de Pierre Assouline

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2019, année du boycott, de la censure et de l’ordre moral

2019, année du boycott, de la censure et de l’ordre moral

Quoi, encore lui ? N’ayez crainte : il n’y a pas de nouvelle affaire Heidegger. Il y en a déjà eu suffisamment jusqu’à la récente confirmation de son nazisme et de son antisémitisme pour qu’il soit nécessaire d’y revenir. Cette fois son nom n’est qu’un symptôme supplémentaire d’un mal qui rôde avec insistance depuis quelques temps en France. Un néo-maccarthysme d’autant plus funeste qu’il s’avance et s’impose sous le masque du Bien et de la morale. Rien de moins qu’une forme actualisée de la chasse aux sorcières. Le fait qu’elle s’impose notamment à l’Université, temple du savoir, de la connaissance et, en principe, de la liberté de l’esprit n’en est que plus inquiétant.

Le 25 septembre dernier, le philosophe Vincent Cespedes, qui se définit comme « un intellectuel sans chapelle mais avec des convictions » a lancé une pétition en ligne sous une intitulé qui a au moins le mérite de la clarté : « #SortirHeidegger, penseur nazi, de la liste des philosophes recommandés en Terminale ». Dans son adresse à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, il tient que la poursuite de l’étude de livres et de textes de Heidegger au lycée équivaut à « un plébiscite de l’Etat français » ; que ceux-ci aient figuré il y a quelques années au programme de l’agrégation de philosophie et que l’Ecole normale supérieure consacre aujourd’hui encore des journées d’études « à sa dévotion » ne le lui paraît pas moins scandaleux.

Dans un article paru sur le site Slate (15 septembre), il s’en prenait déjà aux intellectuels et aux enseignants coupables à ses yeux de vouloir sauver le philosophe allemand « malgré tout ». Ce qui revient à jeter le bébé avec l’eau du bain. Et quel bébé ! Rien moins que le philosophe qui a dominé le XXème siècle philosophique si l’on en juge par l’empire qu’il a exercé sur tant d’éminences qui parfois s’en firent le relais dans la pensée française (Towarnicki, Beaufret, Char, Sartre, Lacan, Foucault, Finkielkraut, Nancy, Badiou, Fédier…). Même si Cespedes s’en défend, il s’agit de censurer une pensée, ce qui est évidemment moins difficile que de se demander que faire d’un penseur de génie lorsqu’il s’avère qu’il fut également un national-socialiste convaincu. Si demain Heidegger devait être évacué du champ de la connaissance dans l’enseignement secondaire, voire supérieur, après-demain il en sera de même pour de semblables motifs de Céline, Pound, Hamsun, Drieu la Rochelle, Voltaire, sans oublier dans un registre différent Woody Allen, Charlie Chaplin et tant d’autres.

Pour le coup, le plus coupable de crime contre l’esprit serait celui qui installerait une telle jurisprudence. D’autant que l’air du temps et le contexte de 2019 lui sont favorables : le 25 mars, des membres de trois associations antiracistes ont interdit une représentation des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne au motif que les visages des Danaïdes étaient maquillés et/ou masqués en noir (face au scandale, la pièce fut reprogrammée et triompha deux mois après) ; le 23 avril, des militants d’extrême-gauche se réclamant de « l’antiracisme politique » ont essayé d’empêcher Alain Finkielkraut de prononcer une conférence à SciencesPo où il était invité à s’exprimer sur « Modernité, héritage et progrès » ; elle fut déprogrammée, délocalisée à une autre adresse dans le quartier avant d’être finalement reprogrammée à SciencesPo mais sous protection policière ; le 24 octobre, la philosophe Sylviane Agacinski, connue pour son hostilité à la PMA et à la GPA, était à son tour censurée par des militants féministes et LGBGT qui l’empêchèrent d’exposer ses vues sur  «L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique» sur le campus de Pessac de l’Université Bordeaux-Montaigne : les menaces qu’elle reçut furent d’une telle violence que l’Université préféra annuler la conférence.

Que devient le débat d’idées dans un tel climat de terreur intellectuelle ? Que l’Université en soit le théâtre n’en est que plus alarmant. Mais lorsque des militantes féministes échouent finalement à interdire aux exploitants de six cinémas publics de Seine-Saint-Denis la diffusion prévue du J’accuse de Roman Polanski en raison de ses démêlés avec la justice américaine et d’accusations de viol en France, et qu’elles y parviennent au théâtre auditorium de Poitiers, c’est tout aussi inquiétant. Du boycott à la censure, c’est bien de liberté d’expression qu’il s’agit. Quel(le)s juges autoproclamé(e)s et devant quel tribunal, ne s’autorisant que de lui-même, en viendront-ils à réclamer leur casier judiciaire, réel ou virtuel, aux intellectuels, aux artistes, aux créateurs avant de les « autoriser » à s’exprimer ? On en est là. Il n’y tient qu’à nous d’y résister afin que 2020 ne soit pas, à l’Université et ailleurs, l’année du triomphe d’un ordre moral d’autant plus dangereux qu’il s’exprime officiellement depuis le camp du Bien.

(« Reprogrammation des « Suppliantes » à la Sorbonne » photo de Pierre Kitmacher)

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957 Réponses pour 2019, année du boycott, de la censure et de l’ordre moral

christiane dit: à

Je vous lis avec bonheur, Janssen J-J, sur Claude Régy.
Mon plus fort souvenir : La chevauchée sur le lac de Constance. Réunir Michel Bouquet, Delphine Seyrig, Jeanne Moreau, Emmanuelle Riva, Samy Frey, Depardieu dans une mise en scène délirante de cette pièce de Peter Handke, c’était entrer dans la farce voulue par P.Handke. Rien n’aboutissait. Rien n’était clair. Aucune démonstration. L’histoire se prolongeait à l’infini, toujours inachevée. Même les noms des personnages étaient des faux-semblants. Le désir de l’un à l’autre dans chaque geste, étudié pour frôler l’érotisme. Un récit sous un récit. Il savait faire entendre le langage qui dit autre chose que le langage, nous faire entrer dans un autre espace-temps.
Comme l’écrit Eve Beauvallet dans Libération, hier : « […] L’impression que si l’on jetait une balle depuis la salle vers le plateau, elle ne ­retomberait pas selon les lois gravitationnelles, mais freinerait sûrement sa vitesse, dévierait son cours, flotterait un temps dans ­l’espace avant de se déposer délicatement au sol, sous les pupilles dilatées de tous les grands acteurs qui ont accompagné Régy[…] »

Pour résonner au billet de Passou, loin des meutes, être présent là où se jouent ces pièces de théâtre dans des mises en scène majeures. Je pense à Lavande…

Jean Quentin Châtelain, le roi du monologue, que vous citez, inoubliable aussi dans Fin de partie de Beckett, dans une mise en scène d’un autre grand : Alain Françon.

Ces grands metteurs en scène, ces comédiens nous offrent du grand théâtre. Ils font entendre l’écriture des hommes de plume qui traduisent la drôlerie, la tristesse, les drames du monde. Ces textes nous saisissent, nous transforment, nous apprennent à vivre. (Beau rappel que ces Suppliantes à la Sorbonne).
J’aime ces voyageurs des planches…

Chantal dit: à

je trouve bien que le monde du spectacle ne tolère plus les abus tyranniques d’un directeur si doué soit – il.

https://www.lesoir.be/127637/article/2017-12-04/theatre-des-tanneurs-le-directeur-david-strosberg-ecarte-par-le-conseil

Ce n’est pas pour autant que je vais bouder les spectacles, les choses doivent être séparées, l’ennui c’est d’être ficelé par les rumeurs, et plombé par des ambiances délétères.

Je ne regrette pas mon documentaire Zénon l’Insoumis, on y sent l’immense respect d’André Delvaux pour l’oeuvre de Marguerite Yourcenar et sa vraie recherche d’un médecin atypique, errant ( belle découverte de la faculté de médecine de Montpellier et de ce corps écorché si réaliste donné à voir, saisissant de détails e.a). Françoise Lévie nous avait déjà gâtés avec son film sur Anna Bloch et Vincent Van Gogh. L’éveil à la peinture. Certes on pourra toujours pointer le privilège de la naissance, la bourgeoise privilégiée, mais en fait surtout enviée pour sa possibilité de se libérer plus facilement des contraintes domestiques.

christiane dit: à

Merci, Chantal, pour ce bel article à propos de la mise en scène de Claude Régy pour Brume de dieu au Théâtre des Tanneurs. « […]Le mot étiré et désarticulé, le son « matière sensuelle que l’acteur peut placer dans sa bouche comme un caillou ». Une déchirure de la langue qui nous fait traverser le mur du dire.[…] ». Oui, c’est tout à fait cela.

Clopine dit: à

Je voudrais que l’affaire Mazneff serve de « metoo » des milieux littéraires français… Comme Haenel a déclenché de « metoo » des milieux cinématographiques français…

Je voudrais qu’on considère enfin que les pouvoirs symboliques peuvent aussi bien servir d’outils d’oppression que les autres pouvoirs.

Le contremaître d’usine qui abuse de son pouvoir pour contraindre une femme à avoir des rapports sexuels est-il si différent de l’écrivain, du cinéaste, de l’artiste qui abuse de son pouvoir symbolique de créateur pour contraindre une femme (ou, chez Mazneff, des enfants) à avoir des rapports sexuels ? Pourquoi donc le milieu professionnel soutient-il donc, à ce point, le second, alors qu’il comprend parfaitement les peines judiciaires qui s’appliqueraient, en cas de plainte de l’ouvrière en question et d’établissement de la preuve, au premier ?

Il faut « séparer l’homme de l’artiste », nous dit-on… Je ne suis pas d’accord, évidemment. C’est une entreprise impossible. Séparer l’oeuvre de l’artiste-homme, oui, bien sûr. Mais ne pas permettre à tel individu, aussi génial fût-il, d’échapper à la justice.

Alors il y a aussi Cantat « qui a purgé sa peine » et devrait pouvoir être laissé libre de chanter. D’abord, remarquer que la Justice n’est pas la même pour tous. Telle le boucher ayant la main légère sur la balance quand il sert la petite vieille qui n’a pas de sous, mais à l’inverse, la Justice semble avoir la main lourde pour les pauvres, et légère pour les « puissants ». Un type comme Cantat fait partie des « puissants », parce qu’il bénéficie de l’aura du créateur. La peine qui lui fut appliquée fut donc légère, eh oui.

Ensuite, c’est de lui-même, à mon sens, qu’il devrait avoir la décence de ne plus s’exhiber. Je ne fais pas partie des filles qui vont manifester le soir de ses concerts, mais je trouve qu’elles ont raison de mettre en exergue, de faire la lumière, sur la permissivité que notre époque accorde aux assassins, pour peu qu’ils aient un quelconque pouvoir. Je ne sais quelle forme serait la meilleure, pour convaincre les incroyants qu’il ne s’agit pas d’un « fait divers » que cette mort de Trintignant, mais bien d’un acte socialement inscrit dans une société qui accepte les crimes sexués. Ce qu’on appelle les « féminicides »…

Bref, je suis totalement à contrecourant des opinions des participants de ce blog, le patron en tête. J’espère sincèrement que les lignes, toutes les lignes vont bouger, et que l’arrogance et le cynisme avec lesquels les puissants justifient leurs crimes, en se servant de leur aura d’artistes, ne soient plus jamais admis, ni même admissibles. Je ne sais quelle méthode serait la plus moralement inattaquable pour arriver à cette prise de conscience, qui changerait profondément notre société. Je n’aime ni la censure, les attaques physiques me sont inacceptables, et j’ai beau estimer qu’Alain Finkielkraut n’est rien d’autre qu’un type au service des intérêts symboliques bien compris de sa classe sociale, je m’élèverai toujours, si je le peux, pour empêcher que la moindre main ne s’abatte sur lui, et que la moindre insulte antisémite ne lui soit adressée.

