de Pierre Assouline

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La République des livres
Les amitiés solaires sont parfois ombrageuses

Les amitiés solaires sont parfois ombrageuses

L’amitié, ce pourrait être quelque chose comme ça (je cite de mémoire) : deux solitaires ensemble… un ami, c’est quelqu’un que vous pouvez appelez à minuit pour lui demander de vous aider à transporter un cadavre et qui le fait sans poser de questions… un ami, c’est comme un compte en Suisse : on n’a pas besoin de le voir tous les jours, on a juste besoin de savoir qu’il existe… etc On peut voir les choses ainsi. Mais on peut aussi juger la qualité d’une amitié aux limites qui bornent la critique de l’autre. Ce qui s’appelle critiquer. Sévère mais juste. Comme on peut l’être quand cela nous importe et nous touche et comme seuls devraient le mériter les amis. Aux autres, l’indifférence. Aux amis, la vérité. Toute la vérité ? C’est là que l’affaire devient délicate.

Philippe Jaccottet y revient dans Ponge, pâturages, prairies (80 pages, 11 euros, Le bruit du temps), miniature au toucher d’une finesse, d’une délicatesse, d’une sincérité et d’une subtilité qui déploient en ce peu de prose tout le nuancier du poète et du traducteur. Plusieurs textes, écrits et publiés entre 1988 et 2013, y sont réunis, qui avaient délibérément échappé à la « Pléiade Jaccottet ». La personne, la pensée et l’œuvre de Francis Ponge en sont l’objet. L’auteur était de ses rares amis présents à son enterrement le 10 août 1988.

« Le moindre Nîmois anonyme eut été plus entouré » s’étonne-t-il. Le pasteur était si discret qu’on l’aurait pris pour l’aide-jardinier jusqu’à ce qu’il lise un psaume (« L’Eternel est mon berger… Il me conduit dans de verts pâturages… ») avant que Christian Rist ne lise un extrait du Pré de Ponge. Cette cérémonie des adieux est l’occasion pour Jaccottet d’un portrait vrai de son ami : fonceur, batailleur, provocateur, un vrai bélier, avec cela orgueilleux, intolérant, excessif jusque dans son goût de la complication. Au fond son image inversée mais qu’importe. Lui revient alors en mémoire l’article qu’il avait consacré au Pour un Malherbe de Ponge à sa parution en 1965. Un texte élogieux assorti d’une réserve toutefois relevant ce qui le séparait de son ami.PierreAutinGrenier

Car tout de même, situer Malherbe, son grand modèle, au-dessus de Gongora, Cervantès et Shakespeare, excusez du peu, même pour un homme de défis, même pour un pratiquant des formules cum grano salis, c’est beaucoup, c’est trop, c’est, disons-le, insensé – de même lorsque Ponge avait placé Rameau au-dessus de tous les compositeurs. Le moins qu’on puisse dire est qu’il avait l’admiration hyperbolique. Aussi Jaccottet s’employa-t-il à signifier par la suite, avec toute la prudence requise au nom de l’amitié, que s’il se séparait de lui sur ce point, c’est parce que pour Ponge comme pour Malherbe, c’est si réussi que cela manque un peu d’air, on y manque d’espace et d’incertitude. « Trop réussi pour être tout à fait vrai. » C’est peu dire que Jaccottet est plus sensible à ce que Pascal appelait le style naturel, à l’effort invisible, à l’opposé des virtuoses si spectaculaires dans la sollicitation des bravos. Que reste-t-il des mots lorsqu’on ne les frotte pas aux choses ? Une ondée et puis rien.

Au traditionnel Doit-on-dire-la-vérité-à-un-ami- ?, on comprend alors qu’il faut naturellement substituer l’idée selon laquelle s’il y en a bien un à qui on doit la vérité, c’est l’ami, mais sans cynisme ni perversité inutiles, avec la délicatesse requise. La vérité nue mais dans l’empathie. Et si la complicité nouée au fil d’un passé commun n’y résiste pas, à chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent sur sa vraie nature. Avec de tels principes, il est toutefois recommandé de se doter d’amis pas trop susceptibles, ni trop paranoïaques, et de s’initier au grand art des limites. Mais il n’y pas de livres pour ça, il n’y a que des expériences.

N’empêche qu’en y repensant debout face au caveau de Nîmes par une journée d’été, Jaccottet s’est dit que s’il avait avoué à son ami André du Bouchet qu’il ne partageait pas son admiration pour la peinture de Tal Coat, le poète l’aurait mal pris et il aurait bien été capable de se brouiller avec lui pour si peu, encore ce que peu est immense aux yeux de l’autre. Et au passage, puisque jamais l’écrivain en Philippe Jaccottet ne cesse d’être traducteur (Musil, Rilke…), il nous offre sa version de deux mots d’allemand qui ne se laissent pas faire : la fameuse Sehnsucht qu’il rend par « une tension par quelque chose de lointain, de dérobé » ; et reinentsprungenes  trouvé chez Hölderlin qu’il restitue sublimement en « pur jailli ».

autoporLa brouille est au cœur d’un autre livre, plus fin encore, qui vient de paraître à titre posthume comme un ultime signe d’amitié, justement, Celui de l’éditeur pour son auteur qu’il savait discret jusqu’à s’effacer. C’est de Pierre Autin-Grenier qu’il s’agit, reconnu plus que connu, surtout pour Une histoire regroupant trois volumes aux titres si éloquents Je ne suis pas un héros, Toute une vie bien ratée, L’éternité est inutile (Gallimard/L’arpenteur puis Folio). Il avait également publié nombre de textes brefs chez de petits éditeurs dont l’un ressuscitait sa fascinante quête d’Elodie Cordou, la disparition (2005). Dix ans après, le même éditeur lui donne un écho avec Elodie Cordou, une présence (56 pages, 14 euros, 56 pages, Les éditions du chemin de fer).

Il avait poursuivi ce personnage comme Breton sa Nadja, dans un état qu’il évoque comme « un imprécis des sentiments », et c’est tout à fait cela. Cette fois, c’est un prolongement d’outre-tombe (Autin-Grenier a disparu en l’an dernier) qui nous est proposé, mince appendice d’une belle intensité. On l’y retrouve tel qu’en lui-même,  solitaire revendiquant son inadaptation, encore proche du reclus qu’il avait été, incapable de faire société, absolument étranger à « l’habile technique de vivre », préférant s’immerger dans la lecture des grands romantiques, en Nerval passionnément et désespérément.

Son Elodie Cordou avait la passion des peintres, hantait les musées ; elle ne vivait pas pour ni par mais dans la peinture. Elle voulait habiter les toiles. Face à un Rothko nécessairement accroché à hauteur d’homme, elle n’aurait pas hésité à y entrer. Mais Edward Munch était son dieu. Ses Jeunes filles sur le pont l’envoûtaient ; elles s’y seraient glissée pour s’y substituer à l’un des personnages. On peut aimer la peinture jusqu’à la déraison. Elle ne voyait pas dans l’œuvre de Munch un cri, trop communément relevé, mais une révolte, comme un appel à l’insurrection.

