de Pierre Assouline

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Amazon vs Hachette : George Orwell se rebiffe

Amazon vs Hachette : George Orwell se rebiffe

Au fond, ils ont parfois du bon, les héritiers, ayant-droit et autres gardiens du temple. Et il ne faut pas rater une occasion de le reconnaître eu égard au nombre de fois où il prêtent le flanc à la critique pour leurs abus sur l’œuvre, la mémoire ou la biographie de l’écrivain qui les nourrit à titre posthume pour une vie au moins. Cette fois, il faut rendre grâce au Orwell Estate, à son agent littéraire et aux organisateurs du Orwell Prize, d’avoir réagi en lieu et place du vieux George. Car rien n’est détestable comme le détournement de citation et le dérapage contrôlé du sens. On commence comme ça et vous verrez qu’un jour, on finira par faire d’Orwell un suppôt du franquisme pendant la guerre civile espagnole !

Amazon, puisque c’est encore de la librairie en ligne qu’il s’agit, a en effet instrumentalisé un paragraphe de George Orwell (1903-1950) pour lui faire dire… le contraire de ce qu’il avait dit. Un paragraphe pêché dans sa « Review of Penguin Books », un texte obscur publié dans le New English Weekly du 5 mars 1936 (il fallait vraiment aller le chercher, ce texte de derrière les fagots !). Si encore c’était une question d’interprétation…  Jugez-en.

Le cadre en est le conflit qui l’oppose depuis des semaines à Hachette Book Group (HBG) sur le prix des livres numériques : moins de $ 10, prix unique pour tous les livres, alors que l’éditeur, soutenu à travers une pétition par un bon millier d’auteurs américains, propose des tarifs oscillant de $12,99$ à $19,99. Amazon, qui n’apprécie pas que l’on ne se plie pas à un diktat qu’elle s’autorise en raison de sa situation de monopole, traine donc les pieds et se livre à une guerre des nerfs depuis des semaines dès qu’un livre du groupe Hachette est commandé par un lecteur : soudain, les délais de livraison s’allongent… soudain, il devient impossible d’enregistrer des précommandes… soudain, les rabais sont plus difficiles à négocier… (question chiffres, si vous voulez en faire un ou plusieurs fromages, c’est ici).th

Mais que vient faire l’auteur de 1984 là-dedans ? Pressé de contre-attaquer face à la désastreuse campagne d’image qu’elle subit, Amazon a cru bon publier sur son blog une lettre ouverte à Michael Pietsch, patron d’Hachette USA, communiquant par la même occasion son adresse professionnelle électronique, manière d’inciter d’autres à lui écrire, afin de lui reprocher une « entente illégale » ; et au passage, le rédacteur rafle cet extrait signé du grand écrivain britannique à propos de la controverse qui avait jadis entouré l’arrivée du livre au format de poche sur le marché :

… If publishers had any sense, they would combine against them and suppress them. » / Si les éditeurs étaient un peu sensés, ils comploteraient contre eux (les livres de poches) et les feraient disparaître. »

 Et ce même rédacteur de commenter finement :

Yes, George Orwell was suggesting collusion/ « oui, George Orwell a suggéré une collusion » (entre éditeurs)

Et d’en rajouter une couche :

It was never in George Orwell’s interest to suppress paperback books — he was wrong about that. “Ce n’était pas dans son intérêt de supprimer le format de poche – il avait tort sur ce point là »

Or Orwell disait exactement le contraire, ce qui saute aux yeux dès lors qu’on replace la phrase dans son paragrahe :

The Penguin Books are splendid value for sixpence, so splendid that if the other publishers had any sense they would combine against them and suppress them.” « Les Penguin sont splendides pour des livres qui ne valent que six pence », tellement « splendides qui si les autres éditeurs étaient un peu sensés, ils s’entendraient entre eux et les feraient détruire. »

 Troisième degré, litote, understatement, ironie provocatrice, ad libitum, mais on se doute bien qu’il n’appelait pas à un Fahrenheit 451 avec les poches ! Nul besoin d’être diplômé de novlangue pour le comprendre. On s’en doute, la bande à Hachette a sauté dessus, et les chroniqueurs alertés se sont gaussés de Londres à New York. Sauf que, à l’examen, on serait tenté de renvoyer les belligérants à leurs chères études et de laisser Orwell tranquille. D’autant qu’Amazon et Hachette ne sont précisément pas des philanthropes mais des mastodontes du marché du livre. En effet, si on lit la totalité de son texte, si peu impérissable qu’il ne figure même pas dans le recueil de ses œuvres complètes, on lit ceci :

 In my capacity as reader I applaud the Penguin Books; in my capacity as writer I pronounce them anathema / « En tant que lecteur, j’applaudis les livres de poche de Penguin, mais en tant qu’écrivain, je les maudis »

Et ce n’est pas le solliciter abusivement que de le juger finalement assez ambivalent ; mais c’est tout de même plus intéressant et plus… orwellien ainsi, isn’it ? Ceux qui veillent sur  son héritage littéraire, The Orwell Estate, ne s’y sont pas trompés : ils n’ont pas seulement dénoncé dans l’initiative d’Amazon une manipulation « honteuse » mais « dystopique », digne du double langage du Ministère de la Vérité; certains s’en souviennent peut-être, en 2009, les amazoniens de Kindle avaient déjà jeté un livre dans leur « trou de mémoire, le retirant unilatéralement des liseuses des lecteurs qui l’avaient acheté, lu et déjà annoté, en raison d’un désaccord sur les droits avec son agent ; or il s’agissait de 1984… On se doute de ce que l’écrivain aurait pensé de tout ça. Le soutien posthume de George Orwell aurait eu du poids face à la pétition de Stephen King et compagnie. Raté ! Disons que cette fois, Amazon a manqué de … blair !

(photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, La vie numérique.

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commentaires

1 072 Réponses pour Amazon vs Hachette : George Orwell se rebiffe

Lavande dit: à

Est-ce que vous connaissez le « Orwell diary », projet qui a consisté a publier avec 70 ans d’écart le journal d’Orwell sous forme de blog au jour le jour: de 2008 (1938) à 2012 (1942).
Initiative originale dont Passou nous avait parlé. Je l’ai suivi pendant quelque temps et puis j’avoue que j’étais un peu lassée quand il parlait du temps qu’il faisait ou du nombre d’oeufs que pondaient ses poules. La publication est terminée mais on peut toujours le lire sur:
http://orwelldiaries.wordpress.com/

Orwell Diaries 1938-1942
George Orwell’s domestic and political diary entries, posted 70 years to the day after they were written

Le goût de la boucle dit: à

« Il faut dorénavant écrire l.apin »

Etre ton l.apin bouguereau, j’en gambade d’aise.

renato dit: à

« Est-ce que vous connaissez le « Orwell diary » … »

Oui — je l’ai d’ailleurs mis dans les liens de mon blog.

Il ne faudrait jamais sous-évaluer la banalité du quotidien. Le temps qui fait c’est un bon argument, comme le nombre d’œufs pondus par les poules.

renato dit: à

Bonne idée : la c.houette a gagné le palio de Sienne.

Puidepée dit: à

« Le temps qui fait c’est un bon argument, comme le nombre d’œufs pondus par les poules. »

ça c’est de l’art renato, ça parle directement au public.

renato dit: à

Les systèmes d’organisation de l’expression s’épuisent rapidement, Puidepée, par contre les faits à l’origine de l’expression (la promenade du chien, par exemple) restent stables.

Lavande dit: à

Bonjour Jacques. En cherchant mon « Brèves de blog », je suis tombée sur votre « Promenades dans le grand Paris ». J’en avais offert un exemplaire à des amis parisiens qui m’ont dit que ça les avait incités à se « remuer »et qu’ils avaient fait plusieurs de vos ballades. Personnellement je l’ai seulement parcouru « virtuellement », n’étant pas parisienne. De plus beaucoup de démarrages de promenades sont à des stations de métro. Mon mari était en fauteuil roulant et donc on était privé de métro quand on allait à Paris! Depuis cette époque le métro ne s’est évidemment pas amélioré mais il y a eu de gros progrès d’accessibilité pour les bus.

des journées entières dans les arbres dit: à

@ D. dit: 16 août 2014 à 17 h 08 min
la moyenne…
la moyenne d’âge, D., la moyenne d’âge; ça compte, vachement.

des journées entières dans les arbres dit: à

C’est bien simple, « brèves de blog » c’est un truc édulcoré pour vieilles abonnées au thé dansant.

Phil dit: à

history on ze move, desjournées. and the prestigious blog of passouline Orwell..
as well, scusi hurkhurk

Widergänger dit: à

Est-ce qu’un écrivain tel qu’on les aime est quelqu’un qui se propose de faire « an aesthetic experience » ?

On voit mal Kafka se lancer dans ce genre d’expérience… Est-ce que l’expression « aesthetic experience » a même un sens quelconque ? Il est permis d’en douter. Quand il écrit toute une nuit « Le Verdict », vécu comme une révélation, il n’a nullement le sentiment d’une « aesthetic experience » mais d’avoir passé une nuit qui lui a sans doute tiré une grosse épine du pied, capable sinon de l’envoyer en enfer chez les fous.

