A propos, pourquoi le rouge et pourquoi le noir ?
On dira que la réponse va de soi : le rouge républicain et le noir ecclésiastique. Ce qui saute aux yeux à tout lecteur de Le Rouge et le noir. J’y repensais en sautant et gambadant dans le savoureux Dictionnaire amoureux de Stendhal (816 pages, 25 euros, Plon). Dominique Fernandez y est parfaitement à son affaire en raison de sa connaissance intime tant de l’écrivain et de son œuvre que de l’Italie. Curieusement on n’y trouve pas d’avant-propos condensant son propre stendhalisme – ni même, allons-y gaiement, sa stendhalité comme diraient les cuistres. C’est que tout le recueil en est la quintessence. Comme si d’avoir si longtemps vécu en stendhalie lui avait donné les clés de son ars poetica.
D’ailleurs, il désarme toute critique de ce côté-là dès la première entrée « Absolu » : partant du principe que tout écrivain a donné un raccourci de son génie dans un texte bref, il cite par exemple La Femme abandonnée pour Balzac, Douce pour Dostoïevski, Billy Budd pour Melville, Tonio Krüger pour Mann, et pour Stendhal l’une de ses Chroniques italiennes intitulée « S. Francesco a Ripa », du nom d’une église romaine qui abrite une admirable statue de Bernini, héroïne de ce texte. Choix contestable, ce qui est bien le moins dans ce type de dictionnaire qui se veut aussi subjectif qu’arbitraire. Mais tout sauf doctrinaire, ce qui est le plus important. Comme toujours lorsqu’on avance en terrain connu, on espère la surprise, l’inattendu à défaut de l’inédit. Ils sont au rendez-vous.
Le développement sur le « Plagiaire » est instructif ; on y (re)découvre que, notamment dans ses écrits sur la musique et la peinture, Stendhal se livrait allègrement à la contrefaçon, comme diraient les tribunaux en pareil cas ; sauf qu’il réécrivait en traduisant, tout de même ; et dans ses romans, il n’hésitait pas à recopier et à s’approprier des articles entiers de gazettes ; bref révèlerait-on qu’il a plagié le grand Goethe qu’aussitôt se lèveraient comme un seul hommes les stendhalistes (ah, ceux-là…) pour assurer que Goethe lui-même, n’est-ce pas… Bref, on n’invente jamais rien alors pourquoi se gêner quand un autre avant vous a déjà si bien exprimé votre pensée. Fernandez nous offre également un bel aperçu sur la récurrence du « Peut-être » sous la plume du grand écrivain. Il réussit même, mais qui s’en étonnera, à remplir six pages à l’entrée « Homosexualité », ce qui est une prouesse s’agissant d’un auteur dont il dit lui-même, avec l’ombre d’un regret dans la voix, qu’il était « si manifestement hétérosexuel » ; était-donc si indispensable d’aller chercher dans une lettre une parenthèse au sein de laquelle Stendhal évoque un tableau de Ganymède « à jamais sacré pour moi » ?
Il est plus convaincant dans l’exposé des petits mystères stendhaliens qu’il se propose de résoudre, à la suite des experts Henri Martineau, Pierre-Georges Castex et Victor Del Litto : l’abandon de l’écriture de Lucien Leuwen alors que le manuscrit était pratiquement au point. Ou l’inachèvement de Lamiel. Ou encore à propos de la Bible l’allusion à un « c… d. M…. » dont on apprendra un jour qu’il n’a rien de scabreux car c’est ainsi qu’il abrégeait les Contes des mille et une nuits. Mais alors, pourquoi le rouge et pourquoi le noir ?
On y vient. Dominique Fernandez rappelle que Stendhal raffolait des couleurs et des jeux de mots qu’elles favorisaient. Des vêtements rouges sur fond noir lui ont souvent été inspirés par des tableaux, notamment ceux de Raphaël et du Corrège. Lucien Leuwen a failli s’appeler « Le Rouge et le Blanc ». Et quand il conçu le projet de développer sa nouvelle Mina de Vanghel pour en faire un roman, le titre devait en être « Le Rose et le Vert ». C’est dire ! Mais Le Rouge et le Noir ? La glose en est pleine. On a tout lu. Pour le noir : les milieux ecclésiastiques, le sombre des congrégations. Pour le rouge : le républicanisme, la toge des magistrats, les rideaux cramoisis avec effet de taches de sang, la couleur de la guerre avec en douce un hommage à Napoléon. Sans oublier cette dichotomie quand, dans la rêverie de Julien, le noir de la soutane se transforme en pourpre cardinalice. Et sans compter que le rouge et le noir sont les deux couleurs de la roulette.
D’ailleurs, dans Le Goût du rouge (141 pages, 6,80 euros, Le Petit Mercure), Pascale Lismonde extraie fort à propos du roman de Stendhal la scène de l’église de Verrières où le soleil fait rougeoyer les rideaux cramoisis, lesquels, se reflétant dans le bénitier, donnent à croire que le sang y coule. Alors pourquoi Dominique Fernandez, tout à sa passion de Stendhal dont il devine qu’il se serait bien amusé de toutes les savantes exégèses suscitées par son oeuvre, ne s’autoriserait-il pas sa propre interprétation ? La voici :
« Julien est un héros « chevaleresque », et les chevaliers, lorsqu’ils se battaient en duel ou dans les tournois arboraient les couleurs de leur dame. Je vois dans rouge et noir les couleurs des deux maîtresses de Julien. Noir, c’est Mme de Rênal, femme mariée, sérieuse, engluée dans une province médiocre, vêtue de mantilles et de châles. Rouge, Mathilde de La Mole, jeune fille romanesque, étoile de la société parisienne, éclatante d’esprit et de grâce ; hantée, de surcroît, par le souvenir de la tête décapitée de Boniface de La Mole, son ancêtre ; au point de dérober la tête coupée de son amant, de l’emporter sur ses genoux, dans sa voiture drapée, et de l’ensevelir de ses propres mains ».
Voilà ce que l’on trouve à l’entrée « Couleurs » qui renvoie, il est bon de le préciser, à l’entrée « Mystifications ». L’hypothèse exposée par Fernandez est séduisante. Et puis quoi, nous a-t-on assez répété que tout lecteur était le co-auteur du roman qu’il aimait puisqu’il le réinterprétait par la seule vertu de sa lecture méditative ? Je dois avouer que, l’esprit d’escalier aidant, ce dictionnaire m’a amené à me replonger dans le dernier numéro de la Nrf D’après-Proust (sous la direction de Philippe Forest et Stéphane Audeguy, 320 pages, 19 euros, Gallimard) ; une contribution notamment m’a retenu : celle, particulièrement brillante, par laquelle Laure Murat exécute cruellement l’aristocratie française en l’enfonçant dans ce qu’elle peut avoir de plus grossier, trivial, vulgaire, égoïste afin de montrer que toute la Recherche est le tombeau de cette classe qui y est comiquement éreintée ; dans ce but, elle rappelle comment, dans une brève scène située à la fin du Côté de Guermantes, alors qu’ils s’apprêtent à monter en voiture pour se rendre à un dîner, le duc reproche à sa femme de porter des souliers et une robe dépareillés, ce qui serait d’une effet désastreux ; et, malgré l’avis contraire de Swann, il l’oblige à remonter dans ses appartements afin d’accorder ses couleurs. Une toilette rouge et des souliers noirs, vous n’y pensez pas. Cette scène, qui en dit tant, dit tout. Le rouge et le noir. Décidément, on n’en sort pas. Qu’il s’agisse du roman de Stendhal ou de celui de Proust, ils témoignent de ce que, comme disait Italo Calvino, un chef d’oeuvre, c’est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire.
(« Gérard Philippe dans Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara », « Jeremy Irons et Fanny Ardant dans Un amour de Swann de Volker Schlöndorff)
820 Réponses pour A propos, pourquoi le rouge et pourquoi le noir ?
Je ne répondrai pas à cette question.
Par contre je peux vous dire que nous sommes à la fin d’une ère. Non pas la fin de l’ère chrétienne. Ceux qui croient ça sont dans l’erreur la plus totale. Plus les chrétiens et l’Église sont persécutés, cassés, plus le christianisme triomphe. En ce sens il est indestructible et éternel, comme le Fils de Dieu.
