2019, année du boycott, de la censure et de l’ordre moral
Quoi, encore lui ? N’ayez crainte : il n’y a pas de nouvelle affaire Heidegger. Il y en a déjà eu suffisamment jusqu’à la récente confirmation de son nazisme et de son antisémitisme pour qu’il soit nécessaire d’y revenir. Cette fois son nom n’est qu’un symptôme supplémentaire d’un mal qui rôde avec insistance depuis quelques temps en France. Un néo-maccarthysme d’autant plus funeste qu’il s’avance et s’impose sous le masque du Bien et de la morale. Rien de moins qu’une forme actualisée de la chasse aux sorcières. Le fait qu’elle s’impose notamment à l’Université, temple du savoir, de la connaissance et, en principe, de la liberté de l’esprit n’en est que plus inquiétant.
Le 25 septembre dernier, le philosophe Vincent Cespedes, qui se définit comme « un intellectuel sans chapelle mais avec des convictions » a lancé une pétition en ligne sous une intitulé qui a au moins le mérite de la clarté : « #SortirHeidegger, penseur nazi, de la liste des philosophes recommandés en Terminale ». Dans son adresse à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, il tient que la poursuite de l’étude de livres et de textes de Heidegger au lycée équivaut à « un plébiscite de l’Etat français » ; que ceux-ci aient figuré il y a quelques années au programme de l’agrégation de philosophie et que l’Ecole normale supérieure consacre aujourd’hui encore des journées d’études « à sa dévotion » ne le lui paraît pas moins scandaleux.
Dans un article paru sur le site Slate (15 septembre), il s’en prenait déjà aux intellectuels et aux enseignants coupables à ses yeux de vouloir sauver le philosophe allemand « malgré tout ». Ce qui revient à jeter le bébé avec l’eau du bain. Et quel bébé ! Rien moins que le philosophe qui a dominé le XXème siècle philosophique si l’on en juge par l’empire qu’il a exercé sur tant d’éminences qui parfois s’en firent le relais dans la pensée française (Towarnicki, Beaufret, Char, Sartre, Lacan, Foucault, Finkielkraut, Nancy, Badiou, Fédier…). Même si Cespedes s’en défend, il s’agit de censurer une pensée, ce qui est évidemment moins difficile que de se demander que faire d’un penseur de génie lorsqu’il s’avère qu’il fut également un national-socialiste convaincu. Si demain Heidegger devait être évacué du champ de la connaissance dans l’enseignement secondaire, voire supérieur, après-demain il en sera de même pour de semblables motifs de Céline, Pound, Hamsun, Drieu la Rochelle, Voltaire, sans oublier dans un registre différent Woody Allen, Charlie Chaplin et tant d’autres.
Pour le coup, le plus coupable de crime contre l’esprit serait celui qui installerait une telle jurisprudence. D’autant que l’air du temps et le contexte de 2019 lui sont favorables : le 25 mars, des membres de trois associations antiracistes ont interdit une représentation des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne au motif que les visages des Danaïdes étaient maquillés et/ou masqués en noir (face au scandale, la pièce fut reprogrammée et triompha deux mois après) ; le 23 avril, des militants d’extrême-gauche se réclamant de « l’antiracisme politique » ont essayé d’empêcher Alain Finkielkraut de prononcer une conférence à SciencesPo où il était invité à s’exprimer sur « Modernité, héritage et progrès » ; elle fut déprogrammée, délocalisée à une autre adresse dans le quartier avant d’être finalement reprogrammée à SciencesPo mais sous protection policière ; le 24 octobre, la philosophe Sylviane Agacinski, connue pour son hostilité à la PMA et à la GPA, était à son tour censurée par des militants féministes et LGBGT qui l’empêchèrent d’exposer ses vues sur «L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique» sur le campus de Pessac de l’Université Bordeaux-Montaigne : les menaces qu’elle reçut furent d’une telle violence que l’Université préféra annuler la conférence.
Que devient le débat d’idées dans un tel climat de terreur intellectuelle ? Que l’Université en soit le théâtre n’en est que plus alarmant. Mais lorsque des militantes féministes échouent finalement à interdire aux exploitants de six cinémas publics de Seine-Saint-Denis la diffusion prévue du J’accuse de Roman Polanski en raison de ses démêlés avec la justice américaine et d’accusations de viol en France, et qu’elles y parviennent au théâtre auditorium de Poitiers, c’est tout aussi inquiétant. Du boycott à la censure, c’est bien de liberté d’expression qu’il s’agit. Quel(le)s juges autoproclamé(e)s et devant quel tribunal, ne s’autorisant que de lui-même, en viendront-ils à réclamer leur casier judiciaire, réel ou virtuel, aux intellectuels, aux artistes, aux créateurs avant de les « autoriser » à s’exprimer ? On en est là. Il n’y tient qu’à nous d’y résister afin que 2020 ne soit pas, à l’Université et ailleurs, l’année du triomphe d’un ordre moral d’autant plus dangereux qu’il s’exprime officiellement depuis le camp du Bien.
(« Reprogrammation des « Suppliantes » à la Sorbonne » photo de Pierre Kitmacher)
957 Réponses pour 2019, année du boycott, de la censure et de l’ordre moral
François Delpla, puis-je profiter de votre passage pour vous demander un avis sur la véracité de la présence de Bormann en Argentine après 44, voire celle d’Hitler lui-même ?
Christiane, c’est tout à votre honneur d’écrire quelques vérités sur l’affaire des Suppliantes. Mais franchement, cela vaut-il la peine de polémiquer avec ces crétins? La montée de l’imbécillité est inexorable, c’est comme la hausse du niveau des océans.
A Rose
J’ai dit quelques mots sur les sujets qu’a abordés Pierre Assouline : Héidegger, Finkie, Eschyle,etc.
Vous vous adressez à moi en me parlant des Chinois et en m’offrant des liens. Pourquoi diable ?
A quelques autres.
Comment a-t-on pu passer de ces sujets à Matzneff ?
« dans un texte rédigé par l’écrivain Gabriel Matzneff et publié par Le Monde,l’intelligentsia française demandait la relaxe de trois hommes poursuivis pour des rapports sexuels avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans. »
Je ne sais pas d’où Sœur Marie tire cette info, mais c’est presque trop beau pour être vrai! Toute l’intelligentsia de gauche de l’époque, tous les copains idéologiques de Clopine, Momone et Tartre en tête, volant au secours de trois pédophiles! Ces gens-là m’étonneront toujours…
Pour être juste, je ne crois pas que Matzneff ait jamais été accusé de viol comme certains le sous-entendent ici. Il usait de son physique avantageux et de son baratin qui étaient impressionnants.
Mon pauvre Janssen : inachevé depuis si longtemps, vous êtes …. et tellement bavard !
Creux.
« Physique avantageux »
A quelle heure?
Quand l’achevé, le sobre et le plein seront capables de se mettre à la place d’Isabelle H. pour évoquer la mémoire de quelqu’un d’intéressant,
___________
/// «Il était unique. Par sa manière de défricher les textes, de faire entendre l’inédit, de découvrir des auteurs. Mais surtout par sa façon de rendre sensible l’abstraction, ce qui est courant en peinture, mais totalement impossible au théâtre sauf avec lui. Il y avait quelque chose de tendu à l’extrême dans ses créations. Je me souviens d’être sortie bouleversée par Chutes ! de Gregory Motton, qui plongeait les spectateurs dans un noir profond avant que la lumière monte, extraordinaire. Car il demandait autant aux spectateurs qu’à ses acteurs.
Pourtant, il n’y avait rien de figé ou de théorique dans sa manière, rien n’était décidé d’avance, on répétait énormément, on cherchait… même l’immobilité totale où je me tenais pendant les deux heures de représentations de 4.48 Psychose n’était pas le fruit d’une décision préalable. On explorait tous les déplacements possibles, on continuait à chercher jusqu’aux derniers jours sans que cela soit vécu comme un échec, et à chaque fois, je m’arrêtais un peu plus longtemps sur un point du plateau avant de repartir. Jusqu’à ce qu’il me dise : « C’est ici. Tu vas rester immobile. » C’est advenu, mais pas par hasard.
«Pour lui ou grâce à lui, on était amené à vaincre certaines phobies. Je suis sérieusement claustrophobe, j’ai le vertige, mais dans Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, Claude m’avait placée à douze mètres au-dessus du sol. Au théâtre, de toute manière, le danger va avec le plaisir, l’exploit est chaque soir, même quand l’on joue le plus simplement du monde. Claude avait un phrasé des silences, il savait les faire résonner avec ce qui précède et succède, les rendre pleins, et je me souviens d’une formulation qui lui était propre, que j’aimais beaucoup : « La musique n’est pas sensique. » Elle est au-delà du sens. De même, avec lui, on n’était jamais emprisonné par les mots, car il les faisait résonner au-delà de leur sens.
«Claude était unique également par sa manière d’accompagner les acteurs. Il ne ratait jamais une représentation, quels que soient la tournée ou le lieu. On a joué Psychose partout dans le monde, et le premier qui entrait dans la loge après la représentation, c’était toujours lui. Pour dire ce qu’il avait à dire, qui n’était pas toujours agréable ! C’était très rassurant d’être à ce point-là accompagnée, de le sentir au plus proche, il n’aimerait pas ce mot, mais c’était confortable. Pas un confort de routine, mais celui qu’on éprouve lorsqu’on est porté par une exigence qui ne vous lâche jamais ///
@ La montée de l’imbécillité est inexorable, c’est comme la hausse du niveau des océans.
Ne peut-on rien y faire ?
« Ne peut-on rien y faire ? »
Juste se mettre à l’abri, JJJ !
Bel hommage d’Isabelle Hupper.
Au début des années 1990, j’avais fait parvenir le manuscrit d’une « pièce » à Claude Régy, ainsi qu’un exemplaire dédicacé de mon « Guide des cimetières parisiens », récemment paru. Il me répondit qu’il avait été très intéressé par mon livre sur les cimetières, beaucoup moins par ladite pièce…
Sait-on quel cimetière il a choisi pour dernière demeure ?
Il ne risque pas de souffrir d’une psychose puerpérale, lui, après avoir assassiné ses trois enfants. Peut pas comprendre le fantasme de vouloir porter les autres…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sc%C3%A8ne_du_d%C3%A9luge#/media/Fichier:Une_Sc%C3%A8ne_de_D%C3%A9luge_Girodet.jpg
Allons JJJ, la montée de l’imbécillité sert de faire-valoir à des types qui dénotent, qui dominent, qui surnagent, qui étincellent qui se distinguent !
Profitons-en, toi et moi, ça peut ne pas durer si tu y mets du tien !
Certains êtres ne sont jamais aussi beaux que quand ils sont dans le faux.
Belle parceque fausse, jolie parceque factice et filmée par son Pygmalion Kubrick comme une Galatée de songe si réelle dans sa fausseté, Sue Lyon fut une beauté nubile ruisselante de défauts et crevant l’écran de nos fantasmes telle une nymphe de marbre et d’eau.
Sue Lyon n’est plus de ce monde… Adieu Lolita.
Qui aurait assassiné ses trois enfants ?
On sait par la gendarmerie qu’ils ont été surpris, les salopiots, punis, enchainés, et torturés six heures pour avoir trempé le doigt dans le pot de confiture sur l’armoire.
