Yann Moix, son livre et le reste
L’affaire Moix (puisque déjà, il y a) invite plus que jamais à séparer un livre du bruit qu’il fait. Les problèmes soulevés par la parution d’Orléans (272 pages, 19 euros, Grasset) ne sont pas sans rappeler ceux que suscitèrent les romans d’Edouard Louis (Pour en finir avec Eddy Bellegueule) mais c’est tout ce que cela a de commun. L’un des deux est un écrivain dans l’âme – ce qui fait toute la différence.
D’abord l’objet du délit. Que Yann Moix (Nevers, 1968) soit un écrivain, d’abord et avant tout, cela ne fait pour moi aucun doute depuis Jubilations vers le ciel (Goncourt du premier roman, 1996). Ce que le pamphlétaire dit ou écrit dans le civil médiatique importent peu (On n’est pas couché etc.). Cette fois, il raconte son enfance, son adolescence et sa jeunesse en les sublimant par les outils de la fiction (s’il fallait éliminer du champ du roman ceux qui se racontent d’une manière ou d’une autre, les vitrines des librairies ressembleraient à un supermarché soviétique sous Brejnev).
Deux parties : « Dedans » puis « Dehors ». La première, chronique de la vie quotidienne vue depuis la maison, est éblouissante de maitrise, terrible de cruauté, accablante pour les parents. C’est la vie d’un enfant battu, martyrisé, terrorisé, haï, humilié par ses géniteurs pervers. Folcoche peut aller se rhabiller. Difficile de ne pas penser à elle, et même à Alice Sapritch ! Et avant Hervé Bazin à Poil de Carotte et plus récemment aux déboires familiaux d’un Lionel Duroy. On lit cet inspiré manuel de survie et on se dit quelle chance j’ai eue d’avoir une enfance heureuse auprès de parents aimants. C’est d’une force parfois insoutenable et on se dit à mi-chemin qu’on tient le grand livre de la rentrée tant la lecture en est impressionnante. L’écriture (ici lire un extrait) y est d’une tenue et d’une retenue d’autant plus remarquables que Moix est l’écrivain de tous les excès et de toutes les provocations, qu’il s’autorise d’ordinaire toutes les digressions et les plus folles envolées. Là, c’est écrit au cordeau dans une maitrise parfaite de l’intensité dramatique.
En prime : comment je suis devenu écrivain. Sa découverte de la littérature comme refuge contre la barbarie et la bestialité ambiantes : Paludes, La Métamorphose, La Nausée, Les Mots et tout Péguy, Céline, Ponge… Le danger dans ce genre d’exercice, c’est de poursuivre sur le mode : je suis un écrivain ! Or rien n’est plus suspect que cette insistance, surtout après un certain nombre de livres. Vient toujours un moment dans une vie d’écrivain où il faut cesser de le proclamer. Sinon cela jette un doute sur la maturité de l’intéressé.
On commence la seconde partie, celle qui relate la vie quotidienne vue depuis l’école, le collège, le lycée, et là et c’est la déception. Non que le ton y soit moins ferme et l’écriture moins tenue. C’est juste que, comme souvent dans ce type de récit (à égalité avec les souvenirs de service militaire) c’est d’une banalité confondante. Premiers émois amoureux, blagues potaches, petites humiliations. On a tous vécu la même chose, on a tous les mêmes souvenirs que lui., sans les imparfaits du subjonctif
« J’étais différent, comme tout le monde »
Bien vu, presque trop. C’est d’autant plus anodin que le contraste avec la puissance de la première partie l’accable. Dommage que l’éditeur n’ai pas pu, pas voulu ou pas su convaincre l’auteur d’écrire juste « Dedans ». Soit en le publiant tel quel (les livres les plus courts sont parfois les meilleurs) soit en l’enrichissant. En général, on lui reproche d’en faire trop. Là, ce serait plutôt l’inverse.
Voilà pour le livre. Un roman, c’est écrit dessus. Mais comme ce n’est pas la première fois que Moix nous fait part de cette blessure d’enfance à vif (Panthéon, 2006, Naissance, 2013), sa dimension autobiographique ne fait pas de doute. Avec la part de fiction, d’imagination, d’invention, de mégalomanie, de fantasme que tout écrivain trimbale avec lui –et ces qualités ne lui font pas défaut quand bien même seraient-elles des défauts dans le civil. Ce qui n’a pas manqué d’entrainer aussitôt des réactions des concernés.
D’abord ses parents dans La République du Centre. Puis l’un de ses frères le documentariste Alexandre Moix dans une lettre ouverte publiée par Le Parisien. L’un dit qu’il l’a certes corrigé et mis des raclées parce qu’il était infernal mais sans plus, traitant Yann Moix d’affabulateur – un compliment pour un romancier mais pas pour un fils. L’autre assure que le véritable bourreau n’était pas le père mais le fils qui terrorisait la maison et lui en particulier. Ajoutez à cela un ami de maternelle et un autre de CM1 qui témoignent anonymement (la crainte des réseaux sociaux, nouveau martinet) dans Paris-Match de ce que si le jeune Yann était effectivement ingérable et exaspérant en classe, il y avait de bonnes raisons avec ce qu’il vivait chez lui. Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc.
C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ? Une chose est sûre : au-delà de sa passion de toujours pour le roman et la poésie, c’est cette enfance-là, et la rage qu’elle a engendrée en lui, qui a fait de Yann Moix un écrivain. Tout le reste n’est pas littérature.
1 372 Réponses pour Yann Moix, son livre et le reste
Moix, de gros livres. Vive la (cir)concision!
C’est la vie d’un enfant battu, martyrisé, terrorisé, haï, humilié par ses géniteurs pervers. Folcoche peut aller se rhabiller. Difficile de ne pas penser à elle, et même à Alice Sapritch ! Et avant Hervé Bazin à Poil de Carotte et plus récemment aux déboires familiaux d’un Lionel Duroy.
Ou Sorj Chalandon…
Ou à Christine Angot, trop aimée par son père ?
« C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ? »
C’est toute la question qui doit être posée a un bouffi de narcissisme.
Qui raconte sur tous les plateaux tv, entretenant le malentendu, sur la véritable histoire de la famille Moix. Toxique s’il en est.
Les rentrées se suivent et se ressemblent avec leur premier lot de feuilles jaunies avant les vents mauvais de l’automne !
Le père, le frère, les copains de maternelle.
On attend avec impatience la réponse de Folcoche Moix.
En fait, ca me fait ch.ier tout ca. J’espère juste qu’il vendra mal, et ce depuis sa sortie sur les femmes de son âge.
D’ailleurs, l’écrasante majorité des erdéliens n’a jamais ouvert un Moix.
Pour la mère et la maitresse d’école, elles avaient précédemment été jetées à la casse avec les femmes de plus de cinquante ans, Marie Sasseur !
La mère de Houellebecq, par exemple, avait répondu par un livre, aux « portrait » dressé par son fils.
Ce « reste » entrait aussi, dans le roman.
Ces psychothérapies familiales, par écrit, s’accommodent peut-être très bien de cette « polyophonie ».
La différence ici c’est que le personnage principal est un peu trop caricatural.
Le pauvre enfant sauvé par les livres, voilà qui va faire fondre les jurés des graaands prix littéraires parisiens. Et a priori, ça marche.
Moix, j’en ai lu un, je l’ai foutu en l’air, -il est très rare que je jette un livre. Prétendre que cet histrion de troisième classe est un écrivain est un crime de lèse-littérature et c’est se moquer des lecteurs. Alors quoi, prise à BHL? Marotte de vieux monsieur? On verra bien. Tout s’explique en son temps.
: je suis un écrivain ! Or rien n’est plus suspect que cette insistance,
espérons que ce sera entendu!
le billet recentre bien l' »affaire »et sa portée !merci P.Assouline
« Et a priori, ça marche. »
Pas tant que ça. Cette année, Dubois aura le Goncourt, pas Moix.
Les paris sont ouverts !
Mon Cher Delayourte, je ramasse en effet des bolets. Mais aussi des girolles, des chanterelles en tube, des lépiotes élevées dans les champs, des agarics champêtres, des pieds de mouton assez tard en saison, on peut en trouver jusqu’en décembre.
Le classique « cèpe de Bordeaux » (Boletus edulis) n’est pas forcément le meilleur à manger. Et il est assez variable suivant la taille, le climat, les stations.
Je recommande surtout le petit bolet bai (Boletus badius) au chapeau très sombre, ainsi que la nonette des pins qui est formidable.
Un autre champignon remarquable quoique plus rare est le sparassis crépu, absolument délicieux et très gros. À ne pas confondre avec les clavaires toxiques.
« Moix, j’en ai lu un »
No capisco. Comment est-ce possible d’aller jusqu’au bout dans ce cas ? Et lequel ?