Et l’amitié là-dedans ? Elle éclate à toutes les pages. Car Pierre Autin-Grenier était lié au peintre Ibrahim Shahda depuis qu’il lui avait écrit en 1974 .comme peu oseraient le faire en pareille circonstance , après avoir eu la révélation de la force de son art lors d’une exposition à Avignon :

 « Mon souhait maintenant est de vivre avec une de vos toiles à mes côtés. Je suis un jeune écrivain de vingt-sept ans, je n’ai pas les moyens comme on dit. Il faut aujourd’hui que vous me donniez une de vos toiles ou que vous acceptiez de me la céder à un prix possible pour moi.. Répondez-moi »

Ses huiles et pastels, portraits tendres et violents qui ne sont pas sans rappeler l’univers de Music et celui de Rustin, ponctuent ce livre comme c’était déjà le cas du précédent. Or, nous apprend la postface de Ronan Barrot, les deux amis se sont brouillés : « Les amitiés solaires sont parfois ombrageuses » dit-il en se souvenant que l’écrivain évoquait toujours la fameuse fâcherie comme un regret. François de Cornière, qui les connût bien tous deux, leur a dédié un poème. Il y est dit que le peintre avait raison lorsqu’il suggérait qu’après un dernier verre « on a parfois besoin – comme d’un café d’une poignée de main avant la route, de l’émotion des autres ».

Rien ne nous est précisé de l’origine ou de la nature de cette brouille, par discrétion probablement, ses deux protagonistes n’étant plus de ce monde. Qu’importe puisque par ce livre l’éditeur a su réconcilier les deux artistes, et renouer leur amitié.

(« Autoportrait (détail), portrait de Pierre Autin-Grenier et autoportrait », huiles sur toile de Ibrahim Shahda)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

335 Réponses pour Les amitiés solaires sont parfois ombrageuses

Widergänger dit: à

Le modèle « naturel » qui inspire Pascal, c’est le jeu de paume : « mieux placer la balle », écrit-il quelque part. C’est comme si vous trouviez « naturel » le jeu d’un MacEnroe… Pascal est aussi un grand comique… à sa manière… Faut dire qu’il la place sacrément bien !

Widergänger dit: à

Mais riez, riez donc, mon petit chéri ! Rita bien qui rira le premier…

la vie dans les bois dit: à

En réponse à:
« Le modèle « naturel » qui inspire Pascal, c’est le jeu de paume : « mieux placer la balle » »

Ce n’est pas ce que j’ai lu à propos du « style naturel ». Il évoque l’auteur qui se révèle être un homme, et la notion de modèle idéal ( s’agissant de nature humaine)

vestibulle dit: à

WGG devrait lire Michel Leiris à propos de Francis Bacon, il dirait moins de conneries en ramenant ce peintre à ses propres lubies.

Widergänger dit: à

L’amitié, de toute façon, ça n’existe pas. Ce qui existe et constitue le tissu de tout lien social, c’est très simple : c’est la haine. Tout n’est que haine, comme dit si crûment Pascal. Et c’est vrai. Le miracle, c’est que le monde ne se détruise pas lui-même en raison de cette haine. Grâce à la présence de D.ieu parmi nous. C’est la seule explication plausible.

Widergänger dit: à

Oui, mais ailleurs, il donne l’image du jeu de paume. Pascal aimait jouer à la balle avec les mots… C’était une fine raquette.

la vie dans les bois dit: à

« mais ailleurs, il donne l’image du jeu de paume »

Cela ne concerne pas le « style naturel » auquel il est fait référence.

Pour le reste : l’imitation de la nature, entraine sur le sujet de la physique, du mouvement. C’est une autre discipline, qui ne peut intéresser les divas, affalées molles sur leur divan.

la vie dans les bois dit: à

« Tout n’est que haine, comme dit si crûment Pascal »

C’est faux; ce n’est pas ce qui est cité dans cette Pensée relative à l’amour-propre. Haine de soi, là, vous seriez dans le mille.

Chaloux dit: à

Un abîme, c’est mot. Notez que pour ma part je n’ai nullement l’intention de sauter dedans.

Widergänger dit: à

Oui, c’est une idée à creuser, bérénice, à propos de la chasse au canard. On pourrait en effet résumer la Colonie pénitentiaire de cette manière : un moi-peau qui sert d’appot/appeau.

Widergänger dit: à

Mais si, ma petite chérie ! Relisez-moi tout de suite votre Pascal !

la vie dans les bois dit: à

Du pipeau, oui, plutôt.

la vie dans les bois dit: à

Pascal préférait l’art de convaincre à celui de persuader.
Pour l’instant, le Poltergeist fuit.

Widergänger dit: à

pipeau aussi, en effet !

Chaloux dit: à

Affirmer qu’on ne se fait plus d’amis après trente ans (après quarante a écrit quelque part Gracq) me semble tout de même assez curieux. Les amis viennent toute la vie.

Widergänger dit: à

Mais dis donc, mon petit chéri, tu prétends pas m’apprendre mon Pascal des fois !

Widergänger dit: à

Comme dit Baudelaire, qui était très pascalien :
— Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
— Tes amis ?
— Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.

la vie dans les bois dit: à

Pascal ne « s’apprend » pas. Sauf pour ce qui concerne ses théorèmes.

Que vous en fassiez une lecture non objective de ses Pensées ne convaincra que vous. Pour ce que avez à en retirer: une place à Roland Garros ?

la vie dans les bois dit: à

« Baudelaire, qui était très pascalien »

Non, pas exactement. Il savait que Pascal penchait du côté gauche.

Sergio dit: à

bérénice dit: 3 juin 2015 à 21 h 49 min
ceci dit je vous donne raison pour le vélo, il faudrait que je m’y remette, je ramollis.

Doucement quand même, y a des mecs qu’oublient faut remettre les roulettes ! Evidemment elles sont plus fabriquées… Si le cloud vient de la Manu on peut voir à Saigon…

Widergänger dit: à

Choisissez le vélo électrique. C’est bon pour le moral.

bérénice dit: à

Chaloux oui, l’amitié n’attend que la rencontre. Il n’est jamais trop tard pour danette.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 3 juin 2015 à 22 h 43 min
Choisissez le vélo électrique.

Faudrait mettre des pantographes… Des trolleys ! Ha mais là ça peut bomber, hein…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Charlotte de Turckheim,…il lui manque le turban,!…
…qu’elle innocence, d’un trait d’union du pouvoir régalien,!…

…dur à avaler,!…enfin,!…la relance,!…
…etc,!…

D. dit: à

Ah, c’est vous, Saint Ange Jean ! Je voulais m’excuser pour hier soir, mes propos étaient excessifs.