On ne voit pas non plus un Rilke faire ce genre d’expérience quand bien même et surtout s’il nous parle d’une expérience de la Beauté dans les Élégies (Jeder Engel ist Schrecklich/Tout Ange est terrible) ou de la création poétique dans les Sonnets à Orphée. En vérité il ne s’agit pas du tout d’expérience esthétique mais d’expérience vitale. Il s’agit de sonder l’ « infracassable noyau de nuit » comme dit l’autre (Breton). C’est autrement plus dangereux qu’une simple « aesthetic experience », qui est de l’ordre de ce que Godard appelle le « talk show ». Et ce n’est pas un hasard s’il le dit précisément dans cette langue qu’est l’anglais. On ne pourrait pas le dire en allemand, pas en français, pas en italien pas en russe, pas en chinois.

JC...... dit: à

– C’était mieux avant !
– Avant quoi ?
– C’était mieux avant !
– Avant quoi, merde !
– C’était mieux avant !
– Vous voulez dire…hier ?

– Oui, c’était mieux avant … quand j’étais jeune

Vieille abonnée au thé dansant dit: à

Merci de votre exquise courtoisie DJEDLA.
Un de mes collègue avait l’habitude de dire « tu sais comment on fait un vieux con? On prend un jeune con et on attend quelques années.

des journées entières dans les arbres dit: à

« an aesthetic experience  »
ML, à propos de quoi a-t-il été déjà évoqué cette idée, ici ?

Widergänger dit: à

Cf. the big Bloom !

renato dit: à

Il y a une question de méthodologie qu’il ne faut pas oublier lorsqu’on parle de « expérience esthétique » c’est-à-dire : comment (per quels moyens) l’expérience vécue associe, par le biais des émotions, un état avec psychique à un objet physique.
En tout cas, la peur du chaos est surévaluée, aurait pu dire Adorno en regardant les difficultés qu’un segment de la société manifeste lorsqu’il s’agit d’appréhender le présent.
Le talk show n’est qu’un phénomène comme tans d’autres, il vaut les spectacles de cabaret du temps de la Belle époque. Peu importe ce qu’il anticipe (la prophétie n’est qu’une survivance), ce qui importe c’est ce que l’artiste en fait — Henri de Toulouse-Lautrec ou Fellini (Ginger e Fred).

En passant. Je me souviens d’une polémique relative aux derniers travaux de de Kooning : certains se demandaient pourquoi on avait laissé qu’il continue à peindre vu que la maladie d’Alzheimer le rongeait. “Intéressant” l’usage du verbe laisser…

renato dit: à

Oups !

un état avec psychique à un objet physique > un état psychique à un objet physique.

D. dit: à

nous avions rectifié de nous même, renato. nous commençons à avoir un tout petit peu l’habitude avec vous.

journée rouge de trafic sur le blog dit: à

En aucun cas INVENTER une soupe indigeste comme nous sert renato !

Jacques Barozzi dit: à

Oui, ST, j’ai vu « Adieu au langage », avant qu’il ne soit très vite déprogrammé, dans un petit ciné du côté de l’Odéon.
J’aime Godard et je le suis depuis le début. C’est le principal phare de la Nouvelle Vague. Mais ma tendresse va à Truffaut, question de sensibilité, qui est somme toute plus littéraire que Godard, au meilleur sens du terme. De Godard je conserve tous les premiers films, je mets entre parenthèse la période politique, après qu’il a tiré le rideau sur le Festival de Cannes 1968.
IL a alors commencé à se plaindre qu’il n’y avait plus de producteurs de l’étoffe des Carlo Ponti et consorts. Il a alors commencé à s’autoproduire, à moindre coût. Depuis ses scénarios sont devenues des anthologies hétéroclites. A la fin ça devient barbant. De ces derniers films je retiens « Je vous salue Marie » et « Nouvelle Vague », avec Alain Delon. ça ne vaut pas tout de même Bardot dans « le Mépris » ! Mais heureusement chez Godard il y a surtout les images, les paysages et les lumières : le cinéma en somme dont on se souvient qu’il est né muet…

Jacques Barozzi dit: à

Lavande, vous me donnez une idée, ne devrais-je pas écrire un « Guide de Paris en fauteuil roulant » ? Des balades à ma façon, historiques, architecturales et ludiques…
Est-ce que ça n’existe pas déjà ?

Pour lui la cité de Balkany représentait le summum de la banlieue parisienne dit: à

Lavande dit: 16 août 2014 à 20 h 01 min

Lavande,
il ne sera aucunement tenu compte (surtout pas) de votre méconnaissance de la région parisienne, mais considérer que le Grand Paris de Jacques peut être une incitation aux promenades de l’autre côté du périphérique est une illusion que vos amis parisiens ont eu le bon goût de vous laissez croire.
A l’époque même Màc s’était fendu d’une visite et d’un commentaire des plus hypocrites (surtout de sa part).
Illisible et sans intérêt, même pour les futurs touristes chinois.
Il faut parfois être réaliste et je vous promets j’ai donné mon euro.

En souvenir d'une non rencontre à Chambéry (regrets) dit: à

Jacques Barozzi dit: 16 août 2014 à 22 h 01 min
Lavande, vous me donnez une idée, ne devrais-je pas écrire un « Guide de Paris en fauteuil roulant » ?

Mon dieu Lavande (je vous en prie, restez, essayez) mais il est sûr que je ne pourrais jamais supporter ce genre de proposition de la part de baroz.

journée noire du trafic sur le blog dit: à

ne devrais-je pas écrire un « Guide de Paris en fauteuil roulant » Des balades à ma façon

Quel indélicat personnage.
On ne vous souhaite même pas les béquilles, Barozzi!

des journées entières dans les arbres dit: à

Jacques Barozzi dit: 16 août 2014 à 22 h 01 min

Barozzi, c’est excellent!
(je peux vous aider, j’ai des idées)

Jacques Barozzi dit: à

J’étais en fin d’après-midi dans le parc de Saint-Cloud : vert dense intense, noyé de rayons de soleil et recouvert d’un ciel à la Nicolas Poussin. Il y avait longtemps que je n’étais pas revenu dans ce lieu jadis beaucoup fréquenté, avec mon précédent ami, aujourd’hui décédé. Grand moment d’émotion…

Rigueur dit: à

renato dit: 16 août 2014 à 21 h 36 min

Comme quoi l’à peu près n’est pas une fatalité (je blague renato, je blague)

ne dépassons pas les bornes de la balade dit: à

ne devrais-je pas écrire un « Guide de Paris en pétrus accueillant? »

Week end libre dit: à

Jacques Barozzi dit: 16 août 2014 à 21 h 52 min
J’aime Godard et je le suis depuis le début

Un amour de jeunesse ?

Widergänger dit: à

Mais je n’ai jaamis écrit que c’était un « concept de Bloom » puisque c’est un « concept » d’Orwell…

Oh ! comme on me lit mal, ici, mes petits chéris, faites tout de même un effort pour votre Mimi qui en fait tant pour vous ! Allez un petit effortd e bonne volonté, hein, mes chéris !

Je préfère de beaucoup le Muchambled, une sorte de Bled de grand luxe… Histoire du grand Paris de La Renaissance à la Révolution, Perrin, 2009. Y a pas photo ! Je l’ai acheté à sa sortie, pas celui de Baroz qui ne m’intéresse guère…

Phil dit: à

Jean Favier est mort.
Hachette, relayé par Amazon, pourrait offrir un téléchargement gratuit à la communauté des i-rideurs, qui ne l’ont pas plus lu qu’ils ne connaissaient Ménie Grégoire.

renato est-ce de l' eau? dit: à

@rigueur

Ne confondez pas raideur et rigidité, svp!
(renato est souple comme un tuyau d’ arrosage.)

Rock en Seine dit: à

« Il y avait longtemps que je n’étais pas revenu dans ce lieu jadis beaucoup fréquenté »
Barozzi

Vous pouvez nous expliquer cette connerie ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Mais si Phil, Ménie grégoire, c’est tout un tas de souvenirs, longues soirées- que dis-je, des nuits !- de révisions studieuses, à écouter des témoignages de problèmes sessuels.

à la table des commentaires dit: à

(je blague renato, je blague)

Attention, lui ne blague pas, c’est un sérieux de chez sérieux!

Phil dit: à

Desjournées, grand bien vous fasse…mais vous n’êtes pas le cœur de cible de Hachette/Amazon, comme on dit dans la culture des artichauts.

