Autodestruction de Citizen Welles
Il arrive que des livres par défaut valent mieux que des livres par destination. Comprenez par là que tout livre-entretien, genre paresseux par excellence, conçu lorsque l’auteur s’avère incapable de l’écrire, n’est pas à rejeter systématiquement. En tête à tête avec Orson (My Lunches with Orson, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Bernard Cohen, 362 pages, 21,50 euros, Robert Laffont) est de ceux-là, même s’il n’a pas la classe et l’intelligence du Hitchcock/Truffaut inégalé à ce jour. Pourtant, rien de plus improbable que ce patchwork, fragments de conversations et échanges de bric et de broc entre Orson Welles et Henry Jaglom. Au mitan des années 80, durant les deux dernières années de la vie de l’homme qui révolutionna le cinéma avec Citizen Kane, les deux cinéastes et néanmoins amis (c’est possible) ont déjeuné une fois par semaine au fameux restaurant « Ma Maison » sis à Hollywood en laissant un magnétophone tourner entre eux. Vingt-cinq après, grâce à l’opiniâtreté du critique Peter Biskind qui réussit à les arracher au survivant de ces rencontres informelles, ce livre aussi passionnant que foutraque est né. Donc, Welles se raconte. Manifestement, il adore ça. Ce n’est pas qu’une question d’ego démesuré : il aime vraiment raconter, mettre en scène sans caméras, ressusciter les événements, tracer des portraits à la pointe sèche. Et surtout balancer, provoquer, piquer. Ca n’est jamais gratuit. Là où d’autres seraient dans la pure médisance, lui est dans le mot qui tue mais pas pour rien. Pour en tirer une leçon. Un message. Une opinion. Un prétexte à épanchement. Pour briser sa solitude. Démesuré en disproportionné en toutes choses, Welles s’impose à la fois comme un miniaturiste d’une légèreté admirable et un magicien dans son appréhension de l’espace, du temps et de la lumière. Les pages sur le monument Citizen Kane, réalisé alors qu’il n’avait pas 25 ans, sont éclairantes. On y apprend que la scène où Dorothy Comingmore alias Susan Alexander, maîtresse et deuxième femme de Kane, chante dans un night-club, a ceci d’historique qu’elle est la toute première prise de cinéma d’Orson Welles. On y apprend aussi qu’ayant exigé qu’aucun visage de son film n’ait été jamais vu à l’écran jusque là, il s’est mordu au sang lorsqu’il a découvert que le serveur du night-club qu’on lui avait imposé faisait depuis vingt ans tous les rôles de serveurs dans des night-clubs. Quand on pense à tout ce qu’il y a inventé dans l’ordre de la technique et de l’écriture cinématographiques, avec une audace sans pareille, on reste pétri d’admiration même après dix visionnages. Même si Hermann Mankiewicz est le co-auteur du scénario et si le deep focus (les objets en arrière-plan et au premier plan sont aussi nets à l’image) entre autres choses révolutionnaires, doivent tout au directeur de la photographie Gregg Toland. Dans son esprit, Citizen Kane était fondamentalement une comédie, au sens classique du terme (les attributs de la tragédie y sont parodiés), avec ce qu’il faut d’émotion et de provocation. Welles se souvient que Sartre avait détesté et que ce ne pouvait être que parce qu’il était dénué d’humour. Il se souvient aussi que le critique O’Hara avait écrit : « Ce n’est pas seulement le meilleur film jamais réalisé, c’est aussi le meilleur qui existera jamais ». Même si la citation est légèrement arrangée, rien de tel pour justifier qu’après cela, on ne peut plus rien faire à cette hauteur. On ne peut que redescendre. Nul artiste ne peut se remettre d’un pareil coup sur la tête. « J’aurais dû prendre ma retraite » commente-t-il. A 25 ans, auréolé du génie à l’oeuvre dans ce film et de la fantastique panique qu’il provoqua dans le pays peu avant, en 1938, avec sa troupe du Mercury Theater, en jouant La Guerre des mondes de H.G. Welles au micro de CBS. Lorsque Welles raconte, il y a toujours des effets collatéraux. Chaplin n’en sort pas grandi : radin pathologique, profondément bête à maints niveaux, s’attribuant les gags des gagmen qu’il employait… Graham Greene non plus, dont il fait le simple fournisseur de l’ébauche de l’intrigue originelle du Troisième homme (ce que le romancier a naturellement démenti devant moi avec force preuves lorsque je lui posé la question). Quant à Alfred Hitchcock, il lui taille un costume pour l’hiver en balançant à la poubelle tous ses films de la période américaine, pas un n’arrivant à la cheville des 39 marches., tous éclairés comme des plateaux de télévision, et en couleurs en plus, Fenêtre sur cour, Vertigo, Les Oiseaux… Pour traiter les intellectuels dans leur ensemble de « chiffes molles assoiffées de pouvoir », il s’appuie sur la photo de Malraux aux côtés de De Gaulle en mai 68 devant le soldat inconnu. Il tient mordicus que l’on doit l’invention du salut fasciste à Cecil B. de Mille qui le popularisa avec Cléopâtre (1934). Il ne justifie pas toujours ses goûts et dégoûts. On ne saura pas pourquoi il abhorre l’envoûtant Chinatown de Polanski. Bien sûr, comme souvent lorsqu’un cinéaste ou un acteur américain se souvient, c’est truffé d’anecdotes plus ou moins drôles ou édifiantes. On se fiche bien qu’il ait toujours détesté son nez retroussé, que Steinbeck ait été gentil et Robert Frost cassant etc Mais l’essentiel est ailleurs. Il court tout le long du livre, et ce n’est pas toujours subliminal : Orson Welles s’emploie avec tant d’ardeur à démonter « le mythe de ta pulsion autodestructrice » qu’on finit par croire à sa réalité. D’autant que les manifestations ne manquent pas lorsqu’il évoque sa carrière. A force non de trop faire mais de trop en faire, il accomplit peu. C’est un maître de l’inachèvement et ce n’est pas là une légende négative. Innombrables sont les projets lancés, entrepris et abandonnés. Il est vrai, et c’est encore plus crucial dans la seconde partie de sa vie, qu’il a été étranglé par les problèmes d’argent tant pour monter ses films que pour son train de vie. A la fin, sans qu’il soit un cas social pour autant, il en est pathétique car le fisc lui saisit tout au fur et à mesure afin d’éponger une dette gigantesque, ce qui ne facilite pas la création artistique. Il en est à quémander de tourner dans des publicités, prestations qu’il n’arrive même à obtenir. Alors son Lear rejoindra le cimetière de ses œuvres inachevées, aux côtés du Marchand de Venise, The Dreamers, The Other side of the Wind, Don Quichotte, It’s all true… Lui-même devenu sans se forcer un véritable personnage shakespearien, il est amer, aigri, désenchanté, mais non sans grandeur, lorsqu’il fait tout pour sauver la vieille et fidèle amitié qui le lie à l’acteur Joseph Cotten. Même avec Vérités et mensonges (1973), loin, très loin de la réussite de La Splendeur des Amberson, La Dame de Shanghai ou même Le Proçès d’après Kafka, il rate le rendez-vous avec le public. Or, il le dit bien : il ne peut croire à un film qui ne soit pas couronné du succès commercial. Dans les tous derniers entretiens, il se laisse aller, du haut de son mètre quatre vingt-huit, à décréter que tout dictateur est nécessairement « un avorton », entendez un homme de petite taille, qu’il a la fibre totalitaire par esprit de vengeance vis à vis de cette humiliation, et que tous les dépressifs mélancoliques sont des géants… La France semble le dernier pays à croire en lui. Le président Mitterrand (parfois, sa langue fourche et il dit « Metternich »…) et son ministre Jack Lang veulent l’aider à tourner son prochain film en France ; or non seulement ils ne sont pas producteurs, mais ils ne peuvent pas lui accorder des agréments fiscaux (« Lang peut juste me donner sa bénédiction ») ; et ils ne peuvent rien faire, d’après lui, pour que, lorsqu’on tourne dans les studios de Nice, on n’entende pas les avions décoller et atterrir tout près… Harcelé par les créanciers, méprisé par les producteurs, épuisé par les efforts fournis pour porter son corps d’obèse, il est près de s’éteindre et reconnaît que la grand regret de sa vie, ce sera de n’avoir jamais été pleinement apprécié en tant qu’acteur ; il n’avait pas fait ce qu’il fallait, il n’avait pas joué le jeu, il avait laissé le génie du metteur en scène et le talent du scénariste s’imposer aux dépens de l’image de l’acteur qu’il dépréciait lui-même par ses déclarations. Sûr que ses derniers temps furent les plus sombres pour lui. Il n’avait plus les moyens de résister aux compromis « autrement ils resteront là à vous hanter pour toujours ». Le final cut, pouvoir de monter la fin de ses films à sa guise et non à celles des producteurs, lui était désormais un lointain souvenir. Orson Welles est mort des suites d’un infarctus dans la nuit du 10 octobre 1985. On l’a retrouvé avec une machine à écrire sur ses genoux, une page d’un scénario engagée dans le rouleau. L’un de ses dix-neuf projets en cours.
(« Orson Welles en 1938 dirigeant Too much Johnson, film muet »; « Orson en Harry Lime dans Le Troisième homme », celui dont on parle tout au long du film sans presque jamais le voir ; « Dirigeant le tournage de Citizen Kane; « le Welles de la fin »)
871 Réponses pour Autodestruction de Citizen Welles
Dernier mot avant le jogging.
Daaphnée a raison : enlever Bachar pour mettre les fous de EI ….bel exemple de l’imbécillité occidentale !
Tout cela devra se terminer au sol, au lance-flammes, dans un gigantesque barbecue moyen-oriental !
C’est sur cette note d’une gaité croustillante, dans les fumées de cette grillade prévisionnelle, que je vous quitte, mes petits choux !
JC…… dit: 23 mai 2015 à 6 h 03 min
Le mot Révolution n’est pas synonyme de massacre. Il est seulement signe de changement profond des règles.
Le changement « hollandais » promis, on a vu ce que ça donne : du pareil au même.
Pas tout à fait. Baisse des allocations familiales à partir de juillet 2015 selon certaines conditions et tiers payant pour tous d’ici 2017.
Élaguer élaguer semble le maitre mot : avec les socialistes, dont je suis, las trois fois c’est la politique du pire. Vous ne croyez pas au pire, découvrez-le c’est le moment.
Ceci dit je ne crois pas que nous ayons tant le pouvoir et la main sur ce qui se passe en orient ; espérons que de ces soubresauts sorte (mais comment croire à l’espérance d’une démocratie lorsque chez nous elle est autant et de manière si virulente bafouée ?) alors je dirai un mieux pour le peuple…
las trois fois c’est attaché à « dont je suis » pardon de la confusion qui s’ensuit avec omission de la virgule.
