Arthur Koestler dérange encore
Tiens, une nouveauté chez Gallimard ! Dans le programme de la rentrée, cela va de soi ; dans le hall de la maison, moins. L’entrée du 5, rue Gaston-Gallimard, anciennement rue Sébastien-Bottin, lieu mythique que la mémoire littéraire a d’ores et déjà inscrit classé monument historique et virtuellement rajouté à l’inventaire supplémentaire, carrefour permanent d’écrivains, d’éditeurs, de journalistes, de libraires, de représentants, ce nœud de la Maison est d’ordinaire décoré de portraits d’auteurs de la dernière rentrée en date. Ils y sont toujours ; mais depuis le début de la semaine, une imposante sculpture trône parmi eux. Cette œuvre sur bois datant de 1994 et signée de Jean-Louis Faure, artiste et petit-fils de l’historien de l’art Elie Faure, appartient au musée Vivant-Denon de Chalon-sur-Saône ; mais jusque là, elle était en dépôt chez son ami Régis Debray. Celui-ci l’a incluse dans Le Stupéfiant image, l’album richement illustré et commenté qu’il publiera en septembre, chez Gallimard naturellement. Il y analyse « la complexité de ses rébus narratifs » et la satire selon Faure “croisement de Raymond Roussel et de Raymond Aron, qui oppose le cocasse au boursouflé et triomphe du cauchemar par le calembour. Il a inventé en quelque sorte le réalisme libertaire.” Le sculpteur est présenté comme un écrivain-ébéniste au motif qu’il accorde une grande importance à l’intitulation de ses oeuvres. Bêtise de l’intelligence était le titre donné par Pierre Pachet et Jean-Louis Faure au livre qu’ils ont concocté autour de celle-ci. Régis Debray, quant à lui, la présente ainsi :
“Les trois protagonistes de l’après guerre, le visage de l’un masqué et cornu comme un démon africain, les deux autres, face à lui, aux visages blêmes et reconnaissables, illustrent un moment emblématique et particulièrement saumâtre de notre histoire intellectuelle : « Jean –Paul Sartre et Simone De Beauvoir refusant de serrer la main d’Arthur Kœstler ». Sous les pieds du trio, un tiroir coulissant, le portrait de Staline. L’anecdote fait fable. Sa morale en résine, laiton, bois peint et Plexiglas nous souffle que la culture aussi peut être un aveuglement”
Jean-Louis Faure a eu pour ambition de fixer ainsi un événement d’une haute portée symbolique dans l’histoire des idées au XXème siècle : « Il s’agissait de montrer le moment exact où toute ambiguïté s’efface au profit d’une confrontation inévitable » est-il précisé dans un cartouche sous l’escalier du hall où l’œuvre interpelle les visiteurs.
Brève explication de texte en forme de rappel historique : en octobre 1946, Arthur Koestler entre dans le cercle de Sartre et Beauvoir à Paris ; évoquant l’épisode dans La Force des choses (1963), celle-ci parle plutôt d’ « irruption » et fait état de sa personnalité « tumultueuse ». C’est le moins qu’on puisse dire s’agissant d’un intellectuel à la biographie mouvementée et à l’intelligence aussi aigue que nerveuse, qui se définit comme le « Casanova des utopies » pour les avoir toutes essayées et être revenu de toutes les formes de messianisme, entré au parti communiste allemand en 1931 qu’il fuit sept ans après au moment des procès de Moscou, porté tant sur l’alcool que sur les femmes (d’ailleurs, d’un certain point de vue, le Koestler de la sculpture donne plutôt l’impression de leur mettre la main aux fesses), absolutiste d’une certaine violence, qui eut l’immense mérite de pousser la gauche à prendre ses distances avec le communisme grâce à son terrible réquisitoire contre la « justice » stalinienne dans Le Zéro et l’infini/ Darkness at Noon (Londres, 1940 puis Paris, 1945). Un livre qui connut un retentissement considérable et lui valut d’être boycotté par l’intelligentsia de gauche en France. Sartre et Beauvoir, qu’il considérait comme des « idiots utiles » instrumentalisés par Moscou, le tinrent dès lors pour un traître et un valet des Américains ; ils lui reprochèrent sa dénonciation du système concentrationnaire soviétique, susceptible de donner des arguments à l’impérialisme. Leur rupture fut consommée en 1949 (Michel Laval a consacré une remarquable biographie à Arthur Koestler. L’homme sans concessions, Calmann-Lévy, 2005). Au vrai, Koestler eut ceci de de salutaire qu’il ne se contenta pas d’alerter : en raison de sa personnalité, il ne cessa dans le même temps de déranger les consciences.
En tout cas, Antoine Gallimard a eu l’idée de demander à Régis Debray de la transférer dans le hall de la maison d’édition. On jugera l’initiative audacieuse, malicieuse ou provocatrice, c’est selon ; n’empêche qu’elle n’est pas anodine chez l’éditeur des œuvres de Sartre et de Beauvoir –mais pas de celle de Koestler ; car si un éditeur de cette importance est par nature porté au consensus, lequel lui permet d’accueillir et de faire coexister pacifiquement des auteurs aux sensibilités différentes sinon hostiles, cette sculpture est tout sauf consensuelle. On ne serait pas étonné d’apprendre qu’elle provoque quelque friction. Parmi les auteurs de la maison, Claude Lanzmann, héritier de la revue Les Temps modernes et veuf Beauvoir/Sartre, devrait en principe s’étrangler de colère. Quant à Annie Cohen-Solal, auteur de « la » biographie de Sartre (1980, Folio), elle publie ces jours-ci un essai Renaissance sartrienne chez … Gallimard ; elle y fait notamment remarquer que le message du philosophe demeure un outil de référence aux intellectuels pour déchiffrer leur époque, un peu partout dans le monde sauf en France « où l’on s’amuse à chercher des poux dans la tête de Socrate ».
Ce vendredi 7 juin, cinquante après la publication des Mots, une « Nuit autour de Jean-Paul Sartre » est organisée à l’Ecole normale supérieure avec force table-rondes, films, concerts, expositions. Ce sera l’occasion de prendre la température du sartrisme ambiant (on lira ici un récent éloge du philosophe) et la mesure de son influence. La lucidité d’Arthur Koestler contre l’aveuglement de Sartre aura-t-il droit à une minute au cours de cette nuit ?
(Photos Passou)
835 Réponses pour Arthur Koestler dérange encore
Il pourra y ajouter « Annie Ernaux refusant de serrer la main de Richard Millet et réclamant son interdiction professionnelle ».
Attendons sans impatience le plaidoyer de Jean Marron.
« Il s’est toujours trompé mais quel homme »
Koestler, Hongrois qui ne parle pas hongrois, a de nombreuses raisons de déranger.
Le casque de coureur cycliste sied particulièrement à Momone.
Ce vendredi 7 juin, cinquante « ANS » après la publication des Mots,
Un monumental non événement germanocrétin inversement proportionnel à la logorrhée suscitée dans ce post. Ou, pour résumer, on doit comprendre que l’influence du sartrisme (sic) d’aujourd’hui est à rechercher dans l’intitulation (sic) d’une sculpture et dans les réactions attendues du « veuf de JPS/SB » !… En petite forme, la RDL du jour, décidément. Vaudrait le coup de sortir de du bottin mondain de Sébastien, et retourner s’envoyer à l’air de la plage de Tanger avec Régis.
Dîner chez Camus
Mamaine Koestler, in Journal, 1947
8 octobre 1947 – Dîner chez Camus; nous avons tous apporté nourriture et boisson; K. et moi, après un marché soigné dans la rue de Buci, vînmes avec un poulet froid, une langouste et du champagne, car bien qu’il y eût une foule d’autres délicieuses choses à acheter, nous ne pensions pas que les Français les trouveraient dignes d’être mangées. Nous prîmes toutefois, pour nous deux, des crevettes et des palourdes que dédaignèrent en effet les autres, excepté Mlle Labiche. Les autres invités étaient: Sartre et Simone, Kappy et sa femme, Celia Kirwan.
K. se mit à parler d’un « rideau de fer » qui, depuis 1939, avait éloigné les intellectuels français de la culture anglo-saxonne et il dit qu’il était dommage que, sans que ce soit leur faute, ils ignorent tout des derniers progrès, par exemple en psychologie, biologie, neurologie; et aussi, ce qui était très important, qu’ils ne soient pas familiarisés avec la sémantique, en particulier qu’ils n’aient jamais lu The Meaning of Meaning. Nous racontâmes comment nous avions fait connaissance, au Méphisto, de la femme de Merleau-Ponty qui est médecin et participe aux opérations du cerveau, et que K. lui avait demandé si elle avait jamais assisté à une opération sur le 3e ventricule et si elle connaissait le syndrome de Foerster, et qu’elle n’en avait manifestement jamais entendu parler. Nous dîmes alors que nous trouvions curieux que Merleau-Ponty, qui écrit des livres de psychologie, n’ait pas poussé sa femme à s’intéresser à cela.
