de Pierre Assouline

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La République des livres
Appel aux sains d’esprit

Appel aux sains d’esprit

« J’adresse aux sains d’esprit l’appel suivant:/ ne lisez donc pas toujours et exclusivement/ ces livres sains, faites donc aussi connaissance/ avec la littérature dite malade, où vous pourriez/ peut-être puiser un essentiel réconfort./ Les gens sains devraient constamment prendre/ des risques en quelque manière. A quoi bon,/ sinon, tonnerre de Dieu à la fin, être sain ?

Juste devenir idiot./ Il y a quelque chose de merveilleux à devenir idiot./ Mais il ne faut pas le vouloir, cela vient tout seul »

Robert Walser

On lit ces lignes en épigraphe de Dans la neige (118 pages, 13,90 euros, la brune au rouergue) d’Arnaud Rykner, auteur d’un poignant Le Wagon il y a cinq ans, et l’on sait déjà où l’on est à défaut de savoir où l’on va.

Il s’appelle Joseph. Interné à la demande sa sœur, il vit dans un asile dont il a le droit de sortir pour se promener en forêt ou boire un coup à l’auberge du village. Il s’émerveille de la nature omniprésente. Cela fait vingt ans qu’il écosse des petits pois et qu’il fait des sacs en papier. Son travail désormais. Autrefois il a écrit. Des livres, des chroniques. Il était même connu et célébré pour ça. Un journaliste lui rend visite et, de concert avec le directeur de l’établissement et le médecin-chef, le conjure de reprendre la plume. Rien n’y fait. On n’écrit pas au coeur de la folie sauf à être Artaud, un certain émerveillement dût-il se mêler à cette douleur. Sacs, petits pois, sacs, petits pois, sacs, petits pois. Il raconte le monde vu par lui, dit « je », « il », « on » alternativement et sans avertir. On le suit pourtant tandis que lui suit son chemin vers la lumière, s’éloigne sur la route et marche dans la neige jusqu’à en mourir et y rester. Il s’évanouit dans la nature.

Vertigineux dès lors que l’empathie nous gagne, et elle nous gagne dès les premières pages ; c’est d’autant plus facile lorsqu’on a en mémoire, c’est mon cas, la figure et les mots, les travaux et les jours de Robert Walser. Avant son internement dans un asile psychiatrique pour schizophrénie, à sa sa demande puis contre son gré ressentant un « effondrement de la main », il rédigeait des textes d’une écriture microscopique que des chercheurs opiniâtres mettront des années à déchiffrer. Ce qu’il appelait « le territoire du crayon », l’auteur le reconnaît, il ne s’est inspiré que lointainement de ces pans de biographie de l’écrivain suisse alémanique ; de même avec la vie du peintre suisse romand Louis Soutter qui se risqua lui aussi à être idiot en passant ses vingt dernières années dans un asile pour une sévère névrose d’échec accompagnée de profondes crises d’angoisse. Ce n’est donc pas directement d’eux qu’il s’agit. N’empêche que leur spectre hante discrètement ce livre tout en se faisant oublier. De même qu’il arrivait à Louis Soutter, violoniste à ses heures, d’arrêter de jouer en concert pour écouter les autres jouer, Joseph est capable d’arrêter d’écrire.soutter-souplesse

La figure de l’idiot n’est pas nouvelle en littérature, il s’en faut. On songe à Maury, cadet des trois fils Compson, celui qui s’exprime par des cris, Maury dit Benjamin ou Benjy afin qu’il ne souille pas le prénom de son oncle, l’idiot génial du Bruit et la fureur (1929) de William Faulkner, roman du grand désordre de l’esprit qui tire son titre de Macbeth (V,5) :  il y est dit que la vie est une fable « racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien ». On pense aussi au prince Mychkine, l’idiot de L’Idiot de Dostoïevski encore que ce sont ses crises d’épilepsie qui le mettent dans cet état mental jusqu’à le faire interner.

Il y a parfois une double ou triple épaisseur de blancs entre les mots de Dans la neige. Il y a sûrement une raison. On ne sait pas toujours pourquoi ; on se retient de faire un rapprochement avec le nouveau roman de Nancy Huston le Club des miracles relatifs (Actes sud). Le procédé est destiné dans ce dernier à signaler la particularité du personnage, plus ou moins un schizophrène s’exprimant de manière saccadée an alternant les pauses. Un procédé dont on veut croire qu’il n’a rien de gratuit et qu’il trouve sa nécessité dans l’économie du récit. Le cas avec Dans la neige (jugez-en sur ces extraits) où chaque blanc fait entendre un silence. Le livre que Joseph refuse d’écrire ne serait fait, de toute façon, que de ces blancs une fois les mots dissipés, vanité suprême de l’écrivain. Ne plus écrire, le rêve… « Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud ! » disait René Char.

Le personnage réinventé par Arnaud Rykner tire sa force de son dépouillement, de sa solitude, de la richesse intérieure que l’on devine sous sa misère apparente. On le sent à l’écart, marginal, inclassable, fragile, mélancolique, solitaire, pauvre, nomade, vierge, rêveur, détaché des biens matériels et effrayé à l’idée de réussir quelque chose.

Ce beau personnage empreint d’une vraie sagesse et d’une totale simplicité est un promeneur absolu qui voudrait élever la marche à pied au rang d’un art de vivre. Son corps passe dans la langue. Incertain, sur le fil entre le normal et le pathologique, il vacille comme ces pantomimes qu’Arnaud Rykner, né en 1960, qui édite le théâtre de Nathalie Sarraute dans la Pléiade ou le met en scène lorsqu’il n’écrit pas ses livres, connaît bien. On se croirait dans une pièce montée par Claude Régy, pour la sobriété minérale du récit ; et pour cause : il fut son assistant. Le ton est si juste, la distance si mesurée, qu’on en est saisi du début à la fin, quand Joseph se sent enfin si léger qu’on le croit prêt à s’envoler.

(« Robert Walser, mort dans la neige, 1956 » photo D.R. ; Louis Soutter, « Souplesse, 1939 », Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne)

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

532 Réponses pour Appel aux sains d’esprit

Sergio dit: à

Mais idiot ça veut pas dire idiot ça veut dire idiot ; comme dans idiosyncrasie : la quintessence de l’identité ! Donc quand on (Cendrars, mais bien d’autres) dit qu’il faut devenir idiot pour écrire, c’est précisément le contraire, sinon ça serait l’identité qui écrirait…

Y qu’à dire qui faut devenir un migrant, finalement c’est pas mal…

D. dit: à

Arrêtez de faire votre imbécile de service, Sergio.

La Reine des Chats dit: à

Pour, et avec Robert Walser, bien vouloir passer sa vie à trier des haricots, et marcher.

La Reine des Chats dit: à

Et puis c’est aussi parce que c’était impossible, et que l’Idiot ne le savait pas que justement, il l’a fait.

JC..... dit: à

En dehors des hommes politiques, de ceux qui les élisent, d’autres dont je tairai les noms, le plus grand idiot de tous les temps est sans conteste CHRISTOPHE COLOMB, parti pour arriver au Japon, qui se plante complètement, et pour finir découvre l’Amérique.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…dorénavant,!…il me plait de voir du Sade et fournitures des sadismes édulcorés partout,!…

…les finalités du capitalisme,!…

…toutes les manoeuvres et autres managements,!…même la mini-jupe,!…

…juste pour avoir plus,!…de jus de fruit glamour,!…Ah,!…c’est nouveau,!…

…c’est qu’elles aiment çà l’évolution des protubérances chronométriques cotées en bourse,!…
…encore placide la plume du tronc,!…etc,!…
…Sade, sadique,…faire ses sous soi-même déjà,!…entre l’enclume et le marteau,!…

…les lions à vis,!…etc,!…envoyez,!…

la vie dans les bois dit: à

« Mais idiot ça veut pas dire idiot ça veut dire idiot », encore un effort Sergio, et l’appel de R. Walser à l’arriération mentale, aura été entendu.

JC..... dit: à

Philippe de Villiers se paie la rondelle de Jeanne d’Arc ! Fous de jalousie, les Anglais menacent d’envahir notre cher vieux pays !

Idiot…

la vie dans les bois dit: à

L’extrait n’est pas très engageant.
Où va le petit pois lorsque la cosse, tout ça, qui tombe.

Interné en résidence pour écrivains, well, M. Rykner fait pousser des petits pois dans la tête. Et légèreté, ici, pour le coup, c’est abyssal.
Limite tu te dis qu’on a retrouvé le chapeau de l’homme au chapeau qui perdait la tête.

Lu dans le billet:
« On n’écrit pas au coeur de la folie sauf à être Artaud »

C’est l’entrée au mot « idiotie », à la lettre A du DSM spécial écrivains, peut-être.

L’écriture d’un écrivain au coeur de la folie, j’ai une autre référence.
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/mon-ange

la vie dans les bois dit: à

une pensée pour notre population  » à risque » ici, les kufs et autres, qui ont le corps dans la langue.
Et bon week-end !

http://www.salondesseniors.com/

la vie dans les bois dit: à

Une histoire d’homme au chapeau, qui aurait pu intéresser les Monuments Men.

« Selon l’entreprise canadienne, qui se base notamment sur des documents découverts aux Archives nationales françaises, le Modigliani aurait appartenu à Oscar Stettiner. Cet antiquaire et collectionneur d’art juif a fui Paris, en 1939, pour échapper aux nazis, laissant derrière lui ses tableaux. Après la prise de la capitale française, les Allemands confisquent ses biens et organisent une vente aux enchères forcée. Le tableau changera ensuite de mains à plusieurs reprises. En 1946, Oscar Stettiner porte plainte pour tenter de le récupérer. Mais il meurt deux ans plus tard, avant que sa requête n’aboutisse.  »
http://enquete.lematindimanche.ch/modigliani/

renato dit: à

« Juste devenir idiot./ Il y a quelque chose de merveilleux à devenir idiot./ Mais il ne faut pas le vouloir, cela vient tout seul  »

C’est une approche expérimental, et si on réussi l’expérience ça peut donner lieu à quelque chose d’intéressant (intéressant au sens que la critique romantique donnait au mot…).

cadex dit: à

 » _ C’est quoi, les dieux?