Bonjour à tous,
quelques nouvelles : la subvention demandée était de 7500 €. J’ai téléphoné au ministère de la Défense, essentiellement à cause du ton comminatoire du courrier : « vous demandez trop, on ne vous donne rien ».
Réponse : « bcp de projets, bcp de demandes on peut donner jusqu’à 700 € maximum. 600 ; 700 pas plus. » J’ai demandé à la fonctionnaire du ministère de la défense si elle connaissait l’investissement personnel et le bénévolat des enseignants qui montent de tels projets, elle m’a répondu oui et elle avait l’air, au téléphone, sincère.
Allons donc nous faire voir.
christiane dit: 22 mai 2015 à 21 h 01 min
Vous ne parlez pas des deux extraits, vous faites référence à ce que tout le monde sait de Camus A,
Vous êtes trop scolaire
Daaphnée dit: 22 mai 2015 à 21 h 51 min
C’est pas Hollande qui voulait intervenir ( en 2013) (et dont tout le monde s’est (évidemment )moqué) ?
De plus, on ne met pas les fous de l’EI. Ils s’y mettent tout seuls.
Et ils comptent rester ai-je cru comprendre.
————-
Maman blonde aux yeux bleus me prête le Coran. Faut dire un mot pour l’ouvrir style « basmillah » et il est enveloppé dans un voile. Elle le lit et le lit à sa fille, qui pèse vingt grammes et qui défend les azimutés graves (mais elle va mieux, elle va mieux, elle va mieux), mais qui me dit « je suis chrétienne ».
J’ai amené de mon côté, c’est la première fois que je fais cela, la Bible de chez Citadelles et Mazenod et on regarde deux images et le Coran. Je vais la ramener fissa chez moi, avant d’avoir l’inspection générale sur le dos.
Personne ne m’a prêté la torah.
Pourquoi ?
Je pense : ne pas dire que je suis juif, me planquer.
@ Widergänger / 22 h 00 min
Nietzsche ? Ecce Homo…
D’où vient, W., que lisant ces lignes, je souris ?
« depuis cette époque, tous mes écrits sont des hameçons : serait-ce que je m’y connais en pêche à la ligne aussi bien que personne ?… Si rien n’a mordu, la faute ne m’incombe pas. Il n’y aurait pas de poissons… (p.138 – GF Flammarion -« Ainsi parlait Zarzthoustra »
christiane
ces lignes (Elles vont bien avec ce temps, ce jour…)
En effet !
@ martin / 8 h 18 min
Ah ? et vous ?
Manifestement, pour moi, le jogging est bon pour les organes musculaires cardiaques pulmonaires … mais pas pour la comprenette.
Je n’ai rien compris à ce que « rose dit: 23 mai 2015 à 8 h 19 min »….
JC…… dit: 23 mai 2015 à 6 h 07 min
Alerte aux fous! En plus d’être c.ons et fous ils sont drogués (cf l’obs), et visent l’arme nucléaire (http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/isis-claims-it-could-buy-its-first-nuclear-weapon-from-pakistan-within-12-months-10270525.html)
Ce n’est pas grave : la compréhension vient parfois après, ne vous découragez pas je vous prie.
Peut-être qu’effectivement il n’y aura plus de baleines.
Quoique, écrivant cela je ne le crois pas la nature étant supérieure à l’homme, elle reprendra ses droits et c’est plutôt l’espèce humaine qui est en passe de disparaître.
Vous avez beau crier au secours vous ne voyez pas ce qui se passe à votre porte.
Les japonais aussi étaient drogués pour être kamikazes et la pythie aussi était camée pour répondre aux guerriers qui venaient la questionner avant leurs combats.
Comment aller à la mort sans se droguer ?
C’est effectivement « mal barré » : la grillade de cochons radioactive… ça a un goût infect !
On va a la mort de façon tout à fait naturelle, rose… on n’a pas besoin de drogue pour y aller joyeusement !
Que de spécialistes en tout ici!
Second volet :
sixième cette année.
Une classe géniale.
Cassée au bout de trois mois volontairement par la cpe qui y a rajouté un, puis deux puis trois élèves. Deux barjo, la troisième non mais elle est déjà repartie. Au bout de deux mois. Elle n’est pas nomade mais change de collège tous les deux mois.
Une fille barjo s’est calmé. L’autre azimuté pas.
Ne jamais dire « ah ces chouettes élèves » ni en salle des profs encore moins devant la cpe. Il faut que tu en chies, que tu en baves, que ton métier soit détestable.
Ai appris qu’elle avait passé et eu, la cpe, (je n’y crois pas, eu !)une licence de psychologie : au moins, je n’ai pas eu cette outrecuidance, je ne suis pas psychologue chacun le sait.
Et au moins n’ai pas de licence de psychologie
=> la licence de psychologie, croyez-moi, cela ne sert à rien.
joyeusement pas moi. Et le plus tard possible aglagla.
Bonjour JC, christiane
vous connaissez pas la netteté des impressions?
rose dit: 23 mai 2015 à 8 h 39 min
ils se droguent aux emphètes, pour détruire et tuer encore plus et la drogue leur sert à financer la guerre
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150522.OBS9435/le-captagon-la-potion-magique-des-djihadistes.html
Heureusement il reste les perles du bac : « Parfois on se demande si certains écrivains comprennent ce qu’ils écrivent. » Ou : « Dans ces textes on voit bien que la figure maternelle est importante, mais on le savait déjà avant de lire ces extraits. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/bac-lycee/article/2015/05/22/des-perles-du-bac-comme-s-il-en-pleuvait_4638647_4401499.html#9DUAjuDGUOVWygrd.99
Un père d’une élève de cette sixième (géniale trois mois, septembre, octobre, novembre) me saute dessus il y a peu, un samedi, chez moi (et MERDE, je suis chez moi et c’est samedi) et me demande si je suis au courant (ben non moi au courant ? Pff)
Deux garçons, de la dite classe en or, sortent en récré en se disant « viens on va regarder un film porno ».
Il propose, le papa, que l’on supprime les portables au collège. Je suis assez d’accord nous sommes deux (contre tous qui disent c’est totalement impossible).
J’ai ramené des coquillages de bretagne je leur fait chosir je blablate trois mots sur l’amour à ne pas dissocier de la tête et du cœur sinon c’est laid (hein le/s pornographe/s sis ici, c’est extrêmement laid la pornographie : d’abord pour les femmes montrées ainsi, mais aussi pour les hommes qui voient les femmes ainsi). Une femme n’est pas une pute.
Et baste.
Un vient cafter le lendemain « m’dme ils sont dit « tu veux sucer ma queue ? » en sortant du cours. C’est pas beau de cafter.
Bordel.
Et le surlendemain j’ai changé de ton : j’ai menacé de faire un rapport à l’infirmière, en disant qu’ils étaient sûrement en danger personnel.
Au moins, au lieu de leur apprendre à enfiler des préservatifs sur des bites en érection et à leur montrer des scènes de viol de filles de treize ans par des vieux de quarante (merci paul gauguin, la syphilis tu l’as cherchée) elle pourra peut-être entamer un travail sur le respect dû entre membres de sexes opposés.
introuvable
Comme le disait Plutarque :
« Une idée est « être » incorporel, qui n’a aucune existence par lui-même, mais qui confère une forme à la matière informe et devient la cause de la manifestation. » De Placit. Philos.
Résumé (c’est aussi bien) en sixième les élèves regardent des films porno.
Tu écris bite tu es en attente de modération
tu écris bordel tu es aussi en attente de modération
Si vous voulez un tarif préférentiel sur le Captagon, la drogue du djihadiste enthousiaste de EI, faites appel à moi : je suis agent générhallal pour le Sud de l’Europe !
Troisième volet et ensuite j’ai autre chose à vous dire : au lycée.
Au lycée les élèves sont superbes, ils sont sortis de leur cocon, rutilants les ailes embuées de chitine.
Une m’a laissés sur le Q.
Je suis très silencieuse autant vous le dire.
Elle était sale que s’en était choquant. Dégueulasse. Pas elle. Jolie superbe même. Non son écriture était un cloaque.
La lisant, non pas ce qu’elle écrivait mais ses chiures de mouche, j’avais le sentiment d’être dans la merde.
Va-t-il y avoir en attente de modération pour merde ?
De patauger dans la merde.
Délicatement, et cela coûte à un éléphant d’être délicat, demandez aux magasins de porcelaine, de Saxe, je lui ai suggéré de travailler à son écriture.
Conseil qui n’a pas été suivi d’effet.
Je lui ai pourtant dit l’impact que cela pourrait entraîner sur le correcteur au bac mais, toujours pas d’effet, et elle a continué sur cette écriture là.
J’ai écris « rose », je suis en attente de modération ….Etrange ! Incompréhensible ! Mystérieux …
L’autre côté de cette fille était son attrait, son obsession pour le Q. Elle ne pensait qu’à ça.
C’était flagrant (délire) et énorme.
[Trop difficile PLutarque dis-le plus simplement]
Bref.
J’ai vécu ma vie de prof, elle la sienne d’élève.
Au bac, elle s’est ramassée à l’écrit. (Je l’avais prévenue à chaque bac blanc, cinq : une copie pareille cela peut entraîner moins cinq points).
Pourtant, le fond, le fond, mais la forme a son intérêt quoique vous en pensiez.
cesse de boire et entre toi et moi ce sera à la vie à la mort joyeusement
Ecrire bien, ça sert à rien : avoir le bac, non plus…
l’an d’après je vais à la cérémonie des oscars ; tapis rouge tralala cocktail de merde (rien à voir avec l’année d’avant où c’était de très haut niveau : là c’était pastèque emmenée telle quelle et coupée sur le terrain, bravo les parents d’élèves pour votre investissement phénoménal en cuisine, vous êtes bien meilleurs lorsque vous fouettez vos gosses : travaille, l’ENA, travaille Henri IV, travaille Sciences PO; travaille, etc.
Gagne du fric et tais-toi.
Remise des diplômes.
Cocktail.
Petit mot à chacun d emes élèves et rncontre avec les quatre parents de ceux qui m’ont fait iech de septembre au bac (et qui ont eu chacune des quatre, pck c’étaient quatre filles 18 à l’écrit et 18 à l’oral).
» alors mes méthodes ne marchent pas mais bravo à votre fille ses notes au bac ouah… »
Petite ironie mordante entre la non -confiance qu’ils m’ont manifestée et l’excellence des résultats de leurs mômes.
Je suis restée modeste (j’ai eu du mal). Insistant plutôt sur l’aspect « ouverture à l’autre qui est différent du moule ». Bref.
puisque tu as réussi à être heureux effectivement non
calme, posé et ‘achement moins agressif qu’avant
Cette « ouverture à l’autre qui est différent du moule » me rappelle mes travaux pratiques d’ostréiséducteur…
Ma langue a fourché : « mytiliséducteur »…
(encore que certaines béances sont vraiment ostréicoles comme disait l’autre mollusque).