Sartre et Camus exprimèrent des regrets polis pour leur ignorance mais n’en parurent pas vraiment affectés. Ils dirent qu’ils n’avaient jamais pensé qu’il y eût des ventricules dans le cerveau mais seulement dans le coeur; ils pensaient, en outre, que la psychologie et les sciences empiriques n’avaient rien à voir avec la philosophie et qu’en conséquence elles ne les intéressaient pas. Cela ne m’a pas surprise, Camus (qui s’emballait à ce sujet) m’ayant dit que rien d’intéressant n’était jamais sorti des travaux de laboratoire et qu’en particulier, il était peu probable que rien qui en vaille la peine ait jamais été accompli dans les laboratoires américains.
Plus tard, dans la soirée, alors que nous avions tous bu passablement, et que les Kaplan étaient partis, Sartre se mit à attaquer Kappy en termes violents. Il dit d’abord que la vie sexuelle de Kappy était de nature à lui faire penser que Kappy était un salaud. Nous dîmes: « Qu’est-ce que cela vient faire là-dedans? » et Sartre ajouta: « La vie sexuelle fait partie de l’homme ». Cela nous mit, K. et moi, de mauvaise humeur, alors Sartre laissa tomber la vie sexuelle et se mit à accuser Kappy d’être anti-sémite, anti-nègre et anti-libéral. Nous savions bien sûr qu’il n’en était rien, mais K. était tellement à cran qu’il injuria Sartre et lui dit: « Que parlez-vous de liberté quand, pendant des années, vous avez dirigé une revue communisante et excusé ainsi la déportation de millions de personnes des Etats Baltes, etc. ? » Sartre en fut un peu décontenancé mais, comme de toute façon, l’atmosphère était devenue intolérable, nous partîmes. Par la suite, nous ne comprîmes pas exactement comment nous avions pu passer de Kappy à cette très brutale attaque contre Sartre, et K. écrivit à Sartre une lettre d’excuses à laquelle Sartre répondit par un mot très gentil; ainsi, tout fut pour le mieux.
Attendons aussi mais toujours sans impatience les avis péremptoires de LML sur le sionisme de Koestler.
A part ça je me demande si le lycéen moyen, de l’après guerre à nos jours, n’a pas toujours préféré Le Zéro et l’infini aux Mots.
Ce en quoi le lycéen moyen fait preuve d’intelligence.
Arthur Kœstler mettant la main au cul de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, après qu’ils refusèrent de lui serrer la main, sous les yeux de Staline et dans le hall des éditions Gallimard, cela à un sens, mais lequel, Passou ?
« Bêtise de l’intelligence » titre l’écrivain-ébéniste, « la culture aussi peut être un aveuglement” résume le Régis Debray, qui fut un cas-triste, et qui confond la face et les fesses (« le visage de l’un masqué et cornu comme un démon africain, les deux autres, face à lui, aux visages blêmes et reconnaissables, illustrent un moment emblématique et particulièrement saumâtre de notre histoire intellectuelle »).
Arthur Kœstler, comme Suarez précédemment viré de la NRF, ont-ils eu le tort d’avoir eu raison trop tôt ?
Sartre et Drieu, même combat, dans des genres différents ?
Vous n’en tirez pas vraiment la morale de cette histoire, tache indélébile sur les intellectuels d’avant, pendant et après la dernière guerre mondiale, et tout entière dévolue au seul profit de la maison Gallimard.
Encore un effort, Passou, pour entrer dans la noble cohorte des « réalistes libertaires », conduite par Régis Debray à la mémoire élastique, sinon plastique (la sculpture est particulièrement moche) !
Mais la photo est réussie…
Et après Pontalis et Jean Grenier, hors Gallimard point de salut, Passou ?
(Devrais-je me chercher un autre éditeur ?)
Wilt est décédé, les lycéens moyens pleurent.
Que certains en France ne cessent de « s’amuser à chercher des poux dans la tête de Socrate » (celui de l’agora communiste orthodoxe) ne me dérange pas vraiment, ce shampoing n’est peut-être qu’un service rendu à l’abondante chevelure d’un philosophe qui avait souvent les poils du crâne assez gras, gras d’une décoction de ciguë dialectique dont il aimait se servir comme base lavante juste après l’avoir fait goûter à ses disciples énamouré(e)s qui n’en demandaient pas tant. Ce qui paraît moins justifiable à mes yeux c’est cette facilité qu’on a aujourd’hui à bâcher Sartre (pour ne pas parler de « Sartre bashing ») sur son physique. Par exemple, lorsqu’il y a une quarantaine d’années quelqu’un comme René Barjavel disait « qu’il n’avait jamais pu faire confiance à un homme qui louchait à un tel degré », les intelligentsias de gauche comme de droite se renfrognaient, faisaient les gros yeux, se ponçait l’aîné (né idiot) de la famille, sifflaient la fin de partie, et disqualifiaient le manque d’arguments de l’auteur de la saillie.
Le meilleur moment de « L’écume des jours », le film tourné par Gondry en 2012, est peut-être celui où l’on voit un Sartre binoclard, en jockey submergé par sa gloire, désarçonné par des dizaines de midinettes après sa victoire dans le grand prix du Husserl-club. L’écrivain est interprété par l’acteur Torreton, lui-même un monument de subtilité et de tempérance intellectuelles comme on sait. Encore une belle punition pour Sartre. La sculpture de Faure junior, à mon sens, n’échappe pas à ce courant. Elle est amusante (Gallimard ne s’y trompe pas), mais en même temps on peinerait à y trouver le quart d’un sygma d’une quelconque impertinence (Keith Haring, même Hirst avec ses requins naturalisés, ou même Di Rosa, sont plus hardis, plus spirituels). Debray ferait bien de renouveler son abonnement au musée Dapper, il devrait bien savoir que les représentations des sculpteurs africains sont loin de n’être que ces « démons » qu’il pense avoir repérés dans l’oeuvre de Faure. Dans l’art africain il y a tout un monde de valeurs qui fait la part belle à la plus haute spiritualité. C’est ce qui nous manque aujourd’hui ; après avoir quitté les rives de l’asservissement (de la pensés sartrienne d’une certaine époque) on se retrouve les pieds au sec dans le pur divertissement, quelque chose qui ne mangera jamais le pain, rassis ou encore frais, ni même ses miettes, de l’ex-empire sartrien.
les rides philosophiques sont de belles parenthèses { } (comme pour {des livres })
sinon le line précise
Jean-Louis Faure et né en 1931 à Paris. Il commence la sculpture en 1979. soit à 48 ans !
le lien !
bonne journée . Merci P.Assouline de cette visite guidée
« le casanova des utopies » aura vu beaucoup de cons.
De tous les cités, Roussel est encore le plus lisible. Robert Denoël meriterait une statue dans le hall d’entrée Gallimard. Et redonner à la rue ce beau nom de Beaune, évocateur des hospices. La énéref a d’ailleurs commencé rue Madame, puis rue de Grenelle avant d’atterrir dans le bottin.
Sujet intéressant à propos du philosophe du siècle?
« Hélas », écrivait fort justement le philosophe Pascal Engel dans un article du journal le Monde en 2000.
http://fr.scribd.com/doc/14385580/Pascal-Engel-Sur-Sartre
Et la lettre publiée par de nota est assez symptomatique aussi à cette égard.
De quoi la philosophie de Jean Paul Sartre marque t-elle la fin… et le début!
Pour la sculpture on ne peut que rejoindre les remarques de xlew.m.
Croyez-vous,en l’offrant à Gallimard, Pierre Assouline que Régis Debray voulait s’en débarrasser?
Belle incitation au débat, sinon.
@ le manque d’arguments de l’auteur de la saillie.
les commmentaires , communs auourd’hui du genre c’est un obsessionnel ou c’est un hystérique ne me smeblent pas mieux inspirés ni qualifier leur auteur comme esprit éclairé , serait-il « the » philosophe français
ne me semblent pas
et un lien :
http://www.laviedesidees.fr/Le-politique-de-la-science.html
Beau portrait de l’artiste en intellectuel engagé, que seuls les esprits exercés à la lecture inter-linéaire pourront saisir dans toute sa profondeur.
Comme le suggère son titre (et ici c’est le ENCORE qui compte), le vrai sujet du billet n’est évidemment pas de discuter des mérites littéraires de tel ou tel ; mais de rappeler la lucidité constante d’Arthur Koestler face au danger au communisme, à l’heure où l’Europe (et le monde libre) se trouve à nouveau confrontée à un péril mortel, partout sur son territoire, et particulièrement en France.
On ne pardonne pas à ceux qui ont raison trop tôt, c’est la leçon d’André Suarès et d’Arthur Koesteler.
Parlez-nous de Raymond Roussel, Phil !