Non. Nous nous situons simplement à la fin d’un monde, un petit monde parmi tous les petits mondes qu’il y a eu avant et qu’il y aura encore après, pour un temps.
Autour de nous, et ici notamment, beaucoup d’acteurs de ce processus presque mécanique : des incrédules, des mécréants. Des gens qui ont préféré donner comme prénom à leur enfant Naöelle plutôt que Nöelle, parce que cela faisait tendance. Le Dieu Nouveau et Sauveur remplacé par une petite parodie inspirée par qui vous savez.
L’homosexualité est une question mineure dans la mesure où elle concerne une minorité d’êtres humains à travers le monde. Je me refuse à la juger. Depuis ma naissance, j’ai compté dans mon entourage proche cinq homosexuels en tout et pour tout. Tous des gens cultivés, intéressants, délicats, drôles et plaisants. J’ai aussi compté deux cons arrogants notoires, qu’on aurait voulu me faire apprécier, et que j’ai réussi à éloigner.
Sachez aussi que tous les cinq sont animés à des degrés différents de sentiments religieux et croient en un Dieu. L’un d’entre eux est catholique pratiquant autant qu’il lui est donné de pratiquer et animé de mysticisme (une qualité – je rappelle que le mysticisme bien vécu est une qualité, non pas un défaut, comme on essaye trop souvent de le faire croire). Un autre est protestant. Un troisième se trouve dans une position inconfortable mais aime Jésus d’un amour pur.
Je ne voudrais pas monopoliser l’usage de cet espace de commentaire. Je vous souhaite à tous une très bonne nuit.
fait-il assez noir de nuit pour dire que j’ai aimé ce billet?
rouge et noir ? Mais parce que Stendhal a 47 ans en 1830 , mon cher sherwatssouline
et je peux, et dois laisser la place aux stenhaliens, et aux autres ,
Parce que le triangle du désir mimétique cher à René Girard dans Mensonge romantique et vérité romanesque, voyons!
Si mon souvenir est bon, Calvino dit : « Un classico è un libro che ancora prima di essere finito ti dice quello che deve dire. «
Et toujours en étant confiant dans mes souvenirs, Mark Twain : « Un classique est quelque chose que tout le monde veut avoir lu et personne ne veut lire. »
Encore Calvino : « ‘‘Ton’’ classique est celui auquel tu ne peut pas être indiffèrent et qui te sert pour te définir par rapport à lui et peut-être en contraste avec lui. »
(« Il « tuo » classico è quello che non può esserti indifferente e che ti serve per definire te stesso in rapporto e magari in contrasto con lui. »)
Dans L’Episode Kugelmass, Woody Allen traite par la satire la prétendue dimension intarissable des classiques, souverain poncif parmi les poncifs. Alors que le héros éponyme a été injecté dans Madame Bovary par l’entremise d’un magicien, un de ses collègues et rivaux de l’Université, qui relit le bouquin pour la nième fois, s’étonne d’abord de la présence de ce nouveau pour finalement en conclure que chaque nouvelle lecture des classiques réserve du nouveau. Suspension of disbelief required, your Honour!
« Tout au monde, existe pour aboutir à un livre », écrivait Mallarmé. « Y compris les livres eux-mêmes », ajoute le critique. Ah!
nouveau personnage
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/nerval-desdichado.php#ixzz2NJFvnZd6
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
Nerval
de son côté Umberto Eco a dit : ‘l’oeuf est l’artifice qu’utilise l’oeuf pour produire un oeuf’ et aussi ‘Descartes aurait-il pu programmer en Pascal?’….
ici on peut lire toutes les citations d’Umberto Eco :
http://www.evene.fr/citations/umberto-eco
elle est bien l’expression « dictionnaire amoureux », ça rappelle la chanson de Nougaro du coq amoureux d’une pendule.
66e Festival de Cannes et le 266e successeur de Saint Pierre. »
mais on trouve aussi « 265E SUCCESSEUR DE SAINT PIERRE
il ya quand même certeine harmonisation des bouts des nombres mais à une nuance près !
pourrions-nous dire de ce monsieur qu’il est un stendhalien ? un écrivain stendhalien ?
au vue des oeuvres respectives de chacun on se dit que la chronologie littéraire place les auteurs dans le bon ordre : il y avait plus de chances que Dominique Fernandez admire Stendhal plutôt que le contraire….
c’est même une chance pour Stendhal d’être mort avant d’avoir lu les livres de Fernandez.
c’est toujours le fait des dictionnaires amoureux : c’est un amour à sens unique, la réciproque n’est jamais vrai.
s’il avait fallu demander l’accord de l’intéressé pour écrire ce dictionnaire rien ne dit qu’il lui aurait donné.
le grand malheur des grands auteurs c’est les admirateurs qu’ils sont capables de produire après leur mort, même que s’ils l’avaient su d’avance certains se seraient même abstenu de pondre le moindre livre.
sur les couleurs une hypothèse qui n’a pas été assez approfondie, pour le choix du rouge, c’est la place, dans l’enfance de Stendhal, du ‘petit chaperon rouge’.
le rouge et le noir n’est-il pas, d’une certaine manière, une forme alternative de ré écriture d’un petit chaperon rouge citadin pour adulte ?
Est-ce que quelqu’un parlera de Nietzsche et Stendhal ? Le Rouge et le Noir s’y prête…
Évidemment, comme tous les enfants Allemands, Nietzsche suivit un régime beurre-frères Grimm…
je cite les sources:
« EN IMAGES- Comme à chaque élection d’un pape, la célèbre chapelle Sixtine a été aménagée pour accueillir le conclave des 115 cardinaux qui éliront le 266e successeur de Saint Pierre. » figaro
l’autre est le monde
il y a eu peut-être (!!) un « trouble dans le genre »
>certaine harmonisatation
là l’orthographe n’est plus incertaine
Pierre Assouline oublie de mentionner l’essentiel dans la scène de la fin du côté de Guermantes: elle a des chaussures noires…certes, et le duc lui dit d’aller en changer, mais c’est à ce moment précis que le lecteur apprend de la bouche même de Swann que ce dernier est atteint d’une maladie mortelle et qu’il n’a plus que quelques mois à vivre; ce à quoi le duc contrarié par cette irruption de la mort(il va à une soirée et ne veut pas la gâcher, d’autant qu’il doit y rencontrer une nouvelle maîtresse)dit à peu près au même Swann qu’il n’est pas malade et qu’il les enterrera tous! Sans doute une des scènes les plus cruelles de la Recherche. (On comprend mieux ainsi l’importance des chaussures à changer et l’insistance du duc pour qu’elle aille se changer afin de ne pas porter du Noir!). Scène abyssale, mille feuille de sens croisés autour de la mort et d’une stupéfiante tristesse… renforcée par la cruauté du duc d’un égoïsme et d’une lâcheté insondables. Il y a par ailleurs quelque chose que le cinéma utilisera beaucoup: l’entre deux où la femme va se changer est un lieu d’aveux gravissimes et d’échanges clefs. Ici: enfoncement dans la solitude de chacun face à la mort.
d’autant que la mère joue un rôle dans la lecture du conte : l’enfant blotti tout contre sa mère, cette chaleur à la fois maternelle et féminine, elle lui lit le petit chaperon rouge, et hop ! le père surgit dans la chambre, il est notaire, ou huissier, ou j’en sais rien quoi, donc vêtu de noir ! la mère se lève pour l’embrasser, hop ! c’est la frustration et l’affront suprême pour l’enfant qui se retrouve seul dans son lit, et hop ! et hop ! tout est là, je ne vois pas pourquoi aller chercher des explications emberlificotés sur les curés, l’orgueil ou la chevalerie du moyen âge quand les raisons sont aussi criantes, il est tout fait évident que le rouge vient du petit chaperon de la même couleur.
je peux me tromper mais je ne pense pas que, chez Stendhal, le choix des couleurs ‘rouge et noir’ lui vienne de sa lecture de Proust.
au final, quoi qu’on puisse en dire par ailleurs, Proust n’a eu que très peu d’influence dans l’oeuvre de Stendhal.
attendons les corrections du Popaul qui avait déjà corrigé Fernandez
pas de bol : la couleur de la roulette c’est ni le rouge ni le noir mais le vert….
le jeu c’est pas le noir ou le tapis rouge, le jeu c’est le tapis vert.
l’argent aussi c’est le vert : les billets verts.
les choses sont déjà assez compliqués comme ça pour en plus aller chercher des trucs sans queue ni tête.