3ème volet
je reste sur le Q (cela m’arrive souvent, dès que j’atterris en fait, je suis le Q).
Dans un coin grand bonheur je me précipite (pas folle l’abeille).
Les garçons offrent à la dite fille un calendrier de l’année suivant avec chacun d’eux à poil voilant pudiquement sa bite.
Douze mois de l’année, à peu près dix garçons (certains y étaient deux fois).
Sidérée j’étais elle a baisé avec quasiment toute la classe.
C’était un choix consenti : elle, eux.
Pas une pute.
Sa liberté à elle, la jeanne de tous ces mecs, leur vidage de couilles à eux, et la tendresse affectueuse qu’ils lui portaient d’avoir accepté de jouer cela, la récipiendaire de leur sperme.
Et elle a joui, je vous le dis ; ceux qui parlent de cruche ne savent combien la femme jouit.
Mais elle a accepté de donner son corps généreusement. Ils n’ont pas eu à draguer ni à chercher ni a savoir si elle voulait bien d’eux. Elle voulait bien de tout le monde.
Je me suis posée quelques questions sur son calendrier de rotation mais je ne les ai posées à personne.
Grands dieux.
Elle a eu le bac.
Elle vit abroad dorénavant. Sinon, je vous l’aurai raconté dans vingt ans.
dès que j’atterris en fait, je suis le Q)
Bordel de clavier je suis SUR
Il est temps que j’aille vérifier les amarres…ça craint, ce calme plat. Bonne journée !
Mes trois volets avaient un but, vous vous en doutez, je ne suis pas là pour vous raconter la sexualité des enfants, ben non.
Je propose simplement à cette ministre de tutelle que l’on supprime cinquante pour cent des programmes et que la limitation soit drastique.
On garderait « je » madame la minsitre et « ils » pour le peuple et entre les deux un bel espace pour surtout, pas de confusion des genres.
L’enfumage, je le vis quotidiennement, par l’infirmière, par la CPE par les collègues qui proposent que pour l’épreuve de l’histoire des arts ce soient les élèves eux-mêmes qui proposent leurs oeuvres personnelles. Eu égard à notre salaire de misère, pourquoi travailler, pourquoi s’investir hein ?
mais (hé, hé, retraite dorée, disons-le, moins que « moi je glande et j’échappe à ma femme », quatre fois moins même, mais sans léchage de cul cela vaut bien le coup quatere fois moins).
Je suis dans antépénultième et me demande comment vais-je faire ?
non pas tant que cela. En tout cas pas tant que vous êtes laide.
Sainte horreur : une mocheté.
Pour la remercier et pour son départ abroad, ils lui ont offert ce calendrier en noir et blanc.
Peu de mecs sont restés hors.
à l’image de votre intérieur sans nul doute qui doit être très laid. Lorsque je me regarde très laide c’est ce que je me dis de moi. A force de subir quotidiennement le viol et celui de mes idéaux. Cela rend laid.
Intérieur pas au sens de maisonnée, ni même de tripaille mais de dans la tête ; les idées; le marasme => intense chagrin sans doute; voile opaque, terreur infâme).
Quelques associations :
le ricin avec les aubergines
le lin avec les pommes de terre
les œillets d’Inde et les soucis -calendula/calendula avec les tomates
l’absinthe au pied du cerisier
les fraises avec les poireaux
vous trouverez le reste dans tout manuel de jardinage coopératif
la nature, dès que l’homme tourne le dos reprend ses droits et les reprendra. Pas de souci sur notre passage sur terre il est éphémère//
C’est vraiment trop drôle le mekkellestgross me fait penser au mekilekon attribué à un d’entre vous ici calme posé, agrégé, honnête sincère, droit dans ses bottes.
Drôle comme vivre seul est mieux que vivre fort mal accompagné quand même.
Elle pouvait bien jouer la pute ; elle n’en était/est pas une. En tout cas, et cela est le fait, les garçons ont été très reconnaissants de la mise à disposition d’un vagin permanent.
Quoique : si ça se trouve, c’est une pute.
>Widergänger
l’autre jour, vous avez souligné qu’il était impossible de montrer le gazage dans les camps.
Je le pense.
C’est impossible.
Mais enfin chacun a le droit de jouer le rôle qu’il veut : si c’est pute, c’est pute.
JC…… dit: 23 mai 2015 à 5 h 24 min
Widergänger dit: 22 mai 2015 à 21 h 19 min
« Sans morale, pas de vie possible. La morale définit précisément ce qui rend la vie possible. »
La vie -individuelle- se fout complètement de la morale. Elle est.
_________
Oui mais si on t’envoie à Auschwitz, ben elle est pu, pu du tout. Tu piges ?
>Widergänger
pourtznt j’ai reçu un recueil de cinq nouvelles enfances adolescences d’auteurs contemporains chez librio littérature.
Cinq belles et bonnes nouvelles
Eliette Ab2cassis, Geneviève Brisac, Marie Darrieussecq, Arnaud Delalande, Arthur Dreyfus.
Me suis régalée à les lire autant l’une que l’autre et tout à l’avenant.
Mais dans l’appareil pédagogique et sur le récit d’Arnaud Delalande, ai attrapé peur : il y a pendaison et une question est posée aux élèves sur
» que ressent la petite Marie ? »
Or, il est strictement impossible de répondre à cela et de dire ce que ressent ce personnage de la nouvelle, eu égard à l’évènement tragique en question.
Cela équivaut à dire que -à terme- des gens vont considérer pouvoir représenter le gazage dans les camps.
Cela revient à dire que les barbares vont reprendre le dessus, ceux qui foncent à velo sur un piéton à Paris ceux qui foncent en bagnole sur une autre bagnole sur un parking de super marché pour la démolir salement.
Mais lorsque l’on voit que l’on n’hésite pas à faire faire une fellation publiquement, comment peut-on s’étonner de ce qui adviendra ?
Lorsque personne ne s’oppose et lorsque chacun laisse faire, se déroule la suite.
Cinquantenaire « han han je suis jeune ! »
>Widergänger
se déroule la suite justement parce qu’il n’y a pas eu d’opposition.
Or Widergänger, pardon pour dérouler mes pensées si lentement, mais en vous écrivant mon inquiétude à l’idée que, un jour, un osera représenter ce qui est irreprésentable, l’horreur absolue, la négation de l’homme et le reniement de l’espèce humaine, je comprends soudain pourquoi personne ne m’emmène la torah en classe.
Ceux qui sont juifs se planquent / la peur est là.
C’est à la fois un problème d’esthétique et de morale, rose.
On peut toujours le faire. Mais si on le fait, on détruit tout l’édifice de l’art et de la civilisation.
Au 17ème siècle, il était inconvenant de montrer le duel de Rodrigue et du père de Chimène, Don Gomès. Au XXè siècle, on montre des fusillades sur scène. Au cinéma, il serait donc toujours possible de montrer un gazage à Auschwitz. Mais ce serait la fin de l’art. Un suicide collectif.
Je crois que finalement très peu de gens sont capables de comprendre ça ni ce qu’est en revanche une esthétique de la cruauté. Mais notre monde atteint un tel degré de bassesse, de vulgarité et d’horreur, notamment avec ce qui se passe en Syrie que bientôt, la réforme Belkacem aidant qui va décerveler les prochaines générations, qu’un jour un abruti inculte et animé de merveilleuses intentions morales va montrer au cinéma un gazage.
Oui, je l’ai reçu aussi ce bouquin de nouvelles. Pas eu encore le temps de le lire.
Non je ne vous connais pas ; les violeurs : ils m’insupportent. Les alcooliques aussi m »‘insupportent. Les putes pareil.
Ils ont le droit de vivre leur vie. Ce sont des choix.
Et puis, après brève réflexion, je ne les plains pas. Ils sont responsables d’eux-mêmes, comme chacun d’entre nous.
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 10 h 05 min
Oui, je l’ai reçu aussi ce bouquin de nouvelles. Pas eu encore le temps de le lire.
je l’ai lu en entier. Et je l’ai trouvé bien. Mais cette question sur la petite Marie m’a laissée sans voix et comme je vous ai lu sur la représentation impossible des gaz, je me suis demandé s’il n’y avait pas relâchement absolu de toute morale.
Si un jour vous avez le temps, je voudrais bien avoir votre point de vue, je vous en remercie.
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 10 h 03 min
je suis d’accord avec vous : le décérébrage collectif il va pousser à
d’un côté les chefs le fouet en main, riches
de l’autre les esclaves incultes.
L’éole de demain c’est ce qsu’elle prépare.
Nous étions quinze en grève sur 55 mardi.
Les autres s’organisent : comment avoir des bulles : les classes à neuf élèves les projets à cinq élèves, les concours à un élève. Il reste une poignée à s’occuper du peuple. Une poignée de passionnées, heureux de faire ce métier génial.
Les autres se cherchent des terriers. Et alterneront, léchage de cul le trou la planque, léchage de cul, le trou la planque.
J’aurai tiré ma révérence.
Je me suis trompée
une poignée de passionnés : nous sommes à parité dans ce noyau dur.
Bonne journée
Très intéressant de mettre de pair ignare et arrogant.
les incultes font de parfaits chefs, z’avez pas tout compris
Nous ne voudrions pas vous déranger mais nous ne comprenons pas quelle différence y aurait-il entre montrer un abattoir où l’on égorge des bœufs en quantité depuis des décennies, et un abattoir où l’on gaze de l’homme en quantité durant cinq ans.
A moins d’être sensible à l’industrialisation ?
Ecorcher vifs cent, mille, dix mille personnes serait ainsi moins horrible car artisanal ? C’est un raisonnement biaisé…
La réforme Belkacem, ce n’est pas seulement des mesures (EPI, etc.), c’est un état d’esprit. Je dirais même, c’est une philosophie de l’éducation.
Et c’est cette philosophie de l’éducation qui est mauvaise, suicidaire, produisant à terme inéluctablement un effondrement de la civilisation, la mort de toute culture.
Il est probable que notre civilisation a sans doute besoin de vivre cette mort cérébrale pour renaître un jour, besoin de faire l’expérience que cette philosophie (rousseauiste en somme) est une aberration. Mais elle va tout détruire.
