A l’écoute des silences de Music et Rebeyrolle
Ce n’est pas pour me vanter mais je me suis toujours senti en situation d’impuissance chaque fois qu’il s’est agi d’écrire sur la peinture. Passe encore un article ou une préface. Mais écrire un livre non pas autour d’un peintre mais sur sa peinture. Un livre qui ne soit pas de pure réflexion théorique ou d’analyse esthétique mais même un livre d’écrivain d’art à la Malraux. Insurmontable sauf à verser dans le commentaire biographique, dans le meilleur des cas, ou au pire dans les travers de l’anecdote. L’impression nous gagne alors que la langue s’épuise en vain, que le lexique est d’une pauvreté insigne, que les métaphores s’annulent d’elles même face à l’immensité et à la profondeur de ce qu’il y a à décrire. Je n’en nourris que davantage d’admiration pour ceux qui en sont capables tout en renouvelant le genre.
Dès lors qu’elle paraissait dans « L’un et l’autre », la collection à mi-chemin du portrait et de l’autoportrait du regretté J.B. Pontalis, un boulevard s’offrait devant Sophie Pujas pour y évoquer son Zoran Music Dans Z.M. (120 pages, 17,90 euros, Gallimard). Il n’était pourtant pas évident de venir après le puissant La barbarie ordinaire. Music à Dachau (2001) de Jean Clair qui disait déjà l’essentiel. Il y manquait peut-être le superflu que ce nouvel auteur fait apparaître dans sa très discrète et humble majesté. Elle raconte la même histoire que lui mais pas avec les mêmes mots ; et lorsqu’ils sont forcément identiques, elle ne les a pas rangés dans le même ordre. Cela tient de la divagation poétique. Ce n’est pas de trop pour retracer le chemin de ce slovène élevé en frioulan, en italien et en allemand, dont l’enfance fut bercée par l’hymne habsbourgeois. Un grand type athlétique et gai, bon et gentil. L’écriture avance par éclats plutôt que par fragments. Econome et sobre, ce qui est la moindre des délicatesses pour évoquer quelqu’un de vraiment pas bavard. On suit le héros dans les rues de Venise, ville sans perspective ni point de fuite où il vivait, cité amicale aux fantômes et tissée de silences. Jusqu’à son arrestation pendant la guerre, sur le pont de l’Accademia. Menotté, il est emmené par les SS en gondole… C’est la première fois qu’il monte sur une gondole. Puis Dachau. Le cœur même des choses.
Le camp, il y est né et il y est mort ; c’est à croire au vu des dessins qu’il en ramenés et qui hanteront désormais toute son œuvre d’une manière ou d’une autre. Toutes les nuances d’ocre et du noir pour cerner silhouettes et visages comme le lui avait enseigné son maître Greco. Il puise ses teintes en terre d’Ombrie et de en terre de Sienne. « On ne peut pas appeler cela des souvenirs » note l’auteur et elle a raison. Tout ce qu’il dira et dessinera du camp excède la nature du souvenir. Avant d’être un camp, Dachau était un Pont-Aven : Corinth, Spitzweg, Liebermann y ont peint ; heureusement qu’ils n’y a pas eu d’« école de Dachau ». Après avoir vécu dans l’inimaginable, il rentre en Italie pour vivre dans l’absurde : à son arrivée, il est considéré comme déserteur… Mais il est assez bienveillant pour y voir la reconnaissance de profonde fascination pour le désert, apothéose du paysage, qui est tout sauf synonyme de mort. Ses portraits sans visage le destinaient à rencontrer un jour Paul Celan pour échanger des silences éloquents qui eussent assourdis les oiseaux ; la femme du poète prépara le terrain ; trop tard, il s’était jeté du pont Mirabeau. Nulle part plus à l’aise que dans la compagnie des montagnes, Music était animé par le sentiment de la perte
De temps en temps, dans un interstice, se glisse la voix du peintre en italiques. La voix du silence d’un homme pétri d’humanité et de sensibilité, qui ne sait pas vivre en compagnie de qui ne se suffit pas à lui-même. Un artiste attentif à tous les signes. Que son atelier de la rue du Saint-Gothard à Paris ait été précédemment occupé par Haïm Soutine puis par Brassaï lui apparaît comme un passage de témoin. Et au passage, on apprend que lorsque le président Mitterrand passa Noël à Venise, il descendit chez cet homme de doute radicalement indifférent au pouvoir et à son vain cortège de gloires ; on découvre qu’il renonça, après l’avoir acceptée, la commande du Sainte Famille que lui avait passée le cardinal Lustiger : « Dessiner un enfant lui était aussi contre nature et repoussant que d’en avoir un (…) Il pouvait tout supporter, sauf l’odieuse fragilité d’un enfant ». Il a fini par se dissoudre dans les brumes de sa ville et rejoindre ses tableaux. Zoran Music voulait qu’on se souvienne de lui comme d’une brise légère. C’est toute la douce vertu de Z.M. de nous y aider.
Que peut la peinture ? La question se pose pareillement face aux toiles de Paul Rebeyrolle (sa prochaine exposition particulière « Le pouvoir de la peinture » se tiendra à Eymoutiers du 22 juin au 30 novembre), une œuvre qui nous arrache du sol. Le photographe Gérard Rondeau rode autour depuis des années, 1988 pour être précis ; il a accompagné l’homme et l’œuvre un peu partout en Limousin et dans le monde, dans les ateliers, les expositions, les musées, les conférences, les rues ; il l’a regardé regardant ses maîtres, écrasé par l’évidence de leur génie, l’œil mouillé face à Rembrandt, Géricault, Delacroix, tout à sa jouissance de l’instant, engrangeant de quoi nourrir sa révolte légendaire ; il s’est mis à l’écoute avec toute la discrétion requise, laquelle n’exclut ni l’amicale vigilance, ni l’esprit critique ; il s’est imprégné de ses matériaux (terre, cendres, paille, fragments d’os et de bois) ; puis il a fait don à celui qui lui avait tant donné du Journal d’un peintre (19 euros, éditions des Equateurs) qu’il a composé à sa place. Un livre de Rondeau pour Rebeyrolle, l’un prêtant à l’autre son œil et sa voix pour donner le livre qu’il n’aurait jamais fait sans lui. Hormis la préface signée Rondeau, de même que les photos saisissantes de vérité nue, le reste, fusées baudelairiennes et explosions de pensées, est de Rebeyrolle, une force qui va, la mélancolie sans l’irrésolution, « un pessimisme clairvoyant » selon Rondeau.
Sublime dos de femme dans la Mort de Sardanapale, priorité essentielle du fond dans tout commencement de tableau, émotion face à l’intensité de l’air qui circule entre les toiles à Saint-Louis-des-Français, légère réserve devant l’envahissement des problèmes personnels dans l’art de Bacon, admiration pour l’héroïsme du résistant Guingouin, la vulgarité définie comme l’engagement d’engagement en toutes choses… Rondeau s’efface, Rebeyrolle s’avance ; voilà pour les paroles ; pour la musique, celle des images, ils vont dans ce livre bras dessus bras dessous. Il est peu de témoignage de complicité plus émouvant que la capacité d’un artiste à se mettre au service d’un autre artiste quand un lien intime les relie. Le Journal de leurs virées, un luxe que ce reportage infini, est un cadeau. La photo de Rebeyrolle au volant fonçant dans le paysage qui défile donne l’illusion qu’il va entrer dans le motif. On comprend alors en quoi sa représentation du monde est si physique. A l’instant de sa mort, l’un a regardé l’autre passer de l’autre côté et rejoindre sa toile.
De toutes façons, Music ou Rebeyrolle, l’écrivain ne doit jamais rien attendre directement de l’artiste même. Tout ce qui vient ne peut venir que de biais. Ne jamais oublier le refus de Francis Bacon : « Puisque je me suis déjà tué à le peindre, pourquoi voulez-vous en plus que je m’évertue à l’expliquer ? ». Rebeyrolle ou Music, ils nous en disent la même chose, Gérard Rondeau et Sophie Pujas : chez eux, le silence dit tout. Il est leur compagnon secret. Quand on regarde ce qu’ils ont fait, on n’a plus qu’une envie : se laisser envahir et se taire.
(« Paul Rebeyrolle fonce dans son paysage » photo Gérard Rondeau ; « Autoportrait de Zoran Music », 1988, Centre Pompidou)
441 Réponses pour A l’écoute des silences de Music et Rebeyrolle
Si l’on est vraiment à l’ écoute, les silences les plus profonds nous parlent; paroles » muettes » comme le dit Francis Ponge..
Passionnant sujet que celui qui questionne la possibilité d’ écrire sur l’art, Pierre Assouline.
Il est toujours plus « sérieux » de parler du silence des œuvres d’art mais depuis John Cage, on sait que le bruit du silence est fracassant!
il s’était jeté du pont Mirabeau
« Du sollst zum Aug der Fremden sagen: Sei das Wasser.
Du sollst, die du im Wasser weißt, im Aug der Fremden suchen.
Du sollst sie rufen aus dem Wasser: Ruth! Noemi! Mirjam! »
(P.Celan, Mohn und Gedächtnis)
« Ce que j’ai vécu à Dachau m’a appris à m’attacher à l’essentiel, à éliminer tout ce qui n’est pas indispensable. Aujourd’hui encore, je peins avec un minimum de moyens. II n’y a plus, dans ces travaux, ni gestes, ni violence. On parvient à une sorte de silence qui est peut-être un aspect caractéristique de mon travail. II n’y avait jamais, voyez vous, dans la mort de tous ces gens à Dachau, la moindre rhétorique. Chez les milliers de morts que j’ai vus, je n’ai jamais entendu un cri, je n’ai jamais vu un geste. Et bien entendu, la protestation elle-même était tout à fait impensable dans de telles circonstances. Tout cela ressort dans mes tableaux. Je suis donc tout à fait incapable, après tout ce que j’ai vécu, de faire de la démagogie ou de la rhétorique, comme le font ceux qui trouvent leur avantage dans la polémique. J’ai vécu dans un monde qui était absolument tragique, et j’ai appris que c’était un endroit où règne le silence »
Zoran Music,in « connaissances des arts »1995.
Acrobatique, le critique !
Il ose l’impuissance du langage,
face à la sienne, « de d’écrire » sur la peinture
avant de s’escrimer avec sa palette bien à lui
et une certaine réussite habituelle (de rien !).
Les temps de la création, ceux de la transmission surtout, diffèrent entre les arts.
Y a-t-il équivalence entre nos moyens d’expression ?
Le génie doit intervenir pour traduire l’abstraction
dans les arts plastiques, par exemple.
Et nos sacs à souvenirs ne sont-ils pas pour un peu
dans nos traductions de et en mots de… la vie ?
Après, ce qui doit sortir de mains d’auteurs
trouve l’instrument de sa réalisation, plume, pinceau ou autre.
Et les œuvres, les résultats ? Qu’ils existent !
Une manière de marché des hasards de rencontres
décidera de leurs effets ultérieurs et de leur durée, du bruit de leurs silences.
Refletillement.
» Je n’en nourris que davantage d’admiration pour ceux qui en sont capables »
Mais qui en est capable, même les plus grands, même, par exemple, un René Char essayant de traduire en mots l’art d’un Nicolas de Staël ?
C’est toujours, quelque méritoires et brillantes que soient les tentatives, du bavardage à côté de. Ni le « langage » de la peinture ni celui de la musique n’ont de réel équivalent dans le langage des mots. On peut toujours traduire Finnegan’s wake en français, mais pas Mondrian ni Soulages ni Debussy.
Souvent, un art écrase les autres.
Plus travaillé ou préféré ?
Voienaturellement.
On peut toujours traduire Finnegan’s wake en français, mais pas Mondrian ni Soulages ni Debussy. (J. Brown)
Inutile. Mondrian, Soulages et Debussy parlaient français.
« l’écrivain ne doit jamais rien attendre directement de l’artiste même. »
Il peut même être un obstacle à la compréhension même de l’ œuvre…
Pardon, un même s’aime de trop…
Qui m’aime sème.
« se laisser envahir et se taire. »
Et pourquoi donc?
