de Pierre Assouline

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2024 : voeux à volonté !

2024 : voeux à volonté !

(photo Passou)

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commentaires

1 434 Réponses pour 2024 : voeux à volonté !

D. dit: à

Moi je vais opter pour les rillettes.
C’est bon, les rillettes. Il paraît que même Macron en mange. M’étonnerait qie ce soit une rumeur infondée.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Clopine ne l’a pas épinglé parce qu’il m’avait traité de snob, elle l’a fait pour une toute autre raison, sûrement très valable.

Si j’étais snob, je ne fréquenterais pas cette clinique.

B dit: à

Chic, une bataille, un duel en perspective!

B dit: à

BdB, vous êtes impressionnant, intimidant, je crois qu’il est nécessaire pour vous rencontrer de vous laisser la liberté du mouvement, du pas vers l’autre. Une attitude un peu hautaine (et réfrigérante quand l’autre ne vous plait pas) en tout cas je ne m’y risquerais plus. Vous ne supportez pas la médiocrité mais la ligne est fluctuante, c’est très inconfortable, mieux vaut se dire une fois pour toutes « je suis trop con, trop ordinaire ». Une pointe de naïveté chez vous malgrè votre grande intelligence.

Pablo75 dit: à

Non que les ploucs n’aient pas le droit d’exister. Sans eux, pas de gens raffinés. Il y a même des ploucs snobs, et des snobs ploucs.
Bihoreau, duc de Bellerente dit

Tu t’enfonces, mon pote…

William Boquet dit: à

Correctif. Ablation d’un n, ajout de la chose

Le Siphoñé de La Tilde

Sur ce j’emboîte le pas au Thoreau. Salut salut

rose dit: à

Vu de visu.
Horrible.
Personne.

Clopine dit: à

Bien sûr que c’est bon, les rillettes. C’est du cochon. Dans nos actes de prédateurs, nous, je veux dire l’espèce humaine, avons comme des métaphores du purgatoire. Ainsi, nous tuons les cochons, mais si c’est pour obtenir les rillettes, nous voici absous. Quel autre animal prend la peine de transformer ses proies en recette culinaire ?

Bon d’accord, je sors

(Ce soir, pour me punir et parce que les bonnes rillettes sont désormais hors de ma portée financière, saucisses Herta. On s’étonnera, après, que j’ai parfois, souvent, parfois, envie de mourir. Les saucisses Herta sont à elles seules un motif légitime. Bon, je sors derechef. M’en vais lire un peu de Violette Leduc, tiens.)

Phil dit: à

La Violette voulait emballer la Beauvoir, en vain, la sociologie a ses limites esthétiques.
Eartha Kitt, faites valser vos saucisses, dear Clopine.

rose dit: à

Les saucisses Herta sont à elles seules un motif légitime.

Je suis d’accord.
Les lentilles pas cuites aussi.
Dans mon Intermarché local et petit, le dimanche matin, en barquettes préemballées, en ce qui concerne la viande, il y a souvent des dates courtes avec 30% de réduc.
Comment voulez-vous retrouver le moral en bouffant des saucisses Herta ?
Mission Impossible.

rose dit: à

10 février 2024, nouvel an chinois, année du dragon de bois

Bill Evola dit: à

Dans nos actes de prédateur, nous, je veux dire l’espèce humaine

Comme si les animaux démultipliés à foison par l’élevage était une prédation! 🙂
Les bouleversements écologiques, oui.

Depardieu est un porc.
(D’élevage ou sauvage?)
L’ homme est un violeur.
La femme est une victime.
Et Cl.pne elle est quoi?

D. dit: à

🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭C’est🌭🌭🌭 bon, 🌭🌭🌭les saucisses🌭🌭🌭 Herta. 🌭🌭🌭🌭J’en 🌭🌭🌭mange 🌭🌭🌭souvent.
🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭🌭

D. dit: à

Bon je vais vérifier mes poules et hop, pipi et au dodo. Vive le 2 janvier.
Le 3 sera encore plus veau.

D. dit: à

pus qu’hier, un peu moins que demain.

Jazzi dit: à

Je me souviens quand Clopin tuait le cochon et que Clopine faisait du boudin !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Si on commence à capoter parce ce que ce qu’on mange a souffert pour nous nourrir, on est mieux de mourir. Mon petit Ahmed ne me cuisine que des plats végés, avec ce qu’il y a de moins cher: sa soupe choux et carottes est divine, et quand je crois le mériter, un peu de porc me ravit. Lentilles, pommes mousseline … Je vous ai déjà parlé de madame George; en voilà une qui sait se nourrir ! https://www.youtube.com/watch?v=v0quFKS3NKs

Clopine dit: à

Bon, les rillettes d’oie c’est bon aussi. Et oui, il fut un temps où une fois par an le cochon non élevé dans l’univers concentrationnaire des porcheries industrielles, vous savez bien, celles qui sont responsables des algues vertes, était transformé en boudins, saucisses, jambon (fumé dans la cheminée), etc. Et alors ?

rose dit: à

Bihoreau de Bellerente

Magnifique Madame Nathalie, titi parisienne.
Jamais fait les papillotes dans du papier cristal.
Étonnée de voir des maraîchers qui montent à Paris.
Ici, sur le marché, un autochtone, bio depuis quarante ans, un paysan qui revend l’été très cher, une femme agricultrice qui revend des produits de qualité (ses fraises !) ; les autres revendent à partir du marché de Carpentras, en faisant des marges bénéficiaires énormes.

Ce marché parisien à partir d’un maraîcher est splendide. Merci pour ce reportage fort intéressant !

rose dit: à

Quand toi (ici, c’est moi) tu as vécu dans ton quotidien moyen, l’exemple, plus rien ne t’étonne dont cela :
« Le fisc français a renoncé à continuer une procédure en justice contre le géant du luxe LVMH qu’il soupçonnait de fraude fiscale, a-t-on appris mardi auprès d’une source à Bercy, confirmant une information de Mediapart.

En février 2023, la Cour de cassation avait annulé une décision de justice qui invalidait une perquisition du fisc chez LVMH en 2019 et ordonnait la restitution des pièces saisies. Elle avait renvoyé les parties devant la cour d’appel de Paris. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a toutefois décidé de ne pas donner suite à l’affaire, a indiqué une source à Bercy, renonçant ainsi à étayer ses soupçons de fraude fiscale. »

Et la privatisation des autoroutes, où en est l’État Français ?

C’est comme cela, par ce biais là, que les pauvres sont de plus en plus pauvres, et les riches de plus en plus riches : lesquels, au cimetière se retrouveront à égalité totale avec les premiers, qui auront eu, eux, une vie plus dure.

rose dit: à

Avec, bien entendu, les remerciements de Macron :
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ENTREPRISES
BERNARD ARNAULT ÉLEVÉ AU RANG DE « GRAND’CROIX » DE LA LÉGION D’HONNEUR
Le 31/12/2023 à 10:15
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Mute

Présent dans la promotion du 1er janvier, le patron du groupe LVMH va rejoindre le cercle prestigieux des grand’croix, plus haute dignité de la Légion d’honneur.
Une nouvelle distinction pour Bernard Arnault. Commandeur des Arts et des Lettres et promu grand officier de la Légion d’honneur en 2011, le PDG du groupe LVMH va rejoindre le cercle prestigieux des grand’croix, plus haute dignité de la Légion d’honneur, dans la promotion du 1er janvier publié ce dimanche au Journal officiel.

La première fortune de France rejoint, entre autres, François Pinault, qui a été élevé au rang de « grand’croix » en 2017, comme d’autres dirigeants d’entreprise et industriels avant eux. Seulement 68 autres personnes détiennent actuellement cette distinction.
In BFMTV.

rose dit: à

Pas dégoûtée.
Je me suis achetée une andouillette AAAA.
Dois finir les endives au jambon au préalable.
Et trouvé une recette de pizzettes confit d’oignons, fromage de chèvre, un peu de miel, thym, chez What’s UP Clara. Y rajouterai olives noires.

J J-J dit: à

(Et Marcelle Pichon ???) -> elle mange huit melons par jour,

Bloom dit: à

dragon de bois

Ne vaut pas celle du Dragon d’or, mais on fera avec.
Ne changera rien pour les mingong (lit. ‘travailleurs du peuple’), citoyens de seconde zone de facto et de jure qui ont joué un rôle essentielle dans la transformation de la société chinoise mais n’en continuent pas moins à être les grands perdants année après année. La crise du bâtiment et le ralentissement de l’économie les renvoient dans leurs campagnes où ils se retrouveront aussi pauvres qu’avant.

et alii dit: à

les imprécations de Camille dans Horace :

Rome, l’unique objet de mon ressentiment
………………………………..
Que le courroux du Ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feu !
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendres et tes lauriers en poudre

et alii dit: à

Étymologiquement, ex-voto est un emprunt à la langue latine attesté pour la première fois en 1643 chez Saint-Amant (Saint-Amant, Poésies)1.

Le terme est composé du latin ex (« à la suite de », « selon ») et de voto (venant de votum, « vœu »), dérivé de vovere votum (« faire un vœu ») et il est issu de l’expression ex voto suscepto signifiant « en conséquence d’un vœu souscrit »1.