Mais force est de constater qu’il n’y a qu’à ces occasions (lorsque la censure est demandée, que l’incident éclate, que la question est posée avec force dans l’espace public)que les choses commencent à bouger.

A ceux qui hurlent contre la « censure », qui s’indignent des manifestations « contre » tel ou tel personnage public, je n’ai qu’une question qui me vient : « ah oui ? Alors, on fait COMMENT ? On continue tous, de plus belle, à fermer nos gueules et à continuer d’accepter ce qui est en réalité inacceptable, mais qui existe grâce à cette arme bien tranquille, bien acceptée socialement, bien plus forte jusqu’ici que tous les cris légitimes : l’omerta ?

Et je suis preneuse de toute autre solution qui résoudrait le problème. Sincèrement, je n’en vois guère d’autre…

Clopine dit: à

Et qu’on foute Mazneff au trou, après un passage devant le juge qui le reconnaîtrait coupable, ne me pose aucun problème. Au contraire.

rose dit: à

Clopine

Si vous lisiez les divers intervenants de ce blog, attentivement et avec intérêt, vous verriez que vous êtes dans le courant.

Bref, je suis totalement à contrecourant des opinions des participants de ce blog,

Jazzi dit: à

En contre partie, Denise Bombardier à l’Académie française !
Qu’est-ce qu’elle vaut d’un point de vue littéraire, quelqu’un a lu ses oeuvres, ici ?
Si elle est connue, c’est grâce à Matzneff, elle peut lui dire merci…

OZYMANDIAS dit: à

Puisqu’on est le 27 décembre 2019, jour de mon anniversaire, mon quarante-cinquième anniversaire, je ne vais surtout pas me priver de
me souhaiter à moi-même un banal anniversaire sans joie ni peine.
Ma morne vie n’est pas franchement jolie mais pas vraiment laide non plus.
Je vis comme un ermite retiré dans son propre désert intérieur mais pas du tout en retrait du monde extérieur.
Ma solitude me suffit et mon engagement pour les autres me ravit.
Un caractère équanime dans une existence anonyme.
VIVE LA VIE !!!

Clopine dit: à

Rose, euh… Je lis mal, et trop rapidement, sans aucun doute, les commentaires. M’enfin, à voir la réaction de Jazzi, tout de suite : » les tricoteuses (= les féministes) veulent « foutre au trou » (= remettent en cause l’omerta ambiante) des oeuvres adulées (= en s’attaquent aux possesseurs des pouvoirs symboliques les plus efficaces), et le fort peu de posts explicites sur le sujet, exposant les opinions réelles de celui-ci ou celui-là, (à part Renato, qui plaide pour que Cantat redevienne un chanteur à la mode),je me dis que si je suis « dans le courant » de ce blog, il n’est pas bien puissant, le courant en question. Fort timide. Un ruisselet ? bah, même pas. En fait de courant, je dirais plutôt une flaque d’eau stagnante, oui..

Clopine dit: à

Jazzi, l’ensemble de la critique des années 70 faisait partie d’un monde profondément phallocrate, dominé par l’omerta qui entourait les questions sexuelles, et par le délicieux petit frisson qui parcourait l’échine de Sollers se rêvant en néo-libertin. Tu voudrais vraiment qu’on prolongeât ce joli temps-là ? Il me semble au contraire qu’il serait fortement salubre d’ouvrir grand les fenêtres… Et de se remettre sérieusement en cause…

Clopine dit: à

Et j’ajoute, dieu me tripote, que je ne sais pas tricoter.

(bon d’accord, je sors)

renato dit: à

Je ne plaide rien, Clopine, je me limite à rappeller le principe humaniste selon lequel quand on a payé sa dette on retrouve tous ses droits compris celui de travailler. Bon, il est vrai que la pensée du droit n’est pas la plus connue ni la plus respecté des activités de l’esprit, ce qui, incidemment, explique beaucoup de dérives.

Marie Sasseur dit: à

La morale du falzar en berne.

« Dans les années 70 et 80, la littérature passait avant la morale; aujourd’hui, la morale passe avant la littérature. Moralement, c’est un progrès. Nous sommes plus ou moins les produits intellectuels et moraux d’un pays et, surtout, d’une époque »
Bien sûr, monsieur Pivot, chacun son calendrier.

Clopine dit: à

Renato, entendu, mais cependant : vous en connaissez beaucoup, vous, des sortis de prison qui retrouvent du travail ? Vous avez beaucoup lutté, vous, pour que tous ces citoyens ayant payé leur dette à la société retrouvent l’intégralité de leurs droits ? Il y a quelques associations qui s’y collent, et qui rament, rament, rament… Je crois que le principe humaniste que vous voudriez voir appliqué à Cantat est bafoué tous les jours que dieu fait pour les anonymes, sans que cela n’occasionne de réels débats sur la question. Le principe de réalité est difficile à contourner, car, en toute justice, si tout le monde s’accommode de la difficulté à se réinsérer impitoyablement assénée à tous les sortis de prison, et plus cruellement ressentie encore quand le sorti de prison en question est démuni, sans ressources et sans appui, on ne devrait même pas sourciller quand un type comme Cantat éprouve quelques difficultés à reprendre ses exhibitions sur scène. Et je dis bien « sur scène », car si Cantat attrapait sa guitare ou son micro chez lui, et continuait à « créer », je crois qu’absolument personne ne viendrait lui renifler les aisselles…

Le droit n’est pas l’équité, c’est évident. M’enfin, j’aimerais tout de même que les tenants de la thèse qui proclame que Cantat « devrait pouvoir recommencer à travailler » aient la décence de penser aux innombrables qui n’ont d’autre choix, en sortant de prison, que de tomber dans la récidive.

Marie Sasseur dit: à

Et l’époque Pivot, prenant des cours avec Matzneff, c’était celle des bisounours.

« Globalement depuis 1996 le nombre d’enfants victimes est en forte augmentation (et encore plus depuis ces dernières années, voir article sur la période 2009-2014) :

Augmentations en volume total pour la France métropolitaine :

+415% pour les violences, mauvais traitements et abandons d’enfants+63% pour les harcèlements et autres agressions sexuelles contre des mineur(e)s+50% pour les viols sur des mineur(e)s »

https://mobile.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/analyses-des-chiffres-disponibles-200065

Jazzi dit: à

« dieu me tripote »

Lui aussi, à dénoncer à metoo, Clopine !

renato dit: à

Bon anniversaire Ozy, j’ai cherché à mettre en ligne quelques ligne de Diodore de Sicile mis puisque le grec ne passe pas je traduit peut-être mal :

Je suis Ozymandias, le roi des rois.
Si quelqu’un veut savoir
à quel point je suis grand et où
je repose, qu’il dépasse quelques-uns
de mes exploits.

Jazzi dit: à

« Dans les années 70 et 80, la littérature passait avant la morale ; aujourd’hui, la morale passe avant la littérature. Moralement, c’est un progrès. »

C’est ce que disaient les nazis en organisant leurs autodafés où envoyer au feu tous les artistes dégénérés, Marie SS !
Ne pas oublier de joindre au bûcher les ouvrages d’Houellebecq, chantre du tourisme sexuel…

Clopine dit: à

Euh, Jazzi, ce qui se passe là-haut, entre les trois, là, le père, le fils et le saint-esprit, ben ça les regarde – on doit juste vérifier que ce sont des adultes consentants. Mais est-ce bien le cas ?

Car voilà une question qu’elle est embarrassante, hein. Puisque dieu est divisé en trois, mais que sur ces trois il y a un père et son fils, n’y aurait-il pas un poil d’inceste par là-dessous ?

On attend les révélations filiales de « Petit Jésus » aux éditions du Vatican…

Déjà que chez Adam et Eve, ça sentait bon le cas social qui se tape sa descendance…

Clopine dit: à

Et voilà, on y est, Jazzi. Les féministes = les nazis.

Ben voyons.

Les écolos aussi un jour, seront traités de nazis. Ca démange déjà les contempteurs de Greta…

christiane dit: à

OZYMANDIAS
Pour votre anniversaire, cette pensée de Charles Juliet Journal II p.217 :
« Impossible de définir sa vérité. On ne peut que la vivre. Et pour être à même de la vivre, il faut gagner la transparence, s’ouvrir à l’inconnu. »…

Clopine dit: à

Bref, tous ceux qui tentent, maladroitement je le veux bien, mais tout de même : sans aucune forme de pouvoir réel, j’insiste là-dessus, de faire prendre conscience la société à laquelle ils appartiennent de l’urgence à bouger les lignes deviennent ipso facto des nazis pratiquant l’autodafé…

Mais les nazis étaient au pouvoir quand ils ont pratiqué l’autodafé ! L’intellectuel qui cherche à remettre en question la philosophie d’Heidegger, le sociologue qui voudrait voir interdire une conférence de Gauchet, la féministe qui vient à la porte de la salle de spectacle où Cantat vient se faire aduler n’y sont pas, au pouvoir. Et même, ce pouvoir ne les intéresse pas. Ils cherchent à provoquer l’opinion, et encore une fois : ok pour trouver d’autres formes. Quelqu’un sait comment faire ? Arrêtez de lever les doigts, là, hein, tous…

renato dit: à

Cantat est représentatif de tous ces gens dont les droits sont quotidiennement baffoués, Clopine : inutile de crier au scandale si certains crimes ne sont pas poursuivis si on empêche ce qui ont payé de se reinserer.

Cela dit, nous vivons parmi es hypocrites, car on entends parler de, de valeurs humanistes à tous les coins de rue, mais dans les faits rien n’est réellement mis en œuvre pour donner donner un corps à ces valeurs.

de nota dit: à

Marie Sasseur, puisqu’il me faut préciser mon opinion: en Asie, on raque pour avoir un jeune garçon dans son lit, c’est ce qu’il est convenu d’appeler le tourisme sexuel, certainement plus ignoble que de  » séduire  » la jeune fille à la piscine Deligny.

renato dit: à

Enfin, Jacques, à un moment il faudra que vous appreniez à faire des différences !, « artistes dégénérés » était une définition politique ; le viol et l’abus de mineurs sont des crimes.

et alii dit: à

j’ai connu un latino américain ex-ami de Basquiat qui sous l’emire de la drogue avit tué dans une soirée ;je l’ai recontré après, après qu’il eu fait de la prison;il travaillait dans une galerie-atelier avecun copain de taule où il avait été visité aussi par des poètes dont andrée Chédid qui était venue aussi à la galerie pour lui proposer de faire des peintures pour un de ses livres;
il buvait encore souvent et quand des ex-copains lui en apportait prenait de la drogue;mais il n’aimait pas rester seul et voulait être accompagné -en quoi il avait raison;un jour seul, il eut un accident,écharpé par une voiture;
quand il revint d’ Espagne, où il était invité par un peintre, il habita chez une copine:il tomba de la mezzanine et malgré une opération ne survécut pas;
personnellement, je pensais qu’il fallait l’aider à retravailler , et d’autres personne qui l’ont plus connu que moi aussi

Jazzi dit: à

Cette façon de faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit est indigne de toi, Clopine. Ce n’est plus du sophisme mais de la malhonnêteté !
D’ailleurs, te voilà marchant main dans la main avec Marie Sasseur…
Il t’arrive de réfléchir avant de te précipiter sur ton clavier ?

closer dit: à

Se réinsérer, soit Renato…

Mais se réinsérer en s’exhibant sur scène devant des foules hurlant de joie alors que le père et la mère de la fille que l’on a tabassée à mort peuvent tomber sur le spectacle en allumant la Tv, ou voir des affiches racoleuses, ou lire des critiques enthousiastes, ce n’est pas la même chose que se réinsérer en retournant sur son chantier ou devant son fournil…

Réfléchis un peu Renato.

