Les fantômes de la guerre civile espagnole
Pas de rentrée littéraire sans une forte présence de la guerre dans la fiction : les deux guerres mondiales bien sûr, avec un tropisme marqué pour l’Occupation (et cette fois à noter le roman d’Alexandre Seurat L’administrateur provisoire et celui de Laurent Sagalovitch Vera Kaplan sur lesquels je reviendrais), la guerre d’Algérie régulièrement et depuis peu la guerre que le terrorisme islamiste livre au reste du monde. Mais de toutes ces parutions, la plus originale concerne cette fois un type de guerre qu’un peuple s’est livré à lui-même : la guerre civile espagnole, celle-ci serait-elle à son insu le véritable premier acte de la seconde guerre mondiale.
C’est bien d’un roman qu’il s’agit. Aux historiens les preuves, aux romanciers les traces, même si pour écrire Avec la mort en tenue de bataille (217 pages, 17 euros, Albin Michel), beau titre emprunté à un poème de Rafael Alberti (ici en espagnol … La tierra que os entierra la defendéis, seguros, a tiros con la muerte vestida de batailla… ») l’auteur a puisé aux meilleures sources, notamment dans les recherches effectuées par l’historien britannique Antony Beevor ; mais le puissant récit de José Alvarez, son deuxième roman, porte surtout l’empreinte de son propre traumatisme familial, les ombres portées de sa mère et de la mère de celle-ci, et les déchirements fraternels entre deux camps irréductiblement opposés comme tant de familles espagnoles en ont connu alors . Né en 1947 à Santander, devenu un fameux éditeur de livres d’art à Paris (il a créé les éditions du Regard), il attendait le bon moment pour s’attaquer à ses propres fantômes qui sont également ceux de tout un peuple.
L’héroïne Inès del Valle, car c’en est une dans le sens plein du terme, est une mère de famille sans nouvelles de ses cinq enfants. Son mari, un capitaine au long cours, silencieux, secret, distant, étant bloqué en Argentine, elle les avait envoyés en France en croyant les mettre à l’abri. Naviguant entre confiance et trahison, elle part à leur recherche en 1936 dans un pays « dont la grandeur n’eut d’égale que sa folie ». Un pays en proie de tous côtés au rapt et trafic d’enfants. Pour cette Inès comme pour tant d’autres de ses compatriotes, la guerre agit comme un révélateur : elle se découvre un tempérament de combattante, armée d’une seule conviction plus morale que politique qui se veut l’allégorie d’une Espagne fière, libre, indépendante (« Ne jamais renoncer »), tôt résolue à renvoyer dos à dos républicains et nationalistes tant l’écoeure le spectacle des exactions dont elle est témoin en traversant le territoire, et tant l’accable le jeu des rivalités et des ambitions pour l’exercice du pouvoir. Le sang coule à flots dans les arènes mais ce n’est plus celui des bêtes. L’auteur ne nous fait grâce d’aucun massacre, jusques et y compris, ultime tabou, ceux perpétrés par les Brigades internationales dans leurs propres rangs vis à vis de leurs déserteurs. Nul n’en sort grandi. L’horreur est de toutes parts.
La réussite de ce tableau goyesque brossé par José Alvarez tient à sa capacité de nouer son histoire à l’Histoire en articulant, sans forcer la note, ses personnages avec les événements, les uns et les autres d’un temps cassé par la guerre, dépouillés de tout et pour certains jusqu’à leur humanité. Il restitue bien le rythme dément que la guerre civile impose à ceux qui s’y jettent, où l’ennemi est si intérieur qu’il force chacun à le combattre en soi aussi. Selon l’écrivain François-Olivier Rousseau, un tel livre est de nature à démentir Cioran lorsque celui-ci décrète que les guerres civiles présentent cet avantage que l’on n’y tue que des gens qu’on connaît. Le regard effaré d’Inès témoigne du contraire.
On croise la haute figure du philosophe Miguel de Unamuno qui, lors de la célébration du « jour de la race » (espagnole, bien sûr) osa affronter la meute phalangiste prête à le lyncher en son université à l’issue d’un discours historique le 12 octobre 1936, d’une colère à peine contenue, et n’eut été l’intervention de la femme de Franco présente au premier rang aux côtés des dignitaires nationalistes, qui lui prit ostentatoirement la main pour l’exfiltrer, il y passait probablement :
Yo siempre he sido, diga lo que diga el proverbio, un profeta en mi propio país. Venceréis, porque tenéis sobrada fuerza bruta. Pero no convenceréis, porque para convencer hay que persuadir. Y para persuadir necesitaréis algo que os falta: razón y derecho en la lucha. Me parece inútil el pediros que penséis en España. He dicho ( J’ai toujours été, quoiqu’en dise le proverbe, prophète en mon pays. Vous vaincrez parce que vous avez une force brutale supérieure. Mais vous ne convaincrez pas parce que pour convaincre il faut persuader. Et pour persuader il faut quelque chose qui vous manque : la raison et le bon droit dans le combat. Il me semble inutile de vous demander de penser à l’Espagne. J’ai terminé)
On croise aussi Federico Garcia Lorca assassiné en 1936 par des rebelles anti-républicains et achevé en 1998 par une saillie homophobe du poète nobélisé Camille José Cela ; un Hemingway aussi complaisant avec le camp républicain qu’Orwell ne le fut pas avec les mêmes ; Simone Weil bouleversée par les tueries commises par ses amis anarchistes, de même que Stephen Spender quittant le PC, François Mauriac est évoqué pour ses articles du Figaro qu’Inès traduit ; ces présences nécessaires font d’autant plus regretter l’absence du grand Bernanos, l’écrivain catholique qui eut le courage de tirer contre son camp après avoir assisté à l’horreur perpétrée au nom du Christ-roi, d’autant que José Alvarez dénonce à juste titre la complicité entre le clergé et le général Franco, collusion qui avait justement révulsé Bernanos et irrigué ses Grands cimetières sous la lune (1938).
On doit au poète Garcia Lorca d’avoir théorisé la notion de duende issue du flamenco et de la tauromachie, cette rage venue du plus profond de l’être et qui se manifeste par la lutte du corps avec un autre corps qui l’habite. C’est peu dire qu’elle a animé l’auteur d’Avec la mort en tenue de bataille et irrigué les pages de son livre de toute sa sourde violence.
(« Le philosophe Miguel de Numuno quittant l’université sous les menaces » photo D.R. ; « Violeta » photo Patricia Canino)
1 217 Réponses pour Les fantômes de la guerre civile espagnole
…
…c’est certain,!…comme enfoncés des portes ouvertes,!…
…les aquarelles du sang porteurs aux profits,!…
…Go,!…
Miguel de Unamuno.. n’et-ce pas au cours de cette journée qu’un miliboum, un officemar, je crois gueula « Viva la muerrrrrrrrte »?
Il y a un Christin et Bilal, là-dessus, « Les phalanges de l’ordre noir » ; pareil, à la fin ça fait malaise !
C’est quand même bien, sur l’Occupation, passeque là on n’en parle jamais !
Heureusement pour le futur de la littérature, les écrivains du présent ont le passé à portée de main. Sans effort …. !!!
Intégralité du discours de Unamuno:
“Vous êtes tous suspendus à ce que je vais dire. Tous vous me connaissez, vous savez
que je suis incapable de garder le silence. En soixante treize ans de vie, je n’ai pas
appris à le faire. Et je ne veux pas l’apprendre aujourd’hui. Se taire équivaut parfois à
mentir, car le silence peut s’interpréter comme un acquiescement. Je ne saurais survivre
à un divorce entre ma parole et ma conscience qui ont toujours fait un excellent
ménage. Je serai bref. La vérité est davantage vraie quand elle se manifeste sans
ornements et sans périphrases inutiles. Je souhaite faire un commentaire au discours,
pour lui donner un nom, du général Millan Astray, présent parmi nous. Laissons de
côté l’injure personnelle d’une explosion d’invectives contre basques et catalans. Je
suis né à Bilbao au milieu des bombardements de la seconde guerre carliste. Plus tard,
j’ai épousé cette ville de Salamanque, tant aimée de moi, sans jamais oublier ma ville
natale. L’évêque, qu’il le veuille ou non, est catalan, né à Barcelone. On a parlé de
guerre internationale en défense de la civilisation chrétienne, il m’est arrivé jadis de
m’exprimer de la sorte. Mais non, notre guerre n’est qu’une guerre incivile. Vaincre
n’est pas convaincre, et il s’agit d’abord de convaincre ; or, la haine qui ne fait pas
toute sa place à la compassion est incapable de convaincre…On a parlé également
des basques et des catalans en les traitant d’anti-Espagne ; eh bien, ils peuvent avec
autant de raison dire la même chose de nous. Et voici monseigneur l’évêque, un
catalan, pour vous apprendre la doctrine chrétienne que vous refusez de connaître, et
moi, un Basque, j’ai passé ma vie à vous enseigner l’espagnol que vous ignorez.