Widergänger dit: à

Ah, ouais, Ménie Grégoire ! Ah c’était quelque chose ! Je me souviens de Ménie Grégoire comme dirait Perec. J’étais môme en ce temps là, je trouvais ça drôle, tous ces gens qui parlaient de leurs difficultés existentielles et la Ménie avec sa grande soupière qui vous brassait tout ça dans je ne sais quelle sauce à la Dolto assaisonnée d’un peu de bon sens. Toute une époque, la Ménie. Si je lui avait parlé de mon fantôme d’Auschwitz, qui ne m’avait pas encore rendu la vie impossible, je me demande bien ce qu’elle en aurait dit, la Ménie, la Ménie Hellequin…

Dans le Muchembled, c’est là que j’ai compris pourquoi ma lointaine cousine qui avait couchée avec Louis XIV, la Lydie de Rochefortd e Théobon, à la quelle rend hommage le duc de Saint-Simon dans ses Mémoires, était morte en 1709. C’est cette année-là, rapporte l’historien, qu’il a gelé à pierre fendre pendant trois mois du 5 janvier, jour des Rois à la fin mars. Ma mère avait survécu au fameux été trop chaud, mais l’hiver trop froid avait emporté la Lydie. Elle était âgée de 70 ans et toujours désirable d’après Saint-Simon. J’aurais bien aimé connaître ces gens-là. Qu’ai-je de commun avec eux ? Probablement rien de rien.

des journées entières dans les arbres dit: à

Parce que Phil, vous êtes, vous, au coeur de cet enjeu économique de la diffusion ; cela va sans dire.
Sinon, vous l’avez beaucoup écouté Marie ( rebaptisée Ménie, pour cause de rebellion) ?

spray du soir bonsoir dit: à

Nous avons la solution, la synthèse entre De Kooning et le fauteuil roulant :

Hans Hartung qui peignait à la fin de sa vie dans son fauteuil roulant à l’ aide d’ un tuyau d’ arrosage.
https://www.youtube.com/watch?v=OQGRjLNKhFc

Widergänger dit: à

Baroz qui préfère Truffaut à Godard… Ça ne m’étonne pas. Qu’est-ce qu’il est fleur bleu, tout de même, ce Baroz ! Une grande folle…

tonton dit: à

Phil dit: 16 août 2014 à 22 h 23 min
Jean Favier est mort.
qui ne l’ont pas plus lu qu’ils ne connaissaient Ménie Grégoire

Son Philippe le Bel n’était pas si mal.
Bien sûr entre son Louis XI et celui de Kendall yapa photo mais bon.
pour le reste pas lu donc….
Peut-être plus historien qu’écrivain (bénéfice du doute)

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 16 août 2014 à 22 h 01 min
« Guide de Paris en fauteuil roulant » ?

Non mais bien travaillé ça doit pouvoir se monter à deux cents chevaux…

D. dit: à

Écoutez les gars, il meure des gens plus ou moins connus tous les jours, c’est statistique, on ne va pas passer nos soirées là-dessus. Essayez de vous dominer un peu, d’échapper à l’emprise que les médias ont sur vous et de changer de disque.

D. dit: à

Par contre ce que Jacques a écrit m’a ému. Même si je n’ai pas les mêmes inclinations que lui, je suis capable de comprendre et de partager son émotion.

Widergänger dit: à

J’ai toujours beaucoup aimé Hans Hartung, son énergie dans les tableaux. La dernière année de sa vie, Marusa a réalisé de très nombreuses images qui font pensé au dernier Hartung. C’est aussi beau en tout cas.

D. dit: à

Qui font pensé ?

pado dit: à

.Elle était âgée de 70 ans et toujours désirable d’après Saint-Simon. J’aurais bien aimé connaître ces gens-là
ML

Je ne vous ferais pas l’injure de croire que vous n’avez pas lu Saint-Simon (je suis persuadé du contraire)
Donc, vous avez lu ses descriptions des people de ce temps, de ses séductrices et séducteurs.
J’espère que vous en concluerez avec moi qu’une femme de 70 ans, non bossue, avec quelques dents, sans pied bot et dépassant 1m 45 peut encore passer pour avoir quelques charmes.

Phil dit: à

not at all, desjournées, très peu de cœurs de cible amazon/hachette parmi les lecteurs de ce prestigieux blog. la capsule de georges clownie n’est pas arrivée chez tout le monde.
Quelques mots de Ménie Grégoire suffisaient pour créer une atmosphère, comme dans le Mépris.

D. dit: à

Le visage, les trait, l’expression, les yeux d’une femme de 70 ans peuvent charmer. J’en suis convaincu. Mais pas le corps. C’est impossible.

D. dit: à

En plus de ça, l’attirance se joue à l’olfaction, tout le monde sait ça. A 70 ans on ne lâche plus beaucoup de phéromones charmeuses.

Jacques Barozzi dit: à

« Elle était âgée de 70 ans et toujours désirable d’après Saint-Simon. »

C’était une grande Juive et elle couchait avec Louis XIV !
Mais que faisait le Maintenon ?

Quatre bacheliers regardant ce crétin de Barozzi dit: à

Jacques Barozzi dit: 16 août 2014 à 23 h 07 min

Le temps ne fait rien à l’affaire….
quand on est con…on est con…

Guitare…

des journées entières dans les arbres dit: à

« Quelques mots de Ménie Grégoire suffisaient pour créer une atmosphère, comme dans le Mépris »
Mais pas du tout Phil. Par exemple celles qui témoignaient n’avaient pas de problèmes esthétiques inexistants. Déjà, c’était au coeur de la nuit, instant propices aux confidences. Pas aux questionnements sur la plastique corporelle ( je fais court sur le début); non , l’heure de Ménie était propice à la proximité. (un peu comme cette actrice de porno reconvertie qui sévit sur RMC en plein après-midi; je sais cela, car je branche la radio, en voiture, au hasard parfois hasardeux…)

Phil, faut relever le niveau.
J’ai vu ça:
http://www.guillaumebily.com/crbst_9.html

spray du soir bonsoir dit: à

@renato
On ne veut pas de corps « dédoublé » ( dans le cas du peintre De Kooning )trop compliqué pour gérer la cote financière des œuvres de la période Alzheimer qui ferait chuter l’ensemble de l’ œuvre picturale.
( Il s’agissait d’une demande de la famille – son épouse si ma mémoire est bonne – pour le faire cesser de peindre ces toiles « maladives  » qui pensait-elle le rabaissait dans son art.)

Widergänger dit: à

Elle avait le teint basané, d’après la princesse Palatine. Mais elle était à l’origine calviniste et en se mariant elle est devenue catholique. Tous mes ancêtres du Périgord qui devaient être des marranes en arrivant en France (comme la famille de la mère de Montaigne), sont devenus calviniste au XVIè siècle. Celui qui a donné la lignée juive, c’est celui qui habitait le château de Lespinassat un peu au sud de Bergerac, qui, calviniste, n’a pas voulu se plier à l’édit de Fontainebleau et a foutu le camp à Amsterdam, où ses descendants ou lui-même se sont convertis à nouveau au Judaïsme pour ensuite émigrer encore jusqu’en Pologne. Faut suivre, mon Baroz. Depusi le temps que je la serine cette histoire… une histoire juive typique pourtant et européenne.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 16 août 2014 à 22 h 37 min
la Lydie. Elle était âgée de 70 ans et toujours désirable d’après Saint-Simon.

Ninon de Lenclos aurait fait une fausse couche, certes, mais à soixante-dix-sept ans.

Phil dit: à

La Palatine, grosse rougeaude, était probablement généreuse dans ses visions basanées.
Desjournées, pour relever le niveau, il faut savoir dire bonsoir comme Ménie Grégoire.

Widergänger dit: à

Non, j’ai souvenir que Ménie Grégoire, c’était en pleine après-midi.

Phil dit: à

Vous l’écoutiez en Australie sur internet.

Widergänger dit: à

Pourquoi généreuse dans ses visions basanées ? Elle écrit en allemand : « die très gute schwarze Jungfer ». Elle était quesiment noire noire la cousine. J’avais aussi une grand-tante, du côté de la famille de ma mère qui était très basanée aussi? On disait que cette branche avait été fécondée par les Arabes du temps de Charle Martel… C’est drôle…

Widergänger dit: à

Il paraît que la Lydie était très belle. J’ai pas de portrait d’elle. Mais on le dit à plusieurs endroits.

Phil dit: à

Eugène de Savoie était surnommé « le noiraud » parce qu’il prisait du tabac à s’enfumer diablement le citron.
Votre cousine eût pu être une grande fumeuse.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec, tout çà,…je préfère considérer la famille, le couple, l’union,…les amours, en somme avec tout les  » nana  » de métier,…dans les normes des jurisprudences tolérés,…

…comme des adversaires de tout les genres, tournois, bandits,…

…l’art des filles, consiste le plus souvent à se faire désirer, et rester suspendu comme une proie dans sa toile d’araignée,…

…rien,…il n’y a rien,…que toutes les formes de conditionnement variés à nous soumettre,!…

…donc, en être avec les femmes,…des postures d’impostures,!…complices ou plutôt adversaires d’en rester loin,!…au frais,!…
…sans efforts,!…

…tantôt,…j’ai dépenser plus de 600 €uro, en couleurs de toutes sortes,…

…vous ne me voyez jamais dépenser une fleur , pour une dame, ou pour des liaisons d’avenir,…
…pourquoi,!…des jugements,… » trop limites les amours,… » rien « ,…tout à s’amuser et fêter carnaval,! tout les jours,!…
…en rester pour vivre,!…à construire des zoos pour le genre humains,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Lydie et Louis XIV, c’était en 1670 à Chambord. La Maintenon n’était pas encore installée. Ça s’est passé, raconte le Paris-Match de l’époque, à l’occasion d’une représentation du Bourgeois gentilhomme de Molière à Chambord, Dans le grand escalier… ce qui aurait pu produire un grand esclandre… Quand on lit tout ce qu’en disent les gens de l’époque on a l’impression qu’ils étaient tous dans le lit du roi en train de regarder ce qui se passe.

renato dit: à

spray du soir bonsoir,

Elaine meurt en 89. C’est donc la fille avec un autre dont le nom me fuit qui obtiennent de la Cour Suprême de NY la charge de conserver les biens de WdK. Lui il a continué à peindre et à exposer. Le commérage de l’époque tournait autour de l’irresponsabilité de la fille qui le « laissait » peindre.

