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2025 : Voeux à volonté !
588 Réponses pour 2025 : Voeux à volonté !
Ça y est. Cricri s’y met elle aussi.
Je vais voir mes poules, tiens. Ce sera toujours plus intéressant que de lire toto et cricri.
Vous voyez ce qui arrive de nos jours lorsque l’on ose parler de fesses plates en littérature sur un blog littéraire de prestige : l’oprobe. Tout simplement.
@Jazzi
merci de m’avoir offert une relecture de ce magnifique article ,solide ,riche , intelligemment structuré.
il compose avec intelligence pertinence et brio une somme de tout ce qu’inspire cette magnifique lectrice cette oeuvre si attachante et originale. Il n’y manque que sa suspicion sur l’identité de l’auteur, ce qu’apparemment choisi de ne pas y exprimer
D. dit: 13 janvier 2025 à 9h13
« Je vais voir mes poules, tiens. »
Cher Dédé, l’usage de nos chères sœurs au nom de ce merveilleux slogan républicain LIBERTE EGALITE LUBRICITE, devrait rester discret, par Donald le Canard !…. Prudence.
Albert Algoud, pape de la tintinologie, nous apprend que « Tonnerre de Brest » n’a pas été inventé par Hergé mais par Proust à travers le docteur Cottard qui l’emploie dans le salon de madame Verdurin!
D, ce n’est pas en remplaçant mon prénom par ce diminutif familier qui n’a pas lieu d’être dans votre bouche que vous justifierez l’homophobie vulgaire de la fin de votre commentaire. Oui, retournez y vos poules avec la bénédiction de Rose qui trouve que « tout le monde est beau tout le monde il est gentil. »
Chez les personnes civilisées, chacun est responsable de ses choix, pas de son apparence physique. Par conséquent, personne n’est responsable de la façon dont la nature l’a créé. La critique en ce sens est donc révélatrice d’une mauvaise éducation. Il est incroyable d’avoir à rappeler cette banalité sur un blog littéraire prestigieux !
Divine Christiane, il faut pardonner ces libertés que prend le cher Dédé au nom d’une saine vulgarité que nous partageons tous, nous les surmales de chez Passou.
La plupart afin de défendre la liberté d’expression populaire, qui se doit d’être vulgaire.
Pas compris où cricri va chercher de l’homophobie dans mes commentaires !
D’ailleurs je ne suis ni homophobe ni homophile. Essayez de trouver quoique ce ce soit, dans mes commentaires, qui puisse être homophobe, vous aurez bien du mal.
Euh, JC, merci de ne pas diviniser cricri inconsidérément.
Heureusement que renato n’est pas encore réveillé. Il en aurait rajouté des louches.
J’abandonne cricri pour revenir à Christiane, témoignage de ma bonne volonté.
La vulgarité en tant qu’affirmation de soi est plutôt l’apanage des hommes peu sûrs d’eux-mêmes, JC, et j’en comprends les raisons.
renato:pas de son apparence physique. Par conséquent, personne n’est responsable de la façon dont la nature l’a créé.
vous savez que c’est de Spinoza que l’on tient « nul ne sait ce que peut le corps »,mais aussi le
« sive deus sive natura »;
au moment où je lisais ce que vous aviez dit, je repensais comment ma vie dès mon enfance comme enfantde l’OSE dépendait aussi du regard d’un médecin et de ses conseils lors de ses visites régulières aux « orphelins » pour le compte de l’OSE; c’est lui qui dictait le « besoin de soleil », la nécessité des vaccins, et ensuite selon l’évolution le sport;
un psy fameux disait que les français n’ont pas de corps! pas question de mâle alpha, ni de musculation, ni de boxe!
corps:Je dirais bien, comme Descartes, que j’ai un corps et que je lui suis intimement conjoint (et moi qui n’ai ni les moyens ni le goût de l’ascèse du cogito, je bénéficierais ainsi de sa promotion de l’être du sujet et j’arriverais à sa conclusion bien plus vite !). Mais conjoint comment ? Je n’en sais rien. Mais je vois que cet avoir, cet être et leur conjonction, c’est une affaire de langage.
Avoir un corps
La preuve en est déjà que si nous disons, dans nos contrées, que nous avons un corps, il n’en va pas de même en tout temps et en tout lieu.
M. Leenhardt raconte dans Do Kamo qu’un Canaque qu’il interrogeait sur l’influence des valeurs occidentales lui avait répondu : « Vous nous avez apporté le corps. » Chez les Canaques, le corps humain et ses parties portent les mêmes noms que les plantes, la peau est l’écorce, les organes, les fruits, les intestins, les lianes… Et l’ancêtre est un arbre. Le corps humain ne se distingue pas dans l’ensemble des signifiants qui constitue la nature.
https://shs.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2006-1-page-4?lang=fr
corps suite:
le personnage d’une nouvelle de V.S. Naipaul : Santosh, domestique d’un diplomate de Bombay qui après que son maître l’eut emmené à New York résumera ainsi les conséquences de sa transplantation culturelle : « Dans le passé j’étais mêlé à l’eau du grand fleuve, je n’étais jamais séparé avec une vie à moi, mais je me suis contemplé dans une glace et j’ai décidé d’être libre. Le seul avantage de cette liberté a été de me faire découvrir que j’avais un corps et que je devais pendant un certain nombre d’années, nourrir et habiller ce corps. Et puis tout sera terminé… »
Voyons je cuide, des fesses plates, p. ex., sont souvent dues à une faible musculature qui est un héritage génétique. Par conséquent, même avec des efforts et des exercices physiques, une personne qui est née avec cette caractéristique ne pourra peut-être pas y remédier. Toute critique est donc malvenue.
« Jacqueline Piatier dans Le monde des années 60-70 , Rosanette, fut un modèle en critique littéraire, ouverte aux nouveautés. »
Elle a commencé par encenser Barthes avant de lui tomber dessus parce que tout le monde lui tombait dessus. Une suiviste.
Tandis que l’une va à Palerme en hiver, le léZard a préféré visiter la Corée (du sud). On y mange très bien aussi !
Concert de David Garret au Teatro Antico di Taormina, avec l’Orchestre du Théâtre Vittorio-Emanuele de Messine, dirigé par Gianna Fratta :
https://youtu.be/gmnaAAeO3Fg?si=H3vvTCzFY2_I7pJC
D’accord, D, j’aurais mal interprété la fin de votre portrait de … jeune fille. C’est vrai que je n’ai jamais trouvé de trace d’homophobie dans vos commentaires. Celui-ci m’a etonneey, déçue, choquée. La misère, la rue, peut-être d’autres misères auront abîmé le corps et l’aspect de cette… femme. Mais qu’est-ce qui vous a pris d’écrire cette moche anecdote ?
C’est pas bien de dire aux autres ce qu’ils doivent écrire ou ne pas écrire sur un blog.
Ce n’est pas de la censure, certes, mais ça y ressemble.
@FL
cela ne signifiait-il pas tout simplement qu’ elle constatait une évolution de la pensée de Barthes , qui aboutissait àdes oeuvres truffées de concepts et jargon structuralistes à la mode ,peu convaincantes de ce fait, et en conséquence médiocres par rapport aux écrits lumineux de ses débuts (mythologies;le degré zéro de l’écriture ,la chambre claire)
Bien sûr, baron, chacun peut écrire ce qu’il veut. Et moi je peux apporter une critique, ou pas ?