Les dictionnaires en proposent tous une définition similaire2, à quelques variantes près : « objet placé dans un lieu vénéré en accomplissement d’un vœu ou en signe de reconnaissance ».

Les encyclopédies liturgiques (tel le Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie dans les articles « ex-voto » et « donarium ») renvoient aux termes officiels de la législation canonique : Donarium, donaria, donaria votiva et tabellæ votivæ.
wiki

et alii dit: à

Quiconque visite Rome ne manque pas de jeter une pièce par-dessus son épaule gauche dans la fontaine de Trevi, un monument baroque du XVIIIe siècle. Tout en lui tournant le dos et en fermant les yeux. Ce geste est censé garantir au touriste de revoir la Ville éternelle. Cette coutume ancienne rapporte chaque année des sommes colossales à la municipalité, qui, dit-on, en fait don à des associations caritatives…

et alii dit: à

on fait un voeu en mangeant le premier fruit de l’année et

Rosanette dit: à

@et alii
l’intertextualité- en fait dans l’exemple ci dessous quelque chose qui s’y apparente peut jouer des tours .
je ne suis plus sensible a la violence du dernier vers que vous citez ,celle qu’a voulu y mettre Corneille, depuis que se surimpressionne pour moi l’mage du petit pot étiqueté ‘laurier en poudre « que j’ai dans ma cuisine

closer dit: à

« Les Segpa au ski » : le film déprogrammé de plusieurs cinémas après des débordements et interventions de police
La suite du film « Les Segpa » est devenue un phénomène dans les salles obscures. Des jeunes s’y filment en hurlant et jetant de la nourriture. »

Par Le HuffPost

JB, en tant que critique cinéma officieusement officiel du blog, j’espère que tu nous feras un compte-rendu de ce film qui déchaîne les passions. N’oublie pas ton casque avant d’entrer dans la salle.

Rosanette dit: à

@Rose
vous écrivez:
Je me suis achetéE une andouillette
De la part d’un prof de français c’est evidemment une coquille. mais certains risquent de voir un exemple d’accord hypercorrect s’agissant d’un locuteur femme
a éviter par la relecture(ce que je ne fais jamais et j’ai tort)

lmd dit: à

Pablo 75 rappelle «…tout ce que le monde doit à l’astrologie (pas d’astronomie sans elle, par exemple) et la liste des gens qui l’aimaient ou la pratiquaient (etc….) .
Cela ne constitue évidemment pas une preuve du bien fondé du propos astrologique : il y a bien plus de gens qui ont aimé et pratiqué (encore aujourdhui) la religion chrétienne et qui ont apporté au monde infiniment plus de résultats que l’astrologie sans que que cela prouve la validité des croyances des chrétiens.

Bloom dit: à

Thoreau

Edgar Alan Poe n’avait que très peu d’estime pour les « Transcendentalistes », Thoreau, Emerson et Longfellow, qu’il surnommait les ‘Frogpondians’ et dont il raillait les métaphores fumeuses et le pseudo-mysticisme.
La réputation de Thoreau est effectivement un tantinet surfaite & ‘Walden’ une quasi-mystification quand on sait que la cabane située dans la « nature sauvage » où s’était réfugié le pseudo-ermite qui était censé fuir la civilisation se trouvait à 2kms de Concord, ville où il se rendait quasi quotidiennement pour rendre visite à ses amis, sa famille et se ravitailler en provisions de toutes sortes
Il y a dans cette description d’une communion fusionnelle avec la nature sauvage (la « wilderness » suppose danger, bébêtes venimeuses et méchants peaux-rouges) une forme d’imposture qui rappelle celle de certains contemporains.
Quant à la désobéissance civique, concept fécond s’il en est, on rappellera qu’il n’a passé qu’une nuit derrière des barreaux en 1846 pour non-paiement de la capitation à un état associé à l’esclavage.
C’est probablement ce que Poe détestait le plus chez lui, en bon sudiste de Richmond, non exempt de sympathies pro-escalvagistes « latérales » (voir l’omniprésence menaçante de la couleur noire dans ses écrits), mais également directe, notamment dans quelques articles où la relation maitre/esclave est présentée comme le summum de l’amour réciproque, et dont il se pourrait qu’il soit l’auteur.
Les vues anti-esclavagistes de Thoreau sont d’autant plus louables et courageuses qu’elles étaient loin d’être partagées par une majorité d’Américains dans les états du Nord.
Reste que celles et ceux qui œuvraient au sein de la filière d’évasion d’esclaves appelée le Chemin de fer souterrain (The Underground Railroad, roman récent de Colson Whitehead) prenaient de gros risques et mettaient leur vie dans la balance, surtout depuis le vote du Fugitive Slave Act (1850), qui permettait aux maitres et à leurs affidés de venir récupérer les esclaves fugitifs dans les états du Nord, forçant les évadés à pousser jusqu’au Canada en suivant l’étoile polaire (The North Star) à des milliers de kms de la ligne de démarcation entre le Nord et le Sud (the Mason-Dixon line, cf. Thomas Pynchon).
Thoreau, un auteur important certes, mais qui doit être remis dans son contexte afin d’éviter de sombrer dans l’anachronisme, dans le culte d’un supposé proto-écolo et d’un militant antisystème comme on nous le sert en France depuis quelques années.

J J-J dit: à

(CC du petit rapporteur) -> lu ceci, sur un autre blog :

« Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » (Grasset). Un premier roman percutant qui emballerait Rose (RdL). Prix France Télévisions 2023Prix du premier roman Prix des Inrockuptibles. Un coup de massue !

rose dit: à

Rosanette

Je me suis acheté une andouillette.
Vais me le rentrer dans le crâne en 2024 !
Merci pour la correction.

rose dit: à

Janssen J-J merci.
Je vais aussi me procurer le livre de cuisine de Mme Nathalie Georges en ses chambres de bonne.

Jazzi dit: à

HENRY D. THOREAU

Renaissance de la nature et de la civilité

Au milieu du XIXe siècle, alors que l’Amérique s’industrialisait à toute allure, Henry David Thoreau (1817-1862) décida de s’installer seul, au fond des bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu’il avait construite de ses propres mains, au bord de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Durant un peu plus de deux ans, il y vécut en autarcie, cultivant quelques arpents de terres, chassant et pêchant selon ses stricts besoins. Un contact privilégié avec la nature, les saisons, les plantes et les animaux, qui lui laissa tout loisir pour entreprendre la rédaction de Walden, devenu un grand classique de la littérature mondiale, où l’auteur expose, à la lumière de sa propre expérience de vie en solitaire, le fruit de ses idées et de ses réflexions, telle celle de la désobéissance civique, en refusant de payer ses impôts. Un écologiste radical avant l’heure, doublé d’un moraliste, dont l’influence rayonne bien au-delà du continent américain. C’est ainsi que dès son premier printemps, Thoreau eut le sentiment que cette saison était non seulement celle de la renaissance de la nature, mais aussi celle d’une humanité retrouvée !

« De même que chaque saison nous semble tour à tour la meilleure, la venue du printemps évoque la création du cosmos à partir du chaos et le retour de l’Âge d’Or. (…)
Une seule et douce averse suffit à rendre l’herbe beaucoup plus verte. De même, nos espoirs grandissent sous l’influence de pensées meilleures. Ce serait pour nous une bénédiction, que de vivre toujours dans le présent et de tirer parti de chaque incident qui nous arrive, comme l’herbe qui avoue l’influence de la plus légère rosée qu’elle reçoit ; et de ne pas passer notre temps à expier notre négligence des occasions manquées, ce que nous appelons faire notre devoir. Nous nous attardons dans l’hiver alors que c’est déjà le printemps. Par une agréable matinée printanière, tous les péchés de l’homme sont pardonnés. Un tel jour marque une trêve pour le vice. Tant que le soleil darde ses rayons brûlants, le plus vil des pécheurs peut se repentir. Notre propre innocence recouvrée nous permet de discerner celle de nos voisins. Hier encore, vous voyiez en votre voisin un voleur, un ivrogne ou un sensualiste, vous le preniez en pitié ou vous le méprisiez, et vous désespériez du monde ; mais en cette première matinée de printemps, le soleil qui brille et réchauffe le monde le recrée aussi bien, vous découvrez votre voisin occupé à quelque tâche sereine, vous remarquez combien ses veines épuisées de débauche se gonflent d’une joie paisible et bénissent le jour nouveau, ressentent l’influence du printemps avec toute l’innocence du petit enfant, et toutes ses fautes sont pardonnées. Il émane de lui non seulement une atmosphère de bonne volonté, mais même un goût de sainteté qui tâtonne pour s’exprimer, peut-être aveuglément et maladroitement, tel un instinct tout neuf, et durant une brève heure aucune blague vulgaire ne résonne sur le versant de la colline. Vous décernez quelques jeunes pousses, belles et innocentes, prêtes à jaillir de son écorce noueuse pour essayer de vivre une année encore, aussi tendres et fraîches que la plus jeune des plantes. (…)
Le 29 avril, alors que je pêchais à partir de la berge de la rivière près du pont de Nine-Acre-Corner, debout parmi les herbes de brize et les racines de saule, où rodent les rats musqués, j’entendis un crépitement singulier, rappelant le bruit de baguettes agitées par les doigts d’enfant, quand, levant les yeux, j’aperçus un faucon, très mince et gracieux, semblable à un engoulevent, tour à tour s’élevant comme une vague puis chutant d’une hauteur d’une ou deux perches, encore et encore, montrant le dessous de ses ailes qui luisait tel un ruban de satin au soleil, ou comme l’intérieur nacré d’un coquillage. (…)
Je pris par ailleurs une rare succession de poissons d’or, d’argent et de cuivre brillant, qui évoquaient un chapelet de bijoux. Ah ! Combien de matins du premier jour du printemps j’ai foulé ces prairies en sautant de tertre en tertre, de racine de saule en racine de saule, quand la vallée sauvage de la rivière et les bois étaient baignés d’une lumière si pure et éclatante qu’elle aurait réveillé les morts, s’ils avaient sommeillé dans leur tombe, ainsi que certains le supposent. Toute preuve plus convaincante de l’immortalité est superflue. Toutes choses doivent vivre dans une lumière telle que celle-ci. »