Un pot historique, offert par Ferdine à leur grand mère…
Juste sanction. On en a refait d’autres, douze fils, qui donnent entière satisfaction car ils détestent la confiture de coing
@closer vous écrivez à propos de l’affaire des Suppliantes : « franchement, cela vaut-il la peine de polémiquer avec ces crétins? La montée de l’imbécillité est inexorable, c’est comme la hausse du niveau des océans. »
A vrai dire, je n’avais pas entendu parler de cette affaire. J’ai été subjuguée par la beauté de ces comédiennes et ces costumes bariolés que l’on voit dans la photo de Pierre Kitmacher qui ouvre le billet. Puis j’ai lu.
Cela m’a donné envie d’en savoir plus sur cette pièce d’Eschyle, sur la mise en scène de Ph. Brunet, l’helléniste passionné fou d’Eschyle.
Et enfin pour quelles raisons cette représentation avait été malmenée, à contresens, par des détracteurs le 25 mars. J’ai beaucoup appris. J’aime le monde du théâtre, l’univers courageux des saltimbanques.
Une des comédiennes, Louison , 19 ans, a témoigné. Elle faisait partie des comédiennes bloquées dehors par les militants: «On a eu peur. J’ai essayé de dialoguer avec eux, de leur expliquer, mais c’était impossible. Ça a été très vite des insultes. Ça fait vraiment du bien de jouer cette pièce. Il y a un beau discours d’humanité, d’accueil, il est même question de féminisme» (cf : article de M.Naulin dans le Figaro-culture du 22 mai 2019).
Pour rester dans l’univers du théâtre, j’ai apprécié la double page dans Le Monde de ce jour, signée par Brigitte Salino, concernant Claude Régy.
Elle a su rappeler certaines de ses paroles : « J’aurais pu avoir une autre vie […] on ne sait jamais de quoi est fait ce qui nous arrive et de quoi est fait ce qui nous arrive pas. » et surtout ce qui a marqué ses mises en scène : « J’ai essayé cette lenteur parce qu’immédiatement je me suis rendu compte qu’elle faisait entendre l’écriture d’une manière tout à fait différente, et que ça ménageait des plages de silence essentielles. […] Les mots servent à libérer une matière silencieuse qui est bien plus vaste que les mots. »
J’aime les terres poétiques de Claude Régy. J’apprécie les auteurs qu’il a fait découvrir :
Pessoa, Trakl, Handke, B.Strauss , M.Duras, N.Sarraute,, H.Pinter, J.Fosse….et ses comédiens « à la lisière ou à part » comme Jean-Quentin Châtelain, Isabelle Huppert, Delphine Seyrig, Michel Bouquet, Emmanuelle Riva, Claude Rich, Jeanne Moreau, Michaël Lonsdale, Michel Bouquet, Bulle Ogier…
Merci, JJJ, je cherchais ce témoignage d’Isabelle Huppert.
@Je ne sais pas d’où Sœur Marie tire cette info, mais c’est presque trop beau pour être vrai!
Sorj Chalandon.
Merci de me permettre de réparer cette injustice.
Aux défectueux de la comprenette, gardez votre sœur Marie, pour vos aleas bloguesques.
La sœur des rosés, lol, va encore faire une crise chez ses psys…
en 2001, Claude Régy confiait à Libé : «Pensez à ce que l’on voit dans les rues d’Avignon pendant les tristes semaines où se manifeste cette monstruosité qu’est le Festival et qui ressemble plus à une foire-exposition qu’à quelque chose qui aurait encore quelque lien avec l’art. D’ailleurs, il faudrait supprimer le Festival d’Avignon pendant plusieurs années, qu’on oublie cette infection pour avoir idée de reconstruire autre chose. Et pareil pour l’ensemble des maisons de la culture. La situation est alarmante, mais c’est celle de toute notre société, on a le théâtre que l’on mérite.» Il tentera de rectifier ce tir, en enseignant notamment à l’école du Théâtre national de Bretagne, soucieux qu’il était des liens intergénérationnels : «Maintenir ce contact m’importe, expliquait-il encore à Libé. Ne pas laisser les jeunes entre eux et les vieux entre eux. Dans les écoles où j’ai travaillé, j’ai pris des élèves et je les ai fait jouer. On y trouve des acteurs qui ne sont pas encore déformés, sclérosés. Comment voulez-vous demander à Daniel Auteuil de réfléchir sur le langage ?»
La réflexion, pour sa part, l’aura hanté toute sa vie. Le langage donc, pour mieux envisager la mort, son grand sujet, celui-là même qui le liait autant au théâtre nô dans lequel les frontières entre vie et mort sont toujours fluctuantes. A ce sujet, il écrivait dans son dernier ouvrage, publié en 2016, judicieusement intitulé Du régal pour les vautours : «Dès l’instant de la mort, on ne peut plus avoir aucune appréhension de ce qu’est la mort. C’est ça qui m’intéresse. […] On pense que c’est à cause de mon âge et de la proximité avec de la mort que je suis comme obsédé par [elle] dans mes spectacles. Ce n’est pas du tout vrai.» Ce serait oublier, en effet, qu’il aura passé plus de soixante ans de théâtre à en faire une matière vive.
Mr Delpla,sauf erreur, nous n’avons pas bénéficié de vos eclairages sur le dernier billet rdl consacré à Heidegger.
On en a appris de bien bonnes.
Claude Régy est mort à 96 ans, dans une maison de retraite.
Son compagnon, Alexandre Barry, parle du film qu’il avait réalisé il a y deux ans sur « Le régal des vautours », le livre de Claude Régy…
https://www.bing.com/videos/search?q=Alexandre+Barry&view=detail&mid=391197CB8E5EB5B9C1DA391197CB8E5EB5B9C1DA&FORM=VIRE
Intéressante interviouwe, dear Baroz. L’homme aurait pu tout de même enfiler des chaussettes, tout ça manque de chic. Matzneff n’aurait osé paraître de cette manière, ni vous sans doute, baroz, qui devez être un adepte de la soquette.
Profitons-en, toi et moi, ça peut ne pas durer si tu y mets du tien !
De quoi ?…
12 – 3 => 9 fils de Jessé, avec la même mère porteuse ? quel coup d’queue, la vach, c’t’engeance-là ! Non, rin à voir avec ça, suis et toujours été néo-malthusien.
@ adepte de la soquette
ou de la jaquette, comme dirait le nouveau JiCé,
faut dire qu’il allait faire quelques passes sur le court arrière, juste après l’itw.
C vrai, pas très classe. On ne voit que les baskets, ai laissé tombé au bout de 2,5′
@ je cherchais ce témoignage d’Isabelle Huppert
il était dans le dernier touite de passoul, en haut à droite, Ch.
Moi ce serait plutôt bermuda et pieds nus, Phil !
Régy est plus intéressant…
https://www.bing.com/videos/search?q=Alexandre+Barry&&view=detail&mid=B8522FCE0CD636D18844B8522FCE0CD636D18844&rvsmid=391197CB8E5EB5B9C1DA391197CB8E5EB5B9C1DA&FORM=VDMCNR
merci Baroz, vais regarder. le pied nu sied mieux avec des mocassins, comme remarque jjj, ce sont effectivement les énormes baskets qui gênent.
« La pédophilie de l’écrivain » dénoncée. Mais l’écriture du pédophile reste, semble-t-il, à l’abri de la critique… FRANCE terre des arts et des lettres …
Pavarotti aurait été aussi analphabète et demeuré que le dit Grillon ?… à cause que son père était boulanger et sa mère cigaretière ?
Un superbe ténor c’était, voudrais bin savoir comment il chante, l’autre opiacé…
Pavarotti
vous feriez mieux de faire confiance à Drillon pour ces détails et vous passer une video pour écouter la musique
28 décembre 2019 à 17 h 39
« Janssen J-J dit: à
@ La montée de l’imbécillité est inexorable, c’est comme la hausse du niveau des océans.
Ne peut-on rien y faire ? »
Toi, tu peux contribuer grandement à la lutte contra la montée de l’imbécillité. Il suffit pour cela que tu arrêtes ta logorrhée pathologique, en la fermant définitivement.
Mais vous voulez insinuer quoi au juste, etalii ? comme d’hab, z’etes pas très claire en vos suggestions. Vous êtes vous remise, au fait ?
28 décembre 2019 à 17 h 45
À propos de Matzneff : comme Gide ou Montherlant, il s’agit d’un vrai écrivain, sachant écrire, lucide, très cultivé et qui a une oeuvre intéressante. Contrairement aux apparences, c’est un homme d’ordre, à l’idéologie très à droite, croyant et pratiquant.
Cela dit, s’il avait touché à ma fille à 13-14 ans, je serais allé chez lui sans hésitation lui casser la gueule (ayant eu des amis communs, je sais où il habite).
Phil, pour le confort et l’élégance du pied nu, choisir la Birkenstock plutôt que les tongues !
https://www.birkenstock.com/fr/arizona-oiled-leather/arizona-core-oiledleather-0-eva-u.html?dwvar_arizona-core-oiledleather-0-eva-u_color=7888
Janssen J-J dit: à
@ François Delpla, me suis toujours demandé quelle était votre opinion sur la somme de Ian Kershaw dédiée à Hitler et pourquoi vous être toujours intéressé à cet important personnage (?) Troublant dans les andins. Mais pourquoi pas, il n’y a pas de critique implicite sous cette question.
Quant au roman de Michel Folco, a t il jamais eu à vos yeux d’historien un quelconque intérêt ? Du genre : permet-il de gamberger autrement ?
https://www.babelio.com/livres/Folco-La-jeunesse-melancolique-et-tres-desabusee-dAdolf/186288
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Je n’ai pas lu encore Folco, sans doute parce que, lorsque j’en ai entendu parler, sa concentration sur les années d’avant 14 m’a semblé…
… trop influencée par Kershaw !
L’un de mes désaccords avec ce dernier tient en effet à la datation de l’antisémitisme du chef nazi. Lui-même en a menti dans Mein Kampf en le faisant éclore à Vienne vers 1910. Brigitte Hamann, en 1996, a produit de bons arguments pour dater cette conversion du début de 1919, à Munich, et c’est le sillon que j’ai suivi, découvrant toutes sortes d’arguments supplémentaires.
Pourquoi cet intérêt ? Tout simplement parce que je suis historien et que l’historien ne traite, en principe, que des sujets peu ou mal explorés. Sur Hitler il y a bien des choses à trouver encore, en le plaçant à la tête de son régime, ce à quoi presque tous les auteurs se sont jusqu’ici refusés en raison d’une sous-estimation de sa culture et de son intelligence (en gros, toutes les erreurs lui sont imputables et tous les succès sont dus à d’autres). Et la mode « fonctionnaliste », hégémonique depuis les années 1960 et dont Kershaw reste largement tributaire, a poussé à l’extrême cette élimination du chef de sa propre politique comme de sa propre idéologie, témoin le petit livre récent de Chapoutot et Ingrao.
Le père de Pavarotti était boulanger chez les Carabiniers et chantait dans une chorale d’amateur de Modène — Corale Rossini —. Bien que amateur d’opéra, le jeune Pavarotti choisit l’einsegnement : prof d’éducation physique, puis, après l’école des maîtres, instituteur. Il étudia le chant à côté avec deux bons chanteurs. Bon, il n’a pas fait harmonie et contrepoint comme d’autres chanteurs, mais sons approche intuitif des rôles est l’un de plus intéressants de la deuxième ½ du XXe siècle.
tiens, pablita75 vient de reprendre le flambeau de chachal. Moi à votre place, plut^to que de lui casser la gueule, j’aurais été lui présenter mon fils de 13 ans, histoire qu’il le compare avec ma fille. Car enfin, c’est un homme très cultivé, bien à droite, croyant et pratiquant, avec une oeuvre !