Il était une fois, un écrivain-héritier…
« Pour prendre une décision politique rationnelle, il faut avoir déjà une certaine conception de l’avenir. Koestler semble aujourd’hui ne pas en avoir, ou plutôt en avoir deux qui se neutralisent l’une l’autre. Comme objectif ultime, il aspire à la réalisation du paradis terrestre, à la Cité du Soleil que les gladiateurs tentent d’organiser et qui, pendant des centaines d’années, a hanté les rêves des socialistes, des anarchistes et des hérétiques. Mais son intelligence lui dit que ce paradis terrestre s’éloigne tous les jours un peu plus et que ce qui nous attend dans l’immédiat, c’est le carnage, la tyrannie et les privations. Koestler s’est récemment défini comme un « pessimiste à court terme ». Toutes sortes d’horreurs s’accumulent à l’horizon, mais, d’une manière ou d’une autre, tout finira par s’arranger. Cette conception des choses est sans doute en train de gagner du terrain parmi les gens qui réfléchissent : elle découle d’une part de la très grande difficulté qu’il y a, une fois qu’on a répudié toute croyance religieuse orthodoxe, à accepter une vie terrestre essentiellement misérable, et d’autre part de la prise de conscience que rendre la vie vivable est une tâche autrement ardue qu’il n’y paraissait récemment. Depuis 1930 environ, le monde ne nous a guère fourni d’occasions d’être optimistes. On ne voit rien venir, si ce n’est un amas chaotique de mensonges, de haine, de barbarie et d’ignorance, et derrière nos misères actuelles se profilent d’autres misères, encore plus terribles, qui commencent seulement à être perçues par la conscience européenne. Il est fort possible que les problèmes majeurs de l’humanité ne soient jamais résolus. Mais cela est en même temps inconcevable ! Qui pourrait regarder le monde d’aujourd’hui et se dire : « Il en sera toujours ainsi, et même d’ici un million d’années cela n’ira guère mieux » ? On aboutit donc à ce sentiment quasi mystique qu’il n’existe pour le moment aucun remède, que toute action politique est vaine, mais qu’en un point donné de l’espace et du temps la vie humaine cessera d’être bestiale et misérable, comme elle l’est aujourd’hui.
Le seul moyen simple d’échapper à ce dilemme est d’adopter l’attitude du croyant religieux, pour qui cette vie n’est que l’antichambre d’une autre vie. Mais rares sont les gens qui réfléchissent pour croire encore en une vie dans l’au-delà, et leur nombre est très probablement en constante diminution. Les diverses Églises chrétiennes ne survivraient sans doute pas par elles-mêmes si leurs fondements économiques venaient à être détruits. Le véritable problème, c’est de savoir comment restaurer l’attitude religieuse tout en acceptant la mort pour terme absolu. Les hommes ne seront heureux que le jour où ils ne considéreront plus que le bonheur est le but de la vie. Il est toutefois très improbable que Koestler partage ce point de vue. Il y a dans ses écrits une tendance hédoniste très prononcée, qui explique son incapacité à adopter une position. politique après avoir rompu avec le stalinisme.
La révolution russe, événement central de la vie de Koestler, était à son début porteuse d’immenses espérances. Nous l’avons aujourd’hui quelque peu oublié, mais il y a un quart de siècle, on attendait avec confiance que cette révolution débouche sur l’Utopie. De toute évidence, il n’en a pas été ainsi : Koestler est trop perspicace pour ne pas s’en rendre compte, et trop sensible pour avoir oublié quel était l’objectif de départ. De plus, son point de vue d’Européen lui permet de ne pas être dupe sur le sens des purges et des déportations massives : il lui est impossible de les considérer à la manière d’un Shaw ou d’un Laski, par le gros bout de la lorgnette. Et c’est pour cela qu’il en arrive â dire : « Voilà où conduisent fatalement les révolutions. » Il n’y a rien d’autre à faire que d’être un « pessimiste à court terme », c’est-à-dire se tenir à l’écart de la politique, créer une sorte d’oasis où l’on puisse, avec ses amis, garder la tête claire et espérer que dans une centaine d’années les choses s’arrangeront de quelque façon. À la base de cette position se trouve l’hédonisme de Koestler, qui le conduit à considérer le paradis terrestre comme une chose souhaitable. Mais il se peut que, souhaitable ou non, ce paradis ne soit pas possible. Il se peut qu’une certaine quantité de souffrance soit inhérente à la condition humaine, il se peut que l’homme n’ait jamais, entre 2 maux, qu’à choisir le moindre, il se peut même que le socialisme ne vise pas à rendre le monde parfait mais seulement meilleur. Toutes les révolutions sont des échecs, mais il y a différentes sortes d’échecs. C’est parce qu’il refuse de reconnaître cela que Koestler s’est provisoirement engagé dans une impasse »
George Orwell.
Votre engagement, OneNote, va-t-il jusqu’à voter pour Marine Le Pen ?
Paris. Une bagarre entre jeunes cons de droite et jeunes cons de gauche qui finit mal. Un mort de plus…. Jeune. Mais il y en a tant qui meurent par balles pour leurs idées camées ! Pourquoi cette récup pourrie ?
Et les singes socialistes qui montent aux arbres en couinant « Dissolution ! Eradication ! Masturbation ! »
Comment dit l’autre, à juste titre : « France moisie… » Le 6 juin 44, 10.000 sont morts sur nos plages … Ne pas oublier qu’il y a l’important et le risible.
» Arthur Koestler dérange encore « …
C’est vrai ? Il bouge encore, ou c’est seulement l’odeur ?
Bresson, Suarès, Pontalis, Koestler …Ce n’est pourtant pas encore la Toussaint. La RdL ressemble de plus en plus à un grand cimetière sous la lune dont le gardien aurait pour devise celle de je ne sais plus quel médecin moliéresque : « Ceux qui sont morts sont morts ; et j’ai de quoi me passer des vivants « .
Vous êtes cons , vous aimez vous distraire gratuitement ? Manifestez avec le FdG, le PS et le PCF, cet après-midi à Paris.
Pour et contre quoi ?
Aucune importance !
« Mais rares sont les gens qui réfléchissent pour croire encore en une vie dans l’au-delà, et leur nombre est très probablement en constante diminution. »
Là, George Orwell se plante et n’avait pas prévu l’islamisation européenne.
« Les hommes ne seront heureux que le jour où ils ne considéreront plus que le bonheur est le but de la vie. »
Comment être heureux sans penser au bonheur ? Par hasard ou résignation ?
S’il y en a un qui est cucul la praline, c’est bien cet enfilé de Bergé…
« entre jeunes cons de droite et jeunes cons de gauche qui finit mal. »
Extrême droite et extrême gauche, nuances!
Mais rien n’excuse ce crime de l’excès.
« Bresson, Suarès, Pontalis, Koestler …Ce n’est pourtant pas encore la Toussaint. »
JB, les beaux jours (façon de parler) sont habituellement réservés aux rediffusions, en attendant les nouveautés (pas très neuves, voire rafistolées) de la rentrée !
« cet enfilé de Bergé… »
Tu donnes ton cul à la Marine, JC ?
Qui Koestler peut-il bien déranger aujourd’hui sinon quelques vieux croûtons rescapés des vieux combats d’un autre siècle ? C’est vraiment de a critique littéra De Koestler à Suarès en passant par Pontalis : autant qu’Assouline nous avoue que Gallimard lui a demandé de l’aider à écouler ses invendus.
« Il s’agissait de montrer le moment exact où toute ambiguïté s’efface au profit d’une confrontation inévitable »
Il est temps de clarifier les positions sur la RDL, pour toute bonne confrontation !
Cent fois sur le métier…
Qui Koestler peut-il bien déranger aujourd’hui sinon quelques vieux croûtons rescapés des vieux combats d’un autre siècle ? C’est vraiment de a critique littéraire pour anciens combattants. De Koestler à Suarès en passant par Pontalis : autant qu’Assouline nous avoue que Gallimard lui a demandé de l’aider à écouler ses invendus.
« autant qu’Assouline nous avoue que Gallimard lui a demandé de l’aider à écouler ses invendus. »
Mais non, JB, c’est seulement que Gallimard cristalise à lui seul pratiquement toute la littérature française du XXe siècle. D’autres noms ?
« cet enfilé de Bergé… »bis
Même Bardot en a marre de Barjot, JC !
Un crime ? Vous rigolez ! Un mauvais hasard… bien récupéré par les fascistes de gauche, ces bandes de minables !
Baroz
ravi de ce crime le pauvre JC tente de mettre les gens de gauche dans le sac de ses frères néonazes dans le m^me sac les « socialos fdg et ses
Protégeons les espèces en voie de disparition…. dit: 6 juin 2013 à 12 h 25 min
Dorénavant JC avance démasqué.
Les appels aux meurtres seront sûrement la prochaine étape.
Jacques Barozzi dit: 6 juin 2013 à 12 h 31 min
« Mais rares sont les gens qui réfléchissent pour croire encore en une vie dans l’au-delà, et leur nombre est très probablement en constante diminution. »
Là, George Orwell se plante et n’avait pas prévu l’islamisation européenne
Seul baroz doit voir le rapport, encore que LML et JC doivent pouvoir approuver sans chercher à comprendre.
« Croyez-vous,en l’offrant à Gallimard, Pierre Assouline que Régis Debray voulait s’en débarrasser? »
Moi, des trucs comme ça, je ne m’en serais même pas encombré… mais comme on dit : « Les goût et les couleurs… », enfin, ça c’est ce que l’on dit, après c’est vrai que les goûts sont parfaitement discutables…
Cela dit, déjà seulement dans les arts appliqués j’ai vu mieux.
« Croyez-vous,en l’offrant à Gallimard, Pierre Assouline que Régis Debray voulait s’en débarrasser? »
Prêter n’est pas donner, mais Dieu que c’est moche !
C’est une injure à l’art négre et au musée Branly !