_Ca justement : des gens qui avaient les choses qui leur sortaient de la bouche. Une seconde, tu crois voir des étoiles qui crépitent dans l’eau noire et puis qui fondent entre les mains. Ces mots là, je les empruntais, plus ou moins, à un poète russe, mais peu importe : il y avait en eux un peu de la lumière secrète de la nuit, et de l’eau, et du froid. Si tu trouves vraiment des mots, des mots exacts, pour parler du sang, ça veut dire que ta phrase va être un peu rouge avec des reflets dorés, et chaude et poisseuse, et inexorable. Et si tu parles vraiment, exactement d’un nuage, il faut que tes mots soient joufflus et alertes et tout enflés de lueurs de plomb et de nacre et qu’ils jettent de grandes ombres sur la terre. Et au fond, là encore, on peut dire qu’ils bougent sans bouger. Ils restent des mots, mais ils sortent presque d’eux-même pour essayer de devenir des choses.  »

La langue _ O R _

Jibé dit: à

LE PROMENEUR PROFESSIONNEL

La promenade m’est indispensable pour me donner de la vivacité et maintenir mes liens avec le monde, sans l’expérience sensible duquel je ne pourrais ni écrire la moitié de la première lettre d’une ligne, ni rédiger un poème, en vers ou en prose. Sans la promenade, je serais mort et j’aurais été contraint depuis longtemps d’abandonner mon métier, que j’aime passionnément. Sans promenade et collecte des faits, je serais incapable d’écrire le moindre compte rendu, ni davantage un article, sans parler d’écrire une nouvelle. Sans promenade, je ne pourrais recueillir ni études, ni observations.
En me promenant longuement, il me vient mille idées utilisables, tandis qu’enfermé chez moi je me gâterais et me dessécherais lamentablement. La promenade pour moi n’est pas seulement saine, mais profitable, et pas seulement agréable, mais aussi utile. Une promenade me sert professionnellement, mais en même temps elle me réjouit personnellement ; elle me réconforte, me ravit, me requinque, elle est une jouissance, mais qui en même temps a le don de m’aiguillonner et de m’inciter à poursuivre mon travail, en m’offrant de nombreux objets plus ou moins significatifs qu’ensuite, rentré chez moi, j’élaborerai avec zèle. Chaque promenade abonde de phénomènes qui méritent d’être vus et d’être ressentis. Formes diverses, poèmes vivants, choses attrayantes, beautés de la nature : tout cela fourmille, la plupart du temps, littéralement au cours de jolies promenades, si petites soient-elles. Les sciences de la nature et de la terre se révèlent avec grâce et charme aux yeux du promeneur attentif, qui bien entendu ne doit pas se promener les yeux baissés, mais les yeux grands ouverts et le regard limpide, si du moins il désire que se manifeste à lui la belle signification, la grande et noble idée de la promenade.
Enfin, bref : je gagne mon pain quotidien en pensant, ruminant, creusant, fouillant, méditant, versifiant, cherchant, examinant et en me promenant, et j’en bave autant qu’un autre. Tout en faisant peut-être les mines les plus réjouies, je suis extrêmement sérieux et consciencieux, et, quand je n’ai l’air d’être rien qu’exalté et tendre, je suis un professionnel irréprochable.

Lucy dit: à

Le Saint-Esprit est-il sain d’esprit ? Quand on lit toutes les balivernes à son sujet, on pourrait en douter.

Ne faut-il pas être un peu fou pour écrire des histoires extraordinaires ? des histoires ou des poèmes hors du commun qui font rêver, surprennent, étonnent, abasourdissent, marquent à jamais ?

Lucy dit: à

Jibé, soyez moderne, essayez la promenade sur internet ! C’est fou ce qu’on peut y trouver comme idées.

cadex dit: à

des histoires extraordinaires comme les contes de la folie ordinaire? Là on peut effectivement douter du saint. Citation d’un grand buveur qui écrivit aussi.

« Le jour où elle se pètera la tête, je parie qu’ils lui feront une radio du cul. »

la vie dans les bois dit: à

Barozzi à 9h29, peut-être rendre à R. Walser ce qui lui appartient.

Et oui, c’est ce qui frappe le lecteur, le goût de la promenade, de R. Walser. Dans les rues, dans la petite ville, près du lac, promenades du dimanche, visites,à la recherche de rencontres.
C’est presque indicible cette proximité entre Kafka- son journal- et R. Walser -feuilletoniste-. En terme d’espace, de lieu, d’époque, de parcours professionnel…
Cette compulsion à écrire, et l’angoisse qui en naît d’en être- ou d’imaginer- empêché, il me semble qu’elle leur est commune.

JC..... dit: à

Saints d’esprit !

Le sont ils, ces jeunes croutons rassis avant l’âge, modèles d’incompétence en jugement, qui nous rejouent Mai68, sans la foi, place de la République et autres lieux chaotiques de l’état d’urgence ?

Que nenni ! Ils sont seulement simples. Simples d’esprit…

Miroir de JC dit: à

tu t’es vu quand t’as bu

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Ah, ça, je veux dire « le sujet du jour », par contre, je connais, je connais bien, je connais trop.

Perso j’ai appelé ça « LA TENTATION DE L’HOPITAL », et je relie cette tentation aux mêmes aspirations qui vous poussent, parfois, à envisager de disparaître, non pas physiquement, non par suicide (encore que j’ai l’habitude de dire que, dans ce dernier cas, je chercherais à me pendre, mais à un noyer), mais en plantant là sa vie pour un « ailleurs » anonyme.

L’hôpital, c’est la même tentation, en pire : penser que l’enfermement est le seul moyen de vous procurer la liberté de vous-même. Congédier les actes, les pensées, les paroles qui vous maintiennent au monde, qui vous donnent une posture (dans mon cas, gagner ma vie, aimer les autres, vivre aux champs et tenter d’écrire) pour admettre, enfin, sans plus d’autre peur que celle de vous en remettre dans des mains réputées bienveillantes ou au moins neutres, admettre, puisqu’il le faut bien, que vous êtes définitivement un cas à part.

bouguereau dit: à

Mais idiot ça veut pas dire idiot ça veut dire idiot ; comme dans idiosyncrasie : la quintessence de l’identité ! Donc quand on (Cendrars, mais bien d’autres) dit qu’il faut devenir idiot pour écrire, c’est précisément le contraire, sinon ça serait l’identité qui écrirait…

trés joli morceau de métafisique

bouguereau dit: à

« Congédier »..ha j’aime bien « congédier »..j’ai hentendu un rap dernièrement c’était « comme je suis en cdi havec moi même »..je me suis harrété j’ai médité serdgio..jai médité

Jibé dit: à

LVDLB, j’attendais que WGG me propose ses corrections !

Ce texte, présenté plus longuement dans mon « Goût de la marche », est en effet extrait de « La Promenade », de Robert Walser, traduit de l’Allemand par Bernard Lortholary (éditions Gallimard, 1987).

Etrange texte prémonitoire , où à la fin du récit, tandis que la journée s’achève, le narrateur s’étend sur le sol, à l’abri d’un arbre proche d’une rive, épuisé et en pleine méditation : « Considérant la terre, l’air et le ciel, je fus saisi de l’idée morose, irrésistible, qui me contraignait à me dire qu’entre ciel et terre j’étais un pauvre prisonnier, que tous nous étions lamentablement enfermés de la sorte, que pour nous tous il n’y avait nulle part un chemin menant dans l’autre monde, sinon ce chemin unique qui nous conduit à descendre dans le trou sombre, dans le sol, dans la tombe. » Etrange, en effet, quand on sait qu’en 1929, Robert Walser sera définitivement interné dans un asile d’aliénés, et que, au lendemain de la nuit de Noël 1956, on le retrouvera mort, allongé dans la neige, son chapeau soigneusement posé près de son corps, comme le montre l’illustration de Passou !

JC..... dit: à

Se prendre pour un « cas à part » quand on est d’une effarante banalité, semblable à n’importe qui, se croire unique par orgueil, …. euh ! c’est idiot, non ?

bouguereau dit: à

Il y a parfois une double ou triple épaisseur de blancs

c’est l’effet que ça me fait quand je jette des coquilles de praire..un coup d’opinel..une bouchée..un coup de blanc..et hop par dessus bord..pétale qui oscille..ha bordel de cul..

bouguereau dit: à

se croire unique par orgueil, …. euh ! c’est idiot, non ?

l’unique et sa propriété jicé..c’est pas rien

primerose dit: à

Appel aux seins d’esprit.

Merveilleux s’ils sont deux.

bouguereau dit: à

Christophe Colomb, qui était avant tout un intellectuel, lors de son troisième voyage cru avoir découvert le Paradis décrit dans la Bible, mais il ne s’agissait que de l’embouchure de l’Orénoque…

hévidemment..c’est pour ça qu’il est parti rénato..c’était une croyance hancore trés prégnante que le « nombril du monde » exista tencore..hon pige rien aux début de la conquête sinon..et à l’or..cet or qui achète les âmes..

la vie dans les bois dit: à

Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de cet « enfermement »:

petit extrait de repères biographiques

1928_ 50ème anniversaire de l’écrivain. Visite du dessinateur Emil Stumpp, qui réalise un portrait de Walser. Le berliner Tagblatt publie un article de félicitations mais donne à Walser le conseil de cesser d’écrire durant six mois, ce qui provoque chez l’écrivain des états d’angoisse et d’insomnies.

1929- 24 janvier: consultation du psychiatre Walter Morgenthaler en compagnie de sa soeur Lisa. Admission à la clinique psychiatrique de Waldau à Berne, sous la pression de sa soeur et d’un médecin.
En été: Walser recommence à écrire et travaille à mi-temps dans les jardins de la clinique.
(…)
 » Dans un certain sens, nous sommes tous meurtris, nous ne faisons que nous habituer à passer outre cette réalité trop délicate, qui au quotidien ne peut être tolérée et qui, par conséquent, ne doit pas exister » extrait d’un texte en prose  » Aus dem Leben eines Schriftstellers »
(…)
plus aucune activité d’écrivain à partir de 1933.

Jibé dit: à

Pourquoi un noyer, Clopine ? Plus solide ?

bouguereau dit: à

..le plus incroyabe c’est qu’ils en ont trouvé de l’or..du vrai..enfin du faux hévidemment
quand hon compare les mobiles les légendes les arrières pensée het les faits..cette histoire est plétment dingue

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, à 10h38, et dans vos goûts du neigeux, vous auriez le texte, Ô combien énigmatique, de Walser: « retour dans la neige » ?
et cette rencontre avec « un grand personnage gris qui se dressa tout à coup », sur le chemin.