(« Walden », traduit de l’anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent, Éditions Le mot et le reste, 2010)

Bloom dit: à

Durant un peu plus de deux ans, il y vécut en autarcie, cultivant quelques arpents de terres, chassant et pêchant selon ses stricts besoins. Un contact privilégié avec la nature, les saisons, les plantes et les animaux, qui lui laissa tout loisir pour entreprendre la rédaction de Walden, devenu un grand classique de la littérature mondiale, où l’auteur expose, à la lumière de sa propre expérience de vie en solitaire, le fruit de ses idées et de ses réflexions, telle celle de la désobéissance civique, en refusant de payer ses impôts. Un écologiste radical avant l’heure,

Faux.

D. dit: à

Il faut donner l’exemple, Jazzi.

Damien dit: à

« la relecture(ce que je ne fais jamais et j’ai tort »

J’avoue que moi non plus, je ne me relis JAMAIS. De même que je lis les autres en diagonale, vraiment un survol, de très loin. Comme un oiseau…

lmd dit: à

Bloom, vous opposez plus haut écrits de sociologie et de géographie et dézinguez ensuite, un peu, le transcendentaliste Thoreau, j’en profite pour signaler un petit livre que je viens de lire du magnifique Élisée Reclus, Textes cartographiques (éditions Héros-Limite, Genève). Un anarchiste savant, attentif à la réalité et à la beauté du monde. J’ai croisé plusieurs fois chez des bouquinistes de longues séries de ses publications sans oser les acheter. Je le regrette.

et alii dit: à

pour les lecteurs de Thoreau:
« Raphaël Picon, Emerson. Le sublime ordinaire, CNRS Editions, 2023

Je ne connaissais de Ralph Waldo Emerson que son amitié avec Henry David Thoreau et leur goût commun pour la nature. Avec Emerson. Le sublime ordinaire1, le philosophe et théologien protestant Raphaël Picon nous en dit plus sur ce penseur tourmenté qui a traversé le 19e siècle.
sur un billet mediapart:
https://blogs.mediapart.fr/christophe-patillon/blog/071223/ralph-waldo-emerson-penseur-tourmente
« « Mes bois sont le seul endroit où je ressens de la joie, écrit-il. Mon esprit s’élève dès que j’y entre

et alii dit: à

à propos de l’auteur du billet emerson thoreau
il se présente lui aussi comme lecteur mais « lecteur pathologique « 

et alii dit: à

J’avoue que moi non plus, je ne me relis JAMAISje me relis ,certes,mais trop tard;je me bagarre avec le temps

Bloom dit: à

Elisée Reclus est un géographe à l’ancienne mode, doublé d’un poète, lmd. Un magnifique écrivain et un homme engagé dont j’ai lu L’histoire d’un ruisseau, qui m’a ému.
J’ai eu un professeur de géographie en khâgne anglais, L. Hespel, dont les cours étaient d’une tenue remarquable et d’une poésie totale. François Angelier (Mauvais genre sur FCulture) qui était dans la khâgne d’à côté (Lettres/Espagnol) a écrit quelque part que c’était son cours préféré.
Je ne dézingue pas les géographes per se, mais constate avec tristesse qu’avec leur jargon insupportable, on les retrouve souvent dans un rôle de conseil aux divers échelons du pouvoir et me désole que les sociologues eux ne soient que très rarement consultés.

Chez Thoreau, il existe une forte distorsion entre ses textes, la façon dont il se met en scène, et la réalité des faits. Il suffit de le savoir afin d’apprécier à sa juste valeur cet esprit singulier. Je vais tenter de retrouver un extrait de son Journal (bien meilleur que ‘Walden’) qui est de la poésie en prose.
Thoreau a incarne une des facettes du projet national états-unien, la relation fusionnelle avec la nature, mais d’autres, comme Fenimore Cooper, les peintres de paysage comme Thomas Cole, ou G.Catlin, le « peintre des indiens », ou encore J.Muir, « le père des parcs nationaux », ont autant de mérite mais n’ont pas reçu l’attention qui convient.
Poe, lui, représente l’envers de cet optimisme, la veine sombre et mortifère qui préside à la constitution des US, avec son double péché originel qui constitue le socle de la nation, le génocide des populations autochtones et l’asservissement des population africaines, les conséquences de ce dernier étant toujours une plaie béante aux flanc du « colosse américain ».

MC dit: à

Et Alii : Corneille ecrit. « Rome unique objet de mon ressentiment » . Sans l’ . Fort belle tirade , au demeurant, au même titre que d’ autres dans Medee. Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

JACK KÉROUAC

La beat béatitude

Dès la publication, en 1957, de son roman Sur la route, Jack Kerouac (1922-1969) s’est imposé comme le chef de file de la beat génération. Un mouvement littéraire et artistique réduit essentiellement à lui-même et à ses amis Allen Ginsberg et William Burroughs. Mais aussi un choix de vie, adopté par les nombreux beatniks, privilégiant la vie errante, l’exploration des religions orientales (chez Kerouac, le bouddhisme le disputait au catholicisme), la liberté sexuelle ou encore l’usage des drogues plus ou moins douces. Préfigurant ainsi le mouvement hippie, qui leur succèdera et se généralisera en Occident à l’époque de la guerre du Vietnam. Dans Les clochards célestes, publié l’année suivante, Jack Kerouac, alias Ray Smith, nous invite à le suivre sur ses pas à travers ses diverses pérégrinations, plusieurs années durant, depuis son point d’attache, chez sa mère en Caroline du Nord, où il retournait régulièrement pour les fêtes de Noël, jusqu’au fin fond de la Californie et au Mexique. Un Guide du routard idéal, tout aussi pratique que spiritualiste et littéraire, dont chaque étape est marquée par la rencontre de l’un de ces clochards célestes –les frères de cœur et en esprit du narrateur – , tel Japhy Ryder, la figure majeure de ce récit romanesque, qui le conduira au sommet des 3500 mètres du Matterhorn, l’un des points culminants de Californie.

« Japhy Ryder* était un garçon de l’Oregon oriental, élevé dans une cabane perdue au fond des bois, avec son père, sa mère et sa sœur ; il avait toujours vécu en forestier, la hache sur l’épaule, en terrien profondément intéressé par les animaux et les traditions indiennes, de sorte qu’en se retrouvant, par un curieux concours de circonstances, sur les bancs de l’université, il était tout prêt à se spécialiser dans l’anthropologie et la mythologie indiennes. Finalement, il apprit le chinois et le japonais, devint un orientaliste érudit et découvrit l’existence des plus grands clochards célestes – les Fous du Zen – en Chine et au Japon. (…)
La première fois que je le vis, il descendait une rue de San Fransisco. (…) Japhy était donc en train de descendre cette longue rue où passe le curieux funiculaire urbain de San Francisco. Son petit sac à dos était bourré de livres, de brosses à dents, et de ne je sais quoi d’autre encore, le tout constituant son « couche en ville » ; ce qui ne l’empêchait pas de traîner en outre un grand paquetage avec sac de couchage, poncho et batterie de cuisine. Il portait une barbiche qui, avec ses yeux verts un peu en amande, lui conférait un air vaguement oriental, mais il ne faisait pas penser à un bohémien malgré tout (en fait, il était beaucoup moins un bohémien qu’une sorte d’amateur d’art). Il était maigre, tanné par le soleil, vigoureux et ouvert, plein de faconde joviale, saluant à grands cris les clochards qu’il croisait et répondant aux questions qu’on lui posait avec une vivacité telle qu’on ne savait si c’était instinct ou raison, mais toujours avec brio et esprit. (…) Japhy portait des vêtements de travailleur manuel, achetés d’occasion dans une coopérative et qui lui permettaient d’escalader sans souci un sommet, de marcher le long des routes ou de s’asseoir par terre, la nuit devant un feu de camp, au cours de ses randonnées le long de la côte. En fait, dans son drôle de petit sac à dos, il avait aussi un curieux chapeau tyrolien vert qu’il mettait lorsqu’il rencontrait une montagne sur sa route, accompagnant généralement ce geste de quelques ioulements, avant d’entreprendre une escalade de quelques centaines de mètres. Il portait de coûteuses chaussures d’alpiniste qui faisaient sa joie et son orgueil, des godillots de fabrication italienne avec lesquels il écrasait la sciure sur le plancher du bar, comme un bûcheron de légende. Japhy n’était pas grand – à peine un mètre soixante-dix – mais il était fort, sec, nerveux et musclé. Son visage n’était qu’un masque triste et osseux, pourtant ses yeux pétillaient comme ceux des malicieux Sages chinois, au-dessus de son petit bouc, et ôtaient à son beau faciès l’aspect sévère qu’il aurait pu avoir. Dans sa jeunesse, au fond des forêts, il avait dû négliger quelque peu de soigner ses dents et celles-ci étaient peut-être jaunâtres, mais nul ne s’en apercevait lorsqu’il ouvrait la bouche pour s’esclaffer en écoutant une plaisanterie. Parfois il s’immobilisait et regardait fixement le plancher dans l’attitude du paysan en train de tailler un bout de bois avec son couteau. Il n’en était pas moins gai parfois. Il avait écouté avec attention l’anecdote du petit vieux de sainte Thérèse et mes propres histoires : errances dans les bois ou le long des routes, voyages dans les trains de marchandises ou dans des voitures stoppées. Il proclama sur-le-champ que j’étais un grand « Boddhisattva » (ce qui signifie « un grand être sage » ou « un grand ange de sagesse ») et que ma sincérité contribuait à l’ornement de l’univers. »