Clopine dit: à

Non, Renato, non, justement : Cantat n’est PAS représentatif de la population carcérale ! Il a bénéficié de traitements « de faveur » que sa notoriété (et celle de sa victime) lui procurait. Il a les moyens intellectuels, sociaux et financiers qui lui permettent de vivre ailleurs que dans la rue. Toute son histoire indique qu’il a largement bénéficié de l’omerta qui existe dans les milieux artistiques, en ce qui concerne les violences faites aux femmes, et l’on soupçonne son épouse de s’être suicidée des conséquences de cette omerta (elle aurait menti pour « préserver les enfants », en affirmant que Cantat n’était pas violent, alors qu’il l’était…).

il est totalement « hors » du champ social de la prison…

et alii dit: à

lui en apportaient

Clopine dit: à

Jazzi « Cette façon de faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit est indigne de toi, Clopine »
C’est-à-dire ? Ce n’est pas moi qui ai agité le drapeau nazi, Jazzi : c’est bien toi, il me semble, non ?

Marie Sasseur dit: à

de nota, on s’enfonce…je comprends que les filles font ça gratos, et sans rechigner. Et que pour les garçons, il prendre faut prendre l’avion et « raquer ».
Lisez Houellebecq il est au top sur ce sujet littéraire, heu, moral.

Clopine dit: à

Et le même Cantat, dans sa toute-puissance machiste, n’a pas opéré la moindre prise de conscience, ni n’est effleuré par le moindre doute. Il a osé affirmer que « ce n’était pas lui qui avait un problème avec les femmes, mais les femmes qui avaient un problème avec lui ». Heureusement qu’il y a parfois des mecs qui se remettent en question, parce que sinon, ce serait vraiment à désespérer.

closer dit: à

Cantat peut travailler bien sûr, mais qu’il trouve un job où il soit invisible. Avec ses relations ça ne devrait pas être trop difficile. Sinon il peut passer un CAP de soudeur. Il paraît qu’on en manque.

Janssen J-J dit: à

il y a ceux qui aiment trop la polémique mais les enjeux sont toujours mal posés. A quoi bon poser à nouveaux frais les frasques de matzneff à l’ère de #metoo, ou celles de Cantat après purgation de sa peine, à quoi bon poser la question du respect que l’on devrait à Gide pour son écriture sachant ses frasques algériennes ? ou çà Heidegger pour ses frasques nazies ? Si c’est pour en arriver au point goodwin (ce que Raymond Boudon appelait « substruction d’un espace d’attributs ») ? Il est impossible de « discuter » dans ces conditions. Personne ne veut faire la moindre concession, on préfère les attaques ad hominem qui rabrouent et mettent fin aux arguments constructifs. Je suis comme qui dirait désespéré, il n’y a pas bcd d’Ozyamiandis pour se qualifier doté d’un caractère équanime dans une existence anonyme. C’est un internaute heureux qui ne fait pas de bruit. Personnellement, je serais d’avis de lui souhaiter un bel anniversaire : il n’en pense pas moins et peut faire encore pas mal de bien sur cette terre, comme cet autre homme de bonne volonté, à l’encontre de la peste patriarcale qui nous infecte tous.tes. Voilà ce que je ressens.
https://www.youtube.com/watch?v=276Z8dueJfM

Jazzi dit: à

Merci, renato, je sais encore faire la différence. Mais je répondais à cette généralisation sur la morale, et qui fait écho au rétrécissement des libertés face au nouvel ordre moral, thème du papier de Passou.

« Dans les années 70 et 80, la littérature passait avant la morale ; aujourd’hui, la morale passe avant la littérature. Moralement, c’est un progrès. »

renato dit: à

Réfléchis un peu closer : nous vivons dans une société fondé sur le droit droit ou pas ?

Cela dit, les arguments que vous portez n’ont pas raison d’être hors d’un contexte sentimental ou moralisateur, rien à voir avec le droit.

Enfin, la mère de la victime en question semble employer de systèmes de mesure différents pour le chanteur qui à payé et le metteur en scène qui s’est soustrait à la justice : drôle de monde, drôle de sens de la justice.

Marie Sasseur dit: à

de nota, on a sur ce blog, le contre-exemple manifeste de vos allégations. Il le faisait gratos et consentant.

renato dit: à

Bien, Jacques, si vous savez faire la différence ne repêchez pas l’art dégénéré, c’est une autre histoire.

Clopine dit: à

JJJ, ne désespérez pas, je vous en prie. On finira bien par y arriver, vous savez – il n’est guère pensable que l’accélération néfaste dans tous les domaines des méfaits humains sur cette planète se poursuive encore bien longtemps.

Allez, tenez, pour vous faire sourire, je partage ce morceau (entendu sur France Cul, après les chemins de la philosophie !!!), qui devrait vous réjouir, non ?

C’est du groupe hélas dissous de Bernadette Soubirou et ses apparitions… Comme Cantat, il ne regrette rien…

https://youtu.be/9RuuUxXUJbQ

Jazzi dit: à

« Les écolos aussi un jour, seront traités de nazis. »

Ils le sont depuis longtemps, Clopine. N’as-tu jamais entendu parlés de verts bruns ?

Marie Sasseur dit: à

Ca le defriserait de redonner le tweet en entier, l’autre obsédé ?

Jazzi dit: à

Mais que dire alors du public, jeunes hommes et jeunes femmes, qui est prêt à payer pour aller entendre Cantat jouer ?

Clopine dit: à

Oui, Jazzi, et moi-même, qui vit aux champs, j’ai parfois haussé les épaules devant les exagérations intégristes de certains « khmers verts » qui assimilaient, par exemple, les parents ouvrant la télé devant leurs enfants à des « assassins ».

Mais je pense sincèrement que si un mouvement écologiste, de gauche, féministe et anti-capitaliste venait au pouvoir, il comprendrait en son sein bien trop de personnes scrupuleusement attachées à la démocratie pour tourner facho. Cette crainte est souvent agitée par ceux qui sont les plus silencieux devant les dérives de notre monde… Peut-être parce qu’ils en profitent, tout bonnement… Avant de crier au scandale, à la censure, aux dénonciations, peut-être conviendrait-il, en premier lieu, de faire bouger les choses ? Perso, ça fait plus de quarante ans que je me bats pour les causes qui me tiennent à coeur : les droits des femmes, les valeurs humanistes, l’écologie, l’anticapitalisme… Eh bien, ce qu’on est pas nombreux, tout de même. La première manif féministe, à Rouen, par exemple, pour réclamer le droit de marcher dans la rue, même la nuit, sans être prise pour un gibier (en 1975) : nous étions à peine soixante… De quoi, parfois, se sentir seuls.

Clopine dit: à

Mais eux aussi, les jeunes en question Jazzi, veulent ressentir le délicieux frisson de la transgression leur parcourir le dos, en plus d’entendre une musique rock ma foi bien exécutée… Et chantée par un type à face d’ange, et aux noirs désirs. On le comprend parfaitement ! Et si tu crois que la conscience politique accompagne automatiquement la jeunesse, ce que tu te goures…

JiCé..... dit: à

POUR EN FINIR AVEC CANTAT
La justice, quelle farce, a été bien légère : il a tué à coup de poings, il fallait le « retirer » du monde à coup de poings. Oeil pour oeil dent pour dent. Il eût payé sa dette, alors.
Payer sa dette, dans ce cas, mais véritablement ! Au juste prix.

OZYMANDIAS dit: à

MERCI À CHRISTIANE, RENATO ET JANSSEN J-J.
MERCI POUR VOS MOTS HUMBLES ET GENTILS QUI ME TOUCHENT PROFONDÉMENT.

rose dit: à

Chantal
Je crois bienxqu’il proose la figue non, dans sa quincaillerie ?

rose dit: à

Chantal
Je crois bien qu’il propose la figue non, dans sa quincaillerie ?

et alii dit: à

je pense que quan on m’écrit sur ce blog « faites votre devoir » pour me faire écrire sur père et mère ou l’affaire Dreyfus (sic et « au nom du « devoir de mémoire ») et que ceux qui écrivent ainsi n’ont pas les qualités requises pour se présenter comme des moralistes, des juges de moralité

et alii dit: à

Hervé Temime : « S’il vivait aujourd’hui, Coluche serait en prison »
L’avocat de Roman Polanski, fustige les déprogrammations du film « J’accuse » et rappelle que « seule la justice peut condamner ».
le point

et alii dit: à

quand on écrit

Chantal dit: à

@ rose, ah oui on dirait, moi j’aime bien le morceau de pastèque tout au bord.

et les pêches si bien rangées.

j’ai ramené une noix de coco fraîche, pas évidente à ouvrir mais délicieuse à boire, les lamelles fraîches découpées sont déjà toutes mangées …

demain fruits de la passion 🙂

Chantal dit: à

c’est plutôt du melon, j’hésite.

rose dit: à

Ozy mendia
Perles et soie
Quoiqu’il le sut
Qu’un roi il fut
En Extramadura
Dans des temps ci-et là

Ozy lui saurait
Ses habits il vêt
Là haut fenestron
Pour mâter Orion
Étoiles en lactée
Vous planètes sachez

Ozy nous l’apprit
En catimini
Problèmes de cabinet
Ou fractales égrénées
Ozy nous l’apprit
Et puis il en rit

Bon anniv. Ozy

Alexia Neuhoff dit: à

On raconte qu’au musée municipal de V. où se tenait une exposition Georges Braque, à l’heure du vernissage, une meute de braques s’est rassemblée sur les marches de l’établissement empêchant l’entrée des visiteurs au motif que l’œuvre de ce peintre constituait un préjudice personnel à leur race.

et alii dit: à

ozy,mon fils est né le 27 déc ;ce matin, au réveil, je lui ai mis un mail pour lui dire ma joie quotidienne depuis cette lointaine année qu’il est né:c’est donc un très bon jour pour tous les natifs et j’espère qu’il vous portera chance jusqu’au bout, à vous à qui vont tous mes voeux

Marie Sasseur dit: à

@L’avocat de Roman Polanski, fustige les déprogrammations du film « J’accuse » et rappelle que « seule la justice peut condamner ».
le point

A condition de ne pas la fuir.

Petit Rappel dit: à

« J’ai totalement désapprouvé la censure de Gauchet par Louis; » (Devinez qui?)
Euh, si je me souviens bien , il a fallu vous expliquer en s’y mettant à plusieurs que Marcel Gauchet n’était pas la vieille barbe que vous présumiez, et qu’entre les deux, il y avait entre les deux la différence du pot de fer et du pot de terre.
Mais si vous voulez réécrire l’histoire avec un petit h, ne vous gênez pas, c’est toujours très distrayant.
MC

Clopine dit: à

Ah non, Petit rappel, vous ne m’avez rien expliqué du tout. Et si j’ai désapprouvé la demande de censure de Gauchet par un sociologue, je maintiens avoir traité Gauchet de vieille barbe réactionnaire, et je le pense encore.

Marie Sasseur dit: à

Passou a obligeamment mis à disposition des sacs à vomi, pour passer le cap de l’an vingt, en supersonique.

Avec tout ce qu’il faut pour les remplir.

Qu’il en soit remercié, et tant qu’à faire, ne pas oublier, aux côtés de l’ami de Hergé, Moix, Handke.
Et tous ces vieux, qui ne vont pas nous manquer dans le paysage culturel franssais.

D. dit: à

L’affaire Sarah Halimi est pour moi un scandale d’Etat.
Il s’agit de toute évidence d’un crime antisémite particulièrement horrible, commis par un homme violent mais sain d’esprit, musulman antisémite, ayant vu en sa victime juive « le diable ».
Cette homme mérite évidemment la prison à perpétuité sans aucune circonstances atténuantes, qu’il ait été ou non sous l’emprise du cannabis.
J’ai honte de ce jugement.