JC..... dit: à

« Il y a parfois une double ou triple épaisseur de blancs »

Les négresses disaient ça dans les Etats du Sud des USA, avant Obama !
(J’l’ai lu dans Médiapart, le journal qu’est à part….)

christiane dit: à

Cette écriture est troublante. Lu les 15 pages qui sont offertes de « Dans la neige » (Ed. la brune au rouergue) d’Arnaud Rykner. On entre rapidement dans la tête de cet homme, Joseph, interné à la demande de sa sœur. « Vertigineux dès lors que l’empathie nous gagne, et elle nous gagne dès les premières pages ».
Comme s’il ne pouvait se détacher de ce geste répétitif : « écosser les petits pois », comme s’il n’y avait plus d’espace entre lui et le monde de l’asile. Les choses, ses gestes, son corps sont côte à côte, sans véritable tension, sans angoisse. Pourquoi écrit-il ? avec cette voix proliférante dont les mots tracent, dans le silence, son absence au monde. Comme des pas sur la neige on suit leur empreinte. Il semble ne pas savoir tout à fait ce qu’il veut dire, il y a toujours une part d’automatisme dans ce qu’il écrit, un écart constant avec la vraie vie, une sorte d’impossibilité à combler ce vide, à énoncer ce qui est important, comme s’il avait du mal avec l’ancrage dans la réalité. Alors, il organise, ordonne, écosse, trie, écrit. Écrire vient réparer quelque chose. La feuille devient un point d’appui, il y pose des choses qui l’obsèdent, qui remontent de l’inconscient, tentant de garder les idées claires. Il passe maintenant sa vie à quoi ? Écosser des petits pois… Ce temps à rien, comme pour attendre la mort.
Le dehors, s’introduit dans sa vie par le biais de cette activité. (« Chantonner contre la peur » comme l’écrit Guillevic). Alors il délire, dans une écriture ouverte, folle, saugrenue, pour découvrir une sorte d’apaisement. Les mots ne sortent pas forcément dans l’ordre qu’il a voulu. Parfois, c’est sans mots, il laisse des blancs, puis il les retrouve et ça éponge sa souffrance. C’est calme, presque sans affect. Enfermé, hors d’un soi perdu, il écrit et semble ne pas comprendre ce qu’il écrit. Devenu cet autre au moi désagrégé, il cherche son image éclatée partout, raison et folie adossées l’une à l’autre. « Un schizophrène s’exprimant de manière saccadée an alternant les pauses ». Le temps passe en compagnie de ses mots et de ses petits pois. Pour moins se sentir épié, il décide d’écrire tous les jours.
« Il vit dans un asile dont il a le droit de sortir pour se promener en forêt ou boire un coup à l’auberge du village. Il s’émerveille de la nature omniprésente. » Le retrouvera-t-on mort, dans la neige. Ultime effacement, comme Robert Walser ? Louis Soutter ? « Ce n’est donc pas directement d’eux qu’il s’agit. N’empêche que leur spectre hante discrètement ce livre tout en se faisant oublier. (…) Le personnage réinventé par Arnaud Rykner tire sa force de son dépouillement, de sa solitude, de la richesse intérieure que l’on devine sous sa misère apparente. On le sent à l’écart, marginal, inclassable, fragile, mélancolique, solitaire, pauvre, nomade, vierge, rêveur, détaché des biens matériels et effrayé à l’idée de réussir quelque chose. » Un billet étonnant qui lie l’écriture d’un roman à de vraies vies.
Troublant donc… Le lie cette écriture à celle de certains poèmes de Jean-Louis Giovannoni (qui a travaillé pendant 38 ans en Hôpital psychiatrique comme assistant social et qui restitue bien aussi ce combat avec les mots).

« Peut-être que nos mots sont la seule
Terre où l’on peut s’établir ?

Écrire, c’est se tenir à côté de ce qui se tait
A force de toujours emporter son corps
avec soi à tout instant, de le tirer vers
le dedans : pourra-t-on demeurer un jour
dans ses gestes ?

Si tu es porté vers ce qui n’est pas toi,
c’est pour être augmenté de tout ce qu’il
te faut perdre »
– extraits de « Pas japonais » , Ed. Unes, 1991 (Réédition) : Lettres vives, 2009.

bouguereau dit: à

pas tellement jicé..pas tellement..les catholiques oui..pas trop les protestants ni les juifs..dailleurs y’aurait plus d’obama comme au brésil

Copistes dit: à

Jibé / LVDLB

L’un copie sur les autres, l’autre copie sur wiki.
Deux approches un même ennui.

la vie dans les bois dit: à

@10H59, prends en de la graine, de pois;
« chiche » que t’es un toquard de cosseur.

bouguereau dit: à

Merveilleux s’ils sont deux.

sur sirius ils sont trois..quand qu’il est labas dédé ne pipe mot..muet comme une carpe qu’il est.il peut pas ecrire de texto..rien..complétement idiot qu’il est

JC..... dit: à

Il faut combien d’idiots pour faire un peuple ?

bouguereau dit: à

L’astuce pour écosser les petits pois frais

l’astuce et d’en trouver des petits pois frais..et des vrais..pasque houvrir des brêles..ça mon colon c’est le zéro qui cache lee espaces infinites qui effraient

bouguereau dit: à

Il faut combien d’idiots pour faire un peuple ?

comme dit serdgio c’est des idiots dla même sorte..sinon hautant faire son alia à la garenne

Jibé dit: à

« écosser les petits pois frais »

Ou empoisser les petits écossais ?

la vie dans les bois dit: à

« Le ton est si juste, la distance si mesurée »
Ah la la, c’est beau que t’as qu’une envie. Fuir la prose de ce « normalien » dans un exercice de style imposé.

hop, et maintenant, je vais me promener.

JC..... dit: à

Dans la mesure où majorité fait loi être déclaré idiot par une majorité d’idiots est bonne nouvelle…

JC..... dit: à

« empoisser les petits écossais » (Jibé)

… c’est la taule, mon grand, vazy mollo !…

Jibé dit: à

Qui a lu et nous parlera de Mémoire de fille ?

« Annie Ernaux se penche sur un nouvel épisode de sa vie, longtemps évité et longtemps tu, survenu lors de l’été 1958. Monitrice dans une colonie de vacances, c’est la première fois que la jeune fille de 18 ans se trouve loin de ses parents. Elle perd sa virginité avec le « moniteur-chef », désigné tout au long du récit par la seule lettre « H. ». Celui-ci la rejette brutalement, et celle qui se nomme alors encore Annie Duchesne devient la risée de la colonie. »

JC..... dit: à

Elle perd sa virginité, càd pas grand chose, mais gagne un sujet à « mémère de plus de 50 ans »… et les ventes qui vont avec, coco !

Etonnant non ! dit: à

Jibé dit: 9 avril 2016 à 11 h 29 min

P’tain, ça a l’air intéressant comme histoire.
Une mono qu’a baisé en colo.
Rare.

Petits pois à décorner dit: à

« Si tu es portée vers ce qui n’est pas toi,
c’est pour être augmentée de tout ce qu’il
te faut perdre »
…un message subliminal pour des promeneuses en forêts et bocages enneigés ?

sse ? dit: à

il vit dans un asile dont il a le droit de sortir pour se promener en forêt ou boire un coup à l’auberge du village. Il s’émerveille de la nature omniprésente. Cela fait vingt ans qu’il écosse des petits pois et qu’il fait des sacs en papier.

Le paradis, en somme. Comme on l’envie.

"appel aux sains d'esprit" dit: à

et toujours pas de réponse de Michel A…. curieux !

sse ? dit: à

Avant son internement dans un asile psychiatrique pour schizophrénie, à sa sa demande puis contre son gré

A son insu de son plein gré, en somme.

JC..... dit: à

Le vit dans les doigts a été interné, lui aussi, dans un asile psychiatrique comme directeur.

Plume et goudron…

Michel A. et ses fameuses escalades dit: à

Nuit debout : un homme chute de la statue place de la République

JC..... dit: à

Quittons nous sur un projet qui nous préoccupe à Porquerolles :
« L’Autriche a l’intention de saisir la maison natale d’Adolf Hitler afin de mettre un terme à une bataille judiciaire et d’empêcher qu’elle ne devienne un lieu de pèlerinage nazi. »

Nous allons l’acheter et en faire un four ! Un four à pizza antifasciste ! Humanistes de tous les pays, nourrissez vous !

Bonne soirée, les petits choux de Bruxelles…

Michel Albâtre dit: à

Le vit dans les doigts a été interné,
La vie dans les boigts ? internée où ça ?

Janssen J-J dit: à

Très étonné du silence du billet du jour sur Carl Seelig qui avait raconté ses marches dans la nature avec Walser qu’il allait souvent visiter à l’asile. Pas lu l’Arnaud Rykner du jour, quoiqu’il me semble avoir beaucoup puisé de son inspiration chez Carl Seelig. Passoul aurait quand même pu le mentionner, non ?

Senese dit: à

Robert Walser, l’uomo che entra in tutti i miei libri

in « Acqua e fuoco »
Amava la vecchiaia, che il fuoco delle passioni lo spegne e che un’altra febbre, quieta e gioiosa, preserva dal predominio dell’eccezionale. « Finalmente si è smessa la vanità e possiamo sedere tranquilli nella grande pace della vecchiaia, come in una mite luce astrale ».

in « Avari e prodighi »
Non fu né avaro né prodigo. Non accelerò e non rallentò. Dalle passeggiate che gli lasciavano fare ogni sabato e ogni domenica rientrava sempre all’ora stabilita.
« Era solito dire che la puntualità è un capolavoro », racconta Wehrle, infermiere a Herisau, come se né gli infermieri né Marcel Duchamp fossero capaci di tanto.

in « Crepuscoli »
« È un corridore di fondo che, sul punto di tagliare l’agognato traguardo, si arresta sorpreso, guarda maestri e condiscepoli e abbandona la gara. Ossia, si dedica a una sua faccenda, che corrisponde a un’estetica dello sconcerto ». Alla fine, nella penombra di Herisau, la faccenda consisteva nel selezionare e annodare gli spaghi per i pacchi postali. E prima, mentre stuzzicava la neve con la punta dell’ombrello, nel tenere corsi all’aperto di birra e di crepuscolo.

in « Fantasmi »
Chi altro era, in quei mezzogiorni che parevano notti, in quel refettorio fioco nel fuoco delle fatue candele, l’uomo che scendeva puntuale al rintocco della campana per il pranzo, bianco di neve il cappotto, bianchi di neve gli occhi che hanno visto l’invisibile, se non un fantasma soddisfatto?

in « Feriti gravi »
È vero che a Seelig, che gli chiedeva se là denro, in manicomio, stesse ancora scrivendo, rispose: « Non sono qui per scrivere, ma per impazzire », però voi lo sapete: pazzi si nasce, non si diventa. Quando i medici gli diagnosticano la schizofrenia, lui ne gioisce. Se la godrà, quella sua bella infelicità.

in « L’infamia e la gloria »
Visse per svanire. « Fortuna e sfortuna, / sopportale in pace. / L’una e l’atra passano, / come passerai tu », lesse un giorno non sospetto sul muro di una casa di Oberbüren. Scrisse per assentarsi. Scrisse: « L’aspetto penoso del successo è che lo si toglie sempre a qualcun altro. Possono goderne soltanto gli incoscienti, le menti ottuse che non capiscono che fra i falliti ci sono sempre individui superiori a loro ».