Oui Renato, tu peux critiquer, mais sans tiquer et sans faire du chiqué, s’il te plaît, vu…
Christiane, vous m’avez mal lu.
Au départ, j’évoque ma contemplation des êtres humains dans les transports en commun, tous occupés par leur smartphone. Une sorte de luxe, j’en conviens. J’évoque aussi mes possibles erreurs d’appréciation et je donne un exemple où j’ai été d’emblée attiré par une créature féminine que j’ai imaginée être charmante en sa totalité et qui en réalité était une personne assez vulgaire, pas très soignée au final et présentant des fesses trop plates.
Je ne juge rien, je relate des faits observés, absolument incontestables.
N’écoutez pas trop les imbécilités du Milanais en exil qui ici vient tous les jours pédaler dans sa choucroute garnie, concluant par exemple que des fesses plates relèvent d’une musculature insuffisante des fessiers alors que l’adiposité locale joue un rôle au moins aussi important.
le baron perché dit: 13 janvier 2025 à 12h23
C’est pas bien de dire aux autres ce qu’ils doivent écrire ou ne pas écrire sur un blog.
Ce n’est pas de la censure, certes, mais ça y ressemble.
Surtout de la part d’un spécialiste de la fesse plate, le connaissant en tout de ce blog! 🙂
Laissez donc un rustre débiter ses jugements préfabriqués, puis se plaindre parce que les jeunes… etc.
De Jacqueline Piatier à Josyane Savigneau, le Monde les Livres a fait le grand écart et les lecteurs ont pris la fuite !
Dans le film coréen « Hiver à Sokcho », un beau jeune homme aspirant à devenir mannequin à Séoul envisage de se faire arrondir le fessier !
Chez eux, la chirurgie esthétique commence très tôt…
Le grand Dédé, peut donc faire la différence entre un héritage génétique et une maigreur volontaire à l’œil nu.
C’est bien vrai, Jazzi!
Le Monde est devenu l’ombre de lui-même.
Ça y est, ça discute le bout de gras sur la RDL!
FL,mon ami C’est un aspect douloureux du métier de critique littéraire ,on change d’avis. Nous sommes des girouettes parfois. Relire des auteurs aimés c’est toujours prendre le risque de désavouer notre passé, renier nos jugements antérieurs.On s’aperçoit qu’on n’aime plus un livre tant relus pour les raisons qui nous le faisait aimer au lycée. On peut aussi s’éprendre d’un auteur qu’on avait méprisé, ignoré ou descendu en flammes dans sa folle jeunesse. Il est imprudent de relire ses anciennes critiques car on a envie envie de les corriger de la première à la dernière ligne(ça m’est arrivé pour Annie Ernaux ou « Desert » de Le Clézio ») ou carrément , ou d’en faire une boule de papier pour amuser son chat.Même la Posterité est également une insupportable capricieuse. Regardez Musset, un Prince en son temps. De lui, plusrien en librairie alors que son théâtre es toujours aussi frais, enchanteur. Et regardez dans quel cul de basse fosse sont tombés pas mal d’ écrivains surréalistes comme Robert Desnos, ,Benjamin Peret ou Roger Vitrac. Et même si le Ministère de la Culture rappelle que le « Manifeste du surréalisme » a cent ans, on ne sent pas la presse ni libraires montrer de l’empressement à nous en parler de ce Breton qui avait pensé, avec quelques autres, qu’un grand matin était arrivé, et que l’ouverture à l’inconscient aller changer notre littérature. Et Passou nous en parlera-t-il de ce mouvement surréaliste centenaire?
Cosplay
Savez-vous, D, auprès de qui j’ai appris à me faire une idée d’un être ? Auprès d’un couple d’aveugles de ma famille. Ils écoutaient… Se trompait t rarement.
Les yeux nous trompent, l’apparence.
Donc votre histoire c’était pourquoi ? La recherche de la beauté est-elle une illusion ?
Ici, nous n’avons que les mots pour juger, et bien surt se tromper. En plus il y a les pseudos, les farceurs – dont vous -, les méchants qui ne cherchent quay nuire, les lettrés qui comme les grenouilles sautent de feuille en feuille en évitant de se mouiller …
Renato, je l’aime bien, son univers (Musique et art). Il se tient droit.
En tout cas, si Pierre Assouline nous donnait enfin de la matière littéraire à critiquer, on en serait pas réduit à s’occuper de celle fessière.
Une fois, j’ai couché avec une jeune femme à la poitrine et aux fesses plates. J’avais la désagréable impression de coucher avec un garçon. Beurk !
Si je puis me permettre.
Je trouve que 2025 commence bien mal.
On peut difficilement trouver un titre de livre moins sexy que « Récits de certains faits » de Yasmina Reza!
Et pourtant on ne le lâche pas car il est remarquable d’intelligence, d’acuité de regard et de bonheurs d’écriture. Rien de surprenant de la part de cette surdouée.
YR est la grande oubliée de ce blog. A part moi, personne n’en parle…
Bande de ploucs!
« On s’émeut d’une villa encerclée par les flammes ». Faites excuse, c’est tout de même le Getty Museum. Et il contient malgré tout quelques merveilles de l’humanité.
Comment oublier M. et Mme Hutner : un couple équilibré et soudé aux prises avec une tragédie aux implications farfelues – l’admission dans un établissement psychiatrique de leur fils Jacob, qui est fermement convaincu qu’il est Céline Dion. Et bien d’autres histoires, Closer.
@paul edel
sur Annie vernaux êtes vous passé de l’enthousiasme a la détestation ou l’inverseur ,
Pour ma part j’ai aimé ses premiers livres la Pace les armoires vides ,mais pour autant que j’y ai vu un document sociologique et non des grandes oeuvres littéraires
j’ai apprécié ce témoignage sur un itinéraire courant de filles de ma génération j’y ai vue interessante illustration d’un destin commun a maintes de mes congénéres , du genre provinciales modestes filles d’ouvriers ou d’agriculteurs, premières de leur famille à faire des études supérieures, poussées par leurs profs et enfin devenues profs elles-mêmes, parfois, si elles étaient brillantes après un passage par Sevres.
cela ne relève pas du prix Nobel de littérature et ne fait pas de l’étalage de ce destin somme toute ordinaire à cette époque le brûlot d’une « transfuge de classe » qui « venge sa race »
j’aimerais savoir ce que les uns et les autres vous entendez par « vulgaire ,et vulgarité »?
est ce qu’il y a une vulgarité germano pratine,et une vulgarité élyséenne?Sont elles différentes ou non?
Y a -t-il une vulgarité sur livre(quel format)ou sur blog,ou de conférence à l’oral mais non publiée?
MERCI
EVIDEMMENT? J4AURAIS PU DEMANDER S’IL EST VULGAIRE DE LAISSER VOIR, NUE, LA PEAU DE SES CHEVILLES PARCE QU’ON PORTE DES CHAUSSETTES TROP COURTES pour la couvrir dans des mocassins
n;b;
il y a des chaussettes présentées « hauteur au dessus de la cheville »,hauteur cheville (voyez vous mêmes)
Il faut dénoncer la vulgarité , la vraie vulgarité.
Et ne rien lâcher.
MONTPELLIER
Un certain RABELAIS François, médecin littéraire universitaire, recommandait de péter bruyamment à table après avoir bien bouffé !
