A la recherche des lecteurs de Proust
Il n’y a pas que Faulkner : de Proust aussi on pourrait dire qu’il est devenu un écrivain pour écrivain. Car qui de nos jours, hors de cette catégorie qui comprend aussi des intellectuels, des universitaires, des critiques, qui a vraiment lu la totalité de la Recherche du temps perdu et la relit encore ? C’est là que git le paradoxe de Proust particulièrement aiguë en cette année anniversaire du centenaire du prix Goncourt attribué à A l’ombre des jeunes filles en fleurs. Il est partout présenté comme l’écrivain de langue française, le plus important et le plus prestigieux du XXème siècle. Le plus commenté, analysé, disséqué si l’on en juge par les montagnes de thèses consacrées à sa cathédrale de prose, fût-elle, à l’égal de tout livre selon Proust, l’œuvre de la solitude et l’enfant du silence. Le plus plébiscité par les lecteurs : en 1999, quand le Monde a proposé à ses lecteurs d’élire les cent livres du siècle tous genres confondus pas seulement en France mais partout ailleurs, la Recherche arrivait en deuxième position après L’Etranger. Et au début de ce mois encore, à l’occasion du salon du livre de Genève, le quotidien Le Temps a publié un palmarès concocté auprès de libraires, de bibliothécaires, de professeurs, de critiques sur les 50 meilleurs livres de langue française de 1900 à nos jours, le Recherche est arrivée en première position, devant le Voyage au bout de la nuit.
Or sa popularité est inversement proportionnelle de la diffusion de son œuvre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. On les connaît mieux depuis la récente parution de Proust, prix Goncourt (256 pages, 19,50 euros, Gallimard), un essai aussi savant, précis que cruel tant pour Proust, ses petites manoeuvres, son milieu que pour l’Académie Goncourt. Thierry Laget, un spécialiste de la question, qui avait naguère consacré un mémoire au sujet sous la direction de Jean-Yves Tadié avant de collaborer à ses côtés à la nouvelle pléiadisation de la Recherche, insiste sur la réception du prix ; il y commente brillamment le dossier de presse de l’époque des années 1919/1920 et réussit même la prouesse d’en faire un récit palpitant et plein d’humour. Or à la fin, ayant eu accès aux inviolables archives Gallimard, il publie en annexe les chiffres des tirages cumulés de l’opus magnum toutes éditions confondues de 1919 à 1980, date du 60 ème anniversaire de l’attribution du prix à Marcel Proust (après, à partir du milieu des années 80, l’oeuvre de Proust est dans le domaine public et l’on ignore les résultats des diverses éditions). Deux choses y apparaissent : d’une part près de deux millions d’exemplaires des sept volumes composant la Recherche ont été vendus en langue française (poche et clubs compris), ce qui est relativement peu sur une telle durée et compte tenu de la notoriété maximum de l’auteur (et par rapport au Petit prince et à L’Etranger, les deux plus grand succès du fonds Gallimard) ; d’autre part, Du côté de chez Swann, le premier tome, est celui qui a eu le plus de succès, après cela n’a cessé de décliner. Ce qui fait écrire à Thierry Laget :
« On peut donc estimer à un sur trois le nombre des lecteurs qui se contentent du premier volume et que le prix Goncourt ne convainc pas d’acquérir le deuxième (…) »
Vu d’en face et d’ailleurs, Proust c’est la France, la Belle époque, le snobisme, une langue précieuse, un certain raffinement intellectuel, esthétique, émotionnel. Le paradoxe entre les étincelles de la notoriété et la réalité crue des chiffres est renforcé encore par la fortune de laRechercheà l’étranger. Celle-ci a été traduite dès 1920, partiellement (et pour cause) puis intégralement dans des dizaines de langues et de pays. Le « spécial Proust » de la Nrf paru en 1923, avec des contributions de Virginia Woolf, Ernst Robert Curtius, Ortega y Gasset etc, a beaucoup fait pour ce rayonnement. Dans le sillage des traductions, des clubs Proust, des sociétés des amis de Proust, des sociétés d’études proustiennes, des laboratoires de recherches sur le corpus proustien ont surgi. L’école japonaise notamment a produit des travaux remarquables et récemment encore, à l’université de Kyoto, un Index général de la correspondance de Marcel Proust.
Pour les besoins d’une conversation à laquelle je participais avant-hier à Chartres dans le cadre sur Printemps proustien, sur « Proust et le monde » avec l’américain William Carter et le japonais Kazuyoshi Yoshikawa, chacun d’eux ayant parlé de son pays, j’ai été modestement chargé de m’occuper du reste du monde, excusez du peu. A l’issue de ma petite enquête sur les traductions et la réception de la Recherche, plusieurs invariants ont surgi d’un pays à l’autre.
Le premier écueil que les traducteurs ont eu à contourner n’est autre que la longueur des phrases. Bien souvent, la solution a consisté à les segmenter ; c’est particulièrement frappant en chinois. Dans le chapitre « Combray » de Du côté de chez Swann, aux pages sur la description de la chambre de tante Léonie, une phrase de 56 lignes contenant force tirets et points virgule, devient 18 phrases brèves aérées par quatre paragraphes. Puis les problèmes posés par les nombreuses métaphores, l’intertextualité, la polysémie et les ruptures de registres de la langue parlée. Puis la question du temps, le passé composé étant par exemple source de problème dans de nombreuses langues. Enfin, la nécessité d’ajouter au roman de nombreuses notes, non pour donner du travail aux universitaires, mais, comme pour le style, par souci de clarté, de lisibilité. En effet, nombre de noms propres et de références historiques typiquement français (affaire Dreyfus, scandale de Panama etc), d’allusions bibliques ou mythologiques, ne disent rien à nombre de lecteurs étrangers – et la vérité oblige à dire qu’elles doivent laisser sur le carreau également nombre de lecteurs français, et pas seulement chez les jeunes.
Avant-guerre en Pologne, Boy-Zelenski avait éclairci le texte-source en segmentant les phrases trop longues, en créant des respirations avec les alinéas, en disposant les dialogues à la ligne. Il se justifiait ainsi : « J’ai sacrifié le précieux pour l’essentiel ». C’est ainsi que dans son poignant récit Proust contre la déchéance (2011), Jozef Czapski dit que Proust se lit si facilement en polonais qu’il faudrait le retraduire en français pour le rendre enfin vraiment populaire en France ! Longtemps, l’édition allemande de Contre-Sainte Beuve (Gegen Sainte-Beuve) du suisse Luzius Keller a fait autorité y compris chez les éditeurs portugais, espagnols etc par sa manière de reconstituer les fragments ; ainsi il était plus chic chez les étudiants français de s’y référer plutôt qu’à celle de la Pléiade. Proust est communément perçu comme un auteur d’une telle complexité que cela fait dire à certains que si les lecteurs anglais ou américains ont du mal à entrer dans la Recherche en anglais., c’est signe… que la traduction est bonne !
Qu’est-ce qu’ils gardent et qu’est-ce qu’ils jettent ? En fait, lorsqu’on assiste à des colloques de traducteurs proustiens, on s’aperçoit qu’ils peuvent passer la journée à s’opposer uniquement sur le titre et sur l’incipit. En anglais déjà, il y a trois manières de traduire le titre de l’ensemble : Remembrance of Things Past (qui fait écho à un sonnet de Shakespeare), In Search of Lost Time et A Search for Lost Time. Parfois, pour le titre aussi, ils simplifient. L’édition roumaine de Du côté de chez Swann s’intitule simplement Swann !
Quant à la première phrase, en norvégien par exemple, « longtemps » ne peut s’accorder avec le passé composé. En créole haïtien, le traducteur s’est demandé si « longtemps » voulait dire « souvent », « depuis longtemps » ou « pendant une longue période de temps ». Et dans toutes les langues, l’homophonie entre « bonheur » et « bonne heure » ne peut être conservée.
Comment rendre la voix de Françoise en anglais quand on se souvient qu’elle est à la fois frustre, plébéienne, peu cultivée mais qu’elle contient également des tournures de la langue du Grand Siècle ? Comment traduire le moi obscur, l’oreille fine, la musique en dessous, les paroles sous l’air de la chanson (cf Contre Sainte-Beuve) du texte source ? Comment s’en sortir avec un écrivain qui définissait son style comme « un ver à soie tissant de longues soies de sa phrase » (1905) ?
Pas évident. D’autant que tout n’est pas à l’origine en français. La Recherche contient quelques deux cents mots anglais ou considérés comme des anglicismes. Mais qu’on se le dise, « mousmé », que l’on retrouve souvent dans la bouche d’Albertine, n’est pas de l’arabe chu de la bouche de Pépé le Moko, mais du japonais (musume signifie « jeune fille)
On n’oubliera pas que Proust lui-même a traduit sans être traducteur. Il ne parlait pas un mot d’anglais, le déchiffrait à peine mais maman y a pourvu comme en toutes choses ; ce qui lui faisait dire que, à défaut de connaître l’anglais, il savait fort bien le Ruskin, lui permit de restituer en français Sésame et les lys et La Bible d’Amiens, et de s’approprier une esthétique qu’il sublimera bientôt dans la Recherche.
Le terrain est fertile pour les erreurs d’interprétation. Il est plus facile de les débusquer dans les traductions pionnières car l’on dispose de nos jours d’études génétiques sur les manuscrits, de biographies détaillées et de l’ensemble de la correspondance. N’empêche, on imagine le traducteur islandais ou arménien s’arrachant les cheveux pour essayer de rendre dans sa langue sans trop de dommages « décaduc », l’un des nombreux néologismes proustiens, « faire catleya » ou alors dans la bouche d’Albertine (La Prisonnière) « se faire casser le pot » – cette dernière expression ayant été victime d’un contresens dans une traduction en castillan où elle est traduite par un verbe signifiant « dépuceler » ; en chinois, l’expression « Débats roses » est devenue « jardins de roses » alors que c’était une allusion au papier rose et blanc du Journal des débats…
Les Espagnols ont été parmi les premiers à tirer. Dès 1920, le poète Pedro Salinas se voyait confier la traduction de Por el camino de Swann suivi de A la sombra des las muchachas en flor. Après, les volumes s’espacèrent ; pendant la guerre et après, la censure franquiste, scandalisée par Sodome et Gomorrhe, mit fin à l’entreprise. Alors l’Argentine prit le relais en confiant le travail à Marcelo Menaché ; mais quand dès les années 50, l’éditeur barcelonais Plaza y Janès lança sa propre traduction d’En busca del tiempo perdido, une rivalité naquit et s’installa durablement ; aux uns on reprocha d’avoir traduit Un amour de Swann par Unos amores de Swann, ce qui est un contresens ; on dénonça chez les autres leurs argentinismes. ; les uns et les autres se renvoyèrent leurs idiotismes à la figure.
Comme toute grande œuvre de portée universelle, la Recherche est un miroir. Elle reflète les évolutions et l’esprit de l’époque : il y a vingt ans, alors je recherchais en vain au rayon « Littérature française » la légendaire traduction de Scott Moncrieff de la Recherche dans une bonne librairie de Brooklyn, le libraire m’amena au rayon « Gay » où elle se trouvait (cela dit, à la librairie Delamain où je cherchais en vain Paris au mois d’août de René Fallet, on a fini par m’indiquer le rayon « Tourisme » où le livre était niché, en effet…) ; de nos jours, les facs américaines ont annexé Proust aux Gender studies et à écouter certains débats, même en France, c’est à se demander si l’homosexualité et le judaïsme ne sont pas les thèmes dominants de la Recherche… Air du temps. Les Allemands, eux, ont le plus souvent tiré l’œuvre vers la philosophie et l’esthétique (voir le Proust de Walter Benjamin) quand les Italiens, qui l’ont traduit à partir de 1945 avec une équipe au sein de laquelle oeuvrait Natalia Ginzburg (La strada di Swann), ont été sensibles aux développements sur Giotto, Botticelli… Quant aux Chinois, ils ont mis en valeur les Proust psychologue, sceptique, symboliste dans la traduction qu’ils ont diligentée entre 1923 et 1949, ils l’ont proscrit de 1949 à 1978, et on relancé deux traductions rivales en 1989/91, l’une étant un travail d’équipe (quinze personnes, donc quinze styles difficiles à unifier), l’autre étant assurée par une seule personne.
A ce sujet, il faut préciser que souvent, eu égard à l’énormité du travail, il arrive que le traducteur meurt en route et que son travail soit poursuivi par un autre ; le cas de l’édition arabe, échelonnée de 1977, à la demande du ministère de la culture à Damas qui la commanda à Elias Bdéoui, puis à la mort de celui-ci fut poursuivi au Caire par Jamal Chehayed jusqu’en 2005. Si le traducteur ne meurt pas toujours, il lui arrive d’être empêché : en Roumanie, Radu Cioculescu qui avait commencé sa Recherche en 1946 ne continuer car il fut emprisonné en raison de son activisme politique ; il reviendra bien plus tard à Irina Mavrodin, dans les années 1987-2000, de traduire l’intégrale.
Malgré tout, si Proust est le plus admiré des écrivains français en France et dans le monde, il est peu lu. Combien sont-ils depuis un siècle à avoir lu son roman dans son son intégralité ? Car autrefois en douze volumes ou désormais en sept si ce n’est en quatre dans la Pléiade ou en une brique Quarto de 2408 pages, c’est bien d’un seul roman qu’il s’agit avec A la recherche du temps perdu. Et les mystères de ce paradoxe ne seront pas épuisés lorsqu’on se souviendra que, comme l’a énoncé quelqu’un de bien, les beaux livres donnent l’impression d’avoir été écrits dans une sorte de langue étrangère…
(« Le cercle de la rue Royale », 1868, huile sur toile de James Tissot, musée d’Orsay (Charles Haas, qui a inspiré le personnage de Charles Swann, se tient debout à l’extrême-droite) ; « Proust par Nadar » ; « Proust avec ses amis Robert de Flers et Lucien Daudet vers 1894 », « Edition correspondant aux deux-tiers du Temps retrouvé, avant-dernier volume de la Recherche en japonais par le professeur Yoshikawa », photos D.R.)