Je le vois dans le fonctionnement même des chefs d’établissement. L’autre jour, une de mes classes de 5ème rentre bruyamment en classe en fin d’après-midi où ils sont en général excités comme des puces. Impossible de travailler, ils circulent dans la classe comme si de rien n’était, bavassent sans même s’asseoir. Je fais un rapport… à la direction. Résultats : c’est moi qui suis mis en accusation (la direction demande aux élèves de rédiger un texte pour dire ce qui s’est passé) : je me serais « emporté » alors que je n’avais pas dit un seul mot, attendant que ça se passe ; j’aurais balancé une chaise dans la classe alors que c’est simplement ma chaise qui est tombée ; j’aurais bousculé un élève, etc. Autre classe (4ème) : une moitié de la classe est absente le matin (le matin, ces ont téléphoné au collège (étrange), on leur a dit que j’étais absent (étrange) à la loge du concierge (c’est ce que disent les élèves, confirmé par le concierge), ce qui est manifestement faux) ; résultats : c’est moi qui ai propagé une fausse rumeur et aurais dit à mes élèves (mais une moitié de la classe n’a apparemment pas du tout entendu ça, puisqu’une moitié était bel et bien présente) que j’étais absent ce matin là…
Et tout est ainsi dans le système scolaire. Mépris total des profs par la direction, enfant roi. On fait écrire par les élèves des libelles pour les condamner… On est chez les fous furieux !
Ueda, WG, voici ce que je trouve sur le bouddhisme pendant la dynastie Tang:
« Plusieurs innovations importantes sont apparues durant la dynastie Tang, dont le développement des caractères d’imprimerie en bois. Dans le domaine religieux, le bouddhisme eut une influence majeure dans la culture chinoise, avec l’affirmation de sectes bouddhistes aux racines spécifiquement chinoises et le développement d’un art remarquable. Toutefois, cette religion fut par la suite persécutée et son influence déclina, »
Bon…tout dépend de la période à laquelle on se réfère mais clairement dans le film de Mizoguchi, le bouddhisme est très présent (par exemple, l’empereur reçoit une statue de Bouddha en cadeau d’un royaume coréen)…
Oui, dans mon établissement, on était 56% en grève. Au petit Condorcet, ils était plus de 65% en grève !
les dessous après entame de la grimpe ça craint encore plus
Pas le même empereur, Sirius, que celui que j’ai cité apparemment…
le raisonnement franchisé – beaucoup plus motivant
ça rapporte plus d’une fois
C’est cet état d’esprit de notre époque qui méprise l’autorité, qui méprise les gens de savoir, qui élève les enfants à un rôle qui n’est pas le leur, qui fait que notre monde est en train de se suicider. Les élites assènent simplement le coup de grâce. Mais c’est cette mentalité pourrie qui est la cause du malheur présent.
ueda, si vous avez gardé le souvenir d’une version médiocre quant aux couleurs et au son, précipitez-vous à la Filmothèque rue Champo pour voir une version très bien restaurée de l’Impératrice YKF!
une meute d’éléphantes faisant un selfie en se ligaturant les trompes
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 10 h 22 min
bravo, des gens motivés ; ai lu une lettre ouverte d’un prof de condorcet, sensée et efficace, sur la toile. Le décret est passé en force le jour de la manif. Mépris assumé haut et fort. Pour les gens qui bossent dans les hôpitaux c pareil. On en serait à leur souhaiter à ces politiques une arrivée à l’hôpital en l’absence de tout médecin et infirmière et aide soignant. Qu’ils révisent leur copies concernant le service public de haute qualité qui a été le notre.
Cela me rassure un peu que vous me disiez 55 et 65 % chez vous.
ai vu une meute d’éléphantes sauver un minus éléphanteau de la noyade lors qu’il était embourbé dans le fleuve !
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 10 h 27 min
C’est cet état d’esprit de notre époque qui méprise l’autorité, qui méprise les gens de savoir, qui élève les enfants à un rôle qui n’est pas le leur, qui fait que notre monde est en train de se suicider. Les élites assènent simplement le coup de grâce. Mais c’est cette mentalité pourrie qui est la cause du malheur présent.
Je ne suis pas quelqu’un de pessimiste mais je suis totalement d’accord avec vous.
Mais ces gens, qui pratiquent le délitement, ils seront les premiers sous les gravats.
En particulier parce que les parents, qui ont poussé leurs mômes à coup d’hormones, ils leur joueront le coup de » tu quoque mi filii » et là ils auront le choc les parents.
et puis aussi parce que je crois qu’un système pareil clivant et discriminatoire mène à l’implosion.
vaut mieux pas imaginer la scène avec des rhinocéros
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 10 h 20 min
ben je suis embêtée mais je suis totalement d’accord avec vous.
Délirant votre anecdote.
Les chefs font des courriers pour se protéger pour que rien ne leur retombe dessus.
Ils sont animés par la trouille.
L’enfant roi c’est lui qui trinque, faudrait que quelqu’un ait le courage de le dire.
D’ailleurs, quand tu le recadres dans son rôle d’enfant/enfant il te remercie parce qu’il est allégé et qu’il peut jouer. Pauvres enfants-rois, éternels adulescents de demain chieurs de première à vie.
ça passait quand même par la trompe dans le cul. Tu peux rien y faire. Par où tu choppes un éléphanteau toi par les oreilles ?
je suis bavarde faut vous y faire.
Et silencieuse.
C’est ma vie.
Heureusement il reste les perles du bac : « Parfois on se demande si certains écrivains comprennent ce qu’ils écrivent. »
–
c’est au contraire très profond et exact. Ce n’est pas du tout une perle. Et le simple fait que je le relève est a démonstration que vous-même n’aviez pas tout compris de ce que vous avez écrit. Personne n’est capable de comprendre ce qu’il écrit dans toute son envergure. En ce moment-même, j’ai conscience qu’une large fraction de ce que j’écris m’est totalement incompréhensible.
9 h 27 le PQ de JC nous a quitté définitivement comme dab’ et revenu PQ de Zeus comme dab’, quel plouc !
Rose, je n’essaye même plus de vous lire, sachez-le. Chacun de vos post est une énigme pour moi.
Mais faire faire un rapport par les élèves sur le prof cela témoigne grave ! Faudrait jouer avec ça non ?
Moi je leur ai dit que lundi prochain je serai pas là.
Et puis j’ai enchainé mardi non plus et mercredi et jeudi et vendredi et samedi et dimanche.
Certains rient pas beaucoup Widergänger et les enfants rois rient encore moins que les autres !
Comme eux viennent quand ça leur chante et ont toujours un pet de travers, je fais pareil : c’est une méthode. Comme le cochon. Tout est bon. Du moment qu’il se réveillent.
Fais leur le coup tu verras , tu choisis un vendredi et tu leur dis » demain je serai pas là ». Mais tu gardes ton sérieux hein comme un pape. Tu te la joues sévère et tu leur annonces gravement » demain, je serai pas là ».
Dis-moi si ça marche ; je te promets, tu peux avoir personne qui capte comme ueda ils auront pas leur bac. P. de B; de M. (pauvre ueda, il a dû gravir l’échelle barreau après barreau)
Pour moi, ça marche.
je ne connais pas un type, nous n’avons pas baisé nuitamment, qui ne comprend pas autrui quand il le lit et qui ne se comprend pas lui-même quand il se lit.
Son cas est grave.
Vite la torche.
Et la lumière fut : les luminaires, dans la bible. Je peux pas aller la chercher elle est azu collège. Misère si on cambriole le collège dans ce long week end on cambriole ma bible de jérusalem.
Pas le coran pck la môme l’a remballé dans son tissu, tiens faudra que je lui demande si elle dit un mot quand elle le referme le coran de sa mère, alors qu’elle est chrétienne elle. Ni la torah pck personne ne m’a emmené la torah.
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 10 h 27 min
Je suis bien d’accord avec ça.
J’avais été choqué d’un petit reportage passé aux informations le soir de la rentrée 2014 : des élèves entraient dans leur établissement et une sorte de CPE leur adressait à chacun un magistral « Bonjour » sans recevoir la plupart du temps la moindre réponse.
Une maladresse immense, sans doute même pas consciente. Quelque part une soumission totale et surtout, dès le premier jour, une valeur non rappelée, non inculquée.
Je vais te dire les choses telles qu’elle sont dans leur vérité ébranlables (ça fait un peu la bible là non ?) : si nous vivions ensemble, ce serait gravissime que tu ne me comprennes pas.
Comme ce n’est pas le cas, et tant mieux pour toi, cela n’a strictement aucune importance.
Je trouve toujours, sur mon chemin, quelqu’un qui me comprend au moment où c’est important.
Va ta route, baise ta meuf comprends la elle, pauvre d’elle, et ne t’occupe pas de moi.
En ce qui me concerne, j’aurais dit à chacun, droit dans le yeux, et en prenant mon temps quitte à ce que cela dure 1 heure : « Bienvenue dans votre collège et n’oubliez pas de dire bonjour à vos enseignants en encadrants à votre arrivée le matin ».
Je suis un prof atypique, autant que vous le sachiez. Très douée. Pas agrégée. Et mal partie pour l’être.
Cette année un m’a parlé de son cousin qui a été dans ma classe il y a treize je leur avais inventé comme ça, impromptue une craque sur mon fils que j’avais abandonné à l’orphelinat pck il n’avait aucune éducation il rotait pétait se mouchait dans ses brailles. Et son prénom c’était gargan le fils de gargamelle mais p. qu’elle est grosse !!! Ben treize ans après il e,n parle encore.
J’ai été obligée d’arrêter vite : d’abord pck qu’avoir un fils je m’en fiche comme de l’an quarante : un futur fils à sa mère laid comme un pou et c. comme un balai, non merci.
Puis surtout pck ‘ils se disaient la blague les uns aux autres, et cela en perdait toute la portée.
Gargantua.
Les gravures de Gustave Doré sur ce bébé sont superbes.
Au risque de me répéter, quand c’est l’élève qui arrive un disant le premier Bonjour, tout est gagné pour l’année entière est sans doute les suivantes, l’affaire sera dans le sac et on en fera ce qu’on voudra.
hier, vu JC en live sur son scoutère, il a une tête de bite en pire
les commentaires sont toujours midérés, tant pis ej quitte, je vous rends l’occupation du territoire sans tunnels creusés sans kalachnikovs sans mines anti-personnels.
A ma meilleure ennemie je dis crème crème crème (tes rides b….).
A un pote lointain que je ne connais pas, à la sieste non plus nous ne baisons pas, je dis saisis-toi de la torche si l’autre est d’accord pour te la prêter. Toi aussi t’es long quand tu t’exprimes. Tu peux t »‘intéresser à ce que disnet les autres même si c’est long comme un jour sans pain.
Widerganger je vous croyais pessimiste je vous découvre lucide.
Voilà mes élèves sont des glandus première catégorie au brevet blanc ils ont eu une classe 21 et l’autre 24 sur quarante sans travailler. Ils auront leur brevet. Leur bac pas tous.
De toutes façons, si tu leur parles, ils vont te répondre « moi ce qui m’intéresse c’est d’être assis à côté de Marine ».
A qui je vais dire, lundi que un mec bande.
Pas comme un éléphant certes, pas la peine de lever les bras au ciel « t’es pas un éléphant toi ! » mais il bande dur et un patin comme ça en public euh Marine réserve ça aux sous-bois.
C’est le printemps.
Oiseaux font le nid.
J’ai du boulot.
Bonne journée
Bises christiane à vous, j’aime à vous lire posée comme vous l’êtes.
