A la recherche des lecteurs de Proust
Il n’y a pas que Faulkner : de Proust aussi on pourrait dire qu’il est devenu un écrivain pour écrivain. Car qui de nos jours, hors de cette catégorie qui comprend aussi des intellectuels, des universitaires, des critiques, qui a vraiment lu la totalité de la Recherche du temps perdu et la relit encore ? C’est là que git le paradoxe de Proust particulièrement aiguë en cette année anniversaire du centenaire du prix Goncourt attribué à A l’ombre des jeunes filles en fleurs. Il est partout présenté comme l’écrivain de langue française, le plus important et le plus prestigieux du XXème siècle. Le plus commenté, analysé, disséqué si l’on en juge par les montagnes de thèses consacrées à sa cathédrale de prose, fût-elle, à l’égal de tout livre selon Proust, l’œuvre de la solitude et l’enfant du silence. Le plus plébiscité par les lecteurs : en 1999, quand le Monde a proposé à ses lecteurs d’élire les cent livres du siècle tous genres confondus pas seulement en France mais partout ailleurs, la Recherche arrivait en deuxième position après L’Etranger. Et au début de ce mois encore, à l’occasion du salon du livre de Genève, le quotidien Le Temps a publié un palmarès concocté auprès de libraires, de bibliothécaires, de professeurs, de critiques sur les 50 meilleurs livres de langue française de 1900 à nos jours, le Recherche est arrivée en première position, devant le Voyage au bout de la nuit.
Or sa popularité est inversement proportionnelle de la diffusion de son œuvre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. On les connaît mieux depuis la récente parution de Proust, prix Goncourt (256 pages, 19,50 euros, Gallimard), un essai aussi savant, précis que cruel tant pour Proust, ses petites manoeuvres, son milieu que pour l’Académie Goncourt. Thierry Laget, un spécialiste de la question, qui avait naguère consacré un mémoire au sujet sous la direction de Jean-Yves Tadié avant de collaborer à ses côtés à la nouvelle pléiadisation de la Recherche, insiste sur la réception du prix ; il y commente brillamment le dossier de presse de l’époque des années 1919/1920 et réussit même la prouesse d’en faire un récit palpitant et plein d’humour. Or à la fin, ayant eu accès aux inviolables archives Gallimard, il publie en annexe les chiffres des tirages cumulés de l’opus magnum toutes éditions confondues de 1919 à 1980, date du 60 ème anniversaire de l’attribution du prix à Marcel Proust (après, à partir du milieu des années 80, l’oeuvre de Proust est dans le domaine public et l’on ignore les résultats des diverses éditions). Deux choses y apparaissent : d’une part près de deux millions d’exemplaires des sept volumes composant la Recherche ont été vendus en langue française (poche et clubs compris), ce qui est relativement peu sur une telle durée et compte tenu de la notoriété maximum de l’auteur (et par rapport au Petit prince et à L’Etranger, les deux plus grand succès du fonds Gallimard) ; d’autre part, Du côté de chez Swann, le premier tome, est celui qui a eu le plus de succès, après cela n’a cessé de décliner. Ce qui fait écrire à Thierry Laget :
« On peut donc estimer à un sur trois le nombre des lecteurs qui se contentent du premier volume et que le prix Goncourt ne convainc pas d’acquérir le deuxième (…) »
Vu d’en face et d’ailleurs, Proust c’est la France, la Belle époque, le snobisme, une langue précieuse, un certain raffinement intellectuel, esthétique, émotionnel. Le paradoxe entre les étincelles de la notoriété et la réalité crue des chiffres est renforcé encore par la fortune de laRechercheà l’étranger. Celle-ci a été traduite dès 1920, partiellement (et pour cause) puis intégralement dans des dizaines de langues et de pays. Le « spécial Proust » de la Nrf paru en 1923, avec des contributions de Virginia Woolf, Ernst Robert Curtius, Ortega y Gasset etc, a beaucoup fait pour ce rayonnement. Dans le sillage des traductions, des clubs Proust, des sociétés des amis de Proust, des sociétés d’études proustiennes, des laboratoires de recherches sur le corpus proustien ont surgi. L’école japonaise notamment a produit des travaux remarquables et récemment encore, à l’université de Kyoto, un Index général de la correspondance de Marcel Proust.
Pour les besoins d’une conversation à laquelle je participais avant-hier à Chartres dans le cadre sur Printemps proustien, sur « Proust et le monde » avec l’américain William Carter et le japonais Kazuyoshi Yoshikawa, chacun d’eux ayant parlé de son pays, j’ai été modestement chargé de m’occuper du reste du monde, excusez du peu. A l’issue de ma petite enquête sur les traductions et la réception de la Recherche, plusieurs invariants ont surgi d’un pays à l’autre.
Le premier écueil que les traducteurs ont eu à contourner n’est autre que la longueur des phrases. Bien souvent, la solution a consisté à les segmenter ; c’est particulièrement frappant en chinois. Dans le chapitre « Combray » de Du côté de chez Swann, aux pages sur la description de la chambre de tante Léonie, une phrase de 56 lignes contenant force tirets et points virgule, devient 18 phrases brèves aérées par quatre paragraphes. Puis les problèmes posés par les nombreuses métaphores, l’intertextualité, la polysémie et les ruptures de registres de la langue parlée. Puis la question du temps, le passé composé étant par exemple source de problème dans de nombreuses langues. Enfin, la nécessité d’ajouter au roman de nombreuses notes, non pour donner du travail aux universitaires, mais, comme pour le style, par souci de clarté, de lisibilité. En effet, nombre de noms propres et de références historiques typiquement français (affaire Dreyfus, scandale de Panama etc), d’allusions bibliques ou mythologiques, ne disent rien à nombre de lecteurs étrangers – et la vérité oblige à dire qu’elles doivent laisser sur le carreau également nombre de lecteurs français, et pas seulement chez les jeunes.
Avant-guerre en Pologne, Boy-Zelenski avait éclairci le texte-source en segmentant les phrases trop longues, en créant des respirations avec les alinéas, en disposant les dialogues à la ligne. Il se justifiait ainsi : « J’ai sacrifié le précieux pour l’essentiel ». C’est ainsi que dans son poignant récit Proust contre la déchéance (2011), Jozef Czapski dit que Proust se lit si facilement en polonais qu’il faudrait le retraduire en français pour le rendre enfin vraiment populaire en France ! Longtemps, l’édition allemande de Contre-Sainte Beuve (Gegen Sainte-Beuve) du suisse Luzius Keller a fait autorité y compris chez les éditeurs portugais, espagnols etc par sa manière de reconstituer les fragments ; ainsi il était plus chic chez les étudiants français de s’y référer plutôt qu’à celle de la Pléiade. Proust est communément perçu comme un auteur d’une telle complexité que cela fait dire à certains que si les lecteurs anglais ou américains ont du mal à entrer dans la Recherche en anglais., c’est signe… que la traduction est bonne !
Qu’est-ce qu’ils gardent et qu’est-ce qu’ils jettent ? En fait, lorsqu’on assiste à des colloques de traducteurs proustiens, on s’aperçoit qu’ils peuvent passer la journée à s’opposer uniquement sur le titre et sur l’incipit. En anglais déjà, il y a trois manières de traduire le titre de l’ensemble : Remembrance of Things Past (qui fait écho à un sonnet de Shakespeare), In Search of Lost Time et A Search for Lost Time. Parfois, pour le titre aussi, ils simplifient. L’édition roumaine de Du côté de chez Swann s’intitule simplement Swann !
Quant à la première phrase, en norvégien par exemple, « longtemps » ne peut s’accorder avec le passé composé. En créole haïtien, le traducteur s’est demandé si « longtemps » voulait dire « souvent », « depuis longtemps » ou « pendant une longue période de temps ». Et dans toutes les langues, l’homophonie entre « bonheur » et « bonne heure » ne peut être conservée.
Comment rendre la voix de Françoise en anglais quand on se souvient qu’elle est à la fois frustre, plébéienne, peu cultivée mais qu’elle contient également des tournures de la langue du Grand Siècle ? Comment traduire le moi obscur, l’oreille fine, la musique en dessous, les paroles sous l’air de la chanson (cf Contre Sainte-Beuve) du texte source ? Comment s’en sortir avec un écrivain qui définissait son style comme « un ver à soie tissant de longues soies de sa phrase » (1905) ?
Pas évident. D’autant que tout n’est pas à l’origine en français. La Recherche contient quelques deux cents mots anglais ou considérés comme des anglicismes. Mais qu’on se le dise, « mousmé », que l’on retrouve souvent dans la bouche d’Albertine, n’est pas de l’arabe chu de la bouche de Pépé le Moko, mais du japonais (musume signifie « jeune fille)
On n’oubliera pas que Proust lui-même a traduit sans être traducteur. Il ne parlait pas un mot d’anglais, le déchiffrait à peine mais maman y a pourvu comme en toutes choses ; ce qui lui faisait dire que, à défaut de connaître l’anglais, il savait fort bien le Ruskin, lui permit de restituer en français Sésame et les lys et La Bible d’Amiens, et de s’approprier une esthétique qu’il sublimera bientôt dans la Recherche.
Le terrain est fertile pour les erreurs d’interprétation. Il est plus facile de les débusquer dans les traductions pionnières car l’on dispose de nos jours d’études génétiques sur les manuscrits, de biographies détaillées et de l’ensemble de la correspondance. N’empêche, on imagine le traducteur islandais ou arménien s’arrachant les cheveux pour essayer de rendre dans sa langue sans trop de dommages « décaduc », l’un des nombreux néologismes proustiens, « faire catleya » ou alors dans la bouche d’Albertine (La Prisonnière) « se faire casser le pot » – cette dernière expression ayant été victime d’un contresens dans une traduction en castillan où elle est traduite par un verbe signifiant « dépuceler » ; en chinois, l’expression « Débats roses » est devenue « jardins de roses » alors que c’était une allusion au papier rose et blanc du Journal des débats…
Les Espagnols ont été parmi les premiers à tirer. Dès 1920, le poète Pedro Salinas se voyait confier la traduction de Por el camino de Swann suivi de A la sombra des las muchachas en flor. Après, les volumes s’espacèrent ; pendant la guerre et après, la censure franquiste, scandalisée par Sodome et Gomorrhe, mit fin à l’entreprise. Alors l’Argentine prit le relais en confiant le travail à Marcelo Menaché ; mais quand dès les années 50, l’éditeur barcelonais Plaza y Janès lança sa propre traduction d’En busca del tiempo perdido, une rivalité naquit et s’installa durablement ; aux uns on reprocha d’avoir traduit Un amour de Swann par Unos amores de Swann, ce qui est un contresens ; on dénonça chez les autres leurs argentinismes. ; les uns et les autres se renvoyèrent leurs idiotismes à la figure.
Comme toute grande œuvre de portée universelle, la Recherche est un miroir. Elle reflète les évolutions et l’esprit de l’époque : il y a vingt ans, alors je recherchais en vain au rayon « Littérature française » la légendaire traduction de Scott Moncrieff de la Recherche dans une bonne librairie de Brooklyn, le libraire m’amena au rayon « Gay » où elle se trouvait (cela dit, à la librairie Delamain où je cherchais en vain Paris au mois d’août de René Fallet, on a fini par m’indiquer le rayon « Tourisme » où le livre était niché, en effet…) ; de nos jours, les facs américaines ont annexé Proust aux Gender studies et à écouter certains débats, même en France, c’est à se demander si l’homosexualité et le judaïsme ne sont pas les thèmes dominants de la Recherche… Air du temps. Les Allemands, eux, ont le plus souvent tiré l’œuvre vers la philosophie et l’esthétique (voir le Proust de Walter Benjamin) quand les Italiens, qui l’ont traduit à partir de 1945 avec une équipe au sein de laquelle oeuvrait Natalia Ginzburg (La strada di Swann), ont été sensibles aux développements sur Giotto, Botticelli… Quant aux Chinois, ils ont mis en valeur les Proust psychologue, sceptique, symboliste dans la traduction qu’ils ont diligentée entre 1923 et 1949, ils l’ont proscrit de 1949 à 1978, et on relancé deux traductions rivales en 1989/91, l’une étant un travail d’équipe (quinze personnes, donc quinze styles difficiles à unifier), l’autre étant assurée par une seule personne.
A ce sujet, il faut préciser que souvent, eu égard à l’énormité du travail, il arrive que le traducteur meurt en route et que son travail soit poursuivi par un autre ; le cas de l’édition arabe, échelonnée de 1977, à la demande du ministère de la culture à Damas qui la commanda à Elias Bdéoui, puis à la mort de celui-ci fut poursuivi au Caire par Jamal Chehayed jusqu’en 2005. Si le traducteur ne meurt pas toujours, il lui arrive d’être empêché : en Roumanie, Radu Cioculescu qui avait commencé sa Recherche en 1946 ne continuer car il fut emprisonné en raison de son activisme politique ; il reviendra bien plus tard à Irina Mavrodin, dans les années 1987-2000, de traduire l’intégrale.
Malgré tout, si Proust est le plus admiré des écrivains français en France et dans le monde, il est peu lu. Combien sont-ils depuis un siècle à avoir lu son roman dans son son intégralité ? Car autrefois en douze volumes ou désormais en sept si ce n’est en quatre dans la Pléiade ou en une brique Quarto de 2408 pages, c’est bien d’un seul roman qu’il s’agit avec A la recherche du temps perdu. Et les mystères de ce paradoxe ne seront pas épuisés lorsqu’on se souviendra que, comme l’a énoncé quelqu’un de bien, les beaux livres donnent l’impression d’avoir été écrits dans une sorte de langue étrangère…
(« Le cercle de la rue Royale », 1868, huile sur toile de James Tissot, musée d’Orsay (Charles Haas, qui a inspiré le personnage de Charles Swann, se tient debout à l’extrême-droite) ; « Proust par Nadar » ; « Proust avec ses amis Robert de Flers et Lucien Daudet vers 1894 », « Edition correspondant aux deux-tiers du Temps retrouvé, avant-dernier volume de la Recherche en japonais par le professeur Yoshikawa », photos D.R.)
