de Pierre Assouline

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Anéanti par le nouveau Houellebecq

Anéanti par le nouveau Houellebecq

S’il y a un livre qui doit être séparé du bruit qu’il fait si on veut le juger pour ce qu’il est, c’est bien tout nouveau roman de Michel Houellebecq quel qu’il soit. Evacuons donc le secret sur le contenu, l’embargo jusqu’au 30 décembre, les versions pirates numérisées, le buzz, le marketing, la rumeur, la consigne d’embargo  qui précèdent sa sortie (le 7 janvier en librairie) et oublions un instant la mise en scène du texte par l’auteur même, le seul à obtenir de son éditeur un emballage selon son goût avec reliure et couverture cartonnée (sur le modèle allemand, parait-il), marque-page en tissu rouge comme un signet de reconnaissance pléiadisant l’auteur par anticipation, typographie de la titraille et mise à page adaptée à sa conception de la chose à commencer par le titre de son huitième roman anéantir (730 pages, 26 euros, Flammarion) gravé en lettres rouges sur fond monochrome blanc inspiré par « l’album blanc » de Beatles, titre qui se signale par sa minuscule initiale. Rarement un livre à prétention littéraire a été ainsi traité par son auteur à l’égal tant d’un objet que d’un produit. Des exigences de star. Mais après tout, c’est bien le moins pour l’écrivain français vivant le plus traduit et le plus lu dans le monde comme c’est partout écrit (on n’ira pas vérifier). Allez savoir pourquoi on attend beaucoup d’un roman de plus de 500 pages, on lui prête a priori une grande ambition et un vaste projet, beaucoup plus que, disons, au format-Modiano ou à l’épaisseur-Michon, c’est bête mais c’est ainsi.

Paris 2026. Dès l’incipit, on est transporté dans le couloir de la mort à proximité du néant. Ca se veut un thriller mais sur ce plan-là, Grangé, Chattam, Minier, Thilliez n’ont pas de souci à se faire. Il y a bien un mystère, avec pentagones, schémas, cercles à l’appui de la main même de l’auteur mais j’avoue n’avoir même pas cherché à le résoudre. Très vite, le pourquoi du comment, on s’en tape. Probable que l’auteur aussi. L’enquête, ou ce qui en tient lieu, nous indiffère. Tout pour les personnages, rien pour l’intrigue. Il avait du mal à convaincre lorsqu’il a expliqué, lors de sa conférence à la Sorbonne du 2 décembre dernier, que ses romans n’avaient aucune structure. C’était pourtant vrai et anéantir en témoigne : ça part dans tous les sens.

L’un des personnages principaux, pur polytechnicien dans un monde d’énarques inspecteurs des finances, nommé Bruno Juge, est ministre de l’Economie et des Finances (toute ressemblance etc). Dans le rôle du couple, on trouve Prudence, personnage saisi en pleine mutation végane, et Paul Raison son mari, un haut-fonctionnaire de la direction du Budget proche de la cinquantaine, quelqu’un qui a toujours vécu « sur le côté » dont le ressenti semble bien être celui de l’auteur. Un peu jeune pour être hanté par la mort mais c’est une question de tempérament. Son père, un ancien des services secrets, est très mal en point. Il ne peut plus parler, ce qui est regrettable car les attentats se multiplien. Les Raison, un couple parvenu à « une sorte de désespoir standardisé ». Le déclin, quoi. Air connu sous cette signature.

Ce serait une catharsis si anéantir reflétait l’époque, mais il colle à l’actualité dans ce qu’elle a de plus ordinaire, médiocre et éphémère. Si encore il nous renvoyait quelque chose de l’air du temps, mais non. Il nous parle d’une époque où les analyses de Christophe Guilluy sur l’état de la France sont jugées « déjà anciennes », forcément. Mais anéantir n’est-il pas lui-même déjà daté à l’aube de sa parution ? De quoi est-il question ? Panneaux solaires chinois, campagne électorale, psychologie des boomers, transferts de technologie, Breyvick, solitude dans la ville, taux de fécondité, écolofascisme, nihilisme, AVC, droit successoral, gène égoïste, misère sexuelle, Rassemblement national, Zemmour, guerre commerciale Pékin-Washington, rêves, chaos, Islam, biotechnologies, dentistes séfarades, le Lambeau, euthanasie, rêves encore, campagne électorale, déficit de notoriété, rêves… (inventaire non exhaustif). Et puis l’amour, toujours, dont il répète que c’est son sujet principal. Mais va-t-on vers la littérature pour retrouver le menu du 20 heures de France 2 ? Une ambiance parfois « Baron noir », espoir vite déçu car c’est bien moins cruel.

Notre compassion va aux dizaines de traducteurs d’anéantir de par le monde qui auront à préciser en note de bas de page qui sont ces Français nommés François Lenglet, David Pujadas, Jacques Martin, Michel Drucker, suffisamment importants pour être enrôlés par l’auteur dans son grand roman -sans parler de Bruno Le Maire en majesté quoique en loucedé. C’est inutilement digressif et bavard. Lorsque Paul doit consulter un chirurgien à l’Institut Gustave-Roussy, cela nous vaut une page de biographie de Marcel Grosménil pompée dans le Maitron (il faut emprunter la rue qui porte son nom pour aboutir à l’entrée du Centre de lutte contre le cancer !) et à une autre sur la politique à Villejuif (où il se trouve !). A ce train là, on est soulagé à la pensée du pensum de 1500 pages auquel on a échappé.

Tout cela est si français mais d’une France tellement plate, banale, quotidienne. On s’ennuie ferme comme Aurélien avec tout et tous page 215, sauf que nous, on a encore 500 pages à s’enquiller. Car on a tout de même envie de savoir où il veut en venir à défaut de découvrir ce que ce roman dit d’autre que ce qu’il raconte – mais que raconte-t-il au juste, c’est peut-être le vrai mystère. Les houellebecquiens les plus inconditionnels (autrefois les Inrocks, désormais le Monde), aiment à le faire passer pour un écrivain versé dans la sociologie sauvage mais il en faudrait plus pour que anéantir connaisse le destin des Choses. C’est d’une lecture peut-être plaisante, entendez que ca se lit sans déplaisir malgré l’ennui qui gagne le lecteur, car Houellebecq sait faire ; il a du métier ; mais à côté du livre de Georges Perec, c’est insignifiant. Pourtant, si l’on s’accroche, c’est que tout de même, il ne s’agit pas de n’importe qui mais de Houellebecq et l’on n’imagine pas qu’il va nous balader si longuement et si longtemps pour rien, sans but et sans objet. On veut savoir où il veut en venir car on n’envisage pas de quitter ce livre avec le goût amer du « tout-ça-pour-ça ». Et pourtant…

D’aucuns voudront une fois de plus faire passer Michel Houellebecq pour un styliste, ce qu’il n’est en rien (la charité bien ordonnée du début d’année nous fait soudainement oublier le nom de celui qui le compara jadis au cardinal de Retz). Cela ne signifie pas que son roman soit dépourvu de style, loin de là. Mais l’écriture d’anéantir, plus encore que dans ses précédents romans, est si platement conventionnelle qu’elle endort. Rester vivant, certes, mais surtout rester éveillé, ce qui ne va pas de soi (il ne suffit pas, comme l’un de ses personnages insomniaques, de regarder des documentaires animaliers la nuit à la télé). Le ton est à l’image de ce qu’est devenu son radical nihilisme d’autrefois : mou. A croire que l’auteur s’est embourgeoisé en se mariant ; pourquoi aurait-il été le seul à y échapper, après tout il est humain.

Mais rassurez-vous, il y en aura toujours pour se pâmer devant cette « écriture blanche » quand bien même son livre ne paraitrait pas chez Minuit. Au fond, cette fois, elle ressemble à sa reliure. Une chose d’autrefois avec le charme du suranné et ses limites aussi. Généralement, l’humour, l’ironie, le goût de la litote, le second degré le sauvent :

« Elle avait même le souvenir demi-honteux de s’être, le soir de son inscription à la fac de médecine, masturbée devant une affiche de Bernard Kouchner en meeting qui décorait sa chambre, ce n’était pourtant qu’un meeting du parti socialiste, il n’avait même pas de sac de riz ».

Sauf que cette fois ils se font plus rares, étouffés par le souci didactique et c’est lourd, mais lourd… Un exemple parmi d’autres :

« Ce n’étaient pas seulement les oiseaux qui se cachaient pour mourir, selon le titre francisé du célèbre best-seller d’une auteure australienne, qui avait par ailleurs donné lieu à une série télévisée encore plus célèbre et plus rémunératrice ».  (p. 656).

Bizarre que les correcteurs aient laissé passer « les images saint-sulpiciennes de la Vierge » (p. 252) alors que, depuis La femme pauvre de Léon Bloy, lorsque l’adjectif se veut péjoratif,          « sulpicien » suffit. Des incongruités (« l’amour ou un sentiment analogue ») y côtoient des formules à l’emporte-pièce (« Une amélioration des conditions de vie va souvent de pair avec une détérioration des raisons de vivre, et en particulier de vivre ensemble ») pour ne rien dire des jugements expéditifs et des généralités lorsque le moraliste se permet, par exemple, de liquider en un paragraphe les recherches de René Girard sur le désir mimétique : « Amusante sur le papier, cette théorie est en réalité fausse ». La postérité de l’anthropologue ne devrait pas s’en remettre.