1 487 Réponses pour A la recherche des lecteurs de Proust
Acheté les deux Gary.
Album offert et petit carnet blanc pour prise de notes.
L’amour.
Ah, l’amour.
Partons à Turin.
Pense à vous & une pensée à Lavande.
DHH
chez le paon seul le cri est laid. Le plumage des blancs a les ocelles irisées.
Ce n’est pas l’oiseau que je vous associerai.
Hier, vu les guêpiers d’Europe revenus d’Afrique. Du mal à les identifier : ils sont tout petits. Et reviennent de loin.
Mon bonjour affectueux à Chaloux.
Dans la chambre de ma maman un geckho s’est installé : porte-bonheur. On en a bien besoin m’a-t’elle répondu.
Pas envie de relire Contro Sainte-Beuve. Toutefois. Il me semble que à un moment MP — cité de mémoire — dit que dans notre monde imparfait les chefs-d’œuvre artistiques ne sont que l’épave de grandes intelligences. Si on se tient à ça, la Recherche serait un démesuré cimetière.
Il dit aussi que la littérature n’est ni distincte, ni séparable du reste de l’homme et de son organisation ; ce qu’il semble tempérer en disant qu’un livre est le produit d’un ego différent de celui qui se manifeste dans nos habitudes, dans la vie sociale, dans nos vices. MP serait un personnage de Pessoa ?
Rien de plus stupide que de ranger la recherche dans le rayon gay. Incidemment, ils le rangent dans quel rayon In Cold Blood ?
Camarade Hamlet, Proust pire que Flaubert? Un écrivain qui, laborieusement, travaille la forme? Je ne le crois pas, Flaubert écrit contre lui- même, le Flaubert de la correspondance et celui des romans sont distincts, Proust epistolier et romancier sont identiques, de plus, à en croire le témoignage de Morand, Proust parlait comme il écrivait… Enfin, le passage de la Recherche où le narrateur evoque sa grand-mère morte est d’une émotion rare, rare dans la littérature, rare aussi dans la Recherche? Peut-être bien…
Clopine, moi non plus jamais élevé de cochons. Mais votre profil est indéniablement plus proche de la filière porcine que le mien.
« Heureusement, nous n’avons pas élevé les cochons, (…) ensemble. Merci d’en tenir compte. »
Clopine, ce n’est pas le propos. Il y a 10 jours à peine lorsque vous revîntes de votre soirée camping à Cambray, comme on revient de Canossa, vous vous morfondiez de votre talent insoupçonné non reconnu et du peu d’intérêt des festivaliers du printemps proustien manifesté pour votre atelier télé , non seulement je n’ai pas fait partie des moqueurs, mais votre plus virulente rivale nous a même confondues !
Moi, je reste simplement surprise de la méconnaissance du pays que vous habitez avec condescendance?
Lorsque vous evocâtes des noms de hameaux par chez vous, comme « regarde s’il vient » et « ecoute s’il pleut », je trouvai cela très poétique.
Mais finalement, tres proustien.
Ph Lançon évoque également ce passage de la Recherche , sur la mort de la grand-mere, comme une « priere pre-opératoire » dans don livre « le lambeau » (rappelé p. 380). Il evoque à cette relecture de Proust, à ce moment-là, une véritable exaspération, qui l’a probablement beaucoup aidé à la convalescence 🙂
Superbe, Clopine !
Bravo, Et Alii.
@hamlet
Savouré vos deux commentaires nocturnes. Vous me reposez car vous êtes compliqué ! Vous lisant je me souviens des écheveaux de laine détricotée que ma mère enroulait interminablement autour du dossier d’une chaise. La laine s’étirait redevenait utilisable et économisant l’achat de nouvelles pelotes, à notre grande joie, elle faisait naître du neuf de l’ancien.
Donc, pour aller à vous ce matin, j’ai repris deux anciennes lectures Ferdydurke de Witold Gombrowicz traduit par Georges Sédir pour Gallimard (pp.110 à à 125) pour « la forme » et deux contes fantastiques de Borges L’Aleph et L’écriture de Dieu traduits par Roger Callois également pour Gallimard.
Aleph, cette lettre muette chargée d’un sens insondable dans la littérature ésotérique juive, reste silencieuse dans notre monde, comme un non-dit. Elle est la trace de Dieu dans un monde inachevé.
Un conte très proche du final de La Divine Comédie de Dante.
«J’ai vu une Roue très haute qui n’était pas devant mes yeux, ni derrière moi, ni à mes côtés, mais partout à la fois… Là résidaient les causes et les effets et il me suffisait de voir la Roue pour tout comprendre, sans fin.»
(pour Dante dans la traduction de Jacqueline Risset : un cercle parfait
(« je voulais voir comment se joint / l’image au cercle […] Ici la haute fantaisie perdit sa puissance ;/ mais déjà il tournait mon désir et vouloir / tout comme roue également poussée, / l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles. »)
l’Aleph (signe un peu païen pour Borges) se trouve caché dans la matière du monde, minuscule. Pour le trouver le narrateur accepte de descendre dans une sorte de puits, lieu d’origine au cœur d’un labyrinthe sans fin.
Un autre conte L’écriture de Dieu pourrait balayer votre remarque. Le héros, Tzinacàn, condamné à l’incarcération perpétuelle dans un dôme enfoui sous les décombres d’un temple précolombien, médite sur l’écriture cachée d’un dieu de l’origine. Il se demande ce que serait ce langage si un dieu pouvait écrire. (comme au mont Sinaï dans le livre de L’Exode. L’Aleph se situe au cœur même de la révélation au mont Sinaï mais il est inaudible. «Il flambe dans le silence – invisible à l’oreille » )
Il trouve et tout s’efface : «Je sais, dit-il, que je ne prononcerai jamais ces mots parce que je ne me souviens plus de Tzinacàn» (son propre nom) «Avec moi meurt le mystère qui est écrit sur la peau des tigres !» … Encore une fois, même fin que dans la Divine Comédie. Et il se laisse, comblé et anonyme, dissoudre dans le fond d’oubli de toutes les vies, étendu dans l’obscurité de sa prison. « Cet homme a été lui, mais, maintenant, que lui importe ? »…
Au commencement était le Verbe…
Voici pour ma première réponse.
Sasseur/ et alii, observée la manoeuvre grosse comme un char visant à protéger une prétendue neutralité chimique pour etalii et discréditer comme d’hab. Grosse maline, à quoi carburez-ous l’une et l’autre pour pondre un scenario si subtile ?
Je rappelle que Qui parle est entre autres le titre d’un album de jazz. C’est également un point d’étude et d’interrogation rencontré dans une analyse littéraire que je n’ai pas pris soin s’ajouter à mes fichiers.
Chaloux, en super glue vous vous posez là. Pourquoi tant d’acharnement visant Clopine?
« Does It Help to Get High Before You Work Out? »
De Philippe Beck : la berceuse et le clairon, De la foule qui écrit, le bruit du temps éditeur, fév. 2019.
Pour les cacophones du blog 😉
» Sous-titré « De la foule qui écrit », La Berceuse et le clairon est un livre riche, exigeant et érudit, qui peut se lire comme un prolongement de sa poétique propre, déjà affirmée dans Contre un Boileau qu’il a publié en 2015. Mais c’est aussi un livre passionnant et important pour tous ceux (et ils sont plus nombreux qu’on ne croit) qui s’interrogent sur le devenir présent de la littérature comprise « comme un processus d’intensification du langage ». La question : quelle peut être la place du grand écrivain, du héraut dans un monde où chacun est autorisé à écrire, à imprimer ? Le titre du livre est explicité dans l’« Avertissement » : « La multitude qui écrit est-elle un immense orchestre, et joue-t-il, se joue-t-il une berceuse tyrannique, tout le monde contribuant à son propre sommeil, au sommeil collectif peuplé de rêves, ou bien s’agit-il d’une harmonie de clairons, d’un ensemble d’avertissements vif et “cacophonique”, la partition des cauchemars qui interdisent la berceuse en marquant l’absence du bonheur ? » L’ouvrage, comme l’écrit Beck lui-même, est à double entrée : il est à la fois une réflexion exigeante sur ce que signifie le désir d’expression littéraire, dans un monde où de plus en plus de personnes écrivent, rivalisent d’écriture, et une « chrestomathie », une anthologie qui convoque de nombreux auteurs, extrêmement divers, autour de ce thème. Le livre est en deux parties : la première pose le problème de la multitude littéraire en esquissant une analyse de l’élan expressif qui fonde ce que Beck appelle un « individualisme expressif ». La seconde répond à la question en étudiant des postures caractéristiques d’écrivain : Thoreau et Emerson, le Bartleby de Melville, le Journal de Manchette, etc. Aussi ce livre de réflexion sur « la littérature maintenant » peut-il se lire comme une sorte de généalogie de la littérature, ou plutôt de ce qui la fonde, « le besoin d’expression ». En philosophe qui n’hésite pas à remonter aux origines, avec la liberté de l’essayiste (Montaigne est souvent cité), Beck nous fait ainsi vagabonder de la préhistoire (à travers Leroi-Gourhan) jusqu’à Verlaine, Mandelstam (et son essai « De l’interlocuteur ») et aux avant-gardes (qu’est-ce qu’une forme neuve ?). Il faut insister sur la singularité de cette pensée. Beck pense avec les outils de la philosophie mais il pense en poète, par images, avec une agilité qui fait penser parfois au Mandelstam de l’Entretien sur Dante. Ce sont des images intuitives qui décrivent matériellement et de manière fulgurante la poésie : « Le nerf optique est une trompette marine, dont le cordeau seul unit la main et le vent. » Et qui mêlent le plus savant au plus simple : l’ours Colargol est convoqué aussi bien que Schwitters et que Jacob Boehme ou Kant. »
je signale que c’est ladite bérénice qui est obsédée de diagnostics psy et de sexualité,(levrette!)mais qui laisse à son correcteur défaillant gérer les quewstions de style comme d’orthographe-alors qu’vétérinaire se perfectionne si besoin était sur LSP où il est connu comme leveto- pour ressembler à sasseur sans aucune intuition en rien ;je ne réponds plus à cette obsédée de théatralisation d’elle-même ;elle trouvera chez leveto tout un lexique choisi et international si mon souvenir est fiable pour dire aller.envoyer au diable;
bonne journée aux erdéliens et bonne soirée (je ne suis pas là ce soir)
alors qu’un vétérinaire spécialisé en plusieurs langues
Alors que désormais le nom de Proust déclenche un phénomène de vénération quasi planétaire et qu’on fait pèlerinage à Illiers-Combray, comme on va à Lourdes, je me suis demandé comment les grands critiques de l’époque avaient reçu ce premier volume de « La recherche » . Comment les critiques influents de l‘époque ont-ils ressenti et jugé ce ton nouveau apporté par ce « Du côté de chez Swann » ?
Un long article de Paul Souday, grand critique tres en vue, paru le 1° décembre 1913 dans « Le Temps » nous renseigne.
Il écrit :« Ce volume si long ne se lit point aisément. Il est non seulement compact, mais souvent obscur. Cette obscurité, à vrai dire, tint moins dans la profondeur de la pensée qu’à l’embarras de l’élocution. M. Marcel Proust use d’une écriture surchargée à plaisir, et certaines de ses périodes,(sont) incroyablement encombrées d’incidentes(..)