Intéressant le site de Jean Louis Faure,cependant ce qui est un peu gênant de notre point de vue, ce sont ses titres (pas tous) que l’on trouve très illustratifs, un peu « délayés », enlevant de l’impact visuel à l’objet pour le rendre un peu littérateur, bavard en quelque sorte..
Bon, deux écrivains dont j’ aime la vie et l’œuvre,Walter Lewino et Dominique Noguez ont écrit à son propos, damned!
Ça n’a rien à voir avec l’art negre : ce n’est pas parce qu’ils sont noirs qu’ils sont cons et incapable d’élaborer une syntaxe digne du nom…
« musée Branly »
baroz
Branly n’ayant pris aucune part à l’invention du tam-tam, Musée du Quai Branly sonne mieux.
Bonjour Jacques!(Versailles, première grande visite touristique avec la venue de mes cousins d’ Italie, merci!)
Dire que c’est moche n’engage que vous, vous le savez bien?!
Par ailleurs, lew, compare Hirst à Haring et à Di Rosa..Bon, Haring et Di Rosa, d’ accord mais que vient faire Hirst dans cette galère?
renato dit: 6 juin 2013 à 13 h 04 min
Ça n’a rien à voir avec l’art negre
Rien ? Comme rindutou ? T’es bien sûr l’artiste ?
Un intellectuel « engagé » digne de ce nom n’est d’aucun parti, il ne s’engage qu’en faveur de la vérité, mon cher Barbarozzi. C’est ainsi qu’un antisémite comme Zola a pu prendre la défense de Dreyfus – non par philosémitisme, qui n’est jamais qu’un antisémitisme inversé, mais par amour de la Justice.
Ma rhétorique t’en bouche un coin, pas vrai ?
La réponse de renato à 13 h 04 min est tout à fait pertinente…
« T’es bien sûr… ? »
Quoi, ce machin passe en art negre seulement parce qu’il y a un masque ? faut pas rigoler pépère : l’ensemble n’a rien à voir avec l’art negre — il s’agit d’une syntaxe rafistolée autour de l’idée qu’un crétin s’est fait de l’art negre + une masque.
Oups ! une masque > UN masque…
Constater une islamisation de l’Europe, c’est une chose, One Note, et même une évidence, mais crier au : « péril mortel, partout sur son territoire, et particulièrement en France » en est une autre.
Quelle vérité, le péril jaune ou le péril maure* ?
*Qui se promène à Paris, constatera que la rue Saint-Maur, ancienne voie reliant Saint-Maur à Saint-Denis, hauts lieux de la chrétienté, est désormais devenue la rue Saint-Maure… Tout évolue !
renato et versubtil ont toujours raison,
sont des Zartistes.
http://www.presenceafricaine.com/art/739-l-art-negre-9782708708105.html
» il s’agit d’une syntaxe rafistolée autour de l’idée qu’un crétin s’est fait de l’art negre + une masque. »
D’où l’injure, renato, mais comme d’habitude vous m’avez mal lu.
On peut admettre l’hétérogénéité des moyens pour parvenir à ses fins -une sculpture- masque nègre et masque à gaz, cloche à plongeur et cote de mailles. C’est ce qu’à réalisé Michel Butor dans un très beau livre intitulé L’ homme et ses masques, chefs-d’oeuvre des musées Barbier-Mueller chez Hazan
« On peut admettre l’hétérogénéité des moyens pour parvenir à ses fins… »
Certes, mais la présence d’un masque africain ne transforme pas l’ensemble en ‘art negre’.
Pour le reste, il y a une tendence au classicisme derrière l’art negre (des règles très rigoureusement respectées), et ce n’est pas l’imitation naïf de certaines apparences qui transforme n’importe quoi en œuvre…
Ce sont des « faux-visages » et là laissons à Jean Louis Faure toute sa liberté d’initiative, jusqu’à « calembourder » autant qu’il le veut!
J’adore le calembour, aussi!
( C’est vrai, la seconde couche de renato est loin de toucher une cible quelconque, sorry!)
« Parlez-nous de Raymond Roussel, Phil ! »
Bon, ok, baroz, si tu incises…
(De tous les cités, Roussel est encore le plus lisible.(( Robert Denoël meriterait une statue dans le hall d’entrée Gallimard.((( Et redonner à la rue ce beau nom de Beaune, évocateur des hospices.))) La énéref a d’ailleurs commencé rue Madame, puis rue de Grenelle avant d’atterrir)) dans le bottin.)
Ce n’est d’ailleurs pas tant le masque, ou le corps noir du personnage principal qui évoque lointainement l’art nègre, mais plutôt la « naiveté » figurative de l’oeuvre ! La pseudo primitivité…
Vous vous sentez toujours visé Jacques ? le crétin est celui qui a fait l’objet… peu importe de qui il est le neveu…
Mais on est d’accord renato. Je ne parle en aucune manière de ce problème…
Nous n’ allons pas refaire le William Rubin et son « Le primitivisme dans l’art du XXème siècle » en deux volumes chez Flammarion!
Ousmane Sow sur la passerelle des Arts, c’est beaucoup plus beau !
« Celui-ci l’a incluse dans Le Stupéfiant image, l’album richement illustré et commenté qu’il publiera en septembre, chez Gallimard naturellement. »
Occasion de voir où en est la réflexion de Debray sur la question de savoir dans quelle mesure on peut considérer l’image comme un langage (voir « Vie et mort de l’image » qui exprimait à ce sujet les plus grandes réserves).
« … mais plutôt la « naiveté » figurative de l’œuvre… »
Voilà un beau jugement pré-fait : l’art negre ne souffre pas de naïveté. L’approche est évidemment simple, mais vous regardez la Joconde et vous avez le même. La ‘naïveté’ n’est qu’une interprétation plutôt frustre qui nous vient de gens qui ne savent pas suivre le jeu des formes.
Jacques, c’est normal que chacun d’entre nous se rattache à une filiation intellectuelle ou visuelle. L’important c’est que cela reste une passerelle efficace à la compréhension de l’œuvre. Peu importe les moyens.
J’ai bien compris que je n’étais pas visé, renato, je répondais à ceci :
« Jacques Barozzi dit: 6 juin 2013 à 12 h 58 min
C’est une injure à l’art négre et au musée Branly ! »
« renato dit: 6 juin 2013 à 13 h 04 min
Ça n’a rien à voir avec l’art negre »
ça n’a rien à voir, mais ça voudrait s’y apparenter, non ?
« l’art negre ne souffre pas de naïveté »
D’où mes guillemets à « naiveté », renato.
(A force de vouloir être définitivement à côté (de la plaque), il faut tout lui expliquer à ce renato !)
Après coup on leur fait dire ce que l’on veut au guillemets
6 juin 2013 à 13 h 54 min
Oh, la mauvaise foi de renato!
« Après coup on leur fait dire ce que l’on veut au guillemets »
Et vous n’y manquez pas, renato.
Tenez, une Simone de Beauvoir au bandeau beaucoup plus réussie, d’un auteur contemporain africain, comme on dit désormais.
http://www.info-afrique.com/wp-content/uploads/2012/10/art_Masque.jpg
renato, coupeur de scalp en quatre!
» elle y fait notamment remarquer que le message du philosophe demeure un outil de référence aux intellectuels pour déchiffrer leur époque, un peu partout dans le monde sauf en France « où l’on s’amuse à chercher des poux dans la tête de Socrate ».
Oui… Assimiler Sartre au Socrate des temps modernes (c’est le cas de le dire), c’est sans doute un peu trop d’honneur. La liste des erreurs, des mensonges et des impostures du Tartre (son surnom célinien) a été esquissée; elle reste ouverte. Je garde pour ma part en mémoire (c’est, je crois, dans un des textes regroupés sous le titre « Un théâtre de situations ») ce fragment d’un dialogue entre Sartre et un journaliste; il y est question de l’athéisme de Sartre (je cite de mémoire):
Sartre – Je suis athée. Dieu n’existe pas.
Journaliste – C’est une conviction ou c’est une certitude ?
Sartre – Une certitude. Je pourrais le démontrer.
!!!!!!! On se doute qu’on attend toujours la démonstration.
« Sartre – Je suis athée. Dieu n’existe pas.
Journaliste – C’est une conviction ou c’est une certitude ?
Sartre – Une certitude. Je pourrais le démontrer. »
On trouve parfois plus de noblesse dans le métier de journaliste que dans celui d’intellectuel ou de grand écrivain, non ?
Juste poser les bonnes questions…
Bref extrait d’un dialogue Sartre/Beauvoir imaginé naguère par Jérôme Savary. Dans un simili-café de Flore, Beauvoir est assise près de la coulisse au Jardin, Sartre, près de la coulisse à la Cour (tu imagines l’effet, sur la grande scène de Chaillot). Sartre sirote un Jack Daniel’s.
Simone – Vous buvez trop, Jean-Paul.
Sartre – Faites pas chier, Simone.
Un grand moment de théâtre. Beckett peut s’aligner.