Petit Rappel dit: à

Jazzi, JJJ,
« Passer devant un juge qui le reconnaitrait coupable »
Voila l’idéal de Justice Clopinien tel que formulé par l’intéressée. Avocats? Jury? Délibérations?Connais pas. Inclinons-nous bien bas devant cette puissante conception de l’Ordre qui laisse loin derrière elle les Joseph Prudhommeries façon « Ce sabre est le plus beau jour de ma vie! » Et justifie encore plus l’article de Pierre Assouline.
Bien à vous.
MC
PS
Qu »elle est bonne quand elle se tait!

Petit Rappel dit: à

Oui, Clopine, mais vous n’avez convaincu personne de la pertinence de votre appréciation. Ni de Nota, ni Sirius, ni bien d’autres… Reportez-vous à Juillet 2014. Vous citez « L’effroi du microcosme parisien! » C’est confondre Gauchet et BHL! Une pensée organisée et une suite de coups médiatiques.

Alexia Neuhoff dit: à

Un édile, ambitionnant de figurer sur les prochaines listes électorales, s’empara d’un porte-voix pour tenter de disperser la manifestation. La meute campa sur ses positions. Les chiens n’entendirent pas un discours qui prétendait les caresser dans le sens du poil. Ils affectèrent même, en bâillant, de suivre dans le ciel le vol de corneilles. Le bonhomme, humilié, s’avança hardiment vers les marches. C’est que quelques badauds commençaient à glousser derrière leur cache-nez. Dans un bel élan de solidarité, les bêtes montrèrent leurs crocs. L’affaire se corsait : l’édile battit en retraite. « Pas question, pour une écharpe, de me faire écharper », se dit-il.

Marie Sasseur dit: à

@en viendront-ils à réclamer leur casier judiciaire, réel ou virtuel, aux intellectuels, aux artistes, aux créateurs avant de les « autoriser » à s’exprimer ? On en est là.

C’est pas mal, ça, Passou comme idée républicaine. Je ne sais de quelle dictature ce programme fantasmé s’inspire, mais ça doit pas être dans un pays doté d’une constitution equitable. Vous êtes en vacances en Chine ? En Coree du Nord ?
pour les zaigreurs, rien de tel qu’une bonne tisane a l’achillée millefeuille.

D. dit: à

Bérénice dit: à

(…) j’ai toujours été impressionnée par le talent au point de n’avoir quasiment pas chercher à approcher des artistes qui parfois se montrent disponibles à l’égard de leur public. Je n’en connais aucun, aucune.Je n’oserais pas adresser la parole à aucune aucun . Qu’aurais-je à poser à la rencontre de telles sommes , rien d’autre que mon admiration ou ma gratitude. Ce serait ridicule.

Aucun artiste ne mérite admiration, Bérénice.
Absolument aucun.
Il n’y a pas plus égoïste et tournée vers soi-même que la vie d’artiste.
Et pourtant il en faut, nous avons besoin de belles oeuvres d’art et des gens qui les font. C’est comme ça. Il faut admirer les oeuvres et surtout pas celles et ceux qui les font. N’hesitez pas au contraire à engager une conversation avec les artistes. Cela vous fera une bonne thérapie si vous avez cette sorte de complexe d’infériorité. Vous tomberez presque toujours des nues en les écoutant. Mononologues sous couvert de conversation, suffisance et mépris, difficultés d’ouverture à ce qu’il ne sont pas découvert eux-mêmes, et je le répète, un profond égoïsme. Dans la plupart des cas.

D. dit: à

Je sais de quoi je parle.

Clopine dit: à

Bah, petit rappel vous n’avez évidemment rien compris et déformez toujours mes propos : je voulais dire une action en justice en bonne et due forme, qui le reconnaîtrait coupable. J’utilisais donc une formule de style, « passer devant le juge », comme on dit « le quai d’orsay » pour éviter la description d’une action diplomatique. Mais vous préférez croire que je suis une stalinienne toute prête à ignorer les droits de la défense. En réalité, c’est vous qui, tous les jours, portez atteinte à ma dignité. Mais bon, dans le genre doute existentiel, vous avez encore quelques mises au point à exécuter, vu que vous ne savez même pas ce que cela pourrait bien vouloir dire, engoncé que vous êtes dans la douce béatitude de votre soi-disante supériorité.

D. dit: à

Un type comme Cantat, ça devrait a minima se retirer dans un monastère de l’obédience de son choix. Parce que en effet, continuer à se pavaner sur scène après ce qu’il a fait, pour moi c’est ultra déplacé. Mais la vérité est que nous avons sans doute à faire à un type intrinsèquement déplacé, et pour la vie.
Il n’aura pas été le premier musicien à l’être. Manifestement.

D. dit: à

Et qu’on ne vienne pas me dire oui mais c’est discutable, parce que ça n’est pas discutable.

D. dit: à

Sinon ce soir je mange un dos de cabillaud cuit à la plancha.

D. dit: à

Il ne me reste plus que les 28, 29, 30 et 31 pour commenter. Le 1er, j’arrête tout. Je, l’ai déjà dit mais je le redis.
Si vous avez des questions à me poser au sujet de différents mystères, posez-les maintenant svp. Après il sera trop tard.

Patrice Charoulet dit: à

Cher Pierre,

Ceux qui ont voulu censurer Finkie, schyle, Agacinski, Polanski ont eu tort.
Virer des programmes de philo en terminale le nazi Heidegger ne me choque nullement.
D’autant plus que les élèves ont huit mois pour commencer à découvrir ( à peine) Aristote, Platon,
Descartes, Spinoza,Locke, Kant,Hume, Rousseau,Schopenhauer, Hegel, Nietzsche, Bergson et quelques concepts. Ils vont se remettre de l’absence du nazi Heidegger.

Patrice Charoulet dit: à

LIKE

Certains, pour un livre, ont 800 000 lecteurs.

Pour quelques lignes scribouillées sur Facebook, je viens d’obtenir 14 « Like ».

C’était inespéré.

D. dit: à

La Russie a annoncé, vendredi 27 décembre, la mise en service de ses premiers missiles hypersoniques Avangard, l’une des nouvelles armes développées par Moscou et vantées par le président Vladimir Poutine comme « pratiquement invincibles ».

Ce système fait partie d’une nouvelle génération de missiles capables, selon Moscou, d’atteindre une cible quasiment partout dans le monde et de surpasser n’importe quel bouclier antimissile existant, tel que le système déployé par les Etats-Unis en Europe. « Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a rapporté au président Poutine la mise en service à 10 heures, heure de Moscou [7 heures GMT], du premier régiment équipé des nouveaux systèmes stratégiques hypersoniques Avangard », a indiqué le ministère dans un communiqué cité par les agences russes.

L’Avangard est capable d’atteindre 27 fois la vitesse du son et plus de 33 000 km/h, affirme le gouvernement. Il peut également changer de cap et d’altitude, le rendant « pratiquement invincible », selon le président russe. (France Info)

Il est plutôt rassurant qu’un certain ordre mondial soit assuré par l’existence et les potentialités de tels engins. Donc je dis oui, oui et oui.
Par ailleurs j’ai moi-même déjà volé par mes propres moyens à environ 33 000 km/h et même un peu plus. On ne sent presque pas le vent, contrairement à ce que l’on imagine.

closer dit: à

Cher Patrice,
Votre position suppose que l’on arrête l’enseignement de l’histoire de la philosophie au 19ième siècle, à l’exception de Bergson (et encore, il écrit l’essentiel de son œuvre avant 1914)…
N’est-ce pas un peu gênant?

D. dit: à

Un avis, Jicé… ?

D. dit: à

Tiens, Closer, ça faisait drôlement longtemps ! Où étiez-vous donc fourré ?

Pablo75 dit: à

27 décembre 2019 à 17 h 22

« Rien moins que le philosophe qui a dominé le XXème siècle philosophique si l’on en juge par l’empire qu’il a exercé sur tant d’éminences qui parfois s’en firent le relais dans la pensée française (Towarnicki, Beaufret, Char, Sartre, Lacan, Foucault, Finkielkraut, Nancy, Badiou, Fédier…) ».

… le philosophe qui a dominé le XXème siècle philosophique… EN FRANCE. Parce qu’en dehors de la France, le verbiage creux de Heidegger, ce grand enculeur de mouches en plein vol, n’a pas influencé grand monde.

Et pas la peine de le censurer: son oeuvre tombera dans l’oubli toute seule, pour la simple raison qu’elle est creuse, ce n’est que du vent, des jeux de mots sans le moindre intérêt.

Ce qui est logique venant de quelqu’un qui a cru que le nazisme était le salut du monde. Avec une telle capacité d’analyse de la Réalité, avec un telle lucidité devant la monstrueuse réalité qu’il a devant les yeux, on ne peut écrire que des conneries bien dissimulées sous de tonnes d’obscurité vide.

« Qui se sait profond tend vers la clarté; qui veut le paraître vers l’obscurité ; car la foule tient pour profond tout ce dont elle ne peut voir le fond », a écrit Nietzsche.

Janssen J-J dit: à

@ Cl. T : mais nous autres… n’avons guère d’autre choix pour paraître crédible aux féministes hantées par la lutte des classes et la théorie du complot, que d’essayer de politiser le masculin de 2 façons, (comme le suggère YJ) : 1 – subvertir les masculinités de domination ; 2 – faire proliférer les masculinités dissidentes (dégradées, décalées, fragiles, faibles). Par ex., soutenir les femmes dans tous leurs combats pour des raisons pragmatiques et morales ; repérer et combattre les pathologies du masculin ; transformer la virilité en simple ingrédient d’une sociabilité entre hommes ; rire des masculinités patriarcales ; cultiver le féminin en soi ; promouvoir des masculinités de non domination, de respect et d’égalité.
Pour ma part, je m’y efforce depuis longtemps dans ma vie quotidienne. Ne suis pas sûr d’avoir toujours été cohérent, mais au moins, ai-je toujours eu la conscience de devoir œuvrer en ce sens. C’est la seule chose que j’estime devoir à la « justice de genre ». Jamais vous ne me verrez me joindre à vous s’il s’agit de lyncher ces pauvres types qui ont fait tant de mal à certaines femmes, avec la complicité des masculinités et des féminités de domination…

Clopine dit: à

« lyncher », JJJ ? Quand il s’agit de réclamer justice, à l’aide du code pénal, d’avocats de la défense, de plaidoiries et de débats ? Demander de la décence à Cantat, c’est le « lyncher » ? Profiter de la sortie d’un film à succès pour parler des plaintes de viols adressées à son réalisateur, c’est « lyncher » ce dernier ? Remettre en cause la posture confortable d’un écrivain à succès en rappelant que les relations sexuelles avec des enfants sont punies par la loi, c’est le « lyncher » ?

Nous n’avons donc pas la même définition du mot. Mais pour le reste, je vous crois sur parole, cher JJJ !

closer dit: à

Au delà ou à côté du droit il y a la « common decency » renato…Un minimum de sensibilité qui fait qu’on inflige pas le spectacle d’un saltimbanque applaudi par une foule en délire aux parents et amis d’une victime tabassée à mort par ce même saltimbanque. Qu’il ne le sente pas lui-même en dit long sur le personnage. Je n’ai aucun doute qu’il peut trouver un emploi discret et correctement rémunéré dans les milieux du spectacle.

JiCé..... dit: à

Aucun narcisse de l’art n’a d’autre espoir que de tenter de se créer un monde imaginaire où il soit plus à l’aise que dans le monde réel où il se sent mal, car il sait bien qu’il est moins utile qu’un plombier …

closer dit: à

« Ladj Ly/Polanski: deux poids deux mesures
Régis de Castelnau
On n’entend guère les néoféministes censeurs de Polanski condamner le passé de Ladj Ly » Causeur

Bizarre, comme c’est étrange…

closer dit: à

Merci D. Le blog a traversé une période assez pénible. Le retour de JC serait-il un signe d’ouverture à la diversité?