La plupart des commentaires de ce matin me font penser au hareng-saur de charles Cros.
» Le Rouge et le noir : « Sainte-Beuve, qui n’aimait pas le romancier Stendhal, s’interrogeait sur ce titre dont la signification, décidément, lui échappait. Au fait, « Le Rouge » avec une majuscule, mais « le noir » avec une minuscule (la majuscule à « Rouge » n’est pas obligatoire (voir par exemple : : « Un roi sans divertissement »
« L’arte di scriver storie sta nel saper tirar fuori da quel nulla che si è capito della vita tutto il resto; ma finita la pagina si riprende la vita e ci s’accorge che quel che si sapeva è proprio un nulla. »
Italo Calvino, Il cavaliere inesistente
Le rouge et le noir, c’est la typo du blogapassou; sans parler des qqs fachos a soutane qui y font leur déjections.
» partant du principe que tout écrivain a donné un raccourci de son génie dans un texte bref »
Principe contestable, en effet. De Proust, quel texte bref pourrait-il bien citer ? Et de Montaigne ? Et de Rousseau ? Et de Chateaubriand ? Et de Céline ? Allons, Fernandez, un peu de sérieux.
les choses sont déjà assez compliquéEs comme ça pour en plus aller chercher des trucs sans queue ni tête.
vous vouliez dire pour ne pas aller chercher
vous one vous cherche pas , on vous trouve à vous prendre ici pour le ça botté !
« Bref, on n’invente jamais rien alors pourquoi se gêner quand un autre avant vous a déjà si bien exprimé votre pensée. »
ça c’est bien vrai, comme dirait Joseph (Macé-Scaron)
« , Stendhal se livrait allègrement à la contrefaçon, comme diraient les tribunaux en pareil cas ; sauf qu’il réécrivait en traduisant, tout de même ; et dans ses romans, il n’hésitait pas à recopier et à s’approprier des articles entiers de gazettes »
Intéressant. Fernandez donne-t-il des exemples ? Curieux de savoir si les notes de la nouvelle édition de Stendhal dans la Pléiade éclairent ce point.
Rouge et noir ce sont les couleurs du Milan AC ‘squadra’ populaire avec finances de Berlusconi.
L’Inter FC, bleu et noir, est plus chic, enfin, moins pop. À l’origine c’était la ‘squadra’ des étrangers qui habitaient Milan et ne pouvaient pas jouer dans les autres équipes car, justement, étrangers. Maintenant les choses ont changé… des Italiens jouent dans l’Inter Je crois que le président est Moratti, pétrole ou quelque chose comme ça.
Comme le démontrent les Python, tout texte, y compris La Recherche peut être condensé en 15 secondes. Genette, dans Figures III, fait encore mieux, il résume le tout en une phrase.
Le dictionnaire amoureux des chefs d’oeuvres résumés en une phrase ne devrait pas excéder 50 pages. Facile à emporter en voyage. Loin.
Enfin ! « L’Indifférent » fait environs 30 pages…
Y a-t-il une entrée « Giono » das le dico de Fernandez ? Giono état un stendhalien (stendhalomane ?)fervent et j’aurais aimé savoir comment il aurait composé son propre dictionnaire amoureux de Stendhal.
Prunier, il ya juste avant une scène affreusement drôle : la mort du cousin « Mama » ( Amanien, marquis d’Osmond) est imminente, mais le duc de Guermantes ne veut certes pas renoncer à sa soirée… Je tape le passage :
« Un valet de pied entra.
– Pourquoi ne m’a-t-on pas monté le paquet que M. Swann a fait porter ? Mais à ce propos (vous savez que Mama est très malade, Charles), Jules, qui était allé prendre des nouvelles de M. le marquis d’Osmond, est-il revenu ?
– Il arrive à l’instant, M. le duc. On s’attend d’un moment à l’autre à ce que M. le marquis ne passe.
– Ah ! il est vivant, s’écria le duc avec un soupir de soulagement. On s’attend, on s’attend ! Satan vous-même. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, nous dit le duc d’un air joyeux. On me le peignait déjà comme mort et enterré. Dans huit jours il sera plus gaillard que moi.
– Ce sont les médecins qui ont dit qu’il ne passerait pas la soirée. L’un voulait revenir dans la nuit. Leur chef a dit que c’était inutile. M. le marquis devrait être mort ; il n’a survécu que grâce à des lavements d’huile camphrée.
– Taisez-vous, espèce d’idiot, cria le duc au comble de la colère. Qu’est-ce qui vous demande tout ça ? Vous n’avez rien compris à ce qu’on vous a dit.
– Ce n’est pas à moi, c’est à Jules.
– Allez-vous vous taire ? hurla le duc, et se tournant vers Swann : Quel bonheur qu’il soit vivant ! Il va reprendre des forces peu à peu. Il es vivant après une crise pareille. C’est déjà une excellente chose. On ne peut pas tout demander à la fois. Ca ne doit pas être désagréable, un petit lavement d’huile camphrée, dit le duc, se frottant les mains. Il est vivant, qu’est-ce qu’on veut de plus ? Après avoir passé par où il a passé, c’est déjà bien beau. Il est même à envier d’avoir un tempérament pareil. Ah ! les malades, on a pour eux des petits soins qu’on ne prend pas pour nous. Il y a ce matin un bougre de cuisinier qui m’a fait un gigot à la sauce béarnaise, réussie à merveille, je le reconnais, mais justement à cause de cela, j’en ai tant pris que je l’ai encore sur l’estomac. Cela n’empêche qu’on ne viendra pas prendre de mes nouvelles comme de mon cher Amanien. On en prend même trop. Cela le fatigue. Il faut le laisser souffler. On le tue, cet homme, en envoyant tout le temps chez lui. »
Hollywood serait-il en voie de devenir un nouveau musée Grévin, après le Paris du Moulin-Rouge, le cinéaste australien nous proposera, en ouverture du festival de Cannes, le New York des anneés 20 en 3 dimensions !? On comprend pourquoi l’excellent acteur Leonardi Di Caprio désire arrêter le métier…
message personnel à ueda qui, sous le fil précédent, parle d’un Grand chelem un an avant 68 avec Berbizier, Sella et Blanco…
Ces trois joueurs devaient être encore des cadets à l’époque. Les grands noms du XV d’alors étaient Dauga, Spanghero, Canberabero, Gachassin. Et c’était en 68, pas un an avant.
Tu me fais honte, Marcel, voilà pour le rouge.
Pour le noir, tu me feras trois pater et deux ave.
Voilà la couverture de « L’Indifférent » de Proust :
http://www.images-chapitre.com/ima3/original/773/740773_1312725.jpg
Et Cester, du TOEC, et Christian Carrère, de Toulon, le Capitaine courageux porté en triomphe sur les épaules de ses camarades?
Bloom dit: 12 mars 2013 à 10 h 45 min
Comme le démontrent les Python, tout texte, y compris La Recherche peut être condensé en 15 secondes.
Woody Allen a fait mieux (citation de mémoire) : « J’ai pris des leçons de lecture rapide et j’ai lu tout Guerre et Paix en deux heures.
— Et qu’en avez-vous retenu ?
— Ça se passe en Russie. »
John, juste comme ça : le premier substantif après l’article « Le » est en principe en majuscule (cette règle ou habitude est de moins en moins suivie), mais non après l’article « Un ».
« le projet de développer sa nouvelle Mina de Vanghel pour en faire un roman, le titre devait en être « Le Rose et le Vert ». »
C’est bien sous ce titre que le roman inachevé est paru en Livre de poche.
Lucien Leuwen a failli s’appeler « Le Rouge et le Blanc ».
Rouletabille contre Arsène.
Merci, C.P., je n’avais pas vu ce terrifiant post de John Brown. J’ajoute que, si le premier mot après l’article est un adjectif, celui-ci prend également une majuscule.
sauf qu’il réécrivait en traduisant, tout de même (sauf pour les pseudos évidemment
voyez pas un pseudo à deux lettres une rouge et une noire ?)
si c’est une suggestion pour les contributions sur ce blog, peut-être aurait-elle du être écrite en rouge ?
Jacques, Leo di Caprio n’a pas dit vouloir arrêter pour de bon, mais vouloir faire une pause. Ce n’est pas la même chose.
