
Aragon, combien de divisions ?
Louis Aragon (1897-1982), combien de divisions ? Cinq Pléiades pour les romans, deux pour la poésie et désormais une pour les Essais littéraires (sous la direction d’Olivier Barbarant avec la collaboration de Marie-Thérèse Eychart et Dominique Massonnaud, 2064 pages, 80 euros, Gallimard), tous les Aragon étant ainsi consacrés sur papier bible en huit tomes. Autant de divisions. Peu peuvent en dire autant. La réunion de son œuvre critique presque complète dans sa dimension littéraire propose un peu d’inédit, quelques introuvables et surtout d’indispensables retrouvailles avec des textes lus, connus et reconnus. Préfaces, chroniques, fragments, articles, et même, convenons-en, des essais en bonne et due forme car ainsi décrétés par l’auteur même quoique d’une veine nettement pamphlétaire tel le fameux Traité du style dont l’énergie étincelle comme en 1928 même si l’effet de souffle d’une provocation surréaliste s’est quelque peu émoussé entre temps.
L’essai littéraire apparait en l’espèce comme un genre un peu fourre-tout, tant et si bien que l’on y aurait volontiers inclus l’un de ses chefs d’œuvre parmi les moins considérés et, partant, comme des plus méconnus : je veux parler d’Henri Matisse, roman qui est tout sauf un roman et qui, à vrai dire, ne ressemble à rien de répertorié sinon à un défi lancé à la biographie ; mais il est vrai que le volume annonce la couleur et que ses maitres d’œuvre ont resserré la focale sur les essais littéraires ce qui permet par exemple de ne retenir que la moitié littéraire de L’Homme communiste à l’exclusion de son autre moitié politique. Parfois, même lorsque l’essai était à dominante littéraire, il a été exclu de la sélection par crainte de demeurer inintelligible au lecteur du XXIème siècle, le cas de Littératures soviétiques (1955) dont la plupart des noms, pour ne rien dire des enjeux et des références, sont désormais inconnus du public, ce qui aurait exigé un appareil critique étendu qui aurait alourdi un volume fort déjà de deux mille pages. Aragon n’était pas seulement très cultivé en grand lecteur vorace qu’il ne cessa jamais d’être, il demeurait particulièrement informé- ce qui rend plus impardonnable encore tout ce qu’il savait du totalitarisme soviétique et qu’il a longtemps tu.
Pas toujours facile de s’y retrouver dans le maquis des réécritures et le souci de contextualisation après coup mais les maitres d’œuvre de cette édition se portent garants de la « stabilité » du sens des textes. Les corrections de l’après coup ne sont pas dissimulées, ni les regrets et repentirs. Encore ne s’agit-il que d’une sélection tant l’auteur fut prolixe. Un tel écrivain décourage l’exhaustivité. Tous ses articles des Lettres françaises sur un demi-siècle ne s’y trouvent pas tant il en a écrit mais Olivier Barbarant, à la tête de cette édition, assume le choix subjectif de la sélection. Au fil des pages, Aragon apparait plus que jamais saisi dans une tension sur une ligne de crête entre deux fidélités : avant-garde surréaliste et réalisme socialiste. Il s’en trouva même pour lui fabriquer un oxymore sur mesure à défaut d’être à sa mesure : « le surréaliste réaliste-socialiste ». Contrairement à Gide, si Aragon n’a pas écrit de Retour d’URSS, c’est que lui n’a pas cessé d’aller et venir dans la patrie de l’avenir radieux. Libre à chacun d’éprouver la sincérité ou la mauvaise foi d’Aragon lorsqu’il se livre à l’autocritique dans Pour expliquer ce que j’étais (1943)
En toutes choses il ne cesse d’écrire en poète puisqu’elle irrigue toute son écriture- et l’on comprend que ce soit difficile à admettre face à certains textes du militant. Mais tous les Aragon en lui sont convoqués dans chacune des lignes qu’il a tracées. Jamais il ne cessa au fond d’être surréaliste, communiste, poète, romancier, essayiste, journaliste. L’œuvre poétique se laissait lire aussi lire aussi en la décryptant comme des Mémoires qu’il se refusait de donner comme telles. Ne prévenait-il pas :
« Tout m’est également parole » ?
Allez ranger, classer après cela… Pas facile d’être éditeur pour la Pléiade avec un auteur qui s’est plu à dynamiter les genres (Le Paysan de Paris est proprement inclassable). Il serait vain, comme ce fut longtemps la règle académique, de le découper en tranches et en autant de périodes successives. La leçon qui se dégage par exemple de Je n’ai jamais appris à écrire ou Les Incipit (1969) n’a rien perdu de sa pertinence ; tout handicapé de l’insurmontable première phrase du roman à écrire y trouvera un signalé service (à la relecture des textes originaux de Blanche ou l’oubli ou de La Mise à mort, par exemple, la chercheuse Julie Morrison avait été frappée de ce que la phrase d’incipit ne soit pas la seule à enclencher l’écriture, chaque parcelle du roman en faisant tout autant, poursuivant une relance sans fin). J’abats mon jeu, réflexions sur les relations aussi complexes qu’ambiguës que le roman entretient avec l’Histoire. Une vague de rêves (1924) résonne comme son propre manifeste du surréalisme. Quant à Hugo dont il se sert (Hugo, poète réaliste) tout en voulant le servir (Avez-vous lu Victor Hugo ?), on dira que le génie national n’en avait pas vraiment besoin même en des temps où une vision marxiste de la société dominait dans l’Université.
« C’est avec les jeunes sots qu’on fait les vieux cons » (Aragon)
Barrès (mais oui ! évoqué même en 1948 comme un « « extraordinaire ouvrier de la prose française » ! ), Lautréamont, Stendhal, Desnos, Châteaubriand y côtoient Desbordes-Valmore, Eluard, Lewis Carroll, Sand et même Christie (parfaitement, Agatha). Une sacrée bousculade à laquelle se mêlent également Colette, Rimbaud, Racine et Guillevic. Sur une durée de plus d’un demi-siècle, différentes visions du monde et conceptions de la littérature s’y succèdent mais in fine, ce qui en fait l’unité et le ciment, c’est bien son art poétique qui ne s’interdit aucune digression, aucune ressource de la liberté de l’esprit, bien loin des dogmes du Parti dont il fut membre du comité central officiellement de 1950 à sa mort. En aura-t-il avalé des couleuvres en se taisant pendant les grandes crises (crimes du stalinisme, complot des blouses blanches, rapport Khrouchtchev, révolte polonaise, insurrection hongroise, révélation sur le Goulag…) et en pratiquant de grands écarts pour soutenir des dissidents soviétiques ou d’Europe centrale. On se demande parfois s’il ne s’appliquait pas à se rendre incompréhensible. Il est vrai que le casier est également lourd qu’il s’agisse du pacte germano-soviétique (et son fameux « Vive la paix ! »), de son rôle au Comité national des écrivains ou de son attitude durant l’épuration. Pas facile avec un écrivain qui plaide pour le mentir-vrai sans jamais sacrifier son souci du réel. On se souvient comment son biographe Philippe Forest a montré ce que le personnage peut avoir de « tordu », cynique et calculateur, joueur fasciné par le pari, accumulant des contradictions qui ajoutent à sa complexité.
« Sa façon simpliste de se référer au marxisme, le ton exalté, lyrique et excessivement enthousiaste doivent s’expliquer par le contexte historique, la personnalité d’Aragon, ce en quoi il croyait. On sait que beaucoup d’écrivains avaient la même optique que lui ou s’en rapprochaient. Plus difficiles à faire comprendre sont les références à Staline qui, pour Aragon, et d’ailleurs beaucoup d’autres, n’était pas le personnage que nous connaissons. Il était l’homme qui conduisait tout un peuple sur la voie révolutionnaire. Ce qui est maintenant présenté comme stalinien avec tout ce que ce mot peut comporter de négatif, était à ses yeux et l’est longtemps resté, la voie révolutionnaire » (Marie-Thérèse Eychart)
Pas sûr qu’on lui rende service, et qu’on rende justice à son œuvre, en louant si souvent sa virtuosité, jusques et y compris dans ses essais. Une anaphore passée à la postérité (« Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant/ Vingt et trois… ») ne suffit pas à faire oublier son appel aux « Soviets partout ! » dans la France de 1934. Mais refuserait-on de lire Flaubert en raison de ses positions politiques sur la Commune, Baudelaire sur le second Empire, Victor Hugo parce qu’en 1832 il était monarchiste libéral etc ? Longtemps, Aragon fut l’alibi pratique d’une droite excipant de son ouverture d’esprit en louant haut et fort son œuvre poétique pour mieux mépriser le reste. François Nourissier, qui fut de ses fidèles, se sentait tenu, lui, de monter au front pour clamer la puissance subversive de Blanche ou l’oubli de « cet aîné magnifique et déroutant ». C’était un duelliste dans l’âme (son père l’amena jeune à la salle d’armes) qui montrait une grande capacité à réagir positivement à l’impossible, quitte à vivre en permanence au bord du chaos. C’est peu dire qu’il aimait foutre le bordel : il n’était jamais meilleur que dans les situations de crise, de débâcle et de débandade.
On trouvera aussi dans cette ultime Pléiade quelques utiles piqures de rappel sur des faits méconnus tout à son honneur. Ainsi sa préface à La Plaisanterie de Milan Kundera, texte et auteur qu’il avait apportés à Gallimard en plein « printemps de Prague » par lui soutenu. Alors, que faire d’Aragon en 2025 ? Le lire, pardi ! Les enjeux liés au communisme ayant été emportés avec l’effondrement du mur de Berlin, Aragon et son œuvre souffrent désormais de l’indifférence, ce qui est pire. Il est temps que le monument sorte du purgatoire. Mais tout est à prendre dans cette « œuvre mosaïque » et les Essais littéraires ajoutent à son génie pour le meilleur et, parfois, pour le pire.
(« Louis Aragon » photo D.R. dessins Henri Matisse, 1943)
534 Réponses pour Aragon, combien de divisions ?
Faiblesse mais pas seulement. Faute.
C.P -19 janvier 2013 -10h57 sur la RdL. Son choix pour Aragon ;
« ce poème que pour ma part je goûte. Facile ?
« Le long pour l’un pour l’autre est court Il y a deux sortes de gens
L’une est pour l’eau comme un barrage et l’autre fuit comme l’argent
Le mot-à-mot du mot amour à quoi bon courir à sa suite
Il est resté dans la Dordogne avec le bruit prompt de la truite
Au détour des arbres profonds devant une maison perchée
Nous avions rêvé tout un jour d’une vie au bord d’un rocher
La barque à l’amarre
Dort au mort des mares
Dans l’ombre qui mue
Feuillards et ramures
La fraîcheur murmure
Et rien ne remue
Sauf qu’une main lasse
Un instant déplace
Un instant pas plus
La rame qui glisse
Sur les cailloux lisses
Comme un roman lu
Si jamais plus tard tu reviens par ce pays jonché de pierres
Si jamais tu revois un soir les îles que fait la rivière
Si tu retrouves dans l’été les bras noirs qu’ont ici les nuits
Et si tu n’es pas seule alors dis-lui de s’écarter dis-lui
De s’é-car-ter le temps de renouer ce vieux songe illusoire
Puis fais porter le mot amour et le reste au brisoir.»
(LE ROMAN INACHEVE)
Merci de ne pas vous en mêler, JJJ.
JJ-J, Rauschenberg n’était pas un conceptuel. Bien qu’il ait été associé au mouvement Pop, il s’identifie plutôt en tant qu’artiste expressionniste abstrait. Il peut y avoir des parallèles avec Twombly, même si ce dernier tend à rester ambigu entre le dessin et la peinture. D’autre part, avec Dada, et particulièrement Duchamp, l’art devient autoréférentiel, ce qui crée des espaces de recherche difficilement comparables.
