faire précuire le petit épeautre ?
En ouvrant le paquet de céréale bio, y avait une recette. Rizotto de petit épeautre. Me suis lancée à corps perdu, assez inquiète.
Lui m’a dit c’est bon.
Elle mangeait à part, un menu apporté par elle. Pb. de santé lié aux pollutions industrielles, glyphosate et tout le merdi.r.
Jansen JJ, avec tendresse je vais vous le dire : la tortue n’était pas morte. Il l’a attrapé, le type ordinaire, il l’a remise dans l’océan. Elle est partie à nager.
Tout le temps durant lequel il coupe le filet, on pense qu’elle est morte, elle n’est pas.

C’était délicieux mon rizotto. Cuit, mais pas excessivement cuit, à peine croquant, j’ai réussi mon coup.
Puis, on a mangé des kakis. Pas eu le temps de faire la tarte aux pommes. Pas bio. Top budget.

Bonne journée JJJ, quatre étoiles.

rose dit: à

Hamlet

Cela viendra des jeunes, ils ont pris le monde en mains pendant que l’on bloblotte en n’ayant vu que notre intérêt personnel.
Faisons confiance en notre jeunesse, déterminée. On les suivra.

rose dit: à

Jazzi

Pas.fatiguée, pas énervée mais lasse des grands bourgeois à qui toit réussit.
Guédidguian vit à Paris et hier ai trouvé une formule assassine concernant lui et Ascaride, perdue cette nuit. Rosse je ne suis pas. Lucide oui. Si on aime Marseille, on y vit.
C’est comme le fils Attal lancé par sa mère, et merd..Qu’il aille à l’usine.
Quand au mec en prison longue durée, je vius le laisse.
Assez au clair sur mes capacités d’attachement, ai renoncé vite fait à aller enseigner la littérature en taule. Songe plutôt aux grands plateaux de Mongolie.
Très obsédée en ce moment parnles moyens mis en oeuvre pour rééquilibrer le nord et le sud. Cocaïne sur nos côtes, terrorisme, femmes.et.enfants de djihadistes, etc.
Et par les voyages de Macron, qui n’a pas la pudeur de la discrétion dévolue d’ordinaire aux riches, désormais décomplexés, et n’y va pas avec le dos de la cuillère.
Libre à lui. La chute sera plus haute. Comme celle de la maison Usher ?

rose dit: à

Je vous souhaite une bonne journée, avec un apprentissage qui vous rende heureux. Hier, pour moi, ce fut la cuisson du petit épeautre.
Je crois que je vais mettre des tôles bitumées en premier. Mais vraiment, je ne sais pas. Ai trouvé le tuilat hier soir, que je vais faire moi-même plutôt que la puozzolane. En le brisant menu menu, pour évacuer mes envies de meurtre. Les boyaux à terre chauds et visqueux.
Je serai revenue de là, plus tard.
Cela fait deux personnes qui me disent c normal.
Et d’un coup, je comprends la puissance des Onze mille verges : à la hauteur du désir. Puissant. Vital. Qui saisit à la gorge.

rose dit: à

Jazzi

Pas fatiguée, pas énervée mais lasse des grands bourgeois à qui tout réussit.
Guédidguian vit à Paris et hier ai trouvé une formule assassine concernant lui et Ascaride, perdue cette nuit. Rosse je ne suis pas. Lucide oui. Si on aime Marseille, on y vit.
C’est comme le fils Attal lancé par sa mère, et mer.e
Qu’il aille à l’usine.
Quand au mec en prison longue durée, je vous le laisse.
Assez au clair sur mes capacités d’attachement, ai renoncé vite fait à aller enseigner la littérature en taule. Songe plutôt aux grands plateaux de Mongolie.
Très obsédée en ce moment par les moyens mis en oeuvre pour rééquilibrer le nord et le sud. Cocaïne sur nos côtes, terrorisme, femmes et enfants de djihadistes, etc.
Et par les voyages de Macron, qui n’a pas la pudeur de la discrétion dévolue d’ordinaire aux riches, désormais décomplexés, et n’y va pas avec le dos de la cuillère.
Libre à lui. La chute sera plus haute. Comme celle de la maison Usher ?
Encore faudrait-il l’avoir lu.