D. dit: à

Vous avez raison, Sergio, on peut créer des couples terribles avec un moteur électrique bien fichu. Je connais des tramways bondé qui se mettent à vous avaler une pente à 10 degrés en vous scotchant littéralement contre votre siège. Et je n’exagère aucunement. Concernant Bérénice, si c’est de moi qu’elle est dégoûtée elle a bien raison aussi parce qu’un type comme moi ne peut inspirer que le dégoût.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…mais, Oui,!…

…je ne peux pas changer de nom, comme de chemise,!…je suis européen,!…

…je me sens réellement, plus français, que les plus français connus,!…il y a tellement de français, de mes cousins,!…

…mais, ces détails de papiers français en règle,!…c’est pas important,!…

…ce qui serait amusant,!…c’est d’être empereur d’Europe,!…
…et, alors, pourquoi faire,!…assurer la paix la plus correcte et juste en arrondissant tout les angles possibles,!…
…vivre heureux sur ce continant, avec toutes les parties des gens en harmonie,!…
…c’est vrais, qu’à l’heure industrielle, c’est ce qui serait le plus facile,!…
…les gens placés suivant leurs réelles compétences aux fonctions garanties pour vivre en familles,!…
…enfin, tout des choses chouettes, pour s’estimer le mieux possible,!…et rire de tout les drames auquel nous avons survécus,!…

…ceci, garde ta personnalité, fait à t’a guise,!…je ne remonte les bretelles à personne, cool;!…continue comme il te plait,!…sincèrement,!…

…j’ai un bon dos sur lequel cassé son sucre,!…etc,!…
…garde la santé c’est tout,!…ce que je vous souhaite,!…bonne nuit,!…la comédie des astres,!….Ah,!Ah,!…

…j’ai déjà signé une fois un plan d’architecture,…par Jean Saint’Ange,!…
…et au cours de toutes les lectures,!…
…çà existe déjç,…pourquoi  » usurper « ,pour faire plus français,!…
…on s’en fout,!…
…je garde mon nom d’origine,!…il est tout aussi  » original « , comme çà,!…
…même féodal à Palerme ou ailleurs,!…
…on s’en fout,!…
…c’est trop de détails inutiles dans notre nef des fous,!…encore à l’ancre,!…
…Ah,!Ah,!….etc,!…Bip,!Bip,!…Go,!…

JC..... dit: à

Empereur d’Europe ! Excellente idée, signore …..

Europe qui s’allierait naturellement avec l’immense Russie, puis déclarerait la guerre aux pétromonarchies, assurerait Chine, Inde, de sa neutralité, recoloniserait ce continent d’esclaves, riche et en attente de bonnes lois, ferait de tout le MO un grand Israël, et des bisous aux Ricains frustes …

La Paix viendrait vite, dans ces excellentes conditions de guerre généralisée qui facilitent les bonnes décisions et l’émergence d’hommes d’Etat …uhuhu !

JC..... dit: à

Puisque nous sommes en volonté de lutte, en perte de valeurs, en crise grave, soyons orwellien.

La Paix, c’est la Guerre !
La Vérité, c’est le Mensonge !

L’Homme, c’est la Bête !

JC..... dit: à

Orwell : le Roi et la Reine d’Espagne sont reçu par un Président des Promesses Non-tenues et une Figurante royale membre de ses Amies de Litière.

MENSONGE !
VULGARITE !
INSULTE D’ETAT!

L’apathie républicaine fait peine à voir, le peuple est las …

Anselme dit: à

Poésie et djihadisme ? Pas incompatibles

On ne voit pas pourquoi, en effet. En revanche on peut se demander si l’exaltation des programmes politiques de M. Hollande ou de Mme Merkel est compatible avec la grande poésie lyrique. Confrontés à nos ennemis, serions-nous en déficit de ferveur ?

de nota dit: à

Concernant Ponge, l’amitié « Sollers » ne fut pas ombrageuse.

versubtil dit: à

Devant ce Shahda que je ne connaissais pas plus que ça, mon premier réflexe m’a portée vers Bacon, vers Munch, et maintenant que j’ai déroulé le lien, c’est Lucian Freud qui me vient à l’esprit – « Man’s Head »,- La Reine des chats ».
Il semble étrange d’être si peu soucieux de la manière dont s’ incarne un style, dans le cas présent, la manière dont les toiles de chacun des artistes cités sont peintes.
Par ailleurs, votre choix du  » cœur » est hélas toujours tributaire de votre culture ‘ ou de votre inculture) et de vos préjugés.
( Le « cœur » des peintres est aussi fait de la même farine.)
Comment peut-on assimiler des styles de peintures aussi différents?
Bàv.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…versubtil ,!…à 8 h 27 min,…le moindre effort en tout,!…

…pourvu, que le tableau se fasse tout seul,!…comme un ticket gagnant à la loterie,…

…une prière, entre deux culs,!…à la recherche des préjugés,!…du pinceau,!…

…trempés dans le génie d’acheter ses crottes en familles et clans à deux sous,!…

…la renaissance des connivences des cercles,!…l’art  » caca-pipi « ,…un effort,!…des fonds,!…de la cuillère en bouche,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…et, vos fusains,!…mes quoi,!…

JC..... dit: à

« Comment peut-on assimiler des styles de peintures aussi différents? »

Cela signifie quoi, au juste, « assimiler des styles », dans ce cas ?

versubtil dit: à

Il m’arrive d’apprécier votre cacaphonie Sant’Angelo, en peinture vous le savez bien, souvent la matière fait cal…

versubtil dit: à

Cela signifie quoi, au juste, « assimiler des styles », dans ce cas ?JC.
Par exemple, en ce qui concerne l’ altération de la figure chez Bacon et Shahda.
Un simple coup d’ œil entre  » la distorsion plus ou moins poussée des figures coexiste avec un traitement passablement naturaliste des entours. »( Michel Leiris Albin Michel 1987)Chea Shahda, des coups de brosse.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…J.C.,…à 5 h 57 mn,!…

…quel mépris, pour l’autorité,!…de raison,!…
…sans affaires-privés des paradis fiscaux,!…

…voter, voter,!…pour tout perdre,!…d’une génération à l’autre,!…
…prétextes des socialismes corporatistes,!…des places à pourvoir en famille et connivences,!…
…à gratter des bénéfices sur les libertés de ses peuples en devenir  » soumis « , comme pantins de cirque d’itinérants,!…
…chômages, comme inquisitions sociales, à répartir la misère scolaire des enseignants,!…héritiers,!…Ah,!Ah,!…

…des cours sur P.C.,pour tout les niveaux,!…
…les profs, comme des chiens, à rien foutre,!…mais, si,!…
…une grande gueule, et rien dedans,!…
…si, le mafieux corruptible, aux soins fascistes X Juifs,!…à toucher plus, et plus de vacances,!…
…fainéants de tout poils,!…responsables,!…des désastres d’états c’est moi,!…aux culs lubriques,!…je suis là,!…
…les autres aux champs,!…qu’est ce qu’il dit,!…la chaussette de m.rde,!…cool,!…
…etc,!…
…l’empereur d’Europe,!…une fois,!…adjugé,!…Ah,!Ah,!…

versubtil dit: à

Chez Shadhda, fallait-il lire.

