
Aragon, combien de divisions ?
Louis Aragon (1897-1982), combien de divisions ? Cinq Pléiades pour les romans, deux pour la poésie et désormais une pour les Essais littéraires (sous la direction d’Olivier Barbarant avec la collaboration de Marie-Thérèse Eychart et Dominique Massonnaud, 2064 pages, 80 euros, Gallimard), tous les Aragon étant ainsi consacrés sur papier bible en huit tomes. Autant de divisions. Peu peuvent en dire autant. La réunion de son œuvre critique presque complète dans sa dimension littéraire propose un peu d’inédit, quelques introuvables et surtout d’indispensables retrouvailles avec des textes lus, connus et reconnus. Préfaces, chroniques, fragments, articles, et même, convenons-en, des essais en bonne et due forme car ainsi décrétés par l’auteur même quoique d’une veine nettement pamphlétaire tel le fameux Traité du style dont l’énergie étincelle comme en 1928 même si l’effet de souffle d’une provocation surréaliste s’est quelque peu émoussé entre temps.
L’essai littéraire apparait en l’espèce comme un genre un peu fourre-tout, tant et si bien que l’on y aurait volontiers inclus l’un de ses chefs d’œuvre parmi les moins considérés et, partant, comme des plus méconnus : je veux parler d’Henri Matisse, roman qui est tout sauf un roman et qui, à vrai dire, ne ressemble à rien de répertorié sinon à un défi lancé à la biographie ; mais il est vrai que le volume annonce la couleur et que ses maitres d’œuvre ont resserré la focale sur les essais littéraires ce qui permet par exemple de ne retenir que la moitié littéraire de L’Homme communiste à l’exclusion de son autre moitié politique. Parfois, même lorsque l’essai était à dominante littéraire, il a été exclu de la sélection par crainte de demeurer inintelligible au lecteur du XXIème siècle, le cas de Littératures soviétiques (1955) dont la plupart des noms, pour ne rien dire des enjeux et des références, sont désormais inconnus du public, ce qui aurait exigé un appareil critique étendu qui aurait alourdi un volume fort déjà de deux mille pages. Aragon n’était pas seulement très cultivé en grand lecteur vorace qu’il ne cessa jamais d’être, il demeurait particulièrement informé- ce qui rend plus impardonnable encore tout ce qu’il savait du totalitarisme soviétique et qu’il a longtemps tu.
Pas toujours facile de s’y retrouver dans le maquis des réécritures et le souci de contextualisation après coup mais les maitres d’œuvre de cette édition se portent garants de la « stabilité » du sens des textes. Les corrections de l’après coup ne sont pas dissimulées, ni les regrets et repentirs. Encore ne s’agit-il que d’une sélection tant l’auteur fut prolixe. Un tel écrivain décourage l’exhaustivité. Tous ses articles des Lettres françaises sur un demi-siècle ne s’y trouvent pas tant il en a écrit mais Olivier Barbarant, à la tête de cette édition, assume le choix subjectif de la sélection. Au fil des pages, Aragon apparait plus que jamais saisi dans une tension sur une ligne de crête entre deux fidélités : avant-garde surréaliste et réalisme socialiste. Il s’en trouva même pour lui fabriquer un oxymore sur mesure à défaut d’être à sa mesure : « le surréaliste réaliste-socialiste ». Contrairement à Gide, si Aragon n’a pas écrit de Retour d’URSS, c’est que lui n’a pas cessé d’aller et venir dans la patrie de l’avenir radieux. Libre à chacun d’éprouver la sincérité ou la mauvaise foi d’Aragon lorsqu’il se livre à l’autocritique dans Pour expliquer ce que j’étais (1943)
En toutes choses il ne cesse d’écrire en poète puisqu’elle irrigue toute son écriture- et l’on comprend que ce soit difficile à admettre face à certains textes du militant. Mais tous les Aragon en lui sont convoqués dans chacune des lignes qu’il a tracées. Jamais il ne cessa au fond d’être surréaliste, communiste, poète, romancier, essayiste, journaliste. L’œuvre poétique se laissait lire aussi lire aussi en la décryptant comme des Mémoires qu’il se refusait de donner comme telles. Ne prévenait-il pas :
« Tout m’est également parole » ?
Allez ranger, classer après cela… Pas facile d’être éditeur pour la Pléiade avec un auteur qui s’est plu à dynamiter les genres (Le Paysan de Paris est proprement inclassable). Il serait vain, comme ce fut longtemps la règle académique, de le découper en tranches et en autant de périodes successives. La leçon qui se dégage par exemple de Je n’ai jamais appris à écrire ou Les Incipit (1969) n’a rien perdu de sa pertinence ; tout handicapé de l’insurmontable première phrase du roman à écrire y trouvera un signalé service (à la relecture des textes originaux de Blanche ou l’oubli ou de La Mise à mort, par exemple, la chercheuse Julie Morrison avait été frappée de ce que la phrase d’incipit ne soit pas la seule à enclencher l’écriture, chaque parcelle du roman en faisant tout autant, poursuivant une relance sans fin). J’abats mon jeu, réflexions sur les relations aussi complexes qu’ambiguës que le roman entretient avec l’Histoire. Une vague de rêves (1924) résonne comme son propre manifeste du surréalisme. Quant à Hugo dont il se sert (Hugo, poète réaliste) tout en voulant le servir (Avez-vous lu Victor Hugo ?), on dira que le génie national n’en avait pas vraiment besoin même en des temps où une vision marxiste de la société dominait dans l’Université.
« C’est avec les jeunes sots qu’on fait les vieux cons » (Aragon)
Barrès (mais oui ! évoqué même en 1948 comme un « « extraordinaire ouvrier de la prose française » ! ), Lautréamont, Stendhal, Desnos, Châteaubriand y côtoient Desbordes-Valmore, Eluard, Lewis Carroll, Sand et même Christie (parfaitement, Agatha). Une sacrée bousculade à laquelle se mêlent également Colette, Rimbaud, Racine et Guillevic. Sur une durée de plus d’un demi-siècle, différentes visions du monde et conceptions de la littérature s’y succèdent mais in fine, ce qui en fait l’unité et le ciment, c’est bien son art poétique qui ne s’interdit aucune digression, aucune ressource de la liberté de l’esprit, bien loin des dogmes du Parti dont il fut membre du comité central officiellement de 1950 à sa mort. En aura-t-il avalé des couleuvres en se taisant pendant les grandes crises (crimes du stalinisme, complot des blouses blanches, rapport Khrouchtchev, révolte polonaise, insurrection hongroise, révélation sur le Goulag…) et en pratiquant de grands écarts pour soutenir des dissidents soviétiques ou d’Europe centrale. On se demande parfois s’il ne s’appliquait pas à se rendre incompréhensible. Il est vrai que le casier est également lourd qu’il s’agisse du pacte germano-soviétique (et son fameux « Vive la paix ! »), de son rôle au Comité national des écrivains ou de son attitude durant l’épuration. Pas facile avec un écrivain qui plaide pour le mentir-vrai sans jamais sacrifier son souci du réel. On se souvient comment son biographe Philippe Forest a montré ce que le personnage peut avoir de « tordu », cynique et calculateur, joueur fasciné par le pari, accumulant des contradictions qui ajoutent à sa complexité.
« Sa façon simpliste de se référer au marxisme, le ton exalté, lyrique et excessivement enthousiaste doivent s’expliquer par le contexte historique, la personnalité d’Aragon, ce en quoi il croyait. On sait que beaucoup d’écrivains avaient la même optique que lui ou s’en rapprochaient. Plus difficiles à faire comprendre sont les références à Staline qui, pour Aragon, et d’ailleurs beaucoup d’autres, n’était pas le personnage que nous connaissons. Il était l’homme qui conduisait tout un peuple sur la voie révolutionnaire. Ce qui est maintenant présenté comme stalinien avec tout ce que ce mot peut comporter de négatif, était à ses yeux et l’est longtemps resté, la voie révolutionnaire » (Marie-Thérèse Eychart)
Pas sûr qu’on lui rende service, et qu’on rende justice à son œuvre, en louant si souvent sa virtuosité, jusques et y compris dans ses essais. Une anaphore passée à la postérité (« Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant/ Vingt et trois… ») ne suffit pas à faire oublier son appel aux « Soviets partout ! » dans la France de 1934. Mais refuserait-on de lire Flaubert en raison de ses positions politiques sur la Commune, Baudelaire sur le second Empire, Victor Hugo parce qu’en 1832 il était monarchiste libéral etc ? Longtemps, Aragon fut l’alibi pratique d’une droite excipant de son ouverture d’esprit en louant haut et fort son œuvre poétique pour mieux mépriser le reste. François Nourissier, qui fut de ses fidèles, se sentait tenu, lui, de monter au front pour clamer la puissance subversive de Blanche ou l’oubli de « cet aîné magnifique et déroutant ». C’était un duelliste dans l’âme (son père l’amena jeune à la salle d’armes) qui montrait une grande capacité à réagir positivement à l’impossible, quitte à vivre en permanence au bord du chaos. C’est peu dire qu’il aimait foutre le bordel : il n’était jamais meilleur que dans les situations de crise, de débâcle et de débandade.
