Appel aux sains d’esprit
« J’adresse aux sains d’esprit l’appel suivant:/ ne lisez donc pas toujours et exclusivement/ ces livres sains, faites donc aussi connaissance/ avec la littérature dite malade, où vous pourriez/ peut-être puiser un essentiel réconfort./ Les gens sains devraient constamment prendre/ des risques en quelque manière. A quoi bon,/ sinon, tonnerre de Dieu à la fin, être sain ?
Juste devenir idiot./ Il y a quelque chose de merveilleux à devenir idiot./ Mais il ne faut pas le vouloir, cela vient tout seul »
Robert Walser
On lit ces lignes en épigraphe de Dans la neige (118 pages, 13,90 euros, la brune au rouergue) d’Arnaud Rykner, auteur d’un poignant Le Wagon il y a cinq ans, et l’on sait déjà où l’on est à défaut de savoir où l’on va.
Il s’appelle Joseph. Interné à la demande sa sœur, il vit dans un asile dont il a le droit de sortir pour se promener en forêt ou boire un coup à l’auberge du village. Il s’émerveille de la nature omniprésente. Cela fait vingt ans qu’il écosse des petits pois et qu’il fait des sacs en papier. Son travail désormais. Autrefois il a écrit. Des livres, des chroniques. Il était même connu et célébré pour ça. Un journaliste lui rend visite et, de concert avec le directeur de l’établissement et le médecin-chef, le conjure de reprendre la plume. Rien n’y fait. On n’écrit pas au coeur de la folie sauf à être Artaud, un certain émerveillement dût-il se mêler à cette douleur. Sacs, petits pois, sacs, petits pois, sacs, petits pois. Il raconte le monde vu par lui, dit « je », « il », « on » alternativement et sans avertir. On le suit pourtant tandis que lui suit son chemin vers la lumière, s’éloigne sur la route et marche dans la neige jusqu’à en mourir et y rester. Il s’évanouit dans la nature.
Vertigineux dès lors que l’empathie nous gagne, et elle nous gagne dès les premières pages ; c’est d’autant plus facile lorsqu’on a en mémoire, c’est mon cas, la figure et les mots, les travaux et les jours de Robert Walser. Avant son internement dans un asile psychiatrique pour schizophrénie, à sa sa demande puis contre son gré ressentant un « effondrement de la main », il rédigeait des textes d’une écriture microscopique que des chercheurs opiniâtres mettront des années à déchiffrer. Ce qu’il appelait « le territoire du crayon », l’auteur le reconnaît, il ne s’est inspiré que lointainement de ces pans de biographie de l’écrivain suisse alémanique ; de même avec la vie du peintre suisse romand Louis Soutter qui se risqua lui aussi à être idiot en passant ses vingt dernières années dans un asile pour une sévère névrose d’échec accompagnée de profondes crises d’angoisse. Ce n’est donc pas directement d’eux qu’il s’agit. N’empêche que leur spectre hante discrètement ce livre tout en se faisant oublier. De même qu’il arrivait à Louis Soutter, violoniste à ses heures, d’arrêter de jouer en concert pour écouter les autres jouer, Joseph est capable d’arrêter d’écrire.
La figure de l’idiot n’est pas nouvelle en littérature, il s’en faut. On songe à Maury, cadet des trois fils Compson, celui qui s’exprime par des cris, Maury dit Benjamin ou Benjy afin qu’il ne souille pas le prénom de son oncle, l’idiot génial du Bruit et la fureur (1929) de William Faulkner, roman du grand désordre de l’esprit qui tire son titre de Macbeth (V,5) : il y est dit que la vie est une fable « racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien ». On pense aussi au prince Mychkine, l’idiot de L’Idiot de Dostoïevski encore que ce sont ses crises d’épilepsie qui le mettent dans cet état mental jusqu’à le faire interner.
Il y a parfois une double ou triple épaisseur de blancs entre les mots de Dans la neige. Il y a sûrement une raison. On ne sait pas toujours pourquoi ; on se retient de faire un rapprochement avec le nouveau roman de Nancy Huston le Club des miracles relatifs (Actes sud). Le procédé est destiné dans ce dernier à signaler la particularité du personnage, plus ou moins un schizophrène s’exprimant de manière saccadée an alternant les pauses. Un procédé dont on veut croire qu’il n’a rien de gratuit et qu’il trouve sa nécessité dans l’économie du récit. Le cas avec Dans la neige (jugez-en sur ces extraits) où chaque blanc fait entendre un silence. Le livre que Joseph refuse d’écrire ne serait fait, de toute façon, que de ces blancs une fois les mots dissipés, vanité suprême de l’écrivain. Ne plus écrire, le rêve… « Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud ! » disait René Char.
Le personnage réinventé par Arnaud Rykner tire sa force de son dépouillement, de sa solitude, de la richesse intérieure que l’on devine sous sa misère apparente. On le sent à l’écart, marginal, inclassable, fragile, mélancolique, solitaire, pauvre, nomade, vierge, rêveur, détaché des biens matériels et effrayé à l’idée de réussir quelque chose.
Ce beau personnage empreint d’une vraie sagesse et d’une totale simplicité est un promeneur absolu qui voudrait élever la marche à pied au rang d’un art de vivre. Son corps passe dans la langue. Incertain, sur le fil entre le normal et le pathologique, il vacille comme ces pantomimes qu’Arnaud Rykner, né en 1960, qui édite le théâtre de Nathalie Sarraute dans la Pléiade ou le met en scène lorsqu’il n’écrit pas ses livres, connaît bien. On se croirait dans une pièce montée par Claude Régy, pour la sobriété minérale du récit ; et pour cause : il fut son assistant. Le ton est si juste, la distance si mesurée, qu’on en est saisi du début à la fin, quand Joseph se sent enfin si léger qu’on le croit prêt à s’envoler.
(« Robert Walser, mort dans la neige, 1956 » photo D.R. ; Louis Soutter, « Souplesse, 1939 », Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne)
532 Réponses pour Appel aux sains d’esprit
Même le dimanche, la Rdl ne s’arrête pas… Allez, tenez, je vous recommande une lecture :
http://www.clopinetrouillefou.com/blog/moi-et-herve-le-tellier.html
et je la dédicace à celui qui en a le plus besoin, ici.
A vdb
En fait, je pensais plus exactement à « une expérience de vie » qu’à une manière de vivre… une vision plus large, plus prismatique du monde, ou décalée… qui oblige à l’inadaptation. C’est à partir des marges que l’on peut réinventer, et ceux-là sont dans les marges, alors ils ont cette utilité que certains pensent inutile parce que dérangeante.
“Le fou n’est pas celui qui a perdu la raison. Le fou est celui qui a tout perdu, sauf la raison. » disait je ne sais plus qui !
finalement on apprend toujours des choses nouvelles ici, gherasim luca, par exemple, un parfait inconnu, poète roumain apparemment, qui vaut assurément la peine de se déplacer. Encore un oublié de Passoul. Vite, un papier.
Chantal, ce devait être qq’un qui s’appelait Chesterton.
Ce que je voulais dire Chantal, à propos de sac inutile, c’est que cet inconnu n’en est pas un sur la RDL.
Je me reconnais tout à fait là ;-), dans les commentaires
http://larepubliquedeslivres.com/legere-consideration-de-robert-walser-pour-ses-traducteurs/
mais il y avait une autre antériorité, sans laquelle, je n’aurais évidemment -savoir dire merci, aussi !- je n’aurais peut-être jamais lu ne serait-ce qu’un livre de R. Walser.
la vie dans les bois dit: 10 avril 2016 à 13 h 55 min
sont qualifiés de fous.
Un terme aussi simple, finalement, c’est un luxe… Peu d’élus !
Sergio, please ne commencez pas avec votre robot ménager à déchiqueter les commentaires. Je répondais à Chantal.
Clopine fait les mêmes erreurs que mes élèves de 5ème : elle ne maîtrise toujours pas le système des temps en français. Voulant faire des effets chateaubranesques avec un emploi inconsidéré de l’imparfait à la place du passé simple, elle s’emmêle les crayons :
Ex : « J’arrivais alors dans un endroit beaucoup plus humble, où une femme inconnue m’accueillait aimablement : oui, ici, je pourrai m’installer, me disait-elle » (Clopine)
_________
Elle aurait dû rester plus modeste et écrire ce qui coule de source :
« J’arrivai alors dans un endroit (…), où une (…) m’accueillit : « Oui, ici, je pourraiS m’installer », me dit-elle. »
Sinon, c’est un imparfait à valeur itérative qui n’a que faire ici, mes pauvres chéris !
Je vais m’instituer correcteur des manuscrit de la Rdl. Mais va falloir me payer, hein…!
« Wie oft, wenn ich mit dem altertümlichen, schwerfällig und doch leicht dahintrampelnden Pferde-Omnibus durch die Berliner Straßen und durch das Berliner Leben fuhr, was mich immer wieder von neuem belebte und ergötzte, hörte ich, vom ältlichen, gutmütigen Schaffner auf bescheidene und drollige Art ausgesprochen, dieses kleine, unbedeutende, aber im gegebenen Moment doch auch wieder ziemlich wichtige Wort, das übrigens auch noch, der Ordnung und Genauigkeit halber, auf einer Tafel geschrieben stand, die sichtbar oder unsichtbar gemacht werden konnte. Hing die Inschrift
BESETZT
nett und artig herunter, so wußten die Leute, daß einstweilen niemand mehr einsteigen und hinauf klettern durfte, weil die Gondel oder das auf Rädern rollende Lustgemach bereits beinahe bis zum Ersticken voll war, ein bedauerlicher Tatbestand, den die mahnende Tafel ja deutlich genug ankündigte: «Halt! », usw.