La nonette des pins est donnée à tort comme médiocre comestible dans quelques ouvrages.
Je puis vous dire que c’est totalement erroné. Correctement apprêtées, les nonettes sont excellentes.
1) « Ce que le pamphlétaire dit ou écrit dans le civil médiatique importent peu. » Non, car le terrain de ce « jeu fictionnel » qu’est Orléans est celui, par décision intentionnelle de l’auteur lui-même (et fonctionnelle dans sa manière de concevoir la littérature, si éloignée de celle de Beckett, par exemple), de ce « civil médiatique » que l’on laisse dehors quand cela convient, et que l’on utilise quand cela convient. Comme ça, c’est facile, on gagne à tous les coups… et on peut surfer allègrement sur n’importe quelle critique…
2) « son enfance ». Non, une enfance. conçue comme image (bild) dans ce « jeu d’airs de famille » à la Wittgenstein que peut être un roman et certainement ce roman.
Le « lactaire délicieux » est en réalité médiocre tout comme le « pied bleu ».
La morille est convenable mais certainement surfaite. Sa saveur manque de caractère. C’est un peu le chocolat au lait des champignons. Un véritable amateur de champignons regarde la morille de très haut.
Ce qui n’est pas vrai de la truffe noire du Périgord qui reste le nirvana gustatif des ascomycètes.
Personnellement je suis fou de la truffe. Dans une sauce, dans des oeufs, dans un fromage…
Il y était question de cimetières, et d’un type qui décimait sa famille, je crois, déjà… C’était l’époque où ne sachant rien de ce qui se publiait, je croyais utile de m’en informer. Calendes…
(Cela dit, je ne prends pas parti, ce serait bien ridicule. Cependant, il existe des familles qui ont besoin de sécréter leur paria, pour expier quoi? Bonne question. Que Moix soit un monstre, c’est bien possible, mais qui l’a fait monstre?)
La truffe noire du Périgord n’est pas si chère que ça. Il est possible de faire un achat groupé avec quelques proches. Vous vous pricurez ube truffe de 100 grammes à 5 par exemple. Vos 20 grammes que vous ne pourrez qu’une vingtaine d’euros suffiront à réaliser plusieurs plats délicieux.
Et que dit Yann Moix d’Orléans ? Apparement, le Maire de la ville ne s’est pas encore manifesté. Moins fort que le dernier Houellebecq !
Dans la série des livres qui « se font remarquer » il y a le dernier Nothomb.
Jusqu’alors j’étais plutôt complaisant mais là je crois qu’elle a largement dépassé les bornes du tolérable avec « Soif ».
Moix Surmoix donne Ça.
Dans la série des livres qui « se font remarquer » il y a le dernier Nothomb.
on va y aller voir.
Pour l’instant, sur la lancée de l’Algonquine, je vais embarquer sur le navire de L. Binet, qui remonte l’histoire à contre-courant.
Il n’est pas dit que le ménager de plus de cinquante ans hystérique, va nous emmerder longtemps.
J’ai un peu honte mais j’ai lu « Podium »…Je ne sais pas si c’est celui jeté par Chaloux.
Un bon bouquin pour la plage, vite oublié.
Rien qui justifie l’envolée lyrique de Passou (« Que Yann Moix (Nevers, 1968) soit un écrivain, d’abord et avant tout, cela ne fait pour moi aucun doute »). Dérapage typiquement passoulinien devant la cruauté, la transgression, la perversion, la haine…Tout ce qu’il aime, quoi.
En plus Passou prend parti dans un affrontement qui met en cause des hommes et de femmes vivants, qui ont des métiers, des enfants, des amis…Dans son enthousiasme délirant, il n’a pas un mot pour s’interroger sur la véracité le récit de Moix…
À ce sujet remarquons un écoeurant article dans La Croix, complaisant à souhait sur ce qui devrait être sinon dénoncé du moins fermement déconseillé aux lecteurs.
Nothomb est intelligente. Elle a commis ça délibérément, façon très réfléchie. Elle doit assumer. Pourquoi lui passer ça ? Dans un journal catholique ! On croit rêver.
Pourquoi, D., Amélie Nothomb n’a pas le droit de se prendre pour le Messie des Lettres et de dire, elle aussi : « Père, pourquoi m’as-tu abandonné(e) » ?
« Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha. Aucun défi littéraire n’arrête l’imagination puissante et fulgurante d’Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes. »
A ce rythme, je vais devoir proposer à mon éditrice un futur « Goût du masochisme » ?
Il n’est pas dit que le ménager de plus de cinquante ans hystérique, va nous emmerder longtemps.
Pas avare de details d’ailleurs, le kapo de la famille Moix, sur le contenu de ses fonds de caleçons.
« le contenu de ses fonds de caleçons. »
La couleur « caca d’oie », étudiée par et alii !
Passou commence par les valeurs sûres. Pour mieux s’en débarrasser ?Nous réserve-t-il ses découvertes pour la suite ? Moi, si j’étais critique littéraire, c’est par ça que j’aurais commencé !
Je crois que celui que j’ai lu est « Les cimetières sont des champs de fleurs ». Podium, feuilleté, mais pas lu, incapable de lire cette merde.
Moi j’avais lu « ANISSA CORTO » à l’époque. Puis j’ai vu « PODIUM ».
Le film m’a amusé, le livre, complètement oublié, m’avait plutôt ennuyé !
Je me souviens que WGW faisait grand cas de Yann Moix. Passou aussi semble-t-il…
« Les cimetières sont des champs de fleurs »
Uniquement à la Toussaint !
« Conseil: si tu écris un livre, n’oublie pas de parler de la « réalité contemporaine », de « sujets actuels », de citer des « noms propres », d' »ancrer ton récit dans le concret ». Pense que des gens vont devoir en parler, alors ne les oblige pas à se concentrer sur le style, sois sympa. »
Claro a été reçu 5/5 par Moix !
« Les problèmes soulevés par la parution d’Orléans (272 pages, 19 euros, Grasset) ne sont pas sans rappeler ceux que suscitèrent les romans d’Edouard Louis (Pour en finir avec Eddy Bellegueule) mais c’est tout ce que cela a de commun. L’un des deux est un écrivain dans l’âme – ce qui fait toute la différence. »
Les jugement de saint Passou sont imprévisibles ! Entre âme et âne, il n’y a qu’une consonne de différence…
Il a un rapport bizarre aux enfants, cet « ecrivain ».
C’est ce malaise qui sourd dans cette affaire.
D’un côté il a violenté son petit frère, Passou ne s’etend pas sur sa lettre édifiante parue dans le journal le Parisien.
Le petit frère écrivain a lui-même quatre enfants comme il l’indique, et les a préservés de ce tonton.
Il suffit de se rappeler les propos de Yann Moix prenant la défense de M. Jackson, et pas du tout à propos de son œuvre artistique, pour avoir envie de vomir, devant cette sorte de condescendance « paternelle » affichée à plusieurs reprises par des « critiques ».
« Ce que le pamphlétaire dit ou écrit dans le civil médiatique importent peu (On n’est pas couché etc). »
« Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc »
Mon cher Passou, vous avez oublié à nouveau de mettre un point final à l’abréviation « etc. ». C’est une faute, vous pouvez vérifiez dans le Grévisse (§ 2757, et note 6) ou autres dictionnaires. Cordialement.
L’avocat de la famille vous faire dire que « Aujourd’hui ce n’est pas la position des parents de Yann Moix de vouloir attaquer leur fils et faire condamner le livre ou le faire interdire. Ils pensent qu’il est nécessaire de dire: ‘c’est une oeuvre de fiction’. Ce livre ne peut pas être couronné demain matin par un prix Goncourt ou par un grand prix littéraire comme une grande révélation, un grand témoignage sur la souffrance des enfants à une certaine époque battus par leurs parents. »
J’ai rien compris.
Je ne savais pas que Yann Moix (le moix est haïssable, disait Pascal) était un « vrai écrivain ». J’avais lu son « Partouz », dont quelqu’un s’était débarrassé en me le donnant. Après lecture, je m’en suis à mon tour débarrassé en le jetant à la poubelle. D’habitude, je conserve un livre que je lis, parfois je le revends à vil prix sur Internet. Là, je l’ai jeté, le livre ne valant rien, comme un déchet. Et depuis, je m’étais juré de ne plus remettre le nez dans cet auteur « bon pour le cabinet », comme dit Molière. Je n’ai aucune envie de Moix, même après le dithyrambe de Passou.
« D’ailleurs, l’écrasante majorité des erdéliens n’a jamais ouvert un Moix. »
Moi, après les premières 10 pages de Podium, j’ai arrêté les frais.