Où y aurait-il une vulgarité immonde à dénoncer, dans ces propos empreint du plus noble bon sens ?
Prout !
Vous avez raison, Monsieur Gisset : prout et prout prout.
cela ne relève pas du prix Nobel de littérature et ne fait pas de l’étalage de ce destin somme toute ordinaire à cette époque le brûlot d’une « transfuge de classe » qui « venge sa race »
Oui Rosanette!
Mais quel importance à accorder à ces prix lorsque l’on commence à comprendre le fin fond de leur fonctionnement?
Avez-vous lu Louise Glück?
Magnifique poète dont personne ne parle ici en France.
Ce n’est pas du sociétal, ce n’est pas du social ni même du sexuel, encore moins du thriller et surtout pas de l’ eau de rose!
Daisies – Marguerites
Vas-y : dis ce que tu penses. Le jardin
n’est pas le monde réel. Les machines
sont le monde réel. dis honnêtement ce que n’importe
quel idiot
pourrait lire sur ton visage : pour éviter,
résister à la nostalgie
a du sens . ce n’est
pas assez moderne, le bruit que fait le vent
dans un champ de marguerites : l’esprit
ne peut briller à sa poursuite. et l’esprit
veut briller, de façon brute, comme
les machines brillent, plutôt
qu’aller en profondeur, comme, par exemple, des
racines. C’est très émouvant,
tout de même, te voir t’approcher
prudemment de la bordure de la prairie au petit matin,
lorsque personne ne peut
te voir. Plus tu restes au bord,
plus tu semble angoissé. Personne ne veut entendre parler
des impressions du monde de la nature : on se
moquera encore de toi : on t’affublera de mépris.
Quant à ce que tu entends là,
ce matin : réfléchis à deux fois
avant de confier à quiconque ce qui s’est dit dans ce pré,
et par qui.
L’iris sauvage Meadowlands Averno, édition bilingue NRF/poésie Gallimard page 103 pour la traduction.
Magnifique poétesse!
édition bilingue NRF/poésie Gallimard page 103 pour la traduction.
Marie Olivier, la traductrice.
Le Teatro Antico di Taormina, est vraiment romain, rose : la reconstruction a commencé en époque républicaine et s’est achevée sous Auguste ; mais la forme que l’on voit aujourd’hui date du IIe siècle. Ici et là, des vestiges du troisième siècle avant J.-C. sont intégrés à l’édifice.
Rosanette en lisant « La femme gelée », d’Annie Ernaux son troisième récit je m étais révolté contre ce militantisme féministe sociologique qui réduisait l’image de la femme à une pure dominée. La prose se voulait grise, terne, monotone, elle le fut hélas! Ensuite, j’ai apprécié, sur la distance, l’ évolution d’Ernaux . Puis, et enfin il y eut sa grande réussite : »Les années ».
La plus grande réussite de la mère Ernaux, c’est l’art de se servir de son cul.
« Philippe Vilain, ses vérités sur sa liaison avec Annie Ernaux : « Elle m’a présenté comme un plouc »
Livres. L’écrivain publie « Mauvais élève », un superbe récit sur sa jeunesse marquée par sa liaison avec la future lauréate du prix Nobel (de trente ans son aînée). Une femme à l’œuvre selon lui « tissée de mensonges par omission »… »
Ça dort sur la rdl, en ce début d’année.
Y’a pourtant une petite rentrée…
@MONTPELLIER
Un certain RABELAIS François, médecin littéraire universitaire, recommandait de péter bruyamment à table après avoir bien bouffé !
Où y aurait-il une vulgarité immonde à dénoncer, dans ces propos empreint du plus noble bon sens ?
Prout !
Tout le contraire d’un péteux, en effet ; gare toutefois aux carricatures qu’on donne un peu facilement de maître François
-> péteux : personne insignifiante et prétentieuse
Par Yahvé ! … carricatures > caricatures (Rabelais roulait-il les R ?)
« Je n’avais que 26 ans. On me demandait sans cesse comment ma famille avait réagi à la lecture de Portnoy. Or il faut savoir que quand un écrivain naît dans une famille, alors cette famille est foutue. Vous pouvez être un fils formidable, un frère, un mari, un père, un amant génial, dès que vous commencez à écrire, tout ça n’a plus d’importance. L’écriture vous mène obligatoirement à autre chose. Comme disait Gustave Flaubert, vous pouvez être un bourgeois dans la vie et être très violent dans vos écrits. »
Philip Roth, dans un entretien pour Les Inrockcuptibles…
péter bruyamment à table après avoir bien bouffé !
vous voulez dire « peter plus haut que son Q.I. cuicui
Heu ! Non, rien …
https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BB1rnOic.img?w=768&h=512&m=6
(« Comme disait Gustave Flaubert, vous pouvez être un bourgeois dans la vie et être très violent dans vos écrits » … comme dans les actes que vous appuyez … de la banalité du mal ?)
je vous en prie, lisez la lettre de philomag ce soir
Et si, moi aussi, je libérais mon “énergie masculine” ?
(Incidemment, mon petit doigt me dit que « la banalité du mal » va bientôt trouver une qualification un peu plus juridique, précise, argumentée, appuyée sur des faits et donc universelle)
Oui Renato mais il s’appelle teatro Greco.
Du théâtre du temps des grecs. Des combats de gladiateurs avec des lions du temps des romains.
En collab.parfois avec ke festival d’Avignon.
Et mais, entendu dire, l’appareillage technique pour la musique, ça gâche un peu tout. (Le paysage).
Il manque les cinq dernières rangées de sièges en bas.
Il existe deux versions du nom, les roses, Théâtre Grec et Théâtre Antique, vous pouvez vérifier. Tandis que le nom de celui de Syracuse est Théâtre Grec malgré les interventions romaines, il s’agit du plus ancien théâtre occidental — il serait dommage de ne pas le visiter, d’autant plus qu’à côté on peut voir les restes du théâtre archaïque ou théâtre linéaire.
Quoi, les roses ?!
oups! les roses > rose, pardon.
Bon.
Je suis partie Renato.
À Syracuse g visité Ortigia et mangé des anchois. Et vu la source d’eau douce Aretusa avec ses cygnes et ses canards sous les palmiers.
Dommage !
@paul edel
même Les années ne m’ont pas convaincue ;cette série de gros plans autobiographiques sur une femme qui a changé de monde dans un monde qui change,j’y ai trouvé encore de la sociologie mais pas vraiment de la littérature
Cela m’a fait penser a l’ouvrage posthume de ma collègue Helene Rioux, publié au début du siècle par son mari Jean Pierre Rioux qui, de chapitre en chapitre, par des plongées diverses dans le quotidien de la classe moyenne, croquait et analysait l’évolution de l’environnement matériel et moral de la population française au sortir des trente glorieuses
L’un des titres de ces chapitres dont je me souviens :samedi au caddie ,dimanche à Orly…..du temps où cet aéroport, vu alors comme futuriste etait un but de promenade dominicale pour les familles désormais motorisées
Dommage. Pas grave. L’avait visité au voyage précédent le théâtre antique de Syracuse. Ai cherché sans le trouver le mikhvé intégré dans un hôtel cinq étoiles. Ai sillonné les ruelles empestées. Vu sur les murs lépreux de ces mêmes ruelles, les affiches 60X40 en noir et blanc d’annonces de décès, et un des nombreux palais en chantier sur le front de mer. Ai visité une église intégrée à un couvent racheté par un autre hôtel cinq étoiles. Il reste qq.bonnes sœurs. Et on a gardé le droit de visiter l’église vendue avec le monastère.
