de Pierre Assouline

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La République des livres
Une seule phrase pour sortir de la rentrée en beauté

Une seule phrase pour sortir de la rentrée en beauté

Il en va de la rentrée littéraire comme de l’incipit d’un livre : on ne sait pas plus quand l’une s’achève et où l’autre se termine. Pour ce qui est de la première, il y bien la date butoir des prix littéraires de l’automne et l’annonce des beaux-livres des fêtes. La librairie semble alors en suspens, observant une sorte de trêve permettant aux prescripteurs (libraires, critiques, médias, bibliothécaires) de lire en prenant leur temps, de rattraper des oublis, de ne pas se laisser étouffer par la nouveauté en revisitant des classiques. C’est dans ce moment particulier que la chose s’est glissée dans un interstice, et que m’est tombé dessus au cours d’un voyage au loin un livre sorti de nulle part, en toutes choses inconnu, qui ne me disait rien qu’il s’agisse de l’auteur, du titre, de l’éditeur, de la couverture. Vous non plus certainement : Un de Salomé Assor, mince volume de 108 pages paru en septembre aux éditions Poètes de Brousse sises à Montréal, Québec.

Pour une fois, le texte en quatrième de couverture n’a pas tort de décréter ce livre « insaisissable ». Et pourtant, dès qu’on s’en empare, on ne s’en dessaisit plus avant d’être parvenu à la fin de cet éclat de prose poétique, du chagrin développé par la grammaire, dans lequel le récit se noue au monologue. Le texte n’est fait que d’une seule phrase car il a manifestement été écrit dans l’urgence d’un seul souffle, avec quelques respirations de temps à autre manifestées par des blancs et des interlignes. La virgule y joue un rôle déterminant : elle est le premier signe adressé par l’auteure au lecteur ; elle s’offre même le luxe de jouer le rôle de point final, juste pour ne pas « crever de fin », à ceci près qu’elle s’échappe de la pesanteur qui la rivait à la ligne de base, s’envole pour se faire apostrophe et accéder à une liberté prometteuse en signe d’élision avec d’autres livres à venir.

On en connaît qui crieront aussitôt au procédé, ajoutant qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil. Récemment encore Mathias Enard s’y est essayé avec Zone (une seule phrase de près de 500 pages)  tandis que Claro dans un tweet encourageait les éditeurs français à traduire  Ducks, Newburyport de Lucy Ellmann dans lequel une femme au foyer ressasse ses pensées en une phrase de 800 pages. Et on se souviendra qu’en 1968 Georges Perec avait publié dans une revue  « L’art et la manière d’aborder son chef de service pour lui demander une augmentation », un texte constitué d’une phrase de 80 pages- et tant d’autres avant lui. On n’invente jamais rien. Ce n’est plus un procédé ni un jeu oulipien dès lors que cela obéit à une forte nécessité, que la nature du récit le commande et que l’auteur sait trouver la bonne distance. Ce qui est le cas de Salomé Assor avec Un, assemblage de mots qui ne se paie pas de phrases. Un cri plus qu’une plainte. Aucune coquetterie dans son usage. On sent d’emblée qu’il s’est imposé.

L’auteure s’adresse à un énigmatique « Monsieur ». Il y est question de nihilisme, d’individualisme, de corps cousus de fil blanc, d’ombres et de regards, de départs qui émiettent le voyageur, de crayons à mine de presque rien, du plaisir de fumer à en mourir, de lettres sans destinataire et de sentiments inexpédiés,. Et surtout de silence et de solitude, cette garce exquise qui nous exagère tant. Les restaurants n’aiment pas les esseulés. C’est mauvais pour l’image de l’établissement. La tête du chef de rang, du maitre d’hôtel et même du bistrotier quand vous demandez une table pour une personne, quoique avec un livre on est déjà deux, son embarras, sa gêne pour finalement vous reléguer dans un coin près de la porte des toilettes.

Une voix neuve, tranchante, originale émerge incontestablement de ce livre. Une vraie violence sourd de tant de pages, à peine contenue, avec toute la liberté de ton qu’on attend d’un premier livre (après, souvent ça se gâte, l’auteur se croit enchainé à ses lecteurs et à ce qu’ils espèrent retrouver de lui). Cela ne raconte rien mais ça dit tant de choses. Il est vrai que l’auteure subvertit tout : sous sa plume, un casier judiciaire devient une boîte métaphysique. Impossible d’en reproduire une page sans que l’extrait ne trahisse le tout. Une seule phrase à prendre ou à laisser, qu’importe si elle fait cent huit pages.

C’est à peine si des écrivains sont cités, tout juste effleurés et c’est tant mieux, Sartre ici pour une histoire d’enfer, Gary là-bas à propos de la mort devant soi, Proust pourquoi pas pour s’excuser de la longueur de la phrase, mais cela ne dit rien de l’inspiration de l’auteure. Il y a bien quelque chose de l’univers de Beckett, comme le suggère l’éditeur, mais pas seulement puisqu’on y entend aussi son rythme, on y perçoit son économie de moyens, sa précision lexicale sans que jamais l’exercice ne tourne à l’imitation. Le Beckett de Cap au pire et de la Dernière bande, que l’on peut voir et écouter en ce moment et jusqu’au 30 novembre au théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet à Paris avec un saisissant Denis Lavant, seul sur scène mais charriant tout un monde avec lui. On l’imagine bien, habité comme jamais, mâchonnant, ruminant, expectorant, murmurant les paroles de Salomé Assor, nées de l’urgence de faire naître et advenir, sur une scène tant Un est un texte dicté par un absolu de la littérature.

De l’auteure, je devinais, comme elle l’écrit, qu’elle était une sceptique du féminin qui tient la femme pour « un commerce de manières, ce n’est qu’un mensonge qui se démaquille le soir et regagne amèrement sa névrose ». Le choc et le coup de foudre éprouvés pour ce livre ont été tels que je n’ai pu réfréner ma curiosité vis à vis de l’auteure. Des renseignements généreux m’ont appris qu’elle a vingt-et-un ans, qu’elle est passionnée de philosophie (elle termine sa licence à l’UQAM), qu’elle envisage de consacrer une thèse de doctorat à un aspect de l’œuvre d’Emmanuel Lévinas, que le Cioran de De l’inconvénient d’être né et l’Aragon d’Elsa l’ont accompagné pendant lors de la rédaction de Un. Autant de miettes biographiques vaines à expliquer d’où vient un souffle si puissant. Rare qu’un livre obéisse à un impératif aussi catégorique sans s’y perdre et s’y noyer.

Elle est philosophe et qui sait si, comme elle le suggère, elle n’a pas agi comme tel en écrivant ce livre, se berçant elle-même pour survivre à la froideur des théories. Et à l’avenir ? encore de la philo et quant au reste… :

« Comment vous dire. C’est qu’au fond, je ne connais pas la vie sans l’écrire ».

(Photos de Fan Ho)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

657 Réponses pour Une seule phrase pour sortir de la rentrée en beauté

closer dit: à

« Relisant le Journal de Thomas Mann »

Laisse-nous sourire JB! A combien de relectures en est-tu?

On ne « tombe pas amoureux » d’un serveur ou d’une serveuse au restaurant, JB. Comment peux-tu écrire une connerie pareille?

On désire un beau corps, voilà tout.

Janssen J-J dit: à

etalii n’a pas été assez rapide jzmnn et sur ce coup là non plus, voyez… Zut, c moche for her…

« Il est important de dire d’Hélène Rytmann, femme russe de pauvre ascendance, qu’elle militait pour le parti communiste avant de rencontrer Althusser. Elle avait combattu pour la Résistance française et avait été exclue du PCF pour « déviations trotskystes » et ce, malgré sa loyauté. Althusser avait, lui, débuté au sein de cercles catholiques conservateurs avant d’être aspiré par le mouvement des travailleurs catholiques de gauche. Bien qu’il ait déjà pris cette direction, Rytmann a probablement joué un rôle dans le passage d’Althusser au communisme. Elle façonna toutes ses idées politiques, même lorsqu’il rompit avec le PCF au cours des critiques années 1970. En réalité, Rytmann a sans doute contribué à certains des articles politiques publiés sous le nom de Louis Althusser. Nombre d’éléments attestent que la cinglante polémique qu’Althusser mena avec la direction du PCF au cours des années 1970 porte sa marque mordante — bien que K. S. Karol, dans ses souvenirs des Althusser, n’en dise pas mot.

Rytmann avait été violée par son père et rejetée par sa mère lors de son enfance. Lorsque ses parents étaient malades et mourants, elle leur avait, suivant les instructions du médecin, administré des doses létales de morphine — tuant ainsi le père qu’elle aimait et la mère qu’elle abhorrait. Elle souffrait elle-même de maniaco-dépression, bien que les écrits disponibles sur le couple donnent l’impression qu’en plus d’être âgée de dix ans de plus que lui, elle était plus solide psychologiquement qu’Althusser. Il existe peu de descriptions de ses symptômes spécifiques, sinon qu’elle souffrait comme Althusser de psychose et qu’elle avait des tendances paranoïaques, tout comme lui ; mais elle mena sa propre lutte contre la maladie. Elle avait étudié la littérature et l’histoire, et refusé de porter l’étoile jaune sous l’occupation nazie, décidant plutôt de combattre au sein de la Résistance. Après la guerre, elle fut chercheuse en sciences sociales à l’Institut d’étude du développement économique et social jusqu’à sa retraite, en 1976.

Ayant rencontré Althusser en 1946, elle a été sa première partenaire sexuelle. Avant de la rencontrer, il avait évité les femmes de manière presque phobique. Il n’osait même pas se masturber avant l’âge de 27 ans. Althusser présente en cela certaines similarités avec le cas de « Bronzehelmet » exposé par Jean-Claude Schaetzel : « Bronzehelmet » souffrait d’angoisses terribles à l’égard de la sexualité et sa première tentative de relation sexuelle se solda par un épisode psychotique. De même, la première relation sexuelle d’Althusser avec Rytmann provoqua une spirale dépressive et son premier séjour à l’hôpital ».

D. dit: à

Interlude de 2h.
À bientôt.

Soleil vert dit: à

« Le premier mot de Lacan est pour dire : dans son principe Freud a fondé une science »

… ou une religion me disait un psy : prêcher ou guérir par la parole quelle différence ?

Jean-Marie dit: à

@ Janssen-J-J dit
‘du malheur de s’appeler jean-marie quand on ne veut montrer…’

‘Tu l’as dit bouffi’

Cher Janchen-J-gJ, très honoré de vos marques d’intérêt, n’y voyez pas malice mais à votre interrogation idoine quant à mon altérité, j’ai souhaité répondre par ce dicton de mon village où le clocher fait cotcot, pour ancrer mes propos dans la tourbe et dans de vieilles et humbles traditions et par là vous signifier, tout ce qui nous distingue de fait, bien malheureusement.

Je serais bref et très concis.
Vous êtes issu nul ne l’ignore d’une très illustre descendance -les Chankzsen c’est quelque chose ici bas. Non, on ne présente plus votre famille ni le lustre que vous avez su de surcroît conférer par votre seul talent, à son déjà prestigieux capital culturel. Si bien que votre nom écrit souvent en lettres d’or dans le marbre, ou plus délicatement et non moins précieusement en Garamond en de savants ouvrages, s’est trouvé porté par votre renommée à se détacher de votre prénom, aujourd’hui si présent sur les lèvres d’innombrables décideurs, et jusqu’à ce que ses initiales soient arrachées elle-mêmes par la foule de vos fidèles balbutiants d’émoi, pour s’autonomiser en un logo, en un véritable symbole de vérité et d’altruisme (n’oublions pas l’éthique !).
Nom, prénom, pseudo
crénom ! vous êtes bien né.

Loin d’une telle expansion certes tout à fait justifiée nul doute, et toujours dans le souci ici d’être bref et concis, c’est à une misérable involution que de familles recomposées, déstructurées, emmanchées en tuyau de poêle, que les miens n’auront pu me laisser que des bribes de patronymes. De sorte, que noms, prénoms, surnoms, pseudonymes, sobriquets, et surtout diminutifs… finirent (hélas) par aboutir à une terrible et effrayante concrétion, articulée, scindée d’un tiret, tel une flèche au coeur de l’humain. Mais pouvant cependant se définir rationnellement comme étant le produit d’une fréquence (de ce tiret) par la quantité constante : 0, 000 000 000 000 000 000 000 000 006 6. bien connue, et donc pas si lourd que cela finalement à porter.
Quanta nominal qui n’est donc rien d’autre que : ‘jean-marie’ on l’aurait deviné.

C’est ainsi en tout cas qu’on m’appelle, qu’on me hèle et m’interpelle, que l’on me reconnaît à Saint-Denis où je réside, au commissariat retranché du Val-Fourré, dans le RER-D par lequel je transite, à Barbes où je promène, à la base nautique de Grigny où je m’évade et clapote par tous les temps… Partout ‘jean-marie’, ‘jean-marie’, oh là, là-là, il est là jean-marie, Où çà hou sa !??… Bien sûr on me plaisante : JM Messier ? JM Big… que voulez-vous qu’on me dise d’autre. Mais à ce titre, ce qui m’a le plus ému, c’est encore ce sympathique jeune (homme) aux Lilas. Cheff qu’il me dit,’jean-maki’ t’a mère, çà je jur ke cè ton Ipséité… Ipséité, oui, c’était si simple à dire.

Bref, vous comprendrez cher Chazen GJijj, jusque dans ces efforts locutoires désordonnés pour venir vers vous, et malheureusement devant être ici trop succincts, que le destin ne m’avait pas laissé le choix. Au point que, par le plus grand hasard lors de ma venue sur ce site il y a peu, pouvant remarquer immédiatement votre présence charismatique, j’avais pu être intimidé, oui je ne crains pas de le dire moi fruste, rustaud et même rustre, par la richesse de vos références à Edgar Nahoum (dont vous rappeliez, je crois, vous qui les aimez les pseudos, que le sien est Morin), et que vous aviez disiez-vous, très très longuement étudié l’Oeuvre… Car je rappelle que la Pensée Complexe du Morin en question (qui est en quelque sorte le Michel Serres de l’écolo-sociologie), ce n’est pas rien. C’est en une image bien sûr car l’oeuvre est insaisissable en fait (ah, j’ai toujours peur de déformer des choses aussi majeures), oui c’est, selon son illustre auteur « définir la réalité, par la pensée que nous avons à l’intérieur de nous, mise en rapport avec ce qui hors de nous »… (!)
Et si je me souviens si bien de cela,
malgré mes lacunes et ma propension à oublier, à n’avoir aucune mémoire, c’est que j’avais pu me dire alors que vous étiez vous-même membre sans aucun doute de l’Association de la Pensée Complexe (que l’Emérite préside ad vitam aeternam), avec des médailles distinctions et tout et tout, et qu’on monde nous séparait ; bigre! très très intimidant. Oui, moi bidul, je pris ce jour-là le pavé de La Distinction en plein sur la tronche. De fait, à l’instant par gratitude envers l’intérêt que vous me manifestez mon cher chichiGanchen, je viens d’essayer de lire le plus consciencieusement possible, le post assez proche dans l’ascenseur, où vous brossez brillamment divers cadres juridiques libéraux, etc.. et je ne sais plus trop,… d’ailleurs… car de dois vous avouer par fier, n’avoir rien compris malgré ma bonne volonté, mon désir de m’accrocher et d’accéder à vos lumières ; tout en ressentant bien sûr le souffle de votre pensée, la hauteur de vos visions, la scansion quasi scolastique de votre argumentation …

Mais je pérore, je pérore… et ne voulant pas vous retenir davantage mon cher CiGît, et avec mes meilleurs sentiments, je vous souhaite un bien beau temps ce W-end, puisque vous disiez,
je croix,
éprouver le besoin d’aller prendre l’air.