Comme si l’envahissement n’était pas un générateur de réaction. Nous ne serons jamais l’ œuvre et si son « silence » nous parle nous y répondons avec nos moyens. En parole, en écriture, en peinture, en musique ou en danse,outre le silence, c’ est comme vous voulez!
ouf ! là on est DANS la peinture et pas dans le boudineries évoquées chez Popol
@Nicole,
Je voulais mettre : « un même sème de trop »..
Belle promptitude!
Je n’en nourris que davantage d’admiration pour ceux qui en sont capables
TKT, par exemple. Il parle très bien de Gerhard Richter. Ou Chaloux, qui a su extraire la quintessence de l’Enterrement à Ornans.
Sans entretenir de vaine compétition entre les arts,
une image, artistique, qui plus est, ouvre souvent
une large fenêtre à l’interprétation, au récit d’histoires
parfois diverses. Certains textes aussi, d’accord !
Qu’est-ce qui résiste au pouvoir descriptif du langage ? Pas grand chose. Certainement pas l’image.
En revanche, son pouvoir évocateur, d’émotions en particulier,
n’a pas la même dynamique que les voies
qui touchent les sens aigus de l’animalité dont les alphabets sont l’image et le son.
Le goût et l’odorat résistent bien à la description
et sont, en tout cas, fulgurants comparés à
elle.
Il n’empêche qu’avec du vocabulaire et du temps,
un peu perdu, même une ambiance passée, oubliée,
est reconstituable.
Motentiellement.
…
…prêter nous vos larmes à crédit, en bouteilles de bières,…
…
…peindre sur des lunes de Neptune, Saturne, sur Titan,…et ne vous emmerdez pas sur terre oubliez la vie et rester prostré,…par la joie de vos misères,…
…
…et laisser vivre les gens qui ne vous font pas de commerce,…question de goût et de stratégie d’entreprise des apparences,…
…
…cinéma à crédit des W.C.,en portefeuilles,…
…
…punissez vous dans votre commerce à l’âme,…vivez à la Faust de Gutenberg,…
…
…les limité au bonheur à la dr. Jekyll and mr Hyde,…la banque en route d’esprit,…
…
…y mettre la main dans l’âge moderne,…
…quel profits tirer de toute ces particules en manque d’huile de lin,…mes particules démocratiques pour mes ocres et mes terres à sienne en tubées à ciel ouvert,…
…
…l’engrenage métaphysique du rameau d’or,…de l’abbé Pierre,…en quête de chevalet pour y peindre sa détresse du monde,…
…rancoeurs et conditionnements en tubes,…mes couleurs stratifiées faites de vies pour en revivre des songes et des réalités à interpréter,…et souvenirs bien stratifier,…mes premiers coups de pinceaux,…les doigts en couleur rose,…et le pinceau encore à l’aquarelle,…
…mes sanguines,…mes fusains,…et pastels à l’huile des pots de chambre,…la lumière de Descartes à Pascal,…le pantographe entre les dents,…mes jeux d’alambic au vin des roses,…
…l’alchimie sans raisons, la merde pure des copier/coller pour l’éternité à Pompée du Vésuve,…en sirotant la gay flûte au vent de globes à quatre pattes du saint Sir à poils de chameau,…
…etc,…une autre à débiter à crédit,…
…
Devant un dessin qui en dit long,
les accrocheurs de mots peuvent jalouser
le concentré de sens.
Pas mal de peintres avouent leur presqu’handicap
à parler de leurs toiles.
En cherchant un peu, ne trouverait-on pas plus de passerelles jetées entre la toile et la page par des « associations » peintre-écrivain qu’il n’en vient à l’esprit sans l’effort
nécessaire à toute création ?
Métissagement.
Merci Nicole !
Je suis fasciné par Zoran Music, mais, mais son thème sur la Shoah, me glace en peinture. Je n’ai pas de problème pour autant, avec l’horreur des camps en littérature. C’est de la peinture pour « Langue Moisie, ak. Mauvaise Langue », pessimiste à souhait.
Reyberolle, que je ne connais que par une exposition au Centre Fernet-Branca (Kunsthalle) de Saint-Louis, je le considère extrêmement français, baroque en un sens (surchargé), un des meilleurs bien entendu parmi les Français de sa génération. Parcourant un musée, sans savoir qui il est, je m’arrêterais bien sûr, attiré par ses couleurs et son énergie.
Francis Bacon est dans le vrai, la peinture n’a pas besoin d’explication, pas plus que les textes ont besoin que l’on fasse un dessin.
Regardez une œuvre plastique et si vous n’y voyez rien qui puisse vous émouvoir ou vous emmener ailleurs mentalement, faites quelques pas pour vous trouver devant une toile qui vous parle plus.
J’aime beaucoup les réflexions des très jeunes enfants devant une œuvre d’art, il me semble que leur seul désir est de communiquer, pas de se faire expliquer une philosophie…
Les écrivains doivent faire leur travail, nous parler de peinture, pour nous donner une autre vision, leur vision personnelle.
Quant aux critiques d’art, ils sont souvent préoccupés de se mettre en situation et de nous faire admirer leur culture et leur don de tout vouloir expliquer, souvent par la philosophie.
Oh, Tkt, j’adore vos généralités sur l’art, quelle finesse, quelle précision, quel à propos!
Quant aux critiques d’art, ils sont souvent préoccupés de se mettre en situation
ils baratinent, supputent les côtes et la leur et disent aux glandus « taisez vous ça vous rendra beaux et intelligents »..alors forcément lassouline a un veau d’or qui lui font sur la langue..sauce choron
fond..comme les marionettes
..ceci dit on peut faire trés trés long et trés trés chiants sur les raisons de se taire
rebeyrolle et music ensemble c’est zarbi..j’vois pas trop bien mitterand clapant chez rebeyrolle
« Francis Bacon est dans le vrai, » ! quel philosophe notre tkt, mais le sait-il vraiment lui-même qu’il « s’explique par la philosophie »?
A mourir de rire!
Oui, oui, qu’est-ce que le vrai dans la peinture de Francis bacon?
Philosophe dans l’ âme, notre tktounet!
« Francis Bacon est dans le vrai, la peinture n’a pas besoin d’explication »Eh oui!et c’est bien pourquoi Bacon accepta de s’entretenir avec son ami le critique d’art David Sylvester,c’était pour lui dire que les explications ça sert à rien,comme dirait sergio…
Oui, mais dire que l’on ne peut pas dire, c’ est encore et toujours dire!
Dire l’ indicible? Expliquons-nous franchement, plutôt!
Le silence de JC, c’est encore du JC….
L’œuvre achevée, tout est « dit »
et pourtant, commence le bavardage.
Adjugévendurement.
que je ne connais que par une exposition au Centre Fernet-Branca
du bo, dubon, du TKT, quoi…encore plus rigolo que l’almanach Vermouth
Eh, 51, il nous fait tout un pastis,le tkt!
@ gris dit: 16 avril 2013 à 13 h 20 min: l’ancienne usine Fernet-Branca de Saint-Louis, est devenue un centre d’art contemporain.
De Nota, Relisez les entretiens de Bacon avec Sylvester. Il n’explique rien : il raconte sa vie, il anecdotise, ce qui n’en est pas moins passionnant.
En marge du sujet : commenter de la musique
est aussi assez coton. A peine plus généralement :
le goût, par définition subjectif, des bavardeurs
compte un peu. Rien qu’un exemple, « le boléro » (Ravel) :
migraine lancinante ou transe sensuelle ?
Sourdinellement.
Il n’explique rien : il raconte sa vie
bon en litterature ça serait en faire des caisse..affaire d’idiome..en tout cas dans ses vidéos il n’est pas avare de sa cheutron sauvage qui aime les casinos minabe avant d’aller à son atelier tartiné comme un vieux lit plus dégueu que çui de tracey..on peut prende ça pour du vernissage au gras de jambon zut..et pis quoi lassouline..c’est quoi cette espèce de congruence..t’as dit chteument que simenon s’enfermait pour écrire..aprés qu’il se soit enfermé dans un aquarium je crois dans paris dans son jeune temps pour performer le jean marron chieur de copie dans son chalet de nécessité..faut arréter avec « l’écrit » et « l’image »..c’est un machin biblique imbécille comme on dit en province
imbécile avec 1 « l » !
ta gueule grebou
de nota dit: 16 avril 2013 à 12 h 49 min
les explications ça sert à rien
Sauf pour le cognac, « on en parle », professait Charles-Maurice…
Malraux c’est pas un copain à Cahuzac ?
Malraux c’est pas le pluriel de Malral ?
Chez Pierre,
Magnifique artique que Rebeyrolle ! Si vous n’en avez pas eu encore l’occasion, allez visiter ce merveilleux coin de France, sauvage et dense, qu’est le Limousin. Vous y sentirez au plus près la force et le combat qui animent les tableaux de l’enfant du pays.
Allez flâner aussi du côté de Vassivière, du plateau de Millevaches et au bord de la Vienne.
Amitiés, Benoît
Par éclats, par fragments, par cristaux, une sorte de syntaxe topologique, à tout le moins nullement inintéressante ; mais alors bon, comment va-t-on coller l’itérateur quadratique là-dedans ?
très belle conclusion Monsieur Assouline :
« l’écrivain ne doit jamais rien attendre directement de l’artiste même. Tout ce qui vient ne peut venir que de biais. Ne jamais oublier le refus de Francis Bacon : « Puisque je me suis déjà tué à le peindre, pourquoi voulez-vous en plus que je m’évertue à l’expliquer ? ». Rebeyrolle ou Music, ils nous en disent la même chose, Gérard Rondeau et Sophie Pujas : chez eux, le silence dit tout. Il est leur compagnon secret. Quand on regarde ce qu’ils ont fait, on n’a plus qu’une envie : se laisser envahir et se taire. »
« se laisser envahir et se taire » : c’est effectivement le mode relation relationnel vers lequel l’humanité se dirige lentement.
un monde dans lequel il ne s’agira plus de dire, d’expliquer, de voir, de comprendre… mais où il suffira de partager.
la culture comme partage d’expérience.
un critique disait il y a une vingtaine d’années, devant les foules se pressant pour aller voir une expo Monet et Picasso que ces gens s’y rendaient non pas pour voir les tableaux mais pour se regarder eux-mêmes, c’était alors l’époque où l’existentialisme comme individualiste avait atteint son point le plus haut.
Nous n’en sommes plus là : aujourd’hui il ne s’agit plus de regarder les tableaux ou de se regarder soi-même mais de vivre une expérience du partage, ou un partage d’expérience commune.
l’époque de l’indicible est finie.
cette époque supposait des expériences sur lesquelles nous venions nous heurter, comme des murs, le mur de l’incommunicabilité.
ce incommunicabilité supposait des lieux autres, des ailleurs situés loin de nous, pour lesquels nous ne pouvions que dire : « je ne connais pas », « je ne sais pas » ou « je ne comprends pas ».
que peut l’art ? que peut la culture ?
maintenant nous savons ce qu’ils peuvent : ils peuvent créer un espace commun, où la monstruosité de l’incommunicable est gommée, un lieu unique où tout est là, sans discontinuité.
tout évènement est englouti dans cette expérience commune. la maladie, la mort, le suicide nous apparaissent au même plan que le reste dans une multitude infinie d’informations qui nous parviennent sans discontinuité.
à la monstruosité de l’évènement surgissant d’un ailleurs, s’est substituée une monstruosité d’un évènement perpétuel d’un ici.
l’art et la culture vus autrefois comme générateurs (créateurs) de mondes distincts et distants sont aujourd’hui fusion ontologique.
la différenciation ancienne entre « homme artiste » créateur de monde (weltbildend) en opposition à une nature sans monde (weltos) ou pauvre en monde (weltarm) est désormais sans intérêt, dans la mesure où la seule qualité d’un monde culturel est d’être unique et partagé.
l’explication, la connaissance supposaient une séparation des mondes dans une approche senti-mental, une période du littéraire du senti qui a prolongé celle du mental impliquait elle même une fusion de l’individu séparé des autres, l’ére nouvelle, sans autre ni ailleurs, qui commence aujourd’hui vivra sur le mode du sentiment partagé.