1 487 Réponses pour A la recherche des lecteurs de Proust
Il commence à se mettre en place un contrôle.des frontières et du flux de l’immigration.
C eût été Bamako à Turin sous peu.
J’essaie d’avoir des renseignements.
Je vous tiens au jus.
Après Mata Hari, rose 🙂
Qu’ils se décident, les anglais : cela a trop duré. Brexit ou pas.
Gardez la crèmerie, à nous le beurre.
Et les autrichiens, un miroir pour les tractations à Ibiza avec call-girl : je bande, donc je suis.
Les choses sont, en effet, plus claires ainsi. Il est temps, pour les démocrates européens, de tenir à distance des partis qui se prétendent souverainistes, mais prennent leurs conseils à Moscou – ou à l’Hôtel Bristol, à Paris, auprès de l’Américain Steve Bannon, idéologue de Donald Trump.
Dimanche, je ne voterai pas.
Cela ne m’est jamais arrivé. C’est une première.
Les Politiques rime avec tous pourris.
3h20, sans adresse cependant, me reste le beau portrait de Françoise qui accompagne le famille en vacances, une affection s’y manifeste en traversant l’éloge qui pour finir souligne le fossé infranchissable des classes auxquelles chacune des parties appartient. Une affaire de culture que le gout , le bon goût de cette servante vient déranger.
Passou, il n’y a pas que l’école de Kyoto qui se soit intéressée à la correspondance.
Je pense que ce site peut interesser l’autobiographe de Proust :
Publiée entre 1970 et 1993 chez Plon, l’édition de la Correspondance de Marcel Proust par l’universitaire américain Philip Kolb n’est pas seulement un monument éditorial (21 volumes, environ 5300 lettres), c’est un instrument de travail incomparable qui soutient depuis des années le développement des études proustiennes dans tous les domaines.
Cependant, vingt-cinq ans après l’achèvement de cet ouvrage de référence, plusieurs centaines de nouvelles lettres de Proust (ou à Proust) sont déjà apparues dans des ventes publiques et des publications (revues, ouvrages) : l’édition imprimée ne peut les insérer ni les prendre en compte pour actualiser ou rectifier les données précédentes.
Face à un tel corpus en extension et redéfinition permanentes, l’édition numérique est la seule réponse réaliste :
– Elle permet d’intégrer au fil de l’eau les lettres inédites ou nouvellement publiées, et bien souvent, par ricochet, de modifier les datations et d’enrichir l’annotation des lettres déjà accessibles en ligne.
– Elle permet des recherches plus rapides, plus nombreuses et plus précises à travers un corpus balisé en fonction de critères de recherche multiples : dates, lieux, personnes, personnages, titres, citations, informations codicologiques…
– Elle constitue enfin un espace collaboratif de travail qui donne à l’ensemble de la communauté proustienne la possibilité de participer à l’effort éditorial.
Le projet, baptisé CORR-PROUST, repose sur l’union des forces de trois institutions réunies dans le Consortium « Proust 21 », l’Université Grenoble Alpes, l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign (qui abrite le Kolb-Proust Archive for Research) et l’Institut des textes et manuscrits modernes du CNRS.
Moi, je ne me formalise plus des harcelements d’une vieille marginale, qui signe berenice, qui ne dispose plus que de cet espace de commentaires pour déverser sa haine perpétuelle, sa jalousie maladive et se croire obligee de mettre « sasseur » dans tous ses posts.
Il commence à se mettre en place un contrôle.des frontières et du flux de l’immigration.
C eût été Bamako à Turin sous peu.
J’essaie d’avoir des renseignements.
Je vous tiens au jus.
Après Mata Hari, rose 🙂
Qu’ils se décident, les anglais : cela a trop duré. Brexit ou pas.
Gardez la crèmerie, à nous le beurre.
Et les autrichiens, un miroir pour les tractations à Ibiza avec call-girl : je bande, donc je suis.
Les choses sont, en effet, plus claires ainsi. Il est temps, pour les démocrates européens, de tenir à distance des partis qui se prétendent souverainistes, mais prennent leurs conseils à Moscou – ou à l’Hôtel Bristol, à Paris, auprès de l’Américain Steve Bannon, idéologue de Donald Trump.
Dimanche, je ne voterai pas.
Cela ne m’est jamais arrivé. C’est une première.
Clap.
Les Politiques rime avec tous pourris.
en italiques, in Le Monde. Fr
Et hop
Bérénice, esprit mal tourné, pourquoi pas « quand on la lit »?
« Les Politiques rime avec tous pourris. »
Notre rose de la nuit a décidé de faire le lit de tous les fachisants d’Europe.
Une option, mortifère, mais une option.
Encore bravo rose pour ce nouveau cap vers le mur.
7h13
Tiens ! La vilaine teigne se lance dans l’autoportrait.
Fidèle.
Vieille marginale , c’est un des reflets que votre miroir déformant . VOTRE psyché de boursouflure souffle sur ce site une fois de plus pour témoigner de votre santé mentale , de votre tournure d’ esprit faisandée qui d’ailleurs s’accorde tout à fait à nos temps troubles et corrompus. Quelle trouvaille que ce corpus de plus de 20 volumes , puissiez vous en universitaire reconnue y séjourner quelques années comme dans l’un des cercles de la divine comédie. Oú en êtes vous de vos purifications, toujours sans le spa ou auriez vous atteint le stade supérieur de la piscine chlorée ou souffrée?
rose, en conseillant un restaurant on s’expose toujours à un jugement mais peu importe, voilà quelques adresses :
Le tre galline, via Gian Francesco Bellezia, seulement le soir.
Solferino, piazza Solferino
Gramsci, pizzeria, via Antonio Gramsci
Il Cambio, Piazza Carignano
Magorabin, corso San Maurizio
Pour le café ou l’apéritif, Baratti e Milano, Piazza Castello — si vous achetez des gianduiotti prêtez attention car ils voyagent mal.
Vous projetez, chère perverse. Ne prenez pas votre cas pour généralité . Je crois que les séducteurs et séductrices excessifs s’arrangent pour éliminer d’une façon ou d’une autre ou au moins écarter par un moyen ou un autre les individus qui sont selon une appreciation personnelle susceptibles de leur faire de l’ombre ou représenter une concurrence. Cela rejoint un peu la dynamique de la loi du marché, n’y lisez qu’un point de vue économique et rien de psychiatrique ou psychanalytique car je suis loin de posséder le savoir nécessaire à produire un diagnostic , n’étant docteur en rien.
Renato
Ma mère
« Ah, on va avoir le choix ! »
Vous nous sauvez la vie, la mise, le séjour.
Merci 🙂
Un film qui fait polémique entre Annelise Roux et moi sur la RDC. C’est sur le thème de la mémoire qui flanche, JJJ, cela devrait vous intéresser !
CONTRE :
« Voyeurisme morbide se faisant passer pour une « transversale » temporelle.Pas même une chronique de la vieillesse, un crincrin honteux, sub-gâtisme humiliant pour tous, spectateurs y compris. A.A et Trintignant, on pardonne n’importe quoi – c’est Lelouch qui est à incriminer (…) il y a aussi le côté fleur bleue de Jacques – pas un défaut, je l’ai aussi, mais en privé, pas comme critique »
POUR :
Pas d’accord avec vous, Annelise.
Dieu sait que j’ai trainé la patte, plein d’appréhension, pour aller voir « Les plus belles années d’une vie » de Claude Lelouch.
Et bien sur moi la mayonnaise émotionnelle a pris !
Du début à la fin de la projection, j’ai eu le poil hérissé, le coeur affolé et l’oeil humide. Je n’ai pas de problème avec mon côté fleur bleue. Je l’assume, sans tracer une ligne de démarcation entre le public et le privé. Nul exhibitionnisme d’un côté, ni voyeurisme de l’autre.
De fait, et sans prétention, Lelouch nous offre une « transversale » originale, jamais vue auparavant au cinéma : 53 ans plus tard, le couple mythique de « Un homme et une femme » réuni à l’écran.
Le temps retrouvé, version populaire et cinématographique.
Rien de morbide ni d’humiliant non plus à ce spectacle du temps qui passe et de la vieillesse.
Anouk Aimée est encore bien belle et Jean-Louis Trintignant nous charme toujours grâce à sa voix restée intacte.
Avec ses personnages récurrents et son amour des femmes, il y a beaucoup de Truffaut chez Lelouch.
Un Lelouch singulier et auto produit, qui semble se revendiquer de la Nouvelle Vague, tendance néoréalisme italien du « Voleur de bicyclette ».
Pourquoi pas ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583554&cfilm=268175.html
Moi, je vais attendre le prochain billet maintenant, car le coffret des romans et récits de R. Gary, je pourrai l’avoir cet aprèm.
En attendant, vous pouvez faire un autre bon geste.
9h03
Fera toujours dans le réchauffé le baroz
@Chaloux dit: 23 mai 2019 à 20 h 26 min
« Il faut que ses documentaires ressemblent aux interludes de son enfance. »
Très beau, quelle belle idée…
@MC dit: 23 mai 2019 à 20 h 52 min
Pensée intéressante, comme d’habitude. (que je partage).
putain y font tout l’boulot de sfoute sur la gueule..keupu il a même lnez en sang de foute des coups d’boule ici et là..aux réverbère compris..pov keupu
haprés les tartes et les gnons cricri et mon larbin c’est la lune de miel dans l’arrière cuisine comme dab
@de nota – 20h37
Paul Souday, extrait de « Marcel Proust », édition Simon Kra, 1927.
Quel regard ! si juste. Merci.
dlalourde il fait dplus en plus son curé bouchité à claque..une chiure a la mocky joué par sereau plus cabot que dson vivant..il regrette le temps ou il pouvait bouffer les bouts dpains qu’il mettait dans les pissotières à coté dson église..il en veut a mort aux féminiss qui l’ont ferraillé..la rouille ne plus ça donnait du gout..c’est que c’est un gourmet le dlalourde
@et alii dit: 23 mai 2019 à 14 h 43 min
Promenade enchantée. Je ne les connais pas toutes ! Merci.
« vous verrez la bouche de la vérité ». Mais où est-elle ? Rare…
cricri et mon larbin c’est la lune de miel
haprés s’être entretraité de faux cul et de planche pourrite c’est raccord..
@DHH
Bof, ces plumes de paon…
Vous êtes et vous fixez des repères dans ce vaste espace de parole et c’est cela qui est important. Vous éludez la violence et l’affrontement des entre-deux, cela aussi est votre marque. Vous êtes une mémoire : essentiel. Enfin, vous témoignez de fidélité. Être fiable, c’est rare ici…
@bouguereau dit: 24 mai 2019 à 9 h 33 min
Le temps absorbe la mémoire…
christiane,c’est de ma faute:j’aurais dû mettre un meilleur lien:le voici parce que je vous réponds toujours;
In this first photo you can see a mythological statue, which is called La Bocca Della Verita, which is in fact Italian, yet the French translation is La Bouche de la Verite, and in English this translates to The Mouth of Truth, which was sculpted by the artist Jules Blanchard.
https://www.eutouring.com/images_paris_statues_258.html
mais là, je disparais de ce blog un peu ,surtout que j’ai des soucis et que je veux être libre
christiane :
, and this is located on the eastern side of these free public gardens close to the Boulevard Saint-Michel.
@Bouguereau
Il y a l’inverse aussi… Ainsi Marivaux écrivant avec cette légèreté si percutante et glaçante : « L’amour est venu, nous a liés, et je ne sais plus où il est parti… Vous avez une idée, vous ? »
(Comme le cite Daniel Sibony dans cet essai brillant paru au Seuil : Entre-deux en 1991.)
@et alii dit: 24 mai 2019 à 9 h 53 min
Ah, merci, je rectifie. La grille sur une des photos me faisait penser à la rue de Vaugirard.
@et alii dit: 24 mai 2019 à 9 h 51 min
« […]mais là, je disparais de ce blog un peu ,surtout que j’ai des soucis et que je veux être libre. »
Quel vide va suivre cette évasion…
Bon courage pour affronter les soucis.
Hamlet, (ange ou démon ?)
Cioran et ses aphorismes :
« On ne peut pardonner à ceux qu’on a portés aux nues, on est impatient de rompre avec eux, de briser la chaîne la plus délicate qui existe : celle de l’admiration…, non par insolence mais par aspiration à se retrouver, à être libre, à être soi. On n’y parvient que par un acte d’injustice. »
revenons sur cet extrait de la Prisonnière :
« et quand, faisant un tableau mythologique, les peintres ont fait poser des filles du peuple exerçant les plus vulgaires métiers, bien loin de commettre un sacrilège, ils n’ont fait que leur ajouter, que leur rendre la qualité, les attributs divins dont elles étaient dépouillées »
quand on lit ça on comprend la révolution culturelle de Mao :
cette phrase montre la façon dont les classes supérieures ont utilisé la culture pour s’assoir sur la culpabilité et se défiler face à l’injustice sociale.
le bourgeois a trouvé qui peut redonner un peu de dignité aux exclus : le peintre !
la belle affaire !
ce monde est injuste et abominable ? pas de problème : faites venir un peintre et on va arranger tout ça !
voilà ce qu’incarne Proust ! la bourgeoisie dans toute sa lâcheté et son refus de voir le monde en face !