Généalogie dit: à

Widergänger dit: 16 août 2014 à 23 h 23 min
Non, j’ai souvenir que Ménie Grégoire, c’était en pleine après-midi.
Widergänger dit: 16 août 2014 à 22 h 37 min
J’étais môme en ce temps là,

Comme quoi les souvenirs de WG peuvent être sujet à caution.
« L’âge » nous dit son aÎeule dans une interview exclusive et pourtant ajoute-t-elle « A 70 ans moi Monsieur j’en ai baisé plus d’un »
L’hérédité n’est plus ce qu’elle était.

de nota dit: à

Widergänger,

réponse de Simon Leys à votre commentaire de 20h38.

« Orwell n’atteint pas cette universalité qui est l’apanage des artistes majeurs, et son oeuvre n’est sans doute pas promise à la même permanence.Mais dans l’entreprise qu’il s’est assignée, cette limitation même constitue aussi sa plus grande force.Ceci devient particulièrement évident si l’on considère un moment la malencontreuse comparaison que tant de commentateurs ont cherché à établir entre lui et Kafka. Cette comparaison est deux fois injuste; d’abord, quel écrivain de notre temps, si talentueux soit-il, pourrait soutenir sans dommage un rapprochement aussi écrasant? Ensuite pareil rapprochement fait précisément abstraction de ce qui constitue le principal titre de gloire d’Orwell: cette incomparable intelligence du péril singulier qui menace l’ensemble de la civilisation dans la seconde moitié de notre vingtième siècle.
Par contre quand Alexandre Zinoviev rappelait récemment que la lecture de Kafka n’est pas nécessairement plus pertinente pour un soviétique que pour un occidental, seuls les ignorants et les naifs en seront étonnés.
Vivre en régime totalitaire est une expérience orwellienne; vivre tout court est une expérience kafkaienne. Aussi, la condition humaine étant ce qu’elle est, on peut prédire qu’au vingt et unième siècle et dans les siècles qui suivront(s’il y en a),on continuera à lire Kafka, mais il faut souhaiter que l’évolution politique et la marche des événements auront finalement réussi à faire d’Orwell un écrivain définitivement dépassé, qu’on ne relira plus guère que pour satisfaire une curiosité historique. Mais en attendant, on est évidemment loin du compte: aujourd’hui, je ne vois pas qu’il existe un seul écrivain dont l’oeuvre pourrait nous être d’un usage pratique plus urgent et plus immédiat »

Extrait de « Orwell ou l’horreur de la politique »Editions Hermann »1984.

Widergänger dit: à

Elle a certainement dut pas mal jouer de la flûte mais elle ne fumait pas. En revanche, Saint-Simon lui reconnaît un vice, le jeu.

Widergänger dit: à

C’est intéressant mais ça n’a strictement aucun rapport avec ce que j’avais écrit sur Kafka, Rilke, etc.

Widergänger dit: à

Certainemet pas ! Je suis sûr que c’était l’après-midi parce que la nuit, quand j’étais môme, mon grand, je dormais, contrairement à aujourd’hui, où je traduis…

Fournier dit: à

« Vivre en régime totalitaire est une expérience orwellienne; vivre tout court est une expérience kafkaienne »

Comme vivre tout court est une expérience personnelle, il est possible d’en déduire que 1984 sera toujours plus lu que Le Procès, la littérature dût-elle en souffrir (encore que)

Jacques Barozzi dit: à

« une histoire juive typique pourtant et européenne. »

Et passablement imaginaire, ML, un roman pour la collection Harlequin, peut-être ?

des journées entières dans les arbres dit: à

ML, pour l’horaire vous avez raison.
Je ne m’explique pas du tout cette association- la mienne- de Ménie avec la nuit.

« Comment en est-on venu à évoquer des questions relatives à l’intimité sexuelle des personnes sur les ondes radiophoniques dans les années 1970 ? »
http://www.histoiredesmedias.com/Droit-au-plaisir-et-devoir-d.html

Généalogie dit: à

Widergänger dit: 16 août 2014 à 23 h 40 min
Certainemet pas ! Je suis sûr que c’était l’après-midi parce que la nuit, quand j’étais môme, mon grand, je dormais

Il est merveilleux, c’est pour cela qu’on ne peut que l’aimer, tant d’innocence.

Jacques Barozzi dit: à

« Votre cousine eût pu être une grande fumeuse. »

En ce temps là on prisait, Phil, la noiraude était priseuse ?

ça nous rajeunit pas! dit: à

Apparemment vous n’êtes pas un perdreau de l’année, DJEDLA!
C’est Macha Bérenger que vous écoutiez la nuit.

Jacques Barozzi dit: à

« C’est intéressant mais ça n’a strictement aucun rapport avec ce que j’avais écrit sur Kafka, Rilke, etc. »

C’est mille fois plus intéressant que ce que vous disiez, ML !

des journées entières dans les arbres dit: à

ça nous rajeunit pas! dit: 16 août 2014 à 23 h 58 min
Ah, oui, Macha Béranger. Là c’était plutôt révisions du bac.

Sergio dit: à

Ha le Doc et Defool c’était le mieux du mieux…

Madame Plus dit: à

Macha Béranger. Là c’était plutôt révisions du bac

Pas supernana ? Le bac à 35 piges alors ?

Généalogie dit: à

Widergänger dit: 16 août 2014 à 23 h 40 min
Certainemet pas ! Je suis sûr que c’était l’après-midi

Ben…………il a raison
Mea Culpa

des journées entières dans les arbres dit: à

Madame Plus dit: 17 août 2014 à 0 h 04 min
non, avec un an d’avance; ça vous gène ?

bouguereau dit: à

En ce temps là on prisait, Phil, la noiraude était priseuse ?

tu prises a t’as toujours la niflette comme on dit à maubeuge..a force ton mouchoir est comme le calbut à dracul

Tanguy dit: à

Jacques Barozzi dit: 16 août 2014 à 23 h 59 min

Un con reste un con, le notre il vole, longtemps

bouguereau dit: à

vivre tout court est une expérience kafkaienne

..xactement cqueuj’disais a dracul aprés son kafka prescientant l’adolf..toujours à insulter jéova et les prophètes celui là

bouguereau dit: à

En plus de ça, l’attirance se joue à l’olfaction, tout le monde sait ça. A 70 ans on ne lâche plus beaucoup de phéromones

..non mais dis donc dédé..ha on te vois d’ici a 4 pattes..un peu de tenu mon salaud

Sergio dit: à

Madame Plus dit: 17 août 2014 à 0 h 04 min
Le bac à 35 piges alors ?

Y a des gars qui le passent à des âges bibliques… Cinq cents ans, six cents ans… Comme les séquoias de Ferdine !

Madame Plus dit: à

non, avec un an d’avance; ça vous gène ?

Tant d’effort ? non.

Jacques Barozzi dit: à

« Y a des gars qui le passent à des âges bibliques… »

Pour traverser le styx, Sergio ?

bouguereau dit: à

(un peu comme cette actrice de porno reconvertie qui sévit sur RMC en plein après-midi; je sais cela, car je branche la radio, en voiture, au hasard parfois hasardeux…)

c’est la phéromone acoustique ça..phil il connait..les voix « vaginales » de fip dans les 70’s..pour moi ça remonte au « voix off »..des fime noire par exempe..la voix off est in..elle crée une étrange inversion..ça doit être le souvenir de celle de maman quand on est dans son ventre..un truc comme ça

renato dit: à

« En ce temps là on prisait… »

On pouvait fumer et priser à l’époque de Luis XIV car c’est pendant la guerre de Trente Ans que la pratique de fumer le tabac s’est diffusée en Europe.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…voilà pas, que notre Bouguereau,…
…est encore éveillé, à une heure avancé de la nuit,…

…la meilleure, c’est que j’ai retrouvé ma jeunesse & en plus celle d’esprit,…pourquoi foutre ,!…des dessins en couleurs,!…
…je m’étonne moi-même,!…pourvu que je ne rajeunis pas trop vite,!…
…vite à mon cocon au chaud,!…ma place libre,!…
…un film sur TV5Monde Europe,…pour faire encore moins que rien,!…Oh,!…le Cocon,!…
…Ah,!Ah!,…etc,!…

bouguereau dit: à

Pour traverser le styx, Sergio ?

la c’est des thunes qu’y faut baroz..les diplomes ça vaut nibe

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 17 août 2014 à 0 h 15 min
Pour traverser le styx

Ah mais là c’est le Surveillant de baignade qui est required ! Le MNS… Et à jour, encore ! Sinon ils prennent pas…

Sablanceaux dit: à

Le bac à 35 piges alors ?