Souvenons-nous par exemple du scandaleux procès fictif contre Maurice Barreès, le vendredi 13 mai 1921. Honte à Breton, à Ribemont-Dessaignes, à Aragon, à Soupault, à Benjamin Péret.
« Attachons-nous à l’unique réalité, au moi. — Et moi, alors que j’aurais tort et qu’il serait quelqu’un capable de guérir tous mes mépris, pourquoi l’accueillerai-je ? J’en sais qui aiment leurs tortures et leurs deuils, qui n’ont que faire des charités de leurs frères et de la paix des religions ; leur orgueil se réjouit de reconnaître un monde sans couleurs, sans parfums, sans formes dans les idoles du vulgaire, de repousser comme vaines toutes les dilections qui séduisent les enthousiastes et les faibles ; car ils ont la magnificence de leur âme, ce vaste charnier de l’univers »
— Maurice Barrès, Sous l’œil des Barbares, 1888.
Il n’est pire(s) sourd(e)(s)…
En passant du Bœuf sur le toit au Paysan de Paris, on découvre le pendant de la réaction clopinienne du 20 juin : tout aussi manichéen et idéologique ; tout aussi déterminé à ne rien trouver de bon dans les œuvres de l’artiste (et tout aussi enclin à tenir pour hypocrites ou illusionnés ceux qui les apprécient) et ce,
en raison de la biographie de l’homme — mais aussi des appartenances culturelles, sociales ou politiques que croit bon d’afficher le lecteur ou l’auditrice qui prétend cependant trancher en juge aussi universel qu’absolu.
Vous ne voyez pas ce que certains peuvent trouver à ces œuvres (et tenez à le faire savoir) ?
Your loss.
Vous n’y êtes pas D., Dada fut un mouvement tolérant : pas de dogmes ni d’excommunications. Plutôt qu’employer votre filtre moraliste, réfléchissez au fait que le mouvement est ne comme refu de la guerre, et que leurs pratiques étaient très rigoureuses. Vous pourriez analyser Ursonate de Kurt Schwitters, vous seriez étonné par la rigueur de la composition.
Paul Edel, vous devriez lancer un appel à témoignages, on ne sait jamais.
Cas particulier ? Mes filles ont, respectivement, Giraudoux et Cocteau dans la peau.
Je ne refuse à personne le plaisir d’apprécier une œuvre, x, mais je serais reconnaissant au Temps si chaque auteur recevait la valeur qu’il mérite. L’œuvre d’Aragon mérite d’être considérée comme le témoignage d’une époque, rien de plus. Et comme je l’ai rappelé plus haut, avec Dada l’art devient autoréférentiel, et je peux apprécier les références d’un artiste ou pas, indépendamment de son extraction sociale, sexualité, position politique.
Lire et pouvoir lire, si d’aventure l’envie s’en faisait sentir ; s’il y a, il y eu, des éditeurs novateurs, Gallimard et sa Pléiade font office d’éditeur bon « bon père de famille », cette acception aux accents civilistes s’accommodant fort bien de tous les genres, surtout celui des pantouflards, transversal par nature
il y a eu
J’ai fini de vivre et de mourir
L’un avec l’autre,
Colombe cruellement…
Quelle nuit porte ce jour splendide,
Les gens sont oiseaux d’égarement !
Le monde est le chemin
D’aimer
Comme de mourir
Il faudra vivre encore,
Même dans les jours noirs
Au-delà des larmes et du sang…
Vivre, voisin, sur une seule terre
Il faudra bien aimer
Comme encore jamais
Et ce jour-là sera ma patrie
Semblable à l’enfant retrouvé
Parmi les ruines abandonnées,
Marchons pour la paix !
Je dois vous rappeler D. que Tzara (dadaïste de qualité certifié) et ses amis étaient contre ce procédé (Maurice Barrès), et que c’est à partir de là qui prend forme le conflit entre Breton et Tzara, c’est-à-dire entre les dadaïstes et leurs imitateurs plutôt provinciaux.
X, mes filles ont dans la peau Virginie Despentes et Catherine Cusset.
Dans mon atelier d’écriture à moi …
Jean, ta phrase a une belle richesse stylistique, mais elle gagnerait à être légèrement clarifiée pour une meilleure lisibilité. Voici ce que je perçois :
Tu évoques la possibilité de lire si l’envie s’en faisait sentir, puis tu poses Gallimard et sa collection « La Pléiade » comme une sorte d’éditeur de confiance, presque institutionnel, évoquant la figure du « bon père de famille » dans son acception juridique. Ce positionnement semble s’opposer à celui d’éditeurs plus novateurs, et tu termines par une note un peu ironique en associant cette fiabilité éditoriale à un goût pour les œuvres « pantouflardes », supposément rassurantes et passe-partout.
Pour plus de clarté, tu pourrais reformuler comme ceci :
> *Lire, ou pouvoir lire si l’envie venait à poindre. Il y eut, certes, des éditeurs audacieux. Mais Gallimard, avec sa Pléiade, reste l’éditeur du « bon père de famille » – dans le sens civiliste du terme –, à l’aise avec tous les genres, surtout ceux prisés des esprits casaniers, transversaux par essence.*
pour ceux qui se moquent bêtement du complotisme je rappellerai simplement ici que le dadaïsme et aussi le surréalisme ont été des mouvements culturels et artistiques qui s’appuyaient sur une remise en cause de la réalité institutionnelle, je veux dire la réalité construite ou bien validée par les systèmes de pouvoir en place.
en partant du principe qu’en remettant en cause cette réalité institutionnelle cela permettrait d’une part de détruire institution mais aussi permettrait un surgissement d’une nouvelle réalité plus proche du réel.
des mouvements ayant pour but de révéler un réel dissimulé par l’institution c’est exactement la définition du complotisme.
« Giraudoux et Cocteau dans la peau ». Reste les autres.de Suares à Anouilh. Barres, lui , tient par sa Colline et sa Grande Pitié des Églises de France. Également par Amori et Dolori …. MC
je me marre parce que les mêmes qui se moquent de ce mot « complotisme » ne tarissent pas d’éloges quand ils parlent de Nietzsche alors que Nietzsche est bien plus que le plus grand complotiste, il est notre père à tous, je veux dire à tous les complotistes.
je rappelle que Nietzsche est celui qui dit que tous les philosophes depuis Socrate nous ont menti !
et quand il dit « menti » c’est pas du mensonge volontaire ! du mensonge voulu ! parce que du mensonge qui allait dans le sens de ce que voulait l’institution et le pouvoir a savoir faire croire qu’il était possible d’éduquer les hommes, de les domestiquer pàar le savoir phiolosophique pour en faire de bons petits soldats dociles !
les mecs ils ont même poussé le vice en laissant croire en une conspiration où l’on aurait empoisonné Socrate parce que sa vérité mettait en péril le pouvoir.
du coup durant des siècles des types ont enseigné Socrate en laissant imaginer que c'(était un enseignement subversif parce qu’il dévoilait la vérité ! genre le mec qui sort les boeufs de la Caverne…
Nietzsche explose cette fable comme les autres avec leur B52 : une frappe chirurgicale avec un obus capable de détruire les bunkers du mensdonges en profondeur !
pour ça je me marre quand j’entends des type comme Enthoven ou Onfray génuflexer devant la statue de Nietzsche !
@ »mes filles ont dans la peau Virginie Despentes et Catherine Cusset »
ça c’est juste ce qu’on appelle ne pas avoir de bol.
c’est déjà moins pire que Virginie Despentes et Catherine Millet.
vous avez essayé de leur expliquer que Despentes et Cusset c’est ce qui se faisait de pire en matière de littérature ?
ou alors c’est juste pour s’opposer au père ?
le père fan de Proust et Stendhal, la filel fan de Despentes et Cusset… cherchez l’erreur…
un peu la fille de Régis Debray elle est devenue une grande défenseuse de l’ultra libéralisme financier.
Freud disait quoi déjà sur l’éducation ?
Cher Paul Edel, je ne monte sur aucun grand cheval, quoique je compte de grands amis parmi les équidés, chevaux et ânes, pour lesquels j’éprouve depuis longtemps une passion quasi amoureuse (comme Francis Jammes, du moins pour les ânes, qu’on devrait lire plus souvent,- Francis Jammes et non les ânes, quoiqu’ils aient beaucoup à nous apprendre). Je pense simplement qu’Aragon a notablement compté pour certaines générations, beaucoup pour la vôtre, et beaucoup moins et même quasi pas pour la mienne,- à l’exception de quelques petits crétins qui se prenaient entre autres pour Breton, dont j’ai connu quelques spécimens totalement dénués d’intérêt. Comme le dit avec raison Antoine Compagnon, on se croit singulier et l’on n’est que typique. C’était leur cas. Sa notoriété se survit encore aujourd’hui, à mon humble avis, simplement parce que pour certaines générations, déjà avancées en âge mais encore présentes, les débats autour desquels il a évolué existent encore, ou du moins parce qu’ils en sont les derniers témoins. Une fois cette pression humaine et historique évanouie, le parti communiste français devenu tout à fait fantôme, ce qu’il est déjà aux trois-quarts, Aragon s’en ira dans l’oubli. Cela dit, c’est un bon parolier, qui doit beaucoup à Jean Ferrat et Léo Ferré. Mais même cela… Non, certes, il n’y a pas d’amour heureux, mais ce n’était pas bien difficile à trouver. Je donnerais toute son œuvre poétique pour « Aux marches du palais », dont elle semble d’ailleurs en grande partie découler. A ses braiements sur Elsa, je préfèrerai toujours ceux de mes amis les ânes.
Tout de même, cela c’est autre chose :
« La nuit s’épaississait ainsi qu’une cloison,
Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,
Et je buvais ton souffle, ô douceur ! ô poison !
Et tes pieds s’endormaient dans mes mains fraternelles.
La nuit s’épaississait ainsi qu’une cloison. »
Je veux bien qu’Aragon soit un brillant styliste, mais un écrivain ne peut pas briller pour rien. Si c’est le cas, c’est à ses risques et périls. Qui peut encore passer une après-midi à lire ses « poèmes »? J’aime encore mieux Sully Prudhomme.
(Pour moi, Barrès a été occulté par des imbéciles, et ce sont ces mêmes imbéciles qui se souviennent d’Aragon).
Et pas que j’ai raison? Comme dirait l’Autre…
Mais, tout à coup, me revient cette phrase de Borges : « Ce que laisse un écrivain, s’il a de la chance, c’est une image de lui-même ».
N’est-ce pas là tout le problème d’Aragon?
L’allusion à une chanson d’autrefois me rappelle ce magnifique passage du Misanthrope. (Je possède dans ma cd-thèque un très bel enregistrement dans lequel Henri Virlogeux dit ce passage comme un maître, qu’il était).
« Ce style figuré, dont on fait vanité,
Sort du bon caractère, et de la vérité ;
Ce n’est que jeu de mots, qu’affectation pure,
Et ce n’est point ainsi, que parle la nature.
Le méchant goût du siècle, en cela me fait peur.
390 Nos pères, tous grossiers, l’avaient beaucoup meilleur ;
Et je prise bien moins, tout ce que l’on admire,
Qu’une vieille chanson, que je m’en vais vous dire,
« Si le roi m’avait donné
Paris, sa grand’ville,
395 Et qu’il me fallût quitter
L’amour de ma mie ;
Je dirais au roi Henri,
– Reprenez votre Paris,
J’aime mieux ma mie, au gué,
400 J’aime mieux ma mie. »
La rime n’est pas riche, et le style en est vieux :
Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux
Que ces colifichets, dont le bon sens murmure,
Et que la passion parle là, toute pure ?