(« Les clochards célestes », traduit de l’anglais par Marc Saporta, éditions Gallimard, 1963)

*Personnage inspiré en réalité par la figure de Gary Snyder, poète, traducteur, penseur et militant écologiste américain, né en 1930 à San Francisco. Héritier de la pensée de Thoreau, Snyder joua un rôle important au sein des mouvements de la beat génération et des hippies. Il participa à la propagation du bouddhisme zen aux Etats-Unis et publia de nombreux ouvrages, tel le recueil poétique Turtle Island (prix Pulitzer en 1975).

MC dit: à

Medee, entre autres…

et alii dit: à

M.C.
MERCI; j’avais bêtement photocopié de l’écran! excuses

Patrice Charoulet dit: à

« C’est le centre droit qui est au pouvoir. » (D. C-B)

Tous les Français connaissent Daniel Cohn-Bendit. On l’a d’abord connu sur les barricades en 68.
C’était une vedette soixante-huitarde. Il a dirigé , en France, une liste écolo aux européennes. Il a été élu en Allemagne. Et depuis pas mal de temps, on pouvait l’écouter sur LCI, dialoguant avec Luc
Ferry. Ce qui a surpris plus d’un Français, je fus du nombre, c’est qu’il a été reçu à l’Elysée, comme un ami, au début du premier quinquennat.
Or, comme tout le monde, j’ai appris qu’il avait récemment annoncé dans « Le Monde » sa rupture
(son divorce ?) avec le président Macron.
Je n’achète pas « Le Monde ». Je lis dans « Le Canard enchaîné » du 3 janvier que cette rupture se trouvait dans «Le Monde » du 12 décembre. Je viens d’aller lire ça dans ma bibliothèque municipale.J’ai cherché une tribune de Cohn-Bendit. Rien. Juste un assez petit article de Claire Gatinois, qui a rencontré« Dany Le Rouge » dans un petit hôtel parisien. Elle nous rapporte certains de ses propos. On lit que Daniel Cohn-Bendit est déçu du président. Il aimait le « en même temps » du début, mais se demande où est passée la gauche. Et il fait ce constat, qui le désole : « C’est le centre droit qui est au pouvoir ».
Or, moi qui ne fus pas soixante-huitard, qui n’ai insulté  aucun policier, qui n’ai rien brûlé, qui n’ai lancé au pavé, j’ étais étudiant à Caen et j’étudiais, ravi d’avoir de si bons professeurs, après en avoir eu de si mauvais au collège et au lycée, je n’ai pas été enthousiasmé par le tout premier Macron. Il m’a fallu du temps popur me rendre à l’évidence :; Oui, Cohn Bendit, vos propos sont les miens, je les redis : « C’est le centre droit qui est au pouvoir. » Ce qui le déçoit me ravit, ce qui le désole me comble.
J’ajoute -et vous pouvez chercher un autre nom, vous ne le trouverez pas- que le président Macron incarne le centre droit mieux que tous ses concurrents. C’est la raison pour laquelle je le soutiens.

J J-J dit: à

Vu le 2e épisode des Trois Mousqueteaires, de Mourmelon. Je déconseille à la rdl d’aller y perdre son argent. Vive le cinéma des années 2024 qui commence bien !
(pitch du lézard vert de rage)
*** La mystérieuse Milady s’est transformée, dans ce second opus, en membre des forces spéciales. Une femme forte comme on nous en sert désormais dans quasiment chaque production cinématographique : experte en combat, qui n’a SURTOUT pas besoin des hommes de quelque manière que ce soit et qui les tourne en ridicule (et le film le montre de manière très grossière). Une Milady, qui, si elle est devenue méchante au cours de sa vie, le doit d’abord à la méchanceté des vilains hommes patriarcaux. Résumons le message : une femme peut être méchante en 2023, mais il faut que ce soit à cause d’un homme, elle doit rester une victime de l’oppression patriarcale, au contraire entre femmes on se sert les coudes car on est dans l’équipe des femmes, donc on est des copines. On respecte le cahier des charges 2023, Milady femme forte et indépendante, un peu méchante mais parce que victime des hommes encore plus méchants. A part ça, parmi nos mousquetaires de 40 ans, habillés comme des cow-boys, nous avons un Athos bipolaire, un Porthos oubliable (mais qui a dit sa petite réplique LGBT, donc le cahier des charges est rempli), un Jack Sparro. euh Aramis, excusez-moi, tout aussi oubliable, mais aussi un mousquetaire noir (cahier des charges, check). Des mousquetaires devenus également membres des forces spéciales (infiltration dans le fort), un film qui se dit de cape et d’épée mais où 90 % des combats se terminent par des coups de crosses ou de garde, un Dartagnan qui braque le cardinal de Richelieu (je crois bien qu’on appelle ça de l’écriture paresseuse), des incohérences à la pelle… En bref, une calamité qui s’offre le luxe d’en annoncer une autre. Ne boudons pas notre plaisir, si nous sommes masochistes***.

Clopine dit: à

Le centre droit, c’est pour le sans papiers errant sur notre s’il l’interdiction d’avoir recours à l’hébergement d’urgence, même s’il doit en crever comme un chien. Bref, c’est la honte absolue : et il est hors de question de croire en lui, désormais, tant c’est devenu la carpette du rassemblement national. Bon sang, je ne sais même plus comment le dire : il faut sortir du capitalisme, bordel de merde. Et si je m’endors, me reveillerez- vous ?

Jazzi dit: à

Vous oubliez la Constance Bonacieux beurette à souhait, JJJ.
Moi je me suis bien diverti au 1 et au 2 et j’attends le 3 avec impatience…

closer dit: à

C’est aussi bon que du Barozz, voire meilleur, JJJ…Peut-être en est-ce?

closer dit: à

Sortons du capitalisme, ça ira beaucoup mieux…

Bloom dit: à

Heureusement, Dany a un peu plus de vocabulaire et de matière grise que ne le laisse penser la citation banale à mourir supra.

« [Macron] est un Dom Juan intellectuel. Il discute vraiment, il écoute, et le débat devient intéressant. Mais comme tous les Dom Juan, il passe d’un partenaire à l’autre, il joue à saute-mouton. Vous avez un contact étroit, puis, soudain, vous ne l’intéressez plus. »
https://lejournal.info/article/daniel-cohn-bendit-glucksmann-peut-ramener-la-gauche-dans-le-jeu/

Juste un peu plus couillu que les seuls propos lénifiants qu’on lui prête.

et alii dit: à

macron « C’est le centre droit »
c’est aussi comme je le vois

rose dit: à

Mais comme tous les Dom Juan, il passe d’un partenaire à l’autre, il joue à saute-mouton. Vous avez un contact étroit, puis, soudain, vous ne l’intéressez plus. »

Bloom

C’est l’apanage des séducteurs, comme Mitterrand.
Mais moins de suicides sous Macron.

MC dit: à

A propos de Trois Mousquetaires, il y a aussi la version di Caprio qui loge Louis XIV à Vaux le Vicomte et y place dans le parc la tombe de d’ Artagnan tout en rajeunissant Anne d’ Autriche de vingt bonnes années. Cette Affaire du Masque de Fer joue aussi sur un Louis XIV jeune, Di Caprio, ce qui n’empêche pas le portrait de Hyacinthe Rigaud, beaucoup plus tardif, de traîner dans les coins!

rose dit: à

et l’asservissement des population africaines, les conséquences de ce dernier étant toujours une plaie béante aux flanc du « colosse américain ».