Le bac je sais pas, mais le pont il n’en a que 26.

des journées entières dans les arbres dit: à

bouguereau dit: 17 août 2014 à 0 h 16 min
pas du tout! l’actrice s’appelle Brigitte Lucie Jeanine Vanmeerhaegue

Jacques Barozzi dit: à

renato, un petit extrait de mon goût du tabac ?

« L’abbé Gabriel-Charles de Lattaignant (ou L’Attaignant), chansonnier et poète, naquit à Paris vers 1697et y mourut en 1779. Admirateur de Voltaire, ce fils de bonne famille, qui se rendit célèbre en faisant rimer les vers plutôt qu’en obéissant aux rigueurs de son sacerdoce, n’est pas l’auteur, ainsi qu’il le dit lui-même, du premier couplet de cette fameuse comptine anonyme, apparue en pleine vogue du tabac et dont nous fredonnons encore aujourd’hui le refrain. C’est pour se venger de « ce bon Monsieur de Clermont-Tonnerre », qu’il avait raillé, et après qu’un autre que lui fut bastonné par mégarde, que Lattaignant rajouta, en 1760, les autres couplets que voici. Et c’est avec lui, contrairement à l’usage convivial du tabac, ainsi que nous le rappelle plus loin Molière, que l’abbé libertin refuse de partager le contenu de sa tabatière… Musique !

J’ai du bon tabac dans ma tabatière,
J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas.
J’en ai du fin et du bien râpé,
Ce n’est pas pour ton fichu nez !
J’ai du bon tabac dans ma tabatière,
J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas.

Ce refrain connu que chantait mon père,
A ce seul couplet il était borné.
Moi, je me suis déterminé
A le grossir comme mon nez.
J’ai du bon tabac dans ma tabatière,
J’ai du bon tabac, tu n’en auras pas.
(…) »

bouguereau dit: à

On pouvait fumer et priser à l’époque de Luis XIV

dans mon patelin j’ai connu un trés vieux dégueu qui fumait et chiquait ses mégots.. »c’est meilleur » qu’il disait..il avait toujours une trogne qu’on aurait dit qu’il avait embrassé l’derche d’un verrat..il est mort à 95 piges

Le supplice de Vlad dit: à

Jacques Barozzi dit: 17 août 2014 à 0 h 23 min
renato, un petit extrait de mon goût du tabac ?

Mais pourquoi à cette heure, pourquoi si tard ?
Qu’avons-nous fait de si répréhensible ?
Et même si, méritons-nous un tel châtiment ?
Je ne le pense pas.
Pitié Jacques, les enfants ne sont pas tous couchés.

B comme BERLIN dit: à

Et même,
on pouvait baiser et enculer.
Je sais,
c’est dans Voltaire et son « Siècle de louis le quatorzième ».

B comme BERLIN dit: à

Polémikoeur. dit: 16 août 2014 à 18 h 51 min

Parleriez-vous du sanglier à grandes oreilles ?.

renato dit: à

Jacques,

un fait. Lorsque Christophe Colomb a débarqué en Amérique, il a noté avec soin dans son journal l’habitude des indigènes d’aspirer la fumée d’une ‘cartouche’ de feuilles de maïs (Cicàr) contenant des feuilles séchées (de tabacà).

Une légende. Il semble que le premier fumeur européenne fut Rodrigo de Jerez, emprisonné par l’Inquisition espagnole après que sa famille le dénonça pour avoir vu de la fumée sortir de ses narines et de la bouche.

Un fait. Invective contre le tabac du roi d’Angleterre — 1604 :

http://www.laits.utexas.edu/poltheory/james/blaste/blaste.pref.html

B comme BERLIN dit: à

« renato dit: 16 août 2014 à 19 h 08 min »

Non, rien de rien,
Non, je ne regrette rien…

Jacques Barozzi dit: à

« on pouvait baiser et enculer.
Je sais,
c’est dans Voltaire et son « Siècle de louis le quatorzième ». »

Voilà ce qu’en dit la Maintenon à travers les mots de Françoise Chandernagor :

« Il fallait sans doute que ces vapeurs de gloire m’eussent bien embrumé l’esprit pour que je n’eusse pas vu plus tôt à quel degré d’avilissement la société de la Cour et de la Ville était pendant ce temps, en peu d’années descendue : l’oisiveté et l’ennui dans lequel vivaient les grands leur faisaient rechercher de singuliers divertissements : la nécessité de soutenir un train ruineux les condamnaient à d’étranges trafics ; enfin, il n’y avait pas Cour au monde plus abandonnée à toute sorte de vices. La folie du jeu, que le Roi n’avait jamais découragée, touchait à son comble ; on jouait sa vie sur une carte ; les joueurs, jusque dans les appartements du monarque, se comportaient comme des insensés : l’un hurlait, l’autre frappait la table du poing, le troisième blasphémait à en faire dresser les cheveux sur la tête ; tous paraissaient hors d’eux-mêmes et certains oubliaient leur honneur au point d’en user, pour gagner, comme les escamoteurs du pont Neuf. « On s’y querelle, on parle haut », disait justement une chanson de ce temps, « et c’est la cour du Roi Pétaud ». L’usage immodéré des liqueurs aidait aussi à faire passer les journées d’une jeunesse qui ne trouvait rien qui contentât son désir insatiable de plaisir. Des duchesses de quinze ans trouvaient plaisant de se réunir dans les entresols pour s’abrutir de vins et de liqueurs en compagnie de leurs laquais ; « Bacchus relève nos appas », chantonnaient-elles, « les canapés sont à deux pas » ; des princes hantaient toutes les nuits des cabarets de Paris et s’en retournaient à Versailles au petit matin, saouls dans leurs carrosses ; les plus grandes dames s’enivraient tellement qu’elles s’oubliaient au milieu des salons et rendaient par en haut et par en bas l’excès du liquide dont elles étaient remplies. Mais ces plaisirs délicats n’étaient rien au prix de certains divertissements amoureux : il y avait beau temps que la facilité des dames de la Cour avait rendu leurs charmes méprisables aux jeunes gens, aussi le vice italien était-il plus que jamais à la mode. Le propre frère du Roi en donnait l’exemple : on ne le voyait jamais que fardé et mignoté à l’excès, tout piqueté de mouches et breloquant de bijoux, couvant d’un œil amoureux l’un des « mignons » dont il faisait sa société habituelle. Les neveux du grand Condé, les fils de Monsieur de Ruvigny, député général des huguenots, le cousin de Monsieur de Louvois, le fils de Monsieur Colbert, des La Rochefoucauld, des Turenne étaient de cette confrérie à laquelle ils avaient donné des règles si sévères qu’ils se disaient les vrais moines des temps nouveaux : ils avaient fait leurs couvents de quelques châteaux d’Ile-de-France et y recevaient les novices en d’étranges cérémonies ; on exigeait des serments, des mortifications ; ils disaient que leur ordre allait devenir bientôt aussi grand que celui de saint François ; jusqu’au jeune fils du Roi et de Mademoiselle de La Vallière, le comte de Vermandois, alors âgé de treize ou quatorze ans, qu’ils avaient enrôlé sous leur bannière. On ne se pouvait étonner, dès lors, que les dames ne trouvant point pléthore de galants, se missent à leur tour à aimer leur sexe. La duchesse de Duras disait à qui la voulait entendre qu’elle offrirait bien toute sa fortune et jusqu’à sa chemise pour coucher avec la fille du Roi, la belle princesse de Conti, qui venait de prendre ses quinze ans ; par bonheur cette jeune princesse allait bientôt montrer qu’elle préférait au commerce des dames celui des gardes du Roi et de ses valets intérieurs ; au prix des autres, cette débauche-là avait un si grand air d’innocence qu’il la fallut absoudre. Quelques princes montrèrent plus d’imagination : se rendant en bande dans un lieu mal famé, ils traitèrent à la mode d’Italie celles des courtisanes qui leur parurent les plus belles, puis en prirent une par la force et lui attachèrent les bras et les jambes aux quenouilles du lit ; lui ayant mis ensuite une fusée dans un endroit que la bienséance ne permet pas de nommer, ils y mirent le feu impitoyablement, sans être touchés des cris de cette malheureuse. Après quoi, ils coururent les rues toute la nuit, brisèrent un nombre infini de lanternes, arrachèrent des crucifix pour les brûler et mirent le feu à un pont. L’exploit ne semblait pas surpassable mais, quelques jours après, le chevalier Colbert entreprit de le dépasser. Etant avec le duc de La Ferté et le chevalier d’Argenson, ils envoyèrent quérir un marchand d’oublies qui, se trouvant assez joli garçon à leur gré, ils voulurent traiter en fille et sur ce qu’il s’en défendit, ils lui donnèrent fort proprement deux coups d’épée à travers le corps, dont il eut la faiblesse de trépasser. Ils furent quittes pour une simple mercuriale. Quand déjà la vie des petits a si peu de prix, il ne faut point s’ébahir si les devins et empoisonneuses qui savent les moyens de tuer les grands sans bruit ni violences, voient reconnaître, à leur juste valeur, les mérites de leur art. On cherchait auprès d’eux, en alternance ou tout à la fois, les secrets de l’amour et de la mort. (« L’Allée du Roi », Julliard, 1981)

Bloom dit: à

« En ce temps là on prisait… »

Aujourd’hui on méprise. Ca fait un tabac; le mépris.