On trouvera aussi dans cette ultime Pléiade quelques utiles piqures de rappel sur des faits méconnus tout à son honneur. Ainsi sa préface à La Plaisanterie de Milan Kundera, texte et auteur qu’il avait apportés à Gallimard en plein « printemps de Prague » par lui soutenu. Alors, que faire d’Aragon en 2025 ? Le lire, pardi ! Les enjeux liés au communisme ayant été emportés avec l’effondrement du mur de Berlin, Aragon et son œuvre souffrent désormais de l’indifférence, ce qui est pire. Il est temps que le monument sorte du purgatoire. Mais tout est à prendre dans cette « œuvre mosaïque » et les Essais littéraires ajoutent à son génie pour le meilleur et, parfois, pour le pire.
(« Louis Aragon » photo D.R. dessins Henri Matisse, 1943)
1 577 Réponses pour Aragon, combien de divisions ?
» il n’est pas impossible que de grosses coupures surviennent sur notre territoire ? »
Encore du blanchiment d’argent provenant de la vente illicite d’ œuvres d’art ultra contemporaines!
🙂
Tant c’est intelligent .
Monsieur court de vue, même Wikipédia sait que les mémoires de Monsieur Claude sont l’œuvre d’un romancier, Théodore Labouriau (son nom m’échappait). Et vous avez pris au sérieux ce tissu de sottises? Vous êtes tout simplement un imposteur! Quelle honte devrait être vôtre!
Monsieur Court-cerveau on voudrait bien lire votre synthèse sur les Mémoires de Monsieur Claude, histoire de rigoler un peu!
Ce qui est de notoriété publique pour vous, Monsieur Ch, ne l’est pas nécessairement pour ceux qui se donnent la peine de lire et d’interroger le texte, ce que visiblement vous ne faites pas, vous reposant sur votre « blague editoriale ». Hélas, j’ai des souvenirs assez précis de ce texte pour pouvoir vous contrer. Je vous signale aussi un travail sur Claude, il y a déjà quelques bonnes années, dont l’auteur m’échappe , mais qui a le mérite de poser le problème de la légende dans ces Mémoires… MC
ses.
Théodore Labourieu.
Ma bibliothèque étant raisonnablement fournie en ouvrages sur l’histoire de la police, nous terminerons ce petit entretien ce soir ou demain.
Monsieur Court, je maintiens que vous êtes un imposteur et que vous n’avez jamais ouvert ce livre. Les gens qui ont ici une culture suffisante, ( c’est à dire très peu), comme par exemple Pablo, l’ont certainement souvent soupçonné. La plupart des renseignements que vous donnez sont faux, quel que soit le domaine. Ici, vous nous offrez un boulevard que je vais me faire un plaisir d’emprunter.
Moi je ne lis pas MC. Il est assommant…
Quelqu’un qui dit « Non, je sais ce qui n’est pas beau, » est soit prétentieux, soit un idiot intellectuellement borné.
renato dit: 30 juin 2025 à 4h21
Pour Renato tous ceux qui savent que l’urinoir de Duchamp ou la « Merda d’artista » de Manzoni, ce sont des choses pas belles, sont soit des prétentieux, soit des idiots intellectuellement bornés.
Par contre la peinture de Magritte ou de Dalí c’est de la merde.
Il arrive jusque là son dogmatisme pathologique. À moins que cela ne soit tout simplement de l’idiotie.
« C’est plus clair, non ? »
Ouais, mais qu’est-ce que ce charabia veut dire, closer ?
Voilà que le lumpenintellectuel est de retour.
L’histoire de l’art réécrite par le garçon d’étage d’un hôtel borgne, est-elle encore de l’histoire de l’art?
de retour à à 13h53
Lumpen…
De Toto, chacun est l’inférieur.
Pauvre Chaloux, toujours hanté par ses antécédents.
Non, mais elle peut y contribuer, Chaloux.
Voir le cas de Proust grâce aux informations en sous main de Jupien…
Mon petit Toto, une grande partie de mes ancêtres lisaient lorsque les tiens marchaient encore à quatre pattes, je te l’ai dit il y a des années. Donc, ne me refais pas ce coup-là.
Pauvre Chaloux, étudiez l’histoire de l’Europe, vous aurez des surprises.
Morales, je ne m’apitoie pas, je déplore que certains travaux soient surcotés et souvent considérées comme chefs-d’oeuvres alors qu’elles ne sont que des objets que ni le travail, ni la technique, ni l’invention n’ont nécessité une once de talent. Le snobisme enrichit les veinards sur lesquels il a jeté son dévolu cependant leurs productions bien qu’elles révolutionnent les prix du marché ne figurera dans l’histoire de l’art que pour ridiculiser notre époque , si elles parviennent à intéresser les générations suivantes. Tout ce que j’en retiens c’est leur prix préférant oublier le reste et encore si oublier ces compositions me demandait un effort.
Jazzi, tu confonds le personnage de Jupien avec Olivier Dabescat, ancien employé du Ritz et propriétaire d’un bordel pour hommes rue de l’Arcade (ou Proust a d’ailleurs été contrôlé par les mœurs en 1918). M’étonnerait qu’ils aient souvent causé histoire de l’art…
Mon petit Toto, je te renvoie le compliment. Sérieusement.
Si cela vous plaît, n’hésitez pas à renvoyer vos points de vue. Toutefois, sachez qu’ils ne valent que pour vous et pour quelques personnes de votre genre.
Remplacer n’ont nécessité par n’ont été visité par un talent, ne figureront. Excusez, je suis à la plage.
De la part d’un domestique type Précieuses ridicules, cela vaut son pesant de spaghettis !
Konrad Klapheck, Lolita, 1969 :
https://www.kettererkunst.net/still/kunst/pic570/540/123000298.jpg
Tout l’art de Renato consiste à nous raconter des histoires sans art !
Pauvre type ! venir d’une famille de domestiques et la projecteur sur les autres, une authentique éducation à 20 cents.
Et maintenant, l’autre clown est arrivé.
Pour le moment, Toto, on peut plutôt dire que la famille de domestiques est la tienne, puisque c’est ta profession.
J’aime assez cette façon de faire de concierge, le pauvre Chaloux ne sait rien et il invente une histoire. Bon, maintenant assez joué avec un pauvre type.
Un larbin qui se tape sa vieille patronne reste un larbin.
« M’étonnerait qu’ils aient souvent causé histoire de l’art… »
Non, mais sans les infos de l’un, c’est tout un pan de La recherche qui manquerait à l’autre, Chaloux.
Là on passe de l’histoire de l’art à l’art sans histoire…
Renato,
T’es pas franchement un méchant, t’es plutôt un bon gars au fond mais qui prend des airs parfois et se croit supérieur aux autres.
En dépit de tout, j’ai d’la sympathie pour toi.
Comparé au chacal vicieux JJJ et à la hyène perfide Christiane, tu es un bon loup mon p’tit Renato.
J’ai des antennes à Colmar. C’est colmardesque!
renato est incontestablement un fils de bonne famille.
Il en a toutes les qualités et tous les travers…
Moi aussi, j’aime bien Renato, mais quel poseur! Déformation professionnelle. Il a dû un peu trop plaire aux dames.
Qui a fait le voyage à Rennes pour nous en parler ici ?
https://www.tourisme-rennes.com/decouvrir-rennes/actualites/expo-pinault-portraits/
Que des Mémoires soient écrits par d’autres personnes que le signataire est assez fréquent ! On citera parmi bien d’autres Estancelin, La Fin d’une Monarchie, dont le titre paraît écrit sous une autre plume. par exemple. Mais en quoi cela frappe-t-il de nullité le témoignage rapporté, surtout que Claude est encore vivant à l’époque?! Inversement , des Mémoires écrits par leur auteur ne sonnent pas toujours justes. Sans remonter à St Simon, on citera l’ereintement de Vidocq dans les Mémoires de Canler. C’est pourquoi je m’inquiète fort peu du Labourieu en question, negre d’un personnage qui n’a pas encore trépassé. En revanche, il vaudrait la peine de voir comment il a connu son modèle. Fouche aussi, selon Waresquiel, savait employer des scribes… MC.