Les cent dernières pages tranchent avec le ton qui les précède. A la fois plus nerveuses, plus surprenantes, plus poignantes. Forcément, un cancer de la mâchoire. Une descente aux enfers décrite dans le détail. Là au moins, on se dit qu’un peu de transcendance pourrait se glisser, ou à défaut, l’ombre d’une spiritualité, mais non, rien. Ceux qui, depuis quelques années, avaient crû pouvoir l’annexer, avec sa collaboration médiatique, au catholicisme, sinon à l’Eglise voire au christianisme, en seront pour leurs frais (voir Misère de l’homme sans Dieu. Michel Houellebecq et la question de la foi, sous la direction de Caroline Julliot et Agathe Novack-Lechevalier, 416 pages, 14 euros, Champs/Flammarion). De son propre aveu, de ce côté-là, il a « un peu laissé tomber ». On chercherait en vain l’ombre de Huysmans dans les couloirs de Bercy. Dommage, on n’aurait pas fait le voyage pour rien. Au lieu de quoi on en ressort anéanti. Et l’on ignore toujours pourquoi anéantir doit impérativement s’écrire avec une minuscule initiale, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas à l’étranger au vu des couvertures de Annientare, Vernichten, Ekmidenizo…

A part ça, réjouissons-nous, une belle rentrée littéraire s’annonce.

(Photos Fabrice Coffrini et Philippe Matsas, dessin MrT-cartoons)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 270 Réponses pour Anéanti par le nouveau Houellebecq

et alii dit: à

Plaignons les anglophones qui ne goûteront jamais au charme de nos emmerdements, et quelle que soit votre opinion sur le verbe macronien, que vous déploriez qu’il soit conspué par des emmerdeurs ou que vous vous réjouissiez des emmerdements qui attendent les réticents à la piqûre, reconnaissez-le: rien n’est plus français qu’un président qui vous emmerde.
sur slate traduire!

renato dit: à

Vous savez sans doute, Jean Langoncet, que l’objectivité n’existe pas. Il y a la version des faits — l’interprétation — et la signification que chacun leur colle dessus selon ses opinions.

JiCé..... dit: à

Nous sommes tous objectifs, c’est le refrain des historiens…

Jazzi dit: à

Clopine aux prises avec ses contradicteurs attitrés, ça faisait longtemps !
C’est le temps retrouvé de la RDL ?

JiCé..... dit: à

C’est le temps perdu…. !

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas pourquoi le lourdaud, un obscur bedeau, sorte de gremlin visqueux, activiste pour un groupuscule identitaire catho d’extrême-droite, qui d’éponge le front avec le moindre fond de soutane qui vint à passer sous ses yeux qui lui sortent de la tête,
s’obstine à neologiser sur mon pseudo. Ce marteau a déjà eu son compte.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, il a retrouvé sa moitié infernale, ça l’excite.

Alexia Neuhoff dit: à

Dans le dernier opus du « grantécrivain », le personnage de Catherine (petite amie bouddhiste de sa jeunesse) : « plutôt mignonne, au caractère facile et gai, qui adorait baiser ». « Elle savait contracter sa chatte, qu’on appelle yoni dans sa religion, et qui avait un goût sucré, inhabituel. » Prédisposition (sans doute) pour s’inscrire en école de vétérinaire…

Marie Sasseur dit: à

Un grand mystère.

« C’est dans cette brèche justement que, miracle de l’écriture, il tisse ses plus belles pages mystiques, dans un lien déchirant avec l’au-delà. Un au-delà pour lequel les personnages féminins, seules capables de générosité et de don de soi jouent le rôle de passeuses. Lui permettant d’entrevoir fugitivement l’existence de ce Royaume inaccessible. »

https://www.la-croix.com/Culture/Houellebecq-ecrivain-religieux-2022-01-05-1201193294

Marie Sasseur dit: à

« On chercherait en vain l’ombre de Huysmans dans les couloirs de Bercy. Dommage, on n’aurait pas fait le voyage pour rien »

Ce qui est drôle, c’est que cette petite méchanceté porte en elle une idée qui aurait plu aux jésuites de l’Essec…
Il faut beaucoup trop de finesse d’esprit pour développer cela sur ce blog,  » pas au niveau ».

A bientôt, je dois faire un petit voyage. Et pas pour rien.

Jazzi dit: à

Comme un vieil air démodé de chez Morand, Marie Sasseur nous joue le rôle de la Femme pressée !

Marie Sasseur dit: à

Comme dit: Sasseur vous emmerde.
Vous finirez bien par ne plus être toxiques.

Jean Langoncet dit: à

renato, vous semblez crispé sur la question assez étriquée des antivax et du pass vaccinal. Mais après tout pourquoi attendre du coucou Suisse qu’il découvre un autre horizon que celui de sa pendule ? Bonne journée

renato dit: à

Quel autre horizon, JL, le vôtre ou celui défini par les 205 décès de hier ?
Cela dit il y a eu vote ou pas ?

Janssen J-J dit: à

@ je dois faire un petit voyage. Et pas pour rien

moi aussi, je dois aller faire mon caca du matin, et ça presse, purée !…

et alii dit: à

démerder est valide au scrabble: démerdez vous

Jibé dit: à

Ce Welbeck est un long texte donc peu de ceux qui l’auront en mains ici vont l’avoir fini dès ce soir ou demain, ce qui fait que l’on n’a pas fini de ne rien dire sur un livre que presque personne n’a lu.

renato dit: à

Par ailleurs, JL, il y a les droits et les devoirs, et il serait plutôt stupide de croire que l’un prime sur l’autre : ils sont complémentaires. Bon, il est vrai que l’on doit désormais subir l’arbitraire des uns et des autres ; que les militants ont pris la place des intellectuels et ainsi de suite. Mais, est-ce que vous êtes assez démocratique pour comprendre et accepter les différences ou pas ?

renato dit: à

que l’un prime sur l’autre > que les uns priment sur les autres

Jibé dit: à

Lu l’article de La Croix, où l’on nous dit que Welbeck aimerait croire mais qu’il ne peut pas. Ah, le thème de l’impuissance, chez Welbeck… L’effet structurant des religions s’est effondré chez les Modernes, déploration! Dépression! Misère de l’homme sans dieu.
Il y a 7 ans, le copain économiste de Welbeck Bernard Marris se faisait tuer avec l’équipe de Charlie, c’est tout ce que m’inspire pour le moment, la parution de ce livre aujourd’hui.
Une de mes dernières grandes manifs, après. Avec plein de catholiques zombies, comme disait Todd.

Jibé dit: à

Les devoirs ne priment pas sur les droits en démocratie. En monarchie, oui. C’est basique et macron sait très bien ce qu’il dit quand il ose balancer une contre-vérité constitutionnelle alors qu’il est le premier magistrat de France.

Jibé dit: à

Ah, JJJ, si vous passez: ce matin, Bruno Latour chez Demorrand sur France Inter. Très clair mais trop vague selon moi, trop de généralités, mais a co-écrit un mémo qui doit valoir la peine d’être lu.

renato dit: à

Je n’ai pas dit que les devoirs ne priment pas sur les droits, mais qu’ils sont complémentaires.

renato dit: à

Pardon,

Je n’ai pas dit que les devoirs priment sur les droits…

closer dit: à

Mon amie espagnole était bien ennuyée pour traduire les propos de Foutriquet (copyright Onfray). Et la presse espagnole aussi.
Elle avait le choix entre un mot trop poli et un autre trop grossier…

En anglais, il semble que « piss off » soit un équivalent acceptable…

renato dit: à

Est-ce de mon devoir de me faire contaminer par un-e qui revendique son droit de ne pas se vacciner ?

et alii dit: à

libé:
Les deux journées de débats des 7 et 8 janvier s’inscrivent dans un conflit délétère qui dure depuis près de trois ans entre les chercheurs favorables aux études de genre ou dites «décoloniales» et ceux qui n’y voient que l’expression d’un repli «identitaire». Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, pourrait y prendre part.

D. dit: à

Il y a bien meilleur contradicteur de Clopine que moi. A commencer par Clopine elle-même.

et alii dit: à

Des robots aux traits et aux comportements de plus en plus humains sont présentés au salon de l’électronique de Las Vegas. «Des robots qui se mélangent aux humains, cela arrivera un jour», estime le créateur britannique du robot Ameca. De quoi mettre en lumière la théorie de «la vallée de l’étrange», qui dit que la fascination des robots peut se transformer en peur si le robot est trop proche de l’aspect humain.
mimesis, quand tu les tiens
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/innovations-terrifiantes-ou-bijoux-de-technologie-les-robots-humanoides-se-devoilent-a-las-vegas/

B dit: à

A bientôt, je dois faire un petit voyage. Et pas pour rien.

Pour l’amour ou la drogue, ou encore l’argent ?

D. dit: à

Vous partez en voyage, Bérénice ?

B dit: à

Non, pensez vous! En plein hiver et seule, bof. Je n’ai pas de compte en Suisse à remplir, pas besoin de m’aprovionner en opiacés, pas d’amant qui attend dans des charentaises, mocassins, apresski, boots, basketts.

et alii dit: à

Éric Sadin, La Vie algorithmique. Critique de la raison numérique, Paris,
Dans cet essai, Éric Sadin se propose d’explorer un phénomène qui a progressivement envahi le quotidien de tout utilisateur d’objets connectés, jusqu’à le coloniser aujourd’hui dans sa quasi-intégralité, à savoir la captation et l’exploitation des données numériques massives mises en relation pour identifier des corrélations : les Big Data. Ce processus est décrit par l’auteur comme « une sorte de “fission nucléaire” continuellement expansive et partout disséminée, qui trouve son origine dans le mouvement historique de numérisation progressive du monde, dont nous saisissons aujourd’hui et avec force qu’il instaure un nouveau type d’intelligibilité du réel constitué au prisme des données » (p. 25).
https://journals.openedition.org/lectures/17973

racontpatavi dit: à

Comme ça, le post Houellebecq ne sera pas le plus court en commentaires!

et alii dit: à

2decembre c’était une conférence, un sacre ou un coup d’état?

