
Aragon, combien de divisions ?
Louis Aragon (1897-1982), combien de divisions ? Cinq Pléiades pour les romans, deux pour la poésie et désormais une pour les Essais littéraires (sous la direction d’Olivier Barbarant avec la collaboration de Marie-Thérèse Eychart et Dominique Massonnaud, 2064 pages, 80 euros, Gallimard), tous les Aragon étant ainsi consacrés sur papier bible en huit tomes. Autant de divisions. Peu peuvent en dire autant. La réunion de son œuvre critique presque complète dans sa dimension littéraire propose un peu d’inédit, quelques introuvables et surtout d’indispensables retrouvailles avec des textes lus, connus et reconnus. Préfaces, chroniques, fragments, articles, et même, convenons-en, des essais en bonne et due forme car ainsi décrétés par l’auteur même quoique d’une veine nettement pamphlétaire tel le fameux Traité du style dont l’énergie étincelle comme en 1928 même si l’effet de souffle d’une provocation surréaliste s’est quelque peu émoussé entre temps.
L’essai littéraire apparait en l’espèce comme un genre un peu fourre-tout, tant et si bien que l’on y aurait volontiers inclus l’un de ses chefs d’œuvre parmi les moins considérés et, partant, comme des plus méconnus : je veux parler d’Henri Matisse, roman qui est tout sauf un roman et qui, à vrai dire, ne ressemble à rien de répertorié sinon à un défi lancé à la biographie ; mais il est vrai que le volume annonce la couleur et que ses maitres d’œuvre ont resserré la focale sur les essais littéraires ce qui permet par exemple de ne retenir que la moitié littéraire de L’Homme communiste à l’exclusion de son autre moitié politique. Parfois, même lorsque l’essai était à dominante littéraire, il a été exclu de la sélection par crainte de demeurer inintelligible au lecteur du XXIème siècle, le cas de Littératures soviétiques (1955) dont la plupart des noms, pour ne rien dire des enjeux et des références, sont désormais inconnus du public, ce qui aurait exigé un appareil critique étendu qui aurait alourdi un volume fort déjà de deux mille pages. Aragon n’était pas seulement très cultivé en grand lecteur vorace qu’il ne cessa jamais d’être, il demeurait particulièrement informé- ce qui rend plus impardonnable encore tout ce qu’il savait du totalitarisme soviétique et qu’il a longtemps tu.
Pas toujours facile de s’y retrouver dans le maquis des réécritures et le souci de contextualisation après coup mais les maitres d’œuvre de cette édition se portent garants de la « stabilité » du sens des textes. Les corrections de l’après coup ne sont pas dissimulées, ni les regrets et repentirs. Encore ne s’agit-il que d’une sélection tant l’auteur fut prolixe. Un tel écrivain décourage l’exhaustivité. Tous ses articles des Lettres françaises sur un demi-siècle ne s’y trouvent pas tant il en a écrit mais Olivier Barbarant, à la tête de cette édition, assume le choix subjectif de la sélection. Au fil des pages, Aragon apparait plus que jamais saisi dans une tension sur une ligne de crête entre deux fidélités : avant-garde surréaliste et réalisme socialiste. Il s’en trouva même pour lui fabriquer un oxymore sur mesure à défaut d’être à sa mesure : « le surréaliste réaliste-socialiste ». Contrairement à Gide, si Aragon n’a pas écrit de Retour d’URSS, c’est que lui n’a pas cessé d’aller et venir dans la patrie de l’avenir radieux. Libre à chacun d’éprouver la sincérité ou la mauvaise foi d’Aragon lorsqu’il se livre à l’autocritique dans Pour expliquer ce que j’étais (1943)
En toutes choses il ne cesse d’écrire en poète puisqu’elle irrigue toute son écriture- et l’on comprend que ce soit difficile à admettre face à certains textes du militant. Mais tous les Aragon en lui sont convoqués dans chacune des lignes qu’il a tracées. Jamais il ne cessa au fond d’être surréaliste, communiste, poète, romancier, essayiste, journaliste. L’œuvre poétique se laissait lire aussi lire aussi en la décryptant comme des Mémoires qu’il se refusait de donner comme telles. Ne prévenait-il pas :
« Tout m’est également parole » ?
Allez ranger, classer après cela… Pas facile d’être éditeur pour la Pléiade avec un auteur qui s’est plu à dynamiter les genres (Le Paysan de Paris est proprement inclassable). Il serait vain, comme ce fut longtemps la règle académique, de le découper en tranches et en autant de périodes successives. La leçon qui se dégage par exemple de Je n’ai jamais appris à écrire ou Les Incipit (1969) n’a rien perdu de sa pertinence ; tout handicapé de l’insurmontable première phrase du roman à écrire y trouvera un signalé service (à la relecture des textes originaux de Blanche ou l’oubli ou de La Mise à mort, par exemple, la chercheuse Julie Morrison avait été frappée de ce que la phrase d’incipit ne soit pas la seule à enclencher l’écriture, chaque parcelle du roman en faisant tout autant, poursuivant une relance sans fin). J’abats mon jeu, réflexions sur les relations aussi complexes qu’ambiguës que le roman entretient avec l’Histoire. Une vague de rêves (1924) résonne comme son propre manifeste du surréalisme. Quant à Hugo dont il se sert (Hugo, poète réaliste) tout en voulant le servir (Avez-vous lu Victor Hugo ?), on dira que le génie national n’en avait pas vraiment besoin même en des temps où une vision marxiste de la société dominait dans l’Université.
« C’est avec les jeunes sots qu’on fait les vieux cons » (Aragon)
Barrès (mais oui ! évoqué même en 1948 comme un « « extraordinaire ouvrier de la prose française » ! ), Lautréamont, Stendhal, Desnos, Châteaubriand y côtoient Desbordes-Valmore, Eluard, Lewis Carroll, Sand et même Christie (parfaitement, Agatha). Une sacrée bousculade à laquelle se mêlent également Colette, Rimbaud, Racine et Guillevic. Sur une durée de plus d’un demi-siècle, différentes visions du monde et conceptions de la littérature s’y succèdent mais in fine, ce qui en fait l’unité et le ciment, c’est bien son art poétique qui ne s’interdit aucune digression, aucune ressource de la liberté de l’esprit, bien loin des dogmes du Parti dont il fut membre du comité central officiellement de 1950 à sa mort. En aura-t-il avalé des couleuvres en se taisant pendant les grandes crises (crimes du stalinisme, complot des blouses blanches, rapport Khrouchtchev, révolte polonaise, insurrection hongroise, révélation sur le Goulag…) et en pratiquant de grands écarts pour soutenir des dissidents soviétiques ou d’Europe centrale. On se demande parfois s’il ne s’appliquait pas à se rendre incompréhensible. Il est vrai que le casier est également lourd qu’il s’agisse du pacte germano-soviétique (et son fameux « Vive la paix ! »), de son rôle au Comité national des écrivains ou de son attitude durant l’épuration. Pas facile avec un écrivain qui plaide pour le mentir-vrai sans jamais sacrifier son souci du réel. On se souvient comment son biographe Philippe Forest a montré ce que le personnage peut avoir de « tordu », cynique et calculateur, joueur fasciné par le pari, accumulant des contradictions qui ajoutent à sa complexité.
« Sa façon simpliste de se référer au marxisme, le ton exalté, lyrique et excessivement enthousiaste doivent s’expliquer par le contexte historique, la personnalité d’Aragon, ce en quoi il croyait. On sait que beaucoup d’écrivains avaient la même optique que lui ou s’en rapprochaient. Plus difficiles à faire comprendre sont les références à Staline qui, pour Aragon, et d’ailleurs beaucoup d’autres, n’était pas le personnage que nous connaissons. Il était l’homme qui conduisait tout un peuple sur la voie révolutionnaire. Ce qui est maintenant présenté comme stalinien avec tout ce que ce mot peut comporter de négatif, était à ses yeux et l’est longtemps resté, la voie révolutionnaire » (Marie-Thérèse Eychart)
Pas sûr qu’on lui rende service, et qu’on rende justice à son œuvre, en louant si souvent sa virtuosité, jusques et y compris dans ses essais. Une anaphore passée à la postérité (« Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant/ Vingt et trois… ») ne suffit pas à faire oublier son appel aux « Soviets partout ! » dans la France de 1934. Mais refuserait-on de lire Flaubert en raison de ses positions politiques sur la Commune, Baudelaire sur le second Empire, Victor Hugo parce qu’en 1832 il était monarchiste libéral etc ? Longtemps, Aragon fut l’alibi pratique d’une droite excipant de son ouverture d’esprit en louant haut et fort son œuvre poétique pour mieux mépriser le reste. François Nourissier, qui fut de ses fidèles, se sentait tenu, lui, de monter au front pour clamer la puissance subversive de Blanche ou l’oubli de « cet aîné magnifique et déroutant ». C’était un duelliste dans l’âme (son père l’amena jeune à la salle d’armes) qui montrait une grande capacité à réagir positivement à l’impossible, quitte à vivre en permanence au bord du chaos. C’est peu dire qu’il aimait foutre le bordel : il n’était jamais meilleur que dans les situations de crise, de débâcle et de débandade.
On trouvera aussi dans cette ultime Pléiade quelques utiles piqures de rappel sur des faits méconnus tout à son honneur. Ainsi sa préface à La Plaisanterie de Milan Kundera, texte et auteur qu’il avait apportés à Gallimard en plein « printemps de Prague » par lui soutenu. Alors, que faire d’Aragon en 2025 ? Le lire, pardi ! Les enjeux liés au communisme ayant été emportés avec l’effondrement du mur de Berlin, Aragon et son œuvre souffrent désormais de l’indifférence, ce qui est pire. Il est temps que le monument sorte du purgatoire. Mais tout est à prendre dans cette « œuvre mosaïque » et les Essais littéraires ajoutent à son génie pour le meilleur et, parfois, pour le pire.
(« Louis Aragon » photo D.R. dessins Henri Matisse, 1943)
1 577 Réponses pour Aragon, combien de divisions ?
j’en veux pour preuve la super victoire de Zohran Mamdani aux primaires du camp démocrate pour la mairie de New York !
fini les Pelosi, les Biden, les Clinton, les Obama, fini tous ces démocrates véreux et corrompus !
Zohran Mamdani et Alexandria Ocaso-Cortez représentent l’avenir des démocrates américains !
les vrais démocrates bien marxistes comme on les aime !
prions pour que ce Zohran Mamdani devienne le prochain maire de New York !!!
c’est ça le marxisme !
la puissance de cette capacité à donner de l’espoir aux hommes personne ne pourra la détruire !
le marxisme et le communisme ce n’est pas le stalinisme !
et ceux qui radotent sans fin pour essayer de convaincre les gens que communisme = stalinisme ou que marxisme = stalinisme perdent leur temps !
il n’y a que les débiles profonds qui mes écoutent et les croient.
ce jeune démocrate Zohran Mamdani en est la preuve vivante.
après les bombardements en Iran les américains sont en train de se pencher sur l’AIPAC.
pas facile de distinguer entre les néoconservateurs et l’AIPAC, d’autant que les 2 s’entremêlent.