Lorsque les prétendus mémoires de Monsieur Claude ont parus, celui-ci, contrairement à ce que prétend notre chercheur d’opérette, Monsieur Marc Court, n’était plus vivant, puisqu’il était mort l’année précédente (1880), premier volume paru en 1881. Encore un information erronée.
Ensuite, la publication s’est échelonnée sur plusieurs années, ce qui réduisait d’autant les moyens de contrôle de ce pauvre homme sur ce qui était dit, convenons-en.
Pauvre Monsieur Court, vous êtes vraiment désolant.
1881-1885.
Paru.
Est-ce dans Nuit blanche que Bernard-Henri Lévy évoque ses discussions avec Mitterrand sur Aragon (Aurélien)et Drieu La Rochelle (Le feu follet) ?
Et s’il meurt en 1880, comme le dit Auge, ou aprés, comme le disentd’autres sources, celles-là plus récentes, comment imaginez-vous que, sans Arhives, un Communard se glisse sans archives dans la peau d’un chef de la Surete, personnage qu’en principe il abomine le plus?! Tout le monde n’est pas Courtil de Sandras! La date de la premiere des Mémoires -elle est ici!-reste 1881-1883 .ce n’est pas enorme comme délai, qu’on le fasse mourir en 1880 ou un peu apres. MC
Archives
Maintenant Monsieur Marc Court, vous tripatouillez les dates. Décidément rien ne vous arrête. Jamais vu un escroc pareil, chercheur de café concert, on se croirait chez Courteline. Les vrais spécialistes trancheront. Comptez sur moi.
renato est formidable. Je l’aime beaucoup aussi. Mais il ira en Enfer pour sa mécréance s’il continue à s’obstiner. C’est comme ça et je ne plaisante pas. C’est de mon devoir de l’en avertir. Aucun mécréant n’est au Ciel. Évidemment.
En tant que vrai spécialiste, je peux trancher, Chaloux, si vous m’y autorisez.
Le problème n’a rien à voir avec « les archives », mais précisément ce qu’on fait de ces archives. Mon pauvre Court, vous ne connaissez pas même les premiers mots de votre métier. Toutes les sottises que vous énoncez jettent un voile noir sur une certaine recherche française. Je connais des épiciers qui exercent mieux leur métier. Scandaleux! Argent public…
Je me demande ce que je vais manger ce soir…Un gratin dauphinois, peut-être….
je déplore que certains travaux soient surcotés et souvent considérées comme chefs-d’oeuvres alors qu’elles ne sont que des objets que ni le travail, ni la technique, ni l’invention n’ont nécessité une once de talent.
Les personnes qui achètent de l’art s’en foutent d’acheter un » chef-d’œuvre » comme vous l’écrivez,B.
Il s’agir plutôt d’un phénomène de mode.
Regardez les prix complètement fantaisistes de soit disant » steet art ». Le moindre inconnu peut atteindre facilement 10 000 euros ( sans les frais ) en salle des ventes.
Dans 10 ou 15 ans cela vaudra même pas un kopeck.
Il s’agit plus d’ une fluctuation de marché que d’évaluation de « valeur » artistique.
Par contre les œuvres d’art qui marquent des moments artistiques importants ou décisifs seront toujours recherchées et maintiendront ou augmenteront leur cote.
Je regarde un maximum de ventes et les résultats. C’est facile et aisé sur internet.
Bref,B, il ne faut pas confondre la spéculation fluctuante à court, moyen ou long terme avec la valeur historique et esthétiques permanente des œuvres d’art.
C’est vous qui au contraire, avec une obstination qui serait touchante si elle n’était stupide , vous obstinez à ne rien comprendre, et à confondre les Mémoires avec un vulgaire feuilleton à quatre sous. Pour le reste , j’ai simplement comparé deux sources différentes donnant un écart, l’une ancienne , 1900-1907, l’autre moderne, et je les donnais en raison de cette différence. J’aurais très bien pu choisir de la méconnaître, et cela eut été pour le coup un tripatouillage.Mais on ne m’a pas appris à escamoter comme un prestidigitateur les difficultés .Tant pis si cela vous gêne. J’ attends vainement depuis tout à l’heure une réaction intelligente aux arguments de fond j’ai souleve, je sais maintenant qu’elle ne viendra pas. En revanche J’apprends que je n’ai « rien lu, que je suis « un imposteur » , etc. Je vous laisse donc vous complaire à évoquer « les voiles noires de la recherche française « dont je suis paraît-il le peu estimable représentant, mais je maintiens que vous êtes parfaitement, totalement, intégralement, idiot! MC
Monsieur Court, quand je constate qu’aucune interrogation ne se présente au peu que vous avez d’esprit sur l’écart éventuel entre d’hypothétiques archives utilisées et le texte final rédigé par un tiers, je maintiens que vous ne savez pas le premier mot de votre métier. Avant de rédiger cette « recension », avez-vous consulté ces archives? Où sont-elles? Comment pouvez-vous prétendre statuer sur la véracité d’un texte écrit par un romancier si vous ne les connaissez pas? Vous ne savez pas plus réfléchir que travailler. Vous êtes un escroc doublé d’un imbécile.
On ne m’apprendra pas mon métier, et j’ai donné sur les origines de ces documents les précisions désirables. Pour le reste« Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet » disait ce Georges Courteline…
Je ne m’en tiendrai pas là, Monsieur Court, je déteste les imposteurs. N’importe quel lecteur habitué à lire de véritables chercheurs sera édifié par vos propos. Quant à passer pour un imbécile auprès d’un crétin tel que vous, je trouve cela préférable à tout.
Non, on ne vous apprendra pas votre métier. Manifestement personne ne serait en mesure de vous l’apprendre.
Marguerite Duras
Suer dit-elle
« Ce fut un véritable événement que cette chaleur-là. Il ne se passa rien d’autre. Il fit chaud, ce fut tout, dans toute l’Italie. On parla de quarante-sept degrés à Modène. A Florence combien fit-il ? Je ne sais pas. Pendant quatre jours, la ville fut en proie à un calme incendie, sans flammes, sans cris. Angoissée autant que par les pestes et les guerres, la population, pendant quatre jours, n’eut pas d’autre souci que de durer. Non seulement ce n’était pas une température pour les hommes, mais pour les bêtes non plus ce n’en était pas une. Au zoo, un chimpanzé en mourut. Et des poissons eux-mêmes en moururent, asphyxiés. Ils empuantissaient l’Arno, on parla d’eux dans les journaux. Le macadam des rues était gluant. L’amour, j’imagine, était banni de la ville. Et pas un enfant ne dut être conçu pendant ces journées. Et pas une ligne ne dut être écrite en dehors des journaux qui, eux, ne titraient que sur ça. Et les chiens durent attendre des journées plus clémentes pour s’accoupler. Et les assassins durent reculer devant le crime, les amoureux, se négliger. L’intelligence, on ne savait plus ce que ça voulait dire. La raison, écrasée, ne trouvait rien. La personnalité devint une notion très relative et dont le sens échappait. C’était encore plus fort que le service militaire. Et Dieu lui-même n’en avait jamais tant espéré. Le vocabulaire de la ville devint uniforme et se réduisit à l’extrême. Il fut pendant cinq jours le même pour tous. J’ai soif. Ça ne peut plus durer. Cela ne dura pas, cela ne pouvait pas durer, il n’y avait aucun exemple que cela eût duré plus de quelques jours. Dans la nuit du quatrième jour il y eut un orage. Il était temps. Et chacun, aussitôt, dans la ville, reprit sa petite spécialité. Moi non. J’étais encore en vacances. »
(« Le Marin de Gibraltar », 1952)
Quel réchauffement de la planète ?
1952, l’année de ma naissance !
Les sangs échauffés de Marguerite, l’effeuillée. J’ai soif.
Je vois avec un peu de tristesse que personnes n’a reconnu mon allusion sur « les dôme du Panthéon » et « le dôme du Val-de-Grâce ».
Mais c’est le début du « Père Goriot » bien sûr, avec la description saisissante de la pension Vauquer.
Elle est située à quelques centaines de mètres du Panthéon.
* Je vois avec un peu de tristesse que personne n’a reconnu mon allusion au « dôme du Panthéon » et au « dôme du Val-de-Grâce ».
Comme nous parlions récemment des polémiques de naguère entre Dustan et Didier Lestrade, je vous signale que ce dernier publie ses mémoires.
Je vous résume l’article : il dit du mal de tous ses amis.
Ça peut faire un utile contrepoint au mémoires de Monique Lévi-Strauss et compléter vos lectures de vacances.
