de Pierre Assouline

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La République des livres
Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?


Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?


Il y a comme cela des auteurs auxquels on fait confiance. De ceux avec qui on s’embarque sans hésiter à chaque nouveau livre en sachant que leurs tropismes ne les éloigneront guère de leurs terrains de chasse favoris, lieux de souvenirs de lecture enchantés. C’est précisément le cas avec Jean-Michel Delacomptée, l’un des auteurs les plus discrets, mais aussi les plus réguliers et les plus fidèles de la collection « L’un et l’autre » jadis fondée et dirigée par J.B. Pontalis et donc Jean-Michel Delacomptée a hérité, laquelle est déjà en soi le label d’une certaine qualité même si ses titres sont  nécessairement d’un intérêt inégal. Aussi, après notamment son portrait d’Henriette d’Angleterre (Madame, la Cour, la mort, 1993), celui de La Boétie (Et qu’un seul soit l’ami, 1995), son Racine en majesté (1999) et son Bossuet (Langue morte, 2009), on se précipite sur son Saint-Simon paru sous le titre programmatique La Grandeur et repris en poche chez Folio (240 pages, 7,20 euros), sans s’arrêter sur son étrange pamphlet, en des terres lointaines où il s’était égaré.

Non une biographie ni un essai mais une sorte de portrait en vérité, un peu dans l’esprit du Saint-Simon l’admirable que donna José Cabanis en 1974 ; il se veut traversée des âges et hommage à ce qui se perd, donc, avant tout, à notre langue. Mais Jean-Michel Delacomptée ne serait pas lui-même s’il n’avait organisé son affaire autour d’un point focal. Non un point de détail mais un moment isolé de manière privilégiée et arbitraire. Toute son énigme se ramasse entre 1739 et 1740 ; le duc de Saint-Simon vient d’achever la Note sur la maison de Saint-Simon, hommage au lignage auquel il se vouait jusqu’alors ; il s’apprête à faire subir le même traitement à la maison de La Rochefoucauld quand il modifie sa route et s’élance dans l’invention de son grand œuvre : les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages plus loin, et dix ans après, il en sort ce chef d’œuvre qui nous dit tant de ce temps.L’auteur s’est longtemps demandé quelles raisons avaient profondément motivé ce saut décisif ; de  même, on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé à la charnière de 1908-1909 pour que Proust, grand admirateur de Saint-Simon, passe insensiblement d’un projet de livre mêlant plusieurs genres (essai, souvenirs, récit) à un projet de roman, et de Sainte-Beuve à Combray.

« A partir de quel moment un écrivain, chargé d’un projet longuement fermenté mais qui lui résiste, finit par se lancer et, d’une traite, le réalise ? Par quels méandres, et en quels circonstances, advient soudain ce qui se refusait à lui jusqu’alors ? » s’interroge l’auteur en explorant l’incertaine puissance censée agir son attitude.Saint-Simon_portrait_officiel_1728_détail

Il n’entend pas nous le démontrer mais nous en éclairer par des intuitions, des chemins de traverse, des pistes oubliées qui tiennent le plus souvent à un mot chu et ramassé, ou un détail griffé dans le tissu de sa vie, toutes choses insignifiantes sous d’autres plumes mais qui prennent une allure nettement plus convaincante lorsqu’elles sont gouvernées par un tel souci de la langue. En trois traits, il brosse un portrait : dos rond, oeil de verre, ourlet démesuré des lèvres. Au passage, Jean-Michel Delacomptée nous livre l’argument d’une pièce de théâtre rêvée (avis aux amateurs !) : les trois jours et trois nuits au cours desquelles Saint-Simon, enfermé en huis clos avec le Régent, s’employa à le convaincre de rompre avec Mme d’Argenton qui l’asservissait, afin de reconquérir l’affection du Roi, son oncle. Le Régent, Philippe d’Orléans était son ami d’enfance et le demeura ; il avait d’ailleurs, dès l’entame de son projet, fixé la borne du souvenir à la mort de celui-ci.

Ses goûts comme ses mœurs portaient Saint-Simon à une existence équilibrée et sans excès d’aucune nature. Il subsiste à peine quelques centaines de lettres de son épistolat. On le disait sociable, épris de conversation, passionné de protocole et de rituels, expert en grandeurs d’établissement, ce qui nous vaut de belles pages sur la comédie du tabouret ou le cérémonial public de la chaise percée.  La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune. Le duc n’était guère préoccupé de posséder des biens ou de jouir des plus hautes fonctions ; d’ailleurs, il en refusa maintes fois et des plus brillantes ; on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt cinq lieues de Versailles.

Saint-Simon_manuscritGrand cas est fait de l’ambassade extraordinaire qu’il conduisit en Espagne, sous la Régence afin d’y marier Louis XV, onze ans, à l’infante d’Espagne, trois ans. On ne trouve qu’une seule occurrence du mot « pute » sous la plume de Saint-Simon : « Cette pute me fera mourir » soupirait Marie-Thérèse, reine de France, épouse de Louis XIV, en regardant le Roi s’afficher avec la Montespan. Une édition partielle des Mémoires, publiée avec cette phrase pour titre, a fait un tabac en librairie il y a quelques mois. Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu, outre ses informations sur la vie de cour (souvent puisées dans le Journal de Dangeau) et ses anecdotes vachardes (son tableau du règne du Roi-Soleil est le plus cruel des monuments dans une chronique des dérèglements de la cour et du royaume qui n’en manque pas) pour la seule grâce de son style.

L’hommage du portraitiste est à sa mesure car Jean-Michel Delacomptée, qui écrit en parfait accord avec la langue de ce temps, jamais ne verse dans le pastiche ni l’affectation. N’espérez pas trouver dans ce livre une analyse serrée de l’œuvre. Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. Alors, pourquoi Saint-Simon (1675-1755) est-il passé vers 1739 de sa Note sur la maison de Saint-Simon à ses Mémoires, de la dette aux ancêtres à l’émancipation par le « Je », et de la politique à l’émotion ?

« L’appel de la vérité, je crois. Et la grandeur ».

Voilà tout. Qu’importe au fond la vraie raison si cela nous a permis de méditer sur la perte d’un sentiment, et la manière dont son absence se fait ressentir par nos contemporains. Mais est-ce ainsi qu’un écrivain glisse vers son destin à défaut d’y basculer ? Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens. La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament dont nul ne peut assurer avec certitude ce qu’ils ont pu signifier.  Saint-Simon assure qu’en ce temps-là la France « était de tout ». Mais peut-on partager la nostalgie de l’auteur pour la langue à son meilleur, dans l’éclat et le génie hérités du Grand siècle, sans pour autant regretter Versailles ?

(« Balloon Dog Magenta » de Jeff Koons, devant le Repas chez Simon de Véronèse et sous le plafond représentant l’Apothéose d’Hercule peint par François Lemoyne, château de Versailles, photo D.R.; Jean-Baptiste van Loo, Portrait de Saint-Simon, 1728, détail, château de Chasnay, collection particulière ; « Manuscrit autographe des Mémoires de Saint-Simon » Bnf, Paris, photo D.R.)

 

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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1 249 Réponses pour Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?


rose dit: à

non ; les choses en latence ne sont pas perdues, elles sont en sommeil. C’est un temps nécessaire, d’incubation de germination de repos.

JAZZI dit: à

Moi pas comprendre la question ?

Autant relire Saint-Simon : retour aux fondamentaux !

et alii dit: à

tant d’hommages ces derniers temps dont « nous » ressortirions « grandis » laissent circonspect sur les transferts et les besoins de grandeur

Widergänger dit: à

Je me demande vraiment si le mot de « grandeur » définit justement la grandeur de Saint-Simon, qui est sans nul doute le plus grand satiriste de tous les temps, et le plus grand écrivain français !