Samedi au caddie. Dimanche à Orly. Les routines des familles françaises.
NUIT CAUCHEMARDESQUE
J’ai terriblement souffert la nuit passée !
Elon MUSK, ayant racheté la République des Livres, remplaçait définitivement Pierre ASSOULINE, et prenait la tête de ce blog prestigieux que le monde entier nous envie.
Horrible cauchemar !!!
J’ai oublié de me souhaiter une bonne année mais je me demande en même temps ce qu’elle aura de bon pour moi cette année 2025.
APRES REFLEXION,je me vois obligée de vous signaler qu’ici_ me semble ce qu’on appelle aujourd’hui, vulgaire ou pas, le point de bascule de notre question , ayant engin ajouté que l’habeas corpus
« plus exactement Habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, est une notion juridique qui énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement, contraire de l’arbitraire qui permet d’arrêter n’importe qui sans raison valable. « naît dans l’Angleterre du Moyen Âge.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Habeas_corpus
et je regrette que Bloom soit parti lui qui avaitconfirmé à christiane et sa bible sans hébreu que la KJB n’était pas de mon invention: j’ajouterai pour préciser le paysage de l’avènement de cette question de « traduction » dans notre « corpus »:. Dès 1618, il(William Harvey, est l’un des médecins du roi Jacques Ier (James I Stuart en anglais), puis celui de Charles Ier en 1630, ou encore celui du scientifique et philosophe Francis Bacon.
Anglais, Bible, KJV 1611, Bible 400th Anniversary Edition, Hardcover
Avec les deutérocanoniques [King James Version]
Version : King James Version
https://paris.maisonbible.fr/24352-anglais-bible-kjv-1611-bible-400th-anniversary-edition-hardcover-avec-les-deuterocanoniques-king-james-version-9781565638082.html
« j’ai couché avec une jeune femme à la poitrine et aux fesses plates. J’avais la désagréable impression de coucher avec un garçon »
Plat, le cul des garçon, le baron perché ?
https://www.lelezarddeparis.fr/les-hommes-nus-de-paris
TOUR DU MONDE EN SOLITAIRE
« Il est 8h25 précisément ce mardi matin 14 janvier quand Charlie DALIN passe la ligne d’arrivée avec son monocoque Macif illuminé par les premiers rayons du soleil et un ciel rougeoyant à l’horizon, entouré par une nuée de bateaux l’accompagnant. Des images magiques. Le Havrais vient de mettre un terme à sa circumnavigation entamée le 10 novembre en 64 jours, 19 heures 22 minutes et 49 secondes pour remporter la dixième édition de la plus prestigieuse des courses au large de la planète. » (Le Figaro)
Magnifique ! Je suis Charlie…
J’AJOUTE,encore (excuse) QUE SI J’AI TANT PENSE A Bloom,c’est a cause de W.S que vous connaissez tous , et qui nomme ce corps,face à la « loi »:
Ce n’est qu’en 1814 qu’un acteur (le grand Edmund Kean) s’est aventuré pour la première fois à jouer Shylock pour susciter la sympathie et a donné une tournure moderne et émouvante aux répliques que tout amateur juif de Shakespeare connaît probablement par cœur :
Un Juif n’a-t-il pas des yeux ? Un Juif n’a-t-il pas des mains, des organes, des dimensions, des sens, des affections, des passions ? Nourri de la même nourriture, blessé par les mêmes armes, sujet aux mêmes maladies, guéri par les mêmes moyens, réchauffé et rafraîchi par le même hiver et le même été qu’un chrétien ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourrons-nous pas ? Et si vous nous faites du tort, ne nous vengerons-nous pas ? »
dans un article d’ un cririque sur TABLET
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/shylock-at-the-un
“Je suis Charlie… “
Il semble qu’il ait demandé un mcdo pour fêter son arrivée.
Ça me laisse totalement de marbre.
En dehors du travail que ça peut fournir aux gens qui participent à la construction du bateau et à l’organisation (ce qui est beaucoup, quand on y réfléchit), c’est d’une parfaite inutilité. Pour moi, du moins.
Pour les sponsors, il serait bien plus responsable de donner ces grosses sommes pour d’autres causes, environnementales, médicales, humanitaires.
Dans l’absolu, la compétition sportive n’a jamais servi à rien et ne servira jamais à rien, sinon à distraire ou occuper les foules.
On ne parle jamais d’Annie Saumont sur la RDL.
@ R0+D1+D2+D3
Euh, non !…Rien.
Pauvres simplets
Le problème avec Ernaux, c’est qu’on ne la lit pas du tout pour les raisons qu’elle aligne. j’ai eu pour prof de maths, une femme qui voulait devenir coiffeuse parce que la bourgeoisie professorale la terrorisait. Ernaux, elle, s’est acheté une maison bourgeoise qui démontre à elle seule que sa propriétaire s’est parfaitement acclimatée à son nouveau statut. Il y a un côté imposteur et grand guignol chez elle.
Reste que ce n’est pas un écrivain tout à fait négligeable, quoique que je comprenne mieux le Nobel de Dylan que le sien, qui me paraît tout de même abusif.
On ne parle jamais non plus d’Agota Kristof.
« L’industrie du sport se caractérise par des vagues d’innovation récurrentes et rapidement alternées, souvent en collaboration avec d’autres industries (textile, électronique, aérospatiale, etc.). »
https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/memo_14_432
Mais cela n’a pas beaucoup d’importance… n’est-ce pas ?
« Comme disait Gustave Flaubert, vous pouvez être un bourgeois dans la vie et être très violent dans vos écrits. »
génial ! on retrouve là les penchants essentialistes :
si on est bourgeois alors on doit être…
ça fait penser aux dernières élections américaines quand Obama et d’autres disaient si vous êtes noir ou si vous êtes une femme alors il faut voter pour Kamala…
d’ailleurs si Trump a été élu c’est que les américains ont rejeté en bloc ces assignations à résidence identitaires. Il y a eu des témoignages assez marrant où des journalistes de CNN allaient interviewer une femme noire en lui disant vous allez voter pour Kamala, et l’autre : non ! la journaliste : pourquoi vu qu’elle est femme et noire comme vous ! l’autre : parce qu’elle est nulle…
pour Obama ou les journalistes de CNN, même s’ils adoptent ce raisonnement débile c’est pas trop gênant, mais pour Flaubert…
parce que dans tous les livres de Flaubert on retrouve ces assignations bas de plafond : dès qu’on connait l’origine sociale ou professionnelle d’un personnage on sait comment il va se comporter.
alors que la littérature devrait être le lieu de la liberté Flaubert en fait une prison.
mais comme le Beau dit le Vrai forcément àn est sauvés…
Un exemple pour ces dix dernières années, renato ?
sérieux dire que même un bourgeois peut écrire des livres violents c’est le comble de la bêtise, digne de figurer dans le dictionnaires des idées reçues.
(Svp épargnez-moi les baskets à Leds qui s’allument à chaque foulée).
d’ailleurs c’est marrant de voir la peur panique que provoque en France un type comme Elon Musk.
la liberté d’expression ? comment ça ? ça va pas la tête !
ici en France on a des spécialistes chargés de dire aux gens comment il faut penser et à partir de là il n’est pas question qu’un débile qui veut envoyer des fusées sur Mars vienne nous mettre le b.rdel…
Monsieur Pluc, Heureusement que l’on vous a ici, vous et monsieur Dé.