Ne soyez pas triste, à la fin, delphine de nucingen et nastasie de restau je crois s’en tirent pas trop mal. Mes souvenirs sont vagues, désolé, FL… Vos devoir de wakance son tro dure je vas pas vériphié sur wiki yep – bàv,
nb/ une « raclée » pour ma rachida à la cakette de trump, je viens de voir !… euh, la grève va finir, alors, tu croiv ?
Les mémoires de Lestrade sont à lire pour tout connaître sur les secrets du Marais. C’est pire que « Les Mystères de Paris » (Eugène Süe, publiés entre 1842 et 1843)
J’en profite pour redonner une citation de Guillaume Dustan. C’est le dernier paragraphe de « Dernier Roman », 2004.
« Ce livre n’aura aucun succès, c’est plus que clair, je m’en superbranle, Hare Krishna ! Oui car j’ai toujours eu un faible pour celui du milieu, entre la création et la destruction, je conserve. Et puis maintenant j’ai envie d’être vieux et malade, encore plus vieux et encore plus malade, avec mon Petit Suisse à moi, on aura des poules, des ânes, des dindons, des agneaux, des porcelets qu’on vendra, et des petits veaux, et ils auront tous un nom bizarre comme « Gruyère ». Et moi je pleurerai tout le temps comme je sais si bien faire quand je suis malade. »
* aux mémoires
Je vous l’avais dit. Le Chaloux crâme facilement par temps de canicule. Il faut l’arroser longtemps sinon les braises reprennent vite.
* Eugène Sue
Ici environ 15°. Combien là où vous êtes ?
« Faute de grives … on mange des grues ».
Octave Mirbeau, Le portefeuille.
« il y a des moments dans l’histoire où l’on aimerait pouvoir dire : je n’étais pas là. »
https://www.italiancomics.it/upload/images/protagonisti%2891%29.jpg
La France a connu aujourd’hui à 12h 45 un pic de consommation d’électricité à 57942 MégaWatt, causé par la montée en puissance des systèmes de réfrigération et de climatisation.
Qu’en sera-t-il demain ? Le réseau sera-t-il capable de fournir encore plus de puissance avec de surcroit des lignes aériennes dilatées et des transformateurs chauffantes comme jamais.
La réponse demain.
chauffant
Les chaleurs caniculaires peuvent représenter un danger réel pour l’intégrité physique et le bon fonctionnement des lignes électriques aériennes en France, comme ailleurs. Voici pourquoi et comment :
—
🔥 1. Dilatation des matériaux et affaissement des câbles
Lorsqu’il fait très chaud, les câbles métalliques (souvent en aluminium ou en alliage d’aluminium-acier) se dilatent, ce qui les fait s’affaisser davantage entre les pylônes.
Si la température dépasse certaines limites, l’affaissement peut devenir critique :
Risque de contact avec la végétation ou le sol (surtout si l’élagage n’est pas à jour)
Risque de court-circuit ou d’incendie
—
⚡ 2. Réduction de la capacité de transport (ampacité)
Plus il fait chaud, plus il est difficile pour une ligne de dissiper la chaleur générée par le passage du courant.
En période de forte demande (ex : climatiseurs en été), cela peut mener à une surcharge ou forcer les gestionnaires (comme RTE) à réduire la puissance transmise, ce qui peut limiter l’approvisionnement.
—
🔥 3. Risques d’incendie
En cas de chute d’un câble ou d’un arc électrique dû à l’affaissement, la chaleur et la sécheresse peuvent provoquer des feux de forêt ou de végétation.
C’est un risque bien connu dans le sud de la France ou les zones boisées.
—
🧯 4. Fragilité accrue des équipements
Les composants comme les isolateurs, les transformateurs ou les connexions peuvent vieillir prématurément à cause des températures élevées.
Une chaleur excessive peut causer des ruptures de matériaux, en particulier sur les équipements anciens ou mal entretenus.
face au cynisme des masses populaires et de leurs élites, j’ai eu froid toute la journée.
Je lirai avec intérêt les Mémoires de Didier Lestrade, qui était joli garçon quand nous nous sommes croisés au Gai Pied, dans les années 1980…
Vous êtes plus qu’ennuyeux, pour rester poli! J’ai cité date de 1900-1907 dans mon message de 15h 31 Auge , si je n’ai pas dit que c’était le maître d’ Œuvre du Larousse Encyclopédique de la même époque, dont les sept volumes sont ici. Cela vous suffit comme référence sérieuse? Pour la seconde , probablement erronée quoique plus récente, je l’abandonne à votre sagacité. trouvez la vous même! Entre temps, on a pu exhumer une autre date pour la mort de Claude: Janvier 1880. Cela vous suffit-t-il? « L’imposteur, « à ce qu’il paraît… MC
Face aux masses de bêtises de la Gigi, on n’a ni chaud ni froid !
cité à la date
La neutralité atmosphérique est un plat qui se mange chaud par temps froids. Demain, il fera jour et soleil. BN, ma vieille puce !
Muriel Dacq ou Mireille Darc ?
Décidément, ce Marc Court est têtu comme une mule et tordu comme une moule !
Ça t’arracherait la gueule de reconnaître tes erreurs et de passer à autre chose après que le brave Chaloux t’a démasqué pour de bon.
Tu connais sans doute le professeur Cripure de Louis Guilloux, la risée de l’université qui eut une fin tragique dans « Le sang noir » du grand auteur breton Guilloux
Continue de nous faire rire comme Cripure mon Court-qui-pue mais tâche de ne pas finir comme lui.
On ne rit pas. En tout cas, pas moi.
Arrête de boire, Rose, et va te coucher sinon les deux éléphants roses qui t’accompagnent vont finir par t’assommer de leurs trompes !
LUTTE FINALE
J’offre, aux combattants littéraires ici présents, une paire de gants de boxe apte à en finir une fois pour toute au profit du bonheur climatisé entre intellectuels assagis.
Gants en cuir du Goulag, main droite gravé « Vérité », main gauche « Mensonge ».
Ecrire au patron qui transmettra. Au travail, camarades !
Le « brave Chaloux » , ainsi que vous l’appelez tout seul , car il n’y a que vous pour cela , n’a rien démasqué du tout..Il s’obstine à caricaturer un métier et des recherches auquel visiblement , il ne comprend rien! Aussi Je clos ici cette discussion oiseuse et stupide, qui d’ailleurs nous éloigne du sujet central. Accessoirement, on notera que le supplément à la notice Andrieux , dû à votre serviteur et tiré des contributions d’ Auge, Gd Larousse cité, ( mais oui!) n’a pas produit l’ombre d’une réaction de rejet. Je serais vous, je me demanderais bien pourquoi , avant d’invoquer à charge le fantôme de Cripure… MC
Comme si citer un Larousse de 1907 était une référence sérieuse pour un chercheur contemporain. Je passe mon temps à lire des ouvrages de recherche, je n’ai jamais vu un tel clampin. Je maintiens que que Court l’imposteur n’a jamais ouvert les mémoires de Monsieur Claude. J’irai jusqu’au bout de cette histoire lamentable.
« les Mémoires de Lestrade » Il y a un petit côté Sherlock Holmes dans cette appellation, même si ce n’est évidemment pas le même. Le Lestrade de Conan Doyle n’écrivant pas de Mémoires…. MC
Gants en cuir du Goulag,
J’imaginais mieux un combat au fleuret qui comme vous le savez servait aux entrainements ( ne tue ni ne blesse) et maintenant à l’escrime, MC conserve une élégance qui refuse les insultes grossières, quant à Chaloux ce genre de discipline devrait satisfaire son envie d’en découdre assez fréquente et qui met en doute l’integrité, l’honneteté intellectuelle des intervenants avec lesquels il a décidé de croiser le fer.
3. Risques d’incendie
ici un type qui s baladait sur une departementale avec un barbecue mal éteint dans sa remorque a réussi à semer quelques incendies sur son passage, mobilisant 3 canadairs, des pompiers( 600) qui ont connu quelques difficultés à maitriser ces feux simultanés qui ont décimé une bonne surface du massif des corbières. Attention aux mégots jetés!