AIPAC : American Israel Public Affairs Committee (c’est le nom du lobby juif américain).
pour les dernières élections ils ont donné exactement la même somme aux 2 candidats…
« le marxisme et le communisme ce n’est pas le stalinisme ! »
Non, c’est le maoïsme, comme l’affirmaient les gauchistes soixante-huitards, puck !
l’Amérique comme on l’aime : « There Are No Kings in America ! »
on croit que le système a réussi à fabriquer des zombies, l’IA, les médias mainstream…, et puis, tout à coup, la petite lumière qui restait là, presque invisible, tapie dans l’obscurité devient une étincelle, non le marxisme n’est pas mort ! :
« Non, c’est le maoïsme, comme l’affirmaient les gauchistes soixante-huitards, puck ! »
tout ça c’est le passé Jazzmann !
Zohran Mamdani c’est l’avenir :
on se demande pourquoij l’Armande Ponge cherche toujours à se faire passer pour la guenon d’henriette chafoin… Elle a mal à son pablo76.fr, ou quoi ?
Fait chaud.
Un remarquable entretien avec Monique Lévi-Strauss dans « Le Figaro ». La journaliste et cette dame se sont rencontrées dans son appartement du « judéo-Passy ». Tout sur l’histoire du XXe siècle. Son père avait trouvé malin de les faire vivre, elle et sa mère, dans l’Allemagne nazie. Un mot des voisins et tout le monde se retrouvait à Auschwitz.
Elle a rencontré Claude Lévi-Strauss chez Lacan. Quelques temps plus tard il lui a demandé : « Voulez-vous dîner avec moi mercredi soir. Et tous les autres mercredis de la vie. »
J’en ai la larme à l’oeil.
Ces hétérosexuels, des grands sentimentaux !
Elle a rencontré Aragon. Elle le trouvait imbu de sa personne. Bien vu Monique Lévi-Strauss !
Elle publie un livre d’entretiens avec Marc Lambron.
Le lire, c’est se replonger dans l’histoire du structuralisme.
https://www.cultura.com/p-j-ai-choisi-la-vie-9782259322096.html
« Le con d’Irène, ça commence comme ça :
» ce lieu de délice et d’ombre, ce patio d’ardeur, dans ses limites nacrées, la belle image du pessimisme. Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux ».’
Ah ! la littérature de fiction.
Aragon et Morand, c’est trop de crapuleries en une seule fois.
Faisons comme Monique Lévi-Strauss, choisissons la vie.
Sujet du bac erdélien : « Marxisme, communisme et avenir sont-ils compatibles ? »
Puck, dé les origines, la Constitution Americaine a été pensée pour éviter un Roi, puis un Dictateur. Il est normal qu’il en reste aujourd’hui quelque chose. Et oui, c’est l’Amerique que j’aime… MC
Ce con de président, ça commence comme ça :
« c’est l’histoire d’un mec, qui à partir d’une menace russe inexistante, va réussir à faire de l’Allemagne la première puissance militaire européenne qui plus est dotée de l’arme nucléaire »
comment il disait Villeret dans le film ? oupss la boulette.. ?
« Et oui, c’est l’Amerique que j’aime… »
Celle de Trump, MC !?
MC, dès les origines la Constitution américaine était lu pas des américains qui baignaient dans une forte éthique protestante, là je vous reverrai à Max Weber sur l’importance de cette éthique dans la construction du capitalisme. Au fil du temps cette éthique s’est étiolée pour arriver à aujourd’hui où elle a complètement disparue. La chose drôle est de voir quelque chose de cette éthique réapparaitre dans les discours de Zohran Mamdani, à savoir essayer de maitriser l’ubris pour arriver à un meilleur équilibre (approche type Aristote), et ce type est né où ? en Ouganda !
puck dit: 28 juin 2025 à 8h58
qui se souvient de Montaigne à Cheval ? MàC pour les intimes.
Jean-Philippe était un type exceptionnel. D’une culture sans limites.Sa passion, c’était les trains et les gares.
Pour Jazzi (trivia):
https://global.chinadaily.com.cn/a/202506/14/WS684cc04ba310a04af22c6379.html
J’étais dans le même hôtel pendant tout ce temps, mais pas pour ce motif….
Jazzi , je ne relève pas. Puck , c’est encore ce que l’on apprenait il n’y a pas si longtemps, Max Weber ou non. Après, que les Américains aient été protestants, etc, la belle affaire! Et vous n’empêcherez pas ce No King de renvoyer à quelque chose de très ancien. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir comment il s’est imposé comme cri de ralliement anti-Trump. MC
« Celle de Trump, MC !? »
Trump représentait un moindre mal parce qu’il est (comme JD Vance) à l’écoute des américains de la périphérie.
même problème en France : on le voit avec la représentation ds les médias, les zfe, les toubibs etc.
la France c’est une nation, avec un peuple traité à égalité : tout le monde doit être soigné pareil, est-ce le cas ? non ! donc si on reprend le raisonnement dans l’autre sens la France n’est pas une nation, c’est aussi simple que ça.
Et en quoi , l’ Amérique étant aussi un creuset ( melting-pot ), le fait que Zorhan Mamdani est « ne en Ouganda « le déconsidère-t-il? Comme si Aristote n’était pas un philosophe de première importance pour qui veut penser l’Etat. Cf chez nous, Charles V…
« Il serait d’ailleurs intéressant de savoir comment il s’est imposé comme cri de ralliement anti-Trump. MC »
oui c’est bien vu de sa part parce que Trump se considère comme un roi de l’immobilier qui a le soutien des rois de high-tech et des rois de la finance.
parce qu’un capitalisme sans cette éthique protestante refabrique à sa manière des « rois » (ou des princes) qui détiennent le pouvoir.
comme en France où quelques « princes » (des oligarques) ont mis au pouvoir leur dauphin Macron pour préserver leurs intérêts au détriment des intérêts du peuple : tout le contraire de la démocratie !
si les citoyens ne renouent pas avec les fondamentaux de la démocratie le système partira en vrille !
Jean-Philippe était un type exceptionnel. D’une culture sans limites.Sa passion, c’était les trains et les gares
Nicéphore, je plussoie.
Capable de grandes colères, et de grandes tendresses. C’était du temps où on s’aimait ici.
Un jour, il nous a raconté que lorsqu’il avait passé l’agrégation, d’histoire/géo, je crois bien, il a tiré un sujet sur les trains et les gares. Verni, me suis-je pensé.
Depuis, j’ai modulé mon opinion. Il eût mieux fallu un autre sujet, moins consensuel pour MàC, qui savait tout sur les trains et les gares, et qu’il eût un cœur à greffer à temps. La vie est bien terriblement injuste.
MC désolé j’avais oublié que vous étiez royaliste.
cela dit l’Europe démontre que les royautés du nord fonctionnent de façon plus démocratique que nous.
donc respect.
Pour chercher une « machine à donner de l’espoir aux hommes » après dix mille ans d’histoire, il faut tout de même en tenir une sacré couche!…
Sachant que ça se termine invariablement par la même chose: guerre civile, dictature, massacres…
« Les » hommes n’ont pas à avoir d’espoir, chaque homme ou femme essaye de faire du mieux possible avec ce que sa famille, la nature, la société dans laquelle il ou elle est né(e), le hasard, lui a donné.
« MàC, qui savait tout sur les trains et les gares »
au départ à cause du système ferroviaire sophistiqué mis en place en Europe pour amener les juifs dans les camps.
qui savait tout sur les trains
comme Bichelonne, ministre de Pétain !
closer votre raisonnement ne fonctionne que par rapport au nombre de personnes restés sur le nord de la route.
l’espoir finit dans les guerres et les massacres ?
si les conditions de vie d’une partie de la population sont déjà telles qu’ils ne peuvent imaginer pire qu’ont-ils alors à y perdre ?
l’autre élément c’est l’ubris : la démesure quand elle vire à l’obscénité.
1789 c’est moins le fait de la famine que de voir derrière les grilles des châteaux les puissants se goinfrer.
les grecs avait trouvé une déesse pour punir les hommes de l’ubris : Némésis, elle était bien moins sympa que les révolutionnaires, les guillotines à côté de sa colère c’était le club med !
qu’est-ce qui fait que nous (surtout vous) sommes plus cons que des grecs d’il y a 3000 ans ?
en quoi , l’ Amérique étant aussi un creuset ( melting-pot ), le fait que Zorhan Mamdani est « ne en Ouganda « le déconsidère-t-il?
Ce sont les faschistoides trumpiens qui le déconsidèrent, eu égard à sa religion. Comme le paléoconservateur prince des vérités alternatives Charlie Kirk par exemple, qui tweete: « Il y a 24 ans, un groupe de musulmans a tué un groupe de 2753 personnes le 11 septembre. Maintenant, un musulman socialiste est en passe de diriger New York ».
Ce nationaliste trumpolâtre qui connait rien à rien, pas même l’histoire de son pays, oublie juste de préciser que 15 des 19 pirates de l’air étaient des Saoudiens, resortissants d’un pays avec lequel Trump ne se gêne pas pour faire des affaires juteuses, y compris pour son petit peorte monnaie.
Il ne nous dit pas non plus que Zohran, eh ben non seulement il est socialiste et musulman mais c’est un chiite duodécimain, c’est à dire à mode iranienne.
Un célèbre chroniqueur au verbe haut, le brougre, faisait remarquer que ça rappelait la façon dont l’élu fasciste, Xavier Vallat, avait acceuilli Léon Blum, président du conseil du gouvernement du Front populaire en 36: « Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un juif. »
Zohran Mamdani, musulman indien d’Afrique sera-t-il le prochain maire de NYC? Un joli bras d’honneur au jivarisme maga.
Puck, plutot que de propager des légendes sur mon compte, veuillez enregistrer que, de l’avis de tous les historiens, Charles V dit le Sage a eu recours via les Oresme a Aristote pour penser l’Etat. Et qu’ il est le premier à l’avoir fait.
Pour le reste, la Republique est notre Royaume de France, disait Peguy. Curieux ce péan sur les Monarchies Nordiques…Avez-vous oublié que la Suedoise descend de Bernadotte, Maréchal d’Empire evenu Roi de Suede?! MC
devenu
C’est moi qui suis royaliste.
Vive le Roy !
« Puck, plutot que de propager des légendes sur mon compte »
ah bon ? je vous prie de m’en excuser, être royaliste n’est tout de même pas une maladie honteuse qu’on attrape dans des maisons peu recommandables.
Le bouffon impérialiste est-il aussi un menteur ? Est-il un faussaire ? Ou est-il simplement ignorant ? Il cite un proverbe russe qui dirait : « Ne regarde pas la paille dans l’œil de ton voisin, mais la poutre dans le tien. » … Proverbe russe ? Même les enfants savent que cela est dit dans l’Évangile de Marc.
Eh bien, je voudrais bien que le bouffon en question falsifie le présent et le passé, mais lui dire parmi les journalistes présents que la chose est écrite dans l’Évangile de Matthieu (7, 1-29) me semble vraiment excessif. Ou sont-ils aussi ignorants que le bouffon ?
et puis les légendes…
prenez le Pacte germano-soviétique, décrit comme une « alliance entre les nazis et les soviétiques », comme si les nazis allaient s’allier avec des bolchéviques.