» elle constatait une évolution de la pensée de Barthes , qui aboutissait àdes oeuvres truffées de concepts et jargon structuralistes à la mode »
Dans « Critique et Vérité » il s’est fait un malin plaisir à relever les poncifs et les métaphores ridicules dans les articles de ces journalistes qui l’éreintaient.
Barthes était un maître du style. N’oublions pas.
Thierry Breton c’est le genre de type qui doit adorer Flaubert…
comme l’autre stalinienne chargée de réguler l’intelligence artificielle, alors elle on sait pas où ils l’ont trouvée mais plus débile ça doit pas exister.
quand elle parle à chacune de ses phrases on trouve le mot « règle » du genre il faut interdire tout ce qui ne correspond pas à nos règles.
je pense pas que cette obsession de ces histoires de règles c’est juste parce que c’est une gonzesse sinon il faut la faire embaucher chez Tampax.
en fait elle a pas compris que dans une démocratie le mot « règle » n’existe pas : dans une démocratie on un peuple qui choisit des législateurs qui font des lois.
les règles c’est juste bon pour écrire les règlements intérieurs dans les entreprises genre Tampax.
mais elle non, elle est obsédé par les règles, sans jamais dire qui établit ces règles ou comment ont été choisi ces gens qui établirait ces règles.
en fait ça c’est le problème qu’il n’y a plus d’intellectuels : on n’a plus que des journalistes incapables faire la différence entre une règle et une loi du coup en face les gens peuvent raconter toutes les con.eries qu’ils veulent ils sont sûrs de n’être jamais contredits.
« Comme disait Gustave Flaubert, vous pouvez être un bourgeois dans la vie et être très violent dans vos écrits. »*
sérieux on n’imagine même pas un Homais, qui pourtant s’y connait en raccourcis simplistes, sortir un truc pareil.
même pedro, encore que…
« C’est un aspect douloureux du métier de critique littéraire ,on change d’avis. Nous sommes des girouettes parfois. »
Le problème c’est pas tellement qu’elle change d’avis. Le problème c’est qu’elle ne trouve pas mauvais de participer à une meute.
« Le problème c’est pas tellement qu’elle change d’avis. Le problème c’est qu’elle ne trouve pas mauvais de participer à une meute. »
Les lois de l’imitation.
en France on a aussi un milliardaire qui possède Libé et qui a dit qu’il utiliserait sa fortune pour promouvoir ses idées du genre génocidaires comme envoyer tous les ukrainiens au front jusqu’au dernier pour défendre nos valeurs génocidaires.
mais lui il dérange personne alors que ce type a la mentalité d’un tueur en série.
même les démocrates américains avaient leur milliardaire : George Soros.
ce type a sur les mains le sang de millions de personne, le financement de guerres, de révolutions, de coups d’états etc… et là encore ça n’a jamais dérangé les âmes sensibles.
pourquoi ? parce que nos médias n’ont jamais parlé de Soros : non pas qu’il agissait dans l’ombre, mais nos journalistes aiment bien Soros.
nos médias aiment Soros et détestent Musk.
cherchez l’erreur…
L’ensemble des activités économiques que l’industrie du sport génère dans d’autres secteurs de production ou entreprises, D., n’équivaut pas à la recherche spatiale, certes, mais est néanmoins important. Enfin, faites des recherches, lisez la presse spécialisée (économique, Les Echos o le Financial Times, p. ex.).
« Comme disait Gustave Flaubert, vous pouvez être un bourgeois dans la vie et être très violent dans vos écrits. »
celle-là je vais l’encadrer et la mettre dans ma cuisine derrière la machine à café histoire de commencer la journée par une bonne rigolade.
« Comme disait Gustave Flaubert, vous pouvez être un bourgeois dans la vie et être très violent dans vos écrits. »
en fait c’est pas bien de dire du mal de Flaubert je sais.
c’est comme dire du bien d’Elon Musk.
Je viens de voir la photo de Dalin, il apparaît dans un grand ciré jaune avec des jambes, assez ridicule. A-t-on idée franchement de s’atifer d’une telle façon devant les journalistes ?
Le monde entier va se gausser.
c’est coa le phénomène Musk ?
c’est juste le problème des élites qui commencent à flipper à donf parce que le monde leur échappe.
c’est pour ça que plus de la moitié des américains adorent Musk : parce qu’ils adorent voir les élites flipper.
Ça existe encore, Tampax, Puck ?
en fait pour comprendre le phénomène Musk il faut commencer par comprendre comment fonctionnait le système des élites aux US.
ces élites possédaient les médias et donc ils avaient le contrôle sur le discours « officiel ».
pour contrôler ce discours officiel c’était simple : ils envoyaient des types du FBI chez Twitter ou Facebook pour donner la liste des gens et des commentaires qu’il fallait supprimer.
en fait c’est hyper simple comme démarche vu que ça marche comme ça dans tous les systèmes totalitaires.
contrôler l’information pour imposer un narratif officiel c’est l’assurance de dire des vérités qui ne seront jamais remises en question.
en fait les élites américaines avaient une vie assez peinarde.
c’était une démarche pas très démocratique, surtout quand le 1er amendement de sa constitution défend la liberté d’expression, mais au moins ça avait l’avantage de leur donner une vie peinarde.
Elon Musk a fait exploser ce système digne de la Stasi !
la bonne nouvelle c’est qu’il a été le premier mais que tous les autres sont en train de suivre son exemple.
d’ailleurs amusant de voir les contritions du patron de Facebook : ah mon Dieu je regrette d’avoir obéi aux agents du FBI qui venaient me demander de supprimer des comptes et des commentaires, pardonnez-moi c’est juré à partir de maintenant je ferais comme Musk et je serais un homme courageux et un fervent défenseur de la liberté d’expression….
quel c.n ce lâche de Zuckerberg ! venir demander pardon d’avoir collaborer avec ceuxw qui menaçaient la démocratie américaine une fois que le vent a tourné… on devrait le tondre !
https://www.lesinrocks.com/actu/philip-roth-notre-epoque-est-un-enfer-de-debilite-132327-05-10-2009/
Puck,
C’est Philip Roth qui parle et non Flaubert. Voici le tretien complet.
Puck, la grande différence entre Biden et Trump, c’est que Biden donnait une relative valeur à la notion d’accord, et donc au (relatif) respect d’accords.
Trump, lui, déteste les accords. Il veut seulement fonctionner par transactions.
C’est ça qu’il faut que tu notes et retiennes.
ici en France on a des spécialistes chargés de dire aux gens comment il faut penser
Le carnavalesque et millionnaire Nagui qui le fait très bien en ce moment, même
au premier ministre en exercice! 🙂
Ces personnes-là trempent leur sauce à France Inter.
« C’est Philip Roth qui parle et non Flaubert. Voici le tretien complet. »
OKAY !!!
ça prouve que Roth a été un bon lecteur de Flaubert vu qu’il a retenu sa caractéristique la plus importante à savoir l’essentialisme réductionniste simpliste.
j’imagine que pour Flaubert mettre en place des mondes simplistes lui permettait de dégager du temps libre et des parts de cerveau disponible pour se consacrer à la seule Beauté de son écriture littéraire.
et comme le Beau dit le Vrai et le Vrai dit le Juste forcément la complexité du monde passe au second rang.