L’acte de décès de M. Claude est parfaitement référencé.
https://www.babelio.com/livres/Chevrier-Photo-sur-demande/1764759
Prix goncourt du premier livre
L’ai lu mais n’y adhère pas
D’aucun sur le net ne s’explique pas que le jury du goncourt lui ai accordé ce prix.
le mien ne devrait pas tarder mais ne sera pas référencé et n’interessera personne, quel désespoir vécu à chaque minute de ma pauvre vie!
sommes croisés au Gai Pied, dans les années 1980…
Mince alors, vous ne l’avez pas machiné! J’aimais aussi les jolis garçons et muni d’un coeur d’artichaut j’en tombais évidemment amoureuse , la jeunesse est très sensible à la beauté physique, après nous nous attachons à d’autres aspects:Les acquis immobiliers, la richesse, la position sociale, la culture, la sobriété, la modestie, le caractère, le savoir-vivre… tout en conservant un oeil tout de meme sur la forme du sujet rencontré. Ceci dit, je ne rencontre personne, mon entourage proche est peuplé de figurants avec qui je ne lie. D’un autre coté si je me retourne , je constate avoir depuis toujours aimé la solitude, la solitude à vélo dans les feulles dorées des peupliers qui bordaient la Saulx, la solitude en mobylette à la recherche de la neige immaculée des champs du Perthois, avant cela les jeux solitaires de l’enfant qui passait son temps au bord et dans les paturages que l’Ornain recouvrait à la saison des crues. Actuellement je dirais tout de meme que cette solitude se transforme en esseulement qui gache un peu la sérénité du paysage.
Ce qui change en juillet, ministère de l’économie, Bercy:
fin du bouclier tarifaire sur l’énergie
Quelle bonne nouvelle! Avec cette saison chaude qui va durer jusqu’en septembre, bonjour la facture pour la clim! Tadei remarque que F Bayrou n’evoque jamais les problèmes d’écologie, en général pour le monde entier ces préoccupations pourraient se résumer par un » après nous le déluge! ». Il est impératif de continuer de croitre et d’encourager à une consommation effrénée. Et rien à espérer d’une contribution des plus riches pour financer quoi que ce soit.
https://www.oxfamfrance.org/communiques-de-presse/la-fortune-des-milliardaires-a-davantage-augmente-depuis-le-debut-de-la-pandemie-quen-une-decennie/ ( et le compte ne s’arrete pas à la fin de la pandémie, l’accroissement de cette richesse forme une ligne ascendante).
« Mince alors, vous ne l’avez pas machiné ! »
Jamais sur le lieu de travail, B !
de plus, les autres pigistes de Gai Pied, plus militants et se revendiquant activement de gauche, semblaient ne pas me trouver sympathique : mon destin a toujours été d’être à part…
« quel désespoir vécu à chaque minute de ma pauvre vie ! »
A non, vous n’allez pas jouer les Clopine, vous aussi !
M. Claude, c’était le mari de Madame Claude, Chaloux et MC ?
Les autre pigistes devaient sans doute venir de la bourgeoisie parisienne. Normal qu’ils se méfient d’un provincial issu de milieu modeste qui était l’illustration vivante du « quand on veut on peut »!
Bonne question JB. Personne ne connaît ces personnages autour desquels se disputent Chaloux et MC…
Rien dans mon attitude et ma façon d’être ne trahissait mes origines provinciales ou sociales, closer.
En revanche, mes camarades n’ignoraient pas que je travaillais aussi pour la mairie de Paris de Jacques Chirac…
Marguerite Duras
« La chaleur lacérait le cœur. Et seule lui résistait, entière, vierge, l’envie de mer ».
(« Les petits chevaux de Tarquinia »)
ne trahissait mes origines provinciales ou sociales, closer.
En revanche, mes camarades n’ignoraient pas que je travaillais aussi pour la mairie de Paris de Jacques Chirac…
Jazzi, il me semble que ces choses se sentent, un peu comme une senteur, un parfum. Les fils de prolo même s’ils sont intégrés à une classe sociale plus favorisée que celle de l’origine repèrent ceux qui sont issus d’une bourgeoisie sans que cette dernière ne s’affiche volontairement et inversement. Il existe probablement un tas de détails qui nous etiquettent.
Pour D, ne mangez plus de vieux harengs🐟
Monsieur Claude est incarné par Jean Poiret dans le film Lacenaire. C’est par le biais de ce film que je me suis intéressé au personnage.
Au sein de ma famille et à l’extérieur, j’ai toujours été sociologiquement et intemporellement inclassable, B.
Déjà au lycée.
En deux générations seulement, je me rattache directement au Second Empire : Mon père est né à Cannes en 1907, s’est marié à 40 ans et m’a eu à 45 ans.
Il est mort dix ans plus tard.
Il était le dernier enfant d’un père italien, né dans la région de Modène au début de la dernière moitié du 19e siècle, venu s’installer à Cannes à la fin du 19e…
Pas vraiment des prolétaires chez mes aïeuls paternels et maternels, B : petits propriétaires terriens, artisans, commerçants…
Ils auraient le savoir ou le soupçonner indirectement, JB.
Mais bien sûr, travailler pour Chirac (et probablement sans s’en excuser ni cracher dans la soupe) était un péché mortel…
C’est aussi par ce biais que j’ai lu (et relu) les mémoires de Lacenaire en quoi il faut bien reconnaître un grand livre.
Le comité de rédaction du Gai Pied était très drôle.
Beaucoup de folles flamboyantes et quelques spécimens de beaux mecs plus virils d’aspect dont Didier Lestrade.
Pour ma part, quelque peu distant, guère copinant, et m’étant quasi approprié les pages culturelles du Gay Savoir en fin de magazine, je devais déjà dénoter à l’époque…
Mais revenons au sujet avec ce témoignage de Ahmed Akkache
Kateb Yacine et Louis Aragon
« Un jour, en 1950 je crois, je fus délégué avec mon ami Bachir Hadj-Ali à un congrès d’intellectuels à Paris. Nous emportâmes avec nous quelques-uns des manuscrits de Yacine. Ayant rencontré au congrès le grand écrivain français Louis Aragon, nous lui avons remis, sans trop y croire le petit recueil de Yacine, en le priant de nous dire si c’était publiable.
Le lendemain matin, quelle surprise extraordinaire ! Aragon vient nous voir, les bras levés : « Mes chers camarades, c’est un génie que vous avez-là, un futur grand écrivain dont le monde parlera ».
Voyant notre scepticisme, Aragon reprit : « Je vous assure que les poèmes de ce jeune homme dénotent un très grand talent. La preuve d’ailleurs, cette semaine je vais consacrer un numéro spécial de mon journal aux textes que vous m’avez donnés ».
Cette fois nous étions convaincus. « Les lettres françaises », le plus grand journal littéraire de France qui fait un numéro spécial sur Kateb Yacine ! Quelle magnifique nouvelle ! »
Chaloux (8h59) dit : Monsieur Claude est incarné par Jean Poiret dans le film Lacenaire. C’est par le biais de ce film que je me suis intéressé au personnage.
Mais dans ce film, Jean Poiret incarne le chef de la sureté Allard (poste qu’il occupa de 1832 à 1848). Le procès de Lacenaire eut lieu en 1836. Antoine Claude fut chef de la sureté de 1859 à 1875.
On s’en fout on s’en fout dit le chœur.
Peut-être que Rosanette nous parlera de son roman le plus célèbre, « Nedjma » (1956) ?
https://www.facebook.com/watch/?v=241040687841196
» « les Mémoires de Lestrade » Il y a un petit côté Sherlock Holmes dans cette appellation, même si ce n’est évidemment pas le même. Le Lestrade de Conan Doyle n’écrivant pas de Mémoires »
Il vient de faire l’objet d’une publication en deux volumes dans la Pléiade dans une édition d’Alain Morvan avec la collaboration de Claude Ayme, Baudouin Millet, Alain Morvan et Mickael Popelard.
Hélas comme le note l’auteur du site « Catalogue critique de la Bibliothèque de La Pléiade », il n’y a pas d’index d’aucune sorte : ce qui est bien dommage.
« Mince alors, vous ne l’avez pas machiné! J’aimais aussi les jolis garçons et muni d’un coeur d’artichaut j’en tombais évidemment amoureuse , la jeunesse est très sensible à la beauté physique, après nous nous attachons à d’autres aspects:Les acquis immobiliers, la richesse, la position sociale, la culture, la sobriété, la modestie, le caractère, le savoir-vivre… »
On dirait du Balzac.
Jazzi, de mon côté, côté paternel des ouvriers, des prolétaires pur-jus. Côté maternel, des prolos aussi mais plus campagnards. Une promo de prolos. Ce qui me surprend encore est que malgré cela, avec du recul, je m’aperçois qu’ils étaient différents des gens qui nous environnaient.
» « les Mémoires de Lestrade » Il y a un petit côté Sherlock Holmes dans cette appellation, même si ce n’est évidemment pas le même. »
Entre les Mémoires de Vidocq et ceux de Lacenaire c’est sûr que la concurrence est rude.
« après nous nous attachons à d’autres aspects : les acquis immobiliers, la richesse, la position sociale, la culture, la sobriété, la modestie, le caractère, le savoir-vivre… »
Et c’est ainsi que vous finissez seule, B !