Vous savez, Rose, agrégé ou pas j’ai l’impression que ça ne change pas grand-chose. Des profs agrégés j’en connais 3 dans mon entourage, ce que j’ai surtout constaté c’est leur planning extrêmement allégé (15 h / semaine pour certains), et leur promenades au parc du coin sous prétexte de préparation de cours qui se résument à aller à la photocopieuse avec un bouquin, et leur mois de maladie qui tombe une année sur deux au moment des coups de téléphone du rectorat en vue d’organiser des examens. Et je vous assure que j’exagère à peine. Je pense qu’il faudra mettre un sérieux coup de pied dans la fourmilière à un moment donné.
D. dit: 23 mai 2015 à 11 h 18 min
je vous lis et je comprends : les privilèges, les fonctionnaires, ce statut auréolé de gloire. Et les autres.
Je vais vous dire deux choses, j’vous aime bien quand même :
1/ donner un coup de pied dans la fourmilière cela se fait de chacun vers chacun. C’est même une mode. Cela flanque en l’air nombre de fourmilières et ce qui est remplacé est souvent, pire (regardez Khadafi et autres en orient.).
Je suis d’accord pour coups de pied dans les fourmilières des politiques plutôt que des braves gens : demi rentes pour les députés et trente pour cent de députés en moins et tiers de rente pour les sénateurs en moins et moitié des sénateurs en moins.
Que l’État se serre la ceinture.
Les agrégés sont des gens qui ont énormément travaillé et ont un niveau de compétence élevé. Ne touchez pas aux agrégés.
2/ ce que je propose et qui serait à faire systématiquement serait que nombre d’individus assiste au travail d’autrui : cela apprend comment travaille l’autre, l’essence de son métier, les bons côtés et les mauvais.
Cela permet surtout toute critique intempestive et imbécile sur un métier dont il ne connait rien.
Récemment un m’a dit je vais être prof j’ai répondu non.
Métier génial mais usant. Vous voudriez finir, vous, interné dans une maison de la mgen à pédaler dans l’eau sur un cyclo ?
Personne ne voudrait cela.
Y’a des métiers, dont j’ai idée vague, où l’on bosse quinze minutes pour jouer quarante cinq minutes au boulot. Sans résultats à produire.
Et bien je propose pas de fliquer. Si on peut bosser comme ça d’accord. Mais nous face aux élèves n’avons pas de répit. Celui qui le voit peut le comprendre celui qui ne le voit pas ne peut pas le comprendre.
Le papa qui m’a parlé des problèmes de films porno m’a dit nous admirer trois : les profs d’Histoire géo et de mathématiques et bibi. Ben c’est rare.
Mais ça fait du bien.
Tiens je viens d’apprendre qu’une médiatrice est nommée pour que nous lui parlions de nos problèmes sans/sous la chef qui construit sa carrière. Son plan de.
Comme pour mathieu galet elle va être payée 90 000 euros pour une intervention d’une heure. En partant elle sera ravie du boulot qu’elle aura fait. Elle aura été formée en analyse transactionnelle au Canada en bran coaching pour manger des troupes et impacter un changement profond.
Elle va à coup sûr nous apprendre à flotter à l’horizontale sur un milieu liquide dans lequel nagent des piranhas.
Mon cul c’est du poulet.
J’en suis navrée. Je voudrais une peau d’éléphant avec des poils piquants et drus.
On a juste besoin d’être estimés pour le taf que l’on fait. Payés un juste prix, pas des queues de langouste mais pas au rabais non plus.
@widerg
Et puis D. je propose autre chose : que les gosses aient des passerelles pour passer d’une chose à l’autre.
et qu’il n’y ait ni favoritisme ni entre-soi dans l’attribution des postes
qu’une caissière de supermarché puiss devenir caissière de cinéma monteuse puis réalisatrice
que ce ne soit pas les enfants des parents qui aient les postes privilégiés
que les intermittents du spectacle bossent dur parfois et ne vivent pas toujours tranquilles entre leurs indemmnités une fois qu’ils les ont touchées
qu’un réalisateur-godart au hasard, sans acrimonie certaine- devienne caissier de supermarché et que les plombiers aillent voir les ingénieurs et les ingénieurs les plombiers.
je le sais que les boulangers ont un métier usant mais les aide-soignants aussi et les profs itou.
C’est la répartition du capital qui va pas.
Voilà.
Taper sur les profs ça sert à rien.
Je te laisse D.travailler.
Bonne journée
Bonjour DHH ; j’ai parlé du métier de prof un peu ce jour. J’en ai gros sur la patate. Une jeune collègue m’a dit que entre jeunes ils se planquent quand ils sont profs (ils ne le disent pas) histoire de ne pas subir les lazzis. Si ce n’est pas un signe grave cela …
Bonne journée,
brain coaching : bran ce sont des céréales, la panade.
@Widergänger 10h 20
Tout ce que vous écrivez je le ressens et c’est pour moi un déchirement de savoir que mes petits-enfants n’auront pas la chance que j’ai eue il a bien longtemps de bénéficier d’un enseignement exigeant, qui tirait des enfants le meilleur de ce qu’ils pouvaient donner, dispensé par des profs que nous révérions et dont nous n’aurions pas imaginé de mettre en cause l’autorité ,à qui nous écrivions des lettres pendant les vacances
Je leur dois tout, ma culture, la langue que je sais parler et écrire, l’apprentissage de l’effort intellectuel ,les milliers de vers que je sais encore par coeur
Je ne suis pas prof, mais j’etais mardi à la manif pour exprimer mon désarroi devant le naufrage que promet cette reforme et aussi pour protester contre les programmes d’histoire imbeciles qui sont le second volet de la nuisance belkacem .
Et ce que vous dites sur le manque de soutien que les proviseurs apportent au profs ,dans leurs difficultés, la sacralisation à leurs yeux des paroles des élèves quand ils mettent les profs en cause ,c’est tristement vrai dans de nombreux établissements quand cela ne va pas dans des prises de position délibérément hostiles à leur egard
Un livre vient de paraître ;la shoah censurée qui fait etat de difficultés rencontrées par une enseignante dans ses relations avec son proviseur , qui lui a cherché mille motifs injustifiés de querelle ,pour l’empêcher de continuer a organiser sur les lieux de memoire des voyages qui ne soulevaient anterieurement aucune objection de la part de son prédécesseur
1/ »Les agrégés sont des gens qui ont énormément travaillé et ont un niveau de compétence élevé. Ne touchez pas aux agrégés. »
On peut remplacer agrégé par n’importe quelle profession honnête …
2/ »mon cul c’est du poulet » (rose)
J’aime le poulet.
Vivant.
Résumons :
Belkacem est une c.nne, doublée d’une s.lope. On peut faire pire, mais cela va être difficile !
C’est clair, non ?
Oui, je suis au courant, DHH, de cette histoire de prof en butte à l’hostilité de sa hiérarchie eu égard à l’enseignement de la Shoah.
Je suis bien placé pour le savoir. Quand j’enseignais à Drancy, j’ai eu les pires problèmes aussi avec ma hiérarchie à ce sujet. Ces pourritures ont même demandé à ce que je passe en consultation chez le psychiatre de l’Académie (c’est dire !) qui a fait un rapport sur moi disant qu’il n’y avait rien à dire de particulier. Là où j’enseigne maintenant, la principale m’a interdit de parler de la Shoah avec mes élèves de 3ème. Tous des gens incompétents, de toute façon, et qui ont renoncé à l’éducation de nos élèves, qu’on n’éduque plus en réalité. L’Ecole est en train de sombrer et je ne serai pas mécontent d’en sortir dans quelques années, six ans au compteur.
On est souvent plus libre qu’on ne croit !
Pourquoi ne pas trouver un job de consultant dans le privé, ou le public, ou à son compte, en Israel, aux USA, en GB ou ailleurs ….?
Cela permet d’éviter six ans de m.rde franzouèse dasn le cloaque EN !
Autre anecdote typique de l’effondrement du système scolaire. Un collègue stagiaire agrégé d’histoire a eu un rapport d’étape de son tuteur déplorable. Il a été donc inspecté en cours d’année par un IPR (inspecteur régional) qui a commencé son entretien en lui disant : « Attention, vous êtes en alerte rouge ! » Le type qui ne s’en laisse pas compter par ce genre d’abruti l’a évidemment très mal pris. L’entretien s’est mal passé, il s’est rebiffé. Par ailleurs, le rapport de la principale le concernant était excellent. Dernièrement un IPG (inspecteur général) vient l’inspecter pour sa titularisation. Il était évidemment inquiet. Finalement l’IPG l’a complimenté ! C’est dire combien la hiérarchie administrative dans l’EN est remplie de gens tous plus incompétents les uns que les autres.
Les profs de lycée ont bcp de travail de préparation. Enorme. Et de correction. Enorme encore plus. Au collège, je ne prépare jamais rien. Mais la correction c’est énorme. Vous ne vous rendez pas compte de la fatigue que c’est d’enseigner avec des gamins mal élevés par leurs parents et une hiérarchie qui passe son temps à vous tirer dans les pattes pour les raisons les plus absurdes du monde. Ce milieu est complètement pourri.
Autre anecdote typique de l’effondrement du système scolaire. Un collègue stagiaire agrégé d’histoire a eu un rapport d’étape de son tuteur déplorable. Il a été donc inspecté en cours d’année par un IPR
qui a commencé son entretien en lui disant : « Attention, vous êtes en alerte rouge ! » Le type qui ne s’en laisse pas compter par ce genre d’abruti l’a évidemment très mal pris. L’entretien s’est mal passé, il s’est rebiffé. Par ailleurs, le rapport de la principale le concernant était excellent. Dernièrement un IPG (inspecteur général) vient l’inspecter pour sa titularisation. Il était évidemment inquiet. Finalement l’IPG
l’a complimenté ! C’est dire combien la hiérarchie administrative dans l’EN est remplie de gens tous plus incompétents les uns que les autres.
« L’Arabie Saoudite n’est rien d’autre qu’un Daesh qui a réussi », dit Éric Zemmour
Et avec qui on échange des ambassadeurs et des sourires…Cela viendra en son temps avec l’EI.
Au fait, j’ai l’impression que mon post d’hier qui relayait une info du Monde sur le recrutement de huit bourreaux par l’Arabie Saoudite pour couper des mains et des têtes a été sucré par la mod’…ça aurait pu intéresser certains chômeurs.
Voyons si celui-ci passe.
C’est dire combien notre système scolaire est pourri !
Oui, moi aussi, DHH, j’ai toujours eu d’excellentes relations avec mes profs dont certains sont même devenus des amis. Mais si j’avais à refaire une vie, jamais je ne deviendrai prof ! Au grand jamais ! C’est devenu un métier pourri.