Puck, la grande différence entre Biden et Trump, c’est que Biden voulait contrôler les médias pour protéger les élites corrompues auxquelles il appartenait.
Trump, lui, déteste les élites méprisantes et corrompues. Il veut seulement fonctionner par transparence.
C’est ça qu’il faut que tu notes et retiennes.
Nager, moi j’y arrive pas.
Quand il s’occupait de rock à France Télévision, ça passait. Je ne me souviens plus du nom de l’émission, d’ailleurs, mais il l’a fait longtemps. Sur des trucs genre telethon etc., il fait correctement l’affaire aussi.
Mais sur France Inter, avec sa bande dite « originale », c’est à pleurer.
Seul le nom est original, ses accolites sont ou ennuyeux ou vulgaires mais généralement les deux, on est dans la plus pure pensée unique, et y défilent surtout toutes les personnalités les plus formatées et ordinairement ennuyeuses que l’on puisse trouver dans le paysage artistique voire littéraire.
Nagui.
Nagui et sa bande d’acolytes aux rires forcés! 🙂
C’est vraiment une émission qui donne l’impression qu’ils vont au boulot, pointer. Du temps de Claude Villers, avec le tribunal des flagrants délires, c’était quand même d’un tout autre niveau.
Nagui et sa bande d’acolytes
Les nouveaux « incoyables » sous la terreur LFI.
Du temps de Claude Villers
Et de Desproges! 🙂
Et de Luis Rego !
Suite de la série des hommes nus de Paris, avec l’invitation du léZard à sortir couvert !
Jean-Marie Le Pen y avait été invité et s’était bien poilé. C’était le bon temps. On peut trouver tout ça en DVD, avec des extraits sur YouTube.
On n’est pas prêt de faire de la location payante avec l’émission de Nagui, ça c’est sûr. Ouarf.
Rego, dans cette émission, était appelé « l’avocat le plus bas d’Inter » et Villers, trônant au centre avec fort embompoint : « le massif central » !
Bayrou est assez astucieux.
Et pas trop arrogant, pour le moment.
Puck,
Les romans de Roth c’est tout ironie, brutalité, violence, questionnement de la mort comme une réponse au non-sens de la vie.
Un jour, j’ai lu un roman-essai, « Anti-matière » d’un certain Maurice Desborels. Je ne sais si vous connaissez. Cet écrit m’a marquée pourtant l’auteur s’embrouille, de mélange. Son propos est parfois confus. Le narrateur est un certain Samuel. Il s’arrête devant le stand d’un bouquiniste. Il cherche un livre car il se souvient d’une émission à la radio, d’un débat… Un titre lui reste en mémoire, « Antimatière ». L’auteur parle d’un monde mathématique où évolue un homme sans convictions dans un monde qui n’en manque pas ! C’est un homme du possible, assez improbable. Il ne le trouve pas. Griffonne sur ses cahiers des colonnes, POUR, CONTRE. Puis il trouve ses notes illisibles. Il fréquente un blog littéraire. Il y lit des »lecteurs et des lectrices de haut rang mais aussi des plaisantins qui parlent des livres sans les avoir lues. » Parfois, il écrit sur ce blog, surtout quand il est « offusqué « . Alors, « il se défend, il n’aime pas qu’on mette en doute son honnêteté ».
« Proust, il vient de lire un livre de critique littéraire sur Proust, un livre d’Antoine Compagnon ».
Puis, il pense au » moment où dans « Stars Wars », le vaisseau spatial passe en vitesse lumière. (Car il aime aller au cinéma. Maintenant il regarde les caissières au supermarché, « brunes ou blondes, girondes ou minces, petites ou grandes. Il leur fait signé. Il a hâte de rentrer chez lui. Il a fini par trouver le roman-essai, Antimatière », enfin pas tout-à-fait , il s’agit de « l’Homme sans qualités ». Musil, tiens donc ! Mais Samuel ne lit jamais de romans il ne lit que des critiques littéraires… Est-ce une vocation manquée ? Samuel est-il un bourgeois ?
Les élèves, autrefois, le regardaient « comme un Martien, débarqué là par le plus grand des hasards.
« D’où sort ce type,
Avec des allures de bourge, de demandaient-ils. »
Puis il revient au présent. Ils trouvent que les commentateurs de son blog préféré « sont un peu comme les personnages de Thomas Mann, dans « La Montagne magique » parce qu’ils écrivent eux-mêmes leur propre rôle ». Enfin, il n’a pas lu le roman mais a lu des critiques littéraires. Le roman revient souvent. Il trouve que les commentateurs sont « coupés du monde, avec leurs seules idées, leur seule érudition ». Inutile, pense Samuel, au « regard d’un monde indifférent qui de son côté continue de vivre sa vie »
C’est un livre étrange. Je crois que vous aimeriez, Puck.
L’éditeur finlandais c’est Atramenta. Bizarre….
Bayrou serait bien meilleur que Macron à l’Elysée. Au final. Il va tranquillement s’y propulser en 2027.
J’ai regardé la biographie de Nagui, et j’ai vu que pour éviter le service militaire, alors obligatoire pour tous les citoyens français, il estv parvenu à être déclaré inapte P4 (inaptitude définitive à servir en raison de troubles psychopathologiques, ou de troubles importants de la personnalité ou de l’adaptation).
Sinon, il semble s’être très bien adapté un peu partout ailleurs dans le PAF. Parfait.
Selon mes prévisions, la crue centenale de la Seine aura lieu au tout début du mois de février.
Bon. Je quitte ce blog.
Inutile de faire des provisions de nouilles si tu n’as rien pour les faire cuire, Jazzi. Fais plutôt des provisions de saucisson et de biscuits.
Et boîtes de conserves, évidemment.
« Nous n’aurons d’autres amis que ceux qui ont fait leur service militaire. »
Alfred Jarry cité de mémoire.
Au service militaire, fais tout ce qu’on t’ordonne de faire, mais ne te porte jamais volontaire.
Tiens tiens cui cui …
Rapport très intéressant du CEPREMAP portant sur 1,9 millions d’interventions orales des députés sur la période 2007 – 2024. Résultats ? « Les interventions s’appauvrissent et les débats argumentés entre adversaires se sont transformés en attaques et interruptions systématiques entre ennemis. Cette fièvre est surtout portée par La France Insoumise et le Rassemblement National »
https://www.cepremap.fr/depot/2025/01/2025-01-
Fievre-Parlementaire.pdf?fbclid=IwY2xjawHy7IRleHRuA2FlbQIxMQABHTMdDiAHfPLf7G0cm1oc5Qb0FpqgUE4YOOkzvcxwSS-PemkfyVz8iFAIFQ_aem_N44zaa9irDCxfL8iLwc0GQ
Brève de comptoir
Au café, à la table d’à côté, j’entends une bribe de conversation sur…l’incinération.
« Je ne veux pas qu’on me brûle ! »(X)
« Moi, j’aime la chaleur. » (Y)
Merdum
https://www.cepremap.fr/depot/2025/01/2025-01-Fievre-Parlementaire.pdf
Les trumpistes seraient-ils étrangers à eux-mêmes, des aliénés d’un type un peu nouveau ?