Ajoutez que les incorrections pullulent, que le participes de M. Proust ont, comme disait un personnage de Labiche, un fichu caractère, et en d’autres termes, s’accordent mal ; que ses subjonctifs ne sont pas plus conciliants ni pus disciplinés, et ne savent même pas se défendre contre les audacieux empiètements de l’indicatif. Exemple : » »quoiqu’elle ne lui eût pas caché sa surprise qu’il habitait (sic) ce quartier. »
Souday poursuit : » Sa tendance méditative lui joue parfois de mauvais tours. Il s’attarde en songeries infinies sur le caractère et sur la destinée d’êtres fort insignifiants, une vieille tante maniaque, férue de pepsine et d’eau de Vichy, une vieille bonne machiavélique et dévouée, un vieux curé ennemi de vitraux anciens et dépourvu de tout sentiment artistique. Quelques lignes auraient suffi pour croquer ces silhouettes. Certains épisodes troubles n’ont pas l‘excuse d’être nécessaires. Que de coupes sombres M. Proust aurait pu avantageusement pratiquer dans ces cinq cents pages ! Mais il y a de bien jolies descriptions qui ne se bornent jamais au rendu matériel et que magnifie le plus souvent une inspiration d’esthète ou de poète. »
Lorsqu’il aborde la partie de l’amour de Swann pour Odette.. Voici ce Paul Souday écrit : »il nous expose minutieusement l’amour de M. Swann, fils d’un agent de change, riche et très mondain, ami du Comte de Paris et du Prince de Galles, pour une femme galante dont il ne connait pas le passé et qu’il croit longtemps vertueuse, avec une naïveté invraisemblable chez un parisien de cette envergure. Elle le trompe, le torture, et finalement se fera épouser. Ce n’est pas positivement ennuyeux, mais un peu banal, malgré un certain abus de crudités, et malgré l’idée qu’a Swann de comparer cette maitresse à la Séphora de Botticelli qui est à la chapelle Sixtine. Et que d’épisodes dans cet épisode ! Quelle foule de comparses, mondains de toutes sortes et bohèmes ridicules, dont les sottises sont étalées avec une minutie et une prolixité excessives ! »
(je ne suis pas là ce soir)
..sapré renfield
c’est gide polo qui dit la même chose de proust et qui termine en ajoutant quelquechose comme ‘et pourtant par quelques mystères il arrive toujours a se faire comprendre’..belle héloge..sapré gide..je contresigne gide des deux mains..même si ça lui aurait pas plu..tant pire
bon, c’est bien connu, mais LSP a fouillé dans la recherche et la cite:
« Ma mère s’émerveillait qu’il fût si exact quoique si occupé », c’est-à-dire « tout occupé qu’il fût » (Proust, cité par le Petit Robert, sur lequel nous nous appuyons). Quoique peut aussi introduire une « objection provenant d’une réflexion que l’on se fait après coup ». Et là, nous mettons encore Marcel à contribution : « Peut-être on va m’emmener dans le Midi. Ce que ce serait chic ! quoique cela me fera manquer un arbre de Noël. »
On constate que cette nuance appelle l’indicatif.
c’esr le billet
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2010/11/23/quoique-couac/
Pourquoi tant d’acharnement visant Clopine?
mon larbin ct’un morbac a gonzesse..mais renfield un jour va épouiller bonne clopine..hop..enfin pas ce soir..ce soir y bouge les oreilles dans un lieu qui est pas ici..enfin là..avec tèrezoune..quelle horreur faut dire
et encore:
. Préfaces d’Albert Thibaudet et de Marcel Proust, notice et notes de S. de Sacy » (Samuel Silvestre de Sacy, comme le faisait remarquer Ph. H dans un de ses commentaires). Qui, comme les précédents, pourraient intéresser ceux dont le métier a à voir avec l’écriture, les correcteurs, bien sûr, ceux qui aspirent à le devenir, mais aussi certains critiques qui ont tendance à oublier que la littérature ne se fait pas qu’avec de bons sentiments…
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2010/02/20/et-quand-marcel-parlait-de-gustave/
votre profil est indéniablement plus proche de la filière porcine que le mien
c’est hencore piqué a yourcenar ça..rien..il invente rien mon larbin
Pas envie de relire Contro Sainte-Beuve
faut savoir sforcer rénateau..une cuillère pour renfield..une cuillère pour bonne clopine..tèrezoune haussi
c’est pas l’boug qui a des conseils à donner sur la manière de s’adresser à Clopine après ce qu’il s’en est donné dans l’ancienne RDL
moi, Clopine, je lui trouve des vraies pommes!un jour mon fils à qui une amie demandait, au vu de
son genou blessé « tu es tombé dans les pommes » a répondu: »je suistombé sur une pierre » il a fallu le recoudre quand même
@Rose 5h 30
le paon dans mon post était une allusion, poussive il est vrai, à la fable de la Fontaine ‘le geai paré des plumes du paon.
je ne voulais pas, en vous laissant me créditer d’une idée qui n’était pas la mienne, faire comme le geai qui arborait avec suffisance ces magnifiques plumes qui n’etaient pas les siennes et bien trop belles pour lui
renfield..bonne clopine je l’ai défendu longtemps..et havec grand acharnement..mais je me suis aperçu qu’elle s’inquiétait surtout surtout d’avoir des clients..et toi aussi renfield tu fais commerce..tu joues a la petite marchande..de tes pteties misères..pour te prouver que tu es desinteressée
@hamlet
Maintenant ma deuxième réponse.
Le début de ma citation de Ferdydurke ressemble à votre insolente et rieuse assurance : « Que souhaite avant tout celui qui, à notre époque, a ressenti l’appel de la plume, ou du pinceau, ou de la clarinette ? Il souhaite avant tout être un artiste. Créer de l’Art. Il rêve de se nourrir du Vrai, du Beau et du Bien, d’en nourrir ses concitoyens, de devenir un prêtre ou un prophète offrant les trésors de son talent à l’humanité assoiffée. […] Nobles buts ! Magnifiques intentions ! N’était-ce pas le rôle des Shakespeare, des Chopin ? »
W.G. dénonce ensuite « l’illusion qu’on possède un poids, une valeur. »
Avec férocité, il affirme que « chacun méprise autrui et se méprise », que nous formons ensemble une société « d’auto-mépris » et que « l’écrivain secondaire est ridiculisé de tous les côtés », (ce que vous faites avec P.Edel pour ce texte évoquant Proust. Il en a écrit d’autres, enfouis dans son blog.)
Non, je ne réduis pas mon admiration pour son texte à la seule émotion esthétique ! (bien qu’il y ait une Beauté évidente dans cette évocation et que je suis très sensible à la Beauté. Elle me parait un bon vecteur de connaissance, une flèche qui atteint sa cible plus vite que bien ces explications et exégèses)
Donc, W.G. en arrive à la forme, comme vous ! pensant que tout créateur passe à travers une forme définie venant de lui-même et une autre, pesante, de l’extérieur. Il va plus loin, pensant que lorsque l’écrivain écrit, il s’oublie pour entrer « dans le vide d’une « stylisation abstraite » qui « entrave son évolution ». Il cherche le regard neuf d’un écrivain qui ne se mettrait pas à écrire parce qu’il se considère « mûri » mais au contraire « parce qu’il connaît son immaturité » sachant « qu’il n’a pas triomphé de la forme », qu’il peut s’en affranchir. Un adulte « en perpétuel rajeunissement », capable de défendre sa « fraîcheur intime contre le démon de l’ordre ». Capable de concilier « la forme et l’absence de forme, la loi et l’anarchie, la maturité et l’immaturité ». C’est exactement ce que je trouve dans certains textes dont ceux de P.Edel.
Tenez, je vous en mets l’extrait du dernier texte de lui qui se trouve sur son blog :
» […]Un groupe de très jeunes femmes bavardent sur un promontoire herbeux, près du cube blanc d’une supérette ; les vitres constellée d’affiches de promotion de la semaine. Jeunes mères rieuses, avec la marmaille qui joue autour dans des cris aigus.. Pas loin une voie ferrée désaffectée.
Je m’approche. Elles ont les épaules plantureuses magnifiques, ces femmes, et leurs bras nus suscitent des idées d’abandon . Ces belles femmes, je n’ai jamais osé les aborder.
Et pourtant quelle vitalité heureuse ,quel îlot brasillant et frêle de désirs si naturels, jeunes accouchées aux crinières brillantinées, qui rient entre elles , ronde des bavardages de si jeunes mères, couleurs éclatantes et dures, avec des robes de rien du tout, mal boutonnées, petits pulls qui serrent des poitrines pleines de lait, jambes nues, genoux exhibés, ceinturons qui choient nonchalamment sur les hanches, et au milieu de tout ça un ciel devenu de plomb dans sa touffeur, comme on ne le sent qu’à Rome. Beaucoup de jeunes mères portent des sandalettes en plastique ornées de faux rubis , ongles de doigts poussiéreux de pied peints sang–de-bœuf. .Sourire de louves, voix rauques, voilées, même dans le rire aigu. .. Elles comparent leurs jambes, leurs bracelets ,leurs poignets, leurs pieds nus, toutes débraillées, négligentes, suaves, spontanées, d’une infernale innocence.. Quel groupe d’hommes pourrait exprimer cette intimité antique, cette puissance charnelle si ardente, brûlante,complice, ce feu juvénile dans un si pur mystère ?
Aucun.
Sourire de louves, quenottes carnassières, cheveux gonflés de laque, nonchalance balancée du ventre proéminent.[…] »
Mais j’aime bien vous lire, éternel rebelle et j’aime m’enfouir dans La Recherche ». J’aime aussi bien des textes impromptus de Clopine qui s’exprime ici.
Pour Le Caravage et par rapport à la phrase citée, je maintiens.
Par rapport à l’œuvre et aux peintres de son temps, je me reporterais plutôt à ces peintres qui ont peint Trouville et la côte normande, une des villégiatures favorites de Proust (villa aux Frémonts sur les hauteurs de Trouville, manoir des Roches et vie mondaine, marines où terre et mer se confondent, groupes en conversation. Félix Cals, (falaises de Villerville, Bord de mer à Honfleur), à Paul Helleu (la page de Dieppe, Deauville et maint portraits des gens de la haute de Robert de Montesquiou à Liane de Pougy), à Jacques -Émile Blanche (jeune fille dans un jardin, la plage de Dieppe), à Charles Pécrus (Trouville, Hôtel de la mer) à René Prinet (la plage de Cabourg, le balcon) à Louis Fourneau (fillettes et femmes sur la plage de Trouville), à Laurent Gsell (pelouses et plage de Dieppe), quelques aquarelles de Pierre Chapuis (hôtel des Roches Noire, Trouville) – Mais je préfère l’Hôtel des Roches Noires peint par Monet (celui qui a contribué à la création du Grand hôtel de Balbec) – à Boudin pour ses plages, ces citadins sur la jetée, ces ciels et cette mer houleuse peintes ou dessinées à la plume.
Et je terminerai par une gravure à la pointe sèche représentant Marcel Proust sur son lit de mort peint par son ami Paul César Helleu. Sa vieille gouvernante a dit que Proust avait formulé cette demande : « Quand je serai mort, qu’on appelle Helleu pour qu’il fasse mon portrait »
Elstir… réincarnation de Helleu ?
Quant à son paysage type, il écrit dans Choses normandes : « C’est un champ de pommiers descendant vers la mer, c’est la vue d’une terrasse où il écrit en regardant la mer, les voiles des bateaux, les maisons à moitié normandes à moitié anglaises, la campagne proche.
« L’horizon lointain de la mer fournissait aux pommiers comme un arrière-plan d’estampe japonaise. » (Sodome et Gomorrhe (cité par Clopine).
warhol l’a-t-il lu?
https://www.google.com/search?q=proust+warhol&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjmmMLOprHiAhV2A2MBHbKMDUkQ_AUIDigB&biw=1280&bih=881#imgrc=vvtco7ldrTb3MM:
drh..la donneuse de lçon vend sa modestie..pourquoi pas
Et Al parle d’oïl, et puis c’est tout.
Moi , je lui lui signale, avec beaucoup d’effet de manche, que les megalithes etaient poses a côté de points d’eau, et souvent pour une indication de guérison ; ils étaient aussi dressés par des populations ayant pratiqué le matrilignage, et qu’il peut aller se rhabiller avec son latin d’eglise!
WARHOL PROUST david carrier
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/31syOpnflsL._SX331_BO1,204,203,200_.jpg
analytical philosophy of art
pour vous rhabiller de rats-proustiens -billets(et passez levrette)
https://ih0.redbubble.net/image.69059652.8999/ssrco,lightweight_sweatshirt,mens,heather_grey_lightweight_raglan_sweatshirt,front,tall_three_quarter,x1000-bg,f8f8f8.jpg
si vous voulez vous garder le Brian Dillon, mangez le
je m’en fiche de votre censure
El Boug, icite, i vend rien, lui. I troque de l’info codée su les aut’ erdél. Et pourquoi pas ? A le droit. L’est mieux qu’à la fachosfaire.
Cas passionnant… le seul mystère qui reste des passoupliné.es depuis longtemps.
Et Alii, vous pourrez peut-être venir voir notre prochain documentaire : « Tant qu’il y aura des pommes » ?
Je tombe dedans tous les jours en ce moment, mais ce n’est pas un évanouissement, plutôt un accomplissement : j’ai tant d’idées que mes camarades de Beaubec Productions prennent ce que j’appelle « leur air bovin » : à savoir qu’ils m’écoutent, certes, mais en enfonçant un peu la tête dans leurs épaules, en se « ramassant » sous le déluge de paroles et en commençant, je le vois bien, à traduire en termes techniques ce que je leur sers de « divagations »: c’est un bon signe (je les connais !!!) qu’ils me laissent partir comme ça et qu’ils en soient au stade de la « rumination », ahahah.
De toute façon, le projet n’en est encore qu’à la phase préparatoire (autorisations, financement, détermination et hiérarchisation des thèmes) mais déjà je trouve que ce petit film d’une vingtaine de minutes maxi s’inscrit dans une sorte de réflexion exemplaire, à plus d’un titre :
– il s’agit d’un verger-conservatoire qui, s’il disparaissait, entraînerait avec lui la perte irrémédiable et définitive d’une centaine d’espèces de pommiers, qui n’existent plus que là. Nulle part ailleurs !
– or, parmi ces espèces qui ont surnagé aux arrachages de l’agriculture industrielle des années 70, certaines, particulièrement rustiques, adaptées à l’environnement du pays de Bray, sont dotées de « moyens de défense » efficaces, même si leurs rendements moindres les ont fait bouder par l’industrie agricole, qui, là comme ailleurs, a tellement appauvri la ressource qu’à la place des centaines de pommes différentes, il n’existe plus guère, dans les vergers industriels, qu’une quinzaine de pommes normalisées et poussées à l’extrême de la production.
– Or, les pommiers normands et brayons vont avoir besoin de se défendre, et commun ! Leur salut peut provenir de ces espèces rustiques miraculeusement préservées : l’étude de leurs réactions face au changement climatique pourra s’avérer plus que précieuse, surtout quand on sait que les pommiers industriels ne vont pas (on le sait déjà, et c’est inéluctable, la profession s’y prépare) tenir le choc : ils vont devoir « remonter » vers le Nord, car il fera trop chaud pour eux, eh oui. Trop chaud en Normandie pour les pommiers… Elle est pas belle notre époque ?