étonnant de voir comment se construisent les légendes.
d’un côté des historiens fabriquent des légendes et de l’autre il y a des choses qu’ils oublient.
comme par exemple la question de savoir comment l’Allemagne a-t-elle pu trouver autant d’argent pour construire cette armée gigantesque ?
ou voir comment la Sociétés des Nations a laissé les japonais dégommer des millions de chinois sans lever le petit doigt : c’était déjà un avant gout de la lâcheté de Munich.
c’est même assez marrant de voir les analogies avec notre époque : après 1918 les européens ont rejeté toutes les tentatives de rapprochement avedc les soviétiques.
alors que comme en 1945 si les français et les anglais ont remporté la victoire en 1918 c’est certainement pas grâce aux taxi de la Marne qu’on a glorifié par la suite mais grâce aux soviétiques sur le front de l’est, mais ça on ne l’a pas glorifié, tout comme tout le pognon qu’on a refilé aux allemands pour construire leur incroyable armée !
et des comme ça on pourrait en citer des dizaines de ces légendes qui se font et se défont cher Monsdieur…
à partir de 1930 c’est même les soviétiques qui alarment les européens sur la militarisation des allemands ! et ensuite les européens vont rejeter toutes les demandes d’alliances des soviétiques !
ce pacte germano soviétique les français et les anglais auraient pu l’éviter non pas en 1939 mais en 1930 !
pour ça que quand Blinken met à la poubelle le demande des russes envoyée en décembre 2021 pour discuter sur la sécurité en Europe forcément les russes ça leur rappelle ce genre de souvenir !
Justement puck, en plus de mes excellents conseils de 12h54, je voulais ajouter « lisez les philosophes et les sages de l’Antiquité pour méditer sur la vie et la mort »…
Mais comme nous sommes tous plus ou moins tombé dans la potion magique judéo chrétienne quand nous étions petits, il faut aussi méditer l’Ancien et le Nouveau Testament.
Athènes, Rome, Jérusalem, ça te rappelle qq chose?
L’Europe par exemple (et Paul Valéry qui l’a parfaitement définie).
Pourtant, MàC n’eut jamais l’air d’un Beat…
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(wili) Le mot beat désignerait depuis le XIXe siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmans noirs : beat en est venu à signifier une manière de traverser la vie. Être beat devint « être foutu, à bout de souffle, exténué ». Le « beat » (« pulsation ») est aussi le « rythme » en musique (jazz). – L’adjectif « beat » (proposé par Herbert Huncke) avait donc initialement le sens de « fatigué » ou « cassé » — provenant de l’argot étasunien, mais Kerouac y ajouta la connotation paradoxale de upbeat et beatific tiré du français « béat » — il se moquera souvent de l’appellation donnée au mouvement. Le sens premier fait ainsi référence à une génération perdue, fin de siècle même, beat signifiant pour John Clellon Holmes : « être à la rue, battu, écrasé, au bout du rouleau ». Jack Kerouac s’explique lui-même sur le terme et le présente comme tiré d’une expression employée par les Noirs américains, dans le sud des États-Unis, faisant référence à la pauvreté, à l’écrasement.
Pour Kerouac, d’origine franco-canadienne, la sonorité du mot est aussi à rapprocher du terme français « béat » : « It’s a be-at, le beat à garder, le beat du cœur », puis il ajoute : « C’est un être à, le tempo à garder, le battement du cœur », le rapprochant d’une expression utilisée par le jazzman Charlie Parker. Il fait aussi le lien avec le rythme en général : celui de la batterie, des pagayeurs dans leurs canoës, etc.
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Achevé « Les clochards célestes » (1958).
Un bain de fraîcheur avant cette petite replongée dans la RDL… Ray Smith nous y faisait encore le poirier fourchu au sommet du pic de la Désolation comme guetteur d’incendie au milieu des Hozomeen mountains. Irons-nous sur ses traces, un jour ?
https://www.nps.gov/noca/planyourvisit/hozomeen.htm
ce qui serait amusant c’est faire la liste des pays qui ont participé au financement de l’armée allemande à partir des années 20.
parce que dans cette histoire il n’y avait pas que les banques suisses qui ont financé cette armée allemande !
comment peut-on imaginer que les occidentaux vont découvrir soudainement la puissance de cette armée allemande alors que c’est eux qui l’ont financée !!!
et quand on finance on sait ce qu’on finance ! les occidentaux savaient ce qu’ils payaient jusqu’à la plus petite cartouche des mitraillettes allemandes.
il n’y a pas que les suisses qui ont payé cette armée mais les banquiers suisses auraient dû se retrouver jugés à Nuremberg ! sauf que si on y mettait les suisses on y mettait les autres.
sûr que quand on a autant de cadavres dans les placards le pacte germano soviétique devient une super aubaine pour les faire oublier !
Les taxis de la Marne, c’est en 1914, un exploit impérissable. A ma connaissance les soviétiques n’existaient pas en 1914. Mais puck doit avoir des informations que nous n’avons pas.
Ainsi donc l’alliance des nazis et des soviétiques est une légende…le partage de la Pologne et les massacre de Katyn aussi je suppose?
Phil dit: 28 juin 2025 à 12h58
qui savait tout sur les trains
comme Bichelonne, ministre de Pétain !
Moi, je l’imagine plutôt comme le héros de La vie est un miracle d’Émir Kusturica. Jouant dans une pièce réservée de sa maison avec des maquettes sophistiquées.
L’extermination de 2 à 5 millions d’ukrainiens (« Holodomor ») en 1932/33 par les soviets, c’est aussi la faute des démocraties occidentales, je suppose?
encore le poirier fourchu au sommet du pic de la Désolation comme guetteur d’incendie au milieu des Hozomeen mountains. Irons-nous sur ses traces, un jour ?
https://www.nps.gov/noca/planyourvisit/hozomeen.htm
on ira & on rendra hommage à la beat génération dont les membres, eux, ont appliqué « faites l’amour et pas la guerre ». Intelligemment.
encore le poirier fourchu au sommet du pic de la Désolation comme guetteur d’incendie au milieu des Hozomeen mountains. Irons-nous sur ses traces, un jour ?
https://www.nps.gov/noca/planyourvisit/hozomeen.htm
on ira & on rendra hommage à la beat génération dont les membres, eux, ont appliqué « faites l’amour et pas la guerre ». Intelligemment.
dans les choses dont on ne parle pas il y a l’accord entre l’Allemagne et les anglais pour la marine : début des années 30 les anglais acceptent dans un pacte que les allemands reconstituent une partie de leur marine de guerre à condition de se limiter à 30% de la marine anglaise, alors que le traité de Versailles l’interdisait !
pourquoi les anglais acceptent de dénoncer cette partie du traité de Versailles ? parce qu’il y a une 2è condition : que les allemands laissent leur marine militaire dans la Baltique !!! et quand il s’agit de la Baltique on sait de suite qui est menacé par cette marine, certainement pas les anglais ni les français !
ça non plus les russes ne l’ont pas oublié !
ils ne l’ont pas oublié ni en 39 quand ils signent ce pacte ni aujourd’hui quand ils voient l’otan les menacer encore dans la Baltique !
les anglais se boufferont les couilles d’avoir signer cet accord avec les allemands tout comme ils vont se bouffer les couilles du jeu malsain qu’ils jouent en Ukraine avec le bataillon Azov !
quand on parle du pacvte germano soviétique il faut cemmencer parler des responsabilités des anglais et des français qui ont amener ce pacte.
c’est comme la guerre en Ukraine : ça aurait pu être évité sauf que les français et les anglais préféraient les nazis aux russes tout comme aujourd’hui ils préfèrent Azov aux russes !
Il faut arrêter d’alimenter le troll PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine).
Comme tous les fanatiques, il s’en fout des Faits et de la Vérité. Il ne vient ici que pour vomir ses délires de vieillard que personne supporte dans son entourage. On ne discute pas avec un zombie du stalinisme.
tout comme en 1945 quand les anglais vont aider les waffen SS ukrainiens à quitter l’Ukraine pour aller s’installer au Canada pour ensuite pouvoir les utiliser contre les russes !
est-ce que faire ce genre de chose n’est pas abject quand on sait le rôle joué par la Waffen SS durant la guerre ??
et pourtant personne n’en parle…
voilà il y a l’histoire qu’on dit et qu’on rabâche comme le pacte germano soviétique… et puis il y a l’histoire dont on ne préfère pas trop parler !
Alors, je rends hommage à Gary Snyder, 95 ans, (c’est le personnage de « Japhy Ryder » dans les Clochards célestes) dont je découvre ce jour les étapes de sa longue vie et de ses engagements principaux dans la fiche de ce lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gary_Snyder
Bàv, rôz. Attention au soleil de plomb !
pourquoi je parlais de MàC ? parce que c’est le seul avec qui j’aurais pu parler d’Histoire.
vous vous croyez être des intellectuels parce que vous avez lu 3 livres, mais vous n’êtes que des zombies ignares !
L’embrenée Gigi la visqueuse s’est encore ramassée. Le chapitre censuré existe bien, Aragon évoque lui-même son contrat avec Gallimard.
Il ne faut persécuter qu’à bon escient, faute de quoi on finit par terriblement ressembler à ce qu’on est, un petit pervers sans envergure.
Armand voit juste, lui.
@ On ne discute pas avec un zombie du stalinisme///
Ni avec des gens comme genre, Armand Revient.
Où en êtes-vous, marie sasseur : la quille ? Heureuse ?
Prononcez le nom d’Henriette Chafoin, et vous allez voir ce que cela déclenche à chaque fois.
C’est comme chez Aragon… Quand vous lui caressez le bouton un certain temps et lui laissez monter la sauce avant de lâcher sa purée. « Manions le, cet avertisseur d’incendie (…) Enfer, que tes damnés se branlent, Irène a déchargé ».
Au fait RM, j’ai encore oublié de vous demander si le petit témoignage du jeune Badinter à J-J Rousseau provenait de l’une de vos photographies prise aux Charmettes, ou si elle avait été répertoriée ailleurs et sourcée sur la toile ? Merci pour votre réponse, lcé. Bàv,
Ce péan a la gloire de la Russie en 1914 serait beaucoup plus convaincant, s’il ne passait gaillardement sur la Paix de Brest Litovsk, Paix séparée avec l’ Allemagne négociée par la Russie avant la fin du conflit. Cas extrême d’une puissance trahissant ses Alliés… MC
MàC…
Une énigme… Un Petit Poucet dans un corps de géant, combattant les ogres, cherchant ses maisons.jaimzis son écriture, sa soif d’aimer la vie, l’art, lHistoire. Sa mémoire écorchée par la Shoah. Ses bouquins toujours proches. Nous avons eu de la chance de le côtoyer même si sa dernières fugue tenait du secret. Il faut qu’il se repose maintenant. Il s’est bien battu.
Comme JJ j’ai été émue par ce jeune Badinter écrivant avec Rousseau dans le coeur.
Les faits sont têtus , n’en déplaise aux envolées lyriques..,
Badinter — J-J Rousseau ce n’était pas moi, JJ-J.
si l’on devait faire une analogie entre le pacte germano soviétique et aujourd’hui ce serait dans cette persistance de l’Europe a ne jamais écouter les russes.
entre 1930 et 1939 les russes ont demandé des dizaines de fois aux français et aux anglais une alliance tri partite pour contrer la montée en puissance de l’Allemagne.
comme avec Poutine les russes ont prévenu avant !
en 1938 le représentant russe à sdn a écrit et dit : après la Mandchourie, l’Anschluss, l’Espagne (où la France et l’Angleterre avait offert aux allemands un terrain pour essayer leur matériel), la Chine, l’Ethiopie (il a cité plusieurs exemples de non intervention de la sdn) vous continuez de rejeter nos propositions d’alliances nous serons dans l’obligation de signer un traité avec l’Allemagne pour gagner du temps pour nous donner le temps de nous armer.
qui en parle de ces alertes lancées par les russes et rejeter par la France et l’Angleterre !