JC..... dit: à

Assimiler, c’est apprendre à distinguer les différences de styles. Compris. Merci !

versubtil dit: à

Exactement le contraire JC, on ne peut assimiler ces deux manières de peindre!

giulietta massina dit: à

le jour ou JC comprendra quelque chose, c’est pas pour demain

JC..... dit: à

Vous donnez un sens mystérieux au verbe « assimiler », versubtil, j’abandonne !

versubtil dit: à

Pour le dire autrement, il me semble que Shahda surjoue de manière grandiloquente la défiguration, cela devient un lieu commun chez lui. Les fonds neutres caravagesques de ses peintures accentuant cet effet de théâtralité.
Ces peintures semblent nous dire: » voyez comme je peins »!
( Ce phénomène se trouve , hélas, chez d’ autres peintres contemporains…)

JC..... dit: à

Plus que l’impossibilité d’assimiler les styles de Shahda et Bacon, par exemple, il me semble, à moi voyeur, que Shahda ne dit rien, alors que Bacon donne immédiatement le sentiment qu’il dit quelque chose d’intensément fort.

continentaux dit: à

(twit)Un universitaire britannique explore les mécanismes intellectuels de la pensée française. Avec affection et précision

Comme s’il existait une pensée nationale!! Sacrés Brits!
(et ‘avec affection’? aheum..)

nadine dit: à

9 h 36 min

rien à voir avec parkinson

cricri et û dit: à

le jour ou JC comprendra quelque chose,

ça n’arrivera jamais c’est ce qui fait son charme fou

versubtil dit: à

Bacon donne immédiatement le sentiment qu’il dit quelque chose d’intensément fort.JC.
Nous sommes bien d’ accord.
Michel Leiris parle lui de  » présence » en précisant que ce n’ est pas une affaire de style.
Aïe, çà se complique!

JC..... dit: à

Pour en finir, car ce temps est idéal pour peindre les pailloles de mon gros pointu, et il faut que j’y aille, le comble du vide de sens a toujours été pour moi, Georges Mathieu.

Il est mort : on peut lui cracher dessus sans crainte…

Bonne technique au service du vide, un vide absolu, graphique, et coloré !

christiane dit: à

Intéressants vos échanges sur ces peintres. Je déroule à nouveau le lien permettant d’avoir accès à plusieurs portraits d’Ibrahim Shada. Je regarde maintenant ce portrait de Bacon du pape Jules II (Le cri…) et celui de Munch.
Les visages de Shada semblent enfermer une parole possible. Un silence les clôt et en cela -surtout le 3e (sur les 3 du billet). Ils m’évoquent le mutisme des visages de Rustin.
Le cri ou halètement du …pape de Bacon est d’une autre façon de peindre. On dirait que Bacon a séparé la représentation du cri (presque impossible) du visage du pape, comme ne sachant où le localiser. C’est une vibration qui traverse la toile, s’échappe d’une bouche omniprésente, donne à sentir la matérialité du cri, casse l’espace visuel de la toile. Comment représenter un son ?
Par ces deux livres, explorés par Pierre Assouline, frôler l’univers intime de deux poètes pour qui le silence, la lenteur, le souffle, la patience, le dépouillement étaient gangue et gage d’une écriture enfouie. Des sourciers. la densité de leur regard sur le monde, leur rapport à l’art devait être déroutants pour leurs amis. Peut-être pensaient-ils la peinture comme ils écrivaient…
Pour les œuvres de Shada présentées ici, elles créent des espaces où le regard ne peut demeurer immobile, elles font obstacle, elles volent presque notre regard, nous l’arrachent, font naître un double. Des visages (son seul sujet) qui contiennent quelque chose qui les dépasse.
Et pour W. qui a amorcé ces dialogues avec un post nocturne vibrant, ces quelques lignes de Pascal (qu’il sait si bien explorer) :
« Nous voguons sur un milieu vaste, toujours incertains et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous quitte : et si nous le suivons, il échappe à nos prises, nous glisse et fuit d’une fuite éternelle. Rien ne s’arrête pour nous (…) et la terre s’ouvre jusqu’aux abîmes. »

JC.... dit: à

ça nous fait bien un 06.

Club AIllaigon. dit: à

Et alors, les arcanes, vous avez qu’à les virer si vous êtes pas contents.

versubtil dit: à

Le passage de ce que dit Michel Leiris à propos de la distorsion/ présence dans les œuvres de Francis Bacon ( Albin Michel 1987, pp. 11 et 12) :