GrüBen

rose dit: à

Soleil vert

Je ne le sais pas. Néanmoins, il se dit « prêcher la bonne parole. » Quoique, si l’on suit le pasteur Robert Mitchum, l’on puisse craindre l’embobinement total.

rose dit: à

Vous brossez brillamment divers cadres juridiques libéraux, etc.. et je ne sais plus trop,… d’ailleurs… car de dois vous avouer par fier, n’avoir rien compris malgré ma bonne volonté, mon désir de m’accrocher et d’accéder à vos lumières ; tout en ressentant bien sûr le souffle de votre pensée, la hauteur de vos visions, la scansion quasi scolastique de votre argumentation …

Mais je pérore, je pérore… et ne voulant pas vous retenir davantage mon cher CiGît

J’aime beaucoup. C’est ironique mais sérieux.

Jazzi dit: à

Pauvre Hélène Rytmann, on n’en saura guère plus sur elle !

Janssen J-J dit: à

je vous ai parfaitement suivi dans votre rève allocution et vous remercie de l’avoir formulée. Une chose est sûr, vous avez approché la pensée de Morin, complexe s’il en est, et ce faisant, vous êtes éloigné du Jean-Marie. Vous ressemblez à Mon ami Renouard du même prénom. Je ne crois pas que ce soit un détail de l’histoire. Ça non. Mais ne vous flagellez pas sur moi. Je fais souvent peur au premier abord, mais quand on me connaît bien, on réussit facilement à me caresser dans le sens du poil. Dormez bien, mine de rien j’ai apprécié votre précédente chronique. Vous apportez de l’air frais… ( Ce soir j’ai gagné au scrabble auquel je ne m’étais pas livré depuis 10 ans. J’ai battu ma femme de deux points. Elle veut aller se plaindre à metoo… Vous savez, ma vie n’est pas des plus facile, et celle d’etalii non plus… Mais on se fout la paix… C’est quoi, mon problème ? se demandait un internaute compatissant, tantôt. Pas très grave.

et alii dit: à

chers contributeurs
intimement persuadée que vous trouverez le plus grand intérêt à rechercher vous-mêmes le lien que vous trouvez judicieux de me signaler que vous aimeriez le trouver, je vous engage vivement à faire vous-même la recherche et ne pas compter sur moi
bonne chance

rose dit: à

En attendant vos refus ultérieurs, et alii, merci de ce lien là :

et alii dit: à

ELLE EST QUAND MËME BONNE CELLE LA:on ne veut pas se raconter :pourun erdélien de choc qui prétend tout comprendre, on a des « pbms » le erdélien de choc écrit « on a des femmes »(sic) :c’est pour les vendre , les vendre comme quoi?
PAR CONTRE , pas une ligne d’althusser ! pourtant il y a des liens
http://www.jeanyvesbroudic-psychanalyse.fr/publications/le-cas-althusser/

Sur le prénom donné d’une personne morte, ceci en hommage, cela a été fréquemment utilisé -Dali et nombre d’autres, et l’on sait désormais le poids mortifère.
——
Je crois avoir entendu récemment -mais est-ce réellement le cas ? un jeune homme me dire que dans le ventre de sa mère, il était avec une soeur jumelle qui est morte.
——
Ai connu, il y a longtemps de cela, une personne maniaco-dépressive et ses bouffées délirantes. D’une intelligence brillante => une solitude forcenée, malgré mari et trois enfants. Elle se baladait nue chez elle. Est dcd peu de temps après le père de mes enfants. Un jour, je demanderai à sa fille de quoi. Une autre de ses filles, je l’ai préparée au bac de français, on a préparé 17 textes. Puis, elle n’est pas venue. Elle a été interrogée sur le 18 ème. N’a pas eu son bac. Son compagnon- dont elle s’est fraîchement séparée, s’est retrouvé fissa une autre fille, l’a épousée.
Chez moi, les filles, ou elles se font payer, 200 euros la baise, ou elles se font marier. Loin de nous, Woodstock. L’avantage, loin de nous aussi François Mitterand.
——-

Passionnant tout ce qui est dit, et alii, sur Louis Althusser dans le cas A. Un cas pathologique.

Au scrabble, après la tannée prise par sa femme, l’aurait fait la guerre du sexe, et fini pour deux jours les crêpes champignons frais crème fraîche. L’aurait dû manger une main et garder l’autre pour demain. Comme me disait ma maman, lorsque petite, affamée j’étais.

Voili, voilou.
Il pleut des cordes. Lorsque le toit n’est pas sûr, il pleut dans la maison et c’est grave. Y a moyen de faire quelque chose. Chez mes mois, les toits sont secure, tous les toits. Parce que sans toit, ni lois. Et cela dérape. Varda a retrouvé Demy qui fait la conversation aux anges.

rose dit: à

Vais l’acheter
Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités, Éditions du Seuil, 2019.

En attendant ai attaqué Karine Tuil Les choses humaines. N’y est pas allée avec le dos de la cuillère. Écriture vive et énergique. Vous en parlerai à la fin. Imagine que toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait totalement fortuite.
Roman solidement implanté dans le réel.

rose dit: à

Et alii

Celui-ci aussi est passionnant
Philippe Sollers : Mon témoignage n’est pas celui d’un ancien pensionnaire de la rue d’Ulm, pas du tout – bien sûr, ça a été très important pour un tas d’élèves,
http://www.philippesollers.net/althusser.html

Il y a une espèce de gourmandise, telle qu’à l’idée de manger une pavlova, de lire quelqu’un qui a rencontré la personne dont on parle. Comme paul edel lorsqu’il a interviewé Marguerite Duras ou Jacques Barozzi lorsqu’il a vu le loup.

Marie Sasseur dit: à

 » une sceptique du féminin qui tient la femme pour « un commerce de manières, ce n’est qu’un mensonge qui se démaquille le soir et regagne amèrement sa névrose ».  »
De l’inconvénient de dîner seule au resto.
N’êtes-vous pas fed up de cette littérature du nombril?

Janssen J-J dit: à

pendant que je dors,je suis sûr qu’elle m’envoie des messages télépathiques. Cat tous les matins, je suis stupéfait de lire des messages concordants – cette nuit par exemple, elle me rappelle avroi rêvé que la gouttière qui pissait dans le grenier de la toiture pourtant juste refaite par monsieur Mulon, venait d’être détuilée par la tempête. Or non, en fait, après mon inspection, je découvrais deux nids de mésanges (? pourquoi des mésanges ,) obstruant la dalle extérieure, et les retirant avec d’infinies précautions avec une main aveugle, elle fut mordue par une bête. Les oisillons étaient momifiés, emplâtrés. Peut-être me reprochait-elle de les avoir dérangés, elle continuait sûrement sa guerre pour avoir perdu deux poings au s-crabe voui… bien vu. Pourtant je l’avais aidée à en faire un, en lui remettant dans le bon sens le mot DEMITEES(qu’elle s’obstinait à vouloir placer -des mites enlevées des armoires, quoi, une obsession comme une autre), c’est-à-dire MEDITEES. Le râla, car l’aime gagner sasn devoir quelque chose aux mecs. J’aurais dû faire semblant de perdre, j’aurais eu un bisou. Mais non, à l’amour comme à la guerre. Vous souvenez-vous de cet échange de lettres entre Nancy Huston et Sam Kinser… Allez, je vous mets le lien, car le boude encore ce matin, la tednre vioque etlalii… jusqu’à son prochain link, hein, hein !
http://www.seuil.com/ouvrage/a-l-amour-comme-a-la-guerre-correspondance-n-huston-s-kinser-nancy-huston/9782020067928
Quel humour z’avez, je partage le même (« crespeler les champignons à la crème » !… aurait pu dire tante Léonie). Incroyab !… c trop…
Je pars de bonne humeur au marché avec vous en ce dimanche matin, lui offrirait des roses à son réveil. Fait gris, mais le vent est calmé. (@ 24/11/19, 9.16).

et alii dit: à

pour renato
Translated into English by Stefania Heim, Geometry of Shadows presents the relatively compact totality of the artist’s extant poems and poetic fragments written in Italian, complementing his memoirs and the novel Hebdomeros (in French), which have been available in English for some time.

Spanning seven decades, Geometry of Shadows is nonetheless pocked with large chronological gaps due to de Chirico’s sporadic output in Italian. Perhaps inevitably, his writings reflect his career as a painter and its various twists and turns—or, if you like, the puzzling free fall that ensued after an initial period of astonishing brilliance. An early constellation of 11 poems, written after his return to Italy from France during World War I, bears an intriguing relation to his metaphysical paintings of the period, whereas his sparse writings from the 1970s are in fact reworkings of texts he had composed in French, recalling his fairly dubious habit of fashioning new iterations of his earlier paintings in his later years.
hypallergic

et alii dit: à

Staging a History of Violence
Schaubühne Berlin vividly adapts the author Édouard Louis’s first-person account of the experience of rape and attempted murder.

Paul David Young

Janssen J-J dit: à

autant que nos journaliers extimes s’adressent à quelqu’un plutôt qu’à la cantonade (voire à la cantinière du majordome), me suis-je persuadé, en pensant à feu AG. Claude Lejeune n’avait pas pensé à cet usage, dans son pacte autobiographique. Ni Passoul dans ses brèves de blagues, supposées figurer le nouvel âge de la conversation.
A ma retraite bintôt, vas écrire un bouc théorisant cette affaire, avec des illustrations puisées dans le présent Kafar-Nahum judéo/crétin, d’allure plutôt séfarade…

D. dit: à

Jean-Marie = Jc ???

Ce midi je mange du bar de ligne farci au fenouil marin, au four.

Janssen J-J dit: à

@ à la base nautique de Grigny où je m’évade et clapote par tous les temps

Non, le JC…, lui, c’était uniquement à Porquerolles si j’ai bonne mémoire, D.
Bon appétit en famille. Le dimanche, il faut déguster ensemble une Pavlova après la messe. Cela réjouit le bon dieu.

et alii dit: à

ET LE CAFARD ?
75 – Paris • Exposition photo « En marge des frontières » d’Alain Nahum (Galerie Marie Vitoux)

Nicolas dit: à

Finki confond cynisme et ironie, c’est étonnant ^^

Alexia Neuhoff dit: à

Soutien à Benjamin Stora à la suite des attaques immondes du facho Bruno Larebière (ex Minute) dans Valeurs(in)Actuelles. Dégueulasse !
En accordant un entretien à ce torchon, Macron s’est déshonoré.

Nicolas dit: à

M’est avis quand même que ça n’a rien à voir avec une quelconque ironie bafouée mais avec le simplisme. Sous ses grands airs de cultivé il régresse, n’embrasse pas la complexité du monde. Sans doute que ça le fait un peu flipper…

et alii dit: à

Mathilde Panot (Val-de Marne), Danièle Obono (Paris), Ugo Bernalicis (Nord) et Bénédicte Taurine (Ariège) « considèrent que ces propos peuvent constituer un délit aux termes de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 : provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ».

christiane dit: à

Alexia Neuhoff dit: « Soutien à Benjamin Stora à la suite des attaques immondes du facho Bruno Larebière (ex Minute) dans Valeurs(in)Actuelles. Dégueulasse !
En accordant un entretien à ce torchon, Macron s’est déshonoré. »

Idem !

Nicolas dit: à

L’intéressée, De Hass dit que :  « Ces propos ironiques légitiment l’oncle ou le neveu qui expliquera lors d’un prochain repas de famille que franchement, « on parle trop de cette question », que « ça va deux minutes », que « y a pas tant de viols que ça en France ». Ce qui est autrement plus subtile et se discute. Mais bon, s’intéresser aux « alégastes » et en faire le grand four tout Ad hominem est bien plus simple …. https://blogs.lexpress.fr/le-choix-des-mots/2019/11/17/finkielkraut-devient-le-personnage-de-la-plaisanterie-de-kundera/

christiane dit: à

@Nicolas dit: « «je ne connais pas la vie sans l’écrire» c’est bien ça, il y a aussi d’autres arts […] une sérigraphie de Hopper https://www.dropbox.com/s/ynhwqereq30trze/Photo%2024-11-2019%2010%2009%2038.jpg?dl=0

Oui, un point de vue surprenant dans cette composition. Entre 1915 et 1923 la gravure permit à Hopper d’exprimer déjà cet univers de solitude nocturne que l’on retrouvera plus tard dans ses toiles avec des cadrages plongeants et un jeu de lumière et d’ombre très contrasté, expressionniste.
L’eau-forte : « Night Shadows (« Ombres, la nuit »- 1921 – 33,81×36,2cm) est d’une grande force, comme celle de cette série.

En ce qui concerne : «je ne connais pas la vie sans l’écrire», j’y pense en relisant depuis hier Théâtre / roman d’Aragon.
Identité, écriture et langage indissociables, se tressant violemment pour cerner l’impossibilité d’être ce qu’il était, flottant dans une indécision, un véritable brouillage des identités, une dépossession identitaire.
Le choc de la perte de l’Autre, le silence qui suit cette mort hantent aussi ce dernier roman tragique où Aragon (le narrateur) semble égaré dans un monde qu’il ne reconnaît plus, dépourvu de sens, « cet affreux carrefour de l’absence ».
Un je à deux…

Nicolas dit: à

Bonjour Christiane,
vous tombez bien, à l’invitation d’un proche je suis suis allé voir l’expo Bacon. Vois l’avez vu n’est ce pas ? Ce n’est pas mon style de prédilection à la base mais trois jours après, après infusion je trouve ça génial. Il me semble qu’il parle beaucoup d’ineffable. D’autre part le parallèle avec ses lectures est super intéressant mais c’est pas un peu tiré par les cheveux parfois ? Il y a du Conrad : « Jamais auparavant je n’avais vu quelque chose de comparable au changement qui envahit ses traits, et j’espère bien ne jamais rien revoir de pareil. Oh, je n’étais pas touché. J’étais fasciné. C’était comme si un voile s’était déchiré. Je vis sur ce visage d’ivoire se peindre l’orgueil sombre, le pouvoir implacable, la terreur abjecte – le désespoir intense et absolu. Revivait il sa vie dans tous ses détails de désir, de tentation et d’abandon pendant cet instant suprême de connaissance totale ? Il s’écrira dans un murmure devant quelque image, quelque vision – il s’écria deux fois, en une exclamation qui n’était qu’un souffle : « L’horreur! L’horreur! » » https://www.dropbox.com/s/wn8fmqdbe11w15o/Photo%2007-11-2019%2020%2040%2025.jpg?dl=0

Marie Sasseur dit: à

Cette pauvre Salomé, 21 ans ,me semble bien mal barrée. Deja se voir qualifiée de « philosophe », pour avoir des doutes existentiels, alors qu’elle se retrouve seule au resto. Je plains les jeunes qui vont devoir subir une mobilité géographique pour leur job. La belle affaire, atterrir dans un bled paumé et être seule à table. On a connu le meilleur, un soir au club…
Tout cela participe d’une perte de repères. Fini, bobonne à la maison avec les gosses, va falloir être « grande ».
Et je compatis. Ou sont les femmes modèles pour ces jeunes, alors que leurs aînées ne le leur ont enseigné que la liberté d’user de leur cul. C’est ainsi qu’on a , heureusement!, échappé à Slimani ministre de la culculture, mais qu’on vend du rêve des gamines. Une poupée astronaute à Noël, pour faire comme Claudie H.
Sans avoir l’honnêteté de dire que l’autonomie, c’est du travail, du travail, et des longues soirées de doutes et de souffrance.
Alors, à 21 ans, on peut bien écrire sa vie. Si il n’y a rien à raconter.

Marie Sasseur dit: à

Bref, je suis remontée comme une pendule. Et le jour où Passou prendra vraiment des risques, pour envisager la féminité autrement que par des névrosées, comme dire, tu seras un homme?