(Premières interruptions, « Viva la muerte ! » etc) Je viens d’entendre le cri
nécrophile « Vive la mort » qui sonne à mes oreilles comme «A mort la vie ! » Et moi
qui ai passé ma vie à forger des paradoxes qui mécontentaient tous ceux qui ne les
comprenaient pas, je dois vous dire avec toute l’autorité dont je jouis en la matière
que je trouve répugnant ce paradoxe ridicule. Et puisqu’il s’adressait au dernier
orateur avec la volonté de lui rendre hommage, je veux croire que ce paradoxe lui
était destiné, certes de façon tortueuse et indirecte, témoignant ainsi qu’il est lui-même
un symbole de la Mort. Une chose encore. Le général Millan Astray est un invalide.
Inutile de baisser la voix pour le dire. Un invalide de guerre. Cervantès l’était aussi.
Mais les extrêmes ne sauraient constituer la norme. Il y a aujourd’hui de plus en plus
d’infirmes, hélas, et il y en aura de plus en plus si Dieu ne nous vient en aide. Je
souffre à l’idée que le général Millan Astray puisse dicter les normes d’une
psychologie des masses. Un invalide sans la grandeur spirituelle de Cervantès qui était
un homme, non un surhomme, viril et complet malgré ses mutilations, un invalide dis-je,
sans sa supériorité d’esprit, éprouve du soulagement en voyant augmenter autour de
lui le nombre des mutilés. Le général Millan Astray ne fait pas partie des esprits
éclairés, malgré son impopularité, ou peut-être, à cause justement de son impopularité.
Le général Millan Astray voudrait créer une nouvelle Espagne – une création négative
sans doute- qui serait à son image. C’est pourquoi il la veut mutilée, ainsi qu’il le
donne inconsciemment à entendre. (Nouvelles interruptions » A bas
l’intelligence ! «etc.) Cette université est le temple de l’intelligence et je suis son
grand prêtre. Vous profanez son enceinte sacrée. Malgré ce qu’affirme le proverbe,
j’ai toujours été prophète dans mon pays. Vous vaincrez mais vous ne convaincrez
pas. Vous vaincrez parce que vous possédez une surabondance de force brutale, vous
ne convaincrez pas parce que convaincre signifie persuader. Et pour persuader il vous
faudrait avoir ce qui vous manque : la raison et le droit dans votre combat. Il me
semble inutile de vous exhorter à penser à l’Espagne. J’ai dit. »
«Viva la muerte, muera la inteligencia» millan astray fondateur de la Légon..
LégIon
La guerre civile espagnole c’est la première blessure mortelle qui ouvre le grand bal que va s’offrir ensuite l’Europe toute entière, à part quelques rares poches restées neutres…
Avait-on jamais vu auparavant dans l’Histoire, un tel combat entre Abel et Cain ? Jamais la France n’avait été ainsi coupée en deux, même du temps de la Saint-Barthélémy…
Comment les Espagnols en sont-ils arrivés à cette situation ? C’est encore un mystère… mais Pablo va arriver au grand galop !
On devrait coller un bâton de dynamite dans l’oignon d’auteurs qui réveillent les hyènes espagnoles mortes, et ce passé pourri, pour sortir leurs 200 pages, et paraître, coco !…
Ya hay un español que quiere
vivir y a vivir empieza,
entre una España que muere
y otra España que bosteza.
Españolito que vienes
al mundo te guarde Dios.
una de las dos Españas
ha de helarte el corazón.
Antonio Machado
Comment les Espagnols en sont-ils arrivés à cette situation ? C’est encore un mystère…
Fallait sauver les meubles
Le coup classique
Et pas un gouv en europe pour lever le petit doigt au secours de la République : ‘on’ les a laissé la massacrer
« Le philosophe Miguel de Numuno »
késako ?
Autre grand livre sur ce sujet paru en 2009 :
DANS LA GRANDE NUIT DES TEMPS de Antonio Muñoz Molina
Le guerre civile espagnole, c’est aussi la perte à gauche de la foi en l’idéal politique – quand on sait notamment comment le Front populaire a empêché, pour ne pas déplaire à Staline, la livraison d’armes aux Républicains espagnols. Un crime idéologique aux conséquences infinies…
Le 17 février 1937 le journal L’Humanité avait publié un article sur « les massacres fascistes à Malaga » où quelque 5000 Républicains avaient été assassinés en moins d’une semaine. Bernanos avait envoyé une lettre recommandée au journal pour s’associer aux protestations contre ces massacres dont L’Humanité publia la liste où apparaît le nom de Bernanos. Le 27 février, Bernanos écrit, de Palma, où il termine La Nouvelle histoire de Mouchette, à Christiane Manificat : « Je protesterais volontiers contre les massacres de Malaga, qui paraissent, hélas ! plus que vraisemblables. Mais en mon nom les gens de gauche ne me paraissent pas plus qualifiés que les gens de droite pour prendre la défense des malheureux. Tout ce qui se passe est hideux…
Mettez-vous bien dans la tête que rien (souligné par Bernanos) n’est sûr en Espagne. J’y vois se développer chaque jour une crise pathologique effrayante dont les événements ne donnent qu’une idée bien faible. C’est dans les consciences qu’il faut en vérifier l’horreur.
Pensez que je travaille comme d’habitude… huit heures de café-bureau par jour. »
café-bureau par jour
café..café..sapré nonos!
muera la inteligencia»
pas exactement..plutôt mort aux ‘intellos’..efféminé surment..c’est resté ha la mode..et pis a sa mort il a rgrétté..dans l’élan j’ai dit des coneries qu’il a dit
On devrait coller un bâton de dynamite dans l’oignon
ha ça frait du joli..
mais Pablo va arriver au grand galop !
pour dire que nonos était un gros sac a vin hantisémite..
« con la muerte vestida de batailla… »
Batalla, sans i.
C’est beaucoup plus beau « Con la muerte vestida de batalla » (un hendécasyllabe avec l’accent en 6e – vers très utilisé dans la poésie espagnole parce que très beau) que « Avec la mort en tenue de bataille ».
Unamuno a été assigné à résidence après son discours, et il est mort, de chagrin disent certains, 2 mois et demi après – il paraît qu’assis sur le WC (ce que, pour quelqu’un de si obsédé par la mort que lui, est vraiment un signe du destin).
@ Jibé
« Comment les Espagnols en sont-ils arrivés à cette situation ? C’est encore un mystère… mais Pablo va arriver au grand galop ! »
Moi, c’est un thème qui me gave. Et depuis très longtemps.
de nota 16h32: Quel courage!
Il y eut un long silence. Autour de la tribune, des légionnaires menaçants commencèrent à se
resserrer autour de Millan Astray. Son garde du corps braqua son fusil-mitrailleur sur Unamuno. C’est
alors que la femme de Franco, Dona Carmen, vint au-devant d’Unamuno et de Millan Astray, et pria le
recteur de lui donner le bras, ce qu’il fit, et ensemble, ils se retirèrent discrètement. Ce devait
cependant être l’ultime allocution publique d’Unamuno. (…)
Le conseil de l’Université « demanda » et obtint sa révocation du rectorat. Unamuno mourut le coeur
brisé, le dernier jour de 1936.
yavait pas facebook à l’époque
(…) Millán-Astray exclama irritado «¡Muera la intelectualidad traidora! ¡Viva la muerte!» aunque por el gran alboroto del publico no se percibio esa frase, que fue solo oída por la gente que estaba más cerca del general, naciendo así la leyenda de que realmente dijo: «¡Muera la inteligencia! ¡Viva la muerte!» (leyenda que nace de las declaraciones de Serrano Suñer el cual no se encontraba en la universidad), aclamado por los asistentes. El escritor José María Pemán, en un intento de calmar los ánimos aclara:«¡No! ¡Viva la inteligencia! ¡Mueran los malos intelectuales!». http://www.taringa.net/posts/info/13264615/Muera-la-inteligencia.html
On ne voit guère le rapport entre l’obsession de la mort et la cuvette des WC…
Pablo et la logique, ça fait vraiment pas bon ménage. On s’en était déjà aperçu avec Heidegger mais là, c’est flagrant !
« la guerre civile espagnole, celle-ci serait-elle à son insu le véritable premier acte de la seconde guerre mondiale. »
Meuh non, c’est Sadowa… Königgrätz…
Hon se tue à ldire personne i nécoute…
Blum fut refroidi par les exactions républicaines (des milliers de morts violentes parmi le clergé et les laïcs de l’église espagnole dès septembre 1936). La France est intervenue par la bande, faut pas dék, dès ’37. Coincer son pied dans la porte de l’histoire et lire Beevor avant qu’elle ne se referme et ne vous dévore, hombre, malgré la dolor.
Le savoir-faire du NKVD (mais aussi l’amour passionné de la purification du pays de la lèpre catholique, comme l’avait Andreu Nin par exemple), d’un côté, et les phalangistes les plus radicaux de l’autre, ceux du play-boy Primo de Rivera (assassiné), veillèrent à bien tout envenimer.