à la question que peut l’art ? ou que peut la culture ? je pense que nous allons bientôt avoir la réponse.
Foncer dans le paysage, foncer dans le paysage… Et alors lui on lui dit rien ?
Foncer dans le décor, foncer dans le décor… Et alors on lui dit police. Enfin, c’est l’assureur qui lui dit : votre police. Parce que la police elle lui dit : votre assurance.
une nature sans monde (weltos)
t’en fais un drôle d’os-monde, keupu (et si Andréï « Dédé » Makine, c’était keupu? meeeerde alors…)
t’es bien du genre à racler le manche jusqu’à l’os, tiens…qu’y reste pas un bout de gras…bouguereau il aimerait pas
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…Alors,…Van Gogh,…ces Iris,…c’est pour aujourd’hui ou pour demain,…
…T’a gueule je fini mes tournesols,…
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…l’artiste y prend son temps,…et crée sans aucun » ordre » de commande,…je parle des vrais artistes,…pas des lèche-cul d’état pour collaborer au dégrossissage d’abrutis,…
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…Alors là,…les jury d’état dans l’art, déjà eux-même de corporatisme à deux balles d’entretiens,…
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…Mondrian par ci, Vasarely par là,…peintre en bâtiments à la côte,…d’azur,…
…etc,…
…Non,…aujourd’hui,…avoir la côte,…c’est peintre du » Shoow Ah « ,…tu t’amène avec ton pot de chambre plein de larmes à passer les tests d’authenticités de repentir et coupable,…comme chrétien forcé à deux balles de pêcheur à gémir sur du cinéma » tribales de connivences « ,…
…l’art et la messe des messies en croix,…la réussite pour une bonne » côte » d’agneau et son bordel quotidien,…
…
…Alors, Van Gogh,…ces » Iris « ,…c’est pour aujourd’hui ou pour demain,…la Show-Ah,…n’attend pas,…
…tout ces artistes sur la liste noir de l’inquisition à Freud & C°,…
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…c’est quoi çà,…c’est mon plombier qui travail au noir sur toile d’état de grâce,…vingt Dieux,…çà vaut combien,…autant que cela,…avec la côte de grâce,…au vernissage des plombiers-zingueur,…par un Jury d’entretien du Beguin_Äge,…du futur à Métropolis – baisage,…Monopole,…Cuissage,…des libertés du vent,…au dressage,…
…qui en veux du lard moderne de morue vertu,…juste un petit verre,…pour pas bander sur ma toile,…
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…peindre ou écrire,…même combat,…le savon dans la » gay » douche,…à plumes d’autruches,…la tête dans le sable,…les fesse en l’air,…les artistes de l’air,…
…etc,…trop bon,…une autre,…à » Iris « ,…
…
hamlet, le philosophe pour les indigents que Onfray fait lire à ses classes de terminales aux interclasses pour qu’ils s’en payent une tranche. le rire, guérisseur de la condition sociale et intellectuelle, connaît-on proposition plus vraie? saintkyou hamlet, les indigents d’Onfray vous disent farci.
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…mon » der blaue reiter « , de mes fesses,…
…etc,…
blaue reiter « , de mes fesses
y parait que louis 11 a passé la moitié de sa life a cheval et qu’il est mort pourri d’hémorides..blao peut être bien
imbécile avec 1 « l » !
c’est qu’il aime pas qu’on écorche son titre nobillaire la bille de keupu
…
…la période » bleue « , » l’ange bleue « ,…le blue bazar,…le bleu de Provence,…
…il nous reste le mystère de la chambre » jaune « ,…des thraces à Van Gogh et poils de chameaux sur toile à deux faces d’entretiens biceps-phales,…
…Alors là, le Good coin au plafond,…se la cime douce aux iris marquises,…du champ et marges de manoeuvres au piston,…
…etc,…Stop ou encore,…juste un petit verre à César a poil de châmeaux sur fond Pôlemploi,…de mes deux,…abrutis,…
…etc,…
ta gueule greubou
MàC ? c’est toi ? ou ton fantôme facétieux ?
weltllos avec 2 « l »
Cette curieuse photo d’un conducteur pris de trois-quarts ( » Tout ce qui vient ne peut venir que de biais »),de ce sublime quasi-dos d’homme, ne nous parlerait-elle pas de l’héroïsme du résistant de guingois? Toutes les interprétations foncent alors pied au plancher dans le décorum de l’imaginaire pileux : Robert Holl (dans la Résistance à Tonton Georges,Robert Hue), un poil à la bourre, tournant en rond – enfin, en carré- au volant de sa Lada customisée, tout autour du square Juliette Dodu, alors que le 750ème Congrès du Parti va commencer sans lui, merde ! à moins qu’il ne s’agisse de Marco Ferreri, l’époux de la femme du mari à barbe, qui se mord les doigts d’avoir repris des ortolans sur le tournage de « la grande bouffe », qu’heureusement jean marron lui a laissé les clés de son chalet de nécessiteux, mais putain quelle idée d’habiter à dache ! ah, tu me la copieras !
il est mort pourri d’hémorides
c’est la justice de dieu…ça l’apprendra d’avoir chargé ses prisonniers de cockring et chaînons en tout genre…chacun son tour d’avoir le cul qui poise
« l’écrivain ne doit jamais rien attendre directement de l’artiste même, tout ce qui vient ne peut venir que de biais. »
lorsque le spectateur de la culture devient multitude de spectateurs il ne reste que la multitude, une multitude où chaque spectateur n’appartient plus à la multitude mais apparait lui-même comme plis de cette multitude.
il ne s’agit plus alors de prendre de biais mais de passer par les ailes, le long de la ligne de touche, dans un monde constitué d’une unique ligne de touche infinie.
Toute cette polémique sur la peinture et le discours sur la peinture me semble être un vrai faux problème. Car enfin, bon sang, diderot n’a-t-il pas écrit sur la peinture ? Michaux n’a-t-il pas commenté ses propres œuvres pour en faire des poèmes, parfois des chefs-d’œuvre comme dans En appel de visages, mais tout au long de sa vie aussi. Il existe de grands critiques d’art qui ne disent pas que des idioties sur les tableaux qu’ils commentent ! Mais il serait aberrant de réduire tout commentaire à une explication, c’est évident. On ne demande pas à un commentaire de fournir une explication définitive d’une œuvre, qu’il soit celui d’un tableau ou d’un livre, mais il est tout à fait légitime de prétendre fournir un commentaire, savant ou pas, sur un tableau. Simplement il ne faut pas en attendre une révélation ni un miracle. Le miracle, la révélation, c’est forcément l’œuvre.
Ceci dit, le grand peintre Paul Kallos, qui était Hongrois et qui fut déporté à Auschwitz a produit une peinture lumineuse qui exprime le bonheur, la joie de vivre. Tout est possible, même ce miracle-là. Il y a eu une exposition de quelques-uns de ses tableaux il y a deux ou trois ans encore dans une grande galerie de la rue des Beaux-Arts, des toiles absolument éblouissantes de beauté, de soleil, faites avec trois fois rien. Un vrai miracle. D’autant que le pauvre est mort d’un cancer !
J’aime à la fois passionnément Paul Kallos et en même temps le tragique de Zoran Music. Mais ce qu’on peut dire à peu près de certain, c’est que ni Auschwitz, ni Dachau ne sont déterminants ni pour l’un ni pour l’autre. Ils sont restés libres devant l’horreur. C’est leur plus grande victoire. Je les salue pour ça.
Lisez ce qu’a écrit Charles Juliet sur Bram van Velde, ses entretiens avec Bram, ou ce qu’en a écrit Beckett, c’est totalement fascinant ! Ou ce qu’a écrit Rilke de Rodin ! C’est pas de la merde ! C’est sublime. C’est la vie de l’art, c’est de l’art, ce sont d’authentiques commentaires de ces œuvres !
C’est pas de la merde ! C’est sublime.
ML, c’est le Piero Manzoni de la Rdl. Il imprime ses propres (si l’on peut dire…) posts, les découpe à la scie égoïne, puis les enferme dans de petites boîtes en métal, dont il fixe lui-même le couvercle. On n’est jamais si bien serti que par soi-même.
Las ! malgré tous ses efforts, les boîtes fuient pire qu’à Fukushima, ça coule, ça irradie, c’est l’infection.Trop tard pour arrêter tout !
De toutes manières commenter de la musique c’est jamais trop prudent le chef d’orchestre peut parfaitement se retourner se retrousser les manches attraper une contrebasse immédiatement…
La gauche est à bout de souffle. Le gouvernement actuel, ses jours sont comptés. Préparez-vous à la cata, mes petits chéris, je vois que vous en avez besoin.
Votre jalousie m’indiffère et me fait rire.
La mauvaise langue dit: 16 avril 2013 à 17 h 49 min
Enfin une réflexion qui se tient sur l’art et ses commentaires. Pour Henry Michaux vous auriez pu ajouter Passages, Ml.
Bien sûr, mais vous le faites, c’est parfait.
Le tableau qu’on voit là n’est pas fini, il faudrait le finir.
Que peut dire le silence ?
Que peut-il dire d’autre
que rien ou, en creux,
le dernier mot entendu ?
Murmurticairement.
Le mieux c’est les boîtes de pastilles Vichy, en l’honneur de Valéry Larbaud, mais, quand même, faut se méfier, lorsque l’on les met dans la terre, qui ne ment pas, eh bien ça fuit ça rentre quand même et tout est détrempé à l’intérieur pire qu’une liasse d’actions Vivendi…
le dernier mot entendu ?
comme on ne pourrait sentir plus loin que le bout de son nez ? just in case, se passer de prétextes il y en a qui aiment, vous savez…
Il existe même des peintres qui ont toujours conçu le dialogue comme nécessaire à leurs œuvres avec des écrivains, poètes, critiques et philosophes!
L’ œuvre est une liberté offerte à chacun d ‘entre nous, dans le silence ou dans les cris de sa folie…
D. dit: 16 avril 2013 à 18 h 41 min
Le tableau qu’on voit là n’est pas fini, il faudrait le finir.
Ben finalement vaudrait mieux laisser comme cela, attendu que ce qui est terminé casse déjà pas mal le moral…
La peinture de Kallos pourrait très bien,
sans rien lui retirer ni a son auteur, être reçue
autrement que comme une illumination joyeuse
et intégrale.
Opignonsurustiquement.
Mais qu’est-ce qu’il a le jojo à ameuter tout le camping ?
Ah! l’heure est grave, ok, chaque chose à sa place avant tout, faudrait pas faire désordre attention! le sinistre n’est pas convenable, sauf quand c’est permis
Le tableau n’est pas fini, Léonor,
la symphonie est inachevée, Franz,
et le public vote la fin de son film.
Fêtlevoumêmoquement.
public hair trigger pour donner de la hauteur aux morpions ?
@M.L (vers 17h)
OUI. (Extraordinaires écritures que celles que vous citez.)
« Ce que l’homme découvre en soi les yeux fermés, c’est ce qu’il veut peindre(…) ses couleurs exaspérées ne cessent de lutter avec les ténèbres. » (Marcel Arland, Hommes des Mondes)
quel patrimoine convenable et croquignolet
que d’inestimable bonne volonté
quel sens des valeurs
mare au nié
d’authentiques commentaires de ces oeuvres ?
vous vivez dans quel monde ?
qu’est devenu Dachau ?
avec ces oeuvres, ces tableaux, ces livres, ces films et ces commentaires ?
qu’est-ce que c’est devenu ?
question ? réponse ?
c’est devenu un objet culturel !
ce monde est devenu un immense objet culturel !
dans lequel il n’existe plus aucune extériorité.
plus rien n’est extérieur à notre monde.
pourquoi parlez-vous toujours au passé et jamais au présent ou au futur ?
parce que vous savez qu’il n’est plus possible de produire un discours parce que tout discours impose une extériorité de l’objet du discours par rapport à lui-même.
c’est le cas ? non ! les individus y sont incorporés eux mêmes !
l’histoire est objet de culture.
la géographie est objet de culture !
chaque évènement qui se produit à chaque seconde dans ce monde est incorporé dans le monde comme objet de culture.
allez voir une exposition ! regarder ces visiteurs ! ils sont où par rapport aux tableaux qu’ils regardent ? ils sont à l’intérieur !
nus ne formons qu’un avec le tout, nous ne sommes plus séparés du monde.
