Les fantômes de la guerre civile espagnole
Pas de rentrée littéraire sans une forte présence de la guerre dans la fiction : les deux guerres mondiales bien sûr, avec un tropisme marqué pour l’Occupation (et cette fois à noter le roman d’Alexandre Seurat L’administrateur provisoire et celui de Laurent Sagalovitch Vera Kaplan sur lesquels je reviendrais), la guerre d’Algérie régulièrement et depuis peu la guerre que le terrorisme islamiste livre au reste du monde. Mais de toutes ces parutions, la plus originale concerne cette fois un type de guerre qu’un peuple s’est livré à lui-même : la guerre civile espagnole, celle-ci serait-elle à son insu le véritable premier acte de la seconde guerre mondiale.
C’est bien d’un roman qu’il s’agit. Aux historiens les preuves, aux romanciers les traces, même si pour écrire Avec la mort en tenue de bataille (217 pages, 17 euros, Albin Michel), beau titre emprunté à un poème de Rafael Alberti (ici en espagnol … La tierra que os entierra la defendéis, seguros, a tiros con la muerte vestida de batailla… ») l’auteur a puisé aux meilleures sources, notamment dans les recherches effectuées par l’historien britannique Antony Beevor ; mais le puissant récit de José Alvarez, son deuxième roman, porte surtout l’empreinte de son propre traumatisme familial, les ombres portées de sa mère et de la mère de celle-ci, et les déchirements fraternels entre deux camps irréductiblement opposés comme tant de familles espagnoles en ont connu alors . Né en 1947 à Santander, devenu un fameux éditeur de livres d’art à Paris (il a créé les éditions du Regard), il attendait le bon moment pour s’attaquer à ses propres fantômes qui sont également ceux de tout un peuple.
L’héroïne Inès del Valle, car c’en est une dans le sens plein du terme, est une mère de famille sans nouvelles de ses cinq enfants. Son mari, un capitaine au long cours, silencieux, secret, distant, étant bloqué en Argentine, elle les avait envoyés en France en croyant les mettre à l’abri. Naviguant entre confiance et trahison, elle part à leur recherche en 1936 dans un pays « dont la grandeur n’eut d’égale que sa folie ». Un pays en proie de tous côtés au rapt et trafic d’enfants. Pour cette Inès comme pour tant d’autres de ses compatriotes, la guerre agit comme un révélateur : elle se découvre un tempérament de combattante, armée d’une seule conviction plus morale que politique qui se veut l’allégorie d’une Espagne fière, libre, indépendante (« Ne jamais renoncer »), tôt résolue à renvoyer dos à dos républicains et nationalistes tant l’écoeure le spectacle des exactions dont elle est témoin en traversant le territoire, et tant l’accable le jeu des rivalités et des ambitions pour l’exercice du pouvoir. Le sang coule à flots dans les arènes mais ce n’est plus celui des bêtes. L’auteur ne nous fait grâce d’aucun massacre, jusques et y compris, ultime tabou, ceux perpétrés par les Brigades internationales dans leurs propres rangs vis à vis de leurs déserteurs. Nul n’en sort grandi. L’horreur est de toutes parts.
La réussite de ce tableau goyesque brossé par José Alvarez tient à sa capacité de nouer son histoire à l’Histoire en articulant, sans forcer la note, ses personnages avec les événements, les uns et les autres d’un temps cassé par la guerre, dépouillés de tout et pour certains jusqu’à leur humanité. Il restitue bien le rythme dément que la guerre civile impose à ceux qui s’y jettent, où l’ennemi est si intérieur qu’il force chacun à le combattre en soi aussi. Selon l’écrivain François-Olivier Rousseau, un tel livre est de nature à démentir Cioran lorsque celui-ci décrète que les guerres civiles présentent cet avantage que l’on n’y tue que des gens qu’on connaît. Le regard effaré d’Inès témoigne du contraire.
On croise la haute figure du philosophe Miguel de Unamuno qui, lors de la célébration du « jour de la race » (espagnole, bien sûr) osa affronter la meute phalangiste prête à le lyncher en son université à l’issue d’un discours historique le 12 octobre 1936, d’une colère à peine contenue, et n’eut été l’intervention de la femme de Franco présente au premier rang aux côtés des dignitaires nationalistes, qui lui prit ostentatoirement la main pour l’exfiltrer, il y passait probablement :
Yo siempre he sido, diga lo que diga el proverbio, un profeta en mi propio país. Venceréis, porque tenéis sobrada fuerza bruta. Pero no convenceréis, porque para convencer hay que persuadir. Y para persuadir necesitaréis algo que os falta: razón y derecho en la lucha. Me parece inútil el pediros que penséis en España. He dicho ( J’ai toujours été, quoiqu’en dise le proverbe, prophète en mon pays. Vous vaincrez parce que vous avez une force brutale supérieure. Mais vous ne convaincrez pas parce que pour convaincre il faut persuader. Et pour persuader il faut quelque chose qui vous manque : la raison et le bon droit dans le combat. Il me semble inutile de vous demander de penser à l’Espagne. J’ai terminé)
On croise aussi Federico Garcia Lorca assassiné en 1936 par des rebelles anti-républicains et achevé en 1998 par une saillie homophobe du poète nobélisé Camille José Cela ; un Hemingway aussi complaisant avec le camp républicain qu’Orwell ne le fut pas avec les mêmes ; Simone Weil bouleversée par les tueries commises par ses amis anarchistes, de même que Stephen Spender quittant le PC, François Mauriac est évoqué pour ses articles du Figaro qu’Inès traduit ; ces présences nécessaires font d’autant plus regretter l’absence du grand Bernanos, l’écrivain catholique qui eut le courage de tirer contre son camp après avoir assisté à l’horreur perpétrée au nom du Christ-roi, d’autant que José Alvarez dénonce à juste titre la complicité entre le clergé et le général Franco, collusion qui avait justement révulsé Bernanos et irrigué ses Grands cimetières sous la lune (1938).
On doit au poète Garcia Lorca d’avoir théorisé la notion de duende issue du flamenco et de la tauromachie, cette rage venue du plus profond de l’être et qui se manifeste par la lutte du corps avec un autre corps qui l’habite. C’est peu dire qu’elle a animé l’auteur d’Avec la mort en tenue de bataille et irrigué les pages de son livre de toute sa sourde violence.
(« Le philosophe Miguel de Numuno quittant l’université sous les menaces » photo D.R. ; « Violeta » photo Patricia Canino)
1 217 Réponses pour Les fantômes de la guerre civile espagnole
<et l'autre crétin, là, vioque lui aussi, plus que mézigues en tous cas qui npus joue le ragnagna du blog de vieux et maurice et patapon, et tête de noeud ! Parce que l'âge serait un critère de fraîcheur intellectuelle. Quand on voit le niveau des Terminales , en effet !! Tu parles ! Alors je préfère arriver dans la banlieue des soixante, largement. Et puis intrinsectement, c'est effondrant de bêtise, tout bonnement. Tu sais mon Grosjean comme devant, faut dépasser Adibou CP. On t'a pas filé le logiciel Adibou CE1?
Que Cela Cela ?
OK je fuis
Chui écroulée de rire.
ça m’empêche de faire la sieste.
Prends ton.logiciel Abidou CE1 bibou. Potasse pendant que tes parents font la sieste.
Les deux écoutaient le tube de l’été je te.pré drainage nue dans la simca mia. C’est pour cela qu’ils ont fauté. Moi je leur pardonne bien volontiers.
Sieste très mal partie.
Je te prendrai nue
et pas je te pré drainage
Ps je sais que sur la Simca je suis obsessionnelle mais je compte sur votre indulgence.
« On doit au poète Garcia Lorca d’avoir théorisé la notion de duende issue du flamenco et de la tauromachie, cette rage venue du plus profond de l’être et qui se manifeste par la lutte du corps avec un autre corps qui l’habite. »
Qui l’habite quoi ? L’habite ou la bite !
Sur cette notion de duende, entre flamenco et tauromachie, tu pourrais nous en dire plus, Pablo ?
Il y a toujours eu plusieurs gauches, en bien et en pire, surtout en pire, malheureusement. Quand c’est en bien, c’est la seule école de pensée qui soit pleine d’avenir. C’est pourquoi il y a eu beaucoup d’imitateurs, mais peu de vraie authenticité, c’est-à-dire de réussite. La guerre d’Espagne est un bon cas d’école pour comprendre de quoi il retourne de manière générale, tout est représenté.
@ Jibé
« Sur cette notion de duende, entre flamenco et tauromachie, tu pourrais nous en dire plus, Pablo ? »
Non, je n’ai pas le courage. Mais tu peux lire, si tu lis l’espagnol, la fameuse conférence que Lorca a donné en 1933 à Buenos Aires, où il développe sa théorie bien à lui – tout en n’oubliant pas qu’il n’était pas un penseur, ni un théoricien, ni un expert dans la matière. C’est du Lorca: donc, plus de la poésie que de la philosophie.