Même les pires des protagonistes avaient leur bons côtés, lire les mémoires d’un de la Division Azul, Dionisio Ridruejo, tombé amoureux de la steppe russe (pareille à la Castille) et des paysans russes, écoeuré du boulot guerrier qu’on lui faisait faire (stupide et cruel), peut-être saluer Santiago Carrillo, témoin (c’est le moins qu’on puisse dire) des fusillements pendant le siège de Madrid, lorsqu’il dit qu’il regrettait que tout ce soit emballé de cette façon (contrairement à l’extrême gauche espagnole contemporaine qui a toujours repris les violences à son compte, jusqu’à les revendiquer comme nécessités de la guerre révolutionnaire).
Tout de même, Bernanos est-là toujours en pointe aujourd’hui, l’empreinte du Franquisme est toujours visible, La Valle de los Caidos cache encore des charniers à élucider. La terreur blanche n’a pas été aussi explorée que la rouge d’après certains espagnols impartiaux. Je comprends que Ortega Y Gasset ait abandonné la politique dès 1932 dans ce pays de l’esperpento et de l’idéal de l’échec (pour parler comme de la Cerna discutant du Quichotte).
Tu es fou, Widergänger, et la canicule ne t’arrange pas.
Tu ne sais vraiment pas lire. Où est-ce que j’ai dit que je ne voyais pas « le rapport entre l’obsession de la mort et la cuvette des WC ». J’ai écrit: « ce que, pour quelqu’un de si obsédé par la mort que lui, est vraiment un signe du destin ».
En plus tu as l’air de croire qu’il s’est suicidé, alors qu’il est mort d’un coup, sans qu’on sache de quoi (probablement d’un AVC).
On ne voit guère le rapport entre l’obsession de la mort et la cuvette des WC…
le king y’était pas hencore mort..donc hon savait pas hencore que c’était classe..c’est toi qu’est hun gros con dracul
@ xavierbrioni
« de la Cerna »
Tu veux parler de Ramón Gómez de la Serna?
ce pays de l’esperpento et de l’idéal de l’échec
quest ce que c’est que ces histoires..tu vas hencore gaver pablo le ptigros..du sang sur les murs hencore
@Pablo.
Oui toutes mes excuses.
bouguereau me prête son éponge pour effacer la faute sur le tableau.
L’Espagne est un pays très compliqué (« Que ce soit la révolution ou la paëlla, dis-toi bien que rien de ce qui est espagnol n’est simple », fait dire Michel Audiard à Belmondo dans « Un singe en hiver »), avec une histoire très compliquée, une littérature très compliquée, et le thème de « la Guerra Civil » est un thème très complexe, dont on discute encore presque tous les jours dans la presse espagnole et sur lequel on publie des dizaines de livres chaque année. C’est comme l’Occupation pour les Français.
Donc, on peut en discuter à l’infini.
@ xavierbrioni
« Je comprends que Ortega y Gasset ait abandonné la politique dès 1932 dans ce pays de l’esperpento et de l’idéal de l’échec… »
Le pire c’est que rien n’a changé depuis cette époque. On le voit très bien en ce moment, avec une classe politique incapable de s’entendre pour former un gouvernement (c’est de plus en plus probable qu’il ait unes troisièmes élections en décembre).
Après la parenthèse de la guerre et le franquisme, les problèmes, les clivages et les haines politiques en Espagne sont devenus les mêmes que dans les années 30.
« probablement d’un AVC »
Ou d’un AWC, Pablo, soyons précis ?!
@ Jibé
Excellent !!
WC ou comment saloper un site littéraire : bouguereau
Le duc d’Albe cultivait fort soigneusement ses fraises à aranjurez de retour de ses conseils de l’ordre dans les provinces unies où il fit décapiter vingt mille personnes. L’Espagne fait peur aux âmes faibles en prévoyant le pourrissoir de ses rois à l’Escurial.
Que peut comprendre » la effemina corte de francese » à l’Espagne ?
Quittons nous sur un constat évident.
Qu’il soit républicain ou franquiste chaque Espagnol portait à l’époque un poids de c.onnerie, de salo.perie, d’imbécillité politique, supérieur à la moyenne !
Heureusement, les choses ont changé…uhuhu !
« Le savoir-faire du NKVD (mais aussi l’amour passionné de la purification du pays de la lèpre catholique, comme l’avait Andreu Nin par exemple), »
Etant donné que la quasi totalité des espagnols étaient baptisés et que la pratique religieuse était largement majoritaire, cela voulait dire exterminer la majorité des espagnols
Mais rien ne m’étonne de la part de la gauche.
Jibé, la France a été tout aussi divisée au moment de la Révolution. Les montagnards auraient volontiers continué à exterminer tous ceux qui s’opposaient à eux, c’est-à-dire la grande majorité de la population. Rétrospectivement, Sartre trouvait que l’on avait « pas assez tué sous la Révolution ».
Tuer, toujours tuer, jusqu’à ce que toute trace de l’ordre ancien ait disparu, c’est l’obsession de la gauche révolutionnaire depuis notre « Grande Révolution ». Le monde entier nous l’envie et essaye ça et là de l’imiter.
L’Espagne a eu de la chance que Franco l’emporte. Sans lui, l’Espagne serait devenue une marionnette de Staline, serait entré en guerre contre l’Allemagne. On ose pas penser aux massacres supplémentaires que cela aurait entraîné.
Il est clair que Pablo ne pense pas avec sa tête mais avec son c.l…!
Bernanos écrit à Robert Vallery-Radot de Palma le 27 août 1936 : « Ce qu’on voit rappelle beaucoup Salammbô et la description de la guerre inexpiable. Une vie humaine ne pèse plus rien. Les rares exemplaires de la presse française que je reçois me dégoûtent. Tous ces guignols nationalistes militaires ou civils, qui n’ont jamais osé risquer la guerre civile, et qui l’admirent bassement et servilement chez autrui me semblent plus répugnants que jamais. Leir rôle consiste à envoyer place de la Concorde des braves types désarmés. Ah les pîtres !
J’espère qu’on a publié à Paris mon « hommage à Ramiro Maetztu ». Sa Defensa de la Hispanidad est un livre qui m’a comblé. »
Dans son article du Figaro en date du 12 septembre 1936 « Le Malheur des révolutionnaires », Bernanos conclut : « La pire disgrâce des révolutionnaires est de tuer bêtement. Peut-être cette pensée a-t-elle été la dernière de l’illustre théoricien de l’humanisme espagnol en face du peloton d’exécution : Vous me tuer, mais vous ne savez pas pourquoi vous me tuez. Moi je le sais. Je tombes pour que vos fils soient meilleurs que vous. »
Bientôt closer va nous crier « Viva la muerte » !
« Tous ces guignols nationalistes militaires ou civils, qui n’ont jamais osé risquer la guerre civile »
Cette phrase me rappelle Le début de La Guerre Civile de Montherlant : »Je suis la guerre civile. Je suis la bonne guerre ».
Tout autre chose, je vois que Quignard va publier un nouveau roman en octobre : Les Larmes. Il doit venir lire nos commentaires -surtout ceux d’Alba- de temps en temps.
Bonne soirée,
Depuis quelques jours, à cause sans doute de la canicule, il a les neurones en compote.
Et dire que bientôt va revenir dans son collège donner des cours…
Pauvres adolescents !!
Certes, Camilo José Cela se trouva du très mauvais côté au début, mais il s’est rattrapé par la suite, victime permanente de la censure franquiste. Et son ‘San Camilo 1936’ hélas oublié aujourd’hui reste un récit bien plus puissant et visionnaire que celui qu’on nous présente ici, horesco referens. Cela dit, il faut aller y voir, bien évidemment. Mais qui va s’y coller : Salvayre Régina ????
un lien pour les éventuels visiteurs :
http://www.babelio.com/livres/Cela-San-Camilo-1936/132155
Oui, j’en reparleraiS… de miguel de Numuno, très drôle ! quant à la saillie sur cioran revue par un médiocre écrivain, on aurait pu s’en dispenser, elle est un brin déplacée pour faire une mauvaise analogie, je trouve…
Paco de Lucia
L’Espagne, c’est la danse du feu.
Pablo75 dit: 27 août 2016 à 21 h 44 min
tu dois écrire assis sur ton WC…
BCS Building Cabling System : des goulottes et des prises Ethernet partout !
Ou halor la wifi mais c’est dangerous ça rayonne pire qu’à Marcool on est transformé en os…
« L’Espagne a eu de la chance que Franco l’emporte. Sans lui, l’Espagne serait devenue une marionnette de Staline… »
C’est très vite dit et même bâclé. Staline ne voulait pas de l’Espagne, son candidat était Franco. Une Espagne stalinienne était une Espagne franquiste…
Et puis souvenons-nous du pacte germano-soviétique, un peu avant Stalingrad !
Sergio dit: 27 août 2016 à 22 h 18 min
Pablo75 dit: 27 août 2016 à 21 h 44 min
tu dois écrire assis sur ton WC…
BCS Building Cabling System : des goulottes et des prises Ethernet partout !