 » Procédant à des distorsions non motivées par une intention dramatique voire simplement esthétique, donner d’une réalité vraie ou fictive dont le spectateur, qui la voit projetée sur la toile en grandeur à peu près naturelle, ne doutera pas qu’elle est d’ici et de maintenant une représentation dégagée des perceptions routinières qui font que, dans l’existence courante, on cesse — ou cesserait presque — de voir cette réalité, en offrir une représentation décalée, située hors des habitudes qui éteignent le regard mais renvoyant expressément à notre époque et à notre milieu, n’est-ce pas à cette pratique proche de la transmutation et soumise autant que celle-ci à maints hasards que s’adonne Francis Bacon lorsqu’il peint une figure? En plus d’un cas il y aura donc altération si sévère qu’un fervent d’Oscar Wilde pourrait être porté à croire inconsidérément qu’à l’inverse du fabuleux portrait de Dorian Gray, seul affecté par ce qui ronge son modèle et protégeant l’apparence réelle de celui-ci, les portraits peints par Francis Bacon montrent d’emblée, comme s’ils avaient quelque chose d’oraculaire, leurs modèles en tant que créatures déjà rongées.
Vertu énigmatique, indépendante des esthétiques et rebelle à l’analyse, la présence — contrairement à ce qu’on penserait volontiers — n’est pas une affaire de style: peut en être privée une œuvre très élaborée, exigeant un effort de lecture et requérant une grande activité participante de notre part à nous vague quidam (comme si cette présence qui constitue la vie même du tableau n’était autre que le présent de la figure en train de se composer dans notre esprit de spectateur à partir des données brutes de la perception), mais peut, inversement, en être douée une œuvre presque naturaliste et qui n’offre, par sa teneur, aucune difficulté de saisie.
Quant aux œuvres de Francis Bacon — du moins celles que, toute question de qualité mise à part, je tiens pour les plus curieusement vivantes — leur intensité extrême me paraît résulter d’une conjugaison paradoxale de ces deux voies: la distorsion plus ou moins poussée des figures coexiste avec un traitement passablement naturaliste des entours. Cause de surprise (vu la distance par rapport à ce qu’on était en droit d’attendre), semblable mariage du chaud et du froid, en éveillant l’attention, ne peut manquer d’accentuer la sensation de présence. Or cette union insolite n’est qu’un exemple entre autres des contradictions que dans sa pratique artistique autant que dans sa vie offre Francis Bacon: en un même tableau coexistence — j’y insiste – de larges secteurs apparemment traités avec indifférence (fonds souvent en aplat) et de morceaux relevant de ce qu’on pourrait appeler la peinture peinturante et qui semblent être le fruit d’un déchaînement de la tête aussi bien que de la main (figures); géométrie relative de l’encadrement dont, généralement, la nette structure contraste avec la forme parfois presque indéfinissable de ces figures qui paraissent éventuellement perdre leur ossature pour se faire étranges glissements ou remous de matière en fusion; d’ans les portraits essentiellement, libertés qu’autorisé le parti pris de ne pas illustrer et contraintes imposées par la volonté d’aboutir à une exacte ressemblance dans la mesure où le permet cette quadrature du cercle, rendre compte de la réaction subjephotographie, qui en l’occurrence intervient non comme source d’inspiration mais comme moyen de contrôle (sous la forme de photos genre état-civil, aussi peu « artistes » que possible et exemptes de tout ce qui serait de nature à soumettre l’imagination à leur dictée, jouant donc en simples garde-fous et non en catalyseurs comme l’ont fait, par exemple, certaines des photos consacrées vers la fin du siècle dernier par Muybridge à l’étude des postures et des mouvements du corps, ou bien des photos médicales montrant des intérieurs de bouches, documents qui maintesctive et quasi arbitraire du peintre à ce qu’il connaît de l’extérieur du personnage sans négliger pour autant les données communes fournies par la fois ont servi à Francis Bacon de points de départ pour son travail); totale laïcité d’un art qui se veut rien que jeu et, réaliste, n’assigne à ses motifs nul autre rôle que d’être ce qu’ils sont, alors que formellement, sans parler des appels directs à la peinture religieuse (telles les Crucifixions, qui la plupart n’ont iconographiquement rien à voir avec la mort du Christ mais se développent en triptyques comme pour un cérémonial édifiant dont serait gardée l’ordonnance à défaut du contenu, de même que chez ce quasi-compatriote et quasi-contemporain du peintre, James Joyce, l’ordonnance de l’antique Odyssée a servi de modèle à celle du très moderne Ulysse], — alors que, dirai-je, cet art à la fois dûment composé et furieusement spontané non seulement procède volontiers d’une convergence modernité et tradition (ainsi le recours fréquent à la forme éminemment classique du triptyque enveloppant en quelque sorte le spectateur, mode dont Francis Bacon m’a dit que c’était en vérité le cinéma sur écran panoramique qui lui avait donné l’idée d’en faire usage) mais, avec le froid cadrage qui si souvent semble vouloir dompter une violence presque sauvage, apparaît empreint d’un ritualisme à tout le moins de surface, comme sur un tout autre plan, celui de la vie courante, ‘ordre de la bonne éducation britannique — décorum des rapports privés — est chez Francis Bacon un ordre rien que de courtoisie, fort éloigné d’exclure le désordre et de se transformer en police des désirs.
Distorsion souvent telle qu’elle touche au déchirement, et qui en tout cas donnerait à croire que l’assertion d’André Breton, la beauté sera convulsive ou ne sera pas, a été érigée en principe exigeant une absolue obédience; atteinte aux formes naturelles qui peut aller jusqu’au brouillage voire jusqu’à l’effacement; d’une manière ou d’une autre, grave lésion dont le caractère déroutant, gênant et pour certains scandaleux tient au fait que, lorsque Francis Bacon cherche à faire sentir (non à décrire) une réalité donnée ou inventée et que dans ce but il déforme, ce n’est pas seulement à la forme qu’il s’attaque (tels les cubistes, qui eurent tendance à négliger la matérialité des choses pour ne s’en prendre qu’à leurs contours dans leur prodigieuse remise en question des procédés traditionnels d’écriture picturale) mais aussi à la substance du motif, en l’espèce à la chair du modèle qui sera rendue jusque dans sa chaleur même et dans son élasticité, qualités significatives de vie. Cette façon abrupte qu’a Francis Bacon de s’écarter du motif à seule fin de le retrouver plus parlant représente certes un attentat plus profond, plus réel au réel que si la structure était seule mise en cause: la déformation est d’autant plus fortement reçue comme telle que le motif n’est nullement vidé de sa matérialité, outre qu’il se trouve affirmé expressément actuel (donc voisin de nous) et qu’il y a, en gros, respect relativement naturaliste de la perspective dans le traitement de l’environnement et même du découpé d’ensemble de la figure. »

Sergio (Amayerling) dit: à

Ah, voilà, versubtil

giulietta massina dit: à

expert en charcuterie, JC confond le bacon avec Bacon…

antoine dit: à

Michel Bounan publie un nouveau livre en septembre 2015, « L’Or du temps ». Cela faisait neuf ans qu’il n’avait plus publié.

la vie dans les bois dit: à

Se frotter aux mots, il ne reste pas grand choses de l’expérience.
À part une imitation de la nature-morte- par un état de conscience altéré, ou d’inconscience pour dire comme les charlatans psy, point de création artistique, fors la glose que du barbouillage permet.
Non?

D. dit: à

Je n’ai jamais bien compris la signification de ‘vibration’ en Peinture. En effet tout l’univers n’est que vibration, la matière elle-même n’est que vibration. L’être humain est composé de capteurs ainsi que d’un centre de traitement de l’information. Il existe selon les individus des différences de fonctionnement de tout cela induits tant par la génétique que par le biotope incluant ce que nous appelons l’éducation. Je fais court car cela mériterait amplement précision et développement.

Guy Lux dit: à

Antoine gagne le Prix du Lien le plus Khron : une côte de mailles en nouilles chinoises maoïstes, tricotée à la main du marché…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…christiane,!…10 h 10 min,!…

…pour faire court,!…

…j’ai eu l’occasion, d’examiner les premiers portraits de photo de bourgeois,!…

…déjà, les retouches, sur photos,!…

…pas de commentaires,sur ce style connu des artistes,!…pour rester bref,!…

…toujours la même technique,!…quels mérites,!…( reports et reprises des couches posées )

…nombrilisme des mauvais portraits fait express,!…
…toujours imaginer, faire plus court, plus économique,…plus d’effets,!…pour des profanateurs d’arts,!…
…rien, égale à rien,!…etc,!…sans plus,!…

D. dit: à

Il est bon de préciser qu’oraculaire ne signifie pas de bouche à oreille, mais ce qui relève de l’oracle. Car je crains que beaucoup s’y fassent piéger.

antoine dit: à

@Guy Lux, le texte dont j’ai posté le lien est dans la pure tradition anarcho-situationniste, rien à voir avec le maoïsme. Le texte est l’oeuvre de Miguel Amorós, excellent critique de la société contemporaine.

D. dit: à

L’auteur des Pléiades et d’Orion, qui change l’obscurité en clarté matinale, qui réduit le jour en sombre nuit, qui convoque les eaux de la mer pour les répandre sur la face de la terre : il se nomme le Seigneur.
Devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.

Guy Lux dit: à

Miguel Amoros est un vrai khron ! Un vrai de vrai, à l’ancienne. Une belle ruine !

Impossible de ne pas éclater de rire à la lecture de cette analyse stupide, vieillotte, dépassée, antédiluvienne, de la société contemporaine. Donnez nous de l’air frais non-cellulaire !