in « Lettori »
A matita, perché svanissero con lui. Per sé e per nessuno, con le zampette di un ragno, tracciò 526 illeggibili microgrammi, molti dei quali finiscono quando finisce la carta. Non sa che da trent’anni Bernhard Echte e Werner Morlang, lettori eroici, si dedicano a decifrarli.

in « La musica e il silenzio »
Lo conoscete? Piange in prosa. « Il singhiozzo », dice Benjamin, « è la melodia della sua loquacità ». Avete letto i suoi romanzi? In uno, Simon Tanner, davanti al corpo del poeta Sebastian, trovato morto nella neve (come capirà a lui, misconosciuto indovino, il giorno di Natale de 1956), dice: « Le stelle cantano sottovoce accanto al suo corpo, gli uccelli notturni stridono. È la musica migliore per chi non ha più né udito né sensi ». In un altro, i personaggi tacciono di colpo e lasciano parlare il racconto, come se il personaggio fosse lui, il racconto.

in « Nel buio »
« M’ero alzato per ritornare a casa: era già tardi, e tutto si era fatto buio ». Fine. L’ultimo rigo de La passeggiata viene bruscamente dopo pagine e pagine in cui era stato « tanto felice ».

in « Seduti in quel caffè »
Berrà una birra in piedi, schiaccerà gentilmente il mozzicone dell’ultima Maryland nel portacenere di un altro. Non è fatto per stare seduto. È fatto per andare. Viene da una passeggiata e già si incammina per cominciarne un’altra. « Il silenzio delle strade ha qualcosa di amabile e misterioso. Perché cercare altre avventure? ».

in « Sperare e disperare »
« Beati quelli che possono godere della disperazione ».

Eugenio Baroncelli, Falene 237 vite quasi perfette.

papi zinzin dit: à

ici tout le monde est sain d’esprit Faut pas se sentir visé par le sujet

marco polo dit: à

« cru avoir découvert le Paradis décrit dans la Bible, mais il ne s’agissait que de l’embouchure de l’Orénoque… »

il était parti dans l’espoir de faire fortune

romanesquement dit: à

« un sujet à « mémère de plus de 50 ans »… et les ventes qui vont avec »

Si à cinquante ans t’as pas ton offsshore account, c’est que t’as râté ta vie épicétout

scherzo valtz dit: à

c’est un billet bien sombre, au régime légumes verts, je suis sorti par une autre porte, à la dérobée, le vent a piqué mes joues, tu écoutais l’air des chasseurs de Weber, la route formait un double ss, on pensait bien faire, on aurait dû avancer avant qu’ils nous rattrapent, tu pensais plus à elle qu’à notre, votre, leurre.

versus dit: à

 » Ces dessins digitaux, presque préhistoriques, portent au paroxysme l’expression du tragique qui habite Soutter.  »

C’ est ce qu’ écrit notre critique patenté dans l’article mis en lien pour Soutter par Pierre Assouline.
Alors qu’ il démolit dans la première partie de son article le côté  » brut  » ( on y reviendra…)de Soutter, ne voilà t’ y pas qu’ il exalte son côté préhistorique tout en assimilant l’ art de Soutter aux productions d’ art contemporain de son époque.
Grosse ficelle du critique d’ âge un, pas préhistorien pour un sou!
Nous aurions préféré pour nous éclairer à propos de la pratique « soutterienne  » des extraits du catalogue : LOUIS SOUTTER,  » L’ art commence où finit la vie  » au musée de Marseille et publié,par Actes Sud en 1987.

Textes de Michel Thévoz, son cousin Le Corbusier, Hermanne Hesse ( dans une traduction de Philippe Jaccottet), Jean Starobinski, Louis Pons, Jean Giono ( qui devait préfacer le n° 1 des Cahier de l’ art Brut chez Gallimard par J. Dubuffet qui abandonna le projet au n°2 pour le continuer avec la galerie René Drouin.

cadex dit: à

jibé 10h38 Une histoire de neige où tout est bien qui finit dans la neige:

Robert Walser, Blanche-Neige,
Collection Merveilleux N°18, éditions José Corti.
Parution le 7 février 2002

Blanche-Neige est l’un des écrits décisifs de cet écrivain suisse (né en 1878 à Bienne et mort en 1956 près de l’établissement psychiatrique d’Herisau), comme le souligne Walter Benjamin, dès 1929 :
« (…) Blanche-Neige, l’une des œuvres les plus profondément significatives de la poésie récente. Elle suffit à elle seule à faire comprendre pourquoi cet écrivain, apparemment le plus fantaisiste de tous, fut un auteur de prédilection pour l’inflexible Kafka. »

« Cendrillon et Blanche-Neige, écrit l’auteur à l’éditeur Ernst Rowoht, sont entièrement Poésie…Elles visent le style et la beauté ; l’essentiel dans ce cas est le plaisir qu’on prend au livre… Elles sont accordées pour la parole et la langue, pour la mesure et le plaisir du rythme. »

http://www.jose-corti.fr/titresmerveilleux/blanche-neige.html

Sergio dit: à

bouguereau dit: 9 avril 2016 à 10 h 37 min
« comme je suis en cdi havec moi même »

C’est comme havec les éditeurs faut garder les droits cinéma…

Jibé dit: à

La neige est un linceul, cadex !

cadex dit: à

Oh sûrement non, c’est une fée qui recouvre silencieusement les paysages, les transfigure en les ouatant d’une épaisseur scintillante, coïncidence étrange entre « retour dans la neige » et la mort de l’auteur, a-t-il rassemblé ses dernières forces pour inscrire sa fin au milieu de ce blanc qu’on imagine désert, à peine traversé par l’écho mat de la vie d’un village, d’une ferme dans le lointain ?

OZYMANDIAS dit: à

La neige sur l’eau… Le silence sur le silence.

OZYMANDIAS dit: à

« Il souriait d’une joie qui n’a pas de nom sur terre ».
Mohammed Dib ( L’idiot du village ).

OZYMANDIAS dit: à

Comment appelle-t-on un épouvantail triste qui ne fait plus peur aux corbeaux ?
Un émouvantail.

Senese dit: à

errata-corrige :
§5 (« Feriti gravi »), r.1 : « là denTro »

OZYMANDIAS dit: à

Un poème :

Arbre de moi

Arbre immuable,
Contre le temps,
Se dressant au-delà
De ma fenêtre.
Me contemplant
De ses feuilles,
M’interrogeant
De son silence,
Venu avec le vent,
Me disant l’Eternité,
Sans mots,
Sans paroles,
Juste là
Derrière la fenêtre.
Arbre mémorable,
Poème en bois,
Seul et sans lois,
Etre, tel que moi,
Vivant et beau…
Je l’aime,
Cet arbre de moi.

JC..... dit: à

OZYMANDIAS dit: 9 avril 2016 à 15 h 25 min
« La neige sur l’eau… Le silence sur le silence. »

En dehors du froid et du poids de la neige sur le haut du spi qui l’alourdit, faut le branler, un bord de vent arrière lorsqu’il neige sur la mer, c’est une régate qu’on n’oublie pas !

Faut voir la gueule tendre des équipiers, le peu de mots échangé, les sourires d’idiots heureux, le son changeant du passage dans l’élément liquide, la course devient cotonneuse …

la vie dans les bois dit: à

Merci Senese.
Barozzi fréquente trop les cimetières.
Eh bien Javert, on n’en est pas encore à la princesse aux petits pois, mais ça va peut-être viendre, nan ?
Ta conseillère en comm’ à 11h55 me semble faire une sale fixette. Elle trouvera bien en temps et en heure une miss Ratched, pour lui couper le sifflet. Et lui rappeler comment sa thérapie pour dépression a échoué.

Mais c’était bien vu. En plus de cette parenté littéraire qui m’a parue évidente entre Walser et Kafka, tu aurais pu avancer que Brod fut à Kafka ce que Carl Seelig fut à R. Walser. Uniquement pour ce qui est de la postérité littéraire. Il faudrait voir du côté des rapports entre Seelig et la soeur Lisa…
Enfin, c’est grâce à des cacographes comme A. Rykner, par un effet pervers, qu’on approche de la réalité de l’oeuvre de R. Walser .
Et que Walser n’apparait pas plus fou que Kafka n’a été présenté par d’autres cacographes, comme un vicieux.
Ce qui est plus étonnant, Javert, c’est que tu ne nous aies pas resservi du Musil au dessert.

http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article1875

Préhistoric dit: à

versus dit: 9 avril 2016 à 14 h 11 min

Notre cher JMS prend une phrase d’un article d’une centaine de lignes et en contorsionne le sens pour tenter de démolir un critique qu’il n’apprécie pas.
Technique classique des petits marquis de l’art.
Pas très « subtil », copie à revoir, vous pouvez faire mieux.

Non retour dit: à

la vie dans les bois dit: 9 avril 2016 à 15 h 49 min

A-t-elle atteint un stade irréversible ?
L’inquiétude nous gagne.

OZYMANDIAS dit: à

JC….. dit: 9 avril 2016 à 15 h 44 min

JC très inspiré, non pas par les muses mais plutôt par des sirènes folâtres au chant cristallin.
Sacré JC !

la vie dans les bois dit: à

Mais tu n’es pas au bout du problème.

Sergio dit: à

Finalement, être idiot, eh ben c’est pas idiot…

la vie dans les bois dit: à

« He remained in full possession of his faculties; he continued to read newspapers and popular magazines; but, after 1932, he did not write. “I’m not here to write, I’m here to be mad,” »
Well, vous pouvez continuer d’écosser.

Sergio dit: à

Le coup du sourire de l’idiot c’est peu clair ; on se croirait chez Gracq où de temps en temps il s’évertue à souligner les dialogues en précisant tout de go une mimique, une attitude, et ceci en outre de manière assez convenue.

Sergio dit: à

On peut trier les lentilles, aussi…

la vie dans les bois dit: à

Mais oui, Sergio et les mettre dans des sacs en papier.
Quand vous sentez que votre zinc devient lourd, lâchez un peu de lest.

Appel et rappel dit: à

La Vie comme son pseudo l’indique doit pouvoir se promener en forêt mais peut-elle boire un coup à l’auberge du village ?
Rien n’est moins sûr.

Nosbarozzus dit: à

Grand D. point ne commencta depuis nuict d’avril du jour nonième, royaume du libre en blogue grande chute en long someil.

OZYMANDIAS dit: à

« l’on sait déjà où l’on est à défaut de savoir où l’on va ».

Quand on ne sait pas où l’on va, tous les chemins vous y mènent.

la vie dans les bois dit: à

à 16 h 27 min
je ne suis pas là pour écosser tes fayots, tu comprends ça, dans ta petite cervelle de concierge attitrée ?
En revanche, j’espère que d’autres que toi auront compris la vanité de cet éloge, à l’endroit d’un faiseur, du milieu germano-pratin, participant à la réécriture du mythe Walser.

instrument à vent dit: à

La vie dans les bois… « dans les bois » est à prendre au sens de pipeau.