Il n’en pouvait que mieux parfaire l’éducation de mes préados
Pauvr’types, pauvres taches. Malouins, va !
28 décembre 2019 à 18 h 02
« et alii dit: à
vous feriez mieux de faire confiance à Drillon pour ces détails »
On ne peut pas faire confiance à Drillon. Dans sa dernière livraison, il attribue la phrase [la culture aujourd’hui] « c’est ce qui manque quand on a tout appris » à un autre amateur de Lolitas, ami de Matzneff, Roland Jaccard (mais aussi écrivain intéressant – il y a un mois j’ai acheté pour 1 euro son excellent livre « L’Enquête de Wittgenstein », que j’ai lu en un WE).
Or, la phrase est de Gustave Thibon.
je n’insinue rien Sur Pavarotti; Renato a commencé d’expliciter avec des détails biographiques très clairs;pas passage à tabac please ; et vive Carmen (encore une histoire )je ne fume pas le cigare, et je suis les prescriptions de mon médecin(il y en a encore pour un moment de ces variations d’antibiotiques)c’est la premirère fois que j’ai cette saloperie , mais je passerai le premier de l’an , peut-être couchée, mais vivante
Chapoutot, invité permament de franceculture, inquiétons-nous, dirait le fils Hessel.
Rien moins de sexy que le birkenstock, dear Baroz
Un dénouement fatal à la première représentation, le 7 janvier, du Carmen mis en scène de Leo Muscato, dont toute l’Europe parle depuis une dizaine de jours. Les applaudissements, réservés aux comédiens, sont vite couverts par des sifflets et des huées. En réalité, dès l’apparition sur le plateau de l’homme qui a eu l’idée d’inverser les rôles à la fin de l’opéra de Bizet.
Un verdict compréhensible, tant les choix de Muscato avaient provoqué sinon l’indignation, du moins beaucoup de circonspection. Son spectacle devenant même l’aboutissement, dans ce qu’il a de plus cornichon, du politiquement correct. Pour son adaptation, l’Italien a choisi de bouleverser le final, en permettant à Carmen de tuer Don José. «L’idée m’a été suggérée par le directeur du théâtre qui voulait que je trouve un moyen pour ne pas faire mourir Carmen. Il estime qu’à notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, il est inconcevable qu’on applaudisse le meurtre de l’une d’elles», avait expliqué Muscato quelques jours avant le début des représentations. L’annonce de cette modification avait suscité d’âpres débats parmi les critiques, qui considéraient , dans leur immense majorité, comme sacrilège de dénaturer une œuvre majeure de l’opéra, vieille de 143 ans.
https://www.lefigaro.fr/theatre/2018/01/10/03003-20180110ARTFIG00194-conspue-le-carmen-anti-feminicide-de-florence-tourne-au-fiasco.php
28 décembre 2019 à 18 h 15
Janssen J-J est tellement con qu’il a cru qu’il était atteint d’un alzheimer, alors qu’il ne souffre que de connerie aigüe, maladie inguérissable qui s’aggrave avec l’âge (comme tous les les gens qui le lisent peuvent le vérifier ici depuis un bon moment).
Oui je l’espère, je vous souhaite de passer le mur du son 2020 en beauté et en santé. Vous nous surprendrez toujours un brin, etalii !
28 décembre 2019 à 18 h 18
À propos de Hitler et de Wittgenstein, Jaccard parle dans son livre des relations entres les deux, qui se sont connus à l’école.
. La nouvelle de Prosper Mérimée, qui inspira l’opéra, débute en épigraphe par une citation du poète grec Palladas: «Toute femme est amère comme le fiel, mais elle a deux bonnes heures, une au lit, l’autre à sa mort».
Quant à la survie en Amérique latine de Hitler ou de Bormann, à supposer que l’observation de leur comportement final dans le bunker ne suffise pas pour constater qu’ils n’avaient préparé aucune fuite, les squelettes découverts par les Russes (sans identification dans le cas de Bormann) et avoués (en 1968 pour Hitler) ou découverts (en 1972 pour Bormann -ossements identifiés par la dentition puis, en 1999, par l’ADN), auraient dû dissiper les légendes depuis longtemps.
Je ne sais pas si un jour il sera possible d’expliquer la dualité intellectuelle au sein du meme etre; le genie litteraire d’un coté et l’abject compromission avec les ideologies nauséabondes comme le nazisme.
Je pense en particulier que je connais comme lecteur surtout du « voyage au bout de la nuit » qui vient en 2emem position dans la liste des romans du Monde …
28 décembre 2019 à 18 h 35
@ François Delpla
La clé de Hitler et du nazisme se trouvent dans l’ésotérisme. Avez-vous exploré cette voie-là (« semée d’embûches », d’ailleurs)?
Pablo75 dit: à
28 décembre 2019 à 18 h 18
À propos de Hitler et de Wittgenstein, Jaccard parle dans son livre des relations entres les deux, qui se sont connus à l’école.
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Jaccard ne fait probablement que paraphraser un livre de l’Australien Kim Cornish, fondé sur de pures spéculations.
Quand Wittgenstein et Hitler fréquentaient le même collège, c’était à deux niveaux de distance et rien ne dit qu’ils aient eu la moindre relation.
La spéculation découle de la théorie du « Juif originel », qui veut que l’antisémitisme de Hitler découle des mauvais rapports qu’il aurait eus avec un(e) représentant(e) de la race maudite.
https://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1999_num_39_152_453670
Merci, JJJ, je n’avais pas vu. Je lis surtout les billets et les commentaires sur mon iphone qui centre la page sur ce choix et je ne vois la colonne de droite (quand j’y pense) que de retour sur l’écran de mon ordinateur. Isabelle Huppert offre là un beau témoignage à la limite de l’incompréhensible. J’aime cela quand les mots sont insuffisants.
Pour revenir à un de vos commentaires passés, sur Christian Bobin, ces quelques lignes : « Je lisais comme à l’étranger on déplie une carte pour trouver le point où l’on est, avant de chercher celui où l’on veut aller. »
C’est dans un de ses livres que j’ai aimé, évoquant son enfance dans sa ville natale du Creusot : Prisonnier au berceau (Gallimard).
Et, évoquant un autre livre d’Albert Camus Le premier homme (dont le manuscrit inachevé a été retrouvé dans la sacoche d’A.Camus, mort, le 4 janvier 1960, dans un accident de voiture alors qu’il revenait de sa maison de Lourmarin) que je relis ces jours-ci, je pense souvent à Jazzi qui un jour a écrit un portrait de sa mère extraordinaire dans la préface d’un de ses livres.
Camus a également grandi près de sa mère qui était sourde et qui parlait plus par gestes que par mots. Il a été baigné dans le silence de cette mère, dans un rapport corporel avec elle très fort. Il comprenait son silence.
Livre écrit à la troisième personne, néanmoins le plus autobiographique de Camus. Il dresse un portrait émouvant de sa mère et écrit la profondeur de ce silence qui régnait derrière les mots…
Jacques Barozzi Le goût de la marche (Mercure de France).
Extrait de l’introduction, page 9 :
« Jusque dans son grand âge, ma mère marchait.
Souvent, en fin de journée, elle partait, d’un pas vif, sur les routes sans trottoirs, à la périphérie de la ville, pour rejoindre les premiers chemins de campagne, se laissant plus d’une fois surprendre par la nuit.
Quand nous la grondions pour l’inquiétude qu’elle nous causait, elle haussait invariablement les épaules, affirmant qu’elle ne courait aucun danger, que ça lui faisait du bien, ça la calmait de toute sa colère rentrée contre le monde en folie dans lequel nous vivions ! […] »
28 décembre 2019 à 18 h 56
@ François Delpla
« Quant à la survie en Amérique latine de Hitler ou de Bormann, à supposer que l’observation de leur comportement final dans le bunker ne suffise pas pour constater qu’ils n’avaient préparé aucune fuite, les squelettes découverts par les Russes (sans identification dans le cas de Bormann) et avoués (en 1968 pour Hitler) ou découverts (en 1972 pour Bormann -ossements identifiés par la dentition puis, en 1999, par l’ADN), auraient dû dissiper les légendes depuis longtemps. »
Je vois que vous avez « acheté » la version officielle, des Russes qui plus est, dont la bonne foi est proverbiale… Quelle naïvété ! Si ça se trouve vous n’avez même pas daigné lire aucun des livres qui donnent des preuves de la survie de Hitler. Mais c’est vrai: à quoi bon perdre son temps à ça si « officiellement » c’est impossible?
Il y a plus de 25 ans j’en ai lu un d’un journaliste français qui était très clair sur ce sujet tabou. En le terminant je m’étais dit que lire les historiens pour savoir ce qui s’est passé dans certains domaines c’est comme lire la Pravda le lendemain de l’explosion de Tchernobyl pour avoir des vraies informations.
Un mégot de caniveau
Les gens qui fument des cigarettes me navrent.On a mis des photos effroyables sur les paquets. Les fumeurs continuent. Le paquet coûtera dix euros. Ils continueront.Faudra-t-il passer à cinquante ? Faudra-t-il interdire la vente de cigarettes, comme on interdit la cocaïne et l’héroïne ?
Chacun a vu des gens ramasser des mégots sur les trottoirs. Je viens de voir plus incroyable : un homme devant moi a ramassé un:mégot dans…le caniveau et l’a mis dans sa poche. Je suppose qu’il a jugé qu’il y avait, après le filtre, un demi-centimètre de tabac fumable Mais comment peut-on en arriver là ? Mon imagination n’allait pas jusque là.
Patrice Charoulet
C’est vous qui, le premier avez parlé de la Chine et je vous avais répondu que je vous dirai ce que je pense des chinois.
Je m’abstiendrais si cela vous importune, car tel n’est pas mon but.
Pablo75 dit: à
28 décembre 2019 à 18 h 56
(…) Si ça se trouve vous n’avez même pas daigné lire aucun des livres qui donnent des preuves de la survie de Hitler.
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eh bien cela ne se trouve pas.
J’ai lu Delpey, Robert et quelques autres, et j’ai tôt appris à me méfier de la Pravda… qui a d’ailleurs caché jusqu’en 1968 que les Soviétiques avaient récupéré le corps de Hitler : les Russes sont à l’origine, sinon des rumeurs de survie, du moins de leurs conditions de possibilité.
La conclusion ferme du suicide a d’abord été tirée par un agent aussi peu soviétique que possible, Hugh Trevor-Roper, par un recoupement des témoignages qui reste d’une rigueur exemplaire. Ce qui explique que le Führer n’ait pas été jugé par contumace à Nuremberg, contrairement à son secrétaire Bormann.
L’identification des restes de ce dernier ne doit rien non plus à l’empire du Mal !
Et, encore une fois, aucune fuite n’a jamais été préparée, ni par l’un ni par l’autre. Il est clair que Hitler a choisi de mourir à Berlin. Quant à Bormann qui, lui, aurait bien voulu survivre et a finalement tenté de fuir, le fait de s’être occupé jusqu’au bout de son Führer ne lui a laissé aucune latitude pour jouer son propre jeu, d’autant plus qu’il devait donner l’exemple de la foi en la victoire. Sa tentative de fuite a rapidement échoué et les débris de verre trouvés dans sa mâchoire laissent peu de doutes sur la cause de sa fin.