@widerganger
le livre dont je parle qui rappelle les deboires de ce prof a pour sous-titre la sorciere de Nancy ,car c’est un veritable proces en sorcellerie qui a été instruit contre elle, avec la complicité de l’inspecteur general Petre Grenouilleau sans doute soucieux par sa misen cause de l’enseignement de la shoah de se dedouaner de ses prises de position mal reçues sur les traites africaines
Dans une dizaine d’années, on va voir les résultats de la réforme Belkacem. Et ça va pas être beau à voir. Les EPI, c’est l’équivalent au collège de ce que les réformes précédentes ont instauré en primaire, qui a produit ce pourcentage terrifiant de gamins qui rentre en 6ème sans savoir lire.
Oui, ce Petre Grenouilleau est une vile canaille aussi.
Je souscrit à 100% à la description de DHH. Quels profs nous avions dans les années 50/60!
Des types, des femmes, passionnés par leur matière, la possédant à fond, avide de la transmettre…Bien sûr il y avait des exceptions mais elles étaient peu nombreuses et on les oublie. Je précise que je n’étais pas dans un lycée prestigieux mais dans un lycée moyen de l’est parisien.
Oh la la !
Bienvenu chez les Niakwés (*), Didon. ( beau temps, belle lumière, bel espace-temps ?)
Avec tout ça ( la mater dolorosa perpétuellement à genou sur son chemin de croix, la rose qu’est même pas agrégée, mais qui te drive le komintern des libres comme pas un, et la vieille soignat son look qui t’expose sa montagne de chaussures d’Auschwitz, se révèle mère-grand maniant la schlague comme pas deux, etc.) .
Et puis la ministre.
La ministre de l’éducation nazionale de hollandie qui a oublié dans l’histoire… qu’il y a des parents d’élèves.
Et pas » pseudos-intellectuels ».
On va encore gagner l’eurovision de la chanson cette année.
Javert, si tu pouvais sécuriser les pentes et côtes du XVIIIème arrondissement de Paris, pour la semaine prochaine, histoire que l’esprit sain s’y installe,un petit moment , tranquille, sans pickpocket, je te dirai: merci.
(*)
Situé au nord de la Grande Muraille, ce site de 25 000 hectares regroupe les vestiges de la capitale légendaire du mongol Kubilai Khan. Cette ville conçue par son conseiller chinois Liu Bingzhdong en 1256 témoigne de façon unique d’une tentative d’assimilation entre la culture chinoise des Han et celle, nomade, des Mongols. C’est aussi le point de départ de l’extension de l’empire Huan qui a gouverné la Chine pendant un siècle et s’est étendu à travers l’Asie. Le grand débat religieux qui eut lieu dans la ville conduisit à la diffusion du bouddhisme tibétain dans l’Asie du Nord-Est, et cette tradition culturelle et religieuse est toujours vivante dans de nombreux endroits aujourd’hui. La capitale a été implantée selon les principes feng shui, avec des collines au nord et une rivière au sud. Les vestiges comportent des temples, palais, tombeaux mais aussi des campements nomades, ainsi que le canal Tiefan’gang et d’autres ouvrages hydrauliques.
http://whc.unesco.org/fr/list/1160
…
…manger à tout les râteliers,!…dans l’auberge espagnole,!…
…
…tu m’a vu,!…chacun pour soie, et Dieu pour tous,!…
…
… » tient, mon corps à rajeunie de 40 ans,!… »,…
…alors, ces châteaux et domaines en mon état,!…un choix difficile parmi toute les filles de moins de vingt ans,!…
…déjà, toutes délabrées,!…endoctrinées pour croire, n’importe quoi,!…à vomir,!…
…
…des domaines » sûrs « ,…séparer l’ivraie du bon grain,!…à faire soi-même,!…
…
…tout vérifier, soi-même,!…
…
…ces guerre à Palmyre,…plus con tu meurt,!…à côté des guerre des » Bush père & fils »
…tratégies ridicules,!…nos » huns » d’Amérique,!…
…pour faire des liens constructifs à longs termes et civilisations,!…
…des opérations de banditismes, sous couvert de dictateurs,!…pour s’enrichir, pétrole, politiques,!…deux tours gommés,!…
…l’Oncle Sam à besoin de vous,!…
…du gâteaux,!…of course,!…
…
…écrits,!…nos méfaits,!…à casa di rè,!…on boit et on rit,!…
…les fesses en l’air,!…à Gogo,!…etc,!…
…cadeau,!…Ah,!Ah,!…
…
…les enseignants plus con, tu meurt,!…
…avec l’ère électronique et P.C.,!…etc,!…
…profs, chacun son papa tigré, mort le chien,!…les sept familles,!…en jeux,!…
…pour des hécatombes,!…
…Ponce Pilate,!…l’essuie,!…of course,!…l’imagination à se la ramener en douce,!…
…etc,!…du vent,!…et des poussières en gros,!…Ah,!Ah,!…etc,!…Go,!…Bip,!Bip,!…
…
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 13 h 28 min
Oui, ce Petre Grenouilleau est une vile canaille aussi.
Propos parfaitement gratuit, WGG.
Cette histoire de rapport d’inspection est une histoire de cornecul.
Grenouilleau a lu Hergé, de coke en stock à l’étoile mystérieuse tout le monde est servi.
Si l’échantillon d’expression écrite
distillée dans le commentarium de la Rdl
reflète un tant soit peu la « maîtrise »
actuelle de la langue et la construction
des idées dans nos têtes, le débat
sur le collège à la une est très en dessous
de ce qu’il est urgent et nécessaire
d’entreprendre pour sauver les meubles.
Autodestrucativement.
Par quel tour de prestidigitation, le lien de 13h39 fut subtilisé.
So, Mr Kane:
http://whc.unesco.org/fr/list/1389
Babibel est un grand inquisiteur qui se rit des sorcières et en bouffe une au petit déjeuner avec son fromage.
Le Monde
Edition datée du Dimanche 24 mai 2015
Les partis politiques s’étiolent, leurs militants désertent
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 14 h 02 min
Babibel est un grand inquisiteur qui se rit des sorcières et en bouffe une au petit déjeuner avec son fromage.
Jolie?
L’enseignement de la shoah a magnifiquement progressé dans les manuels au cours des dernières decennies , mais il a régressé dans l’enseignement au cours des dernières années
Ce bond dans les manuels est indiscutable ;,il suffit de comparer un manuels d’histoire des années 60 qui se contente de noter à ce sujet « les consequenes douloureuses de WW2 pour les populations civiles notamment juives » et les manuels d’aujourd’hui qui y consacrent de pages , avec des documents divers et même le plan d’Auschwitz
Mais depuis quelques années cet enseignement régresse sous l’effet d’une double opposition
Celle des élèves dont la l’indignation dans certains quartiers devant ce priivilege qui serait donnée à l’histoire des malheurs juifs incite les profs à éviter d’en parler
Mais cette regression est aussi imputable à une certaine frange de la collectivité educative qui va des inspecteurs généraux ,type Grenouilleau aux proviseurs et aux profs ,et qui se refuse délibérément au nom d’une imbécile concurrence des memoires mal comprise à donner la place qu’il merite à cet evenement qui a si fortement marqué le XX eme siecle européen de son empreinte
Et qui argumentent avec la traite négrière et le sort des tirailleurs senegalais de la grande guerre sur lesquels on ne s’appesantirait pas de la même manière
Les Français vont ainsi devenir aussi ignares que les Israéliens dont l’un, soldat, ne savait pas qui était Kafka…
@ueda
avez vous eu ce rapport en mains pour trancher de maniere aussi peremptoire sur le côté « cornecul » de cette affaire ?
Tout à fait d’accord avec vous DHH.
Tout ça n’augure rien de bon, de toute façon, pour les Juifs en Europe.
Il en va de même quand les profs d’histoire parlent du Moyen-Orient et des Palestiniens. Là aussi, le contenu dépend bcp de ce que pense le prof.
Une collègue d’histoire, de gauche (apparemment…) parle dans son cours des Palestiniens de Cisjordanie. Un de ses élèves lui dit soudain : Ils n’ont rien à faire là ! Ça craint…
DHH dit: 23 mai 2015 à 14 h 14 min
@ueda
avez vous eu ce rapport en mains pour trancher de maniere aussi peremptoire sur le côté « cornecul » de cette affaire ?
Je ne parle pas du cas de cette enseignante (je ne la connais pas), mais de l’invraisemblable confusion qui en est suivie (confusion entre discours historien et discours politique).
Quant à Grenouilleau, c’est un très bon historien (voir son « Histoire globale » de l’esclavage que vient de publier la Bibliothèque des Histoires), il n’était pas nécessairement fait pour être inspecteur.
À vrai dire, ce sont les noms d’oiseau généreusement distribués par notre ami WG qui m’amusent.
Si vous avez un lien renvoyant à ce rapport, je serais content de le lire.
@ rose / 11 h 17
Bises aussi petit volcan.
C’est bizarre que pas une seule fois- pas une seule fois- le nom d’Oja Kodar ne fut prononcé.
C’est bizarre, Phil, non ?
« A sculptor from Zagreb, Kodar made a good first impression on Welles upon meeting him in 1960. She was a free spirit and a talented artist. She was also gorgeous, and served as a sort of muse for Welles, who dreamed up various projects to be vehicles for her, all unfinished. »
lien sur: Family and Relationships
Toutes ces vieilles entre elles qui se bisouillent… je ne sais plus ce qu’en disait Rimbaud, mais j’agree. Forcément.
Des noms d’oiseau pour un grenouilleau, c’est en effet très drôle…
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 14 h 42 min
Des noms d’oiseau pour un grenouilleau, c’est en effet très drôle…
Serein, mon cher WGG.
Pas serin: SE-REIN.
la vie dans les bois dit: 23 mai 2015 à 14 h 42 min
Toutes ces vieilles entre elles qui se bidouillent…
(Je vais prendre mes précautions auprès de toi, ô Hermès, dieu des blogs et mauvais sujet.
Tu sais que je ne confonds jamais les personnes, inconnues, et les personae, trop visibles.
Et que comme CP, je ne tape pas sur les filles.
Et que je ne recommencerai pas)
Bon, comme c’est fait, voici la remarque:
Avez-vous conscience d’être ici la seule, ‘Vie etc.’, de laisser souvent émaner de vous quelque chose de vaguement dégoûtant?
C’est un mystère, je le sens bien.
Peut-être pourrions-nous ensemble tenter de mieux le cerner.
Ô toi zouzou, le niakwé, le bridé, permets-moi de te zapper. Va, avec tes vapeurs alcoolisées, et ta voile, au vent mauvais.