ZEUS..... dit: à

La seule Eternité constatable est l’existence de l’univers des Terriens, bulle incréée, aussi vide de divin que possible.

Dieu, Yahvé, Allah sont des héros de BD, qui furent nécessaires en des temps reculés où la peur préhistorique était omniprésente chez vous !

Moi-même, je m’interroge sur mon statut réel…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…juste une petite soupe aux épinards,!…
…pour changer,!…bien assaisonner,!…quel régal,!…

ZEUS..... dit: à

Votre illustration en bleu, noir et rouge, Passou…. ? Un accidenté de la route, une victime de Daech, un homme du XXIème siècle ?

Une blague….?

giulietta massina dit: à

comme son alter egogo Benito JC, Zeus, expert en charcuterie, confond le lard fumé avec le peintre Bacon, hurkhurkhurk

Faire-part dit: à

Le syllogisme de JC :
Bacon est un génie, donc Shahda est nul.
Cette conclusion est ridicule.
(Vous aurez noté que ueda renonce pour cette fois à voler au secours du benêt.)

Faire-part dit: à

Widergänger dit: 3 juin 2015 à 18 h 09 min
la peinture de Bécon

dont la spécialité était les bruyères.

ZEUS..... dit: à

Tout ! Nous savons tout sur chacun de vous Terriens ! sur le moindre de vos mouvements !

Nous savons que Dame Agnès Saal, la voleuse d’argent public, taxophile, taxiphile,… a pris le métropolitain parisien, fin mai ! Avec photos Marianne…

Courtelinesque comédie socialiste. Honte sur les petits vers qui se tortillent en attendant la prochaine élection !

Bloom dit: à

Wellbeck, « SANS DOUTE le plus grand écrivain contemporain », qu’il a dit le monsieur, Passou.Nuance.C’est beau comme une 4e de couverture anglaise – pas question de se mouiller, c’est pas de saison. (La scène du barbecue à Montigny-le Bretonneux dans Soumission est un morceau d’anthologie).

Attila dit: à

Bloom dit: 4 juin 2015 à 12 h 22 min
un morceau d’anthologie

Je prends note.

la vie dans les bois dit: à

Bravo , c’est vrai , à Michel Houellebecq, qui sait se frotter à l’expérience des choses de la vie, et qui a déjà si bien dezingue les theories fumeuses de l’art contemporain. Et qui connaît le prix de l’amitié…Oui bravo

Attila dit: à

Le commentaire précédent est un faux, serait-il temps de changer de pseudo ?

ZEUS..... dit: à

« Bravo , c’est vrai , à Michel Houellebecq, qui sait se frotter à l’expérience des choses de la vie »

Si cela vous parait remarquable, qu’appelez-vous, au juste, « vivre » ? Vous vivriez « sans vous frotter » aux choses ? ….

Attila dit: à

Je ne savais pas que la BNF était chargée de donner des pourboires et cela grâce à un mécène !

Attila dit: à

« Un universitaire britannique explore les mécanismes intellectuels de la pensée française. Avec affection et précision »

ça donne quoi en résumé et en français ces mécanismes de la pensée française d’après le précis de cet affectueux anglais, Bloom ?

la vie dans les bois dit: à

Il y a des pseudos qui n’ont rien à voir avec les pratiques usuelles sur d’autres forums. Ici la possibilité d’ en changer limiterait plutôt la liberté d’expression de ceux- tous copains-, qui abusent de cette tech de com’ ils sont certainement liés par amitié entre eux…

Attila dit: à

Résumer l’oeuvre de Michel Houellebecq à quelques faits de société qui font débat, est-ce vraiment lui rendre hommage (voir le communiqué de presse de la BFN).

On imagine pareil outrage fait à Flaubert : « Madame Bovary » roman sur l’adultère en Normandie, « Un coeur simple » dernière nouvelle de la condition domestique, « L’éducation sentimentale » ou l’initiation à la vie parisienne, « Salammbo » ou comment prendre son thé à l’orientale…

Bloom dit: à

T’as que le choix des saveurs, Baroz: le goût de la côte d’agneau carbonisée le samedi soir au fond du jardin de banlieue pavillonnaire, Le goût du vide existentiel partagé le temps d’un weekend glauque…
Un satiriste de génie, notre Michou à nous Wellbeck, un des rares hexagons, avec Orsenna, à posséder un véritable sens de l’humour (observation + imagination).

talonnettes dit: à

Attila dit: 4 juin 2015 à 13 h 18 min

Les Misérables de Victor Hugo, roman sur les assistés au 19ème siècle déjà

valérie té dit: à

Les plus grands écrivains mondiaux ne sont pas primés

Bloom dit: à

Baroz, l’article est assez mal écrit. H. Singh écrirait que nous sommes un peuple fasciné par l’abstraction, que mêmes les classes populaires avaient une révérence pour les choses de l’esprit, mais qu’à l’ère du pipolaires, c’est fini; t’as qu’à voir comment FH redouble le sujet (Les soldats, ils…) comme un gosse de 3 ans.
Préférant persister dans l’erreur avec Sarte plutôt que dans le juste avec Aron, HS se con-centre sur la germanopratie (une partie du visage de Bhl jeune & sans Chantilly orne la couv) & fustige Finkie qui serait le symbole du grand renfermement identitaire…Bref, nothing to write home about, as they say….

D. dit: à

Je dirais même plus, Valérie : ils ne sont même pas édités. Voyez Widerganger.

D. dit: à

Ce qui serait bien, ce serait que le cadre pour laisser les commentaires revienne en haut de page. Puisse-je être écouté…

La fille qui a failli tuer son chat dit: à

WGG me fait parfois penser au paon d’Apollinaire :

« Quand il fait la roue, cet oiseau
Dont le pennage traîne à terre
Apparaît certes encore plus beau
Mais se découvre le derrière ».

(mais en fait, chaque participant de la RDL, moi incluse, participe à son tour de ce bénin défaut…)

Bloom dit: à

Baroz, HS, c’est SH (Sudhir Hazareesingh), c’est moi qui suit hs…burnes out…

D. dit: à

Celui qui dresse son escalier dans le ciel et qui érige son palais au-dessus de la terre; celui qui convoque les eaux de la mer et qui les répand sur la fa ce de la terre, le Seigneur, c’est son nom.
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l’ouvrage de ses mains.

Bloom dit: à

Suis…zonked out….

Attila dit: à

Merci, Bloom, essais de récupérer une partie du million pour la sauvegarde du français !

Attila dit: à

M’en fout d’avoir le cul nul, La fille…, suis naturellement naturiste !
Le seul problème est de trouver le soleil qui va avec : il arrive à Paris mais c’est délicat de parcourir les rues de la ville a découvert…

Attila dit: à

Fair-play dit: 4 juin 2015 à 14 h 36 min

Eh oui, valérie té, talonnette, que voulez-vous ! Nous sommes nombreux à penser que vous êtes un des pires trolls que ce blog ait connus.