Tu l’as ici (elle commence avec un gros mensonge: Lorca n’a jamais fini ses études de « Filosofía y letras »):
http://www.literaterra.com/federico_garcia_lorca/la_teoria_del_duende/
Sinon tu peux écouter cela:
« Jacques Higelin lit « Jeu et théorie du Duende » de Federico Garcia Lorca
Danser le flamenco avec un taureau, c’est de l’exofiction, baroz. Faut le transmettre à pauledel brejnev.
« La gauche …/…Quand c’est en bien, c’est la seule école de pensée qui soit pleine d’avenir » (Delaporte)
La gauche ? une école de pensée ?…. une maternelle, alors !…
Pour qui ne le connaîtrait pas, Bunuel a réalisé en 1932 un documentaire sur une région d’Estremadure, « Las Hurdes », où les conditions de vie y étaient particulièrement dures( c’est un euphémisme)…pour l’anecdote, voici comment Bunuel put tourner ce documentaire:
« Buñuel a décrit les conditions particulières de production du film : « J’ai pu filmer Las Hurdes grâce à Ramón Acín, un anarchiste de Huesca, professeur de dessin qui, un jour, dans un café de Saragosse, me dit : « Luis, si un jour je gagne à la loterie, je te paierai un film. » Il gagna cent mille pesetas à la loterie et m’en donna vingt mille pour faire le film.[…] Pierre Unik est venu, engagé par Vogue pour faire un reportage ; et Éli Lotar est arrivé avec une caméra prêtée par Yves Allégret. »
« J’ai pu rendre l’argent du film, finalement, aux deux filles de Ramón Acín, après sa mort.
Pour les curieux, les hispanisants( le commentaire est en espagnol et , manifestement, il y a beaucoup de « cretinos » qui vivent dans « las Hurdes »)et les apifiou!
À propos de Joaquín Rodrigo: son « Concierto de Aranjuez » a fait des émules:
Romanza du « Concertino para guitarra y orquesta » (1957), de Salvador Bacarisse, par Narciso Yepes et Odón Alonso
De nota, d’autres « apifiou », qui ont de la bouteille, vous expliqurons les beaux trucages du Buñuel enragé bouffe curé pour faire défiler ses goitreux dans le champ de sa caméra menteuse.
Ici le Concertino en entier par les mêmes interprètes:
« La gauche ? une école de pensée ?…. une maternelle, alors !… »
JC, c’est sans doute vous qui devriez retourner faire un petit stage en maternelle…
« il a potassé toute la nuit assis dans sa cuvette des WC » (Pablo)
et halors à jéruzalème hon fait haussi du guano
Non, je n’ai pas le courage
manso..mais bravo quand que dracul y toro le ptigros..dracul y sait bien cambrer
Cessez de vous comporter en petit gamin mal à l’aise, Delaporte, et nous aurons les meilleures relations possibles. Pour l’instant, vous avez plutôt l’avenir d’un redoublant, avec conseil de discipline !
@ « Décidément ce blog est la providence des vieux birbes remâchant leurs rancoeurs d’antan et leurs souvenirs poussiéreux » JB, 12h46
Il est pas mal ce message.
J’ai une ‘tite Histoire à vous conter.
Rapport à l’historien de rien Luzzato, qui passe les péages plus vite que son ombre.
J’ai pu voir un édifice rénové dans les années 50, en mémoire de quelques partisans italiens qui se sont battus pour la liberté.
Un petit parc ombragé entoure cette chapelle, et quelques marches en contrebas,il y a un tout petit cimetière.
Une pierre rappelle une phrase de Primo Levi.
Quelques jours plus tard, j’ai retrouvé un Homme.
Celui-là même qui m’avait fait remonté les siècles comme on remonte une vallée.
Celui, qui en 1959, à l’âge de 24 ans, a fait un discours inaugural devant cette petite chapelle, dans un coin perdu de montagne, alors que personne dans l’assemblée ne se sentait de prendre la parole.
Assemblée réunie à l’époque réunie autour d’un commandant de brigade, qui sur ses deniers fut à l’initiative de cet hommage, rendu à ses camarades.
Ce commandant, je viens de le lire, avait dirigé un bataillon de la brigade Matteotti, catholique et anti-fasciste, née d’une scission de la Colonne Italienne, qui avait combattu contre les forces franquistes. Il s’appelait Edoardo Page.
guigui-édouard, c’est aujourd’hui, la Saint Augustin !
Tu pourrais, comme régional de l’étape, avec l’ésotérik pablo le parisien qui joue du pipo, dire quelques mots sur les exactions commises de part et d’autre, contre l’Eglise, au début de cette guerre civile en Espagne.
Je te signale que les Chartreux connaissent bien la région de Tarragone.
Tu trouveras un trésor d’informations ici:
https://conflits.revues.org/411#ftn12
javert, trop fort ton quizz adibou sur nintendo. Dis, tu as gardé les cartes pokémon, au moinss ?
Nan, je te demande ça, parce qu’elles se négocient un petit paquet de pesetas.
Place aux djeuhns !
en voilà du brave qui tape dans l’dur..c’est pas toi bergueune qui srait capabe de tfaire sépoukou pour laisser ta place à une grosse blonde..jean marron c’t’un lion..olé!
robineoude il se voit toujours en pti collant à la érol fline
« dans leurs propres rangs vis à vis de leurs déserteurs. »
Houi c’est pas astucieux suffisait d’attendre qu’ils redésertent dans l’autre sens !
La gauche ? une école de pensée ?…. une maternelle, alors !…
jupé il est hencore meilleur que nous tousse..et même que dracul
JC….. dit: 28 août 2016 à 14 h 32 min
l’avenir d’un redoublant, avec conseil de discipline
C’est les meilleurs éléments ! Comme les mutinés de dix-sept étaient les meilleurs combattants…
jupé président..olé
Sergio, t’arrêtes, oui ou non ?… Retourne avec tes mémères ! Y en a une qu’est tombée de son fauteuil en osier Emmanuelle…
Les Républicains : vous préférez un c.on chaud et agité, ou un c.on froid et impotent ?
@ « Mais enfin, un bon coup de balai, un vrai petit air de neuf, serait le bien venu. », JB, toujours, 12h46.
Yes, plus près de nous dans le temps, y’en a qui vont mettre des roses sur une tombe de dictateur.
» la guerre civile,, c’est exactement ça: le triomphe des salauds. On les voir sortir de partout. On s’étonne même qu’il y en ait autant et qu’on ne les remarque pas plus d’habitude »
JC Ruffin, in » Check-Point ».
Janssen J-J dit: 28 août 2016 à 12 h 56 min
12.46, oui – on se dit tous un peu la même chose que toi : « tournons la page » (trop fort, à la rdl :-). Mais on est qd même un peu surpris d’apprendre que t’as toi-même plus de 66 balais, alors qu’est-ce tu fous encore icite ?…
J’ai dix ans
Je sais que c’est pas vrai mais j’ai dix ans
Laissez-moi rêver que j’ai dix ans
ça fait bientôt quinze ans que j’ai dix ans
ça paraît bizarre mais
Si tu me crois pas hé
T’ar ta gueule à la récré
JC Rufin.
http://www.babelio.com/livres/Rufin-Check-point/700973
« La guerre civile,, c’est exactement ça: le triomphe des salauds. On les voir sortir de partout. On s’étonne même qu’il y en ait autant et qu’on ne les remarque pas plus d’habitude »/JC Ruffin
Dieu ! que c’est plat …. Qui est ce Jean-Christophe Ruffian ?
Des salauds donc, c’est l’heure des révélations.
LDVB je trouvais aussi qu’à l’argumentaire d’édouard manquait un maillon, je commençais à nourrir quelque doute sur son intelligence. Pour les salauds, sale Histoire, nous sommes cernés sans vouloir nous rendre à l’évidence.
« Passé maître dans l’art de se tenir hors de portée de tir des imbéciles, assez habile pour savoir où se répartissent ses amis, suffisamment introduit dans les mystères du monde pour connaître les pièges de la jalousie, Jean-Christophe Ruffin a répondu par avance à ses détracteurs dans une courte postface: «Certains pourront s’étonner que j’aie choisi d’utiliser comme titre de ce livre le terme anglais «check-point». Il est vrai qu’à la différence de “check-list” ou de “check-up”, le terme “chek-point” ne figure pas (encore) dans les dictionnaires français. Il me semble pourtant que ce mot n’a pas vraiment d’équivalent et qu’il s’impose désormais de façon universelle.» »
http://www.lefigaro.fr/livres/2015/04/09/03005-20150409ARTFIG00031–check-point-les-enfants-perdus-de-l-humanitaire.php
le » j’ai dit », d’un académicien. Diplomate.
Ah que tchao, les clebs sont en maraude et j’ai à faire.
la vie dans les bois dit: 28 août 2016 à 14 h 53 min
@ « Mais enfin, un bon coup de balai, un vrai petit air de neuf, serait le bien venu. », JB, toujours, 12h46.