Brahms : Quatuor avec piano n° 3
Écrire. E qui ne peut pas être dit et respecter.
https://www.instagram.com/reel/DC9n7DXIo5Y/?igsh=MWhidDF3NnpwOWI4MA==
Puck,
Vous avez remarqué c’est tout foutraque, ça part dans tous les sens. C’est vous qui avez déclenché ce tourbillon en accrochant aux dires de Philip Roth. Il aimait bien Flaubert et Saul Bellow et Kafka. J’aime assez ces auteurs qui ne sont jamais certains de leur valeur. Roth était comme ça. De la dynamite et du charme. Un taiseux à fleur de peau.
J’aime bien quand vous passez ici y mettre votre bazar et partir comme un fantôme.
Ce que Roth tentait de dire c’est que les écrivains ne sont guère fréquentables mais fascinants.
Un jour, un petit élève à la bibliothèque m’a interrogée. C’est quoi le vrai métier des écrivains quand ils ne rivent pas leurs livres ? Il ne prenait pas très au sérieux ce métier qui ne ressemblait pas aux autres métiers. Et dire qu’ici on ne évite que de livres. Un monde clowns comme dans un tableau mystérieux de Chagall. Des corps démantibulés, des formes fragmentaires, des inscriptions en hébreu ou en yiddish. Un monde sens dessus dessous. Le ciel est en bas. La terre est en haut. Il fait jour en pleine nuit. Les écrivains que j’aime sont des saltimbanques. Une créature hybride mi-homme mi-elfe. Ambroise Vollard lui a demandé de mettre en images »Les âmes mortes » de Gogol… Des gravures. Eau-forte, pointe sèche. C’est un artiste du signe, de la trace.
Voilà, Puck. J’aime vos métamorphoses intérieures. Quand vous passez c’est comme un souffle. Sauf quand vous parlez de politique. Là vous dîtes des connaissances… Vous devriez écrire, comme Desborels un livre farfelu, dingue, dingue,dingue.
on ne vit que de livres
Je n’avais pas écrit « »connaissances » ! Mon smartphone est poli….
Ô merci, Rose, c’est exactement cela. Vous comprenez tout au quart de tour !
Rose, peut-on résumer le théâtre romain aux seuls combats de gladiateurs? Plaute, Terence, Seneque ne comptent-ils pour rien?
« Christiane dit: 14 janvier 2025 à 22h26
on ne vit que de livres »
Divine Christiane ! Vous exagérez, non ?!…..
Votre propos est choquant, presque honteux, scandaleux, tant il affirme une certitude qui n’a rien d’universel.
Christiane,
Lorsque je vais à Nice, le musée de Marc Chagall, je le porte haut dans mon cœur. Sa chapelle avec ses vitraux, la salle ronde où chante l’amour avec les mariés qui volent vers les étoiles, ses immenses panneaux qui racontent le testament (ancien, nouveau ?) et où un jour, je raconte un bout de l’histoire à un groupe, la guide intelligemment me remerciant.
Il y a un/une conservateur/trice d’un talent rare car les collections, les manuscrits, les lettres échangées avec d’autres artistes, l’ensemble est inépuisable.
MC
J’ai alors pensé que le théâtre grec c’était joué avec les personnages aux masques blancs et l’expression de la catharsis, et que le romain était le combat entre hommes et contre les animaux d’Afrique.
Dans sa série Au cirque, ses écuyères !
http://www.lankaart.org/2018/03/chagall-au-cirque.html
Et puis, sa foi inébranlable, en la vie, en l’amour, malgré les horreurs rencontrées
http://www.lankaart.org/article-chagall-cruxufiction-blanche-54834671.html
Il a aussi rencontré Cendrars.
Si Getty a brûlé, il reste Chicago, Philadelphie, le MoMA. Le patrimoine de l’humanité, hors les bâtis, ce sont les gens.
S.dst dcd.Gentiment, discrètement. Sa sœur est seule, vivante, ailleurs.
On a parlé de la Sicile avec C. Il va me trouver quelqu’un pour que je travaille à la ferme. J’ai dit les oranges, les olives. Il m’a rajouté les pistaches. Aujourd’hui, je lui dirai et les câpres. Son ami à qui il va me recommander est de la mafia. J’ai toutes mes chances. J’ai signalé à C. Attention, hein, je ne cherche pas un mari.
Hier, j’ai dit à ma mère j’ai dieu sur ma tête. Je lève le bras gauche en l’air, je plie ma main. Et je lui montre, il est sur ma tête là.
Je pense in petto, il prend soin de moi.
La chance.
Le nouveau directeur est arrivé c’est un grand noir. Je lui ai dit je suis anti-Ehpad et ici, on vole. Ma mère est volée tout le temps.
La dernière chose deux mangues énormes. Jean s’en prend plein la gueule. Moi aussi. Et je viens de découvrir, j’étais encore en Sicile qu’en plus de voler les gens mentent. C’est un couple intimement lié et facile.
C’est la vie dans l’Ehpad : vol, mensonge, Infantilisation.
À William (?) j’accorde d’emblée tout mon capital sympathie. Il est grand, mince, costaud. Il sort de son bureau.
Je dis à ma mère si j’avais voulu tuer mon père j’avais les moyens. Elle rit. Et confirme.
corps
il devrait aller sans dire qu’après mon couplet sur ‘la loi », je compte sur vous pour élucider les analyses de ce qui est dit en « français »:loi du talion
Théâtre latin
J’aime la densité des interventions de MC. En pleine tempête, il prend le temps de réfléchir. Ici, le théâtre latin.
Il devrait aimer l’équilibre des mobiles de Calder. Il y a une sculpture de Giacometti qui inscrit dans l’espace ce moment incroyable.
JC, oui, il y a les océans et les traversées solitaires.
Moi, je ne me fais pas d’illusions (toutes perdues) mais j’ai l’espoir chevillé au cœur
https://www.instagram.com/reel/DCTX8lGNXGO/?igsh=MXUybndrd3Y4bzNldQ==
Castaner peut aller se rhabiller, en Chine ou ailleurs.
Les spectacles avec animaux étaient les « ludi venationes ». C’étaient des spectacles populaires. Les premiers exemples de ludi sont les courses de chars (ludi circenses), puis les combats de gladiateurs (ludi gladiatorii).
Rose,
Dans un livre d’Adhemar portant sur son oeuvre gravé on peut lire :
Mais on ne peut comprendre l’art de Chagall sans avoir tout d’abord compris sa personnalité infiniment complexe et l’avoir suivi dans sa vie riche d’aventures. Retenons quelques traits essentiels : la fidélité aux traditions bibliques, à la religion de sa jeunesse, l’attachement au petit peuple des petites villes qu’il a observé dans ses coutumes, dans son étrange folklore ; une sensibilité vibrante, toujours éveillée, qui, quand le rideau de la défiance et le masque de l’ironie sont levés, se traduit par l’explosion d’un enthousiasme sans cesse renaissant pour les êtres, les objets, l’univers qui l’entourent. L’art de Chagall est fait de tout cela. S’il paraît d’abord irréel parce que la part du rêve y domine, on perçoit bien vite tout ce que l’expérience vécue, l’observation du monde, la lecture de grands livres y ont déposés. Nul art n’est moins abstrait que celui-ci. »
Pour la sculpture de Giacometti c’est une boule suspendue dans une cage. Époque surréaliste.
j’aime bien les personnages volants qu’on trouve dans les tableaux de Chagall comme les rabbins violonistes. Volants ou errants comme Ahasvérus, le Juif errant.