Bien vu, IMD, il s’agit d’un raccourci de la mémoire. J’ai dû plutôt aller à M. Claude par le biais des mémoires de Lacenaire. Quoi qu’il en soit, l’auteur des mémoires de M. Claude, qui n’est donc pas M.Claude, affirme bien que Claude a connu Lacenaire (sans doute en participant à l’enquête comme subalterne). Né en 1803, il n’est pas devenu chef de la sûreté après une vie d’oisiveté.
Je communiquerai ce qu’en dit l’histoire de la police chez Bouquins, dès que j’aurai remis la main dessus.
Il y a eu aussi une aristocratie prolétarienne, B.
« Je communiquerai ce qu’en dit l’histoire de la police chez Bouquins, dès que j’aurai remis la main dessus. »
Demande à JJJ, Chaloux !
Rien à foutre de la Gigi. D’ailleurs, s’il n’en profite pas pour m’accabler, il doit y avoir une raison…
Hurkhurkhurk !
Reste que les mémoires de Canler (Le temps retrouvé) est un livre exceptionnel.
Le pauvre Boualem Sansal vient d’être condamné en appel à 5 ans de prison.
Espérons qu’il n’en fera que 2 et sera libéré pour bonne conduite.
On ne mange jamais assez de petits harengs frais. D’une part c’est excellent pour la santé (oméga 3), d’autre part c’est bon. En plus c’est particulièrement pas cher.
Je ne parle pas des gros harengs, contenant possiblement trop de métaux lourds, ni des harengs fumés et/ou salés, mauvais pour la santé si consommés fréquemment.
Passons pour le rollmops dans le vinaigre.
Le mieux c’est le tout petit harengs frais. Essayez, c’est vraiment bon.
« il doit y avoir une raison… »
Oui, le veinard, il ne sort plus de sa piscine !
Jazzi, qui est un homo à part entière, se croit entièrement à part dans son milieu plein d’homos !!!
Comme quoi, Monsieur Barozzi fait de l’humour comme Monsieur Jourdain fait de la prose.
Sans le savoir, le bougre !
* Il vient de faire l’objet d’une publication en deux volumes dans la Pléiade dans une édition d’Alain Morvan avec la collaboration de Claude Ayme, Baudouin Millet et Mickael Popelard.
Ce n’est pas moi qui fait de l’humour mais la vie, cette grande plaisanterie, Armand Con… !
Etranger partout et partout chez moi, depuis mon nom de Venise…
Un, B ne « finit » pas,
Deux, elle fera de belles rencontres amicales et plus si affinités…
« elle fera de belles rencontres amicales et plus si affinités… »
La veinarde, qui passe ses journées à la plage !
Comment va faire et alii, on ne peut plus fumer nulle part ?
10h18 jazzi: mon post comporte une part de vrai et un peu d’ironie. Je ne suis pas vénale, toujours un peu attaché au physique à quoi se sont ajoutées avec l’âge d’autres attentes. Comprenez qu’à 66 ans, sur le marché du bonhomme, les profils ne sont pas souvent des plus attrayants.
D, j’ai entendu sur radio classique l’annonce, j’espérais qu’il obtiendrait un peu de clémence. Un journaliste sportif français vient d’être condamné à 7 ans en Algérie pour apologie du terrorisme.
Vidocq est ( également) apocryphe, Lacenaire , c’est bien de lui. En parler comme d’un grand livre se discute, mais il paraît que discuter est interdit. Par un petit dictateur en herbe, quelque peu égaré dans un Labyrinthe filmico-litteraire . Oui Holmes est dans la Pléiade, mais le fallait-il? Il y’a beaucoup de bonnes éditions. Ne pas négliger Gaboriau, dont l’influence est séminale sur Doyle, quoi qu’il en ait dit plus tard. On se contentera donc pour Vidocq de signaler aux curieux le petit in 12 rédigé au moment de sa mort par un Normalien, qui propose une vision non romancée de sa vie.´On ajoutera, pour les esprits un peu trop pressés de condamner , que Georges Dumezil avait une grande estime pour le Larousse 1900-1907. Et que Je partage ce point de vue dans la mesure où, après 1920. la Maison Larousse fait le choix de diviser ses notices par 10 ; 4 lignes pour Andrieux, autant pour Claude dans le Larousse Encyclopédique de 1960-1972 , sans effort particulier de compréhension ! C’est donc dans le 1900-1907 qu’il faut chercher ou la liste des Rois Incas ( Dumezil), une histoire fiable du Royaume de Lombardie , meilleure , comparaison faite,que l’ Universalis ( myself!) une notice d’une trentaine de lignes sur Andrieux , ou une autre sur Claude, moins bien servi puisque dignitaire de l’Empire! D’où il appert que la condamnation est ici hors de propos, ledit Larousse ayant ses défenseurs, et l’on voit pourquoi, lesquels sont aussi ses utilisateurs, alors que le Procureur Ch., condamnant par principe, n’y connaît à peu près rien. Laissons-le braire! MC
Je vous souhaite de rencontrer l’âme soeur, B.
A la plage, on peut mieux juger le bonhomme sur pied !
Pour le reste, à vous de jouer…
un conseil de lecture pour ceux qui voudraient rester des esprits libres, un best seller salué par Noam Chomsky et John Maersheimer :
https://www.amazon.fr/Comment-lOccident-amen%C3%A9-guerre-Ukraine/dp/099107677X
on peut écouter l’auteur de ce livre ici :
j’ai écrit à ce psy pour l’inviter à faire une consultation groupée du le blogapassou (passou inclus), je lui ai dit que je paierai pour le temps passé, j’attends sa réponse :
pour les amateurs de cinéma : un film sur la RDL va sortir à la rentrée, tous à vos écrans :
pour les nombreux communistes participant au blogapassou (passou inclus) un bel exposé sue le monde actuel par une responsable du parti communiste anglais :
Court peut m’insulter, sa manière d’envisager la recherche est hallucinante et ridicule. Un Larousse de 1907 peut servir d’objet de recherche, mais certainement pas de référence.
L’écrivain Florence Delay, membre de l’Académie française, est morte.
La gauche, ne comprend jamais que la priorité en politique est de rester crédible. Face à une enquête sur un réseau de corruption au ministère des Transports, la situation de Pedro Sánchez est devenue particulièrement difficile. En fait, il devrait démissionner, mais il reste à la tête du pays sans majorité, arguant que céder le gouvernement à la droite serait « une énorme responsabilité ». Derrière cette affirmation se cache la stupide conviction que la gauche est moralement supérieure à la droite, croyance qui n’est pas propre à la gauche espagnole. Le Premier ministre espagnol reste donc droit dans ses bottes sans tenir compte du fait que l’expérience italienne a montré que se tenir moralement supérieure à la droite c’est une erreur suicidaire.
Oui , surtout quand on ne sait pas de quoi on parle, une fois de plus! Apprécions tout de même a sa juste valeur une levée partielle de la condamnation qui rend encore plus bizarre la fin du verdict. « Un Larousse du XIX peut servir d’objet de recherche, mais non pas de référence ». Il faudrait savoir. Ça ne peut pas être l’un et l’autre ! Qui dit d’ailleurs que je l’ai recopié sans critique?!
Rarement vu autant de malhonnêteté intellectuelle, quel minable ce Court…
De plus, il ne sait pas lire. En effet, cela ne peut être l’un et l’autre.
ROBERT BRESSON
Jeanne monte au bûcher
« C’est le privilège du cinématographe de remettre au présent le passé. » déclare Robert Bresson dans la préface du scénario du Procès de Jeanne d’Arc, publié au Mercure de France. Grâce à son film (1962), avec Florence Delay dans le rôle titre, revivons les derniers instants de notre héroïne, le 29 mai 1431, en présence des hautes autorités anglaises, représentées par le comte Warwick, et de l’évêque français Cauchon …
LA PLACE DU MARCHÉ
Des soldats anglais, en grand nombre, contiennent la foule. Jeanne, dans sa chemise de suppliciée, pieds nus, est debout devant la tribune. Les frères Martin et Isambart l’entourent. Derrière elle, le bourreau.
JEANNE
Je demande à avoir la croix.
Le frère Isambart part la chercher à
l’église voisine.
Un soldat anglais fait une petite croix de
deux brindilles et la donne à Jeanne qui la
serre contre sa poitrine.
JEANNE (tombant à genoux)
Je me recommande à Dieu, à la Bienheureuse Marie, à tous les saints. De ce que j’ai fait et dit, je ne charge ni mon roi ni personne. Je salue tous ceux qui sont présents.
Warwick fait un signe à l’huissier qui
Aussitôt s’avance vers Jeanne.