A mourir de rire le « témoignage anonyme » d’anciens élèves du primaire en faveur de Moix… Combien de copains mythomanes j’ai rencontrés à l’école qui fabulaient sur leurs familles, enfants martyrs ou héritiers prestigieux. J’ai eu un copain qui disait que son père était « Directeur du Rex » (le grand cinéma des boulevards)…J’attends toujours les places gratuites.
c’est drôle, personne n’a parlé du fameux complexe du second à propos d’alexandre !
personnellement, j’ai vu une fille au moins revenir de chez elle avec un oeil au beurre noir et la prof lui interdire de mettre des lunettes noires pour le cacher;elle nous dit que c’était un exploit de son père à table,paece qu’elle ne voulait pas partager avec lui un fruit pourri; la mère n’était pas là, maisil y avait eu des témoins du coup de poing paternel
J’ai lu son truc sur les attentats, ça prête à réflexion mais j’ai pas vraiment été convaincu. Pas de roman. Trop long.
j’ai entendu des psys protest-er que l’expression qui s’est imposée en nos temps économiques de « gérer des gens » était haïssable
On peut avoir une enfance difficile. Je ne doute pas que celle de Y. Moix l’ait été, même si je doute très fort que ses parents aient commis les horreurs dont il les accuse en place publique. Quand on est un écrivain, ça produit « La Métamorphose ». Quand on est un plumitif hargneux, ça donne « Orléans » et autres témoignages narcissiques du même acabit qui empuantissent depuis des années la scène littéraire.
L’extrait mis en ligne par Passou est d’un bon faiseur. Il ne m’impressionne pas plus que ça.
j’ai rencontrés à l’école qui fabulaient sur leurs familles,
j’ai lu sur la RDLdes contributeurs qui se racontaient issus de familles nobles et puissantes ;nul n’a dit que c’étaient des mythos; ni qu’ils avaient offert des billets d’entrée
. Il ne m’impressionne pas plus que ça.on a eu un ministre qui a dit « rien ne m’impressionne »;il n’a pas duré
Passou n’a pas choisi Moix au hasard. Après la relative atonie qui a accueilli Dubois, il lui fallait relancer la machine…
Peut-être même que Christiane et hamlet vont revenir.
le complexe du second c’est chez sibony:
ce que Sibony appelle le « complexe du second premier »: nommer autrement ce qu’un autre avait déjà découvert (Freud en l’occurrence) pour s’en croire le créateur, prendre la place du premier et retourner contre lui ce qu’on lui a pris.
http://maurice.villard.pagesperso-orange.fr/SIBONY.htm
La sagacité du critique semble faire médiocrement recette.
Peut-être le temps approche-t-il où il lui faudra passer la main…
Hurkhurkhurk!
« Après la relative atonie qui a accueilli Dubois »
Pas vraiment, closer. J’ai rarement vu ici une telle unanimité sur un auteur présenté par Passou !
Exactement le contraire que pour Yann Moix.
On croit toujours que la littérature a le droit de mentir, d’enjoliver les choses, voire de les aggraver. On donne peut-être Céline comme exemple, à tort. Prenons plutôt Poil de carotte : c’est assez précis et pas exagéré. Moix exagère ? Le problème, c’est de savoir s’il a été cet enfant battu qu’il décrit, ou bien s’il arrange la réalité pour essayer de devenir un caractère, ici une victime. ce serait son fond de commerce littéraire. Mais non, la littérature doit dire la vérité, en tout cas essayer. Ce n’est pas elle qui ment. Le débat sur Moix est donc effectivement bien de savoir s’il n’en rajoute pas, comme un mégalo narcissique. S’il avait inventé toute cette histoire, les lecteurs se sentiraient trahis. Moix serait-il resté un enfant raconteur de bobards ? C’est l’impression que, malgré tout, il donne avec ses livres ludiques, sans enjeu véritable. A force d’avoir écrit n’importe quoi dans le passé, aujourd’hui on ne croit plus à ce qu’il raconte.
et quel est votre lexique pour la « rouste » ?D’où le tenez-vous
REM.
Roustée, subst. fém.,pop., synon. de rouste.Certaines impossibilités personnelles ont comme point de départ des roustées à tuer un gosse (La Varende, Don Bosco, 1951, p. 249).
Prononc.: [ʀust]. Étymol. et Hist. Déb. xxes. (Lar. Lang. fr. qui cite J. F. V. Aicard). Mot région., empl. surtout dans le Midi (FEW t. 10, p. 594a; Mistral, s.v. rousto; Alib., s.v. rosta), déverbal de roustá « rosser », lequel est issu du lat. pop. *rūstum « arbuste, buisson » (rosser*). Cf. aussi roustée « volée de coups », très répandu dans l’Ouest (FEW t. 10, p. 595a) part. passé fém. de rouster « rosser », élargissement de rosser*.
Qui dit unanimité JB dit tiédeur du débat et chiffre d’affaires très moyen!
De qui Yann Moix est-il le sosie ?
https://www.youtube.com/watch?v=uMUFOabDYuY
Laissons ce malheureux à ses funestes errances….
Un con qui écrit reste un con !
J’ai lu le très long extrait proposé.
Mauvais. Je ne me prononcerai pas sur le fond mais sur la forme comment peut-on supporter sur la durée ce vocabulaire souvent inadéquat, ces phrases pour certaines tordues et lourdes. Je n’aime pas du tout du tout ce style lancinant et sentimental qui pour moi sonne tout-à-fait faux.
JC le dit d’une autre facon.
Dites-donc, Chaloux, on est pas là pour rigoler à ce que je sache.
Au fait, rien de neuf sur ce livre secret qu’un éditeur secret imprimerait secrètement à 250000 exemplaires pour la rentrée?
JB?
C.P., noté, hélas, je vais tenter de faire le nécessaire.
Jazzi, Un père violeur « n’aime pas trop sa fille », enfin voyons ! il ne l’aime pas du tout. Cherche à la détruire. Y arrive trop souvent.
Ceci étant, tout le monde lui tombe sur le dos. Pauvre Yann Moix. A sa décharge, on pourrait poser la question suivante : chacun d’entre nous n’a-t-il pas un compte à régler avec ses parents ? En somme, tel est le sujet du livre de Moix, un sujet universel qu’il traite avec violence. Au fond, chaque être humain devrait se retrouver dans ce qu’il raconte. Alors, pourquoi un tel scandale ? Qu’est-ce qui fait débat ici ? Chaque lecteur s’est arrangé plus ou moins bien avec son enfance, et voilà que Moix vient bouleverser tout cela. Moix, le non-réconcilié, le fouteur de merde, celui qui vous apprend à haïr vos parents, à régler vos comptes avec eux ! C’est tout l’édifice de la civilisation qui tremble ! Bravo, Yann Moix !
JB confond aimer et désirer clopine…il est comme ça notre JB! Pas méchant au demeurant.
Tiens vous revoila?
Être capable d’écrire les énormités ci-dessous, c’est assurément être incapable de tant de choses (accrochez-vous bien à votre siège, je préfère vous prévenir !):
« (…) Ce que j’aime aussi dans le judaïsme, c’est l’absence de Dieu. Dans le judaïsme, c’est d’abord l’athéisme que j’adore ! C’est une religion qui me permet de ne pas « croire » en Dieu. Ni tout de suite, ni plus tard. Ni un peu, ni beaucoup. Ni passionnément, ni modérément, ni bien, ni mal. Ni passablement. Ni aveuglément Ni médiocrement. Ni brillamment. (…) »
Moix aurait pu mettre en exergue de son livre ce passage de saint Luc, où Jésus rejette sa famille :
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule.
On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. » Luc
Salutation, JC…..
Je pense surtout que le problème ce n’est pas tant l’exagération de Yann Moix romancier, mais le problème familial qu’il engendre, le frère auteur également a lui une descendance et souhaite sortir du schéma toxique bourreau victime en ayant opté pour une éducation différente ( plus affectueuse ) vis à vis de ses enfants que celle transmise dans l’ambiance de guérilla sous le toit du pédo-psychiatre.
Ce que manifestement Yann Moix qui accumule les échecs sentimentaux n’est pas capable de créer. Est – ce leurs choix respectifs sont quantifiables ? Peut-être qu’un documentariste et un autofictif ont du mal à cohabiter. Chez les Moix il y avait aussi l’oncle catalan, chacun a fait son trou dans les mots.
Il suffit d’entendre une seule fois Moix à la TV pour comprendre que c’est un mythomane pathologique, un cinglé sadique, un pervers narcissique capable de tout, sauf d’être un bon écrivain (d’ailleurs, le fait qu’il soit partout à la TV montre qu’il a compris lui-même qu’il ne sera jamais un vrai écrivain).