à ce niveau l’histoire ce répète et contrairement à nous les russes ont la mémoire longue !
la Tchécoslovaquie tant aimée par la France qui avait juré promis qu’elle la défendrait contre tout, ça a été la goutte d’eau ! c’est là où les russes ont dit basta : on ne peut pas leur faire confiance !
tout comme aujourd’hui ils se disent on ne peut pas leur faire confiance quand ils entendent Merkel et Hollande dirent qu’ils n’avaient eu l’intention de respecter les accords de Minsk !
c’est pas à Aragon qu’il faut aller faire des procès c’est à nous ! à Hollande qui s’inscrit dans une longue tradition de français qui depuis 1930 ne respectent pas leur parole !!!
Il suffit qu’Armand se manifeste pour que Gigi l’envaselinée se sente chatouillée de la pastille. Toujours prête, la Gigi.
Ne nourrissez pas le troll.
Puck,
Si vous rencontrez Maurice Desborels, pourriez-vous lui dire que j’ai relu avec plaisir « Antimatière ». Je suis heureuse qu’il ait trouvé en Finlande cette maison d’édition pas ordinaire…
Dites-lui aussi sur j’ai trouvé ce blog littéraire qu’il fréquente et que sa passion des critiques littéraires m’a beaucoup amusée. J’aime le nom qu’il a donné à son héros. Je n’ai toujours pas compris ce qu’est cette antimatiere qui existerait partout dans l’univers. Il y en a deux, je crois, une perceptible et agissante l’autre imperceptible et contemplative. Je sais qui signe Yorick sur ce blog qu’il fréquente. C’est un qui exaspère les autres et qui se fait copieusement injurier. J’aime aussi ses auteurs preferesy, Swift, Cervantès, Sterne, Conrad, Kafka, Nabokov.
La mémoire de Samuel semble saturée par des personnages fictifs. Des multitudes d’existences sans réelle existence, dans consistance, tous empilés dans sa tête. Son préféré c’est l’homme dans qualités de Musil. Il n’aime pas en parler c’est son secret. Et bien sûr les Russes …
sur/que
dans/sans
Paix de Brest-Litovsk : Mars 1918.
La Petite Entente , sorte de protection des pays issus des Empures ente aux chapeautée par la France, meurt avec Barthou dans les années 1920 à Marseille, lorsque le ministre et le Roi Alexandre de Yougoslavie y sont assassines.,,
Quant à la bonne foi des Allemands concernant la Baltique, elle vaut le coup porté au Traité de Versailles par les Anglais. Au reste, les arsenaux du Kaiser donnaient sur la Baltique, et il me semble bien que Scapa Flow aussi. MC
Effectivement, ce n’est pas Renato mais Jean Langoncet. Mais je ne retrouve pas son commentaire et le lien conduisant à l’autographe du jeune Badinter.
Merci @ Ch, pour JL et mes excuses pour RM… Je ne retrouve pas le lien, non plus.
@ JL, pourriez-vous le remettre, lcé, et nous dire, à votre retour de la fête des fiertés. Merci par av.
@ RM /// Ne nourrissez pas le troll ///. OK, mais comment faire au juste, pour le faire repartir de son CDBF, depuis qu’il s’en est échappé ?
Bàv,
l’invaginée ?
Grave question!
Hurkhurkhurk!
MC vous pourriez aussi de cette bonne famille Schneider qui en avait profité pour racheter leur concurrent Skoda après l’armistice de 1918 et qui l’a revendu à Krupp avant même que les allemands entrent en Tchécoslovaquie !
le plus triste dans cette histoire de pacte germano soviétique c’est qu’en 39 quand ça commence à chauffer pour la Pologne les français envoient 2 sous fifres à Moscou, ils rencontrent les chefs des armées soviétiques qui leur montre 3 plans militaires ! les 2 sous fifres leur disent désolé nous n’avons pas de plans avec nous et de toutes façon nous ne sommes pas habilités à signer des accords, mais nous veons pour vous demander de protéger la Roumanie et la Pologne ! 2 jours après les russes signent le pacte avec les allemands !
la semaine suivante l’ambassadeur français va voir un chef des armées soviétiques qui lui dit : il y a exactement 1 an nous vous avions proposé de mettre 1 million de soldats pour venir en aide à la Tchécoslovaquie et vous l’avez refusé ! maintenant c’est fini !
le jour qui a suivi la signature du pacte germano soviétique un parlementaire anglais a dit « c’est bein comme ça maintenant nous allons pouvoir sévir contre les communistes ! » et ils l’ont fait, comme l’ont fait les français !
c’est pour ça la panthéonisation de Manoukian c’était tout du flan ! c’était un honte pour la mémoire des communistes français ! une putain d’hypocrisie en plus ! parce qu’avant de panthéoniser il faut déjà rétablir la vérité historique !
Henriette Chafoin ?
pas besoin d’aller chercher loin pour voir que cet esprit mcarthyste bas de plafond règne encore et partout !
et en plus sans le moindre respect pour des écrivains comme Aragon ! vous irez tous en enfer !
Pour moi, Montaigne à Cheval, outre sa tolérance et sa générosité (j’ai encore, sur mes étagères, un cadeau venant de lui, que je n’aurai certes pas pu m’offrir), était surtout l’homme qui avait compris le dilemme qui s’ouvre à tous les descendants, arrière-descendants, arrière-arrière descendants, des rescapés de la Shoah. En gros, soit on tatoue sur le bras des enfants israéliens le numéro gravé sur l’avant-bras du grand’père entrant à Austchwitz (véridique !) , ce qui est, à mon sens, un acte tellement pervers qu’il débouche sur Gaza aujourd’hui, (où il est encore question d’enfants d’ailleurs) , ou bien on leur permet de, non pas d’ oublier l’histoire, mais de vivre avec, c’est-à-dire « sans » : il faut vivre avec, mais « sans » reproduire la violence. Vivre avec, mais sans… Israël est aujourd’hui gouvernée, je crois que je ne me trompe pas en disant cela, par ceux que Montaigne à Cheval exécrait le plus parmi ses coreligionnaires. Qu’il repose en paix.
Quel est le crétin qui parlait il y a deux jours de « la vulgarité du style de Céline »?
Gigi l’embrenée chatouillée de la pastille, évidemment.
Quand on est capable d’écrire des sonneries pareilles…
Tiens, justement, je pensais à Alfred avant d’aller boire un bon apéro au caïpirinha – Pour me détendre. Bàv. https://www.youtube.com/watch?v=52YSCPh_C0Q
Henriette Chafoin, 2° ?
C’est ça, va t’imbiber, Gigi.
Mais après, pas de critique littéraire !
Hurkhurkhurk !
Après tout, les femmes aussi doivent faire avec. Et sans.
Et je voudrais tant que le « sans » ne s’écrive pas « sang »… (ça doit être mon côté littéraire, ahahah.)
Je suis tout nu dans mon parc avec mes poules.
Oh il n’y a pas que la famille Schneider, voir aussi les grands groupes de Champagne. De quoi Henriot, Philippe, est-il le nom?! Mais les faits sont têtus et la paix bolchevique de Brest-Litovsk n’arrangea pas les choses.,, MC
Chaloux que vous êtes déplaisant à insulter sans cesse jjj.quant à D toujours dans la provocation et puck dans sa logorrhée et ses obsessions …
Une publicité qui enseigne les mauvaises manières.
Renelle, occupez vous de vos f…, ou apprenez à lire. Je ne fais que répondre aux imbécilités et aux continuelles insultes de la Gigi.
« voir aussi les grands groupes de Champagne »
oui la pire c’est la famille Taittinger.
à l’autre enfoiré de maccarthysto-fasciste hanounesque qui a dit : « il montre son vrai visage il est communiste » genre « tu vois je te l’avais bien qu’il est juif » ou arabe… qui montre le niveau de tolérance.
en fait non je ne suis pas communiste, mais j’aurais aimé l’être, j’ai grandi dans un quartier à Marseille où il n’y avait que des communistes, du coup j’ai gardé beaucoup d’affection pour eux, je sais qu’ils ne sont pas le goulag.
à peu près le même quartier que Robert Guédiguian, lui le 16è arrondissement à Saint André et moi le 15è Saint Antoine, on a à peu près le même âge, si ça trouve j’ai joué au foot contre lui.
Guédiguian lui est communiste, il a nourri son œuvre de son communisme.
par contre je suis marxiste, pour moi le marxisme c’est une évidence genre 1 et 1 ça fait 2 : il est archi évident que les revenus du travail ne doivent pas être inférieurs à ceux du capital.
j’imagine que Guédiguian doit être un « bon » communiste vu que tous ces crétins de bobos parisiens adorent ses films et aucun ne lui reproche le goulag.
puck perd ses nerfs…ainsi il aurait fallu que les démocraties occidentales se jettent dans les bras du dictateur/tortionnaire/génocidaire (Ukraine) Staline pour faire contrepoids à Hitler…Non puck, il ne fallait pas s’allier à Belzébuth pour combattre Lucifer, ce qu’il fallait c’était prendre en main le problème nous mêmes en rentrant dans le lard du führer dès la remilitarisation de la Rhénanie…mais non la France guinchait au bord de la Marne dans l’attente des congés payés…
Guediguian est communiste parce qu’il est resté dans le quartier, alors que moi je suis parti à Aix, dans un film de Guédiguian il y a une fille qui dit à son père qu’elle part faire ses études à Aix, pour le père c’est une trahison, c’est vrai que c’est une trahison.
@ Renelle, ne répondez pas aux insultes d’Henriette Chafoin n° 3… qui chient sur tout ce qui bouge, sauf sur maman pablita76. On a déjà pas mal à faire avec ses continuelles hurkhismes égrotants envers Assouline et les autres. De quoi est-elle le nom, vous demandiez-vous, @ MC ? Du champagne « JC » ? – Vous me rappelez l’affaire de Jünger à Laon, anecdote hitorique qui avait pas mal déchaîné jadis la chronique sur ce blog entre MàC et WGG. Bàv.
« puck perd ses nerfs…ainsi il aurait fallu que les démocraties occidentales se jettent dans les bras du dictateur/tortionnaire/génocidaire (Ukraine) Staline pour faire contrepoids à Hitler… »
c’est là où MàC me manque vraiment.
qu’est-ce que vous pouvez être idiot mon pauvre.
closer en fait vous avez oublié comment l’histoire se termine, les camps de concentration vous n’en avez jamais entendu parler, et vous n’avez jamais vu la photo à Yalta où l’on voit Roosevelt, Churchill et Staline assis ensemble ?
sérieux ça vous arrive de réfléchir ?
vous vous laissez entrainer par votre idéologie haineuse comme pedro et ça vous bouffe les neurones comme pedro.
je vous rappelle qu’en 44 les russes avaient face à eux 80% de l’armée allemande ce qui a permis aux autre de n’avoir que 20% de l’armée allemande face à eux lors du débarquement, vous imaginez si au lieu de n’avoir que 20% de l’armée allemande ils avaient eu 80% ? ils n’auraient pas dépassé Caen ! alors que les autres sont arrivés jusqu’à Berlin !