Pesseaud Jean dit: à

Houellebecq c’est notre Paul Bourget: des idées, des thèses parfois intéressantes, du flair pour sentir l’époque, mais comme Bourget il passera avec ladite époque car ce n’est pas un artiste. Ça restera une curiosité pour historiens des idées.

Pesseaud Jean dit: à

On peut encore préciser que Houellebecq décrit l’enveloppe de la vie contemporaine : ses peurs, ses frustrations, son marasme – on reste dans la « symptomatologie »…
Littérairement, c’est en dessous de Gilbert Cesbron ou Michel de Saint-Pierre.

Pesseaud Jean dit: à

Toujours pas compris l’emballement de Fernando Arrabal et feu Dominique Noguez pour M.H.

Pesseaud Jean dit: à

Après avoir lu deux ou trois de ses livres, je n’arrive pas à en ouvrir d’autres..
Houellebecq aurait dû prendre exemple sur Baudelaire (qu’il admire tant) et Flaubert : haïsseurs de leur époque bourgeoise pétrie de laideur, ils faisaient un pas de côté en recherchant la beauté à tout prix. Ça leur a valu des procès. Aujourd’hui on encense la laideur dans laquelle Houellebecq se complaît à outrance.
Quelle drôle – et dramatique – inversion!

Damien dit: à

Je suis fort d’accord avec Marc Court : « La comparaison avec Montherlant relève en effet, on vient de le relever, du n’importe quoi. » Dame clopine se prend pour une grande critique ! Moi j’ai toujours aimé Montherlant : Les Bestiaires, Service inutile, Le Chaos et la nuit, etc. Une belle prose française, que semble haïr Dame Clopine. Elle prétend aimer Proust : je suis sûr que c’est de la gaudriole ! Désolé d’être méchant, Dame Clopine, mais un peu d’humilité vous irait davantage. Vous avez des avis trop tranchants, sur des choses qui vous dépassent. Il y a un mot pour ce genre de personne : « savantasse ». Il est utilisé par l’excellent La Bruyère, mon auteur de chevet. J’aime tout le monde, sur ce blog, sauf les délires clopinesques.
— Sinon, j’ai réceptionné mon exemplaire d' »anéantir ». Il me reste à le lire. J’ai demandé à la vendeuse si elle l’avait lu. « Pas encore », m’a-t-elle répondu.
C’est un bel objet, comme on a dit. On le contemple de l’extérieur, et c’est chouette. Reste à l’ouvrir et à entrer dans cette prose de derrière les gaots, à défaut peut-être de génie intégral. Quoi qu’il en soit nous verrons.

Damien dit: à

Erratum : « prose de derrière les fagots »

Damien dit: à

Un exemple d’utilisation du mot « savantasse » :

« Quoiqu’il fit : « brum ! brum ! » tout le temps en redressant sa longue taille, au tremblement de son bras sur le mien, surtout à la pâleur insolite de son nez, un bon gros nez de savantasse, cramoisi par l’étude et la bière de Munich, je sentais combien il était ému… » — (Alphonse Daudet, L’empereur aveugle, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, pages 230-231.)

C’est comme si Daudet avait connu notre Dame Clopinesque !

pourmapar dit: à

Bravo et merci Pesseaud Jean et Damien,vous faites monter les posts M.H. avec sensibilité et compréhensive intelligence!

lmd dit: à

Je m’aperçois que pas assez au fait des chose de l’alpinisme, je n’avais jamais perçu que le Cervin et le Matterhorn sont la même montagne. Je me suis toujours figuré le Cervin comme une parois rocheuse terriblement haute et abrupte que les alpinistes champions gravissent en été et le Matterhorn comme un enfer de glace et de neige pour champions hivernaux.

Grooving High avec les champions Parker et Dizzy :
https://www.youtube.com/watch?v=oslMFOeFoLI

pourmapar dit: à

Bon, je ne rentre en aucune façon dans la polémique de Damien.
Je viens ici pour le loisir calme de la lecture.

pourmapar dit: à

Il neige en plaine, chez nous!

Damien dit: à

Un exemple de « savantasse » chez l’immense La Bruyère :

« Eurypyle se pique-t-il d’être bel esprit ? S’il est tel, vous me peignez un fat, qui met l’esprit en roture, une âme vile et mécanique, à qui ni ce qui est beau ni ce qui est esprit ne sauraient s’appliquer sérieusement ; et s’il est vrai qu’il ne se pique de rien, je vous entends, c’est un homme sage et qui a de l’esprit. Ne dites-vous pas encore du savantasse : « Il est bel esprit », et ainsi du mauvais poète ? »

Cela se déguste, n’est-ce pas Mère Clopine ?

D. dit: à

Une seule année-lumière c’est approximativement 10 millions, non pas de kilomètres, mais de millions de kilomètres…
Donc en milliards de kilomètres ? Je vous écoute ?

D. dit: à

Bérénice ?

Janssen J-J dit: à

@ Jibé, salut l’ami… Oui, j’ai entendu Latour chez les 2 Morand du jour (Paul et Nicolas)… Je n’attache pas d’importance au contenu de ce qu’il a pu raconter, mais comme j’allais chez Leclerc chercher « le MH »… j’en ai profité pour commander le nouveau « Mémo ».
Sur l’un et l’autre, je vous dirai un jour mon sentiment…
Merci pour notre mémoire parallèle commune : Demorand a salué Bernard Maris… Comme vous, le 11/01/15 fut ma dernière grande manif à Paris… Je pense toujours à cet homme qui avait plus de fantaisie que Thomas P… Puis, tous les 7 janvier, je pense à « Soumission », et puis…, aujourd’hui à Latour, qui nous incite à mettre les bouchées doubles contre l’ennui et la nécessité d’atterrir sur d’autres sols, et de changer de perception de nos « adversaires » habituels…
Je vous souhaite une bonne fin de semaine, Jibé… une bonne marche et/ou une bonne lecture…

(*pmp/rptv : – des retraités du village m’ont invité à taper le carton au tarot cette aprèm avec eux… Je pense avoir réussi mon « atterrissage » local…, donc j’ai accepté leur invitation, je vais en profiter pour tester leur sensibilité « de chasseurs écololo largement bleu Marine ». On sait jamais… s’il y en aurait pas un qui échapperait aux stéréotypes identitaires de la nostalgie au « vieux sol ». Des fois que… Hein ?… faut se bouger partout, se remuer des cocotiers) –

Paul Edel dit: à

Long entretien de Houellebecq dans « Le monde »(5 heures + quelques verres de vin blanc) daté d’aujourd’hui, avec un gros titre fracassant, une information capitale : » C’est avec les bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature. » Oyez oyez. !!. C’est un évènement qui change les perspectives et modifie l’histoire littéraire. De Dostoïevski à Céline, de Choderlos de Laclos à Sade et Bataille, de Thomas Mann à Beckett et Thomas Bernhard, méditez tous cette affirmation, car il faut rouvrir nos classiques dans cette perspective. Kafka sur son seau à charbon doit vaciller.

et alii dit: à

selon M.H
3L’humour ne sauve pas ; l’humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les événements de la vie avec humour pendant des années, parfois de très longues années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquemment jusqu’à la fin ; mais en définitive la vie vous brise le coeur.
. Au bout du compte, il n’y a plus que la mort.
Voir sur https://citations.ouest-france.fr/citation-michel-houellebecq/humour-sauve-humour-sert-definitive-128390.html
Voir sur https://citations.ouest-france.fr/citation-michel-houellebecq/humour-sauve-humour-sert-definitive-128390.html

Pesseaud Jean dit: à

Je vous lis souvent Paul Edel et vous êtes de bon conseil.
Merci encore.

Jazzi dit: à

« C’est avec les bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature. »

Houellebecq serait-il le narrateur du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert ?

« je vais en profiter pour tester leur sensibilité « de chasseurs écololo largement bleu Marine » »

N’oubliez pas d’enfiler votre gilet jaune, JJJ !

lea levy dit: à

Michel H
mais en définitive la vie vous brise le coeur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang-froid et d’humour qu’on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le coeur brisé. Alors, on arrête de rire. Au bout du compte il n’y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n’y a plus que la mort. »

et alii dit: à

le pastiche:

Après un premier opus talentueux et remarqué, «Rhésus», on attendait le second roman de Héléna Marienské chez POL. Elle publie, contre toute attente, un recueil de pastiches chez Héloïse d’Ormesson. Agrégée de lettres, l’auteur a subi, pour l’occasion, huit désincarnations, se transformant tour à tour en Houellebecq, Tallemant des Réaux, Céline, La Fontaine, Angot, Montaigne, Ravalec et Perec (cet ultime pastiche consistant à réitérer l’exercice de «la Disparition», roman acrobatique auquel manquait la voyelle e).