Découverte du corps le 4 mai 1945
Le 2 mai 1945, Berlin tombe aux mains des Soviétiques. Staline ordonne alors de retrouver le corps d’Hitler. Le 4 mai au matin, les corps sont découverts et une autopsie est effectuée. Les services secrets russes dissimulent les restes humains en Allemagne de l’Est jusqu’en avril 1970. C’est alors que le KBG reçoit pour mission de les faire disparaître. Seuls deux fragments échappent à la destruction : les mâchoires et une partie du crâne. Ce sont ces fragments osseux, attribués à Adolf Hitler, qui sont conservés à Moscou par le GARF (mâchoires) et le FSB (crâne). Il ne reste d’Eva Braun qu’un fragment de dent conservé dans les archives du FSB.
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/05/18/des-dents-conservees-a-moscou-sont-bien-celles-dadolf-hitler-mort-en-1945/
Merci, Christiane.
C’est dans la nuit du 28 au 29 décembre 2003 que ma mère, subitement tombée dans le coma est morte, à l’âge de 86 ans.
Paix à son âme qui, de son vivant, avait été si tourmentée…
Parution du livre La Musique de film de Benoît Basirico
Il s’agit là certainement de l’un des ouvrages les plus ambitieux sur la réalité du travail du compositeur de musiques de film en collaboration étroite avec le réalisateur. En effet, au fil de ses nombreux chapitres qui permettent de traiter la place de la musique de film dans ses différents cas de figures, Benoît Basirico illustre ses analyses par les témoignages des compositeurs qu’il a interrogés.
Ce travail d’entretien est phénoménal et s’articule sur 15 ans et 86 compositeurs interrogés de par le monde ! Ainsi, au-delà de la théorie, les analyses de l’auteur se base sur les témoignages précis de ses interlocuteurs, offrant une approche rare de la composition musicale au cinéma par sa pratique. Plutôt qu’une seule analyse philosophique et esthétique de la partition musicale, la parole des compositeurs est au centre de toutes les réflexions menées ici pour comprendre une part artistique essentielle au cinéma dont on ne pourrait se passer et qui pourtant est souvent négligée et déconsidérée par la production qui lui accorde une part de son budget qu’en dernier ressort. Ayant accumulé une telle somme d’informations précieuses avec ces entretiens, Benoît Basirico, directeur et fondateur du site cinezik.fr dédié à la musique de films depuis 2005, offre en partage une compréhension de la construction musicale dont seuls les professionnels de la profession du cinéma pouvaient avoir accès jusque-là.
sur mediapart
La couverture, en avant-première !
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-la-paresse
Oui, c’est atterrant, aujourd’hui, de constater qu’hier, à l’heure de la libération sexuelle, on pouvait considérer que cette « libération » devait s’appliquer aux relations entre adultes et enfants (!).
Mais ce n’était pas la seule dérive de ces années-là. IL était courant, dans les années 70, de considérer que les féministes, « libérées », devaient donc pratiquer une sexualité libérée des tabous. Et du coup, une sorte de pression s’exerçait : si vous refusiez une proposition sexuelle, vous étiez du même coup une « coincée » tout juste bonne à répéter les valeurs parentales…
(anecdote perso : un étudiant, black, me sortant, devant mon « non » fermement répondu à sa proposition, « tu ne veux pas coucher avec moi parce que je suis noir ». Et moi lui répondant, en haussant les épaules : « non, je ne veux pas coucher avec toi parce que tu es con ». Et j’ai tourné les talons.)
Toutes ces dérives ont été largement alimentées par l’intelligentsia parisienne de l’époque. De la même façon, ai-je envie d’ajouter de manière provocante, que l’intelligentsia parisienne contemporaine voit du lynchage derrière des protestations, du fascisme derrière la cassure d’une omerta, et de l’ordre moral derrière un changement profond de paradigme social. Mais bon, admettons que je me trompe lourdement. Il n’empêche que j’attends toujours la (ou les) solution proposée par les effarouchés pour faire bouger les lignes… A croire vraiment que celles-ci les protègent… Non ?
Merci, Jazzi, on voit comme tu es heureux. Hâte de le lire !
J’ai terminé Le premier homme d’Albert Camus. Quelle profondeur… et je découvre dans les annexes (fragments qu’il n’a jamais pu inclure dans son manuscrit), page 352 de mon « folio » cette pensée sublime :
« Elle silencieuse la plupart du temps et disposant à peine de quelques mots pour s’exprimer ; lui parlant sans cesse et incapable de trouver à travers des milliers de mots ce qu’elle pouvait dire à travers un seul de ses silences… La mère et le fils. »
Oui, je suis mécontente d’ Assouline, de Jacques Barozzi, et de quelques autres – rejetant les actions féministes en les assimilant à un nouvel « ordre moral » de la même aune que les anciens, qui nous furent appliqués si brutalement. Mécontente aussi que les féministes soient si manichéistes, parfois, même si je comprends bien que l’efficacité militante est à ce prix. Je vous le demande un peu : qui parlerait des prises de positions féministes sur tel ou tel sujet, si les militantes, n’appliquant pas les méthodes éprouvées de l’agit’prop, publiaient sagement leurs revendications dans des articles de blog ? Tandis que bloquer un seul concert de Cantat attire instantanément toute la presse, et fait hurler en choeur toute l’intelligentsia parisienne ?
@la cheftaine et les boys scouts
Lenore Kandel, Phase 3
http://endehors.net/news/lenore-kandel-poetesse-immense-et-meconnue-nous-laisse-ses-poemes
boys scouts > boy scouts
Le Féminisme contre la Féminité.
Le sectarisme contre la beauté.
Ozymandias, pffff, franchement… Vous en êtes encore là ? Avec des concepts ringards agrémentés de majuscules essentialisantes ?
un petit coup de Purcell, tiens, avec qui je me sens tant d’affinités dans la béatitude de la solitude, parfois, tant elle me protège, en réalité, de l’étroitesse d’esprit de mes contemporains. Etre seule,sur ce blog dit « prestigieux », (wouarf) à sentir les vibrations, soit. Mais au moins, le revendiquer.
Allez, zou. https://youtu.be/-W9BMgup7-A
Jérôme Rodrigues encore touché aux yeux par la police. Ce hasard qui s’obstine, on appelle ça comment? Loi de Lallement? Loi de Castaner? Loi de Macron?
Bonne soirée,
Sympa la sieste littéraire, merci Jazzi !
Pourtant, je ne demande que cela, veux-je dire. Ne plus être seule. Etre accompagnée, soutenue, devancée, oui. J’aimerais tant être devancée… Mais, de la même manière que politiquement, une Lavande n’a jamais daigné prendre la moindre position, eh bien, sur la question du jour posé avec tant d’exigence par notre hôte, à part une vague suggestion comme quoi il y aurait consensus (tu parles ??? ) c’est silence radio. Pourtant, pourtant, une Ed, une DHH, je ne parle pas de Sasseur parce qu’elle est en réalité inaudible, pourraient utilement s’exprimer… Mais encore une fois… ô solitude, certes, et si j’en fais mon sweetest choice, ce n’est pas de gaîté de coeur.
La Gigi est plus visqueuse que jamais. Et maintenant, elle joue les autoritaires : vieux sac à vesses, vieux sac à fèces.
La libération sexuelle a été un drame pour les laides. De vieilles filles, ce qui demeurait un statut acceptable, elles sont devenues pis-aller, souffrance supplémentaire. Je crois que c’est ce qu’essaie d’exprimer, maladroitement, sottement, du fond de son esprit obscur et primitif, l’écrevistique et mafflue fermière qui hante Céans.
Ma folle tendance, cependant, à toujours me mettre en danger. Je sais bien comment il faut faire, allez. Il suffit de se mettre en avant, et toc. Ca tombe.
Anecdote.
« Au joli temps du service militaire, dans les années 60, c’était si simple. On rangeait en rangs tous les appelés, dans la cour d’une caserne, (soit un endroit des plus aimables de tous ceux que le génie humain a su concevoir. Bref.) . On leur donnait le choix : » Soit vous acceptez d’être envoyé voir les « évènements » d’Algériede(tout) près, soit vous avancez de deux pas. »
Ceux qui ont avancé n’ont pas été nombreux, pas vrai ? Et embastillés pour deux ans, illico.
Ici, ce ne sont que peccadilles, arguments pour-contre, habitus s’exprimant avec véhémence ou simplement distractions. Rien à voir avec ce qui passait, quand on avait vingt ans dans les Aurès.
Mais pourtant : la seule chose commune, c’est que j’ai l’impression d’avancer de deux pas.
Ca va chauffer pour mon matricule, en quelque sorte. Je le sais déjà.
Même en se collant le nez de Cyrano, une pauvre idiote reste une pauvre idiote.
Chaoux, je n’ai peut-être pas le nez de Cyrano (le mien est à peu près normal, dirons-nous) mais oui, je pense avec lui qu’il vaut mieux ne pas monter bien haut, certes,, mais tout seul.
Et j’ajoute hautement : tout.e seul.e
Pauvre Clopine, je crois que vous faites le voyage, bien court en effet, sans vous-même. Bagage inutile.
Bonne nuit Clopine.
Faites de beaux rêves en écoutant peut-être la chanson de Bénabar « Je suis de celles… ».
Souvent Clopine varie, fol qui s’y fie !
@@Othello, c’en est trop
https://www.liberation.fr/debats/2019/04/10/blackface-une-histoire-de-regard_1720559
Bormann à vécu en Argentine une dizaine d’années après la guerre, où il a adopté une fille qui par ailleurs est encore en vie. Il y est mort, y a été inhumé, puis sa dépouille fut exhumée et transportèe en Europe. Il était aussi craint là-bas qu’en Allemagne.
Et Œdipe à Colone alors ? Foin des pères de substitution
Incidemment : Et s’il devenait possible de recycler le dioxyde de carbone de manière efficace, avec des matériaux simples et abondants comme le cobalt et l’eau ? C’est ce qu’a réussi une équipe de chercheurs du Laboratoire d’électrochimie moléculaire (Université de Paris / CNRS) en collaboration avec une équipe canadienne (University British Columbia, Vancouver). Une avancée qui permet aujourd’hui d’envisager de transformer le CO2 en CO (monoxyde de carbone) à grande échelle, et d’ouvrir la voie vers la production d’un « carburant solaire » utilisant le CO2 comme matière première renouvelable. Ces travaux sont publiés le 26 juillet 2019 dans la revue Science.
http://www.cnrs.fr/fr/transformation-du-co2-vers-un-recyclage-grande-echelle
…le monoxyde de carbone étant par ailleurs d’ube totale innocuité comme chacun sait. 👍
28 décembre 2019 à 18 h 56
@ François Delpla
Je vous croyais plus sérieux. Vous semblez ignorer que tous les témoignages et toutes les « preuves » de la mort de Hitler (morceau de
crane – que la CIA a établi, d’après son ADN, comme étant celui d’une femme) et morceau de mâchoire ou plutôt quelques dents et un morceau d’appareil dentaire (analysés par Philippe Charlier) viennent des Russes, experts en matière de manipulations comme chacun sait.
Rien de plus simple pour des services secrets aussi puissant que ceux de la Russie que de fabriquer un morceau d’appareil dentaire à partir des informations qu’ils avaient sur les dents de Hitler, données par son dentiste. La Grande Preuve de Charlier consiste à dire qu’il n’y avait aucune trace de viande dans les dents analysées, et comme Hitler était végétarien… On en est là, question rigueurs historique et scientifique.
Vous écrivez: « La conclusion ferme du suicide a d’abord été tirée par un agent aussi peu soviétique que possible, Hugh Trevor-Roper,
par un recoupement des témoignages qui reste d’une rigueur exemplaire ».
Question: la même rigueur qu’il a employé pour cautionner en 1983 l’authenticité des journaux d’Hitler, dont la fausseté fut démontrée l’année suivante?