La bouche de la vérité.
Dans Mirabilia Urbis Romae :
http://www.thelatinlibrary.com/mirabilia.html
Au n° 29, De Exquilino monte.
@jzm, merci de respecter l’état de ma mémoire. Pour ma part, non, pas de lelouche.
En revanche, paraît qu’on (v)a assisté(r) à un cunnilingus d’enfer, qué chiche, à Caen-Cannes !…
Quel est votre pronostic pour demain, avec marie-lise ?… J’arrive pas à tout suivre des festivités. J’ai vu l’itw de mme lapix e ttrouvé que brad pitt était + beau que léo caprio.
Bonne journée et pâtes fraîches à Turin. J’aimerais bien m’y être aussi, mais y’a encore du taf aujourd’hui vers paname, et pas qu’avec gary-proust, ces morts pour la france.
Ce matin, me suis souvenu de cette vieille chanson, toujours aussi fraïche
http://rol-benzaken.centerblog.net/1886-la-chanson-trabadja-la-moukere
mais surtout de ses paroles détournées, elles que nous les hurlions jadis sous le préau de l’école communale (juste après … la soupière) : « tu m’dirais si c’est chaud, si c’est chaud c’est des fayots, tu m’diras si c’est froid, si c’est froid, c’est des p’tis pois ». Je me demande, Passoul, si vous avez gardé le même genre de comptine en mémoire de Casa. Hamlet, je dois y hâler…
mais Proust est spécialiste en la matière : sa grand-mère meurt ? voilà une bonne occasion d’exhiber sa souffrance !
utiliser le monde pour exhiber sa sensibilité, ses douleurs, son intelligence !
voilà ce qu’est le monde pour Proust : une occasion de se montrer, la misère du monde transformée en gay pride !
« Quel vide va suivre cette évasion… »
En effet, Christiane, et alii c’est la vacuité personnifiée !
vous savez, christiane, au Luxembourg où j’allais souvent me repose, j’ai vu des gens venir faire de la gymnastique asiatique, les joueurs d’échec, et des dames qui viennent juste pour de retrouver, mais nomreuses assise en rond autour du bassin à bavarder et montrer qu’elles ont le sens de la socialité ;c’est très bien cette vie collective;j’ai aussi joué avec des enfants!là, je suis incurable, à leur garder leurs jouets , leur vélo, comme ils me le demandent, ça ne me trouble pas du tout dans mon travail;
bonne journée
Dans la cour de récréation, JJJ, nous chantions : « Travadja, la Moukère, trempe ton cul dans la soupière… » !
me reposer
Le Falun Dafa, ou Falun Gong, est une discipline popularisée par Li Hongzhi en 1992 et dérivée du Qi Gong. Composé de mouvements lents et étirés, le Falun Dafa se compose de cinq exercices, – soit cinq ensembles de mouvements, censés aider à la « cultivation de l’esprit »- , guidé par trois principes primordiaux : l’authenticité, la bienveillance, la patience. Depuis sa popularisation en 1992, cette pratique est enseignée gratuitement.
– Jardin du Luxembourg (5e)
Les samedis à 9h30 et dimanches à 9h45
En face de la statue de Marie de Médicis, proche du bassin central
Tél. : 01 48 72 20 24
RER Luxembourg
Le challenge de baroz sur la rdl : écrire cul au moins une fois par jour.
hamlet, comme Delaporte, quand tu trouves une antienne, tu ne la lâches plus et la travaille interminablement au corps jusqu’à plus soif !
Et alii, dame pipi au Luxembourg !
il y en a qui parlent à tort et à travers sur ce blog sans autre désir que de rabattre les autres dans les cases de leurs obsessions-et le cul est leur miroir aux alouettes;
toujours pour le luxembourg
Tous les dimanches, les écoles de la Fédération Française de Yôga Antique offrent à tous la possibilité de suivre gratuitement un cours de Yoga en plein air dans le Jardin du Luxembourg.
Attention, il est recommandé de se rendre sur le lieu de rendez-vous un quart d’heure en avance.
Jardin du Luxembourg (6e)
Tous les dimanches à 12h (de début mai à fin septembre)
Pelouse centrale du Jardin du Luxembourg, côté rue Auguste Comte
01 43 25 24 68
Métro Odéon
https://www.evous.fr/Guide-de-la-gym-douce-cultiver-son-esprit-et-son-corps-gratuitement-pendant-l,1177253.html
24 mai 2019 à 10 h 37 min
pauvre illettré qui se sert des femmes pour faire illusion, même sur sur son supposé érotisme quand c’est fini pour lui
JARDIN DU LUXEMBOURG 1612-1625
6° arr., rue de Vaugirard, rue de Médicis, boulevard Saint- Michel, rue Auguste-Comte, rue Guynemer, RER Luxembourg
Un camp militaire était établi à l’époque gallo-romaine dans ce faubourg de Lutèce nommé Lucotitius, – qui a donné le diminutif de « Luco » par lequel les familiers du lieu désignent volontiers le jardin.
Au X° siècle, Robert le Pieux fit construire en ces lieux éloignés le château de Vauvert qui, abandonné, tomba vite en ruine et devint le lieu d’élection de vagabonds et autres bandits qui semaient la terreur dans le voisinage et entretenaient dans l’esprit des habitants l’idée d’un lieu hanté, et par le diable lui-même !
Ce sont les Chartreux de l’ordre de saint Bruno qui mirent fin à la légende – dont le souvenir perdure dans l’expression « aller au diable Vauvert » – en proposant à saint Louis d’exorciser l’endroit dont ils prirent possession en 1257. Ils reçurent affluence de dons qui leur permirent d’édifier un magnifique couvent, renommé pour son potager et sa pépinière. Leur enclos s’étendait sur la partie méridionale actuelle du jardin, entre le boulevard Saint- Michel et la rue Notre-Dame-des-Champs.
Après la mort de Henri IV en 1610, la reine Marie de Médicis, devenue régente du royaume au nom de son fils Louis XIII alors âgé de neuf ans, décida de se faire construire un palais dans le souvenir du palais Pitti de son enfance florentine. Elle acquit en 1612 l’hôtel du duc François de Luxembourg et les terrains adjacents, dans ce faubourg paisible et campagnard éloigné du Louvre qu’elle n’aimait guère, où s’élevaient de rares hôtels particuliers.
Tout en conservant l’ancien hôtel de Luxembourg (actuel Petit-Luxembourg, résidence du président du Sénat), elle chargea en 1615 l’architecte Salomon de Brosse de lui édifier un palais à l’italienne dans lequel elle s’installa dès 1625. Elle ne devait pas y demeurer longtemps car, s’étant opposée à la politique menée par le cardinal de Richelieu, elle fut exilée à Cologne en 1631 où elle mourut en 1642.
Le jardin fut entrepris dès 1612 et, l’année suivante, le jeune Louis XIII posait la première pierre du nouvel aqueduc d’Arcueil, destiné à amener l’eau de Rungis pour alimenter les fontaines, cascades et jets d’eau dont la reine voulait agrémenter son domaine selon la mode italienne. C’est l’ingénieur hydraulicien d’origine florentine Thomas Francine qui se chargea des travaux, menés de 1614 à 1623.
Le terrain s’étendait alors parallèlement au palais, son extension au sud étant rendue impossible par la présence du couvent des Chartreux.
Le dessin général en était sensiblement le même qu’aujourd’hui : dans l’axe du palais, le centre du jardin formait un jardin à la française dessinant des parterres brodés d’entrelacs de buis autour d’un bassin, rond à l’origine ; l’ensemble était encadré de terrasses plantées d’ifs et se poursuivait par des alignements géométriques d’ormes, au nombre de 2 000, entrecoupés d’allées à angle droit. Les concepteurs de ce jardin étaient Jacques Boyceau pour les parterres, Nicolas Deschamp pour les plantations et Thomas Francine pour les terrasses et les effets d’eau. C’est probablement à lui que l’on doit la grotte qui sera transformée au XIX° siècle pour devenir la fontaine Médicis.
André Le Nôtre, nommé premier jardinier en 1635, garda le dessin du jardin dont il remania les parterres mais c’est lui qui donna au bassin rond sa forme octogonale.
A la mort de Louis XIII, en 1643, le palais échoit à son frère, Gaston d’Orléans, puis à la fille de ce dernier, Mademoiselle de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, qui s’illustra lors de la Fronde.
La duchesse de Berry, fille aînée du régent Philippe d’Orléans, l’occupe à partir de 1715 et l’on dit qu’elle aurait fait murer les entrées du jardin pour pouvoir s’y livrer à la débauche qui l’a rendue célèbre.
En 1778, le comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, qui loge au Petit-Luxembourg, cède 11 hectares de terrain à l’ouest (entre les actuelles rues Guynemer et Notre- Dame-des-Champs) et cette partie du jardin est alors ouverte à la promenade publique moyennant un droit d’entrée.
Devenu bien national à la Révolution, le palais abrita d’abord une manufacture d’armes avant de devenir sous la Terreur la Maison nationale de Sûreté où furent emprisonnés Camille Desmoulins, Fabre d’Eglantine, André Chénier, Danton, les peintres Hébert et David et bien d’autres encore. La vue du jardin que David peignit alors depuis sa cellule est le seul paysage qu’il ait jamais réalisé.
Le Directoire installe au Luxembourg son gouvernement (1795) et Bonaparte, après son coup d’Etat du 18 brumaire (1799) en fait le palais du Consulat avant de l’affecter en 1800 au Sénat.
Le couvent des Chartreux avait lui aussi été nationalisé et il sera finalement détruit. Le jardin du Luxembourg s’agrandit du terrain des moines qui donna enfin au palais la perspective qui lui avait toujours fait défaut au sud et dont Marie de Médicis avait rêvé.
L’architecte Jean-François Chalgrin remanie alors l’édifice (1800) pour l’adapter à sa nouvelle destination. C’est lui surtout qui, en abattant le mur de l’ancien couvent puis en traçant l’avenue de l’Observatoire (1810), donne au Luxembourg la magnifique percée qui le relie à l’Observatoire de Paris.
Pour mieux inscrire le jardin dans ce nouvel axe, il modifie le parterre central en l’agrandissant et les terrasses qui le surplombent sont ornées de balustrades. Au-delà du jardin à la française et des alignements boisés, on créa, au sud, sur l’emplacement de l’ancien jardin des moines, une zone paysagère de pelouses et d’allées sinueuses.
Napoléon, qui résida un temps au Luxembourg avant de le quitter pour les Tuileries, fit remplacer par des grilles les hauts murs dont Marie de Médicis avait clos sa résidence.
Sous la monarchie de Juillet, l’architecte Alphonse de Gisors fut chargé d’agrandir le palais et il édifia à partir de 1835 un nouvel avant-corps sur le jardin, ce qui entraîna un remaniement des parterres. C’est à lui également que l’on doit la construction de l’Orangerie (1840), qui accueillera de 1886 à 1937 le musée du Luxembourg et sert aujourd’hui de salle d’exposition temporaire.
C’est le Second Empire qui donne au jardin du Luxembourg ses dimensions actuelles – environ 23 hectares. Il est alors amputé par le percement du boulevard Saint- Michel et de la rue de Médicis à l’est tandis que la rue Auguste- Comte fait disparaître au sud l’ancienne pépinière des moines (entre la rue d’Assas et l’avenue de l’Observatoire).
Le tracé de la rue de Médicis oblige à déplacer, en 1861, la grotte de Francine qui fermait jusqu’alors le jardin à l’est. Elle fut transformée en fontaine et c’est la fameuse fontaine Médicis, précédée d’un long bassin rectangulaire et encadrée de deux rangées de platanes. Elle reçut en 1866 son groupe sculpté par Auguste Ottin qui représente Polyphème sur le point d’écraser Acis et Galatée sous un rocher ; de part
et d’autre sont représentés Diane et Pan.
Cependant cette grotte devenue fontaine n’avait pas été
conçue pour que l’on voie sa partie arrière et, en 1864, Alphonse de Gisors lui adossa la fontaine du Regard, élevée sous l’Empire à l’emplacement du carrefour Saint-Placide et qu’il fallut déplacer lors de l’ouverture de la rue de Rennes. Le bas-relief figurant Léda et son cygne avait été sculpté par Achille Valois (1807), alors que les deux naïades couchées aux rampants du fronton sont dues à Jean-Baptiste Klagmann (1864).
C’est à cette époque que disparaissent les ormes de Marie de Médicis, remplacés par les alignements de marronniers, tilleuls et platanes.
En 1890 est élevé le monument à Eugène Delacroix par Jules Dalou. Cette fontaine, placée en bordure des jardins réservés du Sénat, entre Grand et Petit-Luxembourg, rappelle que Delacroix avait décoré en 1847 la bibliothèque du Sénat.
De nombreuses statues ont pris place tout au long du XIX° siècle dans le jardin et c’est en tout une centaine de sculptures qui parsèment ses pelouses et ses allées. Les statues des Dames de France sont installées sur la terrasse de 1845 à 1850 à la demande de Louis-Philippe et ce furent ensuite les poètes, artistes et hommes de science qui furent mis à l’honneur ici ou là.
C’est le XIX° siècle également qui installe au Luxembourg diverses attractions destinées notamment aux enfants. Le manège de chevaux de bois, réalisé en 1879 sur les plans de Charles Garnier, fut suivi en 1881 par un premier théâtre de marionnettes (l’actuel date de 1933).
Le jardin du Luxembourg fut prisé de tout temps par les artistes et les écrivains. Au XVIII°, Watteau s’en inspira pour ses peintures tandis que Diderot et Rousseau aimaient à s’y promener. Baudelaire, Lamartine, Musset, Verlaine ou Hugo au XIX°, Gide ou Hemingway plus près de nous
l’appréciaient également. Aujourd’hui, ce sont les étudiants du proche Quartier latin qui s’y retrouvent, côtoyant les familles du quartier dont les enfants l’animent de leurs rires et leurs jeux.