C’est vrai, tous ces vieux dossiers qu’on nous ressert tout le temps, comme s’il était décent, comme si c’était une obligation morale, qu’on s’y intéresse (qu’on s’y intéressât, dirait Jean-Marie).
La Shoah, tiens (ou ce qu’il est convenu depuis quelque temps de nommer ainsi) : le type même du vieux dossier, d’ailleurs odieusement manipulé par la propagande philosémite, au point qu’on ne sait plus du tout si c’est du lard ou du cochon (comme dirait encore Jean-Marie), sorte de supplément aux « Antiquités juives » du bon vieux Flavius Josèphe, ne peut plus guère émouvoir qu’un quarteron de Juifs nostalgiques. Widergänger ? Berguenzinc ? Bloom ? C’est ce que je disais. Hi hi hi. Ben alors, vous réagissez, les vieux, ou quoi ?
» j’ai dit », d’un académicien. Diplomate.
Toujours en quête de certifications et de carte de visite. Ils ne sont pas tous comme Romain Garry à piloter des Canadairs.
jean marron y veut hencore tenter lcuré comme quand il était enfant d’coeur..mais voilà..eux non pus y peuvent pus arquer..
et j’ai à faire
dans les bois y’a pas dlunette de chiotte..
JB à 15h06, vous avez le même âge que le borgne ?
Vous avez des références trop « élitiste » for me.
En souvenir d’un échange à propos d’un livre, pour lequel à mon avis vous étiez complètement à côté de la plaque, je vous signale, rentrée littéraire vue d’ailleurs, la sortie prochaine d’un nouveau bouquin de D. Vann.
Encore un truc californien.
http://www.gallmeister.fr/livres/fiche/180/vann-david-impurs
Court annonce un Quignard Larmes pour octobre , vous impurs pour masculin à impuretés publié à quelques années de là, il y en a 650 à visiter. On pourra prévoir une bataille de titres un peu comme une navale en y consacrant plus de temps et d’attention.
bouguereau dit: 28 août 2016 à 15 h 11 min
« et j’ai à faire »
« dans les bois y’a pas dlunette de chiotte.. »
ya béré qui s’exhibe
la vie dans les bois dit: 28 août 2016 à 15 h 14 min
JB à 15h06, vous avez le même âge que le borgne ?
Vous avez des références trop « élitiste » for me.
Encore un truc californien.
La Californie, on ne s’en lasse pas.
« Sukwann Island » est un très beau livre et j’aimerais savoir ce que vous reprochiez à mon point de vue.
Le borgne est bien plus vieux (surtout dans sa tête) que moi.
Quel âge mental il a le jeanbrum-fin-de-race? Néo-naze à claques.
Mourir à Madrid, merci, je l’avais vu l’année du bac. Pas pris une ride. Comme nous autres.
une bêtise JB.
Ce bouquin « Impurs » de D. Vann n’est pas une nouveauté, il re-sort, sous un nouveau format.
Pour Sukkwan Island, je pense , je vous l’ai écrit, que la folie du père ne vous avait pas paru évidente. Mais il faut avoir une âme d’enfant.
10 ans, , c’est ça.
…
…tout le monde devrait avoir à porter de main,!…un petit jardin a y flâné,!…
…
…et des mauvaises herbes naturelles-bio,!…
…et des limaces bio en veux tu en voilà,!…
…des chiottes de pigeons,!…
…l’air bio de Bruxelles, qui dévore les feuilles des plantes,!…
…et j’en passe pour rester » court » en phases,!…
…
…rien ne sert du savoir faire, sans nombrilisme aux attachés-cases du nationalisme ténus en boite à sardines,!…
…
…sculpteurs aux caméo’s,!…questions de machines de dé-tours en l’air,!…
…
…patience et longueur des temps,!…Non,!…plus,!…
…
…sortir du rang, et reprendre son avenir en main,!…
…aide-toi et Dieu t’aidera,!…of course,!…
…etc,!…aux lapidaires littéraires à deux sous,!…
…Go,!…
Consulté le parcours de votre homme, LDVB, il ne manque pas de courage. Je serais au moins trois fois morte de peur si j’avais eu à défendre un seul de ses chemins. Il se situe parmi les peintres.
@ LVdlb
Il me semble que, dans le texte que j’ai écrit sur ce roman, j’ai fortement insisté sur le comportement psychologique perturbé du père, même si je ne dis pas, en effet, qu’il est fou. J’écris notamment : Son comportement versatile et velléitaire, produit de ses contradictions, est la vraie cause de la mort de son fils.
IN EINS
Dreizehnter Feber. Im Herzmund
erwachtes Shibboleth. Mit dir,
Peuple
de Paris. No pasarán.
Schäfchen zur Linken : er, Abadias,
der Greis aus Huesca, kam mit den Hunden
über das Feld, im Exil
stand weiss eine Wolke
menschlichen Adels, er sprach
uns das Wort in die Hand, das wir brauchten, es war
Hirten-Spanisch, darin,
im Eislicht des Kreuzers « Aurora »
die Bruderhand, winkend mit der
von den wortgrossen Augen
genommenen Binde – Petropolis, der
Unvergessenen Wanderstadt lag
auch dir toskanisch zu Herzen.
Friede den Hütten !
________________
TOUT EN UN
Treize février. Dans la bouche du cœur
s’éveille un schibboleth. Avec toi,
Peuple
de Paris. No pasarán.
Petit mouton à gauche : lui, Abadias,
le vieillard de Huesca, venait avec les chiens
à travers champs, dans l’exil
se tenait, blanc, un nuage
de noblesse humaine, il nous dit
dans la main le mot qu’il nous fallait, c’était
de l’espagnol de berger, en lui,
dans la lumière de gel du croiseur « Aurore » :
la main de frère, faisant signe
avec le bandeau retiré
des yeux grands comme le mot – Pétropolis,
cité nomade des inoubliés, était
pour toi aussi toscane, à cœur.
Paix aux chaumières.
Paul Celan, La Rose de personne, José Corti, 2002, pp. 112-113. Traduction de Martine Broda.
Les fantômes ?… Voyons !… Soyons sérieux ! Seuls les enfants croient aux fantômes.
Certains étaient plus lucides que d’autres. Alors que la France et l’Angleterre, après les accords de Munich, s’apprêtent à reconnaître l’Espagne de Franco, le représentant de l’Espagne, Álvarez del Vayo fait à la Société des Nations, le 10 janvier 1939 ce discours prémonitoire : « Oui, Messieurs, blessé, abandonné, trahi, le peuple espagnol va continuer à résister. Il n’a pas été possible de rétablir la paix dans la justice et nous n’avons plus qu’à nous battre jusqu’à la mort. Mais le jour viendra où vous vous souviendrez de nos avertissements et où vous comprendrez que l’Espagne était le premier champ de bataille d’une Seconde Guerre mondiale qui approche d’une manière inéluctable. » Le ministre britannique des Affaires étrangères, Halifax, avait quitté la salle dès que ce représentant de l’Espagne était monté à la tribune ; le ministre français, Bonnet, lui, était resté ; en entendant cette phrase, il eut un sourire ironique… Moins de dis mois plus tard, la France entrait en guerre.
Souvenons-nous de l’incompétence notoire de nos dirigeants, de leur lâcheté et de leur arrogance. Ça pourrait nous sauver la vie.
Seuls les enfants croient aux fantômes
—
Faut être enfermé dans une plage à burkini pour oser proférer pareille ânerie: tous les Asiatiques croient aux fantômes. Sans parler des Africains.
Et qui a lu la pièce écossaise, Poe et Villers en connait la signification profonde. « Is this a b.ugger which I see before me? »
Seuls les enfants croient aux fantômes !…. et Bloomie …..
Juan Negrín, président du gouvernement de la Seconde République, écrivait à Staline, le 11 novembre 1938 : « Si l’Espagne est battue, je doute que l’été 1939 finisse sans qu’éclate une guerre générale. » Il était au moins lucide.
Bonnet, dès la Nuit de Cristal, a déclaré que la France était elle aussi intéressé à une solution au problème juif :
« Bei einem Besuch bei Ribbentrop protestierte er [Bonnet] nicht etwa, sondern betonte, „wie sehr man in Frankreich an einer Lösung des Judenproblems interessiert sei“. Sein Land möge keine weiteren Juden aus Deutschland aufnehmen, daher fragte er, ob man nicht „irgendwelche Maßnahmen“ treffen könne, damit sie nicht mehr nach Frankreich kommen“. Außerdem bemerkte er, dass auch Frankreich zehntausend Juden „irgendwohin loswerden“ wolle. »
Lors d’une visite à Ribbentrop, Bonnet ne protesta pas même (après la Nuit de Cristal) mais insista pour dire « combien on était intéressé en France à une solution du problème juif ». Son pays ne pouvait plus accepter d’autres Juifs venus d’Allemagne, il demandait en conséquence s’il n’étaient pas possible de trouver quelque mesures communes pour les empêcher d’arriver en France. En outre, il remarquait que la France elle aussi voulait se débarrasser de 10 000 Juifs en les expédiant n’importe où.