Précisons que les témoignages obtenus par Trevor-Roper l’ont été quelques mois après ceux des mêmes personnes obtenus par les services secrets russes. Ce qui veut dire en clair, que c’est les Russes qui ont établi une « vérité officiel » que tous les soi-disant témoins ont
eu intérêt à corroborer ensuite.
Et maintenant la question qui tue: si Trevor-Roper a établi en 1945 de façon définitive la mort d’Hitler, pourquoi les services secrets de plusieurs pays et entre eux la CIA l’ont cherché jusqu’à la fin des années 50, surtout en Amérique du Sud, comme le prouve la publication il y a quelques années d’archives confidentiels britanniques et américains, qui contiennent des « centaines de documents qui situent Hitler en Argentine »? L’une de ses archives contient une note du directeur du FBI de l’époque, qui affirme : « il n’y a aucune source fiable pour confirmer la mort d’Hitler”.
Pas « 28 décembre 2019 à 18 h 56 » mais « 28 décembre 2019 à 23 h 14 ».
Le coup du lait ribot a recommencé…
Une bouteille d’un litre vient de me faire trois semaines à raison d’un grand verre par jour. C’est clairement surnaturel et je ne comprends guère pourquoi ça ne touche que le lait ribot et rien d’autre dans mon frigo.
Pour ceux dont le logement est équipé du chauffage central :
https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/batiments/article/intoxications-au-monoxyde-de-carbone
dear Pablo seventyfive,
êtes-vous en train de visionner « The boys of Brazil ? »
Pablo, j’ai eu connaissance que certaines races de gnomes se nourrissaient entre autre de lait fermenté. Ils ont la possibilité de le multiplier. Je pense que j’en ai un comme ça qui habite non loin de mon frigo et qui opère quand je suis absent.
Est-ce que Jack Dralon ne fabrique pas ses carnets avec un vieux Quid?
(Assouline, tu peux supprimer, j’ai une copie d’écran).
28 décembre 2019 à 00 h 13
@ Phil
C’est quoi « The boys of Brazil »?
@ D.
Je ne connais pas le thème de la relation possible entre les gnomes et le lait fermenté marque Ribot.
Pablo75 dit: à
@ D.
Je ne connais pas le thème de la relation possible entre les gnomes et le lait fermenté marque Ribot.
–
…oui enfin bon, c’est un peu facile comme réponse…
28 décembre 2019 à 01 h 23
@ D.
Tu devrais écrire au pdg du Lait Ribot pour lui demander si les gnomes sont férus de leur lait. (Si tu veux une réponse, n’oublie pas de préciser que tu as 7 ans).
état de la question de la famille:
https://www.lemonde.fr/festival/video/2019/12/24/comment-reinventer-la-famille-a-l-heure-de-l-egalite-des-sexes-un-d
Gnome
https://www.google.com/search?tbm=isch&source=hp&ei=LyQIXsHXEJLkgwej_KnYAQ&q=gnome&oq=gnome&gs_l=mobile-gws-wiz-img.3..0l5.2389.4473..6129…0.0..0.85.338.5……0….1…….5..41j0i131.gFWjeftP54I#imgrc=oSs22V_3q4pijM
Cui-ci
http://le-pere-noel-geant.fr/fr/home/731-gnome-de-noel-geant-aime-40cm.html
Pour en finir avec Dolfie -qui bien entendu ne s’est pas suicidé dans son bunker retravaillé par les Soviétiques déçus de l’avoir raté-, une création originale de George Steiner « Le Transport d’A.H. », chez Julliard, 1990. Un roman très drôle qui m’a laissé un excellent souvenir…
Une dernière lecture dans le domaine du bizarre goût pour le nazisme du revenez-y , « Il est de retour » de Tibur Vermes, 10/18, 2015; retour en Allemagne de notre cher Dolfie qui repart flamberge au vent. Bien plus loufoque et bien moins bon que le Steiner…
La bonne question est plutôt : « Pourquoi Dolfie réussit-il à entraîner l’Allemagne dans cette aventure stupide ? »
Une réponse possible ? parce que les peuples, hélas essentiellement constitués d’humains instruits, sont si facilement manipulables ! Etant tarés de belle lignée…
Une proposition pour les jours qui viennent. Que faire de cette année 2020 ?
Ozymandias
Dans mon « joli petit poème espiègle » à l’attention de votre anniversaire, viens de trouver à quoi correspond cabinets.
Ce n’était pas ministériel.
Ce n’était pas de soulagement.
C’était cabinets de curiosité.
Voili, voilou. Bon dimanche.
Jeune fille, à 13 ans mes deux amies étaient africaine et vietnamienne.
Aujourd’hui à 62, mes deux amis sont serbe et algérienne.
Ainsi va la vie.
Pour 2020, me souhaite à moi, mon tout petit, diminution drastique de mes affects, énormes, priorisant la raison.
Aux autres, je souhaite amour et calme. Câlins.
Au monde, je souhaite arrêt total de toutes les guerres, respect des traditions de chacun, et de ses désirs, diminution de la population, décroissance, respect absolu de la nature.
Je pense que nous sommes capables d’y arriver.
Levons-nous de bonne heure, ceux qui aiment cela, pour ce faire.
Bon dimanche
(Si tu veux une réponse, n’oublie pas de préciser que tu as 7 ans).
Excellent!
Calme et câlins, j’adhère en douceur !
(en ce qui concerne l’amour … j’ai rangé depuis toujours ce concept fallacieux, inutile, aberrant, aussi loin du réel possible que Dieu, Allah ou YHWH. « Tout cède et rien ne tient bon » disait l’Autre, frag/135)
L’ultime recours, l’atteinte au porte-monnaie.
Car comment comprendre que « l’,œuvre » de soi-disant écrivains, comme Matzneff, qui assument ne pas faire partie de la communauté humaine, leur permette de vivre sous perfusion publique, eux et leurs éditeurs privés qui avec subventions, font des profits sur scandales.
Et s’il n’y a plus que cela, pour renvoyer des délinquants au ban de la société, et leurs lecteurs/trices ( féminin pour Savigneau, entre autres) se palucher plus discrètement, qu’il en soit ainsi.
« Le ministre a demandé par ailleurs au Centre national du livre (CNL) de lui fournir « toutes les précisions » concernant une allocation versée à certains écrivains pour compenser les difficultés financières liées au grand âge ou à la maladie, dont Gabriel Matzneff est bénéficiaire. « Je prendrai mes responsabilités », a ajouté le ministre »
@Ozymandias
Je viens de lire votre commentaire (en bas de page – heure ?) concernant l’actrice Sue Lyon et son personnage « factice » dans « Lolita ». Très intéressant point de vue et adieu émouvant en fin de commentaire puisque l’on vient d’apprendre sa mort à 73 ans.
14 ans… interprétant la Lolita de 12 ans de V.Nabokov.
Cet entretien sur « Les Inrocks » rapporte ce qu’elle a ressenti en jouant ce rôle :
https://www.lesinrocks.com/1999/03/24/cinema/actualite-cinema/lolita-kubrick-et-moi-par-sue-lyon/
Je l’ai revue dans « La Nuit de l’iguane » de John Huston où, face à R.Burton entre deux âges, elle interprète encore une nymphette délurée.
Ce film de Kubrick est très pessimiste. James Mason interprète un homme basculant dans l’immoralité, conduit par une spirale d’échecs et de solitude et las de l’ambiance de ce quartier pavillonnaire où il s’est échoué, habité de quelques femmes frustrées, faussement raffinées, en quête d’aventure amoureuse voire de mariage.
Il n’a d’yeux que pour cette gamine ambiguë et capricieuse qui tangue entre candeur et séduction derrière ses lunettes en forme de cœur. Espiègle, désinvolte, un peu trop précoce sexuellement et surtout souffrant d’ennui en mâchouillant des chewing-gum et en tournant autour du professeur désœuvré.
Humbert Humbert en parfaite détresse amoureuse, utilisera ruses et mensonges pour enlever sa Lolita à la mort de sa mère. Le film frôlera la transgression sexuelle sans jamais dépasser les bornes de respectabilité de la censure.
La carrière de Sue Lyon fut brève et elle s’éloigna peu à peu des plateaux de tournage….
Dans le film « Lolita », un moment de vérité à la fin quand H.Humbert la retrouve vieillie et enceinte, mariée à un homme quelconque.
« Du reste, concernant les pissotières humaines et parce que la question pourrait brûler quelques lèvres amatrices de comparaisons ou de polémiques, signalons d’emblée qu’il serait incongru d’établir le moindre parallèle entre Nabokov, qui invente avec Lolita un monument inoubliable de lasciveté baroque dans le but de l’accabler, et Gabriel Matzneff, qui s’invente des raisons de croire que sa pédérastie flagrante serait soluble dans un talent littéraire qu’il ne possède vraisemblablement pas. »
Cette Lolita a l’écran est ma préférée.
Elle avait déclenché l’ire de vieilles dingos, sur ce blog.
Qui est responsable de cette passion pour les bébés nymphettes délurées et les petiots nymphets qui font vibrer les vieux cœurs (placés à mi-corps) de nos artistes, sinon cette idole chrétienne, ce juif fada, ce gourou dément qui finit jugé, con damné, et crucifié pour avoir donné cet aberrant conseil « AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES »…… sans fixer d’âge légal !
Il est pas guéri, l’autre cinglé ?
On pensait le playmobil inscrit sur Tinder…
Il ne peut pas être guéri : il est sain d’esprit ! C’est toi qui est malade, ma biche….Bon dimanche à confesse…uhuhu !
Soeur Marie, je compte sur votre présence dans la future « République des Lieux »…d’aisance, vous serez là où il faut.
Pablo75 dit: à
28 décembre 2019 à 23 h 14
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J’aime être contesté intelligemment (ne pas zapper ce mot).
Mais il y a des moments où j’ai furieusement envie de répondre : savez-vous à qui vous parlez ?
En l’occurrence : à l’unique Français qui ait écrit une biographie de Hitler, pourtant le plus grand fléau qui ait visité son pays depuis les Huns, et encore !
L’accuser de répéter bêtement une manip étrangère, c’est accabler encore plus ce pays !!
Vous êtes-vous demandé pourquoi cet Icare, avant sa courbe descendante, avait accumulé les succès ?
Un élément important de la réponse est : contrairement à presque tous les politiciens de l’histoire, il n’était intéressé ni par le pouvoir ni par l’argent, mais par une « mission » dont il se croyait investi par une « Providence ». Les foules allemandes sentaient qu’il se donnait tout entier à son oeuvre, et cela les changeait de presque tout le monde… diverses frustrations faisant le reste, sans compter l’habileté verbale et manoeuvrière du personnage.
Et vous croyez vraiment qu’il aurait tiré la leçon de son échec (provisoire, car c’est toujours la Providence qui commande), non en quittant ce monde, mais en allant se cacher de brousse en brousse dans le cône sud de l’Amérique, comme un vulgaire Mengele ?
Vous ne lisez même pas ce qu’on vous explique patiemment à votre demande : les Soviétiques n’ont avoué qu’au bout de plus de vingt ans qu’ils avaient trouvé son corps. Or le mensonge stalinien à cet égard, s’il était profondément illogique, ne pouvait cependant être tenu pour une preuve du contraire et cela explique très bien le sérieux avec lequel la CIA a suivi toutes les pistes qui s’offraient… avec moins de zèle tout de même après 1968 !