405 « Si le roi m’avait donné
Paris, sa grand’ville,
Et qu’il me fallût quitter
L’amour de ma mie ;
Je dirais au roi Henri,
410 Reprenez votre Paris,
J’aime mieux ma mie, au gué,
J’aime mieux ma mie. »
Voilà ce que peut dire un cœur vraiment épris. »
« Nos pères, tous grossiers, l’avaient beaucoup meilleur »…
@Pablo. As-tu vu que Gallimard (Tel) publie à son tour une édition complète ou quasi des écrits de Ravel, correspondance, articles, entretiens etc. Un coffret pas cher du tout, que je me suis évidemment empressé de commander. Près de trois-mille pages, 32 euros, mais je me demande si les volumes tiendront sur la durée…
(Paul Edel ne m’a pas répondu sur les chroniques inédites de Stendhal, au Champ-Vallon).
Ci-dessous, le chapitre censuré du livre « Aragon, la confusion des genres » de Daniel Bougnoux paru en 2012 chez Gallimard.
Rappelons que Pierre Assouline avait chroniqué ce livre, bien entendu évoqué la censure de ce chapitre, et si je ne me trompe donné un lien pour sa lecture.
Je crois que renato a raison.
Merde. renato a encore raison
Je croisqu’Henri ^référait s’écrire Virlojeux
https://www.google.com/search?sca_esv=a135fd767cff278f&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&q=henri+virlojeux&udm=2&fbs=AIIjpHx4nJjfGojPVHhEACUHPiMQ_pbg5bWizQs3A_kIenjtcpTTqBUdyVgzq0c3_k8z34GUa4Q_jiUQNh5K5XfwsFj1RIJOi8zRKu8C1LBdf3mQrCSxxAS74JiUsU3dN0ktGEkWLoeYceMLE34DoSuxh6AadSd0lLvlDhtVMeWvieC1bzFHpfT1VPRNzX2owJ_6wij_PWQouQjJU27ehvsdx2x66TN27w&sa=X&ved=2ahUKEwj4yPe7m42OAxX4UKQEHbWiCmwQtKgLKAF6BAguEAE&biw=1924&bih=896&dpr=1
J’apprécie les points de vue d’Edel tout autant que ceux du plus jeune. Ils rivalisent mais au tinal 1 = 1
Merci pour avoir joué le jeu, RM, sur la réponse à la question RAUSCHENBERG:TWOMBLY… Vous ne vous défilez jamais, c’est l’essentiel et votre mark de fabrik, bien qu’on eüt pu raisonnablement ergoter sur votre réponse argumentée, car il y subsiste des arguments peu étayés. Mais non, car c déjà pas mal. Merciàv.
D. – Et je vous emmerde, car je m’occupe toujours de ce qui me préoccupe. Même de vous, que je plains très souvent, quand j’imagine le sort de vos poules. Une catastrophe chavilienne, assurément !; les pauvres, elles n’ont pas mérité cela.
Imaginez comme va mon ultra libertalisme, hein ?… Bàv.
Bàv.
Freud disait quoi déjà sur l’éducation ? –
R/ l’avenir d’une illusion, té pardine !
Pour un anniversaire, le 25 juin 1910 première représentation de L’Oiseau de feu
@ Passou
« L’œuvre poétique se laissait lire aussi lire aussi… »
« Il est temps que le monument sorte du purgatoire. Mais tout est à prendre dans cette « œuvre mosaïque »… »
Mais tout n’est pas à prendre…non?
Dès que l’on appuie sur le bouton « Aragon », l’écran de la RdL se met à clignoter « cul-Staline », JB s’occupant du premier en priorité…
Aucun intérêt.
J’ai laissé tomber le supposé chef d’oeuvre « Aurélien » après qq dizaines de pages.
Même sort pour Drieu.
Ai quasiment fini Big Sur. Il dit tout. Tout sur tout.
rose dit: 25 juin 2025 à 6h07
L’Encyclopédie Britannique en moins de 400 pages?
C’est bien Virlogeux, Molière et non molaire, et c’est aussi ferme-la.
Je n’aime pas que ce soit trop long, JJ-J, alors voyons voir. Twombly essaie de rester fidèle au gribouillage et au signe accidentel, sans se justifier : ce sont des traces de gestes senza planification apparente, qui ne représentent qu’une intention d’action. Puis, pour le spectateur, il s’agit de reconnaître un geste intentionnel et de faire la différence lorsqu’il se trouve confronté à la trace laissée sur le macadam par la fuite d’huile d’un moteur.
Intéressante cette photo prise par Rauschenberg à Rome en 1952
https://italysegreta.com/wp-content/uploads/2020/12/ce1275efc74627b94ebb021ed6495f04.jpg
ferme-la
ta g., henriette récamier
de koi ?
en réduisant le marxisme au goulag, à Staline, au goulag et à la Hongrie […] cette façon de simplifier les idées est une des raisons que expliquent que nous soyons arrivés dans des sociétés qui ont atteint le stade ultime du nihilisme.
puck dit: 25 juin 2025 à 7h56
Le nihilisme consiste à rappeler que le communisme a fait au moins 100 millions de morts?
il faut rappeler la place du marxisme chez les intellectuels et les artistes au cours 20è siècle.
quitte à aller de Merleau Ponty à Gramsci, même l’équipe Bourdieu, Deleuze, Foucault, Derrida, Badiou, ou Luckazs et Bloch, ou même l’école de Francfort : Adorno, Benjamin, Horkheimer etc.. et j’en passe…
si on réduit tout ça au goulag et à la Hongrie forcément c’est que soit c’est idéologiquement prémédité, soit c’est jsute de la paresse intellectuelle.
puck dit: 25 juin 2025 à 8h05
Non, on le réduit à au moins 100 millions de morts. Et quand on défend une idéologie qui a fait au moins 100 millions de morts c’est qu’on est un crétin ou un fasciste, ou les deux à la fois comme toi.
je déteste l’anti communisme primaire.
puck dit: 25 juin 2025 à 10h10
Normal quand on adore les Goulags et on s’en fout complétement des 100 millions des victimes du communisme.
l’anti communisme primaire est une vulgarité de l’âme.
puck dit: 25 juin 2025 à 10h12
C’est vrai que le Goulag et les 100 millions des victimes du communisme c’est le comble de l’élégance.
(Quelle ordure cette Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine !!)
« « Le nageur » vient d’ailleurs de sortir en livre de poche, en folio. Bàv,
Bàv. »
En retour d’ascenseur, JJJ ?
le nazisme c’est Auschwitz
le communisme ce n’est pas le goulag.
puck dit: 25 juin 2025 à 10h25
Non, c’est le Goulag plus 100 millions de morts au moins partout dans le monde (dont quelques dizaines de milliers d’anarchistes en Espagne pendant la Guerre Civile).
j’écoutais un humanitaire qui disait qu’il avait retrouvé dans les décombres d’une maison un gamin de 8 ans qui avait survécu par miracle. il était maigre comme un clou parce qu’il n’avait pas mangé pendant des semaines où il était là sous les décombres avec les cadavres de sa famille !
puck dit: 25 juin 2025 à 8h26
mais les 100 millions de morts au moins plus toutes leurs familles et leurs amis, on s’en fout royalement.
Voilà cette Vieille Ordure de PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) prise en flagrant délit d’antisémitisme primaire…
Chaque année Pierre Assouline nous refait le coup de « Aragon c’est bien , il faut le lire ». C’est si gentil pour Gallimard que je suppose être toujours empêtré dans le contrat surréel que lui fit signer le poète: disponibilité de tous ses volumes et de ceux de sa vieille mégère pendant cent ans. Ses caves doivent regorger d’invendus. Pierre Assouline se révèle sur ce point d’un altruisme qui force le respect. Comme une manie de vieux monsieur qui ne voudrait pas renoncer à donner du grain aux petits oiseaux. Tellement touchant.
L’andouille mâtinée de crème de golem est si singulière et si empruntée à la fois … un prodige auquel nulle maison d’édition ne rendra assez justice
As-tu vu que Gallimard (Tel) publie à son tour une édition complète ou quasi des écrits de Ravel, correspondance, articles, entretiens etc. Un coffret pas cher du tout, que je me suis évidemment empressé de commander. Près de trois-mille pages, 32 euros, mais je me demande si les volumes tiendront sur la durée…
Chaloux dit: 25 juin 2025 à 17h43
Non, pas du tout. C’est la même version que celle qu’on a de Le Passeur, 2018? (Quoique je vois que chez Gallimard ce sont 2933 pages et chez Le Passeur « seulement » 1840). C’est quoi la différence?
(J’ai tellement plus d’espace pour les livres et tellement de livres à lire « d’urgence » que je ne fréquente plus les librairies ni vais aux Puces, pour ne pas être tenté par des nouveaux).
Mes filles ont, respectivement, Giraudoux et Cocteau dans la peau.
x dit: 25 juin 2025 à 16h40
X, mes filles ont dans la peau Virginie Despentes et Catherine Cusset.
Paul Edel dit: 25 juin 2025 à 16h57
Mais elles ont quel âge? Ce n’est pas la même chose aimer Giraudoux et Cocteau ou Virginie Despentes et Catherine Cusset à 30 ans qu’à 60.
Freud disait quoi déjà sur l’éducation ?
il faut symboliquement tuer le père?
pedro tu es espagnol ?
quand les espagnols sont arrivés en Amérique du Sud l population locale représentait environ 60 millions d’individus.
en 100 ans les espagnols ont tué 56 millions.
de ces 60 millions, il ne restait plus que 4 millions qui ont échappé à ce génocide.
tu es tellement arrogant et sûr de représenter le Bien que je me demande dans quelle mesure tu penses porter en toi quelque chose de ce génocide ?
parce que les types qui ont commis ce génocide fonctionnait dans leur tête exactement comme toi pedro.
pedro contrairement à toi je ne pense pas qu’il existait chez Aragon quelque chose d’une volonté génocidaire.
je pense que tu es un type bien dangereux qu’Aragon.
j’entends les fous furieux en ce moment qui inventent des raisons bidons pour partir en guerre : tu leur ressembles.
aujourd’hui le danger pour l’Europe et même pour le Monde c’est des types dans ton genre.
tu arrives à comprendre ce que te dis sur ton bellicisme quasi naturel ?
. C’est quoi la différence?
Pablo l’edition du Passeur est épuisée et était plus chère, vous pouvez vous la procurer d’occasion sur amazon pour 150 euros. Meme auteur.
MC, La colline inspirée , une de mes lectures ariégeoises été 2024 apres Un singe en hiver.
« il faut symboliquement tuer le père? »
non il disait un truc du genre que l’éducation c’était toujours mission impossible et tout le monde n’était pas Tom Cruise, en gros il a dit ça.
effectivement il suffit d’ouvrir un livre d’Histoire pour voir à chaque page que c’est très difficile de bien éduquer un jeune mammifère de l’espèce humaine.
en 100 ans les espagnols ont tué 56 millions.
et sans compter les 23 millions de sovietiques morts au combat sur le front est qui nous ont permis de continuer à parler Francais. Certes avec Staline c’était la mort sur le front ou la mort au goulag, la mort affamés, tankafer mieux valait qu’ils se rendent utiles, n’en déplaise au petit Vance.
D’où des toiles Twomblesques inorganiques et fades à force de jouer sur le gribouillis, précisément. MC
quand Macron a panthéonisé le couple Manouchian y’a eu un tas de polémiques où certains disait que les communistes n’avaient pas leur place au Panthéon.
@ »sans compter les 23 millions de sovietiques morts au combat sur le front »
le stalinisme représente le pire des régimes totalitaires.
ce qui est compliqué ce sont les amalgames.
Picasso a conservé sa carte du parti communiste jusqu’à sa mort : incarne-t-il le goulag ?
Merleau Ponty c’est le goulag ?