(R. Walser)
Widergänger dit: 10 avril 2016 à 14 h 45 min
Je vais m’instituer correcteur des manuscrit de la Rdl. Mais va falloir me payer, hein…!
Reouaïteur ? C’est dans le code du travail, ça ? Pis si faut grimper aux statues pour le retrouver ça vaut une prime de risque !
…
…Oui,!…je peint aussi de mes images en songes,!…
…
…j’ai vu cela, ou ceci,!…un bout de papier un godet d’eau, ma boite de couleurs aquarelle, un pinceau, et les impressions illustrées à jour,!…
…
…mais, écrire pour l’art de se justifier en quels circonstances, à se faire » doubler « ,!…plutôt écrire, pour transmettre un témoin,…à suivre,!…4 X 100 mètres,!…
…en solo,!…
…vous garder votre témoin en poche,!…
…Ah,!Ah,!…of course,!…etc,!…
…
Etrangement la phrase de Walser s’avère labyrinthique et fait penser à celle de Proust.
Mais va falloir me payer, hein…!
Ntre wgg local va nous gueuler ça toute la nuit debout!?
( 5000 euros par mois, ici déclamés, plus le travail au noir?)
Étrangement la phrase de Walser s’avère labyrinthique et fait penser à celle de Proust.
De toute évidence cette phrase devra se payer d’ un prix au-dessus de la moyenne.
Que de fois, alors que je filais en (…) à travers et à travers (…), ce qui (…), j’entendis (…), exprimé par le chauffeur (…), ce (…) mais petit mot, qui (…), qui était écrit sur un panneau (…).
Voilà la structure grammaticale de la phrase labyrinthique. Je vais faire une sieste. J’espère que vous l’aurez traduite à mon réveil… À vous de jouez, mes petits chéris.
Merci pour Chesterton et pour les liens (mais ce billet est quand même plus alléchant que cette histoire de traductions, même si, un texte sans la bonne traduction, on le sait bien, c’est comme un estaminet sans volutes de fumées… euh… désolée pour cette métaphore un peu bancale, mais j’ai pas trouvé mieux !)
http://licornehannibal.over-blog.com/2016/03/saint-estaminet.html
Colette Magny, aussi, je vous recommande !
Je n’ai pas de petits pois z’à écosser, mais une promenade autour du lac s’impose là, il faut soleil.
Hastalouego
Il FAIT soleil…
du Bruit et la fureur (1929) de William Faulkner, roman du grand désordre de l’esprit qui tire son titre de Macbeth (V,5) : il y est dit que la vie est une fable « racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien ».
—
Il me semble que le bloc de sens que forme le texte de Shakespeare, dans la bouche d’un Macbeth qui sent se précipiter la fin de sa vie, doit être restitué dans son intégralité, où le théâtre apparait comme une métaphore de la vie:
Life’s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.
===
la vie n’est qu’une ombre en marche, un pauvre acteur,
Qui se pavane et se démène son heure durant sur la scène,
Et puis qu’on entend plus. C’est un récit
Conté par un idiot, plein de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien.
(traduction JM Déprats)
Le titre du roman de Faulkner, par le passage de l’artilce zéro à l’article défini, The Sound and the Fury, a l’ambition de dire ce que sont ce bruit et cette fureur. Malheureusement, comme c’est le cas de nombre de grandes oeuvres, « Le bruit & la fureur » a eu très peu de lecteurs & beaucoup de name-droppeurs.
Écroulée de rire je suis à la lecture du pseudo jour couché.
Hier deux amenaient deux sommiers pour nuit debout.
Les mots sont, les actes restent.
Après le vol au dessus du nid du coucou qui pique le nid d’autrui, plus on est de fous plus on rit.
Mais si le postulat eut été barres de fer je n’aurais peut être point tourné casaque. Mais là « faudrait être gentil se remettre en question, voir ce qu’on fait chacun sur le plan personnel » tout ça ehoh !
Je suis bien restée 4 mn et demi. Et debout. Même s’il faisait pas encore nuit.
pas une idée révolutionnaire. C’était plan plan à mourir.
À moi de jouer mouais.
Widergänger dit: 10 avril 2016 à 15 h 06 min
« À vous de jouez » écrit -sans vergogne- le correcteur (sic) autoproclamé de la RdL.
WGG, vous me conduisez à être désagréable avec vous, bon. . Alors, et d’un, quand vous postez des messages sur ce blog, vous vous trompez souvent, parfois lourdement : fautes de frappe et d’accord, fautes d’orthographe, lourdeurs d’expression arrivent sous votre plume plus souvent que vous ne le pensez. Mais ce n’est pas bien grave, parce qu’écrire sur un blog revient à arracher, jour après jour, le petit carré de papier d’un éphéméride. Cela demande à peu près autant d’effort, en tout cas…
Or, le texte dont vous prétendez corriger la concordance des temps fait partie précisément de cette catégorie. C’est un billet de blog qui raconte un rêve, j’ai dû mettre à peu près cinq minutes à l’écrire, et je ne considère absolument pas cela comme du travail littéraire.
De plus, si vous avez raison pour le « s », je conteste la pertinence du passé simple. Deux imparfaits « j’arrivais… elle m’accueillait » s’entendent tout aussi bien que « j’arrivais… elle m’accueillit », parce que dans un rêve, le temps du réel n’existe pas. L’inconnue, pour toujours, m’accueillait. Donc, ça, je le revendique, si par contre j’admets l’erreur suivante. Mais quelle importance ?
Votre posture de donneur de leçons, votre mépris que vous arrivez à dispenser à la fois à vos élèves et à moi-même, (et vous êtes prof !) sont à mon sens bien plus inquiétants que mes erreurs ; mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre…
Widergänger dit: 10 avril 2016 à 14 h 45 min
Clopine fait les mêmes erreurs que mes élèves de 5ème : elle ne maîtrise toujours pas le système des temps en français.
–
Je l’avais remarqué. C’est assez incroyable à son âge.
Pis c’est toujours pareil, on peut toujours faire des concordances des temps foireuses exprèslontairement, c’est pas pire que d’anacoluther tout ce qui veut bien se présenter randomisé stochastique…
Heureusement qu’on a jamais rien publié d’elle.
Bonjour Sergio. Le poulet était bon ?
Le mien était excellent.
Chantal à 15h11, je m’excuse d’y revenir, mais si ce billet est plus alléchant c’est parce qu’il cause des idiots – à des imbéciles ?
Le billet sur Walser face à ses traducteurs, je ne sais s’il était moins alléchant.
Mais il était déjà question d’idiot. Et avec pertinence. C’est pkoi, je vous remets un lien, toujours valide, laissé dans les commentaires, par une Personne.
Si vous n’avez pas le temps de l’ouvrir, je me permets un extrait:
« La figure de l’idiot serait-elle un modèle pertinent pour cerner ce qu’est la singularité ? Chaque idiot, en effet, est un être particulier qui constitue à lui seul une unité, il est, comme le souligne à plusieurs reprises Pierre Senges dans son précieux ouvrage L’Idiot et les hommes de paroles « d’essence solitaire » et cherche constamment « une façon de préserver son isolement d’idiot tout en ne divorçant jamais de ses semblables [1] ». Si l’idiot est toujours un être solitaire, cela ne suffit pas pour le rendre singulier. Sa singularité, pourtant, ne dépend pas que de lui puisque ce sont essentiellement les autres qui le démarquent, l’isolent de tout groupe ou communauté. On est donc toujours l’idiot de l’autre lorsque ce dernier ne veut pas se reconnaître dans des comportements et des pensées qui lui sont tellement étrangères qu’il les rejette dans une vague catégorie dans laquelle il place – ne serait-ce que pour mieux les confondre et pour ne plus y penser – les imbéciles, les débiles, les handicapés-mentaux, les ahuris et, bien sûr, les idiots. »
Cette La Vie dans les Boas est une a-lien-née
figurez-vous, et le j’ai lu tout récemment que le célèbre aliéniste, qui fait faire des commentaires à plus d’un icite, surtout en mode » je commente la photo », eh bien il a été directeur d’un établissement psychiatrique à Herisau; c’est cela-même, un peu avant que R. Walser vienne y faire ses tours alentour, pendant plus de 20 ans.
Mais je n’ai pas la prétention d’apprendre quoi que ce soit sur les taches et autres projections aux ahuris, ici.
J’aurais préféré une alien née.
Une à liens nouée.
Pas comme Lucienne Desnoue. (Ne pas prononcer le s, merci bien).
« ce sont essentiellement les autres qui le démarquent, l’isolent de tout groupe ou communauté. »
C’est vrai ; mais ce qui est important, c’est que ni lui, ni les autres ne sauraient dire pourquoi il a ce statut d’idiot (sauf cas extrêmes bien entendu).
On sait le constater, on peut éventuellement retrouver comment on en est arrivé là, mais on ne pourrait ni l’expliquer (sauf par des considérations de vie courante sans pertinence réelle), ni a fortiori l’empêcher.
Donc c’est subconscient… Le vrai ciment des sociétés est subconscient.
Et pour les entonnoirs, Passou i pourrait pas nous faire une commande groupée ? Ou alors en Tupperware…
Je l’avais remarqué. C’est assez incroyable à son âge
..cul nu sous la jupette avec ses couettes..si qu’on pousse la métafisic sergio..ya pas plus machiss falocrate que l’idiot..ravissantidiot
Donc c’est subconscient… Le vrai ciment des sociétés est subconscient
c’est arkétipitic comme la saucisse
Toutefois, la nuance entre l’Idiot et l’imbécile est grande. Autant qu’entre l’idée et la pensée.
La première lumineuse et parfois de génie la seconde souvent fumeuse si plurielles.