Jardin à la française devant le majestueux dôme du palais, jardin à l’anglaise inspirant à la flânerie romantique en bordure des rues Guynemer et Auguste-Comte, le jardin du Luxembourg n’a rien oublié de la tradition horticole des Chartreux qui se perpétue dans les cours d’arboriculture dispensés à l’emplacement même de l’ancien verger des moines. Le rucher-école de la Société centrale d’apiculture, fondé en 1856 dans la pépinière disparue lors des travaux d’Haussmann, a été rétabli en 1872 et reconstruit en 1991. L’orangerie abrite près de 200 plantes en caisse parmi lesquelles des bigaradiers (oranges amères) dont les plus anciens sont âgés de 250 à 300 ans et les serres conservent l’une des plus anciennes collections d’orchidées d’Europe, dont les origines remontent à 1838, représentant 11 000 pieds de 1 600 espèces ou hybrides différents.
10h37
Comme il n’a pas réussi à avoir le poste au début de ce billet baroz nous fait une petite crise de jalousie.
Christiane,
les propos de Souday nuancent ceux que Paul Edel a pu rapporter ici, je tenais simplement à ne pas laisser croire que le talent de Proust n’avait pas, malgré tout, été reconnu par un critique qui voyait dans la Recherche une foultitude de défauts.
Enfin, c’est bien le jugement critique de Jacques Rivière sur la Recherche qui me semble bien plus pertinent que celui de Souday, j’en donne ci-après un extrait remarquable:
« J’aimerais vous conduire à l’oeuvre de Proust en vous faisant d’abord l’histoire de ma rencontre avec elle, en vous montrant par quels états d’esprit et d’âme j’ai passé successivement à son égard.
C’est vers le printemps de 1914 que je lus pour la première fois Du côté de chez Swann, qui avait paru en novembre de l’année précédente, aux frais de l’auteur, à la librairie Bernard Grasset. Je n’oublierai jamais l’émerveillement, l’émotion profonde où je fus tout de suite plongé. C’est la deuxième partie de l’ouvrage: Un amour de Swann, qui me bouleversa d’abord le plus fortement. J’entrais dans un nouveau monde. J’avais la sensation de voir s’ouvrir sur l’amour une porte que jamais personne n’avait remarqué et qui donnait accès sous un ciel sombre et magnifique, peuplé d’une multitude de douloureuses étoiles.
Je parle par métaphore; mais mon émotion était surtout de voir un sentiment et des êtres peints à la fois avec poésie et sans aucune déformation, dans un esprit de sympathie presque scientifique. Jamais encore on n’avait osé être abstrait à ce point dans l’étude des passions et jamais pourtant peut-être un livre n’avait distillé pour moi plus de sensations concrètes, n’avait garni mes yeux, mes sens, de plus d’images singulières.
Je cherche à vous rendre mon impression dans ce qu’elle avait encore d’obscur et d’incohérent. C’était en tous cas, du premier coup, l’impression d’une sorte de miracle devant moi soudain réalisé.
Je dois avouer pourtant que mes habitudes symbolistes, que mon goût de la phrase glissante, toute chargée de mélodie, comme une barque, étaient légèrement froissées par le style de Proust, par ses phrases toutes dépliées, comme attachées par des épingles à tous les coins de la page, si visibles au dedans, si actualisées qu’on pouvait s’y promener sans plus de surprise que dans du Descartes. Je sentais dans cette façon d’écrire une nouveauté d’une importance considérable, mais qui rebroussait encore mes tendances profondes à la musique.
Dans les derniers mois qui précédèrent la guerre, j’avais noué quelques relations par lettres avec Proust, qui se montra pour moi du premier coup de la plus exquise gentillesse.
La guerre survint avant que j’aie pu le voir; car dès ce moment il menait une vie très retirée et ne recevait plus guère que ses anciens amis.
Je perdis contact avec lui et avec son oeuvre; frappé par tout ce que je voyais autour de moi d’énorme et d’horrible, je sentis une sorte de scrupule se mélanger à ce moment à mon admiration.
Je me demandais si vraiment il était permis de peindre la vie dans ce qu’elle avait de plus superficiel, quand elle était susceptible d’aussi affreuses catastrophes que celle à laquelle je me trouvais mêlé; je me demandai, plus généralement, s’il était permis d’adopter à son égard( quel qu’en fût le fond) une attitude aussi tranquille, aussi objective, aussi purement historique que celle que Proust avait choisie.
Je vous livre tous ces doutes pour vous faire bien sentir que mon admiration actuelle pour notre auteur est loin d’être fondée sur un coup de foudre imbécile.
Pourtant quelque chose me rassurait. Au fond de l’Allemagne, où les hasards de la guerre m’avaient relégué, je relisais Racine et Molière et une parenté m’apparaissait entre leur propos, tout au moins, mais même quelquefois entre leurs procédés, et ceux de Proust. Un même esprit, à voir les choses en gros, me semblait avoir donné naissance à Célimène et à Odette. Je sentais chez Proust dès ce moment l’héritier direct de nos grands peintres de caractères.
Enfin la guerre passa. Mais l’oeuvre de Proust ne passa pas. Je la relus dès mon retour; et j’eus l’impression que sa jeunesse avait augmentée, qu’elle était rayonnante de grâces et de forces qui m’avaient d’abord échappé. Je compris tout de suite que c’était la grande oeuvre de notre époque et que son influence, son succès allaient être immenses(…) Voilà peut-être le dernier mot- nous le trouvons dans Proust lui-même- sur le génie de Proust et sur l’essentielle nouveauté et l’essentielle beauté de son oeuvre. Alors quee toute la littérature depuis le Romantisme a tendu vers l’expression aussi directe que possible, sans doute, mais par là- même aussi informe, aussi inassimilable que possible aux idées, de nos émotions et de nos perceptions inconscientes, Proust au contraire, sans d’ailleurs vouloir en faire une révolution, sans menacer personne, sans lancer aucun manifeste,- Proust a travaillé à une fixation, et non plus à une simple expression, de tout ce qui s’ébat d’obscur dans l’homme, jusqu’à lui communiquer « une force si nouvelle, si originale », qu enous pouvons le » conserver de plain-pied en nous avec les idées de l’intelligence »
Son premier rêve, celui qui le hantait dans ses promenades du côté de Roussainville et de Montjouvain, est donc pleinement réalisé. Sa sensibilité a pris une valeur éternelle. Elle échappe au temps. Et tout un monde avec elle, qui y était pris. Le grand malade,le grand désarmé qu’était Proust, du fond de son lit, grâce à ce doux et inflexible entêtement que je vous décrivais, a fini par remporter la plus difficile des victoires: il s’est imposé tout entier à la mort, et elle reflue intimidée devant sa forme morale intégralement conservée. »
Jacques Rivière.
24 mai 2019 à 10 h 46 min bien vu pour la jalousie dudit jacquie rat à touille qui se voit maitre cul-
inaire
un souvenir
https://www.youtube.com/watch?v=wE8Inziyj5k
Le Luxembourg raconté aux enfants, avec de belles images, plus accessible pour et alii !
https://www.amazon.fr/Histoire-vie-dun-jardin-public/dp/2701305926
Rose, quelle drôle d’idée tout de même d’aller faire du tourisme à Turin car en dehors du Saint Suaire et d’un ou deux musée c’est une ville horrible, sa banlieue est incroyablement laide et déprimante, en ville les bâtiments sont laids et souvent sales, la région entière n’est que laideur et heureusement que les Alpes sont proches pour permettre aux toriniens de fuir cet univers cauchemardesque que n’est même pas compensé par un climat agréable comme plus au sud de l’Italie.
@hamlet
A tort ou à raison
« On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C’est difficile de juger. Moi, j’ai longtemps donné raison à tout le monde jusqu’au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui de donnais raison avaient tort ! Donc, j’avais raison ! Par conséquent, j’avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu’ils avaient raison. C’est-à-dire que moi qui n’avais pas tort, je n’avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu’ils avaient tort. J’ai raison, non ? Puisqu’ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j’insiste, parce que… moi aussi, il arrive que j’aie tort. Mais quand j’ai tort, j’ai mes raisons que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !!! J’ai raison, non ? Remarquez… il m’arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c’est un tort. C’est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n’y a pas de raison ! En résumé, je crois qu’on a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ! »
Raymond Devos
: 24 mai 2019 à 10 h 59 min
allez vous faire défoncer dans vos bordels et demandez conseil aux femmes qui vous cajolent mais écoutent les autres
Extrait de http://proust.elan-numerique.fr/presentation/war_letters
Lettres de la Guerre
Dans la nuit du dimanche 2 août au lundi 3 août 1914, Marcel Proust écrit à Lionel Hauser, son cousin par alliance et conseiller financier : « Dans les terribles jours que nous traversons tu as autre chose à faire qu’à écrire des lettres et à t’occuper de mes pauvres intérêts qui je te jure me semblent bien dénués d’importance quand je pense que des millions d’hommes vont être massacrés dans une “Guerre des Mondes” comparable à celle de Wells […]. » La sombre prédiction de Proust était appelée à devenir réalité. La Grande Guerre, en entraînant la fermeture des maisons d’édition et de la quasi totalité des imprimeries, allait en même temps amener Proust à retravailler son roman, À la recherche du temps perdu, qui, des trois tomes annoncés à la parution de Du côté de chez Swann en 1913, allait croître de manière imprévue, intégrant notamment la Guerre en train de se dérouler. Une des sections posthumes du roman, « Paris pendant la guerre », compte aujourd’hui parmi les représentations littéraires les plus célèbres du conflit mondial, vécu de l’ « arrière ».
Une subvention accordée par les Services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis en 2017 – dans le cadre d’un appel à projets marquant le centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis en 1917 – a permis au projet Corr-Proust, projet-phare du Consortium franco-américain Proust21, d’élargir son équipe et de mettre au point les outils numériques nécessaires à son travail. Grâce à cet élan, une première sélection de lettres de la Guerre est présentée en novembre 2018, mois du centenaire de l’Armistice.
Le corpus retenu pour l’ouverture du site montre Proust vivant la Guerre de diverses façons : il s’inquiète de ses proches dont Reynaldo Hahn, engagé volontaire dans l’armée ; il critique le chauvinisme de la presse et les littérateurs qui « parlent bien mal » des soldats tués ; il complimente, de façon peut-être ambiguë, les Élégies guerrièresde Robert de Montesquiou ; il déplore la mort au front d’un jeune homme qu’il dit pourtant n’avoir « jamais vu ». Il craint d’être sommé de se présenter devant un Conseil de révision, malgré sa « déchéance physique », et sollicite de nombreux certificats médicaux, en vue d’être dispensé de toute obligation militaire. Il n’en quitte pas moins sa chambre pour assister à des événements de la vie artistique parisienne. Tout au long de ces années de guerre, il poursuit l’écriture de son roman : à une de ses correspondantes, Mme Scheikévitch, en deuil d’un frère tué au front, il révèle quelques secrets des volumes encore à paraître de la Recherche du temps perdu.
il y a la lecture de Ponge en vidéo
allez, il y a des leçons de Proust mains il y a des écrivains qui les trouvent:
La présence de Proust dans Lolita n’est pas, à proprement parler, une trouvaille : le texte attire régulièrement notre attention sur les liens que Humbert entretient avec l’auteur de La Recherche. Il a écrit un essai intitulé “The proustian theme in a letter from Keats to Benjamin Bailey” (15), évoque les accents proustiens de sa prose (“these Proustian intonations of mine”, 86) et va jusqu’à écrire vers la fin du roman que son imagination est « proustianisée » (301). On n’est donc pas particulièrement surpris de constater qu’il existe un lien manifeste entre la thématique carcérale que je tente ici de mettre en évidence et deux volumes de La recherche : La prisonnière et Albertine disparue – auquel le roman fait d’ailleurs un clin d’œil particulièrement appuyé après la disparition de Lolita : « Dolorès disparue »
https://journals.openedition.org/sillagescritiques/1682
Quelle classe, et alii ! Presque autant que Marie Sasseur.
Sympa ta nouvelle copine, Christiane.
t: 24 mai 2019 à 11 h 32 min
je vous emmerde;occupez vous de vos cucupinaillages en backrooms
mona ozouf a écrit (obs)
On se réjouit pourtant que le professeur Nabokov n’ait pas été obéi. Ces pages doivent leur charme roboratif au but qu’il s’était fixé: avec des étudiants petits-bourgeois, avec des étudiantes sentimentales, fabriquer de «bons lecteurs».
alors les pseudos journalistes de sperme confit qui se voient des grands profs écrivains et poètes, je
m’en tamponne
cucupinaillages ou cocupinaillages
ce qu’écrit un lecteur de Proust professeur
Il avait lui-même spécifié que ses cours universitaires,«chaotiques et cochonnés», ne devraient jamais être publiés.
ce n’est pas l’autosatisfaction des erdéliens
De Nota, vous avez raison en ce qui concerne une évolution(lente) dans le jugement de Souday à propos de Proust. Précisons aussi que Proust, vexé du premier article condescendant de Souday, lui adresse une lettre le 11 décembre 1913 pour lui affirmer ceci :
»Mon livre peut ne révéler aucun talent ;il présuppose du moins, il implique assez de culture pour qu’il n’y ait pas invraisemblance morale à ce que je commette des faute aussi grossières que celles que vous signalez ».