Ou halor la wifi mais c’est dangerous ça rayonne pire qu’à Marcool on est transformé en os…
Rendus à ce point, attendons l’avis de Jacques Julliard !!
Tous ces bouquins sur les guerres ça se termine tout le temps pareil ! Y a à creuser, pour l’exomachin… Nabulione après Waterloo renvahit la Russie leur bien régler leur compte !
@ Janssen J-J
« Camilo José Cela se trouva du très mauvais côté au début, mais il s’est rattrapé par la suite, victime permanente de la censure franquiste. »
C.J.Cela était franquiste (même s’il a toujours été plus cynique que franquiste), et cela au point qu’il a proposé en 1938 ses services pour être mouchard, à fin de dénoncer des « rojos ». Et non seulement il n’a jamais été une « victime permanente de la censure franquiste » mais il a même travaillé pour elle en 1943 et 1944.
C’est vrai que plusieurs de ses oeuvres ont été censurées, mais cela à cause de l’image très négative, c’est-à-dire trop réaliste, qu’il donnait de l’Espagne des années 40-50. Mais en même temps il écrivait dans les journaux franquistes, était très bien payé pour ça et connaissait tous les types influents du régime. Et ses oeuvres censurées étaient imprimées en Argentine et se vendaient très bien en Espagne sous le manteau.
C.J.Cela est un grand écrivain mais un type peu recommandable, sans aucune morale ni aucun scrupule. À la fin de sa vie il a même gagné le Premio Planeta en plagiant un roman.
@ Delaporte
« Staline ne voulait pas de l’Espagne, son candidat était Franco. »
C’est une blague?
quand on est éditeur on le reste ; son premier roman était nullissime ; Passou est dithyrambique. Une fois mais pas deux.
On n’attend pas, dans la littérature, que chacun nous raconte sa vie : cela se passe à table, le dimanche midi en mangeant poulet/frites et rien de halal. En buvant un cabernet sauvignon.
Dans les romans on attend du souffle et de l’universel et ce n’est pas parce qu’il espagnol qu’il est tombé dans le chaudron.
« Bientôt closer va nous crier « Viva la muerte » ! »
Je crie le contraire, WG.
« C’est une blague? »
Pablo, vous êtes très naïf.
@ Chaloux
Hier j’ai entendu la fille de Joaquín Rodrigo dans le programme d’Olivier Bellamy sur Radio Classique (entretien qu’on peut écouter sur le site). Elle rappelait que le Concierto de Aranjuez avait été écrit à Paris, rue St.Jacques, et tout ce que son père devait à la France en général et à son maître Paul Dukas en particulier.
Elle disait aussi que son père en avait un peu marre de n’être connu que par une oeuvre, alors que son catalogue est énorme. Et qu’il avait essayé d’interdire la version de Miles Davis, mais il avait fini par renoncer, vu le succès du disque:
Miles Davis – Concierto De Aranjuez – Adagio
https://www.youtube.com/watch?v=H0_VNSia-J4
Pablo, je viens de lire la notice Wiki sur Camilo José Cela…Sa vie et sa carrière paraissent, comment dire…composite, contrastée…
Y-a-t-il un livre de lui à lire en priorité?
@ Delaporte
Pas naïf, réaliste comme les romans de C.J.Cela. Ici il y a pas mal de tarés capables d’écrire des énormités pareilles. Il y a même des gens qui affirment que Heidegger n’était pas antisémite.
@ Pablo
Vous n’êtes pas au courant des derniers travaux des historiens, depuis une dizaine d’années au moins.
@ closer
« Y-a-t-il un livre de lui à lire en priorité? »
Cela dépend de ce que vous cherchez: romans (réalistes, expérimentaux, grand public), poésie, essais, récits de voyages, contes, livres érotiques… (il est l’auteur d’un très célèbre « Diccionario secreto » et d’une « Enciclopedia del erotismo »). Il a une oeuvre énorme. Et j’ignore ce qui est disponible en français (je plains, d’ailleurs, ses traducteurs, tellement son style, son langage, son vocabulaire sont singuliers – c’est pour moi ce qu’il a de plus intéressant).
closer dit: 27 août 2016 à 21 h 22 min
L’Espagne a eu de la chance que Franco l’emporte.
closer dit: 27 août 2016 à 22 h 49 min
« Bientôt closer va nous crier « Viva la muerte » ! » (wgg)
Je crie le contraire, WG.
______
Cherchez l’erreur…!
@ Delaporte
Quels historiens?
Le même Adagio du Concierto de Aranjuez par Paco de Lucía, versión que Rodrigo aimait beaucoup
https://www.youtube.com/watch?v=cZWO5ROq_aA
@ Chaloux
Paco de Lucía, comme Pavarotti, ne lisait pas la musique.
…
…se retrouver, avec la jeunesse européenne à s’identifiée en l’avenir,!…comme des cartes en mains à s’exalter du repos la tête à cartes à jouer,!…
…
…avec ou sans école d’endoctrinement,!…les enfants de tout bords qui se sont fait faire leurs peaux,!…pour une droite ou gauche à vomir dessus,!…
…jeunesse perdue, sacrifiée, abandonnée au chiffre! encore,!…
…la messe est dite au chiffre,!…
…du clientélisme pile je gagne et face tu perds,!…discours de diversions pour paradis fiscaux,!…
…chacun de retour chez-soi vivons heureux, chez soi,!…offshore,!…le retour taxable,!…à l’alambic,!…
…des artisans actuels pour se faire du » chiffre « , merde! eux aussi,!…
…
@ Pablo
Vous pouvez commencer par la « Protestation devant les libertaires du présent et du futur sur les capitulations de 1937 » écrite par un Incontrôlé de la Colonne de Fer (éditions Champ libre, 1979), et le reste viendra de lui-même…
@ Delaporte
Je l’ai déjà dit plus bas: c’est un thème qui me gave. Et depuis très longtemps. Et de plus en plus.
« Paco de Lucía, comme Pavarotti, ne lisait pas la musique. »
Et toc!
On dirait pas…!
@ Chaloux
😉
À propos de Joaquín Rodrigo tu connais son hommage a Dukas « Sonada de adiós » (sonnerie d’adieu)?
Non, je ne connais pas, Pablo. Je vais écouter.
J’aime beaucoup le Menuet Spectral à la mémoire de Maurice Ravel de Ricardo Vines.
En buvant un cabernet sauvignon.
–
on boit ce qu’on veut, rose.
C’est somptueux. Je viens de regarder, la partition est disponible. (Dukas est un maître).
Je ne connaissais pas ce « Menuet Spectral à la mémoire de Maurice Ravel » de Viñes. C’est beau.
Et toi, tu connais l’oeuvre pour piano de Federico Mompou en général et sa « Música callada » (musique silencieuse, ou muette, ou tue) en particulier?
J’écoute un peu des œuvres pour piano de Rodrigo. Je ne connaissais pas. Il y a de très belles choses. On a l’impression d’entendre passer Debussy, Ravel et même Gershwin, avec quelque chose de très personnel et de très espagnol. Le travail sonore est surprenant. A creuser.
Mompou oui, il était encore vivant lorsqu’une amie me l’a fait découvrir, une révélation.
En revanche, je ne connais Ernesto Halffter que depuis peu de temps.
J’aime beaucoup cette danse (qui commence à 1.20). Danza de la pastora. On dirait presque du Scarlatti.
Les meilleurs historiens de la guerre civile espagnol sont britanniques: Hugh Thomas, Anthony Beevor & Paul Preston (The Spanish Civil War Reaction, Revolution and Revenge). Idem pour ce qui est des témoignages avec Hommage to Calalonia d’Orwell (poignant) et de la poésie (Stephen Spender, George Cornford). On peut étendre aux Américains, Martha Gelhorn (The Face of War), Alvah Bessie (Men in Battle), Hemingway, bien sûr (Pour qui sonne le glas).
A côté; l’espoir de Malraux, un grand livre/film et Bernanos font un peu jeune. La politique du gouvernement français, puis la présence de réfugiés républicains n’ont pas aidé à la production française sur le sujet, la guerre mondiale suivante éclipsant son premier acte joué du côté de Teruel, avec la participations des guest stars nazies et staliniennes.
Le blog littéraire passoulinien devient la République de la Musique !
Génial…! Tant qu’à vivre l’exaltation, celle là est bien supérieure à celle de la guerre civile espagnole, immense co.nnerie de l’époque récente, un peu partout dans le monde »civilisé ».
Mort à la mort !
Lu Gomez Arcos à propos du franquisme qui n’est pas très historien dans ses romans, Ana non, l’agneau carnivore et Maria republica mais restitue vraisemblablement du climat, de la haine entre les deux camps dans cette guerre d’Espagne vue du côté des républicains.
Recherché Teruel, superbe cathédrale classée au patrimoine mondial de l’unesco où le style mauresque rivalise avec l’or des conquistadors .