Votre dévoué dit: à

Ce n’est pas Bloom qu’il faut interroger sur ce livre, Attila.
L’article est relativement antifrançais, mais le livre dont il est question est, lui, très francophile. Alors ça ne plaît pas à Bloom, forcément.

Sergio dit: à

D. dit: 4 juin 2015 à 14 h 13 min
Ce qui serait bien, ce serait que le cadre pour laisser les commentaires revienne en haut de page. Puisse-je être écouté…

Je serais assez d’accord, simplement il ne faut pas oublier que dans ce cas les derniers coms seront, eux, tout en bas ; c’est à voir…

LABAT dit: à

les femmes ont des parents,les hommes ont des amis

cté par SImone de Beauvoir

Attila dit: à

En revanche, je n’aime pas les usurpateurs d’identité…
Ciao !

Bloom dit: à

Merci, Bloom, essais de récupérer une partie du million pour la sauvegarde du français !

L’époque de la diplo culturelle est révolue, Baroz, c’est l’ère de la diplo économique, touristique, sportive…on est des « has been ».

Sergio dit: à

Diantre ! Il faut cliquer dessus pour qu’elle grossisse.

bérénice dit: à

Admettons Sergio , ça nous fait une moyenne à 30km/h. De plus, c’est un objet à portée de toutes les bourses.

valérie té dit: à

Attila dit: 4 juin 2015 à 16 h 04 min

N’importe quoi

Sergio dit: à

bérénice dit: 4 juin 2015 à 17 h 50 min
ça nous fait une moyenne à 30km/h.

On peut pas rouler, en moto, à trente ! D’ailleurs j’ai jamais essayé… Des coups à s’affaler sur le côté comme une sole meunière, plac ! Trois cents, là, oui, ça respire… En plus on est tranquille du côté de la passagère elle peut plus rien dire elle s’occupe à se pimplocher dans son coin…

Sergio dit: à

« Toute une vie bien ratée »

Jeune présomptueux !

Mais qui donc a dit : « La réussite est un échec qui a raté. » ?

C’est très riche, fertile comme pensée…

D. dit: à

C’est comme manœuvrer un F-104 à 150 nœuds, y’en a qu’on essayé, ils ont eu des problèmes, comme dirait l’autre.

D. dit: à

Ça a viré à l’amitié air-sol.

Sergio dit: à

Le gus derrière en haut il a des faux airs d’Eric Clapton…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…viser – moi, les corporations et les enseignants,!…
…ouf,!…devenir soi-même,!…sur P.C.,!…

…ce qui manque, pour tout les âges, avec les ordinateurs,!…c’est une fonction parlophone, qui régulièrement, s’invite,!…
…et, nous fait des remarques, pour déterminer si les gens sont bien,!…
…dans leurs activités de vies régulières,!…par l’écoute,!…comme une horloge,!…

…tout le temps être enquiquiner,!…
…& vous répondez à votre P.C.,!…
…t’a gueule, je sort,!…et il vous suis sur tablette,!…fait pas ci, fait pas çà,!…
…très attentionné ,!…
…n’oublier pas votre libido,!…chambre 24, elle vous attend en déshabillé violet,!…

…et vous répondez, jamais sans châteaux et domaines,!…à la bonne heure,!…
…de toutes façons, je ne prend que du frais, de moins de 15 ans,!…avec la cloche à sa mère,!…en pendentif,!…sur croix d’or,!…etc,!…

…flagada,!…flagada,!…Zorro est arrivé,!…sur mon P.C.!…à dodo et biberon,!…
…c’est tout,!…il se fout de notre gueule,!…sans châteaux,!…les nèfles,!…le vent,!…Ah,!Ah,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…poids plumes solaires les amitiés ombrageuses,!…
…s’il en reste,!…des Magnum aux choix,!…
…Go,!…pour le Classic,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…plus court,!…mes amitiés enterrer,!…
…etc,!…

la vie dans les bois dit: à

Sergio, je vous prie d’excuser mon incursion sur votre fréquence, -sur un circuit je préfère, et de loin, le confort ultra-rapide d’un habitacle sécurisé à un équilibre précaire sur un deux roues drivé par un mutant- mais au moment où j’apprends la consécration d’un écrivain scientifique, voilà que c’est à Nancy que l’on célèbre cette année, en 180 s. l’acmé houellebecquien ,par nos meilleurs jeunes espoirs :
 » la supraconductivité, c’est lorsque les électrons vivent en couple ».

Demain, c’est la canicule. Les vieux, mettez vous à l’ombre.

D. dit: à

Je regrette, Houellebecq a plein de problème, mais pas d’acné.

Anselme dit: à

Michel Houellebecq, « plus grand écrivain français contemporain », prix de la BnF 2015 pour l’ensemble de son oeuvre

Enfin une récompense méritée. Viva Houellebecq !

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 4 juin 2015 à 20 h 40 min
» la supraconductivité, c’est lorsque les électrons vivent en couple ».

Bon mais est-ce que cela donne deux parts pour l’IRPP ? Et pour la demi-part qui suit ? C’est légal ? Il faut aller en Suisse ? En Suède chez Bergman ? C’est pas encore des coups à faire défiler des masses hurlantes pour obstruer la chaussée motocyclable, tout ça ?

Et puis alors déjà que je balise de me retrouver avec des ordinateurs à refroidissement liquide… Le boulot l’entretien… La supraconductivité faudra travailler avec une pelisse ! Comme Erasme… Dürer… Calvin enfin tous… C’est pas tellement la canicule, hein !

Sergio dit: à

L’usurpation c’est la célébrité ! Henri Tisot il a imité le grand Charles, pas la mère Denis ou le poinçonneur des Lilas…

la vie dans les bois dit: à

Sergio, la Suisse et ses coffres, justement j’y pensais today; je sais pas, c’était comme un micro-climat qui s’était abattu d’un coup: celui de l’entraide.

je voulais dire cela, en fait:

Elle était intéressante cette réflexion gracquissime qui voudrait qu’après l’âge de 30 ans aucune nouvelle amitié ne fût possible. ( je réclame votre indulgence, en cas d’erreur de citation)

Il y a tellement de définitions sensibles de l’amitié.
Celle qui ne nécessite aucun mot, forgée de tant d’histoire précoce et commune, mon compte secret en Suisse, fracturé avec un bonheur complice, les yeux grand ouverts, (je pense à un poème de Yves Bonnefoy)
celle venue de la mise à l’épreuve vécue en commun ( m’étonnerait fort que ceux qui ont suivi le cursus qui mène aux haines universitaires recuites puissent comprendre…)
celle gracquissime que j’imagine ( que je sais…) de combat.

et puis, et puis , celle de l’instant:

 » Voulez-vous que cette heure soit celle de l’amitié? »
(A. Camus)

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 4 juin 2015 à 23 h 10 min
Elle était intéressante cette réflexion gracquissime qui voudrait qu’après l’âge de 30 ans aucune nouvelle amitié ne fût possible.

Il repoussait de dix ans, donc à quarante, ce qu’un autre auteur mettait à trente.