Bonnet damne ou bonne d’âne ?
…
…pas de quoi vivre en seigneur en Europe,!…
…
…bon , tout ce beau monde à la poubelle, illico-presto,!…t’a le bonjours d’Alfred,!…
…
…l’école du sadisme à Pareto à l’Optimum,!…çà gaze Ben-Hur,!…Ah,!Ah,!…
…
…à nos Triomphes Ostrogoth du chiffre à venir,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…
…t’a vu lombards,!…à poils,…tous des sarrasins au cul du crépuscule,!…
…
…si c’est pas que de la littérature exégète alors,!…suivant à poils,!…
…la canicule d’esprit,!…etc,!…Go,!…
…
JC….. dit: 28 août 2016 à 16 h 50 min
Les fantômes ?… Voyons !… Soyons sérieux ! Seuls les enfants croient aux fantômes.
–
…et pourtant, vous en êtes presque déjà un, JC !
Je pense que Janssen JJ a raison sur toute la ligne.
les femmes espagnoles sont moralement esclaves et civilement mineures. C’est pour ça qu’elles n’ont pas participé à la guerre civile qui ravagea leur beau pays.
« Mais le jour viendra où vous vous souviendrez de nos avertissements et où vous comprendrez que l’Espagne était le premier champ de bataille d’une Seconde Guerre mondiale qui approche d’une manière inéluctable. »
Propos d’une rare bêtise. Penser que l’installation d’une dictature communiste alliée de Staline en Espagne aurait favorisé la paix est une sinistre plaisanterie. Franco au moins a maintenu l’Espagne hors du conflit. Elle a servi de refuge à des milliers de juifs. Une Espagne communiste serait entré en guerre aux côtés de l’URSS, les allemands l’aurait envahie en traversant la France….Bonjour les massacres!
Puisqu’on en est à la réouverture des vieux dossiers et à la mode de l’exofiction, qui connaît Michel Bernard ? « Les Forêts de Ravel » (la Table Ronde, 2016) est une chef-d’oeuvre, au sens artisanal (donc noble) u terme. A croiser avec le « Ravel » d’Echenoz. C’est beau et profond sans paraître s’en donner le propos ni la peine. Par exemple :
» Un vol de grues venait du Sud. Leur tache noire dans le ciel s’allongeait, s’effilochait, flèche ondoyante où apparaissait un grand V. A l’approche, il put distinguer chacun des points dont ses branches étaient formées. Parvenu au-dessus de la vallée de la Meuse, le banc d’oiseaux se mit à décrire des cercles, ralliant à chaque tour des retardataires. Il les entendait pousser leur cri, grinçant et puis moelleux, qui coupait l’espace et en caressait aussitôt la blessure. Lorsque leur compagnie fut entièrement réunie, les grues passèrent très bas au-dessus de lui, avant d’obliquer vers les côtes de la Meuse. Elles ne criaient plus, mais il entendait, puissant, venu du plus loin du temps, le bruit de leurs ailes appuyant sur l’air. Il sentit l’onde d’un vaste éventail l’envelopper tout entier. Il les regarda longtemps s’éloigner, jusqu’à ce que le poibnt ultime de leur vol se fût évanoui à l’horizon. Elles étaient passées du côté des allemands et continuaient leur voyage vers les eaux poissonneuses des lagunes du Grand Nord. »
Aragon :
» Le ciel était gris de nuages.
Il y passait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Par-dessus les maisons des quais.
Je les voyais par la fenêtre ;
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer-Maria Rilke. »
Au début du récit, le conducteur Ravel visite, dans une église de Bar-le-Duc, la Crucifixion exsangue de Ligier Richier. Mais la suite du récit lui-même est une résurrection. Le modèle proustien reste fondateur.
Bérénice, 15h 20, si toutefois c’est vous:
Je n’ai rien dit sur un éventuel Quignard à paraître;
MC
Faudrait voir comment ils sont habillés dans toutes les religions, les fantômes… Ca fait de la clientèle, ça…
18h53: Mes excuses, c’est Chaloux, j’aurai confondu, mélangé.
Tout autre chose, je vois que Quignard va publier un nouveau roman en octobre : Les Larmes. Il doit venir lire nos commentaires -surtout ceux d’Alba- de temps en temps.
Delaporte je découvre ce à quoi vous tentiez de nous renvoyer hier soir avant l’échange musical entre Pablo et Chaloux.
@ « Moins de dis mois plus tard, la France entrait en guerre. »
zéro point sur adibou, le poltergeist.
En grammaire. Et en histoire-géo.
On écrit: moins de 10 mois plus tard, la France de paris se rendit, sans se battre.
Ozymandias, même score sur adibou.
Pourquoi burkiniser la guerre civile espagnole, alors que les intellectuels dans leur grande majorité, de cette époque de « l’histoire sanctifiée », ne portait pas jupon, kanmême.
http://www.angers-nantes-opera.com/blog/?p=255
Extrait de la lettre au général Franco d’Arrabal dont je cherche en vain un manuscrit afin que tous puissent profiter de sa belle écriture .
je précise que je me suis endormie en musique avec Paco, un bénéfice de l’échange en cascade entre Chaloux et Pablo75. Vu le film » VIVA LA MUERTE » il y a très longtemps, je ne garde de souvenir de ce film que la scène ou le phalangiste défèque sur la tête du prisonnier au travers de la grille qui le sépare de lui et du sous-sol où il croupit.
merci de nota à 14h07, belle région les Hurdes.
Il y a même une petite Sibérie. Et des bains, les bains d’ Estrémadure. Pour happy vraiment très très few.
Souvenir de Bérénice à l’heure du dîner…et les goitreux repêchés par lavie. Caramba
« Delaporte je découvre ce à quoi vous tentiez de nous renvoyer… »
Et alors, ça vous a convaincue, Bérénice ?
…
…comme je dis toujours,!…
…
… » partout à l’esprit vandale « ,!…pour se faire du chiffre sur paradise maneke-fisc,!…
…Go,!…une fois,!…à la lorgnette,!…
Phil, sûr que les figurants de ce docu avaient des talents d’acteurs.
Voilà le film proposé par de nota, en vo française, sous-titrée en espagnol :
Oui Lavie, du fake démasqué 60 ans plus tard. Un festival de Perpignan en avait fait sa patate chaude il y a quelques années. Aujourd’hui à regarder en rigolant dans un festival du film de propagande en claquant le popcorn dans les oreilles de la voisine.
Qu’est ce ce bain d’estramadure ?
Les autorités allemandes craignent que des islamistes s’infiltrent dans leurs rangs militaires afin d’acquérir la formation nécessaire pour mener de nouvelles attaques terroristes, a rapporté dimanche l’hebdomadaire allemand Welt am Sonntag.
Selon le journal, leur but serait d’apprendre à manier les armes et le matériel de guerre et d’utiliser les connaissances acquises sur le territoire allemand ou dans d’autres pays d’Europe.
Face à ce risque, l’agence allemande de contre-espionnage envisage d’établir un système de sécurité dès 2017 qui permettra de contrôler les recrues potentielles.
Le journal rapporte par ailleurs, que l’agence soupçonne pour l’heure, 64 soldats d’être impliqués dans des activités islamistes.
(i24News)
pas convaincue du tout : les femmes espagnoles aux fourneaux
https://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/recette/court-bouillon.html
Phil, une bonne séance, c’était bonbons, caramels, esquimaux, chocolats ?
en cuisine
https://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/recette/court-bouillon.html
pendant ce temps rosa luxembourg
http://retors.net/spip.php?article453
je l’ai lu aussi, mais dans la Süddeutsche… mais je suis sûr que c’est pareil pour l’armée française. Le noyautage, c’est vieux comme mes robes…
bàt
Widergänger dit: 28 août 2016 à 20 h 48 min
euh ,ch’ai ouplié le testinataia
ou bien louise michel
https://rebellyon.info/Louise-Michel-une-vie-d-honnetete
Et les femmes espagnoles elles
https://www.youtube.com/watch?v=6fT4UE0aXYY
La Bundeswehr n’est plus ce qu’elle était , dear Widerganger. Aujourd’hui les terroristes vont ressortir peacelove et atterrir dans la gaypride de berline.
https://www.youtube.com/watch?v=FMjYOjfI1Qo
ou celles-ci ?
https://www.youtube.com/watch?v=bJSWsX-bDBI
hable con ella, la musica
erreur gravissime : jamais deux fois la même recette
http://www.lacuisinedesepices.fr/blog/2014/12/reussir-votre-marinade-gibiers-conseils/
au placard. Douze ans.
je comprends bien que l’on puisse être horripilé et pis, ne rien y comprendre, et même que cela semble hâbleur.
comprends aussi que l’on soit hermétique ; surtout au petit jeté de pied qui frotte le sol
https://www.youtube.com/watch?v=XdBluPafFE4
https://www.youtube.com/watch?v=Xg35RpUF6Ow
un peu de Forqueray pour adoucir les moeurs?
maintenant les hommes espagnols : dans la patience avec leur femme : un petit tutoriel pour comprendre ce qu’est le compas. (prononcez compasse) sans le compas, pas de flamenco, eh non.
https://www.youtube.com/watch?v=UvVAaj_ddA0
Un peu de cinéma (en Suède en Norvège dans le grand nord nombre de femmes aussi, je vous le signale)
https://www.youtube.com/watch?v=ljtzwnP8nzw
avec un clin d’oeil à béré (surtout pour les tennis de la petite fille)(pas d’injures, je vous en supplie, à genoux)
nota : ultérieurement, Almodovar choisira que l’enfant vive avec son père, parce que la mère, pendue au téléphone, non vraiment ce n’est pas possible.