Ensuite il affirme qu’on ne peut lui imputer des fautes de grammaire ou d’orthographe qui sont des fautes d’impression. Enfin il fait remarquer à Souday qu’il s’est trompé dans une attribution d’ une citation latine à Horace alors qu’elle est d’Ovide. Vlan.
Habilement, 6 ans plus tard, au moment où l’on publie « a l ‘ombre des jeunes filles en fleurs », Proust envoie le 10 novembre une lettre pour présenter ses condoléances à Souday qui vient de perdre sa femme. Et il le remercie, en même temps, d’avoir annoncé qu’il parlerait de ces « jeunes filles en fleurs »..Habile le Marcel !.. En ce qui concerne Jacques Rivière, si bon critique et tête intelligente de la Nrf, d’emblée, Proust, à la publication du premier volume de « la recherche » lui avait écrit ceci début février19 14
« Monsieur,
Enfin je trouve un lecteur qui devine (il souligne le mot) que mon livre est un ouvrage dogmatique et une construction ! »
On peut évidemment s’interroger sur ce que Proust entendait, par ce passionnant « dogmatique ».. Plus loin dans cette lettre Proust affirme qu’il y a entre eux deux « les jalons d’une amitié spirituelle ».
@christiane 9h 48
le portrait que vous faites de moi me plaît et tant pis si en le trouvant ressemblant je me pare des plumes du paon
@Clopine :
Comment voir/se procurer :
« Demain l’abeille, la dette humaine. »
Merci
@ (ALR) il y a aussi le côté fleur bleue de Jacques – pas un défaut, je l’ai aussi, mais en privé, pas comme critique
Jamais compris pourquoi « un critique » devrait évacuer son plaisir d’un film sous prétexte de passer pour « fleur bleue », alors que le côté « fleur noire » serait la seule attitude admissible. Quel métier ! Ces gens-là n’ont jamais été clairs avec lui. Trouveront jamais la bonne distance, car l’objectivation neutre, ie critique, cela n’existe pas chez les journalistes et romanciers, comme diraient Hamlet et l’Boug, par exemp’. Et on n’est aps là pour rigoler. On cause de Proust, scientifirquement.
« Dimanche, je ne voterai pas.
Cela ne m’est jamais arrivé. C’est une première.
Clap.
Les Politiques rime avec tous pourris. »
Rose dans la nuit.
Auriez-vous la tête comme un panneau vide, Rose? ( Écrivez un de vos textes nocturnes sur une feuille blanche et mettez-le dans l’urne! 😉 )
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/60746261_609619499443771_7229408292588486656_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=c19e380f7ab7506432ffa5484c789392&oe=5D98CC44
« Moi, je vais attendre le prochain billet maintenant, car le coffret des romans et récits de R. Gary, je pourrai l’avoir cet aprèm. »
Sublime Sasseur, vous n’allez pas être déçu, vous ferez partie des privilégiés. Il y a aussi un « Album Gary » que vous pouvez vous procurer « gratuitement », c’est-à-dire en achetant trois volumes de la Pléiade… ça, c’est un peu l’arnaque ! Donc une grosse dépensé, pour marquer le coup. Il y a trente neuf ans, Gary se suicidait, honni par la critique parisianiste, adoré de ses lecteurs. Cette Pléiade marque le coup. Mon cher Passou, maintenant à vous de jouer !!!
Le jeune Jacques Rivière a joué un rôle prépondérant dans la mise sur orbite de l’auteur de la Recherche. Hélas, il est mort trop tôt, trois ans après Proust, à 39 ans !
à RDL, Pourrait-on éjecter du bandeau cette horrible pub pour Ferrari, à ce jour, son plus mauvais roman. Merci pour les visiteurs réguliers et irréguliers.
Antoine Gallimard a bien fait de mettre un terme à la revue de Beauvoir-Sartre-Lanzman. Elle n’intéressait plus personne. Et ses relecteurs, une bande de pénélopes fillons, ne valaient guère triplette. Une honte !
Paul Edel, dans le même texte de Rivière on peut y lire ce portrait moral de Proust:
« Il faut vous faire une idée de quelqu’un d’extrêmement inégal à la vie, d’absolument incapable de répondre à ses provocations. Tous cet aspect de son caractère se résume pour moi dans l’anecdote suivante: je sortais un soir de son appartement avec lui, vers minuit, Céleste, qui était à la fois sa gouvernante, sa bonne et sa secrétaire, nous accompagnait. L’escalier avait été fraîchement repeint. Du premier coup Proust posa la main sur la peinture et en enduisit complètement son gant. Aussitôt il se mit à diriger de doux et compliqués reproches vers Céleste, qui aurait dû le prévenir, qui savait pourtant bien que l’escalier était repeint, etc. Il semblait admettre que l’écran seul de Céleste eût pu le protéger de cette peinture; il n’avait pas l’idée qu’il pût se défendre des choses, ni d’ailleurs non plus agir sur elles, par ses propres moyens. »
Auriez-vous la tête comme un panneau vide, Rose?
la rose elle l’a dans l’cul..et elle voit pas l’bout du tunnel
Enfin la guerre passa. Mais l’oeuvre de Proust ne passa pas
..essaie dswaper avec céline pour voir..autre temps autre façon de sentir la culture
polo..dénota..faut prende du rcul..et autrement plus vachtement s’il était necessaire dle prouver
Chez Proust tout est admirable, la musique, le rythme, le lexique, la construction. La Recherche est un chef d’œuvre, point final. Je ne comprends jamais les critiques que l’on dirige contre cette œuvre majeure, sinon à y voir un écho actuel de la folie égalitaire, où une œuvre aussi exceptionnelle dégraderait forcément les autres romans du siècle passé. Pourquoi redoute-t-on si souvent de parler de chef d’œuvre ? On a peur de qui de quoi, on a peur de soi? On a peur pour soi? Cette jalousie reste incompréhensible. Comment ne pas éprouver par ailleurs une tristesse incommensurable lorsqu’on lit ces passages incomplets d’Albertine disparue ou de la Prisonnière ces blancs affreux qui nous font dire qu’on n’a pas tout et qu’on n’aura jamais tout. A cause de la mort prématurée de l’auteur; c’est ce constat qui nous amène à penser qu’on a entre les mains une œuvre d’exception, ses manques nous sont cruels, car il suffit d’ouvrir la Recherche à n’importe quelle page, on est emportés, transportés sur des centaines de pages alors qu’on l’a déjà lu cinq fois dix fois en entier.
A propos du snobisme de Proust, l’exemple plaisant inventé(?) par Walter Benjamin, fausse lettre de Proust: « Chère Madame, je viens de remarquer que j’ai oublié chez vous ma canne, et je vous demande de la remettre au porteur du présent billet. PS: Excusez, je vous prie, le dérangement, je viens de la retrouver. »
Proust terminus . Celine, débuts fracassants de la banlieue et des gilets jaunes.
faut pas confonde apologie et critique raymond..le premier n’est pas un plébicite et est un exercice trés dificile qui te met personnelement à l’épreuve..qui est dans sa forme voudrait être le contraire de mettre à l’épreuve les autres..en faire des lecteurs hen somme
Proust terminus . Celine, débuts fracassants de la banlieue et des gilets jaunes
tu segmentes trop le marché polo
Pour les écrivains/écrivants (Edel, Clopine ou que sais-je encore) parmi nous, une piste de réflexion sur la lecture de Proust en tant qu’aspirant à l’écriture :
« C’est la même chose avec Proust, que j’ai découvert alors que j’avais presque 40 ans : la lecture de La Recherche est sans répercussion directe sur ce que j’écris, mais elle m’a fait comprendre énormément de choses sur l’écriture romanesque ; notamment qu’un auteur peut prendre beaucoup de libertés avec son lecteur sans avoir peur que celui-ci décroche. »
(Despentes)
Longtemps, en lisant Proust, je n’ai pu me défaire d’une sorte de vision, en surimpression, d’un décor art nouveau, ou modern style, ou nouille selon que l’on apprécie ou pas. Peut-être un effet de ces phrases longues comme des lianes, contournées, exubérantes, volubiles. De l’époque aussi. Dans un ouvrage (Brepols, 192 pp) remarquable de 2014, « Rastaquarium : Marcel Proust et le «modern style», Sophie Basch, professeure à la Sorbonne, rappelle que l’introduction du modern style en France s’est accompagnée de violentes réactions xénophobes et antisémites. Elle cite notamment Le Figaro de 1895 qui n’hésita pas à le définir ainsi : «Tout cela sent l’Anglais vicieux, la Juive morphinomane ou le Belge roublard, ou une agréable salade de ces trois poisons.» En replaçant la Recherche dans ce contexte, sur la base des arts décoratifs, S. Basch nous révèle un Proust politique, défenseur de cet art « interlope, métèque », élaborant ce qu’elle appelle « une esthétique dreyfusarde ».
Eclairage passionnant.
« tu segmentes trop le marché polo »
Et en plus ça se discute, grave.
eh oui,je segmente, c’est très agréable avec l ‘expression de mes sentiments les plus distingués.
Rivière avait certainement décelé chez Proust « De la sincérité envers soi-même »…
http://www.gallimard.fr/Media/Gallimard/Video/De-la-sincerite-envers-soi-meme-.-Jacques-Riviere/(source)/210501
« Janssen J-J dit: 24 mai 2019 à 12 h 08 min
à RDL, Pourrait-on éjecter du bandeau cette horrible pub pour Ferrari »
Ferrari vient de sortir un nouveau modèle : la F8 Tributo, je l’ai essayée le mois dernier c’est une tuerie !
si jamais vous avez l’occasion d’en essayer une ne la loupez pas ! c’est une expérience inoubliable…
Candide, vous m’interrogez pour qu’après, on se gausse de ma prétention à venir vendre ici nos oeuvres, est-ce cela ?
Soupir.
Bon alors, vous répondre malgré tout.
Le mieux est d’ aller sur le site : http://www.beaubecproductions.fr, en naviguant dans les onglets vous avez tous les renseignements.
Mais sachez que le but n’est pas de vendre les DVD ; le vrai travail, c’est d’organiser des soirées-débat, si possible dans de « vrais » cinémas, avec visionnage du film dans les conditions optimum et après, échanges et discussions.
Pour ce faire, c’est bien entendu le circuit des associations culturelles, mais aussi les programmations des cinémas arts et essais, les festivals sur fond de thématiques rurales, plein de manifestations diverses et variées (le prochain : les extraverties à Pont d’Ouilly) et parfois même juste une ou deux personnes qui se mobilisent et font le nécessaire (trouver la salle, organiser l’évènement, se coltiner la pose des affiches et la communication, rassembler les intéressés, etc.), tout ce type de « relais » qui prennent contact avec nous.
Nous proposons alors des conventions de diffusion. Une soirée-débat revient à 100 euros, nous fournissons le DCP (qualité salles de cinémas) ou le DVD (qualité vidéo-projection dans une salle des fêtes, par exemple) et les fichiers informatiques de la communication (affiche, flyers). Nous pouvons aussi fonctionner hors convention, avec simplement partage de la recette (nous avons l’autorisation du CNC pour la billetterie idoine). Le calcul est simple : à 5 euros l’entrée, les organisateurs rentrent dans leurs frais dès qu’il y a 20 spectateurs dans la salle…
Si la présence de Beaubec Productions et/ou d’un apiculteur (mais Clopin est lui-même apiculteur) dans la salle est demandée, le tarif monte à 150 euros la soirée plus les frais de déplacement.
Nous adorons être hébergés chez l’habitant, quand c’est loin de chez nous. parce que c’est à la fois sympa et ça nous apprend des tas de trucs.
Clopin vient de rentrer du festival « Caméra des Champs », où le film avait été sélectionné (15 sélectionnes sur 150 films vus par le comité de sélection, tout de même, pour un petit pays comme le nôtre, c’est une sacrée reconnaissance !), il a pris un pied pas possible. Si possible vous pouvez visionner leur documentaire sur leur festival, demander le doc « caméra hors champs ». Clopin a dit que rien n’était exagéré dans ce doc, c’est aussi formidable, simple et chaleureux que ça. C’est pas Cannes. C’est mieux !!!
Notre film bat tous les records de diffusion. Certes, le thème est porteur, tant les gens ont (à juste titre) les jetons de l’avenir, mais je me plais à croire que tout le coeur que nous mettons à nous battre ainsi, par images interposées, se voit -un peu beaucoup- à l’écran.
En tout cas, ce succès permet d’alimenter la cagnotte de l’association, et de se lancer dans le nouveau documentaire « tant qu’il y aura des pommes ».
C’est vrai que si chaque erdélien contactait la personne-ressource de l’animation culturelle de son coin, et qu’une soirée-débat était ainsi proposée, ça ferait caisse de résonance. Mais pour de vrai, ce qui se passe autour de notre documentaire, sans le moindre article de presse, le moindre passage télé ou radio, sans publicité ni major derrière nous, est déjà tellement au-dessus de nos espérances que nous ne pouvons qu’être contents.
Mais nous ne serons vraiment contents, bien sûr, que si la cause des abeilles et de la nature vivante est entendue, et enfin commencée d’être vraiment améliorée. Je doute un peu que les cénacles littéraires soient les plus sensibilisés et les plus citoyens dans le genre. Le cynisme qui règne ici, l’égoïsme et le quant-à-soi me dont douter de l’envie réelle de prendre un problème aussi dramatique que celui de la disparition des insectes à bras le corps, et d’y consacrer 100 euros et de l’huile de coude, pour qu’une communauté se retrouve là autour et en débatte…
Vaut mieux tomber à bras raccourcis sur les gilets jaunes, pas vrai ?
« Vaut mieux tomber à bras raccourcis sur les gilets jaunes, pas vrai ? »
Elle ne peut pas s’en empêcher.