De même l’Idiot syncrasie ou dôme pire encore alors que l’imbécile heureux.
Comme les pauvres en esprit.
réussir sa mort c’est tout un sale boulot..en motoneige il l’aurait raté..c’qui est bien aussi c’est dpartir en traineau et slaisser manger pas ses chiens..
Désolée de vous détromper, D., mais, même si c’est dérisoire, modeste, ridicule, eh bien, j’ai déjà été publiée, savez-vous ? En fait, quand vous avancez des perfidies, c’est que vous les trouvez dans votre penderie à vous (et vous ne savez rien de mon dressing !)
la nuance entre l’Idiot et l’imbécile est grande
hof c’est l’auberge espaniol..mais 1 seul par village attation.. »le chorizo qu’on smet dans l’fion vaut mieux qui soit pas trop fort »
Sergio, à 17h01, je n’avais pas non plus tablé sur le fait que ni vous, ni d’autres- puissiez utiliser l’hypertexte. Ni lire les liens.
Si vous permettez, la suite:
« L’idiot, pourtant, est loin d’être un imbécile et il est encore moins un abruti ou un débile. L’être débile est faible, dit le dictionnaire, en raison d’un manque de force spirituelle, en revanche il ne manque rien à l’idiot puisque c’est même la plénitude de son être qui signe sa singularité. Cette plénitude est faite d’authenticité, l’idiot est l’être qui agit de lui-même, qui, de sa propre initiative pense, se comporte voire crée en fonction de règles qu’il s’est lui-même prescrites. Cette authenticité implique que l’idiot ignore, ou ne connaît pas distinctement, les codes, us et coutumes de la société dans laquelle il vit. D’où une propension pour toute société d’assimiler l’idiot à l’imbécile puisque ces deux figures ignorent les règles constitutives d’un « vivre-ensemble ». Il n’y a pourtant rien d’idiot dans la pensée de l’imbécile puisque l’intelligence de ce dernier se borne à croire en des vérités basses et vulgaires. C’est pourquoi l’imbécile n’a aucune singularité à revendiquer puisque son intelligence bornée l’incline à croire qu’il est toujours déjà, en son for intérieur, un être singulier. A contrario, l’idiot est cet être tellement intelligent qu’il ne se soucie pas de prouver aux autres qu’il l’est. Autrement dit, faire acte d’intelligence n’est pas un problème pour l’idiot, plus exactement c’est un faux-problème car il a compris qu’une existence ne saurait se résumer à une mesure et à une pratique de l’intelligence pour, avec ou contre autrui. «
(et vous ne savez rien de mon dressing !)
de ma suite parentale que t’aurais du dire bonne clopine..dressing ça fait suisse
tarzoon entre les cons les crétins il touche sa bille
Pourtant il ne faut pas confondre le préfixe grec idio- avec le mot ἰδιώτης
par exempe des idiotes il peut y’en havoir plusieurs par village..c’est pas forcément une charge
historiquement cela s’explique:
« Deux mots s’opposent : ἴδιος (idios) s’applique à ce « qui a un caractère particulier, privé » alors que δημόσίος (demosios) qualifie « ce qui appartient à l’État, public » (A. Bailly). De là découle une opposition entre ce qui est ἴδιον (idion) que nous serions alors tentés de traduire par « individuel » et κοινόν (koinon), « ce qui est commun, le propre d’une collectivité ». Mais rappelons qu’à Athènes, comme dans tout le monde grec, l’individu n’est rien sans la cité, ce qui signifie que même les activités qui relèveraient pour nous de la sphère strictement privée (la famille, les croyances religieuses, le divertissement) ne peuvent se dérouler que dans un cadre mis en place par la πόλις (polis). »
http://www.cndp.fr/archive-musagora/citoyennete/citoyennetefr/democratie-public-prive.htm
ce qui explique que les vrais crétins sont ceux qui racontent leur vie en public.
et qui disent haprès que c’est a private affair, n’est-ce pas.
la vie dans les bois dit: 10 avril 2016 à 17 h 14 min
Il n’y a pourtant rien d’idiot dans la pensée de l’imbécile puisque l’intelligence de ce dernier se borne à croire en des vérités basses et vulgaires. C’est pourquoi l’imbécile n’a aucune singularité à revendiquer puisque son intelligence bornée l’incline à croire qu’il est toujours déjà, en son for intérieur, un être singulier.
Le reste oui, mais là il y a quand même un début de flottement ; une vérité vulgaire… et même l’intelligence : c’est vibratoire, ce truc, ça respire. Aller comparer cela on va se retrouver avec des chiffres cliniques tellement étendus que ça va plus avoir beaucoup d’intérêt…
Ha ben chuis modéré ! C’est passeque je tapais avec l’entonnoir faut ête en tenue, quoi…
la vie dans les bois dit: 10 avril 2016 à 16 h 49 min
figurez-vous, et le j’ai lu tout récemment que le célèbre aliéniste
Pour les fautes de frappe LVDB est pire que Popaul, c’est dire.
Elle voulait bien entendu écrire
« j’ai Vu tout récemment un célèbre aliéniste »
Sergio, ça vous apprendra à faire l’idiot international !
sur ce, bonne soirée.
à 17 h 33 min,
merci de la correction, je n’avais pas fait attention. Je recommence:
figurez-vous, et je l’ai lu tout récemment que le célèbre aliéniste. usw.
Vous ne devriez pas vous mettre dans cet état, Clopine, pour une petite correction. Vous avez tort une fois de plus, ce n’est pas pour autant que je serais méprisant. Les imparfaits sont une faute banale. L’événement rapporté ne s’est produit qu’une fois, il faut donc du passé simple ; on ne peut ni mettre un imparfait à valeur durative ni un imparfait à valeur itérative dans la partie narrative du texte. L’adverbe « alors » souligne d’ailleurs ici la nécessité de l’emploi du passé simple, qui fait avancer l’action et qui a une valeur de premier plan dans le récit. Il faut donc, rêve ou pas rêve :
« J’arrivai alors »
« m’accueillit »
« dit »
« pourrais ».
_________
J’arrivAI alors dans un endroit beaucoup plus humble, où une femme inconnue m’accueillIT aimablement : « Oui, ici, je pourraiS m’installer, me dIT-elle ».
__________
Il n’y a aucune marge de manœuvre personnelle dans cette phrase pour l’emploi des temps.
J’arrivAI alors dans un endroit beaucoup plus humble, où une femme inconnue m’accueillIT aimablement : « Oui, ici, je pourraiS m’installer », me dIT-elle.
_____________
Après rectification de la place des guillemets. C’est la seule option possible.
Après avoir convenablement sali Walser avec des lieux communs de chaisière mystique, voici : Albablabla, le mage de barrière, se mêle de corriger les rêves d’autrui. En vérité je vous le dis, rien de nouveau sous le blafard éclairage de ce sinistre bec de gaz.
Accessoirement, pour ceux qui ne l’auraient pas lu, Promenades avec Robert Walser de Carl Seelig, dont il a été question plus bas, est une modeste et inoubliable merveille.
Albablabla : Après rectification de la place des guillemets. C’est la seule option possible.
D’où il résulte qu’Albablabla n’as pas lu une ligne des frères Goncourt ni de leurs suiveurs. En matière de création littéraire (et un récit de rêve, même écrit en cinq minutes, est une création littéraire), il n’y a jamais de « seule option possible », sauf pour Alba dont « la seule option possible » est le néant intellectuel.
« Wie oft, wenn ich mit dem altertümlichen, schwerfällig und doch leicht dahintrampelnden Pferde-Omnibus durch die Berliner Straßen und durch das Berliner Leben fuhr, was mich immer wieder von neuem belebte und ergötzte, hörte ich, vom ältlichen, gutmütigen Schaffner auf bescheidene und drollige Art ausgesprochen, dieses kleine, unbedeutende, aber im gegebenen Moment doch auch wieder ziemlich wichtige Wort, das übrigens auch noch, der Ordnung und Genauigkeit halber, auf einer Tafel geschrieben stand, die sichtbar oder unsichtbar gemacht werden konnte.
_____________
Que de fois, alors que je filais à travers les rues animées de Berlin dans l’omnibus à impériale un peu vieillot, encombrant et trottinant pourtant avec légèreté, ce qui chaque fois me ramenait à la vie d’un air amusé, j’entendis ce petit mot, que prononçait d’une voix modeste et sur un ton qui faisait sourire le conducteur qui avec l’âge avait acquis une certaine bienveillance, ce petit mot insignifiant mais qui avait sur le moment toute sa portée, et qui au reste, pour des raisons autant d’ordre public que d’exactitude, se trouvait inscrit sur un panneau qu’on pouvait faire apparaître ou disparaître.
Chaloux dit: 10 avril 2016 à 18 h 21 min
Chaloux dit: 10 avril 2016 à 18 h 16 min
On attendait les réactions de la vieille burne fripée avec impatience.
Nous ne sommes pas déçus.
Le comique troupier breakophile,
celui qui s’arroge ici la « tache » de corriger les fautes d’orthographeS des commentateurs,
celui qui voudrait nous faire croire que les siennes ne sont que vulgaires fautes de frappe,
celui qui se ridiculise jour après jour par son désir puéril de matTer son prochain,
reste fidèle à lui-même,
pédant, imbu de sa dérisoire petite personne,
un kon quoi.
Et iol en pense quoi, mon chaloux, de ma petite traduction, hein…? Il se ridiculise chaque fois qu’il vient sur la Rdl maintenant en recevant des quolibets de toute la communauté des rdéliens. Je crois qu’il est temps qu’on le fasse interner avant la crise psychotique qui le menace…
Dans la sempiternelle querelle Chaloux-LVDB-Widerganger, on n’arrive pas à départager ni à hiérarchiser les torts respectifs des protagonistes, faute de bien comprendre la substance de leurs dépits amoureux. Sur ce, je vais finir d’accommoder mes reliefs d’hier soir.