@ la France guinchait au bord de la Marne dans l’attente des congés payés
Je voudrais pas dire, m’enfin, ça sent plutôt son putassier, et vous marque à jamais le spécialiste de l’histoire à remonter le moral du jour.
Villepin ou Philippe ? Son coeur cessa de battre en 36, 45, 70 et 2002. En 27, hélas, il avait définitivement craqué, avant que de choisir lequel.
hé Carl Schmitt tu donnais pas des cours d’histoire en plus des cours de droit ? si c’est le cas faudrait t’y mettre, c’est une situation d’exception !
De plus en plus obscène la Gigi, chaque fois qu’elle se met en scène en crachant ses glaires vilaines.
Sinistre comédienne sans talent aucun devenue avec l’âge et dans sa propre vie une vieille et sotte duègne imbibée de gnôle et de haine.
Mon pauvre Puck,
Tu pourrais quand même, au nom du marteau et de la faucille que tu vénères, nous épargner tes radoteries soviétisantes de vieil apparatchik d’opérette tout droit sorti d’un sous-Bolshoï de pacotille.
Trouve-toi un colonel-psy de la Loubianka dans tes livres rouges et fais semblant de le lire en guise de consultation. Tu seras guéri peut-être… Sinon va crever dans une Kolyma de chimères et de brouillard loin de nous.
closer j’ai relu votre commentaire, en fait je crois que j’ai lu de travers, désolé.
en fait vous regrettez que les américains et les européens ne se soient pas alliés à l’armée allemande pour combattre les soviétiques ?
c’est bien ça ?
en fait ce que vous écrivez est tellement surprenant que j’ai parfois un peu de comprendre, je me dis non c’est pas possible, il n’a pas voulu dire ça, en fait oui, c’est bien ce que vous avez voulu dire ?
sérieux vous faites peur tous.
Lisez simplement, JJJ, l’étude parue l’an dernier intitulée quelque chose comme le Vin Nazi.. C’est intéressant, quoique pas Chapoutesque . Bien à vous. MC
Pas plus les Taittinger que d’ autres qui illustraient fort bien le « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est Allemand, « cher à Pierre Dac! MC
décidément 20.11 et 20.30, c un come back permanant d’Henriette Chafoin n° 4 , le retour de l’enfant prodige (sic) en vain nazi, mais au goût de retourne-z’y-zi/panpan. Chaloutesque ? MC ! Ses habituelles imbecilités ? Pas Chapoutesque, non… Merci pour cette info, toujours brave comme d’hab. Je la signale à tous au passage, lcé. Dormons bienàv,
https://www.grasset.fr/livre/le-vin-des-nazis-9782246824930/
@ une situation d’exception ! (20.08)
Sur le sujet, je vous conseillerais bien Giorgio Agamben, hélas il ne serait pas assez marxiste à vos yeux de grand politiste… Il pourrait pourtant vous dessiller un poil… Bàv,
#Aragon
— Quel est le point commun entre Aragon, José Cabanis, Chaloux (si je me souviens bien…) et quelques autres sur la Rdl (ainsi que Marianne Alphant, voir son beau livre Petite Nuit) ?
— La Comtesse de Ségur.
« Quelle âme divine », roman de quelques pages, hautement dérivatif (Le Général Dourakine), écrit dans l’enfance d’Aragon.
On le trouve dans Le Libertinage (les sujets fortement allergiques éviteront par prudence l' »Avant-lire » et se rendront directement à la page 37.)
(Il avait été question de Les Mots…)
#Matthieu Galey
#mémoire #attention, concentration (« quand j’ai lu un livre (dans les deux éditions), je l’ai lu »)
S’agissant d’un Journal qui regorge de portraits et d’anecdotes, on peut bien sûr mettre l’accent sur l’inégalité des capacités mnésiques entre lecteurs du même livre (et en tirer tout naturellement Fierté).
Ou bien envisager le phénomène sous l’aspect de la mémoire sélective, qui retient plus volontiers, plus facilement, plus durablement, ce qui se rattache à ses passions, ses domaines d’intérêt, ou encore aux objets de son admiration comme à ses bêtes noires.
(Propos de poisson rouge, diront les éléphants.)
Dans les Agendas de Jean Follain :
Jeudi 30 novembre 1961
« Déjeuner aux Charpentiers avec [André] Breton. Il est d’une politesse raffinée. […] Nous parlons d’Aragon. Il me dit que quand il le réfutait, Aragon tournait aussitôt casaque de son côté, et trouvait en sa faveur à lui Breton des arguments inédits qui l’éblouissaient. »
#C. Cusset
« Ma vie avec », c’est une collection — que j’ai découverte en lisant le petit volume de Catherine Cusset ; un format, des attentes, qui ne sont pas ceux d’un ouvrage universitaire sur Proust.
Sa « réévaluation » du personnage de Bloch a quelque chose du plaidoyer pro domo, mais elle ne repose pas sur rien.
Et puis j’aime assez ceci, qui nous change des hommages de scribouillards clamant leur admiration et se réclamant sans vergogne de Dostoïevski ou Rimbaud, parrains malgré eux :
« Je veux seulement formuler l’impression (terme proustien par excellence) que Proust a laissée en moi. Proust comme modèle humain et littéraire, mais aussi comme modèle dont je suis le contre-modèle, car je vais chercher chez lui la critique de ce que je suis, de ce que je fais et de ce que je dis. Je suis l’objet de son ironie, de sa dérision, de son jugement. »
J’en profite pour mentionner à nouveau l’étonnant petit roman de Roland Cailleux, Une Lecture (intégration progressive de l’œuvre-fleuve de Proust à la vie du lecteur, un homme d’affaires a priori peu susceptible de l’apprécier).
Je suis des éléphants, définitivement.
Il est un, ils sont deux, trois, quatre puis deux par deux, au moins huit, que des garçons. Vont pêcher.
L’avant dernier dit « la grosse, […] ? » et le dernier » mais la petite non seulement elle emmerde tout le monde mais elle sert plus à rien ».
On croit, nous, on respecte les poissons, qu’ils parlent des filles, mais non, après réflexion, il s’agit de leurs cannes à pêche.
Hier, à la baignade, ils étaient des vingtaines de petits poissons à nager dans l’eau. Maman canard se les chope un par un et les fourgue dans le bec de petits canetons, qui doublent de volume entre fin mars et fin juin. À un, elle donne un très gros. Une pense, il va s’étouffer, peut-être pense t-elle « elle va le tuer ». Pas du tout. C’est son chouchou. Il le gobe et il est plus grand que les autres. Hier, il a nagé seul.
Les frères et sœurs canetons sont encore collés/serrés à leur maman mais ne nagent plus en file indienne. C ma période préférée, palmés, sortis de l’œuf, lorsqu’ils nagent en file indienne. Lui a eu le très gros poisson. On a les foulques aussi. On n’est pas là, nous, avec notre matos, la grosse et la petite.
trouvait en sa faveur à lui Breton
Je lui explique, et elle aussi.
Elle les nomme ensuite les traîtres. Enne dit « il y a trois traîtres, mais pourquoi alors ont-ils signé ? »
Je dis non, ils ménagent la chèvre et le chou.
Une autre rajoute « ils n’ont pas de caractère ».
La réalité est qu’ils sont culs et chemises avec la parfaitement cinglée.
À l’abri du soleil de plomb.
Nous avons un rythme de vie très particulier.À 4h58, réveil.
Le linge sèche en une heure.
À 5 heures, que font -ils ce matin, les oiseaux commencent, avant nous.
Hier, à 11h45, une femme jeune, sur la macadam, allongée, sur le côté, un bras étendu derrière la tête. Devant, un camion de pompiers. Derrière, une voiture de gendarmerie. Au-dessus un grand parasol en arc en ciel. Avec de rès belles couleurs. Sans la santé de cette femme, sur la route, à terre.
Lorsqu’il a vécu au mont Ventoux, nous étions proches géographiquement, sinon non.
Un jour, suite à une de mes élucubrations ordinaires, MàC a gueulé, par écrit. J’lui ai répondu « mais, moi, je ne vous ai rien fait ». Il a stoppé net. Zéro acharnement. Zéro piétinement. Le rhinocéros qui encorne et piétine sa proie, ce n’était pas lui.
Un autre jour, il m’a foutu sur le cul : j’aurais mis ma main à couper, ma tête même. Que jamais, ils n’auraient fait ça. J’aurais même vendu gratos mon âme au diable. Et lui, tranquille, péplouse, le voilà qui raconte qu’un jour il avait changé de pseudo pour jouer. Ouaip. Qui l’eût cru, hormis Luce ? Cépamoi.
42 mn de retard hormis la pie qui a claqué du bec.
C’est parti, je me lève.
Que jamais, il n’aurait fait ça. MàC.
Aujourd’hui, on annonce 40 chez moi.
Y’a pas, Trump et Macron, de réchauffement climatique.
Les préfets, sur ordre de l’État, ont écrit aux maires pour raser des milliers d’hectares de forêt, partout, pour envahir notre territoire de panneaux photovoltaïques. Petits fours et chirurgie esthétique dans la lagune de Venise. Grosse déception face à Rania de Jordanie. Le rictus amer de sa bouche. Abdallah reste au palais : merci de cette dignité minimale.
Merci x de vos recherches documentées et sérieuses qui nous changent du tout venant. Bien à vous. MC
@x. Excellente allusion à la Comtesse de Ségur. José Cabanis raconte qu’entendant une émission sur la comtesse, il pleure. ( Dans les Carnets parus chez Sable?).
Après sa lecture de La Semaine Sainte, José Cabanis a renoncé à un roman sur La bataille de Toulouse. Le texte qu’il a publié sous ce titre ne concerne plus que son habituel narrateur écrivant le roman auquel il a renoncé. Mais quelques années plus tard, il écrit coup sur coup son Sacre de Napoléon et son Charles X, qui comptent parmi ses maîtres-livres. Comme l’avait dit Gautier à Flaubert: « Quand on a quelque chose dans le ventre, on finit toujours par le chier ».
Quant à la Comtesse de Ségur, c’est un amour qui peut durer toute la vie. Marguerite Yourcenar ne pouvait pas la voir en peinture. Elle dit que la bibliothèque rose, quand elle en voit un exemplaire, lui donne mal au cœur.
Tout de même, pour parler de « la vulgarité du style de Céline », il faut être un sacré goret sagouin. Céline est un aristocrate de la langue, sans doute le dernier avant longtemps. Elle est au cœur même de ses livres.
Tout cela doit résulter d’un mauvais choix perpétuel dans ses lectures, ce que nous constatons tous les jours.
« l’Aristocrate de la langue « a commis aussi les pires pamphlets qui soient, où il s’abaisse à démarquer un Montandon . Il sied de le faire remarquer. Par ailleurs, Junget portraiturant Merline est bien documenté sur le fond de commerce de la maison Céline…. MC
Dire que Céline est le dernier aristocrate de la langue ne signifie pas l’absoudre sur tout. Môssieur courte-paille, vous n’êtes ni fin ni intelligent. Vous répondez toujours hors-sujet. Vous êtes un sot en trois lettres. Quelle fine équipe vous faites avec la Gigi! Ne changez rien, c’est trop amusant.