Janssen J-J dit: à

@comment dire , tu seras un homme…
ma fille, remontée… comme une jument verte !

@ homme blanc le radeau de son naufrage, chacun a raison du côté duquel il se place, c’est du Pascal,

… du pascal bruckner sans doute, qui sanglote… depuis que son copain finkie fait des siennes ?

@ CT et @ Je m’engonce… 1OO1 nuits ? plutôt Mardrus ou plutôt Galland, z’etes ou seriez ?

Marie Sasseur dit: à

Ecoute, ta fille, aura certainement du souci à s’faire, pour le father, si tu veux mon avis.

Marie Sasseur dit: à

Voilà un message d’amour, que Delaporte n’est plus là pour commenter.

« L’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires est aujourd’hui plus que jamais un crime, non seulement contre l’homme et sa dignité, mais aussi contre toute possibilité d’avenir dans notre maison commune », a déclaré le pape François dans un message prononcé au Mémorial de la paix, non loin du lieu où avait été larguée la première bombe atomique de l’histoire, à Hiroshima, au Japon »

D dit: à

Ah merci, mais la Pavlova est assez typiquement le genre de pâtisserie que je n’aime guère.
Parlez moi plutôt d’une Bourdaloue réalisée dans les règles de l’art avec des produits de première qualité. Pas facile à trouver les bonnes Bourdaloue. La plupart sont passables voire médiocre. Mais je sais où aller. C’est presque un srcret.

christiane dit: à

Nicolas dit:
« mais trois jours après, après infusion je trouve ça génial. »
(Conrad) «il s’écria deux fois, en une exclamation qui n’était qu’un souffle : «L’horreur! L’horreur! »

C’est très juste, Nicolas, vos remarques. La première cible ce deuxième temps que l’on nomme l’«après-coup». La mémoire est liée à l’émotion et l’inconscient la modifie constamment, elle fonctionne par reconstitutions et reconstructions successives. Oui, la beauté étrange des toiles de Bacon, leur mystère, ces formes déliquescentes, inquiétantes se détachant sur des fonds monochromes nous hantent, longtemps après les avoir vues.
L’horreur y est au rendez-vous, (coloniale pour Conrad) comme dans la mort de Kurtz dans le regard de l’ambivalent Marlow (Au cœur des ténèbres) ou personnelle dans les terrifiantes Érinyes d’Eschyle du Triptyque de 1976 où des personnages aux visages déformés et aux corps nus torturés sont dépecés par ces créatures menaçantes. Ces formes tourbillonnantes et tranchantes traversent chaque toile les fouettant d’éclats de couleur.
Barbarie, cruauté, détresse mais beauté apollinienne aussi. Le souvenir et la mort. Éros contre Thanatos.
La fascination pour le morbide de Bacon est toujours liée à la beauté des aplats de couleurs pures.
Bacon écrira à Michel Leiris : « Maintenant je travaille sur un très grand triptyque sur lequel les accidents étaient fondés sur L’Orestie d’Eschyle et le Heart of Darkness de Conrad.

Mais je pense comme vous dans votre deuxième remarque (et comme Passou dont il faut relire le billet) qu’il y a surexposition des œuvres de Bacon à l’égard des textes proposés car il n’y a jamais eu interférence directe des uns et des autres quand il peignait.

Ces trois autoportraits que vous proposez me font penser à un passage du livre de David Sylvester dans Entretiens avec Francis Bacon : « Chaque jour dans la glace je vois la mort au travail, c’est une des plus jolies choses qu’ait dites Cocteau. »

Ces portraits et autoportraits révèlent les conflits inconscients, peurs, doutes, désirs, fantasmes et ambivalence de F.Bacon. Je les trouve souvent tristes, parfois terrifiés.

Dans la dernière toile, inachevée, Study of a bull – Étude d’un taureau la mort apparaît traitée d’une manière solennelle, ritualisée. Une toile d’une immense beauté.

Jacques R. dit: à

Photos de Fan Ho à tomber. Décidément, quand l’artiste s’y connaît, le N/B est insurpassable.

Jacques R. dit: à

J’ai battu ma femme de deux points. (Janssen J.J.)

Moi, c’est des deux poings.

Nicolas dit: à

«  Ainsi se répand la fiction d’un Occident intégralement et continûment misogyne. Énigmatique puissance de l’imaginaire! Alors même que les femmes accèdent à tous les métiers, qu’elles occupent, dans l’audiovisuel notamment, des postes de pouvoir, et que l’homme est devenu facultatif dans la procréation…. » Se branler au meilleur des mondes possible tout en panglosserie bienveillante. Il est fort ce Finki, si ça c’est pas de l’ironie mon cochon.

Jacques R. dit: à

« Ainsi se répand la fiction d’un Occident intégralement et continûment misogyne. » (Finkie)

Que ce genre de fiction débile se répande peu ou prou, en dépit de toutes les preuves du contraire, rien d’étonnant en ces temps de fake-news. Mais qu’elle ait la moindre chance de triompher, c’est plus que douteux.

Janssen J-J dit: à

une Bourdaloue ? je peux vous en parler… un mets aussi sophistiqué que la pavolova, et des poires du même nom, l’en reste pu beaucoup de vraies. En trouverez aucune à Meaux chez le concurrent, l’Aigle, mon cher…
(NB, comme Chateaubriand dans le GGDC, ai toujours trouvé les sermons de Bourdal trop sous estimés par rapport à ceuxs du Bossu. Pas vous, D. ?)

Nicolas dit: à

Le Bacon de Passou m’avait échappé, c’est à dire que la critique dithyrambique me file des boutons alors j’avais arrêté de lire à ce sujet surtout après ce papier où l’auteure manie la répétition du « dispositif » comparant les viscères baconiennes au cinéma gore de Cronenberg. « Énigmatique puissance de l’imaginaire » comme dirait l’autre. ^^
Sinon resté indifférent au Study of a bull me semble compliqué, en effet.
J’ai apprécié les mises en scène aussi, les cadres qui entourent les courbes et les perspectives obliques et autre effet miroir à travers les triptyques. Bacon m’a fait du bien malgré tout, ce que j’ai trouvé assez étonnant. Comme quoi on en apprend tous les jours. Merci Christiane.

et alii dit: à

“Who knows doesn’t talk. Who talks doesn’t know,” Ursula K. Le Guin wrote in in her superb poetic, philosophical, feminist more-than-translation of the Tao te Ching.

et alii dit: à

dédiez le patronyme « bourdaloue » à DHH QUI EST passionnée par les noms en cuisine et là, vous tenez le gros lot!

et alii dit: à

La tarte Bourdaloue, entremets chaud de frangipane et de poires saupoudré de macarons écrasés, tient son nom de la rue Bourdaloue où était établi le pâtissier Fasquelle, qui l’inventa dans les années 18504,5.

Janssen J-J dit: à

bon alors je lui dédie cette tarte car le grelot, je veux…

et alii dit: à

Joseph Favre, Dictionnaire universelle de cuisine pratique, Place des Éditeurs, 2010, p. 254/1529 pp.
Lesserteur, autre pâtissier installé également dans cette rue faisait aussi une tarte mais tirant plus sur la tarte aux amandes
(j’ai connu de très grands gourmands, -et lecteurs de livres de cuisine quand leur santé ne leur permettait plus de succomber à leur péché mignon, après avoir été coureurs de patisseries que j’ai du connaitre)

christiane dit: à

@Nicolas
« C’est du Bacon des derniers temps qu’il s’agit, généralement sous-évalué et sous-estimé. Mais le rapport entre ces tableaux d’après 1971 et leur inspiration poétique et littéraires demeure problématique au visiteur. […] Ravages et tyrannie de l’identification, ce fléau des expos, alors qu’il s’agit d’abord et avant tout de regarder et de se laisser envahir. Tout invite à dissiper les malentendus. Jamais un tableau n’illustre un livre. »
Extrait de :
https://larepubliquedeslivres.com/la-fabrique-de-limaginaire-de-baconeggs/

Mimi Pinson dit: à

le 24 novembre 2019 à18 h 37

Janssen J-J dit: à

elle va donc devoir apprendre à vivre… Et reniera ce 1er bouquin,encensé trop tôt. Il me rappelle celui d’une Anne Garetta Sphinx dont on avait admiré la prouesse, car le sexe du narrateur.narratrice n’était en rien détectable. Juste un exercice de style. Elle ne donna pas suite.
https://www.babelio.com/livres/Garreta-Sphinx/149981
Mais que veut donc dire cette expression de Passoul au passage : « Et surtout de silence et de solitude, cette garce exquise qui nous exagère tant ».
Une garce qui nous exagère, MS ?…

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…dimanche 24 novembre à 19 h 07 min

…l’art ce n’est pas des pitreries, et pourtant certain considérer comme artistes, ont dépasser l’entendement des normes, par leurs excentricités,…
… » a se refaire un art ‘national’, déjà avec le mouvement dit  » COBRA  » après guerre du XX ème siècle,…
…peindre et dessiner comme des grands enfants  » g_croupir « ,le bien commun en partage, s’il en reste,!…
…le cubisme à la limite  » voir a travers des prismes « …
…pics assiettes, Picasso, du n’importe quoi fantaisiste, le cirque dans ses tableaux,…
…Bacon, un autre  » artiste « , toujours le même style,…
…il y en a, bien d’autres,…ou est l’art,!…sans oublier les photos-tableaux,…

…à la limite, Klee,…Kandinsky,…
…ou des mots en hiéroglyphes,…des sigles chinois ou japonnais  » agrandis « ,…

…l’art ou têtes de l’art, ou est tu?!…

…des miniatures du moyen-âge sur parchemin, ou autres arts du monnayage, à nos jours,!…

…l’art des fables d’Ésope a la Fontaine,!…Ah,!Ah,!Bip,!Bip,!…etc, etc,…

…l’art cybernétique, les PC,…et ordinateurs, pour nos renseignements en diapason hétéroclites, les arts des loisirs, bien vivre mieux,…comme vous voulez,!…

…vivre comme des numéros,…N° 6, le prisonnier,etc,…les Persuadeurs,…Chapeau Melon et Bottes de Cuir,…
…divertir la masse du peuple,…
…du pain des jeux et du cirque,…
…à la radio-télé de Jeanne d’Arc,…envoyez

et alii dit: à

c’est peut-être qui nous exaspère:un coup de correcteur?
BONSOIR

Marie Sasseur dit: à

« Et surtout de silence et de solitude, cette garce exquise qui nous exagère tant »

Je ne comprends pas non plus cette phrase. Ca doit être du vécu. Le truc, tu sors de la solitude , gonflé à bloc.

christiane dit: à

Merci, JJJ,
dommage que les sous-titres soient aussi en anglais…

lucienne dit: à

test

Lucienne dit: à

Ici, on parle PLUS de cinéma que sur la RdC où je me suis fait virée par la taulière, un comble !

christiane dit: à

« Entre une grâce et une garce, il n’y a qu’une lettre de déplacée. Le plus souvent, une lettre de rupture » – Claude Frisoni.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à

autant que nos journaliers extimes s’adressent à quelqu’un plutôt qu’à la cantonade (voire à la cantinière du majordome), me suis-je persuadé, en pensant à feu AG. Claude Lejeune n’avait pas pensé à cet usage, dans son pacte autobiographique.
JJJ
Philippe Lejeune, Le pacte autobiographique

Janssen J-J dit: à

oui philippe lejeune… Oh, quelle horreur, claude ! Merci pour votre vigilance, r…

rose dit: à

JJJ

Une Bourdaloue ? je peux vous en parler… un mets aussi sophistiqué que la pavolova, et des poires du même nom, l’en reste pu beaucoup de vraies. En trouverez aucune à Meaux chez le concurrent,

Des cuisses de dames ?

Patrice Charoulet dit: à

Lettre à l’opposition, en vue des municipales diep-poises

Patrice Charoulet

charouletp@gmail.com

Mesdames, Messieurs,

Né à Dieppe, demeurant à Dieppe, j’ai toujours voté pour la droite à toutes les élections. Pour le général de Gaulle, Pompidou, Chirac et Sarkozy. Je suis profondément anticommuniste. Quand la mairie d’ici était devenue rouge, j’en ai été consterné.
Aux dernières municipales, la rumeur s’est répandue : il fallait une liste socialiste, centriste, commerçante et d’entrepreneurs pour se débarrasser du PCF .L’euphorie était grande. La liste obtint pitoyablement deux élus.
Depuis lors, au niveau national, grand chambardement. Celui que tous les sondages annonçaient comme successeur du désolant Hollande, Juppé, fut obligé de participer à des primaires. On pensait à un duel Juppé-Sarkozy. Un troisième candidat l’emporta, Fillon. Lui aussi, d’après les sondages, devait l’emporter. Pour les raisons que l’on sait (Canard, costumes, emploi fictif..), il fut battu au premier tour par Le Pen fille et …un nouveau venu, ministre de Hollande : Macron. Le second tour fut pour Macron une promenade de santé, comme il l’aurait été pour Juppé, Sarkozy ou Fillon, si…
Aux législatives, dans la foulée, on mit sur les panneaux la photo de Macron, et à côté le candidat inconnu estampillé macroniste. Résultat : immense majorité législative.
Aux européennes, une trentaine de listes. Le Pen et Macron ont matraqué l’idée (reprise par les médias très gentiment), qu’il s’agissait d’un duel, comme au second tour des présidentielles. Résultat de cette propagande assénée : gros scores pour les deux partis et petits scores pour les socialistes, les mélenchonistes et, hélas aussi, pour LR.
Comme le parti présidentiel n’existait pas il y a trois ans, il ne se trouve dans presque aucune mairie.
Son projet est de commencer à exister à ce niveau en essayant de se mêler aux équipes de la droite ou du centre , partout où ce sera possible.
A Dieppe, où la principale force d’opposition aux communistes était les élus LR, des gens du centre et du parti présidentiel eurent avec les représentants LR plusieurs réunions où l’on parla programmes, stratégies , etc.
Or, un beau matin, on lut dans le journal avec un grand étonnement que quelqu’un avait été choisi comme chef de l’opposition pour les municipales. Choisi par qui ? Par ses seuls supporters.
J’épargnerai les termes de hold-up, de coup de Jarnac et autres, bien inutiles. Je dirai tout simplement que ce « chef » s’est autoproclamé chef.
Je suppose que ce « chef » a quelques qualités. Mais dans une ville comme la nôtre – et n’oublions pas les HLM de Neuville- il a un inconvénient rédhibitoire : il est l’archétype du « patron ». La Porsche Cayenne n’a pas arrangé les choses des années durant. A quand la Ferrari ou la Rolls ? Moi qui ai toujours voté à droite, et qui suis le moins envieux des hommes, cela ne me gêne nullement. Mais l’électorat d’ici ! Nous ne sommes ni à Neuilly ni à Versailles, mais à Dieppe !
Comme la liste de Le Pen fille sera constituée à coup sûr- certains ont tort d’en douter–même composée de chômeurs, de bras cassés et de bénéficiaires du RSA, elle fera un bien plus gros score que nous. Si nous obtenons deux élus, avec cette tête de liste-là, ce sera un petit miracle.
J’imagine que les cocos (et leurs obligeants relais des Informations dieppoises) se frottent les mains et jubilent.Une telle tête de liste de l’opposition, ils en rêvaient , mais n’osaient y croire. Ils feront tout pour la conforter et la promouvoir.
C’était aux nouveaux venus macronistes , nés comme les champignons après la pluie, de demander à
figurer sur une liste d’opposition.
La sagesse et …le réalisme politique exigent une modification de la donne. Il est encore temps de ne pas foncer droit dans le mur./-

Patrice Charoulet

alley cat dit: à

@ Virez ces malpropres Anne-Lise !!Ouste ! Ils nous cassent les oreilles avec leurs débilités.