Comme vous dites vous-même, ces Russes n’étaient pas idiots et on les voit mal, après 23 ans de dénégation, dire « ah si au fait on avait retrouvé le corps » en produisant des restes falsifiés.
Bref, si vous lisiez autre chose que de la littérature sensationnaliste, du moins sur cette question, vous seriez moins ridicule.
rose, quelques lignes pour vous sous le fil précédent.
Delpla, savez vous, VOUS, à qui vous parlez ? A Pablo75, l’un des piliers lézardés de ce temple assoulinien prestigieux*
(*tant de beaux esprits sont passés par là et sont morts!)
Habileté verbale = talent oratoire.
Chacun en fait ce qu’il beut, enclosures ou biens communs.
« Comme l’exprime le propos désabusé du chirurgien militaire James Roberts : » Les Indiens deviendront des civilisés aussitôt qu’ils deviendront amoureux de l’argent ».
Cité par J.M.G Le Clézio dans son essai « Le rêve mexicain ».
Contrairement aux civilisations qui, elles, sont bel et bien mortelles, l’argent serait-il, lui, éternel ?
Triste méditation en ce jour de repos dominical.
Bon dimanche à tous.
ce qu’il veut : ce qu’il peut
Comment consommer plus, rêve humain éternel, sans la facilité que procure le vecteur argent ? Le troc ??? L’autosuffisance ? Le retour parmi nos frères simiesques ?…Laissez moi rire.
ne s’autorisant que de lui-même,
encore un « lacanien »:l’heure est grave!
frères simiesques ?
encarte sim?
» il n’était intéressé ni par le pouvoir ni par l’argent, mais par une « mission » dont il se croyait investi par une « Providence ». »
Plus comme Jeanne d’Arc que comme Napoléon, François Delpla ?
Comment les Allemands ont-ils pu se laisser séduire par ce discours hystérique, que Charlot a si bien reproduit au cinéma ?
Les raisons ne sont-elles pas à rechercher du côté du Traité de Versailles ?
rose dit: à
Habileté verbale = talent oratoire.
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pas seulement. C’est aussi un grand mystificateur, habile à moduler son discours en fonction du ou des auditeurs, pour créer telle ou telle impression qui le sert à un moment donné. Beaux exemples dans le récent livre de Branca sur ses interviews des années 30.
« Il n’y tient qu’à nous d’y résister afin que 2020 ne soit pas, à l’Université et ailleurs, l’année du triomphe d’un ordre moral d’autant plus dangereux qu’il s’exprime officiellement depuis le camp du Bien. »
la formule « ordre moral » revient trois ou quatre fois dans l’article de passou. Le fait même de l’utiliser, au regard du reste de l’article, montre la confusion mentale dans laquelle est plongée notre époque.
l’ordre moral représente un truc bien défini et bien daté dans l’histoire de notre pays, depuis la restauration jusqu’à Pétain.
l’employer aujourd’hui à tort et à travers comme le fait passou démontre que nos intellectuels sont totalement perdus dans leur tête.
en fait ils voient bien arriver le retour en force de quelque chose (politiuqe) qui leur déplait parce qu’ils en sont en partie responsables, et comme ça leur déplait, et comme quand cette chose arrivera ils essaieront comme à leur habitude de se défiler, ils font quoi ? ils commencent déjà à invoquer « l’ordre moral », un peu comme acheter de la lessive en promo avoir qu’on livre une machine à laver sous prétexte.
tout ça en essayant par la démonstration d »montrant que la littérature aurait un besoin vital de types de soixante ans qui se font faire des pipes par des gamines de douze ans.
si ceux qui s’opposent à l’ordre moral ne sont pas des défenseurs du désordre moral, on peut dire qu’aujourd’hui ils sont le signe d’une désordre mental.
Jazzi dit: à
Comment les Allemands ont-ils pu se laisser séduire par ce discours hystérique, que Charlot a si bien reproduit au cinéma ?
Les raisons ne sont-elles pas à rechercher du côté du Traité de Versailles ?
Jazzi dit: à
» il n’était intéressé ni par le pouvoir ni par l’argent, mais par une « mission » dont il se croyait investi par une « Providence ». »
Plus comme Jeanne d’Arc que comme Napoléon, François Delpla ?
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La comparaison avec Jeanne est pertinente… du point de vue de la croyance en une mission, donnée et aidée par une divinité, s’entend.
Le traité de Versailles est l’une des frustrations sur lesquelles il joue.
« la littérature aurait un besoin vital de types de soixante ans qui se font faire des pipes par des gamines de douze ans. »
Tu parles de Michel Houellebecq, hamlet ?
@ JiCé
Moi aussi j’aime l’argent comme tout le monde et je le préfère même au bonheur. Je ne sais pas ce que c’est, moi, le bonheur, en revanche, je sais très bien que l’argent me permet de vivre dignement et décemment du moment que je le gagne honnêtement.
Ne me prenez surtout pas au sérieux, mon cher JiCé, je suis d’une légèreté sans bornes.
Rions tous de nos travers et ignorons nos prétentions, seuls le rire et l’auto-dérision nous sauveront peut-être…
Bonne journée à vous.
D’un autre côté, vu le tapage ministériel en macronie, du côté de la ministre qui a écrit « maman travaille » on ne sait pas à quoi, on peut craindre de ce succès en librairie annoncé le 2 janvier, un sous sous Angot. C’est bien sûr, tout ce que l’on ne souhaite pas à Vanessa.
Je vous le confesse, Delaporte me manque cruellement. En Prince de ligne il aurait refait le portrait de Matzneff qui volontiers se travestit en Casanova à la recherche compulsive de sa Charpillon,pour des oreilles complaisantes de St germain des prés. Un Casanova vieillissant, tirant subsides avec des piges putrides, publiées dans un torchon, et que personne ne lit, et brocardé pour avoir profité des deniers publics afin d’écrire ses saletés. Ah, quel tableau c’eût été.
« d’autant plus dangereux que l’ordre moral provient du camp du Bien »
Bien avec un « B » majuscule.
Desproges aurait pu faire un sketch de cette phrase.
sur ce camp du Bien, se demandant qu’est-ce que ce camp du Bien ?
le camp du Bien c’est la droite !
bien loin l’époque où le type de droite disait au socialiste : « vous n’avez le monopole du coeur ».
aujourd’hui il lui dirait plutôt : « vous n’avez pas le monopole du cul ».
changement d’époques…
Mais non, Marie Sasseur, Delaporte avait une grande indulgence pour Gabriel Matzneff et tous ceux qui fréquentaient la piscine Deligny !
pablo seventyfive, « ces garçons qui venaient du Brésil ». pas un film porno..Schaffner, 1978. Hitler survit inséminé dispersé en amérique du sud. film quality vintage, Gregory Peck en Mengele, à visionner entre pizza, notule du prestigieux passou et livre de M. Delpla. En attendant le lynchage de Matzneff et Miss Sasseur qui l’écouillera en dansant la carmagnole.
Jazzi : oui bien sûr, de tous ! que ce soit à Paris, en Thaïlande ou à Marrakech un(e) gamin(e) de douze a toujours le même âge.
n’est-il pas ?
Phil, j’ai une bonne nouvelle pour vous, quand je vous ai connu sur ce blog vous apparteniez au camp du Mal avec vos lectures plus que douteuses, maintenant vous faites parti du camp du Bien !
ne me remerciez pas, c’est passou qu’il faut remercier pour ce changement de statut.
Jazzi, vous savez d’où vient la différence, c’est que tous ces gens n’ont pas d’enfant.
et croyez-moi que si c’était la fille de passou qui s’était fait sodomisée par Matzneff à 12 ans il n’écrirait certainement pas le même article.
hamlet, Phil te remerciera quand tu lui diras qui a tué Robert Denoël !
@Miss Sasseur qui l’écouillera en dansant la carmagnole.
Bof phil, mes posts ne dont pas pour des vieux vicelards qui ont pour bagage un cap de chaudronnier, je vous laisse vos cochonneries, les amourettes, vous aimez tellement ça, dans vos lointaines paysannerie petainistes , où vous dansez la bourrée, depuis tout-petit.
Dear Hamlet, il n’y a que le doute qui vaille dans les lectures. le prestigieux passou joue l’influenceur, Matzneff exfiltré, l’éditrice Vanessa fait sa Millet, par ici la monnaie.
La Voilier a rafflé le cadavre exquis de Denoël pas encore refroidi, dear Baroz. Paraît que les cartons d’archives sont vides. sans doute du lgbt avant l’heure
Phil, ne parlez pas d’argent sur un blog littéraire svp, c’est péché !
sinon, si on parle d’argent on va parler des injustices sociales et des salaires obsècnes, et si parle des injustices sociales et des salaires obscènes on va finir par parler d’ordre moral, et là on va passer passer pour des bolchéviques enragés et passou va tous nous envoyer au bûcher !
nom de Zeus ! vous savez bien que la conscience politique a été remplacée par la conscience morale !
alors de grâce Phil, ne faites pas le malin !
cela dit que Vanessa se fasse un max de blé avec un bouquin sur le fait qu’elle a été sodomisée à 14 ans par un quinqua écrivain lubrique c’est limite un juste retour des choses.
vu que lui s’est aussi fait un max de blé sur elle avec la bénédiction de l’ortf et Saint Pivot si vous voyez ce que je veux dire.
sérieux passou si Vanessa était votre fille vous iriez bouffer au resto avec Pivot ?
« BONNE GUEULE »
Sur le blog de Philippe Bilger, je publie ceci :
Les conseils de Jacques Chirac à Mme Pécresse paraissent fort bons. Ces techniques de …séduction furent excellentes. Jacques Chirac fut un excellent candidat. Reste à distinguer le candidat et le président. En 1995, à mon humble avis, Edouard Balladur aurait été un meilleur président que Jacques Chirac.Il fut moins bon candidat.Je pense que ce qui a manqué à Edouard Balladur, ce sont précisément ces techniques de séduction (poignées de main, bises, aujourd’hui on devrait ajouter selfies).Chirac disait aussi parfois qu’en politique, il faut « avoir une bonne gueule ». J’accorde que Chirac a dû séduire (et mettre dans son lit) plus de dames que Balladur. Mais présider, c’est une autre paire de manches ! Une « bonne gueule » est loin de suffire;
Depuis quand Pivot est une référence ? Bon, c’est vrai, il se peut que ce soit une figure nécessaire dans une société de boutiquiers.
« Les nazis en déroute, et qui savaient leur fin inéluctable, mais qui préféraient stopper des trains de matériel militaire pour laisser passer des convois de juifs vers Auschwitz. »
Je trouve cette phrase chez Drillon. MàC aimait citer cette politique incompréhensible des nazis qui, bien entendu, ne pouvait se faire que sur ordre personnel de AH. C’est le le mystère d’un être hors du commun, évidemment intelligent, qui préférait l’accomplissement de sa tâche diabolique, l’extermination des juifs, plutôt que le salut de l’Allemagne et le sien propre. Si j’écris « diabolique », ce n’est pas un hasard. De même que Bach peut faire croire à l’existence de Dieu, AH peut faire croire à l’existence du démon. Je ne crois pas un seul instant que AH ait pu se mettre une fausse barbe pour essayer de filer en Argentine. Si c’était bien le démon, il a disparu et est prêt à ressurgir quelque part. Je ne trouve pas ridicule cette croyance, bien qu’étant hyper rationaliste, voire scientiste au sens étriqué du terme (j’avoue mes limites), j’ai du mal à la partager.
Je comprends la fascination de Delpla, mais, il aura beau chercher, il ne trouvera pas d’explication complète et satisfaisante.