Black live matters. ✊

rose dit: à

Bientôt, on va entendre les hommes crier « on n’en peut plus des femmes fortes ». Moi, j’ai vu des hommes asservis, à genoux/et ou à quatre pattes, bien contents. Avec leurs tyranes domestiques, ils sont tout gagné. Un est devenu un gros malade.

rose dit: à

Ma mère en est à son sixième téléphone.
Les trois premiers volés : le troisième en live, sous mes yeux ébahis, à l’hôpital.

rose dit: à

Le quatrième volé, le cinquiéme volé par le livreur de Chronopost, filmé par la caméra de surveillance.

rose dit: à

Le sixième est un téléphone de remplacement. J’ai pris une assurance vol et casse.
Samsung Galaxy A51. Prêté par Orange pour un mois.

rose dit: à

On a volé aussi à ma mère le cordon de recharge de sa tablette.

Je précise que, en rien, je n’accuse le personnel de l’Ehpad, ni sa dame de compagnie, qui lui tient compagnie les semaines où elle n’a pas de de visite familiale.

Bloom dit: à

Précision: ce n’est pas moi qui parle, mais Daniel Cohn Bendit.

Pas plus éloigné de Mitterand que Macron: l’écart entre un homme et un adulescent.
Mitterand ne séduisait pas ses collaborateurs, il emportait l’adhésion. Lorsqu’il se sentait menacé, il brisait l’autre. Rocard en savait quelque chose, Orsenna itou, mais en observateur (le célèbre épisode de la feuille volante).

rose dit: à

Avec leurs tyranes domestiques, ils ont tout gagné.

rose dit: à

Adulescent à 46 ans.
Jusqu’à quel âge ?

Bloom dit: à

L’adulescence n’est pas une question d’âge. Surtout pour ceux qui ont « épousé leur mère »…

rose dit: à

« Je ne me relis jamais. »
Lorsque je blogguais en corrigeant pas copies, moi non plus.
Cinq copies, un coup de blog. Cinq copies, un coup de blog.

Maintenant, je n’ai plus besoin du blog pour supporter mon emploi du temps. Alors, je me relis pour corriger le fond et la forme.
Et je me suis acheté une andouillette AAAA que je vais manger demain midi.

rose dit: à

. Surtout pour ceux qui ont « épousé leur mère »…

« Sa grand-mère » disait mon père, fou de rage, autant que lorsque ma mère sur son argent de poche consenti par mon père s’est offert son premier téléphone portable.
Mais que Yves Montand devienne père à soixante douze ans avec une pépée de quarante ans sa cadette, rien à redire.

Que ma mère ait une tablette aussi il ne supportait pas.

Ces discours machos me hérissent.

rose dit: à

intéressant. Mais comme tous les Dom Juan, il passe d’un partenaire à l’autre, il joue à saute-mouton. Vous avez un contact étroit, puis, soudain, vous ne l’intéressez plus. »

Il vous aime, mais c’est du pipeau. Et soudain, il ne vous aime plus. Comme tous les gens, hommes/femmes, le doigt sur la couture du pantalon qui mendient la reconnaissance d’eux-mêmes, lorsqu’ils ne sont plus aimés, c’est la ruine.

C’est d’abord une immense déception pour eux, uks se laage, du dégoût, de la haine.
Bref, dans la rupture amoureuse, on en fait l’inventaire.
In fine, je le crois, EM, profondément indifférent à autrui.
(Comme on est soi-même, on voit les autres).

rose dit: à

C’est d’abord une immense déception pour eux, puis de la rage, du dégoût, de la haine.

La palette des sentiments.

rose dit: à

Je n’irai pas voir Milady, les fils de cape et d’épée, c’est bien qu’ils aient capes et épées.
Mais j’irai voir Innocence. Pour voir. Et aussi, parce que, hors ici, j’ai lu des critiques dithyrambiques.
J’aime bien me faire mon propre point de vue.

rose dit: à

les films de cape et d’épée.

MC dit: à

Clopine le « Sans-Papier errant sur notre s’il « , on suppose que c’ est notre sol ( de moins en moins notre), mais ça fait un peu désordre…. MC

D. dit: à

Moi je n’aime pas les sans-papiers.
J’estime que c’est la moindre des choses d’avoir des papiers. Et en plus c’est ce qu’exige la loi. Dure est la loi, mais c’est la loi.

FL dit: à

Je crois que las voyageurs anglais c’est ce qu’il y a de mieux pour se rendre compte de ce qu’était l’esclavage en Afrique de l’Est durant la seconde moitié du XIXe siècle. Donc la traite qu’a connue Rimbaud. En direction du Moyen-Orient.

FL dit: à

Et il faut bien le dire c’était tout simplement terrifiant.

D. dit: à

Ah, renato. Enfin. On peut dire que vous vous êtes fait attendre.
Je vous souhaite une excellente année 2024, pleine de bonheur.

duralex said laisse dit: à

Dure est la loi, mais c’est la loi.

Mais elle peut changer.

rose dit: à

Merci Renato.
Superbe chant choral, ludique et joyeux.
J’aime bcp le passage où ils se séparent nettement, puis se retrouvent ensuite.
À la fin, une choriste sourit, envahie par un bonheur absolu : comme c’est beau.

rose dit: à

Dure est la loi.

Mais quelle lou ?
Selon que l’on est puissant ou misérable ?

rose dit: à

Mais quelle loi ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«rose a écrit: Bientôt, on va entendre les hommes crier « on n’en peut plus des femmes fortes ». Moi, j’ai vu des hommes asservis, à genoux/et ou à quatre pattes, bien contents. Avec leurs tyranes domestiques, ils sont tout gagné. Un est devenu un gros malade.»

Dès la naissance, les femmes sont désavantagées: menstruations souvent pénibles, relations sexuelles souvent imposées, voire violentes, orgasmes pas toujours au rendez-vous, grossesses pas jojo, accouchements encore douloureux pour trop de femmes, discrimination aux études, au travail, ai-je be soin de continuer ?

Faut-il s’étonner que beaucoup de femmes refusent la «féminité» ? Est-ce par solidarité que tant d’hommes refusent la «masculinité» ? Et qu’on cherche à jeter aux ordures le vieux poncif: l’homme est un chasseur et la femme et sa proie ? Allez voir sur Youtube toutes ces séductions animales, vous verrez que la galanterie est rarissime, et le consentement presque toujours absent.

Alors, on fait quoi ? Un jour viendra où grâce à la science les femmes n’auront plus de menstruations, ni de grossesses, et encore moins d’allaitement. À la naissance les hommes seront conditionnés pour être moins violents. Mais on n’est pas rendus-là. Ça viendra peut-être plus rapidement qu’on pense. Mais pas dans toutes les civilisations. Sera-ce la fin de l’Occident ? Je m’en fous totalement !

rose dit: à

À mon ami bélier, rdélien, à cheval sur l’Épiphanie, de rob Bresny dans Courrier International

RÉVEIL COURRIER Iran Bande de Gaza Guerre en Ukraine Podcasts L’HEBDO HOROSCOPE COURRIER STORIES

HOROSCOPE SEMAINE DU 4 AU 10 JANVIER 2024
Bélier

Le programme que t’ont préparé tes astres n’est que provisoire, Bélier. Tu n’auras pas à le suivre tout au long de l’année, mais, si tu t’y tiens pendant les quinze à dix-huit prochains jours, il t’entraînera vers de belles réussites pour les mois à venir. Laisse-toi librement aller à tes instincts joueurs et autorise-toi les plaisirs et les divertissements les plus excentriques. Mets pour l’instant tes ambitions entre parenthèses, oublie ton personnage policé. Ne cherche ni la perfection ni la performance. Dégagé de toute inhibition, abandonne-toi à cette phase de légèreté, ébaudis-toi de folâtreries, invente-toi des joies nouvelles, en sachant que tu n’as rien à prouver.

Avez-vous vu un bélier fôlatrer dans les pâquerettes ? Ouvrez l’oeil.

Kilékon dit: à

Alors, on fait quoi ?

On clique au risque féminin! 🙂

duralex said laisse dit: à

@
Ta gueule rosasse!

rose dit: à

Dès la naissance, les femmes sont désavantagées: menstruations souvent pénibles, relations sexuelles souvent imposées, voire violentes, orgasmes pas toujours au rendez-vous, grossesses pas jojo, accouchements encore douloureux pour trop de femmes, discrimination aux études, au travail, ai-je besoin de continuer ?

Bihoreau de Bellerente

Viols ou tentatives, etc.
Féminicides.
Le monde est long à changer et résistant au changement.
Je suis très optimiste : cela se fera.

Kilékon dit: à

@
Ta gueule rosasse!

laisse tomber c’est une valse.

duralex said laisse dit: à

c’est une valse.

Et jacques brêle à quatre temps.

D. dit: à

La loi impose d’avoir des papiers, Rose.
C’est comme ça, même si ça vous déplait.
Moi personnellement j’en ai.

rose dit: à

Ouaip D.
J’ai un vieux pote aussi, italien & français qui vient au cinéma avec son passeport au cas où on lui demande ses papiers.
Je pense qu’il va vers Alzheimer.