Il est déplacé, dans paril article, de jeter le discrédit sur les « thèses » qu’on écrit sur Saint-Simon. C’est l’élite universitaire qui écrit des thèses sur semblable auteur ! Ils méritent un peu plus de considération, me semble-t-il.

On lit aussi beaucoup (et avec beaucoup de thèses) les Mémoires du Cardinal de Retz. Grand auteur baroque.

L’appel de la vérité, sans aucun doute ! L’appel aussi du Diable. Il faut lire la longue préface aux Mémoires : « Savoir s’il st permis d’écrire l’histoire. » Il écrit : « Rien n’y blesse donc plus la charité. » Certs, les acteurs sont morts, mais leur image demeure. Et l’image qu’en donne Saint-Simon est impitoyable.

Sur l’écriture du genre Mémoires, on peut lire de mon ancien copain de khâgne, Frédéric Briot, qui a fait sa thèse sur les Mémoires du Cardinal de Retz :
— Usage du monde, usage de soi, Seuil. Briot est brillant…! Déjà en khâgne.

http://www.seuil.com/ouvrage/usage-du-monde-usage-de-soi-enquete-sur-les-memorialistes-d-ancien-regime-frederic-briot/9782020197052

Widergänger dit: à

Il a rédigé en date de 1709 le portrait de Lydie de Rochefort de Théobon, l’une de mes lointaines ancêtres nobles du Périgord. Une des nombreuses et ravissantes p%tains de Louis XIV. C’est au chateau de Chambord que tout s’est conclu, à l’occasion de la Première du Bourgeois gentilhomme…, de Molière. Elle était une grande amie du duc. Elle lui a tiré une épine du pied à une ou deux reprises qu’il raconte. Elle a entretenu une correspondance quotidienne avec la Princesse Palatine, perdue hélas, et était admise à Marly, privilège rare réservé aux intimes du roi, où elle mourut d’ailleurs en octobre 1709. Elle s’est mariée à un d’Harcourt, grande famille noble qui remonte au Moyen-Âge, dans l’entourage du duc Guillaume de Normandie (le Bâtard), une famille d’origine danoise si je me souviens bien, qui existe toujours (fait partie des quelques dix familles d’authentique noblesse d’origine). Elle mourut sans descendance, après avoir bien forniqué toute sa vie et joué au tric-trac.

Widergänger dit: à

Le mot « grâce » ne caractérise pas plus son style que le mot « grandeur » la valeur de ses Mémoires. C’est plutôt le mot d’énergie qu’il faudrait employer. Lire Saint-Simon, c’est comme voler avec un pilote de chasse, avec des accélérations soudaines de 3 ou 4 G dans le cerveau ; ça décoiffe…

Widergänger dit: à

Lydie avait aussi, fait unique à la Cour de Versailles chez les nobles, où elle vivait, la peau quasiment noire, fort probablement en raison de ses origines juives séfarades par sa grand-mère qui portait mon nom. La Princesse Palatine la nomme dans une lettre en allemand à sa famille : « die gute schwarze Jungfer » (« la bonne demoiselle d’honneur noire »)

Janssen J-J dit: à

j’avions cru comprendre que l’éloge du silence était l’actualité de Delacomptée (chez finkie l’autre jour), il racontait comment des gens deviennent fous à cause des nuisances sonores de leurs voisins. Et Corbin était plus nuancé. D’autre part, je me souviens qu’on avait traité de cette question de la grandeur de SS, je ne sais plus où est le lien. Et puis il y a ce chien en plastique rose… Un papier un rien dissuasif, il est temps de partir avec les aoutats.

Chaloux dit: à

« Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. »

Rien ne dira mieux ce qu’est Saint-Simon que les livres d’Yves Coirault dont j’ai suivi les cours en Sorbonne, lui-même d’une magistrale intelligence, d’une finesse qui ne s’auto-proclame jamais. Un vrai grand esprit.

Quant à Dangeau, c’est la publication de son Journal qui a permis l’écriture de ses Mémoires par Saint-Simon, génie qui semble avoir quelque peu manqué d’ossature, du moins dans l’élaboration de son Grand œuvre. Les Mémoires sont, dans leur premier état, un commentaire du Journal, les fameuses Additions, auxquelles Yves Coirault a consacré un ouvrage qu’il faut avoir lu si on s’intéresse à Saint-Simon (il faut lire tout Coirault).

Le Saint-Simon l’admirable de Cabanis est à lire, tout comme son Saint-Simon Ambassadeur, offert aux souscripteurs de la Pléiade mais qui se trouve facilement. Même si le premier lui vaut un coup de patte de Morand (Journal inutile) et le second un coup de patte de Coirault(Dans sa monumentale bibliographie). Et même si ces deux ouvrages ne valent pas son Charles X et surtout son génial Sacre de Napoléon (Trente journées qui ont fait la France).

De toute la série des Delacomptée, le meilleur me semble le Bossuet.

Saint-Simon est tout sauf un gentilhomme campagnard.

Pat V dit: à

Avons-nous perdu le sens de la grandeur?
Bonne question, avec le quasi sacre de Macron!

Votre première illustration est parlante, Pierre Assouline, elle donne le ton général d’ une possible discussion. On veut donner le la d’ une confrontation entre ce que pouvait ( les historiens nous le restitue ) être la grandeur du Grand Siècle et la grandeur – autant physique que communicationnelle et financière – de l’ art dit contemporain avec cette fabrication de Koons.
L’ art contemporain peut-il être exhaussé par une  » grandeur  » qui le concerne guère tant symboliquement que socialement?

Pat V dit: à

N.B. Le chien de Koons est en aluminium, restituant ces boudins gonflés d’ air des fêtes foraines que l’ on vous transforme, sous votre nez, par de savantes pliures et nœuds, en toutou gentil pour offrir à votre enfant.

JAZZI dit: à

Elle était pas plutôt créole la Théaubon, WGG !

JAZZI dit: à

Oui mais si j’ai bien compris la question de Passou, faut-il que Macron s’installe à Versailles ?

Chaloux dit: à

Versailles est entre choses un cloaque, peuplé de fantoches, pour la plupart contrefaits et puants, sur lequel se penche longuement Saint-Simon. Comment y survit une certaine grandeur? C’est le mystère du regard de l’écrivain. Pour Saint-Simon, ce qui est ridicule est ridicule, ce qui est répugnant est répugnant, mais ce qui est grand demeure grand. Point de vue qui depuis les poires en forme de Louis-Philippe, ou les louis-Philippe en forme de poire, semble devenu plus difficile à défendre. Il y aurait sans doute un judicieux parallèle à établir entre l’avènement de ce que nous appelons progrès et celui d’un ridicule quasi généralisé.

JAZZI dit: à

Pour que la France retrouve un peu de grandeur, s’entend !

JAZZI dit: à

La grandeur dont il est question chez Saint Simon est tout entière dans la puissance du monarque absolu, Chaloux !

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 juillet 2017 à 20 h 18 min
« Il a rédigé en date de 1709 le portrait de Lydie de Rochefort de Théobon, l’une de mes lointaines ancêtres nobles du Périgord. »

Tous les av_ortons de lignées de larbins s’imaginent avoir de nobles ascendances, c’est l’autre mal français, qui n’est d’ailleurs pas incompatible avec le premier. Blabla ne fait pas exception.

Pat V dit: à

Chaloux dit: 27 juillet 2017 à 20 h 59 min

Oui, cloaque.
J’ ai consulté dans ma bibliothèque à l’ instant le Versailles, ordre et chaos de Michel Jeanneret dans la fameuse Bibliothèque illustrée des histoires chez Gallimard 2012.
Il y existe au chapitre XII :La ménagerie de saint-Simon page 243.