Hurkhurkhurk !
Et quand on parcourt ici chaque jour votre propre ridicule, Monsieur court-bouillon, on se dit que vous devriez en rabattre sur celui de Céline.
Quant au portrait de Céline par Junger, c’est un sujet très intéressant que vous ne seriez pas au niveau pour traiter. Tenez-vous vous en aux archives des couvents bas-bretons.
Selon la France elle-même, la France serait incapable d’assurer la sécurité d’une manifestation contre l’antisémitisme.
Qu’est devenu ce pays?
Si le grand Céline était parmi nous, il aurait traité MC de Molle Couille !
Tanguy en Aveyron
Source : ladepeche.fr
https://search.app/3Jowa
En fin juin, à Giverny, à la Géode de la Villette, à l’Argonaute aussi, des centaines d’élèves avec leurs profs passionnés, énergiques quoique sous payés à découvrir qui l’impressionnisme, qui les baleines bleues, qui sortir sans papa/maman.
Bravo mes camarades enseignants. D’ici quinze jours, les vacances d’été. C la quille.
Je regrette, les pamphlets existent . Et les actuels thuriféraires Celiniens, pauvre d’esprit dépourvus du style de leur Maître, feraient bien de s’en aviser, avant d’aristocratiser à tour de bras qui, à mon sens, ne le mérite pas! MC
Pauvres d’esprit etc
Personne ne conteste l’existence des pamphlets ( littérairement assez faibles), personne ne les absout. Où panta-court a-t-il lu cela? On parle des grands romans. Monsieur courte-vue ne peut certes pas les apprécier. Trop bas niveau de clergé bas-breton.
inégalités des capacités mnésiques
dear x fait dans l’équation. Galey, déprimé que son livre « les vitamines du vinaigre » séduise les épiciers.
Certes de bons passages dans les pamphlets de Céline, plus personne pour le dire aux têtes blondes de la France d’hier.
Oui, dear Phil, l’exode en ambulance, par exemple.
« Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l’une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait pour chaque signataire une sphère d’influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l’invasion conjointe, l’occupation et l’annexion de certains États ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). »
A part puck, qui peut croire un milliardième de seconde que ce pacte n’avait d’autre objet que de se partager l’Europe de l’Est entre Hitler et Staline? Cela n’a pas tardé, Staline a attaqué la Pologne et massacré ses élites à Katyn…
Immense service rendu à Hitler qui a pu concentrer ses forces contre l’Europe de l’Ouest sachant que son ami Joseph ne représentait plus de risque à l’Est.
Les communistes essayent d’accréditer la fable de « gagner du temps » pour se préparer. C’est si peu vrai que Staline a été complètement pris au dépourvu quand Hitler a lancé ses troupes contre lui à l’été 41. Comment son ami Adolf a-t-il pu commettre une pareille traîtrise?
Revirement du Komintern: les communistes dans toute l’Europe qui s’accommodaient très bien de l’occupation allemande deviennent sur son ordre de grands résistants.
Tout cela a fini par une photo rappelée par puck, de Staline, Roosevelt et Churchill, comme si on pouvait les mettre sur le même plan. Le premier, ami déçu et trahi de Hitler, a évidemment défendu son pays comme les russes l’ont toujours fait, que ce soit contre Charles 12 ou contre Napoléon. Il l’a fait mais il ne pouvait pas faire autrement et un Tsar ou une République démocratique russe en aurait fait tout autant, peut-être mieux.
Dans son incommensurable naïveté, Roosevelt a respecté les accords dits de Yalta. Il fallait évidemment s’asseoir dessus et foncer au plus vite vers l’Europe centrale pour arrêter les soviets le plus à l’est possible. Churchill avait raison, comme d’hab’.
Yes dear Chaloux, la visite de l’hôpital de Petrograd, section venérienne, le voyage à bord du Normandie, etc..
Je n’ai rien contre les congés payés dont j’ai profité comme tout le monde, JJJ.
Quant aux « guincheurs », c’est une métaphore de l’inconscience française, dont les élites politiques sont évidemment les premières responsables.
Je ne suis bas de plafond pour personne , et le Clergé Breton compte pour bien peu de chose dans mes goûts littéraires. Mais quand Léon Daudet écrit que Mort à Crédit compte au moins deux cent pages de trop, j’ai tendance à penser la même chose…. MC
Au-delà des distinctions et des clarifications, « Bagatelle pour un massacre » soulève des préoccupations légitimes en France. En effet, ce roman résume des siècles de préjugés antisémites en les projetant dans l’espace d’un puissant imaginaire polémique utilisable pour n’importe quelle cause. Il est difficile d’accepter que quelqu’un ait mis en lumière une réalité que certains aimeraient taire.
Comment son ami Adolf a-t-il pu commettre une pareille traîtrise ?
Alors, ça, c’est typiquement le genre de question qu’il ne sert à rien de poser puisque c’est un grand classique de la traîtrise : mais comment est-ce possible ?
Je pose une hypothèse ici : c’est parce que l’on (personne) n’arrête jamais les grands délirants qu’ils poussent toujours le bouchon plus loin. Si on a affaire à deux grands délirants, les limites sont repoussées de quatre fois plus. Pourquoi ? Parce que l’union fait la force.
Je crois pouvoir dire, et je me sens même capable d’affirmer, que plus la trahison est improbable, par exemple par rapport à ce que l’on a supporté, plus elle est douloureuse.
Blessante par seulement par rapport à lego. Fit-il sous ou sur-dimrnsionné.
Non. Par rapport à ce qui a été accepté et qui était totalement inacceptable. Et on se retrouve trahi.
=> Soudain, je me sens responsable. Quelle avancêe !
Dali, drivé par Gala, ex femme d’Eluard, on peut dire que le surréalisme a fait sa fortune !
Vous ne nous avez jamais dit ce que vous pensez de son oeuvre, renato ?
Pas seulement par rapport à l’ego.
À Berlin, l’ego en Lego lorsque ras le bol des maquettes de trains électriques.
https://images.app.goo.gl/qUQ4SqkWCd9aMBU58
Lu plusieurs fois Mort à crédit. Jamais constaté de longueur. On peut aimer Léon Daudet, sans s’associer à tous ses jugements.
José Cabanis adore la Comtesse de Ségur, moi aussi. Il avoue son indifférence à Huysmans que je lis avec délectation. C’est ainsi, cela ne m’empêche pas d’aimer Cabanis.
@Pablo. Finalement, Cabanis n’a pas tort sur le Baudelaire de Butor.
C’est parce que vous êtes distrait, Jazzi, il y a quelques années de là j’ai dit qu’il est difficile de trouver un peintre pire que lui, d’une banalité sans pareilles, comme Magritte, bien que pas autant. Ce sont des astuces accrocheuses, mais elles n’ont pas de véritable signification et elles fascinent ceux qui n’ont aucun sens de la profondeur de l’art.
en quoi , l’ Amérique étant aussi un creuset ( melting-pot ), le fait que Zorhan Mamdani est « ne en Ouganda « le déconsidère-t-il?
Ce sont les fafes trumpiens qui le déconsidèrent, eu égard à sa religion. Comme le paléoconservateur expert en vérités alternatives Charlie Kirk par exemple, qui tweete: « Il y a 24 ans, un groupe de musulmans a tué un groupe de 2753 personnes le 11 septembre. Maintenant, un musulman socialiste est en passe de diriger New York ».
Dôté d’un QI de bulot, le nationaliste trumpolâtre, a dû oublier que 15 des 19 pirates de l’air étaient des Saoudiens, ressortissants d’un pays avec lequel Son Dieu fait de juteuses affaires, y compris pour le compte du porte-flouze familial.
Mille tomans que cet analphabète dysfonctionnel doit ignorer que le Zohran, est non seulement socialiste et musulman mais qu’il est un chiite duodécimain à la mode iranienne, pas franchement sur la même page que les fondus du salafisme ou du wahhabisme belliqueux. Tout est égal à tout et inversement chez les mous du bulbes
Un célèbre chroniqueur au verbe haut faisait remarquer l’autre jour que ça rappelait la façon dont l’élu d’extrême-droite de triste mémoire, XavierVallat, avait accueilli Léon Blum, président du conseil du gouvernement du Front populaire en 1936: « Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un juif. »
En un magistral bras d’honneur à la tribu des jivaros-maga, Zohran Mamdani, l’immigrant musulman indien d’Afrique sera-t-il le prochain maire de NYC?
Si c’est le cas, peut-être qu’alors que Mbappe va se mettre à œuvrer en défense, Trump lire un livre, et Poutine faire preuve d’un semblant d’humanité. Mission impossible ? Réécoutons Lalo Schiffrin.
en quoi , l’ Amérique étant aussi un creuset ( melting-pot ), le fait que Zorhan Mamdani est « ne en Ouganda « le déconsidère-t-il?
Ce sont les fafes trumpiens qui le déconsidèrent, eu égard à sa religion. Comme le paléoconservateur expert en vérités alternatives Charlie Kirk par exemple, qui tweete: « Il y a 24 ans, un groupe de musulmans a tué un groupe de 2753 personnes le 11 septembre. Maintenant, un musulman socialiste est en passe de diriger New York ».
Dôté d’un QI de bulot, le nationaliste trumpolâtre, a dû oublier que 15 des 19 pirates de l’air étaient des Saoudiens, ressortissants d’un pays avec lequel Son Dieu fait de juteuses affaires, y compris pour le compte du porte-flouze familial.
Dix mille tomans que cet analphabète dysfonctionnel doit ignorer que le Zohran, est non seulement socialiste et musulman mais qu’il est un chiite duodécimain à la mode iranienne, pas franchement sur la même page que les fondus du salafisme ou du wahhabisme belliqueux. Tout est égal à tout et inversement chez les mous du bulbes
Un célèbre chroniqueur au verbe haut faisait remarquer l’autre jour que ça rappelait la façon dont l’élu d’extrême-droite de triste mémoire, XavierVallat, avait accueilli Léon Blum, président du conseil du gouvernement du Front populaire en 1936: « Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un juif. »
En un magistral bras d’honneur à la tribu des jivaros-maga, Zohran Mamdani, l’immigrant musulman indien d’Afrique sera-t-il le prochain maire de NYC?
Si c’est le cas, peut-être qu’alors que Mbappe va se mettre à œuvrer en défense, Trump lire un livre, et Poutine faire preuve d’un semblant d’humanité. Mission impossible ? Réécoutons Lalo Schiffrin.
@ « mettre l’accent sur l’inégalité des capacités mnésiques entre lecteurs du même livre »… /// Oui, et on a beau vérifier pour rendre service aux gens, il n’en reste pas moins que.
@ Il n’y a pas vraiment de « nuisibles » dans la relation homme-nature. Uniquement des ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts »). Il faut sortir de la vision du « gibier » qui fige la position de proie d’un animal par rapport à un humain prédateur. Ch. Stépanoff nous invite plutôt à comprendre la démarche de certains chasseurs qui préfèrent, à la notion « d’espèces protégées » (aveugle aux interactions de terrain, dit-il), lui opposer une perception attentive aux singularités de caractère de chaque animal particulier, plutôt que de vouloir l’abattre à tout prix (p. 122). Son enquête anthropologique futée et « compréhensive » (au sens scientifiques du terme), va à rebours de pas mal d’idées reçues, je trouve, parmi les écologistes radicaux prompts à ne voir chez « les chasseurs » que de vulgaires ‘viandards’..