« Le rouge républicain et le noir ecclésiastique »:
Les cardinaux s’habillent de rouge, jusqu’à la couleur de leurs chaussures. Quant au rouge républicain, c’est la couleur du sang frais au contact de l’air.
« le mauvis goût mène au crime » Stendhal
et les autres ?
ces soit disant experts qui racontent que le rouge serait lié à Blanche Neige et à la couleur de la pomme rouge empoisonnée sous prétexte que Stendhal avait l’habitude d’y tomber, dans les pommes, quand il regardait des tableaux de maîtres racontent absolument n’importe quoi.
>mauvais
pas de question bizarre
j’ai bien un dictionnaire, un petit Robert, mais je ne pense pas qu’il soit amoureux, je m’en vais lui poser la question…
Au fait, d’où vient ce nom de Stendhal ? Quelqu’un le sait-il ?
j’ai eu le tort de laisser mon petit Robert posé à côté d’une biographie de Marilyn Monroe, je crains le pire.
Il faudrait poser la question à Dita Von Teese…
c’est bien ce que je craignais : voilà que je me retrouve avec un dictionnaire amoureux…
Steinedal c’est un bled dans les environ de Berlin, je crois… enfin, en Allemagne, où il me semble que Stendhal a eu une histoire d’amour ou quelque chose dans ces eaux-là…
@Prunier
sur les souliers rouges d’Oriane,vous n’avez pa cité la fin de la scene qui ajoute à la cruauté de Basin qui s’est montré indifferent au besoin d’etre écouté de Swann parlant de sa mort prochaine ,en invoquant son retard pour arriver à la Redoute ,mais qui en apercevant la couleur des chaussures de sa femme ,lui dit devant Swann qu’elle doit prendre le temps d’aller en changer
@CP
dans la scene que vous citez ,n’y a-t-il pas ce « mot » de Swann qui tient à eviter d’apprendre la mort de Mama dont la nouvelle l’empêcherait de partir à sa soirée:il est mort oh on exagere toujours »(je cite à peu pres )
hamlet, les mots « petits roberts » sont malvenus quand on parle de Marilyn.
Je reste de l’opinion qu’il faudrait demander à Dita Von Teese…
« ce mot de Swann »…non de Basin mes doigts ont fourché
Gérard Guégan, incorrigible grand fictionnaire amoureux du gars Beyle devant l’éternel, laisse entendre dans son dernier roman que Stendhal ne sortait pas du ministère des Affaires étrangères lorsqu’il s’est écroulé dans la rue des Capucines en mars ’42 (un mardi, jour pour lui des raviolis à la « milanese », oui le mardi, c’était ravioli, c’est comme ça, les temps étaient durs et l’escalope de veau était chère) mais d’un lupanar « à jeunes vierges ». Ce lieu de rendition plus que de perdition n’était pas loin du grand bureau rectangulaire de François Guizot, et d’ailleurs Beyle était bien passé le voir car il avait, dit-on, réussi à obtenir un entretien en particulier. Alors le rouge, c’est peut-être la couleur de la chemise de Garibaldi, le rouge aux joues des jeunes comtesses lorsque leur souffle se fait plus court dans l’activité érotique, la couleur des sauces de la cuisine amalfitaine, mais sans nul doute aussi le rouge marqueur de noblesse et d’autorité des dignitaires chinois (Stendhal était toujours en recherche d’une charge, d’un poste, d’une préfecture, d’une ambassade), et le noir serait tout trouvé pour indiquer tout le calciné cendreux, le résiduel charbonneux de chacune de ses espérances vaincues. J’avoue que l’analyse de Guégan me laisse un peu sur ma faim (le mardi chez moi, c’est japanese noodles et maccheroni vietnamiens), car pas mal de biographes s’accordent pour dire que Beyle était sérieusement malade dès 1840, le cinq-à-sept étant peut-être assez éloigné de ses préoccupations du moment. Remarquez mourir d’une partie de jambes en l’air ou d’une bouchée de jambon pas très clair (car sait-on vraiment à quoi l’on fourre les ravioli à la milanaise ?), c’est une mort douce, une façon de se foutre de tout dans la mort.
Beyle au bordel ? Popaul va hurler au sacrilège !
Tous les grands classique plagient.
Montaigne dans « Des Cannibales » recopie tout un paragraphe de je ne me souviens plus quel auteur de son temps. Pascal pompe allègrement des passages entiers de Montaigne dans ses Pensées.
C’est une chaîne infinie qui relient les écrivains. Mais en même temps, Pascal place la balle autrement comme il dit quelque part. Pascal recopie Montaigne mais pour dire autre chose ; Montaigne insère un paragraphe dans son chapitre d’un auteur mais pour dire en fin de compte bien autre chose à propos des Indiens, et ainsi de suite. Le monde est un ensemble de reflets, comme dirait Clément Rosset. La littérature ainsi mime le monde et c’est ainsi qu’elle fait monde et qu’on aime à la lire pour nous conforter dans l’idée que notre monde forme un monde. Ce qui, au bout du compte, reste très contestable. Pourrions-nous seulement survivre à une littérature qui contesterait la notion de monde, qui serait sans début ni fin et n’aurait d’autre règle entre ces deux infinis que le chaos du réel ?
» … c’est une mort douce… »
Pas sûr, faudrait poser la question à quelqu’un qui a survécu à un infarctus… pour le réconfort faut voir…
On dit, en effet, que la littérature est une vallée d’échos…
du gars Beyle
on parle de gabelle sur ce blog ?
si on taxe maintenant l’esprit,ira-t-on jusqu’à la pentecôte
Stendhal, amour et dictionnaires : je me demandai soudain s’il y a un dico de tous les lieux auxquels un auteur a emprunté pour son oeuvre , en altérant ou non le nom réel
S’il n’y en a pas voilà qui occuperait amoureusement et utilement une équipe de chercheurs en « étymologies »
Et la règle des trois doigts de l’amant gauche, tu la connais ?
. » Pourrions-nous seulement survivre à une littérature qui contesterait la notion de monde, qui serait sans début ni fin et n’aurait d’autre règle entre ces deux infinis que le chaos du réel ? » (rédigé par LML)
Bof, le perroquet de Gabriel a tout dit là-dessus, je crois : tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire. Et si on arrêtait de sacra
petit Robert ? ah bon.
sachez Monsieur que dans un petit commentaire de blog il ne faut rien laisser au hasard !
chaque mot compte.00..00..00..
Il faudrait poser la question à Dita Von Teese, surtout si cette règle est précise comme le papier à musique…
(citation) la règle des trois doigts
C’est pour déterminer les configurations chirales ?
le plagiat ? oaui ça existe depuis que les écrivains pondent es produits culturels pour leurs lecteurs.
quand les écrivains écrivaient des livres, ils vivaient entre eux ils ne se plagiaient pas, ils correspondaient, en privé.
» Pourrions-nous seulement survivre à une littérature qui contesterait la notion de monde, qui serait sans début ni fin et n’aurait d’autre règle entre ces deux infinis que le chaos du réel ? » (rédigé par LML)
Ah mais oui. Très facilement même. Une bouteille de talisker et un assortiment de paris-brest, et je survis sans problème à la mort de la littérature.
Gaston Lerouge…, oui ! En GF Flammarion : l’ébauche « Mina de Vanghel »,
« Le Rose et le Vert », et en dossier l’inédit fragment de 1837 « Tamira Wanghen » (quatre pages), un fragment d’un deuxième état de « Le Rose et le Vert », les plans pour la suite de « Rose et Vert », le tout présenté par Jean-Jacques Labia.
n’importe quoi, il faut éviter les anachronismes : du temps de Stendhal on connaissait que très peu de chose sur l’orgasme féminin, même pratiquement rien.
la prise en compte, pour ne pas dire la découverte de l’orgasme féminin a radicalement révolutionné la littérature, il y a un avant et un après.
j’espère qu’il en parle dans son dictionnaire amoureux ?
profitons de la présence d’érudits sur ce blog pour poser la question : à quelle date a-t-on découvert l’orgasme féminin ? 1880 ? 1890 ? 1900 ? 1910 ?
il suffit de prendre cette date, regarder les livres qui ont été écrits avant et après et comparer, c’est très simple.