Daaphné dit: à

Oui.. elle fatigue, la blairelle!

la vie dans les bois dit: à

Il manquait évidemment les soudards et le balai poils durs pour animer leur journées à l’asile…

la vie dans les bois dit: à

I walked through the mountains today. The weather was damp, and the entire region was grey. But the road was soft and in places very clean. At first I had my coat on; soon, however, I pulled it off, folded it together, and laid it upon my arm. The walk on the wonderful road gave me more and ever more pleasure; first it went up and then descended again. The mountains were huge, they seemed to go around. The whole mountainous world appeared to me like an enormous theatre. The road snuggled up splendidly to the mountainsides. Then I came down into a deep ravine, a river roared at my feet, a train rushed past me with magnificent white smoke. The road went through the ravine like a smooth white stream, and as I walked on, to me it was as if the narrow valley were bending and winding around itself. Grey clouds lay on the mountains as though that were their resting place. I met a young traveller with a rucksack on his back, who asked if I had seen two other young fellows. No, I said. Had I come here from very far? Yes, I said, and went farther on my way. Not a long time, and I saw and heard the two young wanderers pass by with music. A village was especially beautiful with humble dwellings set thickly under the white cliffs. I encountered a few carts, otherwise nothing, and I had seen some children on the highway. We don’t need to see anything out of the ordinary. We already see so much.

R.W.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 9 avril 2016 à 16 h 23 min
Quand vous sentez que votre zinc devient lourd, lâchez un peu de lest.

Comme dans le ballon de Courtial ? Mais ça va tomber sur des poves têtes !

Non, le zinc s’il manifeste la moindre tendance à se désolidariser du repère copernicien et le plancher à devenir flottant faut immédiatement sauver les bouteilles ! Mais vides, bien sûr, ça se garde pas…

versus dit: à

Préhistoric dit: 9 avril 2016 à 16 h 01 min

Trente lignes au bas mot l’ article sur lequel je ne veux aucunement insister tant un bon nombre d’ historiens de l’ art et d’ esthéticiens ont soulignés l’ extrême ambiguïté quant à son auteur qui se veut prescripteur, historien(?) et attaché de presse tout à la fois d’ un certain monde de l’ art particulier et de la finance qui s’ y rattache, volontairement ou non.
Disons qu’ il est assez particulier l’ homme de Caussade comme on peut le dire d’ une autre façon de l’ homme de Tautavel.
Bref, son article à propos de Louis Soutter n’ est là que pour accentuer son côté assimilable ( l’ art de Soutter ) et prédictif à l’ art dit contemporain ( certains artistes nommés passionnants, par ailleurs et collectionneurs d’ art brut avant qu’ il ne soit à la mode ) en sous estimant de tout évidence sa véritable nouveauté.
Ce que je voulais dire c’ est que l’ on attend d’ un universitaire autre chose qu’ un article de journaliste du style que dénonçait déjà Karl Kraus au début du siècle dernier.

( Je ne suis le marquis de rien et vous laisse faire vos courbettes au prince qui gouverne vos désirs et vos pensées..)

Esotérix dit: à

à 16 heures 01, le petit bedeau balance sa vacherie en sortant de la sacristie

Janssen J-J dit: à

Histoire de la littérature récente, tome 1 – Les petits éclats d’Olivier Cadiot sont d’une irrésistible drôlerie. Ils ressemblent aux prises de paroles des « Debout la nuit » saisies dans la rue Oberkampf, cinq minutes pour chacun, montre en main. Ces éclats (nous) disent quelque chose de l’état rapiécé de la littérature du moment, saisis au café du commerce du coin, de nouvelles brèves de comptoir qui se malaxent longtemps dans la tête, se mélangent et se renvoient à d’autres pensées encore mal formulées pour faire du sens. Des pépites lumineuses et évanescentes, pas sérieuses pour un sou, comme jetées là par hasard, juste pour se moquer de soi-même. Respirant la santé du printemps, invitant à musarder, tête haute, sur un tapis de fol optimisme barrozien. Allez, mon vieux, tout n’est donc point foutu pour personne, pas vraiment pas de quoi désespérer, halte à la sinistrose. Même le roboratif professeur Y (Widerganger) nous en deviendrait sympathique (54-58). Elle est là, torrentielle, en gésine sur ce blog comme dans notre cuisine. Suffit de l’attraper au vol, comme au boulevard du Pécuchet, idéalement. Même Christiane serait d’accord.

JC..... dit: à

JJJ
Contrairement aux apparences, vous êtes intelligent nous en sommes persuadé (au moins quelques-uns) … saviez vous que MACRON le Manuel est l’enfant illégitime de LECANUET aux Dents Blanches ?

Y a pas que l’Archibishop de Canterbury !

Esthéticienne du lard dit: à

versus dit: 9 avril 2016 à 17 h 43 min
« un bon nombre d’ historiens de l’ art et d’ esthéticiens  »

Un, deux, trois, beaucoup.
Une chapelle, une église, une cathédrale, le Vatican ?

Un calvaire ?

cadex dit: à

16h44 Est-ce une traduction ?

JC..... dit: à

OZY,
Ayant parcouru l’histoire de cet Odysseus usé/rusé, à la dérive militaire, aux prises avec les Sirènes maléfiques, j’avoue avoir évité leur chant en tassant du brocoli dans mes esgourdes, ce qui ne m’a jamais empêché de garder les mains libres pour desserrer ma ceinture en peau d’hérétique afin de rendre un hommage soutenu à ces splendeurs aquatiques ….

JC..... dit: à

Terminons cette journée merveilleuse – pour des raisons strictement personnelles et félines – par un propos « à la Dédé » !

Ce soir, couscous et, naturellement, en entrée, paella, avec en conclusion, un baba au rhum forma soucoupe torique d’Andromède …

Bonne « Nuit Debout », camarades couchés, avachis, petits, castrés… !

arthur dit: à

« l’enfant illégitime »

expression ringarde

JC..... dit: à

Arthur,
A propos d’enfant illégitime, sais tu que ton père et ta mère sont les prête-noms de Raspoutine et Nabilla Benattia ?
Appel aux saints sans esprit…

D. dit: à

Ce soir je me fais des nems de chez Picard avec des feuilles de laitue bio de chez Naturalia et de la menthe de chez Franprix.

D. dit: à

Je précise que je suis pas sponsorisé, JC.

D. dit: à

Ozymandias, nous ne vous l’avions jamais dit mais nous venons finalement de nous décider : nous sommes nombreux ici à ne pas aimer votre pseudonyme qui est à la fois compliqué, pompeux et inesthétique à la prononciation.
Muni de cela, il serait déraisonnable de votre part de ne pas en changer.

D. dit: à

JC, comment savez-vous que certains de nos visiteurs viennent d’Andromède ? Si nous avons l’un et l’autre la même carte des trous de vers, sachez qu’elle est fausse et qu’il faut y appliquer un correctif pour localiser ceux-ci.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’art de gouverner,!…c’est pas,!…faire des saucisse avec son peuple,!…au XXI°siècle,!…

…Oui,!…sauf dans les pays aux dogmes soumis des religions,!…a voir des burlesques de théâtre, pour ridiculiser  » la révolution morale « , de nos €uroland Power,!…
…allez-y, semez la terreur d’Allah est grand, pour les riches-parasites du dessert à la crème gentil-lyly gorge-profonde,!…

…on attend les nouvelles couches à Pampers,!…pour éradiquer l’arabie sadique de la terre, avec ses morpions du terroir de chez-nous collabos à Banana Papier du Sade profit à dollard-pétrôle,!…

…la vengeance,!…une et  » Totale « ,!…
…dans la gorge des démons du lucre tout azymouth,!…et que çà saute,!…Hop la di, hop la da,!…etc,!…
…une grande armée pourquoi faire,!…
…se laisser terrorisez par des bougnoules de toutes sortes,!…Go,!…
…à la guerre comme à la guerre,!…
…jusqu’à la destruction totale de l’ennemi commun,!…et contre les K.K.K.!…aussi,!…
…laver plus blanc tu meurt,!…
…sains d’esprit, à la mains ensanglantée aux cœurs des perfides Albion’s du désert d’Arabie,!…
…Vive la pensée unique,!…la mienne,!…
…Vive l’empereur,!…etc,!…des saucisses Vlador d’extra-terrestres,!…
…etc,!…sans plus,!…agressif,!…
…éliminer les ambassades  » ripoux  » de l’Europe à ses frontières,!…
…toutes ces colonies à se refaire,!…
…Oui,! maître Sade,!…etc,!…Bip,!Bip,!…

rose dit: à

En ce qui concerne l’Idiot, s’il est innocent il est le ravi de la crèche, (déjà dit anciennement) s’il est simplet il est le héros dans Des souris et des hommes de John Steinbeck, celui qui serre la souris dans la poche de son manteau.
Au cinéma, il peut être le bras droit qui exécute sans réfléchir ; sous les ordres du Patron mafieux.

rose dit: à

Lenny Small
Mourir dans la neige, c’est anticiper sur le grand froid glacial.

rose dit: à

Par exemple, au hasard, dans les Affranchis de Martin Scorcese

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…saloperie d’A.D.N.,!…je me met Charles Martel en tête,!…
…avec tout ces flagadas aux pouvoirs,!…des grandes gueules du matin au soir et rien dedans,!…

…la république belge,!…c’est pas déjà le cas,!…
…enfin,!…ces intérêts pour des rats,!…

Sergio dit: à

D. dit: 9 avril 2016 à 21 h 24 min
Ozymandias

Ben si, on dirait que c’est grec ! C’est des gars qui ont des yaques… des yaqutes… C’est pas mal ! Par exemple pas sous la neige…

Widergänger dit: à

Retour dans la neige

(…)
Sur le chemin du retour, qui me parut splendide, il neigeait à gros flocons, denses et chauds. Il me sembla presque entendre résonner de quelque part un air de mon pays. Mes pas étaient vifs malgré la profondeur de la neige dans laquelle je continuais à progresser avec ténacité. Chaque pas accompli fortifiait ma confiance ébranlée, ce dont je me réjouissais comme un petit enfant. Tout ce qui avait existé autrefois fleurissait et m’enveloppait gaiement d’une roseraie comme un parfum juvénile. Il me sembla presque que la terre entonnait un chant de Noël et presque aussitôt déjà un chant de printemps.
Dans l’obscurité, un grand personnage gris se dressa tout à coup devant moi sur le chemin. C’était un homme. Il me parut gigantesque . «Que fais-tu ici ?» lui demandais-je. «Je me tiens ici! Cela te regarde ?» me répondit-il.
En le laissant là, lui que je ne connaissais pas et qui devait savoir ce qu’il avait à faire, je poursuivis mon chemin. Il me sembla parfois avoir des ailes, et pourtant j’avais bien assez de peine à avancer. Le courage et la confiance comblaient mon âme sur cette route difficile puisque je ne pouvais me dire que j’étais sur le bon chemin. J’étais confiant en l’avenir comme jamais, bien qu’en humiliante retraite. Je ne me sentais pourtant pas du tout vaincu, j’eus bien au contraire l’idée de me considérer comme un vainqueur, ce qui me fit rire. Je n’avais pas de pardessus. Je tenais la neige à elle seule déjà pour un manteau m’enveloppant d’une merveilleuse chaleur.
(…)
(R. Walser)
___________

D. dit: à

Ce texte est de peu d’intérêt, Michel.
Enfin je veux dire par là : extraordinairement ordinaire. Par exemple, Clopine écrit mieux que cela. Je m’interroge sérieusement sur ce qui a pu retenir ici votre attention.