MARIENSKE H 2007©Matsas philippe drsp.jpg
Philippe Matsas
Héléna Marienské
C’est sexy en diable, surprenant, jubi­latoire. S’inspirant de faits divers que la morale des auteurs choisis approuve, Héléna Marienské réussit une extraordinaire «Restriction du domaine» qui restera non seulement comme le meilleur pastiche de Houellebecq, mais peut-être comme ce qu’il aurait produit de meilleur, s’il l’avait écrit
obs

Clopine dit: à

Damien, bien sûr que cela se déguste, surtout si vous saupoudrez le tout d’un catholicisme borné et d’une vanité,elle,sans bornes !

Janssen J-J dit: à

@ « N’oubliez pas d’enfiler votre gilet jaune, JJJ ! »

merci jzmn, inutile le GJ…, ils savent que je débarque d’un autre monde sans parachute doré, un banal écolo de gauche urbain parti de sa crotte depuis longtemps et le désir chevillé d’y retourner… ils ont tous des gosses qui ont fait à peu près la même chose, alors vous pensez, l’histoire de l’enfant prodigue, en connaissent la chanson… Même les gilets rouges ou verts leur font même pu grand chose, ont pas cette nostalgie… Seraient caps de m’dire : « votre copain parisien gay, là, sur la rdl, i serait pas un peu limité avec les paysans chasseurs, i ferait pas son complexe de tête de veau, par hasard ? »… Vais essayer de vous défendre, et leur faire le coup des « bons sentiments », … Michel a raison, c’est une pratique de la littérature la plus difficile qui soye !…
Bàv,

lmd dit: à

J’ai moi aussi écouté Bruno Latour à la fin de mon petit déjeuner (du coup j’ai fini la galette des rois).
J’ai été intéressé par la façon dont Bruno Latour réveille le sens de certains mots : prospérité, qu’on entend habituellement dans le registre de la consommation et du déséquilibres des richesses ; B.L. dit, lui, que la prospérité est un résultat, quand ont fait prospérer des méthodes. des pratiques, des idées ; des idées que les écologistes devraient travailler à faire prospérer.

et alii dit: à

il y a un blogue d’une doctorante dédié à M.H.
La question du rire me turlupine depuis longtemps;donc
citation:
« Parce que, dans nos sociétés, il est important que les gens aient honte d’être eux-mêmes ; il se pourrait même que la honte y soit devenue le moyen de dressage essentiel. Vous vous plaignez dans nos échanges précédents, cher Bernard-Henri, d’être considéré comme quelqu’un qui n’a pas d’humour ; il se pourrait que ce soit là votre qualité la plus rare. Qu’est-ce que l’humour au fond, sinon la honte d’éprouver un sentiment réel ? Sinon une espèce de tour de force, une pirouette d’esclave élégant devant une situation qui demanderait, normalement, désespoir ou colère ? Alors, oui, on comprend que l’humour soit aujourd’hui placé extrêmement haut. »
https://houellebecqblog.wordpress.com/tag/rire/

Janssen J-J dit: à

@ l’histoire littéraire. De Dostoïevski à Céline, de Choderlos de Laclos à Sade et Bataille, de Thomas Mann à Beckett et Thomas Bernhard, (…) Kafka…

L’histoire littéraire de Paul, elle est pas très genrée ! hen… Y’a du boulot pour la révolution des bons sentiments, anéfé, chez les mâles blancs dominants de l’histoire de la littérature mondiale. En seriez-vous un prototype patenté, Paul…? Quelle déception, ce serait pour moi… Ourgh !

Jazzi dit: à

Le léZard fait la tournée des squares haussmanniens : un inventaire divers et varié malgré un style particulier !

Jazzi dit: à

C’est l’histoire littéraire qui est genrée, JJJ, pas spécialement Paul qui, lorsqu’il y a lieu, n’hésite pas à nous parler des romancières : Virginia Woolf, Marguerite Duras, Ingenor Bachmann…

bouguereau dit: à

En seriez-vous un prototype patenté, Paul…? Quelle déception, ce serait pour moi… Ourgh !

au début de l’hinternette y’avait les enlargement pilz..polo yen a pas telement abusé..mainant y’est trop tard polo

bouguereau dit: à

c’est ça la question!

chte la rtourne la pouphiasse

bouguereau dit: à

un inventaire divers et varié

tant qu’y a pas dcul c’est épyphénoménal

bouguereau dit: à

quand ont fait prospérer des méthodes. des pratiques, des idées

y’a que le monde au balcon qui prospère..les autres qu’il mange du pain dfesse..qu’il dit pbr

bouguereau dit: à

Houellebecq serait-il le narrateur du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert ?

gustave c’était le code civil..lui c’est la prose solvay..sur le papier le choix est pas cornélien qu’il dirait daumier

bouguereau dit: à

» C’est avec les bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature. » Oyez oyez. !!

..pour les suisses & rénateau y’en a pus..ce sont des tireurs au cul

bouguereau dit: à

Donc en milliards de kilomètres ? Je vous écoute ?

danlcul ça doit faire mal quelle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

i walk with zombiez qu’il dit jambon..en passant dvant les boulangries et les crémiers il a du flipper..mais quel homme de grand courage que c’est ce gars là

bouguereau dit: à

« Elle savait contracter sa chatte, qu’on appelle yoni dans sa religion, et qui avait un goût sucré, inhabituel. »

c’était pas une catholique zombiz qu’il dirait ljambon..mais on est pas à la synagogue qu’elle répondrait alesquia

D. dit: à

Je connais pleins de gens qui ont contracté leur chatte à la SPA. Par contre pour Yoni je sais pas. L’année des Y, peut-etre.

D. dit: à

Il est grand temps de te convertir, Clopine.

D. dit: à

Va te confesser et tout ira bien mieux tu verras.

Petit Rappel dit: à

« Femme folle à la messe, «  disait le bon Rabelais. « La conversion de Clopine » pourrait offrir le titre d’un joyeux Curiosa. illustré par feu Dubout, bien sûr..,

D. dit: à

pourmapar dit: à

Il neige en plaine, chez nous!

…ça sentait la contrepéterie, mais finalement non, j’ai rien trouvé.

D. dit: à

Quoique. Faudrait demander à Angèle pour être bien sûr.

MC dit: à

Le Monde d’hier ; Annonce du décès d’ Antoine Faivre; un grand chercheur s’en est allé.

D. dit: à

Ce n’est pas très récent. Sa disparition remonte à plusieurs semaines… je l’aimais bien.

D. dit: à

Bon je pense avoir tout dit. Le temps est venu pour moi de quitter ce blog.

D. dit: à

J’ai entendu dire un jour que Paul Edel avait un blog. Il faudrait que j’aille voir à quoi ça ressemble et ce qui s’y dit. Mais je n’en connais pas l’adresse. Si c’est bien je demanderai peut-être ma mutation là-bas.

Bloom dit: à

Au bout du compte, il n’y a plus que la mort.

Non…!!!!!?
La vie serait donc bien cette histoire qui se termine mal?
Pour une révélation, c’est une révélation.
Une véritable épiphanie (passe la galette houelbette!)…

“Is there life before death? That’s chalked up

In Ballymurphy. Competence with pain,

Coherent miseries, a bite and a sup,

We hug our little destiny again.”

― Seamus Heaney, North

Ou encore Yeats, célébré par Maylis Besserie. Célébrer la Vie. Yes.

MC dit: à

En effet, D, 19 Décembre, mais le Monde ne l’a annoncé qu’hier.

modeste mignon dit: à

Pendant un mois j’ai travaillé à Cervinia, tous les soirs la montagne pavanait sa variétè de couleurs, de lumières, la visibilité changeait selon la météo, et la promenade à l’hotel au froid était un parcours magique.
Où sont les neiges d’antan, et la jeunesse qui allait si vite .

Jibé dit: à

Oui, j’ai lu l’entretien du Monde entre Welbek et un Birnbaum plus que séduit. Ne parle que peu du style et assène quelques banalités bien senties. Donnerait envie de lire le roman, ne serait-ce qu’à cause du personnage de Prudence (il aime les noms connotant les vertus, le chien c’était Clément) qui semble fort beau.
Ceci dit on ne peu que rire en imaginant sa grâce l’auteur vautré sur son lit et buvant son vin blanc, desséché par force clopes, et envisageant le monde, la vie et dans quel état gère… 5 heures devenues trois pages pleines, dont la une du Monde des Livres -mais voilà pourquoi il paraît le vendredi 7 janvier, ce bouquin! Le jour du Monde des Livres, yep!

Jibé dit: à

euh, dans quel état j’erre, bien sûr…

Jibé dit: à

JJJ
je vais acheter ce Mémo, aussi.
Vous tapez le carton avec le local, moi je viens de tirer les rois avec les voisins, une frangipane exquise, le voisin de l’ouest étant boulanger. Je pense que la prospérité selon Latour lui aurait plu, de même qu’au voisin du sud, viticulteur qui commence à se dire vigneron (parce que c’est mieux perçu désormais, sic) mais je n’ai pas osé la ramener sur le sujet Latour -leur dire qu’il nous reste 11 ans, j’ai pas eu le coeur. On a parlé rugby: en ces terres de foot, ça les passionne pourtant.