@ueda
Effectivement le livre de Petre Grenouilleau est interessant novateur et solide ;je l’ai lu à sa parution il y a quelques années
Il met en echec lune vision univoque de l’esclavage subi par les populations africaines en montrant, documents à l’appui , que le crime ne se limitait pas à la traite transatlantique opérée par les européens
Ce remarquable travail , à certains egards courageux, a effectivement a eté mal reçu dans certains cercles pour des raisons politiques au nom d’ un parti pris ideologique, qui n’a évidemment aucune légitimité à interférer avec la recherche historique
Par rapport à l’impression d’honnêteté intellectuelle de son auteur que donnait cet ouvrage on ne pouvait qu’’être surpris et déçu de la mauvaise foi avec laquelle dans ses fonctions d’inspecteur general M.Petre Grenouilleau a accumulé dans son rapport les elements à charge contre cette enseignante, lui reprochant notamment d’avoir utilisé 14 fois le mot t shoah au lieu de dans l’entretien qu’il a eu avec elle .
Il est fait largement reference au contenu de ce rapport dans l’ouvrage que j’ai cité, où est rappelé par la sorciere elle-même le détail de cette affaire .
« d’avoir utilisé 14 fois le mot t shoah au lieu de dans l’entretien qu’il a eu avec elle . »
au lieu de quoi ?
@DHH
La Shoah Censurée.
La Sorcière De Nancy
Catherine Pederzoli-Ventura & Simon Marty
Ed. Au bord de l’eau, 2015
Noté.
@vie ….
au lieu de « genocide »
excusez moi le mot est resté dans le clavier
la remarque est parlante elle reflete un parti pris de refuser à la shoah son caractere sui generis et la volonté de banaliser l’evenement
Finalement le point godwin, c’est pas le plus difficile à atteindre ici.
Pourquoi aller toujours à la facilité ?
Voilà un petit exercice ( asiate !)plus difficile que celui de la vitesse constante proposé par l’employée de trottoir et ses imbécillités, couvée par zouzou:
L’exercice de CE2 qui irrite la planète (ne vous affolez pas : il y a plusieurs soluces):
« Un nouveau problème de mathématiques donne des sueurs froides aux plus érudits. À l’origine, cet exercice a été donné par un professeur de maths d’une école primaire de Bao Loc, au Vietnam, à ses élèves… de CE2 ! »
http://www.ouest-france.fr/mathematiques-lexercice-de-ce2-qui-irrite-la-planete-3420054
14 h 38 : ouille, biser un volcan, c’est chaud !
Je précise que je n’étais pas dans un lycée prestigieux mais dans un lycée moyen de l’est parisien.
–
inutile.
Ça ne tient pas la route ce que vous écrivez à 11h 49, Rose. Les députés sont bien trop peu par rapport aux agrégés. Il faut d’abord régler le problème des agrégés puis celui des députés si vous voulez, mais d’abord les agrégés. Ensuite vous dites qu’ils sont beaucoup travaillé, mais qu’est-ce qui nous le prouve ? Ce ne sont que lieux communs qui se promènent depuis des décennies.
Je ne sais pas qui modère aujourd’hui, mais en tous cas c’est fait n’importe comment. J’aurais été à a sa place j’aurais déjà supprimé plusieurs commentaires.
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 13 h 25 min
Ils envient les documentalistes…
De toutes façons les professeurs se défendront toujours entre eux. Quand on fait un audit de professeurs, on ne prend pas des professeurs. Et c’est valables aussi pour les députés.
et pour les médecins aussi.
Il n’y a qu’à l’armée que les audit se font par les militaires, c’est très étrange mais c’est comme ça.
Widergänger dit: 23 mai 2015 à 14 h 09 min
l’un, soldat, ne savait pas qui était Kafka…
Et alors ? C’était la compagnie d’à côté ? le mec des cuisines ? Celui qui fait les permes, peut-être…
Deneb dit: 23 mai 2015 à 15 h 45 min
Quand on fait un audit de professeurs, on ne prend pas des professeurs.
On va pas prendre le gus de la cabine d’aiguillage de Culmont-Chalindrey ? Ou ?
« la vie dans les bois dit: 23 mai 2015 à 15 h 04 min, »… le niakwé …
Mais qu’avez vous contre le paysan ?.
https://www.youtube.com/watch?v=nLNhOa-YCYI&feature=player_embedded
Il y a un livre, un livre dont je ne me séparerai jamais : Histoire d’une vie d’Aharon Appelfeld (P1384).
La page 118, je l’ai tellement relue. Elle entre comme un soc dans l’échange entre DHH et W.
« Nous sommes en 1946, année de mon arrivée en Israël, et le journal (celui qui est resté longtemps au creux d’une valise sans être ouvert) est une mosaïque de mots allemands, yiddish, hébreux et même ruthènes. Je dis « mots » et non « phrases », car cette année-là je n’étais pas encore capable de relier les mots en phrases. Les mots étaient les cris étouffés d’un adolescent de quatorze ans, une sorte d’aphasique qui avait perdu toutes les langues qu’il savait parler ; le journal lui servait de jardin secret dans lequel il amoncelait ce qui subsistait de la langue maternelle ainsi que le vocabulaire qu’il venait tout juste d’acquérir. Cet amoncellement n’est pas une forme d’expression, mais un instantané de l’âme.
Sans langue, tout n’est que chaos, confusions et peurs infondées. A cette époque, la plupart des enfants autour de moi bégayaient, parlaient trop fort ou avalaient les mots. Sans langue, le caractère nu est dévoilé. La voix des plus expansifs d’entre nous était plus forte, et celle des plus renfermés était avalée dans leur mutisme. Sans langue maternelle, l’homme est infirme. »
Aharon Appelfeld a écrit de nombreux romans. Il a toujours refusé l’étiquette d' »écrivain de la Shoah »
Chère DHH, souffrez que je vous envoie des gouzi-gouzi dans le cou.
(Avec la permission de Daaphnée, bien entendu.)
Wg et rose doivent pas désespérer :http://p5.storage.canalblog.com/58/77/177230/103143364.jpg
un miroir pour se montrer est-ce un aveu ou encore pire ?
un jour mes deux princes étroits diront y’a qu’à tracer et s’incarner si jamais cette muse sur grand huit trouve du neuf
qu’ajouté ?
ueda dit: 23 mai 2015 à 18 h 53 min
Chère DHH, souffrez que je vous envoie des gouzi-gouzi
Abdallah! Mille sabords!
Il y a un livre, un livre dont je ne me séparerai jamais : Histoire d’une vie d’Aharon Appelfeld
Livre vital!
» Sans langue maternelle, l’homme est infirme. » (Aharon Appefeld)
C’est bien dit, mais sans doute excessif. Beaucoup ont construit leur identité dans une langue d’adoption. Voyez Conrad. Voyez Cioran. Et tant d’autres.
Oui, mais il avait une langue maternelle. Tandis que l’autre, là, il l’a perdue. Vous comprenez la différence ?
» Sans langue maternelle, l’homme est infirme. » (Aharon Appefeld)
Je lis dans la notice de Wikipedia que les parents d’Aaron Appelfeld, germanophones, parlaient aussi le ruthène, le français et le roumain, et que ses grands-parents lui avaient appris le yiddish. Il semble donc que sa langue maternelle ait été l’allemand. En fait de langue maternelle, en tout cas, son problème était plutôt l’embarras du choix.
» Sans langue maternelle, l’homme est infirme. » (Aharon Appefeld)
On peut penser que, dans la conversation courante, la mère d’Aharon Appelfeld s’exprimait en allemand, mais que lors des scènes de ménage, elle invectivait son mari en roumain. Quand Aharon avait été sage, elle le complimentait en français, mais quand elle devait le réprimander, elle le faisait en ruthène. Quand les grands-parents étaient là, elle s’adressait à eux en yiddish. On comprend que le petit Aharon se soit parfois demandé quelle était sa langue maternelle. Personnellement, je suis d’avis qu’abondance de biens linguistiques ne nuit pas.
Anselme dit: 23 mai 2015 à 21 h 22 min
» Sans langue maternelle, l’homme est infirme. » (Aharon Appefeld)
Beaucoup ont construit leur identité dans une langue d’adoption. Voyez Conrad. Voyez Cioran. Et tant d’autres.
Ionesco, Samuel Beckett ; etc.
sauf william Shakespeare
Non, chacun a une langue maternelle, même si dans la famille on parle plusieurs langue. C’est la langue qu’utilise la mère quand elle s’adresse à son enfant.
Oui, bien sûr que c’est un avantage de naître dans une famille où l’on parle plusieurs langues. Je me souviens que Georges Charpak, lors de son beau discours au Mémorial de la Shoah pour le jour commémoratif de la Shoah nous avait dit que dans son enfance, en Pologne il parlait cinq ou six langues, une pour le boulanger, une pour les parents, une autre pour les copains à l’école, etc.
J’ai une de mes élèves de 4ème d’origine algérienne qui parle arabe avec sa mère. Cette année, je lui ai donné des cours d’allemand comme LV2. Elle se débrouille très bien, elle est même première en allemand. C’st plus facile pour elle parce qu’elle est habitué à une gymnastique intellectuelle, à jongler avec les mots, les différentes structures syntaxiques. Et elle se débrouille très bien. Elle parle français, arabe, couramment et se débrouille très bien en anglais et allemand à l’école. C’est un avantage, les langues, ça ouvre l’esprit.
» les Canetti décident de déménager à Vienne en Autriche; ils s’arrêtent en chemin à Lausanne en Suisse, pour quelques mois : c’est là que Mathilde prodigue à son fils, de manière très coercitive, ses premières leçons en langue allemande, uniquement utilisée auparavant entre elle et son mari. L’allemand, si l’on tient compte de toutes les langues parlées dans la famille, n’arrive qu’en cinquième position dans l’éducation du jeune Elias. Il s’agit pourtant de sa deuxième « langue maternelle » stricto sensu. C’est uniquement avec cette langue qu’il bâtira son œuvre, et il lui restera fidèle en tout temps, même en exil. » (WIKI)
Sur la langue « maternelle », Elias Canetti est irremplaçable.
Lire « la langue sauvée ».
Deneb dit: 23 mai 2015 à 15 h 42 min
Ça ne tient pas la route ce que vous écrivez à 11h 49, Rose. Les députés sont bien trop peu par rapport aux agrégés. Il faut d’abord régler le problème des agrégés puis celui des députés si vous voulez, mais d’abord les agrégés. Ensuite vous dites qu’ils sont beaucoup travaillé, mais qu’est-ce qui nous le prouve ? Ce ne sont que lieux communs qui se promènent depuis des décennies.
>Deneb passez l’agreg on en reparlera. Parlons de la culture des députés : ils ne font pas le poids.
c’est un marronnier l’agreg. Sauf les chanceux qui sont nés avec la crépine et qui tirent le sujet de leur passion intense comme MàC et les trains, hormis ces cas rares qui connaissent tout avant que d’être interrogés les autres ce sont des années de travail. De dur labeur.
Sur ce point là vous ne me ferez pas changer d’avis.