Plutôt que de lire de la sous-littérature pour lecteurs abroutis par la publicité, écoutons le lucide Juan Asensio (celui du blog Stalker) taper sur tout le système littéraire français, en disant la vérité au passage sur des écrivains de 8ème catégorie comme Angot, Yannick Haenel ou Moix justement ou de 4ème-5ème comme Le Clezio ou Houellebecq (« c’est un bon sociologue, ce n’est pas un bon romancier, ou un bon écrivain ») et en faisant l’éloge de vrais écrivains, connus comme Dostoievski, Paul Gadenne, Bernanos (à 1h20 il parle de Monsieur Ouine), Bolaño ou beaucoup moins connus, voire inconnus comme Guy Dupré (l’un des plus grands prosateurs de la langue française pour lui), Christian Guillet ou le jeune Marien Defalvard:
À quoi sert la littérature ? – Conférence Juan Asensio et Patrice Jean
https://www.youtube.com/watch?v=nmSz4__f6Q0
« La litérature ne sert strictement à rien, elle ne sert strictement à rien dans un monde qui est devenu totalement utilitaire, où des gens qui ne sont pas des écrivains se disent écrivains, des gens qui ne sont pas écrivains sont invités sur des plateaux pour parler de livres qu’ils ont non écrits, qui sont évoqués par des non journalistes et qui s’adressent à des non libraires pour des non lecteurs… » (J.Asensio)
(À 1h48 il se moque méchamment du Prix Goncourt).
Je ne savais pas que Yann Moix (le moix est haïssable, disait Pascal)…
Delaporte dit: 26 août 2019 à 13 h 00 min
Excellente, celle-là (enfin une phrase intelligente chez Delaporte !!).
Dommage qu’Asensio n’écrive pas comme il parle.
La couleur « caca d’oie », étudiée par et alii !
Ou bien la couleur caca Moix ?
« Un père violeur « n’aime pas trop sa fille » »
Enfin, Clopine et closer, comment pouvez-vous prendre ma phrase au premier degré !
« Excellente, celle-là (enfin une phrase intelligente chez Delaporte !!). »
Une vraie perle, Pablo75 !
sous le toit du pédo-psychiatre.
mais non, le père était kinési , et je connais des kinésis!leur question corps-esprit
« et voilà que Moix vient bouleverser tout cela »
Tout au plus réactiver la vieille complainte du « Famille je vous hais » de Gide, qui lui-même…, Delaporte !
Faut-il vous rappeler que Genet disait au jeune Truffaut des « 400 coups » qu’une oeuvre d’art ne doit jamais être un règlement de compte !
« as-tu lu le Cadence de ton ami… »
Chaloux dit: 26 août 2019 à 13 h 28 min
Non, je n’ai lu de lui que quelques livres sur la musique (Schubert, Sur Gustav Leonardt, De la musique…) et sur la littérature (Traité de la ponctuation française, Verlaine). Et le premier vol. de ses Papiers décollés (« Les fausses dents de Berlusconi »), trouvé chez Boulinier.
J’aime beaucoup ce genre de livres composés de fragments curieux, érudits, loufoques, d’anecdotes et de racontars sur des écrivains, artistes, compositeurs et interprètes. Tu co.nnais « Arrêter d’écrire » de David Markson (Le cherche midi, 2007), dont le titre original est « This is not a novel »? C’est un livre très étrange qui s’inspire de ce genre – qui n’est pas nouveau, d’ailleurs.
L’année dernière j’avais trouvé aux Puces pour 2 euros un pavé de presque 700 pages avec lequel on pourrait faire plusieurs vols. comme ceux de Markson ou de D., intitulé « Encyclopédiana, recueil d’anecdotes anciennes, modernes et contemporaines. Tiré 1º de tous les recueils de ce genre publiés jusqu’à ce jour, 2º de tous les livres rares & curieux touchant les moeurs et les usages des peuples ou la vie des hommes illustres 3º des relations de voyages et des mémoires historiques; 4º des ouvrages des grands écrivains; 5º de manuscrits inédits, etc, etc; pensées, maximes, sentences, adages, préceptes, jugements, etc., anecdotes et traits de courage, de bonté, d’esprit, de sottise, de naïveté, etc Saillies, reparties, épigrammes, bons mots, etc. Traits caractéristiques, Portraits, etc. » Paris. Paulin , libraire-éditeur, 33, rue de Seine. 1843.
Étrange: j’avais cité la phrase qui suit « ton ami » jusqu’à « doit bien regretter de l’avoir connu ».
Mais elle ne passe pas, malgré le fait qu’est est passée cité dans
Chaloux dit: 26 août 2019 à 13 h 28 min
Les problèmes de censure de noms reviennent sur ce blog, après ceux qu’on a connu sur Blabla? C’est interdit de citer J.Drillon?
…citée dans
« mais qui l’a fait monstre »
Ah ! ENFIN. Je suis agacée du fait que personne ne se soit posé la question ici même. J’ai de nièces qui emm-erdent volontiers leurs petites soeurs, moi-même j’ai été bien chahutée (le mot est faible) par mes co.nnards de frères. Pourtant, rien, dans les deux cas, de comparable à ce que le frère de Yann Moix raconte. Alors quand bien même celui-ci aurait été un pervers sadique dès son enfance, ca ne doit pas sortir ex nihilo.
Essai:
Emilfork
« Est-ce qu’on avait vraiment pris auparavant la mesure des coups que Truffaut a essuyés, et qui le conduiront, lui, l’apolitique, à signer en 1960 le Manifeste des 121, et à vendre la Cause du peuple aux côtés de Sartre? Son enfance est sinistre, passons. Ses 17 ans, il les fête en cellule, car il a essayé de s’évader du centre pour mineurs délinquants où son père adoptif l’a fait enfermer par les flics, excédé par les dettes de son ciné-club (créé à 16 ans) à quoi s’ajoutait un vol de machine à écrire. A 18 ans, alors qu’il est déjà journaliste, il s’engage dans l’armée, pour trois ans, déserte deux fois, navigue entre la prison et l’infirmerie où le conduit une syphilis attrapée depuis longtemps. Un tentative de suicide le conduit de nouveau à l’hôpital, psychiatrique, cette fois. «Mon cher François, n’en soyez pas blessé, mais quand je vous ai vu entrer dans ma chambre, j’ai cru me voir presque d’une façon hallucinante quand j’avais 19 ans. J’espère que vous garderez longtemps cette gravité du regard et cette façon simple et un peu malheureuse de vous exprimer. Vous pouvez compter sur moi.» C’est une dédicace de Jean Genet à Truffaut, qui lui avait écrit. Ils se sont rencontrés en 1951, au cours d’une permission du petit soldat désespéré. Il va pouvoir compter sur Genet, sur les envois de livres et les lettres sans lesquels il ne pourrait pas vivre. »
https://next.liberation.fr/livres/1996/11/07/les-fees-de-truffautl-homme-qui-aimait-les-femmes-et-le-cinema-a-eu-une-vie-encore-plus-romanesque-q_189172
@jazzi
J’avais compris votre ironie sur le père d’Angot (hihi sont pas finaux les closer et clopine), mais le sujet s’y prête-t-il vraiment ? Non.
« Plutôt que de lire de la sous-littérature pour lecteurs abr[]utis par la publicité… » P75
Les amateurs de littérature s’en dispenseront. Personne ne force personne, revolver sur la tempe, à débourser 19 € pour pareille faribole. D’aucuns ne se grandissent pas à promouvoir ces caquetages. Mais cela les regarde : les maîtres de chapelle ont de temps en temps un mot d’encouragement pour le choriste. Reste à ne pas voir de lanterne là où n’est qu’une vessie ou de « littérature » là où elle n’est pas.
« Genet disait au jeune Truffaut des « 400 coups » qu’une oeuvre d’art ne doit jamais être un règlement de compte ! »
Argument imparable. C’est le résultat qui compte. Or les extraits que j’ai pu lire de Yann Moix ne m’ont jamais donné envie de le lire. En revanche, et je dois être l’une des seules ici, j’aime beaucoup Angot.
Ah oui, autre chose que personne n’a relevé. Passou dit clairement que Louis ne serait pas un écrivain dans l’âme. Je le pense aussi, mais c’est un excellent sociologue. « En finir avec Eddy Bellegueule » est un roman très instructif. Et Houellebecq est un grand romancier, c’est vraiment faire acte de mauvaise foi ou ne pas avoir lu « La Carte et le Territoire » pour lui nier ce talent.
*que de lui nier
oui de fait le père Moix est Kiné. Je laisse le crachoir aux pipelettes informées de tout se secouer les plumes et les liens jusqu’en novembre.
Assez de voir toujours les mêmes têtes de cafards littéraires, plus envie de rien.