– si vous ajoutez à cela que le verger est géré par une (belle) femme remarquable, une technicienne à la formation scientifique, qui pratique toutes les techniques biologiques de soins aux pommiers
– que l’environnement du verger est tellement sublime que seul un récit « onirique » peut en souligner la beauté, et que justement c’est ce genre de récit que j’écris, ce qui est nouveau et excitant au possible pour mes méninges
– et que je suis libre totalement, avant que mes camarades ne s’en emparent pour le réaliser, dans toute la conception du film,
vous vous doutez bien que les ailes me poussent, là.
Et tant qu’il y aura des pommes, il convient de se battre pour elles…
Non ?
La ferme de Clopine c’est les contes du chat perché, mais à l’envers.
un peu ancien 2017
L4HOTEL Le SWANN,dédié à Proust a fait des expos(mode)qui ont donné lieu à des articles
tous ceux qui y dorment ont une chambre au nom de la recherche:une incitation à devenir (re)lecteur
extrait d’un article qui évoque une traduction
VOYAGE II y a quèlques mois a ouvert Le Swann, premier hotel litteraire de Paris Pile poil
un siecle apres la sortie du premier tome de A la recherche du temps perdu de Marcel Proust
Idéalement situe dans le quartier le plus proustien de la capitale, l’établissement décline
l’œuvre magistrale chambres qui portent le nom d’un personnage de La Recherche (dormir
dans la chambre Orlane de Guermantes ou Baron de Charlus, so romantic’), exposition
de costumes, bibliotheque multilangue (on adore Du cote de chez Swann en hongrois)
Cet hotel est une ode a Proust, une histoire d amour Et nous sommes amoureux
Le jardin du Luxembourg possède une très importante collection de pommiers et poiriers.
@Janssen J-J,
Doris Day à New York en 1946, photo William P. Gottlieb :
clopine;Et Alii, vous pourrez peut-être venir voir notre prochain documentaire : « Tant qu’il y aura des pommes »qui sait,on verra où j’en suis, et où je suis(mais pas dans votre région que j’aime)et si je marche ;déjà, ce soir, on verra si je monte en voiture!c’est une épreuve!
mais je croise les doigts pour votre travail
@cloclo
Recommanderiez-vous le Mont St Michel en février comme je l’ai lu ca et là sur la toile ?
D. dit: 23 mai 2019 à 11 h 45 min
Où exactement ? J’y allais très souvent et n’ai jamais remarqué.
@11.47 ah merci renato, perdez pas le nord avec D.D. ! Fut un beau brin de fille.
Quant à Agnès Morehead, me faisait toujours un peu peur jadis avec ses yeux félins, lui trouvais une vache de ressemblance avec notre Judith Magre.
http://www.cinetom.fr/archives/2008/07/24/10027859.html.
Faudrait les comparer. Peut-être le pourriez-vous avec votre compte maestri ?…
Apparemment, il y a des mots comme isl.am, qui ne passent pas ici ?
Pour ceux que ma recension du film « Le jeune Ahmed » des frères Dardenne intéresse, il pourront toujours se reporter ici
http://larepubliqueducinema.com/infinitului-volet-2-redemarrage-de-la-coloana/
Je ne sais pas quel age a Paul Edel, mais vu la description qu’il fait de ma mémé, sûr que j’en connais un ou deux qui lui auraient vite passé l’envie de se rincer l’oeil.
Ed, c’est dans le coin Sud-ouest du jardin, vers la rue d’Assas et la rue Auguste Comte.
Ed, cloclo c’est moi ? Je présume…
Je n’ai aucune connaissance particulière des périodes où il convient de visiter le Mont-Saint-Michel. Simplement il y a une affluence « record » tout le temps, ce qui est pénible, et je présume qu’effectivement le mois de février en général est moins bondé, niveau touristes, c’est tout.
Mais de toute façon, la meilleure méthode pour échapper un peu au tourisme de masse est encore de monter à l’abbaye : plus on grimpe, moins les touristes s’accrochent. Et souvent, arrivé au cloître suspendu, les visiteurs qui ont persévéré dans la grimpette sont moins nombreux et plus respectueux : du coup, un certain silence ou recueillement, comme on voudra, règne, ce qui accentue le choc ressenti là-haut, qui effectivement, c’est l’athée féroce qui vous le dit, est de l’ordre du spirituel, tant les hommes qui ont construit cet endroit ont réalisé là une telle conjonction de ciel, de mer, d’immensité horizontale et d’élévation verticale que le vertige vous prend en pensant à la force des esprits qui ont présidé à l’édification d’un lieu d’une telle beauté ; le souffle, qui vous m manque un peu pendant la montée des marches, vous revient d’un coup, dès que vos yeux se posent sur le paysage d’une infinie singularité, unique au monde. Et ce souffle est évidemment bien plus « pur » que nos inhalations et exhalaisons quotidiennes… Car sans le vouloir, on le retient…
bref je vous envie d’aller découvrir cela, si vous ne l’avez encore jamais fait. Et c’est un peu proustien, encore, que ce contraste entre le tourisme de masse, le mercantilisme, la foule qui vous marche sur les pieds, les omelettes frelatées de la Mère Poulard qui grouillent en bas, et ce cloître suspendu et tout entier dirigé vers le ciel, pour témoigner d’une foi capable, sinon de déplacer les montagnes, du moins d’ériger des monts « miraculeux ».
A chaque foi, je repense à tous ces hommes, ces moines, ces religieux, qui sont venus ici et ont accompli ça, « pour la plus grande gloire de dieu ». Cela témoignait, même si ce ciel qu’ils croyaient glorieux n’est que le réceptacle, aujourd’hui, des gaz à effet de serre qui nous tuent, d’un tel besoin d’un élan consolateur qu’on se dit que l’espèce humaine, parfois, mériterait mieux d’elle- même…
« Il écrit :« Ce volume si long ne se lit point aisément… »
C’est comme Mozart y a trop de notes 🙂
A part ça Paul Edel lance un challenge aux « chroniqueurs » des livres Virginia Woolf. Il va falloir rendre compte de l’influence de Proust.
« Je ne sais pas quel age a Paul Edel »
Interrogation typique de la vilaine teigne, tout un chacun, ici, peut répondre en 30 secondes mais elle pense, seule, que sa question est fondamentale.
Il suffit de demander, D et Ed ! Sur l’emplacement de l’ancien potager des Chartreux sont cultivés des poiriers et pommiers…
JARDIN DU LUXEMBOURG 1612-1625
6° arr., rue de Vaugirard, rue de Médicis, boulevard Saint- Michel, rue Auguste-Comte, rue Guynemer, RER Luxembourg
Un camp militaire était établi à l’époque gallo-romaine dans ce faubourg de Lutèce nommé Lucotitius, – qui a donné le diminutif de « Luco » par lequel les familiers du lieu désignent volontiers le jardin.
Au X° siècle, Robert le Pieux fit construire en ces lieux éloignés le château de Vauvert qui, abandonné, tomba vite en ruine et devint le lieu d’élection de vagabonds et autres bandits qui semaient la terreur dans le voisinage et entretenaient dans l’esprit des habitants l’idée d’un lieu hanté, et par le diable lui-même !
Ce sont les Chartreux de l’ordre de saint Bruno qui mirent fin à la légende – dont le souvenir perdure dans l’expression « aller au diable Vauvert » – en proposant à saint Louis d’exorciser l’endroit dont ils prirent possession en 1257. Ils reçurent affluence de dons qui leur permirent d’édifier un magnifique couvent, renommé pour son potager et sa pépinière. Leur enclos s’étendait sur la partie méridionale actuelle du jardin, entre le boulevard Saint- Michel et la rue Notre-Dame-des-Champs.
Après la mort de Henri IV en 1610, la reine Marie de Médicis, devenue régente du royaume au nom de son fils Louis XIII alors âgé de neuf ans, décida de se faire construire un palais dans le souvenir du palais Pitti de son enfance florentine. Elle acquit en 1612 l’hôtel du duc François de Luxembourg et les terrains adjacents, dans ce faubourg paisible et campagnard éloigné du Louvre qu’elle n’aimait guère, où s’élevaient de rares hôtels particuliers.
Tout en conservant l’ancien hôtel de Luxembourg (actuel Petit-Luxembourg, résidence du président du Sénat), elle chargea en 1615 l’architecte Salomon de Brosse de lui édifier un palais à l’italienne dans lequel elle s’installa dès 1625. Elle ne devait pas y demeurer longtemps car, s’étant opposée à la politique menée par le cardinal de Richelieu, elle fut exilée à Cologne en 1631 où elle mourut en 1642.
Le jardin fut entrepris dès 1612 et, l’année suivante, le jeune Louis XIII posait la première pierre du nouvel aqueduc d’Arcueil, destiné à amener l’eau de Rungis pour alimenter les fontaines, cascades et jets d’eau dont la reine voulait agrémenter son domaine selon la mode italienne. C’est l’ingénieur hydraulicien d’origine florentine Thomas Francine qui se chargea des travaux, menés de 1614 à 1623.
Le terrain s’étendait alors parallèlement au palais, son extension au sud étant rendue impossible par la présence du couvent des Chartreux.
Le dessin général en était sensiblement le même qu’aujourd’hui : dans l’axe du palais, le centre du jardin formait un jardin à la française dessinant des parterres brodés d’entrelacs de buis autour d’un bassin, rond à l’origine ; l’ensemble était encadré de terrasses plantées d’ifs et se poursuivait par des alignements géométriques d’ormes, au nombre de 2 000, entrecoupés d’allées à angle droit. Les concepteurs de ce jardin étaient Jacques Boyceau pour les parterres, Nicolas Deschamp pour les plantations et Thomas Francine pour les terrasses et les effets d’eau. C’est probablement à lui que l’on doit la grotte qui sera transformée au XIX° siècle pour devenir la fontaine Médicis.
André Le Nôtre, nommé premier jardinier en 1635, garda le dessin du jardin dont il remania les parterres mais c’est lui qui donna au bassin rond sa forme octogonale.
A la mort de Louis XIII, en 1643, le palais échoit à son frère, Gaston d’Orléans, puis à la fille de ce dernier, Mademoiselle de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, qui s’illustra lors de la Fronde.
La duchesse de Berry, fille aînée du régent Philippe d’Orléans, l’occupe à partir de 1715 et l’on dit qu’elle aurait fait murer les entrées du jardin pour pouvoir s’y livrer à la débauche qui l’a rendue célèbre.
En 1778, le comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, qui loge au Petit-Luxembourg, cède 11 hectares de terrain à l’ouest (entre les actuelles rues Guynemer et Notre- Dame-des-Champs) et cette partie du jardin est alors ouverte à la promenade publique moyennant un droit d’entrée.
Devenu bien national à la Révolution, le palais abrita d’abord une manufacture d’armes avant de devenir sous la Terreur la Maison nationale de Sûreté où furent emprisonnés Camille Desmoulins, Fabre d’Eglantine, André Chénier, Danton, les peintres Hébert et David et bien d’autres encore. La vue du jardin que David peignit alors depuis sa cellule est le seul paysage qu’il ait jamais réalisé.
Le Directoire installe au Luxembourg son gouvernement (1795) et Bonaparte, après son coup d’Etat du 18 brumaire (1799) en fait le palais du Consulat avant de l’affecter en 1800 au Sénat.
Le couvent des Chartreux avait lui aussi été nationalisé et il sera finalement détruit. Le jardin du Luxembourg s’agrandit du terrain des moines qui donna enfin au palais la perspective qui lui avait toujours fait défaut au sud et dont Marie de Médicis avait rêvé.
L’architecte Jean-François Chalgrin remanie alors l’édifice (1800) pour l’adapter à sa nouvelle destination. C’est lui surtout qui, en abattant le mur de l’ancien couvent puis en traçant l’avenue de l’Observatoire (1810), donne au Luxembourg la magnifique percée qui le relie à l’Observatoire de Paris.
Pour mieux inscrire le jardin dans ce nouvel axe, il modifie le parterre central en l’agrandissant et les terrasses qui le surplombent sont ornées de balustrades. Au-delà du jardin à la française et des alignements boisés, on créa, au sud, sur l’emplacement de l’ancien jardin des moines, une zone paysagère de pelouses et d’allées sinueuses.
Napoléon, qui résida un temps au Luxembourg avant de le quitter pour les Tuileries, fit remplacer par des grilles les hauts murs dont Marie de Médicis avait clos sa résidence.
Sous la monarchie de Juillet, l’architecte Alphonse de Gisors fut chargé d’agrandir le palais et il édifia à partir de 1835 un nouvel avant-corps sur le jardin, ce qui entraîna un remaniement des parterres. C’est à lui également que l’on doit la construction de l’Orangerie (1840), qui accueillera de 1886 à 1937 le musée du Luxembourg et sert aujourd’hui de salle d’exposition temporaire.
C’est le Second Empire qui donne au jardin du Luxembourg ses dimensions actuelles – environ 23 hectares. Il est alors amputé par le percement du boulevard Saint- Michel et de la rue de Médicis à l’est tandis que la rue Auguste- Comte fait disparaître au sud l’ancienne pépinière des moines (entre la rue d’Assas et l’avenue de l’Observatoire).
Le tracé de la rue de Médicis oblige à déplacer, en 1861, la grotte de Francine qui fermait jusqu’alors le jardin à l’est. Elle fut transformée en fontaine et c’est la fameuse fontaine Médicis, précédée d’un long bassin rectangulaire et encadrée de deux rangées de platanes. Elle reçut en 1866 son groupe sculpté par Auguste Ottin qui représente Polyphème sur le point d’écraser Acis et Galatée sous un rocher ; de part
et d’autre sont représentés Diane et Pan.