Chaloux dit: à

Ce serait à voir, Jacquot. Saint-Simon méprise l’intelligence de Louis XIV tout en convenant à la fin qu’il a été un grand roi. Mais sa grande référence reste Louis XIII dont son père fut un des favoris, par la grâce de deux chevaux postés tête bêche, et du don de ne pas cracher dans les cors de chasse. Il faut lire sur ce point le Parallèle des trois rois. Saint-Simon a dû sentir (et c’est la grande leçon qui sera retenue par Chateaubriand dans la mise en scène de ses rapports avec Napoléon) que tout ce qu’il avait à opposer à son temps, c’était son style. La grandeur me semble plutôt là. Car les Mémoires sont en grande partie une revanche qui prend, ce qui est rarissime, et elle prend parce que l’écrivain est génial. Et aussi parce qu’il est une pièce rapportée. La famille est ancienne mais le duché est tout frais, et on dit avec raison -j’ai toujours entendu cela- qu’il n’y a pas pire que les nouveaux convertis. C’est un point commun avec Proust dont la famille est encore assez neuve dans la grande bourgeoisie parisienne. Ils arrivent, ça s’effondre, ils produisent tous deux un chef-d’œuvre.
(Ce qui est amusant, c’est que Voltaire est le fils de son notaire ou du notaire de son père. Il y a là aussi une sorte de continuité paradoxale.)

Chaloux dit: à

J’ai écouté l’autre jour des entretiens de Marthe Robert, notamment à propos de Don Quichotte. Elle y exprime l’idée qu’aucun livre ne peut parler du présent, qu’il ne peut avoir pour objet que le passé. Saint-Simon est le cas-type de cette problématique.

Chaloux dit: à

Blabla : « l’une de mes lointaines ancêtres nobles du Périgord. »

Le délire généalogique de Blabla qui est noble comme je suis garde-barrière, me rappelle le mot de Louis XVIII, fin connaisseur en généalogies, à propos de Talleyrand.

« Monsieur de Talleyrand ne se trompe que d’une lettre : il est du Périgord et non de Périgord. »

Pat V dit: à

On peut soupçonner Pierre Assouline de tirer subrepticement un fil rouge entre les deux époques, le Grand Siècle et la nôtre très Koons.
Même angoisse et même individualisme libéral exacerbé.
Michel Jeanneret l’ explique au chapitre XVII de son passionnant essai.

L’ art en acte
Le parc de Versailles, les fêtes et les spectacles qui l’ animent accueillent, parmi leurs splendeurs, des figures étranges : forces sauvages et formes archaïques qui trahissent une inquiétude. A ce trouble nous avons cherché une explication. Les images de monstres et les variations, iconiques ou littéraires, sur le thème animal nous ont mis sur une piste. Les fauves qui altèrent la sérénité des réjouissances royales pourraient faire signe vers la montée, dans le paysage social, d’ individus qui, affamés de pouvoir ou de richesse, défenseurs farouches de leurs intérêts personnels, menacent de plonger la société dans la loi de la jungle. La condamnation quasi universelle de l’ amour-propre, dans le théâtre comme dans le discours théologique et moral de ce second XVIIe siècle, prouve que la libération des appétits prédateurs et l’ affrontement des égoïsmes inspirent à la fois une anxiété et une résistance au changement?  »
Page 293.
et :
 » il reste à préciser quel est, dans cette figuration, le rôle des arts et des lettres. Ils font plus qu’ exprimer, par leurs modèles symboliques, la montée d’ un malaise ; ils travaillent à le juguler et à l’ exorciser. « 

Delaporte dit: à

L’histoire DSK aurait ravi Saint-Simon. Nouvelle péripétie concernant Dodo la Saumure, celui qui pourvoyait DSK en filles de joie :

«Dodo la Saumure» refait parler de lui. Dominique Alderweireld, connu pour avoir comparu dans l’affaire du Carlton en 2015, a été placé sous mandat d’arrêt mercredi en Belgique, notamment pour traite humaine et fraude sociale (Le Parisien)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un art certain de pornographie esthétique, pour ne pas dire, l’art de la débauche contemplative…

…il y a d’autres exemples, pour en devenir Koons endurcis,!…facile ( le milieu débauché porno-fada ),!…

Chaloux dit: à

Il existe un livre absolument jouissif sur les Mémoires (quelle horreur! une thèse obèse qui donnerait plus de plaisir que le tas de papier imprimé tiré à grande souffrance des sanglantes entrailles d’un écrivaillon du grotesque sérail!*), qui explore à fond la ménagerie, avec combien d’esprit, Le duc de Saint-Simon et l’écriture du mal, une lecture démonologique des Mémoires. François Raviez, Honoré Champion.

*Ceci ne vise pas les livres de M. Delacomptée que j’apprécie.

Delaporte dit: à

A Claude Guéant, il ne manque encore que d’avoir commis quelque action illégale de proxénétisme, et le tableau sera complet :

« Les magistrats soupçonnent Claude Guéant de financement illégal de campagne électorale, d’escroquerie, de favoritisme, d’abus de biens sociaux et de recel, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. » (Le Parisien)

Chaloux dit: à

La grandeur doit venir aussi de racines plantées en bonne terre. Tout jeune, à l’époque des premières esquisses, Saint-Simon demande, à propos du projet formé d’écrire sur son temps, l’assentiment de Rancé, qui le lui donne. Il y aurait beaucoup à dire sur cette question.

Victoria dit: à

Moi je suis noble. Et je peux le prouver sur le champ. Honneurs de la Cour et quelques maréchaux. Et toc, mes cocos. Ça vous remet tous à votre place.

Victoria dit: à

Petite roture de rien du tout.

Widergänger dit: à

Ce Poireau de chaloux a suivi les cours de Coirault et n’y a rien compris…! Commentaires de Dangeau… Non, mais quel crétin !

Widergänger dit: à

Il y aurait beaucoup à dire sur cette question. (ce Poireau de chaloux…)
___________
Je crains qu’on ne les attende longtemps…!

Chaloux dit: à

Voyons, Victoria, rien n’est plus indécent que d’exposer sa généalogie. Presque autant que de raconter par le menu l’intrigue de livres qu’on n’écrira jamais. (Hurkhurkhurk!).

Widergänger dit: à

Victoria dit: 27 juillet 2017 à 22 h 05 min
Petite roture de rien du tout.
___________
C’est plutôt : Petite ordure de rien du tout !

Widergänger dit: à

(Hurkhurkhurk!). (ce Poireau de chaloux)
______________
Toute sa vulgarité est concentré dans ce cri de guerre…! Le cri de guerre du Poireau…

Chaloux dit: à

Blabla : »Commentaires de Dangeau… Non, mais quel crétin ! »

rappelons au gros ballon plein de vide, que saint-Simon a commencé par commenter le Journal de Dangeau pendant des années avant de se lancer dans la rédaction des Mémoires qu’il a d’ailleurs plutôt dictés en dépit de ses séances d’écriture dans une chaise à porteur. Le Journal lui donne à la fois la base de ces premiers commentaires, les fameuses Additions, et une trame chronologique. Le plus ignorant lecteur de Saint-Simon sait tout cela. Blabla l’ignore. Il fallait s’y attendre.

Chaloux dit: à

Blabla : »Toute sa vulgarité est concentré ».

Encore une faute…

Quant à ta vulgarité, Blabla, elle n’est point concentrée mais plutôt étale.

JAZZI dit: à

« Le plus ignorant lecteur de Saint-Simon sait tout cela. Blabla l’ignore. Il fallait s’y attendre. »

Vous faites une drôle de paire tous les deux !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la noblesse, pas de quartiers aux fesses,…

…Tintin, à la Castafiore,…le robinet pour les aquarelles,!…à nos estampes du XX°,…
…etc,…

Widergänger dit: à

Il y a même une ville du Périgord qui a adopté le blason de mes ancêtres dans le blason de la ville de Thénac, non loin de Bergerac, où se trouve le château de Panisseau, abritant encore un vignoble réputé. Il partage le blason de Thénac avec celui de de la famille de Caumont de Lauzun, de Puyguihlem, son fief.