Clopine, j’ai reçu ce matin vos cadeaux de bouche et d’autres sens…
Je vous écrirai plus personnellement pour vous en remercier mieux. Mais après tout, votre recherche avait éveillé mes souvenirs et ma curiosité, et en retrouver l’objet était déjà un plaisir.
J’ai retrouvé également un résumé de « votre » roman russe. Je suis convaincu aujourd’hui qu’il s’agit bien d’une réfection du roman croate.
Mais quoi ? Une de mes filles, Julie, avait un jour mis la main sur un roman russe d’un auteur oublié, Vladimir Pachenko, qui était une copie des « Mésaventures de Jean-Paul Choppart » (Bibliothèque Rose Illustrée, Hachette) de Louis Desnoyers. Encore un enfant de cirque, mais pour d’autres motifs éducatifs.
Ces livres « seconds », non sans développements et qualités sans doute, ont dû être, plutôt que des plagiats acceptés sans procès (comment aller en chercher en Russie ?), des adaptations nationales. Bah ! Est-ce une chose si rare ?
Et on ne l’a pas attendu pour lire Léon Daudet, qu’il se le dise.
Ce genre de la note, Tournier y a très bien réussi dans son Journal Extime , et Morand dans le Journal Inutile, un grand chef-d’oeuvre. Mais c’est un exercice difficile, pas à la portée du premier petit infime crétin tourmenteur de mots venu, qui verrouille toutes les issues possibles pour ne surtout pas qu’on lui réponde. Ridicule et classé.
« la main de mon père, dure comme un soleil, vint me percuter. »
Plus proche de l’amphigouri que du style, je le crains.
MC
En effet, ça ne vaut pas la main de ma sœur (ou de la sœur).
« Dure comme un soleil »
Pas compris.
@Chantal
« Envie de rien ». Stoan et Charden 🤓
En effet, CP, ce genre d’adaptation sauvage n’est pas rare. Je pense à Jules Verne, mais pas seulement. Et je me souviens d’un livre en français, façon Parfait Secrétaire, édité en Autriche-Hongrie, qui donne pour exemple de lettres un supposé autographe de Hugo dont on peut difficilement croire qu’il soit de lui, mais dont on ne peut prouver le contraire!
Bien à vous.
MC
Je me disais : si le facteur qui a volé le colis ouvre le bocal de pruneaux et lit le bouquin, c’est un homme mort. Peut-être un être jeune avec de jeunes enfants, m’inquiétai-je. Me voici rassuré. C.P. s’est endurci aux épreuves de la vie, a élevé ses enfants et fait ses preuves. Il peut manger les pruneaux et lire la prose Staphyloclopinesque. M’étonnerait qu’il n’y survive pas.
Mais enfin il y a tout de même un risque.
Prudence!
Ed, rappelez-vous Crébillon Père:
« Il sera toujours grand, s’il est impénétrable ».
Et le bon Molière à propos de Trissotin:
« On cherche ce qu’il dit après qu’il ait parlé. »
Yann Moix (Yacq Moi?) c’est un peu ça.
Bien à vous.
MC
Quand tu sors brusquement au soleil, il peut te gifler.
Le Masque et la Plume, dimanche soir, a encensé « Orléans » et pas une allusion aux lettres du père et du frère de Yann Moix. Ils ont tous tout pris pour argent comptant.
Après qu’il a parlé.
C’est très vilain cette faute pour un érudit…
Macron pense que les brésiliennes ont honte de leur président. Possible mais pas sûr.
En revanche nous sommes nombreux, Français et Françaises à avoir honte de la politique de notre président. Assurément.
Le seul risque est qu’ayant son adresse, Marie De Bray ne bombarde CP de ses productions littéraires! Mais, en plus de l’âtre, le bassin de l’Arsenal n’est pas loin.
Ed dit: 26 août 2019 à 16 h 15 min
« Dure comme un soleil »
Pas compris.
–
C’est passque le soleil dure depuis un bout de temps, déjà et que ça va durer encore.
Non ?
Non seulement Macron nous fait honte, mais en plus il nous fait chier.
L’autre jour encore plus ridicule que d’habitude avec sa marche lente. On aurait dit qu’il avait mis une couche. Sans doute le modèle « retour de Benalla ».
MC
Exactement !
l’érudit a parfois la mémoire qui le trompe…Merci, Chaloux!
D’ailleurs je suis en train de bronzer sous 32 degrés au bord de l’Alster. Alors si c’est ça une claque, je veux bien m’en prendre tous les jours.
(Phrase à ne pas détacher de son contexte, ce que Delaporte le vieux degueulasse ne manquerait pas de faire après son histoire de fiston fucking espagnol).
@16:23
Ben nan. Enfin c’était ironique je suppose. Parce que « main dure comme un soleil » ne veut toujours rien dire.
Merci de ne pas dire du mal du fiston de Delaporte.
« Fiston fucking »
Ce correcteur est vraiment dégoûtant 😀
« Vient toujours un moment dans une vie d’écrivain où il faut cesser de le proclamer. Sinon cela jette un doute sur la maturité de l’intéressé. »
Et aucun doute chez le biographe, ça aussi c’est louche.
Flaque de lune, soleil envers, toi qui marche sur les pétales orangés de l’incendie // j’attends le coryphée du printemps, ses roucoulades molles, ses tons soupirants de plus de vingts secondes, renfermés dans les bornes d’une seule octave.
Non, pas « la prose staphyloclopinesque », mais la staphylocloprose.
Is it possible d’avoir plus de détails sur cette photo assez remarquable ?
Et je ne dis pas souvent de telles choses.
Tu peux faire un jeu de l’oie si tu veux.
Au Nord y’avait les Tuche
En Normandie les Bellegueule.
A Orléans, y’a les Moix.
Etc.
Non Ed, dans le roman la pluie gifle, le vent gifle, le soleil gifle (quand on sort brusquement de l’ombre), c’est une des conventions les plus éculées de la littérature.
avec cette histoire de main dure comme un soleil, la suite c’est que le petit kapo d’Orléans a vu les étoiles.
@ Jacques Barozzi et Clopine :
Comme il m’est arrivé de défendre, naguère et ici, Christine Angot, je signale que, quant à ses relations avec son père (littérarisées), « Pourquoi le Brésil » corrige très largement « L’Inceste » et par avance « Une semaine de vacances ».
Autre remarque : je n’ai pas lu « Orléans »(mais « Naissance », oui) des enfances plus ou moins souffrantes mises en fiction, cela ne manque pas ! j’ai songé à » Mort à crédit », de Destouches / Céline, sauf que le père était mort, et que l’auteur a dit qu’il n’avait pas voulu que sa mère lise son livre. Pourquoi ne pas le croire ?
Plus ça change, plus ce n’est PAS la même chose : La vivante présence médiatisée du père et du frère de Yann Moix est trouble, mais elle fait causer, quoi !
Au temps pour moi Chaloux. Je savais que la pluie et le vent giflaient en littérature, mais pas le soleil. Tu m’accorderas que ça n’a aucun sens.
En Haute-Marne, y a Diderot (rien à voir mais je tenais à le placer) et bientôt tomtom.
« des adaptations nationales. Bah ! Est-ce une chose si rare ? »
Je n’en connais aucune autre, C.P. !
A ma connaissance, pas d’adaptation de Don Quichotte en Islande, ni de Liliade et L’Odyssée en Suède.
Les Russes semblent avoir un respect bien singulier en matière de propriété littéraire ?
Des titres !
https://zupimages.net/up/19/35/
–
Terrain lourd à Biarritz.
Terrain lourd à Biarritz.
Comme il m’est arrivé aussi de lire beaucoup et depuis longtemps Angot, je signale que son dernier récit , « un amour impossible « , qui avait fait l’objet d’un billet rdl, concernant le viol répété qu’elle a subi de la part de son père est certainement le terme abouti de son œuvre, ce qui en est le moteur, autant pour la narratrice que pour ses lecteurs.
« Is it possible d’avoir plus de détails sur cette photo assez remarquable ? »
M’enfin, D. Passou a donné le lien !
https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/773/helen-levitt
À Hong-Kong, tout va bientôt s’arranger.
Oui Jazzi, mais il me faut davantage de renseignements.
Chaloux, c’est surtout du miel et le documentaire sur les abeilles, que je connaissais déjà partiellement. Allez, défendre les abeilles, les ânes ET écrire en un français soigné, ce n’est pas rien ! Je n’ai adressé de commentaire à Clopine qu’une fois, parce qu’Elle comprenait bien et disait juste sur la place du comique noir chez Proust.
Je peux vous prendre un pot de miel, Clopine ? Dites-moi ce que je dois vous envoyer ? 🐝
Mon seul dur rayon de soleil de la journée : le passage éclair de JC.