Les inepties de Clopine sur Finkielkraut et sur Gauchet, un grand penseur de notre temps dont elle ne connaît évidemment rien, m’inciteraient plutôt à rentrer dans ma coquille…

Marie Sasseur dit: à

@Bizarre, comme c’est étrange…

En ces temps de délation a outrance, Zemmour ne s’est pas encore exprimé sur les frasques de Matzneff, sur Causeur. Strange.

Janssen J-J dit: à

@ Oeil pour oeil dent pour dent. Il eût payé sa dette, alors. Payer sa dette, dans ce cas, mais véritablement ! Au juste prix.

Et voilà à quoi on va devoir désormais se coltiner tous les jours et plut^t deux fois qu’une… On rigole deux minutes de ce genre de provocs à deux balles, mais très vite, on trouve ça trisssse, mais d’un triste !
Et closer ajoute que ça va rehausser le niveau du blog qui avait traversé une mauvaise passe.
D. est content d’avoir du renfort. Rappliquent fissa pour faire masse. Mais dans quel monde vivons-nous ?…
Pas d’espoirs en cette fin d’année…

OZYMANDIAS dit: à

@ et alii,
Merci. Bon anniversaire à Monsieur Votre Fils !
Que la Providence vous accorde tout l’amour que vous méritez.
@ Rose,
Merci pour votre si joli petit poème pétri d’espièglerie. À la Sainte-Alice, les roses ne sont qu’épines et malice !!!.

Jean Langoncet dit: à

(Kahlo ou Bombardier, il faut choisir !)

rose dit: à

Christiane
Dans votre texte sur Claude Regy, pense aussi à Lavande.

Chantal
Belle mécène Anna Bloch, pour Vincent, si fragile

renato dit: à

Je comprends, Closer, votre reference au concept de common decency c’est à dire un catalogue de prescriptions dogmatiques supposées indépendantes de l’histoire, qui constituerait un ensemble de dispositions éthiques censée être transversales à toutes les cultures existantes telles que la loyauté, le sens de l’entraide ou de la bienveillance. Toutefois l’universalité de ces dispositions est relative donc, par chance nous vivons dans des états de droit, qui sont neutres en termes de valeurs morales et idéologiques, et dont la seule fonction est de protéger les libertés individuelles considérées comme concurrentes — dans le cas dont il est question, les sentiments des proches de la victime et la liberté d’action de celui qui a payé sa dette —. Étant donnée la nature des humains, leur tendence à tomber dans l’arbitraire, je préfère que la société se tienne au droit.

rose dit: à

Chantal

Des outils ; une perceuse pour un trou pour boire lenlait et un coup sec de marteau pour l’entamer.
Je crois bien que c’est une pastèque.

bref dit: à

Passou les pires salopards du XXèmé siècle Céline, Aragon, Heidegger n’ont jamais eu affaire à la Justice des hommes, ils ont été protégé (même un nain comme Matzneff soutenu par Sartre, La De Beauvoir, Mitterand etc)): ceci explique cela.

rose dit: à

C’est la fin de l’été pck il y a du raisin muscat.
Pavarotti a du coffre, dinc il engouffre.
C’est comme si tu as une Porsche et emmène douze valises.
Non. Un baise en ville.

Chantal dit: à

le muscat tout translucide, j’adore regarder juste un grain, le mystère fragile des petits grains à l’intérieur. J’ai regardé les arbouses si caractéristiques dans le tableau qu’on peut voir au Prado, le jardin des délices, le triptyque fermé présente une sphère comme une bulle je la regarde çà m’inspire ! Je vais passer à l’année prochaine dedans, Anna Boch souvenir d’enfance, merci pour la photo de Frieda …

renato dit: à

« Le splendide Steinway noir de Pavarotti, perpétuellement neuf, dans son bureau. Lui qui ne savait pas lire la musique… »

Mais son accompagnateur savait la lire.

Elle, naturellement, savait s’accompagner :

https://pin.it/7kdkttbakwro36

et alii dit: à

BON? JE FAIS DE lk’antibiorésistance;j’en suis au troisième traitement! espérons que ce sera guéri pour le nouvel an;je ne crois pas que les infos seront « calmées »;mais sur que vous êtes d’attaque pour l’an nouveau;préparez vous bien !

Marie Sasseur dit: à

On se prépare Et Al, Passou nous aide. Certes, il fait ce qu’il peut, les cotillons sont assez cheap…et la fête est sinistre. ( Vous avez essayé l’hysope?)

C’est l’histoire d’un jeune homme qui voulait aller à la guerre, malgré son handicap.
Et ça se passait en France, et je passe 3 heures assez rudes avec Alain de Monèys.

« Dans le calvaire imposé à l’infortuné Alain de Monéys cette après-midi du 16 août 1870, on a l’impression à chaque instant que ça ne peut pas aller plus loin, et que l’assistance va se raisonner. Mais non, ça va toujours plus loin. Totalement découragé et dépassé par les événements, le maire de Hautefaye aurait déclaré « Mangez-le si vous voulez ! » 

https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/le-crime-de-hautefaye-1870-22-mangez-le-si-vous-voulez

et alii dit: à

En 1984, le congrès du parti travailliste britannique dut se prononcer sur l’inscription officielle de « black sections » dans la constitution du parti. À l’initiative de cette motion, le député Bernie Grant déclara : « Nous sommes inquiets car on nous a rapporté que nos dirigeants sont opposés à la mise en place des black sections. L’un de nos camarades a dit qu’elles étaient vouées à devenir des ghettos noirs. » La motion fut rejetée. Il n’est donc pas récent qu’une mobilisation fondée sur la couleur de la peau pose un souci au sein des forces de gauche. Mais la montée en puissance de ce que Nancy Fraser appelle des « contre-publics » change la donne. La philosophe américaine désigne ainsi ces publics qui émergent en réponse à leur marginalisation dans l’espace public. Pour elle, ils « contribuent à élargir l’espace discursif » puisque « les présupposés qui échappaient jusqu’alors à la contestation devront désormais être soumis au débat public ». mediapart R JOSEPH CONFAVREUX

et alii dit: à

Il faut avant tout (et surtout) dénoncer ceux qui osent faire des recherches et des colloques sur ces objets de recherche et s’attachent à comprendre le passé colonial, comme celui organisé au CNAM le 3 décembre 2019 sous le titre Images, colonisation, domination sur les corps.

Il existe pourtant dans le monde entier des chercheurs travaillant sur ces questions depuis des dizaines d’années, mais l’impératif serait d’empêcher les « études postcoloniales » (postcolonial studies) de pénétrer les universités françaises, dans les laboratoires de recherche. L’invasion serait proche…
https://blogs.mediapart.fr/pascal-blanchard-achac/blog/271219/il-faut-bruler-la-recherche-postcoloniale-l-empire-contre-attaque?utm_source=20191227&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20191227&M_BT=1249929909253

Jazzi dit: à

« Avocats? Jury? Délibérations ? »

Un club de tricoteuses, présidé par Clopine et Marie Sasseur : ça fait froid dans le dos !

Jazzi dit: à

« Je sais de quoi je parle. »

Oui, mais nous on ne sait pas qui tu es, D. !
Doit-on te croire ?

Marie Sasseur dit: à

@ça fait froid dans le dos !
Et encore, grande folle toxico, j’espère que vous digérez les fenouils…

Marie Sasseur dit: à

La grande folle du blog a emmené la brayonne au cimetière, et maintenant il se sert de moi pour la pourrir. Mentalité de coiffeur pour dames.. en.it: langue de pute.

Clopine dit: à

Jazzy, parce que tout le reste, ça ne te fait pas froid dans le dos ? Les viols, les crimes, l’accélération des inégalités, la faillite du système, les atteintes (irrémdiables ?) que subit notre planète, ça ne te fait pas froid dans le dos ? Par contre, les soubresauts (je te l’accorde, peut-être maladroits) pour commencer à dire ce qui auparavant été tu, ça, ce te file des angoisses ?

Mais enfin, Jazzy, mais enfin… Je sais que tu es humaniste, naïf, curieux, et ouvert. Si tu pouvais, à ce portrait positif (et sans oublier que, même lorsque tu attaques quelqu’un dans ses positions ou ses croyances, tu arrives à rester courtois, ce dont d’aucuns devraient bien prendre de la graine) rajouter une once, une pincée, un soupir de lucidité… Non ?

Marie Sasseur dit: à

L’employé de la mairie de Paris, retraité, a des cailloux à casser.

et alii dit: à

Cioran  » la « lucidité est à l’âme ce que le mal de dents est au corps ».
bonsoir

Bérénice dit: à

Et qui a pensé au régime des danseuses de l’Opéra de Paris.
Elles manifestent aussi. C’est assez inhabituel .

Chaloux dit: à

Merci Rose, quelle femme exceptionnelle et quelle beauté, quelle force, littéralement crucifiée. Un être extraordinaire. Et vous aussi, dans votre genre. Vous avez beau me brocarder, je ne peux jamais vous en vouloir, tant votre parole est emprunte de quelque chose d’essentiel.

Jazzi c’est la part légère et jouissive de l’Univers, sans doute pas la plus proche du réel, mais de celles sans lesquelles il serait impossible de vivre. C’est pourquoi je l’ai toujours estimé ( et son oeuvre à laquelle il ne veut pas croire mais qui existe bel et bien).

(Il faut vous dire que nous venons de déguster un dîner chinois particulièrement exceptionnel, ce qui nous met en joie…)

Clopine dit: à

Bérénice, soyez plus précise : je crois que c’est la première.

N’oublions pas non plus que la simple menace de grève des agents des vols aéroonautiques a fait reculer, dare-dare le gouvernement, qui hop ! a reconduit leur « régime spécial » de retraites. Le bon peuple peut toujours subir les grèves des agents de la sncf ou de la ratp, mais que les puissants puissent être privés d’avion, là, on recule…

Bérénice dit: à

Et alii, il exagère.

Bérénice dit: à

Mais je n’ai pas compris ce qui motivant, Rose, votre envoi Frida à chaloux. Lui aussi doit préférer les blondes avec quoi faire sa gym.

Bérénice dit: à

Motivait.

Et ses vocalises. Mais bon, ne tombons pas dans le porno chic.

Chaloux dit: à

Reste que quand on voit comment fonctionne ce bordel de retenue des impôts à la source, on se dit que le Hollande est vraiment ce à quoi il ressemble, une grosse boulette, la plus grosse boulette de la Ve République. Et dire qu’il veut revenir, cet irréfléchi infâme et mou chapon …

Bérénice dit: à

Clopine, je crois également que certaines compagnies n’ont plus trop d’argent à perdre .

Chaloux dit: à

Erreur, Béret Naïce, j’aime les petites brunes potelées. Il en fut toujours ainsi.
Et, pauvre follasse, n’oubliez pas de me dire le nom de cet enfant que j’ai laissé mourir de faim, non plus que celui du « logiciel » dont vous parlez.

Chaloux dit: à

Béret Naïce, il se trouve que j’ignore encore aujourd’hui le compte des gens -et bêtes- que j’ai fait manger alors qu’ils n’avaient rien à se mettre sous la dent. Je ne m’en vante pas, c’est pour moi, non une seconde mais une première nature. Mais vos délires me font bien rigoler.

Clopine dit: à

Oui, bérénice, tandis que le service public, on pourra toujours le brader, en arguant que c’est à cause des grèves, et de leur coût, que l’Etat ne peut plus suivre… Savez-vous qu’en Angleterre, où l’équivalent de la sncf a été bradé au privé, la situation est plus que déplorable ? Que tout le monde s’en plaint (et du coup, prend sa bagnole, ben tiens) ? Si nous sommes tous ici unis par le point commun, si fragile, de la littérature, eh bien nous devrions rager, car le monde d’ Agatha Christie, et de Proust (qui trouvait que l’indicateur des chemins de fer était le plus enivrant des romans d’amour) disparaît sapé par la modernité mortifère.