Comme quoi … On peut être sensible de la feuille et avoir de mauvais goûts musicaux
Hasil, Big Fat Mama:
https://www.youtube.com/watch?v=yAhJMI8En08

Janssen J-J dit: à

faudrait pas que la racaille virée de la RDC vienne s’ajouter à celle de la RDL, pi quoi’core ? Charoulet, je pense que vous êtes trop mal politisé, comme diépois… Mais bon, chacun a ses hobbies littéraires, hein

rose dit: à

Hier, aprem, sous une accalmie des pluies.torrentielles qui nous ont submergés, suis allée acheter un tuyau de douche imitation bronze chez LM à Plan de Campagne.
Stupéfaite, ai-je été : un monde fou, en veux-tu, en voilà, des estrangers tous plus adorables les uns que les autres, un vieux monsieur qui m’a suivi tout le long parce qu’il voulait parler à la jeune fille de la peinture, quand je suis partie, elle nous croyait en couple, il me parlait comme si on avait 20 ans de vie de couple, une autre jeune fille rayon carrelage aux longs cheveux bleus et ongles bleus, mais d’un bleu plus foncé, comment elle te taclait les garçons qui la draguait systématique, un était déconfit mais l’autre réfléchissait sur comment s’y prendre ; des jeunes gens dans chaque rayon tous plus adorables les uns que les autres, les filles plus plus, les garçons un peu moins. Les femmes murs (murs de béton) cherchant de l’aide  » je crois que je ne vais pas m’en sortir », une ambiance du tonnerre de dieu.
Me demande si je ne vais pas y passer mes dimanches, là-bas.
Ai acheté des bulbes, tulipes roses, roses, narcisses blancs, blancs, et perces neige.
Ai amené des tulipes rouges doubles et des narcisses mixte à ma marraine qui a eu 84 ans il y a une semaine. Ne le savais pas. Et les a fêtés avec 22 membres de sa famille, enfants et la populace afférente.
En partant, m’a dit « je vous plains ». Elle lie notre conflit majeur dans la fratrie à l’argent. Ce n’est pas le sujet. Ne lui ai rien dit. Considère qu’à 84 ans, elle a le droit d’être protégée et d’avoir une vie tranquille.
J’ai retrouvé courage, quelque moral, le.sommeil depuis le 1er novembre, et j’espère/je prie, d’ici quinze jours, ma maman.

Beaucoup plainte en ce moment, par un de mes potes (?)ici, par ma marraine, par certains amis on me fuient.
Peux-t’on plaindre un monde en totale évolution ou se réjouir du changement ? Et quelqu’un qui s’extirpe d’une gangue de plomb, peut- on le plaindre ?
Rodin au rdc du grand Louvre, ses esclaves qui sortent du bloc de marbre. Pas loin de Daphnée.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à

faudrait pas que la racaille virée de la RDC vienne s’ajouter à celle de la RDL, pi quoi’core ?

Ce s’ra un ramassis de brigands Jansen JJ.

Marie Sasseur dit: à

@ « On en connaît qui crieront aussitôt au procédé, ajoutant qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil.  » Passou.

Sans le décrier, mais faisant preuve de la plus grande réserve pour cette forme de récit, peut-on savoir de quoi il s’agit, concernant cette excitation neuronale chaotique en flux continu.

Le procédé. Une phrase de 500 pages, une phrase de 1000 pages, une phrase de 108 pages.
Il porte un nom le Procédé, c’est un flux continu de conscience, le steam- consciousness narrative.

Un exemple en est donné dans le billet:

« This is a book about the chaos of consciousness and the artificiality of traditional narrative; it’s about, as the narrator says, “the fact that there’s a lot you just have to blank out if you want to get through life”. Our brains are constantly at work, with memories, dreams, images, scenes from films and books bubbling up and interrupting the flow of our thoughts. Ducks, Newburyport tries to capture the reality of what it’s like to be trapped in the prison of a mind.

The title refers to a moment in which the narrator’s mother was saved from drowning by her sister, and this is another of the book’s central concerns: how provisional life is, the proximity of death, the shadow cast by disease. The narrator excuses herself for her prolixity by noting “the fact that cancer patients are always being told to make memories, so these are my memories”. »

https://www.theguardian.com/books/2019/jul/15/ducks-newburyport-by-lucy-ellmann-review

Et on a en un exemple, chaque matin que le blogapassou fait pour une cliente à psys..

En un mot, comme en cent: pénible !

rose dit: à

>Marie Sasseur : à vous spécialement adressé, lu ds les nombreux articles mis en lien par et alii, hier, concernant Louis Althusser, cette dénomination « tensance au suicide »
L’autre mesure phare prenant en considération la notion d’emprise est la création, dans le code pénal, de l’incrimination de suicide forcé comme circonstance aggravante au délit de harcèlement moral au sein du couple. Ainsi, « lorsque le harcèlement du conjoint ou du partenaire a conduit la victime à se suicider ou à tenter de se suicider », les peines seront de dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

Cette nouvelle infraction était une demande forte du groupe de travail sur les violences psychologiques, copiloté par l’ancienne avocate spécialiste des violences conjugales, Yael Mellul. Le groupe réclamait une peine plus lourde – vingt ans de prison – mais cela en faisait alors une infraction criminelle. Or, en cas de suicide, l’intention homicidaire aurait été impossible à prouver, selon les services du ministère de la justice.

L’introduction du suicide forcé dans le code pénal n’en représente pas moins une « avancée spectaculaire », se réjouit Yael Mellul, dont c’est le combat depuis quinze ans. « C’est fondamental pour les victimes, car on reconnaît enfin que le harcèlement moral est aussi meurtrier que les violences physiques. » En 2018, 217 femmes se seraient suicidées en raison de violences conjugales, selon l’étude Psytel.

On pourrait y rajouter la famille. Le couple parental, ou la fratrie, les violeurs internes à la famille, ceux qui pratiquent le harcèlement moral.
Plus tard, on y rajoutera les réseaux sociaux, Marie Sasseur, le harcèlement moral, l’intrusion dans la vie privée, le viol des données personnelles.

Il n’y a pas de statut de victime. Il n’y a pas, non plus de position inaliénable. Il y a un droit, ouvert, en rompant le silence, poussant à changer de rôle. Certains psy., lacaniens ?, parlent de symptômes, d’autres parlent du mal. Éviter les zones de non-droit. Ceux où règne la loi de la jungle.
Parler.
Dire.
Clamer.
Bonne journée à tous.

rose dit: à

Cette dénomination « tendance au suicide » attribuée à Louis Althusser.

Marie Sasseur dit: à

Non, ma journée, elle sera. Et ne vous concerne pas, la rosse.

Chez Passou, c’est parfois le black friday.
Achetez tout.
Moi, je suis pour le vendredi fou.
Vous avez tout ce dont vous avez vraiment besoin. ( en bouquins intéressants, par exemple)
Achetez rien maintenant et ne payez rien plus tard.

rose dit: à

La mienne pas.pnus Marie Ettasoeur elle bat l’beur.
L’idée du symptôme, de l’homme dans une maison d’édition bloqué dans l’écriture. Arrêtée au conte russe. Article du cairn passionnant.
Le menuisier m’attend.
Réparation de la porte d’entrée, puis de la paire de volets, antiques.
https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2010-1-page-131.htm

rose dit: à

pas plus.
C’est le concept de vie privée. Semble échapper à certains.

On va vers la liberté individuelle. Suis toute émoustillée ; ça déménage.
Dénuement.

et alii dit: à

Splendeurs et misère du biographe

« Alors c’est vous, qui allez révéler le charlatan que je suis ». C’est par ces mots peu engageants que l’écrivain Samuel Beckett accueillit un jour de novembre 1971 la jeune journaliste américaine qui allait devenir sa biographe. Suite à cette rencontre initiatique, Deirdre Bair s’est penchée pendant sa longue carrière sur la vie de bien d’autres personnalités : celle de Simone de Beauvoir, de l’écrivaine Anaïs Nin, du psychiatre Carl Jung ou encore d’Al Capone. Dans Parisian Lives, elle revient sur les heurs et malheurs de la vie de biographe au prisme de ses relations avec Beckett et Beauvoir.

« Un fil conducteur traverse le livre : comment les aspirations professionnelles et intellectuelles des femmes sont tournées en ridicule, détournées, punies » commente Parul Sehgal dans The New York Times. En effet, Bair insiste sur les nombreux obstacles qu’elle a dû surmonter lorsqu’elle s’est mis en tête d’écrire la biographie de Beckett : certains doutaient qu’une femme puisse raconter la vie d’un homme, d’autres sous-entendaient qu’elle avait certainement usé de ses charmes pour que l’écrivain irlandais accepte de s’entretenir avec elle, d’autres encore lui confiaient que si le très secret Samuel Beckett avait consenti à se prêter au jeu, c’est parce qu’il ne prenait pas son travail au sérieux et pensait qu’elle ne terminerait pas son livre. Sans compter la résistance passive que lui opposait son sujet lui-même : « Je ne vais ni vous aider, ni vous entraver », a prévenu Beckett lors de leur première entrevue.

Avec Simone de Beauvoir, la collaboration fut plus aisée, rapporte la biographe. Sans doute parce que sa rencontre avec l’auteure du Deuxième sexe coïncida avec ce que Bair appelle son « éveil féministe ». Peut-on considérer que Parisian Lives constitue les mémoires de Deirdre Bair ? « En un sens, oui, répond Sophie Madeline Dess dans la Los Angeles Review of Books. D’un bout à l’autre du livre, Bair s’efforce d’entremêler les processus de découverte de son sujet et de découverte de soi ».

Pauline Toulet

Parisian Lives: Samuel Beckett, Simone de Beauvoir, and Me de Deirdre Bair, Nan A. Talese, 2019.

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Une certaine doxa fait de Beckett un écrivain de l’au-delà de la politique. La réalité est bien différente. Sa vie mais aussi son œuvre en témoignent.
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Les mots auront-ils le dernier mot ?

Bonne nouvelle : grâce à Internet, on n’a jamais tant lu ni tant écrit. Mauvaise nouvelle : cette production n’a pas grand-chose de littéraire, dans la forme du moins. Lire l’article

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renato dit: à

« On va vers la liberté individuelle. »

Comment ça, « on va vers » ? ce n’est pas déjà fait ?

Mimi Pinson dit: à

Des cuisses de dames ? (rose)

Cuisse de Nymphe émue?

25 novembre 2019 ce lundi vers 10 h 27.
(Ça va pas fort sur ce blog.)

Mimi Pinson dit: à

Elle est philosophe (à 21 ans).

Est-ce la Minou Drouet de la philosophie?
Passou serait-il son Cocteau?

Mimi Pinson dit: à

Elle est philosophe (à 21 ans).
Étudiante, sûrement!

http://www.actu-philosophia.com/8372-2/

 » Il peut tout d’abord être intéressant d’entendre, ce qui est fort rare dans les médias, un autre son de cloche que ce dont on a l’habitude concernant ces auteurs, reçus un peu partout dans les journaux ou à la télévision. Celui qui désire fourbir ses armes contre eux et appuyer ses critiques sur des analyses précises et documentées trouvera ici son bonheur (on ne peut que recommander par exemple la critique à la fois cinglante et drôle du philosophe Vincent Cespedes dont il est difficile de nier, à la lecture de ces pages, que la rigueur et la pertinence intellectuelles des idées paraissent aller à rebours exact de la surface médiatique qu’il occupe).

Mais outre les critiques visant tel ou tel, il semble que le principal intérêt de l’ouvrage consiste à pointer du doigt un phénomène hélas déjà bien connu dans le domaine de la littérature et dont on ne mesure pas toujours bien l’importance dans le domaine des idées : à savoir le poids démesuré du « copinage », des réseaux, et l’absence quasi absolue de curiosité intellectuelle de la part des éditeurs français. Bref, ce que l’on pourrait appeler la corruption éditoriale. Dans le domaine de la fiction, elle n’est plus à démontrer, et seul quelqu’un vivant très loin de Saint-Germain des Près peut encore croire à la légende du « manuscrit arrivé par la poste », alors que personne ne lit ces manuscrits et ne se soucie des auteurs inconnus. Faire partie du réseau d’amis d’un éditeur, graviter dans les cercles des médias parisiens ou d’institutions de pouvoir sont des viatiques infiniment plus puissants pour espérer séduire un éditeur que d’être un écrivain de génie inconnu. » ( Extrait de l’article cité supra.)

Janssen J-J dit: à

de quoi régresser à l’infinite, là ?… Cocteau lui aurait donc droué le minou ? … Vivre comme des numéros,… N° 6, le prisonnier (Patrick Mc Gohan ?, je suis un homme liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibre) ,etc,…les Persuadeurs (c quoi ?),…Chapeau Melon et Bottes de Cuir,… (Emma Peel incarnatée par Diana Rigg, la seule d’entre, qui surnagea face à Patrick McNee). Ben dites donc, ce matin…, Angelo, S’A, quel plaisir. Bien des choses, hein.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Diana_Rigg

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…Lundi 25 Novembre 2019 à 11 h 00 min
…pour Janssen J-J,…
…les Persuadeurs?,… » Amicalement votre », avec Roger Moore et Toni Curtis,…les années 70′, si mes souvenirs sont exacts,…

…toujours en forme, avec mes initiatives indépendantes et personnelles en presque  » tout « ,…etc,…

Janssen J-J dit: à

Bonjour Ed. Je viens de lire attentivement votre dernière chronique et vous en remercie. Ce qui compte avant tout, c’est la chaleur émanée de vos lignes pour faire partager l’enthousiasme de votre déception.
Car le moins qu’on puisse dire, c’est que votre enteprise de restitution ne peut laisser pas indifférent.
Cela dit, voici mes premiers sentiments contradictoires ou mitigés plutôt, si vous me permettez de les exprimer à chaud.
D’abord, vous annoncez avoir détesté ce roman et vous nous conseillez de ne pas nou sy attarder si le sujet nous horrifie. Procédé évidemment classique pour aiguiser la curiosité. Après tout, ignorant ce qu’est le travel porn sur l’instagramme, on va nécessairement s’enhardit à ne pas suivre ce conseil. Mais très vite, face à une laborieuse et trop dtaillée description des événements du roman, on se dit deux choses : l’une est sympathique, est liée à votre envie d’accompagner le lecteur par la main jusqu’à provoquer son écoeurement. C’est méritoire et le porécédé doit être salué en tant que tel. Mais de l’autre, le topo féministe obligé pour résumer l’horreur de la condition des esclaves hindoues qui le suit, une posture morale indignée politiqument correcte, est hélas bien plus lourde que les maladresses épingéles chez l’auteure. C’est vous qui en faîtes trop de tartines.
Or, vous ne semblez pas voir cette contradiction, alors qu’à nous autres pardon… à moi, du moinsss), elle saute immédiatement aux yeux, voyez.
Bon, tout ceci n’est pas n’est pas vraiment une critique, remarquez. Car je me trouve moi-même très souvent aux prises avec ce genre de dilemme… On m’objecte, dans mon cercle littéraire de raconter toutes les raisons pour lesqulles j’ai détesté le roman que je présente à l’assemblée, pour montrer combien je me le suis fadé intégralement : « mais pourquoi te forces-tu ainsi à le faire ? Surtout que tu ne nous donnes vraiment pas envie de le lire, hein ! »…
Ben voui… On en revient toujours au même bazar : la narration d’une découverte littéraire aux autres a-t-elle pour fonction de faire aimer aimer les livres que nous disséquos, ou plutôt de fair transiter nos convictions idéologiques (le récit de l’atroce par ex.) en le masquant un brin complaisamment sous le caractère insolite de l’objet, en espérant susciter au moins de la curiosité, pou rne pas parler de voyeurisme…
Bref, pourquoi vous en êtes vous tirée finalement avec la pirouette Ferrante, me sis-je demandé (apèrs y avoir évidemmen pensé), alors que dans notre monologue intérieur de lecteru, son propre vernis culturel mondain aurati plutôt suggéré le talent d’Edna O’Brien (Girl) qu’on aurait plutôt attendu sur un sujet sordide analogue ?
Voili voilou… Passez une bien bonne jouréne tomatoketchup. Et surtout, continuez à nous alimenter… J’ai beaucoup de respect pour votre entreprise, vous le savez maintenant. Ces petites réactions ne doivent en rien vous décourager. Prenez-les le cas échéant comme de la pure jalousie de ma part eta vancez la tête haute. Ainsi, tout va/ira bien.