Cependant cette grotte devenue fontaine n’avait pas été
conçue pour que l’on voie sa partie arrière et, en 1864, Alphonse de Gisors lui adossa la fontaine du Regard, élevée sous l’Empire à l’emplacement du carrefour Saint-Placide et qu’il fallut déplacer lors de l’ouverture de la rue de Rennes. Le bas-relief figurant Léda et son cygne avait été sculpté par Achille Valois (1807), alors que les deux naïades couchées aux rampants du fronton sont dues à Jean-Baptiste Klagmann (1864).
C’est à cette époque que disparaissent les ormes de Marie de Médicis, remplacés par les alignements de marronniers, tilleuls et platanes.
En 1890 est élevé le monument à Eugène Delacroix par Jules Dalou. Cette fontaine, placée en bordure des jardins réservés du Sénat, entre Grand et Petit-Luxembourg, rappelle que Delacroix avait décoré en 1847 la bibliothèque du Sénat.
De nombreuses statues ont pris place tout au long du XIX° siècle dans le jardin et c’est en tout une centaine de sculptures qui parsèment ses pelouses et ses allées. Les statues des Dames de France sont installées sur la terrasse de 1845 à 1850 à la demande de Louis-Philippe et ce furent ensuite les poètes, artistes et hommes de science qui furent mis à l’honneur ici ou là.
C’est le XIX° siècle également qui installe au Luxembourg diverses attractions destinées notamment aux enfants. Le manège de chevaux de bois, réalisé en 1879 sur les plans de Charles Garnier, fut suivi en 1881 par un premier théâtre de marionnettes (l’actuel date de 1933).
Le jardin du Luxembourg fut prisé de tout temps par les artistes et les écrivains. Au XVIII°, Watteau s’en inspira pour ses peintures tandis que Diderot et Rousseau aimaient à s’y promener. Baudelaire, Lamartine, Musset, Verlaine ou Hugo au XIX°, Gide ou Hemingway plus près de nous
l’appréciaient également. Aujourd’hui, ce sont les étudiants du proche Quartier latin qui s’y retrouvent, côtoyant les familles du quartier dont les enfants l’animent de leurs rires et leurs jeux.
Jardin à la française devant le majestueux dôme du palais, jardin à l’anglaise inspirant à la flânerie romantique en bordure des rues Guynemer et Auguste-Comte, le jardin du Luxembourg n’a rien oublié de la tradition horticole des Chartreux qui se perpétue dans les cours d’arboriculture dispensés à l’emplacement même de l’ancien verger des moines. Le rucher-école de la Société centrale d’apiculture, fondé en 1856 dans la pépinière disparue lors des travaux d’Haussmann, a été rétabli en 1872 et reconstruit en 1991. L’orangerie abrite près de 200 plantes en caisse parmi lesquelles des bigaradiers (oranges amères) dont les plus anciens sont âgés de 250 à 300 ans et les serres conservent l’une des plus anciennes collections d’orchidées d’Europe, dont les origines remontent à 1838, représentant 11 000 pieds de 1 600 espèces ou hybrides différents.
Un ouvrage de référence !
https://www.edilivre.com/histoire-des-jardins-de-paris-jacques-barozzi-et-marie-christine.html/
Après cet intermède publicitaire, le cours normal de nos émissions reprend ses droits.
Je suis sure que Paul Edel , avec sa description de ma mémé, devait bien aimer se planquer pour reluquer les femmes des autres.
Le genre un peu voyeur, je vois bien ça.
Le genre à deshabiller de la tête aux pieds , en guise de critique littéraire, oui, je vois bien le bonhomme.
Jazzi, 13h45
Suite à cette contribution, j’ai commandé deux de vos livres sur les jardins de Paris.
Clopine, l’écriture d’un documentaire de création, son langage, se fait au montage.
Les meilleurs représentants actuels sont Nicolas Philibert et Frederick Wiseman.
Pas de discours préétabli, seulement des images, des sons et la paroles des principaux protagonistes…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583266&cfilm=267585.html
jazzy,dans votre Luxembourg,je ne vois pas PMF
Visite de la statue de PMF dans le Jardin du Luxembourg (Paris)
Le 18 octobre 1984, le Président de la République, François Mitterrand, inaugurait la statue de PMF scuptée par Pierre Peignot dans le Jardin du Luxembourg . Une statue en bronze et en pierre, d’un mètre 90 avec le socle dont on peut voir la photo ici dans l’atelier de P. Peignot, quelques mois avant son installation dans le Jardin. Elle se situe côté rue Auguste Comte. Alain Poher était le Président du Sénat à l’époque et Jack Lang ministre de la Culture.Le souhait de la famille s’était porté sur un monument discret.Je vous propose cette rapide visite guidée d’une minute 30.
Faut dire que baroz est bien le plus fort pour mettre bout à bout des textes écrits par d’autres et se croire dépositaire du savoir.
Parfois il lit ou recopie mal et donc se mélange les pinceaux comme au début des commentaires sur ce post où Gabriel, Trouard et le cercle de la rue Royale se mélange dans un joyeux salmigondis.
Mendes France
https://www.mendes-france.fr/2006/07/31/visite-de-la-statue-de-pmf-dans-le-jardin-du-luxembourg-paris/
le premier Michel Ange connu
https://news.artnet.com/art-world/michelangelos-first-ever-drawing-discovered-1553527?utm_content=from_artnetnews&utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=Europe%20May%2022%20AM&utm_term=New%20Euro%20%2B%20Newsletter%20List
Et alii a l’art du détail qui n’a aucune importance !
Une centaine de statues et sculptures se sont entassées au fil du temps au jardin du Luxembourg, au point que certains auteurs ont parlé de champ de navets !
Dans notre texte, nous sommes allés à l’essentiel…
23 mai 2019 à 14 h 30 min
vous vous foutez du monde:Mendes France un détail ?
On vous l’a censuré? allez dites nous tout ,parce que si c’est un oubli, vous pouvez aller voir Dr Freud!
Voici quelques une des horreurs qui dépareillent le jardin du Luxembourg !
Pauvre Verlaine…
http://www.nella-buscot.com/jardins_paris_luxembourg_poetes.php
vous verrez la bouche de la vérité
http://parisquartierlatin.over-blog.com/article-les-statues-du-jardin-du-luxembourg-117014635.html
Pauvre et alii noyée dans ses liens, liée par des riens !
Ta vérité est plutôt dans ton cul, et alii, comme dirait le boug !
vous etes à plaindre jazzy;si vous aviez été promener et interviewer au LUXEMBOURG,ça vous l’auriez dit comme vous auriez vu
Jardin du Luxembourg : Mémorial aux étudiants résistants
Etudiants morts pour la France
Situé près du Quartier Latin, en regard de la Sorbonne, de la faculté de médecine et des autres lieux d’étude, ce mémorial rend hommage aux étudiants résistants
23 mai 2019 à 14 h 47 min votre q on en a soupé hier,j’airegardé la video de SOLLERS
23 mai 2019 à 14 h 47 min
et renoncez à me tutoyer parce que vous êtes en manque de tout mecs et le reste
assez de la dictature de la queue
Ecoute Maman, il faut que tu comprennes
Ecoute ne pleure pas …
Demain sans doute ils vont nous tuer
C’est dur de mourir à vingt ans
Mais sous la neige germe le blé
Et les pommiers déjà bourgeonnent
Ne pleure pas,
Demain il fera si beau.
Pourquoi « au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable » n’est pas dans la Pléiade de Romain Gary ?
Justement, Jazzi, la maison ne reculant devant aucun sacrifice et notre dernier documentaire nous ayant rapporté quelques pépettes (et cela ne semble pas fini, ahaha), un stage de montage va m’être gracieusement offert, afin que je participe pleinement à cette phase -peut-être pas relevant de « l’écriture », comme tu dis, car pour moi l’écriture d’un doc existe réellement dans la rédaction du scénario (même si on ne peut écrire les dialogues « pris sur le vif », on peut d’ores et déjà écrire tout le déroulé du film et en l’occurrence et encore pour la première fois, le discours de la voix off (d’habitude mon parti pris farouche et esthétique est de ne pas recourir à une voix off, mais là, tournant ! Hop, j’en mets une, et pas n’importe laquelle. C’est en pensant à Agnès Varda, qui signait ainsi, de manière si unique et particulière, ses docs, que j’ai pris ce parti) , et c’est justement cela qui m’éclate, ahahah) le montage est pourtant bien le lieu où ce que JE conçois est assemblé. Je trouve que le montage, au moins tel que nous le pratiquons à BP, ressemble d’avantage à un atelier de couture qu’autre chose : après la conception des séquences (et de ce qu’elles signifient), ce qui est mon boulot, après le tournage des rushes correspondant (ce que fait Clopin), il y a donc le montage puis l’équilibrage des sons, des lumières, les finitions et toute la post-production…
Mais le montage me fait penser à une couturière qui dispose d’un côté de sa machine, de tas de bouts de tissus (les rushes), de l’autre, tout le matériel nécessaire (le fil, les aiguilles, le patron : le logiciel, les filtres et autres inclusions, le scénario qui sert de fil conducteur au travail et vers qui les monteurs se tournent sans cesse), et hop, on commence le boulot. Et sans montage, je suis bien d’accord avec toi, pas de vêtement qui tienne !!!
L’autre nouveauté qui me fait bien plaisir, c’est qu’on va abandonner le concept « DVD » (y’a tout plein de gens qui ne savent même plus où est leur lecteur DVD…) et on a décidé que le nouveau film serait disponible soit sur une plate-forme de téléchargement payant, soit, pour les plus de quarante ans, sur une simple clé USB (payante) qu’on introduit dans l’ordi.
Ca va alléger la post-prod !
Quant aux choix musicaux, ils ont de tout temps été mon domaine exclusif, et j’espère que ça va continuer ainsi !
« le montage est pourtant bien le lieu où ce que JE conçois est assemblé. »
En somme, vos documentaires sont essentiellement des films de Clopine et Clopin est juste le technicien chargé de la mise en image et en forme, rien de plus ?
Quant à la voix off et la musique d’illustration, pitié !
Pauvre Agnès Varda, qui repose enfin en paix (nous aussi)…
pensez vous qu’avec le nom de Cottard, Proust ait cherché une ambiguité puisqu’il y a un Cottard célèbre
Le nom de Cottard apparaît 376 fois dans À la recherche du temps perdu (RTP) (1). Il
est présent dans tous les tomes, c’est dire l’importance que Proust attache à son personnage. Un personnage de roman est fictif. Dans la Recherche, il évolue au cours du temps.
Ses traits varient, d’où les corrections successives des points de vue des témoins. Il est
donc difficile de connaître la vérité sur le personnage. D’autre part, Proust fait appel à
plusieurs modèles pour créer un personnage unique. Mais chaque modèle n’apporte le
plus souvent qu’un seul trait, les autres traits sont répartis sur d’autres personnage
http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2017x051x001/HSMx2017x051x001x0035.pdf
Non, ce serait caricatural et faux de dire cela. C’est un travail à quatre mains, et à mon sens, on ne peut pas dire que les images soient « moins » essentielles que l’histoire, ce serait absurde : et le montage, jusqu’à présent, était du seul ressort de Clopin, (même s’il s’aidait sans arrêt des tableaux de dérushage où j’indique, par un système de cotations, ce qui m’apparaît devoir absolument être gardé : !!!, être potentiellement intéressant : !!, pouvoir être éventuellement utile : !, ou encore ne servir à rien : 0. )
Pour le dernier film, Clopin a insisté pour que nos deux noms soient sur l’affiche, à égalité. Mais il est vrai que l’immense majorité des gens ne voient que le nom du réalisateur, ce qui a une tendance à m’agacer quelque peu, au nom de toutes les femmes de l’ombre et de tous les techniciens qui sont indispensables à la réalisation d’un film.
Notre pratique est désormais de dire systématiquement « nous », et de demander à ce qu’on parle de « notre » film. Mais je souligne aussi le travail de réalisation de Clopin, comme celui-ci n’oublie jamais de faire exister MON apport.
Finalement, le problème n’existe pas pour Clopin et moi, mais bien dans la tête des « autres » (l’enfer, quoi) !
Pour le second documentaire, il y a même eu un intervenant du film qui, voulant me présenter, n’a rien trouvé de mieux à dire que : « et voilà Clopine, qui, sur le tournage, euh… Porte les sacs ».
Je me suis immobilisée, soufflée, et j’ai entendu la voix de Clopin derrière, qui soupirait, scandalisé « euh, là faut pas déconner, c’est elle qui les écrit les films, hein ».
C’est devenu une blague : je porte les sacs, quoi.
Quatre mains c’est mieux que deux. Mais je suis un peu agacée, c’est vrai, quand on minimise ma part – parce qu’en plus il y a souvent un bon gros vieux machisme là derrière (je sais que ce n’est pas ton cas Jazzi ! Mais toi, je trouve que tu t’effaces bien trop derrière le réalisateur…)
En tout cas, je sais aussi qu’il y a des tournages où, effectivement, c’est le réalisateur qui est le seul à la barre. Pas chez nous, voilà tout;
(mais peut-être un jour passerai-je, c’est vrai, à la réalisation. Sauf que je n’ai pas l’oeil de Clopin, ni sa science des images, ni son sens du cadrage… Alors, si je fais ça, il faudra qu’il me dise « oui » et qu’il devienne mon caméraman-associé-monteur. Bref, je crois qu’il faut qu’on s’en tienne à nos quatre mains !!!)
Qu’est-ce que tu as exactement contre les voix off et les musiques d’illustration, Jazzi ?
Ca dépend tellement de comment c’est fait qu’on ne peut guère généraliser, non ?
Dans Tarzan aussi y’a des porteurs de sacs.
Il font pas tout un foin comme Clopine, eux.