J’ai pas bien compris ; c’est une histoire de cerveau, cela, l’amitié. Le cerveau il est tellement énorme que c’est comme s’il ne bougeait pas. Il acquiert, il acquiert, il acquiert ; bon. On perd des illusions que de toutes manières on n’a jamais eues. Parallèlement, corollairement, on est toujours prêt à repartir pour un tour parce qu’il y a des cycles… C’est pas très romantique ! En tous cas quel que soit le système pourquoi on se méfierait tant que cela de l’amitié à cent quarante ans, je vois pas trop…
Le coup des révélations genre tu devrais essayer Rexona ça me paraît un peu gonflé, forcé, disons que bien sûr il y a des crises, mais, comme dirait Nabulione, il y en a peu (« A la guerre, il y a des principes, mais il y en a peu »)…

la vie dans les bois dit: à

Sergio, je pense que Gracq voulait dire que hors les amitiés nées de moments intenses, sous tension, il n’en existe pas. Après, vous pouvez bien doser l’adrénaline, cela n’expliquera rien de plus. Sauf que ceux qui sont au feu ont de tout temps eu moins de 30 ans au moment des faits. C’est une hypothèse plausible.

L’amitié est presque un engagement, en un sens.
Cela dit, dans les vestiaires, après l’effort, un déodorant, ,- rexona ? how cheap- sans la douche, ça sert à rien.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’amitié,…un verre de Spa, de San Pellegrino,!…
…tant et tant, de métamorphoses plantés,…et se réduire à décrocher les réalités des lois et hommes égocentriques par ses libertés de concevoir ses utopies d’autres mondes à porter de rêves satisfactions,!…
…Oui,!…il n’y a rien, que mes rêves en moi-même,!…mourir pour la liberté de rêver d’autres mondes libres,!…en soi,!…avec l »âge,!…rajeunir et se retrouver ailleurs,!…
…avoir vécu, pour d’autres plantés,qui sait,! avec les mêmes rêves, fantasmagoriques que vous,!…
…décrocher de vous-même,se revoir dans une autre vie,!…
…Oui,!…des sourires, qui cachent d’autres m.rdes,!…
…reprenons pieds, restons sois-même,!…
…quelles chances,…se retrouver chez-moi,!…c’est frais et nature,!…
…un nouveau  » rosier  » rose, parfumé au jardin,!…c’est un plus,!…
…suffisant, revenir à soi-même,!…
…une humanité de l’esprit,!…
…quoi encore,!…je dors,!…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 5 juin 2015 à 0 h 10 min
hors les amitiés nées de moments intenses, sous tension, il n’en existe pas.

De toutes manières, c’est comme la constitution de tout groupe, c’est par peur ! Fuir la solitude, c’est mettre en évidence que l’on ne se suffit pas à soi-même.

Il peut arriver que s’étant installé dans la vie, on tourne tranquillos en rond ; tout est quand même faussé par le fait que l’on se regarde vivre. Maintenant, circonstances exceptionnelles… Ce sera à la fois plus solide et plus fragile : plus solide du fait des dangers affrontés, plus fragile parce que le pire des dangers, c’est qu’il n’y en ait pas. Quand est-ce qu’on craque, quand est-ce que l’on a une dépression, par exemple ? Devant la difficulté immédiate ? Non. Dans le calme. Toujours… Manque d’ennemi, faut en refaire un : soi-même ! On est bien servi…

Donc à deux, deux représentants de la vie humaine tout simplement, cela se complique du fait des identités : opposées, parallèles, complémentaires, etc.

Bon je rentre à la base, demain je fais rien donc cela nécessite une préparation millimétrique… Ah si le soir y a les contrebassistes, encore… Ils sont au premier rang ! Moi aussi mais eux aussi…

la vie dans les bois dit: à

Bien, sur ces considérations sportives et viriles de Sergio, qui sont à l’amitié ce que Clayderman est à la musique classique, je reste à ma joie de la distinction à la BnF du professeur François qui fait la nique à pas d’instruits.
J’ai ainsi comme lui la sensation de me livrer à la « libre fréquentation intellectuelle d’un ami »
https://www.youtube.com/watch?v=Y2jxjv0HkwM

la vie dans les bois dit: à

lire:à pas mal d’instruits
Sergio, je vais vous lire. Tranquillement votre dernier post.
Bonne nuit.

la vie dans les bois dit: à

Sergio, c’est un peu grave cette histoire de peur. Je ne suis pas du tout d’accord.
D’où tenez vous que l’amitié serait un garde-fou?

Non ! c’est bien plus rare et noble.

JC..... dit: à

Ahahahaha ! L’amitié : rare et noble ! Pourquoi pas l’amour : rare et noble !… ou la politique : rare et noble; tant que vous y êtes…

Tout ça, c’est du flan.

L’amour est l’appellation contrôlée du désir sexuel. L’amitié, l’AOC de la convergence d’intérêt. Le dévouement aux autres ? L’humanitaire ? De l’égoïsme, de l’égocentrisme brut… on se fait d’abord plaisir à soi.

Maintenant… si se mentir vous rend heureux, faites comme chez vous !

bérénice dit: à

De toutes manières, c’est comme la constitution de tout groupe, c’est par peur ! Fuir la solitude, c’est mettre en évidence que l’on ne se suffit pas à soi-même.
Sergio vous conviendrez que l’autre est présent jusqu’au moindre sachet d’aliments lyophilisés, les vecteurs sont multiples et comme il est coutumier de voir qu’un alcoolique dialogue avec son verre entretenant à lui une saine affection qui ressort de la passion la plus aliénante, ne verra-t-on pas que la solitude n’existe pas, la présence, l’ombre, l’esprit, l’âme morte ou vivante s’énonçant de voix vive ou silencieusement pour que s’étreignent les individus qui se risquent encore à la promenade dans le dédale infini des bibliothèques, des stations radio, des galeries, à la découverte de nouvelles affinités et avec pour but avoué ou pas de trouver à correspondre avec un ami qui aura su par son art ou son savoir vous captiver et vous séduire comme l’aurait fait l’amant ou la maîtresse inattendue alors que vous vous orientiez solitaire et quelque peu indifféré vers votre 70ème anniversaire en prévoyant de tendre votre coupe vers l’éternel, introuvable, improuvable mais néanmoins inscrit, irrémédiablement, dans votre fond mystique et profondément humaniste.

bérénice dit: à

L’amour est l’appellation contrôlée du désir sexuel

Peut-être, cependant que les niveaux d’exigence varient d’un individu à l’autre. Quels sont les éléments responsables de l’éveil du désir ou du réveil pour ceux qui se seraient endormis sur leurs deux oreilles sans plus l’attendre. La liste est longue et s’étend du trivial (voir pire) à l’admirable le plus rare en passant par le fétiche . D’autre part concernant la chose sexuelle il semble qu’en certaines circonstances il soit assez difficile de séparer le besoin qui préside au désir du désir lui-même, après tout qu’est-ce qui nous prouve que cet individu de bel apparence faisant la cour à cette femme de même condition n’est pas uniquement animé par la plus élémentaire des concupiscence plutôt que par un prétendu ravissement.

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