« Montaigne dans « Des Cannibales » recopie tout un paragraphe de je ne me souviens plus quel auteur de son temps. »
Evident, mon cher Michel ! Dictionnaire philosophique de Voltaire (on me souffle « et Zadiq ») !
hamlet dit: 12 mars 2013 à 12 h 40 min
du temps de Stendhal on connaissait que très peu de chose sur l’orgasme féminin, même pratiquement rien.
Vous avez des informations de première main, sans doute…
trois doigts: j’ai touours cru qu’on disait deux doigts de rouge, ou de kir , même quand on est alité !
peut-être n’ya-t-il pas de vraies règels que celle dont les maîtres ont longtemps martyrisé les doigts des élèves en leur tapant dessus .
bonne journée, petits crapauds et petites mouches
>règles
à quelle date a-t-on découvert l’orgasme féminin ?
Quand je l’ai découvert, il n’y avait pas encore de calendrier. Ça m’a fait mal à une côte.
Mon Prince danois,
Lorsque Eve s’est faite virer du Paradis, c’était pour l’arbre de la connaissance, croyez-vous ? Que nenni !
Elle avait connu le premier orgasme avec son amant serpentin … le Vieux était comme fou : « Qu’est ce que j’ai fabriqué, là, virez moi cette salope…! »
« Vous avez des informations de première main, sans doute… »
non Monsieur, c’est mon petit doigt qui me l’a dit.
bonne journée, petits crapauds et petites mouches (HR)
Je vous prierai de rester poli(e).
c’est mon petit doigt qui me l’a dit.
Alors sachez que le petit doigt était en usage dès avant 1880.
Les petits doigts, ça sert à rien… d’autre que ça.
— Tu as du Whisky ?
— Tu veux que je t’en mette ?
— Avec plaisir, mais alors juste un doigt.
je confirme ce que dit macbeth
Bonjour. Nous avions promis de ne plus faire de réclame ici, mais il ne faudrait quand-même pas pousser.
Chère DHH, non, je ne vois pas. Avant l’extrême fin de ce « Côté de Guermantes » et « les souliers noirs », Swann, sans vouloir retarder le duc, dit simplement qu’il ne se rendra pas à l’invitation en Italie, parce qu’il sera à coup sûr mort. Oriane est évidemment un peu plus délicate que le duc. Les derniers mots de celui-ci, adressés à Swann et au narrateur, après une dernière allusion à la sauce béarnaise et aux petits malaises de son épouse et de lui, sont à l’égal de ceux concernant Mama :
« …il cria à la cantonade et d’une voix de stentor, de la porte, à Swann qui était déjà dans la cour :
– Et puis vous, ne vous laissez pas frapper par ces bêtises des médecins, que diable ! Ce sont des ânes. Vous vous portez comme le Pont-Neuf. Vous nous enterrerez tous ! «
@Les petits doigts, ça sert à rien… d’autre que ça.
cut his finger off, et plantez le près du tilleul !après on verra
» … à quelle date a-t-on découvert l’orgasme féminin ? »
Qu’il y ait eu (et qu’il y ait) des barbares qui n’envisageaient le sexe que comme un échange entre choses en caoutchouc n’aliène pas le fait que d’autres en connussent les tenants et les aboutissants. Ce n’est pas non plus parce que vous ne le croyez pas possible que nos antécédents ne connaissent pas l’effet produit dans les deux sens… étant donné qu’ils savaient qu’il ne s’agissait pas de caoutchouc… D’ailleurs, pour quelle raison, selon vous, il y a eu tant d’interdits ? Puis, c’est vrai qu’il y a des mâles incapables du moindre tact ; c’est aussi vrai qu’ils furent (et probablement ils sont) la majorité, mais cela n’est pas un révélateur de l’ignorance générale…
@Bloom et Girard
la réponse de Magris dans le lien récemment mis par P.Assouline qui tremble :
» Life is original, said Svevo, and Mark Twain: “Truth is stranger than fiction.” I believe also that every existence deserves the same respect as the great ones of history receive, and also the same philology (a word that etymologically contains love). This exactitude, which is born of love and respect for reality, the imaginative allure of its creations and an ethical sense of respect for whomsoever, also becomes, on the imaginative plane, a grotesque, maniacal dilation which contributes to the meaning of the world’s delirium. When I write a book it is as if I were making a mosaic; »
ayant travaillé sur un beau poème en date de proue en méditerra,ée , je remercie P.Assouline en réinscivant ici le lien Magris qu’il indique
http://www.threepennyreview.com/samples/magris_sp13.html
je donnerai une autre citation de Melville plus tard quand je l’aurai retrouvée :
>réinscrivant
@cher CP
votre post m’a interpellée et j’ai verifié.
apres le dîner chez Madame de sainte euverte qui avaoit motivé le changement de chaussures d’oriane ,basin et elle reviennent à leur domicile pour se costumer en vue de la redoute et là les attendent les deux femmes à cannes qui lui annoncent la mort d’Amamien ,l’installant ipso facto dans le deuil,ce qui signifie « pas de redoute ».et c’est à ce moment qu »il a cette reponse ; »Il est mort! mais non on exagere ,on exagere! » (la citation est maintenant exacte -page 725 de la vieille edition de la recherche en Pleiade )
« Le plaisir d’énumérer, Jules Verne, Rabelais, jubilation à accumuler des objets, transformer le livre en un grand dictionnaire. » »
Perec
http://papalagi.blog.lemonde.fr/2012/03/10/le-dictionnaire-perec/
Twain et Svevo ? oui la question de l’éthique s’est posée à un moment, mais en fait pas très longtemps.
ensuite on est passé directement à la case « écriture de dictionnaires amoureux ».
la littérature comme lieu des dépassements et des périls….
dans les livres réalistes le risque c’est de perdre sa fortune, de se prendre une claque, un coup d’épée ou une balle perdue.
dans les livres moins réalistes le risque est ailleurs.
Magris parle quelque parle de l’expérience de nomadisme sans terme et sans retour, tentant de partir vers de nouvelles interprétations de l’être, qui revient toujours différent de lui-même, changeant de physionomie et de nature.
Twain devait se méfier beaucoup de lui, de son écriture, de son style, il savait qu’il était capable de bien écrire, se laisser griser (comme Stendhal) par le son de sa voix, ce devait être pour lui une source d’inquiétude.
Certaines collections à la mode invitent à la liberté et à la surprise, d’autres au n’importe quoi.
« Dictionnaire amoureux de X »? Plutôt réussi, même si tout dépend du talent de l’auteur.
En revanche, les « X expliqués à mes Y » sont en général des désastres, surtout lorsqu’ils se mêlent de philosophie.
Ce n’est pas seulement qu’il faut beaucoup d’inconscience ou d’effronterie pour s’imaginer que de tels épanchements puissent survivre à la voiture-balais de la saison suivante, ni même que ne pas résister à la tentation du livre inutile est une faute de caractère. C’est que ces choses produisent dans l’esprit du public l’idée que « c’est ça »: c’est tout simplement ça, « l’éthique », la « théologie », le « réussir-sa-vie », etc. Pas autre chose que ça.
Sans peine, en baskets, en tire-fesse.
« Oui, vous pouvez acquérir des abdominaux en tablette de chocolat tout en dormant, grâce à l’appareil Machin ».
Jusqu’à la semaine dernière, la publicité qui clignote parfois sur ce bloc vantait un livre de M. Droit, intitulé « Ma philo perso, de A à Z », avec comme sous-titre « La philosophie pour tous, T comme Tintin, et.).
Formidable, le titre. De même que la publicité se dit aujourd’hui « l’actu conso », il pourrait appeler ses chroniques dans Le Monde de : « l’actu philo ».
L’auteur précise chez son éditeur:
« Refuser les généralités, parce que la philosophie, j’en suis convaincu, se tient dans les détails, les petits faits, les grains de sable de l’histoire et de la pensée (–C’est une philo de la première gorgée de bière, c’est pas « épochal », ça ?)
« Tenter de nuire à la bêtise » (–pour l’homme étiqueté philosophe, la bêtise c’est les autres, hein) « et à ce qui l’accompagne – servitude, ignorance, mépris » (–tant de Lumières force le respect, il faut le reconnaître).
« Savoir à chaque instant que sérieux ne veut pas dire ennuyeux, et que l’allégresse est aussi un devoir » (ça veut dire que le père Leibniz n’a pas trop intérêt à faire long ou à faire triste devant le micro, sinon couic. Rester ravi au sein de la crèche, c’est une philo prozac en temps de crise, c’est tout à fait compréhensible : dépenser 20 euros pour déprimer en week-end ?, et merde).