Patrice Charoulet dit: à

ORTHOGRAPHE

Ancien prof de français, je suis très choqué de lire des fautes d’orthographe. Tout le monde , ou presque, connaît les règles de l’accord du participe passsé. Mais qui connaît ces règles pour les différentes sortes de verbes pronominaux ?
Quand on corrige des copies de français, au bac,les correcteurs d’un centre sont d’abord réunis dans une pièce. On leur remet les mêmes copies qu’ils notent, après lecture. Les notes sont comparées et le but de la réunion est d’harmoniser les notes : les trop sévères ou les trop indulgents sont priés de changer leurs princicipes. Une des consignes que j’ai entendues plus d’une année fut la suivante : « Sur 20, ne retirez pas plus de deux points pour l’orthographe. » J’ai toujours refusé de suivre cette consigne. Pour une copie de l’épreuve de français, 500 fautes d’orthographe : moins deux points seulement? Pas question !
Hier, l’une de mes connaissances me téléphone pour me souhaiter une bonne année et , sachant mon intérêt pour ce domaine, saisit l’occasion pour me demander un renseignement d’orthographe. Je m’attendais à un casse-tête. La question fut la suivante : « Au pluriel, le mot « nez » se termine -t-il par la lettre « s » ? J’ai su répondre.

rose dit: à

Patrice Charoulet, bravo !

Jazzi dit: à

« Pour une copie de l’épreuve de français, 500 fautes d’orthographe »

Il serait pas un peu Marseillais, Charoulet !

Janssen J-J dit: à

@ Sortons du capitalisme, ça ira beaucoup mieux…

Voici dans un passage la manière dont les Shakers firent tout pour ne pas y entrer, dans le dernier roman traduit de feu Russell BANKS, « le Royaume enchanté » (Actes Sud, 2024).
A celzéceux qui préfèrent se rendre compte par eux-mêmes, sans rien divulgacher, je précise juste que le titre de ce (peut-être trop) gros roman me semble renvoyer, selon les sensibilités communistes ou capitalistes, à l’histoire de la Nouvelle-Béthanie et/ou à celle du Parc Disney. Je pourrai développer l’argument plus tard, le cas échéant, sauf à ce que la RDL en rende compte, à juste titre. Cf. « J’avais perçu avec une clarté effrayante que les deux choses étaient liées, la chute de la Nouvelle-Béthanie et l’émergence du Royaume enchanté de Disney » (p. 248).
——————
« Sa réponse m’a ébloui, à la fois par son côté évasif et par sa clarté. L’Aîné John semblait dire qu’il n’y a pas de différence essentielle entre victime et bourreau, entre l’opprimé et l’oppresseur. Que les deux sont également sous l’emprise du système qui a créé, maintenu et fait appliquer leur relation. La maitre et l’esclave, le gardien de prison et le détenu, le propriétaire et le locataire, le prêteur et l’emprunteur, le vendeur et l’acheteur, le riche et la pauvre – l’Aîné John disait que l’un ne peut pas exister sans l’autre. Le seule position morale, donc, consiste à refuser d’être l’un ou l’autre et à rejeter le système qui maintient les relations entre les deux. Il suffit simplement de partir, comme l’a fait l’Aîné John en devenant shaker. C’est bien un paradoxe, mais il croyait qu’en se courbant soue le joug des Croyants, il avait acquis sa liberté » (p. 248).

Comme une belle journée de lectures édifiantes, je souhaite à toute l’herdélie en général et …, en particulier. Bàv (4.01.23_10.00)

J J-J dit: à

Je lui aurais pas mis 18 sur 20, moij… à c’te charouble… car avant de remettre sa copie, il vaut mieux se relire, surtout quand on prétend donner des leçons d’orthographes aux nezs et aux barbes des papimougeaux… hein ! (genre)

(participe passsé
(changer leurs princicipes.

Par ailleurs, il vaudrait mieux lui apprendre à positionner les blancs dans les phrases avant et après chaque signe de ponctuationrencontré. Il y a là comme un laisser aller indigne d’un shaker moralisateur. (genre)
Tout le monde ,
français, au bac,les correcteurs
moins deux points seulement?
et , sachant mon intérêt
Etc.

Enfin toussa, c’est si on veut bien pinailler avec les crétins, mais à quoi bon ce « fun » avec une si triste cire ?

Bloom dit: à

Les Shakers, c’est des des dlointzins escendants des Muggletonians ou des 5th Monarchy Men, utopiens de la révolution anglaise?

Janssen J-J dit: à

@ Patrice Charoulet, bravo !

Il est le seul à ne jamais percevoir l’ironie de ses apologètes de l’Education nationale 😉
Il est vrai qu’on peut toujours trouver du charme à la rigidité cadavérique, quand on est bien disposé à l’égard de cette institution éclairée par l’Emile Feux de sa diversité.

Jazzi dit: à

« Que les deux sont également sous l’emprise du système qui a créé, maintenu et fait appliquer leur relation. »

Comme l’homme et la femme, JJJ ?
Essayez d’expliquer ça à Clopine !

J J-J dit: à

Oui…, dont R Banks raconte une incruste à Narcoossee en Floride au début du 20e siècle.
Ah oui, rBl, je crois que cela vous passionnerait, car le roman est basé sur des faits réels tirés d’une énorme documentation puisée par l’auteur au Hamilton College de Clinton (N-Y) et d’info issues de l’Univ. de Chapel Hill (Caroline du Nord).
Bàv, et meilleurs voeux.

Bloom dit: à

Saint Cloud, 3J. Ça me dit bien. R Banks avait toute une équipe de chercheurs à ses côtés qui sont maintenant orphelins…

Bloom dit: à

Narcose à Narcoossee.
Mieux que sarkoze à Sarkoozee….!

Janssen J-J dit: à

Excellent !, rBl…

rose dit: à

Ça marche ce raisonnement pour Israël et Palestine, Ukraine et Russie ? Un se nourrit de l’autre, lequel ?

rose dit: à

Pkoi r devant BL ?

J J-J dit: à

rBl c’est pour : robert Bloom, r^z !

MC dit: à

500 fautes en comptant les répétitions, ça me paraît plutôt crédible pour certaines copies même en supposant une comptabilité enragée de la part du correcteur. L’usage des deux points n’est plus guère refusé aujourd’hui. Le refus de Mr Charoulet doit remonter à longtemps…

FL dit: à

« Mais qui connaît ces règles pour les différentes sortes de verbes pronominaux ? »

Personne je pense. En plus c’est redoutable. La grammaire d’Abeillé n’en parle même pas.

Même la notion de complément d’objet indirect est problématique. Pour ne pas parler du statut du sujet d’une proposition infinitive.

FL dit: à

Tiens à une époque où certains écrivains n’hésitent pas à se soumettre à la censure de soi-disant « sensitivity readers », jetons un oeil sur la censure puritaine à l’époque victorienne.

Les romans français étaient considérés comme particulièrement impudiques. Balzac leur donnait le frisson. Le traducteur de « La Terre » a été condamné et est mort dans la misère.

La Traviata a été censurée.

Les textes juridiques utilisés pour ces inepties sont les « Obscene Publications Acts ». Le premier est de 1857.

https://en.wikipedia.org/wiki/Obscene_Publications_Acts

FL dit: à

« Mais qui connaît ces règles pour les différentes sortes de verbes pronominaux ? »

Et bien malin qui est capable d’analyser la particule « se » dans tous les cas.

Les dictionnaires ne donnent aucune indication. Ils sont pas fous.

FL dit: à

Le procès d’Oscar Wilde – et son infâme condamnation – est sur d’autres bases légales mais dans la droite ligne de ces nouilleries puritaines.

FL dit: à

On pouvait parler des pieds d’une femme mais pas de ses doigts de pieds.

Aussi idiots que les modernes badass.

FL dit: à

Dans ces censures, il n’y a jamais de fin. Rien n’est jamais assez censuré.

Pour des gens qui n’hésitaient pas à se faire des piqûres avec des enfants dans le coin. Les bras vous en tombent.

et alii dit: à

allons, sur ce blog on ne parle que d’amour!
En cette Europe occidentale où se sont échafaudées les bureaucraties nationalistes, interpréter l’autorité implique une remontée plus loin, aux origines : or ce qu’un tel retour désigne comme source historique essentielle, ce n’est rien d’autre que le droit canon et la théologie scolastique.
Qu’y découvrons-nous ? Une liturgie de la soumission, doublement caractérisée. D’une part, la loi se développe en système, avec son commentaire, ses docteurs, ses excommunications ; d’autre part, le censeur est érigé en omniscient : d’être le pontife, il a droit à l’amour.
A ce modèle n’échappe pas même le discours de l’analysant, qui se présente aussi rigoureusement qu’un droit traditionnel, avec sa rhétorique de la loi et sa religion du pouvoir. Et la psychanalyse se doit de relever cette analogie entre l’écriture d’une tradition juridique et la technique du texte de l’analysant. Aussi bien, en chaque cas, ce qui transparaît, ce sont l’ordre et la symbolique sexuels.
https://www.seuil.com/ouvrage/l-amour-du-censeur-essai-sur-l-ordre-dogmatique-pierre-legendre/9782020685672

Jazzi dit: à

Le léZard a compati au rêve africain sur l’Europe capitaliste libérale d’aujourd’hui ?

FL dit: à

[Legendre]

Bonne référence je pense.