, ce n’est pas pour autant que je serais méprisant. Les imparfaits sont une faute banale.
WGG est au summum de son mépris!
Promenades avec Robert Walser de Carl Seelig, dont il a été question plus bas, est une modeste et inoubliable merveille.
Exact, et nous l’avons tous lue en son temps, sauf Passou, apparemment.
De quoi s’agit-il Clopine ?
Les trucs publiés à compte d’auteur ou dans le même genre ne comptent évidemment pas.
Je suis prêt à vous adresser mes plus plates excuses si vous me donnez la référence.
Alba, je ne suis pas germaniste, mais si cette « traduction » égale en qualité celles que tu nous sers dans les langues que je lis, elle ne vaut pas tripette.
Au fond, je me fous profondément de tes sottes conférences, de l’épandage toujours recommencé de ta parfaite inanité, qui ne sont rien d’autre qu’une seule et même tentative de prise de pouvoir, toujours avortée, par un grotesque mage dépourvu de pouvoirs, dont le considérable ridicule ne fait impression que sur lui-même et sur quelques naïfs. La seule chose qui soit en définitive un peu intéressante chez toi, c’est cette triste figure d’imposteur obstiné, qui n’a d’autre horizon que de trissotinner, sans la moindre vergogne, comme un vieux volatile braillard et déplumé, dans le travail d’autrui. Ton ultime planche de salut.
Bon à présent je vas manger.
Je vais me faire du lieu jaune au court-bouillon.
J’ai ramassé du thym, du laurier et du romarin tout-à-l’heure. Reste à trouver le lieu, mais ce ne sera qu’une formalité.
Ça suffit, maintenant, Chaloux. Laissez-le tranquille.
dont le considérable ridicule ne fait impression que sur lui-même et sur quelques naïfs
–
Vous pensez à qui, au juste ? Vos insinuations ne sont pas très courageuses.
Alba peut bien se dédoubler, il ne sera toujours qu’un seule et même baudruche.
On se rapproche de la crise psychotique… On l’imagine bavant, crachotant de haine sur son écran d’ordinateur… Pauvre chaloux. L’est vraiment parano.
Alba, le Paganini du transfert.
Christiane avait raison l’autre jour.
« On l’imagine bavant, crachotant de haine sur son écran d’ordinateur »
C’est vrai :
Arrêtons de nous déchirer, Erdééliens mes frères !
Offrons aux MAD, mateurs de déblogs, l’apparence d’un front humaniste uni, type Pampers et Nicholson, architectes navals admirables .
Serions nous assez stupides pour ne pas imaginer un instant Wiwi et Chaloux devisant au fond d’un foudre à la Boccacio ? Clopine et Daaphnée amoureuses du même artefact humain ? Passou et Popaul dansant un tango corse ?…
Chaloux dit: 10 avril 2016 à 19 h 26 min
Alba peut bien se dédoubler
Un de Baumugne dit: 10 avril 2016 à 19 h 35 min
Chaloux lui ne se dédouble jamais,
un et indivisible,
kon il était, kon il est, kon il sera.
J’exerce l’honorable métier, de plus en plus difficile à exercer, de professeur de lettres dans le secondaire. Alba sur Médiapart.
J’ exerce…à exercer.
Et celui qui se dit professeur de lettres fait la leçon à tous sur ce blog.
Corrigeons par un synonyme pour éviter la redondance.
Je lui conseille « à pratiquer », par exemple, cette équivalence est d’ une confondante banalité, d’ ailleurs…
J’exerce l’honorable métier, de plus en plus difficile à exercer, de professeur de lettres dans le secondaire. Il m’arrive aussi d’écrire des poèmes que je publie sur un autre blog et d’autres petites choses ici ou là.
Imaginez une telle présentation pour un curriculum vitae, ce type verrais sa demande ipso facto mise à la poubelle, pire qu’ un débutant à son premier emploi.
Et ça plastronne à l’ éducation nationale?
verrait, correction Wgg.
« et d’autres petites choses ici ou là. »
Soit ce sont des choses d’ importance et alors on les détaille, mieux on les nomme soit on en parle pas.
Notre wgg serait-il un peu « idiot »?
D;, vous allez évidemment ironiser – mais j’ai eu des nouvelles prises par les éditions de la Manche, j’ai gagné au moins cinq concours d’écriture organisés par le journal Télérama (après, ils ont changé le format de leur parution en ligne, et du coup, fini les jolis cadeaux qui m’arrivaient par la poste, en une sorte d’inventaire à la Prévert, un « pavé » de 68 par exemple, ou l’intégrale de Léo Ferré, d’autres trucs rigolos encore…) Oh, bien sûr, on ne peut pas dire que je sois autre chose qu’un écrivain du dimanche, m’enfin… Ah oui, un des trucs les plus rigolos est qu’une de mes nouvelles « la jeune fille au pair », m’a été demandée par… une boîte américaine, sise à New York, excusez du peu ! J’ai l’habitude de dire « oui » à toutes les demandes, donc j’ai autorisé l’utilisation du texte, mais j’étais très curieuse : que faisait l’entreprise qui me demandait mon texte ? A quoi pouvait-il bien lui servir ? J’ai donc demandé le pourquoi… C’était en fait une boîte d’enseignement pour adultes, spécialisée dans l’apprentissage d’écriture de langues étrangères. Et ma nouvelle servait (je ne sais pas s’ils ont continué) d’exercice de style à leurs étudiants, et avait été repérée par une de leurs profs, sur le ouèbe !
Par contre, j’ai été très en colère de voir que l’université de Montpellier m’avait piqué un texte SANS ME LE DEMANDER. D’autant que, encore une fois, je dis « oui » à toutes les demandes, comme à ces théâtreux amateurs qui ont monté, une année, leur spectacle à partir d’une autre de mes nouvelles…
Mais vous n’avez pas à me présenter d’excuses, car tout cela ne vaut pas tripette, bien entendu. Pour moi, un écrivain sans éditeur est comme un acteur qui ne joue pas. Quelque chose de l’ordre de la fiction, quoi. Et comme j’ai arrêté depuis belle lurette d’envoyer quoi que ce soit aux dits-éditeurs, il me semble qu’à moins d’un miracle, je resterais toujours dans l’entre-deux eaux troubles de l’indéfinition. Bah, de toute façon, je n’avais pas vraiment le profil pour entrer dans la case, et puis, au fait, en tentant d’écrire, je fais du mal à qui, exactement ???
…
…il me faut imaginer d’être un homme du pouvoir,!…
…
…déjà, à rien faire du tout,!…laisser les gens vaquer à leurs affaires,!…
…
…sans leur dire, du matin au soir,!…
…il faut faire comme ci, ou comme çà,!…
…
…suivant l’endoctrinement, psy-parasite inquisiteur jaloux de nos Pampers,!…
…
…n’importe quoi,!…
…pour diviser la force du nombre populaire,!…le peuple diviser,!…
…
…( et l’élite,?…unie,!…)à se charcuter son nombrilisme des paradis fiscaux aux actionnaires,!…d’entreprises,…),…
…
…auto-gestion des entreprises, les actionnaires dehors avec leurs mafieux solidaires,!…témoins de Jéhovah à la gomme,!…
…
…le peuple diviser en sous-traitance,!…
…des lois pour y parvenir,!…
…Oyez,!…Oyez,!…des Mac(a)rons,!…
…à nos perfides-actions des profits, Visa moi çà,!…les entourloupettes de règlements, pour te vider de ta bourse, en toute équité participative et syndicale du cul,!…
…Oyiez,…etc,!…
…
…S.V.P.,…un livre pour les détails des procédures pour se faire arnaquer par sa Banque aux choux de Bruxelles,!…
…
…les employés parasites » ripoux « , très religieux du con à venir,!…
…etc,!…la joie du vécue crédit profond,!…
…glaces à la vanille, pistache, etc (…), l’été chaud, en connivences pour des sucrées,!…suivants, grouppir,!…Ah,!Ah,!…
…satisfaction’s,!…
dénonçons tous les affreux dit: 10 avril 2016 à 20 h 36 min
verrait, correction Wgg
T’es vraiment nul Chaloux.
La marque première d’un vrai kon c’est qu’il ne sait pas s’arrêter.
Et toi, tu ne sais pas.
Loin des propositions de « la folie » ou de « l’idiotie », une des plus belles approches de la vie et de l’œuvre de Louis Soutter, je l’ai trouvée sur « Esprits Nomades » sous la plume de Gil Pressnitzer.
http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/soutter/soutter.html
Où l’on voit que sa « très honorable et bourgeoise » famille, qui trouvait sa façon de vivre, scandaleuse, n’avait qu’un désir : le faire disparaître dans ce mouroir.
j’ai gagné au moins cinq concours d’écriture organisés par le journal Télérama
Vous auriez du demander des médailles ou des trophées, cela fait beaucoup mieux sur la cheminée…
dénonçons tous les affreux dit: 10 avril 2016 à 20 h 40 min
L’auto-dénonciation est-elle une règle de vie chez les Chaloux ?
Saprée Clopine, vous manquez de pistons. Un coup de pompe dans le derrière vous met saint germain dans le pré. Cela dit les chrétiens de gauche de Télérama n’ont plus la cote. dans cinquante ans, ça ira mieux.
Javert, aucun dépit.
Peut-être celui de constater l’état de débilité profonde maintenant de certains commentaires.
Peut-être aussi celui de voir dans ce billet, Walser dévoyé -encore- de ses véritables chemins.
Tu noteras qu’il y a des billets sans. Et celui-là, pour moi, est avec.