Aragon c’est le goulag ?
par contre Céline incarne plus quelque chose d’Auschwitz.
juste après 45 quand on demandait aux français qui avait permis remporter la victoire contre le nazisme 80% disaient les russes.
effectivement cette réponse a une cohérence dans la mesure où les russes avaient face à eux 80% de l’armée allemande sur le front de l’est, ce qui ne les a pas empêchés d’arriver jusqu’à Berlin, alors que de l’autre côté ils avaient face à eux que 20% de l’armée allemande.
si aujourd’hui on pose la même questions aux français ils diront 80% les américains et 20% les russes.
« Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme.
Le communisme, c’est tout à fait le contraire ».
Coluche
Sans parler de son amitié particulière avec Drieu la Rochelle, qui se suicidera avec le roman Aurélien ouvert à ses côtés !
Jazzi dit: 24 juin 2025 à 20h22
Drieu dit: « Aragon me hait parce que je l’ai percé à jour ». Cité de mémoire.
Chaloux dit: 24 juin 2025 à 20h50
« Ses vers, son roman révèlent mieux que jamais cette ignoble mièvrerie qui me répugnait en lui. Cela sent l’onaniste langoureux. »
« Aragon: quelque chose m’a toujours répugné en lui, quelque chose de la femelle insatisfaite, perverse, traîtresse. C’est la seule méchante femelle que j’ai rencontrée. À part ça, il a quelque chose de fin, de délicat au fond de lui même, mais il a suivi la sotte méthode barrèsienne: jouer les méchants. Les méchants ne sont pas les forts. Je l’ai admiré, je l’admire encore, mais ce qu’il est à travers ce qu’il écrit me répugne profondément: cette chose femelle. J’aime autrement un Juif mâle que lui. Quand même, quel charmant artiste et secrètement quel coeur délicat d’amoureux. Je lui pardonne tout, parce que c’est un vrai amoureux. »
« Sexuellement, je l’avais percé à jour: je comprends qu’il ne m’ait pas pardonné cela – ni de lui avoir prêté de l’argent. J’en avais à un âge où avec tant de talent il en manquait tant. »
(Drieu La Rochelle. Journal)
@ PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine)
En justifiant les plus de 100 millions de morts de communisme avec les autres massacres de l’Histoire, tu es en train de mettre le communisme du XXe siècle au même rang que les barbares des siècles passés (entre parenthèse, ce qui a tué le plus d’indiens en Amérique Centrale et du Sud ce sont les maladies – l’Espagne est le seul pays colonisateur qui s’est mélangé aux colonisés tout de suite, une fois christianisés tous avaient les mêmes droits, ce qui n’a jamais été le cas des anglo-saxons, français, belges ou allemands en Inde ou en Afrique).
À part ça, sais-tu que Stalin a tué plus de communistes que Hitler?
Pour défendre aujourd’hui le communisme avec ses plus de 100 millions de morts, après toute la littérature publié sur le Goulag et tous les livres sur l’histoire du communisme russe (mais aussi chinois, cambodgien, cubain, coréen du nord, et j’en passe), comme tu le défends, il faut être, tout simplement, une ordure fasciste de premier ordre.
Pour toi, la fin justifie les moyens, même quand la fin est catastrophique, comme c’est le cas de tous les pays où le communisme a été implanté.
Il faut avoir l’esprit gangrené par la bêtise la plus profonde et une âme plus noire que les tableaux de Soulages, pour défendre cela.
Je n’aimerais être à ta place le jour de ta mort.
Cent millions, d’où provient de décompte et comment est-il détaillé, URSs, Chine, autres?
B dit: 25 juin 2025 à 22h14
Lis « Le livre noir du communisme », de Stéphane Courtois, un ancien communiste honnête.
Pablo, je ne crois pas que soit défendus les génocides, les famines, les travaux forcés, les privations de toutes sortes quels qu’aient été les régimes qui les ont perpétrés. Il en est de récents et d’autres lointains et oubliés.
https://clio-cr.clionautes.org/le-genocide-des-ameriques.html
Pour ses 80 ans, ECM a sorti un nouveau disque de Keith Jarrett, intitulé « New Vienna : At the Musikverein, 2016 ».
Part VII
https://www.youtube.com/watch?v=zDE8GmutrLw&list=PL44gxJwuwoaZ0d4xU6Dp-ex6r7Xq3tFck&index=7
Pour les 80 de Keith Jarrett, pas de ECM.
Soient.
KJ a fait un AVC et ne peut plus, hélas, jouer. Entendu cet après-midi que Hervieu Hancock allait se produire à Paris, pour ceux qui y résident:
https://ladefensejazzfestival.hauts-de-seine.fr/artistes/herbie-hancock/
Assisté il y a deux ou trois ans à un de ses concerts, pas accroché du tout. Ceci dit il peut plaire à d’autres que moi.
On signale que le Journal de Drieu n’émerge que dans les années 1990-2000. Temoignage posthume, donc. Par ailleurs, Drieu ne dit pas tout, ce me semble…
MP
Il a peut-etre vécu trop longtemps, l’Aragon. Il y a un fossé entre les premiers poémes, ceux de résistance, et ceux, tres verbeux, parfois limite Coppée, de la fin. (Encore qu’on ne le voie pas écrire un alexandrin comme « Prétextant d’emprunter à son tour une estampe »!)
MP
Il me semble qu’il y a déjà du verbeux dans les deux poèmes de résistance que je connais, mais vu le contexte, cela donne une couleur, ou plutôt une absence de couleur, qui renforce le climat. (Un peu comme la pauvreté du Chant des Partisans, du moins dans l’image que je m’en fais).
Hier soir, un incident dans la rue (petit policier à Shanghai verbalisant à tour de bras, détails très drôles, et tout à coup j’ai ri avec un groupe de Chinois qui ont compris pourquoi je regardais la scène). J’ai pu vérifier que ce qui unit vraiment les peuples, ce n’est pas le « Seid umschlungen » de Schiller/Beethoven–que pourtant j’aime tant–mais rire ensemble d’une situation, qui permet de comprendre que l’autre comprend que je comprends que…, etc…,. Il me semble que ceci est très bien illustré par « Ninotchka », film si bon, du moins dans sa première partie crescendo jusqu’au moment où Garbo éclate de rire. (Après, cela s’essouffle).
Jolie référence que ce Lubitsch ou « Garbo rit! » Et, oui, la décadence commence autour du Crévecoeur.
MC
Il s’agit de toute maniére d un Anti-Hugo, d’un poete précieux et maniéré. Moyennant quoi Il est parfois insurpassable. C’est » Lyon les Mysteres: » A peine une fenetre etouffe un complot d’or ». Ou Le Moyen Age refait de la Diane Francaise, avec ses tapisseries courtoises. Ou les quasi-Chevaliers de « Celui qui croyait au ciel. » Mais on ne se refait pas. Hormis le poeme sur la petite fille massacree, il y a toujours ce cote Bel Canto parfois insupportable: « Le Violon terrible de leurs nerfs », par exemple. MC
Le mot de Borges et les citations de Drieu m’expliquent assez bien pourquoi je ne peux pas blairer Aragon. Lire un écrivain c’est contempler le fond d’un être. De grandes personnalités, Dickens, Proust, Borges lui-même, Gracq (un homme qui n’a pas beaucoup espéré, d’après son collègue Mandiargue(s), Taine, Baudelaire, Flaubert etc. Offrent un fond extraordinaire. Aragon non. Dès lors, que me fait son « talent ».
Un pauvre crétin m’avait répondu un fois précédente par un extrait du paysan de Paris dans lequel Aragon se montre ému jusqu’aux larmes par les gamins de Paris. Mais les enfants de koulaks? Ceux morts dans les famines organisées d’Ukraine? Et les appels à la formation d’un guepeou.? Oui, les yeux d’Elsa sont si profonds, la sentimentalité etc. Je ne pourrai jamais m’accorder à tant de bassesse.
AU LEVER
Je ne me lasse pas de reluquer, chaque jour que dieu fait, complice vertueux, l’illustration proposée par l’immense Passou . Incomparable fourberie du maître de ces lieux prestigieux !!!
Ce regard de gobi d’aquarium d’Aragon, propre sur lui, mou, et falot, enchante le voyeur méditerranéen que je suis, sans réserve …
Si le « Nazi » c’est Drieu, gageons que ses mauvais choix ne l’empechaient pas de voir clair s’agissant de ses contemporains..
C’est bien « Mandiargues ».
Drieu La Rochelle : du dandy au nazi, Dominique Desanti, Flammarion, 1992
Qu’est que c’est que cette histoire de contrat entre Gallimard et Aragon qui a été mentionnée dans une insinuation assez grave sur ce blog? Quels en sont les termes, et la date?
@vedo, ce contrat est officiellement connu. Il n’y a rien de grave à mentionner ce qui est connu de tous. Ce qui vous éclaire, c’est le soleil, et parfois, la nuit, vous pouvez voir la lune.
Comme disait un ami qui adorait Céline en dépit des profondes bassesses du contenu de sa prose, il faut parfois s’interroger sur les siennes propres, de bassesses, surtout quand cela peut permettre de devenir moins arrogant et qu’on n’a jamais rien publié de sa vie pour cause de statut d’écrivain définitivement raté. On sous-rit avec GG (Greta) et avec celzéceux qui « rient ensemble d’une situation, ce qui permet de comprendre que l’autre comprend que je comprends… » (Bergson n’en fait pas mention, m-s-t’il ; à vérifier). Et la journée du 26.6.25 repart sur de meilleurs éclats plutôt que sur un sombre et triste rictus de glaire haineuse (bàv @ Tony B. & Eric A.).
nb / Crèvecœur était le nom d’un erdélien n’ayant ràv avec Sibile Pithye, MC, mais beaucoup àv avec les néo-punks communistes américains.
nb’ / il a peut-être « trop écrit », certes, mais pas « trop vécu ». On ne peut jamais souhaiter à personne d’avoir vécu trop longtemps, du moins moij. Car il est encore beaucoup de gens qui espèrent vivre encore pas mal de temps à 91 ans, quand ils savent être bien entourés par leur fille, malgré leurs affaiblissements physiques.
La merveilleuse Pierrette T., 98 ans, doyenne du village, me disait récemment qu’elle en avait maintenant un peu marre de ne pas « partir », mais que ses filles et petits-enfants, toujours aux petits soins avec elle dans sa propre maison, ne le souhaitaient pas. Alors, de guerre lasse, elle continuait à vivre chez elle, pour eux, pour qu’ils restent heureux en sa proximité. Elle ne voulait pas qu’ils éprouvent du chagrin à sentir qu’elle souhaitant les laisser, maintenant. Pierrette.
Bàv.
Pour revenir au malheureux « Congrès international pour la détermination des directives et la défense de l’esprit moderne », et aux conséquences du Procès Barrès, D.
La réaction de Breton au refus de Tzara d’y adhérer, ouvre une perspective peu reluisante sur l’homme : « contre les agissements d’un personnage connu pour le promoteur d’un « mouvement » venu de Zurich qu’il n’est pas utile de désigner autrement. »
Non sans intérêt la suite, bien à part la réunion présidée par Satie au cours de laquelle sera condamné l’hostilité de Breton envers Tzara et une première annonce de la mort de Dada par Rigaut, Breton publie l’article Après Dada dans lequel il attaque Tzara et fixe la mort de Dada aux alentours de mai 1921, c’est-à-dire au moment du Procès Barrès. La réponse de Tzara ne se fait pas attendre, il publie un article où il définit nature temporelle de Dada : « un jour ou l’autre, on saura qu’avant dada après dada, sans dada, envers dada, pour dada, contre dada, avec dada, malgré dada, c’est toujours dada. Mais que cela n’a aucune importance. »
Cela bien à part, vers 1925
https://lesempio.blogspot.com/2011/03/hannah-hoch-mit-dada-puppe-c-1925.html
Je ne pense pas que Mauriac se soit plus trompé sur la situation du Maroc à l’époque où ce pays cherchait à se libérer du protectorat… qu’Aragon, pendant plus longtemps, sur celle de l’URSS. De Gaulle préférait l’URSS à l’USA au temps de la guerre froide. Aucun des trois ne connut la « chute du mur de Berlin » (pinpin).