Oui Berenice, magnifiques volutes mauresques, connaissez vous Grenade, dans une Espagne qui croule cette année sous le joug du tourisme anti- burkiniste, idem Portugal.
non Phil je ne connais pas, mes moyens et une mauvaise gestion de ceux-ci n’ont pas ouvert à de nombreux voyages. Je suis contre le burkini et bien que ce ne soit le pire des accoutrements qu’il nous est donné à voir de cet expressionnisme islamique qui occupe le regard à tel point qu’on aimerait poser les yeux sur d’autres captations que sur des métrages de tissu destinés à garantir la paix de l’âme de toutes ces pauvres femmes nouvellement fashion addict. Un nouveau paysage urbain qui rénove notre idée du progrès et de la condition féminine en occident.
Et je rêve depuis longtemps déjà du Portugal, Lisbonne accueille de nombreux artistes qui y ont élu domicile je crois.
Phil les spots de surf y sont légendaires et quelle belle côte que celle de l’Algarve . On pourrait d’ailleurs passer la frontière et camper le débat entre les piquets de Antonio de Oliveira Salazar. Il est aussi assez étonnant de constater que le peuple portugais malgré la proximité géographique ait gardé ses particularités.
le joug du tourisme anti- burkiniste
commerce pour commerce, c’est une manne pour ces pays, il faut bien que chacun vive, les marchands de textiles et les hôteliers.
phil je vais faire mon jibé pour vous narrer à quel point les jeunes portugais peuvent séduire. Il m’est arrivée de travailler avec un jeune homme tout ce qu’il y a de plus attractif ( frais intelligent brun pas très grand) qui venait des Açores, savez vous ce qu’il me fit? Le coup du placard électrique! j’en tombai à ses genoux en m’exclamant telle une Inès de la Fressange que je suis assez loin d’égaler, ah non!!!
ait, a, corrigez moi.
Bérénice, je vous souhaite de parcourir un jour prochain Espagne et Portugal comme un Gracq (carnets de grand chemin) pour remonter le temps et percevoir l’écho jamais estompé des effusions mauresques. La vieille porteuse d’eau de Mojacar vient de Tanger. (Ronaldo aussi sortira un jour de son placard électrique.)
Widergänger dit: 27 août 2016 à 21 h 33 min
27 août 2016 à 23 h 08 min
Pour closerjc les fascistes n’ont pas assez tué. Quarante ans de dictature meurtres assassinats les prisons pleines l’exode : le rêve de closerlacalotte et le varois
Delaporte dit: 27 août 2016 à 23 h 01 min
C’est clair
( aussi pou r l’Allemagne)
Impossible de le faire comprendre et admettre aux pourris et aux lourds. Pas la peine de se fatiguer.
Article sur et interview de ANTONIO MUÑOZ MOLINA dont j’évoquais hier son livre « Dans la grande nuit des temps » ; il publie un nouveau roman très attendu
Le bouquin vanté ne serait-il pas une réplique de l’excellentissime « Pas pleurer » de Lydie Salvayre (Seuil, Goncourt 2014) ?
Gd Rappel ne veut pas s’encorder à Libé. Je le fais :
http://next.liberation.fr/livres/2016/08/26/antonio-munoz-molina-l-absolue-liberte-de-l-imagination_1474874
à radioscopie : merci
Twit’
Tout sur la manière, concept anthropologique, artistique et littéraire supplanté au XXème siècle par le style. t.co/3vOsygsEXO
Une erreur dans le link?
edouard, je n’ai pas le moindre doute que la victoire des « rojos » aurait entraîné plus de morts, plus de guerre, plus de dictature et moins de juifs sauvés par leur passage en Espagne.
L’américain Stanley Payne est toujours oublié lorsqu’on fait la liste des « meilleurs historiens de la Guerre civile », tout comme jadis, on fit le silence sur l’espagnol Pio Moa.
Pas du assez dans le sens du poil de l’histoire officielle des années septante, sans doute.
L’école française n’a pas à rougir de ses travaux sur le sujet, Hermet et les jeunes hispanophones réunis par Pierre Chaunu ont fait du bon boulot.
Même si pour la majorité d’entre nous ce sera peut-être B. Bennassar qui aura tout changé dans l’appréciation de l’un et de l’autre camp (et la polarisation extrême de la société).
No pasaran Bardèche et Brasillach sur le même thème, (pas plus impartiaux en 1939 que les innombrables thèses militantes des historiens de l’université française entre 1960 et 1980).
Est-on en droit de se demander si le nom de l’héroïne de José Alvarez n’évoque pas plus ou moins directement l’écrivain emblématique de la dite « génération de 1898 », Ramòn Marìa del Valle-Inclàn ?
8 h 52 min
vous êtes trop c et ignare
Chaque Espagnol est un intellectuel, pétri d’humanisme chrétien. De bien braves gens, n’est il pas vrai ?…
Incapable de se réformer, la société espagnole se brisa en deux : chaque camp arma ses intellectuels créti(e)ns, ceux de l’armée, et ceux de la gaucherie….
On connaît la sauvagerie de la guerre civile qui s’en suivit. La leçon à tirer : un peuple entier peut devenir complètement c.on, dès lors qu’il est assez bête pour envisager de remplacer un système politique injuste par un autre système politique tout aussi injuste, et, cette folie, par les armes !
C’est ce qui attend les peuplades qui croient aux idéologies des systèmes, politiques ou religieux, plutôt qu’au pragmatisme des réformes négociées entre gens de bon sens.
Le nain Edouard doit être furieusement créti(e)n, cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! Ses commentaires suintent l’eau sale des égouts de monastère… Pouah !
xavierbrioni dit: 28 août 2016 à 8 h 53 min
Pio Moa ? Il fallait le dénicher celui-là ! Il restera surtout pour des saillies du genre de celle-ci :
“Nadie en su sano juicio “opta” por la homosexualidad, como no opta por la cojera, o por la miopía o por una inteligencia escasa”
En gros pour les non-hispanisants : « Aucune personne saine d’esprit n’opte pour l’homosexualité, de même que personne n’opte pour la claudication ou la myopie ou la débilité ».
« Incapable de se réformer, »
ben ouais fallait un sauveur comme jc le top du top! ah ils n’ont pas eu de bol!
JC….. dit: 28 août 2016 à 9 h 24 min
pauvre tache
Si je puis me permettre un conseil : « Couché, Edouard ! Couché ! »
Le jour où fut interdit le « Lancer de Nains », activité qui donnait un travail aux plus défavorisés d’entre nous, Edouard perdit son travail …
Heureusement qu’il y a JC pour relever le niveau intellectuel de ce blog, uhuhuhuhuh, plus andouille tu meurs, plus haineux aussi
Aucune personne saine d’esprit n’opte pour l’homosexualité, de même que personne n’opte pour la claudication
quoique..quand que t’as bien malocu..mais c’est le mal joli..ça n’dure pas dirait baroz
plutôt qu’au pragmatisme des réformes négociées entre gens de bon sens
tu vas pas faire le socialdémocrate pasque c’est dimanche matin jicé..ça se voit trop
keupu dit: 28 août 2016 à 9 h 47 min
oui ça l’occupe
Une erreur dans le link?
rénateau y suit lui au moins..
C’est exact ! l’apport de keupu, zombie à vessies multiples, iguane cul de jatte, manchot saharien, est incomparablement plus riche !…
Le coup du placard électrique!
–
Comme dans le Grand blond ? Mais vous dites que c’était un petit brun.
Les meilleurs historiens de la guerre civile espagnol sont britanniques
kabloom..il en marque des points contre son camp
t’es jaloux pasqu’elle en tombait à ses genoux dédé..tas pas les noeils de braise des espinguoins épicétou
Bardèche et Brasillach sur le même thème, (pas plus impartiaux en 1939 que les innombrables thèses militantes des historiens de l’université française entre 1960 et 1980).
—
Différence de taille: les 2 fripouilles en B. étaient des figures de proue du collaborationnisme nazi français & de l’antisémitisme pathologique.
Ca remugle fort chez le xavier vallat du blog.
Idem pour ce qui est des témoignages avec Hommage to Calalonia d’Orwell (poignant) (Bloom)
A quoi il faut ajouter le témoignage de Pietro Nenni, »la guerre d’Espagne », naguère publié chez Maspero. Ces documents eurent leur heure de notoriété dans les années soixante. Sont-ils réédités aujourd’hui ? La guerre d’Espagne, c’est si loin. Pour les jeunes générations, son intérêt est archéologique, tout au plus. Préoccupations d’arrière-grand-papa.