Elle nous pond un commentaire sobre, sympa, évitant les ahah, wouah et autres jérémiades habituelles mais non, trop bien, alors vite un hors sujet crétinissime pour nous ramener sur terre, elle n’a pas changé.
auteure de polars, elle est lectrice de Proust
Estelle Monbrun mène un double vie. D’ailleurs, c’est un pseudonyme. Dans la vraie vie, elle s’appelle Elyane Dezon-Jones, elle est professeure de littérature émérite, et spécialiste d’auteurs exigeants comme Marcel Proust ou Marguerite Yourcenar.
Parallèlement, elle mène une existence secrète d’auteure de polars sous un nom d’emprunt – Estelle Monbrun – un patronyme qui semble tiré d’A la Recherche du temps perdu. Ces thrillers ont une particularité : ils sont inspirés de l’oeuvre d’un grand écrivain.
Après Meurtre chez tante Léonie
https://www.lechorepublicain.fr/paris-75000/loisirs/estelle-monbrun-mene-l-enquete-avec-montaigne_13520026/
Oui, hélas, la dernière phrase de Clopine est de trop !
D’autant plus que je n’ai pas l’impression que la préoccupation première des Gilets jaunes soit le sort des abeilles et l’écologie en général.
Mais plutôt de pouvoir rouler en diésel à moindre coût, remplir son caddie de nourriture industrielle chez Lidel, détruire tous les radars et supprimer l’interdiction de limitation de vitesse à 80 à l’heure sur les routes départementales.
« auteure de polars, elle est lectrice de Proust »
ça change tout ! Sa mère croyait qu’elle était pianiste de jazz dans un bordel…
Confessions : entre Proust et Paul Auster…
http://pierrejean.neri.over-blog.com/article-confessions-entre-proust-et-paul-auster-48348239.html
C’est en réalité Gérard Genette qui donne la première « vraie » définition de
l’autofiction en se fondant sur À la recherche du temps perdu de Proust dans lequel ce
dernier s’attribue à lui-même une vie, une personnalité et une aventure fictives, rendant
ambigu le rapport de l’auteur à l’identité de son narrateur et au statut générique de son
œuvre. Ni véritable autobiographie, ni « roman à la première personne »
5
, cet ouvrage
semble bien relever de l’autofiction, proposant un « contrat de lecture » que Marcel Proust
définit lui-même :
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00843663/document
C’est fou ce que le pseudo pado m’en rappelle un autre !
Toujours critiquer les autres mais ne jamais rien proposer de positif lui-même…
Vous ne deviez pas sortir, et alii ?
Moi, je me tire de ce pas…
@ Elyane Dezon-Jones, elle est professeure de littérature émérite, et spécialiste d’auteurs exigeants comme Marcel Proust ou Marguerite Yourcenar.
Ah c’était donc elle qui nous fait le coup de sa star méprisante icite ! Franchement, je trouve son pseudo affligeant, dans ces conditions !
@ non, ce n’est pas la chute qu’il faut incriminer, mais l’incipit qui dissuade d’aller plus loin dans l’indécrottab’.
(sic) « vous m’interrogez pour qu’après, on se gausse de ma prétention à venir vendre ici nos oeuvres, est-ce cela ? Soupir. Bon alors, vous répondre malgré tout ».
(tchétéra…).
@ H., Sergio détestait les Ferrari, leur préférant les Bugatti. Mais n’en dégouttait pas les aut’, moi j’y connais rin en bagnoles ritales sur les tenues de routes corses.
@ C’est fou ce que le pseudo pado m’en rappelle un autre !
Ah voui, à vous aussi ? (elle avait bien averti la rdl qu’elle allait en changer bintôt…)
« Il y a aussi un « Album Gary » que vous pouvez vous procurer « gratuitement », c’est-à-dire en achetant trois volumes de la Pléiade… ça, c’est un peu l’arnaque ! »
Delaporte, ce petit album est offert pour l’achat du coffret Gary. Enfin, moi je ne l’avais pas demandé.
A plus tard.
@12.59, parfois on se relit pas, et ça coûte un bras… les bras m’en tombent…
à bras le corps (…) et de l’huile de coude (…) tomber à bras raccourcis (tchétéra).
En tous cas à Paris où je me trouve en ce moment les abeilles vont très bien. Le phénomène est désormais bien connu : les ruches urbaines sont généralement en bonne santé du fait des municipalité qui en majorité ne traitent plus chimiquement les plantations des espaces verts.
Le frelon asiatique, même s’il est de plus en plus présent en ville, y est plus vite localisé et détruit qu’en zone rurale.
Les villes seront pour les années à venir des sortes de réserves protegées pour les abeilles. Je pense que d’ici deux décennies on aura réussi en France à convertir au moins la moitié des cultures intensives en cultures bio ou raisonnées et que pour l’intensif on aura bien avancé dans la substitution du biologique au chimique dans la lutte contre les nuisibles. Et écoulé les derniers stocks de produits tueurs d’abeilles et d’humains qui restent au fond des hangars.
@ pouvoir rouler en diésel à moindre coût, remplir son caddie de nourriture industrielle chez Lidel, détruire tous les radars et supprimer l’interdiction de limitation de vitesse à 80 à l’heure sur les routes départementales.
… beaucoup d’êtres humains hétérosexuels n’ont pas le choix de faire autrement, c’est à dire de se passer de bagnole pour aller bosser, de se nourrir autrement qu’industriellement à partir des supermarchés les moins chers, de dépasser des limitations de vitesse drastiques qui ne servent à rien et de détruire les symboles du rackett de l’Etat central, ni surtout de composer des séries de livres en flanant chaque jour dans les rues capitales et les cinémas à l’affût de quelque aventure proustienne. Non, les masses popu ne peuvent pas ressembler au singulisé. J’allhons point découvrir le mondre. Votons plutôt pour les socialo-communistes avec Ian Brossat !
Nous rappellerons qu’Auster s’est lui-même livré à ces travaux de traduction à de
nombreuses reprises tout au long de sa vie et, tout comme Zimmer après la mort de sa
famille, il continua à le faire au moment de la mort de son père, tout en écrivant The
Invention of Solitude : « Si d’un côté il publie une traduction alimentaire du dernier livre de
la trilogie de Simenon, intitulé African Trio, de l’autre, il trouve l’énergie suffisante pour
entamer la rédaction de L’Invention de la solitude au 6, Varick Street » (Cortanze, 32)
En tout cas que ceux qui veulent mettre dimanche dans l’urne un bulletin écologique, ce qui est très louable, ne se fassent pas berner : certain parti actuellement au pouvoir procède cette semaine à un soudain et peu crédible revirement écologique, parfaitement opportuniste. Or l’on connait la rigoureuse incompatibilité entre ses thèses pro-libérales et la véritable écologie.
Un certain Hulot avait d’ailleurs en son temps jeté l’éponge.
Remember.
@14.13 Est-ce là une invitation à rapatrier fissa tous les apiculteurs normands hors zone de la Volte à Paris, dans le Cerclon ?
baroz, cela fait 11 ans maintenant que j’ai le même pseudo (ici aux alentours et aux ex-alentours) Bien sûr je fais des cures d’absence car la vie existe aussi en dehors d’un écran (tu devrais essayer, rien que pour tester)
A part ça mon cher baroz, tu n’es en rien positif, tu recycles ou tu recopies (pas toujours bien je te le rappelle. Cf: Gabriel, Trouard et le cercle)
Exact, les véritables écologistes sont Justin Bardella, François Asselineau et Xavier Bellamy. Un choix difficile, D. Lequel nous conseilleriez-vous, vous qui aviez seommé les erdéliens de ne pas faire de politique sur cette chaîne ?
Mon cher 3J, ne jouez pas les baroz.
Il n’a jamais su reconnaître un changement de pseudo, il se plante systématiquement.
Seriez-vous atteint du même syndrome ? Ou n’êtes-vous qu’un gentil petit suiveur ?
@ Cf: Gabriel, Trouard et le cercle)
ah oui, Gabriel de Tarde et ses ‘lois de l’imitation », pado ! Depuis 12 ans… comme dafnaée ?
14h16
J’ai la réponse 3J, vous êtes suiveur et finalement pas très gentil.
raymond, je vais mettre en lien votre site sur mon blog. Comme vous j’atteins « le sommet de l’arbre des saisons » pour paraphraser Jean Baptiste Tati-Loutard, mais à la différence de la votre, mon inspiration poétique est aussi épanouie qu’une huitre évidée
Houlà 3J, changeriez-vous régulièrement de pseudo ?
Daaphnée, que nenni (je n’ai jamais porté de mules roses)
Game over (mais pado me semble être la bonne réponse)
J’ais « séommé » des gens, moi ? !
Ce soir je mange du hachis-parmentier de canard. Avec de la laitue pommée.
« Cf: Gabriel, Trouard et le cercle »
J’espère 3J que savez au moins de quoi je parle vous savez si bien étaler.
Metde c’est vendredi j’avais oublié.
Ce sera du hachis de maquereau-parmentier.
Hop ! Vous avez vu le degré de réactivité ?
On peut pas en dire autant de tout le monde ici mais charitablement je ne donnerai pas de nom.
« Ce sera du hachis de maquereau-parmentier. »
Le poisson avec de la purée, c’est pas bon du tout, à mon goût. Mangez plutôt votre maquereau avec de bonnes patates nouvelles, des patates que vous pouvez écraser dans votre assiette, voluptueusement, avec un peu de beurre.
La pire revue publiée par Gallimard n’était pas Les Temps modernes, c’est bien sûr L’Infini, à la gloire exclusive et nulle de Sollers. Qui achète cette revue ? Personne. Elle a encore moins de lecteurs que Les Temps modernes. Dans L’Infini, il y a à chaque numéro davantage de collaborateurs que de lecteurs. Quand Sollers aura cassé sa pipe, ce n’est pas être un prophète que de dire que Gallimard va la supprimer ipso facto. Cela aurait d’ailleurs dû déjà être le cas depuis longtemps. L’Infini adore Sollers, comme autrefois les foules déchaînées révéraient ton Adolf ou encore Mao Zedong. Et encore, dans Mao Zedong, il y avait « la pensée Mao Zedong », qui s’est exprimée notamment dans le Petit Livre rouge. Ce n’était pas de la gnognotte ! Dans Sollers, il n’y a RIEN. Cela sent le cadavre qui se survit à lui-même, avec une Josyane Savigneau en directrice des pompes funèbres ! Un hideux enterrement, auquel personne jamais ne vient.
Écoutez, je vous laisse beaucoup de latitude : votez qui vous voulez sauf Loiseau qui est sans aucun doute le pire des choix à faire.
Ce n’est quasiment donc pas une consigne de vote. Je ne somme personne, je rappelle aimablement.
Pourtant une bonne branlette de morue à la pomme de terre, c’est plus que bon., Delaporte.
brandade. Encore un sale coup du correcteur.
Le correcteur n’était pas tant dans l’erreur que ça puisque selon Wiki :
La brandade vient du participe passé du verbe provençal brandar, qui signifie « remuer ». Le nom occitan de la spécialité est brandada* de bacallá / brandada de bacalhau.
« Pourtant une bonne branlette de morue à la pomme de terre, c’est plus que bon., Delaporte. »
Je déteste ce plat, mon cher D. Je ne le prends jamais en plat du jour, quand je vais au restaurant. C’est pour faire des économies sur le dos du client. J’en ai déjà parlé ici : la brandade de morue est le seul plat que je n’aime pas. J’aime la purée (à la Robuchon) et j’aime le poisson frais : mais pas le mélange. Je suis raciste.
D. dit: 24 mai 2019 à 15 h 44 min
Faites ce que vous voulez avec votre instrument dédé la saumure. Cela ne nous regarde pas. Ca vaut aussi pour votre bulletin de vote, mais c’est plus fort que vous. Il faut que la terre entière sache que vous êtes un anti-européen franchouillard patriote de 300 ans d’âge.
@Bérénice
Pas le temps de lire la dernière page de commentaires car je suis plongée grâce à vous dans le passionnant essai de Jean-Yves Tadié Le lac inconnu – Entre Proust et Freud (nrf)
Pour Raymond cette phrase de Proust qu’il a placée en exergue :
« … ce magnifique langage, si différent de celui que nous parlons d’habitude et où l’émotion fait dévier ce que nous voulions dire et épanouir à la place une phrase tout autre, émergée d’un lac inconnu où vivent des expressions sans rapport avec la pensée et qui par cela même la révèlent. »
@DHH
ravie.
Bon ben chacun ses goûts.
Avec de la salade c’est pourtant bon.
Mais il faut faire une brandade de qualité, avec de la morue fraîche, une très bonne huile d’olive et si l’on adjoint de la pomme de terre à la brandade, ce qui n’est pas à la base dela brandade, je le reconnais, eh bien il en faut une très bonne et dont la saveur de mariera avec le poisson. Je pense à la Bintje mais la Petite ratte pourrait être également adéquate. A voir
Hâte de voir « Mektoub my love ». Comme je viens de finir « Rester vertical », je veux rester dans le petit groupe des réalisateurs gravement secoués du ciboulo qui font passer leur perversité pour de la pensée.
Et je ne voterai pas dimanche. Trop envie de flirter avec des mecs et de glander avec mes chattounes. C’est beaucoup plus constructif que le vote, malgré les apparences.
suiveur de jzman ? ah bon ?
ma gentillesse ? qu’une légende urbaine.
Donc pas dafnaée ? un homme alors en mules bleues, mais j’avais jamais vu de pado il y a 15 ans… (la mémoire, direz-vous encore).
Non je ne sais pas de quoi vous parlez si c’est pas de G. Tarde.
J’étale pas, je rebondis, m’efforce.