Et ce n’est pas parce que tu as lu « balades avec Walser », de Carl Seelig, ou je ne sais quoi, que tu as lu Walser.
Quand je faisais référence à une antériorité bloguesque qui m’avait fait découvrir cet écrivain,- dommage que la version « primitive » du blog ne soit plus accessible…- y revenir, en ce printemps, ce serait plutôt pour aller vers cela, qui tort le cou aux idées d’associer les microgrammes de R. Walser à de l’art brut ( laissons cela à l’aliéniste de Herisau qui faisait dans l’art-thérapie):
http://www.culturactif.ch/livredumois/dec04walser.htm#entretien
Plaisir de saluer Phil
Phil il y a du rififi au Quai d’Orsay. Les mœurs ont bien changé.
la vie dans les bois dit: 10 avril 2016 à 21 h 23 min
dommage que la version « primitive » du blog ne soit plus accessible
Oh que oui, nous pourrions y retrouver toutes tes turpitudes.
Et quand je dis débilité profonde des commentaires comme celui de 21h28, je suis modeste.
à 21 h 28 min
ton maquereau s’est fait la malle, tu penses que je lui ai fait peur ?
Rien posté depuis 20H20. Ce pauvre Alba est tellement pétrifié dans son importance qu’il croit que je le seul à me foutre de lui…
que je suis le seul
« La marque première d’un vrai kon c’est qu’il ne sait pas s’arrêter. »
Albablabla, je ne te le fais pas dire.
Rien posté depuis 20H20.Chaloux
Je confirme.
Alba n’ est pas tout blanc ce soir c’ est pour cela qu’ il confond l’ un pour l’ autre.
Décidément , dans Saint- Simon, on trouve des merveilles.
« Toujours un air de conviction, de gaieté et de vérité, accueillante et ouverte quand on pense et sent naturellement comme elle, avec des insinuations enchanteresses, répétant que tout ce qu’elle annonce, sur sa santé, sa famille, son passé et ses proches, parfois des calomnies, des perfidies n’est ajouté que dans le souci de faire le bien.
Conversation toujours aisée ,aimable pour arranger à sa guise des inventions infernales sous les apparences de l’amitié la plus vraie ; beaucoup de ressources et des talents nombreux affichés , que ce soit en famille, en cuisine, dans les prés , dans l’étude, dans l’éducation des enfants, dans les affaires du gouvernement, et dans la politique rurale, dans ses lectures ou dans ses récits ; enfin caressant les gens de lettres dés qu’ils ont un nom, petit ou grand, et surtout persuadée que sa passion littéraire, parfaitement authentique, finit par tourner en soliloque pour transformer sa faiblesse en aversion pour autrui , et se faisant une gloire de ses imperfections sous un air de bonté et d’affection. »
observateur des affreux dit: 10 avril 2016 à 21 h 39 min
Rien posté depuis 20H20.Chaloux
Je confirme.
Félicitations pour vos dons de voyant.
Lu sur ma page d’accueil Orange le résumé des dernières énormités de Zemmour. A 99%, les commentateurs applaudissent des deux mains et de la queue. Zemmour comme marqueur du degré d’abrutissement avancé de la population française, je n’y avais pas songé.
le » suicidé de la société » pour Soutter séquestré en lui-même vs
L’incroyable optimisme de Walser.
L’incroyable optimisme de Walser.
C’est vrai : sur la photo du haut, on dirait qu’il sourit. Le goût des sports d’hiver sans doute.
Paul Edel dit: 10 avril 2016 à 21 h 53 min
Alors là je ne vois pas.
Serait-il possible que ce portrait puisse se rapporter à une commentatrice de ce blog?
Je n’ose y croire.
Encore que, en cherchant bien, en parcourant les provinces, en sautant talus et bocages….
à 22 h 02 min
Quand tu seras raide mort, tu feras un grand sourire à la vie.
Je vous présente mes excuses, Clopine.
Et Paul Edel ne cause plus copinage des critiques germano-pratines…
How strange, c’est beau comme un camion, non, cette nullité ?
« Ç’aurait été un nuage au milieu de nulle part, un nuage suspendu, seul, au-dessus de l’Atlantique, ou des déserts de Terre-Neuve peut-être, des immensités désertiques de la terre inviolée, ou qu’on croirait telle, qu’on voudrait désespérément croire telle.
Un avion aurait traversé le nuage, et le nuage se serait lentement détaché de l’avion, s’y collant encore par petites touches, petits flocons, comme se souvenant longtemps du nuage qu’il avait été.
L’avion aurait continué sa route, plein de ce souvenir partagé du nuage.
Dans l’avion il y aurait eu qui ? Aucune identité. Quelqu’un qui ne sait rien encore. Qui redoute peut-être d’atterrir.
Alors ç’aurait été un livre. Un livre pour savoir qui est dans l’avion. Qui va atterrir. Qui redécollera après avoir atterri. Un livre pour savoir si l’on sera transformé par ce qu’on va devoir vivre. »
Moi, je n’ai pas posté depuis 19h30, mes petits chéris !
Clopine n’est qu’une réincarnation de celle que connaissait déjà Saint-Simon… Saint-Simon parle manifestement très bien de Clopine… Saint-Simon est notre plus grand écrivain français sans nul doute.
la fin de cette nouvelle d’Arnaud, « au ton si juste, à la distance si mesurée » est pour les parisiens qui ont oublié de mangé leurs médicaments.
« Il est probable que le car arriverait à bon port. Que l’avion ne tomberait pas dans la mer. Que le taxi ne s’aplatirait pas contre un mur. Il est probable que tout se terminerait dans ce désespoir. »
Enfin d’avaler, quoi.
Saint-Simon a bon dos.
« On va vivre en Navarre, hein, mon agneau ? »
Margot, reine et sublime
De la part de rose pas trop Seine ni de corps ni d’esprit, mais l’esprit frondeur.
Saint-Simon parle même de Chaloux dans un de ses portraits-charge dont il a le secret…
Mon pauvre Alba, si cette page est de Saint-Simon, tu es génie.
Autant te dire qu’il n’y a pas grand risque…
Clopine
Avec vous dans les champs et dans les prés, avec les reines marguerites
Bises
« « Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud ! » disait René Char. »
C’est pas forcément vrai, parce qu’un auteur, cela peut constituer un refuge pour des lecteurs ; et il peut arriver que cet auteur ne soit pas facile à remplacer.
…
…par tout les métiers,!…tout le monde prend ses habitudes d’entré de jeux, de servitudes, de conflits d’intérêts,…j’imagine,!…
…
…mais, pas du tout,!…
…on n’est pas fils à papa pour rien,!…etc,!…
…
…( … ),!…des petits points pour rien,!…Ah,!Ah,!…
…les entreprises, les partis politiques de connivences alors,!…chat’s alors,!…
…
…un Bordeaux de Bordel,!…etc,…
…un business class, au dessus du lot, au choix,!…pour éponger les travers hors class publique,!…
…postez vos candidatures outre ligne,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…les pairs à part,…
…à nos héritiers cousus d’or,!…etc,!…
…restons cacher, la nuit d’or,!…
…suivants,!…Go,!…
Cet appel ne s’adresse donc pas à Alba. A ce propos, personne n’a songé à débrancher son disque mou?
Nuit Debout ?
Nuls d’égouts ….!
Et voilà, on fait un brin d’ironie et personne ne comprends… à se demander s’il est vraiment nécessaire de marcher pour devenir idiots…
« Cet appel ne s’adresse donc pas à Alba. »
ni aux autres
(le titre est déséspéré)
…sociologie
.
…morphologie de la haute administration française,!…
…
…les agents du système administratif
…
…les agents de l’Etat, les valeurs,…
…
…hérédité professionnelle et tradition
…sécurité et valeurs familiales
…variations conjoncturelles et origine
…
…les hauts fonctionnaires des administrations centrales
.
…bon,!…2. le système administratif, intégration des comportements et régulation fonctionnelle,…
…
…situation de monopole et monopoles internes,…
…
…des paradis en familles corporatistes,!…
…etc,!…
Observé des variation irréguliers du mouvement de rotation l’axe polaire. L’Europe serait en train de migrer vers le pôle Nord?
…
…des abus par les employés des banques par Visa et escroqueries de procédures, pour vous endetter,!…Oui,!…vers le Nord,!…
…
…le droit et les ripoux de Bruxelles,!…
…
à se demander s’il est vraiment nécessaire de marcher pour devenir idiots…
mes drones ont logé rénateau..au prochain passage je largue une tonne de coulis de tomates..il va finir noyé
disque mou?
..et poilu
Je vous présente mes excuses, Clopine
..au moment précis ou il écrivait ça de la main droite dédé se grattait les couilles de la gauche..je ne sais pas l’exact signification de ce comportement bonne clopine..reste circonspête
Bougboug présente ses amygdales externes à Clopine, tout en se grattant les excuses …
Ce monde est fou !
…
…utopie, utopie,!…et reconnaissances de dettes,!…par le biais de Visa à BnpParisbas fortis,!…gangstérisme en connivences,!…
…
…vous signer, des procédures hors-champs de vos possibilités bancaires,!…
…comme le droit de vendre la Lune,!…ou acheter N_Y,!…
…n’importe quoi,!…avec eBay et PayPal,!…
…c’est pas fini,!…les banqueroutes en Bourse,!…
…Utopies du capitalisme sans freins décalottés,!…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
renato dit: 11 avril 2016 à 8 h 58 min
« Observé des variation irréguliers du mouvement de rotation l’axe polaire. L’Europe serait en train de migrer vers le pôle Nord? »
à cause du réchauffement climatique?
Nuit Debout !
Nul dégoût ?