Je passe la tauromachie : les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. Un mort, dans l’arène.
maintenant on est dans « Bodas de Sangre »….despierta, la nubia, despierte…
on a eu LES RECETTES DE MÉMÉ MOUGEOT
LA TRIBUNE DES CRITIQUES DE DISQUES
LES DOSSIERS DE L’ÉCRAN
on attend le jeu des Mille francs…
je vous cherche victoria abril
écroulée de rire berguie ; ce n’est pas moi. C’est juste un message subliminal pour un fantôme. Je crois aux fantômes. Si non amadoué, risques de cauchemar.
Je vous conduis quelque part ; c’est un peu long je m’entends, mais avec la jambe de bois et la robe mouillée par le bain qui pèse trois tonnes et qui ne sèche plus, la lenteur s’installe
https://www.youtube.com/watch?v=LLsg_Lk819s
voila-voilou : vous écoutez cesaria evora, la saudade => le duende, vous savez ce que c’est c’est.
Vous pourrez causer dans vos diners en ville.
Saluto.
NB : ça vous arrive d’être content berguenzinc ?
Il y a même une petite Sibérie, vraisemblablement une de vos facéties ou sous-entendu dont vous seriez la seule à détenir la clef.
On appelle ainsi le plus haut des plateaux du Jura français, vous jureriez vos grands Dieux n’y être pour rien et pour aucun .
Mouthe:http://s.wat.tv/image/hiver-doubs-petite-siberie_5edgv_2erq71.jpg
(je suis espagnole : sans la guerre civile, je le serai encore, saloperie de guerre)
NB : ça vous arrive d’être content berguenzinc ?
oui, tout le temps.
ben franchement on dirait pas 🙁
saudade et je me casse
https://www.youtube.com/watch?v=ERYY8GJ-i0I
elle est capverdienne ancienne colonie portugaise.
Delaporte ma connaissance de la guerre d’Espagne comme j’ai pu m’en expliquer ne va pas très loin, comment et pour quelles raisons a-telle débuté, recenser les horreurs, implication du clergé dont on sait au fil de l’histoire qu’il a souvent été du côté du plus fort, d’autres ont des références historiennes plus fouillées qu’il me faudrait parcourir mais quoiqu’il en fut, comment se situer du côté des franquistes à moins d’être un sale type. Le texte est émouvant, sincère et bien écrit d’un inconnu, c’est même mieux que notre flamme sous l’Arc, plus parlant . Épargnés des guerres comme nous l’avons été je me suis souvent demandée si je serais capable d’un tel courage, d’une telle bravoure et de cet sorte d’engagement, qui d’ailleurs?
Phil vous qui sûrement avez reçu en héritage une mémoire en granit, pourriez vous me dire si cette scène provient du film d’Arrabal: Pour réprimer et punir un désir coupable, le jeune homme serre un instrument( de torture ou presque) sur sa cuisse . Ma séance a au moins 33 ans d’âge.
rose dit: 28 août 2016 à 22 h 05 min
une merveille, cette « Sodade », une merveille absolue ,qui vous fout un sacré bourdon…mais ça me rappelle tellement Lisboa….merci.
Voyez que je suis content…héhé
Le billet : On doit au poète Garcia Lorca d’avoir théorisé la notion de duende issue du flamenco et de la tauromachie, cette rage venue du plus profond de l’être et qui se manifeste par la lutte du corps avec un autre corps qui l’habite.
Théoriser le duende ?
http://www.elmundo.es/cultura/2016/07/09/5781437322601d163e8b45b9.html
…
…je suis content de vous avoir suivi,!…Oui,!
…
…très fatigué,!…et retour aux livres,!…
…
…tiens est acheté un livre manquant,!… les miniatures juives,!…illustrations des corps de métiers en gros,!…etc,!…
…
…l’art, une grande avenue pavée,!…Oui,!…quelle foule,!…
…
…faire la pute, tout ces amuses gueules à porter de mains, ce faire du blé au tricot,!…une à l’endroit et l’autre à l’envers,!…des volontaires pendant cette jeunesse si courte à prodiguer ces soins palliatifs,!…de bonne grâce,!…
…c’est pour le dessert à la crème,!…
…les premières mains,!…que du zèle ciblé,!…
…bip,!Bip,!…encore,!…les rêves éveillés,!…Go,!…pas en reste,!…
…
en plus , ça se passe à Teruel, haut lieu de la Guerre civile. Une putain de victoire pur Franco.
Rose le terme « macho » est emprunté à l’Espagne, distribué partout où on l’accepte:
http://www.slateafrique.com/97015/linvention-du-voile-religion-machisme
« je suis espagnole : sans la guerre civile, je le serai encore, saloperie de guerre »
Vous n’êtes pas contente d’être Française, rose !
Moi, oui. Je ne regrette pas ma lointaine Italie…
jibé ma famille a même sa trace dans une grotte , peinture pariétale, identication par le fichier des empreintes ADN, j’ai le blues de Neuilly…
Qu’est ce ce bain d’estramadure ?
Une s.lop.rie vraisemblablement, une de plus, quelle question!
Moi, je vais devenir Espagnol, rose.
Phil pour compléter il me semble avoir saisi que LDVB n’a jamais froid aux yeux, qu’elle ne connait pas l’inconvénient du remord ou de la honte, qu’elle est audacieuse jusqu’au culot, qu’elle est sans gêne sans quoi son plaisir à vivre serait limité à ne pouvoir le partager qu’avec des gens honnêtes ou coincés, quelle ringardise d’un autre temps.
Et quoiqu’on puisse présumer qu’avec toutes ces qualités, quelques libidineux forcent l’entrée de son salon littéraire. Moi je ne les aime pas, j’aime les libidos exposées comme des draps propres qu’on ventile en plein air ou sur le vert d’une prairie.
…
…un de mes style de peinture,!…des années 1980,…que je refait, aisément,!…
…
…est le genre des nues à la Louis Valtat,…fauviste 1904,1905,!…et genres différents graphisme mais » réussis ou équilibrés « , sans tomber dans l’expressionnisme,!…
…pour ceux qui s’y entende,!…bien sur,!…Ah,!Ah,!…
…et d’autre bien sur,!…Oui,!…
…tout est question de prix,!…avec mon van Gogh et ma collection,!…
…une maitrise technique autodidacte au fond,!…etc,!…et trop de travail sur les bras,!…mais Oui,!…
…
Ce qui est admirable sur ce blog, c’est le sérieux en béton dont font preuve aussi bien l’auteur des billets que les commentateurs attitrés, dès qu’il s’agit de la période 1933/1945 (dates rondes, comme aurait dit Chaunu). Et comme elle revient sur le tapis au rythme d’à peu près un billet sur deux ( l’hôte de ces bois connaît son lectorat privilégié), ça devient vite lassant. Qu’il s’agisse du nazisme, de la persécution des Juifs, de l’attitude des uns et des autres pendant cette période sur les sujets qui fâchent, défense de faire semblant de ne pas prendre les choses au sérieux, défense de se marrer, et surtout défense d’arborer une mine autre que celle, déférente et contrite, qui est seule de mise quand on se mêle de causer d’aussi déplorables et cruelles circonstances. Berguenzinc, Widergänger, Bloom et quelques autres font étalage, dès que ces sujets sont abordés, d’à peu près autant d’humour qu’un pitbull (je ne suis pas gentil pour les pitbulls). Pourtant, il y a eu des précédents et de fameux exemples ; sans parler de Chaplin, rappelons-nous Benigni et ce film exemplaire dont France2 vient de nous refaire cadeau : « Papy fait de la résistance » ; avec en prime, l’irrésistible épilogue du « débat » télévisé où les anciens se retrouvent pour hurler l’indignité du traitement que le film leur a réservé. Ce n’est pas seulement à mourir de rire, c’est juste et salubre.