Quant au Traité de Versailles, JB, je m’y suis intéressé d’assez près pour son centième anniversaire. Il explique très bien pourquoi l’Allemagne s’est dotée d’un dirigeant nationaliste et autoritaire. Il aurait très bien expliqué un Mussolini allemand. Il n’explique pas pourquoi ce « Mussolini » a pris une figure démoniaque.
29 décembre 2019 à 11 h 52
@ François Delpla
« il y a des moments où j’ai furieusement envie de répondre : savez-vous à qui vous parlez ? »
La réponse est non. Je ne vous connais que d’ici, je n’ai jamais vu un article de ou sur vous, je n’ai jamais vu un livre de vous dans une librairie ou dans une bibliothèque. Et ce que je lis ici ne me donne aucune envie de les chercher.
Si je comprends bien vous êtes un historien orthodoxe, vous répétez ce que les autres historiens orthodoxes ont déjà écrit, vous résumez, vous recyclez, vous réécrivez la version officielle sur Hitler, en laissant de côté l’essentiel sur lui, le moteur de son action, c’est-à-dire son ésotérisme, sans lequel on ne peut rien comprendre au succès fulgurant du nazisme.
Bref, vos opinions sur Hitler n’ont pour moi aucun intérêt.
Matzneff aurait-il été tripoté par Henry de Montherlant ?
https://montherlant.hypotheses.org/329
« le moteur de son action, c’est-à-dire son ésotérisme »
Et une certaine impuissance sexuelle aussi, Pablo 75 !
Peux-tu nous en dire plus sur son ésotérisme ?
A voir au cinéma l’histoire de l’Autrichien qui refusa de faire le salut nazi !
12 décembre 2019 à 14 h 24 min
Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Franz Jägerstätter, ce paysan autrichien qui refusait de saluer ses voisins en tendant le bras et en braillant : « Heil Hitler ! ».
De quoi mettre mal à l’aise tous les gens de sa communauté et d’ailleurs !
Condamné à mort, il sera béatifié par le pape Benoit XVI.
Faut dire que le clergé autrichien et allemand n’a pas spécialement brillé à cette époque !
Avec ce film, Terrence Malick, a plus de soixante-quinze ans et après 45 longs métrages au compteur, de panthéiste se révèle monothéiste.
De fait, ce biopic historique, tourné dans le village et la maison de Franz Jägerstätter, où le héros apparait comme un antéhitler à la manière du diable antéchrist, m’a fait penser à la passion du Christ, bien sûr, mais aussi à celle de Jeanne d’Arc, dans la lecture de laquelle je suis actuellement plongé jusqu’au cou !
On reprochera à Malick le côté chromo de ses images, mais n’étant pas un spécialiste de son cinéma, je suis entré pleinement dans cette histoire et n’ai pas trouvé le temps trop long, malgré les près de 3 heures de projection.
Le film, où sont insérés des documents de l’époque dont les grands oeuvres propagandistes de Leni Riefenstahl, nous conte aussi l’amour qui unissait ce couple de fermiers d’un village perché au-dessus des nuages dans les Alpes autrichiennes.
August Diehl et Valerie Pachner sont parfaits et Bruno Ganz, dans son dernier rôle d’éternel nazi idéal, est particulièrement émouvant…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585228&cfilm=248380.html
Pendant ce temps-là, Martha Schneider couchait avec Hitler, selon le témoignage de sa fille Romy !
https://www.arte.tv/fr/videos/074559-000-A/conversation-avec-romy-schneider/
Mr Delpla , cher François ( souvenir de familiarité vite oubliée, comme quelques chinoiseries à propos de Clementine) ne vous laissez pas surprendre par un esoterico-hysterique, pucier compulsif, qui torrée en fuyant de la cafetière.
renato, Pivot n’est pas une référence, mais son émission avec GM de 1990 et sa première réplique, en guise d’introduction, si je puis dire, est tout à fait emblématique de ce temps ancien :
« s’il y a un véritable professeur d’éducation sexuelle c’est bien Gabriel Matzneff »
pour se justifier aujourd’hui Pivot dit (comme passou) : « à cette époque la littérature passait avant la morale ».
et voilà ! tout est dit ! par Pivot de façon simple.
cela démontre que ce qui est de la pensée dominante et de l’ordre moral hé bien : ça va, ça vient, si je puis dire…
voilà renato, il faut bien lire, et vous verrez que je n’ai jamais dit que Pivot est une référence.
ça fait quoi ? 30 ans !
mon Dieu que de changement d’état d’esprit en une trentaine d’années, mais si cela continue sur cette pente et à cette vitesse où tout cela va-t-il bien nous mener sacrebleu ?
le truc le plus drôle dans cette histoire d’ordre moral c’est que la québécoise au doux nom de Bombardier explique aujourd’hui qu’avoir bombardé Matzneff dans cette émission lui avait valu une interdiction au journal le Monde !!!
interdiction au Monde ??? maz(neff)ette !
qu’est-ce donc que cela ?
sinon l’ordre moral de cette époque.
LE BUCHER? LES SORCIERES?
Kepler et sa mère,et la révolution
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwGCbBGsLVQpVHnnNSMSBdkTsvb?compose=new
bonne journée
du coup cette référence de passou à l’ordre moral tombe à l’eau !
parce que l’ordre moral du temps de Pétain et autres c’est un truc intemporel.
alors que le fait d’inviter ou d’interdire une bonne femme qui bombarde un violeur n’est que l’expression de l’évolution de l’état d’esprit d’une société.
mais ça c’est les historiens, ils cherchent toujours à faire peur aux gens avec des références à la con !
l’ordre moral, il faut le laisser de côté pour le moment, et le ressortir dans quelques années, quand l’extrême droite se ra au pouvoir dans la plupart des pays occidentaux !
Claude Sarraute (92 ans), qui n’est pas morte malgré la rumeur, s’est chargée de faire virer Matzneff du Monde, hamlet !
@hamlet,
un message pour vous sur le fil du billet précédent à propos de Jesus le Galiléen migrant… Bethléem, Nazareth, l’Égypte, la Phénicie (Liban), la Trachonitide (Syrie). Considéré comme un étranger en Judée.
Fin de l’histoire (ou pas…) à Jérusalem…
Sans oublier que Jésus serait né d’une GPA puisque Marie aurait porté l’enfant de Dieu aux côtés de son «mari» Joseph.
Ils se sont trouvées manifestement : En 1959, le jeune Gabriel Matzneff envoie à Montherlant un essai sur le suicide chez les Romains qui enthousiasme ce dernier. Jusqu’à son suicide en 1972, Montherlant relira régulièrement cet essai faisant écho à ses préoccupations et à ses angoisses personnelles.
Quand je pense qu’on reproche à l’écriture féminine d’être auto-centrée, et déprimante, j’airais tendance à relativiser …
Le problème avec l’article de passou c’est que quelqu’un comme moi qui n’a pas connu cette époque est bien incapable de discerner s’il regrette que la morale passe avant la littérature, pour moi c’est une attitude journalistique, plus un auteur présente de défauts et d’indices scandaleux, plus çà mets du liant dans son potage quitte à tourner sa veste ou à prétendre regarder le monde littéraire comme un savant qui prête sa loupe pour nous montrer un lépidoptère.
D’accord avec vous sur ce coup-là, Hamlet. On est tout de même quelques uns, finalement, même ici, à trouver la couleuvre un peu trop grosse à avaler. Et encore une fois, ce sont ceux qui crient le plus fort possible à l’ordre moral, à la censure, au lynchage, qui ne donnent aucun signe, aucune piste, aucune marque d’intérêt pour le changement radical qui s’opère, aucune solution pour accélérer ce changement. A croire qu’en réalité, ils voudraient que rien ne bouge…
Pour l’adultère divin de Marie, et le stratagème mis en place avec Joseph, son cocu d’époux, ne pas se fier à des vieilles dingos, qui tirent un corbillard à genoux.
Voir le savoureux récit d’Erri de Luca.
« Quant au Traité de Versailles, JB, je m’y suis intéressé d’assez près pour son centième anniversaire. Il explique très bien pourquoi l’Allemagne s’est dotée d’un dirigeant nationaliste et autoritaire. »
Closer, quand j’étais élève au lycée Carnot de Cannes (fin des années 1960), notre prof d’histoire nous expliquait déjà que le Traité de Versailles portait en germe la responsabilité de la Seconde Guerre mondiale.
Ce prof, monsieur Pidancet, était en soi un sacré personnage. Un ancien pied-noir, qui se teignait en roux-carotte, et détestait cordialement le général de Gaulle.
Plus tard, alors que j’étais installé depuis quelques années à Paris, je l’ai croisé à la villa Rothschild, la bibliothèque municipale de Cannes. Il m’avait alors appris que son fils, le général Pidancet, avait été nommé gouverneur général de Paris…
Glané au fil des commentaires :
– Hitler et l’ésotérisme : non, il était son propre maître, et ce genre de spéculations, par exemple chez un Hermann Rauschning, est à la source de beaucoup d’erreurs (et les erreurs à son sujet, souvent induites par lui-même, sont autant de vecteurs de ses succès); en revanche, il tolérait très bien des superstitions diverses chez un Himmler ou un Hess.
– les trains de Juifs ayant priorité sur les transports de troupes ou d’armes : pur fantasme, qu’aucun historien militaire ne confirme -et pur illogisme : les Juifs au contraire crevaient la bouche ouverte dans les trains surchauffés ou gelés, forcés d’attendre des heures et des jours.
– pas la moindre fascination chez moi mais un vif souci de comprendre et des découvertes quasi-quotidiennes.
– « historien officiel » ? Il y a longtemps qu’on ne me l’avait pas faite, mais de la part de quelqu’un qui avoue n’avoir pas lu une ligne de moi, cela peut se concevoir.
@Le problème avec l’article de passou c’est que quelqu’un comme moi qui n’a pas connu cette époque est bien incapable de discerner s’il regrette que la morale passe avant la littérature,
Ah ben, la promo canapé en salon, ça n’a pas d’âge, pour la mere de Vanessa, 47 ans…
Une petite vérification sur wikipedia t’aurait évité d’écrire une connerie mon bon Hamlet:
« L’expression est employée dans le discours de Mac-Mahon le 28 avril 1873 : « Avec l’aide de Dieu, le dévouement de notre armée, qui sera toujours l’esclave de la loi, avec l’appui de tous les honnêtes gens, nous continuerons l’œuvre de la libération de notre territoire, et le rétablissement de l’ordre moral de notre pays. Nous maintiendrons la paix intérieure et les principes sur lesquels repose notre société ». L’ordre moral est à la fois une reconquête religieuse de la société et une lutte politique sans concession contre le radicalisme républicain, ennemi de la société. Il s’appuie sur une éducation religieuse renforcée, seule susceptible d’extirper les influences mauvaises héritées de la philosophie des Lumières et du positivisme. C’est dans ces circonstances que le 23 juillet 1873 l’Assemblée nationale adopte une loi déclarant d’utilité publique la construction d’une basilique dédiée au Sacré-Cœur sur la colline de Montmartre.
Une volonté d’ordre moral est fréquemment prêtée à la politique du maréchal Pétain durant le régime de Vichy2. Mais Pétain déclarait, dans un discours du 11 octobre 1940 : « L’ordre nouveau ne peut, en aucune manière, impliquer un retour, même déguisé, aux erreurs qui nous ont coûté si cher, on ne saurait davantage y découvrir les traits d’une sorte « d’ordre moral » ou d’une revanche des événements de 1936. »3.
Rose,
je vous réponds sous le précédent billet.