Je t’en foutrais des tableaux de dérushage, moi.
Oups pardon.
Ça doit être éprouvant pour les nerfs de faire un film avec Clopine. Clopin et Clopinou sont des saints sans le savoir.
les musiques d’illustration, peut-être ne pas les appeler comme ça
Jazzouille je comprends votre envie de faire votre pub, mais de là à ne pas fu tout répondre à ma question. Merci dede. Réponse claire, précise, concise.
Cloclo mes amis bretons (je ne crois pas avoir d’amis normands) m’ont aussi parlé de l’aspect spirituel de la chose. Alors oui, je suis déjà allée au Mt St Michel, mais j’étais enfant donc ça ne compte pas.
Je crois que j’irai m’y cailler le uc en février parce que je n’aime pas les gens en fait. Ou plutôt si, mais avec parcimonie (pas comme jazouille et son autopromotion heh.
Nous étions partis pour un écran publicitaire finalement nous avons droit au festival des films de pub……. qui dure une nuit entière.
Soirée difficile en perspective.
Baroz et Clo-Clo ont bien encore un ou deux (ou….) livres, films, nouvelles à nous vendre.
Ed, baroz ne répond jamais à une question si l’information ne se trouve pas dans un de ses ‘livres’ (ou dans wiki, mais dans ce cas l’erreur de lecture est vite présente)
Oublié également dans la Pléiade de Romain Gary, l angoisse du roi Salomon, publié sous le nom d Émile Ajar… Aucune explication…
« Oublié également dans la Pléiade de Romain Gary, l angoisse du roi Salomon, publié sous le nom d Émile Ajar… Aucune explication… »
Cette Pléiade est une sélection de divers romans et récites de Gary/Ajar. En deux volumes, ils n’ont pas pu tout mettre, évidemment. Il y aura peut-être un troisième et même un quatrième volume, car Gary cartonne. Et cela fait enrager la critique et les mal baisés.
des malandrins
Réponse claire, précise, concise.
–
Comme d’hab., je vais à l’essentiel, sans me répandre.
N’en profite pas non plus pour te la raconter. Roh je rêve.
Pado vous avez raison, excusez-moi. L’exaltation, enfin, vous savez ce que c’est. Je n’ai rien à vendre, en fait. Et c’est bien mieux ainsi !
… Il se dit que le lobby des industriels du viagra aurait réussi à faire censurer l’un des meilleurs romans de Gary dans la pléiade, soit-disant parce qu’il leur aurait fait une bien mauvaise pub. Rhô.
Et.alli magnifique lien du jardin du Luxembourg surtout pour moi qui vit hors de la France
Récemment, ayant les yeux quelque peu fatigués, je suis allé voir du côté de Youtube afin de voir – et surtout d’entendre – si des versions audio n’y avaient pas été mises. Si !
Celle que j’ai entendue, lue par une dame, m’a plu, bien que la voix de Lambert Wilson ou celle d’André Dussolier m’auraient parues préférables, ne serait-ce qu’à cause du sexe du narrateur, à moins qu’on me fasse reproche de méconnaitre les moeurs du grand Marcel et qu’on exige, euh, comment dire, un inverti ?
L’invention du viagra n’a pas à craindre les romans de Gary, qui aurait certainement été enthousiaste de pouvoir en disposer. Son roman, Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable, pourrait au contraire être la meilleure pub pour ce médicament. On imagine aussi un Emile Ajar vieillissant passant des psychotropes à ce nouveau médicament, et racontant son expérience dans une énième confession déjantée – Gary tenant toujours la plume, plus fermement que jamais ! Au clair de la lune – prête-moi ta plume !!!
Ce roman de Gary n’a donc pas été censuré dans la Pléiade, il faudra attendre les prochains tomes. Que la critique impuissante en crève de rage ! Et les mal baisés…
Dans sa chronique décervelée du Figaro, Beigbeder regrette aussi l’absence de certains livres de Gary. Il aurait mieux fait de parler de ceux qui y sont. Cette impossibilité de la critique à parler de Gary, cette éfusion stupide qui fait Beigbeder comparer Gary à Salinger. La critique se condamne d’elle-même, par de tels raisonnements stupides et aberrants, nuls et non avenus. Qu’un Beigbeder ait le droit de délirer sur Gary dans le Figaro en dit beaucoup sur l’état présent des intellectuels. Mieux vaut conserver le silence, comme fait Passou.
Delaporte sait de quoi il parle
« Qu’un Beigbeder ……..sur l’état présent des intellectuels »
C’est quoi ça ? Un oxymore ?
@ m’auraient parues préférables,
je sais pas pourquoi mais je tique encore sur cet accord (j’aurais mis « paru » pour »semblé ». Quelle est la règle déjà ?
Sinon rien compris à cette histoire d’inverti pour lire Proust ? Quand va-t-on cesser avec ces histoires du cu – mule ? Si la question est : un.e non averti.e sur les moeurs de Proust peut-il lire et autant apprécier la saga RTP qu’un.e inverti.e certifié conforme ? On va finir par croire que non, xé pas possib’ dans l’déhanché des papes en papier bible !
« Delaporte sait de quoi il parle »
Ma chère Ed, merci de ramener votre grain de sel. Mais dites-nous plutôt en quoi vous n’êtes pas d’accord avec nous. Ai-je commis une erreur d’appréciation quelque part, selon vous ? Plus globalement, aimez-vous Gary ou êtes-vous une mal baisée digne de la critique ?
paraitre conjugaison:
https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/paraitre.php
https://la-certifié.E conforme
il vous faut vous reprendre!
« Delaporte sait de quoi il parle »
Ah, vous voulez dire probablement que je suis moi-même impuissant ? C’est vrai qu’avec des petites punkettes crados comme vous, couverte d’épingles à nourrice, nihiliste à faire peur, quasi-analphabète, etc., je ne bande pas !
Et sinon, vous avez essayé de lire du Gary ? Cela ne vous ferait pas de mal, soit dit en passant.
paraitre voir conjugaison
https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/paraitre.phpjugaison
etcertfié.e conforme
Faulkner ne meurt pas d’une cirrhose mais d’une crise cardiaque provoquée par une thrombose consécutive à une nième chute de cheval. Pour faire bonne mesure (!), il aura jusqu’au bout pris soin d’accompagner sa prise d’analgésiques de généreuses rasades de bourbon.
Ironiquement, le cheval qui l’a désarçonné s’appelait ‘Stonewall’ (mur de pierre), surnom donné au général confédéré Thomas Jonathan « Stonewall » Jackson , grand héros de la guerre de sécession côté sudiste. Faulkner (et le Sud)…droit dans le mur.
je me souviens avoir lu naguère Les Enchanteurs, & que ce prétendu roman historique m’avait bien barbé, à l’époque… Heureusement, avant il y avait eu La Promesse de l’Aube qui t’avait une autre gueule. Et aussi le ticket plus valable. Il avait avait scandalisé le délicat Michel B., un peu plus jeune que Gary, mais de pas beaucoup. Bouh, tu m’étonnes, il aimait la littérature confortable, Michel, et en matière de sexe tabou (débandage), fallait parler codé, pas dire ! Comme si… hein la nature pouvait pas nous libérer un jour de toutes ces choses là.
Mais je vois que subrepticement, on commence à délaisser Proust au profit de Gary. Hélas, il va encore falloir tenir 4 jours avant de changer d’crèmerie.
Ne vous lâchez pas trop sur Romain Gary, c’est le prochain billet…
hein la nature
dans ce domaine, la nature comme disait je ne sais plus quel enchulé,ça n’existe pas
Le Figaro littéraire de ce jeudi : on voit que la littérature n’intéresse plus que les vieux. Ils font leur couverture sur un écrivain de 105 ans, Boris Pahor, qu’ils on rencontré à Trieste. Quand Neuhoff aura 105 ans (à moins de mourir d’une cirrhose ou comme Faulkner) il sera là à toujours aligner ses articles sans intérêt, où il ne donne jamais son avis et se contente de recopier la 4e de couverture.
« Ne vous lâchez pas trop sur Romain Gary, c’est le prochain billet… »
J’ai hâte de vous lire, mon cher Passou. Mais attention, on vous attend au tournant !
J’en étais sûre ! Bon alors je ne pourrai commenter le prochaine billet. J’ai bien fait d’en profiter pour dévorer celui-ci et certains commentaires intéressants.
un jour, j’aimerais bien que la rdl institue une sorte de débat chez les intervenautes autour de la notion de « mal baisé.e ».
Ce serait sûrement passionnant d’observer la richesse des argumentaires.
Un autre jour, dans mon cercle littéraire, j’eus le malheur de rapporter que le narrateur d’un roman (Frédéric Léal) expliquait que lors de l’une de ses conquêtes féminines au somment d’une montagne, sous une tente de camping, il n’avait pas trop pris son pied avec la randonneuse australienne, car il « bandait mou ». Or cette expression figurait telle que dans ce roman (j’oulbie son titre pour le moment), raison pour laquelle j’avais cru devoir la faire mienne. Mais un collègue déchainé du cercle me fulmina à bout portant, en rétorquand à la contonade qu’il « avait horreur de cette expression à la con ! »… Tout le monde en resta pantois, et bien sûr personne n’osa lui demander de justifier les raisons de son ire subite. Depuis ce jour, ce collègue est devenu obèse, foie dilaté, il boit beaucoup trop de vin. En position verticale, il ne voit plus son sexe dépasser. Ne veut même plus parler de sa sexualité. Et d’ailleurs, elle n’intéresse à peu près plus personne : il a bien atteint ses 71 ans.
@19.01, ai retrouvé le titre de ce romancier qui est comme une sorte de Martin Winkler bordelais :
« un trou sous la brèche » (POL)
http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-84682-129-1
il a bien atteint ses 71 ans.
il y a sur la RDLdes intervenautes qui ont dépassé 71ans
mais oui, je n’ai proféré aucune injure. C’est un âge TAF respectable, 71. 81, 91 également. On a le droit, comme diraient nos ainées, et de continuer à aimer les littératures qui permettent de nous identifier dans les expériences des autres, n’est-ce pas ?
« il y a sur la RDLdes intervenautes qui ont dépassé 71ans »
Dans les jambes, mais pas dans les coeurs.
Des exemples : mon héron préféré, les yeux un peu fatigués bien sûr, mais l’oreille vive et le coup de rouge facile.
Monsieur Paul qui arpente les plages de la baie d’un pas alerte.
Philou, même philou, qui continue à bourlinguer en Mitteleuropa (ok pour des cures, mais faut quand même le faire)
Pas un mot sur nos consoeurs, la politesse et le savoir-vivre doivent rester de mise ici (preuve en est donnée chaque jour)
Mon pauvre 3J, si tu penses ne plus baiser à 71 ans (et même avant si je te lis bien) autant stopper tout de suite ta fuite (?) en avant, rédige le document sur ta fin de vie et prépare toi.
Est-ce que je me trompe? Souday a commencé par être hostile à Proust ayant compris dit-il où le roman allait. Puis il s’est fait plus compréhensif. Non? Il me semble…
10h26 vous êtes péremptoire ou vous hallucinez des commentaires que je n’ai pas fournis, où les diagnostics? Remarquer la perversité des uns, la tendance á la parano ponctuelle d’autres et noter en passant que Sasseur livre sa croisade anti Freud régulièrement seraient de l’obsession? Vous vous défendez en mystifications, certes, acceptez que devant tant de malhonnêteté , de bêtise confite, il doit possible de conserver le droit d’ôter votre masque. Vous vous obstinez à nier pour conserver un espace de » dignité » bien artificiel. Une monnaie possède deux faces, vous auriez pu la graver de façon à ce qu’elles soient identiques mais vous jouissez à vous jouer ou à croire vous jouer de ceux qui vous lisent, je vous laisse à vos illusions votre gadget. Si vous écriviez un français correct, pour finir, je ne pense que vous puissiez m’en dispenser. Pauvre cloche suffisante , narcissique et puante de prétentions.
« Emile Ajar vieillissant passant des psychotropes à ce nouveau médicament, et racontant son expérience dans une énième confession déjantée »
Tu veux dire que Houellebecq a tout pompé à Gary, Delaporte ?
C’est pas faux…
(Passou, pensez-y pour votre prochain billet)
23 mai 2019 à 19 h 50 min
vous devenez illisible! j’ignore ce que vous prenez pour votre mission sur ce blog mais si c’est de precher la levrette , ça lasse même les plus de 50 ans qui s’intéressent à la langue d’éros :si vous pouvez les aider vous ferez oeuvre pie! il y a des liens pour vous inspirer !bonne soirée entre vous!moi, je sors! je connais le jardin du Luxembourg!
« Je ne suis pas là ce soir » @ et alii. Mais qu’est ce qu’on en a à faire ! Vous ne manquerez qu’à cet espèce de permanence que vous avez instituée depuis plusieurs mois, depuis caulerpa, quelle frustration !, êtes vous certaine que cela va être jouable pour vous? Nous pleurons votre absence, revenez vite chargée à bloc, gonflée d’orgueil , dopée à la mauvaise foi, la méchanceté, ce sale esprit que vous revendiquez brillamment et entretenez jalousement en noyant cet espace de vos traces informatiques proliférantes. Quel bonheur qu’on ait pensé à vous sortir de votre salon.
Chaloux, pour répondre à votre question..Non, Souday persiste avec acharnement.. Quand en 1926, sort le volume « Albertine disparue » ,le 28 janvier, Paul Souday persiste dans son hostilité à l’égard de cette œuvre dans un article de vraie férocité envers Proust. Donc, le fait que Proust ait obtenu le Goncourt entre temps ne lui a pas fait changer d’avis, bien au contraire.