Dachau est ici et maintenant !
toute l’histoire et maintenant.
tout l’univers est ici.
vous croyez que nous pouvons encore discourir comme Diderot sur la peinture ?
vous êtes où là ?
vous parlez où ? d’où ?
Monsieur Assouline est où ?
nous sommes tous au même endroit ! nous vivons, nous mangeons, nous dormons tous ensemble.
je suis vous tous parce que j’ai accumulé en moi tous vos discours, toutes vos subjectivités, que je les partage ou pas ils m’appartiennent, j’en fais parti, je vous ai tous avalés comme je me suis avalé moi-même.
je ne suis pas moi je suis nous tous !
nous vivions dans un monde sans transcendance, parce qu’un objet culturel se vit sur le mode de la communication.
il ne s’agit plus de faire de sa vie une oeuvre d’art mais de faire du monde un objet de culture.
le talent ? pour peindre ? le talent pour produire de la musique, des livres, des tableaux, des films…
des milliers d’artistes, des milliers d’oeuvres, des millions de discours viendront se rajouter à ceux existants, d’autres subjectivités viennent s’accumuler.
il ne s’agit pas de présentisme car le présent n’existe pas, ni de passéisme, ni future, ni présent ni passé, un monde sans temporalité, sans ailleurs et sans autres.
vous croyez que quelque chose va arrêter le processus d’agglutination culturelle ? une parole divine va élever l’humanité ? ce n’est pas nécessaire l’humanité est en train de s’élever toute seule.
comme ici : ce blog est un modèle réduit de la transformation du monde en objet culturel : aucun de ses articles ne peut arrêter Monsieur Assouline de continuer de produire des articles, ces articles produiront des commentaires, quand Monsieur Assouline mourra vous irez ailleurs, produire d’autres discours.
Ce monde produit à chaque instants des quantités infinies de discours dont la seule qualité est obtenue par la somme de ces discours…
Diderot c’est loin, très loin.
Diderot c’est l’époque où un livre n’était pas encore devenu un produit culturel, c’était l’époque ancienne de l’imprimerie.
je suis désolé de vous l’apprendre mais nous ne vivons plus dans ce monde là, va falloir vous y faire mes petits chéris.
Certains ministres gèrent très mal leur flouze.
Des dizaines de milliers d’euros trainent sur leur compte en banque et le livrets A n’est même pas rempli au plafond de 22950 €.
« fonçant dans le paysage qui défile donne l’illusion qu’il va entrer dans le motif » Pierre Assouline.
Mais il y entre dans le motif, comme dans une mêlée, le motif devient lui-même paysage. Le choc est en relief. Il y laisse des bosses, Rebeyrolle!
Vous avez-vu son visage?
ML vous le 1/2 juif je vais vous raconter une histoire vraie, enfant j’avais un ami, sa mère était juive, c’est la seule juive qu’il connaissait dans un quartier hors du monde où il n’y avait pas la moitié d’un juif à des dizaines de kms à la ronde, lui il juste croyait qu’etre juif était un jeu d’enfant qui consistait, une fois par an, à découvrir la première étoile dans la nuit du ciel pour pouvoir manger les patisseries que sa mère avait cuisinées, rien de plus, il n’y connaissait rien !!!
un jour sa mère est morte , il manquait un type pour dire la prière des morts, on est venu le chercher, il voulait pas y aller, il leur a dit qu’il n’était pas comme eux, qu’il en avait rien à cirer de leur religion à la c.n et qu’il ne savait même pas parler leur langue, ils ont tenté de le calmer, ils lui ont répondu qu’il donnerait un livre écrit en français, qu’il suffisait de lire, et ils l’ont forcé ! ils lui ont foutu une kippa sur la tête et un bouquin dans les mains qu’il n’arrivait même pas à lire lire tellement il pleurait, il était enragé.
mais quand les autres ont commencé à lire, je l’ai vu jeté le livre par terre et prier avec les autres, dire des mots qu’il n’avait jamais lu avant jamais appris avant, dans cette langue qu’il ne savait même pas qu’elle existait : »yitbarakh vèyishtabba’h… dekhol bet Israël qodam avouhon divishmayya, vè’imrou amenje.. »
je l’ai vu de mes yeux, j’avais 12 ans je m’en souviens comme si c’était hier.
alors ML faites plaisir vos c.onneries gardez les pour vous !
hamlet qui pousse la prétention jusqu’à faire dans l’empathie, rien ne nous aura été épargné dans ce carnet virtuel! le voilà dame patronesse avec ses pauvres comme les autres, si c’est pas malheureux…
« Puisque je me suis déjà tué à le peindre, pourquoi voulez-vous en plus que je m’évertue à l’expliquer ? ». Rebeyrolle ou Music, ils nous en disent la même chose, Gérard Rondeau et Sophie Pujas : chez eux, le silence dit tout. Il est leur compagnon secret. Quand on regarde ce qu’ils ont fait, on n’a plus qu’une envie : se laisser envahir et se taire ».
Certes, mais il a fallu à cette nouvelle bafouille plus de 100 lignes pour en arriver à cette chute manducatoire, si lourde et baveuse pour expliquer la vantardise d’une impuissance à dire l’ineffable de la peinture à des lecteurs ignorants de quels peintres on évoque la vie plutôt que l’oeuvre… Et on nous précise que d’autres sauraient mieux dire des peintres en question ce qu’ils mettent dans leur peinture par des éléments identiques mais dont les mots seraient agencés différemment.
Misère de la critique littéraire journalière qui ne sait plus quoi inventer pour donner à voir les tréfonds de son propre nombril, avec des lunettes rouges au nez et de la sauce piquante sur la langue ! Archttt !
Cela dit…, s’il est vrai que pour ZM « dessiner un enfant lui était aussi contre nature et repoussant que d’en avoir un (…) Il pouvait tout supporter, sauf l’odieuse fragilité d’un enfant »… alors cet homme a bien fait de sortir du silence de sa peinture pour énoncer cette profonde vérité que n’eut point reniée un Imre Kertesz.
Hamlet, ne faites pas d’un quart, un demi. C’est désobligeant pour la grand-mère maternelle goy de ML.
@ D. dit:16 avril 2013 à 18 h 41 min: « Le tableau qu’on voit là n’est pas fini, il faudrait le finir. »:
Est-il possible d’être plus nul que ce d.bile ?
TKT 21h58 il me semble que c’est de l’humour noir, la solution finale ou quelque chose d’approchant.
D’ailleurs les tableaux chinois comportent souvent leur commentaire, l’un est inséparable de l’autre, l’art de peindre de la calligraphie. Tout bon Chinois cultivé se doit de maîtriser les deux. Voir Shi Tao, Ma Yuan.
Il n’y a pas que la France qui sente le moisi, les téléphones HTC aussi maintenant selon Libé. La moisissure s’étend.
Pas du tout, Bérénice. Je suis sérieux. Je pains moi-même, je sais de quoi je parle et je peux vous assurer que ce tableau n’est pas fini.
Je pense que son auteur dont je ne connais d’ailleurs pas le nom n’a pas pu trancher la question de la couleur et de la forme du col du pull-over que le personnage doit porter au final. Je lui conseillerais un bleu nuit avec col en V et liseré fuchsia.
J’ai lu le billet, qui ne m’a guère éclairé. Ce qui est amusant c’est que je vais parfois me promener à Eymoutiers depuis mon trou du Cantal. Ce n’est pas très loin, j’aime bien aller voir les ruines de Ventadorn, quand il n’y a pas de chantier de restauration comme c’était le cas il n’y a pas si longtemps. Mais je n’avais jamais entendu parler de ce peintre qui apparemment a un espace qui lui est consacré. J’irai peut-être voir un jour de pluie, mais je crains que ne pas beaucoup entrer en résonance avec cet art spécial.
…
…suites de recueils des critiques sur l’art de la même époque,…
…pour en laisser un point de référence comparatif,…sur ce sujet des aversions et le conservatisme ténu des critères » objectifs « ,…du vivant de l’époque du début du XX° siècle,…et de ses Tartufes contemporains de leurs temps,…
…
… » les Tartufes de l’art par P. Guiboud -Riboud ,…( avocat à la cour ),…au Edition du Monde Moderne,…
…
…çà ne s’invente pas,…
…déjà une Show-Ah,…d’un conservatisme à traiter les artistes, comme des sans grades à faire leurs seuls portraits de lèche-culs – système,…
…la Show-Ah,…avec armoiries de dessous les fagots en batailles et déroutes de Granson et Morat en défaites,…
…etc,…
…de là, lex-presso » on prend pas les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages « ,…bourguignons,…à Maximi-lien sur net,..
…
…Stop ou encore,…tout ces millions pour m’achetez ces terres,…de sienne à l’huile de foi de morue,…la Pax Show-Ah,…de mes deux,…
…une place pour Versailles,…non merci aux parfums,…
…etc,…
Youpee ! les ministres, le Président, sont « transparents » !
On le savait déjà, question compétence. Reste les Régions, les Conseils Généraux, les Syndicats de communes, les Communes, les Syndicats …
On tourne le « projecteur à perdre son temps » vers ces petits malheureux…? ça nous distraira du mariage des invertis.
« La gauche est à bout de souffle. Le gouvernement actuel, ses jours sont comptés. Préparez-vous à la cata »
Serez déçu, sinon?
Le crapaud de PQ, boursouflé de suffisance, risque de s’étouffer dans sa bave entre deux ricanements (surtout ne pas le contrarier ni lui ni le dépressif ml : la lucidité peut leur être fatale)
D est-ce un message codé? du style les carottes sont cuites ,je répète les haricots sont verts,répondez.
Médecins,
vous avez bien fait de vous associer : on se sent moins congres, parmi ses pairs.
Bonjour,
« mission impossible »? Pas plus évidente pour le peintre, encore que cela semble plus aisé aux peintres « mondains ».
Le peintre peint pour dire ce qu’il est incapable de dire, d’écrire.
Voulez-vous entendre un voeu de peintre? Que ceux qui écrivent sur la peinture se taisent.
H./S.
« Parcourant un musée, sans savoir qui il est, je m’arrêterais bien sûr, »tkt
………………
« Mais je n’avais jamais entendu parler de ce peintre qui apparemment a un espace qui lui est consacré. » D.
Qui se ressemblent, s’assemblent…
@Suchet,
Bonjour!
Avez-vous lu Pierre Reverdy et ses écrits sur l’art?
Braque disait de lui: » Il parlait peinture comme nous…Et il nous faisait découvrir nos propres secrets. »
C’ est quand même un problème cette histoire qui nous fait passer d’un homme comme vous et moi à un individu qui peint.
On parle autour d’ une bonne bouteille de vin de Collioure, comme Cézanne avec Monfreid à propos de Gauguin..Mais pourquoi ce peintre qui peut nous parler de vin, de vertu ou de poésie, à votre guise ne nous parlerait-il pas de sa peinture?
Peut-on parler de la peinture d’ un autre que soi?
Reverdy se la pose cette question :
» La peinture n’en sera pas perdue de vue pour autant — mais il s’agit de savoir si la connaissance de la peinture importe à partir de l’homme ou à partir de la peinture, et la connaissance de l’homme à partir de la peinture ou à partir de la réalité. Et si c’est à partir de la réalité que l’homme a abouti à sa peinture ou si c’est à partir de sa peinture qu’il a atteint à sa réalité — sans écarter trop brutalement l’hypothèse de le découvrir, si l’on s’y attache avec quelque persévérance, entre les deux.