En revanche, nous avons tous connu et été sonnés en erdélie par la fameuse « guerre des 12 jours » de la terrible année 2025. (***L’Idiot international utile).
@ un jour ou l’autre, on saura qu’avant dada après dada, sans dada, envers dada, pour dada, contre dada, avec dada, malgré dada, c’est toujours dada.
Merci pour ce petit rappel « peu reluisant » à MC au sujet de la PRESTIGIEUSE histoire de la littéraire française. Qui n’a évidemment strictement « aucune importance », sauf pour la grande RDL, soudain beaucoup plus cultivée grâce à ce détail enfouissé.
@ jzmn, etalii et puck…, signalons encore pas mal de récoltes homophiliques chez le concurrent. Bàv.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/
Eh voilà : un mouvement venu de Zurich.
sans oublier le radada …
sur YouTube Aurélien est disponible en 2 parties avec Romane Bohringer Olivier Stitruck ( qui ressemble étrangement à Zelenski jeune . Deuxième partie très longue, malgré les dialogues revisités par la plume d’Eric Emmanuel Schmidtt, c’est plus complexe comme intrigue que Bruges la morte mais çà sent l’époque des amours impossibles so romantic.
Thibaud Le Texier conclut, au sujet de deux récents bouquins de sociologistes, Eribon @ Heinich…
/// Le militantisme universitaire révèle ainsi ses limites. Soit un chercheur sort de son champ de compétence, et sa parole ne devrait pas valoir davantage que celle de n’importe quel citoyen informé, à moins de tromper son monde sur la marchandise. Soit il devient spécialiste des causes qu’il défend, au risque de voir ses recherches obéir à l’aiguillon de son indignation, perdre en nuance et être biaisées. Pour le chercheur, comme Bourdieu l’a montré à son corps défendant, l’engagement n’est un gage ni de profondeur ni de lucidité ///
Bien revigorant, des fois, ce genre de « critiques », dignes de ce nom. Hein !
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/06/13/sengager-se-regarder-didier-eribon-nathalie-heinich/
Chez le prestigieux passou, une notule Aragon donne toujours l’envie de relire Drieu la Rochelle, syndrome Chardonne (dont souffre la considérable Christiane).
Détrompez-vous dear Chantal, Bruges-la-morte est très complexe, l’homophile critique Hollinghurst s’y est cassé les dents britanniques.
@Chaloux, bon, je n’insiste pas (je déteste le conspirationnisme), mais j’aurais quand voulu connaître la date du contrat?
« Chez le prestigieux passou, une notule Aragon donne toujours l’envie de relire Drieu la Rochelle »
la différence entre eux c’est qu’Aragon était un humaniste comme la plupart des intellectuels et des artistes communistes.
un type comme Vidal Naquet n’a jamais pris la carte du parti communiste, contrairement à son ami Castoriadis, ils étaient amis et partageaient les mêmes combats anticolonialistes.
pour ça c’est assez injuste de mettre les crimes du stalinisme sur le dos de tous ces communistes qui étaient habités par un profond esprit humaniste.
d’un autre côté je le comprends parce qu’ils ont toujours été du bon côté dans le combat anti colonialiste.
le fait de leur mettre sur le dos les crimes du stalinisme est un moyen de faire oublier cet anti colonialisme inhérent au communisme.
du coup on dit vous voyez ils n’ont rien dit sur les crimes staliniens donc ils sont complices de ces crimes, en imaginant que cela effacera de l’Histoire tous leurs combats humanistes comme leur anti colonialisme.
ceux qui se livrent à ce genre de faux procès sont des gens qui ont pris très tard (trop tard ?) le train de l’anti colonialisme, c’est juste un moyen pour faire oublier que sur ce coup ils sont loin d’avoir été parfaits.
Aragon « revisité « par Éric Emmanuel Schmitt , c’est un peu l’Hopital qui se moque de la Charité, non ? Au fait JJJ qu’ai- je à faire avec Dada? Merci de ne pas multiplier les références , surtout quand elles sont idiotes, ou injustifiées…. MC
B dit: 25 juin 2025 à 22h20
Pablo, je ne crois pas que soit défendus les génocides, les famines, les travaux forcés, les privations de toutes sortes quels qu’aient été les régimes qui les ont perpétrés. Il en est de récents et d’autres lointains et oubliés.
https://clio-cr.clionautes.org/le-genocide-des-ameriques.html
Ce résumé d’un ouvrage semble oublier le martyr subit par certaines tribus au long du ciclo da borracha (le premier cycle), en particulier les tribus Huitoto et apparentées (Pérou, Colombie), mais aussi la lente decimação des tribus brésiliennes au cours de ce même cycle.
je met un lien dans un message suivant, car on ne peut mettre deux liens dans un même message, est-ce toujours le cas ?
le communisme est un humanisme tout comme le christianisme est un humanisme.
l’Inquisition, la colonisation et les croisades ont tués des millions de gens.
mais le christianisme c’est aussi autre chose que l’Inquisition, la colonisation et les croisades.
il n’y a qu’un bas de plafond comme Onfray pour faire le bilan des victimes du christianisme pour dire : vous voyez le christianisme c’est ça !
pour le communisme c’est exactement pareil.
Et Géricault parlait du Caravage et de sa vie…- J’ai copié sont Christ au tombeau vers 1811 – dit Théodore – c’est par là que je suis entré dans son âme…Il a peint des meurtres, les traitrises de la nuit, l’ivresse, les tavernes, les ruffians aperçus à des coins de rue, il n’a point changé les vêtements du peuple pour en faire des séraphins ou des reines, et sa vie fut comme sa peinture, un vertige…
Aragon , La Semaine sainte
puck dit: 25 juin 2025 à 20h56
pedro tu es espagnol ?
quand les espagnols sont arrivés en Amérique du Sud l population locale représentait environ 60 millions d’individus.
en 100 ans les espagnols ont tué 56 millions.
de ces 60 millions, il ne restait plus que 4 millions qui ont échappé à ce génocide.
Puck, vous faites vraiment dans le nervosisme complet. Vous alignez des chiffres incohérents, exagérés, qui nuisent à votre juste argumentation.
Il ne faut pas en rester à Eduardo Galeano, lisez donc Todorov et quelques autres
Et restez cool,
je veux dire par là que les intrigues croisées des personnages sont davantage exploitées alors que dans Bruges la morte c’est une poursuite linéaire d’une rêve de femme réincarnée. Le masque n’est pas la chevelure, et il n’y a pas de fêtes ni de salon d’art, ni de souvenirs de guerre qui réémergent
un des marxistes qui incarne le mieux cet humanisme c’est Walter Benjamin, son combat (révolutionnaire) est essentiellement celui contre un monde qui vise à la déshumanisation.
après on peut toujours dire qu’un véritable marxiste n’est pas communiste.
Non Puck, le christianisme n’est pas un humanisme. Laisser alors là, pas du tout. Je suis surpris que tu sois capable de telles simplification réductrice.
Le christianisme est la foi en Dieu, incarné par le Christ Jésus son Fils unique, mort et ressuscité des morts pour sauver les hommes créés par Dieu.
Cette foi impliquant de le suivre sur un chemin de vérité et de vie et de porter avec lui sa croix.
Comprends-tu la différence ? L’humanisme, c’est l’homme pour l’homme et par l’homme.
Le christianisme c’est l’homme pour Dieu et pour les hommes par Dieu.
Laisser ? Mais.
Vedo, je ne vois pas où est le conspirationnisme, il ne faut pas utiliser les mots à tort et à travers. Cette histoire de contrat est connue comme le loup blanc.
une autre personne qui pourrait incarner cette facette humaniste du communisme c’est Rosa Luxemburg.
une autre grande figure féminine c’est Simone Weil.
les anti communistes pourront écrire des milliers de livres qu’ils ne réussiront jamais à effacer cet héritage humaniste du communisme et du marxisme.
Il faut envahir la Suisse. Maintenant ou jamais. Y’a pas à tortiller. Et nous en avons les moyens, nous, avec notre puissante armée française.
« Comprends-tu la différence ? L’humanisme, c’est l’homme pour l’homme et par l’homme. »
bien sûr je suis d’accord avec toi.
je pense même que tu le sais parce que tu m’as lu.
ou :
THE DEVIL’S PARADISE
TRAVELS IN THE PERUVIAN AMAZON REGION AND AN ACCOUNT OF THE ATROCITIES COMMITTED UPON THE
INDIANS THEREIN
BY W. E. HARDENBURG
on peut aller directement aux chapitres VI, VII et VIII
https://www.gutenberg.org/files/45204/45204-h/45204-h.htm
Yes dear Chantal, mais il y a les photographies insérées dans le récit de Bruges-La-Morte qu’aucun écrivain n’a réussi à reproduire. Même l’éditeur Flammarion a cru bon de rééditer dès les années dix une version « allégée » avec des dessins. Ensuite est venu Simenon dont les personnages finissent souvent butés au fond d’un canal, sans tambour ni chevelure.
La propre préface de Drieu à la réédition de son Gilles en pleine guerre, sous les offices d’Abetz, est remarquable.
Renato. Je viens d’ouvrir le Pléiade, volume I des œuvres complètes d’André Breton a propos de l l’affrontement entre André Breton et Tzara.Il a lieu à l’occasion du procès Barrès du 13 mai 1921. La seule chose que je comprends c’est que ce n’est pas un banal désaccord personnel entre Breton et Tzara, mais de profondes divergences de vue sur ce que doit être « l’esprit moderne » assez fascinant. La vraie cassure, comme vous le dites, intervient à propos du projet du Congres de Paris. Ce projet de congrès « international » ne vise pas, au départ, à être une machine de guerre contre le mouvement Dada , mais, plus intéressant, une interrogation ardente sur tout un contexte intellectuel de l’époque. Le souci de Breton et de ses amis est notamment, de mettre en question le rôle de La Nouvelle Revue Française, et en particulier de la rubrique artistique d’André Lhote, qui se méfie des nouveautés et des ruptures cubistes etc. Sur le plan littéraire, il y a un évident divorce entre les surréalistes et la position de Gide(et celle de Paul Valery) tenant du classicisme dans les domaines artistiques.
Ensuite si on épluche en détail les nombreux les textes, les commmuniqués, les déclarations de réunions à « la Closerie des Lilas », les déclarations tonitruantes, les subtiles variations de cap des uns et des autres, les lettres ouvertes, les résolutions, les témoignages, les fluctuations personnelles des uns et des autres (celles de Picabia notamment), et aussi, bien sûr, les insinuations malveillantes si nombreuses, on finit par ne plus rien y comprendre, chacun caricaturant le clan opposé. Bref le dossier complet ouvre un chantier dont il est difficile de dire qui a raison et qui a tort.
oui du mystère phantasmatique au polar il y a un cheminement ce qui m’a surtout frappée c’est quand le fantasme commence à dysfontionner, l’homme poétique est comme sur le coup de désillusions à chaque tournant de rue, aimer c’est se mettre en danger … surtout quand on place la barre si haut
pour moi c’est un mystère ce que la femme incarne dans les désirs fluctuants de celui qui prétend l’aimer, douche froide d’une remarque, attentes déçues, vulgarité soudaine quand tout baignait dans un rêve
« L’histoire est un enseignement permanent. Elle ne trouve tout simplement pas d’élèves. »
Ingeborg Bachmann
@Pablo. Apparemment, l’édition de Ravel est comme précédemment celle de Manuel Cornejo, peut-être mise à jour. Je verrai lorsque je l’aurai en main. Je ne sais plus si la précédente édition reprenait ou non celle publiée dans les années 70-80 par Fayard. Je vais regarder tout ça.