Le moteur, c’est Angot, Marie Sasseur. L’inceste n’en est que le combustible qui le fait tourner à fond. Pas sûr qu’elle en aie fini avec ce thème. Après son père, son mari, ses amants, sa maitresse, sa mère, il lui reste encore à écrire sur sa fille. Ou sur des presque rien.
Angot a un ton, plus franc et authentique que le Moix au regard fuyant…
D’ailleurs Passou fait tout un fromage du « roman » de Moix l’ainé, mais le hells angel de Montreal était pas mal non plus dans le genre enfant terrible. Il aimait bien les bouquins lui aussi. Dubois lui a inventé un père prof’ qui préférait faire copain avec ses élèves, et laisser ses propres enfants dans l’indigence.
« Oui Jazzi, mais il me faut davantage de renseignements. »
Si c’est pour avoir l’adresse des petits garçons, D., ils sont morts depuis longtemps.
J’ai lu Angot, inutile de me raconter des balivernes.
Non, Jazzi, je voudrais savoir où en 1940 à New-York à été prise cette photo. C’est tout.
« Je peux vous prendre un pot de miel, Clopine ? »
Il ne se vend pas tout seul, D. Il faut impérativement commander le CD sur les abeilles qui va avec. Fais-moi parvenir 50 euros, et je te livrerai le colis à domicile !
Moix l’aîné raconte partout que son père balançait les bouquins par la fenêtre.
Tu m’étonnes, si ça ça ne fait pas tourner le sang des critiques littéraires.
« Non, Jazzi, je voudrais savoir où en 1940 à New-York à été prise cette photo. C’est tout. »
Dans les rues « des quartiers défavorisés tels que Spanish Harlem et Lower East Side », D. !
Il te faut aussi les numéros ?
Bon OK. Je mets quoi sur l’enveloppe ?
Jacuzzi de la Porte Dorée ?
D’ici à ce que Moix père soit traité d’analphabète, ne riez pas on a lu ça déjà, dans une sorte d’autofiction.
Morand s’était ému de la publication par Durrell sous son nom, d’une « papesse Jeanne » qui n’était que l’adaptation d’un livre préexistant écrit par un autre. Le détail m’échappe. Dans J.U. Cette papesse se trouvait et se trouve probablement encore dans ma bibliothèque mais jamais lue.
(Oui, je me doute C.P., mais attention à vous tout de même. S’il n’y a pas de staphylocloprose, c’est déjà une bonne chose).
« Tu m’étonnes, si ça ça ne fait pas tourner le sang des critiques littéraires. »
Quels gâchis ! Les critiques, ils les revendent sans même les avoir lus aux bouquinistes de leur quartier. Il m’est arrivé de voir sur internet des occasions de mes Goûts de… avant même qu’ils ne soient sortis en librairies…
Deuxième rayon de soleil de la journée : absence de tout commentaire dudit renato de Colmar. Ohqueçafaitdubien.
Il ne se vend pas tout seul, D.
En prime, D., n’oubliez pas de demander votre photo dédicacée du gouffre Staphyloclopinoïde.
Vous y avez droit!
Le plus délicat D., c’est l’adresse de destination !
La mienne, tout le monde la connait, sinon, on me trouve dans l’annuaire…
Hey. Lecteur RDC. Venu demander des nouvelles a P.Assouline ou c en est ?
Sans etre regulier sur la RDL, je lis. L extrait en lien relegue Edouard Louis en division x derriere Moix.
D accord d une autre, franche, main avec Pablo 7.5 14H36.
D ou le renvoi dos a dos d Assouline, d apres lui imputable a la deuxieme partie ratee ? Le billet s’arrange pour ne pas trancher. Malin.
Hypothese interessante, P.Assouline favorise Moix parce qu il discerne une reflexion originale sur le judaisme et les antiennes de l amour filial. De quoi me verser a la lecture du bouquin.
Ma femme ayant ete depuis le jardin d enfants avec Nina Salter avant de se brouiller avec elle, nous avons passe les grandes vacances plusieurs annees avec Horowitz, Kay sa deuxieme epouse et son petit fils, de l age de notre aine. Salter racontait que ses copains co religionnaires… en gymnastique avaient le meme reflexe de clocher des que le sujet touchait au sport. Pourquoi pas le judaisme ? Si c’est ca pourquoi Angot non ? Inimitié personnelle?
James salter, grand bonhomme. Sa fille rebutante mais excellente editrice.
Chaloux, a ce sujet, c est vous qui vous etes pris le bec avec ALR ? ca m etonne ; Nina Salter editrice d une monographie de Bernard Plossu avec portraits de Joan Baez, Patti Smith, Henry Miller, Perec, Huppert nous avait indirectement amenes a la rencontrer, Plossu ayant photographie AnneLise a quatre ou cinq reprises chez une amie galeriste en Nouvelle Aquitaine, ou nous passons desormais du bon temps.
Elle n est pas DU TOUT pimbeche et connait ses sujets. Je la vois mal vous envoyer un bristol a chaque fois qu elle dejeune avec des amis artistes. Il faudrait abattre des forets.
Je l ai croisee chez, et avec Nourissier des dizaines de fois. Il l invitait a Menerbes, elle etait la seule a ne pas venir. Il se demandait ce qu elle faisait. Ses connaissances sur le cinema, sur les ecrivains contemporains francais, la litterature russe, sur Faulkner, sur Harper Lee (que son amie Nicole Chardaire, femme de Vitoux, dont, sans en rajouter, je ne dirai pas autant de bien, a lancee) etaient impressionnantes ! Qu une frequentation de longue haleine des textes et des films pour obtenir ca. Sautet rejoignait souvent chez ses camarades de l ile Saint Louis. Il la trouvait tres a son gout. Elle devait lui rappeler sa Rosalie. Je l ai vue avec Evelyne Lever avant son veuvage, Monique Levi-Strauss, Jacqueline de Romilly a laquelle elle donnait le bras quand Jacqueline, alors qu elle n y voyait presque plus, continuait d aller nager a l hotel en Bretagne ou elle louait en meme temps que Resnais et Sabine.
Ses liens affectueux avec les heritiers Libe sur RDC sont un regal. Quelle langue ! Je n ecris pas cela pour vous la vendre, c est mon opinion. Surpris, vous lisant droit dans vos bottes, que vous ne la partagiez pas.
Vous y avez droit!
–
Oui en effet pour 50 balles, c’est la moindre des choses. Je vais d’ores et déjà réfléchir où la mettre. J’hesite, j’hésite🚮
D., le mieux serait de l’accrocher au-dessus de vos draps flétris par l’amour (si vous en avez).
Dans J.U
Non l’anecdote sur Durrell se trouve dans le Journal inutile, J.I.
Je peux comprendre un court moment critique après la naissance d’un frère, mais de là à en faire un souffre-douleur…
Lorsque mon frère est né, je suis entré à l’internat ; âgé de 6 ans, j’ai cru, quelques mois durant, que l’on m’avait abandonné. Puis voilà les premiers conflits et les histoires des uns et des autres et j’ai oublié le fantasme de l’abandon. Je n’ai d’ailleurs jamais battu mon frère.
Enfin, à chacun ses particularités curieuses, mais il faut vraiment être petit-petit pour ressentir de la rancœur pour une imaginaire injustice dont l’on aurait été victime.
Jacques, quant aux « adaptations nationales », on peut taper plus ou moins large, sans même parler de l’ « Ulysses » de Joyce, certes décalé en lieu et temps (mais les épisodes de « L’Odyssée » sont transposés assez précisément, voyez le livre de Jean Paris). Je peux demander à Julie d’autres exemples de livres « pour enfants » adaptés. La Russie soviétique ne se gênait certainement pas.
Marie Sasseur a raison de regarder « Un amour impossible » comme un aboutissement. Y compris dans son adaptation au théâtre avec Bulle Ogier.
Les critiques, ils les revendent sans même les avoir lus aux bouquinistes de leur quartier. Il m’est arrivé de voir sur internet des occasions de mes Goûts de… avant même qu’ils ne soient sortis en librairies…
Jazzi dit: 26 août 2019 à 17 h 40 min
Les critiques vendent les tonnes de livres et cds qui reçoivent à des librairies et magasins de disques spécialisées dans le -40 % sur les nouveautés. Avant internet j’en ai fréquenté quelques unes (rue des Écoles il y en avait deux très bonnes) et je fréquente toujours Gilda, surtout pour les livres de musique et autres gros pavés (Bouquins, Quarto). Il y a 20 ans j’allais beaucoup dans un magasin de cds d’occasion mais surtout de cds neufs, sous plastique, à -40 %, rue de Linné, où un jour j’ai vu un critique musical célèbre emmener un gros carton de cds neufs et recevoir en échange un chèque de 10 000 francs « en acompte, en attendant de faire les comptes à la fin du mois ».