Water close confond ordre moral et ordre nouveau.
Mais son pote zemmour , pétainiste refoulé, fait de bien pires confusions historiques.
sur le traité de Versailles : j’aime le commentaire qui dit qu’il pouvait engendrer un Mussolini allemand mais non un Hitler.
Cependant cela se retourne. Il était justement calculé pour surveiller et paralyser ce Mussolini, au moyen de la SDN et de pressions diverses. Il fallait l’habileté de Hitler et son culot dans le mensonge pour rendre ces parades inopérantes.
Il faut aussi penser au rôle de la révolution russe : les très anticommunistes puissances rédactrices s’étaient donné pour objectif le cercle carré d’une Allemagne affaiblie mais puissante, pour « faire barrage », et pourvue d’un gouvernement central capable de lâcher des troupes contre tout Land un peu agité.
Pour l’instant, tu fais partie de celles qui crient le plus fort, Clopine.
Hurlant après le « capitalisme machiste » et faisant des femmes essentiellement des victimes innocentes.
Les choses sont un peu plus compliquées que ça.
Visionne ce documentaire exceptionnel, où l’on apprend comment Martha Schneider, après avoir fricoté avec Hitler, a sorti sa fille de 14 ans du pensionnat de religieuses et en a fait une star, afin de se refaire une virginité politique, tout en fermant les yeux sur son nouveau mari qui harcelait la pauvre Romy, laquelle a dû son salut que dans la fuite d’Allemagne…
https://www.arte.tv/fr/videos/074559-000-A/conversation-avec-romy-schneider/
Concernant Polanski j’ai regardé cette interview de sa femme l’autre jour et bonjour le malaise, et surtout quel mic mac ce plateau …
https://www.youtube.com/watch?v=79woZLXgQCo
Il y a aussi celle sur son film Lunes de Fiel que j’avais détesté à l’époque, en fait parce que cela me renvoyait à un rôle peu valorisant celui de devoir ramper pour rallumer le désir masculin.
Il y a une part de mauvaise foi qui s’explique par le fait qu’il entendent rester sur leurs paradigmes
Voilà l’extrait :
Ah, j’ai cru qu’on allait avoir une vidéo de la femme (polonaise) de Polanski, qui avait pris la fuite. Mais l’Ina doit pas avoir ça en archive…
Avant d’être un film, « Lunes de fiel » fut d’abord un livre d’un grand intellectuel de gauche, Chantal !
https://www.babelio.com/livres/Bruckner-Lunes-de-fiel/8075
Autrefois, ces affaires de pédophilie ou d’abus sexuel étaient jugées à huis-clos. Ce n’était peut-être pas plus mal. Aujourd’hui, tout le monde s’érige en procureur de vertu au nom de la morale !
Je comprends parfaitement l’inquiétude de Passou et trouve son billet tout à fait légitime, Clopine.
Confondre loi et morale, là aussi, faut pas être bien en phase avec l’époque.
Matzneff s’était aujourd’hui traduit en justice. Il y a échappé jusque là, et c’est une question qui mérite des réponses.
Matzneff serait aujourd’hui, comme hier!, traduit en justice, si les plaintes avaient été déposées!
La.goncet a eu raison de poser la question.
J’espère que la mère de Vanessa Springora, attachée de presse ?milieu de l’édition? ne sera pas épargnée, non plus.
Langoncet, s’cusez.
D’autant plus que Passou aurait pu rajouter au lot le fait qu’il n’a pas pu préfacer les Pamphlets de Céline…
Oui jazzi, j’ai capté cela et cela confirme bien que c’est la gauche mitt- mitt qui soutenait ce courant. En rangeant ma bibliothèque l’autre jour et en jetant un œil sur l’écran de la république des livres, j’essayais d’imaginer la littérature sans pas de côté, la langue française sans point virgule …pas évident.
j’ai ressorti un petit ouvrage « Sur la Lecture » de Marcel Proust édité aux éditions du Vice Impuni sorte d’indice lexical sur sa nature même.
Retrouvé cette vidéo, la tête des hommes pensifs, recueillis même sur le plateau est quand même assez significative mention à Laurent Voulzy.
« Face à l’attaque de Klarsfeld, Antoine Gallimard réagit le soir même. Dans un communiqué envoyé à l’AFP, il réaffirme sa volonté de republier les pamphlets, mais, détail passé inaperçu, n’évoque plus la date de mai 2018 pour la parution. Ce qui ressemble à une reculade, même s’il s’en défend. Plus tôt dans la journée, il s’est entretenu avec François Gibault, l’avocat historique de Lucette Destouches, la veuve de Céline. Celui-ci raconte:
Nous sommes convenus qu’il ne fallait pas se précipiter. Nous publierons, bien sûr, mais quand nous serons prêts.»
Antoine Gallimard, lui, nous fait savoir qu’il nous recevra quand les fameux écrits seront publiés. Au prochain Noël ou à la saint-glinglin ? »
A la saint glinglin, probablement ?
Je ne causais pas à vous, hamlet. Je regardais le rayon « critiques » de ma bibliothèque — Isella, Contini, et ainsi de suite — et me posais la question.
Pédocriminalité :
La pétition de 1977 publiée par le journal Le Monde et revendiquée en 2013 par son auteur aujourd’hui vilipendé :
Le lendemain, après une superbe plaidoirie de Maître Lafon, les trois accusés sortaient libres du palais de Justice. Leur cauchemar avaient pris fin.
Jacob, de son prénom.
Plaidoirie de chiottes.
Attaque ad hominem, c’eest pas chic, y a de quoi.
Merci, hot pepper.
Quelle plume !
Amusant de voir qu’il écrit « l’émile » pour « email »…
Il y a du Matzneff chez Renaud Camus et Pascal Quignard, me semble-t-il ?
Suis très étonné, et comme qui dirait, plutôt agréablement surpris par ces refus de signatures pour Matzneff…
___________
« La quête des signatures fut également menée par Matzneff lui-même, en un temps très court, avec l’aide de Guy Hocquenghem. La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres). »
Magda, pas Martha..Schneider, dear Baroz.
pensez à..Goebbels. Magda Goebbels.
Liebelei, Ophüls, Magda Schneider qui cause viennois chantant sans mièvrerie. le code de l’honneur austro-hongrois, souillé par Clemenceau.
Marguerite Duras, qui s’est envoyée en l’air quelques années plus tard avec un jeune-homme plus jeune que son fils, JJJ !
Clopine, une fois de plus vous avez tort de me donner raison !!!
il est évident que si cette dame avait été aussi traumatisée qu’elle veut le faire croire elle n’aurait jamais choisi un métier dans l’édition !
qui a déjà vu une personne persécutée choisir la même voie que son tortionnaire ?
ces histoires c’est tout du flan !
comme Montherlant, dear Baroz. mais c’est pas grave.. s’est suicidé comme une grosse romaine. la classe !
au contraire : elle aurait dû écrire un livre pour remercier Matzneff d’être devenue ce qu’elle est !
» les trains de Juifs ayant priorité sur les transports de troupes ou d’armes : pur fantasme, qu’aucun historien militaire ne confirme ».
Je suis surpris que MàC, qui était agrégé d’histoire, ait pu s’y laissé prendre…Mais, trains prioritaires ou pas, il demeure qu’il était complètement irrationnel de consacrer des moyens matériels et humains importants à la rafle des juifs, à leur déportation et à leur extermination, alors que la guerre faisait rage et que son issue était chaque jour plus incertaine pour l’Allemagne.
Cela ne peut vouloir dire qu’une chose: dans le cerveau dément de AH, un « daimon » lui murmurait: « périsse l’Allemagne et moi avec, pourvu que le maximum de juifs soient exterminés avant la chute. »
Cette obsession échappe à toute analyse rationnelle.
ces histoires c’est tout du flan !
Effectivement, l’expression plutôt directe employée ici par Hamlet corroborerait la mise en ligne de cet article sur fb par une éminente philosophe accompagné par d’autres liens sur la post vérité et la fake news.
Un roman peut-il être la vérité exacte de ce qui s’est passé il y a plus de 30 ou 40 ans?
Comment vérifier l’exactitude des faits?
Sur quelles instances de vérité l’écrivain est-il mis au tribunal?
Et quel tribunal, sinon celui de la vox populi du web faiseur de fake news?
« Closer, quand j’étais élève au lycée Carnot de Cannes (fin des années 1960), notre prof d’histoire nous expliquait déjà que le Traité de Versailles portait en germe la responsabilité de la Seconde Guerre mondiale. »
Pas du tout incompatible avec ce que j’ai écrit, JB.
@Chere Clopine
Vous m’interpellez sur une question que je ne suis pas sure de cerner, et je ne sais si je comprends comment elle se rattache au billet .
Il me semble à vous lire que le refus affiché par les femmes d’être assignées dans leur relation avec les hommes victimes à un statut de victimes dominées, justifierait, en cas de nécessité , sa revendication par la violence
Ma réponse va vous decevoir
Je suis d’une génération qui a vu avec bonheur au fil des années se multiplier des conquêtes tant culturelles que juridiques qui ont vraiment libéré les femmes y compris en ce qui concerne les rapports entre les sexes ;elles ont conquis l’autonomie financière, la liberté sexuelle, la possibilité d’avoir des enfants sans dépendre d’un homme, la possibilité de vivre sans honte leur homosexualité .
S’il reste aux femmes en occident des choses à conquérir, elles sont d’ordre économique, l’égalité salariale essentiellement .
Mais pour le reste, au risque d’être incomprise, je ne vois pas qu’il y ait place aujourd’hui pour un combat spécifiquement féministe, y compris s’agissant des rapports entre hommes et femmes ,
Le viol est un crime dont la victime est le plus souvent une femme et il est sanctionné comme tel.
de sorte que savoir si l’œuvre d’un violeur comme celle de n’importe quel autre criminel doit être diffusée n’est pas un problème de femmes ; chacun homme ou femme peut lui donner une réponse différente en fonction de ses convictions. Mais se saisir de la question en tant que femme protestant au nom du prétendu statut victimaire que nôtre société réserverait aux femmes ,c’est pour moi absurde ;
Je vois pour ma part dans les manifestations bruyantes de celles qui ont enfourché ce cheval de bataille comme un comportement d’enfants gâtées, à la recherche, entre autres joujoux, d’une cause à défendre leur permettant de se camper à bon compte dans une posture de militante engagée
excusez cette pensée qui vous apparaîtra « réactionnaire »
Delaporte me manque cruellement
On l’imagine sans peine. Entre cafards… Avec l’affaire Matzneff, tous les peine à jouir, tous les sordides, claquemurés dans leur province mentale, tiennent enfin leur petite revanche sur la vie et sur Paris, la Capitale du Vice. C’était avant qu’il fallait réagir, bande de lâches. Aujourd’hui, Matzneff n’est plus qu’un vieillard aux abois sans pouvoir ni influence, un vieux beau plus pathétique qu’autre chose. Vous êtes tous également méprisables, les pétitionnaires d’hier et les lyncheurs à rebours d’aujourd’hui. Même bêtise, même laideur, et bien sûr même logique de groupe, même effet de meute, la bonne conscience en prime.
excusez cette pensée qui vous apparaîtra « réactionnaire »
saprée deashash. derrière les recettes à mémé des de tanger, une wonderwoman sarfati qui vous déculotte au lasso
Eh bien, même si nos points de vue sont irréconciliables là-dessus, DHH, je vous remercie pour la courtoisie de votre réponse, sa clarté, sa mesure et son impeccable langage… Si seulement nous pouvions tous « en prendre de la graine »… Soupir !
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