« C’est ainsi, au fil du temps, que j’ai conçu ma philosophie : ni doctrine ni système, plutôt un regard, un ton, une affaire de style. » (MA philosophie, comme on dit : ma bagnole, mon look, mon coiffeur, ma copine).
« C’est elle que je souhaite aujourd’hui partager » (Achetez mon livre et faites comme moi : allez-y chaque matin d’une brève de comptoir et écrivez désormais sous votre nom, dans les quotidien-de-référence : « philosophe et écrivain ». C’est ça, ça n’est qu’ça, cherchez pas ailleurs, pas de prise de tête).
Je vois que le citoyen Droit (je ne le connais pas et n’ai rien contre lui, il paraît l’un des plus courtois de cette vaste cohorte) a aussi écrit un bouquin sur « Les religions expliquées à ma fille ». Je ne suis pas vraiment surpris.
Mais je pense qu’on n’est pas allé assez loin sur le terrain, dans la rencontre avec les vrais gens, dans la proximité avec les jeunes.
Sous le pseudonyme de Debila, je prépare un bouquin appelé « Allo, la philo, allo quoi ».
Ma pub est faite.
« Aallo, aallo, vous me recevez ?
T’es humain, t’as pas d’philo ?
T’es humain, t’as pas d’philo ?
Non mais, aallo.
Aallo quoi »
Naturellement, j’ai tout pompé
http://www.youtube.com/watch?v=ukxq9INHudc
χείρ : la main
χαίρω : je me réjouis (d’où χαρά : la joie)
μά-χαιρα : le couteau (sens négatif de μά, ou μακρός : long ?)
Chère DHH, bien sûr, mais c’est au cours de la soirée elle-même, dans « Sodome et Gomorrhe II », le duc craignant de devoir renoncer à la « redoute » lorsque les « dames à cannes » lui annoncent la nouvelle de la mort d’Amanien :
» Le duc eut un instant d’alarme. Il voyait la fameuse redoute s’effondrer pour lui du moment que, par ces maudites montagnardes, il était averti de la mort de M. d’Osmond. Mais il se ressaisit bien vite et lança aux deux cousines ce mot où il faisait entrer, avec la détermination de ne pas renoncer à un plaisir, son incapacité d’assimiler exactement les tours de la langue française : « Il est mort ! Mais non, on exagère, on exagère ! » Et sans plus s’occuper des deux parentes qui, munies de leurs alpenstocks, allaient faire l’ascension dans la nuit… »
Je vais m’arrêter pour la critique aussi sévère que drolatique des classes nobles (puisque le billet signalait la contribution de Laure Murat au dernier numéro de la NRF). Au demeurant, le comique chez Proust, parfois terrible, me paraît de la première importance, comme à bien d’autres, dont ici Sergio…
Ces dictionnaires amoureux sont écrits en trop gros caractères pour être agréables à lire. Edités chez Plon, il est vrai.
Fernandez surprend par cet amour tardif que l’on attendait dédié à Balzac, mais déjà pris par Gide si l’on ose dire.
Stendhal était bien laid et Ferrante n’aurait eu aucune envie de le cadrer pour une de ses photographies ganymèdiennes.
Léautaud, amoureux lubrique, aurait dû écrire ce dictionnaire.
: sens négatif de μά
όχι !!! La négation c’est οὐκ !
Pardonnez-moi si je suis hors sujet, mais Pauline est à la gare ?
οὐκ ἔλαßον πόλιν, ἀλλὰ γὰρ ἐλπὶς ἔφη κακά
Alerte rouge ! Noir total !
Peaux-rouges et peaux noires : deux vieux problèmes états-uniens.
Le Rouge et le Noir.
je n’ai pas le code civil des moi-je prof de français ,mais aujourd’hui:
on voit rouge , on boit su rouge et on broie du noir !
@ce fait pauline
et pour les latinistes:
cesarem legato alacrem eorum(à condition de prononcer le latin comme on le faisait à l’ecole autrefois)
@escarmouche….
Ma est l’autre negation du grec,qui s’emploie dans des cas tres precis mais c’est une forme dorienne ;la forme la plus courante est Mé
la négation est « mè » avec eta comme accent grave ou circonvlexe: ce n’est pas un effet « yeux rouges »* (photographes , alors on dort ?)
ni pour trop écouter les yeux noirs
« (la pupille de l’œil se dilatant dans le noir pour capter la lumière), l’iris n’a pas le temps de réduire la taille de la pupille. Il en résulte que le flash «
Dans les études de lettres, ceux qui prenaient latin grec étaient les plus nuls des étudiants.
Bûcheurs pour faire thème version, dicco sous le bras, mais rien dans la tête pour analyser.
comme DHeucheu?
d’ailleurs de mêmoire, j’ai vérifié que le mê le plus célèbre est ainsi tranlittéré:
mê phunai ton hapanta nikai logon:
« C.P. dit: 12 mars 2013 à 14 h 42 min
« Au demeurant, le comique chez Proust, parfois terrible, me paraît de la première importance, comme à bien d’autres, dont ici Sergio… »
La statue du Commandeur a donné un bon-point.
le comique chez Proust, parfois terrible, me paraît de la première importance, comme à bien d’autres
Malheureux, le premier degré est déjà un exploit pour certains!
Chère DHH, la latiniste que vous êtes saura-t-elle traduire ceci sans que ce soit immoral :
non est crimen occidere suum patrem
@rosa etc…
autrefois la majorité des etudiants en lettres faisaient latin grec.
et parmi eux comme dans tous les groupes humains il y avait une majorité d’imbeciles ,mais , en proportion, pas plus qu’en lettres modernes.
au lycée à la même epoque tout le monde faisait latin et a partir de la quatrieme une majorité prenait le grec à la place d’une seconde langue
@C.P.
Une chanson ! Une chanson ! Une chanson !
Dans les études générales, ceux qui prenaient droit ou lettres étaient les plus nuls des étudiants.
Pour le titre « le Rouge et le noir » l’éminent stendhalien Crouzet ( voir son « Stendhal ou monsieur moi-même » Flammarion) note qu’au moment où Stendhal eut l’idée décrire « le rouge et le noir, » – roman qu’il appelait « julien » dans sa première version- ce fut à un moment d’amour intense et de désarroi, ( ah la jalousie…) avec Alberte de Rubempré , que Stendal nommait « madame azur »dans sa correspondance parce qu’elle habitait rue bleue. C’était une femme belle, très sensuelle qui vivait séparée de son mari, et surtout elle ne cachait rien de ses mœurs libres et de ses appétits. Elle avait un parler cru, et de l’avis de tous possédait un charme absolu.
Beyle en est amoureux fou. Elle l’aima et le mit dans son lit . elle partageait d’ailleurs son lit avec plusieurs hommes sans rien leur cacher.. Mérimée et Stendhal furent complètement séduits ébahis par cette femme « libre » or, sa chambre était tapissée de noir, elle portait une robe de velours noir avec toujours un merveilleux cachemire rouge qui faisait l’admiration de ses soupirants. Et Stendhal dit clairement que les couleurs de cette « Alberthe » c’était « le rouge et le noir » et Stendhal ajoute que tout ceci lui été monté à la tête. On pense que le merveilleux personnage de Mathilde de la Mole doit beaucoup à cette Alberte (elle s’était ajouté un h ..) dans « le rouge et le Noir ».
J suis complètement du côté de Crouzet, sachant avec quelle ironie Stendhal glisse ce qu’il y a le plus intime de ses sentiments sous des cachotteries, et des messages cryptés. Ca lui ressemble complètement de cacher sous un titre mystérieux un de ses moments sensuels et amoureux les lus intenses…. n’oublions pas qu’ il fera la même chose avec « le rose et le vert »..
Je ne dirai rien du dictionnaire amoureux de Stendhal de Fernandez, parlons d’autre chose. A propos d’autre chose :rappeler que Hugo entrait en fureur quand un de ses amis lui parlait de ce roman « le rouge et le noir » qui faisait tant parler à paris ,Hugo tonnant contre ce roman le trouvant trop mal écrit et bourré « d’incorrections grammaticales.. »
Chez C.P. deux solutions, pas une de plus. Ou les hénaurmités sont patentes; ou bien elles sont latentes. Mais elles sont toujours bien là.