Ce n’est pas vrai l’idiosyncrasie (j’ai lu ce mot magnifique sur un blog du monde). C’est un mythe.
de l’espoir dit: 23 mai 2015 à 19 h 11 min
vous appuyez où le bât blesse c’est douloureux. Ils demandent des aides pour le voyage à Milan pck’ils ne peuvent donner que 40 € et ils possèdent l’iphone 6 qui coûte 300 euros.
Deg.
rose dit: 23 mai 2015 à 22 h 06 min
Ionesco, Samuel Beckett ; etc.
sauf william Shakespeare
Et Nabokov. N’oublions pas Nabokov. Il ne semble pas que ni lui ni Conrad aient jamais souffert d’avoir troqué leur langue maternelle contre une langue d’adoption. Ionesco non plus, sans doute. Le cas d’Aharon Appelfeld est particulier : la perte de la langue maternelle est liée pour lui à l’expérience traumatisante des camps. Or il semble bien (je n’ai rien lu de lui et ne connais de lui que ce que dit la notice Wikipedia) que sa langue maternelle ait été l’allemand. Peut-être que Christiane ou quelqu’un d’autre pourrait nous éclairer sur la façon dont il a « perdu » sa langue maternelle.
christiane dit: 23 mai 2015 à 14 h 38 min
Merci. Je suis de la ligne (du côté de mon père et sa mère) qui court de l’Etna jusqu’aux Lipari et au Vésuve. C’est une diagonale sous/sur la méditerranée et bcp sont encore en activité l’Etna et le Stromboli essentiellement.
Je vous embrasse affectueusement.
Désolée je ne peux vous répondre je ne connais pas Aharon Appelfeld.
Cette manière d’en référer en permanence au corps -éthéré s’il en faut- à l’âge et au poids me dégoûte profondément. Me fait gerber même.
Cette femme là me débecte. Autant le dire.
Qu’elle aille consulter sur sa sécheresse de cœur : quand je la lis confondre H.G Wells et Orson Welles, je me la boucle.
Quand je la lis me parler de mes fringues le jour où, à l’arrêt de bus, une me dit avoir vu une jeune fille d’une élégance rare, sapée comme une milorde, je me la boucle, et les exemples foisonnent où je me la boucle.
Cela ne va pas durer.
Son mec aussi se la boucle alors qu’il pourrait la ficeler au poteau. Je m’absente pour lui laisser toute la place et éviter toute confusion des sentiments et elle la ramène encore, mais qu’elle se casse au pôle nord avec Jean Louis Etienne pendant trois ans bordel.
Et qu’elle y reste !
Le cas de la jeune fille dont parle Widergänger tendrait à prouver que, contrairement à ce que dit Aharon Appelfeld, c’est plutôt celui ou celle qui est enfermé dans sa langue maternelle qui est infirme. La pluralité des langues ouvre à la pluralité des mondes, mais d’abord à la pluralité de soi. Je est un autre : on éprouve la vérité du mot de Rimbaud en apprenant les langues.
>DHH
DHH dit: 23 mai 2015 à 14 h 09 min
Et qui argumentent avec la traite négrière et le sort des tirailleurs senegalais de la grande guerre sur lesquels on ne s’appesantirait pas de la même manière
De Gaulle a fait supprimer le droit à pension des tirailleurs sénégalais et autres indigènes suite à la seconde guerre mondiale. Cela a été fort mal vécu pour ce sacrifice de vies non reconnu.
La traite négrière vous n’êtes pas sans savoir que dans la corne de Somalie et en mer rouge les arabes trafiquaient les esclaves bien avant le commerce triangulaire.
Henri de Montfreid raconte de manière assez cynique comment il dealait le secret du trajet des uns en échange de la sécurité pour faire passer son trafic de cannabis dans son boutre.
Sans aucun esprit critique d’ailleurs.
Opposer comme cela les évènement successifs qui nous ont constitué n’a jamais servi à aucune cause si ce n’est celle de la division. Et nous sommes soumis à moult contraintes et empêchements, interdits successifs, mollesses décisionnaires qui toutes mènent droit aux conflits à force de ne jamais prendre de décision.
L’Etat islamique a salué le martyr de ces deux terroristes français qui ont mené des attaques suicides contre des objectifs militaires près de la ville d’Haditha, dans l’ouest de l’Irak.
Les deux Français auraient fait des «dizaines de morts», selon la propagande de l’Etat islamique. Abou Maryam Al-Faransi et Abou Abdoul Aziz Al-Faransi ont commis deux attaques suicides. Les deux djihadistes auraient jeté deux camions «bourrés de tonnes d’explosifs», l’un contre un «quartier général» et l’autre contre «des casernes d’apostats», détaille le groupe terroriste.
Saluons avec fierté l’abnégation de nos braves!
Ils ont à présent la bonne glèbe de l’Irak entre leurs mâchoires.
rose dit: 23 mai 2015 à 22 h 14 min
Ce n’est pas vrai l’idiosyncrasie (j’ai lu ce mot magnifique sur un blog du monde)
(propre avec le tempérament) : cet excellent Jean-Edern l’employait à peu près un mot sur deux ! Et c’est quand même cent coudés au-dessus de l’atroce « comportement »…
Toutefois, tout en regimbant outre mesure, ai découvert cet aprem un bouquin de caricatures de Moisan sur Charles de Gaulle et cela a atténué ma hargne actuelle car en 1971 nous en étions déjà là, au sujet des politiques.
Le grand Charles auréolé aujourd’hui pck pas d’équivalent est descendu en flammes là.
du pareil au même, ouroboros
>orson dit: 22 mai 2015 à 11 h 45 min
waouh ! waouh…
l’absinthe tu peux essayer de la planter au pied du cerisier pour que les fourmis aillent élever leurs pucerons ailleurs, l’absinthe c’est pas vert c’est pas gris cela évite les maldies aux arbres
Deneb dit: 21 mai 2015 à 19 h 20 min
vous oubliez juste un détail. C’était il y a deux mille ans.
Saluons avec fierté l’abnégation de nos braves! (ueda)
Ironie un peu facile. A la guerre, ceux qui sont prêts à mourir possèdent un avantage décisif sur ceux qui ne le sont pas. Les médias ont souligné récemment l’énorme supériorité numérique de l’armée syrienne et de l’armée irakienne sur leurs adversaires islamistes; or on a vu ces derniers remporter coup sur coup deux victoires importantes, stratégiquement peut-être décisives, mettant en déroute les troupes de Damas et de Bagdad, dans les rangs desquelles ces attaques-suicides doivent en impressionner plus d’un.
Anselme dit: 23 mai 2015 à 23 h 00 min
Saluons avec fierté l’abnégation de nos braves! (ueda)
Ironie un peu facile. A la guerre, ceux qui sont prêts à mourir possèdent un avantage décisif sur ceux qui ne le sont pas.
Ils sont formidables!
Et je salue les centaines qui vont les suivre.
Rageant quand même.
Pour les houris, c’est zobi.
Allez salut à tous ; bonne soirée.
Palmyre ce sont des pierres les migrants ce sont des gens. Je conçois que l’on méprise l’espèce humaine pour ce qu’elle a de détestable, je conçois également que nous retournerons à la poussière et donc à la pierre, néanmoins tant que le sang coule dans nos veines les gens sont nos frères les pierres non : nous les avons taillées pour améliorer notre mode de vie et pas le contraire, me semble-t-il.
Ô bienfait de la glossolalie, bises aux rêveurs
Mais Rose, je suis bien plus qu’agrégé.
Rageant quand même.
Pour les houris, c’est zobi.
C’est aussi mon sentiment.
Mais, visiblement, ce n’est pas le leur.
Intéressant de savoir comment ces desperados (qui, de leur point de vue, n’en sont pas) sont sélectionnés. J’imagine que tous se portent volontaires; ensuite, tirage au sort ? L’heureux élu doit se considérer choisi par Allah lui-même. On peut penser qu’après le choix, tout le monde est aux petits soins pour lui, qu’on lui chauffe le moral à bloc ; dans cette ultime préparation psychologique, la perspective des houris n’est pas à négliger.
L’Eurovision, c’est pas ringard?
Les nouveaux Européens exigent de voir en face la nouvelle Europe.
Les Al-Faransi, les Al-Brinanni, les Al-Suissi je veux les voir sous les spots.
Tous en scène, à poil, et selon les préceptes de l’armée française: « Avec ta bite et ton couteau ».
Avec un seul qui sorte, le vainqueur! Seul digne d’être notre émir!
Voilà les primaires comme je les aime.
Car j’ai payé ma redevance nom de dieu, l’Etat moloch me soutire une jizya pour une télé inexistante!
Dans la présente fatwa (car il n’y-a-pas-de-clergé-dans-notre-islâm), je décrète la fitna.
Anselme dit: 23 mai 2015 à 23 h 17 min
on lui chauffe le moral à bloc
Les kamakazes c’était encore mieux ils savaient même pas ratterrir, comme dirait Ferdine… Ca simplifiait la prise de décision !
, je conçois également que nous retournerons à la poussière et donc à la pierre (Rose)
à la poussière d’abord; la pierre, ce sera pour beaucoup plus tard; il y faudra quelques longues subductions et compressions tectoniques. ah ! se retrouver, dans quelques dizaines de millions d’années, sous le burin et le marteau de quelque lointain (très lointain) paléontologue, vaguement (très vaguement) cousin, parfaitement raplapla, les pattes en équerre et la langue pendante, illico baptisé « Anselmus platosus megaphallosaurus ». Si j’avais un souhait à formuler, plutôt que le calcaire, je préférerais l’ambre : j’y serais translucide et en 3D .
ueda dit: 23 mai 2015 à 23 h 22 min
j’ai payé ma redevance nom de dieu
VLC + une Freebox : de toutes manières on n’a encore jamais vu les résultats du foot changer avec les chaînes…
Sergio, je suis en relation depuis un peu moins de dix ans avec des êtres intelligents vivant dans une sorte d’océan sur une exoplanète de Proxima Centauri.
Ces êtres sont invertébrés, possèdent un corps mou et n’ont pas de cerveau. Et pourtant ils pensent et ne cessent de me faire des suggestions sur quantité de sujets.
Alors l’agrégation, je m’en bas les couilles royalement.
Et eux aussi, soit-dit en passant.
Bien qu’ils n’en aient pas, ils se les battent quand même. Il s’agit d’excroissance bourgeonnantes qui leur permet à certaines occasion une reproduction non sexuée, ce qui est très bien. Une sorte de bouturage. Nous ferions mieux de faire pareil et depuis très longtemps, cela nous aurait évité beaucoup d’ennuis de toute sorte, à commencer par les maladies vénériennes.
Bref, cela nus amène à une évidence : il n’y a aucun besoin de cerveau pour penser. La véritable pensée est une sorte d’ondulation qui peut naitre, se propager et disparaitre dans n’importe quel type de cellule. Les cellules nerveuses ne sont là que pour assurer certains modes de motricité et de perceptions sensorielles finalement autant minoritaires qu’archaïques dans l’univers.
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