12 h 36 min
Les copains de JC et de l’autre naze enfui au paraguay ont encore frappé. La victime n’avait de lien « avec aucune organisation politique de gauche comme le Parti de gauche ou le Front de gauche, contrairement à ce que l’on peut entendre. Il militait à l’action antifasciste Paris-banlieue depuis son arrivée à Paris …
les organisations d’extrême droite fichent les militants antifascistes grâce à Internet. Ils font des recherches, les identifient, pour mieux les reconnaître…A la sortie de Clément, les skins l’attendaient et leur groupe avait grossi d’une ou deux personnes supplémentaires. Ils ont mobilisé pour préparer l’agression. Les militants antifascistes n’ont pas attaqué, contrairement à ce que l’on a pu entendre, mais se sont fait prendre en embuscade par leurs agresseurs qui les ont frappés avec des poings américains. Une fois Clément mortellement touché, son meurtrier s’est marré et s’est barré….Depuis quelques temps, on constate une multiplication des attaques qui ont, dans un premier temps, ciblé plus spécifiquement les homosexuels à Paris ou dans le bar de Lille par exemple. C’est aussi une montée de l’extrême droite dans le champ politique et électoral avec des thèses qui se diffusent de plus en plus dans la société et reçoivent un écho médiatique. »(nobs)
On n’a encore jamais vu des militants d’extrême gauche agresser mortellement des militants d’extrême droite !
Néanmoins, à défaut de preuves, Pierre Bergé a tort de faire porter le chapeau à Frigide Barjot !
Bergé ne devrait pas jeter de l’huile sur le feu ; nous ne pouvons cependant pas oublier ce que Barjot a dit…
oui Baroz, avec le marchand de couture Bergé, Le Monde est une devenue une affaire de Castor et Poilux.
Comme la courte citation le laissait deviner, je répondais au post de Disons africain du6 ju in 2013 à 13 h 12 min, qui disait : « Rien ? Comme rindutou ? T’es bien sûr l’artiste ? ».
Dois-je comprendre Jacques que vous vous étiez caché derrière ce pseudo ? Dans le cas contraire je ne comprends pas votre « comme d’habitude vous m’avez mal lu »…
Non, renato, je ne me cache derrière aucun pseudo. Et je constate d’ailleurs que souvent nous sommes assez d’accord, quand il n’y a pas de malentendu, sur les idées générales, qui ne sont pas forcément des idées communes ni remarquables…
Dans le hall Gallimard, la plante verte semble artificielle, quelle faute de goût supplémentaire !
Peut-on faire de la bonne littérature avec du mauvais goût ?
De plus, le carrelage noir au sol fait un peu chapelle funéraire !
Au Mercure de France, c’est nettement plus pittoresque….
« Emus par la situation de la librairie, les éditeurs offrent 7 millions d’euros, et le ministère de la Culture 2 de + »
S’ils pouvaient être un peu plus généreux avec leurs pauvres auteurs, les éditeurs ?
« L’écrivain et anthropologue Malek Chebel lance « Noor » (éd.Belin), revue pour un Islam des Lumières. »
Electrifiant !
L’un rêve d’être publié chez Gallimard l’autre d’avoir un bout d’oeuvre exposé quelque part.
Au moins Faure il cumule les deux, n’en déplaise aux deux aigris du muppets rdélien.
Peut-on faire de la bonne littérature avec du mauvais goût ?
Barre au zizi
Mauvaise c’est sûr et il en sait quelque chose l’homme des cimetières.
y’a plein de fautes de goût, baroz. Le bon goût est mort au début des années cinquante.
Elie Faure était un bon ami de Céline. ça va surprendre plus d’un corniaud.
« … l’autre d’avoir un bout d’oeuvre exposé quelque part… »
Étant donné un catalogue des plus exigus, j’ai assez exposé par le passé… et aucun envie d’exposer dans le présent. Vous déduisez donc selon des paramètres que, je suppose, peuvent très bien fonctionner si on vous prend en exemple.
Ah le passé renato, le passé, quel beau souvenir.
Le sculpteur est présenté comme un écrivain-ébéniste au motif qu’il accorde une grande importance à l’intitulation de ses oeuvres
bigre les otes y s’en tapent..une telle phrase c’est quand même un aveu lassouline…ha une telle esculpture en 50’s avé le castor tenant une bouteille de coca et on aurait crié au génie belge..et fait et refait delvoye et weiwei..mais là soudain ça mélange le savant et le naîf..on dirait l’idée réalisé que se fait renato de lart brut éventé 50 ans aprés
Plus j’apprends à connaître Sartre et ses défauts et tares (nombreux), plus j’apprécie de le lire.
Le A Voix Nue cette semaine de Arlette Elkaïm Sarte est passionnant. « Sarte voulait être complètement de son époque, il ne voulait rien rater de ce qui se passait ».
Quel contraste avec les adorateurs raccornis du révolu qui essaieraient presque de faire passer l’époque des massacres de masse pour l’âge d’or de l’humain.
Ralala….
Ha maintenant ça va y aller les imprimantes 3D…
« Elie Faure était un bon ami de Céline. ça va surprendre plus d’un corniaud. »
Phil
mort en 37 donc………
Tiens comme HR, un lien
lettre de Céline à Faure
http://www.scribd.com/doc/55984422/13/Cher-Elie-Faure
« … le passé, quel beau souvenir »
C’était plutôt des emmerdes mais peu importe… à un moment une amie m’avait donné comme surnom l’expression que j’employait le plus fréquemment : « Ma-chi-me-lo-ha-fatto-fare ?! »…
Ha maintenant ça va y aller les imprimantes 3D
il parait que les gode ceinture se cassent et ébrèche les culs..on est encore à la croisée des chemin sergio
un gode qui se casse..ça c’est de mauvais gout phil..avant 1950 ils étaient en solingueune ! de la classe! du sérieux !..ha on a de la route
« Quel contraste avec les adorateurs raccornis du révolu qui essaieraient presque de faire passer l’époque des massacres de masse pour l’âge d’or de l’humain. »
Naturellement lui il ne savait rien des purges stalinienne… un peu comme d’autres ne savaient rien de se qui se cachait derrière le « Arbeit macht frei » de triste mémoire…
347 $, les oeuvres mimalistes de renato à portée de tout le monde.
bouguereau dit: 6 juin 2013 à 15 h 43 min
Ha maintenant ça va y aller les imprimantes 3D
il parait que les gode ceinture se cassent et ébrèche les culs.
C’est grave parce qu’on fait déjà des palanquées de pièces d’aviation avec ça… Comme dirait mon moniteur, on va tomber !
« … à portée de tout le monde. »
D’après ce que je sais il y a une photo en vente à + ou – ce prix — si c’est autre chose je me porte acquéreur.
renato dit: 6 juin 2013 à 15 h 55 min
Une photo en 3D !!!
Et pour 347 $.
Achetez renato.
Peut-on faire de la bonne littérature avec du mauvais goût ?
—
Baroz, le bon goût c’est une dérisoire construction petite bourgoise et 100% culturelle. T’avise pas d’éternuer devant des Coréeens, Baroz de Cannes, tui te ferais traiter de Sébastien Bottin, voire de Bottin tout court, ce qui est l’insulte suprême.
Flaubert & Wilde & Joyce & Selby, & des flopées d’autres ont à leur façon à eux repoussé les limites camisoles du ‘bon goût’.
Ya pas à dire, Baroz, dans une autre vie, t’aurais fait un bon gendre à Chatelrault!
Arthur Koestler a peut-être eu un flash lors de la subite volte-face du binôme de philosophes faurien (qui paraît devoir un petit quelque chose aux tables de Victor Brauner) ; à mesure qu’il tendait une main franche, le dos qu’il entrevit alors lui rappela peut-être la situation dans laquelle se retrouva Art Shay, le photographe ami de Nelson Algren, à l’instant où celui-ci déclencha son appareil photo pour capturer la jeune et splendide Simone de B. sortant du bain, dans un appartement des années cinquante à Chicago. Koestler avec son masque africain qui évoquerait assez bien le visage d’une déesse africaine (la déesse égyptienne Satis par exemple, à tête d’antilope, celle qui donne l’eau fraîche aux hommes), se serait mis à avoir une vision qu’en psychanalyse on nommerait peut-être « de compensation. » Les histoires de serrement de pinces, d’échanges de pognes, de frottements de paluches et de rencontre de paumes non consentantes-consenties finissent en flash en général, Freud en a très sérieusement frôlé l’idée sinon le concept vers 1937…
La sculpture de Faure (qui, c’est vrai Versubtil n’est pas si nunuche, elle me rappelle d’ailleurs une belle toile que Nicolas de Staël fit de sa femme, « Nu debout », 1953, l’impression que le recto se fait verso et inversement) est donc bien pourvue de tous les attributs magiques de la sculpture africaine, Régis D. a raison.
Peut-être un commencement de preuve en images dans le rouge de mon nom.
Le mot « minimaliste » a vraiment allumé l’imagination des cons, il ne savent que ni quoi dire et op : « Minimaliste ».
Le combat des Poids (très) Moyens Veuve Bergé contre Frigide Barjot n’aura pas lieu, la disproportion des forces en présence étant évidente. En effet, l’égérie du mariage papa/maman pèse des millions de personnes n’acceptant pas le mariage des fiottes, la veuve Bergé n’est entourée, elle, que de quelques mignons et gouines parisiennes se partageant avec ravissement le pognon de la folle héritière, symbole étriqué de la gauche caviar à la française.
Bloom, la Sévigné vous aurait fait bottin le derrière.