Sergi 23h13:
Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud! Tes dix-huit ans réfractaires à l’amitié, à la malveillance, à la sottise des poètes de Paris ainsi qu’au ronronnement d’abeille stérile de ta famille ardennaise un peu folle, tu as bien fait de les éparpiller aux vents du large, de les jeter sous le couteau de leur précoce guillotine. Tu as eu raison d’abandonner le boulevard des paresseux, les estaminets des pisse-lyres, pour l’enfer des bêtes, pour le commerce des rusés et le bonjour des simples.
Cet élan absurde du corps et de l’âme, ce boulet de canon qui atteint sa cible en la faisant éclater, oui, c’est bien là la vie d’un homme! On ne peut pas, au sortir de l’enfance, indéfiniment étrangler son prochain. Si les volcans changent peu de place, leur lave parcourt le grand vide du monde et lui apporte des vertus qui chantent dans ses plaies.
Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud! Nous sommes quelques-uns à croire sans preuve le bonheur possible avec toi.
Rose a relevé, en riant, le choc malicieux d’un pseudo « Jour couché » après le slogan « nuit debout ». Un très sain moment d’humour où elle excelle.
Non, D., je n’accepte pas vos excuses, parce que, d’une part, c’est vous qui êtes dans le vrai : je ne suis « rien », et ce n’est pas demain la veille que cela changera, et d’autre part, je n’ai pas de très bons sentiments envers vous : je vous soupçonne même carrément d’être cet internaute, (réel ou imaginé, car rien n’est sûr en ce domaine, et je peux carrément me tromper, mais enfin je suis devant cette problématique comme César devant sa femme : le soupçon me suffit pour vous tourner le dos !), internaute qui, par jeu, prend plusieurs « identités », plusieurs pseudos, et bâtit à chaque fois une personnalité différente, passant ainsi du personnage de « D. » à celui de « Dexter », de « Bergeret » à d’autres encore.
Ce qui, certes, présuppose une acuité d’esprit et une propension à brouiller les cartes avec l’agilité d’un prestidigitateur, mais ce qui est néanmoins un jeu trollesque pervers et dangereux, à mon sens.
Ca doit donner un vrai sentiment de puissance et de supériorité, de passer d’un personnage disons « bienveillant », comme « Dexter », à un personnage cynique, ironique, malveillant et calomniateur, jouant le saint pour mieux blesser, comme « Bergeret », ou n’importe quel autre pseudo fabriqué pour l’occasion, et de contempler, derrière l’écran, les réactions blessées de vos victimes – la majorité d’entre elles niant d’ailleurs tout désagrément, affirmant hautement qu’aucune insulte, aucune calomnie, aucune petite saloperie qu’on leur attribue ne peuvent les toucher en quoi que ce soit, avant de… tourner les talons et de disparaître…
Oui, cela doit être aussi plaisant qu’au carnaval de Venise, de se dissimuler sous de multiples masques, mais c’est cependant aussi futile, et surtout aussi dangereux pour autrui.
Cela m’a toujours fait frissonner, de crainte et de dégoût, parce que cela fait partie de ce que je redoute le plus chez mes congénères : l’impossibilité de l’empathie, le sacrifice d’autrui sur l’autel du plaisir immédiat, l’utilisation des mots comme autant d ‘armes de jet…
Perso, il m’est arrivé aussi de vivre cette sorte de « pouvoir » dont vous abusez, et franchement, je n’ai pas aimé.
C’était une fille de ma classe, en sixième, la fille d’un commandant de gendarmerie, une blonde un peu épaisse, un peu boulotte, et qui attirait les moqueries à cause de sa bonne volonté, de sa naïveté, de son adoration pour son père et de l’application avec laquelle elle apprenait ses leçons.
Dans son dos, ça ricanait pas mal, et j’ai rejoint, par instinct grégaire je crois, et pour me distancier le plus possible d’elle, (sans doute parce qu’en réalité, je lui ressemblais beaucoup), le troupeau des moqueurs.
Je les ai même devancés, composant pour l’occasion un magnifique poème qui passait en revue le physique et la personnalité de la pauvre fille, me moquant ouvertement d’elle et la rabaissant « de façon plaisante », bien sûr, le grand chic c’est ça, de mettre les rieurs de son côté, de démontrer combien on peut briller dans la méchanceté…
Les élèves sont évidemment allés lui réciter le poème qui avait circulé dans toute la classe. Et à la récréation suivante, la pauvre fille est allée s’enfermer dans les toilettes, pour pouvoir pleurer tranquille. Elle en est sortie tremblante, les yeux rougis, la mine déconfite, toute sa jovialité de petite fille sûre d’elle-même, de l’affection de sa famille, de la bienveillance de l’école, disparue…
Ce jour-là, que je n’oublierai jamais, ça c’est sûr, je me suis fait à moi-même le serment de ne jamais employer mes mots pour blesser autrui. J’ai pris conscience de mon « pouvoir », car c’en était un, puisque j’étais en capacité de retenir l’attention, à la récréation, des élèves de ma classe, rien qu’en « racontant des histoires », et je me suis rendue compte que rien n’était plus facile d’utiliser ce pouvoir pour humilier, pour « réduire », l’autre. Je me suis sentie si « dégueulasse » que je n’ai certes pas pu profiter de la découverte de cette « arme absolue » que je possédais.
Et c’est précisément ce que je reproche aux trolls, parmi lesquels, D., je vous compte : l’ivresse du pouvoir vous empêche de vous mettre à la place de votre victime… Et au fond, cette pratique, comme les insultes systématiques d’un JC., démontre surtout que l’impunité n’est pas le meilleur système qui soit, et que la soi disante « liberté d’expression » ne doit pas, contrairement à ce qu’un Jc pense, être sans limites.
Une utopie qui réussit, c’était une utopie ratée.
9h51 à des tination de Sergio, René Char en modération.
Je n’insulte pas systématiquement tout le monde, eh ! piétasse normande à petit braquet !
J’insulte juste les piétasses hypocrites qui veulent limiter la beauté d’une expression sans limite, magnifique outil de vérité et de refondation…
De Robert Walser j’avais trouvé extraordinaire Les enfants Tanner. Puis comparé à ce formidable roman j’avais trouve l’Institut Benjamenta un peu ennuyeux.
Je ne connais rien d’autre de cet ecrivain au destin calamiteux et de lui je garde notamment le souvenir d’une réflexion amère sur l’avenir qui figure dans Les enfants Tanner
il y écrit , que l’avenir c’est une idée qui sert à vous à gâcher le présent lorsqu’il est bon, et que les autres instrumentalisent pour vous le faire accepter sans réaction lorsqu’il est mauvais
Clopine, définitivement un cas à part dit: 11 avril 2016 à 10 h 10 min
C’est surtout que ce type raconte connerie sur connerie, avec une règle : ne jamais traiter de l’article de Passou.
Article pour ceux qui aiment Voltaire.
@clopine
on aurait presque envie de remercier ce minable aux multiples pseudo de ‘avoir suscité ce texte plein de sensibilité et de délicatesse ,que vous pourriez transformer en une aimable nouvelle ; il confirme pour ceux de ce blog qui vous apprécient votre indéniable talent d’écriture
…., et surtout aussi dangereux pour autrui. Oh la la Clopine, il faudrait aussi que vous imaginiez que ce blog n’est pas nécessairement l’île aux enfants! D n’est pas le plus pernicieux des commentateurs et ses pseudos sont facilement reconnaissables, en matière de fourberies et autres ironies malsaines, le lieu offre un choix de carnaval, de quoi sécréter un assentiment consolidé des renforts d’une joie grande ouverte sur le partage de la ressource littéraire.
« J’insulte juste les piétasses hypocrites qui veulent limiter la beauté d’une expression sans limite, magnifique outil de vérité et de refondation… »
Sauf si l’expression sans limite est celle des gens de Nuit Debout (par exemple, la liste de tes phobies est longue) : là tu limites.
Pauv’naze, va…
» je vous soupçonne même carrément d’être cet internaute, (réel ou imaginé, car rien n’est sûr en ce domaine, et je peux carrément me tromper, mais enfin je suis devant cette problématique comme César devant sa femme : le soupçon me suffit pour vous tourner le dos !), internaute qui, par jeu, prend plusieurs « identités », plusieurs pseudos, et bâtit à chaque fois une personnalité différente, passant ainsi du personnage de « D. » à celui de « Dexter », de « Bergeret » à d’autres encore. » (clopine s’adressant à D)
Précisons une nouvelle fois que D. n’est pas Bergeret et que Bergeret n’est pas D.
Ajoutons que Dexter et Lucien Bergeret sont deux personnes différentes.
Par ailleurs, pour l’affaire de l’imparfait qui a opposé Clopine et Wgg qui devrait mieux étudier les nuances quand il veut appliquer les règles grammaticales qu’il enseigne à ses petits 5ème le choix de Clopine est parfaitement défendable.
On peut faire de la lèche, mais en faire au niveau de DHH, c’est de l’art. Opera Comique …
Appel aux sains d’esprits, bon d’accord, mais que fait ici la brêle de PQ ?
« César devant sa femme : le soupçon me suffit pour vous tourner le dos ! »
Et il se tourna vers Cléopâtre
« Clopine dangereux pour autrui »
Vous donnez de l’importance aux déjections des glandeurs pervers de pq et d’ailleurs
@Clopine Trouillefou
Oui! J’ai écrit plusieurs fois que vous êtiez sotte!
Oui! J’ai dit et répété que vous étiez une peste (au sens où nous l’entendions à l’école primaire) après avoir assisté à quelques querelles chez Assouline et ailleurs!
Mais non! Je ne suis coupable d’aucun des crimes dont il vous plait périodiquement de m’accuser sans rime ni raison.