Un autre jour j’étais là-bas en train de regarder de gros coffrets de Mozart, et quelqu’un m’a demandé quelle était pour moi la meilleure intégrale des concertos pour piano entre celle de Barenboim et celle de Perahia, dont il avait les deux coffrets sous plastique dans la main et presque au même prix. Il m’a dit: -Je ne suis pas un grand spécialiste de Mozart et c’est pour offrir. Je lui ai dit que les deux étaient très bonnes mais que le son était bien meilleur dans Perahia et qu’à sa place je la choisirai, surtout si c’était pour offrir à une femme. Il a rigolé et m’a demandé pourquoi. Je lui ai dit que j’avais ce coffret et qu’il était très beau à l’intérieur, très bien présenté, avec un excellent livret, contrairement à celui de Barenboim qui était très sobre. Là il n’a plus hésite et il a pris Perahia. C’était Erik Orsenna.
Ceux qui ont des petits papiers, ceux qui ont des dossiers noirs, ceux qui ne touchent à rien…
www.http://mobile.twitter.com/G7/status/1165552136496848896/photo/1
Attributed to the Euergides Painter :
une vraie grand -messe …
https://mobile.twitter.com/G7/status/1165552136496848896
le stalker en vidéo j’avais déjà regardé dans le temps …un petit rappel m’a fait bien rire. Ce n’est pas tout mais je récupère de ma soirée à l’intime festival, on est bien reçu chez Benny P.
Dis Jazzi c’est pas un peu surévalué tes rétrocommissions ?
Je peux comprendre un court moment critique après la naissance d’un frère, mais de là à en faire un souffre-douleur…
renato dit: 26 août 2019 à 18 h 11 min
Il y a des aînés (surtout quand ils sont le premier enfant et le premier petit-fils à la fois d’une grande famille) pour qui la naissance d’un frère est traumatisante. C’est le cas, encore aujourd’hui, de mon frère ainé, qui a 2 ans de plus que moi et avec lequel je suis fâché depuis 1993 (après l’enterrement de nos parents, qui sont morts dans un accident de voiture, on a eu une dernière discussion en famille digne d’un film suédois des années 80, l’alcool en moins). Étant enfants, il ne m’a jamais touché ou fait des saloperies trop voyantes, mais il avait du mal à dissimuler sa jalousie maladive (pour aggraver mon cas, j’ai été toujours plus fort à l’école que lui). Et une fois adultes il n’a pas réussi à la dépasser, malgré le fait (ou peut-être à cause) que je sois parti très jeune d’Espagne.
Un exemple typique: chez moi on jouait beaucoup aux échecs et tant qu’il me battait, il voulait toujours jouer avec moi. Le jour où je l’ai gagné, il a voulu la revanche tout de suite et quand pendant celle-ci il a vu qu’il était cuit, fou de rage, d’un coup il a jeté l’échiquier par terre et a foutu le camp, ne voulant plus jouer avec moi.
C’est simple: pour moi il n’a jamais été un frère – alors que je m’entends très bien avec mes deux autres frères et ma soeur.
Par Helen Levitt ça :
« (Phrase à ne pas détacher de son contexte, ce que Delaporte le vieux degueulasse ne manquerait pas de faire après son histoire de fiston fucking espagnol). »
Ce n’est pas moi qui suis dégueulasse, la preuve : je ne commente pas. Je reviens d’une flânerie à la Jacuzzi. Tout était calme, pas de hordes de féministes hystériques ni de gilets jaunes. Jacuzzi peut se promener dans Paris. Il pourrait même arborer (j’aime ce verbe !) un tee-shirt avec écrit « Weinstein is innocent » dessus ! C’est dire. Je suis renté dans une librairie, et j’ai feuilleté certaines nouveautés, dont le nouveau Amélie Nothomb, qui ne m’a rien dit qui vaille. Sauf que, grâce à elle, les gens vont s’intéresser à Jésus. C’est mieux qu’être une adepte du fist-fucking. D’ailleurs, l’éditeur en a tiré 160.000 exemplaires, du livre d’Amélie. A ce niveau, c’est de la propagande. Du prosélytisme. De l’agit-prop. Et ça me fait bien plaisir. J’étais trop chargé par mes courses de bouffe pour l’acheter, mais ce sera fait demain. Cela me tente davantage que Dubois. En rentrant, j’ai rencontré deux amies lointaines, et on a parlé des écolos qui allaient désormais remporter beaucoup de succès aux élections. Je leur en ai parlé longuement et savamment, et je crois qu’elles n’oublieront pas la leçon. Bref, il faut remettre Ulrike Meinhof et le Christ à la mode : voilà mon message sous-jacent. On y arrive !
Ed, il ne ressortait pas de la citation de Clopine (ma source) que JB était ironique.
D’ailleurs, je suis bien d’accord qu’il n’y avait pas lieu de l’être sur un tel sujet.
« Je leur en ai parlé longuement et savamment, et je crois qu’elles n’oublieront pas la leçon. »
Quelle chance elles ont de vous connaître, Delaporte, un tel puit de science et de sagesse!
Le dossier Yann Moix s’alourdit (il avait 21 ans, plus un bébé):
» On a aussi droit à un dessin de Moix représentant un « Club Mickey-Auschwitz » avec un déporté au long nez et aux oreilles décollées. Un autre de ses dessins, mettant encore en scène un Juif dans un camp, se présente comme une fausse publicité pour la boisson « Coca-Créma », « official drink of the Holocaust »… Nombre de ces dessins cohabitent directement avec des tirades négationnistes. »
L’Express
« Je peux comprendre un court moment critique après la naissance d’un frère, mais de là à en faire un souffre-douleur… »
On a eu sur la rdl, un extrait d’histoire familiale, de frangins fâchés à mort, d’un allumé complet, qui surpasse à peine en haine, et en menteries pour se donner le beau rôle, celle de l’aîné des frères Moix.
Simplement le Moix aîné verse dans le glauque , stade anal.
Et la grande différence, c’est que les deux frères Moix sont écrivains. Car la plume d’Alexandre, ignorée par Passou, est d’une qualité mature, alors qu’il écrit pour des enfants…
Le dossier Yann Moix s’alourdit (il avait 21 ans, plus un bébé)
C’est le syndrome M(ickey) Jackson.
« Quelle chance elles ont de vous connaître, Delaporte, un tel puit de science et de sagesse! »
Sauf que vous ne savez pas orthographier correctement le mot « puits ». Eh oui, il faut un « s » ! Vous faites la leçon aux autres, mais vous avez besoin vous-même qu’on vous la fasse. L’arroseur arrosé !
« Dis Jazzi c’est pas un peu surévalué tes rétrocommissions ? »
C’est le tarif à Paris, Chantal. Et D. est supposé être riche !
(30 euros pour Clopine et 20 pour moi)
closer dit: 26 août 2019 à 19 h 18 min
Vous pouvez nous expliquer de quoi il s’agit, vous qui êtes un puits (avec une « s ») de science ! Qu’est-ce que ce délire trouvé dans l’Epress ?
Passou, vous n’avez toujours pas rectifié la faute énorme : mettre un point final, conclusif à « etc » ! Tous mes efforts seront-ils vains ? Je le crains, car vous y mettez de la mauvaise volonté.
« Il pourrait même arborer (j’aime ce verbe !) un tee-shirt avec écrit « Weinstein is innocent » dessus ! »
C’est pas une mauvaise idée, Delaporte ! On s’associe ? Je suis sûr qu’il y aurait plein de fric à gagner !
Oui trop cher pour moi, et cp reçoit tout gratuitement … quel pacha croûte !
ce qui est certain, c’est que c’est un thème familier pour des gens qui se targent de « psychanalyse »:
La première étape du fantasme s’exprime par la phrase : « Un enfant est battu », plus complètement c’est : « Le père bat l’enfant haï par moi », la scène a donc lieu à trois personnages : l’agent du châtiment, celui qui le subit, et le sujet ; si la situation est très structurée, elle n’est ni sexuelle, ni véritablement sadique.
https://www.cairn.info/revue-analyse-freudienne-presse-2004-2-page-11.htm
Bloom dit: 26 août 2019 à 10 h 32 min
Moix, de gros livres. Vive la (cir)concision!
très bon ! bonne nuit.
« Nombre de ces dessins cohabitent directement avec des tirades négationnistes. » »
S’agirait pas des fois des rushes de BD que que copain anonyme cm1 et de maternelle terminale, dit avoir planqués, dans une interview au JDD, pour éviter une rouste au Moix aîné. Ce serait très fort, pour « l’affaire ».