D. dit: à

Vous allez bien entendu nous le dire, vous y êtes obligé.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la Belgique est folle,!…les lois,!…pour des soumis,!…

…rester en adoration devant les patrons royaux, les patrons des Dieux à la Louis XIV,!…

…crachez sur les nobles et usurpateurs des droits libres,!…coupez leurs la têtes, comme des parvenus sadiques à profits,!…

…la guerre aux musulmans et aux capitalistes innocents,!…à vous videz de votre sang pour leurs têtes à re couper  » guillotines,!…chante ta lame de rasoir,!…

…Vive les juifs d’états aux piloris,!…Nà,!…
…Bip,!…Bip,!…etc,!…
…suivant, en l’an de grâce,!…
…les psychiatres inquisiteurs-collabos aux rondelles d’innocents,!…
…Bruxelles la grande  » prostituée « ,!…
…la chair à canon pour musulman du terroir-noble à Banana d’état,!…0 vISA d’escrocs,!…
…le plus saignant sur l’état belge, c’est moi,!…Oh,!…là là là,!…
…etc,!…Go,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…échecs aux rois et à ses spires banquiers à lèches-culs aux pouvoirs,!…etc,!…
…avec connivences des oppositions sans foi ni loi adouber au gangstérisme d’état,!…là, là là,!…
…évolutions sur l’échiquier des politiques économiques,!…

D. dit: à

Oh ça suffit, Jean. Toujours la même rengaine, on se lasse à la fin.

Widergänger dit: à

Vous devriez le relire, D. Vous verriez qu’il est très mystérieux ce texte, l’air de rien. Il s’agit d’une banale promenade dans la neige mais elle prend l’allure d’un destin grâce à certains mots très habilement glissés ici et là : d’abord la notation de départ, très étrange (il neigeait à gros flocons, denses et chauds.) comme une énigme posée par cette chaleur en pleine neige ; ensuite cet air qu’il entend en plein silence, la vivacité de sa marche qui la rend légère malgré la profondeur de ses pas ; la confusion progressive organisée dans une sorte de dramaturgie de la neige entre le réel et l’imaginaire jusqu’à cette rencontre d’un homme qui prend l’allure d’un ange avec ses ailes sur le chemin qui devient celui de la mort qui s’est de fait réalisé comme tel.

Il y a là tout l’art subtil de dire les choses par petite touche qui finissent par former un tableau très énigmatique, doué de vives suggestions d’un ailleurs qu’on entrevoit comme si le but de la narration était de nous porter sur le seuil d’un monde à la fois merveilleux et menaçant, mystérieux, intime et glacé qui détiendrait le grand secret de la vie.

D. dit: à

Cette histoire de saucisses d’extraterrestres, Jean, je peux vous dire en toute simplicité et franchise que ça a été fort mal perçu là où vous savez.

D. dit: à

Dire qu’un flocon de neige est chaud est tout simplement une énorme contre-vérité. Un flocon de neige est froid, un point c’est tout. Ou alors c’est qu’il a fumé de la moquette votre narrateur. Changeons de sujet, si vous le voulez bien.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Ah,!…Ah,!…Ah,!…

…D,!…le parfum d’un sain d’esprit,!…un de plus pour une chaise vide,!…

…Sade, et le loup,!…en nos persécuteurs représentants du peuple,!…
…droites ou de gauches,…faire cracher le sang, aux persécuteurs des peuples,!…
…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la guerre sociale, est notre liberté,!…etc,!…

D. dit: à

Quelques-uns étaient déjà dans le secret mais je confirme à tous les autres qui ces derniers temps se sont questionnés : oui, je prépare un nouveau roman et il s’agira-là très probablement du sommet de ma carrière.

D. dit: à

Mais tais-toi, Jean ! Tais-toi donc ! Tu entends ? Je ne peux plus souffrir tes commentaires.

D. dit: à

Pensez-vous que JC soit réellement allé passer la nuit debout, à 92 ans révolus, Place de la République, comme il l’a habilement suggéré tout-à-l’heure ?
Ce serait à tous points de vue déraisonnable.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…D,!…çà à été mal perçu la ou vous savez,!…

…je ne connait personne que moi-même,!…au dessus de l’univers,!…
…alors les crottes d’humains cupides,!…
…etc,!…

D. dit: à

Pourtant j’ai vu tout-à-l’heure sur BFM un vieillard en robe de chambre à carreaux, avalant à l’entrée de sa canadienne du couscous Garbit à même la boite. D’où mon immense inquiétude.

D. dit: à

Je vais appeler la maison de retraite. Ils doivent le chercher.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…continuer, vous me faite rire,!…
…c’est vrai,!…
…j’aime l’humour à croquer les puissants, les fils à papa, enfin toutes les crème des familles héréditaires,!…
…je ne vois que moi,!…etc,!…
…crachons sur tout les autres, sur les soupes de tout et Visa d’escrocs, des puissants aux pouvoirs,!…
…je leur souhaite la mort rapide pour tous aussi,!…
…dans les arènes, mes gladiateurs cupides,!…faites vous sain d’esprit, devant les Dieux lions affamés,!…etc,!…

…et à tout nos inquisiteurs – psychiatres,!…la commission, sur les artistes Charlie-Hebdo,!…
…des attentats ciblés,!…les esprits sains,!…
…Docteur Folle amour,!…etc,!…
…bonne nuit,!…à l’auditoire chacal,!…

JC..... dit: à

En ces temps de chienlit sur la voie publique et dans les palais de la raie publique socialiste, nous devons garder la tête froide et rester modérés dans notre vomi humaniste.

Qu’est ce que la troupe, au service de la Loi et de l’Ordre sacrés, attend pour dézinguer ces petits branlottins cagoulés qui foutrent le mieldier et s’opposent au représentants élus du peuple souverain et gâteux ?

la marche en business class dit: à

la lâcheté mégalo-collective a suffisamment prouvé « son rapport avec » la mort, non ?

JC..... dit: à

Non seulement je me suis marré, place de la République au côté des forces de l’ordre, qu’est ce qu’ils sont sympas ! mais je suis monté sur la statuette minable pour déloger les branlottins cagoulés… et j’en ai poussé un qui est tombé comme une crêpe.

Il brandissait le code du Travail comme ces glandus de maoïstes brandissait le Petit Livre Rouge, jadis, quand Mao pensait pour nous…. !

la marche en business class dit: à

se chilliter dessus comme Cameron dans ses Panama Diapers ça ne risquerait d’être vraiment trop con, vous ne trouvez pas ?

la marche en business class dit: à

blef, goude mornainge bidasses…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…J.C.,…et gâteux,!…Ah,!Ah,!…

JC..... dit: à

Oui, Gianni ! Souverain ET gâteux, le peuple …. dramatik, tragik, démocratik !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…OOOOKKKKKKKaaaaaayyyyyy,!…à nos visiteurs en herbes,!…

…fromage de chèvres,…OOOOOKKKKKaaayyy,!….

…encore une louche, tout les matins,!…

…Oh,!…le bide,!…le bain dans la chantilly,…la crème aux sains d’esprit,!…
…Hop,! la di,…Hop,! la da,!…
…Tournée générale,!…chez Charlie-Hebdo,!…
…stratégie de bon voisinage à se foutre des peuples à chasse à courre,!…
…à nos apprentis Sade à la louche viennoise,!…tient voilà du boudin,!…
…pour un chat,!…n’importe quoi,!…
…la violence des riches,!…etc,!…
…rebelote,!…

la marche en business class dit: à

(gio vous me faites penser à ces khonnes se mirant le clito dans leur plancher de verre, mais bref, je ne voudrais pas perdre beaucoup de temps à parler de choses que j’ignore trop)

Jibe dit: à

Je me souviens d’un de vos textes dans la neige, WGG, où Ange et Demon vous fit un signe de l’au-delà…

renato dit: à

Certes que confronté à tout ça, un trou noir qui fait 21 milliards la masse du Soleil ce n’est qu’un grain de sable… ou tout au plus un pépin de pomme.

cadex dit: à

il s’agira-là très probablement du sommet de ma carrière. D

Avec vue panoramique et un appareil dans la fente duquel il faudra introduire une pièce de deux euros pour découvrir les creux et les bosses qui ne manqueront pas de ponctuer le récit encerclé de murailles et de remparts, au fond coulera le fleuve que rejoindront affluents et ruisseaux mais ceux-ci resteront invisibles car il vous faudra ménager un espace pour le cours émouvant de l’ombre des aulnes. Un seigneur tout en épée symbolisera la lutte et une foule de personnages le serviront en prétextes cependant qu’à l’intersection des différents et nombreux chapitres dûment épigraphés de citations antiques se dresseront solidement arrimés des panneaux de signalisation indiquant le sens de la lecture d’une épopée pleine de rebondissements, d’intrigues machiavéliques, d’empoisonnements aidés de substances rares, des jours et des nuits défileront en mode accéléré parce qu’aucune perte pas même temporelle ne trouvera sa place ni en forme de notes en bas de page. Tout sera clair et translucide excepté en cas d’éclipse.

JC..... dit: à

Enfin, Renato ! vous n’allez pas comparer entre eux les petits problèmes cosmiques et les majestueux problèmes de la galaxie littéraire… vous n’allez pas le faire, hein ? ….J’en étais sûr…

JC..... dit: à

Et si on passait de la Naine Rouge à La Banane Bleue, et de l’Etoile Jaune au Croissant Vert ?…..