@ (la pie qui a claqué du bec…, comme une dame assommé par un coup de chaleur ambulatoire ? – S’en est-elle sortie, comme cette bande de canetons à faire démentir l’histoire du vilain petit canard ?). Dans le jardin à 8 h., sous l’immense tilleul, une 3e huppe fasciée s’est adjointe au couple habituel pour farfouiller dans les feuilles déjà jaunies. Leurs têtes bétonnées pour frapper et extirper des vers, ressemblent à un marteau piqueur dans un roman de Michel Tournier / cf. « la goutte d’or » ?)… Était-elle leur progéniture, ou bien plutôt une amie invitée à participer à la recherche d’une riche provende que ses hôtes étaient les seuls à connaître jusqu’à présent ?
Bàv, ce 29 juin,… déjà. Avant-hier, à la fête des Ecoles de Ste S., les enfants de toutes les classes réunies n’étaient pas très en harmonie pour danser tous ensemble devant les parents sur un rythme de samba. On sentait bien qu’ils avaient hâte de s’échapper du grand préau pour se préparer aux futures vacances de l’été. Seul, le petit Martin, (en CM2, 10 ans), dansait pour lui-même, avec une grande habileté et conscience, insoucieux de sa à sa prochaine rentrée en sixième en septembre, au collège.
Bàv,
Si en plus d’Aragon, on met Céline sur le tapis, ce blog va devenir fou!
Il est temps de changer de sujet.
La Comtesse de Ségur est évoquée. Pourquoi pas?
elles n’ont pas de véritable signification et elles fascinent ceux qui n’ont aucun sens de la profondeur de l’art.
Personnellement, je n’arrive pas à comprendre, parmi des gens pour lesquels on a de l’estime intellectuelle, on peut lire de pareils jugements. Noua autres les incultes (moij du moins, je me prends ça en pleine gueule, et pourtant, je ne suis pas d’accord). Mais il est impossible d’argumenter. Dali et Magritte… Et pourquoi pas, Paul Klee, pendant qu’on y est ?
*** Pourra-t-on disposer quelque jour, cher RM, d’une liste de votre cru, parmi les peintres de notoriété, qui auraient valu quelque chose vs ceux qui n’auraient été que des imposteurs ?… Cela serait très utile pédagogiquement à l’herdélie, car enfin cette chaine prestigieuse a toujours eu semblable vocation… Perso, j’arrive pas à mettre SD et RM sur le même plan, cela ne m’était du reste encore jamais venu à l’esprit.
Merci lcé, et bàv.
Les vaticinations ininterrompues du dénommé Chaloux à notre égard lassent. Ce n’est pas une raison pour réagir à des calembours plus que pitoyables, et nous ne le ferons pas. MC
Bravo au petit Martin sous le pré haut et sans vin dans l’autre i
En revanche, Pierre Assouline, je serai obligé de demander la suspension provisoire pour qui ne se conduit pas ici correctement. Intempérances de langage comprises . Dire qu’il fut un. Temps où ce phénomène était poli… MC
Merci, renato.
Entièrement d’accord avec vous.
Les échangistes ne craignent pas la canicule !
Grande partouze cette nuit au bois de Vincennes.
A notre que le Chalet du Lac à Saint-Mandé, est le lieu festif par excellence des soirées d’élections des militants et élus du parti de Marine Le Pen…
https://www.leparisien.fr/paris-75/on-sest-bunkerises-au-chalet-du-lac-a-paris-la-soiree-x-se-joue-presque-a-labri-des-regards-28-06-2025-GM56SSQZXZHPFKOGD4UUAYEAUA.php
A noter
En 1981, la maison d’édition Guanda, à l’initiative de Giovanni Raboni, a publié « Mea culpa », « Les beaux Draps » et les « Bagatelle », traduits par Giancarlo Pontiggia. Grâce à ma librairie, j’ai eu la chance de recevoir ces textes avant qu’ils ne soient retirés de la vente après avoir fait l’objet d’une injonction émise par la veuve de Céline.
« Mea culpa », « Les beaux Draps » en un seul volume.
@ 4.39 çui qui revient à la charge, au juste, dès son réveil mâtin ?… c pas moi, maîtresse, c lui qu’a commencé y’a 10 jours. Avait dit du mal du style de Ferdine, le gros sagouin. C’est pas jusssssssst’hein ? Ouin, ouin…
@ « dont les élites politiques sont évidemment les premières responsables ». Genre… Léon Blum et consorts, sans doute ? au Front Popu ?
Bof.
Lire et relire sans répit l’un des plus magnifiques ouvrages d’anthropologie sur le masculin et le féminin, la pense de la différence (Fr. H-A)
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(C – C) Avant-propos :
Ce livre est composé à partir de travaux sur la question du masculin et du féminin, écrits et publiés au cours des dix dernières années. Il a paru utile à quelques-uns de mes collègues et de mes lecteurs, et à moi-même, de présenter ces réflexions sur la différence des sexes en un ensemble cohérent. Je lui ai donné comme sous-titre : La pensée de la différence. De quoi est-il question en effet dans ce texte ? Non pas de conter et compter la nature, les variations et les degrés de la différence et des hiérarchies sociales établis entre les sexes dans toutes les parties du monde, mais d’essayer d’en comprendre, sur le mode anthropologique, les raisons. Il s’agit de débusquer, dans les ensembles de représentations propres à chaque société, des éléments invariants dont l’agencement, bien que prenant des formes diverses selon les groupes humains, se traduit toujours par une inégalité considérée comme allant de soi, naturelle. « Les progrès de la raison sont lents, les racines des préjugés sont profondes », écrivait Voltaire. Ce sont ces racines que je voudrais exposer aux regards, à défaut de pouvoir les extirper. Comme on le verra, la question amène à fouiller dans des secteurs cachés de notre imaginaire d’être humain, par rapport au corps et aux fluides qu’il sécrète, surtout. De la permanence des idées et des pensées de la différence ainsi mises à jour ne doit pas naître le constat que tout effort pour faire disparaître les disparités établies est condamné inexorablement à l’échec, mais au contraire la certitude que pour mieux lutter, encore faut-il connaître, pour adapter le combat, la nature de l’ennemi …
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Bonne journée @ tous.tes, soyons raisonnablement optimistes.
Pauvre court-chou!
Hurkhurkhurk !
Adeptes du libre partage et de la mise en commun des biens de chacun, les échangistes sont-ils marxistes ou communistes, puck ?
Et la partouze c’est pas le goulag non plus !
’il est difficile de trouver un peintre pire que lui, d’une banalité sans pareilles, comme Magritte, bien que pas autant. Ce sont des astuces accrocheuses, mais elles n’ont pas de véritable signification et elles fascinent ceux qui n’ont aucun sens de la profondeur de l’art.
Quand même, » la profondeur de l’art », « une banalité sans pareilles, comme Magritte, bien que pas autant. »
Que de sentences subtiles frappées au coin du bon sens! 🙂
Môssieur court-séjour, je vous ai demandé plusieurs fois de me foutre la paix. Ce matin encore vous m’avez répondu, à côté comme d’habitude, et non sans une certaine agressivité. Votre déplaisante obstination m’autorise à vous répondre.
La grosse molasse des Charentes va continuer toute la journée.
morales sed laisse dit: 29 juin 2025 à 9h00
You make my dimanche matin!
» la profondeur de l’art », « une banalité sans pareilles »
Ici, Tout est dit?
A propos des rapports entre Aragon et Céline, rappelons que dès 1932, à la sortie du « Voyage au bout de la nuit », Aragon subit le choc de cette lecture. Il reconnaît le grand écrivain. Elsa Triolet traduira « Le voyage en russe. L’année suivante, publication chez Denoël et Steele de « L’église »,comédie en cinq actes de Céline. Aragon écrit un long article dans « Commune « n° 3,en novembre 1933 .Il diagnostique et pointe précisément les dérives morales qui apparaissent dans » l’Eglise » et vont aboutir en décembre 1937 au pamphlet « Bagatelles pour un massacre ». François Eychart en préface à « Aragon journaliste » (Les annales de la Société des Amis d’Aragon et Elsa Triolet, n° 23, éditions Delga) a raison de souligner , à propos de cet article, « Tout ce qui menace d’ores et déjà d’emporter Céline du côté où il va tomber est déjà nommé . « .Voici un extrait de cet article d’Aragon :
[…] On prend soin de nous dire que L’Eglise a été écrite avant le Voyage : ce n’en serait donc pas une resucée. Nous sommes des gens simples, et cela ne nous touche pas, ayant lu d’abord le Voyage. L’Eglise est donc la même monnaie d’une pièce qui a eu déjà une forte circulation. Deux apports particuliers distinguent cependant ce livre de son devancier : l’acte de la S.D.N., l’apologie de la beauté féminine au dernier acte.
Il faut dire que la satire de la S.D.N. n’est guère touchante. Bardamu enfonce des portes arrachées(..)
Mais un trait marque plus particulièrement ici le Dr Bardamu. L’antisémitisme. Oh, un antisémitisme assez passif! Notre homme voyage sur un bateau qui s’appelle le Youpinium; à Genève, il nous montre que les fils de la S.D.N. sont tenus par des messieurs qui s’appellent Yuddenzweck, Mosaïc, Moïse. Gens intelligents d’ailleurs, un peu sentimentaux. Ce n’est pas le Dr Bardamu qui donnera l’ordre des pogromes, mais, n’est-ce pas ? il les regardera venir comme le reste.
Si, dans la banlieue de Paris où Bardamu-Céline aime venir échouer avec son bagage scientifico-sceptique, nous le voyons ne pas trop se déplaire à la fréquentation des petites gens, des ouvriers, voire des agents de police, nous aurions tort de croire que c’est le fait d’une sympathie marquée. Petit propriétaire, par essence, Bardamu exploite ici les économies de celui qui était Robinson dans le Voyage, un ancien fonctionnaire colonial dans L’Eglise. N’ayant guère la possibilité de se faire ailleurs la situation qui lui permettrait toujours de se payer des danseuses (parce qu’il n’est pas juif, se dit-il sans doute, pour se l’expliquer), il lui plaît d’être un homme indispensable, bien qu’un fichu médecin, dans ce milieu où il joue facilement à la supériorité, où il exerce à tout coup son pessimisme aux dépens des autres. Ici se place la seconde invention du Dr Bardamu dans le second livre de Céline. Le Voyage ne laissait au bout du compte pas la plus petite lumière au bout de la nuit. Mais dans L’Eglise, Bardamu replace une sainte au vitrail. A toute la saloperie et à tout le désespoir, il oppose une raison de vivre, la femme, la danseuse, très exactement la danseuse avec des muscles bien développés, une beauté musculaire, qui est celle qui convient à ses goûts. Désormais Bardamu pourra sans le plus léger remord (dont peut-être le fait même d’écrire de tels livres laissait percer l’oreille) assister au déroulement infect des sottises et des canailleries. Lui, il a trouvé sa drogue. Il regarde danser une jeune personne, et c’est son lot. La soumission la plus complète au régime capitaliste.
L’Eglise à tout prendre, par rapport au Voyage est donc un livre médiocre, malgré des qualités d’écriture qui sont ce qu’il y a de plus précieux en Céline. »
Le plus amusant dans l’histoire Aragon-Céline, c’est le contresens que font Aragon et Triolet le prenant pour un des leurs.