La guerre d’Espagne ? un « détail de l’Histoire » …. uhuhu !
c’est trop compliqué pour toi l’effeminé jean marron..ça gave le ptigros..c’est comme les français havec l’occupation qu’il dit..et puis n’oublie pas que si hon avait fait un sondage auprés des historiens européen sur la solcuce finale en 1930..ben il aurait tousse parié pour la france..si si..lassouline havait mis un lien la dsus..qui marchait il havait bien fait gaffe
Différence de taille: les 2 fripouilles en B. étaient des figures de proue du collaborationnisme nazi français & de l’antisémitisme pathologique. (Bloom)
Il n’y a plus guère qu’un Bloom pour s’exciter sur des figures aussi antiques comme s’il était leur contemporain. J’en tiens, quant à moi, pour Renan : la véritable admiration est historique.
cqui est bien c’est qula france c’est le coeur de leurope les aminches..toutes les ordure hon comprend..et bien attation..pasque pour rénateau les italien et les hallemands sont bien plus au clair sur la guerre..dailleurs bergueune cite les hallemand en exempe..’ha eux hon leur fait pas’..kabloom y’est du coté du brexit tout court..le suprème de golème à jéruzalème..vla pourquoi vote fille c’est une salope fille a soldat les franzosiche
Les « racailles » Bardèche et Brasillach, comme dit le Bloom, furent de hautes figures du monde littéraire: Brasillach pour ses romans et son impérissable anthologie de la poésie grecque, Bardèche pour ses travaux sur Balzac. cela vaut bien qu’on passe sur quelques « erreurs » de jeunesse, vénielles, qui ne sont d’ailleurs des erreurs que pour les esprits prévenus. Kssst kssst le Bloom !
Quand JC est pris en flagrant délit d’andouillerie il répond par des injures, coup classique d’un pauvre type, vraiment pauvre
Pour l’idiot de pq, les admirateurs e tenants de la Phalange esp sont des démocrates
Bloomie, il faut être indulgent avec les collabos !
Les incompétents socialistes qui collaborent avec les teutonnades folles de la somptueuse Angela Merkel : faire entrer en Europe malade des germes cancéreux par milliers ! Vous croyez qu’ils sont méchants ?
Dites ! vous qui travaillez pour eux, les hollandais plongeants, vous ne seriez pas considéré comme un collabo, vous aussi, avec la Walkyrie démente et ses décisions irréfléchies … ?
c’est comme dans l’fime dze revenant pour ceux qui l’ont vu « on est tous des sauvages » en french su la pancarte attation..hanculeur d’indien là bas qu’y sont
Kssst ksssst le Bloom … Bloom Bloom trallalla, comme on chantait dans les années quarante, avant de poster sa lettre de dénonciation à la Gestapo. Ah là là … Quand même, on aura beau dire, c’était le bon temps. Dis, quand reviendras-tu, comme chantait Barbara. Kssst kssst le Bloom !
vla pourquoi vote fille c’est une salope fille a soldat les franzosiche
pasque c’est ça le vrai de vrai fond dlaffaire..elle couche havec n’importe qui..mais n’importe qui..
Kado à bougro
https://fr.news.yahoo.com/%C3%A9tudiants-rassembl%C3%A9-5000-godemich%C3%A9s-raison-165221471.html
« La guerre d’Espagne, c’est si loin. Pour les jeunes générations, son intérêt est archéologique, tout au plus. Préoccupations d’arrière-grand-papa. »
Sauf que
et la loi d’amnistie, entre autres ?
(Certes, tout ça nous éloigne du burkini )
..halors hévidemment comment tracer les responsabilités dla 4eme génération dans ce pays pourri qu’il dit yavé..c’est pas popo..brexit a jéruzalème qu’il sussurre
JC….. dit: 28 août 2016 à 10 h 25 min
l’abruti de pq en demande toujours plus ! jamais rassasié de f haine
Raclures de keupu, edouard, et autres avatars mongoliens : vous ne valez pas plus cher que les républicains et les franquistes espagnols de cette guerre là, hyènes fratricides !
Tiens, on n’a pas encore eu le droit à Guernica, ni à Picassiette. Ça va venir, n’en doutons pas.
Et personne ne parle de Dolores Ibarruri, la putain du Komintern. Ce pauvre Lorca n’a pas non pus suscité beaucoup de passion.
Pour le reste, sur la guerre d’Espagne, voir; encore une fois l’antique mais formidable « De Nuremberg à Nuremberg » de Frédo le Rosbif.
Et pur finir, deux petites observations:
Franco s’est appuyé sur les unités marocaines du Rif espagnol pour marcher contre la République. Quelques années plus tôt, la Frane menait la guerre du Rif, justmeent.
Et si Blum n’st pas intervenu, c’est à cause de la pression britannique. Les Anglais menaçaient la France ,en cas de soutien officiel à la République espagnole, de sceller un pacte aérien germano-anglais. le PCF, pour sa part suivit les consignes des Popoffs…laisser crever au plus vite cette République si peu conforme aux intérêts communistes. On leur enverrait quelques pétoires pourries et basta ! Bref, un gigantesque lâchage collectif, avec les Pyrénées comme paravent et cache-misère.
Revenons au sujet : le burkini qui libère la femme !
@radioscopie
« Cocks not glocks » traduit par « des pénis et pas des glocks »…fantastique de pudibonderie à la khon. cock, c’est bite.
Bref, un gigantesque lâchage collectif
..y’en a qu’c’est l’métier dl’lacher hallez hallez..tiens prends en deux au hasard ben y’en en a toujours un plus hintelligent que l’aute c’est hobligé
Bardèche fut incontestablement un grand critique (par exemple, son Stendhal et son Balzac), mais Brasillach pas forcément un grand romancier, que d’ailleurs on ne lit plus aujourd’hui, à part quelques nostalgiques du Maréchal Pétain.
la véritable admiration est historique.
—
Pour te faire admirer, faudra que tu passes à l’histoire, néo-naze; pour l’instant tu passes pour ce que tu es, un minable histrion rouge brun qui radote comme un vieux de l’Indo. Douktupudonktan, on sait.
La guerre d’Espagne n’est jamais loin, surtout en Espagne. Les morts veillent, Philippe II les entendait dans sa pièce blanche vide de meuble. Les films folles d’Almadovar sont pleins des ressorts de la guerre d’Espagne, détendus par l’après-franquisme qui lui est descendu dans les « cojones ».
berguenzinc dit: 28 août 2016 à 10 h 35 min
Remarquable esprit de synthèse. C’est de la twitistoire ? Encore un effort, on doit pouvoir faire + court.
Changeons de sujet : la femme qui se libère du burkini !
« Le PCF, pour sa part suivit les consignes des Popoffs…laisser crever au plus vite cette République si peu conforme aux intérêts communistes. »
Eh oui, et c’est cela aussi avoir la trahison dans le sang.
Phil
Quarante ans après la mort du dictateur Francisco Franco, l’Espagne ne parvient toujours pas à faire le deuil de son passé.
http://www.france24.com/fr/20160212-video-reporter-fantome-franco-hante-espagne-caudillo-franquisme-republicains-guerre-civile
Bloom dit: 28 août 2016 à 10 h 38 min
Pour te faire admirer, faudra que tu passes à l’histoire, néo-naze;
La paix le Bloom ! Au pied ! Couché ! Sale j…, euh, sale roquet ! Kssst kssst le Bloom !
Ce qui est spécifique à l’Espagne et explique bien des choses, c’est dans l’Espagne de la deuxième république (1931-36), l’instauration tardive de la démocratie, encore trop peu implantée dans le pays pour résister à la pression des tenants de l’Ancien Régime. C’est ensuite des aspirations régionalistes qui empêchaient l’unité de la nation face aux périls de la conjoncture économique. C’est enfin l’acuité de la question agraire avec une masse énorme de prolétaires démunis de tout et en face le refus catégorique des possédants d’accepter toute réforme.
Il faut rappeler quand même quelle était la conjoncture économique durant les années 30. Baisse de la production minière et sidérurgique ; effondrement des exportation d’agrumes, de vin et d’huile ; le commerce extérieur qui pesait d’un poids de deux mille millions en 1928, ne pèse plus que six cents millions de pesetas-or en 1935 !
Les conséquences sur le chômage sont évidemment énormes. Sur les six cent mille chômeurs de l’époque, quatre cent mille sont des paysans. Les pays d’émigration pour l’excédent de main d’œuvre, en outre, ferment leurs frontières. Les expatriés étaient plus d’un million. Les pays développés (Amérique, France) sont touchés par la récession, les expatriés refluent en conséquence vers l’Espagne.
On ne peut pas comprendre l’histoire espagnole isolée du reste de l’histoire du monde et principalement de l’Europe. La Phalange et les Croix de feu apparaissent en même temps, en 1934, bien avant le déclenchement de la guerre civile, le 19 juillet 36. Aux élections de 1931, les socialistes arrivent nettement en tête ; la coalition de gauche totalise 279 sièges, contre 119 au centre, et seulement 41 pour la droite. Le parti communiste n’obtient qu’un seul siège. Parmi les personnalités sont élus Ortega y Gasset et Miguel de Unamuno pour ne citer que les plus connus.
Les membres de ce gouvernement d’intellectuels engagent très vite de très audacieuses réformes : l’enseignement, l’armée, les rapports de l’Église et de l’État. Une solution est trouvée au problème déjà prenant du régionalisme catalan. Mais il peine à trouver des solutions satisfaisantes pour la classe ouvrière, face à la résistance de la grande bourgeoisie : le clergé, les militaires, les grands propriétaires fonciers. La droite libérale ne tarde pas à quitter le gouvernement, dont l’autorité se voit peu à peu sapée par les forces de la gauche révolutionnaire.