»Les lois psychologiques qu’il dégage sont des banalités ou des paradoxes » écrit-il.. Souday achève son article dans un grand élan contre « nos modernistes, subjectivistes, mystiques et dadaïstes ».Il ajoute Pirandello, dans son anathème… Selon lui , ces nouveaux écrivains mènent la littérature vers « l’anarchie et l’obscurantisme ».Il ajoute que les deux derniers volumes de Proust sont moins bons que les précédents…
n’interviendrai qu’au dessus de 2000 commentaires, et pour donner le commentaire de Morand quand il rendit visite à Proust.
Celui de Barrès est déjà connu de tous ici. Etonnante, cette bronca anti dhh, emminente grammairienne que Proust aurait sûrement reçue en avalant ses nouilles froides, debout face au miroir de sa salle de bain.
Prêcher la levrette? Quand me suis je livrée à cet exercice? Nous sommes en pleine campagne électorale, peut être devrais je commencer? N’importe quoi et alii.
9 à 20 h 03 min
vous parlez de vous, collectionneuse de slips ! j’ai recommandé à un hableur de ce blog d’aller chez docteur FREUD puisqu’il semble aveugle et amnésique quand il se promène dans Paris il vous racontera la séance et maintenant ,baste votre comédie!
« il faudra qu’il me dise « oui » et qu’il devienne mon caméraman-associé-monteur. »
Quand Clopine croît, Clopin décline !
Bravo les féministes…
9 à 20 h 03 min
vous parlez de vous, collectionneuse de slips ! ça suffit
Pour que ce soit lisible: acceptez que soit conservé le droit de vous ôter votre masque, Sasseur alias et alii.
Clopine dit: 23 mai 2019 à 17 h 17 min
Pado vous avez raison, excusez-moi. L’exaltation, enfin, vous savez ce que c’est. Je n’ai rien à vendre, en fait. Et c’est bien mieux ainsi !
–
juste quelques dvd, éventuellement.
10 euros c’est ça ?
Et alii, je ne perdrai pas une heure ou deux à dénombrer vos trophées. Sûrement veillez vous silencieusement sur la quantité et la qualité des objets . Je suis assez d’accord pour garder l’idée que le lit est un espace de liberté totale entre adultes consentants.
20h10 vous devriez l’écrire une troisième fois pour flatter ma fierté. Cela dit je conserve les cadeaux, rares, pas les slips.
Clopine, perso, j’ai la voix off en horreur et je ne supporte pas les musiques redondantes dans les films. Quand tu vas ramasser des légumes dans ton potager, il n’y a pas un air d’adagio qui subitement t’enveloppe. Seulement un concerto de bruits : un silence rompu par un chant d’oiseau ou un braiment d’âne.
C’est ça l’esprit de base du documentaire aujourd’hui.
La voix off, c’est bon pour les reportages télé, où l’on conduit le spectateur d’un point A à un point Z.
Dans un bon documentaire, l’auteur doit être le plus invisible possible…
Il faut que ses documentaires ressemblent aux interludes de son enfance.
« Cependant M. Marcel Proust a, sans aucun doute, beaucoup de talent. C’est précisément pourquoi l’on déplorera qu’il gâte de si beaux dons par tant d’erreurs. Il a une imagination luxuriante, une sensibilité très fine, l’amour des paysages et des arts, un sens aiguisé de l’observation réaliste et volontiers caricaturale. Il y a, dans ses copieuses narrations, du Ruskin et du Dickens. Il est souvent embarrassé par un excès de richesse. Cette surabondance de menus faits, cette insistance à en proposer des explications, se rencontrent fréquemment dans les romans anglais, où la sensation de la vie est produite par une sorte de cohabitation assidue avec les personnages. Français et Latins, nous préférons un procédé plus synthétique. Il nous semble que le gros volume de M. Marcel Proust n’est pas composé, et qu’il est aussi démesuré que chaotique, mais qu’il renferme des éléments précieux dont l’auteur aurait pu former un petit livre exquis. »
« M. Marcel Proust a obtenu le prix Goncourt de 1919 pour son roman: «A l’ombre des jeunes filles en fleurs», tome second de la série qui avait commencé par Du côté de chez Swann. Dès 1913, à propos de ce premier volume, j’ai fait du talent de M. Marcel Proust un assez vif éloge, bien que tempéré de certaines réserves, pour n’avoir aujourd’hui qu’à me féliciter de ce jugement académique qui vient à l’appui du mien. »
Paul Souday, extrait de « Marcel Proust », édition Simon Kra, 1927.
qu’est donc devenu ce M. Kra ? ai quelques livres de cet éditeur et songe à son destin englouti par les galigrasset
Simon Kra, qui fut secrétaire d’un des Rotschild en 1903, fonda la « Librairie de l’Ancien Temps ». Lucien Kra, son fils, de retour de la guerre de 1914-18 se lança dans l’édition de livres illustrés de luxe, sous la marque Le Sagittaire. La réalisation en fut confiée à André Malraux.
En 1923, Philippe Soupault et Léon Pierre-Quint furent chargés de diriger la « Collection de la Revue européenne » publiée au Sagittaire.
Plusieurs collections de littérature et d’essais se développèrent jusqu’à la crise de 1929.
Réfugié à Marseille pendant la guerre, la société poursuivit une activité éditoriale clandestine puis, dès la Libération, redonna vie au Sagittaire grâce à des traductions de l’américain, et à des ouvrages signés par des résistants.
Fin 1950, les Éditions de Minuit rachètent la maison qu’elles revendent en 1954 au Club Français du Livre.
Grasset-Fasquelle, dernier propriétaire de l’enseigne, tente une dernière relance du Sagittaire dans les années 70, sous la direction de Raphaël Sorin et Gérard Guégan
Je rigole, Clopine, ne m’en voulez pas, je sais très bien que vous faites ces documentaires pour le bien public. Et c’est tout à votre honneur.
Bravo pour ce sue vous faites, réellement.
Carlo Emilio Gadda, Norme per la redazione di un testo radiofonico
https://www.giuliocaresio.it/formazione/inderogabili-norme-cautele-gadda/
Après une courte présentation par le blogueur, le texte gaddien commence par les mots « Inderogabili norme e cautele ».
[pour les italophones]
Pas impossible que ces transmigrations d’Ames proustiennes soient un reliquat de Platon, pour qui rien ne peut-être nouveau. Tout peut certes recommencer, mais les éléments sont les memes. Ils ont simplement oublié leurs avatars.
On rejoint ici l’idée de Cycle, d’éternel retour, qui, via Wagner et Nietzsche, est très présente par synesthésies interposées dans la littérature du temps. Elle pose la question de l’immortalité, en substituant comme sujet au Philosophe-Roi , l’écrivain Roi. D’autres choses seraient à dire sur le temps et la mémoire, quand meme au cœur de la réflexion de Bergson et des enjeux du roman proustien.
Sur les critiques, consulter l’excellent Laget sur Proust et Le Goncourt. Il faut quand meme rappeler qu’entre France et Bernanos, Souday défendait France…Dans son « entresol », c’était tout sauf un découvreur. Laget analyse aussi finement le duel Proust Dorgelès en citant du premier une réplique comme « j’écris pour qu’on puisse parler de Mr Dorgelès! »
Le Numéro de la NRF lançant la gloire de Proust a été réédité en 1990. L un des Portraits les plus attachants du numéro est peut-être celui de Jacques-Emile Blanche. C’est un peintre qui parle, et ça se sent.
Bien à vous.
MC
Il y a, dans ses copieuses narrations, du Ruskin et du Dickens.
Merci de Nota. Toujours pensé que La Recherche est en grande partie fille de la littérature anglaise et notamment de Dickens, mais pas seulement.
D’où ma réaction aux sottises de la pauvre Flopine, celle qui fait « flop » etc.
Blanche est aussi un excellent écrivain. Suffit de lire ses portraits.
« …L un des Portraits les plus attachants du numéro est peut-être celui de Jacques-Emile Blanche. C’est un peintre qui parle, et ça se sent. »
un peintre bien sûr…
on parle aussi de la petite musique de la langue proustienne, un musicien aurait aussi pu faire un portrait attachant.
la peinture, la musique, et quoi encore ?
un publicitaire ? les types qui font des pubs, comme dans la Prisonnière :
« et quand, faisant un tableau mythologique, les peintres ont fait poser des filles du peuple exerçant les plus vulgaires métiers, bien loin de commettre un sacrilège, ils n’ont fait que leur ajouter, que leur rendre la qualité, les attributs divins dont elles étaient dépouillées »
c’est quoi ça sinon une pub de mauvais goût de Jean Paul Gaultier ?
« Divin » le nouveau parfum de Jean-Paul Gaultier… avec des gens de mauvaise vie entichés d’attributs divins…
non ça plutôt : « Attributs Divins » le nouveau parfum de Jean Paul Gaultier…
« et quand, faisant un tableau mythologique, les peintres ont fait poser des filles du peuple exerçant les plus vulgaires métiers, bien loin de commettre un sacrilège, ils n’ont fait que leur ajouter, que leur rendre la qualité, les attributs divins dont elles étaient dépouillées »
qui en a d’autres du même tonneau qu’on rigole ?
« les attributs divins dont elles étaient dépouillées »
ça c’est ce qu’on appelle un jugement de valeur, ou un jugement moral.
il est qui pour penser que ces gens de mauvaises vie étaient dépouillées d’attributs divins ?
il faut aller chercher un peintre pour le leur redonner leurs attributs divins ?
le fait d’être nés, de vivre, d’exister ne suffisait donc pas à posséder ces attributs divins ?
on se moque de qui ?
Dostoïevski, Bernanos, Shakespeare… revenez ! ils sont devenus fous !
« qui en a d’autres du même tonneau qu’on rigole ? »
Proust avait beaucoup d’humour, hamlet. Tu ne t’en étais pas aperçu ?
« ça c’est ce qu’on appelle un jugement de valeur, ou un jugement moral. »
Tout faux, hamlet, seulement un jugement esthétique !
Dostoïevski, Bernanos, Shakespeare…
Chassez l’intrus..?
Mais pas seulement, Chamonix, faut il payer cher pour savoir la suite? Faut il envisager d’aller se faire cuire une douzaine d’oeufs? Quel pietre pédagogue ou serait ce que de mots vous soyez avare également ? Je ne sais pas si ça se soigne, je me renseignerai. Mon avis c’est que c’est lié au stade anal, sadique anal.
Hamlet, si on s’en tient au sens du mot dépouillé , sobre, les attributs divins sont rutilants. Dieu opte pour le bling bling à moins que ce ne soit le peintre.
cher P.Assouline, j’en ai marre de vos harceleuses , quel que soit le gestionnaire de leur q.(i/e)
autrement dit qu’il soit insolent de rappeler des sculptures du jardin du Luxembourg comme un mémorial à la résistance des étudiants pour la plus grande gloire des histoires de slips et le reste;on a dit à votre intervenaute cinéma qu’il était vulgaire;certaines femmes du blog en ont fait leur « ami » « conseiller » qu’elles tutoient et pommadent de » compliments:tant mieux pour eux tous;cela m’ennuie et je regrette que les commentaires de votre blog tournent ànce genre d’intimité, tous les autres sites étant forcément nuls ce qui n’est pas mon avis;donc je ne répondrai plus à personne si par hasard je risque un commentaire…………….// d’exaspération.
Je veux croire que dans vos relations d’enseignement,vous avez des pratiques différentes de celles des personnes que vous semblez protéger;
vive le prochain billet! bonne nuit
Bouh hou hou, elle n’est pas sortie, sniff!!!
Sasseur et alii, vous arrive t il de vous recoller et de vous relire?
Roman anglais ou influence de Saint Simon, soit, mais de Proust, on pourrait dire avant tout que son œuvre se situe dans la mouvance de la grande interrogation intellectuelle d’alors qui est celle du Temps et illustrée par les théories de la relativité d’ Einstein et les réflexions de Bergson sur la durée et le temps scientifique.
‘Tain, si D. me félicite, c’est que je dois être jusqu’au cou dans le pathétique.
t: 23 mai 2019 à 20 h 13 min
vous avez peine à admettre que vous ne comprenez rien
et n’avez aucune intuition ! si vous n’étiez pas si incapable d’écoute, d’étude, on essaierait de vous aider mais personne n’a l’air emballé par les mégères de votre genre
Quoi dire de plus juste que ta gueule keupu ?
Pauvre victime à la sensibilité offensée, bafouée, comme je vous plains d’être la proie de tous ces êtres malhonnêtes et maltraitants. Ils ne vous attacheront pas au radiateur quand ça chauffe, vous pourrez rafraichir édifiante pensée et vous protéger de leur influence pernicieuse.
Et alii, j’insiste. Vous avez remuté en et alii après que vous ait été fait reproche de caulerpa, algue envahissante s’il en est. Et alii faisait suite à un autre pseudo ou directement après que lvdlb se soit chastement retirée dans un couvent. Soit vous êtes deux à utiliser ce pseudo, soit un autre phénomène à lieu. l’intuition est une donnée nouvelle dans votre discours quant à l’écoute , si l’on retranchait tous vos posts il vous resterait surement beaucoup plus de temps du matin au soir pour vous y consacrer . A cela ou une autre activité qui vous soulèverait de votre addiction à ce blog.
« les attributs divins » sont un « jugement esthétique »
A mon baroz, la beauté des attributs divins !
Fondamental
Vous avez gardé ce trait qui se rencontrait dans vos pseudos antérieurs et qui consiste à tenter de blesser, humilier, rabaisser, fabuler dans le but de détruire . J’espère que vous y parviendrez dans toutes vos entreprises puisque c’est un point qui vous tient à coeur. Je vous dispense de me resservir le couplet de l’intuition, je vous donne raison.