JC...... dit: à

Si on méprise c’est qu’on le vaut bien !

JC...... dit: à

« On s’y querelle, on parle haut », disait justement une chanson de ce temps, « et c’est la cour du Roi Pétaud ».

Royale définition de la République des Livres ! On s’y querelle, on fait les fous, et c’est la cour du Roi Passou…

JC...... dit: à

Je termine, et le propos de cette lecture n’éloigne pas vraiment d’Orwell, le Christopher Caldwell « Une Révolution sous nos yeux ou comment l’Islam va transformer la France et l’Europe »…

Honnête, documenté, précis, Caldwell montre l’erreur des élites qui ont complètement sous estimé les effets sociaux, culturels et politiques de l’immigration africaine musulmane en Europe.

Pas étonnant que le livre, dont le ton libre change heureusement d’avec l’humanisme multicucultureux moisi et rance de nos media, ait obtenu le prix du Livre incorrect 2012 !!!

En parallèle, la lecture du « Miroir de l’âme » de l’ami Georg Lichtenberg, nous fait renouer avec l’excellent honnête homme européen. En histoire, on ne gagne pas à tous les coups.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…suite,…à mon 23 h 31 mn d’hier-soir,… et de la Maintenon de Barozzi à 1 h 03 mn,…

…au innocents les mains pleines,!…loin de là,!…

…il reste plus convenable, d’en rejeter plus que coutumes,!…de toutes les femmes,…objets des calamités aux pouvoirs,!…

…rejets des femmes des partis-pris,…
….des enchaînées, aux clubs de toutes sortes,!…aux associations des clichés,!…
…rejets des femmes esclaves, sans états d’âmes,…
…rejets des femmes des sectes d’argent, et des sectes de la force de persuasion du pouvoir politique,…
…rejet des femmes mafias voués aux cultes des dieux,…
…rejet des femmes soumises et objets vénales et commerciales,!…

…comme on dit ici,…prendre les femmes aux berceaux,!…

…femmes d’artistes,…quels femmes,! pour non moins quels artistes,…

…en fin de compte toute les femmes détournées du regard des hommes,!…

…les femmes une garantie d’escroquerie de tous les sens,…du droit, des lois, de la morale, des évangiles,…
…les hommes et nos canailles de putes soumises,!…de siècle en siècles,!…
…la face cachée de la lune, et du firmament,!…Ah,!Ah,!…Osez,!…Nom de Dieu,…mépriser ces architectures vouées aux barbaries des pouvoirs aveugles interraciaux,!…des sectes,!…des sectes de femmes,!…pour des âmes de marionnettes à nous rendre des épouvantails,!…

…un aspect des réalités d’autres usurières des sens aux abîmes des luttes de classes,!…

…aucune jalousie, a en avoir des miennes,…
…vous les avez toutes,!…Ah,!Ah,!…rien à envier,!…des misères à adorer,!…pour les autres misérables inconnu(e)s,…obscurantistes à Victor Hugo,!…

…si on méprise c’est qu’on le vaut bien,!…notre ( J.C.) aux enflures dans les basses-cours,!…à l’élevages des sangliers domestiques,!…Oh,!…les péteux les femmes enchaînées – esclaves des forces politiques,!…
…vous feriez bien la pûte,…pour la culture, de notre ville,!…of course,!…même sans tabac, ni trompettes,!…qu’on se le dise,!…c’est déjà très ouvert, la mariée,!…c’est la solitude en ma joie des sectes aux Dieux du pouvoir,!…escort-moi,…de ton fric,…la famille des services,!…Ah,!Ah,!…etc,!…pourquoi,!…

…réponse,!…envoyez le bon sens,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…libres, un art plus qu’un devoir,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Le texte de Chandernagore, que j’ai aussi dans ma bibli, c’est vraiment de la merde comparé aux Mémoires de Saint-Simon, qui est le plus grand écrivain français, et qui dépasse tout le monde d’une bonne tête !

JC...... dit: à

Discours de Vide 1er à Toulon, nullité posée comme un étron politique sur une piste d’envol sans décollage !

Cette commémoration du passé, cet habillage mensonger, est le refuge d’un impuissant sur le présent : chômage, déficit, gabegie, pauvreté, insécurité, autorité de l’Etat…

Orwell analysait le totalitarisme avec pertinence, Hollande ânonne, lui, dans le misérabilisme le plus racoleur….

Jacques le F dit: à

« Tous mes ancêtres du Périgord qui devaient être des marranes en arrivant en France (comme la famille de la mère de Montaigne), sont devenus calviniste au XVIè siècle. Celui qui a donné la lignée juive, c’est celui qui habitait le château de Lespinassat un peu au sud de Bergerac, qui, calviniste, n’a pas voulu se plier à l’édit de Fontainebleau et a foutu le camp à Amsterdam, où ses descendants ou lui-même se sont convertis à nouveau au Judaïsme pour ensuite émigrer encore jusqu’en Pologne. Faut suivre, mon Baroz. Depusi le temps que je la serine cette histoire… une histoire juive typique pourtant et européenne. »

Passionnante saga dont vous devriez pouvoir faire quelque chose!
Succès considérable!
Moi non plus, je n’avais pas suivi. je découvre.

Widergänger dit: à

T’as bien raison, JC, mais Hollande, hélas, n’y est pas pour grand chose. Il n’est que la cheville ouvrière de tout un système pourri. J. Attali compare souvent notre époque aux impasses où était acculé l’Ancien Régime à la veille de la Révolution en dépit de toutes les réformes entreprises pour le sauver. Il faut changer de régime. Mais les circonstances n’y sont guère favorables non plus. En général, ce genre de situation engendre la guerre, une conflagration générale qui débloque la situation après quelques millions de morts…

Widergänger dit: à

Mais j’y suis, cher ami. J’y suis… depuis un bon bout de temps déjà. Mais il faut du temps, de l’argent, de la disponibilité d’esprit. Pour le moment ce n’est guère envisageable. Mais j’y suis toujours dans ma tête. Et là, vous n’avez qu’un millième du machin…

Jacques le F dit: à

Widergänger dit: 17 août 2014 à 7 h 14 min
« Le texte de Chandernagore, que j’ai aussi dans ma bibli, c’est vraiment de la merde comparé aux Mémoires de Saint-Simon, qui est le plus grand écrivain français, et qui dépasse tout le monde d’une bonne tête ! »

Saint-Simon peut être fort intéressant mais « plus grand écrivain français » me laisse pantois.

JC...... dit: à

N’ayant pas qualité, hormis un bon sens mis à rude épreuve car atrophié par les études, j’ignore précisément ce qu’il faut faire pour bouger la table envérolée sans casser toute la vaisselle ni blesser les convives !

Cependant, la moindre des choses est de porter notre regard sans compromission sur l’hexagone européen, avant que de jouer à la puissance mondiale pérorant du haut de nos ergots, à l’évidence situés désormais au bout de fragiles prothèses …

Widergänger dit: à

Jacques le F dit: 17 août 2014 à 8 h 06 min
Lisez-le, cher ami, vous verrez. En folio, vous avez en deux tomes les meilleurs passages concentrés dans cette édition. Vous verrez la différence ! Saint-Simon, oui, c’est le plus grand de nos écrivains français. On le découvre lentement, grâce à l’édition savante de Yves Coirault. C’est un très très grand styliste, le plus grand des styliste, qui donne une vie sans pareil à tout ce qu’il raconte. En le lisant vous embarquerez dans un avion à réaction avec des trous d’air ! N’oubliez pas de mettre votre ceinture.

Widergänger dit: à

Hollande, tu as une nouvelle fois raison, JC, oscille entre la démagogie et l’autoritarisme bureaucratique de sa formation d’énarque. Là aussi une impasse, c’est clair. L’Europe est notre horizon. Il ne s’agit plus de nier l’Europe mais de se battre pour faire advenir une Europe des peuples, une Europe démocratique et solidaire. Et, malheureusement, on n’en prend guère le chemin. Et je crains fort que les circonstances historiques n’y soient pas favorables.

Widergänger dit: à

Ce que je suis en train de traduire, JC, n’est pas sans rapport avec ce qui nous occupe. En 1936, Stefan Zweig fait paraître une monographie Castellio contre Calvin sous-titrée « Une conscience contre la violence ». Ses thèmes sont l’humanisme, la dimension internationale, la tolérance, la raison. Pour les penser, il s’inspire d’Erasme (un antisémite, entre parenthèse), il fait valoir une « compréhension bienveillante » et « la volonté de trouver un terrain d’entente tout simplement ». Mais on voit bien où ce genre de concepts et de considération nous mène au Proche-Orient, à l’aveuglement le plus complet quand en face, comme adversaire, on a l’islam. Toutes ces belles vues de l’esprit ne sont que foutaises et fumée face aux barbares, qu’étaient déjà les nazis et contre qui il écrivait alors. On ne croit plus aujourd’hui à toutes ces pieuses sottises, qui l’ont mené au suicide d’ailleurs.

Jacques le F dit: à

Widergänger dit: 17 août 2014 à 8 h 23 min

Je le lis.
Je n’y vois décidément pas « le plus grand écrivain ».