Tiens, le soleil est revenu, je ne vois plus mon écran…
J’ai souvent le même dilemme avec Passou.

Janssen J-J dit: à

A la relecture du message précédent un fois qu’il apparait hors cadre, le nb de fautes de frappes §… j’y vois d emoins en mons bien dans ce put… de cadre imparti qu’on ne peut pas relire avant de balancer. La dernière ligne est un malheureux copie-collé pas vu… Bon j’espère que mon sentiment général passera quand même. Alhros, qu’on vienne pas me chercher des noises sur les détails de frappes, sinon je peux devenir violent… hein, hein ! Merci d’avance.

Bérénice dit: à

3J corrige la copie d’ED en deux D. Quelle note aurait il attribué. Girl donc.

Patrice Charoulet dit: à

C’est quoi la RDC, s’il vous plaît ?

Bérénice dit: à

*Support surface.

Bérénice dit: à

Patrice, si ce que vous affirmez hier soir est vrai, vous avez plus de 80 ans. Voter pour de Gaulle =68 +21.

Clopine dit: à

Patrice, la RDC c’est le blog « la république du cinéma », construit à l’identique de « la république des livres », accessible sur cette page ( fouiller un peu) et tenu par Anne-Lise Roux, écrivaine et critique de cinéma, qui fait des « papiers » ébouriffés, fouillés et primesautiers sur les films en débat. Je n’y participe pas, parce que je suis bien trop isolée dans ma cambrousse pour aller suffisamment au cinéma, mais quelqu’un comme Jazzi, qui y passe sa vie, pourrait vous en parler bien mieux que moi.

Janssen J-J dit: à

RDC ?… en ppe la République démocratique du congo, mais pour les erdéliens, c’est la République du Cinéma, patronnée par Anne-Lise Roux, la concurrente cinéaste de l’écrivain Passoul… où pas mal d’icite naviguent là bas

Alexia Neuhoff dit: à

Une phrase de 108 pages, 500 ou 800, c’est complètement has been. On annonce un nouvel opus de Frédéric Beigbeder SANS TITRE, avec juste un smiley ! Trop fort !

Bérénice dit: à

La république du cinéma. Le livre dont témoigne ED peut par certains côtés apparents dans le compte rendu nous transporter jusqu’à Slum dog m, il en faut des fables sociales happy end pour supporter qu’une telle misère coure toujours nos jours. J’ai parcouru l’article par sauts et gambades , en gros: trop c’est trop.

Bérénice dit: à

Patrice, erreur de calcul , vous avez au moins 72 ans. 68_>2019 =51 .

Marie Helene S dit: à

Republique du Cinema.

Trajet inverse du votre : j ai commence par la filiere ‘cinema’ avant de faire les allees venues avec les colonnes litteraires de l illustre maison -mere RDL.

Mon attention avait ete mobilisee par la mise en lien d une des chroniques d Annelise Roux par le Delegue general de la Semaine critique sur sa page FB perso. Choc.Suis passee ensuite ici et je vais sur les deux avec egal bonheur.

Pierre Assouline nous a fait un enorme cadeau en confiant son pole cine a cette ecrivaine surdouee.

‘Concurrence’ Jazzy? Drole d idee. Pierre Assouline a plutot du la reperer du temps ou il dirigeait ‘Lire’ et la former.

Elle a un style eblouissant.Puissant. ‘Ebouriffe’, charnel. Du Steinbeck en elle. Elle met une touche de je ne sais quoi faisant qu on est dans le journalisme, et bien au-dela . Dans la litterature assurement.

Son intelligence extra -lucide, son immense et eclectique culture se font discretes derriere son humanite. Les textes sont d une drolerie caustique. pour vous dire : je copie/colle et imprime, pour relire plus tard.

Sa maniere pleine d humour et de fermete d affronter les trolls qui assaillent en boucle la RDC est un poeme en soi !

Cordialement.

Clopine dit: à

A propos de « l’affaire Polanski » autour du film « j’accuse », je crois que désormais il est prouvé que, dans l’esprit du cinéaste, il n’y avait aucune intention d’établir une similitude entre le sort du capitaine injustement accusé et le sien propre,lui qui, pour échapper à la justice américaine, a passé sa vie en exil, certes, mais un exil doré qui ne peut en aucun cas être comparé à la prison de l’île du Diable.

Donc, au moins, lavons Polanski de ce soupçon-là -je veux dire qu’il na pas tenté de se réhabiliter en proposant une identification de son sort à celui de Dreyfus.

Pour le reste, je veux dire pour les accusations d’agressions sexuelle passées (dans les années 70) ou plus récentes, je trouve qu’il y a cependant une similitude entre Dreyfus et Polanski.

Et cette similitude passe par le salon de Madame de Villeparisis.

Vous souvenez-vous de cette scène où, évoquant l’affaire Dreyfus chez sa tante, Oriane de Guermantes s’écrie :

« En tout cas, si ce Dreyfus est innocent, interrompit la duchesse, il ne le prouve guère. Quelles lettres idiotes, emphatiques, il écrit de son île ! Je ne sais pas si M. Esterhazy vaut mieux que lui, mais il a un autre chic dans la façon de tourner les phrases, une autre couleur. Cela ne doit pas faire plaisir aux partisans de M. Dreyfus. Quel malheur pour eux qu’ils ne puissent pas changer d’innocent. »

Eh bien et toutes proportions gardées, je trouve que les féministes (et j’estime en être une, et depuis belle lurette, en plus !) pourraient s’exclamer, exactement comme Oriane de Guermantes : « Quel malheur pour nous qu’on ne puisse changer de coupable » !

Car c’est bien là le problème. Le procès fait à Polanski est juste dans son fond, à mon avis, il fait partie d’un changement de civilisation où les femmes ne supporteront plus l’impunité de leurs agresseurs.

Mais, quant à la forme, quel dommage que cela tombe sur Polanski ! De son enfance dans le ghetto en passant par la mort de sa première épouse enceinte, pour se poursuivre par l’acharnement d’une justice américaine qui le poursuit, alors même que sa première victime (mineure et sodomisée) a conclu un accord avec son agresseur, a accepté son indemnisation et a déclaré avoir tourné la page, et sans compter que les nouvelles accusations sont « sorties » en même temps que le nouveau film du vieux réalisateur, ce qui semble dénoter un opportunisme haineux, vous avouerez qu’on aurait pu trouver, comme cible, quelqu’un de moins pathétique, en réalité.

Et comme je suis persuadée qu’il n’aurait pas été besoin de fouiller bien loin pour trouver un homme de cinéma gangrené par le machisme ordinaire et coupable sans mériter la moindre indulgence, je soupire à mon tour qu’il aurait été plus efficace, pour la cause que je soutiens, de « changer de coupable »…

(bon d’accord, je sors !)

Marie Helene S dit: à

Amusant retournement de l eleve genial qui fait a son tour (re)decouvrir son mentor.(A-L.R/P.Assouline).

Les articles de la RDL du ‘prestigieux Passou’, copyright Phil(autre ‘considerable’internaute) sont un must !

Ed dit: à

« Slumdog Millionaire » ? Pas mal, je n’y avais pas pensé.

JJJ, merci beaucoup pour votre critique aussi argumentée que bienveillante. Quand ca argumente ainsi, je ne peux que le prendre bien. Pour vous répondre :
« ’Edna O’Brien (Girl) » Pas lu, donc pas de référence.
« posture morale » « j’en fais des tartines »: et bien comme vous dîtes, je ne m’en rends absolument pas compte. Je me contente de résumer l’intrigue, que cela apparaisse comme laborieux, pour le coup, je le concède volontiers. Comment voulez-vous ne pas être féministe et ne pas être révolté par la condition des filles en Inde ? Vous y voyez une posture morale, j’y vois un réflexe humaniste. Par ailleurs, je pense au contraire prendre mes distances vis-à-vis de la simple réaction émotive, justement parce que ce roman est obscène et par là freine le sentiment d’empathie chez le lecteur. Bref, la contradiction que vous soulevez chez moi relève de votre interprétation personnelle et je la respecte.

Phil dit: à

quel dommage que cela tombe sur Polanski ! De son enfance dans le ghetto

Dame Clopine réhabibite Polanski, c’est pathitique (dixit Popeck)

Clopine dit: à

Bah, Phil, c’était surtout humoristique, dans ma tête. Visiblement, dans ma tête seulement…

Phil dit: à

rien de grave dear Dame Clopine, passais voir où en était la prestigieuse discussion coincée dans la braguette défectueuse de Polanski. avez-vous vu le film ? me not, me suis arrêté avant juste avant le pianiste, le cinéma est plein de faux hasards. Jean Douchet, grand critique cinéma d’oralité, est mort deux jours après le bétonnage du Ciment à Passou.

et alii dit: à

s’il n’y a qu’un pas du père au pire ,gardez le cap

rose dit: à

Ed

Lu attentivement votre chronique.
Imagine cela comme un grand cri de soulagement d’avoir quitté un tel enfer pour émigrer en Amérique.
Vous dites obscène mais c’est ainsi.
On pourrait se poser des questio.s sur la prostitution mais dès que le père a embauché une jene fille, on peut se douter de la suite.
Il me semble que l’on peut ouvrir les yeux, regarder en face et se dire il y a encore des.millions de filles qui vivent ainsi.
Chez Edna O’Brien aussi, on en a bavé.
Mais maintenant on sait Boko Aram.

Renato

Non.
Pas encore fait. En chemin.
Me reste de la route.

Clopine

Vous êtes hyper fidèle à vous-même. Vous aviez expeimé cela il y a qq. années.

Janssen J-J dit: à

@ béré- non, je n’attribue pas de note ni ne choisis la meilleure chute alternative possible, o’brien vs ferrante. Me suis mal exprimé en donnant l’impression de corriger des copies. Ou alors, c’est une vieille déformation professionnelle dont je ne serais même plus conscient. Grave.
@ Ed. Je comprends votre réaction et la défense de votre position dans : « ce roman est obscène et par là freine le sentiment d’empathie chez le lecteur. Bref, la contradiction que vous soulevez chez moi relève de votre interprétation personnelle et je la respecte ». Merci de la respecter. Le terme de « contradiction » n’était pas le bon, j’aurais voulu dire, « disproportion » entre votre résumé de l’intrigue, puis dans votre juste indignation morale. Il n’y a pas d’erreur de lecture de ma part. Uniquement un jugement formel mal articulé. Je veux nénamoins juste vous faire observer que renvoyer le lecteur à son « problème » d’incompréhension, fût-il admissible, ne fait pas avancer la discussion bienveillante, à défaut de disputatio. C’est une légère violence de forclusion qui exprime peut-êtr eun brin d’irritation. Une maniière en somme de prendre un peu trop facilement la mouche. Quoiqu’infinment moindrement que naguère où vous ropostiez férocement à la moindre attaque ou ironie.. Vous avez, je crois, gagné en sérénité personnelle ce que j’ai gagné en empathie à votre égard, qui n’avait rien d’évident au départ. Croyyez bien que je n’oublierai jamais nos convergences de vues alternatives sur la perversion narcissique de certains et de nos encouragements réciproques dans des tactiques d’adaptation personnelles à cet égard. Je pense que nous avons su en triomphe, comme l’a bien perçu la lucide et blindée CT.
Mais ne ravivons surtout pas cette plaie désormais refermée sinon cautérisée.
Bien à vous…

christiane dit: à

@Marie Helene S dit: « Republique du Cinéma… »
Bien vu. Oui, A-L.R. est telle.

Jean-Marie dit: à

C’est pour avoir pu lire une A. Neuhof choquée, bouleversée traumatisée de si bon matin, que je voudrais m’efforcer de lui apporter tout mon réconfort par ces quelques lignes en ligne.

Impossible de lire l’article du magazine nullissime dénigrant ce pauvre B. Stora… (jusqu’à son physique, ce qui est toujours déplorable, y compris quant toute la presse subventionnée, n’a cessé de railler celui de Trump « obèse » (ou baise ?), et même de son épouse ; très connement alors car c’est une exceptionnelle beauté dont la parité gouvernementale française ferait bien de s’inspirer!)
A défaut de cela, il semble bien toutefois que c’est Stora lui-même qui tire les raccourcis « nauséab… » (Finkel a déjà dit : cesser d’user de ce mot, c’est ridicule et ça se tourne contre vous).
En tout cas, c’est très gênant pour plusieurs raisons.

C’est d’abord parce que Stora outre ses diverses charges faisant de lui une « autorité morale » et sans doute lui apportant quelques gratifications (aucun gauchiste 68 n’a été oublié) mais tout de même un foireux si l’on songe à sa mission Albert Camus qui tourna à l’eau de boudin, Stora est membre de la direction de la Dilcra qui veille nuit et jours sur nos pensées…
C’est ensuite que Stora fut (ou demeure ?) membre de la sympathique OCI trotskiste (lambertiste) dont
la Ligue de Krivine (et c’est un comble, puisque non moins trosko Frankiste) dénonçait les méthodes carrément « néo-fascistes » ! (défenestration de militants communiste Colonel Fabien, etc..). Il faut dire que le trostkisme est sans doute le « vrai » communisme, et est en tout cas adepte depuis sa naissance d’utiliser tous les moyens (violences, terrorisme, prise d’otage, justice à la va-vite sans preuves…) ; fidèle en cela paraît-il à la Commune de Paris ou autre. Plus récemment Cohn-Bendit plus bête que méchant a rappelé que dans ses années de jeunesse, l’AJS-OCI était rejetée avec effroi par tous les gauchistes (entendu libertaires). On dira: oui, mais vous fantasmez, car c’est quoi votre momie « OCI » ? Et bien ce fut (ou c’est… puisque codée clandestin à l’origine) parmi tant d’autres nantis : Lionel Jospin (nom de code Michel), c’est jean-luc Mélenchon (nom de code Santerre ; pas sûr qu’il ne soit pas devenu aujourd’hui propriétaire terrien), c’est, c’est aussi (et là ses lèvres en témoignent),.. Nadine Trintignant !
Ah j’oubliais le plus beau Thomas Piketty, pour être issu de trostkystes de père en fils, flirtant avec une (très-très) élégante et non moins trostkyste, vis à vis de laquelle il eut des tendances « Cantat » (rien à voir avec la physique des particules), motivant dépôt de plainte de la plaignante « violette », et classement « sans suite » de l’affaire (à l’image de bien d’autres affaires).

Alors de grâce A. Neuhof,
s’il est vrai que Piketty est lui-même de moins en moins maigre et prend le chemin de Stora… et c’est pas bon ça pour sa santé,
de grâce rassurez-moi très vite
en vous tranquillisant

Jean-Marie dit: à

… « pathitique » !? mais c’est même Pikettyque !!

christiane dit: à

@Gisèle,
Salomé
Voilà j’ai vu, écouté cet opéra de Strauss mis en scène par Ivo van Hove. Un bond depuis Les Damnés à la Comédie Française, inspirés du film de Visconti. Même violence extrême dans cette tragédie nocturne et lunaire.
De ce décor minimaliste, autour cette fenêtre figurant un intérieur (Palais d’Hérode ?), il me reste ce plateau circulaire, immense, fermé par des panneaux, cette ambiance ouatée et ces belles lumières. La lune, changeante et de couleur et de grosseur laissant dans la scène finale un soleil noir engloutir le plateau.