En tout cas, cet homme, si je l’aborde, il faudra tôt ou tard, à un tournant ou à un autre, que je me heurte plus ou moins violemment à son esprit. Dans un sens ou dans un autre il faudra que j’éprouve le tranchant, le côté dur et presque irréductible de son esprit. Mais voilà qu’il s’agit pour moi d’un homme que je connais, que je croyais connaître, autant que quoi que ce soit depuis que je suis au monde, et dont je m’aperçois tout à coup, avec une paralysante confusion, que je ne sais, pour ainsi dire, rien de ferme et de précis de ce
qui le concerne au-delà des différentes expressions de son visage et de la couleur de sa peau.
Oui, les gens que nous ne connaissons pas sont clairs, pour nous, comme de l’eau de roche — comme l’air que nous traversons, que nous respirons, sans y penser — des millions d’êtres que nous ne connaîtrons jamais — des milliards de mètres cubes d’air que nos poumons n’auront jamais l’occasion de respirer. Mais, dès que nous jetons un regard plus attentif sur l’ami le plus proche, il devient aussitôt une énigme sans fond ; car, enfin, entre un homme que l’on regarde en face et le même qui se retourne et dont on ne voit plus que la nuque, quoi de commun si ce n’est que la nuque peut, parfois, nous en dire un peu plus long ? C’est aussi comme une porte qui se ferme avec trop de violence et vous laisse, interdit et solitaire, dans l’obscurité la plus grande, sur le seuil.
Je ne serais pas éloigné de croire que l’on a, depuis longtemps, tout dit sur l’homme de ce qu’il y avait d’important à dire et même un peu plus, pour ne pas rester en retrait. Mais il reste encore tout à dire puisque, de ce qui le concerne en propre, l’homme ne se lasse jamais d’écouter. Mais cela ne vaut que pour le général, et l’écueil de dire quoi que ce soit de valable, d’absolument valable, devient inévitable aussitôt qu’il s’agit du particulier. Vous n’êtes pas, qui que vous soyez, sans avoir un bien intime ami ? Essayez. Essayez de lui dire, avec la meilleure intention du monde, la façon dont vous le connaissez.
Je n’avais donc pas eu à aller bien avant dans cette quête singulière pour éprouver la très désagréable sensation de me trouver dans une impasse. Il n’y avait pas — je me dis heureusement assez vite qu’il n’y avait pas — pour en sortir, d’autre ressource que d’être franc. Voilà donc un homme que j’ai rencontré il y a environ trente-cinq ans — en un lieu et dans des circonstances qui restent, dans mon souvenir, comme certains paysages des hauteurs, balayés par le vent et rongés par de grandes cascades de
lumière — un temps qui fait plus que la moitié de ma vie — beaucoup plus que la saveur totale de ma vie — et dont je ne sais, en somme, presque rien. Et je ne me suis avisé de cette malencontre qu’au moment où il fallait justement dire le meilleur de ce que j’aurais pu savoir de lui. Et, c’est un fait, je ne connais de lui que des toiles. Je ne le savais pas. Je viens de m’en apercevoir. Mais c’est que, quand je trouve, où que ce soit, une de ces toiles, et qu’elle me plaît : « Tiens, c’est Braque. » Voilà. Peut-être y a-t-il là une sorte de connaissance plus profonde de l’homme même. Mais on n’imagine pas ce qu’il peut être difficile d’échafauder quoi que ce soit d’intelligible là-dessus. »
Pierre Reverdy Une aventure méthodique in Note éternelles du présent Flammarion 1973 page 44 et suivantes.
…
…il nous faudrait un Pierre Reverdy sur ses écrits d’économie politique,…
…genre votez pour qui,…pourquoi faire,…
…
…peut-être une bataille des Hard-denniers à Bastogne aux intérêts offshore du Téméraire en Suisse,…et conseillé par sa mama duchesse d’York, de la reconquête bovine,…par personne interposé au dessus de tout soupçons of course,…
…
…toutes ces révélations des marchés aux puces sous l’oreiller,…cette électronique aux débits de boisons,…à Granson,…
…la suisse connection C°,…des fromages ou rien,…à beurrer la vache,…qui rit jaune,…des grenouilles les jambes en l’air,…sous la culture des tisonniers,…
…
…etc,…le onzième commandement » tu ne comprendra rien « ,…ouf,…déjà 1 point offshore,…sauvé des eaux de lune,…Ah,…
…
Intéressant contre-point de vue, versubtil.
Dans sa note, Passou évoque la difficulté de parler de la peinture. Pour le biographe qu’il est (qu’il fut et demeure ?), on peut à la limite parler du peintre et des anecdotes constitutives de sa personnalité.
Pour le poète Pierre Reverdy, c’est plutôt le contraire. L’homme que l’on croyait connaitre demeure toujours un mystère, tout au plus peut-on reconnaitre sa manière de peindre, sa touche, son style, qui nous en diront peut-être plus sur lui que tous les détails de sa vie ?
@versubtil – 8:39
Citation bienvenue dans cette pensée sur la peinture, dans cette pensée sur l’autre.
Parler de la peinture défiscalisée m’est difficile. Ah ! si j’avais su… Je parlerai de Zérault, un ex-collègue de travail qui a trouvé ma prestation « un peu pathétique ».
Et la sienne, elle est pas « un peu pathétique », la sienne depuis le début ?!
Jacques , il est intéressant de remarquer la proximité, les accointances, les aimantations des langages de la poésie et ceux de la peinture lorsque l’on approche les chemins et compagnonnages de Jacques Dupin et Miro, de Yves Bonnefoy et Giacometti…
« Giacometti et moi – et quelques Parisiens sans doute – nous savons qu’il existe à Paris, où elle a sa demeure, une personne d’une grande élégance, fine, hautaine, à pic, singulière et grise – d’un gris tendre – c’est la rue Oberkampf, qui, désinvolte, change de nom et s’appelle plus haut la rue de Ménilmontant. Belle comme une aiguille, elle monte jusqu’au ciel. Si l’on décide de la parcourir en voiture à partir du boulevard Voltaire, à mesure qu’on monte, elle s’ouvre, mais d’une curieuse façon : au lieu de s’écarter les maisons se rapprochent, offrent des façades et des pignons très simples, d’une grande banalité mais qui, véritablement transfigurés par la personnalité de cette rue se colorent d’une sorte de bonté, familière et lointaine. On y a placé depuis peu d’imbéciles petits disques bleu sombre, traversés d’une barre rouge et destinés à indiquer que le stationnement des voitures est interdit. Perdue, elle ? Elle est encore plus belle. Rien – mais rien ! ne pourra l’enlaidir. Que s’est-il donc passé ? D’où a-t-elle arraché une si noble douceur ? Comment peut-elle être à la fois si tendre et si lointaine, et comment se fait-il qu’on l’aborde avec respect ? Que Giacometti me pardonne, mais il semble que cette rue presque debout n’est autre que l’une de ses grandes statues, à la fois inquiète, frémissante et sereine. » (Jean Genet, in « l’Atelier d’Alberto Giacometti »).
..Je pense aussi à Jean-Christophe Bailly dont toute l’ œuvre d’ écrivain est une rencontre avec l’ image, le fait pictural.
Je suis dans la lecture de son dernier ouvrage paru au Seuil, La phrase urbaine. Je vous le conseille fortement, Christiane et Jacques!
une rencontre avec l’ image, le fait pictural
c’qui est chiant c’est ce tissage trés malvenu à mon gout des images des camps avec le silence de la peinture..comme s’il elle avait encore cette dernière et peut être seule « vertue » au « fait écrit »..verbeux ?..et l’intrication avec rebeyrolle et les matièriss et les brutus de tout poil soitdisant trés taiseux et instinctif etc..c’est curieux cette manière de louer pour inféoder, abaisser en vérité..essaie de me parler du « fait d’écriture » versubtil qu’on se marre
« Tiens, c’est Braque. »
c’est une trés vieille lune aussi que de citer des bouts ici même et de demander à ce que l’on « reconnaisse »..c’est vieux comme le monde, et l’expertise de attribution est dailleurs trés recemment singé avec wikipedia et les moteurs et ça fait, et des singes, et des énervés, qui sont dailleurs souvent les mêmes
on peut trés bien « coder » une image avec du texte, c’est même une recommandation du w3c..bref aussi bien qu’une machine peut prendre « une image » elle peut produire des faits « ecrits » excessivement verbeux..ce silence c’est une instruction, une cryptocommande trés bavarde
Je ne comprends pas tout.
…
…encore de la reconquête aux parfums,…ces noeuds d’abordages,…feux de toutes pièces,…et voile à tribord,…mille sabords,…donnez du lest et feux grégeois à bas-bord, toute voile dehors,…
…quoi la miss-seine,…
…l’orthographe, mon amiral,…aux chutes du Niagara de Versailles,…Ah,…Ah,…
…la prose ou la vie,…et rechargés vos canons,…nous » offschorons » nos boulettes aux fromages en volte face sur le vif à la crème,…
…tout ces cap d’espérance à se foutre en l’air,…l’accent de la prose,…plus vite la morue,…caviar de mes deux messie à poils de carottes,…
…etc,…Stop ou encore,…Ah,…
Je ne comprends pas tout
pour un imbécille c’est normal keupu
Mais je ne suis pas la seule. Il me semble que Giovanni Sant’Angelo ne comprend pas tout non plus.
Je suis en grande partie une imbécile, mais je ne suis pas keupu.
D’ailleurs, je pense que, si je rencontrais bouguereau dans la rue, je lui cloquerais un maousse coup de latte dans les joyeuses, puis, profitant de la distraction que lui provoquerait la douleur, je le contournerais et lui enfoncerais un talon aiguille bien profond dans le fion jusqu’à ce que son cri de jouissance lui fasse ouvrir suffisamment le bavoir pour me permettre d’y introduire mon boa, ce qui le ferait taire au moins momentanément.
Bon anniversaire Pierre !
Vous êtes un homme, on peut dire votre âge, non ?
Donc, trois fois vingt ans to day ! Et toujours aussi smart !
Samedi dernier, à la Bibliothèque Médicis, vous êtiez très chic. Mais votre élégance ne se limitait pas à votre « belle plume » comme disait ma grand’mère.
Il était question de Simenon. Vous en connaissez un rayon sur lui. Quand le grand inquisiteur El Babache a parlé des ennuis de l’écrivain à la Libération, ne pouvant s’empêcher d’invoquer son antisémitisme vrai ou supposé, vous avez rectifié, sans élever la voix: les ennuis de Georges Simenon venaient des jalousies suscitées par ses succès littéraires et les adaptations au cinéma ( 3 ou 4 il me semble…) de ses romans pendant l’Occupation.
Je vous applaudis comme je l’ai fait samedi !
Bon anniversaire, cher Pierre !
Merci, Claudia.
Et bon anniversaire, bien sûr, monsieur Assouline. J’ai eu soixante ans, moi aussi, il y a longtemps. Je ne m’en suis pas vraiment remise, je vous souhaite plus de vigueur.
@ bouguereau.
C’est Stephen dans « Ulysse » de Joyce (traduction d’A.Morel/V.Larbaud).
Stephen qui regarde son ombre sur le sable.
« Je repousse cette ombre circonscrite, inéluctable forme humaine, et la rappelle. Illimitée, pourrait-elle être mienne, forme de ma forme ? qui prend garde à moi ici ? Où et par qui seront jamais lus ces mots que j’écris ? Des signes sur champ blanc. Quelque part à quelqu’un (…)
Ah, voyons maintenant : ça retombe subitement, dans un figé de stéréoscope. Déclic du truc. Vous trouvez mes paroles obscures. L’obscurité est dans nos âmes, n’est-ce pas votre avis ? »
P.50
peine perdue christiane, bouguereau a pas les capacités intellectuelles requises pour lire joyce
Merci Christiane.
…
…si, Nicole,…je comprend tout,…mais mon sens aiguisé me conseille de me barré de la vertu des sous-missions coloniales d’endoctrinés les pensées à la sauce et à la farine,…surtout début printemps avec toute ces poêles en chaleur,…
…comme disait Saint-Marc,…un pieds sur l’eau et l’autre sur le sable et vogue la galère,…des conflits d’intérêts offshores d’outre-mer,…et se concentré sur l’avenir des couleurs des conjectures en relief sur toile à frire au net abyssal des limites,…
…etc,…à mes lunes,…de la harpe,…sons et lumières,…et chacun reconnaîtra les siens de feux de silex,…à la Sqauw ,…
…etc,…
ce qu’il y a de grand chez bouguereau, c’est la gueule. mais ce qu’il a de plus gros, c’est le cul.