Widergänger dit: à

Oui, je m’en souviens aussi, Jibé. Ce mystère n’est toujours pas éclairci d’ailleurs et ne le sera jamais ; c’était d’autant plus mystérieux que les pas dans la neige provenaient de la forêt au-dessus où la pente est raide et qu’il n’y a pas de chemin au-dessus, rien qu’une forêt et le sommet chauve de la montagne sans aucune habitation ni chemin ni possibilité de s’y promener. Marusa aimait beaucoup Robert Walser. Mais sa crise de folie à elle n’avait pas atteint le seuil sans retour de Robert Walser.

JC..... dit: à

« il s’agira-là très probablement du sommet de ma carrière. » (D.)

On est prié de ne pas marcher sur le monticule…

cadex dit: à

WGG savez vous dans quelle langue écrivait Robert Walser, allemand, français, italien?

JC..... dit: à

SONDAGE IFOP
« 80% des Français ne veulent pas que Hollande se présente en 2017 »

Il est plus que probable que les 20% restant sont des vieillards n’ayant pas compris la question … ou des arriérés mentaux !

Widergänger dit: à

Allemand, voyons.

J'aime beaucoup Fr H. dit: à

Même ici, « tout finit par se mélanger »… sous la plume des rdeliens monomaniaques ou à idée fixe. Voici un joli conseil d’Olivier Cadiot (p.165), en passant… par ce dimanche matin.
« On dit souvent qu’un être humain n’a qu’une seule vraie idée pendant sa vie entière –ce qui est déjà une idée idiote ; par exemple dans les années soixante, le coup de l’absurde. Ca y est, crac, tout est absurde. La vie, le théâtre, tout. La marée noire un beau matin. Pour écrire, si vous n’avez qu’une seule idée, si vous sentez que vous êtes collé à elle pour l’éternité et que chaque matin elle revient –et que surtout vous n’en avez pas d’autre-, balancez sur elle une grenade à fragmentation. Explosez-moi cette idée en millions de morceaux de chair, de métal, et de poussière de béton. Revenez avec une pince à épiler, combinaison blanche, microscope et pochettes plastique, collationnez-moi tout ça. Et puis passez un demi-siècle à regarder ces petits morceaux sur une table immense dressée sous une coupole de verre. Vous m’en direz des nouvelles ».

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,!…la marche en business class,…

…vous en savez plus que moi,…comme @,!…la vie dans les bois,!…

…çà me touche, que vous restez au dessus des conflits d’intérêts dans leurs globalités immédiates,!…Oui,!…
…le privé d’abord,!…les alliances avant ou après,!…avec la somme a partager, en les mêmes tractations inverser,!…
…guelfes et gibelins,!…
…le parti des roses chantilly,!…

…je préfère, le tronc de notre histoire actuelle à bourgeonner,!…

…ne rien laisser tomber en sous-traitance,!…les habitudes à profits des seuls  » actionnaires à cumuls sclérosés « , avec paradis fiscaux, et managements de fonctionnaires  » ripoux « , partout complices,!…
…je vous demanderait, les mafia’s du monde entier,!…c’est quoi en plus ou en moins,!…
…les emplois factices à la mairie de Paris,!…
…la recherche en sciences 1900 des divers aspects des techniques photographiques,!…
…permet en se qui me concerne,!…
…d’être à mon aise en nos politiques sociales du profit de vivre ensemble,!…
…avec les rapports  » sadiques  » et sociaux,!…
…je remercies Paris et Bruxelles depuis Charlie-Hebdo,!…à la violence des riches, pour faire des soumis de terreur à la lettre,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…bonne santé, à nos Madoff,!…etc,!…

JC..... dit: à

« Voici un joli conseil d’Olivier Cadiot » (9h39)

Cette citation peut apparaître comme « joli conseil » ou « bêtise pâtissière », suivant le cas. J’ai choisi….

cadex dit: à

Une idée , une pensée, est-ce la même chose? si oui ou si non le processus ne naît-il pas de l’environnement avec tout ce qu’il contient – nature, culture, agencement architectural , humains circulant ou en arrêt sur image. N’y aurait-il aucun lien entre la pauvreté ou la richesse du paysage et ceux qui le regardent et qui l’agissent ou pas – s’ils sont privés des moyens pour le transformer dans le sens d’une amélioration ne sont-ils pas poussés à vouloir le dégrader, la dégradation étant le seul possible?

la marche en business class dit: à

ma fournée est faite, gio, c’est plus sympa qu’un frigo, une cabane au fond du jardin ou une boîte de je-euhs sous clé

considérant le taux minimum d’échange un salut personnel virtuel vous est adressé, ici c’est petit déj…

la marche en business class dit: à

une idée c’est rien, seuls les faits sont têtus

JC..... dit: à

Amélioration pour les uns vaut dégradation pour les autres : question de postulats !

christiane dit: à

Un article paru dans la Quinzaine littéraire du 16/11/2012, intitulé « Pourquoi Robert Walser s’est-il effondré ? », décrit bien dans quelle solitude et incompréhension il a terminé son combat avec la vie. Ses textes en prose n’intéressaient pas grand monde et étaient le plus souvent motif de moqueries.

http://oeuvresouvertes.net/spip.php?article1875

Les années de repliement dans cet asile psychiatrique, ses « crayonnages » en écriture minuscule et serrée, ses lettres, les promenades rapportées par son ami, rendent possible ce qui le conduisit, un jour, à marcher compulsivement dans la neige jusqu’à l’épuisement, puis la mort.
Dans ce mal-être se place donc cette fiction Dans la neige d’Arnaud Rykner, présentée dans le billet, tentant de faire état de ce qu’on peut faire avec des mots quand on a abandonné l’idée qu’ils puissent être utiles pour d’autres. Cette plongée dans cette écriture fragile et embrouillée, si elle évoque R.Walser avec ces lignes en épigraphe et cette photo troublante, évoque aussi bien des inconnus en état de souffrance absolue qui, volontaires ou pas, se retrouvent enfermés pour de longues années dans ces lieux où la maladie les retient hors de l’échange avec les autres. L’isolement, la menace de la folie, les soliloques, les effets désastreux des psychotropes, la solitude.
Clopine évoquait le lâcher-prise, le repos… j’y vois plutôt « Vol au-dessus d’un nid de coucous »…

la marche en business class dit: à

ah oui, on est passé du melon à la pastèque, demandez à renato si par malheur vous n’êtes pas au courant

la vie dans les bois dit: à

@9h38, en allemand voyons ?
L’allemand littéraire de Berlin, car pour ce qui est du reste, j’ai constaté que vous avez troqué la fin du texte  » retour dans la neige »…

« Descendants des tribus d’origine alémanique , les Walser sont un peuple germanophone qui, au cours du Moyen Âge, a colonisé différentes vallées des alpes suisses , d’Italie, du Liechtenstein et d’Autriche. Les Walser se sont installés en haute altitude, souvent à plus de 1 500 mètres, dans des vallées reculées, inhospitalières et jusqu’alors inhabitées. Dans de nombreuses communautés, l’usage de dialectes walser s’est perpétué jusqu’à nos jours. »

http://www.locirdoc.fr/E_locirdoc/index.php?option=com_content&view=article&id=194%3Ale-walser-un-dialecte-issu-du-haut-allemand&catid=78%3Alangues-minorisees&Itemid=129&lang=fr

la vie dans les bois dit: à

tronqué et troqué pour votre histoire d’ange ailé.

Jour Couché dit: à

@j’y vois plutôt « Vol au-dessus d’un nid de coucous »…
Ohhhhhh non ! pas la vulgarité de cette chute… après les mots qui précédaient, Christiane, voyons donc…!

la vie dans les bois dit: à

Elle part en compote la vieille de l’école maternelle, ou bien ?

Jour Couché dit: à

9.54 J’ai choisi…. La ‘sotte pâtisserie’ Totorugo ? M’étonne pas.

cadex dit: à

Retour dans la neige
p.82/83
(…)
Sur le chemin du retour, qui me parut splendide, il neigeait à gros flocons, denses et chauds. Il me sembla presque entendre résonner de quelque part un air de mon pays. Mes pas étaient vifs malgré la profondeur de la neige dans laquelle je continuais à progresser avec ténacité. Chaque pas accompli fortifiait ma confiance ébranlée, ce dont je me réjouissais comme un petit enfant. Tout ce qui avait existé autrefois fleurissait et m’enveloppait gaiement d’une roseraie comme un parfum juvénile. Il me sembla presque que la terre entonnait un chant de Noël et presque aussitôt déjà un chant de printemps.
Dans l’obscurité, un grand personnage gris se dressa tout à coup devant moi sur le chemin. C’était un homme. Il me parut gigantesque . «Que fais-tu ici ?» lui demandais-je. «Je me tiens ici! Cela te regarde ?» me répondit-il.
En le laissant là, lui que je ne connaissais pas et qui devait savoir ce qu’il avait à faire, je poursuivis mon chemin. Il me sembla parfois avoir des ailes, et pourtant j’avais bien assez de peine à avancer. Le courage et la confiance comblaient mon âme sur cette route difficile puisque je ne pouvais me dire que j’étais sur le bon chemin. J’étais confiant en l’avenir comme jamais, bien qu’en humiliante retraite. Je ne me sentais pourtant pas du tout vaincu, j’eus bien au contraire l’idée de me considérer comme un vainqueur, ce qui me fit rire. Je n’avais pas de pardessus. Je tenais la neige à elle seule déjà pour un manteau m’enveloppant d’une merveilleuse chaleur.
(…)

Miroir, mon beau miroir dit: à

la vie dans les bois dit: 10 avril 2016 à 10 h 10 min
Elle part en compote la vieille

la vie dans les bois dit: à

la suite merveilleuse:
(…)
« bientôt, je réentendrai la langue de mes parents, de mes frères et de mes soeurs et je foulerai à nouveau le sol de ma patrie »
R.W.
texte paru le 25 décembre 1917 dans le Bund.

la vie dans les bois dit: à

à 10 h 19 min, vol au dessus d’un nid de cocus, report au post du 9 avril à 15H49.