Donc la décapitation de Jean-Baptiste. Oui, la scène finale est bien proche du tableau d’Artémisia Gentileschi Judith décapitant Holopherne. Cette nuit barbare se termine dans un véritable bain de sang ! (la doublure sanguinolente gisant dans le plat d’argent a salué, enveloppée dans un manteau sombre, au milieu d’autres comédiens. Quel rôle !).
Yevgeny Nikitin, le baryton prophète à la voix claire et puissante, grand, musclé, tatoué est apparu, lui, bien propre aux salutations, contrairement à Malin Byström(Salomé) qui a gardé sa robe et ses pieds tachés d’écarlate jusqu’au bout.
Ce prophète (Jean le Baptiste / Jochanaan) m’a surprise. Très étonnant Yevgeny Nikitin. Choix renversant toutes les représentations que je me faisais de Jean-Baptiste à travers la Bible et l’art. Il avait le corps puissant pouvant éveiller les désirs de la torride Salomé, Malin Byström, excellente dans ce triple rôle (soprano tragique, actrice expressive, danseuse agile et gracieuse dans « la danse des sept voiles »). Quelle endurance !
Strauss a insisté pour mettre en scène des interprètes qui ne chantent jamais ensemble mais toujours les uns contre les autres. Et pour cause : Hérode désire Salomé qui ne le désire pas mais qui, elle, désire et aime Jochanaan, le prophète qui lui, la dédaigne n’aimant que Dieu et celui dont il annonce la venue du fond de la citerne où on le garde prisonnier.
Drôle de choix d’avoir remplacé la tête de Jean-Baptiste par le corps en entier (agonisant) grâce à cette subtilité dans le livret de Lachmann : le soldat envoyé pour lui trancher la tête n’a pas pu s’exécuter et a laissé tomber son arme après l’avoir poignardé mortellement.
Donc, primauté des corps dans un tableau/décor expressionniste. Choix des voix chantées pour remplacer celles parlées de la pièce de théâtre d’O.Wilde). Langue différente : allemand remplaçant le français.
Nous sommes loin de l’épisode biblique, plus près du conte de Flaubert Hérodias.
Pas bien compris pourquoi des comédiens portant une kippa tournoyaient sur le plateau.
Quelques vidéos intéressantes effaçant le décor d’intérieur pour prendre place sur un écran.
Cette nouvelle Salomé est un peu hystérique dans ses enlacements sauvages du prophète vivant puis mort. Érotisme morbide. Vengeance et assouvissement de la haine mêlée de désir.
Mais malgré l’expressivité des jeux des acteurs-chanteurs ce que j’ai préféré c’est la musique excellemment servie par l’orchestre dirigé par Daniele Gatti, les chants et les lumières changeantes dans ce décor austère. Souvent j’ai plus écouté que regardé.
Merci, Gisèle de m’avoir fait rencontré cet étonnant spectacle et cette musique puissante.

Jean-Marie dit: à

Ed
pourquoi D.

interrompt votre raaport syllabique
et V/S bloglobant

avec Edel ??

christiane dit: à

@Gisèle.
Le commentaire précédent à vous adressé était un écho à un extrait du vôtre posté sur le fil précédent :
« gisèle dit: « […] Il y a sur Mezzo la retransmission de «Salomé» de Richard Strauss, avec une distribution remarquable. La scène finale est digne de Artemisia Gentileschi. […] »
Encore Merci. (25/11/2019 à 16h30)

Mimi Pinson dit: à

mais dès que le père a embauché une jeune fille, on peut se douter de la suite.(rose)

Il s’agit bien d’une jeune fille au pair, non?
👈 😄 👉

Ed dit: à

Merci rose.
JJJ, je n’ai absolument pas pris la mouche. Vous me prêtez des sentiments que je n’ai pas eu. J’ai relu l’article en diagonale pour être certaine qu’il n’y ait pas « contradiction ». Vous vouliez dire « disproportion », et bien là, je comprends mieux.

Bref. Je reste ravie que certains erdéliens me lisent encore. Vraiment.

Ed dit: à

« on peut se douter de la suite »

Je ne m’en doutais pas moi. Purée ce que je suis naive. Quant au soulagement à l’arrivée aux US, c’est un peu excessif puisque Savitha se fait régulièrement violer par une brute indienne…

Janssen J-J dit: à

@ J’ai relu l’article en diagonale
Merci de me rendre cet homage indirect, je suis très sensible à un certain passé que vous n’avez point connu. Pile poil… Et vous méritez que l’on vous lise, m’enfin !

Jacques R. dit: à

Pour se dépêtrer du dilemme Polanski (ou Woody Allen), se rappeler la distinction proposée par Proust entre le moi de l’écrivain et le moi de l’homme ; il s’ensuit qu’on ne peut absolument pas juger l’écrivain (le cinéaste, tout artiste) à la lumière des critères qui ne valent que pour l’homme, et vice vers ça. Se rappeler toutefois que cette distinction proustienne est étrangère à l’idée que les grands écrivains du Romantisme se faisaient du problème. Pour le Chateaubriand des « Mémoires d’Outre-Tombe » par exemple, prétendre opérer une telle séparation relevait d’une totale absurdité.

D. dit: à

Ce soir je mange du chou farci.

Bérénice dit: à

Comment être féministe

L’étonnant Chevillard a même inventé un courant ultra minoritaire. Les feministes misogynes, voyez comme nous sommes arrangeantes quand il s’agit de grossir nos rangs.

D. dit: à

Vous n’aimez pas le choux farci, Bérénice ?

D. dit: à

Qui m’aime aime le chou farci. Et inversement.

D. dit: à

Ceci dit je n’éprouve aucun besoin d’être aimé. En toutes choses y compris affectivement je me suffis.

Alexia Neuhoff dit: à

@jean-marie
Je veux, puisque vous me le demandez, vous rassurer. J’ai bien sûr trouvé beaucoup de réconfort dans vos lignes qui relaient mon indignation vis-à-vis de cette violente diatribe contre B. Stora. Nous sommes sur la même ligne, comme dit ma diététicienne.

Bérénice dit: à

Blagues et blog à part, Ed, je ne saisis pas comment vous faites pour finir une lecture quand la forme et le contenu vous correspondent si peu, vous satisfont si peu. De mon côté je ne parviens pas à me forcer. Cet été j’avais entrepris de lire L’art de la joie que j’ai en réserve depuis dix, quinze ans . en dépit de l’accueil fait au livre, de sa réputation donc,des recommandations, je n’ai pas réussi . j’ai callé malgré ma volonté d’en venir à bout et un certain acharnement à vaincre par mon assiduité ce pavé. Autant certains auteurs m’ont semble difficiles et je ne saurai l’expliquer m’ont retenue, autant d’autres, rien à faire. Je n’y arrive pas. ( ponctuation défaillante, excusez la).

Janssen J-J dit: à

@ béré
« L’étonnant Chevillard »…
aurait été plus convaincant pour grossir nos rangs s’il s’était agi d’une Erica Chevillarde. Car une fois encore, bonjour la récupe avec des oiseaux de son espèce…

D., on va finir par penser que si vous vous suffisez en toute chose, cela risque de vous rendre suffisant.

Par exemple, cl., on peut désirer un beau corps tout en tombant amoureux de soi-même…

@ JR, La querelle de Proust/Ste Beuve est enterrée depuis un siècle. A quoi bon revenir aux MOT, d’autant plus que cette affirmation est tout à fait gratuite : François-René a écrit quelque part que ses Mémoires, écrites par un macchabée, ne correspondaient pas réellement à ce qu’avait vécu le même de son vivant. Les écrivains pré-romantiques français ont toujours été du reste les plus grands menteurs de la littérature mémorielle. Et je voudrais bien vous voir que l’on me démentît.

Bérénice dit: à

D, j’ai un intestin de fumeuse. Il faut un chou bien cuit et préalablement blanchi. Chou farci, à quelle mode? Je prepare du chou une ou deux-roues l’hiver mais en potée . Il est toujours très cuit et digeste.

Bérénice dit: à

Fois et non roues!?

et alii dit: à

puisque vous y tenez:
« Si l’on commence à connaître les structures des discours masculinistes, la manière dont les féministes luttent contre ces discours et adaptent leurs stratégies est moins connue. Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri repèrent dans la conclusion trois façons dont les féministes réagissent : ignorer, et se concentrer sur la défense de leur lutte plutôt que sur ses adversaires ; régir de manière ponctuelle ; ou dédier son action à lutter contre les antiféministes, en créant une sorte de contre-contre-mouvement. L’enjeu est important pour les féministes puisqu’il s’agit de pouvoir déconstruire les discours antiféministes sans que cette déconstruction ne monopolise toutes leurs ressources dans leur lutte pour l’égalité. Mélissa Blais (chap. 14) analyse la façon dont les antiféministes nuisent au travail des féministes au Québec entre 2006 et 2015. Elle montre que cela se traduit par des difficultés dans le travail d’intervention auprès des femmes, dans leurs alliances avec des partenaires et par une perte de financement. »
https://laviedesidees.fr/Bard-Blais-Dupuis-Deri-Antifeminismes-masculinismes

et alii dit: à

Tous les hommes sont menteurs. Alberto MANGUEL. Actes Sud
Document sans nom Qu’en est-il de la vérité dans un monde si communément régi par le mensonge ?

et alii dit: à

« Ecrire, nous dit-il, est une manière de garder le silence, de ne pas parler, d’empêcher les mots de prendre leur envol, comme disait Vallejo, de les enraciner dans la page. Ecrire est une manière de proférer une menace sans la formuler à voix haute, en s’arrangeant pour que l’ombre des lettres nous tourmente entre les lignes. »

Quant à l’amour, ce serait « la certitude idiote avec laquelle notre imagination crée un spectre vraisemblable ». De l’amour, il est beaucoup question, car Bevilacqua cherche des femmes qui puissent lui tenir lieu non seulement de fiction, mais de volonté et même de langage. « Je compare l’amour à une traduction. Tout moi dans une autre langue, lu à présent à travers sa langue à elle, que je dois apprendre dorénavant comme un jour j’ai appris mon alphabet. » Définition qui, de la part d’un polyglotte, n’est pas sans force.

TOUS LES HOMMES SONT MENTEURS (TODOS LOS HOMBRES SON MENTIROSOS) d’Alberto Manguel. Traduit de l’espagnol (Argentine) par Alexandra Carrasco. Actes Sud, 204 p., 19 €.
le monde

Jean-Marie dit: à

On est bien d’accord Jacques R ,
J’ai myself rappelé le cas finalement semblable d’Althusser (sur lequel je risque de revenir pour pallier à des inexactitudes (inévitables d’ailleurs).
Mais : Die Frage :
c’est que Polanski dans cette entreprise filmique a été aidé par l’Etat, par les Armées… & Cie Espérons qu’il n’y fut pas contraint… en tout cas il n’a pas fait cela dans sa chambre de bonne, en pyjama et avec son numérique (c’est outre le cas Althu une fois encore sauvé par « l’état profond » disons… celui de tous les artistes modernes & conceptuels qui exposent ceci cela, étron ou « installation », homard/tulips ou Vagin Royal… mais pas n’importe où, surtout pas : plutôt Place Vendôme svp, au Grand Palais… à Beaubourg, à Venise, sur le Ponts des Arts… et même à Versailles ; ce que n’importe qui alors pourrait faire ; sans quoi en parlerait-on ? On peut penser aussi au fait que lorsque Moix fut grillé, La Règle du Jeux a sorti le joker de Grasset, Thuil quelle Tuile, et les « lycéens » enthousiastes l’ont couronné…). Alors que Cézanne ne fut aidé par personne sinon Vollard et même rejeté par tous les Muséeux, que Gauguin loin et très loin s’en faut, n’a pas recherché les Palais gouvernementaux, que LF. Céline fut cloué au pilori (raisons ou pas) et presque toujours écrivit dans des conditions très difficiles, que Sartre même (reçu par Mao, connu dans le monde entier), n’a jamais une seule fois été invité à la Télé (Pivot s’est un jour défendu lamentablement de cela), On peut penser aussi à la discrétion médiatique de Bernard Laviliers qui a construit sa grande carrière bouches/oreilles. Et penser finalement à mille autres glorieux.

Pour le reste, je l’ai dit, je n’ai jamais pu supporter Polanski, je n’ai vu tout au plus que 10mn de ses pellicules, j’ai donc en conséquence refusé d’assister à la Première malgré les conditions financières princières qui m’étaient promises.

De lui je crois bien, il n’y a que sa femme (mais du temps où elle était jeune) qui m’intéresserait (sa fille est aussi moche que lui) et à qui je ne manquerais d’offrir en ces jours pré- hivernals, un bouquet de « violettes ».

M’intéresserait Mysogininiquement

rose dit: à

Ed
D’accord.
Elke quittera cette brurasse violeur, ira voir un shérif, changera de comté et sortira définitivement du proxénétisme.
Une seule chose m’a choquée que l’on lui tranche une main. Inacceptable. On a besoin de ses deux mains. Ma mère me disait, quand j’avais faim, petite, « mange une main et garde l’autre pour demain ».
Si vous écrivez à l’autrice, spécifiez que cela ne passe pas.
Le père c’est un salopard. Aussi difficile que pour Polanski mais, cela ne sert à rien de se dissimuler la vérité.

D
Je trouve cela joyeux que vous soyez amoureux de vous-même. Continuez ainsi, heureux, je vous souhaite. J’M le chou farci +++. Hélas.

rose dit: à

Tous les hommes sont menteurs.
Pas les femmes.
D’où quelques difficultés de communication.

rose dit: à

Tuil c’est passionnant. D’ailleurs, je vais me jeter dessus.
Ai souvent préféré le Goncourt des lycéens à l’adulte. Ils ont le gout sûr, tranché, contemporain.
Comme marie sasseur m’a énervée, ai perdu mon tuyau de douche neuf et remis l’ancien. C’est pas malin.
Enfin, je suis proche. Parce que, prendre une douche sans tuyau, c’est pas top.

Jazzi dit: à

« Tous les hommes sont menteurs. »

Moi aussi ?

rose dit: à

Je suis propre.
Ce correcteur m’em. plus que marie sasseur, et ce n’est rien de le dire.

Nota : si je rencontre un mec bûcheron avec qui nous baisons bien, qui aime ma peau douce et qui me dit j’arrête tout pour toi, alcool, tabac, je fonce.

Je ne la comprends pas.

rose dit: à

Pas vous, jazzi, z’êtes adorable.
Tous les hommes, sauf vous.

Marie Sasseur dit: à

« ces jours pré- hivernals »

Et orthographiquement, ils sont tout aussi intéressants, ces jours hivernaux, jeanmarie.

Marie Sasseur dit: à

N’y voyez pas offense jeanmarie, depuis qu’ils sont obligés de sous titrer Didier, dans « l’amour est dans le pré « , je fais très attention à ce que vous disez.

Marie Sasseur dit: à

@On peut penser aussi au fait que lorsque Moix fut grillé,

Il l’est , mais vraiment.