A la libération, les « ennuis » ne viennent pas de l’antisémitisme mais d’une traîtrise à la nation. Aragon propose de fusiller Gide pour ce motif. idem pour Simenon de retour des us.
Les ennuis pour antisémitisme datent des années 90, à la libération de..parole de France Culture.
Les ennuis pour antisémitisme datent des années 90
Les années d’éveil pour Mauvaise Langue.
Très heureusement, il nous est toujours possible,
et nous ne nous en privons pas, de légender
des images et d’illustrer des propos.
Et personne n’a encore dit le contraire.
Mélangéliquement.
« c’qui est chiant c’est ce tissage trés malvenu à mon gout des images des camps avec le silence de la peinture. »
Vous n’ avez pas tord le Boug, peut-on enfermer ne serait-ce qu’ un seul tableau de Music à cette réduction là?
Le processus créatif nous questionne décidément
autant intérieurement que chez l’autre
et que le mode d’expression en soit le même ou pas.
Kézacordialement.
Sinon, tout est dit, stop, silence et on a plus qu’à la fermer.
Tenez,regardez comment les travaux d’art brut nous parlent. Ça vous donne la pépie, ça gazouille, ça écrit à ras bord, on ne s’ entend plus!
versubtil dit: 17 avril 2013 à 11 h 36 min
a plus qu’à la fermer.
ça va, j’ai compris !
.essaie de me parler du « fait d’écriture » versubtil qu’on se marre
J’ aimerais plutôt te parler du « brutus » comme tu le nommes, Bouguereau.
(J’ ai pris d’ abord une heure au bar le velvet, au soleil, pour un café et voir les robes de printemps qui s’ y épanouissent.)
D’ abord il n’ est pas « baroque (surchargé) » comme je l’ ai lu ci-dessus, il va aux truites Rebeyrolle, du moins il y allait.
C’ était un fin, un subtil. Et ce n’ est pas parce que l’ on met des brins de paille sur une toile que l’ on donne raison aux bouseux mais bien plutôt que l’on bâti un nid pour l’ oiseau qui y prendra sa liberté.
Maître Assouline, en ce jour banal…que tous les autres soient jours de joie.
brutus par ironie, c’est comme ça qu’on l’a pris, et tu as raison dubuffet et chaissac par exemple sont des pies sur le papier, ça ne veut pas dire qu’ils meublent..pour moi le silence le vrai, l’assourdissant est bien plus « grand » du coté des biznesseurs d’art con qui causent comme des agents du lobby des ensemenciers..à l’exception notable des belges faut reconnaitre..il laissent pas passer l’occase de dire des conneries et surtout de les dire eux même
Cessons de perdre notre temps (car le temps c’est de l’argent et l’argent est la chose la plus importante au monde) en parlotte sur l’art. L’art, ça n’est qu’un truc distrayant pour les gens qui ont du fric.
Et Michelangelo ne fut qu’un fournisseur du Pape, bon dieu ! N’éxagérons rien… L’art brut, pfffff !!!
Y’a pas qu’en politique qu’il est c.n ce JC!
@Bouguereau et JC,
Auriez-vous aimé pêcher la truite dans les rivières de la Haute-Vienne avec Rebeyrolle?
Là on ne parle pas de fric mais de dard..ça darde ses écailles dans l’eau fraîche des ruisseaux, les truites!
Phising, hypnotisme, sans que l’ on s’ en rende bien compte.
C’est comme d’ aller sur les traces de l’ homme de la caverne.
J’ ai connu ça, les chemins aux truites de Rebeyrolle, en même temps que ses tableaux, grâce à l’ancien maire d’ Eymoutiers,rencontré chez mon ami le peintre Bernard L., le docteur Freissex, collectionneur, peintre et ardent initiateur et défenseur de la Fondation Rebeyrolle.
Faire la route des truites, c’ est un peu comprendre Rebeyrolle!
Par bonheur, certains ont été élevés à la cafeine colombienne…
Versubtil,
Pêcher une truite ? vous n’y pensez pas ! pauvre bête …La retirer à une famille aimante ? la voir se débattre au bout d’une canne, parce qu’elle a faim …. vous êtes trop cruels, vous les artistes !
empathie ? non, ma petite histoire n’avait pour objectif que de démontrer que l’empathie implique l’existence d’un autre.
la philosophie s’était fixée comme tache d’expliquer que l’extériorité n’existe pas en tant que telle, elle n’existe pas en soi, elle n’est que le produit d’une intériorité : l’individu par ses limites définit ce qui lui est extérieur.
Badiou dit quelque part, dans une critique faite à l’encontre de l’expression de Derrida sur la déconstruction comme travail sans fin, que la question qui occupe la philosophie depuis Nietzsche n’est pas tant le projet de mettre fin à la métaphysique que celle de savoir comment s’y prendre pour y mettre fin.
en voulant mettre fin à la métaphysique cette dernière a finit par prendre un aspect coutumier et routinier : la métaphysique comme routine de l’usage du monde.
une manière de s’y prendre pour mettre fin à la métaphysique est de supprimer les oppositions et dualités courants utiles à la pensée de l’affrontement rhétorique : réalisme, matérialisme, idéalisme… : l’affrontement a été le bras guerrier de toutes les productions stratégiques philosophiques.
Dachau est évènement monstrueux, toute oeuvre s’y référant doit être jugée dans une perspective esthétique où le laid n’a pas lieu d’être : toute oeuvre sur un évènement monstrueux commis par l’homme est inévitablement beau.
Celui qui commet Dachau est promis à un procès à Nuremberg, celui qui produit un livre ou un tableau sur Dachau est lui promis à la postérité de la grâce esthétique : le beau est la forme pacifique donnée aux oeuvres d’art, l’exposition ne sont que des reproductions à l’infinie d’une multitude de procès de Nuremberg à l’attention de visiteurs amicaux.
Cette beauté devient notre seul référent possible nous permettant d’accéder au monde.
L’oeuvre d’art et les productions culturels sont, par le transfert de monstruosité qu’ils opèrent, la manière la plus habile et la plus soft d’accomplir le crime contre l’humanité dans sa forme la plus subtile et aboutie : un monde où tout n’est que culture est un monde de la disparition de l’humanité.
Je me précipite sur la bonne – il y a des métiers pénibles, je vous l’accorde – et lui sussurre dans un long râle printanier :
« Au lit, Valérie, au lit ! je vous fais un enfant ! C’est le printemps… »
« Mais enfin, Monsieur ! pourquoi donc ! »
« C’est l’anniversaire d’Assouline, aujourd’hui, très chère Valérie, il faut en profiter. Qui plus est, on enterre Thatcher, aussi ! »
« Je m’en fous, monsieur… »
« Ah, non ! Non et non ! L’occasion est inespérée : si c’est un garçon on l’appelle Pierre, si c’est une fille, Margaret »
« Allez, monsieur, allez…ne faites pas votre Schwartzenneger ! »
la dualité nature/culture était construite sous la forme du refuge, d’une séparation permettant aux individus cultivés de trouver refuge.
Tous ces noms d’artistes, d’auteurs, de penseurs qui défilent ici comme autant de fantômes forment un lieu permettant à l’homme riche en esprit de venir s’abriter à l’ombre de ces grands noms.
Toutes les activités artistiques agissent comme fabrication d’un toit sous lequel il est possible, pour quelques privilégiés, de trouver un abri.
Ce type d’habitat protégé a totalement volé en éclat du fait du voisinage avec un nombre croissant de sans logis, leur nombre grandissant de façon exponentielle de jour en jour a rendu leur plainte intenable car la culture exige un minimum de silence.
La culture a fait que les capitales culturelles sont devenues des lieux de vacarme où les prix des loyers et de l’immobilier sont devenus exorbitants remettant en cause l’idée même de trouver dans la culture un lieu où il soit possible de se réfugier et où il n’est plus possible aux gens d’esprit, faisant face à une mise en demeure et une demande en référé, de dire aux sans logis : ‘heureux les pauvres en demeure le royaume de la culture vous est ouvert’.
Supprimer la frontière entre nature et culture, faire entrer l’ensemble dans un monde commun, faisant de la pauvreté et du vacarme qu’lle produit dans les esprits des privilégiés un objet « esthétique » de culture, sera sans doute le seul moyen de mettre fin à cette plainte et d’éviter une demande en comparution en transformant le monde en immense foyer d’accueil culturel pour les plus démunis.
ne faites pas votre Schwartzenneger !
J’ai vu une photo de JC : y a pas tellement de risques.
hamlet dit: 17 avril 2013 à 14 h 00 min
la dualité nature/culture était construite sous la forme du refuge
continue comme ça et t’as une chance de devenir aussi con que bouguereau
devenir aussi con que bouguereau
Beaucoup essaient mais peu y parviennent.
Une oeuvre d’art qui n’est pas issue d’une cassette à doublons, d’un coffre-fort garni, d’un compte bancaire moelleux, d’une ligne de crédit certifiée, venant d’un puissant ou de riches amateurs, n’a aucune chance de passer à la postérité.
permettant à l’homme riche en esprit de venir s’abriter à l’ombre
on voye bien que jean marron t’as à la bonne keupu…y refile pas les cléfs de son chalet à n’importe qui…te croyes pas pour autant obligée de foncé dans les décor
Claudia , Jc, Nicole , remerciements chaleureux d’un plus vieux qu’hier
brrr ça me fait des frissons partout.
Si vous pouviez me donner l’adresse de bouguereau, Passou, j’ai des copains siciliens qui voudraient lui faire un brin de causette.
@un troll
vous avez raison
ce qu’on reprochait aux collaborateurs dans les proces d’epuration c’etait precisement leur sympathie pour le nazisme et le soutien apporté à ses suppôts .
l’antisemitisme n’etait pas mis en avant comme un grief en tant que tel mais comme un element de preuve de fidelité à l’ideologie ennemie .
Au point que, dans ces proces, une des lignes de defense des inculpes etait de se prevaloir, preuves à l’appui , de prises de position antisemites anterieures à la guerre ,donc en aucun cas liéees à une sympathie nazie
j’ai des copains siciliens qui voudraient lui faire un brin de causette
si tu gagnes aussi bien que tu causes, nicole, j’ai peut-être un boulot pour toi..
« de passer à la postérité. »
Mais qui s’ en préoccupe,ceux qui comme Ouèlbec aiment voir leur Messi marquer des buts?
ah ! Nicole, j’irai bien vous donner un coup de main mais le bougre se défile toujours pas très fier l’aboyeur
L’accusation de sympathie nazie servait de cache-misère à l’antibolchévisme traqué par les épurateurs de ces procès. Dans certains cas, celui de Schiffrin les années avant-guerre par exemple, l’antisémitisme était de bon aloi.
Dans les Schifrin, je prends Lalo…
Nicole dit: 17 avril 2013 à 14 h 36 min
des copains siciliens
Le mieux c’est les Castellammarais…
L’art et le commerce de l’art
sont-ils réductibles l’un à l’autre ?
Mizaprièrement.