« … pourvue de tous les attributs magiques de la sculpture africaine… »
Il y a de bon que l’on n’entend pas le critique rire…
une belle toile que Nicolas de Staël fit de sa femme, « Nu debout », 1953
4,9 millions d’€ mardi (hors frais) loin des 347 $ pour se créer sa sculpture minimaliste en alu.
SALLE WAGRAM dit: 6 juin 2013 à 16 h 10 min
JC symbole gargantuesque du beauf facho varois.
Bon, j’ai compris, aujourd’hui cette punaise s’est collée à mes baskets…
Bloom, la Sévigné vous aurait fait bottin le derrière.
—
Phil, se faire bottiner le derrière après lui avoir butiner le devant, a consummation devoutly to be wished, comme l’écrivait le Barde!
oh bloom..how can you dare. Certes, la Sévigné se promenait nue devant ses laquais, sans les voir, pourtant pas presbyte.
« L’écrivain et anthropologue Malek Chebel lance « Noor » (éd.Belin), revue pour un Islam des Lumières. Bienvenue ! »
Bon courage !
J’ai lu quelque part que la fameuse photo de Simone du Bavoir, sortant du lit de l’admiral Nelson ou d’un tub, était une photo retouchée. Du bon gras de castor aurait disparu comme par miracle de ses cuisses de belle grenouille sauteuse. Vrai ou faux ? L’affaire est d’importance ….
@J’aime les grosses romancières……….. :
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/01/27/602-derriere-simone-de-beauvoir
Renato, article parfaitement explicite. Merci !
Du bon gras de castor aurait disparu comme par miracle
en ces temps de paris hollywood on avait déja du mal a flouter les poils du beaver..alors tout le castor
La culture n’a rien à voir avec quelque aveuglement que ce soit. Sartre et Beauvoir n’étaient pas aveugles parce que trop cultivés, mais tout simplement parce que la réalité dérangeait leurs fantasmes petits bourgeois à propos du communisme. Leur aveuglement est simplement l’expression de leur bêtise pas de leur culture.
Nombre de communistes encore aujourd’hui ont la plus grande admiration pour Staline. Des historiens pourtant de grands historiens par ailleurs comme Annie Lacroix-Ruiz le défendent dur comme fer. Cela n’a rien à voir avec l’intelligence ou la culture mais avec les passions humaines. Ce sont les passions qui aveuglent les intellectuels, pas leur culture, qui néanmoins ne fait pas le poids face à leur passion. La culture n’est qu’un vernis très fragile face à la sauvagerie qui habite l’homme. Il suffit de lire ici JB, Chaloux et quelques autres pour en être définitivement convaincu…
Pourquoi ai-je remarqué plus haut l’âge de48 ans ?
c’est que l’on a encore ici une sorte de syndrome d’anniversaire , autre lien qui rappelle
» e 6 juin 1989, une expédition repère le Bismarck par 4 760 mètres de fond. Le 9, parmi les nombreuses photographies de l’épave on remarque une machine à écrire près de ce qui reste de la grande croix gammée peinte sur le pont avant. C’est le seul objet qui sera remonté.
Il s’agit d’une Remington à clavier français, en piteux état après 48 ans dans les profondeurs. Nettoyée par le laboratoire de l’EDF, elle a été identifiée par la fille de l’amiral Lütjens comme ayant appartenu à son père. L’amiral, originaire du Schleswig-Holstein, parlait et écrivait parfaitement le français, sa mère étant bordelaise. On a retrouvé chez l’écrivain Georges Blond, qui connaissait l’amiral, des lettres tapées sur cette machine.
Derrière la plaque de cuivre qui présente cette pièce historique on peut découvrir une lettre étonnante, sur du papier au chiffre du Ritz de Londres, et dont on ne sait que penser. En voici le texte :
http://emamo.free.fr/text_fr/index.htm
Traiter un document historique étonnant et précieux comme une vulgaire illustration: tel est le comportement paradoxal auquel nous fait assister l’hebdomadaire
palsambleu..
L’islam est incompatible avec les Lumières, c’est pas réformable.
avec ton collier d’ail et ta selle de vélo électrique en salami impossible n’est pas français dracul
La mauvaise langue dit: 6 juin 2013 à 17 h 48 min
L’islam est incompatible avec les Lumières
Tiens c’est vrai tant qu’on y est ces gars-là il leur manque un système concentrationnaire un peu construit… C’est couru, dans les pays chauds tous des ramiers !
ce que l’ébéniste dit des titres de l’écrivain et vice versa
Seul le titre laisse entendre qu’un drame couve.
numéro102
L’Islam, opaque, ne laissera jamais passer les lumières
Il faut dissoudre les Femen, groupe extrémiste dangereux, dans le champagne, le caviar et la soie rêche…
Pendant que la gauche essaie – pathétiquement – de ranimer la flamme de l’antifascisme pour se prouver qu’elle existe, la jeunesse turque se bat en ce moment même pour préserver ses libertés menacées par le régime islamiste d’Erdogan. Son combat est le nôtre, il est capital que la Turquie bascule dans le camp des démocraties, aussi bien pour la stabilité de l’Europe (puisqu’elle rentrera tôt ou tard dans l’UE, nos maîtres en ont décidé ainsi en dépit du bon sens) que celle du Proche-Orient.
Gloire à la jeunesse turque ! Vive Mustafa Kemal ! Merde à Merdogan !
info P.Auster vient de traduire et préfacer lespensées de Joubert,lequel enseigna jusqu’en
1776.et mourut 48ans après en 1824,
ambre, voulez-vous m’épouser ?
(pour mes idées, naturellement)
lml et jc toujours prêts à ramener le sujet sur leur principal bouc émissaire, vexés qu’il ne soit pas le tueur du jeune
mao , votre proposition sua spontex est surement récurrente ! mes compliments pour votre ténacité !
Quelle lettre !
« Révolution Nationale »
20 février 1943
Mon cher Combelle,
Voici revenir Proust. Grand Sujet ! Fernandez publie sur lui un livre. Brasillach,un magnifique article ou il le consacre, à peu près, le plus grand romancier pur de notre littérature. N’en jetez plus ! Les organisateurs de l’Exposition 37 ont précédé Brasillach et Fernandez dans cette opinion. Ils ont su placer Proust sur le même plan que Balzac : même importance, même gloire, même mérite. Je veux bien. Mais je suis assuré qu’à la prochaine Exposition 37 par les mêmes organisateurs, Balzac sera relégué, cette fois au dixième plan et Proust, et Bergson, et Marx seuls en tout premier ordre, incontestés, incomparables. Sans rival désormais. Nous avons assistéen 37 à une répétition d’apothéose, une préparation de l’opinion lettrée… Les jeux sont faits. Il est beaucoup ergoté autour de Proust. Ce style ?… Cette bizarre construction ?… D’où ? qui ? que ? quoi ?Oh ! c’est très simple !
Talmudique
. Le Talmud est à peu près bâti, conçu,comme les romans de Proust, tortueux, arabescoïde, mosaïque désordonnée. Le genre sans queue ni tête. Par quel bout les prendre ? Mais au fond infiniment tendancieux, passionnément, obstinément. Du travail de chenille. Cela passe, revient, retourne, repart, n’oublie rien, incohérent en apparence, pour nous qui ne sommes pas Juifs, mais de « style » pour les initiés ! La chenille laisse ainsi derrière elle, tel Proust, une sorte de tulle, de vernis, irisé, impeccable, capte, étouffe, réduit tout ce qu’elle touche et bave, rose ou étron. Poésie proustienne. Quant au fond del’œuvre proustienne : conforme au style, aux origines, au sémitisme : désignation,enrobage des élites pourries nobiliaires mondaines, inverties, etc., en vue de leur massacre.
Epurations
. La chenille passe dessus, bave, les irise. Le tank et les mitraillettes font le reste. Proust a accompli sa tâche, talmudique.
Vous me pensez obsédé ? Mon dieu, non ! Le moins du monde !Vive Proust ! Vive le Talmud ! Si vous voulez ! Ils ne sont pas indifférents. Loin de là. Je suis prêt à reconnaître le génie talmudique. Cent mille preuves, hélas !
La dissimulation, la supercherie, seules, me blessent.Notons encore que Proust sauve, tente de sauver, sa propre famille des massacres spirituels qu’il réclame et pratique pour nous ! D’où toute cette tendresse, cet apitoiement sur la grand-mère, fort bien venu d’ailleurs, j’en conviens, réussi, et dont tous les critiques aryens à juste titre s’émerveillent.Vous me voyez un peu prévenu.
S’il vivait encore, de quel côté serait Proust ?
Je vous le laisse à penser.
La chute de Stalingrad ne lui ferait certainement aucune peine.
Et bien amicalement à vous.
Louis-Ferdinand Céline
Ha là le Ferdine c’est une énorme afféterie…
ueda, rappelez-moi s’il vous plait la citation de Pontalis. J’en ai un besoin immédiat…
de nota, pouvez-vous donner les références du livre dont vous extrayez la belle page de journal qui exprime si merveilleusement toute la salauderie sartro-beauvoiresque?
Chaloux dit: 6 juin 2013 à 19 h 37 min
ueda, rappelez-moi s’il vous plait la citation de Pontalis. J’en ai un besoin immédiat…
u., au pied le chien.
Donne la papatte.