Black friday. Un autre…

ParLEXPRESS.fr ,publié le 08/11/2019 à 15:03 , mis à jour le 20/11/2019

« Par ailleurs, comme L’Express a pu le constater, le premier numéro d’Ushoahia est proposé à la vente sur Amazon.fr depuis peu (voir ci-dessus). On peut commander sur le site de vente en ligne ces 24 pages truffées de négationnisme et d’antisémitisme pour 12,13 euros. Élément troublant : le vendeur n’est pas un particulier ou une librairie, mais Amazon.fr lui-même. C’est en effet une version brochée d’Ushoahia qui est proposée, dotée d’un numéro ISBN (le code international permettant l’identification d’un livre). L’exemplaire commandé par L’Express porte d’ailleurs la mention « Printed in Great Britain by Amazon ». Contacté par L’Express, Amazon n’a pas souhaité commenter la publication et la diffusion par ses soins d’une publication antisémite. « 

Bérénice dit: à

Pour le reste, je l’ai dit, je n’ai jamais pu supporter Polanski, je n’ai vu tout au plus que 10mn de ses pellicules, j’ai donc en conséquence refusé d’assister à la Première malgré les conditions financières princières qui m’étaient promises.

C’est un a priori. Vous avez vu quoi exactement qui vous fit fuir pour toujours ?

( ghetto de Cracovie )

Bérénice dit: à

Jazzi, l’homosexualité ne peut servir de sauf-conduit. L’organe signe l’imposture quel qu’en soit l’usage .

Jean-Marie dit: à

Alte-Häuser.

Je reviens sur la question Althusser, d’actualité tant pour ces histoires de procès, que celles des violences présumées ou pas, faites aux femmes. En m’abstenant d’aborder sa philosophie (écrite); ça deviendrait infernal.

N’ayant eu le temps de tout inspecter des Post, et puisque c’est Jasi qui a souhaité le plus en savoir sur Hélène, je voudrais le rassurer en plaisantant, et rappelant qu’Althu qu’en la rencontrant cette Hélène, fut frappé du fait qu’elle avait… tout d’un homme (« elle en ce temps : c’était un homme, [l’hélénniste-normalien-résistant-son autre amant] Lesèvre le reconnaissait »). Non pas qu’elle fut grande et forte, tout au contraire, ou qu’elle fut lesbienne totalement (elle eut au contraire mille aventures masculines malgré qu’elle était moche ; elle a ainsi connu amour ou pas des célébrités comme Malraux, Lacan, Aragon, Eluard, Levi-Strauss, Renoir… et même dans un accès d’oecuménisme sans doute, elle devint réelle amante du « Père Larue » curé à Lyon durant la Résistance et qui n’ayant pas sa chance, finira lui fusillé (ayant le temps de l’affubler du pseudo de combat Jésuite : Legotien).
Pour l’amour physique et les jambes en l’air elle était donc experte et se présentait plus âgée que le khâgneux boutonneux (sachant que tout adolescent batifolant avec ses copines, demeure cependant, secrètement attiré par une vraie femme – qu’on se le dise). Elle les connut ces rapports charnels et libidineux, y compris avec le viol (plus d’une fois sans doute). Mais contrairement à ce qu’à dit-ici-Ali, elle ne fut pas violée par son père, mais comme le dit Althusser (comment savoir autrement), par le médecin (Delcroix) qui soignait ce père très malade… Elle le fut à « 10/11 » ans seulement… Suite à quoi (sans cause/effets) dans cette même enfance elle devait inoculer sur les recommandations du même docteur pédophile, une haute dose de morphine pour abréger les souffrances de ce père « qu’elle aimait tant »; bref l’euthanasier ! Et à la suite, guère plus vieille (13 ans) elle « piquait » à son tour sa mère qu’elle haïssait…
De son côté Althusser n’avait pas comme il fut dit la « phobie » des femmes; loin de là. Son autobiographie (L’avenir dure longtemps) fait état au contraire de son vif intérêt depuis toujours pour ces douces créatures. S’il dit avoir été très choqué de voir un jour subrepticement, de dos légèrement, les seins de sa mère, ou celle-ci parler sans fard de l’anatomie intime de sa jeune soeur, il dit encore quant à sa tante (soeur de la mère) :
« … la splendeur de Suzy, voluptueuse, toujours les seins à l’air… Un matin, je me réveillai tard. Je compris que [son mari] était parti à son travail. Je me levai et, m’approchant avec précaution (sic) j’entendis derrière la porte de la cuisine, Suzy qui s’affairait (le café…). Je ne sais comment je le sus, mais je sus qu’elle était nue (souligné/text) dans la cuisine. Poussé par un désir irrésistible et assuré (sic),… j’ouvris la porte et la contemple longuement : jamais je n’avais vu un corps de femme nu, les seins, le ventre et sa toison et des fesses fascinantes ! L’attrait du fruit défendu (je devais avoir dix ans) ? la splendeur sensuelle de ses formes débordantes ? je jouis longuement de mon plaisir… loin de me gronder, elle m’attire vers elle et me retient longuement à m’embrasser contre ses seins et entre ses cuisses chaudes. Il n’en fut jamais question entre nous par la suite. Mais jamais je n’ai oublié ce moment de « fusion » intense et sans égal. »
Plus tard encore arrivé en Provence, il relate, près de Bandol à la plage de la Madrague à l’âge de dix-huit ans cette fois, ses jeux innocents avec la belle Simone, et malgré la surveillance de la petite soeur de cette dernière :
 » … faute d’avoir l’audace de la caresser (sic)… je pouvais du moins faire couler entre ses seins des poignets de sable lent. Le sable descendait sur son ventre, rejoignait la courbure de son pubis. Alors Simone se levait, écartait les cuisses et l’entrejambe de son maillot… et je pouvais, l’instant d’un éclair apercevoir sur le haut de ses splendides cuisses nues le foisonnement de sa toison noir et surtout la fente de son sexe… »
Au reste; il va demeurer longtemps très peu entreprenant, en ces temps du moins -cherchant l’A-mour comme beaucoup *- et sera surpris à 22ans par la guerre, qui devait absorber cinq années de sa vie au Schleswig, stalag Xa ; alors qu’il venait à la veille de celle-ci d’être reçu à Normale, et qu’il aurait pu se faire déniaiser à l’aise par une littéraire avertie passionnée des copules… Il allait donc se retrouver à 27/28 ans un peu sonné, pommé comme tant d’autres, et chemin faisant, en remontant par un hiver rigoureux la rue Lepic chère à Céline, prendre la main d’Hélène pour le meilleur et surtout le pire.
Son premier rapport qu’elle lui offre, le plonge on le sait, dans la mélancolie et le conduit au « Pavillon Esquirol » de Sainte-Anne pour ses premiers électro-chocs qui ne cesseront de l’enfoncer ou de libérer sa pensée par l’épreuve. Et elle, dans une grossesse qu’elle liquidera (selon ses fines manières) à Londres où elle avait de bien secrètes connaissances.

Alors, était-ce vraiment elle-Hélène qu’il souhaitait ? Sinon quoi. Ou pourquoi elle, demeurant au milieu d’innombrables maîtresses que sa renommée lui apportait, elle que ses parents ne voulurent jamais voir à cause de l’ensemble de ses origines Rytmann et des épisodes tumultueux de sa vie, et qu’il devait lui, épouser (façon Cézanne) uniquement à la mort de son père…
Oui les psycha sont sur les starting-blocks, prêts à tout nous dire de la Loi symbolique et Phallique ou de la parenté, et surtout de ce qui serait par avance « barré » ; autant dire rien.
Mais demeure, l’Althusser qui à défaut d’avoir jamais été cacique de sa promotion ENS, y fut « Prince Tala » et qui fera juste au temps de sa connaissance d’Hélène, retraite à la Charité des Dombes pour l’ascèse. Et qui à la fin de vie prétendant vivre enfin la « béatitude » (Hélène morte et enterrée), s’en retournera à des relations congréganistes.
Cherchant lui-même à comprendre, ce qui l’avait poussé à cet « amour » impossible avec ce « petit animal rebelle… toujours en fureur et violence,… tout de haine… ce petit animal noir », il parlera « d’oblativité »… :
« … rue Lepic… sa main dans la mienne. Dès ce moment je fus saisi d’un désir et d’une oblation exaltants : la sauver, l’aider à vivre! (sic). Jamais dans toute notre histoire et jusqu’au bout, je ne me suis départi de cette mission suprême qui ne cessa d’être ma raison d’être jusqu’au dernier moment. »
Mais sachant que bien plus tôt, enfant de huit à neuf ans à peine, il avait déjà pu vivre un épisode analogue, nous raconte-t-il, avec une petite fille, Madeleine la bien nommée, en pleurs sous la menace de son père violent:
 » [Je] la prends entre mes bras et me mets à la consoler. J’ai l’impression d’un immense acte de pitié et d’abnégation de ma part comme si je trouvais une nouvelle fois (après la mère) une nouvelle et définitive raison d’être et la mission oblative (sic) de toute ma vie : sauver cette petite martyre (sic). Hors de moi d’ailleurs, personne ne s’occupe d’elle, ce qui accroît mon exaltation. »
Bref la question qui transparaît -et sans oublier le récit rétrospectif déformant- c’est bien celle de savoir si au-delà du maître de la Théorie marxiste qu’on a pu étudier jusque dans les maquis de l’Amérique latine et du Vietnam comme un espoir, dont Mao attendait la visite (annulée), et qui cherchera à souder marxisme et psychanalyse, la question est simplement de savoir si un jour Althusser a cessé d’être le Chrétien missionnaire qu’il fut ouvertement lors de son adolescence au moins.

En somme, Hélène qui avait réussi à venir du fin fond de la Russie à travers cent conflits, réussi à survivre et à ôter la vie de ses parents là-bas, qui allait devenir le prototype de l’agent de l’Internationale n° III ou IV, et qui à ce titre fit de très nombreuses autres exécutions (sous les nom de guerre de Legotien, Martin, et (superbe) Sabine (Bhl dit bien qu’elle avait eu « la main lourde ») et sachant même que ces personnes étaient au moins autant des « camarades-traîtres » que des occupants ou collabos (voir L’Armée des ombres) -chose qui lui vaudra d’être exclue du PCF pour « trotskisme » et intelligence avec l’Intelligence Service GB précisément,
oui Hélène avait-elle besoin d’être protégée par quelqu’un qui ne sut, ni ne put jamais se battre fût-ce à l’école dans la cours de récréation dit-il. Oui en quoi avait-elle besoin d’être aidée à vivre? ou s’agissait-il d’autre chose qu’il aurait masqué manipulateur et séducteur, jusqu’en feignant de croire toute la vulgate freudo-marxiste qu’elle débitait, jusqu’à lui faire croire de l’éditer dans la prestigieuse collection « Théorie », quitte à devoir lui-même en payer le prix de cette mascarade d’une lourde psychiatrie; et tout cela inconsciemment, naturellement.

C’est qu’à terme, si l’on peut ainsi avoir une petite idée des jeunesses et vies de famille sans commune mesure des deux amants terribles, si l’on est prompt à faire de la psycho avec le père et la soeur, demeure un mystère Althusser, dont le plus grand symptôme (qui a soulevé ce problème ?) c’est le silence total du politico-philosophe sur la « guerre d’Algérie »; la belle préface de Pour Marx élude le problème, et l’autobiographie ne le soupçonne même pas; Althusser n’a en tout cas pas signé le fameux manifeste pour « l’insoumission ». Comme s’il n’avait jamais voulu déflorer la vie qu’il avait eu là-bas.

C’est dire, « lecture symptômale » oblige, que quelque chose de son « ipséité » demeure enfermée dans sa jeunesse à Alger; peut-être pour toujours.


* « Les filles, on leur foutait la main au cul par- derrière sans les prévenir et toc ! Or un jour une fille à qui j’avais mis la main au cul se retourne et me dit dans la longue plainte d’un reproche : ¨Oh! pourquoi ne m’avez-vous pas dit que vous m’aimiez!… »

Jean-Marie dit: à

Certes Ma Soeur,
mais je n’aime pas la sonorité de pré…hivernaux (il y plein de pluriels comme cela)
Donc j’affuble mon néologisme d’un tiret que j’extrais du fameux prénom de
« Ego sum qui sum »

Jean-Marie dit: à

et vous noterez la délicatesse
divine que j’ai pu mettre
à ne pas contrarier vos propos
sur la question du « français »
(quoi que j’en pense
en vérité
sur le plan grammatical)

rose dit: à

 le plus grand symptôme (qui a soulevé ce problème ?)

Bibi.

Tout est dit

* « Les filles, on leur foutait la main au cul par- derrière sans les prévenir et toc ! Or un jour une fille à qui j’avais mis la main au cul se retourne et me dit dans la longue plainte d’un reproche : ¨Oh! pourquoi ne m’avez-vous pas dit que vous m’aimiez!… »

rose dit: à

Le tout est dit est le sujet traité par Karine Tuil.
Livre génial.
342 pages pnébiscitées par monibraire, me disant c’est l’année des femmes, il va gagner le Goncourt.
Après avoir pensé les 50 premières pages que oui, il dépassait le Dubois, ai changé d’avis.
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est plus consensuel. Pas de regret pour le Goncourt.

Les choses humaines de Karine Tuil, c’est un ton puissant, une écriture enlevée, un style cru.

C’est l’histpire d’un enfant, devenu adulte, à qui boen des mystères, extrêmement laids, de l’ordre de la transmission familiale ont été cachés.
Face au tribunal qui sied dans la troisième partie, (première réservée au contexte, puant, seconde aux faits quelle est la réalité quelle est votre réalité, et là il y en a trois, les faits, le point de vue du garçon et celui de la dille), le jugement en troisième partie), facenau tribinal, tout déferle.

L’adulte, devenu, débarrassé de la famille, aimant mais distant, crée autre chose qui lui correspond et futuriste.

Un livre formidable. Et sans vouloir faire de prosélytisme, et sans spoiler non plus, si un/une le lit, veux boen en parler avec lui.

L’ai vécu ce bouquin hyper d’actualité comme un très grand respect dévolu aux femmes, l’annonce d’une.révolution en cours et un immense amour envoyé aix hommes, parce que nous.crouons en vous et vos capacités d’évolution.
Le monde devient espace.

Merci jean marie pour Louis et Hélène ; vpus répondrai demain.
Hier.c’était Sainte Catherine. Tout a pris racine.

et alii dit: à

Plus largement maintenant, on peut tout à fait interpréter ces écrits, non destinés à la publication, comme une volonté de conduire un travail de deuil. Une partie de ces textes concernant la même époque que celle de la rédaction de son autobiographie, L’Avenir dure longtemps, on peut se demander à juste titre si ce travail d’écriture n’impliquait pas une tentative interminable et désespérée pour ne pas sombrer totalement, pour se comprendre et peut-être se sauver soi-même.

En épilogue de l’ouvrage paraît pour la première fois un texte troublant intitulé Un meurtre à deux. Il est attribué par Althusser à son psychanalyste et psychiatre traitant (le docteur Uhl). Il est rédigé après le meurtre de sa femme Hélène. Mais tout laisse à penser qu’il s’agit bien d’un dialogue avec lui-même. Olivier Corpet pense qu’il s’agit là en fait d’une autoanalyse de la part d’Althusser, entreprise sans doute aux fins de se disculper. L’idée est ainsi avancée qu’Hélène aurait souhaité mourir et n’aurait empêché en rien le geste fatal de son mari : « Mais la grande question c’est qu’H. s’est laissée faire. Je crois que cela a été un meurtre à deux. […] Je considère la scène du meurtre comme une scène où H. a dû jouer un rôle actif (même sous forme apparemment passive) et ambigu ».
https://www.nonfiction.fr/article-7860-sur-le-sort-des-reves-publies.htm

Marie Sasseur dit: à

@mais je n’aime pas la sonorité de pré…hivernaux 

Tss tss jeanmarie, point de néologisme entre nous, votre faute sera vite oubliée, dussiez-vous ignorer le dénuement des journées, qui précède un drapement immaculé.