Le blason de ma famille est « De gueule à trois têtes de chiens courants d’argent; un chef d’azur chargé de trois molettes d’éperon d’or ». Plusieurs branches ont brisé leurs armes d’un lambel de trois pendants. Le Grand Armorial aux Archives nationales contient également les armes de Timothée d’Al.ba, seigneur de la Gironnie et de Daniel d’Al.ba, vicomte de Monbazillac: « De Gueule au sautoir d’argent ». Mes ancêtres sont aussi répétoriés dans l’ouvrage d’Alfred de Froidefond de Boulazac, Armorial de la noblesse du Périgord, publié en 1891 à Périgueux, réédité en 2002 chez Laffitte Reprints. Ma famille possédait alors au moins six châteaux dans le Périgord: Al.ba de Lespinassat, de Monbazillac, de Pousset, de la Gironnie, de la Béraudie, de Panisseau, etc. Ce même ouvrage indique que c’est Hélie d’Al.ba qui fut anobli comme avocat, par lettres patentes de décembre 1638, enregistrées le 12 mai 1640 à la cour des Aides de Bordeaux.

Les couleurs du blason ne sont pas indifférentes. Les couleurs « gueules » (rouge) et « azur » sont ce qu’il est convenu d’appeler en héraldique des « émaux » complémentaires. La couleur « gueules » est rattachée à la planète Mars et à la pierre de rubis; sa symbolique est le désir de servir sa patrie. La couleur « azur » est rattachée à la planète Jupiter, à la pierre de saphir; sa symbolique est la fidélité, la persévérance. Les émaux renvoient ainsi à la fidélité et à l’amour de la patrie, le royaume de France. Les métaux, l’or et l’argent, se complètent également. L’or des molettes est rattaché au soleil et à la pierre de topaze; sa symbolique est l’intelligence, la grandeur, la vertu, le prestige, tandis que l’argent renvoie à la lune, à la perle; sa symbolique est la netteté, la pureté, la sagesse. Tout un système de valeurs qui ne peuvent se comprendre l’une sans l’autre préside ainsi à la constitution du blason. Le lévrier des trois têtes de chiens courants exprime enfin la fidélité au roi. Ils sont aussi l’emblème du Languedoc. Il n’est pas impossible, enfin, de faire une lecture quelque peu ésotérique de la présence de ces trois chiens dans le blason. Le chien héraldique tient souvent le rôle d’un messager. Dans l’épisode de « la cananéenne » (Marc, VII, 24-30 et Mt, XV, 21-28), l’Evangile montre Jésus refusant tout d’abord la grâce aux chiens, puis la jeune femme fait ployer par sa foi Jésus et transforme ses frères en fils, héritiers du royaume. En hébreu, « Kalabim » (les chiens)[כלבים] et « Banim » (les fils)[בנים] ont même nombre: 102.

Il semble donc en conséquence que mes ancêtres n’ont pas choisi leur blason au hasard. Comme étrangers arrivés en France au milieu du XVème siècle, ils ont voulu insister sur leur fidélité au royaume qui les avait généreusement accueilli. Il n’est pas impossible de penser qu’il s’agisse d’un blason parlant, qui traduise le nom Alba. Ce nom, qui signifie « aube » en latin comme en espagnol – puisque ma famille est d’origine séfarade – semble exprimé par les trois étoiles qui se lèvent sur un ciel d’azur à l’aube. Ces étoiles ressemblent de plus à trois étoiles de David resplendissantes dans le ciel, le dessin des molettes, qui s’y prête facilement, ayant été légèrement et volontairement modifié.

Le parchemin du blason de ma famille a été déposé aux Archives du Mémorial de la Shoah, que mon grand-père russe a utilisé pour faire valoir ses ancêtres Français auprès de la Préfecture de la Seine pour le renouvellement de ses papiers d’identité en septembre 1913, l’année où mes arrière-grands-parents ont fait le voyage à Paris de Pskov, en Russie, pour transmettre ce parchemin à leur fils !

Chaloux dit: à

D’ailleurs, le couple, si l’on peut dire, Dangeau-Saint-Simon, illustre à merveille la fameuse -pour moi- et sublime phrase de Valéry : « Les lions mangent du mouton ».
(Léautaud affirme à Robert Mallet qu’il a appris à écrire en lisant des écrivains de carton… qui pullulaient d’adjectifs).

rose dit: à

comme je suis garde-barrière

(je suis garde-côtes. Bcp de boulot. Surtout avec les côtes en long).

Widergänger dit: à

Le Poireau, lui, est un Hercule qui pullule de sottises…!

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 juillet 2017 à 22 h 32 min

Mais oui, mais oui, Blabla… Bien sûr.

Cela dit, je suis à peine étonné que tu sois originaire de Té_nia(c). C’est dans l’ordre des choses.

rose dit: à

racines en bonne terre

ah ça, c’est pas sur les terres arides qu’elles poussent.

rose dit: à

seront peut-être enterrés côte à côte, pour continuer post mortem ; ai renoncé à les réconcilier.

Widergänger dit: à

Faut vraiment être un sacré Poireau pour réduire les Mémoires à un commentaire de Dangeau…! Le Poireau n’a jamais lu les Mémoires de Saint-Simon, mes pauvres chéris ! Jamais pour rentrer dans ce genre de cuisine…

Chaloux dit: à

Fais gaffe, Blabla, un de mes cousins est particulièrement en généalogie, notamment du Périgord, et tout se trouve sur Internet. Si tu descends vraiment de ces familles ton nom y figures. Si ce n’est pas le cas, tu n’as pas fini d’en entendre parler. Je lui demanderai de vérifier à mon retour. mais j’ai bien peur (en réalité je n’ai pas peur du tout!) qu’il en aille de ce délire comme de tes autres caractéristiques, comme par exemple ta culture : simple copier-coller

Chaloux dit: à

est particulièrement…
compétent, justement…

Quant à l’histoire de la composition des Mémoires/i>, tu raconterais n’importe quoi pour pouvoir m’insulter, mais de là à ce que ça change l’histoire littéraire… il y a loin.

Widergänger dit: à

Le Poireau n’a tout simplement rien compris au cours de Coirault… Un simple étudiant qui n’a même pas sa licence…!!

Widergänger dit: à

Y a intérêt que mon nom y figure, pauvre Poireau…!!! Mes ancêtres qui ont émigré à Amsterdam aussi d’ailleurs.

Chaloux dit: à

On remarquera que Blabla donne lui-même son nom… et qu’ensuite il est interdit de l’écrire…

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla, crois-tu que tout le monde soit disposé à exhiber tout ce qui est possible? Arrête de faire le malin. L’agreg interne ce n’est tout de même pas un titre de gloire…

Widergänger dit: à

Coirault donne les indications qu’il faut dans sa préface de La Pléiade, qui ne correspondent en rien à ce qu’a cru entendre au fond de l’amphi près du radiateur ce pauvre Poireau…!!

Saint-Simon a d’abord commencé par écrire avant l’âge de vingt ans des « espèces de mémoires de sa vie » (lettre à Rancé). Chaloux/Poireau a tout faux ! Un cancre.

Jean Langoncet dit: à

Le tartuffe ou l’imposteur… Mais combien de fois Véronèse a-t-il peint le repas chez Simon le pharisien ?

Widergänger dit: à

Pas interne, externe l’agrég, mon petit Poireau chéri!