Cela dit, il est exact que vos sottises m’amusent.
Lucien Bergeret dit: 11 avril 2016 à 10 h 28 min
________
Faut argumenter mon petit chéri au lieu de dire n’importe quoi en grammaire.
…
…je n’ai pas à signer une reconnaissance de dette,!… par Visa,… en négatif sur mon compte BnpParibas Fortis,!…
…déjà, que je ne peux être mis en négatif,!…
…en plus, de carte Visa, sur mon compte qui prend, deux tiers de mon salaires,!…erreur grossière en Express du personnel,!…
…
…il y a forfaiture des employés de cette banque,!…pour forcé à prendre Visa,!…
…en espérant ma banqueroute,!…et saisir mon Van Gogh et autres grenats diamantoïdes,!…
…
…ruses de banques,!…pour me voler,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…suivants,!…
Clopine, vous êtes adultes, vous avez visiblement réussi votre vie, vous êtes heureuse, vous ne semblez pas avoir de vrais chagrins, qu’est-ce-que vous en avez à cirer de ces attaques bloguesques contre vous? Pourquoi perdre tout ce temps (je sais que vous tapez très vite sur votre clavier, mais tout de même)? La seule explication que je vois est un narcissisme démesuré qui se complait dans les échanges centrées sur votre personne au vu de Passou et de quelques dizaines de blogueurs.
adulte sans s, pardon…
…
…mais, elle écrit ce qu’elle veut,!…
…si c’est son bon plaisir du moment,!…
…je peux aussi lire,!…sans en faire de ma tête,!…c’est évident,!…
…il n’y a pas à mousser une culpabilité, qui ne rapporte rien,!…
…sauf des mots sur clavier, libres d’être interprétés à sa guise,!…etc,!…
…elle ne vend pas la Lune, aussi,!…
…
Clopine ?
Est elle sainte ? …Non !
Est elle humble ? … Non !
Est elle narcissique ? … Oui !
Est elle hystérique ? … Certes !
Est elle saine d’esprit ?… Grand dieux…Non !
…une enfance mal digérée, la suite faite de bric et de broc …N’importe quel thérapeute vous le confirmera.
@Clopine
« dangereux pour autrui »
Clopine vous donnez de l’importance aux déjections des glandeurs pervers de pq et d’ailleurs
Clopine s’avère incapable de discuter sereinement parce que ses blessures narcissiques sont immédiates et bien trop vives. La solution : prendre un peu de hauteur et laisser bêler les moutons. Elle n’a qu’à faire comme moi avec mon chacal de chaloux tout roux.
Je réclame le droit inaliénable de haïr, sans lequel aimer ne veut strictement rien dire !
Lorsqu’elle se regarde dans le miroir, elle espère toujours voir briller Mademoiselle de Scudéry….
Horrifiée, elle ne voit jamais qu’apparaitre Macha Makeieff des Deschiens !
Se vouloir « victime » à toute force, c’est se la jouer, disons : « Une Palestinienne en Normandie »
J’ai pris conscience de mon « pouvoir », car c’en était un
« qui a maté du boudin sera maté boudin » tu sais pas que c’est dans la tora bonne clopine..dmande a dracul
Les élèves sont évidemment allés lui réciter le poème qui avait circulé dans toute la classe. Et à la récréation suivante, la pauvre fille est allée s’enfermer dans les toilettes, pour pouvoir pleurer tranquille
fais péter hun peu ce poème bonne clopine
@JC
JC…. dit: 11 avril 2016 à 10 h 30 min
« On peut faire de la lèche, mais en faire au niveau de DHH, c’est de l’art. Opera Comique »
Non je ne fais pas de « leche » ;je dis ce que je pense ;vous pouvez trouver que je pense faux ,que j’ignore ce qu’est la vraie littérature ,que je suis bien inculte pour apprécier une prose que vous trouvez médiocre; soit.
Mais la lèche c’est autre chose ,c’est un comportement intéressé, qui consiste à dire des choses avantageuses, qu’on ne pense pas, pour obtenir via cette flatterie des avantages de la part de celui qu’on « lèche ».
En quoi cela ressemble-t-il à mes propos?
Apprenez la propriété des termes que vous employez
la fille d’un commandant de gendarmerie, une blonde un peu épaisse, un peu boulotte, et qui attirait les moqueries à cause de sa bonne volonté, de sa naïveté
..qu’est ce qu’elle devait ête bonne
..tu vois bonne clopine les idiotes mêmes les filles s’en moque..zola l’aurait fait mourir cul nu noyée la tête dans la lessiveuse et tout l’monde surtout lassouline aurait rigolé..hou plus pire aurait dit que sa fin était « d’un vulgaire ! » et tout ça pasqu’il aurait pas ête preum..moi mon havis je le garde..mais dieu reconnaitra les siennes
Mais la lèche c’est autre chose ,c’est un comportement intéressé, qui consiste à dire des choses avantageuses, qu’on ne pense pas, pour obtenir via cette flatterie des avantages de la part de celui qu’on « lèche ».
En quoi cela ressemble-t-il à mes propos?
toutes elles veulent faire l’idote aujourdhui..pasque y’a une prime.mais tintin..ça smérite ! qu’il a dit mahomet
@ WGG
« L’événement rapporté ne s’est produit qu’une fois, il faut donc du passé simple ; on ne peut ni mettre un imparfait à valeur durative ni un imparfait à valeur itérative dans la partie narrative du texte. » disiez-vous.
Je serais de votre avis si l’accueil était l’élément important de la narration ce qui ne me semble pas évident.
Toute la première partie du récit peut être vu comme une mise en place du décor, l’accueil de cette femme comme le reste ; l’emploi de l’imparfait me parait alors justifiable.
Certaines grammaires stylistiques attribuent au Passé Simple une valeur brève ou historique, les deux sont possibles, contre un imparfait à valeur de présent du passé, bref , duratif.
Et c’est loin d’etre absurde.
Toute la première partie du récit peut être vue…
« Certaines grammaires stylistiques attribuent au Passé Simple une valeur brève ou historique, les deux sont possibles, contre un imparfait à valeur de présent du passé, bref , duratif.
Et c’est loin d’etre absurde. »(faut argumenter…. 11 h 43 min)
Et c’est loin d’être absurde, en effet
Arrêtez donc de vous disputer, mes pauvres chéris, ça n’en vaut vraiment pas la peine. Tiens, lisez plutôt les Mémoires de Saint-Simon, le portrait de la princesse d’Harcourt, vous m’en direz des nouvelles.
Je vous en donne le début pour vous mettre l’eau à la bouche :
Cette princesse d’Harcourt fut une sorte de personnage qu’il est bon de faire connaître, pour faire connaître plus particulièrement une cour qui ne laissait pas d’en recevoir de pareils. Elle avait été fort belle et galante ; quoiqu’elle ne fût pas vieille, les grâces et la beauté s’étaient tournées en gratte-cul. C’était alors une grande et grosse créature fort allante, couleur de soupe au lait, avec de grosses et vilaines lippes et des cheveux de filasse toujours sortants et traînants comme tout un habillement sale, etc.
Qui m’aurait dit qu’un jour je défendrais un texte de Clopine Trouillefou m’aurait bien fait rigoler!
Comme quoi, « tout arrive » comme disait ma grand-mère.
« Apprenez la propriété des termes que vous employez » (DHH)
Je vous emmielle, Judith, vous et vos leçons de bonne vieille prof de maternelle coincée sous la perruque de marquise E.N….
Certaines grammaires stylistiques attribuent au Passé Simple une valeur brève (Bergère et ses blancs moutons)
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Oui, on connaît ce genre de sottises d’un autre âge.
Contre-exemple, mon pauvre chéri : « Il voyagea » (Flaubert, Education sentimentale, le voyage en question dure trois ans…). Faut acheter manifestement une grammaire plus moderne…
un imparfait à valeur de présent du passé (la bergère et ses blancs moutons)
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Ah, j’en ai lu des sottises sur la Rdl, mais là, y tient le pompon…!
Pauvre Clopine, vaut mieux se suicider tout de suite plutôt que d’avoir des défenseurs comme la bergère et ses blancs moutons. Et c’est lui qui dit que Clopine écrit des sottises… Mazette… Mazel tov…
@ WGG
« L’événement rapporté ne s’est produit qu’une fois, il faut donc du passé simple ; on ne peut ni mettre un imparfait à valeur durative ni un imparfait à valeur itérative dans la partie narrative du texte. » disiez-vous.
Je serais de votre avis si l’accueil était l’élément important de la narration ce qui ne me semble pas évident.
Toute la première partie du récit peut être vu comme une mise en place du décor, l’accueil de cette femme comme le reste ; l’emploi de l’imparfait me parait alors justifiable.
Tiens, je suis gentil, je te fais un petit cours gratis niveau disons 3ème pour ne pas être trop méchant :
Voici les valeurs de l’imparfait:
1°) la valeur de base : valeur durative, exprime une durée (non pas forcément une action qui dure)
1°) valeur descriptive, qui découle de la première;
3°) Valeur itérative, qu’emploie souvent Proust, pour dire une fois ce qui se passe régulièrement, et sur lequel s’entend longuement Genette dans Figure III ;
4°) valeur hypocoristique ou d’affection : « Il était beau le chien chien… »
5°) valeur d’arrière-plan en opposition au passé simple, qui a une valeur de premier plan dans un récit, temps qui fait avancer l’action dans le récit.
Une petite révision s’impose. Interro la semaine prochaine…
Réussir sa vie et au bout de la réussite, la mort.
Rater sa vie et au bout du ratage, la mort.
Merde à la mort !
Ben si ! l’adverbe « alors » nous indique que le scénario se découpe de la manière suivante :
1°) arrivée
2°) accueil
3°) dire.