Pourquoi continuer à radoter sur le communisme et le nazisme et tout le tralala culpabilisateur pour ou contre les uns et les autres ?!
Un cortège d’accusations aussi anachroniques que vaines.
C’est des hommes qui tuent d’autres hommes, depuis toujours, étant frères et soeurs en humanité et sachant donc beaucoup de choses sur leurs comptes réciproques, ils ne peuvent que se haïr et finissent toujours par se faire la guerre.
L’amour et la bonté sont des exceptions chez ces bipèdes descendant des primates.
La barbarie comme la civilisation sont les deux revers de la même médaille.
Que fera demain l’humanité quand l’IA évoluant en une CA (Conscience Artificielle), règnera seule sur le monde et décidera du sort de chaque être humain en le surveillant, le jugeant et le punissant par les pires des châtiments ?
Vaste sujet que je ne voudrais surtout pas méditer car je suis vieux et je mourrai bientôt… Heureusement.
Pas Fayard, Flammarion.
les fluctuations personnelles des uns et des autres (celles de Picabia notamment),
On lit votre intervention avec intérêt Paul Edel.
Picabia est fondamentalement resté dada et cependant il a gardé une véritable amitié avec André Breton.
Il s’agit d’ imbroglio littéraire et aussi d’égo comme je l’ ai dit au début de ce post…
« Pourquoi continuer à radoter sur le communisme et le nazisme et tout le tralala culpabilisateur pour ou contre les uns et les autres ?! »
au contraire je crois qu’il est important de fixer les choses.
par exemple la russophobie actuelle en Europe est tout à fait assimilable à antisémitisme des années 30.
si on prend par exemple la russophobie chez les anglais, qui frôle l’hystérie, il faut regarder d’où elle provient !
bien comprendre que les anglais ont aidé les waffen SS ukrainiens à quitter l’Ukraine pour partir au Canada dans le but de les utiliser contre les russes.
les anglais l’ont fait à la fin de la guerre en 45, mais cette même politique s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui où les anglais continuent des former des nostalgiques de ces anciens nazis ukrainiens, et ça toujours dans le but de tuer des russes, tuer des slaves, parce que les anglais ont conservé cette même obsession au fil du temps de vouloir tuer des slaves.
je pense qu’il faut bien voir les choses dans leur ensemble pour comprendre ce état de nihilisme avancé dans lequel ont sombré les pays européens.
dire les communistes c’est tous des staliniens a été un moyen de gommer une forme d’humanisme propre au communisme et au marxisme.
volonté d’effacer toutes traces d’héritage humaniste, contnieur d’utiliser des nostalgiques de l’idéologie nazie etc… tout ça va dans le sens de ce nihilisme.
vous parlez d’IA : c’est quand ce stade avancé de nihilisme sera accompli en effaçant l’héritage humaniste et en se reconnectant avec l’idéologie nazie que l’IA pourra vraiment trouver sa place.
tu comprends ? tout ça c’est lié ! on ne peut pas parler de l’IA isolément sans comprendre les racines du nihilisme dans les sociétés occidentales, pas possible my friend.
Breton était « pape » et il excommuniait facilement.
La liste est longue…
le colonialisme est une des raisons de la russophobie hystérique chez les anglais.
la Russie a aidé tous les pays colonisés dans leur combat de décolonisation, c’est pour ça que des pays comme l’Inde ou l’Algérie sont très amis avec les russes.
sauf que cet aspect des choses est très culpabilisant pour les anglais ou pour les français, ça leur rappelle qu’ils ne sont pas du bon côté du manche, d’où cette volonté de toujours mettre en avant nos fameuses valeurs à défendre, je veux dire une des valeurs historiques de l’Angleterre et de la France c’est de coloniser les autres.
Artaud, Vitrac, Soupault, etc.
« X, mes filles ont dans la peau Virginie Despentes et Catherine Cusset. »
« Cher Connard » et « Confessions d’une radine ». 🙂
Et si vous les initiiez à des arts plus délicats : « Rêveries d’un promeneur solitaire » ou « Mémoires d’outre-tombe » ?
Paul, j’ai n’ai pas le Pléiade en question, mais j’ai la documentation en édition originale, achetée en 67 chez Schwarz, puis ai consulté le fonds Tzara à la bibliothèque Jacques Doucet, et discuté avec Duchamp en 68 lors de la présentation du deuxième volume du The Large Glass and Related Works du même Schwarz.
La question est simple, les dadaïstes par la voix de Tzara refusent des limitations et les aut-aut : chacun est libre de suivre ses idées qu’elles soient progressistes ou réactionnaires — ce n’est pas par hasard si Satie a pris position en faveur de Tzara. Plus simplement, le refus de Tzara du Congrès et du Procès Barres était motivé par le fait que Dada s’était fixé comme objectif le dépassement des idéologies, c’est-à-dire des superstructures qui naissent d’une base économique ou de n’importe quel autre intérêt. Ainsi, établir des règles pour définir ce qui est moderne et ce qui ne l’est pas n’a aucun sens. Rappelons que de Chirico et Cocteau procéderont à un « retour à l’ordre », et Duchamp prédira un retour à la peinture, en partie démontré plus tard avec les estampes qui illustrent The Large Glass and Related Works.
En bref, Tzara (donc Dada) ne se sentait pas du tout menacé par des gens qui « s’appuyant sur une doctrine des plus strictes et se posant, on ne sait pourquoi, en gardiens de l’ordre, menacerait gravement » sa liberté, et surtout il comprend que le congrès est le premier véritable pas vers le dogmatisme et l’intolérance qui caractériseront le monde de l’art pendant une bonne partie du XXe siècle.
@ syndrome Chardonne (dont souffre la considérable Christiane). /// -> Quant au syndrome Morand, le prestigieux dirfil ne semble point trop en souffrir.
@ S’agissant d’Alan Hollinghurst, /// citoyen homosexuel plutôt qu’écrivain homophile britannique///, on ne sait pas pourquoi il se serait cassé les dents sur l’autre rempart des béguines. Une idée, jzmn ?
@ J’aime bien Despentes, mais Cusset, je sais pas. Pourquoi se moquer de ces écrivaines, Paul E. ? Vulgaires ? Point encore pléiardisées ? Mal écrivantes ? Midineuses ?… Transgenres ?… Quoi d’autre ? Trouvez scabreux les goûts de votre progéniture ? Pas assez « distingués », peut-être ?
Bref,…
Ce blog ne cesse de me surprendre, quand on voit d’aucuns erdéliens s’y laissent aller. Leur plume…, du moins, parmi ceux pour qui on aurait plus d’estime intellectuelle que d’autres. Bàv,
Drieu, « La fin d’une guerre », dans La Comédie de Charleroi :
« Tout le monde m’a toujours percé à jour. »
Certes, première personne ou pas, ressemblance avec des éléments autobiographiques ou pas, le « pacte » n’est pas le même et l’on est censé se garder de confondre le narrateur intradiégétique et l’auteur.
Mais tout de même : métaphore obsédante ?
JJJ. ne déformez pas tout svp… je suis très très content que mes filles lisent Despentes et Cusset, deux écrivaines que j’apprécie beaucoup et que je lis régulièrement. On se repasse leurs livres en famille.
ma fille, assez bonne lectrice, ne lit que Pascal, Tchekhov, Shakespeare, Woolf, Nietzsche, Melville, Mann et Dostoïevski. Elle a essayé de lire d’autres auteurs, mais elle abandonne au bout de quelques pages.
« the folding star » dear jjj, version complexifiante de Bruges-La-Morte, y’a pas photo, dirait Rodenbach.
pour ce qui est de la France le nihilisme politique atteint son max avec l’arrivée de Macron, sa volonté de passer dans le post politique, faire de la France une start up etc…
le nihilisme intellectuel a démarré avec l’arrivée des nouveaux philosophes (cf l’échange entre Vidal Naquet et BHL lors de la parution de son premier livre), le point haut correspondant à Onfray et la parution de son livre sur ‘athéisme.
pour les médias le nihilisme c’est l’ajustement de l’information sur la pensée profonde de Bernard Arnault.
Non, l’incipit de Despentes dans King Kong Théorie est fabuleux. Et totalement littéraire. Va falloir que les mecs s’y fassent. Bises aux filles de Paul Edel : elles ont tout compris.
« Plus difficiles à faire comprendre sont les références à Staline qui, pour Aragon, et d’ailleurs beaucoup d’autres, n’était pas le personnage que nous connaissons. »
elle est super cette phrase, c’est presque la définition de l’anachronisme.
1/elle ne comprend pas ses références à Staline.
2/le Staline d’Aragon n’est pas celui que nous connaissons.
c’est hyper strange comme démonstration.
on se dit qu’heureusement que cette gonzesse a choisi la voie littéraire plutôt que faire médecine ou s’occuper des centrales nucléaires.
on n’imagine pas le nombre de vies que la littérature et la philosophie ont dû sauver.
Clopine est la marraine des filles de Paul Edel ?
« Les enjeux liés au communisme ayant été emportés avec l’effondrement du mur de Berlin »
il reste encore la Chine !!
et aussi Cuba, le Laos, la Corée du Nord et bien sûr le Vietnam.
« Clopine est la marraine des filles de Paul Edel ? »
non c’est leur mère.
« On se demande parfois s’il ne s’appliquait pas à se rendre incompréhensible »
peut-être que le 20è siècle est un siècle incompréhensible ?
peut-être tous les siècles sont incompréhensibles ?
peut-être que tout l’Histoire humaine est incompréhensible ?
peut-être que l’homme est incompréhensible.
quand on lit ce mot « incompréhensible » au sujet d’un auteur faut de suite penser à la nouvelle de James « le motif dans le tapis ».
En fait, Picasso et Clopin, même combat. L’appropriation de l’autre, jusqu’à sa destruction. Prendre des photos : vous croyez qu’il prend des photos de « vous », mais en vrai vous n’existes pas.
…l’incipit de Despentes dans King Kong Théorie est fabuleux. Et totalement littéraire. Va falloir que les mecs s’y fassent.
Clopine dit: 26 juin 2025 à 14h05
« J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf. Et je commence par là pour que les choses soient claires : je ne m’excuse de rien, je ne viens pas me plaindre. Je n’échangerais ma place contre aucune autre, parce qu’être Virginie Despentes me semble être une affaire plus intéressante à mener que n’importe quelle autre affaire. »
(Virginie Despentes. King Kong théorie)
Ah, bon?
J’ai été mitraillée, pas que moi, les mômes aussi (ah, les haltes auprès des routes,en attendant que « la lumière soit bonne », et les deux gamins ne se plaignant jamais !), sans que jamais il ne soit, en réalité, question de moi. De quoi haïr les photographes et les écrivains. Vive nos filles !
En tout cas, plus intéressante que Pablo75, si socialement déterminé !
JE T’ENCULE OU TU M’ENCULES ?