Chaloux dit: à

Ton nom, c’est à dire ton identité. Si tu n’y es pas, toi-même, c’est que tu n’es pas issu de ces familles, et je crois que là aussi tu t’illusionnes (et qu’il faut donc te croire sur parole, et il n’y a là que des paroles, comme pour le reste de tes illusions). Tout ton misérable petit tas de secrets est fort bien résumé là.

Widergänger dit: à

C’est à partir de ce projet de jeunesse, par métamorphoses successives que se comprennent les Mémoires. Le Poireau aurait eu une très mauvaise note à sa licance s’il l’avait passé. Il a dû échouer d’ailleurs, pour être aussi con.

Widergänger dit: à

Le nom de mes ancêtres noble qui est mon nom y est bien évidemment. Mon nom fait partie de la noblesse du Périgord. Suffit de savoir lire, mon pauvre chéri. Ce qui ne semble pas être ton cas…!

Chaloux dit: à

« Saint-Simon a d’abord commencé par écrire avant l’âge de vingt ans des « espèces de mémoires de sa vie »  »

Évidemment, puisqu’il demande son assentiment à Rancé, mort en 1700, sur le principe -j’en parle plus bas. Mais ces esquisses ne font pas la réussite des Mémoires, pas plus que Jean Santeuil ne fait Recherche. Le processus est beaucoup plus complexe. Mon pauvre Blabla, tu n’es décidément qu’un godichon ignare et puissamment irréfléchi.

Widergänger dit: à

Le Poireau de chaloux s’est ridiculé une fois de plus aujourd’hui !

Chaloux dit: à

« sa licance »

Connais point c’tiplôme…

Widergänger dit: à

Les Mémoires ne sont pas du tout issus du Journal de Dangeau, qui ne fut qu’une aide, mais de ses esquisses de jeunesse. Il a tout faux, le Poireau, il est nul ! Il n’a rien compris aux cours de Coirault, qu’il n’a sans doute même pas suivis.

Chaloux dit: à

externe l’agrég

Menteur.

Widergänger dit: à

« Nous reviendrons plus loin sur les métamorphoses de ce projet » (Coirault, préface Pléiade) p. XV.

Jean Langoncet dit: à

Et le mot « pute », combien d’occurrences ?

Widergänger dit: à

Mais interne, ça a la même valeur. Aucune différence. Même statut d’ailleurs, même paie.

Jean Langoncet dit: à

Avec un point au milieu du mot…
Jean Langoncet dit: Votre commentaire est en attente de modération.
27 juillet 2017 à 23 h 06 min
Et le mot « pu.te», combien d’occurrences ?

Chaloux dit: à

Blal.ba, tu ne connais pas la genèse des Mémoires. Tu confonds origine d’un projet -un but qu’on se donne- et genèse d’une œuvre, donc ce qui rend cette œuvre possible. Rien à voir. Mais tu es tellement toi-même, c’est à dire tellement bête, que tu serais bien incapable de faire la différence. Dès que tu cesses de copier-coller, il n’y a décidément plus personne. courage, tu auras toute la journée de demain…

Chaloux dit: à

Même pas une agreg interne, une agreg Bonux…

Widergänger dit: à

Si, je la connais parfaitement, parce que moi, j’ai lu la préface de Coirault, que j’ai à nouveau d’ailleurs sous le nez, mon coquin, mon imposteur, mon Poireau !!!!!!!! Coirault indique que « la relation des Cérémonies de l’enterrement de Madame la Dauphine, est le premier texte connu de SS qui entre dans la genèse des Mémoires. T’as l’air malin avec ton Journal de Dangeau, tiens !

Widergänger dit: à

Moi, je suis prof, un type sérieux, qui traite les texte avec respect, humilité et esprit scientifique, et en plus avec une très grande sensibilité, dont m’a doué la nature, Dieu soit loué ! Pas comme toi, gros Poireau, fais partie des bœufs en forme de poireau…

Chaloux dit: à

Blabla, pour que tu comprennes mieux, je te donne un exemple. Toi, Blabla, tu pourrais accumuler tous les brouillons possibles, ils ne deviendraient jamais un livre, tout comme tu pourrais traduire toute les œuvres de la Création sans que tes travaux deviennent pour autant des traductions. Tes productions resteraient ce qu’elle sont, un champ informe d’œuvrettes pénibles et avortées, parsemé ça et là de trou_ductions, une vaste surface d’épan_dage puante et inutile.

Les brouillons accumulés par Saint-Simon depuis sa jeunesse n’auraient pas fait les Mémoires tels que nous les connaissons. Il a fallu la publication du Journal de Dangeau, les années de prise de notes connues sous le nom d’Additions au Journal de Dangeau pour les rendre possibles.

Widergänger dit: à

La genèse des Mémoires est d’ailleurs très curieuse, parce que Saint-Simon subit ls mêmes influences que Rabelais, La Pharsale de Lucain, qu’il cite nommément à la fin de sa relation de son procès contre le duc de Luxembourg, autre élément d’importance dans la genèse des Mémoires, à propos des rangs de préséances, auxquels tenait par dessus tout Saint-Simon.

Et ce couillon de chaloux réduit toute la complexité passionnante de la genèse du texte à une minable chronologie de Dangeau…! Non, mais quel crétin tout de meme, ce mec !

Chaloux dit: à

« t en plus avec une très grande sensibilité »

Il doit vouloir dire par là qu’il est douillet.

Widergänger dit: à

Le texte des Mémoires est à rapprocher de la Satire Ménippée, le modèle de la satire pour tous les grands satiristes. Et Lucain.

Chaloux dit: à

« l’enterrement de Madame la Dauphine, est le premier texte connu de SS qui entre dans la genèse des Mémoires. »

L’insertion de textes préexistants contredit-elle ce que je dis et que chacun sait? Oui, apparemment, pour un agrégé de pochette-surprise qui ne comprend rien à rien.

Widergänger dit: à

Il travaille directement à « des espèces de mémoires », écrit-il à Rancé. Aucun Journald e Dangeau là !

Poireau a tout faux !

Chaloux dit: à

Surtout Retz. Il me semble que le duc Claude le connaissait.

Chaloux dit: à

Blabla, je ne vois aucun inconvénient à ce que tu continues à te ridiculiser de la sorte. Tu fais ma joie…

Widergänger dit: à

Poireau est un Hercule aux pieds d’argile sur le point de s’effondrer sous les coups de boutoir de Coirault, qu’il prétendait pourtant suivre au plus près… L’imposteur ! le fourbe ! la nullité prétentieuse, ce misérable chacha !

Widergänger dit: à

Tu ris jaune, misérable ! Tout à l’heure tu vas pisser le sang…

Chaloux dit: à

Un jour je monterai dans le XVIIIe (pas le siècle, hein) et c’est avec joie que je donnerai une bonne fessée déculottée en place publique à un gros Pangloss de bas quartier.

Chaloux dit: à

« Tout à l’heure tu vas pisser le sang… »

Je te trouve en ce moment très versé sur le chapitre maladie des autres. Moi qui suis un homme de bien, ami du riche et du pauvre, je ne te souhaite pas ce genre de désagrément. Mais je te prédis qu’un jour tu seras fessé.

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 27 juillet 2017 à 23 h 32 min
Surtout Retz. Il me semble que le duc Claude le connaissait.
_________
Oh, chochote… Quand le Poireau fait sa mijaurée… Comme si on pouvait ignorer les Mémoires de Retz dans ce milieu-là, et de tant d’autres, que cite Coirault ! Ah ! il st vraiment nullissime, le Poireau ! Nullissime !

Widergänger dit: à

Pour l’instant, la râclée, mon pauvre Poireau, c’est toi qui la reçois ! Et puis maousse costaud en plus ! Sacré poireau…

Widergänger dit: à

En plus il joue les miles gloriosus maintenant ! Mais t’es ridicule, mon pauvre chaloux, R I D I C U L E !!