Si je devais comprendre tous les clins d’oeil et sous entendus des intervenautes, mon dieu, j’aurais grand peur de moi-même !
Cela dit, reste tout ouie pour une essplication gabriel – Trouart, Cercle, car ai pas l’habitude d’aller pisser sur wiki pour vérifier les ellipses. Les gens sont pas obligés, et suis sûr qu’il y aura pas d’explcations.
Ai pris bonne note de pas voter pour mame Loiseau, ça tombe juste bien, justement… non, personne ne fait pas de politique icite, passoul ne le permettrait pas.
J’adore la brandade portugaise, la meilleure au monde, surtout concoctée en Algarve.
Bon, je crois avoir fait le tour avant de ramasser les copies de l’aprem. Je sens qu’il y aura plûtot des bonnes notes dans l’ensemb’. C’était calme. On sort en boîte ce soir, vendredi, ça essplique sûrement. Corvées débarrassées.
Ta ta ta ta tata taaaa :
Franchouillard. Ça y est. Défendre la nation menacée c’est être « franchouillard » dans votre esprit. Eh bien c’est que vous avez l’esprit international. C’est à dire que mai tenant que cela va bien pour les internationalistes, et mal pour les nationalistes persécutés pat ces derniers (et votre post en est la preuve), vous choisissez d’être internationaliste. Vous tirez vos petits martins de feu de cette position que vous croyez moderne mais qui bafoue l’héritage, et lorsqu’il n’y aura plus que des internationalistes au sein d’une grande internation eh bien vous pleurez parce qu’il se trouvera en leur sein les plus extrêmes qui vous persécuteront.
la meilleure, c’est la grenaille de Noirmoutiers,
Ed dit: 24 mai 2019 à 16 h 42 min
Et je ne voterai pas dimanche. Trop envie de flirter avec des mecs et de glander avec mes chattounes. C’est beaucoup plus constructif que le vote, malgré les apparences.
–
Excellente idée dans votre cas.
« il se trouvera en leur sein les plus extrêmes qui vous persécuteront »
Si vous faîtes allusion aux barbus, sachez que c’est ma plus grande peur. D’où ma volonté d’union des peuples civilisés, chose impossible à cause de boulets germanophobes dans votre genre. J’adore vos commentaires sarcastiques, vous avez même un humour anglais (le saviez-vous ?), mais vos idées politiques et avis sur le monde que vous ne semblez pas avoir parcouru sont catastrophiques. Je vous assure qu’à chaque lecture de vos commentaires de propagandes s’échappe un souffle de ma bouche suivi d’un regard blasé vers le ciel. Vous voyez ? Irrécupérable
« mal pour les nationalistes persécutés pat ces derniers »
Voilà. Là vous êtes drôle ! (Ah mince, ca n’était pas voulu…)
« Et je ne voterai pas dimanche. Trop envie de flirter avec des mecs et de glander avec mes chattounes. C’est beaucoup plus constructif que le vote, malgré les apparences. »
Il faudrait mieux vous organiser, comme une femme moderne. Là, vous semblez à la ramasse, comme la petite punkette du blog que vous êtes, avec ses épingles à nourrice sur le corps. Une nihiliste qui ne va pas voter, c’est normal, cela ne saurait nous étonner. Pourtant, Hamon était pour vous. Vous n’en avez pas marre de travailler, et de porter un fardeau trop lourd ? Je crois que si. Vous êtes mûre pour l’expérience.
glander avec des chattes et flirter avec des mecs. Moi je veux bien, mais je trouve ça plutôt incompatib’ le dimanche. où sont les glandes, au juste ?
(NB/ je dis ça en tte amitié germanique pour fair état de ma perplexité et pauvre imagination et qu’on va encore me tomber sur le poil, soupir, au nom de mon provincialisme et de mon manque d’assurance sur proust que j’ai pourtant étudié à fond toute ma vie, m’enfin, ah ah la).
Cette image isolée du très bon site arvalis-infos.fr donne la quantité de glucose pour chaque variété de pommes de terre. Cette donnée est très importante tant pour la saveur finale que pour la coloration obtenue en friture. Car il existe une sorte de brandade créole pimentée dans huile d’olive mais justement frite dans l’huile et que l’on nommé accra.
www.http://www.arvalis-infos.fr/_plugins/WMS_BO_Gallery/page/getElementStream.jspz?id=23489&prop=image
soit
JJJ est très doué en imitation de style. Aprés le boug, clopine. On dirait les vrais à chaque fois, j’applaudis.
Hâte de voir « Mektoub my love ».
avec un « cuni » qui dure 13 minutes!Le temps de sucer un eskimo.
« avec un « cuni » qui dure 13 minutes »
Ce n’est même pas cette image/idée qui me dérange le plus, mais plutôt les trois heures dans une boîte de nuit. Purée…
J’en ai usé des dance-floors dans ma jeunesse et passais des nuits entières en discothèque, mais REGARDER des gens en boîte de nuit pendant 3h…C’est quoi le projet de ce malade ?
@17.07 pado ? jacques R ? l’ex antisémite fou ? pas possib’ !
Le film dure plus de trois heures, et il paraît que si on retirait tous les gros plans sur des culs il ne resterait que vingt minutes. Volà le programme. Un cinéma nouveau ? Allez, on attend le prochain billet de Passou sur Gary avec impatience, pour nous changer les idées, et entrer dans le sérieux de la création romanesque.
Pour tout vous dire je suis lassé que les gens ici pour la plupart n’apprennent pas et ne cherchent pas à réviser leurs positions erronées. J’ai donc décidé de quitter ce blog en laissant ceux-ci, c’est à dire presque tous, à leur erreur indélébile.
Vous en faites partie, Drlaporte, avec votre Hamon. Désolé. Je m’en vais. C’est fini.
« Ce n’est même pas cette image/idée qui me dérange le plus, mais plutôt les trois heures dans une boîte de nuit. Purée… »
Purée et branlette de morue : tel est le nouveau cinéma à Cannes !
what ? un « cuni » qui dure 13 minutes !!!
Le doubl’ du temps d’Adèle et la copine qui se broutaient la foufoune ? A trouvé le bon créneau, l’kéchiche.
Moi, je sais que ça durait pas si longtemps, naguère, ce préluminaire avec mes copignes.
Faut que j’allhions m’éclairer ça. Ca sort quand, au juste ?
« qui se broutaient la foufoune »
Faux. Elle se doigtaient uniquement.
J’avais 17 ans quand j’ai essayé de lire « Du côté de chez Swann » ; c’était l’année du bac, dans la salle d’études de mon lycée. Je ne peux pas dire que ce premier contact m’ait séduit. Plus tard, j’ai passé une bonne partie de mes nuits à savourer les premiers volumes de « la Recherche » dans la guérite où je veillais sur le camp de matériel où l’on m’avait affecté. Je n’ai terminé cette première lecture intégrale que quelques années après. Plus tard, elle suivie d’une autre. J’ai donc lu Proust, le plus souvent avec délectation. Mais de ces lectures, je garde peu de souvenirs précis. Il faudrait sans cesse relire et relire encore. Proust n’est pas le seul à subir ces ravages de l’oubli. Peut-être que le seul bienfait de la lecture — ou presque –, c’est le plaisir qu’on y goûte dans l’instant. Dans le choc de la rencontre, là, maintenant. Dans la mémoire, La flamme de la bougie du souvenir s’éteint peu à peu ; une fois que la bougie a fondu, il est hors de question qu’elle renaisse. Entropie…
« Pour tout vous dire je suis lassé que les gens ici pour la plupart n’apprennent pas et ne cherchent pas à réviser leurs positions erronées. »
Il y a de bon que l’observation vient d’un petit réactionnaire sans épaisseur. Cela dit, on est quand même libres de commettre des erreurs et d’aller droit dans le mur comment bonne nous semble.
« Faux. Elle se doigtaient uniquement. »
Merci de cette précision Ed. C’est la grande spécialiste du fist-fucking espagnol qui parle. On n’a pas oublié cela chez vous, Ed. Chacun ses perversités…
Le temps de sucer un eskimo.
De Nota semble avoir beaucoup voyagé.
Hurkhurkhurk.
« J’ai donc lu Proust, le plus souvent avec délectation. Mais de ces lectures, je garde peu de souvenirs précis. Il faudrait sans cesse relire et relire encore. »
Exactement ! J’ai lu Du côté de chez Swann il y a un peu plus d’un an et j’ai presque tout oublié, ce qui n’est pas le cas de mes autres lectures. C’est pourquoi je pense que l’expérience particulière avec Proust ne peut mener à une telle conclusion sur la littérature en général. La lecture est bien plus que le simple plaisir du moment, elle nous modifie en profondeur.
Bon 3J, mes remarques s’adressaient à baroz mais comme nous restons dans l’univers du post de passou, allons-y (contraint et forcé, mais autrement je vous sens prêt à mordre)
Et puis il s’agit d’un PAN (vous verrez) de l’histoire de Paris (et de la peinture)
Baroz nous raconte (après recherche wiki) le 20/05 à 21h02 et 21h12 :
« La photo 1 d’illustration, dont Passou nous dit en légende : (« Le cercle de la rue Royale », 1868, huile sur toile de James Tissot, musée d’Orsay (Charles Haas, qui a inspiré le personnage de Charles Swann, se tient debout à l’extrême-droite) a certainement été prise sur la terrasse de l’actuel hôtel de Crillon »
« Oui, c’est bien cela, mais l’architecte du Crillon est Trouard (Gabriel étant celui de la place). »
Menons l’enquête 3J, le cercle s’appelle ‘de la rue Royale’, comme la façade ouest de la Place de la Concorde actuelle (construite par Gabriel qui n’a fait que la façade, mais toute la façade) a été divisée en quatre lots et que l’hotel de Crillon (dont l’arrière façade a bien été construite par Trouard) se trouve le plus à l’ouest de cette façade et donc à l’opposé de la rue Royale il ne peut s’agir du Crillon sur le tableau. Il s’agit de l’hotel de Coislin au coin de la rue Royale (avec une entrée bien sûr).
Je sais ça ne vaut pas un bon polar mais je fais au mieux (pire?)
Aspect littéraire accessoire, Chateaubriand a vécu 2 ans dans cet hotel particulier (ça ok je viens de me le lire sur wiki)
Donc vous voyez 3J vous avez la réponse.
roro avait pourtant écrit qu’il n’attaquait jamais le premier… le nez dans son caca.
Encore, Jazzi que ça se refroidisse un brin entre Rivière et Proust, le jour où le premier écrit au second à propos des homos qu’il détestait : vous me vengez. Rivière n’était pas un homme très fin ni très intelligent (ceci très sensible dans sa correspondance avec Alain-Fournier, lequel est cent pieds au-dessus), il n’avait pas compris que Proust… et personne ne le lui avait dit.
La description que fait Martin du Gard du cadavre de Rivière laissé au travers d’un lit de repos est saisissante. Martin du Gard était expert dans la description des cadavres. Un genre littéraire à soi-seul (Léautaud etc.). Chez Huysmans, ce sont les morceaux de fromages jetés dans les assiettes d’établissement douteux qui tiennent le rôle.
Proust n’est pas un écrivain qui se lit. C’est un écrivain qui se relit. Il faut trois ou quatre lectures pour commencer à soupçonner ce qu’il raconte en réalité, sans qu’il soit toujours possible d’exprimer ses intuitions. Avant de l’expliquer à ses potes, il y a bien du chemin.
Il faut aussi bien connaître, comme je le disais il y a quelques jours, sa bibliothèque, sa Correspondance etc. Et les jugements sur lui. Le seul jugement négatif que je connaisse se trouve dans la préface des lettres à Lucien Daudet Mon cher petit, rédigée par le médecin à qui L. Daudet offrit ces lettres. Il semble que le petit Daudet ait fini par haïr Proust pour son côté dévorateur.
Pour ce qui est de la façon étonnante dont Proust recyclait ses lectures, il existe, dans le numéro « Réalités » qui lui est consacré un article très intéressant de José Cabanis, qui montre comment Proust a littéralement vampirisé un recueil d’articles du critique Jules Lemaître. Quel grand lecteur que Cabanis.
Un texte à lire de Rivière, ses carnets de guerre. D’Aimée que je n’ai jamais lu, Gide à dit que c’est à vous dégoûter de l’imparfait.
PRETS POUR DIMANCHE ?
34 listes donc. VGE, comme beaucoup, a dit que c’était et que quatre ou cinq listes auraient suffi.
Oui, mais il y a plusieurs extrêmes gauches, plusieurs gauches, plusieurs centres, plusieurs droites et plusieurs extrêmes droites. Ce n’est pas tout, la preuve : 34 ! Ont voulu la ramener les royalistes, les féministes, les espérantistes, les jeunistes, les fédéralistes, les frexiteurs, les mahométans, les neutres, les oubliés, les rienistes, les je ne sais quoi , les m’as-tu-vu, les dingues, les sans un rond pour se payer des affiches et des bulletins. On est vraiment dans le n’importe quoi.
Moi, je vais voter, sans aucune hésitation, pour la liste LR. Comme j’ai voté Pompidou, Chirac,
Sarkozy, RPR, UMP, LR et ce sera pareil aux élections suivantes. Je suis fidèle, et pas seulement en politique.
Pat V à 12h02
Non.
Le nombre de panneaux vides, pourtant, en Italie, vous ne pouvez imaginer.
Ai bien pensé à Ian Brossat, oui mais c’est finalement une très mauvaise idée ces jeunes loups en politique.
Alors, non.
Ni jeunes ni vieux loups ni briscards de la politique.
Attends vieux marin sachant naviguer à vue et au sextant.
Les autres, je les zappe.