A propos de Romain Gary dans la Pléiade, voir et écouter l’interview de P. Assouline avec deux auteurs:
http://www.akadem.org/magazine/2018-2019/romain-gary-mi-juif-mi-schizo-20-05-2019-111391_4783.php
22h27 mauvaise foi intégrale de bout en bout. Sous ce billet, cherchez l’erreur. Vous tentez détourner l’esprit du commentaire en insistant sur un detail que vous meme avez amené pour ensuite en accuser les autres. Cela s’appelle manipulation.
« les attributs divins dont elles étaient dépouillées »
Jazzi : effectivement esthétique littéraire sur la forme.
et donc éthique : part du principe qu’avant que le peintre ne leur redonne ces attributs ils ne les possédaient pas.
et donc politique !
pourquoi politique : parce qu’ils en « étaient » dépouillés.
au lieu de « on les en avait dépouillés ».
autrement dit : s’ils en étaient dépouillés ils n’avaient qu’à s’en prendre à eux-mêmes, ils étaient responsables de ce dépouillement.
Jazzi, soyons sérieux, on sait bien que ce petit Marcel n’était probablement pas très marxiste, mais si ces gens étaient dépouillés c’est bien parce que des bourgeois dans le genre du petit Marcel se faisaient du blé sur leur dos !
et voilà mon petit Jazzi comment à partir de trois mots on passe de l’esthétique à la politique !
le gros problème c’est tous autant que vous êtes vous n’avez jamais su lire en regardant plus loin que le bout de votre nez !
dommage que les élucidations psychologiques puissent être si intéressante -Proust en est une preuve-et que des péronelles de ce blog où elles ne lisent qu’un post sur trois ou quatre arriveraient à en faire un calvaire si on tombait dans leurs pièges
Les hauts fonctionnaires, militaires et ministres qui iraient se compromettre dans la transmission de notre technologie d’armement nucléaire à une quelconque nation, et par exemple l’allemagne, sous le couvert d’un projet de mise en commun de moyens militaires, devront être arrêtés et jugés pour haute trahison.
vous n’avez jamais compris que c’est le langage qui dit nos réalités !
le « en étaient dépouillés » n’est rien d’autre qu’une vision purement libérale et capitaliste du monde.
une vision irresponsable ! sûr que s’ils en étaient dépouillés le Marcel n’y est pour rien !
et pourtant oui, la responsabilité est bien là : ils ne sont pas nés pour être dépouillés, c’est la bourgeoisie qui les dépouille !
sauf que cette vérité elle ne lui saute pas aux yeux au Marcel !
lui qui est si malin pour voir les autres se faire enfumer par des Rachel poule et autres cocottes, il n’est pas assez lucide pour voir que sa classe sociale est responsable de ce dépouillement !
du coup il préfère se masquer la réalité par un simple « en étaient dépouillés » !
et passou qui se demande comment on peut le traduire en ouzbèke ?
qu’importe la langue !
Et alii, je ne sais ce que les autres font de leur temps mais le blog ne devrait pas se transformer en mamzelle. Il arrive circulaires choix opèrent pour un autre type de dialogue, pour d’autres vecteurs ou simplement d’autres plaisir que celui qui consiste à affubler ses congénères de sobriquets, de dépréciations tout en se situant au dessus de ce panier ( de crabes, trop souvent) ou de prendre des vessies pour des lanternes.
Mammelle pour mamzelle.
ayant effectivement produit plus d’un commentaire du billet,avec des articles vérifiables sans être une lumière du clavier,je n’ai aucun compte à rendre à aucun.e intervenaute à qui je n’ai fait aucune déclaration (injure, insulte,blessure narcissique)et à qui je ne demande même pas de lire mes commentaires ,a fortiori pour leur vendre quelque chose;entre eux et moi, game is over!
c’est bien ça la définition du kitsch : une esthétique irresponsable, une esthétique qui n’a pour finalité que sa beauté, la beauté de l’écriture, la beauté de la langue, la peinture, la musique… comme fin en soi, c’est bien ça le kitsch !
on peut dire les choses de la façon la plus ampoulée qui soit le kitsch reste le kitsch…
demandez donc à Paul Edel, il en connait un rayon en ce domaine…
Il arrive que d’autres choix opèrent. Excusez le correcteur qui n’est pas celui du veto.
Bérénice et l’autre : vous vous croyez où ? dans une cour de récréation de maternelle ?
on parle de choses sérieuses et vous venez gonfler les gens avec vos disputes sur des queues de cerises !
allez en parler ailleurs ! ici c’est pour du lourd ! pour ne pas dire du lourdingue…
Game is over, une signature! C’est réciproque, sachez le. J’ai horreur des êtres malhonnêtes dont vous êtes . Aucun credit pour les histoires de famille.
Bon, Bérénice.
: 23 mai 2019 à 23 h 32 min
hamlet,elle elle veut les queues,moi, je préfère les fraises aux noyaux de cerises;et vous qu’est ce qu’on vous garde ?
Hamlet, vous me prenez pour qui? Parler avec ce genre d’individu quand bien meme il serait ouvert au dialogue? Non. Ce n’est pas de l’ordre de l’a priori mais de l’a posteriori.
MOI? Les histoires de Proust m’intéressent aussi, maisje n’aime pas les collectionneuses de slips,c’est viscéral!bon, je vais lire maintenant
Et alii, je n’ai besoin d’aucun diuretique, merci. Gardez vos queues et allez pisser sur qui vous voudrez mais pas sur moi.
la cerise sur le gâteau c’est le coup de la « langue étrangère… »
dire « en étaient dépouillés » à la place de « en avaient été dépouillés » c’est tout sauf une langue étrangère !
au contraire c’est une langue commune connue de tous depuis des générations : regardez ces pauvres femmes obligées de se vendre parce qu’elles sont dépouillées d’attributs divins.
et qui payent pour les sauter ? des gens qui eux sont loin d’être dépouillés…
voilà comment marche le monde, voilà la fatalité d’une humanité qui se divise entre dépouillés et dépouilleurs.
une fatalité où ces derniers, les dépouilleurs, font appel aux peintres pour rendre leurs attributs divins à ceux qu’ils dépouillent !
et ça on peut le traduire dans n’importe quelle langue ce ne sera jamais une langue étrangère à cette fatalité humaine !
voilà pour la spécialiste de la levrette sur ce blog et qu’elle ne nous emmerde plus
Agnès Pierron est docteur en lettres, historienne du spectacle vivant et linguiste. Dans son livre “200 drôles d’expressions érotiques”, paru aux éditions Le Robert, elle lève le voile sans pudeur sur les expressions les plus cochonnes de la langue Française, avec un humour qui ne se départ pas d’un grand sérieux et d’une solide documentation. Voici quelques-unes de ces expressions, que l’on utilise parfois sans penser à ce qui peut se cacher derrière…
et ça ce n’est qu’un exemple parmi d’autre : tout au long de ce roman tout n’est toujours que mépris !
pas seulement mépris de celui qui tient la plume du haut de son intelligence, non un petit mépris mesquin de celui qui sait voir le monde dans les moindres détails, mais qui n’a jamais su le voir dans sa globalité !
cette fille aux slips est quand même un peu cochonne,et si c’est son mentor qui en a fait ce genre d’ordure,c’est ben triste!allez ciao les erdéliens
Et alii, ai je plaisanté à propos de slips que je collectionnerais? Cela se peut, quoi qu’il en soit , votre allusion insistante vous révèle pour ce que vous êtes depuis toujours, malfaisante, médisante, boursourflee, et malade d’orgueil . Sur ce billet à plusieurs reprises parce que je vous associe à Sasseur comme c’est flatteur vous avancez des arguments triviaux dans le but de me déprécier , vous me qualifiez de mégère alors que je rudoie rarement. Regardez vous au dedans, voyez si vous ne pourriez pas ranger ce qui peut l’être encore. Je ne suis pas dépendante d’un mentor comme vous l’affirmez, j’ai passé l’age des guides spirituels.
Et si vous éprouvez le besoin d’une partie de golf ou de jambes en l’air ou autres aliments érotiques, recrutés. Cela ne devrait pas vous être si difficile de trouver un jeune ou un vieux qui veuille se soulager. Ce n’est pas mon problème, je mène une vie non aliéner à ce genre de besoin et le désir se manifeste peu. Les clubs abondent dans notre region, c’est sans engagement et pour une bague.
Recrutez, non alienée.
Bauge et non bague. Correcteur veto.
Bonne lecture, le mieux étant de persévérer dans la pratique. Vous accéderez à ce statut sans problème si ce genre de deco ne figurait pas encore au revers de vos vestes comme le ruban rouge.
« Par exemple l’Allemagne »
Au hasard hein ! La haine débile de certains envers un ennemi héréditaire qu’ils n’ont de leur vivant connu qu’en qualité d’ami me dépassera toujours.
Au sujet de l’humour de Proust, j’en suis à la description du petit monde du Grand-Hôtel de Balbec. C’est grincant et les comportements n’ont pas tellement changé. Il suffit de regarder la vie parisienne actuelle ou le microcosme médiatico-politique avec un oeil de provincial pour s’en rendre compte. Les castes ne sont plus les mêmes, mais…
Et puis les passages concernant Francoise, TOUS les passages, mon Dieu.
« C’est grincant et les comportements n’ont pas tellement changé. »
En effet, Ed, le snobisme perdure. La nature humaine ne change pas, et l’analyse de Proust est toujours performative. Vous-même, Ed, en tant que jeune fille en fleur n’avez pas bougé, depuis Proust. On saurait immédiatement dans quelle catégorie vous mettre. Aucune surprise, uniquement la lassitude que tout se répète si platement. Proust est le découvreur, non des talents, mais de ce petit phénomène social qu’est la vanité. Alors, on passe à Gary, Passou ?
Parce qu’avant de voter dimanche prochain (je l’espère pour Hamon, n’en déplaise à PaulEdel), vous pouvez relire Proust et son Europe qui lorgne vers l’Allemagne, mais aussi Romain Gary et son Europa, superbe roman décadent qui fait un tableau d’une Europe avec Casanova et le comte de Saint-germain, et de pas mal de névroses, voire de psychoses. Le Figaro nous incitait l’autre jour à ouvrir cet Europa, pour savoir quoi voter, et moi je vais voter Hamon (n’en déplaise à PaulEdel qui aurait peut-être voulu que je vote Le Pen ou Mélanchon, des fois, pour me mépriser ou se complaire dans cette ordure politique). Comme quoi, ce papier de Passou sur Gary va venir au bon moment et éclairera les esprits (en particulier celui de ce brave PaulEdel, qui a tant besoin de lumières).
J’ai reparcouru le programme de Hamon, c’est vraiment le meilleur, n’en déplaise à qui vous savez (à PaulEdel). Sur le social, sur l’écologie, sur l’abolition légale du travail, et donc sur l’Europe. C’est le programme le plus subtil qui soit. Du grand art. Les autres, à côté, sont des gougnafiers. Ces élections, en France, ce n’est pas forcément le duel Le Pen-Macron ; c’est aussi la prise en considération de la tendance Hamon, fine et subtile, qui va faire son chemin, et culminer par l’abolition légale du travail. Des perspectives très riches pour mille ans, n’en déplaise à qui vous savez.
Et dans mille ans ?
À Turin deux gros étonnements : le premier bousculant les habitudes ; deux restos sympas populaires où la.jouffe est devenue « infecte ». Décevante. Moral à zéro.
Éviter « Caprese » tomates fraîches -sans goût- de serre surmontées d’une tranche de mozzarella fadasse, du plastique ?
Éviter aussi le chinois qui a renouvelé son équipe très jeune et qui set la glace au citron fondue déjà et dont le poisson au four est aléatoire.
Nous allons changer de crèmerie.
Manger mal; quelle catastrophe ! Plutôt des rillettes sur du pain de campagne frais ! (Pourtant les rillettes, hein…)
Seconde surprise :
Nous sommes ds le quartier Lingotto où ont eu lieu les jeux olympiques en 2006.
Le village olympique n’est pas déployé : ma maman a trouvé qq idées pour attirer les parents avec leurs enfants, des jeux, des attractions, ai rajouté un.magasin de bonbons et des glaces ; moi, j’ai pensé à un village du cinéma. Une cité/école où l’on enseignerait la cinématographie aux jeunes gens.
On aurait un cursus critique de films. Nous do nerions des colloques. L’on étudierait le rapport entre l’oeuvre écrite et sa transmission à l’écran, les pbs de traduction, les titres. Comment le cinéma raconte le monde. Comment il le change.
Éloignées de cette zone abandonnée, qui a rendu ma maman triste, nous trouvons deux immeubles encadrant l’auberge de Jeunesse rue Giordano Bruno – chambre privée impeccable, dans un angle avec balcon- vidés et murés.
Les migrants ont été délogés.
Une voiture de flic est garée à long terme. Une autre patrouille. Les flics, cinq, discutent avec un grand africain.
Ce quartier s’est paupérisé.
Il reste un troisième immeuble rempli d’africains. De grosses carrioles attachées à des vélos.
Un gourbi en bas. Fait de cartons, planches de bois cabanes reconstituées.
Ma maman, si élégante, n’y retrouve pas ses petits.
C’est le mien de mode de voyage Hostelling international. Pas le sien.
L’italien ne me revient pas en bouche. L’espagnol se précipite. Vais devoir faire un effort.
Renato
N’auriez pas un bon restau en centre ville à Turin ?
Aujourd’hui, musées, musées.
Bonne journée
Et zut
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La bouffe ; sert la glace
Le village olympique n’est pas réemployé
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