JEANNE (couvrant la petite croix de baisers)
Saint Michel, saint Michel, sainte Catherine, sainte Marguerite !
Précédé du bourreau, suivie du frère
Martin, encadrée de soldats anglais, elle
s’avance rapidement vers le bûcher. On la
moque, on l’insulte sur son passage, on lui
Fait un croc-en-jambes.
Elle monte l’échelle. Elle arrive sur la
Plate-forme.
Le bourreau et son aide l’attachent au
poteau, puis allument le feu.
Ils y jettent les vêtements et les objets de
Jeanne. La foule s’est tue. On entend tinter
la cloche d’une église lointaine.
Le feu crépite et gagne peu à peu tout le
bûcher.
Le frère Isambart apporte en courant la
grande croix que le frère Martin lève au
niveau de Jeanne.
JEANNE (d’une voix ferme)
Les voix que j’ai eues étaient de Dieu. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait par le commandement de Dieu. Non, mes voix ne m’ont pas déçue. Les révélations que j’ai eues étaient de Dieu.
Elle tousse, suffoque.
Le cardinal, l’évêque, les prélats anglais
et français, tous les occupants de la tribune
se lèvent d’un seul mouvement. La chaleur
devient intolérable. Le bourreau et les frères
Martin et Isambart se reculent. On entend
un ronflement terrible.
JEANNE (poussant un cri)
Jésus !
Elle disparaît dans la fumée des flammes.
Quand le feu s’apaise, tout le monde est
Encore figé. Seul, un chien circule à travers
la foule. Puis des pigeons se posent sur le
toit de la tribune et s’envolent. Sur les restes
du poteau calciné et fumant, visible maintenant,
la chaîne qui contenait Jeanne est vide.
(Roulement de tambours.)
(© Éditions du Mercure de France, 2002)
https://www.lelezarddeparis.fr/tous-coupables
« A normal family » film coréen
Ok avec toi JB, mais je te trouve un peu timide dans ton appréciation. C’est vraiment un film très au dessus de la moyenne dont les acteurs sont exceptionnels. Les crétins qui attribuent les étoiles dans le tableau de L’Officiel se sont plantés; il aurait fallu trois ou quatre étoiles !
Qu’en pense Chantal?
pour se donner une idée du monde dans lequel nous allons ce livre de Benjamin Abelow « Comment l’Occident a amené la guerre en Ukraine » est assez éclairant.
jusque-là il existait de trouver en librairie des livres les plus foutraques du genre ceux qui diaient que le 11 septembre n’avait jamais existé, ou que c’était la CIA qui avait commis ces attentats.
les bouquins les plus fous, les plus complotistes, conspirationnistes, même ceux qui défendaient les thèses négationnistes etc… on les trouvait en librairie.
même plus, je me souviens d’un temps où je passais beaucoup de temps chez Maspero, on y trouvait des livres qui défendaient des trucs indéfendables genre le lyssenkisme.
à tel point que je pensais que plus rien ne pouvait être subversif ou transgressif, que nous vivions dans des sociétés qui pouvaient encaisser tous les discours même les plus chtarbés.
hé ben non ! ce livre dont Noam Chomsky dit « les faits passés en revue méritent d’être mieux connus de tous. »
ce livre qui est salué par d’anciens ambassadeurs, des militaires et même John Maersheimer himself dont on ne peut pas soupçonner qu’il soit un dangereux terroriste…
hé ben ce livre n’est pas diffusé en librairie : heureusement qu’il existe amazon, maintenant qu’il est traduit en plusieurs langues il s’en est vendu des centaines de milliers d’exemplaires !
cela signe le grand retour du discours transgressif, le truc qui ne doit pas être diffusé, qui représente un danger etc… c’est génial non ?
nous nous retrouverons exactement dans la même situation que les chinois et les iraniens ! ou l’époque de Franco quand il fallait cachait les recueils de poèmes de Neruda sous peine d’être pris par la police !
on se retrouve comme Kundera quand il vivait en Tchécoslovaquie soviétique !
perso je trouve ça absolument génial parce que c’est sous Franco les poèmes de Neruda étaient les plus puissants !
la vérité devient plus puissante quand elle est interdite !
même pour Céline on se demande s’il faut publier ses pamphlets.
certains disent oui parce que cela permet une prise de conscience.
pon dit aussi que les gens sont adultes et ils sont assez grands pour faire la différence par eux-mêmes.
c’est pour ça qu’on paye des profs et qu’on envoie les gamins à l’école.
tous ces critères sur l’esprit critique etc.. disparaissent comme par miracle pour un bouquin dont le titre est « Comment l’Occident a amené la guerre en Ukraine ».
je pense que Macron et Glucksmann n’ont pas encore dû percuter de savoir que les gens pouvaient acheter ce bouquin sur internet sinon ils seraient bien capables de faire fermer amazon…
Les Coréens imitent les Japonais, dear Closer, pénibles nouveaux riches, la tête un peu grosse. Lancer de dictionnaires entre dear Chaloux et Mr Court, lisez Larousse, jamais Robert, trop vulgaire, disait mon aimable grand-mère. Cet exemplaire 1910 est bien attractif, à combien aux puces chez dear Pablo ? Dumézil rachetait les livres qu’il ne trouvait plus dans ses piles, les héritiers ont dû bien s’énerver avec les doublons.
comme il dit pedro déjà ?
amazon c’est tous des PPPPPPPPPPPP
on se demande s’il faut publier
comme pour les films tournés sous le troisième reich, dear Puck. Uniquement visibles si précédés d’une introduction par un spécialiste. la plupart des spécialistes étant morts ou incompétents, impossible de voir ces films. Mandez-nous lorsque vous les aurez vus, essayez de ne pas sauter de ligne dans vos réponses.
l’esprit des Lumières… la France de Voltaire…
fini tout ça, va falloir s’y habituer.
nous sommes entrain de passer de la France de Voltaire…
à la France de pedro…
dear filou, no please !
vous me parlez des trucs du 3è Reich alors que moi je vous parle de l’entrée de l’Europe dans le 4è Reich !
ne confondons pas les reich svp !
non seriously vous me parlez d’une guerre qui s’est terminée depuis 80 ans et moi d’une guerre en cours en Europe.
là nous sommes dans le direct live !
sérieux vous avez vraiment un gros problème pour classer les catégories de jugement.
Mr Court il va aussi me dire « rien de nouveau le soleil on a aussi édité sous le manteau les trucs de Pascal.. »
non là on parle d’aujourd’hui, now, apocalypse now !
« un peu timide dans ton appréciation. » (closer)
A bon !
Qu’est-ce qu’il te faut de plus ?
« une radiographie subtile de nos sociétés en perte de toutes valeurs morales »
« Du grand cinéma coréen pour un film que l’on se prend comme un violent coup de poing dans la gueule »
« Salutaire ! »
now ça veut dire un bouquin qu’on refuse de diffuser parce qu’il contredit les narratifs de nos gouvernants actuels !
genre quand Macron dit « il y a un agresseur et un agressé ».
en fait il ne le dit pas, il l’impose ! et il supprime tout ce qui pourrait dire le contraire, comme pedro !
je veux dire nous vivons aujourd’hui dans un monde pedrotesque !
même Orwell à côté c’est les aventures de Bridget Jones !
« une radiographie subtile de nos sociétés en perte de toutes valeurs morales »
oui ça porte un nom : le nihilisme.
ça sert à rien d’aller voir des films il suffit de lire mes commentaires !
Alors, voyons. Nous nous trouvons au Jardin d’Éden (qui serait aujourd’hui, selon certains, au fond du golfe Persique). Il y a l’interdit que nous connaissons bien, et Adam, qui est encore à l’adolescence (cerveau inachevé), cueille une Pomme et la mange ; le propriétaire du jardin s’énerve et Adam, garçon d’une moralité irréprochable, accuse Ève de lui avoir donné la pomme ; la pauvre femme, craignant une punition sévère et voulant en même temps protéger son idiot de camarade de jeu, regarde autour d’elle, voit un serpent et rejette la faute sur lui : « C’est le serpent qui m’a tentée ».
La tradition aussi est une invention du XIXe siècle. Les costumes traditionnels, par exemple, sont nés et se sont développés à partir du XIXe siècle, accompagnant les révolutions esthétiques et culturelles que furent le romantisme et le nationalisme. L’industrie moderne a diffusé leurs styles, le tourisme a confirmé leur importance. Aujourd’hui, il suffit de se rendre dans les villages d’Alsace ou de Sicile pour assister à des célébrations et à des fêtes au cours desquelles hommes et femmes affichent leurs anciennes traditions paysannes en s’habillant de vêtements dont les couleurs, les styles, les longueurs et les tenues ont été codifiés il y a à peine deux siècles.