La constitution espagnole adoptée le 9 décembre 1931, qui suit le modèle allemand de la République de Weimar qui apparaissait aux socialistes espagnoles comme la solution idéale, quitte à être adaptée, souffrira des mêmes problèmes.
à 10 h 35 min
de Frédéric Rossif aussi , Mourir à Madrid
dracul c’est l’plus hintelligent d’entre nous..
D’accord avec l’auteur pour dynamiter el Valle de los Caídos.
http://www.eldiario.es/zonacritica/Dinamitar-Valle-Caidos_6_538306169.html
Et l’Église, Michel, l’Église, la Force Noire, aussi redoutable pour l’Espagne que ne le fut l’orthodoxie pour la médiévale Russie des dernières années du Tsarisme. l’Église espagnole…un monument de répression féroce , d’écrasement des masses, pire , bien pire que le flicage luthérien en Europe du Nord.
je pense, que, complétant ton analyse, il convient de souligner le poids exorbitant du catholicisme de plomb en Espagne ,et au Portugal, à cette époque encore.
Ce qui est aussi le cas pour Vichy et, évidemment pour l’Italie mussolinienne, que le Vatican soutint mordicus.
Delaporte dit: 28 août 2016 à 10 h 38 min
Bardèche fut incontestablement un grand critique (par exemple, son Stendhal et son Balzac), mais Brasillach pas forcément un grand romancier, que d’ailleurs on ne lit plus aujourd’hui, à part quelques nostalgiques du Maréchal Pétain.
J’avoue ne pas avoir lu les romans de Brasillach mais son anthologie de la poésie grecque est magnifique de verve et de vitalité, et sans doute un modèle en matière de traduction. Le « Balzac romancier » de Bardèche reste, lui, une référence des études. balzaciennes.
Dimanche, c’est le jour des jeux de société.
Proposons un nouveau pseudo à Alba:
« Contrôle C – Controle V ».
JC….. dit: 28 août 2016 à 10 h 32 min
et la hyène varoise monument de médocrité qui s’étouffe dans sa f haine !
Widergänger dit: 28 août 2016 à 10 h 47 min
Dissertation style wikipédia faite pour enfumer et noyer le poisson…
si qu’on prend hau hazard keupu et mon larhbin..normalement y’en a un plus con..mais voilà hon se perd en conjecture..la théorie ha ses limites faut rconnaite
https://www.musicologie.org/publirem/coadou_musique_france_occupation.html
voilà un article édifiant pour nos raffinés musicologues pour baràtapas…à part Dutilleux et Honegger, rien à sauver dans le microcosme des musicastres sous l’occupation !
Ah oui, encore quelque chose : je ne sais pas quel est le crétin des Alpes qui a écrit que l’Occupation tout ça ,c’est un truc de vieux, que les jeunes s’en foutent…Alors dans ce cas, toute l’histoire est à jeter..C’est ridicule et d’une khonnerie abyssale. Comme par exemple, il y a quatre jours, c’était la St – Barthélémy…ba oui, c’est vieux, tout ça…(je constate d’ailleurs que personne, absoument personne n’en a parlé…pourquoi?? pourquoi??? burkini??? pas froisser les islamistes?)
Je vais relire les Tragiques , tiens.
faite pour enfumer et noyer le poisson
baroz hy l’enfile en plus havant dfaire lsouchi..
@edouard dit: 28 août 2016 à 10 h 53 min
oui, j’avais oublié !!!!Formidable documentaire ! Merci de nous le rappeler. Car tout y est dit.
Cocks not glocks
lévichtrosse hil aurait été pour l’uzi..c’était l’plus hintelligent
Pas le courage de tout traduire : « Aujourd’hui, alors que se célèbrent les 80 ans du « soulèvement » qui favorisa la prise de pouvoir de Franco l’été 1936, qui provoqua la guerre civile et tua au moins 1/2 million d’Espagnols et l’exil d’autant (…) il conviendrait de se réconcilier avec l’Histoire et, à travers un acte solennel, approuvé par le Parlement, de pulvériser ce monument à la brutalité qui s’appelle Valle de los Caídos.
Là-bas, dans les décombres de ce lieu ténébreux, l’Espagne pourrait avoir finalement son monument national : un lieu où l’on ne célèbrerait pas seulement les bourreaux mais aussi leurs victimes ».
Oui, bien sûr, le poids de l’Église énorme en Espagne comme au Portugal. Mais en Allemagne aussi. L’Église catholique dans son soutien à Hitler n’est pas négligeable. La résistance viendra plutôt de l’Église protestante allemande.
oui, j’avais oublié !!!!
c’est certain qut’as hune ptite tête bergueune
tu vois bien qudracul qu’c’est l’plus malin..hop hop hop..sapré dracul..jamais là hoù hon l’attend..sa technique c’est d’hétonner tout lmonde..comme napo tiens..un ace
Pour montrer le poids de l’Église en Espagne, on peut rappeler que Bernanos applaudit au début du putsch des deux mains et son propore fils est nommé lieutenant dans les Phalanges. La grandeur de Bernanos c’est d’avoir compris relativement vite de quoi il ressortait.
Beruguezingue
et la libération de Paris avec les Espagnols (de la Nueve)( qu’on n’a pas aidés à virer le caudillo ..) https://www.youtube.com/watch?v=6sp2MJ3SHo4
Mourir à Madrid :
https://www.youtube.com/watch?v=9rX6PuHpRvE
lagrandeur de nonos ça a été de pas être le plus pti..il a lsens des phormules qui permette de voir les choses d’un angle complétment diphérant dracul..tu comprends bergueune comment qu’il est le plus hintelligent ?
Ayant visité, avec un groupe de convertis au fascisme, le tombeau du Caudillo, majestueux dans cette gloire froide qui contrastait avec le malheureux portrait que l’on se fait de lui, j’ai été saisi d’une émotion fabuleuse, je n’avais éprouvé cette sensation que sous la nef de Chartres, devant la rosace sud de Notre dame, dans les bras de Cunégonde et au fond des caves du bordelais….
En pleurs je suis sorti au bras de novices espagnoles, roulées comme Marilyn… je succombais à leur charme : la visite m’avait mis en exoérection…
sur..l’endoérection bien profond faut faire gaffe jicé
Madame Verniglia est formelle : « ça va de moins en moins bien pour JC, les plaintes des voisins affluent, les flics son débordés, les gens n’en peuvent plus, il ne rigolent plus c’est dire à quel point… heureusement ya des places de libre en HP, espoir »
W.Legrand, secrétaire de Mme Verniglia, la doyenne du Camp à Nella
Sur ce sujet, Autobiografia del general Franco (Moi, Franco pour la version française) de Montalban est intéressant.
Une exofiction pour parler moderne
Rions un pneu, comme le disait la brochure interne de Michelin, antre du paternalisme,
https://fr.sputniknews.com/insolite/201608271027482402-islamistes-politiciens-sex-plage-maroc/
il voit bien comment ça tourne hallez..la phin du monde..et brexit a jéruzalème..hou pas..et c’est grace à lui..tu comprends comment quc’t’un malin bergueune ?..dpuis moise hon en fait pus des comme ça..l’moule est cassé épicétou
ça fait hun peu rions dplus loumepène et locdu que soi bergueune..fais gaffe
Dans l’admirable film de Resnais et Semprun « la guerre est finie », tourné en 1965, il y a une scène tres forte dans laquelle Diego(interprété par Montand » pronnce quelques phrases très justes à propos de la « ‘malheureuse » Espagne vue par les français ..
Il déclare devant les invités de sa femme(jouée par Ingrid Thulin) :
« L ‘ Espagne héroïque.!!.. par dessus la tête.!!.l’Espagne devenue la bonne conscience lyrique de toute la Gauche…l’Espagne la légende de la Guerre civile, tout ça mélangé au théâtre de Lorca et de ses femmes stériles….et j’en ai assez du théâtre de Lorca!!.. »etc etc.. » Venant de Jorge Semprun ça marque…
montand et ses femmes stériles..c’est pas plutot un fime italien polo..sapré polo
Meuuunnntannnd, j’aimmeuuuu flaner sur les grands bouleuuuuuuverds..;le pire con , le pire acteur que je connaisse. Même dans l’Aveu ,il est mauvéééééééééééééé
eh bougru, j’dois fergaph à quoi?
tiens polo..le cinéma espaniol a hinventé le slasher comme dirait kabloom..comment qu’ça s’aplait déjà..ha oui le fantaterror
à rien bergueune..t’es beau beau beau en même temps
Ça, Montant, c’était un sacré c. Pablo, à côté, c’est un génie. C’est dire !
« je vais faire mon jibé »
A part que moi je n’aurais pas dit : « ah non!!! », bérénice.
je parle de Diego et de la réflexion de Semprun, dans « la guerre est finie ».