rose dit: à

En train de concevoir un toit végétalisé.

rose dit: à

« Lorsqu’en 1940 le président Franklin D. Roosevelt prononce son célèbre discours desQuatre Libertés indispensables pour préserver un mode de vie face au drame qui se déroule en Europe, à savoir, la liberté d’expression, laliberté de conscience, la liberté de vivre à l’abri du besoin et la liberté d’être protégé, Norman Rockwell utilise son talent pour réaliser quatre oeuvres qui resteront pour les américains les symboles des valeurs à défendre. Le repas de Thanksgiving, fête typiquement américaine, qui donne l’occasion de grandes réunions de famille,  illustre la liberté de vivre à l’abri du besoin tandis que […]. »

Trouvé chez Marieagapanthe, canalblog.

Phil dit: à

ci-dessous, lu un « rose à jazzy », pas daté pas heuré tout fiche le camp, mais intemporel et bien juste

et alii dit: à

J’ai ainsi étudié la manière dont les populations de ces trois îles à la population très réduite (Molène, 141 habitants, Sein 244, Ouessant, 846) ont utilisé leur environnement maritime pour vivre sur ces territoires, avec une attention particulière portée à des porteurs de projets.

et si la RDL s »achetait une ile à elle ?

et alii dit: à

CA Y EST IL YA DES BATEAUX APPELES SCOUBIDOUS
https://theconversation.com/imaginer-un-autre-genre-de-vie-dans-les-iles-diroise-127086?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2028%20novembre%202019%20-%201473513986&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2028%20novembre%202019%20-%201473513986+CID_76f31c9eb3377142af45d09dfe934f1b&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Imaginer%20un%20autre%20%20genre%20de%20vie%20%20dans%20les%20les%20dIroise

et alii dit: à

Grâce aux bateaux appelés « scoubidou » ils allaient récolter l’algue de pleine mer. Désormais c’est l’algue séchée qui est en demande depuis quelques années.

et alii dit: à

LE BATEAU « scoubidou »,c’est un cadeau pour Drillon

Jazzi dit: à

S’il n’y a plus de Marseillais à Marseille, tout fout vraiment le camp !

Jazzi dit: à

« et si la RDL s’achetait une ile à elle ? »

Mais la RDL est une île, et alii !

et alii dit: à

vous saurez tout sur le « scoubidou »: sur le site
Saint-Guénolé par les champs et par les grèves

et alii dit: à

ça va, on connait le blobar de la RDL

et alii dit: à

J4AI RENCONFR2 DES MARSEILLAISES DE Marseille qui m’ont avoué qu’elles ne savaient pas nager

D. dit: à

rose dit: à

En train de concevoir un toit végétalisé.

Attention ça ne s’improvise pas.
Sinon l’humidité stagne et détruit peu à peu tous les matériaux de couverture y compris ceux que l’on croyait étanches et indestructibles (tuiles, ardoises …) . Il faut impérativement une isolation totale type résine, aluminium-bitume etc..

Jazzi dit: à

« un toit végétalisé »

rose pourra dire : « Je marchais sur le toit de l’enfer et je regardais les fleurs ! »

Jazzi dit: à

On trouve même des Marseillaises de Marseille qui ne savent pas faire la bouillabaisse, et alii, surtout dans les quartiers Nord !

et alii dit: à

picasso dirait que si elles ne savent pas faire la bouillabaisse, qu’elles fassent de la polenta:
polenta-cremeuse-au-parmesan
La polenta crémeuse au parmesan est un délicieux accompagnement italien. Comment j’ai pu rester aussi longtemps sans faire cette recette de polenta traditionnelle ? Mmmmh ! Un vrai délice !