Non, la droite.
Bien.
De toutes manières le Zéro et l’infini c’est valable pour les îles Lipari le donjon de vincennes la Bastille aucun besoin d’être rouge…
Chaloux, si vous avez besoin d’une référence dans un domaine extravagant, et dieu sait s’il en existe … n’hésitez pas !
@chaloux,
le texte est extrait du journal de Mamaine Koestler,il n’est pas disponible en langue française,l’extrait que vous avez pu lire a été publié dans le numéro du cahier de l’Herne consacré à Koestler.Mamaine était une belle femme et je crois me souvenir que Camus ne resta pas insensible à sa beauté…
ambre,
ce n’est pas parce qu’une idée est fixe qu’elle est mauvaise… surtout ici !
INTOLERABLE !
« Clément Méric, « élève modèle », « tué pour ses idées » »
Ce jeune homme, 18 ans, étudiant à Sciences Po a été massacré par des skinheadset .
INTOLERABLE !
REVOLTANT ET INTOLERABLE !
C’est quoi ces fachos, CES MONSTRES QUI MASSACRENT, TUENT des jeunes qu’ils ne connaissent même pas et seulement pour leurs idées ???
INTOLERABLE !
Ce jeune homme était étudiant à Sciences Po, ce n’est pas seulement Sciences Po. qui DOIT monter au créneau; ce sont TOUTES LES GRANDES ECOLES ET UNIVERSITES DE LA REPUBLIQUE qui doivent hurler CONTRE LES MONSTRES!
!
INTOLERABLE !
« Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une. »
(Traversée des ombres)
Volvo Imperator dit: 6 juin 2013 à 19 h 49 min.
Oh, toi, tu sais quelque chose…
On pourrait espérer, ML, que la culture soit plus qu’un verni, et permette aux hommes de s’élever au-dessus de leurs condition et contradictions.
Sinon, à quoi servirait-elle ?
Mao Spontex….. dit: 6 juin 2013 à 19 h 54 min
ne me faites pas dire ce que je ne dis pas ; mais je ne suis pas une idée non plus c’est peut-être le problème ,parce qu’il y a les gens qui font pat, ceux qui font partie, ceux qui font partir , et ceux qui fondent des partis , parfois des beaux partis , même matrimonialement parlant si ce sont vos intentions , et comme ils vont vous assaillir,
courage car vous pourrez faire un rapport à
l’Institut Royal d’Etude des Cauchemars,
bruxelles numéro 84
des gens qui font part , je ne veux pas oublier ceux qui font une party !
Sinon, à quoi servirait-elle ?
..c’est la plupart du temps une avnce sessuelle tolérée..dracululule pasqu’il veut sfaire mettre
INTOLERABLE !
oi!oi!oi oi!
la belle page de journal qui exprime si merveilleusement toute la salauderie
..chaloux dans les catégories porno celle qu’il il préfère c’est « estrême »
Le Boug’, il serait temps que vous perdiez votre ventre mou pour intervenir avec courage et responsabilité.
courage et responsabilité
..c’que j’aurais fait si j’avais été de l’autre coté de la rue a ce moment là..
sinon on dirait que pour le moment ces skins c’est surtout des pov gens qui se comptent..leur marketting est trés trés mauvais..bref que le bourreau fasse son oeuvre
Quel con, ce ML…
..kabloom y va dire que les skins brits..ça ..ça c’est du folklore..lassouline y devrait les prendre en photo en gros plan..en leur donnant une bière tiède pour la peine..y’aurait du sport sur la péloche
Très typique de cette période.
file lui un coup d’boule chaloux
En attendant, Le Boug’, (« c’que j’aurais fait si j’avais été de l’autre coté de la rue a ce moment là ») l’improbable face à face de « héros » en tournoi …., permettez-moi de vous dire que votre réaction est momolle.
l’improbable face à face de « héros » en tournoi
..trés probable au contraire dafnoz..lis la presse y’a rarement -rarement- personne..c’est en général -toujours- comme ça que l’article se termine..tu me suis?
..10 personnes étaient autour..personne n’a rien tenté..la police a abandonné l’espoir d’en retrouver 1 pour le poursuivre pour « non assistance » etc..la « non assistance » c’est pas ce qui définit les non héro en tournoi..êtsétéra dafnoz
« c’que j’aurais fait si j’avais été de l’autre coté de la rue a ce moment là »
ça aurait déjà été trop tard, le boug, la victime aurait pris un violent coup de poing américain dans la face et se serait fracassé la tête contre un pylone métallique…
« permettez-moi de vous dire que votre réaction est momolle. »
La votre, Daaphnée, est carrément stridente.
elle y fait notamment remarquer que le message du philosophe demeure un outil de référence aux intellectuels pour déchiffrer leur époque, un peu partout dans le monde sauf en France « où l’on s’amuse à chercher des poux dans la tête de Socrate ».
Dogmatique et intolérant, bonjour le Socrate des temps modernes.
La question de savoir ce que l’on fait dans une situation de crise, reste un grand classique, dommage que personne ne puisse prévoir ses réactions…
» La culture n’est qu’un vernis très fragile face à la sauvagerie qui habite l’homme. Il suffit de lire ici JB, Chaloux et quelques autres pour en être définitivement convaincu… » (rédigé par LML)
Appréciez à sa juste valeur le « quelques autres », qui laisse planer une pesante incertitude.
Je ne m’attendais pas, je l’avoue, à voir Jacques Barozzi traité de sauvage. Toujours cette pente coupable de LML à l’exagération. En revanche, quand je lis les posts de LML, je vois bien, en effet, la sauvagerie qui habite l’homme sous un très, très léger vernis de culculture.
déjà en restant limité aux problèmes de baignoire…
L’homme cultivé n’avance guère empêtré qu’il est dans ses multiples lectures du monde l’homme inculte vide vierge en quelque-sorte constitue un bon matériel de récupération avec une probable et mauvaise destination mais les choses ne sont pas si simples, le premier se servira de ses outils ou pourra à d’autres fins que décoratives les utiliser pour se justifier influencer il pourra transmettre honnêtement ou non le second ma foi sera soumis à un parcours aléatoire quoiqu’il en soit en certaines circonstances l’un ou l »autre ressemblera à une girouette et quoiqu’il en soit encore ces gens ceux dont il est question aujourd’hui sont des nuisibles dangereux programmés ou non pour détruire
ML croit au caractère magique de sa parole. C’est un griot. On n’est pas obligé de suivre. On le dit. Il ne le supporte pas.
Un griot ? vous êtes sûr du mot ? à moins, évidemment, que vous ne parliez de cuisine, ou que le mot ait une signification que je ne connais pas…
On ne cherche pas des poux chez Sartre, on dit simplement des vérités choquantes.
Sartre n’a pas été un résistant pendant la guerre. L’écriture de l’Être et le Néant ne peut constituer un acte de résistance. Les après-midi passées aux Deux Magots non plus côté à côte avec des « Boches ». Ensuite, se sentant peut-être en mal d’engagement pour la Cité, il s’est mis à défendre l’indéfendable, le communisme soviétique, quand déjà à Berlin dans les années 30 il n’a rien vu venir du nazisme. Sartre c’est le parfait idiot en matière politique, un moraliste engagé sur le tard qui se trompe de camp, défendant le diable contre la lucidité de la raison. Et pour finir que reste-t-il de sa philosophie ? Rien ou des miettes. Il restera Les Mots et des nouvelles ou romans. Beaucoup de bruit pour pas peu de choses au final. On n’aurait dû lui attribuer le prix Nobel de la sottise en politique mais pas le Nobel de littérature. Flaubert, s’il l’avait connu, aurait pu écrire un nouveau chapitre de son Bouvard & Pécusartre…
Et puis Sartre, est-ce qu’il a jamais seulement essayé de penser la Shoah ou le nom qu’on lui donnait alors ? Est-ce qu’un Juif c’est seulement le regard de l’Autre ? Est-ce qu’il s’est jamais soucié de savoir ce qu’étaient devenus tous les Juifs de l’Est en Russie ? Est-ce qu’il s’est jamais soucié de savoir si la Russie soviétique les morts juifs sur son territoire comme dignes de la mémoire russe ? Non ! Bien sûr que non ! Sartre a démérité en presque tout en vérité. Pas de quoi être fier de Sartre.
Lévinas est un bien plus grand penseur que Sartre. C’est lui qui laissera un nom dans l’histoire de la pensée occidentale.
C’est la dernière option qui est la bonne, renato…!
Comment peut-on croire encore que la culture nous préserve de la barbarie comme l’innocent aux mains pleines de Baroz ? Il n’a tiré aucune conclusion de la Shoah, ce pauvre Baroz. Comment peut-on être dénué de tout sens politique à ce point ?
Pauvre France, pauvre misère !
LML un étudiant de 18 ans qui se fait massacrer par des brutes d’extrême droite vous peine moins que ce passé inoubliable?
Voyons ça. En tant que poète et musicien, un griot est le dépositaire d’une culture orale.
Or, il doit y avoir une signification que je ne connaît pas parce que, mon garçon, vous comme musicien et poète c’est à mourir de rire, et vous êtes trop embu de vous même pour être le dépositaire d’une culture quelconque.