MC dit: à

En effet Paul Edel, ce n’est plus de la critique, mais de la lévitation. . On peut aussi relever : «  le rêve est aux origines de toute activité frictionnelle . Moi , j’écris quand je me réveille » sic ou « vous savez, au moment où on corrige les épreuves d’un roman, on peut supprimer tout ce qu’on veut » ( Non?). On ne nous epargne pas les lectures de jeunesse : « le premier livre qui m’a marqué, c’est les Contes d’ Andersen » ( voila du nouveau!) la fin de Human Bondage, qu’il n’a peut être lu que par les extraits qu’en donnaient les livres d’ anglais de l’époque l’a vu plongé dans » une transe de pleurs ». Ici un effort pour une formule qui frappe, dans cette morne plaine de lieux communs. On passera sur un Schopenhauer dont l’analyse de la tragédie reprend dans deux cas sur trois le trop couru (?) Aristote. On apprend que la Carte et le Territoire avait pour sujet la mort, ce qui ne paraissait guère, mais il faut s’adapter. « On n’arrive jamais à imaginer à quel point c’est peu de choses la vie des gens » est un truisme qui même Birbaum au délire «  la mort est au poste de commandement, Pascal en a tiré les conséquences (?!) et Houellebecq creuse le sillon ». Là le lecteur a envie de crier «  Arrête ton char! ». Cependant, on apprendra que papa H lisait Joseph de Maistre, que le fiston pourrait devenir royaliste ( bonne chance avec les Orléans!) et, (horresco référens !) cultive des amitiés avec ces catholiques réactionnaires si vilipendes par une certaine MS qui « lui son devenus des amis » . Il n’est pas question de groupuscule d’extrême droite, mais on y est presque. Il y aurait pourtant eu des choses à dire sur le roman lui-même, poser la question du choix du Prénom de Prudence,quand on évoque un tel contexte, mais on comprend assez vite qu’un tel article est tout sauf une. Critique du roman. MC

Jibé dit: à

Je n’ai pas osé leur dire non plus, j’ai pas eu davantage le coeur, qu’on va tous mourir.
Trop dur, trop neuf, trop brutalement neuf.

Damien dit: à

Clopine m’écrit :

« Damien, bien sûr que cela se déguste, surtout si vous saupoudrez le tout d’un catholicisme borné et d’une vanité,elle,sans bornes ! »

Je vous répondrais que, certes, je suis hélas vaniteux — je ne suis pas un saint. Mais vous critiquer, vous, devient tout de suite un crime de lèse-majesté, semble-t-il, comme Damien s’attaquant à Louis XV et finissant écartelé. Alors que moi, non. Quant à « catholicisme borné », pourquoi ? Je vais à la synagogue tous les vendredis ou presque. Je suis croyant, mais ma foi est imparfaite, bien sûr. Peut-être parce que je vous parlais de La Bruyère, admirable moraliste chrétien ? Vous devriez quitter un peu Proust, qui ne vous réussit guère, et vous mettre à La Bruyère. Je vous en préconise la lecture pendant deux ou trois ans, si vous tenez. Après, ça ira mieux !

Jibé dit: à

« le rêve est aux origines de toute activité frictionnelle . »
euh, MC, frictionnelle?
On n’avait pas le même exemplaire du Monde (2e colonne sur la Une)…

renato dit: à

Sidney Poitier est mort.

Jibé dit: à

renato
non non, vous n’avez pas dit que les devoirs priment sur les droits, j’avais bien relevé, c’est macron qui l’a dit. D’où ma remarque le concernant.

Jean Langoncet dit: à

Dear Prudence, won’t you come out to play
Dear Prudence, greet the brand new day
The sun is up, the sky is blue
It’s beautiful and so are you
Dear Prudence won’t you come out to play
Dear Prudence open up your eyes
Dear Prudence see the sunny skies
The wind is low the birds will sing
That you are part of everything
Dear Prudence won’t you open up your eyes?
Look around round
Look around round round
Look around
Dear Prudence let me see you smile
Dear Prudence like a little child
The clouds will be a daisy chain
So let me see you smile again
Dear Prudence won’t you let me see you smile?
Dear Prudence, won’t you come out to play
Dear Prudence, greet the brand new day
The sun is up, the sky is blue
It’s beautiful and so are you
Dear Prudence won’t you come out to play

vedo dit: à

Sur devoirs et droits, j’avais déjà mentionné Simone Weil. Vais relire.

Pesseaud Jean dit: à

Lu, il y a quelques minutes!

Alexandre Lacroix
Aujourd’hui à 16 h45 sur facebook :
Et voici ma chronique du nouveau Houellebecq (avec un brin d’ironie désabusée, comme il se doit…)
« L’immense succès de Sérotonine, paru début 2019, avait placé les éditeurs devant une situation embarrassante. Avec près de 800 000 exemplaires écoulés, le roman de Michel Houellebecq avait rapporté environ 17,5 millions d’euros de chiffre d’affaires pour le seul Hexagone. Une aubaine, mais l’auteur était lent et cyclothymique, il lui avait fallu près de quatre années pour achever ce livre, et le précédent, Soumission, l’avait occupé cinq ans. Comme il donnait tous les signes extérieurs d’un délabrement physique avancé et qu’il avait déjà 62 ans à l’époque, il ne serait probablement capable de produire encore qu’un ou deux romans du même calibre. Sa carrière s’achèverait sans doute par des poésies sombres pouvant prétendre à un tirage honorable, sans plus. Ce fut alors que le DSI (directeur des systèmes d’information) du groupe d’édition, qui, normalement, ne prenait aucune initiative sur la stratégie littéraire, proposa une solution originale. La dernière génération des ordinateurs Watson développés par IBM – ceux qui avaient battu les champions de Jeopardy en 2011 et qui maîtrisaient les ambiguïtés du langage ordinaire – avait fait des progrès fulgurants grâce au deep learning. N’était-il pas possible de programmer l’une de ces intelligences artificielles (IA) pour écrire le prochain Houellebecq ?
Les quatre principaux paramètres de cette programmation furent décidés en accord avec l’auteur. 1. Le héros devait avoir une vie affective et sexuelle désastreuse, son mariage devait être un naufrage. L’IA poussa le bouchon assez loin, mais le résultat était marrant : « Depuis dix ans, il n’avait pas baisé, et encore moins fait l’amour avec Prudence, ni avec qui que ce soit d’ailleurs. » 2. Le héros devait avoir un rapport difficile au vieillissement et à la mort de son père. 3. La société de consommation devait lui procurer des joies compensatoires épisodiques. Pour les décrire, Watson piocha dans le corpus de Houellebecq, en recyclant le Grand Marnier de Sérotonine : « Le Grand Marnier est un alcool exceptionnel, et trop ignoré ; Paul fut cependant surpris de ce choix, dans son souvenir Hervé était adepte de sensations plus âpres […]. Hervé se féminisait peut-être. » Et bien sûr, il lui fut facile d’actualiser quelques phrases d’Extension du domaine de la lutte, qui avaient fait la marque de fabrique de l’auteur, en consultant les sites de la grande distribution : « ‘‘Il faut bien manger quelque chose”, se répétait-il avec sagesse devant son tajine de volaille Monoprix Gourmet. » (Des accords commerciaux furent passés avec les entreprises concernées par ces placements de produits.) 4. Pour le style, l’IA fut entraînée à imiter la phrase classique, d’une extrême épure, mais dont la sobriété n’est qu’une politesse contenant un excès d’émotivité et de tendresse, de Gustave Flaubert…»
La suite est à retrouver sur le site de philomag.com :
https://www.philomag.com/…/aneantir-de-michel…

Janssen J-J dit: à

@ Damien qui se prend pour le régicide Damiens
@ il nous reste 11 ans… et des poussières d’étoiles
@ le monde du vendredi, ouiyep j’y avions point pensé ! Je croyais que le jeune Birnb… ne dirigeait plus la rubrique de Josyane… !
@ la Frange en i-panne, comme ils disent pour la galette des rois Louis XV avec une goulée de cidre
@ finalement, ils ont voulu différé le tarot à demain samedi… Se sont tous mis à vouloir d’abord m’écouter lire les premières pages du Welbec que j’avais apporté sous blistère, ils connaissaient pas le gars, sauf un qui nous a parlé d’un vague dentier avalé…
Bon… A plusssss, ++++

Jean Langoncet dit: à

Oui, vedo, citation totalement sortie de son contexte et placée dans celui d’une volonté de s’affranchir de l’état de droit vu comme un frein à la prise de mesures prétendument efficaces (!) ; autrement dit, une citation à laquelle on fait dire le contraire de ce qu’elle dit (elle peut se rattacher au principe de résistance à l’oppression) pour les besoins de la cause du moment

D. dit: à

renato dit: à

Sidney Poitier est mort.

Je suis désolé mais je ne vois pas qui c’est.

D. dit: à

J’ai cherché sur Google et oui, je l’ai reconnu. Je ne savais pas qu’il s’appelait Sydney Poitier.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, Simone Weil évoque des obligations et non des devoirs.

renato dit: à

Droits et devoirs sont complémentaires, JL : payer ses impôts, p. ex., est un devoir. Puis, appelez ça comme bon vous semble, personne ne vous oblige à utiliser un mot plutôt qu’un autre : have a nice trip.