« Ed, il ne ressortait pas de la citation de Clopine (ma source) que JB était ironique. »
Depuis que l’on se connait, closer, tu devrais savoir que je suis TOUJOURS ironique ! C’est dans ma nature…
« C’est pas une mauvaise idée, Delaporte ! On s’associe ? Je suis sûr qu’il y aurait plein de fric à gagner ! »
Voilà le point de turpitude et de prostitution où en est rendu notre cher Jacuzzi, lui le presque journaliste, le quasi-écrivain, le demi-sage, la moitié d’un casuiste, la feignasse du blog !
« quel pacha croûte ! »
C.P. a retrouvé un livre dont personne n’avait jamais entendu parler, Chantal.
Ne sois pas jalouse !
Toi, tu as bien gagné un goût de la Méditerranée…
qui se targuent
« Voilà le point de turpitude et de prostitution où en est rendu notre cher Jacuzzi »
On voit bien que tu ne connais pas la situation du pauvre auteur de livres contemporain, Delaporte. Tout pour les têtes de gondole et les miettes pour les autres. Et je te parle même pas de celle des traducteurs. On est plus ou moins tenu à vivre d’un second job.
l’enfant battu freudien et la place de la littérature:Kristeva
Je n’ai pas pu, au moment du deuil, en parler autrement que sous la forme d’un roman.
C’est le genre du « roman policier métaphysique» qui s’est alors imposé à moi, pour la première fois : genre que je continue à pratiquer actuellement, qui mêle réflexions philosophiques, politiques, poétiques et même psychanalytiques. Ce premier roman policier s’intitule Le Vieil Homme et les Loups. Pour dire les choses rapidement, la mort du père m’a conduite à voir la société telle que la décrit Freud : « fondée sur un crime commis en commun ». L’autre conséquence, non moins suggestive sur le plan analytique, est la désinhibition que j’ai éprouvée dans la désacralisation du couple amoureux, par le dévoilement de son refoulé sadomasochique, dans les liens entre les personnages d’Alba et de Sébastian qui entourent le « père mort » du roman.
Je ne reviendrai pas aujourd’hui sur ce sujet, déjà fortement transposé dans mon « polar » sous une forme mythique. Je vous confie cependant cette histoire parce que le deuil et la mélancolie éprouvés à la mort de mon père, ainsi que leur perlaboration-sublimation, sous-tendent les réflexions que je me propose de vous présenter aujourd’hui, et dans lesquelles vous entendrez sans peine les connotations personnelles, auto-analytiques et contre-transférentielles. Je m’interrogerai en particulier sur le fantasme du « père battu à mort », en soutenant que ce fantasme est au fondement de la foi chrétienne. Je l’interrogerai en faisant un bref détour par le texte de Freud sur cet autre fantasme que vous connaissez : « Un enfant est battu ».
http://www.kristeva.fr/pere.html
Pour vendre le t-shirt, Delaporte, éviter less rassemblements féministes en tous genres, et viser les sorties de stade, les pubs à l’occasion des matchs de rugby, etc.
Mon pauvre Passou, j’ai bien l’impression que vous vous êtes fait avoir comme un bleu.
Par une petite ordure narcissique.
Jazzi dit: 26 août 2019 à 19 h 46 min
Révoltez-vous ! Rejoignez la gauche extrême, les gilets jaunes, etc. [avec un point !]
Ben oui en plus j’ai fait ta pub et tu as eu un billet de Passou… c’est pas assez ?
Delaporte dit: 26 août 2019 à 19 h 53 min
Révoltez-vous ! Rejoignez la gauche extrême, les gilets jaunes
Z’avez pas remarqué Delaporte, sont pas du même bord, donc difficiles de LES rejoindre.
C’est quoi votre camp exactement ?
@C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ?
Plutôt bien vu … « En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci. »
Quant au style, on suivra l’affaire au civil
Jazzi dit: 26 août 2019 à 19 h 42 min
Toi, tu as bien gagné un goût de la Méditerranée…
Mis en photo d’ailleurs, donc remboursé.
« J’étais trop chargé par mes courses de bouffe pour l’acheter, mais ce sera fait demain. Cela me tente davantage que Dubois. »
C’est cela Delaporte, entrez en tentation.
J-P. Dubois questionne beaucoup la bible.
Et les religions; je le pense protestant, car ses sorties sur la concurrence catholique sont savoureuses,les blagues du rabbin sont anecdotiques, et très imagées. Et il ouvre également sur d’autres spiritualités.
Prenez L. Binet, lui aussi questionne, avec ce qu’il nomme la religion du » dieu cloué « , fallait oser.
Je vais aussi lire ce livre d’A. Nothomb, qui , et c’est remarquable, a toujours été superbement ignoree sur la rdl.
bref, et Moix, et Moix, et Moix.
Pensons-y, et… oublions.
« c’est pas assez ? »
C’est même trop, Chantal ! Mais Passou et toi avez été remerciés en son temps…
« Pensons-y, et… oublions. »
Non.
« C’est son père qui lui donne le goût des livres.
Après un baccalauréat C, des études de médecine et une licence de lettres modernes à la Sorbonne, Alexandre Moix se tourne vers le journalisme et l’édition. D’abord directeur de collection chez l’éditeur Hachette, il devient journaliste au magazine mensuel de vulgarisation scientifique Sciences et Avenir – pour lequel il collabore toujours – puis au Nouvel Observateur où il est spécialisé notamment dans les films français en noir et blanc. Dans le même temps, il réalise des documentaires de DVD pour la chaîne de télévision Canal+ et Studio Canal et est l’auteur de nombreuses interviews d’acteurs et réalisateurs du cinéma français. »
Wiki
Dutronc a de l’humour, Clopine, Moix, c’est pas évident !
Oui mais personne ne connaissait Alexandre, contrairement à Yann, MS !
Dites jazzey, je me contrefous absolument de savoir si vous en êtes au 10ème ou 11eme pétard. Do dit by yourself.
Cher puitS de science, voici le lien avec l’article de l’Express:
https://www.lexpress.fr/culture/quand-yann-moix-publiait-dans-un-journal-antisemite_2095721.html
Non, on peut me commander le miel brayon « tout seul ». C’est 12 euros le pot de 1 kilo, 7 le pot de 500 grammes qui demande un peu plus de boulot, ajoutez les frais de port, et me le dire vite, ça part comme des petits pains !
…
Je sors du Comité de Pilotage sur « tant qu’il y aura des pommes ». Toujours étonnée de la confiance que l’on nous porte, oh, on a raison bien sûr, mais cependant : au bout d’un quart d’heure, les gens se livrent tant que cela m’alourdit, en fait : comme s’ils déposaient dans nos mains le poids de leur vie.
J’ai vu, à Nannay : « Ouessant, portraits en tempête », un documentaire « muet » où seuls les portraits en noir et blanc des habitants témoignent de l’opposition humaine aux éléments déchaînés. D’accord, le réalisateur « ne se prend pas pour de la merde », il est un peu « prouteur », quoi. Mais son film tient salement le coup. Je crois que l’ombre de la jalousie m’a effleurée.
Du coup, je veux que « tant qu’il y aura des pommes » soit un bijou. Ciselé, martelé. Je peux compter sur Clopin, bien sûr…
Le « jeune acteur » attend sur ma table de nuit. IL va falloir que je me retrousse, comme on retrousse une chaussette, pour le lire. Histoire de retrouver les yeux myopes et naïfs de mes dix ans. Tout ce que j’ai vu, et lu, ici même par exemple, de laid, va devoir être repoussé, oublié, mis de côté. C’est la condition pour que je m’efface devant celle que j’étais : une gamine maigre, lunettée, nerveuse, et d’une telle voracité qu’elle en aurait avalé Atriomka et tous ses chabots noirs et luissants…
Quand Yann Moix publiait dans un journal antisémite
Par Jérôme Dupuis,publié le 26/08/2019 à 14:39 , mis à jour à15:35
Yann Moix son livre et « le reste ».
On atteint le fond de la mystification.
Accablant n’est-ce-pas, cher puitS de science?
@closer dit: 26 août 2019 à 21 h 15 min
Accablant n’est-ce-pas, cher puitS de science?
Pour qui ? Autrefois on incriminait « le système », aujourd’hui faut-il incriminer le goût du buzz ? Article ridicule de l’Express tout fait d’amalgames, de raccourcis et d’idées reçues
Superbe film sur Arte. Charlotte était bien belle à l’époque !
https://www.arte.tv/fr/videos/084634-000-A/on-ne-meurt-que-deux-fois/
Langoncet joue les vieux aînés crados.
En quoi cet article de l’express est un faux.
Vous avez aussi de la merde devant les yeux.
C’est sûr que pour les habitués des caricatures charliesques immondes,bêtes et méchantes ça choque pas. Vieux débiles.
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