Phil dit: 17 avril 2013 à 15 h 44 min
L’accusation de sympathie nazie servait de cache-misère à l’antibolchévisme
Oui mais justement au même instant l’ami Vissarionovitch opérait sa purge des médecins, laquelle n’était à son tour qu’un vaste pogrome à caractère essentiellement démagogique déguisé…
Grand peintre aussi, Roland Buraud, qui était un de mes collègues, mort en 2009 d’une crise cardiaque, seul, chez lui ; une de ses toiles est désormais exposée en permanence dans le hall d’entrée de mon collège ; les gamins passent devant sans même la voir, c’est pourtant un chef d’œuvre. Grande fascination pour ses toiles. On peut voir quelques-une de ses toiles ici :
http://donalevy.canalblog.com/archives/2009/06/20/14144301.html
S’il n’y a plus d’intellectuel, lui qui implique le travail du négatif, c’est aussi parce que le rire s’est peu à peu installé comme nouvelle terreur. Finkielkraut en parle bien. Mais celui qui en a fait le centre de toute sa pensée, c’est Philippe Muray. Il était plus tonique que Houellebecq. Houellebecq en parle très bien, mais c’est Baudrillard qui en a parlé le mieux (leur pensée était d’ailleurs très proche l’une de l’autre) dans l’hommage qu’il lui a rendu à sa mort dans Le Nouvel Obs. Il déclarait notamment à cette occasion :
LE MALIN GENIE DE PHILIPPE MURAY
Avec Philippe Muray disparaît un des rares, des très rares conjurés de cette résistance souterraine et offensive à « l’Empire du Bien », à cette pacification grotesque en même temps qu’à cette désincarnation du monde réel – tout ce dont procède une hégémonie mondiale en voie d’expurger notre vie de toute trace du Mal et du génie du Mal. Sa cible fut cet axe du Bien, le ravage technique et mental qu’il exerce sur toute la planète, mais surtout le ravalement festif de toute cette modernité dans la béatification – le « fake » et la fête comme concession perpétuelle . Disons qu’il s’est battu toute sa vie contre « l’extension du domaine de la FARCE » (toute ressemblance avec un titre connu…)
Le domaine étant illimité, la tâche est immense. Mais la subtilité de Philippe Muray est là : l’énergie fabuleuse et dénonciatrice qu’il déploie dans ses textes ne vient pas d’une pensée critique « éclairée », elle ne vient pas des Lumières par la voie d’un travail du négatif – elle est plus viscérale, plus directe, et en même temps inépuisable, parce qu’elle lui vient de l’immensité de la bêtise elle-même . Cette bêtise, il faut en tirer toute l’énergie infuse, il faut la laisser se déployer elle-même dans toute son infatuation. Cette mascarade, cette banalité du Ma1, derrière l’Empire du Bien, il faut la laisser travailler à sa propre dérision.
C’est ça l’intelligence du Mal. D’ailleurs, en l’absence désormais de toute tension, de toute impulsion négative, d’où pourrait bien venir aujourd’hui une autre énergie, sinon d’une abréaction violente à cette stupidité ambiante ? Sinon d’un rejet total, féroce, de cette mascarade, de cette « banalité du Mal », en la poussant d’elle-même vers ce « crime parfait » dont elle est la mise en scène burlesque.
De toute façon, derrière l’extension du Domaine de la FARCE, il y a l’extension du Domaine de la HONTE. Et la verve somptueuse de Philippe Muray cache (à peine) un profond sentiment de honte, d’humiliation devant cet état de choses. L’espèce entière semble vouloir se ridiculiser dans l’assouvissement de tous ses désirs, dans la libération inconditionnelle de toutes ses possibilités, alors qu’elle ne sait même pas ce qu’elle est. Elle n’a même plus l’imagination d’elle-même, et elle se vautre dans une obscénité, un échange généralisé – résultat de cette orgie de libération qui ne laisse plus place qu’à un syndrome de reniement, d’avilissement, et d’une jubilation d’autant plus obscène qu’elle se délecte de la ruine de ses propres valeurs. De tout cela surgit une honte collective, d’ordre presque anthropologique – cette honte générant à son tour une colère, une passion coléreuse qui va bien au-delà de la virtuosité polémique qu’on lui reconnaît.
Inséparable de celui de la FARCE, c’est aussi l’extension du domaine de la TERREUR. Et là encore, bien plus que celle venue du Mal, c’est la terreur venue du Bien qui menace l’espèce, la terreur sécuritaire qui l’enveloppe d’une prophylaxie mortelle. On aurait aimé se réjouir avec Muray de cette déferlante grotesque de la grippe aviaire – dernière performance en date de la communauté internationale, enfin réalisée sous les auspices du virus. Mais partout s’installe cette parodie d’union sacrée, sous le signe d’une guerre totale préventive contre la moindre molécule infectieuse (mais aussi la moindre anomalie, la moindre exception, la moindre singularité. Parfois, l’union sacrée prend l’allure d’une farce mythomaniaque (l’affaire de Marie L.) qui s’empare de la société toute entière. Et là est l’ironie implacable de cette contre-terreur, de cette terreur blanche qui nous guette : c’est qu’elle installe peu à peu un gigantesque syndrome auto-immune, d’autodestruction par retournement et excès de protection. Et inaugure, sous le signe de l’expulsion du Mal, « le crime contre l’humanité, commis par l’humanité elle-même pour se débarrasser d’elle-même en totalité, s’expulser d’un décor invivable ». Une terreur par l’excès, par l’excroissance de tout, qui est comme la singerie monstrueuse de « l’idéal de Progrès et de Croissance », et qui trouve sa forme emblématique et ubuesque dans l’obésité – autre syndrome épidémique, autre mascarade, symbole d’une saturation à vide et d’une perte de toute illusion sur le corps.
Mais la terreur et la farce règnent aussi sur le langage : c’est celle de la liberté d’expression, qui est un des leitmotiv presque obsessionnels de Philippe Muray et dont il dit très bien qu’elle est l’inverse de la liberté de penser (et d’ailleurs, même la liberté de penser, le droit de penser, le droit de s’exprimer – qu’est-ce que ça veut dire ? On pense si on pense, un point c’est tout !). Là aussi, on ferait mieux de s’en prendre à la terreur obscure, virale, du chantage à l’expression. La censure est d’une autre époque, la menace la plus délétère, la plus démoralisante, est aujourd’hui la mise en scène expressionniste de toute cette créativité inutile – qui cache d’ailleurs – en pleine société française « démocratique », tout ce dont on n’a pas le droit de parler.
Muray ne voit nulle part d’alternative à cette solution finale, sinon l’éphémère résistance de quelques fragments de Réel et d’Histoire. Ce que traduit son adresse fulgurante aux djihadistes après l’attentat du World Trade Center : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts. »
Mais si les jeux sont faits, si nous sommes passés au-delà de la fin, dans cette mobilité cadavérique qui fait notre puissance, si donc la farce est définitivement victorieuse et l’Empire du Bien irrévocable – à quoi sert en toute logique, de mettre tant d’énergie à la dénoncer ? A quoi sert alors de s’inscrire avec violence contre cet état de choses dans la désillusion la plus totale ?
Ici, pas de réponse, sauf dans la formule elle-même, si on la prend littéralement : « Nous sommes les plus morts » sous-entend que d’autres, de par le monde, sont moins morts que nous – et que Muray lui-même est moins mort que ceux dont il parle.
Bien sûr, le « nous » ainsi rendu à l’illusion vitale n’est pas le même. Le premier est celui de la conjuration des imbéciles, derrière laquelle se cache la puissance mondiale – l’autre « nous » est celui de l’intelligence du Mal (libre à chacun de s’y reconnaître, mais le club est très fermé). Dans ce sens, il y a une justice, qui ne tient ni du droit, ni de l’équivalence, ni de l’ordre des choses, mais bien de la vengeance et de la réversibilité, qui fait qu’à elle seule, la singularité féroce de Muray est un contrepoids égal et même supérieur, à cette masse cosmique de bêtise qui nous environne. Et sa mort n’y change rien.
Jean Baudrillard – Le Nouvel Observateur
Lire notamment Festivus festivus et Après l’histoire.
J’ai des élèves qui du matin au soir au collège ricanent.
L’une des cibles de Ph. Muray était le sourire de Ségolène Royal, expression de la nouvelle terreur. Il faut dire qu’avec son ex mari et sa normopathie (« On va les détruire », dit avec un air glacé de docteur Folamour), ils faisaient bien la paire tous les deux :
LE SOURIRE À VISAGE HUMAIN
« Notre époque ne produit pas que des terreurs innommables, prises d’otages à la chaîne, réchauffement de la planète, massacres de masse, enlèvements, épidémies inconnues, attentats géants, femmes battues, opérations suicide. Elle a aussi inventé le sourire de Ségolène Royal. C’est un spectacle de science-fiction que de le voir flotter en triomphe, les soirs électoraux, chaque fois que la gauche, par la grâce des bien-votants, se trouve rétablie dans sa légitimité transcendantale. On en reste longtemps halluciné, comme Alice devant le sourire en lévitation du Chat de Chester quand le Chat lui-même s’est volatilisé et que seul son sourire demeure suspendu entre les branches d’un arbre.
On tourne autour, on cherche derrière, il n’y a plus personne, il n’y a jamais eu personne. Il n’y a que ce sourire qui boit du petit-lait, très au-dessus des affaires du temps, indivisé en lui-même, autosuffisant, autosatisfait, imprononçable comme Dieu, mais vers qui tous se pressent et se presseront de plus en plus comme vers la fin suprême.
C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien.
C’est un sourire tutélaire et symbiotique. Un sourire en forme de giron. C’est le sourire de toutes les mères et la Mère de tous les sourires.
Quiconque y a été sensible une seule fois ne sera plus jamais pareil à lui-même.
Comment dresser le portrait d’un sourire ? Comment tirer le portrait d’un sourire, surtout quand il vous flanque une peur bleue ? Comment faire le portrait d’un sourire qui vous fait mal partout chaque fois que vous l’entrevoyez, mal aux gencives, mal aux cheveux, aux dents et aux doigts de pieds, en tout cas aux miens ?
Comment parler d’un sourire de bois que je n’aimerais pas rencontrer au coin d’un bois par une nuit sans lune ?
Comment chanter ce sourire seul, sans les maxillaires qui devraient aller avec, ni les yeux qui plissent, ni les joues ni rien, ce sourire à part et souverain, aussi sourd qu’aveugle mais à haut potentiel présidentiel et qui dispose d’un socle électoral particulièrement solide comme cela n’a pas échappé aux commentateurs qui ne laissent jamais rien échapper de ce qu’ils croient être capables de commenter ?
C’est un sourire qui a déjà écrasé bien des ennemis du genre humain sous son talon de fer (le talon de fer d’un sourire ? la métaphore est éprouvante, j’en conviens, mais la chose ne l’est pas moins) : le bizutage par exemple, et le racket à l’école. Ainsi que l’utilisation marchande et dégradante du corps féminin dans la publicité.
Il a libéré le Poitou-Charentes en l’arrachant aux mains des Barbares. Il a lutté contre la pornographie à la télé ou contre le string au lycée. Et pour la cause des femmes. En reprenant cette question par le petit bout du biberon, ce qui était d’ailleurs la seule manière rationnelle de la reprendre ; et de la conclure par son commencement qui est aussi sa fin.
On lui doit également la défense de l’appellation d’origine du chabichou et du label des vaches parthenaises. Ainsi que la loi sur l’autorité parentale, le livret de paternité et le congé du même nom. Sans oublier la réforme de l’accouchement sous X, la défense des services publics de proximité et des écoles rurales, la mise en place d’un numéro SOS Violences et la promotion de structures-passerelles entre crèche et maternelle.
C’est un sourire près de chez vous, un sourire qui n’hésite pas à descendre dans la rue et à se mêler aux gens. Vous pouvez aussi bien le retrouver, un jour ou l’autre, dans la cour de votre immeuble, en train de traquer de son rayon bleu des encoignures suspectes de vie quotidienne et de balayer des résidus de stéréotypes sexistes, de poncifs machistes ou de clichés anti-féministes. C’est un sourire qui parle tout seul. En tendant l’oreille, vous percevez la rumeur sourde qui en émane et répète sans se lasser : « Formation, éducation, culture, aménagement du territoire, émancipation, protection, développement durable, agriculture, forums participatifs, maternité, imaginer Poitou-Charentes autrement, imaginer la France autrement, imaginer autrement autrement. »
Apprenez cela par cœur, je vous en prie, vous gagnerez du temps.