Jean Langoncet dit: à

Vous ergotez renato ; comme le chef de l’état (de droit) et garant des institutions ergote en petit coq

D. dit: à

Les gens n’ont aucune idée de la gravité que constitue, par leurs paroles, leurs écrits, leur comportement, une séparation d’avec Dieu, quelquesoit la religion pratiquée.
C’est absolument gravissime. Ce devrait être pour ces gens-là le point d’attention central. Je frémis et tremble pour tous ces pauvres gens qui ont été séduits par le relativisme. Les enfants bâtards non instruits ou les simples seront les moins à plaindre. Mais les autres. Ceux qui, pourtant instruits ont choisi la transgression. Ce sera terrible pour eux. Ils imaginent ne pas être concernés…mais qu’ils ouvrent les yeux : si des saints peuvent vivre en enfer durant leur vie terrestre, où donc vivront les mécréants dans l’éternité ? Je vais vous le dire : là où Dieu ne sera pas du tout mais où règne complètement le diable et ses tourments infernaux. Je ne plaisante pas.

renato dit: à

Tiens, en voilà un pour lequel si on n’est pas d’accord avec lui on ergote !

Jean Langoncet dit: à

Disons que vous ergotez en profondeur ; il faut bien se distinguer d’une manière ou d’une autre, n’est-ce pas ?

D. dit: à

Oui oui oui je le connais renato. Simplement je ne savais pas qu’il s’appelait Sydney Poitier. J’aimerais ne pas avoir à le répéter une troisième fois. Merci.

Jean Langoncet dit: à

Cela dit, la distinction entre obligation et devoir mérite peut-être d’être creusée

renato dit: à

Si vous le dites ça doit être vrai, JL.

bouguereau dit: à

et les donneur dlçons dédé..dans quelle étagère

bouguereau dit: à

payer ses impôts, p. ex., est un devoir

thoreau en prizon qu’il dit lrénateau

renato dit: à

Puisqu’il s’agit d’évidences il n’y a rien à creuser.

D. dit: à

JE NE SAVAIS PAS QU’IL S’APPELAIT SYDNEY POITIER.

VOILA.

Jean Langoncet dit: à

(get busy, fly)

D. dit: à

Je ne suis pas donneur de leçon mais lanceur d’alerte.

renato dit: à

Enfin, bouguereau, si vous utilisez les services (routes, etc.) vous payez vos impôts. Dans le cas contraire vous allez vivre en marge et vivez de votre potager…

Janssen J-J dit: à

@ Bloom, (qui connaissez Percival Everett, ce me semble, SV et Jibé et jzman… sans doute aussi), je me permets de vous rappeler le roman de cet auteur US rendant un hommage burlesque à celui qui vient de nous quitter : « Pas Sidney Poitier »… ci dessous quelques arguments CC du roman, et quel plus bel hommage à « Devine qui vient diner ? »
—-
« Venu au monde au terme d’une ahurissante grossesse de vingt-quatre mois, un enfant répondant au patronyme de Poitier se voit affublé par une mère aussi rebelle qu’excentrique de l’impossible prénom de Pas Sidney, lequel semble n’avoir d’autre vertu, le temps passant, que de condamner son fils à rejouer dans la « vraie vie » certains des rôles interprétés par l’acteur principal du célèbre film des années 1960, Devine qui vient dîner Z. En contrepartie de ce menaçant destin, sa mère, à sa mort, lègue également à l’enfant une colossale fortune issue des dividendes d’actions jadis acquises par elle clans une jeune entreprise du nom de CNN, fondée par son vieil ami, Ted Turner. Flanqué d’une Jane Fonda en tenue d’aérobic, l’extravagant roi des médias prend en charge la formation de l’orphelin, qui s’initie à la gestion de son patrimoine tout en se découvrant pourvu de surnaturels dons d’hypnose… et d’une embarrassante capacité de séduction. Victime de la concupiscence érotique de son environnement féminin immédiat, en butte à la brutalité raciste des forces de police comme à l’hostilité de ses camarades d’université, tétanisé par les fantasques conseils d’un très déconcertant professeur de « philosophie du non-sens » du nom de Percival Everett, et maintes fois sauvé du désastre par son capital en dollars, Pas Sidney Poitier progresse dans l’existence comme dans un champ de mines, au fil d’un roman d’initiation aussi drolatique que grinçant, dans une Amérique contemporaine confrontée au pesant héritage de la question raciale.///
Je l’ai souvent recommandé à des amies politiquement correct.es, quoiqu’un zeste foutraques. Bàv,

D. dit: à

catholicisme borné… mais heureusement qu’il est borné. C’est bien parce qu’il est borné qu’on ne se retrouve pas avec les hambes dans le vide en passant les ravins.
Ceux qui devraient s’inquiéter beaucoup, maus vraiment beaucoup, sont ceux qui ont posé leurs propres bornes là où ils ont voulu, parce que ça leur plaisait bien comme ça.
C’est l’illustration du péché originel dans toute sa splendeur: je crois connaître donc je fais comme ci et comme ca et n’importe comment.

une main dit: à

Ergoto renato est!
Amen.

racontpatavi dit: à

Impossible de trouver un exemplaire du dernier Miche Houellebecq chez mon distributeur de presse habituel vers les 18 h15 ce soir alors que je croyais qu’il en avait érigé une pile en présentation!
Tout est bloqué au dépôt à Rungis!
L’éditeur et surtout le distributeur est surbooké pour les livraisons!
Disponible pas avant lundi, les enfoirés!
Ont-ils organisé la pénurie?
(Déjà plus de 70 exemplaires de réservés de manière ferme dans cette boutique de province..)
C’est parti pour les 400 000 exemplaires…

bouguereau dit: à

l’illustration du péché originel dans toute sa splendeur

dédé il est du malin..jeul savais

bouguereau dit: à

la distinction entre obligation et devoir mérite peut-être d’être creusée

y’avait des devoirs de vacances mais pas dobligations qu’elle dirait bonne clopine

renato dit: à

Tiens, maintenant la question des droits et des devoir ce ne serait qu’une minutie ?

racontpatavi dit: à

70 exemplaires pour 420 librairies (à minima )cela fait déjà 294 000 exemplaires sans compter les bureaux de tabac et les grandes surfaces!
Ready success!

bouguereau dit: à

C’est bien parce qu’il est borné qu’on ne se retrouve pas avec les hambes dans le vide en passant les ravins.

c’est assez bien amené dédé..hon dirait bipbip -belle traduc- qui met à lepreuve wile ethelbert

bouguereau dit: à

surtout si vous saupoudrez le tout d’un catholicisme borné et d’une vanité,elle,sans bornes !

bonne clopine elle croit au catholicisme qui tombe dans les ravins et aux petites vanités mesurés..c’est son droit..hassez defendabe..sans trop de devoirs aphérants particuliers..meussieu courte est fait aux 4 pattes cassées

Claudio Bahia dit: à

bonjour à tous, je vous souhaite une heureuse nouvelle année, et je formule des voeux pour nous tous:
pour le Brésil:
la fin du bolsonarisme,(élections présidentielles en octobre) avec tout ce que cela peut signifier, la fin du desmatamento de la foret de l’Amazonie et du cerrado, du négationnisme antivaccin, des réactionnaires adeptos de la force des armes (police, armée), etc
pour la France:
la fin du macronisme et de sa startup france & co, avec tout ce que cela peut signifier, la fin de l’illettrisme, du clientélisme merkelien, du féminisme outrancier, donc plus de sans-papières et de connes-soeurs (oui, les soeurs et consoeurs ont le droit d’être connes, comme tout le monde, au même titre que peuvent l’être les confrères, donc connes-soeurs), la fin du decerebramento généralisé dans les écoles publiques, la fin du sociologisme à la mode de Grenoble, un contrôle plus sévère du port du couteau, etc.
pour moi:
la mort du New York Time, si possible pour cause de faillite frauduleuse, et pourquoi pas, repris par The Onion !!, la fin du wokisme, du décolonialisme, du progressisme, du racialisme, du fascisme actuel à la mode de Central Park, du déconstructivisme, de l’agenouisme (c’est mauvais pour la sinovite), oui, je suis en rage, et pourtant je ne souhaite pas un cancer de la prostate à Judith Butler, c’est dire….
Pour JJJ:
de réduire ces remontées de filets de poissons pourris au strict nécessaire, trop c’est pas bon pour la santé mentale et pour les nerfs; je lui souhaite de pratiquer souvent l’oblomovchina, surtout quand on habite maintenant à la campagne, comme moi.
Pour DHH:
à la caution morale et humaniste de ce blog, je lui souhaite une longue vie de grand-maman et/ou grand-tante adorée de toute une grande famille, et de continuer à nous instruire avec sagesse et bonne humeur.
pour Et Allii:
heureuse vie et bonne humeur et continuer vous aussi de nous intéresser par vos interventions documentées.
pour Soleil-Vert:
beaucoup de lectures scientifiques et échiquiennes (échiquiennes ??), et l’espoir , pourquoi pas, de voir un français vainqueur du prochain tournoi des candidats.
pour Bougereau: ta gueule !
pour Patrice Charoulet:
pourquoi pas une belle victoire de Valérie Pécresse, votre candidate si j’ai bien compris. Elle au moins ne risque pas de se faire un cancer de la prostate.
pour D:
réduire les endives et continuer dans l’humour .
pour Bloom:
poursuivre dans la bonne humeur vos interventions hiper-interessantes (quand je les croise, mais je ne suis pas souvent ici)
pour tous les autres: BONNE ROUTE ET BONNE SANTE

bouguereau dit: à

Moi , j’écris quand je me réveille » sic

vieille technique qu’a éventé toutafé le divin dali..havec quelques vistemboires chutant havec bruit qui vont bien

bouguereau dit: à

keupu se dépaïze mal..ac les moutons en écosse il était plus vrai

bouguereau dit: à

Annonce du décès d’ Antoine Faivre

c’est pas mal ses bouquins..mais j’ai comme l’impression de lire l’histoire de lerotisme et du cinéma cochon meussieu courte..ils sont trés rare ceux qui ont de la ferveur

B dit: à

France! Amazonie européenne!

bouguereau dit: à

France! Amazonie européenne!

pas exactement..il y avait les eaux et foréts que le libéralisme a bien niqué..thoreau dmande a rénato une disserte de 4h sur les droits et les devoirs..en français..sinon au coin

Nicolas dit: à

Et moi qui faisais des blagues pourries à partir de l’interview qui a été publiée sur l’appli numérique du Monde depuis le 30 décembre.. c’est pas comme si Passou avait de lui répondre… bref Birbaume m’a tout l’air d’être complètement mystique, interview tout en nuance, mdr

Nicolas dit: à

Velbecq c’est le genre à dire qu’il croit en Dieu sur son lit de mort.