C’est pas la question, mon Jeanjean. ici, il ne s’agit que de commenter, pas d’inventer. Tu piges la différence ? J’ai pas bien l’impression…
Widergänger dit: 28 août 2016 à 23 h 05 min
bravo…l’avais lu lorsque vous l’aviez écrit il y a quelque temps
je n’en suis pas là,
courtoisement,
rose
>jibé
pas trop ces temps ; je pense beaucoup à ma robe qui va être abimée par l’eau de mer. Ici c’est le pays des concessions et des nuances. Ras le bol.
L’Espagne c’est le pays de Huesca où les hommes s’appellent encore Salamanque : c’est chez moi, intimement.
Chui pas du genre à aller m’installer ailleurs, je suis attachée à mon petit pa-ys comme le chante cesaria.
Dslée.
>contente pour vous berguie ; moi aussi je les aime saudade & duende.
je ne regarde pas ce genre de film style papy fait de la résistance, ni même les louis de funès.
Quand aux lavabos exposés, je trouve cela d’une grande laideur aussi. Autant que les gogues de marcel duchamp.
suis ringarde et j’assume.
saluto
« Moi, je vais devenir Espagnol »
Cours de Flamenco et leçons de tauromachie sans tarder, WGG !
Si : il serait possible de commenter en inventant. En tournoyant en cercles concentriques.
Ce serait fort intéressant : littérature noyau, au coeur, et puis, au gré de chacun de nous, arts, cinoche, cuisine, géographie, les fleuves les montagnes, relier la politique au tempérament, au climat, au relief.
Ne pas axer tout sur les menteurs et les tricheurs.
Ai lu en courant un livre sur l’Afrique noire c’était passionnant.
Au lieu de saisir une entrée, on saisirait diverses entrées.
Pour ma part, je suis plutôt grave de tempérament, mais heureuse ; ai fait conserves de tomates et aloi cet aprem chez moi en toute quiétude, hormis deux petits garçons qui sont venus chercher un ballon rose qu’ils avaient envoyé malencontreusement dans mon jardin. Ils étaient graves eux aussi.
S’il y a la guerre, je pourrais vous nourrir tous. Je rationnerais soigneusement. On serait comme dans le film atroce La route, lorsque le père et son fils trouvent les provisions dans une cave lors de leur longue errance, dans une ferme abandonnée.
Si je suis partie sur les routes, je vous laisserais les provisions. Laissez-en aux suivants. Je ne serai pas forcément chez moi, mais je reviendrai là.
saluto
nb : je n’ai pas mis de musique, parce qu’avec la hotte aspirante, c’est pas top.
les hommes sont très doués et très rares en flamenco. Moins risqué que la tauromachie, quoique ! Le flamenco c’est une danse tragique.
C’est très lié à la terre et à la douleur : pour vous, Widergänger, féru de joie tragique, vous devriez comprendre.
Pour la danse joyeuse, très joyeuse il faut les sévillanes : là c’est la rencontre amoureuse (part 1) la séduction (part 2) la dispute (part 3) la réconciliation (part 4) : danse très codifiée de toutes les feria, se danse en quadrige en solo à deux ou en groupe.
et allii ou alii
Phil,
j’ai trouvé un document attestant de la véracité de ce que montre le documentaire de Bunuel:
« ….ya habían denunciado la cruda realidad de la región Miguel de Unamuno, el director del Instituto Francés en Madrid, Mauricio Legendre, o el doctor Gregorio Marañón, entre otros. El médico, tras acompañar a Legendre en 1922 a la comarca, escribió: «A las 11 llegamos a Martilandrán. Miseria, anemia, bocio, cretinismo. Espectáculo horrendo, dantesco. Muchos de los vecinos no han comido jamás pan. Algunos pasan días enteros sin comer más que alguna yerba, algún nabo»
…
…@ Jean,…à 23 h 20 min,…c’est tout à fait exact,!…
…
…je fais souvent votre même réflexion souvent,!…dans ce club de réflexion ouvert à endoctriner le savoir des esprits encore libre,!…limiter au » il n’y a pas d’autres blogs » mieux privés en station géo-spaciale à notre heure,!…
…
…la question d’être ne tient pas à une identité, mais à vivre contre vents et marées,!…aussi,!…
…d’Amont en Aval,!…of course,!…ou somme nous tomber, si bas,! à la réflexion d’Hésiode, Platon en bourrique,!…
…etc,!…
Mes parents, vos parents … Stanislas Bombs in Andalucia
https://m.youtube.com/watch?v=17hbj5l4rIA
Jean dit: 28 août 2016 à 23 h 20 min
« Ce qui est admirable sur ce blog, c’est le sérieux en béton dont font preuve aussi bien l’auteur des billets que les commentateurs attitrés »
Rendons hommage à ceux qui, consciencieusement, fissurent ce béton léger en plaçant quelques coins en bois d’ironie dans les multiples fentules qui se présentent à eux.
C’est le bouffon qui fait le roi, et lui, le merveilleux bouffon, sauve sa tête en cas de révolte ou changement de régime !
Pas toujours, méfie-toi quand même…!
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« La France de Maigret existe t elle encore ? »
Bien sûr que non ! On est à mille lieues de ce décor magnifique, aujourd’hui… Il n’est même pas sûr que cette France là ait existée réellement, sans le regard de Simenon, ou alors si bien cachée qu’il en fut l’inventeur.
Je suis tranquille ! A mon âge, quel fou m’agresserait pour me voler une chaise roulante brinquebalante, ma perruque Donald Trump, mon dentier d’Ormesson, mes livres inutiles ….
Ta tête ferait impression dans un salon, comme un trophée, pas la mienne, si légère !
« J’ai peur de mourir pendant son quinquennat. La pensée que François Hollande puisse me rendre hommage me terrifie. »
Jean d’Ormesson
Brave Jean d’O, il en a des gros soucis lui aussi…!
de nota, à 23h53,
extraordinaire, cette histoire de la communauté des Hurdes, au nord de la région d’ Estrémadure, en Espagne.
Que Bunuel en 1932 , dans le film » terre sans pain » en ait fait un docu de circonstance, et de propagande apparait quand même très clairement.
Les réactions des scientifiques n’ont pas attendu un quelconque festival de Perpignan, comme dit Phil:
« Quand il ( le documentaire) lui fut montré, Marañón se déclara scandalisé par la façon dont le film noircissait à outrance le tableau. Buñuel admettra plus tard qu’il s’agit en effet d’une oeuvre «tendancieuse». Tourné au moment où le cinéaste s’éloigne du surréalisme pour se rapprocher du communisme, Las Hurdes est un travail de propagande tout autant sinon plus que de documentation. Les collaborateurs de Buñuel étaient eux-mêmes communistes, et il est symptomatique que l’un d’eux, Charles Goldblatt, ait été directeur de la société La Propagande par le Film, appartenant au PCF. Le film dégage à première vue une impression générale de fausseté, due aux artifices et aux déclarations douteuses, impression confirmée quand on se renseigne par ailleurs. »
http://journaldoc.canalblog.com/archives/2011/12/06/22897054.html
peut-être le film » les prisonniers de Bunuel », indiqué dans ce lien, réaction des hurdanos est-il dispo sur le Web ?
Belles photos de cette région:
Revu « Mourir à Madrid » hier soir, avec les enfants. Rossif était un « phare » au sens baudelairien du terme.
Où l’on voit ce qu’est être en guerre, hélas, hélas. Nous en sommes loin ,heureusement.
No pasaràn… Paradoxe..;, cri de résistance des républicains et… mot d’ordre des autorités françaises : « Ils ne passeront pas. La liberté s’arrête sur la route d’Argelès (Pyrénées-Orientales) où, les réfugiés (déjà…), traînent leurs valises, leurs guitares et leurs moutons. Le chemin de l’exil (500 000 personnes, civils qui fuyaient la répression ou militaires qui avaient défendu, pendant trois ans, la République espagnole démocratique) s’arrête là. Les camps s’installent (Argelès, Saint-Cyprien, Barcarès, Rivesaltes, Gurs…) où ils vivent, enfermés, en attente à partir de février 1939. Les mesures les plus importantes se bornèrent à veiller à la sécurité et au contrôle social. De nombreuses familles furent séparées et réparties dans ces camps d’internement. Ces camps de premier accueil construits à la hâte pour abriter les réfugiés ont été généralement sommaires et mal équipés.
Quelques photos et un article plus approfondi :
http://www.histoire-immigration.fr/des-dossiers-thematiques-sur-l-histoire-de-l-immigration/la-retirada-ou-l-exil-republicain-espagnol-d-apres-guerre
@ Widergänger
« Moi, je vais devenir Espagnol ».
Les Espagnols sont des cxns, mais toi, tu dépasses, et de loin, le taux de cxnnerie maximum admis pour avoir un passeport espagnol. Il y a des limites, quand même…
Et après, ton verbiage pseudo philosophique, ton fanatisme idéologico-étique, ton snobisme si parisiano-parisien qui te fait avaler n’importe quoi à partir du moment où c’est à la mode, ta vocation d’escroc intellectuel qui essaie de faire passer ses fiches wikipédia pour des méditations d’érudit, ton admiration éperdue pour des mystificateurs antisémites comme Heidegger ou Blanchot… bref ta cuistrerie, ta pédanterie, ta vanité, ta fatuité, à ton âge déjà inguérissables, et surtout, surtout ta manie d’essayer de réfléchir assis sur ton WC, ce qui donne à ta « pensée » son fumet si caractéristique, t’empêcheront toujours d’être Espagnol, mon gros nul.