Mais rien n’était encore gagné pour Franco en 1938. L’ambassadeur allemand Stohrer auprès de Franco écrit à Hitler le 19 septembre 38 : « Il est hors de question que Franco gagne la guerre dans un futur proche à moins que l’Allemagne et l’Italie ne décident une fois de plus de faire en sa faveur de grands sacrifices en matériel et en hommes. »
Les Républicains perdront la guerre, non sur le champ de bataille, mais sur le front diplomatique, à Munich, où la France et l’Angleterre ont entériné la fin de la guerre d’Espagne en cédant à Hitler et Mussolini dans l’espoir d’éviter à la France et à l’Angleterre un conflit européen. Daladier a perdu sur les deux fronts.
Conservons en mémoire la lâcheté des dirigeants européens face à la bête immonde. Nous devons nous réapproprier cette mémoire si nous ne voulons pas nous retrouver dans quelques années avec la charria dans nos tribunaux.
@22.36, dont acte pour toutes ces infos sur CJC…, Il me reste assez surprenant que le Nobel de littérature ait fait crédit à un gars aussi peu recommandable. Une explication serait bienvenue, je pense, car sur le front espagnol, y’a pas meilleur que vous… Cela se passait en 1989, et le mur allait tomber… Chais pas trop quoi penser des tractations en coulisses, du coup.
@radioscopie dit: 28 août 2016 à 8 h 37 min
Le bouquin vanté ne serait-il pas une réplique de l’excellentissime « Pas pleurer » de Lydie Salvayre (Seuil, Goncourt 2014) ?
Ui, et je pense que Passouple se venge un peu sur Salvayre pour la faire oublier, au profit d’un nullard en pâle réplique, vu qu’il a jamais accepté d’avoir perdu dans sa tactique de faire trébucher « pas pleurer ».
@ Chaloux
Dans les Halffter il faut faire attention: il y a Ernesto, son frère Rodolfo et leur neveu Cristóbal, les trois compositeurs. Le premier, le meilleur, le dernier le plus connu, malgré le fait d’être le plus nul (un « abstrait »).
« La Danza de la pastora » c’est encore plus du pur Scarlatti dans l’enregistrement d’Alicia de Larrocha qu’en direct:
https://www.youtube.com/watch?v=jUZTVa1p0-Q
Les deux frères avaient, avec leur maître Falla, étudié à fond les oeuvres du Padre Soler et de Scarlatti, et leur influence sur eux a été, donc, forte. D’ailleurs on a appellé « scarlattismo » le courant musical du groupe des disciples qu’avait Falla dans les années 20.
Un exemple du « scarlattismo » du frère d’Ernesto:
Rodolfo Halffter: Dos sonatas de El Escorial, op.2 (1928)
Je me demande, somme toute, si je ne préfère pas l’autofiction à l’exofiction !
Décidément ce blog est la providence des vieux birbes remâchant leurs rancoeurs d’antan et leurs souvenirs poussiéreux. Ici, la guerre d’Espagne n’a pas cessé c’est sûr, pas plus que la seconde guerre mondiale. Et que je te ressers les atrocités des divers camps (comme si l’on s’en souciait encore!); et encore une louchée de Manson; et que je te recause de Zweig, de Primo Levi et consorts (comme si quelqu’un savait encore qui c’est et les lisait encore). Mais enfin, tout ce pittoresque démodé aura bientôt un siècle ! Il serait plus que temps, tout de même, de tourner la page. Je ne m’étonne plus que la moyenne d’âge des commentateurs dépasse allègrement les septante ans. que l’hôte de ces bois, sexagénaire lui-même, soit aux petits soins de son lectorat de vieux croûtons, on peut trouver ça bien naturel : solidarité de générations. Mais enfin, un bon coup de balai, un vrai petit air de neuf, serait le bien venu. Eh, les vieux schnocks, mais regardez-vous un peu ! c’est pas croyab ce que vous faites ringard . Place aux djeuhns !
Jean dit: 28 août 2016 à 12 h 46 min
crétin !
Comme ce cretxn de Widergänger ne connaissait rien au thème de la Guerra civil et il est totalement incapable de la fermer, il a potassé toute la nuit assis dans sa cuvette des WC pour nous pondre un texte avec tous les poncifs sur le thème, en plus d’une erreur: la guerre a éclaté le 18 de julio et pas le 19, mon gros nul.
12.46, oui – on se dit tous un peu la même chose que toi : « tournons la page » (trop fort, à la rdl :-). Mais on est qd même un peu surpris d’apprendre que t’as toi-même plus de 66 balais, alors qu’est-ce tu fous encore icite ?… c’est que pour les octo et nonagénaires et + si affinités, tu le dis toi-même, fous leur la paz.
Ça, Montant, c’était un sacré c. Pablo, à côté, c’est un génie. C’est dire ! ( Wiwi)
« Montant » Delaporte, je ne connais pas…
Montand était une marionnette de la gauche imbécile* !…
* redondant ?
Pablo est un être estimable : il paye des impôts.
…
…plein le c.l,…de tout les parasites étrangers en Europe,!…aussi,!…
…
…chacun de retour dans sa tanière reproductive,!…
…
…et laisser les gens à vivre, comme avant les guerres,!…plutôt sociales,!…
…
…tout ces sémites,!…qu’elle gangrène sur l’Europe,!…ces moustiques Zika tigres,!…
…
…du vent, du vent,!…tout les étrangers qui ne sont pas des autochtones du sol, chez-eux,!…
…1/3 de Bruxelles…que des arabes,!…
…sans parler des autres sémites U.S., au gouvernement,!…que çà se sache aux banlieues,!…
…abrutir les belges ?, une priorité de sécurité du chiffre,!…à tout nos indiens-belges des Amériques-Unis d’Europe aux Luciani des sales-gueules,!…
…Franco de porc,!…un autre arabe au royaume des lumières,!…dans l’obscurantisme de toutes les religions idolâtres ou pas,!…etc,!…
…reconnaissez vos péchés,!…de dominations cupides aussi,!…
…Vive les Scandinaves de pure souche, non-soumis,!…s’il en reste à se vendre comme du bétail,!…pas mieux,!…
…pour garder la tête froide en cet canicule d’Août 2016,!…
…tout ces carthaginois, à nous mettre le bouchon trop loin,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…Go,!…le bouchon,!…à mes châteaux et domaines,!…& paradis fiscaux,!…etc,!…
…
« il a potassé toute la nuit assis dans sa cuvette des WC » (Pablo)
… sur…..
Jean est un woody allen graphomane qui joue de la clarinette
…
…c’est pas les Le Pen qui manque,!…même beaucoup plus angélique du bouchon,!…
…Ah,!Ah,!…
…Vive Franco de Merde en sa suite tribale,!…
…etc,!…comédiens du chiffre, bandits à se remplir les poches,!…
…Alvin Toffler,…les nouveaux pouvoirs Fayard 1990,…c’est vieux, et rien n’a changer,!…ou presque,!…
…si,!…le Charles Martel nouveau il est ou,!…dans le falzar,!…s’il en reste, de bouche en bouche, des croquettes à la sauce tomate,!…Go,!…
…
@ Janssen J-J
« Il me reste assez surprenant que le Nobel de littérature ait fait crédit à un gars aussi peu recommandable. »
Disons qu’à l’époque on savait moins de choses sur lui. C’est après le Nobel qu’on a découvert, par exemple, la fameuse lettre où il se proposait d’être dénonciateur de « rojos » (on peut la lire sur la Wikipedia). Les journalistes ont commencé à fouiller dans son passé et à publier des choses que le grand public ne savait pas. Il y a eu des livres sur lui et contre lui (dont celui du grand biographe de Lorca Ian Gibson: « Cela, el hombre que quiso ganar »).
Il faut aussi dire que Cela, avec ses déclarations toujours tonitruantes et provocatrices, s’était fait beaucoup d’ennemis en Espagne. C’était un type qui adorait insulter ses concurrents, avec son humour ravageur et son talent incontestable pour la vacherie. Il a écrit, par exemple, un article terrible sur Antonio Muñoz Molina (puisqu’on l’a cité ici), intitulé « Pavana para un doncel tontuelo » (Pavane pour un damoiseau bébête) , où il lui recommande, pour se calmer, de se faire des lavements avec une infusion des plantes médicinales et l’accuse d’être payé par le pouvoir socialiste: « Al garzón M2 [pour les 2 M de ses noms de faimille], mozo lírico o, mejor dicho, lírico-cómico-bailable sentimental, aprovechadillo y sagaz, le dio semejante ataque de cuernos con motivo de la publicación de una novela por un no censado, que tuvo que adobárselos con vaselina por ver de rebajarles la calentura; algunos tratadistas suponen que en estos casos están muy indicados los enemas con una infusión templada de yerbas medicinales que, para los esfínteres contrariados, debe ser de salvia y matalahúga, a partes iguales. El doncel tontuelo que se proclama caudillo de los famosos ciento cincuenta, no debe cejar en su actitud mientras siga manando leche y miel y otras espórtulas de la próvida y caritativa ubre del presupuesto. »
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