Widergänger dit: à

C’est peut-être que vous n’avez pas lu les passages les plus extraordinaires. Le début des Mémoires (je ne parle pas de la préface) est un peux chiant, il est vrai, avec les récits de batailles. Mais dès qu’il s’agit de la Cour, alors là ça décolle. Chez GF vous avez aussi un volume qui se tient comme un petit roman. Il était d’ailleurs au programme de l’agrégation.

Widergänger dit: à

Vous avez aussi sur le site de La règle du jeu, une conférence d’une jeune femme qui s’est intéressée de très près à Saint-Simon, qui tient des propos éclairants et passionnants sur les Mémoires. Ça dure une bonne heure. Mais ça vaut la peine. Peut-être verrez-vous alors ce que je veux dire quand j’en parle.

JC...... dit: à

L’Europe s’est faite contre la Guerre, avec succès dans les premières années sous l’autorité des Pères Fondateurs, puis s’est défaite à 27 dans une Paix illusoire, mal bâtie, conduisant à une avancée boiteuse.

Elle se fera vraiment « démocratique, solidaire, riche et puissante » dans la guerre à venir qui la rassemblera, ou explosera dans un retour arrière désastreux et nationaliste.

J’ambitionne de voir ça dans les 30 ans à venir…

JC...... dit: à

La nature de la guerre fédératrice à venir est inconnue, naturellement …

Mais sans cet effort partagé, quel qu’il soit, économique, intérieur ou extérieur, social, culturel, religieux, le fonctionnement actuel ne permet pas la survie de l’Europe telle qu’elle est.

Parmi les nations égales, il en est de plus égales que d’autres…

renato dit: à

Denis de Rougemont, qui travailla pour un fédéralisme (intégral) européen à partir de 1947 disait : « L’Europe se fera par ‘helvétisation’ ou ne se fera pas. »

Seulement, pour une grande partie des systèmes en place, il est difficile de renoncer au principe destructeur de l’État-nation (à l’origine de toutes les guerres en Europe), en faveur d’un fédéralisme qui repose sur les municipalités et les régions.

Cependant… « helvétiser l’Europe ?! M’enfin, elle fonctionne tellement mal la Suisse ! »

JC...... dit: à

Le fédéralisme a le « tort » de démocratiser, populariser, la vie politique et sociale des peuples. Beurk beurk…

Fédéralisme communal ? Cantonnal ? Régional ? … un projet odieux, scandaleux, infâme, pour ceux qui dirigent, organisés en castes et pensant « comme des rois élus », les Etat-nations aux pouvoirs régaliens !

renato dit: à

La rhétorique pro-européenne en cours a fait son temps, comme la rhétorique de l’État-nation, par ailleurs. Reste le cancer : la transposition de la forme « État-nation », avec le corollaire d’intérêts que les pouvoirs, pour leur propre pouvoir, transposent dans la construction européenne.

JC...... dit: à

Ce que l’on peut souhaiter, c’est que les outils ouverts comme Internet, le restent, ouverts, et contribuent à « former » lentement l’esprit des européens aux éléments importants de la démocratisation réfléchie des nations en Europe. Ouvrir la pensée.

Chose qui n’est pas réalisée par les diverses Education Nationale, encore trop nombrilistes et figées dans des savoirs passés, détaillés, pas toujours nécessaires à une pensée collective européenne …

bouguereau dit: à

rénato cause comme le manadgeur amazone europe au manageur zimensse amérique du sud..chut c’est confidentiel..ça rgarde pas l’populo

bouguereau dit: à

Ce que l’on peut souhaiter, c’est que les outils ouverts comme Internet

tient jicé qu’est ce tu penses des droits d’accés au réseau..en gros que le site d’amazone soit mettons avec un temps de réponse de 6 nanosecondes et que celui de l’assouline soit « patientez..vous aurez accés dans un certain temps »..t’aurais droit à un petit train pour attation..t’en pesnses quoi toi ques pour le biz?

Jacques Barozzi dit: à

Mon pauvre ML, on ne vous a pas attendu pour savoir quels sont les mérites de Saint Simon. Pas question non plus de le comparer rétroactivement à Françoise de Chandernagor. En revanche, le roman pastiche de cette dernière, son à la manière de… nous fait comprendre comment votre pseudo aïeule s’est fait royalement prendre sur le grand escalier.

bouguereau dit: à

..oui pasque le débat du jour c’est peut être une vue de demain « amazon accorde gracieusement de la bande passante a lassouline à condition d’en dire du bien..du mal ? patientez, toutes nos opératrices sont en lignes »

bouguereau dit: à

« amazon accorde contre rétribution de la bande passante a lassouline à condition d’en dire du bien..du mal ? lassouline is fired jicé is nominatid governor of republic ov bouc »

Jacques Barozzi dit: à

« Ses thèmes sont l’humanisme, la dimension internationale, la tolérance, la raison. »

Traduisez, traduisez, ML, il en restera peut-être quelque chose car en ces domaines vous avez encore tout à apprendre !

bouguereau dit: à

nous fait comprendre comment votre pseudo aïeule s’est fait royalement prendre sur le grand escalier

y’aurait un amazon boot qui analyzrait les strings de caractère des post de dracul et qui lui enverrait 15 pubs d’uzi par jours..plus des prix pour jéruzalème..du jésus de lyon kasher..

bouguereau dit: à

Traduisez, traduisez, ML, il en restera peut-être quelque chose car en ces domaines vous avez encore tout à apprendre !

ha mais le boot lui frait la proposition suivante « si vous achetez 15 jesus de lyon on vous édite vote torchon..vous abandonnez vos droits..seul la gloire interesse le vrai artiss..au bout de 15 ans d’esploitation vote live sera crédité « amazon » comme au temps des pharaons..soyez béni »

radio keupu dit: à

« ferme ta gueule raclure » : bouguereau renouvelle tous les jours son vocabulaire et va chercher des expressions inhabituelles, la grande classe comme dirait JC

Phil dit: à

Le Calvin de Zweig, c’est Hitler. La charge est maladroite mais c’est l’année 36.

bouguereau dit: à

un seul post idiot suffit a t’identifier..le boot pour te pister sra pas dur a programmer..mais comme t’achète tous les bouquins de dracul a « maboul sioniss édition » il fra semblant de pas trop le remarquer..

renato dit: à

D’accord, bouguereau, je cause comme untel ou untel autre, cependant « tu cause, tu cause, c’est tout ce que tu sait faire ». Reste que ce n’est pas un hasard si la crise de la représentation affecte désormais toutes les démocraties libérales. L’État-nation est maintenant trop grand pour répondre aux attentes des gens ordinaires et trop petit pour faire face aux problèmes qui se développent à l’échelle mondiale. Ce qui donne qu’en l’état, l’État ne produit plus de la socialité… certes, si tu prends ta dépréciation du langage populaire pour de la socialisation on est pas sortis de l’auberge…

bouguereau dit: à

Le Calvin de Zweig, c’est Hitler

hof pour les otes c’est l’archevèque de chicago..ça marche aussi..on est en 2014

bouguereau dit: à

« tu cause, tu cause, c’est tout ce que tu sait faire »

les manageur c’est ce qu’ils disent au finiche..t’es allé aux usa dernièrement ? t’as vu comme leur état nation est en déroute ? foireux!

bouguereau dit: à

certes, si tu prends ta dépréciation du langage populaire pour de la socialisation on est pas sortis de l’auberge…

j’aime beaucoup..tu devrais postuler comme manageur amazon..avé laccent de houston un peu truqué t’as la rhétorique qui va bien

bouguereau dit: à

moi je dis que tu socialises rénateau..et bien..avec le langage qu’y faut tellement que tu agis..tu pourrais presque gagner de l’argent avec..presque..y a beaucoup d’appelé et peu d’élu..tu causes tu causes..bien certes mais tu causes..huuuurkurkurkurk

renato dit: à

Bon, avec un pack de 12 dans le ventre dès 11 heures, il a lu le post comme il a pu.

bouguereau dit: à

Bon, avec un pack de 12 dans le ventre dès 11 heures, il a lu le post comme il a pu

..pas les nerfs rénato..et puis tu crois que le populo est callé au 50’s avec une rhétorique kanapa..le boot t’as pas retenu en short liste pour le poste..mais il te propose une promo sur le jésus comme lot de consolation..histoire de pas te laisser l’impression que toi tu causes pas pour rien

JC...... dit: à

Résumons :

Le capitalisme c’est la tyrannie
Le communisme c’est la tyrannie
Le fascisme c’est la tyrannie
L’islamisme c’est la tyrannie

Le socialisme c’est rien du tout
Le nationalisme c’est passéiste
L’écologisme c’est étroit
Le féminisme c’est con

Le libéralisme c’est le moindre mal …

Le mariage c’est le bonheur !
Orwellien ….

bouguereau dit: à

jicé comme tu ne réponds pas aux questions délicates du réseau censitaire..t’es toujours en short list..mais gaffe botter en touche est certes une excellente technique mais tout le monde l’utilise..c’est pas un critical sukcess factor

renato dit: à

Bien, pour revenir au réel : 16°C (61°F) ; précipitation 0% ; humidité 68% ; vent 8 km/h (5 mph).