Janssen J-J dit: à

Merci Claudio B. pour vos bons vœux en général et aux particuliers… Permettez-moi de souhaiter plein de choses positives à votre charmante épouse et à votre fils studieux. A titre particulier, je vous souhaite de voir mourir le New York Time pour cause de faillite frauduleuse, disparaitre le wokisme des éveillées, le décolonialisme, le progressisme, le racialisme, le fascisme actuel à la mode de Central Park, le déconstructivisme, et l’agenouisme… Et de ne constater que l’essor des passions gaies remonter de vos filets chaque matin… De surtout ne pas vous endormir trop longtemps sur la canapé d’Oblomov, au milieu du pré. Car beaucoup en sont morts trop prématurément…
La SANTE, surtout… et un bien beau voyage en Suisse post bolsonarienne, au printemps prochain pour fêter vos jeunes 80 ans. Bàv,

Phil dit: à

Birnbaum, sans e, poirier, comme l’arbre qui Gracq pas

Marie Sasseur dit: à

Que de jalousie et de ressentiment, c’est incroyable.
En même temps, sur un blog qui est la référence, la référence du Houellebecq bashing 2.0, il ne faut pas trop accorder d’importance à ce paparazzitage, pas au niveau.

Enfin une consolation, une chance, j’ai reçu une belle photo, qui pourrait entrer dans un book de reconnaissance pour Houellebecq,  » Vous êtes lu d’ici », et je dois dire que ce lecteur fait très fort, il détient sûrement un record de hauteur, ce vendredi 7 janvier 2022, a 14h.
Je relève le challenge.

et alii dit: à

oui, claudio, bonne santé, et meme, si vous arrivez à ramener une petite plante européenne à repiquer chez vous, belles lumières sous vos cieux dont nous rêvons toujours,avec un heureux climat que nous régulerons tous ensemble;
à bientôt!

Janssen J-J dit: à

Je ne connaissais Tony Faivre…, ni sa spécialité, l’Esotérisme… ni son traité de l’Hermétisme, une somme qui m’avait toujours paru un brin obscure… J’espère que le Ph D. Marc Court nous briefera un Petit Rappel des apports de cette sommité, je crois qu’ils furent assez longtemps des compagnons de route, mais pas dans la même Loge d’appartenance. Il se peut d’ailleurs que je puisse me tromper… En ce cas, toutes mes excuses au défunt et mes condoléances au-x survivant-s,

Jean Langoncet dit: à

@Tiens, bouguereau

C’est ton passeport pour l’ENA ; pour l’ENS tu apprendras à repasser ta chemise avec les trois plis réglementaires dans le dos. Pour ton passe-temps et pour te détendre du gland trois minutes, tu pourras t’intéresser au bloc de constitutionnalité et à la poésie de Bukowski. Enfin, tu pourras reconnaître la supériorité de Stendhal sur Flaubert en ce qu’avant d’écrire, il prenait le ton sur le code civil (et non l’inverse)

et alii dit: à

@une main;j’ai entendu que la chanteuse BARBARA AVAIT DU être opérée quatre fois d’une main, ce qui l’empêcha de devenir pianiste !
j’ai remarqué que c’était souvent comme ça ; l’obstacle se dresse précisément entre notre désir et nous d’une manière irréversible! ici,la main empêchant le devenir pianiste;

renato dit: à

Vous êtes amusant JL, ne pas vous donner de quoi ruminer ce serait dommage.

Jean Langoncet dit: à

Mais quelle fine mouche faites-vous, renato

Janssen J-J dit: à

j’avais remarqué la bévue flaubert vs code civil, mais bon j’ai préféré rien dire, Bolsonaro m’aurait dit de m’occuper de mes Onions et de laisser filer les remugles…, j’en ai laissé la primeur à pauledel, mais JL veille sur l’orthodoxie du rock n’roll et de la country folk et il en faut…

et alii dit: à

PHILOMAG SUR ANEANTIR:
comme si le tout avait été écrit par une intelligence artificielle.

C’est en tout cas l’analyse qu’en fait Alexandre Lacroix,
c’est tout? tout ça pour ça?

et alii dit: à

SUR PHILOMAG
Le poète Tomas Tranströmer, lauréat du prix Nobel de littérature en 2011, est décédé à l’âge de 83 ans. L’occasion de relire cette chronique, que lui consacrait Alexandre Lacroix en 2012, à l’occasion de l’édition des œuvres complètes de l’écrivain suédois.
Lorsque l’Académie de Stockholm a remis, en 2011, le prix Nobel de littérature à Tomas Tranströmer, la presse française a réagi par l’incompréhension. Le fait que Tranströmer soit complètement inconnu et suédois alimentait le soupçon de favoritisme, et j’avoue avoir eu la même méfiance. Quelle erreur ! L’œuvre poétique de Tranströmer est tout simplement

et alii dit: à

Mort de l’écrivain hongrois Imre Kertész
SUR PHILOMAG

Bloom dit: à

Il n’aura échappé à personne (et à 3J & Jibé) que Poitier est un nom français. Il semblerait que les ancêtres du père Bahaméen de Sydney aient été des esclaves échappés des plantations de sucre de Saint-Domingue (Haiti).
Il fut longtemps l’un des seuls Noirs à être autre chose qu’une arpette sur les écrans d’Hollywood. Un Géant s’en va, encore un, qui nous laisse dans un monde de plus en plus peuplé de nains…

Claudio Bahia, tous mes voeux pour 2022!

B dit: à

En même temps, sur un blog qui est la référence, la référence du Houellebecq bashing 2.0, il ne faut pas trop accorder d’importance à ce paparazzitage, pas au niveau.

Je ne sais si je lirai ce dernier , admettez que minoritaire vous risquez fort si ce MH est aussi insipide que la critique le laisse entendre de défendre une tasse peu nourrissante pour votre esprit si exigeant et aussi coupant qu’une lame gillette, aussi précis qu’un laser utilisé avec compétence.

https://www.rasage-classique.com/6688-1291-rasoir-gillette-gii-omega-587.html#/145-couleur-noir
Ceci est un rasoir.

B dit: à

Mort de l’écrivain hongrois Imre Kertész
SUR PHILOMAG, il aurait dû choisir un autre endroit.

et alii dit: à

Une biographie du capital-risqueur et entrepreneur Peter Thiel, le courtier de pouvoir énigmatique, controversé et extrêmement influent qui se trouve à l’intersection dynamique de la technologie, des affaires et de la politique

Depuis l’époque de la bulle Internet à la fin des années 1990, aucune industrie n’a fait de impact mondial plus important que la Silicon Valley. Et peu d’individus ont fait plus pour façonner la Silicon Valley que le milliardaire capital-risqueur et entrepreneur Peter Thiel. Des technologies que nous utilisons au quotidien au délicat équilibre des pouvoirs entre la Silicon Valley, Wall Street et Washington, Thiel a été un opérateur en coulisses influençant d’innombrables aspects de la vie contemporaine. Mais malgré sa puissance et l’omniprésence de ses projets, aucune personnalité publique n’est aussi mystérieuse.

Dans la première biographie majeure de Thiel, Max Chafkin retrace la trajectoire de la vie singulière et de la vision du monde de l’innovateur, de son éducation en tant qu’enfant de parents immigrés et des années à Stanford en tant que leader d’opinion conservateur en plein essor à sa fondation de PayPal et Palantir, investissement précoce sur Facebook et SpaceX, et les relations avec ses collègues titans de la technologie Mark Zuckerberg, Elon Musk et Eric Schmidt. The Contrarian met en lumière la mesure dans laquelle Thiel a
https://www.bloomsbury.com/uk/contrarian-9781526619587/

Phil dit: à

qui nous laisse dans un monde de plus en plus peuplé de nains…

pensez à vous déguiser en blanche neige, dear Bloom.
Vive le Brésil

Jean Langoncet dit: à

Pour qui d’autre que le sieur Bahia des tropiques et le schismatique Mr. Synthétique l’épiphanie se célèbre-t-elle le 6 janvier ?

et alii dit: à

LE MONDE/
Au Royaume-Uni, les grands patrons gagnent en quatre jours le salaire annuel d’un employé
Les salaires des « fat cats » ont baissé de 17 % en 2020. L’écart entre les rémunérations de ces derniers et celles du reste de la population s’est néanmoins réduit.

x dit: à

Peter Thiel et la Nouvelle-Zélande, tout un poème…
(Je sors, m’sieur, mais c’est et alii qui m’a tentée.)