JC..... dit: à

Saint de corps et d’esprit, je peux vous assurer que l’œuvre immense de ce Bob Walser inconnu, sa solitude, sa mort, sa souffrance, ce blabla pseudo-pensé…. tout ça me laisse chaud comme un flocon !

cadex dit: à

Elle part en compote la vieille de l’école maternelle, ou bien ?

si votre hargne était une idée on ne pourrait dire comme Cadiot qu’elle est unique, ne seriez-vous pas incommodée de ce qu’elle serve trop souvent à vous identifier, en tant que quoi reste à savoir mais en l’occurence si elle vous rapprochait d’une folie quelconque ce ne serait pas d’une folie douce ni d’un absurde désabusé qui joue de nos égarements et défauts, de nos défaites et catastrophes.

la vie dans les bois dit: à

Ce qui est finalement évident c’est que le poltergeist n’a pas lu R. Walser. Il fait comme le  » normalien », il brode…

cadex dit: à

poltergeist

( je n’ai jamais eu à le prononcer) C’est pas un truc à en avoir plein la bouche?

la vie dans les bois dit: à

Tout aussi évident que crissiane, se traine à genoux dans la neige, pour faire parler le mort.

la vie dans les bois dit: à

à 9 h 39 min, alors tu vas aimer ça Javert:

« L’affaire commence au début de l’été 2012. Un pli anonyme parvient à la direction générale de l’administration. A l’intérieur, des factures attestent de la remise d’argent (environ 90.000 euros au total) par des entreprises à l’ambassadeur de France à Madrid, Bruno Delaye. Depuis plusieurs années, le Quai d’Orsay encourage la location de l’ambassade à des marques pour des soirées. Dans le cas présent, l’argent a pourtant été versé directement sur le compte personnel de l’ambassadeur et non sur le compte de l’ambassade. »
http://www.lejdd.fr/Politique/Argent-scandales-espionnage-les-dessous-du-Quai-d-Orsay-780363

Janssen J-J dit: à

Cette nuit, debout place Répu, j’écoutais A. Caron sur mon smartphone, agacé de l’entendre se vouloir plus radical que Peter Singer. Or, son approche antispéciste du monde ne le conduisait à vrai dire guère plus loin. Car à s’en tenir aux conséquences de son prêche pour un animal totalement égal à l’être humain en droits et devoirs, il ne parvenait pas à sortir des ornières de cette ontologie anti-naturaliste primaire. Il ne sait à vrai dire pas vraiment comment composer avec les autres ontologies animistes, totémiques, et analogiques (pour reprendre les catégories descoliennes), où végétal et minéral se trouvent directement en concurrence ou coalescence différenciée avec les animaux humains ou non humains. En réalité, tout comme Nicolas Hulot, AC les ignore purement et simplement. Mais pourquoi les méconnait-il ou feint-il de les méconnaître, au juste ? Parce qu’il ne saurait tout simplement pas comment se nourrir lui-même s’il devait assimiler toutes les implications cosmogoniques de la coprésence des êtres animaux, végétaux et minéraux, au monde. Hélas pour nous, et tant mieux pour son léger sectarisme eschatologique, les trois spécistes agressifs en face de lui n’étaient pas à la hauteur, comme à leur habitude. Faut reconnaitre aussi qu’ils étaient « assis » (ou vautrés), ni debout dans la rue ni couchés dans leur lit.

Janssen J-J dit: à

Vincent Jauvert (du JDD) n’est pas Javert (du JJJ)… Pas confondre, attation !

JC..... dit: à

JJJ,
Avez vous essayé, une fois dans votre vie, d’être simple…. et de parler pour être compris d’autres oreilles que les vôtres ?
Où êtes vous khon, ce qui est une éventualité probable ?

Janssen J-J dit: à

10.54 je fais ce que je peux, et ce n’est pas grave si vous ne me comprenez pas… Moi-même, j’ai du mal avec vous, voyez, je n’en déduis pas pour autant que vous soyez plus « khon » (?) que la moyenne, juste que vous ne faites peut-être plus assez d’efforts à votre âge, et c’est dommage de vous laisser aller ainsi.

christiane dit: à

@Jour Couché dit: 10 avril 2016 à 10 h 09 min
« Pas de vulgarité », non, simplement dans le souvenir de ce grand film de Milos Forman et de l’interprétation si juste de Jack Nocholson et du colosse indien qui se présente comme un sourd muet ou de billie Bibit, le fragile. Un pamphlet contre le système psychiatrique traditionnel, son désir de normalisation de l’individu pour qu’il soit docile (et donc de la résistance à la norme pour J.N)), intensifiant leurs traumatismes, (pas très éloigné de la pièce de Peter Handke « Gaspard ») On finit par se demander qui est malade…. A la fin, la fuite du « colosse » symbolisant la liberté retrouvée me fait penser à cette mort volontaire de Robert Walser.

Je pense bien sûr aussi à la folie qui se cache dans ces espaces de commentaires, décelable à l’incohérence rageuse de certains d’entre eux, à l’évocation par d’autres d’êtres proches du basculement…

Dans l’asile du film, une autre blancheur, pas celle de la neige mais celle des murs, des vêtements. Tout ce qui touche à l’hôpital est blanc. (Début de « Golem » de P.Assouline).
Le traitement de la folie est en plein changement avec des équipes cherchant à ouvrir ces lieux, à créer du lien.
Quant à McMurphy (J.Nicholson), véritable fou ou simulateur… On le devine vite.
Ici, on s’interroge quand on lit certains commentateurs(trices)… ambigus.

la vie dans les bois dit: à

Javert, yes, il ne faut pas tout mélanger.

D’O. Cadiot je me rappelle la lecture de  » Providence », un excellent choix conseillé ici sur la RDL, lu d’une traite après les bulles d’une nuit de Saint-Sylvestre.

« Heureusement j’ai des amis
(…)
Et Marguerite, en forme ?
Elle regarde la mer au télescope, elle a 120 ans demain »

la vie dans les bois dit: à

Alors non, R. Walser ne s’est pas donné la mort.
Il est décédé, comme il l’aurait souhaité. Il avait 78 ans.

Et il n’était pas interné dans un hôpital tout blanc pour fous furieux d’un QHS.

Janssen J-J dit: à

J’avais oublié le colosse indien et n’aurais pas spontanément pensé en faire une association avec le décès de Walser, mais pourquoi pas ? Chacun a ses propres systèmes d’interconnexions, c’est sympa de les expliquer aux autres, interloqués. OK… avec votre idée qu’on est tous un peu borderline ici, mais plutôt des Nicholson indécidables, car il vaut bien mieux en rester à l’hypothèse que tout le monde joue à se faire passer pour… quelque chose. Impossible de départager dans les différents degrés de dérangement des alter, d’autant qu’ils ne sont pas constants sous leur plume. Parfois, surviennent d’agréables surprises d’où on ne les attendait pas. Le plus important, c’est de tomber sur de nouvelles histoires produites par la fragmentation de l’idée fixe de chacun-e.

JC..... dit: à

JJJ
Comment pouvez vous croire que je ne fais pas d’effort pour vous comprendre !? Comme tout le monde.
Je suis spécialiste des cause perdues ! A 92 ans et 6 mois de stupre et luxure rémunératrice, je me tape trois fois par semaine des veuves agressives, ceintures noires* aïkido sur tatami ! Ces saletés sportives, écume aux lèvres, vulves humides, dents aussi fausses que leur sourire, me font payer les choix de leurs défunts amoureux de littérature, lecteur de Walser, Levy, Adolf, Lemaire, Carver, Hugo, et clients habituels de masseuses thaïlandaises non-imposables …

Résumons : je suis plus khon que la moyenne, c’est exact, mais je vous sens en challenge à cet égard ! De jour en jour vous rapprochant du leader.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Louis Soutter,!…

…tout çà me rappel,!…les films  » lith « , à grand contraste,!…
…dessiné en contour des personnages, remplir en encre de chine, sur papier aquarelle encore humide, dans un style tag des cavernes,…
…de l’expressionnisme pur et dur,…
…des personnages comme des croix-gammées de l’époque d’Hitler,!…
…vous faite un cadre autour de la croix, et vous séparer les branches en personnages juxtaposés, vous en additionnés d’autres en mouvements,!…garder les proportions entre les blancs et les noirs de la croix gammée,!…
…et çà nous fait,!…de l’art Stalag 13,…aux dortoirs,…
…les foules en génies manipulées,!…
…comme un poisson dans son bocal suisse,!…etc,!…
…prisonnier d’état dans son état,!…
…la direction satisfaite en alter-égo de ses transhumances,!…
…etc,…trop facile à l’esprit à échiquier à carreaux,!…sur le carreau,!…
…non stop à contraste unique,!…

…comme un style  » mal copier  » des vases grecques, pour faire plus primitif en  » Celte « , d’Hitler,…à deux balles,!…

…les raffinements d’une origine  » brutes  »

…nationalismes quand tu les tiens de la tripe tribal, abrutis dogmatiques,!…

…suivant,!…

JC..... dit: à

« Le traitement de la folie est en plein changement avec des équipes cherchant à ouvrir ces lieux, à créer du lien » (Christiane)

Pour connaître le sujet par ouï-dire, le lien, le seul valable, est pharmaceutique. L’aliéniste simule le lien, le patient fait semblant de l’avoir reçu et compris …

Bref, ça roule !

Janssen J-J dit: à

@ »mais je vous sens en challenge à cet égard ! De jour en jour vous rapprochant du leader »
Et ça vous inquiète que je puisse vous succéder ? Vous devriez vous en réjouir au contraire, car votre descendance te votre postérité est assurée, à votre âge il est temps d’y penser… Ca roule comme ça, pas vrai, ‘tite pomme ?

JC..... dit: à

Quittons nous sur un constat réjouissant : JJJ est Prince, pétillant de jeunesse et d’ambition, là où certains ne furent que Roi intérimaire !
Cette belle âme ira loin… Tussaud ? Grévin ? Académie ? Fresnes ?

la marche en business class dit: à

même pour rattraper la petitesse d’un drapeau en s’adressant à une humanité qui suit faut avoir les moyens hein, combien ça a coûté le programme Apollo ? Appeau low ?

bref, rayon leçons d’école à pas pas ben faut s’y connaître en nuances, différences et globalisation, c’est l’évidence même

Chantal Bis dit: à

Flâneur, musardeur, traverseur de miroir, humble et placide… s’attachant à l’accessoire. Oui, Robert Walser est un de ces « étranges étrangers », comme Osamu Dazai, Sandor Marai, Capek, Guérasim Luca ou Georges Perros.
Linda Lê en a déterrés un bon paquet dans son « Au fond de l’inconnu… »
Plus sur : http://vendangeslitteraires.overblog.com/2014/11/ces-ecrivains-que-linda-le-fait-revivre.html

Félicité de celui qui a perdu la raison, mais c’est bien parce que leur expérience de vie est tellement éloignée de la nôtre que nous les qualifions de fou… Tellement éloignée que cela les coupe du monde extérieur, et qui est seul est toujours un peu fou, non ?

la marche en business class dit: à

Pas Villon, pas Villon hein…

la vie dans les bois dit: à

Chantal, effectivement c’est une façon de voir les choses… Tous ceux qui ne vivent pas la norme sociale trépidante, sont qualifiés de fous. C’est encore plus vrai aujourd’hui où tout le monde est « relié ».

Mais de tout ce qui a été donné ici à propos de R. Walser ne me permet pas du tout de m’inclure dans votre « nous », pour faire un sac bien commode; même si parfaitement inutile.

Pour ceux qui fantasment sur la  » maison des hommes calmes » :
http://karpow.blogspot.fr/2007/08/auf-den-spuren-von-robert-walser-teil-2.html

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