D. dit: à

Bouguereau, au lieu de perdre votre temps ici vous feriez mieux de faire comme moi, partir.

bouguereau dit: à

partir

revenir..le temps passe dédé..t’as pas faux

D. dit: à

Bouguereau, je me suis contenté de vous donner un conseil. Je ne vous ai pas demandé de me répondre.
Vous êtes très fat, parfois, savez-vous ?

bouguereau dit: à

Vous êtes très fat

ta gueule raclure

ueda dit: à

J’ai beau me creuser (la cervelle, hein), je ne trouve rien à dire.

Sinon que je trouve notre Boug’ bien insultant pour un sultan, même si Dédé est une crevure.

un des meilleurs commentateurs de la RdL dit: à

D. dit: 17 août 2014 à 11 h 29 min
vous feriez mieux de faire comme moi, partir.

J’approuve cette motion.
Adieu.

un des meilleurs commentateurs de la RdL dit: à

Ah, vous me regretterez, certes, mais ma décision est irrévocable : vous ne me reverrez plus.

radio keupu dit: à

tiens, je vais éructer comme bouguereau; « ta gueule raclure de dracon » (dracon c’est lui comme dirait JC qui fout sa merde partout)

ueda dit: à

Reçois mon coup de savate, canaille d’usurpateur, chien de Dédé!
Avorton!
Pseudophile!
Euh… Jocrisse!

Madame Plus dit: à

(la jalousie est un vilain défaut)

Mais ça ne se commande pas !!! !!!

(Faut pas réver)

ueda dit: à

Widergänger dit: 17 août 2014 à 8 h 35 min
il s’inspire d’Erasme (un antisémite, entre parenthèse)

Votre ferveur de converti à un néo-judaisme imaginaire vous rend à l’occasion sot et paranoïaque, mon cher WG.

L’anti-judaisme d’Erasme (et, si vous voulez, sa judéophobie) est un problème théologique et historique abondamment discuté.
Pratiquer l’anachronisme péremptoire vous interdit par avance d’y comprendre grand chose.

Madame Plus dit: à

Rêver…

Attention au balai dit: à

Jacques Barozzi dit: 17 août 2014 à 10 h 43 min
Mon pauvre ML,

La concierge est nostalgique aujourd’hui

Widergänger dit: à

En effet, Phil. C’est aussi ce qu’écrit Weidermann :

« Dans l’adversaire de Calvin, Castellio, il voit la figure de l’anti-idéologue qui, au mépris de la terreur et de l’intolérance, lutta si longtemps avec des mots jusqu’à ce qu’il meure, épuisé par un long combat, vaincu. Que Zweig avec son plaidoyer en faveur de la tolérance et de l’entente ait récolté dans la dernière période de sa vie, avant tout dans le cercle des émigrés, intolérance et incompréhension, c’est à peine s’il est capable de le comprendre.

Mais ce sont les années des choix et de la détermination. Stefan Zweig écrit encore à partir d’un monde et sur un monde qui n’existe plus. Son idéal est sans utilité, irréaliste, ridicule et dangereux. Ses analogies n’ont plus de pertinence pour le présent, où l’adversaire est tout-puissant. À quoi bon la tolérance dans un monde où toutes les valeurs pour lesquelles on vit et on écrit soi-même, menacent d’être foulées au pied. »
(Weidermann)

Ce qui est étrange aussi, comme le souligne à nouveau Weidermann, c’est qu’après la montée au pouvoir des nazis et après que ses livres eurent été interdits en Allemagne, il ne bouge pas et ne publie pas là où tous les écrivains anti-nazis publient leurs ouvrages, chez Querido ou Allert de Lange à Amsterdam. Il est paralysé.

Widergänger dit: à

Mais voui, mais voui, mon petit ueda, brave con, va…!

renato dit: à

Le champion de l’arbitraire : si l’on est pas d’accord avec ses conclusions on est con.

tonton dit: à

« le populo est callé au 50′s avec une rhétorique kanapa. »

Tu vois bouguereau, ya des moments où tu te lâches et c’est dangereux.

Fournier dit: à

Le libéralisme comme le nationalisme c’est passéiste.
Comme l’écrit bouguerau t’auras peut-être pas les codes JC quoique t’en penses.

du pareil au même dit: à

si l’on est pas d’accord avec ses conclusions on est con.

Comme toi avec ton galimatias!

renato dit: à

Un autre qui s’est fâché avec le concept d’opinion ?

club alpin dit: à

ce n’est pas zweig qui aurait rédigé un krimi pour dépasser son blocage ..

Et un murano pour renato, un dit: à

renato dit: 17 août 2014 à 12 h 25 min
Le champion de l’arbitraire : si l’on est pas d’accord avec ses conclusions on est con

ueda dit: à

Widergänger dit: 17 août 2014 à 12 h 22 min
Mais voui, mais voui, mon petit ueda, brave con, va…!

Allons, allons…

Que voulez-vous, mon ami, vous lisez certes beaucoup de littérature mais vous n’êtes pas historien.
Il y a quelque chose de naïf dans vos références qui montre que vous n’avez jamais pratiqué cette discipline, mais seulement reçu des autres ce que vous prenez pour vérités d’évangile,

Vous avez du mot « historien » une compréhension tellement extensive que vous y incluez, en toute bonne foi je n’en doute pas, des polygraphes comme l’estimé Attali, essayiste et homme d’affaires avisé avant tout.

Une bonhommie m’envahit ce matin, jour du Seigneur.
L’enfant qui hurle en permanence dans notre ami WG va bientôt me rendre paternel!
(Ça na va pas durer)

Widergänger dit: à

Non, pas du tout, c’est simplement que ueda ignore volontairement l’époque où Stefan Zweig écrit, ignore l’antijudaïsme meurtrier des polonais à la même époque et ignore enfin le lien manifeste antre antijudaïsme et antisémitisme au cours des âges. Beaucoup d’ignorance pour un connard qui n’a de cesse d’ignorer l’histoire juive et les raison profondes de son malheur.

renato dit: à

Et voilà le gars aux artères bouchées avec son miroir à 2 balles.

on se rebiffe dit: à

Lonsdale c’est du casse-dalle,on veut du toto sinon rien!

Rain man dit: à

ueda dit: 17 août 2014 à 12 h 39 min
L’enfant qui hurle en permanence dans notre ami WG va bientôt me rendre paternel

Un autiste doit être entouré de beaucoup d’amour.

sur la pointe des pieds dit: à

mon commentaire était subversif ^^

Jacques Barozzi dit: à

Pour un autiste, qu’est-ce qu’il cause le ML !
Mais il n’entend rien : on lui parle d’Erasme et il répond sur Zweig…

kicking dit: à

se la jouer long bras pour des tartes à la crème..

de Suisse dit: à

subversif ^^

Avec du totomaltine, ça ferait BOUM!

kicking dit: à

Un autre qui s’est fâché avec le concept d’opinion ?

mais mais on met sa rage où on peut! (arf arf arf)

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…réduire l’humanisme à des putes fédérales aux services d’états,…

…même les bordels d’ Hitler en prennent un coup de vieux sur la race  » bon arien « , à la croix de guerre,…en fioles à reproduire,!…

…t’a gueule,!…t’est de la fioles made of germany 1942-rétro,…
…aucun droit,!…classer en récupération avec juives  » golda-mayeur « ,!…

…on te fabrique t’a soeur à cordes à gazza,!…

…un peu les générations spontanées,…t’a ta puce dans l’os,…pour ramasser en mini-jupe,!…of course,…you are free,!…

…tous des K.K.K.,…l’Alchimie fédérale d’un pays à l’autre,…les Iznogouds à nos Pacha,!…ministrables,!…aux lavages de cerveaux for Môyen-Âge,!…Bons pour les services,!…
…vite mes godes-électriques,!…
…Mon-Cul-te,!…quelle bonne heure,!…

…mes fiancées,…mais qui en veux de ces vraies demeurées,…l’industries des porcheries politiques,!…Impérial Trust C°,…
…la cochonne en boîte sur mesures,…à l’Hôtel Tutti-Frutti des Panzer-€UROPA-Land,!…Ah,!Ah,!…la Catastrophe-des idéologie programmées,!…

…limité la concurrence, déloyale,!…le noeud à Charlemagne,…battez monnaies,!…la bite en l’air,!…Ah,!Ah,!…

renato dit: à

Mais… est-ce de la rage ou du vinaigre ?

Madame Plus dit: à

(Surtout ne pas admettre quelle mendicité casse le plus)

kicking dit: à

bon, faudrait passer le dimanche à chercher la différence entre une chanterelle et un cornichon maintenant?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…y a pas à dire,…Magnifique, de la synthèse,…en cour,!…un dessin,!…Ah,!…etc,!…

renato dit: à

Ça dépend beaucoup de comment on les conserve.

JC...... dit: à

Comment pouvez vous reprocher à notre cher Wanderer sa singularité quasi monstrueuse, alors que vous tombez en pâmoison devant la moindre gargouille de Notre Dame de Paris ?

Comme dirait Bouguereau, qui me fait de plus en plus penser au rebelle admirable Lucifer : « ça me troue le culte ! »

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