Le festival de Perpignan a projeté le film du film de Las Hurdes, où l’on apprend les licences de la caméra vérité de Buñuel. La Catalogne fait partie de ces régions frontalières « à qui on ne la fait pas », Lavie. Buñuel autant que Brasillach. Buñuel intouchable du Parti eut les faveurs de la France pendant 50 ans. Malraux, dont le film espagnol est aussi une belle propagande, est passé par là.
Indeed, Phil. Je veux bien croire que le parti prix tendancieux du documentaire de Bunuel, ait été porté à la connaissance des Français avec retard. Eu égard aux réactions indiquées dans le lien plus bas des scientifiques -espagnols- qui avaient étudié cette communauté des Hurdes. Que je persiste à trouver extraordinaire.
Vous avez des infos sur les différentes versions du film de Malraux, » l’espoir » ?
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 8 h 00 min
Les Espagnols sont des cxns,
c’est du vécu ?
ce pov c.. de pq le binaire, qui se prend pour un fin rigolo !
Ah, la Rdl, ou l’art de se faire des amis… (voir la réaction de Pablo75 à WGG)
(notez que l’inverse est également vrai, mais tellement plus rare qu’il en devint du coup exceptionnel, et donc beaucoup plus attachant que les coups de poignard lancés ici ou là !)
Jean, « papy fait de la résistance » est un film qui a bien vieilli, et qui n’est pas très drôle… Perso, la seule réplique qui m’en reste est prononcée par Galabru, qui doit extraire une balle d’une jambe d’un aviateur anglais planqué dans la cave, et qui s’exclame « c’est dimanche, on va découper le rosbif ».
Franchement…
« Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées »
IGNOBLE !
Affamer deux malheureuses de Seine Saint Denis ça ne se fait pas : c’est de la provocation raciste. Heureusement qu’il y a les collectifs anti-toutou qui vont occuper nos gentils magistrats.
Les camps s’installent (Argelès, Saint-Cyprien, Barcarès, Rivesaltes, Gurs…) où ils vivent, enfermés, en attente à partir de février 1939
—
Précision supplémentaire, ce sont eux qui ont construit de leurs mains les baraquements des camps: pelle, pioche, ciment: démerden sie sich…de sacré maçons, les Espagnols, pourquoi donc leur dénier l’opportunité de faire montre de leurs talents?
Laurent ? … il est Magniiiiiifique !…
Les Espagnols sont des cxns,
—
N’importe nawak.
On ne connait pas ses classiques, quelle honte, tout fout le camp (de Rivesaltes etc.)
« Les Espagnols sont un peuple fier et ombrageux, avec un tout petit cul pour éviter les coups de cornes ». Pierre Desproges
Rossif était un « phare » au sens baudelairien du terme. (Bloom)
Rossif entre Goya et Delacroix … excusez du peu.
Revu hier soir avec les enfants « Papy fait de la résistance », tout en dégustant un far aux pruneaux. Le film n’a pas pris une ride. Hilarant et bien plus pédagogique qu’une Clopine pourrait le penser. Dommage que l’équipe du Splendid ne se soit pas attaquée à la guerre d’Espagne. Sur Auschwitz, ils auraient sûrement fait beaucoup mieux que Benigni. Cela nous aurait changés des pensums façon Rossif, malraux ou Lanzmann. Délivrez-nous des raseurs moralisateurs !
Entre Assouline et ses thuriféraires, Widergänger, Berguenzinc ou Bloom, la RdL n’est décidément pas autre chose qu’une niche à poupins. J’en sors définitivement pour aller aboyer ailleurs.
Malraux a suffisamment parlé pour s’éclairer tout seul, Lavie. Son film est simplemment Mal..adroit, pas une surprise pour le bhl des années 30.
A l’époque du politique Las Hurdes, Browning filmait les trognes de son « Freaks » qui gardent aujourd’hui une émotion sans « phares ».
« « Quand il ( le documentaire) lui fut montré, Marañón se déclara scandalisé par la façon dont le film noircissait à outrance le tableau. Buñuel admettra plus tard qu’il s’agit en effet d’une oeuvre «tendancieuse». Tourné au moment où le cinéaste s’éloigne du surréalisme pour se rapprocher du communisme, Las Hurdes est un travail de propagande tout autant sinon plus que de documentation. Les collaborateurs de Buñuel étaient eux-mêmes communistes, »
Tout le « savoir » intellectuel français sur la guerre d’Espagne est basé sur la propagande de la gauche communiste ou compagnon de route…On le voit ici majoritairement. Et Bloom qui s’assure du bourrage de crâne de ses enfants en leur faisant ingurgiter du Rossif afin qu’ils ne s’écartent pas de la pensée correcte.
« J’ai peur de mourir pendant son quinquennat. La pensée que François Hollande puisse me rendre hommage me terrifie. »
Jean d’Ormesson
On le comprend ce pauvre Jean d’O…Les services du Ministère de la Culture risque de fournir au petit gros à lunettes, qui n’y verra que du feu, un fiche sur Guy de Cars…
Et Bloom qui s’assure du bourrage de crâne de ses enfants en leur faisant ingurgiter du Rossif afin qu’ils ne s’écartent pas de la pensée correcte. (Closer)
On ne saurait mieux dire. Il est vrai que le politiquement-idéologiquement correct est la grande spécialité de Bloom.
Rossif était un « phare » au sens baudelairien du terme. (Bloom)
Rossif entre Goya et Delacroix … excusez du peu.
Revu hier soir avec les enfants « Papy fait de la résistance », tout en dégustant un far aux pruneaux. Le film n’a pas pris une ride. Hilarant et bien plus pédagogique qu’une Clopine pourrait le penser. Dommage que l’équipe du Splendid ne se soit pas attaquée à la guerre d’Espagne. Cela nous aurait changés des pensums façon Rossif ou Malraux Délivrez-nous des raseurs moralisateurs politiquement et moralement corrects !
Que d’Ormesson ne s’inquiète pas trop : le souvenir de ses livres disparaîtra tellement rapidement qu’on aura peut-être à peine le temps de faire son éloge.
closer marine ou le vatican sur blog
Jean dit: 29 août 2016 à 9 h 38 min
Et Bloom qui s’assure du bourrage de crâne de ses enfants en leur faisant ingurgiter du Rossif afin qu’ils ne s’écartent pas de la pensée correcte. (Closer)
On ne saurait mieux dire. Il est vrai que le politiquement-idéologiquement correct est la grande spécialité de Bloom.
Eh bien, vous n’en perdez pas une, dans le genre 35 tonnes de la pensée humaine ! Moi aussi, j’ai « nourri » mes enfants avec Frédo le Rosbif. Je ne vois pas en quoi c’est politiquement correct. Mais il est vrai que, comme chez Bordeau Chesnel, nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Les vieilles lectrices de d’Ormesson sont en train de disparaître avant lui, dinosaure improbable qui n’a, c’est rassurant, de succès qu’en France et nullement à l’étranger. Phénomène typiquement français…
D’Ormesson est en train de fermer son parapluie?
« J’ai peur de mourir pendant son quinquennat. La pensée que François Hollande puisse me rendre hommage me terrifie. »
dieu nous a entendus clauseur et moi : talonnettes arrive
» c’est dimanche, on va découper le rosbif »
ne vous inquiétez pas clopine,
le rosbif nous traite de grenouilles
(on fait rien qu’à se défendre comme il dirait bouguereau )
Chaloux dit: 29 août 2016 à 9 h 43 min
Que d’Ormesson ne s’inquiète pas trop : le souvenir de ses livres disparaîtra tellement rapidement qu’on aura peut-être à peine le temps de faire son éloge.
Sait-on ? La notoriété posthume est chose si capricieuse, souvent inattendue, imprévisible et incompréhensible en tout cas pour les vivants. Une chose est sûre : nos lointains descendants ne jugeront absolument pas les oeuvres de nos contemporains comme nous les jugeons. Vers 1840, quel contemporain de Nerval aurait parié un clou sur sa notoriété posthume ? Songeons à tous ceux qu’au XXe siècle la critique a encensés, et qui sont, pour la plupart, complètement oubliés aujourd’hui. Tous ces livres qui eurent leurs jours de gloire et que personne n’ouvre plus. Qui se souvient, par exemple, de Claude Aveline, qui fut pourtant une figure très importante du monde littéraire ?
entièrement de votre avis ! Ce faisan ectoplasmique n’a été bon que dans ce très mauvais film ‘Les Saveurs du Palais » où il incarne le président de la République, et ù , la vache, il s’enfile des rôties avec des truffes marinées en tranches, sur un verre d’excellent lordeaubem….
pour le reste, D’Ormesson n’a pas grand intérêt.