Pour qui d’autre ? Les petits enfants de la befana peut-être

puck dit: à

Paul Edel dit: à

Long entretien de Houellebecq dans « Le monde »(5 heures + quelques verres de vin blanc) daté d’aujourd’hui, avec un gros titre fracassant, une information capitale : » C’est avec les bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature. »
 »

yep ! sans compter que Houellebecq est parait-il un fin connaisseur de Schopenhauer… on dit dit qu’il a lu « le monde comme représentation… » il en a même écrit un bouquin je crois bien. Houellebecq doit penser tirer son « pessimisme » de Schopenhauer, ou bien il pense partager le même pessimisme. C’est le niveau zéro de la pensée philosophique, et le problème c’est qu’aucun critique littéraire (ou philosophe) n’est là pour lui dire qu’il se met le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. la preuve Nietzsche : a lu lui aussi Schopenhauer et il n’en est pas devenu pessimiste, au contraire ! pourquoi ? parce que Houellebecq n’est pas un pessimiste, c’est un décliniste ! il pense les misères de l’homme moderne en imaginant qu’il a pu exister une époque où l’homme ne connaissait aucune misère. et ça ce n’est pas être pessimiste c’est être ce qu’on appelle « décliniste » comme Splenger. par contre Schopenhauer était un vrai pessimiste, parce qu’il pense que la misère humaine est liée à la nature humaine quelle que soient les époques et les circonstances : cette misère est une espèce d’invariant propre à l’humanité. et à partir de ce constat, tout comme le fait Spinoza, Schopenhauer dit qu’en prenant acte et cosncience de cette condition misérable il est possible de la dépasser, donc au final il est plus optimiste que pessimiste. et il le fait pourquoi ? parce qu’il vit à une époque où tous les philosophes (des Lumières) croient que le progrès pourra émanciper l’homme, idée que Shop ne partage pas ! et c’est pour ça que Nietzsche va démarrer sur cette pensée, dans le but de la dépasser en prenant le contrepied des fantasmes sur la raison et la vérité. Houellebecq est à des années lumières de cette rhétorique avec une pense de décliniste qui le maintient au ras des pâquerettes.

Paul Edel le gros problème dans ces histoires c’est qu’on ne peut pas aimer Houellebecq et Thomas Mann, vous êtes lecteur de ces 2 auteurs et du coup en tant que lecteur de Thomas Mann vous ne pouvez pas trouver géniale cette phrase où Welbec se trouve dans une cabine téléphonique, parce que c’est nul !

D. dit: à

et alii dit: à

Mort de l’écrivain hongrois Imre Kertész
SUR PHILOMAG

Désolé mais je ne vois pas du tout qui c’était.

puck dit: à

« Les lits durent en moyenne bien plus longtemps que les mariages, on ne le sait que trop bien. »

nul ! même Kersauson aux grosses têtes n’aurait jamais osé dire un truc aussi con.

« Je ne considérais nullement les humains comme mes frères, et c’était encore moins le cas si je considérais une fraction plus restreinte de l’humanité, celle par exemple constituée par mes compatriotes, ou par mes anciens collègues. Pourtant, en un sens déplaisant, je devais bien le reconnaître, ces humains étaient mes semblables, mais c’était justement cette ressemblance qui me faisait les fuir ; il aurait fallu une femme, c’était la solution classique, éprouvée, une femme est certes humaine mais représente un type légèrement différent d’humanité, elle apporte à la vie un certain parfum d’exotisme. »

nul ! un gamin en 3ème peut écrire les mêmes banalités.

« J’ai connu plusieurs types, dans ma vie, qui voulaient devenir artistes, et qui étaient soutenus par leurs parents ; aucun n’a réussi à percer. »

nul !

« Je suis dans une cabine téléphonique, après la fin du monde. Je peux passer autant de coups de téléphone que je veux, il n’y a aucune limite. On ignore si d’autres personnes ont survécu, ou si mes appels ne sont que le monologue d’un désaxé. »

archi nul !

puck dit: à

« Désolé mais je ne vois pas du tout qui c’était. »
 »

je crois que un type qui au départ était écrivain et qui ensuite a ouvert une chaine de restaurants hongrois sur tous les endroits branchés de la planète, la spécialité c’était le goulash aux truffes de moldavie.

MC dit: à

JJJ ,Faivre a , entre autres, beaucoup apporté aux études sur Louis Claude de St Martin et Jacob Boehme jetant ainsi un pont avec l’ésotérisme allemand. il n’a pas laissé de traite de l’ésotérisme mais un Aspect de l’Esoterisme Occidental massif qui peut en effet rebuter.. Ce fut aussi un grand maçonnologue. On lui doit tout de même la réédition actualisée de la somme de Le Forestier sur les Illuminés de Bavière. Simple et chaleureux dans les rapports humains, ne dédaignant pas de s’amuser, il fut aussi un des fondateurs de cette revue universitaire d’études de l’ésotérisme sur laquelle Sasseur bave et fantasme, et forma beaucoup de chercheurs susceptibles de s’illustrer dans cette périlleuse discipline sans jamais confondre « zozoterisme « et Esoterisme proprement dit. Son dernier livre exhumait une correspondance allemande d’un Maçon imprégné de Boehme, de Willermoz, et de St Martin, offrant ainsi un beau panorama de la quête spirituelle maçonnique telle qu’on l’a concevait à l’époque du Mozart de la Flûte enchantée. J’en oublie sûrement, mais lui, on ne l’oubliera pas. Bien à vous. MC

puck dit: à

qui a dit « mon personnage préféré de la Bible c’est Charlton Heston » ?

Welbec ? non !

puck dit: à

qui a dit « quand je reçois une dame chez moi je préfère éteindre les lumières et allumer une bougie que de nettoyer tout l’appartement »

welbec ? non !

puck dit: à

qui a dit « les films romantiques créent plus de fausses attentes chez les femmes que les films pornos n’en créent chez les hommes ? »

welbec ? non !

puck dit: à

qui a dit « les films pornos sont de belles histoires romantiques dont on a enlevé les passages les plus ennuyeux »

welbec ? non !

puck dit: à

qui a dit « si les femmes dirigeaient le monde il n’y aurait plus guerres mais juste des pays qui se feraient le gueule »

welbec ? non !

puck dit: à

qui a dit « la chose que j’ai le moins bien comprise dans la Bible c’est pourquoi Noé a embarqué un couple de moustiques »

welbec ? non !

puck dit: à

qui a dit « un anticonformiste c’est juste une personne contente de faire plaisir à une minorité »

welbec ? non !

D dit: à

Le maçonnologue etait maçon lui-même et ne s’en cachait pas.

D. dit: à

Mais pas martiniste.

Bloom dit: à

D’Antoine Faivre,je n’ai lu que son Accès de l’ésotérisme occidental, dans la Bibliothèque des Idées. Les passages consacrés Abraham Aboulafiah et la Kabbale prophétique m’ont captivé. Un grand chercheur.

Bloom dit: à

pensez à vous déguiser en blanche neige, dear Bloom.

Plutôt en joueur de flute(les mauvaises langues diront de pipeau)de Hameln, dear Phil…
Pas de prédilection ni pour le cross dressing, ni pour les Simplets…

MC dit: à

En effet, D, il ne le cachait pas. Mais il n’imposait pas à autrui, fut-il son élève, de le suivre sur ces chemins là, et on peut le lire sans le savoir. Merci, Bloom.
Bien à vous.
MC

Ed dit: à

« rien n’est plus français qu’un président qui vous emmerde »

Oh que oui. À part la totalité des dictateurs, aucun chef d’État ne chi-e autant sur son peuple. Bref.

Une fois n’est pas coutume, j’ai lu l’article dans sa totalité. On connaît l’amour de Passou pour Houellebecq et on soupconnera donc sans mauvaise conscience notre critique préféré de mauvaise foi. Peu importe, je ne lirai pas anéantir de sitôt et ne pourrai donc en juger. En revanche, je précise, pour avoir parlé avec des membres de mon fameux Book Club, que les noms propres ne sont pas annotés dans les versions traduites et que TOUTES mes camarades du Book Club sans exception avaient l’air de se ficher royalement de qui était Pujadas ou autre. Elles se contentaient de poursuivre leur lecture, l’ignorance de l’existence de ses personnes dans la vraie vie ne les dérangeant aucunement.

Ed dit: à

*ces personnes

JiCé..... dit: à

SAMEDI 8 JANVIER 2022, 4h56, 8°, léger mistral

La bizarrerie des vœux de BONNE ANNEE, cette année, me surprend. Ils sont émis, ces voeux, avec un ton très éloigné de la joie optimiste de personnes libres d’espérer une progression sur le chemin du bonheur. Trop de sombres blocages.

Seuls les pervers sont intéressés par ce monde en déconstruction. Tant mieux pour eux ! Les plus simplets, eux, attendent leur Blanche-Neige. Qu’est ce qu’on se marre* !

*tirage du dernier Michelet H. à 400.000 exemplaires… Travaillez plutôt votre Conche sur les fragments d’Héraclite, bordel de dieu !

renato dit: à

« Travaillez plutôt votre Conche sur les fragments d’Héraclite, bordel de dieu ! »

Optimiste !

JiCé..... dit: à

Je l’admets : l’optimisme est mon principal défaut !

renato dit: à

Je travaille sur l’Héraclite de Pasquinelli de 1958 et de Colli de 1980, donc si d’un côté je comprend votre conseil avisé, d’un autre je ne peux m’empêcher d’y voir un fond de malice.

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