Widergänger dit: à

Allez, je te laisse à ta misère glorieuse ! Tu vaux même pas la peine qu’on t’écrase le nez par terre, t’es trop couillon, tins ! T’es qu’une grosse patate ignare, preuve en a été donnée, et vaniteuse !

Chaloux dit: à

Blabla, gros sac de sottise, outre gonflée de vide, tu trouveras ci-après l’avis lumineux d’Yves Coirault sur une question dont tu ne sais rien, comme de tout le reste. Ne me remercie pas d’avoir pris la peine de copier ces lignes.

« Esprit d’opposition, doué d’une imagination et en quelque sorte d’une mémoire « à la suite », Saint-Simon apparaît comme un cas-limite, le type parfait de ces écrivains et plus généralement de ces artistes dont le témoignage –la protestation- suppose un refus préalable ou n’est que le refus continué d’une autre vision, ou d’un autre style ; qui n’auraient peut-être pas exprimé, créé leur propre monde, ou du moins l’auraient vu et exprimé plus confusément, s’ils n’avaient rencontré un monde déjà exprimé, déjà littéraire, s’ils n’avaient été jetés hors d’eux-mêmes par le témoignage d’un imposteur, fut-il naïf comme l’honnête Dangeau. Avec une chronologie exacte, le Journal offre à Saint-Simon une matière historique profuse, des apparences jour après jour enregistrées telles quelles (telles que les choses ne sont pas), une pâte verbale nécessaire à son alchimie, un aide-mémoire pour ses incantations.
Étape nécessaire ? Étape au moins décisive que l’annotation du Journal de Dangeau dans la création littéraire de Saint-Simon : il avait besoin d’une conjonction avec un écrivain mineur pour devenir lui-même, éclatant.
Vision indirecte que la vision de Saint-Simon : elle eût sans doute été moins térébrante et plus aisément éblouie (et moins hallucinée…) si, à l’heure de la création, l’écrivain n’avait retrouvé les images du siècle dans le miroir uni, limpide et incolore du marquis de Dangeau. Reflets de reflets, formes ployables à toutes les formes de l’esprit, spectres voués à de nouveaux et étranges assemblages au sein d’une grande Somme,quelque fantastique et suprême réfraction. »

Yves Coirault, Les « Additions » de Saint-Simon au Journal de Dangeau, Armand Colin, 1965, pages 24-25.

Chaloux dit: à

Blabla : »Oh, chochote… Quand le Poireau fait sa mijaurée… Comme si on pouvait ignorer les Mémoires de Retz dans ce milieu-là, et de tant d’autres, que cite Coirault ! Ah ! il st vraiment nullissime, le Poireau ! Nullissime ! »

Si tu veux.

Mais:

Il y a aussi, quoiqu’on die, une différence manifeste, entre le témoignage d’un homme qui aurait connu un personnage comme Retz -dans notre cas, le duc Claude Père de l’écrivain- et le transmettrait à son fils, et la simple lecture de Mémoires (les Mémoires de Retz ne sont parus qu’en 1717 et, à moins qu’il n’en ait circulé des copies avant cette date, sont donc hors de cause en ce qui concerne le projet de jeunesse de Saint-Simon).

Chaloux dit: à

L’agrégé Bonux a disparu de la circulation. Doit certainement repasser la leçon de son abyssale ignorance…

Chaloux dit: à

D’ailleurs, il n’y a pas à proprement parler de publication du Journal qui ne paraitra pas avant la seconde moitié du XIXe siècle, mais une simple copie transmise au duc.

JC..... dit: à

« Avons nous perdu le sens de la grandeur ? »

Je n’en sais rien. Par contre une certitude s’impose à nous, et dans tous les domaines : nous avons gagné en imbécillité !

JEFF KOONS….

JC..... dit: à

Sans rapport avec mon commentaire précédent, j’adore, n’ayant pas payé ma place, le match de catch journalier entre nos amis fidèles Blabla le Rabbin Exalté et Chacha le Poireau Rieur !

C’est le seul bon côté des combats, le joyau de la guerre, le sang qui coule ! Et on voudrait supprimer la corrida. Allons soyons raisonnables : vive la mort !

Quant à Saint-Simon, qu’il reste où il est. Là, au moins, il n’a besoin de personne…

JC..... dit: à

Quittons nous sur une évidence, nos frères teutons ont perdu leur grandeur sexuelle au profit de machines à procréer venues de leur épouvantable désert.

Faites entrer les migrants copulateurs ! Echangeons la démocratie contre la démographie ….

JC..... dit: à

Et si, pour finir, l’immense Jean-Michel Delacomptée était semblable à ces concierges d’immeuble des beaux quartiers qui ne peuvent s’empêcher de parler des détails de la vie de cette pu.te de locataire du 3eme étage droite, secrétaire d’Etat à temps plein ?….

bob dit: à

JAZZI dit: 27 juillet 2017 à 20 h 58 min

Royale ou impériale , la couronne ?

bob dit: à

Versailles-centralisation, domestication de la noblesse: tout bénéf (les rosbifs n’y avaient pas pensé)

Périgord, origine du Tout de la pensée divino- mathématique universelle et autre

la vie dans les bois dit: à

Jeanne d’Albret, fille et unique héritière de Marguerite de Navarre, épousa Antoine de Bourbon, prince du sang; elle se montra dès le principe hostile « aux nouveautés de religion ». Mais, à la suite de sa rupture avec les Guise, chefs du parti catholique, elle propagea les idées de Calvin, entraîna après elle la majeure partie de la noblesse du sud-ouest et fut dans cette région de la France, le plus puissant soutien de la Réforme.

JC..... dit: à

CAPTAGON
« Rentrée dans l’imaginaire commun, l’association captagon-terrorisme ne serait en fait fondée sur aucun fait avéré, révèle l’Observatoire des drogues et de la toxicomanie.
Surnommé la « drogue des djihadistes », le captagon, une amphétamine tirée d’un ancien médicament psychotrope, n’a été consommé par « aucun des terroristes ayant commis des attentats revendiqués par Daesh en Europe depuis 2015 », selon un rapport diffusé, jeudi, par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
« L’existence d’une drogue des jihadistes est un mythe », a déclaré l’auteur du rapport, Laurent Laniel, chercheur spécialiste des marchés des drogues illicites à l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Selon lui, les attentats du 13 novembre 2015 ont créé une association entre djihadistes et captagon et, par extension, la Syrie. « Mais aucun de ces terroristes n’a consommé du captagon avant de passer à l’acte », a-t-il souligné. » (Var-Matin)

Le Captagon n’étant pas responsable de la furie terroriste, les soupçons se tournent pour certains responsables vers l’Allagon, une substance hallucinogène largement répandue dans tous les milieux.

la vie dans les bois dit: à

lu:
« La grandeur doit venir aussi de racines plantées en bonne terre. Tout jeune, à l’époque des premières esquisses, Saint-Simon demande, à propos du projet formé d’écrire sur son temps, l’assentiment de Rancé, qui le lui donne. Il y aurait beaucoup à dire sur cette question. »

J’aime beaucoup retrouver Armand de Rancé sur la RDL, qui n’est pas vraiment un hapax.

« Louis XIV avait de l’affection pour Mme de Guise, bien qu’il s’emportât contre elle lorsqu’elle s’enfuit à La Trappe sur le bruit que le prince d’Orange allait descendre en France. Quand elle allait à l’abbaye, elle y passait plusieurs jours. Mme de Guise mourut à Versailles, le 17 mars 1696 ; elle avait vendu à Louis XIV le palais d’Orléans, aujourd’hui le palais du Luxembourg. Elle fut enterrée non à Saint-Denis, mais aux Carmelites. L’oraison funèbre de Mme de Guise fut prononcée à Alençon par le Père Dorothée, capucin : c’est toute la pompe que la religion livrée à elle seule accordait aux grands.