Je souris partout est le slogan caché de ce sourire et aussi son programme de gouvernement. C’est un sourire de nettoyage et d’épuration. Il se dévoue pour en terminer avec le Jugement Terminal. Il prend tout sur lui, christiquement ou plutôt ségolènement. C’est le Dalaï Mama du III e millénaire. L’Axe du Bien lui passe par le travers des commissures. Le bien ordinaire comme le Souverain Bien. C’est un sourire de lessivage et de rinçage. Et de rédemption. Ce n’est pas le sourire du Bien, c’est le sourire de l’abolition de la dualité tuante et humaine entre Bien et Mal, de laquelle sont issus tous nos malheurs, tous nos bonheurs, tous nos événements, toutes nos vicissitudes et toutes nos inventions, c’est-à-dire toute l’Histoire. C’est le sourire que l’époque attendait, et qui dépasse haut la dent l’opposition de la droite et de la gauche, aussi bien que les hauts et les bas de l’ancienne politique.
Un sourire a-t-il d’ailleurs un haut et un bas ? Ce ne serait pas démocratique. Pas davantage que la hiérarchie du paradis et de l’enfer. C’est un sourire qui en finit avec ces vieilles divisions et qui vous aidera à en finir aussi. De futiles observateurs lui prédisent les ors de l’Élysée ou au moins les dorures de Matignon alors que l’affaire se situe bien au-delà encore, dans un avenir où le problème du chaos du monde sera réglé par la mise en crèche de tout le monde, et les anciens déchirements de la société emballés dans des kilomètres de layette inusable.
Quant à la part maudite, elle aura le droit de s’exprimer, bien sûr, mais seulement aux heures de récréation. Car c’est un sourire qui sait, même s’il ne le sait pas, que l’humanité est parvenue à un stade si grave, si terrible de son évolution qu’on ne peut plus rien faire pour elle sinon la renvoyer globalement et définitivement à la maternelle.
C’est un sourire de salut public, comme il y a des gouvernements du même nom.
C’est évidemment le contraire d’un rire. Ce sourire-là n’a jamais ri et ne rira jamais, il n’est pas là pour ça. Ce n’est pas le sourire de la joie, c’est celui qui se lève après la fin du deuil de tout.
Les thanatopracteurs l’imitent très bien quand ils font la toilette d’un cher disparu. » (Ph. Muray)
Kafka est un prophète de cette terreur-là aussi. Celle des enfants que croise K au début du Château est le signe annonciateur de ce monde de la terreur maternelle du rire.
L’infantilisation règne désormais en maître absolu dans la société : infantilisation des citoyens qui auraient besoin de politiques « exemplaires » (« Nous ne sommes pas des enfants », dit Finkielkraut dans un soupir d’exaspération, mais si ! Big Brother Hollande et son mythe de la transparence terroriste nous l’impose). La transparence est la grande terreur de demain ; elle risque de faire autant de dégâts que la terreur stalinienne. L’infantilisation a pour laboratoire d’expérimentation depuis quelques décennies déjà l’École : les maîtres dépossédés de tout pouvoir, l’enfant roi prend le pouvoir sacralisé par définition, l’enfant devient le grand intouchable. Ruine programmée de tout le système d’éducation. On n’a encore rien vu.
Pour avoir un point de vue de psychiatre sur la normopathie et les normopathe dont François Hollande est l’expression achevée, lire Christophe Dejours : Souffrance en France, la banalisation de l’injustice sociale, Seuil Point. plusieurs chapitres est consacré aux normopathes.
Faut lire ça si vous voulez comprendre le merdier où on vit.
Bon ML, c’ est sympa votre préchi-prêcha par Muray interposé..et dire que si versubtil a serré la main au Docteur Freissex à Eymoutiers, en ce qui me concerne, j’ ai tendu ma paluche à Cahuzac au Musée Gajac de Villeneuve sur Lot!
Pas d’ échauffement ni de tache indélébile…
Ah ! le sourire frigide garbo effrayant/ferrayant de la Madonne du Poitou !
Nous avions notre Margaret Thatcher, la chance du Pays …ET NOUS L’AVONS LAISSE DE CÔTE !!!
Misère ! Misère ! serions nous maudits depuis le décollement de LXVI…?
L’une des cibles de Ph. Muray
les autres étaient nos chères joyeuses, qu’il nous brisait menu avec sa voix de tête…
Bon sang de bonsoir, mais alors ce serait
bel et bien l’enfer sur la Terre ? !
La farce tragique, la honte et une pincée de terreur,
manque plus que la souffrance (suffit d’attendre)
et il n’y a plus qu’à tirer sa révérence (bien caler
le canon pour éviter de survivre avec une gueule cassée).
Quelques écrivains ont… tiré la même conclusion.
Ca ne résout pas la question de savoir ce qu’on fait avant
la sortie de scène.
Entracteurement.
« L’écriture avance par éclats plutôt que par fragments » : oui mais est-ce l’écriture elle-même, ou la perception que l’on peut en avoir, auquel cas il y aurait une sorte de phénomène d’induction ?
llation jicé..cause la france spèce d’inverti fraichement débarqué
olala dracul qui matamorise..voilà cque c’est que le silence de la raison..c’est dsa faute à lassouline..des draculement liquide
L’accusation de sympathie nazie servait de cache-misère
..cet acharnement a faire des camps un détail ..ça devient une scie
J’ai des élèves qui du matin au soir au collège ricanent.
kurkurkkurk..
Qu’est ce que tu racontes, Bougboug ? Il est monté au ciel direct LXVI …! BXVI va le rejoindre bientôt, not’ bon roi !
(inverti pas frais, toi même, langue de péripateticienne de surface !)
Bon sang de bonsoir, mais alors ce serait
bel et bien l’enfer sur la Terre ? !
c’est un détail
..encore
le décollement c’est pour le papier peint jicé..ha tu respecte la royauté tien..on voit les ravages de 2 siècle de la gueuse..reusement je suis là
ta gueule bouguereau
non mais, M.L, vous voyez pas qu’au lieu de se présenter comme « normal » il se soit dit devant tous les prosateurs bien intentionnés à l’écoute avec leur cours de psy comédie, qu’il se soit dit être narcissoap aran oh ohohoh, … , et qu’il avait même un certif dauthentique l’attestant ?
juste parce que ayant quelques années de plus que P.Assouline, je ne voulais pas ne pas lui avoir souhaité en plus de bonnes années avec ses petits copains pour découvrir un symptome incontestable qui soit le propre des écrivains.
messieurs bonsoir ! .
bonsoir mesdames aussi ! mon ordi fait des siennes ,je perds la tête .
N ‘étant pas d’ humeur à papoter papauté avec les conversationneurs habituels , je ferais mieux d’aller me coucher tou tde suite .
Bonne soirée
JC dit: 17 avril 2013 à 17 h 42 min
péripateticienne de surface
Il y en a de volume alors ? Avec les imprimantes 3D…
sur le supplice de la décollation pzr la planche au Moyen -âge , votre ami bouguereau devrait lire:
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1930_num_9_2_6705
17 h 50 min toujours là vous? eh bien, il n’est pas aidé votre pérassouline ! quelle misère de misère de misère de blogassourire
le post génomique a dû mal à s’autoorganiser chez les littéraires !
trouvé aussi sur la toile:
Le décollement des membranes, pratiqué par le gynécologue ou la sage-femme, consiste à décoller manuellement le bas de la poche amniotique du col de l’utérus.
à 17 h 50
ah c’et vous la parti -6 Pas- tion féministe aux P.I.P fluo (le privilège des privilèges maisons !)
à 18 h 01 min dit ou la fetu -terrinede blog
plus stupide ! il n’est vraiment pas aidé votre
péras souline,
bonne nuit !
à 18 h 01 min
féministe, moi ? mais ça ne veut dire, de votre part que ce que vous voulez faire dire aux mots .
et comme je n’apprécie pas plus que ça ce billet miroir de votre peras souline …il y en a qui d’ailleurs ont compris encore mieux que moi !et beaucoup!
pour P.ASSOULINE , et sa passion des portraits
ici eu féminin :Guda et Claricia : deux « autoportraits » féminins du XIIe siècle
http://clio.revues.org/1602
pour mieux vous éclater tous et toutes !
à 18 h 14 min
si vous prenez vos désirs pour des vessies , c’est pas votre pérassouline qui fera la lanterne! Je vous laisse avec vos bougereau ,vos JC votre Nicole et vos scoubidous à cheval .
Dormez bien!
…
…le peintre c’est aussi d’en peindre,…mais quoi,…et d’en dépeindre,…des astuces et des escroqueries,…des généralités,…
…chacun y puise dans le pratique et imaginations,…les jeux, les rires, les spectacles, les messes, les cercles et les carrés,…de la prestidigitation et trucs d’apparats, de domination et des concerts de fables,…en flûtes majeur,…
…j’en sais de ne rien voir,…ma liseuse à tirer le chapeau,…en écoutant » tient V’là du boudin « ,…la diversion offshore,…la confiance morale,…le wagon libre entre deux aimants inversés,…je monte au plus serré et descend en plus large,…
…la vitesse + l’espace, pour en charger mon A.D.N. en train entre deux escale-temps,…mes intérêts sur l’automatisme des sécurités,…
…de là,…on dis, que je suis belle,…c’est vrai,…et j’en passe pour en faire court des attrapes nigauds,…en chambres à Stalag et vertu en partage,…en somme montrer blanc et gris ce qui argent,…
…un jeux des case vides à déplacer,…pour les replacer pleine,…
…la prestidigitation dans l’équité des finances,…un art de peindre l’histoire en gros à dégrossir comme César et le verre de ses jambes,…en dix-version,…les lauriers,…d’oreillers,…les gants à canons,…les appâts du gain et à morale gelée,…les mises au banc, les exclus, les miroirs sans teint,…une fois,…
…la distanciation » arbitraire » des racistes inversés des psy’s du pôle emplois à la case de l’oncle Ben’s,…
…légiférer les bénéfices de causes à effets,…les psy’s à Show-Ah,…magnétique d’inquisition,…les normes démocratiques des leurres,…
…etc,…en passant par la Lorraine avec mes sabots,…les stûts de dix-versions à l’€uro-presse à vin,…
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Et keuhssa décrète… et keuhssa décrète…
j ‘ai oublié le lien
http://clio.revues.org/1602
Sur un manuscrit de Francfort, et un autre de Baltimore, deux femmes, Guda et Claricia, sortent un peu de l’obscurité prêtée aux artistes du Moyen Âge1. Les dessins qu’elles ont « signés », deux lettrines savamment enroulées, s’accompagnent de leurs noms et de leurs silhouettes. Que penser de ces images ? Peut-on parler d’autoportraits, ou plutôt de témoignages appuyés de leur participation à la confection du manuscrit, voire de signatures composites et redoublées ?
Je ne dirai pas que ça vous serve de leçon ,je n’ai pas la naiveté de croire quevous soyez encore récupérableS . C’est à cause de crétins comme ** que ce blo g part en confiture d’airELLES , comprenne qui pourra .Adieu
Ah ! les interventions de simi lili mimi, ça décoiffe, y a pas à dire !
ce blog?si seulement votre peras souline n’aimait pas faire le réverbère et le rêvé berbère !!
bien, je travaille maintenant vous pouvez verbigérer à volonté
bonsoir la rdl,c’est papy mougeau! est-ce que le simi… le similimili… le simili…a fait 39-40?
La mauvaise langue dit: 16 avril 2013 à 17 h 49 min
hi, j’OSE me permettre une intervention sur ce sujet picturale (loin des B.D. ? non pas !)
Un de mes derniers pélérinages : Suisse – Paul Klee (6 mois > son inaugur°) – j’avouerai, humblement, que les 6 mois suivants furent – pour moi … n’suis pas le sujet – Paul Klee : attention les méninges !
(je file chercher un book, et je come back …
Correspondance St. Sweig & Sig.Freud (rivage poche p’tit’bib’ – 10.65 pour 154 pg aérées) well ! extrait (à la ligne ouvrez les guillemets – vérific° pg92 :(c’est sweig qui dit/écrit, à Freud (16.06.31) :
« en tant que connaisseur « des hauts et des bas », vous ne considérerez pas totalement superflu, je l’espère, le commerce ci-joint, que je ne transmets quà un cercle restreints… lettres de Mozart, 21 ans,infantilisme, passionné par la copropalie …
pg 94 : réponse de Freund
que je ne livre pas (biscotte ? tartiner)
Tout était calme, le ronron menaçait, puis… boum, silly mili mimi fit irruption.
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