Depuis quelque temps, en France, on n’arrête plus de se faire engueuler, rapport aux années 70. Et qu’on a fait fausse route, et qu’est-ce qu’on a foutu avec la révolution sexuelle, et qu’on se prend pour des hommes ou quoi, et qu’avec nos conneries, on se demande où est passée la bonne vieille virilité, celle de papa et du grand-père, ces hommes qui savaient mourir à la guerre et conduire un foyer avec une saine autorité. Et la loi derrière lui. On se fait engueuler parce que les hommes ont peur. Comme si on y était pour quelque chose. C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien… L’homme blanc s’adresse-t-il ici réellement aux femmes ou cherche-t-il à exprimer qu’il est surpris de la tournure que prennent globalement ses affaires ? Quoi qu’il en soit, c’est pas concevable ce qu’on se fait engueuler, rappeler à l’ordre et contrôler. Ici, on joue trop les victimes, ailleurs on ne baise pas comme il faut, trop comme des chiennes ou trop amoureuses attendries, quoi qu’il arrive on n’y a rien compris, trop porno ou pas assez sensuelles… Décidément, cette révolution sexuelle, c’était de la confiture aux connes. Quoi qu’on fasse, il y a quelqu’un pour prendre la peine de dire que c’est naze. Quasiment, c’était mieux avant. Ah bon?
(Virginie Despentes. Dans « King Kong théorie »)
Ça vole haut, la Despentes…
En tout cas, plus intéressante que Pablo75, si socialement déterminé !
Clopine dit: 26 juin 2025 à 14h49
Tu connais les incipit de mes livres?
Ma bonne volonté culturelle, énorme, se brise sur la masculinité, jamais remise en question puisque les guerres sont si jolies.
Puck. et D. Non, la vraie mère de mes filles a dissimulé sa grossesse chez la tante adoptive qui vivait à Venise chez le parrain de mon frère ainé qui m’a emmené un jour dans la maison de Victor Hugo à Guernesey et là j’y ai rencontré Clopine qui lisait « Notre Dame de paris » assise sur un muret. Je lui ai demandé (entre hugoliens on ne se refuse rien) si elle acceptait de se faire passer pour ma sœur afin d’élever mes filles. Clopine a dit oui avec enthousiasme .Tout allait bien jusqu’au jour où elle a rencontré un curieux type à Rouen , un fondu de musique, beau, classe. c’était une époque où elle dansait habillée en Gitane , dans les grande brasseries de Rouen, alors j’ai élevé mes filles seul mais dans la dévotion pour Hugo. Désormais je me suis cloitré en Bretagne. Mes filles vont bien.
« J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf. »
C. y reconnaitra les siens.
Je suis née en 69. J’ai été à l’école mixte. J’ai su dès le cours préparatoire que l’intelligence scolaire des garçons était la même que celle des filles. J’ai porté des jupes courtes sans que personne dans ma famille se soit jamais inquiété de ma réputation auprès des voisins. J’ai pris la pilule à 14 ans sans que ça soit compliqué. J’ai baisé dès que j’en ai eu l’occasion, ça m’a super-plu à l’époque, et vingt ans après le seul commentaire que ça m’inspire c’est : « trop cool pour moi ». J’ai quitté la maison à 17 ans et j’avais le droit d’habiter seule, sans que personne trouve à y redire. J’ai toujours su que je travaillerais, que je ne serais pas obligée de supporter la compagnie d’un homme pour qu’il paye mon loyer. J’ai ouvert un compte en banque à mon nom sans avoir conscience d’appartenir à la première génération de femmes à pouvoir le faire sans père ni mari. Je me suis masturbée assez tard, mais je connaissais déjà le mot, pour l’avoir lu dans des livres très clairs sur la question : je n’étais pas un monstre asocial parce que je me touchais, d’ailleurs ça ne regardait que moi, ce que je faisais de ma chatte. J’ai couché avec des centaines de mecs, sans jamais tomber enceinte, de toutes façons, je savais où avorter, sans l’autorisation de personne, sans risquer ma peau. Je suis devenue pute, je me suis promenée en ville en talons hauts et décolletés profonds, sans rendre de comptes, j’ai encaissé et dépensé chaque centime de ce que j’ai gagné. J’ai fait du stop, j’ai été violée, j’ai refait du stop. J’ai écrit un premier roman que j’ai signé de mon prénom de fille, sans imaginer une seconde qu’à parution on viendrait me réciter l’alphabet des frontières à ne pas dépasser. Les femmes de mon âge sont les premières pour lesquelles il est possible de mener une vie sans sexe, sans passer par la case couvent. Le mariage forcé est devenu choquant. Le devoir conjugal n’est plus une évidence. Pendant des années, j’ai été à des milliers de kilomètres du féminisme, non par manque de solidarité ou de conscience, mais parce que, pendant longtemps, être de mon sexe ne m’a effectivement pas empêchée de grand-chose. Puisque j’avais envie d’une vie d’homme, j’ai eu une vie d’homme. C’est que la révolution féministe a bien eu lieu. Il faudrait arrêter de nous raconter qu’on était plus comblées, avant. Des horizons se sont déployés, territoires brutalement ouverts, comme s’ils l’avaient toujours été.
(Virginie Despentes. Dans « King Kong théorie »)
Je ne savais pas que la Despentes était une philosophe d’un tel niveau. Je découvre ébahi la profondeur de sa pensée.
Pauvre Clopin, jadis si vanté, aujourd’hui traine plus bas que terre! Le tout sur fond de remugles féministes des plus suspects, car incapables de concevoir positivement une appropriation de l’un par l’autre! On en est presque à Proust citant Vigny :« Bientôt, se retirant dans un hideux royaume,/ La femme aura Gomorrhe et l’ homme aura Sodome. Et, honteux d’en venir à cette extrémité, / Les deux sexes mourront, chacun de leur côté « … MC
Pablo75, non, je n’ai d’ailleurs lu aucun de tes livres, et c’est normal vu qu’à bon droit on peut en craindre le pire : la médiocrité.
Quant à la très bien nommée Despentes, passons! J’aime beaucoup par contre, «Ma bonne volonté culturelle, énorme, se brise sur la masculinité » . Jusqu’à une époque pas si vieille, on croyait la femme « « l’avenir de l’homme. » Il paraît qu’elle n’est bonne qu’à jouer les Lysitrata! Et les Lysistrata sérieuses, si cela peut exister…
Parce que pour les livres Clopiniens, ( 30exemplaires au plus,) c’est l’excellence?!!!
Bien, laissons la C. pour Aragon…
Pablo75, non, je n’ai d’ailleurs lu aucun de tes livres, et c’est normal vu qu’à bon droit on peut en craindre le pire : la médiocrité.
Clopine dit: 26 juin 2025 à 15h01
Impossible qu’ils soient aussi médiocres que le tien, qui était une vraie catastrophe littéraire.
le problème, ce n’est pas que je dois lutter pour ce qui reste de ma vie, alors que j’ai 70 ans.Le truc, c’est que j’ai vraiment cru au cirque que dénonce justement la Despentes. Car le roi est nu.
et Dieu est grande, merci Yussupha.(que vous ne connaissez pas).
Laissez-moi bien comprendre, nous sommes en 2025, n’est-ce pas ?
Après plusieurs années de bonne, loyale et sincère investigation, j’en ai quand même déduit que : la féminité, c’est la putasserie. L’art de la servilité. On peut appeler ça séduction et en faire un machin glamour. Ça n’est un sport de haut niveau que dans très peu de cas. Massivement, c’est juste prendre l’habitude de se comporter en inférieure. Entrer dans une pièce, regarder s’il y a des hommes, vouloir leur plaire. Ne pas parler trop fort. Ne pas s’exprimer sur un ton catégorique. Ne pas s’asseoir en écartant les jambes, pour être bien assise. Ne pas s’exprimer sur un ton autoritaire. Ne pas parler d’argent. Ne pas vouloir prendre le pouvoir. Ne pas vouloir occuper un poste d’autorité. Ne pas chercher le prestige. Ne pas rire trop fort. Ne pas être soi-même trop marrante. Plaire aux hommes est un art compliqué, qui demande qu’on gomme tout ce qui relève du domaine de la puissance.
(Virginie Despentes. « King Kong théorie »).
Et cela copié sur une page qui traite d’Aragon, fou d’une Elsa qui l’a toujours mené à baguette.
Ironies de la vie…
« Je suis née en 69 »
sériously ?
@ Au fait JJJ qu’ai-je à faire avec Dada? Merci de ne pas multiplier les références , surtout quand elles sont idiotes, ou injustifiées (MC)
Rien…!, pour sûr. Quand j’émets un petit rappel (PR) à quelqu’un, -je ne sais plus qui c’était…- la bécane ajoute MC… Lequel ne se sent pas concerné par des imbécillités dont je ne suis certainement pas l’auteur. A Dada sur mon bidet ?… hurgh !… C’est leur problème, à Tristan, Breton et consorts & hilares. De la haute littérature en HISTOIRE LITTERAIRE, n’est-il pas, -comme je le disais-, apparemment digne d’être sauvée des annales équines ?
@ PE. Si vous aimez les bouquins de vos filles, tant mieux, mais désolé quand même, pourquoi leur conseiller Rousseau ou Chateaubriand ? Pour leur donner de meilleures chances au bac ?…
D’une manière générale, je n’aime pas trop quand vous racontez votre vie privée… Je me souviens d’un jour où vous vous étiez emporté contre cette manie répandue sur la RDL. Vos fantasmes romanesques avec CT ne sont à vrai dire guère passionnants (14.56). On préfère déguster vos petits dialogues nostalgiques et anodins sur le blog malouin. Permettez-moi de vous dire cela, en toute « amitié »… respectueuse, mais ferme. Bàv,
@ Quant aux autres ibériques insignifiants et autres prétendus mélomanes misogynes du genre, en quoi une Despentes aurait-elle démérité par rapport à la vulgarité du langage d’un Céline ?… Je crois qu’elle aura durablement marqué une époque à son tour, cette Virginie Despentes, avec son propre talent fait d’une prose enragée dans la nuance, comme on en avait rarement lue aux débuts du 21e siècle, ni a fortiori durant tout le 20e.
Bàv,
c’est Despentes que Welbec aurait dû épouser.
16.16 Oui, Despentes est née le 13 juin 1969… Elle a 56 balais et encore toute une œuvre à écrire après ses chers connards, et autres séries des Vernon Subutex… Elle faillit aller sur la lune. Faudrait peut-être suivre sa trajectoire, non ?
@ »Je crois qu’elle aura durablement marqué une époque à son tour, cette Virginie Despentes, avec son propre talent fait d’une prose enragée dans la nuance, comme on en avait rarement lue aux débuts du 21e siècle, ni a fortiori durant tout le 20e. »
c’est vrai, j’aime bien son côté Sandrine Rousseau…
tu sais si elle défend aussi la planète ?
c’est marrant de voir la façon dont l’ultra libéralisme a réussi à multiplier les combats et les causes qui ne lui permettaient de s’étendre.
en fait le gros gagnant dans l’histoire c’est pas les femmes, ni les homos, ni les trans, le vrai gagnant dans cette histoire c’est le pognon et les vrais gagnants c’est les oligarques.
la fin du communisme, la chute du mur etc… c’est la fin de la lutte des classes et le tapis rouge déroulé devant les nouveaux princes de la finance…
tu m’étonnes qu’elle soit la star de tous les médias,
Despentes c’est comme Macron : c’est un truc fabriqué par l’oligarchie.
du coup littérairement ce type d’auteur, ça n’a absolument aucun intérêt.
renato, je n’avais pas vu votre commentaire du 25/06 à 16h 45 ; c’est bien ennuyeux, parce qu’il m’était adressé — en réponse au mien … qui ne vous visait pas.
Je trouve assez curieux que vous m’attribuiez automatiquement une surévaluation du mérite littéraire d’Aragon alors qu’il s’agissait de pointer la non-pertinence littéraire des reproches sempiternellement adressés à l’homme.
Reste à savoir si je vous ai à mon tour mal compris : votre « le témoignage d’une époque, rien de plus » s’applique-t-il à « chaque auteur » ou seulement à celui-là ?
@PE. Si vous aimez les bouquins de vos filles, tant mieux, mais désolé quand même, pourquoi leur conseiller Rousseau ou Chateaubriand ? Pour leur donner de meilleures chances au bac ?…
Pourquoi ne pas mettre les choses en perspectives, mais plutôt pour les petites filles ?