Immédiatement avec Mme de Guise parut à La Trappe le duc de Saint-Simon. Il faudrait presque révoquer en doute ce qu’il raconte de la manière dont il parvint à faire croquer par Rigaut le portrait de Rancé, si Maupeou n’avait rapporté les mêmes détails. Le père de Saint-Simon tenait son titre de Louis XIII ; il avait acheté une terre voisine de La Trappe ; il menait souvent son fils à l’abbaye. Saint-Simon serait très croyable dans ce qu’il rapporte s’il pouvait s’occuper d’autre chose que de lui. A force de vanter son nom, de déprécier celui des autres, on serait tenté de croire qu’il avait des doutes sur sa race. »
In  » Vie de Rancé », Chateaubriand

closer dit: à

Un classement vient de paraître, des pays qui traitent le mieux leur population vieillissante. Sans surprise, la Norvège est en tête et les pays du nord sont bien placés.

Aussi incroyable que cela puisse paraître compte-tenu de nos dépenses sociales colossales, la France n’est pas dans les trente premiers, alors que l’Italie, l’Espagne ou la Pologne s’y trouvent!

Cette étude paraît tout ce qu’il y a de plus sérieuse.

Aging, Healthcare Policy, Global Health
Jul. 26 2017
New Global Aging Index Gauges Health and Wellbeing of Aging Populations
Index launched at International Association of Gerontology and Geriatrics’ World Congress; U.S among the top-ranked countries for healthy aging

Researchers from Columbia University’s Mailman School of Public Health and University of Southern California Schaeffer Center for Health Policy & Economics, with the support of The John A. Hartford Foundation, have developed a new barometer that estimates how countries are adapting to the dramatic increases in the number and proportion of older persons. The Index is composed of specific measures across five social and economic Indicators that reflect the status and wellbeing of older persons in a country and which can be followed over time and used to compare across nations.

Sample Global Aging Index

Developed for 30 countries at the outset, the Index can track national sources of data for countries with aged populations including the United States and Western Europe. A sample analysis of the data shows that the five countries in the index coping best with their aging populations are: Norway, Sweden, the United States, the Netherlands and Japan. (See chart)

“Interestingly, the Index demonstrates that the United States – despite general problems with inequity and social cohesion – has done well in keeping older Americans financially secure, productive, and engaged,” noted Dana Goldman, PhD, Distinguished Professor and Leonard D. Schaeffer Director’s Chair at the USC Schaeffer Center for Health Policy & Economics.

Bloom dit: à

Jean-Michel D., un auteur qui a de la… et avec qui il faut compter, en somme…..

renato dit: à

Celui que sévit ici bien à part, j’ai connu deux Alba. Un état créateur de tissus, l’autre travaillait dans une banque. Le premier se déplaçait en Aston Martin, le deuxième… j’ai oublié, je me souviens, par contre, qu’il se vantait de quelques quart de noblesse. Demandé, le premier répondit que si on gratte, chaque nom peut se prévaloir d’un blason, puis il faut voir si, en suivant le branchage, on trouve le bon prénom dans le present.

Bloom dit: à

on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt cinq lieues de Versailles.

sacré cumulard, quand même.
C’étaient ces petits seigneurs fieffés qui se partageaient la France, ous le patronage de sa majesté qui chillait public…La Révolution, vite!

la vie dans les bois dit: à

grâce à  » Passou », je me souviens avoir lu
« le soleil noir, Rancé » de J-M de Montremy.
Il est dit que le petit Duc lui a soumis une ébauche de ses  » Mémoires ».

En réponse à un commentaire:
« Saint-Simon demande, à propos du projet formé d’écrire sur son temps, l’assentiment de Rancé, qui le lui donne. »

Si l’on en croit ce qu’écrit J-M. de Montrémy, c’est beaucoup moins évident.
Le duc de Saint-Simon y apparait plutôt comme un intrigant, qui aura réussi à « soutirer », par l’entremise du peintre Rigaud, un portrait de l’abbé de la Trappe.  » un pieux larcin ».
Quant aux « Mémoires »:
« Rancé eut-il la patience de les lire ou de feuilleter ? Il se trouvait encore plus mal en point qu’à l’époque du portrait et poroche de la mort. Il n’est pas certain que les mémoires d’un jeune homme de vingt-quatre ans aient retenu l’attention d’un homme qui réduisait ses lectures à la Bible et aux Pères. On n’a pas trace d’une réponse de Rancé. Saint-Simon n’en parle pas, pourtant prompt d’habitude à nous renseigner sur l’estime qu’on lui porte »
ibid. p. 361/364

la vie dans les bois dit: à

poroche, n’est pas dans le dico, c’est proche

closer dit: à

Un créole au sens stricte est une personne d’ascendance européenne, Anibal. Quant au qualificatif de « noir », il ne faut pas le prendre au sens contemporain. Dans la littérature un peu ancienne, est qualifiée de « noir » ou plus souvent « noiraud » tout individu à la peau très mate et aux yeux et cheveux très foncés. D’ailleurs, personne n’a jamais vu de juif sépharade « noir » au sens africain du terme.

closer dit: à

au sens strict…

JAZZI dit: à

Le manuscrit de Saint-Simon, sur la photo, est pratiquement sans ratures, comment est-ce possible ?

JAZZI dit: à

Annibal, closer !

JAZZI dit: à

« La Révolution, vite ! »

Réaction puérile, Bloom. Essais de comprendre avant de préjuger !

JC..... dit: à

@JiBé

L’explication du manuscrit sans ratures figure dans le livre sur Saint-Simon écrit par un personnage mystérieux, Monsieur de Saint-Dédé, introuvable depuis lors.

Ce sont les Atalantes Galactiques de la Génération Mémoires qui l’on écrit pour lui rendre service et sur un parchemin spécial, dont ont rêvé tous les scribouillards, le papier qui inclut les modifications et ratures directement dans le texte …

Vous remarquerez que tous les daguerréotypes de S-S montre l’écrivain le petit doigt en l’air.

Chaloux dit: à

LVDB. « Il faudrait presque révoquer en doute ce qu’il raconte de la manière dont il parvint à faire croquer par Rigaut le portrait de Rancé, si Maupeou n’avait rapporté les mêmes détails.  »

L’anecdote du portrait de Rancé par Rigaud est d’autant plus curieuse qu’elle est calquée sur celle de Porphyre et de Plotin, que Saint-Simon connaissait sans doute, mais que Rancé ne pouvait ignorer. Il y a fort à parier que Rancé a souri et consenti en silence. L’occurrence était trop belle.

JC..... dit: à

Depuis une transfusion sanguine ratée au Tibet, le malheureux Bloom est habité par un parasite, le Black Keupu à Taches Rouges, qui ne tue pas mais suscite parfois des crises de puérilité gauchiste assez grave dans un monde plutôt libéral.

On espère, à son retour au pays, lui injecter une bonne quantité de sérum macronien, qui bloque presque toujours le délire socialo-communiste, facteur de solitude douloureuse !
(cf, les récents portraits de Philippe Martinez).

closer dit: à

Very sorry Annibal…

la vie dans les bois dit: à

Des Blacks qui sont Juifs, non assimilés.