Oui, Renato, on le voit dans les Confessions d’ Arsène Houssaye, avec le retour dans Molière des costumes de médecin, je crois . Bon , je n’interdis pas de penser qu’il exagère un peu..,Et ça va durer au moins jusqu’à Jean Meyer incius…
renato a raison.
Je vais faire un tour dans les bois de Chaville pour voir s’il s’y trouve des abrutis en train de courir par 39° et je reviens vous dire.
Te vexe pas JB! Ce qu’il est susceptible…
Le côté tragédie familiale avec un affrontement d’acteurs exceptionnels n’apparaît pas vraiment dans ton commentaire. Moi c’est ce qui m’a frappé en priorité.
Mais il est très bien ton commentaire, JB. Si ça se trouve, Chantal ne fera pas mieux…
Nous sommes impatients, D.
puck s’est relevé de son coup de chaleur, plus remonté que jamais!
Mais s’il croit que je vais suivre une recommandation de Chomsky, il rêve!
Son visage de bolchévique apparaît de plus en plus clairement. Il doit porter un couteau entre les dents. Je me demande s’il dort avec, ou s’il le pose sur sa table de nuit…Je suis peut-être indiscret.
Allons ! Absolution pour ce « monde Pedrotesque! ». MP
Eh bien j’en ai trouvé un, un seul.
Trentaine d’année, il ne risquait pas énormément. A 60 balais, ce serait risquer sa vie, tout simplement.
PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine) devient hystérique avec la canicule (et les mauvaises nouvelles qui se succèdent pour Poutine).
Reste que les mémoires de Canler (Le temps retrouvé) est un livre exceptionnel.
Chaloux dit: 1 juillet 2025 à 10h27
On peut les télécharger gratuitement, en 2 vol., sur archive.org (édition de 1882), ainsi que celles de Vidocq et celles de M. Gisquet, « ancien préfet de police ».
*
lisez Larousse, jamais Robert, trop vulgaire, disait mon aimable grand-mère. Cet exemplaire 1910 est bien attractif, à combien aux puces chez dear Pablo ?
Phil dit: 1 juillet 2025 à 15h50
Gratuit sur archive.org ou gallica.fr
(N’empêche qu’on trouve de plus en plus de dicos Larousse ou Robert d’occasion, à des prix dérisoires, preuve que les jeunes s’en foutent de plus en plus de la langue française).
Il fait maintenant 16°C, dans la journée, nous avons atteint 22°C. L’après-midi, touché les 2 590 mètres. Dans l’ensemble, je ne me suis pas fatigué. J’ai rencontré plusieurs vieilles connaissances et deux novices enthousiastes — trentenaires, je crois — : le paysage, la fraîcheur. Avec les premiers, échanges de politesses et souvenirs d’excursions dans d’autres montagnes. Curieux de savoir pourquoi les novices (un couple) ont choisi la montagne pour leurs vacances : ils ont vu à la télévision l’effacement de Blatten suite à l’effondrement du glacier Birch, et impressionnés par une telle puissance, ils ont décidé d’observer de plus près les Alpes. Maintenant un Risotto aux champignons, après on verra.
Canler se trouve aussi dans son tirage d’époque
, me semble-t-il. Lequel, selon l’état , ne revient pas une fortune. Et le papier en est beau. MC
renato a raison de manger du risotto aux champignons.
Euh. On peut savoir quelles sont les mauvaises nouvelles pour Poutine ?
Jazzi, autrefois , à la cathédrale de Strasbourg, pas loin de l’horloge astronomique, sur un pupitre, je crois me souvenir d’un livre des actes du procès (qui valent le détour). Je crois aussi avoir lu que Rousseau les avait emmené en voyage.
« « Courtois et chaleureux » : le rendez-vous secret de Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella
INFO LE PARISIEN. L’ancien président a reçu le président du Rassemblement national ce mardi matin lors d’un café d’une heure dans ses bureaux parisiens. »
Qu’est-ce qu’ils complotent ces deux-là ?
Une gouvernance à l’italienne !
Renato, merci pour la partita, très appréciée parce que très « nature ». Ja la réécouterai.
Oui
Poutine ? A l’instar de renato, tout baigne ; il prend un bain de soleil et fait quelques longueurs cul nu en mer Arctique, le réchauffement climatique et le grand dégel des ressources sont pour lui une bénédiction, à tous égards … si seulement le reste du monde pouvait ne pas exister qu’il dirait Bibi la Fripouille
Jazzi, j’ose espérer que tu ne t’es pas promené torse nu dans les espaces publics parisiens, comme certains indécents se sont permis de le faire ?
Canicule en France et fraîches températures au… Sahara africain !!!
Les voies du Climat sont encore plus impénétrables que celles du Seigneur !
Psaume 140
01 Seigneur, je t’appelle : accours vers moi ! Écoute mon appel quand je crie vers toi !
02 Que ma prière devant toi s’élève comme un encens, et mes mains, comme l’offrande du soir.
03 Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche.
04 Ne laisse pas mon coeur pencher vers le mal ni devenir complice des hommes malfaisants. Jamais je ne goûterai leurs plaisirs :
05 que le juste me reprenne et me corrige avec bonté. Que leurs parfums, ni leurs poisons, ne touchent ma tête ! Ils font du mal : je me tiens en prière.
06 Voici leurs juges précipités contre le roc, eux qui prenaient plaisir à m’entendre dire :
07 « Comme un sol qu’on retourne et défonce, nos os sont dispersés à la gueule des enfers ! »
08 Je regarde vers toi, Seigneur, mon Maître ; tu es mon refuge : épargne ma vie !
09 Garde-moi du filet qui m’est tendu, des embûches qu’ont dressées les malfaisants.
10 [Les impies tomberont dans leur piège ; seul, moi, je passerai.]
Trisha Brown, Primary Accumulation, 1972
Arte nous prépare ce soir à désigner l’Iran des gardiens de la Révolution comme le principal ennemi à abattre.
Il en dit quoi puck ?
Entre les mollahs et Trump, il faut choisir…
« Jazzi, j’ose espérer que tu ne t’es pas promené torse nu dans les espaces publics parisiens »
La décence m’interdit de te répondre, D. !
Mais pourquoi seulement le torse ?
Depuis Chaville j’ai pu faire des photos de la Tour Eiffel qui apparaît en effet un peu plus allongée que d’habitude en raison de la dilatation de l’acier. C’est assez spectaculaire.
Après les montres molles de Salvator Dali, la grande dame
La tour Eiffel a commencé à fondre sous l’effet de la canicule à Paris ! – Aulnaylibre ! https://share.google/rWmT5rWYAane2tZSW
Je suis bien contente. Ça vous fait les pieds.
https://images.app.goo.gl/xgARioPAw9L1y1aq7
03 Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche.
Tu ne sais pas t’arrêter.
Y ai appris une chose, dans ton « Le Grand Combat», j’la dirai quand elle sortira de ma bouche.
«Il l’emparouille et l’endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu’à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l’écorcobalisse.
L’autre hésite, s’espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C’en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s’emmargine… mais en vain.
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s’étonne, on s’étonne, on s’étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.»
Henri Michaux
Tu l’invites au restaurant. Tu lui demandes pardon. Tu lui dis c’est plus fort que moi. Y aura du café. Vous marcherez au bord de la Seine. Tu lui redemanderas pardon une seconde fois. Et tu ne le feras plus jamais. C’est comme ça que ça va se passer.
Je vais prendre ma douche chaude. Bouillante même.
Dire bonjour au veilleur de nuit & merde aux moustiques. Je sais que je suis tendre.
Le 2 Juillet deviendrait-il , par une mystérieuse réforme calendaire, le premier Avril ?! MC
Écrit avant ou après les Partitas pour violon seul ?
Hier, Marie Richeux recevait Anne Alvaro. Ses livres aimés dont un Giono, « Pour Melleville » et dans la préface un texte qu’elle lit merveilleusement où il est question de riz au crabe ( spécialement pour D.). Puis Virginia Woolf, « ?a promenade au phare », puis Beckett et son clochard céleste, « Molloy » et enfin un texte rare de Mireille Ganzel, « La traduction comme une transhumance ».
Beauté du choix des livres. Beauté d’une voix, une des plus belles du répertoire français.
Mireille Gansel
Pour Melville!
MC
« Mais s’il croit que je vais suivre une recommandation de Chomsky, il rêve!
Son visage de bolchévique apparaît de plus en plus clairement. »
on croirait lire Céline et sa haine des juifs parce que bolchéviques.
closer encore un petit effort et tu vas vas nous pondre une apologie d’Auschwitz…
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