« Le 23 juin 1943, alors qu’il est caché dans la famille Charret sous la fausse identité de Robert Berthet à Cognin en Savoie, Robert Badinter se rend à Chambéry pour visiter la maison de Jean-Jacques Rousseau aux Charmettes. Le jeune adolescent de 14 ans [oubliant son nom d’emprunt] y dépose un message en forme de quatrain sur le livre d’or : « Jean-Jacques inconnu habita ce réduit. Passant qui nonchalant le visite aujourd’hui. Souviens-toi je t’en prie que grâce à ce génie. Sous nos aïeux mourut l’odieuse tyrannie ».
perspective
(Badinter et Nora, même génération deux trajectoires)
Tous les auteurs sont des témoins de leur époque, x, certains ne sont que cela.
« J’ai été mitraillée …en attendant que la lumière soit bonne ». Cela justifie-t- il un pseudo féminisme agressif? On dirait que non … MC
Jean Langoncet,
Bel autographe de Robert Badinter et plaisante
anecdote.
Plutôt émouvante que plaisante.
@ Despentes c’est comme Macron : c’est un truc fabriqué par l’oligarchie.
… un brin genre le punkt poutinien qui s’y connait en matière de « fabrications maison »
—–
de phil en aiguille, une charité entrainant un hospital.
@ st martin en ré, Renelle, vous pourrez déguster un sorbet à la pomme de terre ou à l’huître, ce qui n’est le cas ni à st Malo ni à Panane – et croyez moij, ça vaut le détour -> laissez tomber la plage de Fouras, anéfé, sans intérêt…).
https://la-martiniere.fr/boutique/#glaces
Bàv,
« D’une manière générale, je n’aime pas trop quand vous racontez votre vie privée… »
Moi j’aime bien !
Paul dans le rôle du père monoparental, réalité ou fiction ?
Et j’ai trouvé charmante sa romance clopinienne, même s’ils n’ont pas fait d’enfants ensemble…
C’est comment le sorbet Thaï, JJJ ?
JJJ,
Vous écriviez : « entrepris de relire sérieusement le prolifique et esthétisant Henry James, ce romancier fin de siècle très profond, au for intérieur hyper contrôlé et cadenassé, loin d’avoir livré tous ses secrets d’écriture. »
Alors, où en êtes-vous de cette exploration ?
« par rapport à la vulgarité du langage d’un Céline ? »
L’imbécilité à ce point-là…
« Tous les auteurs sont des témoins de leur époque, x, certains ne sont que cela. »
Aragon a été un acteur majeur de son temps : surréalisme, communisme, résistance, libération sexuelle…
Un témoin pou rien qui n’intéresse plus grand monde, à part quelques normaliens qui voudraient se glisser dans le moule.
« les Lysistrata sérieuses, si cela peut exister… »
Lysistrata est purement une vision masculine de la femme.
la femme mère incarnation de l’amour qui s’oppose à la guerre c’est tout du flan.
j’ai regardé pas mal de débats sur le conflit en Ukraine je peux vous dire que les plus bellicistes à la limite de l’hystérie c’est les femmes !
je sais pas trop s’ils ont ont chois des femmes qui ont fait leurs études des écoles financées par les néoconservateurs américains mais ces gonzesses elles sont plutôt du genre à faire la grève du sexe si les mecs ne veulent plus envoyer d’armes.
les types qui meurent dans les tranchées elles en ont rien à battre, j’en ai même vu une (Nathalie Loiseau je crois bien) qui disait qu’elle ne comprenait pas pourquoi les jeunes ukrainiens, genre des gamins de 18 ans, n’étaient pas recrutés pour aller au front !
même moi au début j’ai été un peu déboussolé, j’en étais resté à la femme maternelle genre la promesse de l’aube sauf que là c’est toutes des tatas flingueuses qui, dès qu’elles entendent le peau « paix » sortent leur flingue et dégomme tout comme l’autre quand il entendait le mot « culture » !
après quand je lis Despentes je comprends qu’il puisse y avoir une certaine jouissance de la femme à voir les mecs s’entretuer à la guerre.
si Despentes voit un type revenir du front sans bras et sans jambes limite ça devient un objet inoffensif.
à partir de là ces femmes bellicistes sur les plateaux télé elles sont peut-être payées par les néoconservateurs pour faire les putes de Lindsey Graham et de Richard Blumenthal (les 2 néoconservateurs les plus allumés du moment), c’est peut être juste des fans de Despentes ?
Les friponneries nippones d’Amélie
« Amélie et la métaphysique des tubes » de Mailys Vallade et Liane-Cho Han, avec les voix de Loïse Charpentier, Victoria Grosbois et Isaac Schoumsky.
Vu le dessin animé adapté du roman « La métaphysique des tubes » d’Amélie Nothomb (2000).
Gentil, mignon.
Comme échappé de la Bibliothèque rose.
J’avais lu le roman, il y a bien longtemps et il m’avait paru moins mièvre, plutôt charmant.
Présenté hors compétition au festival de Cannes, le film a remporté le grand prix du jury au festival d’Annecy.
Public clairsemé dans la salle, composé exclusivement de femmes, plutôt jeunes !
Je devais détonner…
https://www.youtube.com/watch?v=JEgWF_v_gXw
La Ferme des animaux illustré par Ralph Steadman
https://www.themarginalian.org/2014/04/25/animal-farm-ralph-steadman/
Ce n’est que le Grand Prix du Festival d’ Annecy…
La Gigi prend des claques de partout et elle aime ça, la vieille salope masochiste.
Les quelques extraits d’un livre de Despentes qui nous sont offerts ici sont affolants de nullité. Comment cette femme a-t-elle pu être publiée? Comment Clopine qui a une certaine culture littéraire peut-elle se laisser impressionner par cette prose d’une médiocrité accablante? C’est plat, banal, sans la moindre personnalité stylistique. La seule excuse est qu’elle exprime des idées en parfaite concordance avec l’air du temps…ça ne suffit pas à faire de la littérature.
Je relis The Little Friend de Donna Tartt.
https://larepubliquedeslivres.com/le-motif-dans-le-tapis/
J’ai commencé à lire Henry James en 2021 gracey atce billet de Passou. J’ai découvert cette nouvelle, « Le motif dans le tapis » qui ma passionnée. Le secret d’une œuvre doit rester un secret, seule sa quête restera comme un motif introuvable dans un tapis persan.
L’avez-vous lue ?
La comparaison est cruelle, renato !
« la vieille salope masochiste »
Oh !
Et après on dira que je ramène tout à l’homosexualité…
Manifestement puck n’a pas lu Lysistrata…Une femme qui affronte les hommes avec une force qui dément tout ce qu’on a lu sur la femme grecque, le soi disant gynécée et autres foutaises…
« La seule excuse est qu’elle exprime des idées en parfaite concordance avec l’air du temps…ça ne suffit pas à faire de la littérature. »
C’est percutant et efficace et la forme (mots et syntaxe) est en parfaite conformité avec le fond.
N’est-ce pas le propre de la littérature, closer ?
De Henry James, la source sacrée.
17.56 / l’ai pas encore goûté…, ils viennent de l’inventer pour cet été, jzmn.
17.59 / chère Ch. – Aij lu l’intro des Carnets par Annick Duperrey la 3e spécialiste de James, et feuilleté les Carnets. Hélas je n’ai pas assez lu la totalité de son œuvre gigantesquissime pour en saisir tout l’intérêt. C’est la biog de Colm Toibin (le Maître) concentrée sur cinq années de sa vie, qui m’avait incité à revenir vers lui. Ce romancier et critique anglais, vous le savez, est un spécialiste des romanciers dont la caractéristique des oeuvres est, selon lui, d’avoir été marquée par le confort relatif de leurs auteurs restés « dans le placard » (Mann, James, etc). A cette aune, on n’est guère convaincu. Le « vieux garçon » resté célibataire qui avait besoin de solitude et de mondanités pour écrire ses nouvelles
sans cesse gouvernées par des « impressions » fugaces un brin proustiennes, n’était pas qu’une chochotte refoulée, comme dirait Machin aujourd’hui. Loin de là… Il était un observateur bien plus talentueux que Proust dans l’observation sociale de son monde, via son éducation américaine puritaine, et nbotamment à l’égard du pseudo « débraillé » de la société victorienne huppée londonienne. Il haïssait et jalousait le succès d’Oscar Wilde, puis à Paris d’où ce dernier avait dû s’exiler… Mais qu’ importe ces anecdotes, chère Ch. P, je me souviens surtout d’avoir lu « Ce que savait Maisie » d’un sehu tenant, dans un hôtel de la 4e avenue à New York en 2008, ou James avait vécu pas loin, et que j’entendais les sirènes lancinantes de la police de la ville… Je me disais que du temps de James à Newark ou à Boston, elles n’existaient pas…
Et d’avoir été profondément ému par cet étrange correspondance mentale. C’est idiot. Mais que voulez-vous ? J’ai longtemps été hanté par le tour d’écrou, la bête dans la jungle, et l’image dans le tapis…. Ne m’en demandez pas plus !… Désormais, James me tombe des mains, mais je suis somme toute heureux de l’avoir revisité ces derniers jours, et de vous fournir l’occasion de vous en dire quelque chose, puisque vous avez la gentillesse de m’en demander compte. Bàv,
Pendant ce temps,…
1 – ça ne suffit pas à faire de la littérature./// Bien sûr que si !
2 – jzman, La « vieille salope masochiste » n’est pas un compliment attribuable à ces pauvres closer ou RM, mais à l’Henriette Chafoin, vu sa rhétorique habituelle à peine lâchement déguisée.
3 – @ CT, ne cédez pas sur Despentes, vous tenez le bon bout !…
Mes biz à toutes les courageuses de ce blog. Les seules qui valent quelque chose d’estimable. Bà-zelles.
De Henry James, Confidence.
Armand Constant n’a pas besoin de moi pour voir ce qui est. Il semble avoir une très bonne vue.
Ben voyons… Un nouveau follower ? Quelle chance vous avez, henriette. Et d’un ?
« Manifestement puck n’a pas lu Lysistrata… »
désolé j’ai confondu avec la pièce où les femmes font la grève du sexe pour arrêter la guerre.
moi la femme que j’aime bien c’est de don Quichotte : on lui apprend qu’un type s’est suicidé par amour pour elle et elle répond un truc du genre « quel con… »
d’H. James : les lettres d’Aspern.
dans le motif dans le tapis il règle le compte des critiques et dans les lettres d’Aspern il règle celui des biographes.
Mr Court c’est comment le nom du truc grec où les femmes font la grève du sexe pour arrêter une guerre nom de Zeus !!!
incroyable d’être aussi inculte, sérieux j’ai trop la honte, si ma fille ne lisait pas que Dostoïevski j’aurais pu lui demander.
Vous n’avez rien confondu du tout puck…vous le faites exprès? Mais il ne s’agit pas simplement de faire la grève, il faut discuter, s’affronter…
Débâcle à Kaboul !
« Mais il ne s’agit pas simplement de faire la grève, il faut discuter, s’affronter… »
vous essayez de m’embrouiller c’est ça ?
vous attendiez que j’avoue mon inculture pour me poignarder dans le dos ?
c’est votre côté Drieu la Rochelle comme pedro ?
Cette Clopine chiale toujours les mêmes rengaines pleurnichardes lourdes comme des tristes enclumes rouillées.
Arrête de pleurer, Clopine, tes larmes de vieille commère gauchiasse sont assommantes à mort.
De Henry James, Les Ailes de la colombe.
« Débâcle à Kaboul ! »
ça c’est le titre d’un roman de Gérard de Villiers.
autant sur les pièces grecques je peux me faire embrouiller par closer autant je suis incollable en littérature française !
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