Bouguereau
Tu te saisis d’un miroir quand tu me parles ? La mienne de tête est sur mes deux épaules et sous mes cheveux, moi.
Jazzi, tu devrais écrire un goût des cadavres. Tu y mettrais l’horrible descente de cercueil de Charlot s’amuse, ce chef-d’oeuvre ignoré.
Soleil vert: grand merci d’ouvrir votre porte à mes fabrications imaginaires!
Ah oui, Christiane, la citation me plaît infiniment et vous savez pourquoi. J’ignorais tout du livre de Tadié; ça doit valoir le détour… ah là là, même à le relire… Proust est inépuisable. C’est comme les sonates de Beethoven, ou une symphonie du même B. on ne s’en lasse pas.
Bouguereau
Tu te saisis d’un miroir quand tu me parles ? La mienne de tête est sur mes deux épaules et sous mes cheveux, moi.
La tête de boumou ne se trouve pas sous ses cheveux : il n’a pas de cheveux. Sa bouche ne se referme pas sur ses dents : il n’en a plus. Sa braguette ne se referme pas sur ses go…s : jamais descendues… Quand au reste, comme dirait Périgot Joseph, un bon ami de Marcel, ces
relique du cœur on aussi leur poussière, sur leur restes sacrés ne portons pas les
mains.
Incroyable qu’il soit encore de ce monde… Mais de quel monde en fait?
Hurkhurkhurk!
Quoi dédé, on ne doit pas réagir à l’expression de votre mégalomanie ? oups, petite erreur, on ne doit pas réagir à l’expression de votre bêtise réactionnaire ? Contentez-vous de raconter votre plat du soir… entre un voyage au delà des confins du système solaire et le manteau piétiné d’une stagiaire.
Très bien, Patrice Charoulet. Du moment que ce n’est pas pour Loiseau, ce n’est pas un mauvais vote.
@pado dit: 24 mai 2019 à 17 h 46 min et Jazzi,
Après la mort de Swann, est évoqué dans La Recherche, dans « La Prisonnière », un article de journal :
« Nous apprenons avec un vif regret que M. Charles Swann a succombé hier à Paris, dans son hôtel, des suites d’une douloureuse maladie. […].
Il appartenait aussi au Cercle de l’Union et au Cercle Agricole. Il avait donné depuis peu sa démission de membre du Cercle de la rue Royale. […] »
Le narrateur s’adresse alors à Charles Swann:
« Et pourtant, cher Charles Swann, […] celui que vous considérez comme un petit imbécile a fait de vous le héros d’un de ses romans […]. Si dans le tableau de Tissot représentant le balcon du Cercle de la rue Royale, où vous êtes entre Galliffet, Edmond de Polignac et Saint-Maurice, on parle tant de vous, c’est parce qu’on voit qu’il y a quelques traits de vous dans le personnage de Swann. »
Quant au etc.
Trop je riois…
Bonne foirée, comme on disait du temps de Voltaire…
Réserves de nourriture et d’eau ✔
Porte fermée à double tour ✔
Playlist black-metal dissuasive ✔
Panneau « barrez-vous » sur la porte ✔
Tout est prêt pour la fête des voisins.
Voilà ce que je lis sur le mur Facebook de Stéphane
Rose.
@17.46 ‘contraint et forcé, mais autrement je vous sens prêt à mordre)…
et vous n’aimez pas me voir en cet état ?…
Bon, je ne sais pas qui vous êtes, mais suis ému, nonobtant. Surtout, pour cette longue explication… devenue tout à coup des plus lumineuses, pour jzmn et les siens. En effet, on était loin de Gabriel de Tarde qui préférait fréquenter la place Vendôme !
@ monsieur PATRICE CHAROULET. Admiration pour cette constance dans le conservatisme de vos valeurs law & order. Avez l’air de l’homme droit, égaré parmi des apaches aux mœurs contre nature. Bronchez pas ?… Une question quand même : y a-t-il bien assez de verdure chez LR sur place ?
En complément :
« Charles Haas serait l’un des modèles retenus par l’écrivain pour ce personnage.
Chose rare dans « la Recherche », le narrateur s’identifie à l’auteur et porte un jugement posthume sur Swann. Il note que c’est peut-être grâce à lui, l’auteur, « petit imbécile » que Swann continuera à vivre pour la postérité . »
Trouvé sur le site très intéressant :
http://proust-personnages.fr/
>DHH
Dans le camp des autres de Thomas Vinau
Le geai : vous aussi en parlez
Un geai gras, prétentieux, gros bras de la forêt, s’ envole sans comprendre.
La mise en boîte a de beaux jours devant elle, lèches-culs-de-sac
Envoyé de mon iPhone
Patrice charoulet
Les gilets jaunes
Pour moi c’est trop.
Cela montre juste que la soupe est bonne.
Renato
Je vous ai remercié vivement. Mon com. ne passe pas.
Solferino c’est plus que bien.
🙂
Au lieu de faire profil bas, le clan Polanski en rajoute, alors que la cavale polanskienne continue de plus belle à narguer le juge américain, pour inculper, juger et condamner enfin Polanski à une peine sévère pour le viol aggravé d’une adolescente :
« Mais visiblement, la vision de l’affaire Sharon Tate revisitée à la sauce Tarantino n’est pas au goût d’Emmanuelle Seigner, l’épouse de Roman Polanski depuis 1989. Soutien sans faille du réalisateur de 85 ans, la sœur de Mathilde Seigner a publié sur son compte Instagram un cliché de Roman Polanski et Sharon Tate, accompagné d’une légende qui ne laisse place à aucune ambiguïté. «Comment peut-on se servir de la vie tragique de quelqu’un tout en le piétinant… À méditer», tacle-t-elle. Avant de préciser ensuite dénoncer «le système qui piétine Roman». »
«le système qui piétine Roman»
N’est-ce pas plutôt « Roman » qui a piétiné la justice et le reste ?
@raymond dit: 24 mai 2019 à 18 h 45 min
Oui, un livre vraiment intéressant où Jean-Yves Tadié crée une passerelle entre Proust et Freud, précisant dans son avant-propos « qu’aucun d’eux n’a lu l’autre, bien que Freud savait parfaitement le français et que Proust avait étudié l’allemand à Condorcet. »
Je ne connaissais que Lectures de Proust paru chez A.Colin en 1971 et la biographie Marcel Proust parue en 1996 chez Gallimard.
Ce Lac inconnu, paru en 2012 chez Gallimard, sans Bérénice, je serais passée à côté.
Dix-huit très courts chapitres explorant le sommeil, les rêves, l’inconscient, la mémoire, l’enfance, les personnages, les ouvrages de l’époque (Emile Mâle, A.Thierry…) qui ont été utiles à Proust, les femmes, l’Amour, la jalousie, les actes manqués… Chaque thème découlant du précédent.
Heureusement, Catherine Deneuve n’a pas encore vue le film… Mais E. Seignier l’a-t-elle vu ? Et comment ? Etait-elle à Cannes, petite souris dans la salle de projection du Festival ? Mystère.
Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière, sur leur restes sacrés ne portons pas les
mains.
Chaloux
Je ne vois pas pkoi vous en rajoutez à ma pique déjà acérée.
Sur les organes (vus à Egizio)
Le cerveau jeté ( je suis ravie ; les hippocampes auront cessé de nous faire iech)
Les organes dans le vase canope.
Le coeur laissé à l’intérieur du corps pck témoin de la volonté et de la conscience.
Pour le reste, saler le corps pour aider à la momification. Ma maman est bien partie pour.
Quand elle sale, j’attrape peur.
Et du ♡, elle a.
(De la fleur bleue aussi ; digitales pour vous, longues et fières).
@Chaloux dit: 24 mai 2019 à 18 h 19 min
« Proust n’est pas un écrivain qui se lit. C’est un écrivain qui se relit. Il faut trois ou quatre lectures pour commencer à soupçonner ce qu’il raconte en réalité, sans qu’il soit toujours possible d’exprimer ses intuitions. »
Comme c’est juste ! (moi, il m’en faut plus que trois ou quatre !)
17h43
, »Plans sur son sexe à elle épilé et sur son acte à lui très investi, plans sur ses fesses à elle claquées, dans le feu d’une action de sa part à lui très passionnée. La scène dure 13 minutes avec toutes les étapes de la pratique orale filmée de très près, sous toutes les coutures et dans toutes les positions. Une scène choc, osée, crue, vraie qui fait et va faire parler que ce soit à Cannes en cette fin de festival ou lors de la commission de classification du film qui déterminera sa sortie en salles. »
C’est un film qui probablement sera encadré par une indication sur l’âge ideal pour cette vision artistique novatrice d’une sexualité qui se doit d’être montrée au cas où ? Cela a l’air d’être un indispensable, qu’en pensez vous chaloux, vous qui n’avez loupé aucun transport pour de lointaines destinations ? Le film à ete retenu en pré sélection, en rais9n de critères qui répondent à des exigences esthétiques, sociétales … La bande annonce gorgée de soleil et night club, cela devrait faire recette. WA nous a bien proposé tout ce que vous avez toujours voulu savoir mais il suit depuis toujours une analyse et c’est à présent un has been bavard et dépassé. Pas vu ce film à l’invite Provo, baise moi, un policier et vous?
« Je n’ai pas l’esprit de défaite, je n’ai pas, non plus,l’esprit de conquête.
Rose Garibaldi, de Turin.
D, chacun ses goûts.
Apparemment, E. Seigner n’a pas vu le film de Tarantino. Ce qui ne l’empêche pas de porter un jugement définitif dessus. On admirera l’intelligence du procédé, la hâte de parler à tort et à travers, et de défendre un coupable qui n’a pas encore été jugé en Amérique !!!
@ et Hamon, il en pense quoi du travail de Polanski et de Meinhoff, au juste, dlp ?
@ CT et alter, Je signale un excellent document sur proust de ghislain de diesbach, paru en 1991. J’imagine que tout le monde l’a lu intégralement, sauf moi et MS.
https://www.babelio.com/livres/Diesbach-Proust/217683
Je l’ai trouvé à la 18e page de google à l’occurrence proust*riviere. Sauf erreur, etalii-MS ne semblent pas l’avoir encore linké à Passoul, Paul Erdel et les autres erdéliens. La cune réparée. Tout faire icite.
Bérénice et alii,
Quant au 17h43.
Les eskimi, on les croque, non ?
pado a toujours été pado, je le sais et je suis bien placé pour le savoir, je me souviens d’un portrait sur le blog débile d’une débile où il était question d’art équestre dans les roseraies, de bistrots et de ski…
avoir une mémoire d’éléphant est à la fois un don et aussi une malédiction.
On ne sait pas vraiment ce qu’E. Seigner reproche à Tarantino, par conséquent. De faire de l’argent sur le compte de Polanski ? On a quand même le droit de parler de Sharon Tate, non ? D’ailleurs, sa soeur a déclaré qu’elle n’avait rien contre ce projet. Mais voilà, il y a Polanski, et là, à chaque fois, ça commence à foirer. Pour que tout rentre dans l’ordre, il faudrait que Polanski soit enfin juger. Car le coupable, qu’on se le dise, ce n’est pas Tarantino, qui aujourd’hui parle du Hollywood de cette époque, et c’est son droit, mais le coupable ça reste Polanski, recherché par presque toutes les polices du monde.
Le geai : vous aussi en parlez
il y a une citation de proust dans le duculot sur le noir de geai où il commente et confond:je ne l’ai pas ici mais c’est culotté
bonsoir
@ C’est un écrivain qui se relit.
C’est bien ce que je pensais : il ne faut jamais le commencer. J’en avais toujours eu l’intuition, et aujourd’hui, une confirmation exemplaire….
Le titre de la saga avait dû m’alerter inconsciemment.
Brefl, on naît doté du bagage de la lecture proustienne première in utero. Puis on avance dans la vie en relisant sans cesse, sans jamais épuiser son destin ni jamais perdre son temps. Formidab’ ce proust… à faire déplacer des montagnes et réchauffer la planète !
possible rose que pour vous l’essentiel soit la sucette ;je ne rejoins pas votre club
Kechiche, à mon avis, règle des comptes à un certain type d’éducation, comme pour le bowling il lance le projectile. D’autres que lui dérangent le jeu plus discrètement , différemment.
Rose, c’est comme on veut.
Je suis heureux de savoir, rose, que vous avez apprécié.
Cessez donc de répéter à tout bout de champ « bonsoir » ou « bonne journée », et alii. On est pas dans un pensionnat de bonnes soeurs, décoincez-vous !
Bougui.
Garibaldi aussi n’en avait guère.
https://it.m.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Garibaldi
Don’t stress
—–
Ce jour, ai douté fortement de la résurrection des corps.
Et, tous ces morts m’ont fatiguée.
Vais éviter qq. années ce musée et ses momies.
Même.Hamon.
Et ibis.
—–
Christiane
Vous êtes en pleine forme : bravo !
Renato
Si mon com.entier ne reparaît pas, je vous le réecris.
Merci à vous.
Le voici en italien pour les italophones, renato y les otro
https://www.film.it/recensione/art/cera-una-volta-a-hollywood-la-recensione-del-nono-film-di-quentin-tarantino-no-spoiler-55342/
L’actrice jouant Sharon Tate splendide.
Sans défendre aucunement Polanski, reconnaître que sa vie a été tragique serait juste.
C’est pas une raison : ne criez pas, j’ai compris.
Nota : on ne peut qd même pas attendre que Polanski fasse un film sur ce drame.
Ce que dit E.Seigner serait « interdit d’en parler ? »
je répète ce qui me convient et ce ne sont pas les couvents et autres établissements de formatage sexuel
à la erdélienne
Quel rapport jazouille ? Elle ne dit pas ça parce qu’elle est coincée.
1487
commentaires