Marie Sasseur dit: à

Passou, par acquit ( ce mot me fait toujours penser à bien renseigner le dos d’un cheque) de conscience,je suis allee voir ce qui ressortait de cette amitié Hergé/Matzneff, et on ne peut vous reprocher le bouton de guêtre qui manquerait a vos bio, tant les explorations verrouillent toute velléité d’audace.
Inestimable, l’index des noms en fin de volume.
Alors je tombe sur cette considération :
« Tres pudique. Tendance à réprimer ses élans profonds. Admire ses amis Gabriel Matzneff(…) »
Voyez, Passou, ( vous vouliez être profiler dans une autre vie ?) la pudeur des fois, consiste à ne pas lire. Et les conséquences sont dramatiques. Faudra qu’on en recause a l’occasion…

Chaloux dit: à

Avec sa réforme à la con, Macron veut faire main basse sur 150 milliards d’euros qui nous appartiennent. Allons le chercher et faisons-lui respirer l’air de la place de la révolution, ainsi qu’à tous les petits morveux profiteurs qui lui lèchent le cul à longueur d’années, lui qui aime tant ça… Et commençons par les critiques littéraires et soi-disant écrivains… qui pour la plupart ne volent pas bien haut… Du pain et de la nuque sur la planche…

Jazzi dit: à

« Les viols, les crimes, l’accélération des inégalités, la faillite du système, les atteintes (irrémdiables ?) que subit notre planète »

Clopine, je suis en pleine lecture johannique : La France sans dessus-dessous, guerre civile entre Bourguignon et Armagnac, occupants anglais au nord de la Loire et en Guyenne. Paysans pillés, filles violées, villages incendiés. Et puis la Jeannette, qui apparait…
Pour aller finir brûlée à Rouen, avant d’atteindre ses 20 ans !

Bérénice dit: à

Chaloux, l’opinion est réciproque , je doute qu’un psychiatre puisse améliorer votre santé mentale. Les menteurs mentent comme ils respirent et ce n’est qu’un détail de votre mosaïque. Les escrocs escroquer avec talent. Vous bénéficiez d’un joker unique au monde, de plus er quand bien même le filigrane mérite d’être payer pour la gêne qu’il occasionne à vos jours et vos nuits quand je vous hais.

Bérénice dit: à

Escroquent, payé, CORRECTEUR.

Bérénice dit: à

Quelle inquiétude lorsqu’on n’est pas sûr de ses doutes, et que l’on se demande : sont-ce véritablement des doutes ?

Cioran.

Clopine dit: à

Jazzi, le nuage de fumée qui s’est élevé au-dessus de Rouen, quand on a brûlé Jeanne d’Arc, est de la roupie de sansonnet par rapport à nos nuages modernes. Je ne te parle pas de Lubrizol, mais fonce sur la série « Chernobyl » (sans « t » devant). J’ai rarement été scotchée de la sorte devant un film. J’avais pourtant une sacrée répugnance (pourquoi se faire du mal ? Je sais bien ce qui s’est passé… Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ?) à m’installer devant. Mais pourtant. Ce film, ou plutôt cette minisérie, est une oeuvre cinématographique de salubrité publique.

A mon sens, hein. A mon sens.

Pas taper trop fort, svp. N’oublions pas que, si je suis scandaleuse, ma portée ne dépasse pas la longueur de mes prés. Ou il n’y a guère que huit moutons et deux ânes, qui y paissent…

Bérénice dit: à

D, j’ai examiné d’un peu plus près l’actualité pour avangard. Il apparait aussi que chinois et russes soient présents militairement ainsi que les japonais pour surveiller les pétroliers dans le golfe persique.

Marie Sasseur dit: à

Passou, je vous tire mon chapeau. Sincèrement, Matzneff en Tintin, y’a de l’idée psy.

Bérénice dit: à

Sasseur, vous ne nous épargnez pas, depuis 24 heures c’est une cure de Matzneff, soigner le mal par le mal ? Cela fait penser à Pierre Perret dans un autre genre, vous saurez tout sur le Matzneff. Avec cette culture qui vous occupe à un niveau réplétion exemplaire vous devriez proposer d’autres auteurs ou artistes, il doit ne se rencontrer qu’un embarras du choix.

Marie Sasseur dit: à

Matzneff , ce curé pédophile défroqué me passionne littéralement. Passou qui a toutes les archives de son blog peut en témoigner. Je n’ai jamais ménagé cette ordure.

Jean Langoncet dit: à

@Je n’ai jamais ménagé cette ordure

A-t-elle jamais donné un coup de queue sans l’assentiment des mères, quand il était requis pour satisfaire aux bonnes moeurs ?
(Up Against the Wall Motherfucker)

Jean Langoncet dit: à

Bonne soirée aux forteresses volantes

Bérénice dit: à

Allez, des adolescentes .Il ne se privait d’aucune proposition erotique, il les saccageait .
A 15 ou 16 ans je n’aurais pas suivi ce type, pas mon vendredi tout. L’age moyen de la première expérience se situe en Europe aux alentours de 16 ans mais pas avec des pervers se rassasiant de l’innocence et s’excitant du mal qu’ils font et dont ils sont conscients. Sodomiser une gamine , ma foi, cela ne lui posait aucun problème. Par tous les jours par tous les trous.

Bérénice dit: à

Pas mon genre du tout.

Soleil vert dit: à

Raymond silencieux depuis le 30 Novembre

Jean Langoncet dit: à

Nota : Matzneff a toujours entretenu cette image de pseudo dandy vaguement sulfureux. Il était déjà en fin de course lors du plateau télé qui valu il y plus de trente ans à l’univers tout entiers de faire connaissance avec la dame Bombardier venue d’outre-Atlantique faire la leçon aux vieux machos d’ici-bas. À la revoyure, Pivot est bien plus critique à l’égard du suspect que les enclumes d’aujourd’hui qui prétendent faire “bouger les lignes”. (Tout le monde gagnerait à relire Rabelais l’humaniste)

Jean Langoncet dit: à

valu > valut

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, de par ma formation, suis open a beaucoup de choses, sauf aux trips un peu trop psychedeliques. Vous causez des mères qui prostituent leurs enfants ?
Gosh, vous avez peut-être raison, pour Vanessa. On va attendre le 2 janvier, pour savoir si elle a eu le courage de dénoncer sa mère aussi. Il faut bien comprendre que ce dandy pédophile avait besoin de complices, comme tous ceux qui ont signé la pétition pour avoir le droit de souiller des enfants.

« La liste des signataires ressemblait au Bottin mondain : Jean-Paul Sartre, ­Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, Roland Barthes, Patrice Chéreau, Félix Guattari, Michel Leiris, Philippe Sollers, André Glucksmann, Jack Lang, Bernard Kouchner et Louis Aragon…C’était il y a quarante ans : dans un texte rédigé par l’écrivain Gabriel Matzneff et publié par Le Monde,l’intelligentsia française demandait la relaxe de trois hommes poursuivis pour des rapports sexuels avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans. »

Langoncet, retournez vos zamours adolescentes, ce repenti opportuniste de la christ Church, ça ira bien, et je remets deux balles dans la boîte à musique, histoire de de « pet » la tête ( c’est pour lecteurs affûtés de Steinbeck)

https://youtu.be/e7qQ6_RV4VQ

Clopine dit: à

ù

Clopine dit: à

Jean Langoncet, ça vous chierait à la gueule de reconnaître que, ce faisant (« faire la leçon aux vieux machos »), la dame en question a sérieusement mis en balance son influence, la diffusion de son bouquin, sa crédibilité de l’époque et qu’elle avait tout, en fait, à l’époque, du pot de terre contre le pot de fer, et qu’elle en a rudement payé le prix ?

Non, ça ne vous effleure même pas ?

Jean Langoncet dit: à

Qu’elle préfigure Nabila avec des valeurs morales ?

Quelle imagination vous avez !
Non, ni ne m’effleure ni ne m’égratigne pareille comparaison. Reste que la dame est aujourd’hui bien installée, à la différence de son contradicteur d’époque

Jean Langoncet dit: à

Nabila > Nabilla

D. dit: à

ça vous chierait à la gueule

exquisement raffiné

Clopine dit: à

absolument rien compris avec « Nabilla », Lagoncet ? Quant à la position sociale « assurée » de l’une, par rapport à l’autre, les bras m’en tombent. Qu’est-ce que cela à voir avec le discours tenu à l’époque, et surtout sa pertinence, ou non ? Insinueriez-vous que la vente des oeuvres de Madame Bombardier ne proviennent que de sa prise de parole contre Mazneff ? Franchement ? Faut-il s’attendre à de tels arguments du style « passe-moi le sac à vomi ? »

Phil dit: à

Ici comme ailleurs, Matzneff reste source de malentendus. Il y a quelques années, son amie du moment (peut-être mineure mais avec une langue bien pendue) découvre dans un journal que « l’Etat va donner des sous pour les vieux ». Matzneff comprend aussitôt: « des scouts pour les vieux ». Bonne nuit les petits.

JiCé..... dit: à

Ah ! ils me font marrer, les humanistes bobos à la Janssen, à s’autoproclamer larme à l’oeil anges du bien du bon et du beau …
Ils se croient humanistes comme Martinez se croit utile à ses encartés ! Quelle nullité, cette conserve humaniste boboïde : tout dans l’étiquette rien dans le pot. Pauvre gland sec !

JiCé..... dit: à

Et puis …. un ordre moral en remplacera toujours un précédent, lequel ayant mal vieilli sera jugé à l’aune du nouveau…
Faut être humaniste, coco !
Alors, des Archanges Gabriel de la Mentule, il y en aura toujours, acceptés/combattu dans le chaos des sociétés humaines…que la diversité rendra toujours ordurière !
Les mouvements à la MeToo, à la Greta, etc, etc, sont amusants, c’est tout. Ils passeront à la trappe. Soubresauts anecdotiques !

JiCé..... dit: à

Enfin, puisque la période est aux anniversaires de naissance divin, notons que le bébé prophète qui voulait faire mieux que l’Empire Romain y a laissé sa peau sur la Croix, que les empires échouent les uns après les autres, même staliniens, et que les adeptes du remplaçant du Christ pour sauver le monde, goûtent à la corruption généralisée, à l’esclavage et à la soumission, aux inégalités, à l’absence de toute fraternité, eux qui s’enfuient en Europe au lieu de rejoindre leurs frères en religion !
Oublions le concept d’ordre moral…ça n’a aucun sens. Usons du chaos, c’est notre seule liberté.

JiCé..... dit: à

Souhaitons qu’en 2020, pour changer un peu, les magistrats épris de justice humaine ouvrent les yeux sur autre chose que leur Manuel de Procédure, qu’ils réagissent avec bon sens et célérité, deux qualités qui leur manquent cruellement…ça nous changera de l’hermine bouffée aux mites !

François Delpla dit: à

Heidegger est, dans la liste, un intrus : ce n’est pas de la découverte de son nazisme qu’il s’agit mais de la lumière noire que les cahiers de même couverture projettent sur l’imprégnation de sa philosophie par le nazisme, des années 1930 à sa mort.

rose dit: à

Bérénice dit: à

Motivait.

Et ses vocalises. Mais bon, ne tombons pas dans le porno chic.

Bérénice dit: à

Mais je n’ai pas compris ce qui motivant, Rose, votre envoi Frida à chaloux. Lui aussi doit préférer les blondes avec quoi faire sa gym.