@ce que fait Pauline
ce que j’ai su de latin autrefois est bien loin,mais à vue de nez cette phrase qui doit etre de vous me semble du latin de cuisine .
suuum avant patrem est bizarre;suum est inutile et ce reflechi qui ne renvoie pas a un sujet exprimé est à la limite du solecisme;je pense que dans votre esprit crimen est à prendre au sens de grief ce qui limite l’immoralité de ce que vous avez voulu ecrire.
ceci sous toutes reserves, tout ceci appartient à un passe bien lointain pour moi
C’est la vieille blague latine du meurtre du roi Edouard…
attention ce soir à l’eau écarlate !
j’ai googlé , j’avoue :
et bonne soirée
Bernini’s statue of the Blessed Ludovica Albertoni in the Paluzzi-Albertoni chapel in San Francesco a Ripa.
http://en.wikipedia.org/wiki/San_Francesco_a_Ripa
Comment aurait-il fallu réagir à l’annonce à brûle-pourpoint par Swann de sa mort prochaine ?
Beau sujet de rédaction !
DHH ne se distinguant pas par son esprit, la question des croûtes est réglée.
« Comment aurait-il fallu réagir à l’annonce à brûle-pourpoint par Swann de sa mort prochaine ? »
Ambulance. Urgences. Hospitalisation immédiate.
et regooglé
https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSs7z3Wfdg1Ms1aqzWJk5DiEosZKuEgvN84NsVFoOhnqnBpPTT5cA
> la forme la plus courante est μή.
> Une chanson !
La musique je m’en fous, j’ai demandé qui sait parler anglais !
Et le rouge et le noir:
Le Mouron rouge (The Scarlet Pimpeenel)
Moisson rouge (Red Harvest, Dashel Hammet)
L’oeuvre au noir
Black Boy (je triche)
les autres:
Le mystère de la chambre jaune
Qu’elle était verte ma vallée (How Green etc.)
Le rideau cramoisi (Barbey d’.)
Chien blanc
Croc blanc
Ultramarine (M.Lowry)
La couleur pourpre
Pale Fire
The Blue Afternoon (William Boyd) ….
Durant toute la durée de leur enfermement, comment ça se passe pour les besoins élémentaires des cardinaux en conclave : nourriture, hygiène, sommeil ?
Le bouge et la foire.
Elle l’aima et le mit dans son lit . elle partageait d’ailleurs son lit avec plusieurs hommes sans rien leur cacher.. Mérimée et Stendhal furent complètement séduits ébahis par cette femme « libre » or, sa chambre était tapissée de noir, elle portait une robe de velours noir avec toujours un merveilleux cachemire rouge qui faisait l’admiration de ses soupirants.
Ah, Paul Edel, que n’avez-vous été l’un de ces soupirants … N’est-ce pas ?
( Ueda, cachez cette baguette !)
( Bon, Paul Edel, à cette heure-ci je suis encore trop alanguie pour avoir envie d’aller vérifier vos sources ..)
« Dans les études de lettres, ceux qui prenaient latin grec étaient les plus nuls des étudiants.
Bûcheurs pour faire thème version, dicco sous le bras, mais rien dans la tête pour analyser »
Au contraire!
Non, DHH, l’astuce ne porte pas sur « crimen » mais sur « suum ».
On peut donc traduire par : ce n’est pas un crime de tuer son père, ou : ce n’est pas un crime de tuer le père des cochons (suum : génitif pluriel de suus, cochon)
Alex, soyez réaliste – je sais, c’est douloureux .. il en existe bien qui y ont su sa- mais DHH est consternante.
sapere aude ..
Daaphnée dit: 12 mars 2013 à 16 h 55 min
DHH est consternante.
Non, Daaphnée, vous êtes la seule à le penser.
‘Tonio Krüger pour Mann’
Evidemment c’est moins lassant que le classique Tonio Kröger. Mais j’aimerais bien comprendre, histoire de pas rester comme deux ronds de flancs. Enfin bon, l’important c’est que la fin est bien émouvante.
tout ça, ce n’est pas une raison pour écraser les coccinelles
pour compléter Bloom (dont je conteste Pale Fire, qui n’est pas une couleur) :
Une Etude en rouge
Le Chevalier de Maison-Rouge
L’Herbe rouge
Le Parfum de la dame en noir
Le Dahlia noir
Jean le bleu
Le Hussard bleu
Barbe bleue
Le Train bleu
La Jument verte
Un taxi mauve
La Lettre écarlate
« Il réussit même, mais qui s’en étonnera, à remplir six pages à l’entrée « Homosexualité », ce qui est une prouesse… »
Tout le monde a l’air chez les initiés de considérer cette manie avec indulgence, soit. Car dans son « Dictionnaire amoureux de la Russie » il fait fort dans ce sens. 3 pages sur l’homosexualité refoulé (d’après lui) de Gogol et pas une ligne, pas une, sur l’oeuvre de l’ukrainien (mais que font les éditeurs?) Et il y a d’autres exemples de cette obsession qui hélas gachent le livre, lui donnent un tour comique. Mais puisque tt le monde en sourit, soit.
Avant de vous laisser mes jolies bêbetes, compagnes idéales pour les jeux sodomites qui font le charme de ce blog de pressetige, une question : qui va me signer le bon de livraison ? Y a un chef, ici ? Oh ! Passou…!
@Bloom
des bleus à l’âme (sagan)
Les fleurs bleus — Queneau
La Couleur pourpre — Alice Walker
Mon nom est rouge — Orhan Pamuk
Les Yeux bleus, cheveux noirs — Marguerite Duras
The Black House — Patricia Highsmith
etc., etc.
bloom’s store
Ces dames aux chapeaux verts
> sapere aude. . .
Felix qui sapet
« Durant toute la durée de leur enfermement, comment ça se passe pour les besoins élémentaires? » (J. Ba.)
Bonne question.
Comme toute aération est interdite, il sont en scaphandres.
La différence avec un vaisseau spatial, c’est Houston ne répond jamais.
C’est ça qui est poignant.
Sinon pareil: les petites haines qu’engendre la proximité (« Tu ne vas voter pour cette épave »?), les petits jeux (on joue aux boules dans le noir pour voter), etc…
@ce que fait pauline
merci.du coup la phrase est correcte et suum ne releve pas du solecisme .
la difficulté à comprendre vient sans doute de ce que nous avons en tête une restriction semantique qui nous interdit d’imaginer autre chose qu’un humain dans le mot pere alors qu’ils s’applique à tous les geniteurs quelle que soit leur appartenance biologique
dans le même genre:
femina natura femina movet
et aussi
mala mala est
« … une restriction semantique qui nous interdit d’imaginer autre chose qu’un humain dans le mot pere alors qu’ils s’applique à tous les geniteurs quelle que soit leur appartenance biologique »
Comme il est juste qu’il soit…
dans un autre de ses ouvrages(lequel? je ne m’en souviens pas) dominique fernandez parle longuement de ctte statue qui represente poir lui de la part du bernin une representation sculptée de l’orgasme feminin jumelle de celle qu’il exprime avec sa sainte therese
Le Parisien – Les 115 cardinaux électeurs entrent en conclave ce mardi, suivis par des millions de fidèles pressés de connaître le successeur [. . .]
pour bloom’store
entre le vert et le rouge :
« A Clockwork Orange »
Pfff ! c’est depuis que l’œuvre fut présentée au public (1652) qu’on en parle ; « Si ça c’est l’extase je la connais moi aussi » est même devenu proverbiale… Enfin, c’est qui ce Fernandez, un découvreur d’eau chaude ? C’est vrai que depuis le rivage on voit passer toujours plus d’eau sale, mais il y a une limite à tout !
Pardon, mon 17 h 56 min c’est pour DHH de 17 h 56 min.
« ( Ueda, cachez cette baguette !) »
Un petit pain, Daaphnée, un petit pain, Jacques en a décidé ainsi.
bloom’store suite
. Les chiens noirs (Ian McEwan)
. Qu’elle était verte ma vallée (John Ford)
« Satisfaire les besoins élémentaires », etc.
Bon, il ne faut quand même pas exagérer
Quiconque prétend qu’en raison de leur isolement forcé, ils en sont réduits à pisser dans des bouteilles et chier dans des sacs en plastique comme de vulgaires cosmonautes fait preuve d’un anticléricalisme primaire.