Mais il est vrai que, comme chez Bordeau Chesnel, nous n’avons pas les mêmes valeurs. (Berguenzinc)
Il est vrai. Il est vrai aussi qu’en ce qui me concerne, l’approche de la politique et de l’Histoire n’est pas une annexe laïcisée de la synagogue.
« Sait-on ? »
La vraie chance pour Jean d’Ormesson d’entrer dans la postérité, c’est le fait que Pierre Assouline n’ait jamais fait son éloge.
Lisez « Le Juif Errant », Berguenzinc…Vous changerez d’avis.
phénomène médiatique comme le monstre du Loch Ness , qu’on ressort quand l’actu est momentanément trop calme (vide comme closer )
« on » se souvient de Claude Aveline pour ses critiques de films, rééditées, toujours bien rédigées, qui précédent la mode du parler-écrit lancée par Bory, entre autres.
@ Chaloux
« Que d’Ormesson ne s’inquiète pas trop : le souvenir de ses livres disparaîtra tellement rapidement… »
Tu oublies qu’il est doublement immortel: académicien et pléiadisé !
😉
Il faudra essayer de comprendre par quel mouvement naturel nos intellectuels et artistes, à une époque, passaient du surréalisme au communisme ?
Bunuel, fiction ou exofiction ?
https://vimeo.com/57837968
Sur la postérité (« Je préfère passer à la Poste hériter que passer à la postérité », disait le grand Alphonse Allas):
Qui connaît, et surtout qui lit aujourd’hui, Marius Grout, Marc Bernard, Francis Ambrière, Henry Deberly, Thierry Sandre, René Maran, Ernest Pérochon, Adrien Bertrand, Marc Elder, André Savignon, Marius-Ary Leblond, Emile Moselly, Jérôme et Jean Tharaud, Léon Frapié ou John-Antoine Nau?
Ils sont pourtant, tous, Prix Goncourt.
Je plaisante, Pablo. Mon dernier rêve sera pour vous -en dépit de problèmes de guillemets oubliés- est un beau livre. Il y a certainement dans les bouquins de d’Ormesson pas mal d’éléments historiques qu’on ne voit peut-être pas aujourd’hui mais dont on étudiera l’écho. C’est une œuvre thématiquement très riche.
Là on ressort le jeandodo ( ses petites phrases à la c on)comme support du nain
Chaloux dit: 29 août 2016 à 10 h 07 min
La vraie chance pour Jean d’Ormesson d’entrer dans la postérité, c’est le fait que Pierre Assouline n’ait jamais fait son éloge.
Je crois que si.
Jibé
Patience, quelqu’un va se dévouer pour résumer un résumé wiki
Pablo, la postérité s’accomode mal des décrets. Alphonse « Grand » Allais l’est sûrement moins que Louis quatorze qui interdit à son peintre Le Brun toutes les légendes en « Grand ».
Pensez à la postérité de Catulle-Mendès, Michel Drucker de la littérature en son temps, mort dans un tunnel en descendant d’un train en marche.
Dans un de ses volumes de souvenirs, Léon Daudet fait l’éloge d’un roman par lettres de Paul Hervieu, Peints par eux-mêmes – 1893-, qu’il compare au Liaisons Dangereuses. Hervieu meurt en 1915, Daudet relit le livre et s’aperçoit qu’il a été victime d’une illusion, qu’il n’y a rien dedans, que Paul Hervieu est un écrivain très médiocre. La lecture est une science instable.
(Je dois dire que j’ai poussé le scrupule de lecteur jusqu’à lire le livre d’Hervieu, vraiment très daté dans le plus mauvais sens du terme).
Il faudra essayer de comprendre par quel mouvement naturel nos intellectuels et artistes, à une époque, passaient du surréalisme au communisme ?
‘nos’..sapré baroz..mais confusément tu as déjà une prescience surréaliste..il est naturel..et puis c’est faire preuve de peu de science du miracle parisien de ta part baroz..t’as surtout un gout de cendre dans la bouche
« Je crois que si. »
Assouline a moqué l’entrée de d’Ormesson dans la Pléiade, il ne croit donc pas à la postérité de ses livres. C’est un bon point pour d’Ormesson.
La pensée que François Hollande puisse me rendre hommage me terrifie
..la droite croit en une vie de con haprés la mort..ça se tient
Pensez à la postérité de Catulle-Mendès, Michel Drucker de la littérature en son temps, mort dans un tunnel en descendant d’un train en marche. (Phil)
On descend tous d’un train en marche. un peu plus tôt, un peu plus tard …
Chaloux dit: 29 août 2016 à 10 h 42 min
Assouline a moqué l’entrée de d’Ormesson dans la Pléiade, il ne croit donc pas à la postérité de ses livres. C’est un bon point pour d’Ormesson.
Mais depuis, il me semble qu’il a écrit un autre article, beaucoup plus indulgent.
J’avais acheté en soldes La Maison de la Vieille de Catulle-Mendès à la librairie du passage Choiseul aujourd’hui disparue. Jamais ouvert, j’avoue. Pierre Jourde a remis Catulle-Mendès en lumière à propos de Sollers.
comme toi havec mon larhbin jean marron..tu fais l’locdu..
ça t’rapporte des quart de point en solde..
@ Jibé
« Il faudra essayer de comprendre par quel mouvement naturel nos intellectuels et artistes, à une époque, passaient du surréalisme au
communisme? »
Un début d’explication:
« Les Français ne pensent qu’à faire effet. La vérité, la vraisemblance, l’utilité, l’honnêteté, rien ne leur paraît aussi important que de faire
effet. En conséquence, si on leur permet de tout essayer pour arriver à ce but, ils se jettent infailliblement dans l’extravagance… »
(Benjamin Constant. Journaux intimes).
Autrement dit: le Français est frivole.
« En France, le premier jour est pour l’engouement, le second pour la critique et le troisième pour l’indifférence. »
(J.-F. La Harpe, 1739-1803)
boumou a envie de coui.ner pendant qu’on le bou.rre.
J’ai pas le temps, boumou, c’est la rentrée.
le ptigros et son hemporte pièce a faire des ceinturse en carton bouilli de matamor..t’es assez hautentique faut rconnaite
241ième jour de l’année… à raison d’un « dracul » et d’un « ta gueule raclure » par jour cela fait 241 dracul et ta gueule raclure au compteur du bouguereau, un record à ce jour
mon larhbin veut gagner plus..
« Autrement dit: le Français est frivole. » (Pablo)
C’est gentil « frivole » ! Merci pour eux … Pour ma part, j’aurais plutôt dit « niaisement c.on »
keupu haussi..les bourrins atlés..putain c’est la rentrée..
comme les espaniols jicé..l’europe c’est un vaste programme..les hintelligents c’est d’l’artisanat..c’est minion mais c’est dépassé jicé
Depuis 1981, année maudite l’élection de la Mitte, je dis à l’étranger que je suis Monégasque …
Tellement j’ai honte de cette peuplade stupide à laquelle j’appartiens, à cause de cette imbécillité de droit du sol qui ne rime à rien !
@ JC…..
« C’est gentil « frivole » ! Merci pour eux … Pour ma part, j’aurais plutôt dit « niaisement c.on »… »
C’est vrai que depuis au moins 40 ans la France est dans une phase de cxnnerie profonde dans tous les domaines (politique, idéologique, intellectuel, artistique), mais ça va passer…
L’aéroport de Los Angeles évacué à cause d’une fausse alerte, un homme déguisé en Zorro arrêté
on y est ,dans le surréalisme !!! Zorro ! Zorro ! Renard rusé qui fai-ait sa loi, Zorro, Zorro, Vainqueur tu l’es à chaque fois….
Quelqu’un veut se déguiser en D’Ormesson?
bouguereau dit: 29 août 2016 à 11 h 05 min
mon larhbin
Jean-Claude a des domestiques.
bouguereau a tellement de larbins qu’il ne sait plus où du donner cerveau, comme pour JC, le HP est une solution, durable
Jean-Claude et JC du Camp à Nelle sont dans un bateau, plouf !
La primaire à droite en France ?
Un tas de figurants déguisés en Don Quijote qui ne sont que des Sancho Panza … « Quels géants ? »…
« Des moulins à vent »
Mais depuis, il me semble qu’il a écrit un autre article, beaucoup plus indulgent.
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La Carlingue classe et fiche, un job pas bien glorieux (n’est pas Max Aue qui veut), mais krado à souhait, comme de juste.
Les surréalistes se sont toujours considérés comme des révolutionnaires. Leur révolution esthétique-littéraire « anti-bourgeoise » a naturellement débouché sur un désir de révolution sociale et politique. Les excommunications de Breton étaient toujours politiques ; Artaud, jugé trop mou, en fera les frais, qui les traitera en retour de révolutionnaires en papier de fiente.
Un tract surréaliste au sujet de la guerre d’Espagne :
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