Je sens que Daaphnée va aller manifester seins nus rue Caumartin pour dire combien la mort d’un innocent est INTOLÉRABLE !
Je demande la date et l’heure que je puisse immortaliser ce moment glorieux dans notre vie publique ! Heureusement qu’elle est là Daaphnée pour sauver l’honneur de la France démocratique de gauche avec son 90 B!
LML vous êtes un sac bourré de connaissances à quoi pourriez-vous les employer pour analyser et proposer une approche du contemporain immédiat avec recherche de solutions régler les comptes du jour d’hier d’avant hier et envisager demain
…
…ce qui est bien, nuageusement expliqué dans ce billet pour moi,…
…c’est l’art, en somme de pouvoir se faire du » blé « ,…l’art d’en être du » Proust « , de rentrer de porter les bougies,…
…en somme, y voir plus clair dans la pénombre de l’histoire,…
…chacun, avec ses feuillets à Gallimard,…ses têtes de bois à tout venant,…
…
…la philosophie,…ne m’emmerder pas avec la philosophie,…Oui,…quoi,…
…
…en cherchant bien et y être concis,…tout l’art de l’osier,…sa culture,…avant, et après,…les » paniers « ,…les chaises en osiers de l’époque » films d’Emmanuelle , Sylvia Christel « ,…l’osier très porteur << une fois sec, et vernis <<,…
…l'osier est de droite,…une fois sec de pognon,…à les ruades de cheval de gauche cabré de se faire perdre sa liberté " aux Champs ",…
…des carrosses pour nos endoctrinés porteurs & connivences,…Oui,…Allez,…tirez de toute vos forces,…encore un autre coup long d'osier,…Oui,…qu'est ce que çà balance au dedans, Sylvia Christel en voyage vers la Hollande en diligence, of course,…
…
…spectateurs , électeurs, déjà à sec d'espoir, en crise de pognon et d'Ô,…tirer comme des chevaux collabo's,…ou dur d'oreilles et langues d'osier,…toute la politique d'être ou ne pas en être des uns aux autres,…
…vannerie ,rotin , paniers, clôtures, cabanes,…masques de rotin,…sculptures de têtes en bois,…papiers, briques,…
…
…l'osier de la philosophie,…mon art en bandoulière,…c'est aussi bien que " Brantôme, les Dames galantes,…quels discours ",…etc,…
…l'osier d'en être à s'en sortir,…aux demeurants,…etc,…Ah,…Ah,…
…
Non, non, c’est simplement que la mère Daaphnée qui braille comme une folle hystérique, elle n’a jamais milité nulle part, n’a jamais pris de grenades lacrymo sur le coin de la gueule, ne s’est jamais engagé nulle part. C’est souvent ce genre passif qui braille le plus fort contre l’injustice du monde pour donner le change de leur néant d’activité politique dans la Cité.
renato,Chaloux s’est mal exprimé il voulait dire un brûlot.
LML je suis comme cette mère Daphnée qui n’a jamais milité et qui a perdu plus que son chat mais le monde a toujours désespéré de l’homme; le problème consiste en cette progression tenace et insistant à nous réduire au pire avenir, aux mêmes répétitions criminelles débiles révoltantes.
C’est assez simple ! Faire l’Europe sans tarder : un président de la république européenne, un gouvernement européen, un parlement doté de vrais pouvoirs, une justice européenne, une fiscalité européenne, une défense européenne pour renvoyer Assad et toute sa clique en enfer, une politique étrangère européenne qui prenne la défense d’Israël contre le fascisme islamique afin de pacifier le Proche-Orient, une aide militaire et économique massive à l’Afrique pour organiser nos débouchés économiques de demain pour empêcher que la Chine nous pique tous les marchés.
Voilà ! Faut pas être grand clerc pour ça ! Et on aura franchi un grand pas en avant pour affronter le monde
Engagez-vous quelque part, Bérénice au lieu de brailler avec les impuissants comme Daaphnée ! Mouillez votre chemise au lieu de mouiller !
Je ne braille pas et je me passe de vos conseils. J’irais mouiller ailleurs que dans votre golf même s’il était clair.Je ne porte pas de chemisier à cause du repassage.
Et une contitution européenne qui ne mégote pas pour reconnaître officiellement dans les textes les origines judéo-chrétiennes de l’Europe !
La Turquie, même de Kemal, ce n’est pas l’Europe ! L’Europe s’arrête aux frontières de la Turquie. Mais organisons un statut spécial de coopération avec la Turquie.
Une question LML combien de temps sauvez-vous pour vous engager dans une action de type militante politique associative au profit de la Cité par un autre chemin que celui de Gutenberg?
Ben voilà, Bérénice, soyez plus sexy avec un beau chemisier qui mette vos formes en valeur et qui vous oriente vers l’engagement politique ou associatif pour défendre l’Europe démocratique contre tout ce qui la menace : la montée du fascisme, les relents d’antisémitisme croissants, l’islamisme politique dans nos banlieues financé par le Qatar, l’axe euro-arabe, la politique étrangère hostile de l’Europe envers Israël, etc.
Moi, j’ai déjà donné pendant des années à la LDH. C’est fini pour moi. La LDH est devenue un repère de crétins hostiles à Israël ; je n’ai plus rien à y faire. Je ne crois pas aux partis politiques. Je ne crois qu’à la pression de la foule dans la rue contre le consensus mou de nos gouvernants.
Et vous voudriez que je perde mon temps gratuitement? ça va pas!
« permettez-moi de vous dire que votre réaction est momolle. »
C’est pas à la « mère Daphnée » que nous avons affaire, LML, c’est paradoxalement à la mère tape dur!
( Aucune évolution dans le sens de la nuance…)
La gauche aujourd’hui se résume grosso modo à ce connard qui gueule contre NKM « dégage » en se croyant le défenseur des pauvres et des opprimés !
On en est là en France ! C’est triste et lamentable ! Faut pas s’étonner si la France est en train de sombrer dans les hordes fascistes et l’impuissance politique de gauche comme de droite (je ne suis pas pour NKM non plus) et la déréliction. C’est ce genre d’abrutis irresponsables qui est coupable de notre impuissance générale. Des braillards qui ne savent que monter en chaire comme Sartre au lieu d’agir pour faire l’Europe, de petits merdeux de gauche frontal qui militent pour une sixième république désuète avant qu’elle ne soit née ! C’est tragique la France d’aujourd’hui. Tragique.
…
…ML,…franchement,…n’importe quel pays européen et seul,…peut en finir avec le(s) épouvantail(s) du proche-orient,…
…
…qu’est ce que, la mafia européenne en à que faire de s’embourber dans les systèmes victimes-persécuteurs de la bible, pour mettre Israël en puissance,…comme Venise contre Bysance,…avec la croisade de l’Europe-Unie,…
…pour se faire des guerres civiles en tout les pays d’Europe avec les immigrés » arabes « , vos complices à ces zizanies économiques de Chine et de philosophie » nazis « , à deux balles de Sartre,…de haut-vol,…dans une basse-court à l’€uro’s,…etc,…Ah,…Ah,…
…
» La LDH est devenue un repère de crétins hostiles à Israël » (rédigé par LML)
Traduisons : la LDH pointe, chaque fois qu’elle en a connaissance, les cas de violation des droits de l’homme commis par Israël.
C’est tragique la France d’aujourd’hui. Tragique.LML.
Vous devenez optimiste, elle n’est plus pourrie!?
» Je ne crois qu’à la pression de la foule dans la rue contre le consensus mou de nos gouvernants. » (rédigé par LML)
Eh bien, mais, voilà qui me paraît une préférence excessivement démocratique. Notons que c’est le même qui dénonce la montée en puissance des « hordes fascistes »… Sans doute que, pour LML, il y a foule et foule…
le consensus mou de nos gouvernants. » (rédigé par LML)
On croirait entendre Marine Le Pen. Le consensus mou des partis bénéficiaires du « système », c’est bien un de ses thèmes favoris.
…
…c’est tragique, de réfléchir,…à la récupération des opinions calfeutrées sérénissimes,…etc,…
…bien agiter la bouteille de mousseux,…
…
…je préfère mon Bordeaux de Médoc,…et mes boules de pétanques,…
…encore, un conscrit vas t’en guerre, pour me piquer ma sérénité de Brantôme,…le cochonnet je vais te l’envoyer à l’oxymore à deux balles,…le gaz des vents à emporter,…etc,…Ah,…Ah,…
…
JB ils font preuve de courage politique car aux prochaines ça risque d’être une bataille, qui vivra verra, peut-être inventer un nouveau parti fédérateur
l’éternel match de tennis
» renvoyer Assad et toute sa clique en enfer » (rédigé par LML)
Qu’est-ce que LML attend du renversement d’Assad ? Que les extrémistes islamistes radicaux fassent la pluie et le beau temps en Syrie ? qu’un des derniers Etats laïcs de la région disparaisse ? Est-ce que les imbéciles équipées irakienne, décidée par l’imbécile Bush, et libyenne, décidée par l’imbécile Sarkozy, n’ont pas suffi ? Est-ce que les résultats catastrophiques engendrées par ces interventions ne devraient pas dissuader l’Europe et les Etats-Unis de se lancer dans une nouvelle aventure ? Assad est en passe de liquider la rébellion et c’est très bien.
835
commentaires