Cette recette de polenta au parmesan crémeuse au lait est très facile à préparer. En revanche pour une totale réussite, surveillez-bien la cuisson, c’est important. J’ai opté pour une cuisson à la poêle mais faire cuire la polenta au four est tout à fait possible. N’hésitez pas à ajouter du fromage et du lait dans votre plat, c’est bien meilleur. Une fois le tout fondu, votre recette sera crémeuse à souhait.

Nous avons dégusté la polenta avec du magret de canard, un délice. Elle accompagnera d’autres plats de viande en sauce comme un lapin à la moutarde, un bœuf bourguignon ou tout simplement avec une petite salade verte, c’est aussi succulent.

Jazzi dit: à

Vers la fin du 19e siècle, des travailleurs immigrés italiens, majoritairement piémontais, vinrent en masse tenter leur chance à Nice, ce nouvel eldorado, récemment redevenu français, et où s’ouvraient les multiples chantiers de construction qui allaient remodeler la ville. Est-ce à moment-là qu’a été introduite la polenta, aliment de base de la cuisine campagnarde du nord de l’Italie ? Ou bien son apparition sur nos tables remonte-t-elle au temps où Nice était encore sujette des rois de Piémont-Sardaigne ? Quelle que soit son origine, ma mère en tous cas avait intégrée la polenta parmi ses recettes. Elle nous en confectionnait régulièrement, de diverses façons. La pâte d’or orangé de la semoule de maïs, patiemment et vigoureusement touillée dans la marmite, nous était servie chaude, tantôt arrosée de sauce tomate et agrémentée de champignons et de quelques saucisses, tantôt découpée et frites dans l’huile, ou bien plus liquide et rehaussée de beurre telle une épaisse purée, ou encore gratinée au four avec du fromage râpé. Servi en plat principal ou en accompagnement de volaille ou de viande, exceptionnellement de poisson, c’était toujours un régal, roboratif et peu onéreux. Un de ces plats de misère, dont ma mère se débrouillait toujours pour en faire un plat de fête !

Jazzi dit: à

Les Marseillaises d’aujourd’hui font du couscous (viande ou poisson) et des tajines, et alii !

Jazzi dit: à

DHH va bien nous conseiller une recette !

renato dit: à

La polenta était déjà connue par les Sumériens où elle était préparée avec du millet commun et du seigle ; à la place, les Grecs utilisaient de la farine d’orge ; en Afrique et en Asie les variations étaient infinies en fonction des matériaux disponibles.
En tant que dans artefact culinaire de mélange de farine et d’eau, la polenta, était déjà abondamment consommé par les anciens Romains — le terme polenta vient du latin puls et, à l’époque républicaine, il était si courant que l’on donnait aux Romains le nom de pultiferi ou mangeur de polenta —. À l’époque, il s’agissait mouture d’épeautre cuit dans de l’eau et du sel, servi avec un accompagnement de pois chiches, de poisson, de fruits, de fromage, de légumes cuits et parfois de viande. De même, une polenta à base de fèves séchées est toujours utilisée dans les Pouilles — on la sert avec la chicorée.

Vers 1554, première culture dans le Frioul — le maïs a été introduit en Europe vers 1500. Les Frioulans, déjà habitués aux anciennes pultes julianae, ont précédé les autres populations dans l’utilisation du maïs. En fait, en Italie, le maïs eut sa plus grande fortune au nord-est — également en Vénétie. C’est Venise qui l’a introduit dans les marais de Polésine et du Frioul. Au cours des siècles suivants, l’ensemble de la plaine du Pô — aux bandes plates et fertiles, comme dans les collines et les montagnes — l’on ne mangeait que de la polenta de maïs. La polenta a résolu d’énormes problèmes alimentaires pour de nombreuses populations pauvres ; toutefois, la consommation excessive et exclusive de cet aliment a amené la pellagre.

Belle page relative au mais chez Gadda, La connaissance de la douleur.

et alii dit: à

je sais faire le couscous et je ne suis pas marseillaise;d’ailleurs au canada on se goinfre de maïs!
bonne journée
merci renato de rappeler l’histoire

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