Punkt, aus.
Chateaubriand a l’art parfois de mettre un imparfait de durée à la place d’un passé simple pour donner l’impression d’un film qui se déroule au ralenti. Ça produit en tout cas un effet de ralenti. Procédé archi-connu chez Chateaubriand. Ici, ça n’a rien à voir avec ça.
« Devenir bilingue dans sa propre langue » : Robert Walser.
Mandana Covindassamy
A l’occasion du colloque Robert Walser qui se tiendra à l’ENS les 23 et 24 octobre prochains, nous nous pencherons sur l’écriture de Robert Walser (1878-1956), saluée par Kafka, Musil, Sebald, Sontag, Vila-Matas ou encore Coetzee. Deleuze caractérise le style comme la capacité à bégayer dans sa propre langue, à y devenir bilingue. Partant de la situation linguistique de cet auteur suisse de langue allemande, nous verrons comment son théâtre (Blanche-Neige/Schneewittchen, Cendrillon/Aschenbrödel), ses récits (Jakob von Gunten/L’Institut Benjamenta, Der Räuber/Le Brigand, microgrammes) et ses poèmes peuvent répondre à cette conception du style. Nous nous appuierons également sur les analyses de cette écriture proposées par Walter Benjamin et Giorgio Agamben.
J’exerce l’honorable métier, de plus en plus difficile à exercer, de professeur de lettres dans le secondaire. Alba.
Et ce matin, l’ exercice qui s’ exerce, cela se voit, cela se sent!
D’une rive à l’autre : atelier de traduction littéraire français-allemand et allemand-français
Mandana Covindassamy et Elisabeth Petereit
Cet atelier envisagera la traduction de textes littéraires de l’allemand vers le français et du français vers l’allemand. Nous commencerons par introduire chaque œuvre en la situant dans son contexte et par en traduire des passages avant de nous plonger dans l’écoute et l’analyse de traductions publiées. Nous étudierons plusieurs traductions d’un même texte (Le Conte de Goethe, La Promenade de Robert Walser, Berlin Alexanderplatz de Döblin) en travaillant autour de la lecture des textes à voix haute par un comédien.
S2, lundi 14h à 16h.
25 janvier : Beckett
Goethe, écrivain géographe ?
Mandana Covindassamy
L’intérêt de Goethe pour les sciences est connu. Sa contribution à la cartographie l’est moins. Pourtant, ses talents de cartographe furent remarqués par les frères Humboldt. A la lumière des théories actuelles sur les rapports entre espace et littérature, nous chercherons à voir dans quelle mesure cet intérêt de Goethe pour l’espace et sa représentation a des incidences poétologiques dans ses œuvres littéraires. Nous étudierons notamment les Causeries d’émigrés allemands (Unterhaltungen deutscher Ausgewanderten, 1795), Les Affinités électives (Die Wahlverwandtschaften, 1809) et le Divan d’orient et d’occident (West-östlicher Divan, 1819).
S2, mardi, 10h à 12h, salle Weil. Première séance : 26 janvier 2016.
« Valeur descriptive » donc.
Hors sujet : Votre arrogance vous nuira gravement!
Traduire Mohn und Gedächtnis
Bertrand Badiou
L’atelier, animé en collaboration avec Clément Fradin, se propose de poursuivre le travail de traduction et de commentaires du premier livre de Paul Celan Mohn und Gedächtnis (1952) réalisé en 2014-2015, dans la perspective de sa publication aux Editions du Seuil. Seront au programme les cycles « Gengenlicht » et « Halme der Nacht ». Dans un souci tant heuristique que critique, les traductions de ces poèmes dans d’autres langues européennes feront l’objet d’un examen attentif. Ce séminaire est ouvert à huit élèves ou étudiants germanistes ou ayant un très bon niveau d’allemand, mais ne requiert pas de connaissances préalables particulières de l’œuvre de Celan.
Précisons
@ WGG
« Valeur descriptive » donc.
Hors sujet : Votre arrogance vous nuira gravement!
Pour que ça ait une valeur descriptive, ma pauvre bergère avec ses blancs moutons, ben faut que ça décrive, hein… Faut retourner à l’école, mon petit chéri…
Je ne suis pas du tout arrogant. Sauf à dire que le savoir est arrogant face à la plus crasse des sottises… On en est là aujourd’hui en France, il est vrai !
wgg nous traduira-t-il du « petit Suisse » pour la fin du déjeuner?
Je ne suis pas du tout arrogant wgg.
C’ est vrai, il est replet, que l’ on traduira en anglais » replay ».
Wiwi, mon ami ! Tu es le summum de l’arrogance, ne sois pas humble, c’est malsain !
J’adore l’arrogance…. et tu as raison d’être arrogant : tu as des diplômes et une carte VISA… Alors !
Dans ces conditions, comment ne pas être arrogant, particulièrement devant les larves inachevées qui se tortillent littérairement en ces lieux enchanteurs ?!
Là où tu te trompes lourdement, mon ami Wiwi, c’est que tu mériterais respect, double salaire, et admiration des géniteurs comme professeur de lettres….
Mais, hélas, tu n’es que gardien de prison scolaire, garde-chiourme de prisonniers sans éducation, car ils sont sans parentèle.
Instruis en quelques uns, et fous toi des autres…. pourquoi irais tu te substituer à des parents qui n’en sont pas ?!
Es war dann und dann. Genau kann ich die Zeit nicht angeben. Ich stand auf einer Art Felsenterrasse und schaute, an das schmucklose Geländer gelehnt, hinab in die zarte Tiefe. Da fing es an zu regnen und zwar in weichen, milden Strömen. Der See wechselte seine Farben, der Himmel war in einer herrlichen sanften Erregung. Ich trat unter das Dach eines Lusthäuschens, das auf dem Felsen steht. Alles Grün wurde rasch tropfnass. Unten auf der Strasse standen einige Leute unter den dicht belaubten Kastanienbäumen wie unter breiten Schirmen. Das sah so merkwürdig aus, und ich vermochte mich nicht entsinnen, etwas Ähnliches jemals gesehen zu haben. Kein einziger Regentropfen drang durch die dicht zusammengebaute Masse von Blättern. Der See war stückweiss blau und stückweiss schwärlichgrau. Und ein so angenehmes stürmisch-liebes Rauschen in der Luft. Alles so weich. Ich hätte stundenlang so dastehen und mich am Blick der Welt weiden können. Zuletzt ging ich doch weg.
(Robert Walser, Auf der Terrasse)
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Arrogant face aux kons, mais ça c’est normal.
JC…. dit: 11 avril 2016 à 12 h 34 min
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Là, je dois dire que t’as mille fois raison, hélas ! Le problème c’est qu’on est obligé de subir et de fermer sa gueule.
Compétition dans deux heures : je dégage ! A demain…
Vocabulaire archi simple mais texte pas facile à traduire !
« cet ecrivain au destin calamiteux » écrit DHH à propos de R. Walser, poursuivant sur la propension de certains, à pourrir la vie…comme l’indique la citation assez fine de Walser donnée par exemple.
C’est très interessant cette réflexion.
Est-ce à dire qu’un quidam peut dire de but en blanc ce qu’aurait pu être la vie d’un écrivain. Qui fait un crackage vers la cinquantaine,après une vie sociale riche et variée, et qui opère sous la pression d’abord puis consentie ensuite, une retraite qu’il sait humiliante, sachant qu’elle n’est pas une ascèse d’anachorète et qu’elle semble lui avoir procuré un certain bonheur, pendant plus de 20 ans.
Oui DHH, c’est avec curiosité que je lirais votre développement. Sur ce qu’est réussir sa vie.
Dexter ( s’cuse j’utilise cet hétéronyme, il semble véhiculer qqchose de douloureux pr certaines), tu devrais être content. Tes excuses révèlent que tu as un pouvoir de crackage à distance.
Dis-moi, est-ce seulement au figuré ? Ou alors, par fétichisme, tu peux à ta guise visiter « les penderies » et petites affaires personnelles des ram ?
bon, tu vas me dire dans l’espionnage qui foire, il y a plus grave. Beaucoup plus grave.
http://www.dhnet.be/actu/belgique/un-djihadiste-repenti-avait-prevenu-des-attentats-570aa55135702a22d6401b2a
le poltergeist à 12 h 40 min a oublié le lien. C’est dommage, il y a la partition qui va avec.
http://www.wandelweiser.de/houbenscores/ew16.063.pdf
Et puis, et puis, je ne peux pas dire dire à quelle époque c’était exactement. Je me trouvais sur un rocher formant une espèce de terrasse, et je contemplais, appuyé sur la rambarde toute simple, la douceur d’un à pic en contre-bas. Il commença à pleuvoir, et c’était de tendres et chauds ruissellements. La mer changea de couleurs, le ciel se troubla, prenant une magnifique couleur tendre et excitante. Je m’abritai sous le toit d’un kiosque qui se trouvait sur le rocher. Les pelouses vertes furent rapidement trempées. En contre-bas, dans la rue, se tenaient quelques passants sous l’épais feuillage des châtaigniers, on aurait dit de larges parapluies. L’impression était si étrange que je ne crois pas avoir jamais vu chose semblable. Pas une seule goutte de pluie n’arrivait à pénétrer l’épaisse frondaison des arbres. La mer était en partie bleue et en partie grise tirant vers le noir. Et dans l’air un bruit si agréable qu’il donnait envie d’aimer la tempête. J’aurais pu rester là pendant des heures à me nourrir de cette vue du monde. Mais je finis par m’en aller.
(R. Walser, Sur la terrasse)
Mon petit Jean Campanella, je t’emm.erde !
N’est pas Walser qui veut. Suffit pas d’être fou et d’être sur la terrasse.
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