Bérénice

Il avait écrit Chaloux, comme ceci ou comme cela, il y a peu « une femme dans son simple appareil ».
D’où Frida, appareillée de manière compliquée qui peint allongée dans son lit.
Il chante.
Je chante.
Nous chantons.
Répétition des vocalises an an, u u, i,i.
Il fait beau.

rose dit: à

> DHH
Dans ce que vous écriviez hier sur Matzneff, e lorsque vous enchaîniez en parlant de Gide, de son goût pour les enfants et de la noirceur du colonialisme accentuée par l’écrivain pédophile, reste L’immoraliste d’André Gide, dans lequel on assiste, sous sa plume à la mort de Marceline, femme dévouée et amoureuse qui s’éteint lorsque son mari découvre le goût des garçons. Roman stupéfiant, particulièrement son récit glaçant durant lequel il exprime sa parfaite indifférence face à la fin de vie de sa femme, comparativement à la vie qu’il va absorber de ses jeunes garçons : un vampire.

rose dit: à

Fini de relire King Kong théorie.
Stupéfaite.
Ne ne souvenais ni du viol, que Despentes qualifie de fondateur, ni de la pornographie qui lui a permis d’échapper à l’abrutissement imbécile du travail.
C’est par le viol commis sur une femme qu’elle estimait qu’elle s’est retrouvée capable d’envisager le sien.
Je me pose la question des trois garçons.
Elle a cinquante ans. Elle en avait 17. C’est il y a 33 ans.
Elle a écrit Kint Kong théorie il y a une dizaine d’années.
On voit bien qu’il n’y a pas prescription possible.
Que sont devenus ces trois garçons ?
Mariés, pères de famille, magistrat, médecins, chef de secteur à Auchan ?

Relecture passionnante (son goût de la musique punk rock vient de son adolescence, ah berk) quand elle marque comment, par quel biais, elle passe d’un état à un autre. Ex. discaire puis pute et fini d’être pute.
Particulièrement lorsqu’elle cesse de boire parce qu’elle décide de vouloir cesser d’être désinhibée.
Livre descriptif de l’état des femmes, fin du XXème, de manière crue et lucide. C’est cela que nous renions, le patriarcat et la place dévolue aux femmes, qui, il y a de quoi, ne nous convient pas.

rose dit: à

disquaire

rose dit: à

Patrice Charoulet

Sur les chinois.

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S’intéresser aussi au fleuve jaune.

Patrice Charoulet
j’ai coupé ce lien long comme un jour sans pain après html et il ne s’est pas ouvert. Donc, je ne le coupe plus.

JiCé..... dit: à

@Rose
« C’est cela que nous renions, le patriarcat et la place dévolue aux femmes, qui, il y a de quoi, ne nous convient pas. »

Vous pouvez toujours « renier », il vous faudra toujours en passer par là…! Les femmes feront toujours les bébés, seront mères, les hommes feront les pères, et comme ils ont plus de temps, n’étant pas engrossés, le patriarcat perdurera.

Que ça vous convienne ou pas…uhuhu !

et alii dit: à

il me semble que le désir des hommes d’être père,même d’un enfant qui n’est pas de leur chair, ou d’ une oeuvre , ou d’une collectivité « comme la nation » est bien plus profond que celui des femmes d’être mère ;

et alii dit: à

Gabriel Matzneff l’insigne d’officier des arts et des lettres sous les ors de son ministère. Une décoration officielle qui récompense « les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde. » Jacques Toubon avait d’ailleurs rappelé à cette occasion que « Gabriel Matzneff occupe une place particulière dans la République des Lettres. »

rose dit: à

Que sait-on des désirs profonds de l’un et l’autre sexe ? Pas grand chose.
Pas de temps à perdre face à des provocations.
Ai attaqué Jablonka et fini l’intro. : beau programme.
Va falloir se farcir la part 1, sur la patriarcat, intitulée Le règne de l’homme, comme si, in situ, on ne l’avait pas assez subie.
Courage, rose, mon bébé.

JiCé..... dit: à

« Jacques Toubon avait d’ailleurs rappelé à cette occasion que « Gabriel Matzneff occupe une place particulière dans la République des Lettres.  »

On nous prie d’ajouter en régie que Jacques Toubon occupe une place particulière dans la République des Blettes.

JiCé..... dit: à

@rose
« Pas de temps à perdre face à des provocations. »

Cela n’est en rien « provocation » ! Mais si on est borné sur son propre logiciel, alors le dialogue avec un contradicteur est évidemment souffrance insupportable !

et alii dit: à

Que sait-on des désirs profonds de l’un et l’autre sexe ? Pas grand chose.
il ne manque pas d’études, d’enquêtes(sur les couples stériles par exemple!)et il y en a surement sur la toile et dans les mags de psychologie
à vous tout le plaisir de chercher

JiCé..... dit: à

DÉSIRS PROFONDS
Si on refuse de botter en touche, en rappelant la singularité du désir dans le temps et dans l’espace personnel d’un homme et d’une femme, la réponse générale doit être simpliste.
Elle l’est.
La procréation est incitée par l’expression hormonale des différences entre mâle et femelle, on baise parce qu’on désire, on désire parce que baiser, c’est bon. Point barre….

rose dit: à

[…]ont plus de temps, n’étant pas engrossés, le patriarcat perdurera

Tout nous prouve le contraire.
Pas de temps à perdre avec les provocations.
J’m ce qui est constructif. Et pas de souffrance insupportable. Changez de logiciel.Le vôtre est d’époque.

JiCé..... dit: à

@rose
Vous niez l’évidence ! Au nom de quelle idéologie personnelle handicapante ?….

Marie Sasseur dit: à

« Gabriel Matzneff occupe une place particulière dans la République des Lettres. »

Si Matzneff ne devait figurer qu’à la rubrique faits divers, ou à la rubrique littéraire stalinienne de Savigneau, pour midinettes  » l’homme qui aime l’amour », qui pense plutôt à Sollers et à Bombardier,

l’affaire ne prendrait pas une telle ampleur.

On va souhaiter à la toute nouvelle directrice des éditions Julliard, de sortir du lourd. De convoquer à l’appui de son j’accuse, toute l’armada bibliographique dont Matzneff, lecteur remarquable, s’est servi, Nietzche, Dostoïevski, Pascal, Schopenhauer, pour mieux « enfermer » ce philopede militant et révoltant, c’est a dire pas dans une énième version d’une esthétique du viol, où elle aura du mal à dépasser son maître ancien, orthodoxe jusqu’à l’infâme.

JiCé..... dit: à

[…]les hommes ont plus de temps, n’étant pas engrossés, le patriarcat perdurera (JiCé)

Tout nous prouve le contraire.(Rose)

Parlons preuves : donnez moi le nombre d’hommes ayant accouché en 2019…

JiCé..... dit: à

Soeur Marie,
Gabriel de la Mentule mérite il notre intérêt littéraire : je n’ai rien lu de lui qui m’y invite !

Phil dit: à

Ravi de vous lire à nouveau, M. Delpla. Le beau monde vous a cru englouti dans les limbes de ce prestigieux blog qui fût privé de vos remarques stimulantes comme les tournures d’un bonzaï. L’époque est moins celle du grand remplacement que de la grande confusion.

Marie Sasseur dit: à

je me suis demandé un temps, si phil n’était pas un pseudo avatar de Matzneff, mais j’ai vite évacué cette idée. Trop fumeux.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit, c’est vrai que Mr Delpla se fait rare, ici. Les intentions cachées d’Hitler, qu »il est seul à découvrir 50 ans plus tard, nous manquaient.

et alii dit: à

tenez, un commencement de recherche:
Dans son livre La maternité et le féminin, Danielle Brun nous déplie le fantasme d’un patient qui, dans la langue de l’inconscient ne voulait pas « enfanter comme un homme mais bien comme une femme ». Elle écrit « Il se
peut qu’un passage par la maternité soit parfois nécessaire à l’homme pour
accepter sa paternité »3
Groddeck dans son Livre du ça écrit que son ventre enfl e sous certaines
infl uences et dégonfl e subitement. C’est, écrit-il, « ma grossesse ». Plus loin,
parlant d’un goitre qui l’avait affecté pendant 10 ans avant de disparaître
suite à son autoanalyse, il écrit : « A mon avis, le goitre a disparu, parce que
mon ça a appris à entrevoir que j’ai vraiment une double vie et une double
nature sexuelle, et qu’il devenait par conséquent inutile de prouver l’évidence par ma tumeur ».4
Le désir d’enfant est donc inconscient et commun aux deux sexes, bien
que l’on s’accorde à dire qu’il est plus courant et plus présent chez la femme
que chez l’homme.
Comment rendre compte de cette différence ?
Le désir d’enfant permet à la femme d’accéder par et dans le réel de son
corps à la maternité. Mes analysantes m’ont appris que pour les femmes,
la maternité fait preuve de leur sexuation en tant que femme autrement dit
de leur féminité. 5
Elles m’ont aussi appris que le refus de toute maternité –
réelle, imaginaire ou symbolique – est un refus de la féminité.
Par contre l’homme accède à la masculinité non seulement par la paternité mais aussi par diverses modalités autres: par exemple par la réussite
sociale, par les conquêtes féminines et par l’accumulation de biens. Néanmoins, n’oublions pas que, dans certaines cultures, la virilité d’un homme
s’estime au nombre d’enfants dont il est le père et, par ailleurs une recherche hospitalière en Belgique a révélé qu’un pourcentage élevé d’hommes auquel
on annonce leur stérilité en deviennent subitement impuissants.
Avant d’envisager les autres spécifi cités du désir d’enfant chez l’homme,
évoquons encore deux racines de ce désir : l’identifi cation première aux deux
parents soulignée par Freud, et le désir comme étant le désir de l’Autre, formule lacanienne qu’il conviendra de déplier un instant.
« La vie familiale est à la base du besoin de procréer, écrit Freud en 1908 ;
le désir d’imiter le Père incite le fi ls à devenir père à son tour ». Plus tard, il
évoquera la nécessaire identifi cation primordiale aux deux parents6
. Ce qui
implique une identifi cation du fi ls non seulement au père mais aussi à la
mère. Monique Schneider soulignera la diffi culté de Freud, de Lacan et des
hommes en général de penser que devenir homme implique l’arrachement
à une identifi cation première à la mère et le plus souvent au refoulement de
cette identifi cation première.7
Un analysant tout à fait étranger à notre cercle, me disait un jour « Il
y a chez moi cette imprégnation féminine qui date de ma mère. Je voulais
être comme ma mère, avoir un enfant comme ma mère. Ambivalence d’être
comme ma mère et comme mon père »
Quant à Lacan, il nous a affi rmé tout au long de son enseignement que
le désir du sujet était le désir de l’Autre. Ce qu’il a commenté de diverses
façons. D’une part, ce que le sujet désire, c’est être désiré par l’autre. D’autre
part, le sujet du désir est le sujet de l’Autre scène, le sujet de l’inconscient qui
désir en nous. Et enfi n, le désir d’un sujet se construit à partir du Désir de ses
grands Autres dont la première incarnation est la Mère, que Lacan désigna
comme étant le grand Autre réel.
A suivre Freud et Lacan, il n’y a donc rien de surprenant à observer un
désir d’enfant chez un homme.
Mais revenons aux spécifi cités de ce désir d’enfant chez l’homme.
Ce qui me semble spécifi er le désir d’enfant chez l’homme c’est d’une
part que le corps en est une composante moins importante que chez la femme.
D’autre part, la dimension sy
http://www.association-freudienne.be/pdf/bulletins/2-12_Stryckman_54.pdf