Et pourtant.
Le délabrement des corps, la promiscuité forcée, l’hygiène corporelle minimale du bon prêtre…
La sueur refroidie des plus cradingues et, lors des conciliabules, les mauvaises dentitions de vieillard, les aigreurs d’estomac et les angoisses de trois jours qui font qu’on pue du bec…
Le conclave cocotte.
Mais la presse se fera-t-elle l’écho de cette humble vérité?
Parce que ce sont les couleurs du Milan AC ….?
« Les 115 cardinaux électeurs entrent en conclave ce mardi, suivis par des millions de fidèles pressés de connaître le successeur… » (Franche Presse).
Le tableau est encore plus noir que je ne le pensais.
Ils ne sont pas dingues de vouloir tous entrer?
« Pressés », tu parles.
C’est l’heure de pointe à Réaumur-Sébastopol, et ça prétend penser au Petit Jésus?
» … l’hygiène corporelle minimale du bon prêtre »
Il me semble que maintenant (reforme Wojtyła) il ont une chambrette pour le repos et l’hygiène, aussi qu’un service restaurant… même le conclave n’est plus ce qu’il était…
ueda,
Ne vous inquiétez pas pour le confort de nos clients cardinaux : on sait vivre au Vatican !
Riches, nous sommes. Traders de la Foi en J.-C. Toujours côtés, malgré la concurrence, évangéliste et infidèle.
bloom’ s store
Le Chevalier de Maison-Rouge Dumas .A 1846
« Parce que ce sont les couleurs du Milan AC ….? »
Bien oui, les fans du Milan AC appellent « leurs » footballeurs i rossoneri… Et l’origine est d’une puérilité sans pareils : le rouge représente le feu des diables du Milan AC et le noir la peur de leurs adversaires…
« Et l’origine est d’une puérilité sans pareille : le rouge représente le feu des diables du Milan AC et le noir la peur de leurs adversaires… »
Excellente communication ! Où est la puérilité dans tout ça ?…
Tiens ! le crétin est arrivé. je ne comprends pas, il devrait se contenter de sa main plutôt que fantasmer sur l’irrealizzabile : elle est à sa portée et ne risque pas de tourner en dérision sa performance.
EN DRAPEAU
En vérité, la première apparition du drapeau rouge et noir eut lieu en Italie où, dès avant 1880, les membres – bakouninistes – de la section italienne de l’Internationale adjoignirent du noir au rouge adopté en mémoire de la Commune de Paris.
« Où est la puérilité dans tout ça ? »
Je ne suis pas fans du ballon rond (plutôt hockey) mais je n’ai jamais entendu parler de peur de la part des adversaires : faire peur c’est un chimère puérile et primitive…
ça donne envie de se replonger dans tout ça. Merci.
j’ai tout copié!
» Un peu plus tard, en mars 1880, les libertaires de Rimini célèbrent l’anniversaire de la Commune de Paris en hissant sur l’Arc de triomphe de la ville ce que Andrea Costa appellera, dans une lettre datée de la même année, “le drapeau rouge et noir de l’Internationale”.
Il ne reste plus trace, semble-t-il, de ces premiers drapeaux mais une indication tirée d’un poème de Pietro Gori laisse entendre qu’il devait s’agir, en réalité, d’un drapeau rouge bordé de noir [5]. Quant au sens donné à cette dernière couleur, la date très précoce de son introduction montre qu’elle n’a pas été choisie comme signe d’identité anarchiste mais pour la connotation qui s’y attache habituellement dans les civilisations européennes [6]. Une constatation qui oblige à nuancer les affirmations des historiens italiens quant à la naissance du drapeau rouge et noir : bien qu’identiques, les couleurs du drapeau des internationalistes italiens n’ont pas le même sens que celles du drapeau adopté bien plus tard par la CNT. Du reste, une fois constitué le mouvement anarchiste proprement dit, le rosso e nero cède la place au noir, bien que celui-ci apparaisse souvent, en Italie, frangé de rouge et orné d’inscriptions imprimées dans cette même couleur.
hiérarchie des couleurs ecclésiastiques : noir, violet, rouge, blanc.
on remarque que les deux extrêmes sont des non-couleurs. quelles réflexions cela vous inspire-t-il ?
Toute communauté exclusivement masculine accroît exponentiellement le nombre de ses pue-la-sueur.
Quand aucune femme n’est là pour pousser une gueulante, on a des réunions de sagoins ou de crachoteux, c’est une observation empiriquement fondée.
Au moins au XV, la douche est un rituel. Tu la veux tu la veux pas, tu y vas quand même, eh cong.
Pour choisir sa religion, il convient d’abord de placer (très brièvement) son nez à 10 centimètres du sol.
Toute odeur de chaussette devrait être théologiquement rédhibitoire.
(Zablutions? Tu parles, 1 sur 3 prend la tangente.)
J’ai choisi la mienne en conséquence.
Si le sol est en paille de riz, avec son odeur si attachante lorsqu’il est encore vert, c’est que l’esprit ne saurait être loin. Il est même toujours déjà là.
« … adjoignirent du noir au rouge… »
L’info est exacte, cependant je ne voudrait pas vous décevoir : il n’y a pas de relation entre les deux faits.
renato, il vous reste à connaitre la peur des adversaires … Changez de combat ! La viande…
Le crétin?
Ça semble lui faire du bien de passer par là, renato.
Homme de bureau?
Le rush entre la dernière paperasse et le premier métro?
— Vas en paix, fils.
Tant que tu te laves les pieds, tu auras droit à mon indulgence.
renato dit: 12 mars 2013 à 19 h 13 min (« Tiens ! le crétin est arrivé »)
C’est à cause du conclave -tous ces mecs entre eux en robe et enfermés à clé – ça doit émoustiller
flash au temps des après et des ex
Ce qui est drôle c’est que les couleurs de L’inter (F.C. Internazionale) sont le noir et le bleu… Cela n’a rien à voir.
Selon un tifoso l’origine des deux couleurs serait à chercher dans le fait que la Commune de Milan n’a pas donné la permission d’employer les couleurs de la ville, c’est-à-dire le rouge et le blanc, ils ont donc replié sur les couleurs des quartiers (les Porte), donc le rouge et le noir.
Rien n’est plus beau, plus sain, plus vertueux, moins pue-des-pieds, qu’un homme aimé qui attend une femme aimée.
(elles sont toujours en retard, non ? …)
C’est toi, Gilga?
Hakiki?
Juste avant de quitter la bibale?
Pax tecum!
Crétins nous sommes….
« il vous reste à connaitre la peur des adversaires »
Dans ma jeunesse j’ai pratiqué le hockey… c’est physique autant que le rugby… mais avec une arme…
> ‘ tu me feras trois pater ‘
C’est pas le genre de la maison. Et puis c’est pas le moment, juste là ça va pas être possible.
Sinon, le violet s’explique. Il suffisait que tu le saches.
oui, ueda, je pense que c’est gilga hakiki de montpellier.
Ô toi qui sévit sans peur,
As-tu peur sans vit ?
Cardinal purpurin (en réunion) dit: 12 mars 2013 à 19 h 43 min
Sinon, le violet s’explique. Il suffisait que tu le saches.
Sans doute suffirait-il que je le susse, mais pourrais-tu m’en donner l’explication, frère pourpre ?
juste pour savoir comment débinera l’expert omnidénigreur de ce blog :
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ceremony.lifeguard.london.arp.new.jpg
Le violet serait-il simplement une pourpre de moins bonne qualité à l’origine, c’est-à-dire moins chère ? Est-ce là l’explication, ô cardinal pur purin ?
flash au temps des après et des ex dit: 12 mars 2013 à 19 h 48 min
juste pour savoir comment débinera l’expert omnidénigreur de ce blog
Euh, z’êtes un peu gonflé(e), HR, l’expert en dénigrement ici, c’est vous.
T’es gentil doudou mais là on est en train de voter alors si tu veux je te rappelle un peu plus tard.
L’ahuri multipseudonymisé (il se reconnaîtra) a un mauvais fond. Ce doit être une personne assez peu aimable dans la vie.
Quoi ? T’es en train de voter, purpurin ? Mais tu sais que c’est parfaitement interdit de pianoter sur Internet pendant l’autoclave ?
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