Pour en revenir à votre petite histoire de violences conjugales entre le Caïman, puceau célèbre de l’akademie, et Legotien, parri/marricide, vous nous la baillez belle, et mieux que wikipedia, qui parfois prolixe en détails, n’atteint pas ces fonds de culottes.
Vous ne vous intéressez pas à la philo Althusser, qui aura gourouisé ( néologisme!) toute une génération de cagneux, moi non plus.
Si ce « catholique fervent, politiquement à droite et même royaliste » est passé au col mao, plusieurs de des descendants, sont passés du col mao au Rotary.

Je ne sais pas si le trajet se pratique en hiver, jeanmarie.

https://www.camptocamp.org/routes/56208/fr/chamrousse-tour-de-l-homme-du-col-mao-au-rotary

Marie Sasseur dit: à

« La justice le déclare dément au moment des faits en février 1981 en vertu de l’article 64 du code pénal de l’époque : « il n’y a ni crime ni délit lorsque l’accusé était en état de démence au moment des faits ».[réf. nécessaire] Grâce au soutien de ses proches de l’ENS, il n’ira pas en prison. »

Les contributeurs de wikipedia, ont une drôle de conception du Droit.
Avant la prison, il y a la case Procès.

Anyone sur l’art. 64?

rose dit: à

Jean Marie

Votre long post d’hier au soir.

Je crois que l’on ne cherche pas à soutenir ou à rendre coupable ni l’un ni l’autre. L’intérêt serait d’y comprendre quelque chose.

Lorsque l’on disait d’une femme « c’est un homme »c’est parce qu’elle avait du caractère et pire, des idées. Le but étant qu’elle se taise.

La morphine : d’autres personnes ont donné la pilule de morphine conduisant au départ de l’être aimé. Le seil souci est qu’elle en parle tout le temps ensuite. Un geste assumé l’est. Parfois, la personne l’a demandé. Sale cadeau fait alors à l’exécutante. Mais dans quels rôles se trouve-t’on si ce n’est les choisis ?

Il aimait les femmes. Les caresser, il a découvert la beauté en voyant Suzy, la soeur de sa mère, nue.
Mais elles lui étaient « utiles ». Il me semble que cela n’a aucune importance ce fait là, car l’homme peut être utile à lui même. Cela serait bien plus puissant et nourricier une combinatoire des forces.

Le coup du meurtre à deux, je n’y crois pas. Sinon, celui qui le commet a la conscience et se.suicide également. J’aurais tendance à dire baratin, ce « j’y suis pour rien ».

Toutes vos réflexions, paragraphe par paragraphe sont passionnantes, si ce n’est éclairantes en tout cas questionnantes.

Je terminerai par l’oblation :
Deux remarques :
Cela construit celui qui est dans le don. Le.rend actif, utile, capable.
Cela lui fait du bien.

Me méfie énormément de l’oblation, surtout à corps perdu. Et dans le cas d’Hélène, cela se termina ainsi, son corps fut perdu.
Pour l’avoir vécu vingt ans, à mon corps défendant, pour avoir vu sous mes yeux effarés, hier en fin de journée, à la Sainte Catherine, le résultat concret sur l’acte de notoriété, et quoique capable de dire que je n’ai aucun regret de ce qui est derrière moi, je vous le dis, en vérité, l’oblation non. Le dévouement non plus. L’altruisme encore moins.
Prier, être solidaire, partager.
Et pour le reste, dire et répéter non. Pas question. Ne jamais accepter ce qui est insupportable.

Bonne journée, j’ai du boulot, pfff..marthe avec moi. Marie en extase.

Marie Sasseur dit: à

« tu me tues, tu me fais du bien » est quand même l’une des phrases les plus célèbres de la littérature française.
Revoyez vos classiques.

et alii dit: à

Lorsque l’on disait d’une femme « c’est un homme »c’est parce qu’elle avait du caractère et pire, des idées. Le but étant qu’elle se taise.
c’est un peu ça, oui, rose; cette pusique commence avec le couplet « garçon manqué » souvent ;
c’est donc qu’elle désire, et même peut commander, diriger, et même diriger des hommes !

Ed dit: à

Les femmes mentent aussi, mais se font rarement gauler. L’éternel féminin de sainteté a la vie dure.

Bérénice dit: à

Et aucun historien pour un  » Les violeurs méconnus célèbres à travers les temps « . Dans un cycle metoo ça devrait se vendre forcément.
Sinon, Jean-Marie, bonjour la tantine. Incestueuse, quant à L’age du garçon aucune indication, silence sur une complicité maternelle éventuelle qui a air de pousser au crime. Ce fut sa première expérience sexuelle , on peut se demander si le récit n’en est pas un peu exagéré. Il a donc grandi dans un milieu tout à fait sain et dénué d’ombres libidinales néfastes. J’ai lu que sa psychanalyste aurait envoyé une lettre à l’épouse lui demandant de le faire hospitaliser d’urgence le jour où Althusser a étranglé sa femme. Le cachet de la poste faisant foi, le document n’est pas fourni par l’auteur de cette étude de cas. Il était maniaco-dépressif délirant épisodiquement traité à l’électricité et médicaments de l’époque, habitué des séjours en service de psychiatrie selon l’auteur.

Bérénice dit: à

Es, c’est compliqué de mentir, cela nécessite de savoir jouer aux echecs. Un jeu de stratégie et bien qu’ils vivent aussi des menteurs et menteuses dénués du sens de la strategie. Si le monde est dans l’état où nous le connaissons c’est en raison de malhonnêtetés diverses dont le mensonge est élément de base. On peut bien sur prêcher et s’aménager à titre privé une issue faite de mensonges . Cela regarde chacun et éventuellement la justice en dernier ressort si les mensonges prêtent à des consequences justiciables. Comme il est dit qu’il n’y a pas de petites économies, n’y aurait il pas de petits mensonges?

Bérénice dit: à

Ed. Correcteur.

rose dit: à

Bérénice

Je n’ai pas lu les choses comme vous. Ai ku qu’il avait découvert la nudité de la femme par la vision de Suzy nue. Pas plus.

Ed

Oui. Une vient de me dire qui aime bien châtie bien. Vieille lune.

Diriger.
Ah.
Toujours la domination donc. On tourne en boucle.

Petit Rappel dit: à

Pas d’historien? L’éditeur Jerome Million vient de publier tout un dossier sur Vacher, le Tueur en série de l’époque, mi Heaulme, mi Fourniret. Les matériaux sont là, sinon la synthèse.

Ed dit: à

Le problème du mensonge, c’est qu’on finit toujours par se prendre les pieds dedans. Je suis récemment sortie avec un gars qui racontait des c.onneries énormes. J’ai fini par le larguer parce qu’il était impossible de le croire, même s’il disait peut-être la vérité de temps en temps. J’ai le même problème avec ma mère. En somme, des gens très secrets et fermés à qui on ne peut pas faire confiance. Je ne sais pas comment les menteurs compulsifs font-ils pour ne pas s’auto-fatiguer.

et alii dit: à

bourdaloue?
Aimons la vérité qui nous reprend, et défions-nous de celle qui nous flatte. – Louis Bourdaloue

et alii dit: à

J4AI CONNU UNE FEMME QUI MENTAIT sur les liens familiaux , en inventait,(x était son neveu , c’était son filleul qui était dans la combine) en cachait ;j’ignore combien de gens elle a embobinés, pour moi, c’était un « cas » ;bien sur elle avait toujours e »xigé qu’on lui dise la vérité

et alii dit: à

on pose souvent la question aux avocats (souvenirs de questions à Vergès;
Un avocat a-t-il le droit de mentir pour assurer la défense de son client ?
Un avocat peut être amener à mentir sans le savoir pour assurer la défense de son client.

En effet, il arrive parfois que le client ne dise pas toute la vérité à son avocat. L’avocat peut alors être amené à ne pas dire la vérité sans le savoir, sans le vouloir. Dans ce cas, ce n’est donc pas un mensonge, le client n’ayant pas été complètement transparent avec son avocat. L’avocat n’est donc pas responsable dans ce cas particulier.

« En France, le code de déontologie des avocats est l’un des « code de déontologie » professionnelle, soit un ensemble de règles définissant le fonctionnement d’une profession particulière, la profession d’avocat. Ces règles sont, notamment, présentées par le règlement intérieur national ou RIN. »

De ce fait, selon l’article premier du Règlement Intérieur National de la profession d’avocat, « l’avocat exerce ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, dans le respect des termes de son serment. »

Celui-ci doit respecter en outre, dans cet exercice, les principes d’honneur, de loyauté, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie. »

Le mensonge est donc en contradiction avec plusieurs principes : la dignité et la loyauté.

et alii dit: à

sur une page consacrée à VERGES
Engagé pleinement dans la guerre d’Algérie, il devient l’avocat du FLN et quitte le PCF en 1957, le jugeant « trop tiède » sur ce dossier. En 1963, il épouse en secondes noces la militante du FLN Djamila Bouhired, après l’avoir sauvée de la peine de mort. Il embrasse ensuite le maoïsme en créant le périodique Révolution et soutient le FPLP palestinien. De 1970 à 1978, Jacques Vergès disparaît. Au retour, il laisse planer le mystère sur cette période, se bornant à dire qu’il a passé des vacances « très à l’est de la France », et reprend ses activités d’avocat.

Une liste de clients impressionnante. Parmi ses clients, Jacques Vergès a notamment défendu le nazi Klaus Barbie, le « révolutionnaire » Carlos ou le khmer rouge Khieu Samphan mais aussi les membres des mouvements d’extrême-gauche européens (Fraction armée rouge, Action directe), les activistes libanais Georges Ibrahim Abdallah et Anis Naccache, le dictateur serbe Slobodan Milosevic.

renato dit: à

Tout le monde ment !

Bérénice dit: à

Ed, les compulsifs sont surtout fatigants bien qu’à l’usage il ne soient plus crédibles . Il y a ceux avec qui la relation est claire: cause toujours, tu m’intéresses .
Et les autres, ceux qui donnent la permission de douter d’eux et qui néanmoins continuent d’éroder les lignes de notre méfiance et prudence.

et alii dit: à

SUJET DE TH7SE§

LE MENSONGE DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE À SON PATIENT: DANS QUELLES SITUATIONS ET POURQUOI?
« Le mensonge du médecin généraliste à son patient: dans quelles situations et pourquoi? Le témoignage de 7 praticiens interrogés en Normandie en 2017″, une thèse de doctorat en médecine soutenue par Laure Bourgeaux à la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Rouen le 20 septembre 2018 et en libre accès sur le site des HAL depuis le 22 octobre 2018, dont voici le résumé:

« Si mentir à propos d’un pronostic sombre était envisageable il y a un demi -siècle, il semble que le modèle de relation médecin-malade actuel ne laisse plus beaucoup de place au mensonge dans la pratique médicale. L’objectif de ce travail est de recenser dans quelles situations les médecins généralistes français ont aujourd’hui recours au mensonge auprès de leur patient, et pour quelles raisons.

Bérénice dit: à

Ils. Correcteur.
Ceci étant, Ed, je me demandais justement hier de quelle nature était le problème avec votre mère. Pour résumer en regard des éléments communiqués, une relation pas simple avec une mère secrète, fermée, menteuse impliquant une méfiance au minimum , en tout cas la confiance ne serait pas de mise. Un père assez friqué ( je vous vite) qu’on suppose distant.

Bérénice dit: à

Je vous cite.

et alii dit: à

Sérieux!
es notions de secret et de vérité renvoient de manière exemplaire à la question de l’information médicale et de son partage avec le patient, question qui est au cœur d’un large débat de société aujourd’hui. Mais une telle question fait inévitablement entrer en scène deux autres notions : le mensonge et le pouvoir.

2En effet, confronté à la réalité du terrain qu’il a à charge d’observer, l’anthropologue ne peut manquer de s’apercevoir que c’est sous le discours du secret ou de la vérité (et plus exactement de la difficulté de dire la vérité ou de la nécessité du secret) que s’accomplissent des pratiques effectives de mensonge qui entretiennent avec le pouvoir un certain nombre de liens. C’est donc autour des liens entre secret, mensonge et pouvoir que je propose d’organiser ma réflexion ici, en m’interrogeant sur la place respective qu’ils occupent dans la pratique médicale.
https://www.cairn.info/revue-cites-2006-2-page-27.htm

Ed dit: à

Jolie coiencidence. Nous avons cette conversation sur le mensonge et cette nuit j’ai eu, comme souvent depuis quelques années, un gros coup de nostalgie des années 2000 et ai réécouté « Come undone » de Robbie Williams. Il y a cette « punchline » que les commentateurs de YouTube semblaient adorer:

« I’m not scared of dying I just don’t want to
If I stop lying I’ll just disappoint you »

Selon, ca ne veut rien dire, mais c’est bien trouvé. Et pour une fois que les anglo-saxons font un effort dans leurs paroles 🙂

Ed dit: à

Pardon, c’est du conditionnel :

« If I’d stop lying I’d just disappoint you »

Jazzi dit: à

« comment les menteurs compulsifs font-ils pour ne pas s’auto-fatiguer. »

Parce qu’ils croient à leurs mensonges et sont convaincus de dire la vérité, Ed !

et alii dit: à

mensonges sur le divan yalom

Carmen dit: à

Mentir c’est séduire.
Mentir c’est haïr.
Peut-on vivre sans séduction ni haine ?
Donc, mentir c’est vivre.
Ne pas mentir c’est mourir.

et alii dit: à

comme par hasard, le livre de Yalom
L’intrigue repose sur la personnalité bien affirmée de trois san-franciscains : une brillante avocate d’affaires, Carolyn Astrid, et deux psychothérapeutes, les docteurs Marshal Streider et Ernest Lash.
Marshal est un homme entre deux âges, quelqu’un d’ambitieux qui vise la présidence de l’Institut psychanalytique du Golden Gate. C’est un fervent partisan de la pensée freudienne selon laquelle la seule option offerte au thérapeute est l’interprétation, ni plus ni moins.

et alii dit: à

j’ai beaucoup aimé Yalom dont l’oeuvre est devenue un must pour les étudiants

Jazzi dit: à

Carmen devrait signer Sophie, comme dans sophisme !

et alii dit: à

PRÉSENTATION DE L’ISAP
L’Institut de Sophia-Analyse de Paris (ISAP) est un institut de formation à la psychanalyse existentielle selon la méthode sophia-analytique. Il est membre de la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse).
s. Le parcours de formation en sophia-analyse repose sur une démarche intégrative (caractérisée par des cycles de fondamentaux en psychanalyse, en psychanalyse existentielle et en psychopathologie et par des modules spécifiques tenant compte de l’évolution de l’environnement sociétal et des mutations sociologiques). Il est aussi didactique en mettant l’accent sur l’approche expérientielle.
http://sophia-analyse-isap.fr/presentation-isap/

et alii dit: à

signalé par wiki:page Yalom
Sa vision de la relation patient/client a été ajoutée au programme de plusieurs écoles de psychologie ou de psychanalyse comme la John Jay College of Criminal Justice (en) de New York ou l’ISAP (Institut de Sophia-Analyse de Paris)2.

En 2002, Irvin Yalom reçoit le prix Oscar Pfister, attribué par l’American Psychiatric Association pour son article « Religion et Psychiatrie ».

Son roman Et Nietzsche a pleuré est adapté au cinéma en 2007.

Ed dit: à

Exactement jazzi. Vous avez pointé du doigt qqch de très important. Et puis comme je dis souvent, les plus gros mensonges (et surtout les plus fréquents) sont ceux que l’on se raconte à soi-même. On pense que c’est fatiguant, mais les gros menteurs sont heureux dans leur caca. Si on leur met le nez dedans, j’imagine qu’ils nous prennent pour des dingues 🤓

Jazzi dit: à

« j’imagine qu’ils nous prennent pour des dingues »

Au mieux, Ed.
Sinon, c’est direct la haine, à mort !

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