FL dit: à

« Entre 1780 et 1850, les Anglais ont cessé d’être l’une des nations les plus agressives, les plus brutales, les plus tapageuses, les plus franches, les plus émeutières, les plus cruelles et les plus sanguinaires du monde pour devenir l’une des plus inhibées, des plus polies, des plus ordonnées, des plus tendres, des plus pudiques et des plus hypocrites. » – Harold Perkin

« Between 1780 and 1850 the English ceased to be one of the most aggressive, brutal, rowdy, outspoken, riotous, cruel and bloodthirsty nations in the world and became one of the most inhibited, polite, orderly, tender-minded, prudish and hypocritical. »

https://en.wikipedia.org/wiki/Victorian_morality

FL dit: à

Tout à fait l’histoire de « Libération ».

D. dit: à

Selon la cour des Comptes, les expulsions d’étrangers ne vont pas assez vite faute de moyens dans les préfectures.
Pourquoi ne pas faire appel à des citoyens volontaires ? Moi je suis prêt, lorsqu’il s’agit de défendre mon pays.

Rosanette dit: à

@FL
vous ecrivez :
« Mais qui connaît ces règles pour les différentes sortes de verbes pronominaux ? »

Personne je pense »
vous vous trompez
Moi non seulement je les connais parfaitement mais je peux vous expliquer leur pourquoi qui rend lumineuses les apparentes bizzareries orthographiques et font qu’on doit écrire(si on est une femme))
j’ai écrit une lettre
la lettre que j’ai écrite
la lettre que je t’ai écrite
la lettre que je me suis écrite
la lettre que je me suis fait écrire par X
la lettre que j’ai fait écrire
Et bien sur ne jamais écrire : »je me suis permisE » ou « je me suis renduE compte » ,mais ecrire: je me suis fâchéE
Un effet de ces bizarreries tout a fait rationnelles en réalité cette phrase:
Elles se sont précédées, puis se sont succédé

FL dit: à

Lumineux.

FL dit: à

Pire que les verbes pronominaux, il y a l’orthographe des nombres.

FL dit: à

Et je ne parle pas des adjectifs de couleur.

L’orthographe française, ce sport de combat. C’est du MMA.

FL dit: à

Heureusement finalement que personne n’écrit.

et alii dit: à

encore un qui n’est pas cool:
27 févr. 2015 — Le verbe se succéder est un verbe pronominal de sens réciproque mais il n’admet pas de COD mais un COI : succéder à ou se succéder les uns aux ..

et alii dit: à

Et je ne parle pas des adjectifs de couleur.
ni de l’air quand on a l’air morose, ça va encore, mais c’est pas tout

et alii dit: à

L’accord de l’adjectif placé après l’expression avoir l’air s’accordera différemment selon le sens qu’elle véhicule. Si avoir l’air signifie « sembler »
et qu’est ce qu’elle a ma gueule?

Rosanette dit: à

FL@
vous écrivez aussi
« Même la notion de complément d’objet indirect est problématique » et aussi

« Mais qui connaît ces règles pour les différentes sortes de verbes pronominaux ? »e
t aussi
« Est bien malin qui est capable d’analyser la particule « se » dans tous les cas ».

Ces observations montrent que vous ne maitrisez pas les concepts grammaticaux correspondants
« se « n’est pas une particule mais un pronom réfléchi et qui peut avoir une fonction de complement d’objet et de complement d’attribution.
Il n’y a pas plusieurs categories de verbes reflechis;
les verbes dits réfléchis ce sont les verbes qui ne s’emploient que sous forme reflechie comme  » se souvenir  »
En revanche tous les verbes transitifs admettent un pronom réfléchi comme complement d’objet ou d’attribution, ce qui est la regle si celui-ci représente le sujet du verbe .
ainsi: je m’amuse ,il s’amuse ,il se donne du bon temps (« se » est ici complement d’attribution) je me donne du temps

rose dit: à

la lettre que je t’ai écrite
la lettre que je me suis écrite.

Rosanette ainsi j’aurais pu écrire
L’andouillette que je me suis achetée.

rose dit: à

Je l’ai mangée.

Rosanette dit: à

@ pour les adjectifs de couleur la regle est simple mais parfois difficile à appliquer
le principe: accord pour ls vrais noms de couleur(rouge bleu vert jaune ,noir, beige.); Pas d’accord lorsque la couleur fait référence a un objet coloré
on dira des manteaux rouges et des manteaux marron, des pantalons garance ,des étoffes orange
une robe bleue mais une robe bleu turquoise, ou bleu ciel
mais « rose « fait exception et s’accorde ;pourquoi?
mais quid par exemple de la robe bleu pâle?

et alii dit: à

Je l’ai mangée.ROSE
Mais non, pas dans le midi: je me la suis mangée

et alii dit: à

La sous-sous-règle est enregistrée, répertoriée, authentifiée,
officialisée : le participe passé /fait/ (v. faire) suivi d’un
infinitif ne s’accorde jamais.

et alii dit: à

La Turquie a déclaré qu’elle ne considérait pas le Hamas comme une organisation terroriste et faisait la distinction entre les ailes militaire et politique. Ankara a déclaré que les entreprises turques légitimes ne finançaient pas les opérations militaires du Hamas et que son système financier n’avait pas été abusé. Le gouvernement turc n’a pas répondu à une demande de commentaires.

une main dit: à

et qu’est ce qu’elle a ma gueule? (et alii)

Covidée, covidééeee!

une main dit: à

rose dit: à

Je l’ai mangée.

Et alors, question de flatulence?

Rosanette dit: à

@lTous ceux qui ,comme moi, ont passé autrefois le certificat d’etudes ou l’examen de sixième, monstres exigeants dévoreurs d’enfants , maitrisaient parfaitement toutes ces règles orthographiques d’accord, avant même d’aborder les etudes secondaires

lmd dit: à

Rosanette, je me permets de vous corriger, cela s’appelait l’examen d’entrée en sixième (et pas l’examen de sixième). Je l’ai passé en 1952, mais c’était juste, et j’ai tremblé. C’était je crois le jour exact de mon acmé en orthographe, depuis je n’ai fait que péricliter.

et alii dit: à

l’examen d’entrée en sixième
exact!je ne sais plus en quelle année je l’ai passé, mais j’avais dû aller à la ROCHELLEO% NOUS AVIONS DES AMIS directeurs de lycée; elle fut par la suite directrice d’un collège parisien, et on les perdit de vue sauf leur nièce,je crois qui partit en Angleterre où elle se maria avec un professeur de dessin tres musicien;elle garda un accent français puis le couple disparut après le décès de mon père

Rosanette dit: à

@LMD
chez moi tout le monde disait sous une forme elliptique l’examen de sixième ;je l’ai passé en 1949 et comme vous j’ai tremblé .
je me souviens de la dictée, un texte de Maupassant avec une diligence qui « geignait » et évidemment il fallait ,dans les questions ,indiquer l’infinitif de ce verbe

et alii dit: à

LA ROCHELLE où

et alii dit: à

lorsque j’étais enfant, ces directeurs de lycée m’offraient des livres de la collection contes et légendes que j’adorais

Bolibongo dit: à

la ROCHELLEO%

Oh, oh, oh! (Sur l’air de It’s too late par Johnny Rivers) oh, oh, oh, qu’est-ce que l’on s’instruit ici!
Un dessin très musical, oh, oh, oh! 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=0uikbdHEgg8

Samuel dit: à

Pourquoi les commentaires de ce vieux débile de lmd sont si insipides ?

Bolibongo dit: à

Et pendant ce temps là, c’est le grand déballage chez les Delon, père, fils et fille et cie! 🙂

Bolibongo dit: à

Et puis, ce fut ce look improbable mais très musicien comme dirait et alii, du rêve californien!
Je ne me souviens pas si c’était déjà l’ époque de passer le baccalauréat.
https://www.youtube.com/watch?v=N-aK6JnyFmk

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Janssen J-J @ Sortons du capitalisme, ça ira beaucoup mieux…»

Seuls les monastères et les couvents peuvent pratiquer le communisme: on y entre et on en sort volontairement; voeux d’obéissance, de pauvreté, de chasteté (bon, ça se complique…); la Communauté s’occupe de vous; même confort pour tous, même cuisine, chacun travaille selon ses talents. Le plus important ? La vie spirituelle !

D. dit: à

Ce soir c’est endives au jambon sauce Béchamel gratinées au four.
Bien fait pour Phil qui n’en aura pas.

Patrice Charoulet dit: à

INONDATIONS EN FRANCE

Le gouvernement actuel n’est pas responsable des inondations. Les responsables sont tous les maires qui depuis cent ans ont accordé des permis de construire en zone inondable.

Bolibongo dit: à

Les responsables sont tous les maires

Oui Patrice, ça roule, il faut le dire et le redire.
Y’en a marre de toujours accuser l’ État.
L’État, ce sont aussi ces maires démagos, croupions qui veulent satisfaire leurs futurs électeurs et encaisser des impôts fonciers supplémentaires.

D. dit: à

Je ne comprends pas pourquoi le Pas-de-Calais est autant touché par le malheur et depuis si longtemps. Département naturellement moche, aux plages tristes, architecturalement moche, sans célébrités, trop proche de l’Angleterre, concentrant des migrants à l’entrée du tunnel et depuis quelques années ces inondations terribles. Qu’ont fait ces pauvres gens pour cumuler tout cela ?

et alii dit: à

a propos de covid: je ne l’ai pas attrapée!

renato dit: à

Il n’y a pas grande chose à comprendre, D., les cours et les réserves d’eau doivent être nettoyés régulièrement et bien — dragage —.