et alii dit: à

Une psychose puerpérale se déclenche chez une femme au moment où
elle met au monde réellement un enfant. Chez l’homme, c’est l’annonce de
sa paternité qui peut produire le déclenchement d’une psychose. Autrement
dit, c’est lorsqu’il a à inscrire pour lui le signifi ant « Père ». Ainsi par exemple
cet homme qui produit une hallucination dès qu’on lui annonce qu’il va être
père. Une voix lui dit « Tu es Saint Thomas ». Cette différence nous laisse entendre que la paternité interroge plus essentiellement le rapport de l’homme
à l’ordre langagier, à l’instance symbolique, au signifi ant Père et beaucoup
moins le rapport à son corps masculin. Cette observation a déjà été faite hors
du champ de la psychanalyse. Dans son livre « Bonjour l’aurore », le gynécologue Bernard Fonty écrit « En fait, je le répète, le corps masculin ne peut servir de lit biologique au désir d’enfant. La paternité dans son désir, sa reconnaissance suit un autre chemin. Il lui faut une justifi cation de fi liation, sinon
une justifi cation sociale. La parole est nécessaire à l’homme mais non le corps
comme en témoigne la vocation paternelle de ces pères d’enfants issus d’une
insémination artifi cielle avec sperme de donneur ». 8
Ce qui vaut aussi dans
les cas d’adoption et particulièrement pour Albert, évoqué en commençant,
qui a préféré l’adoption aux services d’une mère porteuse.
Autre indice de cette prééminence du rapport de la paternité au symbolique : l’importance que l’homme accorde à la transmission de son patronyme. L’homme est davantage père par le nom, bon nombre de femme
lui concédant cette prérogative, en voie de disparition cependant dans un
nombre de plus en plus important de pays. Lors d’un débat radiodiffusé sur
cette question du patronyme en Belgique, une femme justifi a ainsi son attachement à transmettre à ses enfants le nom de leur père par la crainte d’avoir
trop de puissance sur son enfant »
Enfi n, dernier indice de ce peu de présence du corps dans la problématique de la paternité. Dans les témoignages des hommes à propos de leur
paternité on trouve fort peu de référence au corps. Même les phénomènes de
couvades ne sont que très rarement mis en rapport avec leur paternité. Les
femmes par contre décrivent avec force émotions leur expérience de l’attente,

Phil dit: à

l’imprégnation de sa philosophie sur le nazisme..

ainsi dit M. Delpla, dear Marie Sasseur. qui ne signifie pas que sa philosophie fût nazie. Matzneff est à lire pour sa nostalgie de la Russie blanche et son goût de l’orthodoxie, en religion uniquement, certes. Les soviétiques ont tenté de le compromettre en lui livrant des « roméo », clés en mains, mais il a déjoué le piège comme Gide en son temps. Son journal est d’un intérêt inégal, comme de celui de Camus, inévitable chez les graphomanes qui ne réduisent pas au lavage. l’époque Montherlant me semble la plus plaisante à lire, la France n’était pas encore lestée de cette culture de seconde main dite « par frottis ».

Marie Sasseur dit: à

@ainsi dit M. Delpla, dear Marie Sasseur. qui ne signifie pas que sa philosophie fût nazie.

Non, j’ai écrit qu’Heidegger faisait l’apologie de la race Germaine, il y a plus d’une nuance dans le vert de gris.

Marie Sasseur dit: à

@Matzneff est à lire pour sa nostalgie de la Russie blanche

Vue de la maternité de Neuilly sur Seine…lol.

hot pepper dit: à

à l’époque, du pot de terre contre le pot de fer,

C’est évident, pas besoin d’avoir fait science-pot pour le comprendre!
😉

JiCé..... dit: à

Vos textes sont sympathiques à lire, et alii, lorsqu’on a du temps à perdre car, permettez moi de simplifier, tous ces psychanalystes ce sont des charlatans, non ?
Comment prendre au sérieux tout ce que nous avons tous lu par curiosité, tous ces grands noms remplissant page après page de leur « savoir » qui n’en est pas un !
Ridicule religion, la psychanalyse en posture…
Bon, si ça aide les malheureux, c’est déjà ça …mais franchement : quelle rigolade lire Lacan au IIIème millénaire !

Jazzi dit: à

28 décembre 2019 à 10 h 58 min
« Le Lac aux oies sauvages » de Diao Yinan.
Un film noir, mais en couleurs, prétexte à une grande virtuosité visuelle, réalisé autour d’une course poursuite dans la Chine contemporaine.
Beau comme les polars des années 50 de Jean-Pierre Melville, où l’action tient lieu de discours. Dans un monde et sous un continent violent et tragique, qui se réduit ici entre flics, voyous et prostituées au grand coeur (ah ! les belles baigneuses) où le héros n’a seulement que la prime de sa captivité à offrir à la femme qu’il aime.
Sous le film de genre, incontestablement, un film d’auteur !
Plus pour la forme cependant (superbes plans à moto et en ombre chinoises) que pour le message…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585594&cfilm=262099.html

et alii dit: à

permettez moi de simplifier,
je simplifierai encoreplus: toutes les plaintes dont ils témoignent et leurs manifestations sont authentiques;on sait que bien des sages femmes sont stériles :j’en ai connu plusieurs, et j’ai connu un homme dué en « couvade »à la naissance de son fils:le comble,c’est que c’est son père qui revendiquait l’honneur de la paternité du bébé avec une jalousie féroce(pathologique);puis ça lui passa; il y eut un autre petit fils de sa fille!

François Delpla dit: à

« Marie Sasseur dit: à

Cela dit, c’est vrai que Mr Delpla se fait rare, ici. Les intentions cachées d’Hitler, qu »il est seul à découvrir 50 ans plus tard, nous manquaient.
****************************************

Ma raréfaction est due à des hasards techniques et à d’autres investissments, notamment dans des groupes Facebook qui causent du nazisme de Heidegger. Emmanuel Faye y est actif et pertinent. Et j’apprends beaucoup. Car si Hitler m’accapare, et de plus en plus, comme un soleil à débarrasser des nuages accumulés par les études précédentes (je suis de moins en moins seul, mais de farouches résistances persistent), je connais moins bien ses satellites, innombrables il est vrai.

et alii dit: à

doué;couvade:le père que j’évoque avait pris plus de poids que la mère pendant la grossesse de sa femme

christiane dit: à

Je reviens aux Suppliantes à la Sorbonne.
Dans la tragédie d’Eschyle, cette pièce, écrite il y a près de 2500 ans, les Danaïdes, maquillées en Égyptiennes, n’ont rien de parodique. Conformément à la tradition du théâtre antique, elles portent des masques pour symboliser leur personnage. Eschyle soulignait à plusieurs reprises, dans son texte, la peau noire des Danaïdes. Ces filles de Danaos, qui viennent d’Egypte se réfugièrent à Argos afin d’éviter le mariage avec leurs cousins, les fils d’Egyptos. Là elles demandèrent asile aux Argiens, puisqu’elles descendaient des mêmes ancêtres, à savoir Zeus et Io. Dans le texte grec, aux vers 154-155 les Danaïdes sont qualifiées de « μελανθὲς ἡλιόκτυπον γένος » que l’on traduit souvent par “avec nos teints brunis des traits du soleil”. Le texte des Suppliantes d’Eschyle reflète bien l’ouverture d’esprit de la société athénienne du Ve s. av. J.-C. qui n’est pas xénophobe et accueille avec plaisir les étrangers sur son territoire, dans une conception où l’étranger est aussi le Grec, même issu d’une cité voisine.

Comme l’explique Philippe Brunet*, le metteur en scène : «Les filles de Danaos, venues d’Égypte, revendiquent les mêmes origines divines que les Argiens, c’est-à-dire les Grecs. En mettant en scène la pièce des Suppliantes d’Eschyle, avec son texte, et rien que son texte, je dois mettre en place une opposition entre des Grecs d’Argos, supposés plus ou moins blancs, et les Danaïdes, venues d’Égypte, à la peau noire et au costume bariolé, maquillées d’une couleur très foncée brune, cuivre, presque noire. Le théâtre est le lieu de la métamorphose, pas le refuge des identités. Les masques, ça permet à un acteur de partir et de revenir avec un autre masque, donc de de changer de personnage. (“Personnage” et “masque” en français sont deux mots différents mais en grec c’est le même mot : « πρόσωπον »). Je n’ai pas grimé mes comédiens ainsi pour me moquer des Noirs, mais au contraire pour montrer l’influence de l’Afrique sur la Grèce antique. Le grotesque n’a pas de couleur. Les conflits n’empêchent pas l’amour. On accueille l’Autre, on devient l’Autre le temps d’une représentation.»

*Ph. Brunet a mis en scène Les Perses, L’Orestie, Les Grenouilles, Antigone, Circé, et de nombreuses adaptations de L’Odyssée. Il a pour ambition de faire résonner la voix homérique auprès d’un large public. En 1995, il fonde la compagnie théâtrale Démodocos (nommée d’après l’aède Démodocos, personnage de l’Odyssée) où les spectacles, lectures, chants et représentations théâtrales, reposent sur des écritures rythmiques en traduction, une mise en scène bilingue langue ancienne-français (visant à restituer la nature vocale, rythmique et expressive de l’hexamètre dactylique grec), et un jeu de masques associé à la danse. Il est aussi le directeur artistique des « Dionysies » et professeur de grec à l’Université de Rouen.

A quoi s’attendre quand on va voir un spectacle de « Démodocos » ?
A expérimenter quelque chose du rite théâtral ancien : la langue, le rythme, l’alliance du geste et de la voix, de la musique et de la danse.
Cette création théâtrale ne présentait donc aucun préjugé raciste.
La présidence de l’université a dénoncé « solennellement les événements qui se sont déroulés (…) à la faculté des lettres (…). Empêcher, par la force et l’injure, la représentation d’une pièce de théâtre est une atteinte très grave et totalement injustifiée, à la liberté de création. C’est aussi un procès d’intention et un contresens total contre lesquels Sorbonne Université s’élève avec la plus grande fermeté. Les accusations de racisme ou de racialisme sont révélatrices d’une incompréhension totale.»

Janssen J-J dit: à

(Jex 28.12.19, 11.15) / le cynisme des arguments d’autorité n’est qu’un pis aller pour ne pas discuter. Pourquoi les remugles de la fachosphère sont-ils de retour en déferlante icite ? C’est-i qu’ils seraient plus entendus ailleurs, tellement éculés et attendus qu’ils sont ? Limite des langages totalitaires appaelés à passer sur les chaines démocrates, càd tolérantes à leurs éructations vomitives,

les humanistes bobos à la Janssen ?… plutôt un assortiment de gens minortaires qui essaient de réfléchir un peu peu plus loin que leur pine, laquelle n’est pas l’instrument principal de leur pensée-boussolle au monde, désolé pour eux… Moi, j’essaie de me solidariser avec les femmes tout en me désolidarisant du patriarcat. C’est pas facile, c’est pas héroïque, mais c’est la seule solution.

« si on est borné sur son propre logiciel, alors le dialogue avec un contradicteur est évidemment souffrance insupportable » …
Un dialogue, ça ?… Il demande à dialoguer ? Il contredit ? Borné par son logiciel ? Qui c’est qui est ? Restera tuujours borné par son illusion androcentrique indécrottée/table. A quoi bon ?

@ r., Peut-être pas utile de vous farcir ce que vous connaissez déjà par cœur sur la domination du patriarcat. Je conseillerai d’aller directement aux 3e et 4e parties plus constructives… Amitiés,

Janssen J-J dit: à

@ François Delpla, me suis toujours demandé quelle était votre opinion sur la somme de Ian Kershaw dédiée à Hitler et pourquoi vous être toujours intéressé à cet important personnage (?) Troublant dans les andins. Mais pourquoi pas, il n’y a pas de critique implicite sous cette question.
Quant au roman de Michel Folco, a t il jamais eu à vos yeux d’historien un quelconque intérêt ? Du genre : permet-il de gamberger autrement ?
https://www.babelio.com/livres/Folco-La-jeunesse-melancolique-et-tres-desabusee-dAdolf/186288

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