Pour Calder, ce balancier incroyable https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/c6rj54b
@ le baron perché
Moi aussi.
Guillaume Chamanadjan, Iuvan, Sébastien Juillard – Derrière le grillage 1 – Dystopia
Pas trop la came de ce blog, mais ce sont des jeunes qui se lancent et il y a un financement participatif
à propos de « talion » et « corps »les paroles d’une chanson qui n’a pas été rertenue dans la bibliograogue de wiki:
« Paroles de la chanson La Complainte Des Infidèles par Mouloudji
Bonnes gens
Ecoutez la triste ritournelle
Des amants errants
En proie à leurs tourments
Parce qu’ils ont aimé
Des femmes infidèles
Qui les ont trompés
Ignominieusement
Méfiez-vous, femmes cruelles
Qu’on vous en fasse tout autant
La douleur n’est pas éternelle
Même chez le meilleur des amants
Vaincues par vos propres armes
Vous connaîtrez à votre tour
Et le désespoir et les larmes
De la jalousie et de l’amour
https://www.paroles.net/mouloudji/paroles-la-complainte-des-infideles
la complainte mouloudji:
https://www.youtube.com/watch?v=tEDPCfkCqH4
Oh non, pas Mouloudji. J’y arrive vraiment pas avec Mouloudji.
Boule suspendue, ça
https://www.fondation-giacometti.fr/fr/article/246/la-boule-suspendue
ou celle du centre Pompidou ?
J’ai jamais couru après Chagall.
Moi mon truc c’est Soutine.
Celle du centre Pompidou
https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/omPPeHi
(sans cordelette)
Biélorusses tous les deux, d’ailleurs.
7 ans de différence d’âge.
Le caractère onirique des œuvres de Chagall est omniprésent. Sans doute beaucoup trop. Une fois le filon trouvé, il n’a pas vraiment cherché a évoluer.
@je cuide
vous avez raison de vouloir montrer que la loi du talion n’est pas ce qu’on croit souvent-
elle n’a rien avoir avec la vengeance et le coup pour coup
Au contraire elle est le fondement du droit et du principe de l’indemnisation ,qui consiste a proportionner la peine a la faute dans une démarche raisonnée et non passionnelle
Christine et le baron perché
Oui tous les villages russes représentés dans ses toiles et le juif errant ou autres personnages
Marc Chagall
Ses villages russes sous la neige
https://images.app.goo.gl/i8hsx9RZgXBbbtpV7
D : 15 janvier 2025 à 9h13
Le caractère onirique des œuvres de Chagall est omniprésent. Sans doute beaucoup trop. Une fois le filon trouvé, il n’a pas vraiment cherché a évoluer. »
Il y a du vrai dans votre jugement, D. La spontanéité des débuts s’est peu à peu estompée. Les coloris sont embués par des bleus qui envahissent les toiles. Les lignes de force disparaissent. Victime de son succès, il entre dans la répétition. Quelque chose de systématique remplace la magie des premiers tableaux. Mettons à part le musée de Nice, la Chapelle des Cordeliers. C’est le moment de se pencher sur son œuvre graphique en noir et blanc.
J’aimais, dans la première partie de ses créations ces jeux multicolores. Du bleu, oui, mais aussi des rouges, verts, jaunes. Un prodigieux équilibre faussement naïf.
Dans les années 79 il y a eu sous la pression de Margaux, l’affaire de l’Opéra. Le plafond et son décor originel de Lenepveu recouvert par le décor de Chagall, éclatant de couleurs, inspiré par les œuvres de quatorze compositeurs (Berlioz, Debussy, Mozart, Stravinsky, Tchaïkovski, Bizet, Verdi, Beethoven, Glück….
Le décor antérieur de Lenepveu était classique, s’inspirant du XVIIe siècle, illustrant les heures du jour et de la nuit, un rythme propice à l’harmonie.
Mais quand je pense à Chagall, je pense à son enfance à Vitebsk, petit village juif annexé par les Russes. Il y peint un folklore peuplé de danses, de chants, de musiciens (Le violoniste sur un toit), des fêtes… Des animaux (beaucoup de vaches, des coqs). Des bouquets de fleurs, des maisons, des toits… Mais aussi une certaine tristesse avec des personnages entre ciel et terre. Un coloriste de l’âme mais aussi des tableaux lumineux.
Dans les années 60 il y a eu sous la pression de Malraux,
Oui, Christiane.
Mais moi, je ne trouve pas le terme de filon approprié.
Je ne vois pas un peintre, une artiste exploiter un filon.
Mais moi, je ne trouve pas le terme de filon approprié.
Oui!
Surtout en ce qui concerne la peinture et l’univers imaginaire de Chagall… 🙂
Et pourtant ce n’est pas entièrement faux dans ces dernières années.
J’ai longuement échangé avec un artiste contemporain dont les toiles envoûtantes se vendent très cher.
Je me suis permise de lui dire quelles finissaient par se ressembler. Il m’a alors invité à le rejoindre dans son atelier. Un garage de banlieue où il travaillait. Il m’a alors montré des toiles « différentes »… Son galeriste les refusait. Ça ne se vendra pas lui dit. Fais-moi des toiles comme celles que j’ai vendues. Ça, ils aiment. Les autres faisles pour toi si ça te chante.
Autre exemple. Quand j’ai rencontré Giono à Manosque et que j’évoquais mon désir d’abandonner l’E.N. pour peindre. Il m’invita à le suivre dans une grange ouy il avait hébergé un peintre célèbre, à ses débuts. Il l’observait et s’étonnait qu’il reproduise en de multiples exemplaires une tête de clown. Le regard de Giono devait être tellement interrogatif que le peintre, presque, s’excusa. C’est une commande pour mon galeriste. Ça se vend bien et j’ai besoin de vendre.
Combien d’artistes connaissent une sorte de désamour de leur public. Chagall n’échappa pas à un retournement de sa notoriété dans les annees70. Il avait alors un âge avancé. Sa compagne Bella n’était plus là. C’est alors qu’il peint des scènes de la Bible, des maisons en feu, des personnages tristes et isolés. Une inquiétude sour de ses toiles, même celles du cirque. Il transforme sa souffrance en couleurs. A la fois triste et jovial.
Lexi’ aura été une rude épreuve. Une toile sombre, La route à Cranberry Lake, est terrible. ( Elle est exposée à Nice. Deux visages blêmes sur la droite de la toile près d’un chevalet. La nuit du shtetl. Bella ne rentrera pas en Europe… La montée de l’antisémitisme, la persécution des Juifs en Europe ouvrent sa peinture au désespoir. Époque des crucifixions, un Christ qui porte la tristesse juive. Il dira : « Dans mon imagination, le Christ est un de nos martyrs juifs, avec sa mère juive, entourés de prophètes juifs. De nombreuses scènes de violence, d’incendies, de fuites autour de ces Christ en croix. Même un ange qui souffle dans un chofar, tenant une bougie dans l’autre main. Même les rouleaux de la Torah. Il meditera de longues années sur le message biblique et à la folie dévastatrice des hommes. A Beaubourg, les dessins du deuil (encre sur papier vélin). C’est un artiste profond, grave, mal connu en dehors du filon rassurant des toiles joyeuses, colorées. Je l’aime beaucoup
l’exil
sourd
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