D. dit: à

Absolument. C’est sans doute au ministère de l’Equipement de nettoyer tout cela. Donc au gouvernement.

et alii dit: à

covid:
Faut-il dire « le » Covid ou « la » Covid ? L’Académie française tranche pour le féminin

MC dit: à

Ces considérations Charoulesques sur les inondations en France ont été émises en premier chez Philippe Bilger, chapitre Voeux dudit blog. Quand donc Mr Charoulet cessera-t-il ici de recycler une matière qui a servi ailleurs???

Janssen J-J dit: à

petits rappels 1 2 et 3par ordre chronololo…

1 closer dit: à
Sortons du capitalisme, ça ira beaucoup mieux…

2 puis, JJJ en rajoute une couche amusée
Janssen J-J dit: à
@ Sortons du capitalisme, ça ira beaucoup mieux…
Voici dans un passage la manière dont les Shakers firent tout pour ne pas y entrer, dans le dernier roman traduit de feu Russell BANKS, « le Royaume enchanté » (Actes Sud, 2024).

3 BdB… s’adresse à JJJ au lieu de Closer, on est en pleine confusion idéologique. J’en suis désolé pour CLoser.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à
«Janssen J-J @ Sortons du capitalisme, ça ira beaucoup mieux…», (…) Le plus important ? La vie spirituelle !

C’est comme vous voulez, bin sûr… Mais n’essayez pas de me convaincre, voilà tout.

renato dit: à

À un moment D. j’avais discuté de la question du dragage avec le Maire d’ici, et donc voila sa réponse : « C’est le riverain qui doit se charger de nettoyer le cours d’eau qui passe devant son terrain, peu importe qu’il soit un particulier ou une entreprise, privée ou publique. Cette obligation d’entretien est défini par un article* du code de l’environnement. »

*j’ai le numéro quelque part, mais ne me faites pas chercher, svp.

B dit: à

Faut-il dire « le » Covid ou « la » Covid ? L’Académie française tranche pour le féminin

j’estime qu’il n’y a plus de nécessité à affubler cette maladie d’un genre, n’en parlons plus. Ou proposer un neutre, comme du, de, je suis malade du covid, je suspecte un covid, l’épidemie de covid est terminée.

D. dit: à

Il serait grand temps qu’Israël arrête son offensive et que la population palestinienne réfugiée retourne dans la ville et y régle ses comptes avec le Hamas qui les a mis dans cette terrible misère.

D. dit: à

On en a déjà parlé, B. On ne va pas recommencer. Vous n’avez rien de plus intéressant à demander ?

D. dit: à

JJJ, vous qui êtes fin juriste, quel est l’article qui prescrit au riverain de cours d’eau à nettoyer celui-ci?

racontpatavi dit: à

l’épidémie de covid est terminée.

Faux!
( j’ai le nez qui coule (sic) sur mon clavier sans rien me demander et ça m’énerve.)

racontpatavi dit: à

Et je n’ai pas encore fini d’ envoyer mes vœux.
Alors que j’en reçois des tas.
Il me faut ne pas oublier Passou aussi..

racontpatavi dit: à

Et je ne sais même pas si le maître d’ hôtel transmet le courrier à la personne à laquelle il est destiné;

racontpatavi dit: à

La thématique de cette année c’est de peindre un arbre de Noël entièrement à la main en techniques mixtes avec un libellé fabriqué à la base par un tampon encreur.
Ça peint de Noël!
Souvent j’ écris à ma/mon correspondant :  » Notre vœu le plus cher?
Éviter d’avoir les boules en 2024! »
Bon, j’ai du taf.
A demain.

FL dit: à

Moi je pense qu’on devrait dire « particule ».

racontpatavi dit: à

Passou, je vous envoie un « ça peint sans boules » au restaurant des jurés du prix Goncourt.
J’espère que le patron ne vole pas le courrier adressé aux célébrités?
Je trouve cela pittoresque et inédit d’envoyer du courrier peint dans des lieux de mangeaille.
Deux étoilés Michelin ** en ont sur leurs cimaises même si j’estime comme me l’a précisé un jour un autre grand chef *, que le spectacle est dans l’ assiette avant tout.

FL dit: à

Mais je veux pas en faire un « casus belli ».

FL dit: à

Ceux qui veulent dire « pronom » je les comprends.

Janssen J-J dit: à

@ D., (quel est l’article qui prescrit au riverain de cours d’eau à nettoyer celui-ci)
je crois me souvenir que c’est l’article 59 de la loi 2014-58 du 27 janvier 2014 dite de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles. Mais il faudrait vérifier qu’il n’ait point été amodiée depuis, ce que je je ne crois pas.
Bàv,

racontpatavi dit: à

Passou, je vous envoie un « ça peint sans boules »

Oui, parce que j’ai voulu prendre le contre-pied du cliché visuel de voir un sapin avec des boules de Noël.
L’anti carte de vœux en quelque sorte.
Et les cadeaux au pied, ça ne fait pas pousser le sapin!
Bon, cette fois, bonne nuit.

racontpatavi dit: à

Bàv, RPTV…

Vous êtes allé médire à Ronchamp? 3j.

C’est drôle, je pensais justement à vous et à votre cours d’aquarelle où vous étiez en train de peindre une carte postale très grand format ( 15 X 21 cm au moins ) avec trois coquilles d’ huîtres vides au pied d’ un sapin vers Talmon.
Talmon, je ne sais pas pourquoi, mais c’ est Talmon.

rose dit: à

Question flatulence.
Zéro.

Mais j’ai eu quasiment honte.

J J-J dit: à

@ méditer à Ronchamp oui, médire de Marx non… sa pensée continue à m’inspirer dans la vie plus que celle de Le Corbusier… Mais quand même…
Merci pour votre bon souvenir, RPTV d’Alexia, de Talmont S/ Gironde… Un jour prochain, hélas, l’église ste Radegonde va s’effondrer au milieu de coquilles d’huitres insoucieuses. Elle aussi est rongée du rond champ… Une grande perte pour la spiritualité occidentale, assurément. Et mes aquarelles naufragées avec elle…
Bàv,
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tTP1TdIsTAsKDZg9BIuSczJzc8rUSguLVJIzyzKz0tJBQCjrgrO&q=talmont+sur+gironde&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=talmpn&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqDAgBEC4YDRixAxiABDIGCAAQRRg5MgwIARAuGA0YsQMYgAQyDwgCEC4YDRiDARixAxiABDIJCAMQABgNGIAEMgkIBBAAGA0YgAQyCQgFEAAYDRiABDIJCAYQABgNGIAEMgkIBxAAGA0YgAQyCQgIEAAYDRiABNIBCTY5MjVqMGoxNagCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8

rose dit: à

Bolibongo dit: à
Et pendant ce temps là, c’est le grand déballage chez les Delon, père, fils et fille et cie! 🙂

Y a pas de quoi rire.
Les vieux lions qui s’écroulent, je ‘e vous pas qui cela peut faire rire.

racontpatavi dit: à

@ JJJ, 🙂

A demain.

B dit: à

Rose, personne ne parle du dossier Epstein qui risque bien de provoquer quelques grosses vagues si ce qu’il contient n’est pas falsifié .

rose dit: à

Vu Au fil du temps de Wim Wenders, 1976.

Après une longue balade onirique qui combine la route de Jack Kerouac avec les tribulations de Blaise Cendrars dans le transsibérien, WW, wonders wand, aborde tout ce qui est difficile ; le rapport avec le père, l’enfance, tout ce qui est resté noué en travers de la gorge.
Après une saoûlerie* mémorable au whisky acheté par le beau brun, Piccoli à ses débuts, ils se séparent l’un sans son véhicule avec lequel il fait corps et le second en train.

Tout ce qui semblait les réunir, alors que leurs rapports avec les femmes ont été eté si difficiles, vole en éclat.

Seul, chacun continue sa route.

*Saoûlerie : l’alcool tue. C l’unique moyen qu’ils aient trouvé pour se parler. Au même titre que le linguiste n’a d’autre moyen pour communiquer avec son père que la typographie et lui sortir une page de Une.

Des passages très durs.
Une bande son superbe que l’on retrouve dans Perfect days.
Tous les objets de notre adolescence.
Une technique qui fait encore rêver : les bobines des projecteurs, couper le ruban puis le coller. Les téléphones à cadran.

Film magnifique ****

rose dit: à

B.
Pas encore regardé.
Nous sommes submergés, et dans le Pas de Calais, ils le sont doublement.

Pour Delon, ne pas oublier qu’Anthony est l’aîné et que les aînés trinquent.
Maintenant, avoir une vieillesse pareille, comme ma mère, y a rien de plus dégueulasse.

rose dit: à

L’un dans son véhicule.
En salopette. À rayures.

Pas de femmes, sauf absentes, ou tuée contre un arbre, ou une petite projectionniste qui tricote dans sa loge.

rose dit: à

s’effondrer au milieu de coquilles d’huitres insoucieuses.

JJ-J
Un miracle pour Radegongue.
Quant aux huîtres, je pense à toutes les miraculées qui ont été remises à l’eau en Arcachon, puisque impropres à la consommation. Elles vivent leur plus belle vie.

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