La « traduction » russe est aussi, il me semble, une adaptation. La censure communiste avait joué.
Enfin, JJ-J ! Il n’est plus possible de se conformer aux idées politiquement correctes au prix de la suppression de ses propres répugnances ou de l’acceptation de n’importe quelle stupidité prétentieuse. Dalí était un très bon technicien, sans plus. Quant à Magritte, on ne peut même pas parler d’un bon technicien. Les jeux de mots doivent ouvrir des horizons, non les décrire, car, pour cela, les sémiologues suffisent.
« Si, dans la banlieue de Paris où Bardamu-Céline aime venir échouer avec son bagage scientifico-sceptique, nous le voyons ne pas trop se déplaire à la fréquentation des petites gens, des ouvriers, voire des agents de police, nous aurions tort de croire que c’est le fait d’une sympathie marquée. »
Rappelons-le parce que manifestement l’idée n’est jamais audible, elle ne l’était pas dans les années 30, elle ne l’est toujours pas ! Céline a été un médecin des pauvres. Il a passé sa vie à soigner des gens simples. Il sait de quoi il cause.
Rien à voir avec les grand bourgeois communistes qu’ont été Aragon et Triolet, accoutumés aux honneurs, au pouvoir et aux maisons de maîtres à la campagne.
Alors faire à Céline un procès en hypocrisie, c’est un peu fort de café.
* elle ne l’est toujours pas : Céline a été un médecin des pauvres.
Je suis allé faire une balade depuis le dôme du Panthéon jusqu’au dôme de Val-de-Grâce.
Je vous la conseille.
Qu’est-ce que je suis en train de lire d’après vous ?
Ces journalistes sont insupportables. Pasolini c’est une oeuvre cinématographique majeure, une oeuvre littéraire importante. La seule chose dont ils arrivent à parler, c’est de son assassinat.
Compléter une lacune , et quelle, de votre commentaire n’est pas nécessairement vous répondre. Mais vous ne le comprendrez sans doute pas… MC
Pour regarder l’art » avec profondeur » (sic), sans doute nous faudrait-il des lunettes de scaphandrier? 🙂
Ou bien préférer un art « avec largeur ».
En largeur et profondeur…
z’étaient chouettes les filles du bord de l’art! 🙂
Le verbe « hanter » est trop fort et trop suggestif à mon goût. Accuser un jeune prostitué fut une solution facile. En revanche, il a lui-même fait preuve de légèreté : lorsqu’on dénonce des politiciens et des mafieux, il ne devrait pas être difficile de prêter attention à qui on fréquente et où on va. C’est ça ce qui « fait problème », surtout parce que certains amis, ceux qui ne s’étaient pas éloignés de lui après les déclarations sur l’avortement, l’avaient mis en garde.
Il n’y avait aucune lacune, Monsieur coupé-court, vous avez répondu à côté comme d’habitude.
@ Il n’est plus possible de se conformer aux idées politiquement correctes au prix de la suppression de ses propres répugnances ou de l’acceptation de n’importe quelle stupidité prétentieuse
——–
Hélas, dir-RM, je ne comprends pas ce que vous voulez dire ni à quoi vous faites allusion. Mais ce n’est pas bien grave. L’essentiel est que l’herdélie très cultivée en histoire de l’art vous suive très facilement. Pour ne pas dire, aveuglément. Bàv,
@ Qu’est-ce que je suis en train de lire d’après vous ?
Le guide des cimetières parisiens, de notre illustre jzmn, peut-être ! ou sans doute ?
C’est une tentation à laquelle il faut résister, quoi qu’on en ait. Bàv,
@ Les jeux de mots doivent ouvrir des horizons, non les décrire, car, pour cela, les sémiologues suffisent.
Mais les sémiologues aiment faire de mauvais jeux de mots, eux aussi, sans se contenter d’expliquer le contexte de ceux des autres qui les émettent sans avoir toujours conscience d’en faire, ou, lcé, d’atteindre toujours le but espéré. Comme disait Pablo (P.B.), dans son « éloge de l’ennui », le 30 juin 1955 au lycée Théodore de Banville à Moulins : « il y a trois sortes de « discours » possibles, lors de la remise des prix. Le discours au verbalisme préréflexif (parler pour ne rien dire) ; le discours au verbalisme réflexif (donner à croire qu’on a quelque chose à dire tout en sachant qu’on n’a rien à dire) ; le discours sur le discours (démontrer que l’orateur, y compris soi-même, parle pour dire qu’il n’y a rien à dire…, un traître au discours qui « vend la mèche », en somme). »
Bàv,
@ 10.40, oups, le message s’adressait uniquement à
C’est parceque Céline était antisémite que beaucoup de jeunes le découvrent et le lisent aujourd’hui.
Les réputations sulfureuses qui sentent le soufre littéraire et exhalent un souffle de provocations stylistiques aussi brillantes dans le fond que dans la forme, sont la meilleure façon d’attirer toujours de nouvelles flopées de lecteurs pour une oeuvre comme celle de Céline où le feu de la haine misanthrope et judéophobe est servi par une plume de génie et d’incendie.
Céline a été un médecin des pauvres.
Tsoin, tsoin les violons. Surtout une crapule de délateur, oui.
Première dénonciation, octobre 1940; elle vise le docteur Hogarth, médecin-chef du dispensaire de Bezons, dans la banlieue nord de Paris. Le docteur Destouches rame pour obtenir un poste, alors il le dénonce comme « médecin étranger juif non naturalisé ». Ensuite, après s’être mieux rencardé, il le dénonce comme « nègre haïtien (qui) doit normalement être renvoyé à Haïti ».
Ah, not’bon médecin des pauvres…Le coeur sur la main, la main sur le porte-flouze ou le flingue à yoplaboum…
Aragon, Breton, Céline…
En ce temps-là, les écrivains faisaient tous médecine !
Seul, ce dernier en a fait son métier, au profit des pauvres et sans adhérer au communisme…
Pour aller du Panthéon au Val de Grâce, passez par la rue…
https://www.lelezarddeparis.fr/revoir-la-rue-saint-jacques
. La seule chose dont ils arrivent à parler, c’est de son assassinat.
FL à 10h09
Je suis bien d’accord avec œuvre majeure.
Mais
1/ votre mort dit tout de vous.
2/ là, plane un mystère difficile à résoudre. Je suis pour attendre.
C’est parceque Céline était antisémite que beaucoup de jeunes le découvrent et le lisent aujourd’hui.
Ca vaut aussi pour le groupe de rap Bad Vylon qui incitait hier soir à tuer des soldats israéliens (Kill Kill the IDF), à Glastonbury?
Zohran Mamdani, l’immigrant musulman indien d’Afrique sera-t-il le prochain maire de NYC ?
Je dirai immigré et né en Afrique.
Bcp d’indiens essaiment.
L’Ouganda est juste un peu plus loin que la Réunion.
Il a deux écueils à éviter :
Trop jeune.
Le pouvoir corrompt.
S’il est très intelligent et a des idéaux très hauts place (comment il a nommé un de ses fils) cela peut passer
Je crois alors que je verrai mon rêve se réaliser avant de mourir. Dans un peu moins de soixante ans.
hauts placés.
Un homme qui a une muse n’est pas drivé par elle. Que ce soit Gala ou Elsa Triolet.
Voyons voir JJ-J, Jazzi m’a posé une question et j’ai répondu. Vous n’avez pas aimé la réponse ? Tant pis. Il n’en demeure pas moins que nous sommes dans un environnement subjectif ; inutile de chercher des succédané pseudo-scientifiques. Si vous souhaitez une réponse plus en phase avec vos goûts, peut-être plus intime, il vous suffit de la créer vous-même.
L’Ouganda est plus loin que la Réunion ?! Pas depuis l’hexagone en tout cas.
Si Dali a eu une muse, rose, c’est Amanda Lear !
Gala et Elsa c’étaient plutôt des tiroir-caisses : l’argent, pour l’une, le pouvoir et le caviar, pour l’autre.
Il faut lire la passionnante correspondance entre Elsa Triolet et sa soeur Lili Brick.
Ce que je fais avant de rédiger cette nouvelle…
https://www.lelezarddeparis.fr/un-mariage-de-deraison
Je n’aurais pas utilisé le mot « drivé », mais il est notoire que Gala avait dix ans de plus que Dali lorsqu’ils se sont rencontrés. Elle aurait reconnu son talent et a « senti » son âme d’artiste, alors elle a décidé de tout faire pour réaliser son potentiel. On sait que le sens des affaires de Gala a permis au couple de réaliser rapidement des bénéfices considérables.
Incidemment, Elena D’jakonova devient Gala nel 1910 lorsque quand son amie d’enfance Marina Tsvetaïeva lui dedie Galja D’jakonova.
nel > EN 1910
@ Vous n’avez pas aimé la réponse ?…
Non point…, c’est que je ne l’ai pas comprise. Vous voulez donc dire que vous vous mouvez dans la pure subjectivité en matière de délivrance de vos goûts artistiques ?… J’en prends bonne note, si c’est le cas. Pardon d’avoir voulu en savoir plus… C’est là une curiosité (bienveillante) mais toujours un brin mal placée, j’en conviens volontiers. Et comme je le précise souvent, nul internaute virtuel n’est obligé d’engager un pseudo dialogue avec quiconque, s’il se sent le moindrement contraint. Bàv,
« la pure subjectivité en matière de délivrance de vos goûts artistiques ? »
Le ressenti ne peut pas faire jurisprudence. Sinon, chacun devient sa propre norme…
Un avis pour rien, donc.
Jurispru quoi ?
« Un avis pour rien, donc. »
Non, un avis autorisé, qui rejoint le mien, qui ne l’est pas (autorisé).
Dès que je vois une oeuvre de Dali, j’ai comme un haut le corps…
Ou alors autant dire que tous les avis littéraires de Passou ou de Paul Edel ne riment à rien, MSL.
Clopine en vrai : pour la Recherche racontée à mes potes. ICI:
https://france3-regions.franceinfo.fr/centre-val-de-loire/eure-et-loir/documentaire-les-envoutes-de-proust-ou-le-portraits-de-passionnes-du-livre-a-la-recherche-du-temps-perdu-2233921.html
D.
Je vous mets la carte.
https://maps.app.goo.gl/i1Tp1xD7JrgR8NddA
Quand j’émigre de l’Inde, et que je fais en Ouganda, c’est à peine plus loin que la Réunion.
L’Ouganda étant au nord de la Tanzanie et à l’est du Kenya.
Faudrait vérifier d’où ses parents viennent en Inde.
Dès que je vois une œuvre de Dali, j’ai comme un haut le corps…
Votre ressenti ne vous donne aucune « autorité » jazzi.
Il s’agit un avis quelconque qui n’est pas motivé.
Pourtant, paradoxalement, vous motivez bien vos avis en ce qui concerne les films que vous visionnez?
Passou et Edel expliquent la plupart du temps leur « senti » des œuvres dont ils parlent.
La « profondeur » ce n’est pas un regard au ras des pâquerettes… 🙂
Si vous nous dites que » Dali me fait vomir », vous ne dites rien sur Dali, mais beaucoup sur vous.
Chaud dimanche!
» Dali me fait vomir » ou bien : un haut le corps…
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