Voilà le début de l’histoire, enfin, si début veut dire: début de sa mise par écrit:

« C’est sous l’influence des missionnaires, protestants et juifs, que devait se forger une identité spécifiquement juive. Selon Joseph Halevy, un Juif polonais vivant en France, qui fut l’un des premiers à les rencontrer en 1867, les Beta Israël, s’ils répondaient par l’affirmative lorsqu’on leur demandait : « Etes-vous israélites ? », ne comprenaient pas la question : « Etes-vous juifs ? » (Kaplan 1992 : 165). C’est le Juif français Jacques Faitlovitch qui, dans les premières décennies du xxe siècle, joua un rôle majeur dans la transformation des Beta Israël en Juifs éthiopiens, transformation qui aboutit finalement à leur migration en Israël. Tout en tentant de rendre les Beta Israël plus proches des autres communautés juives, il cherchait en particulier à réformer leur pratique du judaïsme et à élever leur niveau d’éducation, il donnait d’eux une image familière et attractive, destinée à séduire les communautés juives européennes et américaines. Il les dépeignait comme une population juive déplacée dans son étrange environnement africain (Kaplan 1993, Summerfield 1997). Il écrit ainsi dans son rapport au baron Edmond de Rothschild après sa première visite en Ethiopie : « Lorsque je me suis trouvé en Afrique parmi ces Falachas entourés de peuplades à demi sauvages, j’ai ressenti une joie indicible en constatant leur énergie, leur intelligence, les hautes qualités morales qui les distinguent. Nous pouvons être fiers de compter parmi les nôtres ces nobles enfants de l’Ethiopie, qui, avec un non moins légitime orgueil, se glorifient de remonter à nos origines, adorent notre Dieu, pratiquent notre culte. L’ardeur avec laquelle ils cherchent à se régénérer, à sortir de cette barbarie africaine qui les enveloppe et les étouffe, prouve qu’en eux persiste le caractère instinctif de la race […] combien différents en cela des autres Abyssins, si réfractaires aux études, au progrès et à la civilisation des Européens auxquels ils se croient naïvement supérieurs ! » (Faitlovitch 1905, cité dans Kaplan 1993 : 649). »
http://terrain.revues.org/3136

Malheureusement, la tentative d’ « assimilation » s’est assez mal passée, pour ce peuple des Falashas, remarquable, à bien des égards.

bob dit: à

si la courtisane du périgord a eu une descendance, et royale peut-être wg pourrait revendiquer la couronnete voire s’installer à versailles -pas mal pour ses vieux jours!

Widergänger dit: à

Oui, c’est ça, ell avait le teint très mat, la Lydie. Mais elle devait être très jolie, très séduisante.

Saint-Simon lui consacre, à sa mort, en 1708, un long paragraphe d’hommage : « Mort et caractère de la comtesse de Beuvron. »

« La comtsse de Beuvron ne tarda pas à la suivre. Son nom était Rochefort, d’une bonne noblesse de Guyenne, et on voyait bien encore qu’elle avait été belle à soixante-dix ans qu’elle mourut. Elle avait été fille de la reine ; on l’appelait Mlle de Théobon. Le comte de Beuvron l’épousa, celui dont j’ai parlé à l’occasion de la première femme de Monsieur, dont le chevalier, depuis comte de Beuvron, était capitaine des gardes. Elle était veuve depuis longtemps, et sans enfants, avec fort peu de bien. C’était une femme de beaucoup d’esprit et de monde, de fort bonne compagnie, pour qui Madame prit la plus grande et la plus constante amitié ; elle lui écrivait tous les jours, sans y jamais manquer, lorsqu’elle n’était pas auprès d’elle. Les intrigues du Palais-Royal l’avaient éloignée plusieurs années de Madame, comme je l’ai raconté à l’occasion de ce qu’elle la prit auprès d’elle, avec la maréchale de Clérambault, à la mort de Monsieur, qui lui avait défendu de les voir. La comtesse de Beuvron était toujours demeurée dans la plus grande union avec la famille de son mari, et était comptée dans le monde. Elle était extrêmement de mes amis ; elle en avait, et en méritait, qui la regrttèrent fort. D’ailleurs, c’était une femme qui avait bec et ongles, très éloignée d’aucune bassesse, assez informée, mais qui aimait fort le jeu. »
(Pléiade, t. III, p. 287)

bob dit: à

« un grand roi. »

Révocation de l’Édit de Nantes, dragonnades, entre autres..

Widergänger dit: à

Téobon est une bourgade qui xistait à cette époque au sud de Bergerac. Il est encore indiqué, je crois me souvenir, sur les cartes du XVIIIè siècle.

Widergänger dit: à

On voit ici le château de Théobon :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Théobon

Lydie avait une sœur, de Loubès, qui était une espionne au service de Louis XIV auprès de Madame. Il ne faut pas oublier que les armées de Louis XIV avaient, à Heidelberg, sorti de leur tombeaux ses ancêtres pour traîner leurs restes dans les rues. Madame était presque une ennemi de l’intérieur. Il paraît que Madame avait un faible pour le roi.

la vie dans les bois dit: à

en réponse à
« L’anecdote du portrait de Rancé par Rigaud est d’autant plus curieuse qu’elle est calquée sur celle de Porphyre et de Plotin, que Saint-Simon connaissait sans doute, mais que Rancé ne pouvait ignorer. Il y a fort à parier que Rancé a souri et consenti en silence. L’occurrence était trop belle. »

A propos du portrait de Rancé, J-M de Montrémy a lu la  » Vie » de Maupéou et les  » Mémoires ».
Il ne s’agit pas vraiment d’un sourire, ou alors c’est celui du petit duc, car pour l’abbé c’est d’un pardon qu’il s’agit, pardon au traitre plus que pour la trahison, en somme. Et il n’a pas pardonné en silence, mais fait référence à un empereur romain, lequel ?

bob dit: à

« La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune »

Ni sur « le petit microcosme » de quoi que ce soit comme a dit qui connaît si bien la vie
Les vraies valeurs se perdent

bob dit: à

« sacré cumulard, quand même. »

Voyons, Bloom ..:)

la vie dans les bois dit: à

Tiens, je ne sais pas pourquoi je repense à cette fameuse répartie, qui dit bien ce qu’il y a de pourri en macronie.
l’ancien qui dit du jeunot, en substance: « il m’a trahi avec talent ».
C’est pas mal, nan ?

Widergänger dit: à

Même Wikipedia indique le nom de mes ancêtres :
Jean II de Rochefort, fils du précédent, est né le 9 juin 1619. Il s’est marié le 8 décembre 1637 à Anne de Chaussade de La Mothe, dame de Roquefère et de Lespinassat, fille de Bernard de La Mothe et de Henrye d’Al.ba de Panisseau. De cette union sont nés Charles Bordeaux de Rochefort, Lydie de Rochefort-Théobon, Marie Guyonne de Rochefort-Théobon et Françoise connue sous le nom de mademoiselle de Loubès. Sa fille Lydie de Rochefort-Théobon, née la même année que le roi Louis XIV, en 1638, était devenue avant 1670, demoiselle d’honneur de la reine Marie-Thérèse d’Autriche. Elle devient la maîtresse du roi en 1670. Cette liaison a duré jusqu’en 1672

Chaloux dit: à

« C’est un faux ? »

Escuyer? On est vraiment dans le grand monde!
C’est Versailles, mais plutôt les écuries que le bâtiment principal. Ou n’importe quelle cour d’auberge, ou quelque champ bourbeux à moissonner. La marquise Lydie de Théobon devient maîtresse du roi en 1670 et l’ancêtre -prétendu, nous allons balayer tout cela- fait tranquillement enregistrer ses lettres de noblesse en 1698. Évidemment, cela ne tient pas debout. Pas plus que ces histoires de château qui ne sont pas crédibles non plus, ce type de bâtiment étant aux mains d’une plus haute noblesse.Ce genre de noble possédait tout au plus, s’il avait de la chance une minuscule masure au bout d’une chemin, flanquée d’un pigeonnier, quand on avait trouvé le moyen de le construire, ce qui n’arrivait pas toujours, entouré de quelques arpents de terre, – et souvent rien du tout. Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont, fille de gentilhomme normand, est née un peu plus tard dans une maison qui n’excédait pas 15 mètres carrés (agrandie ensuite). Blabla, qui se rattache d’autorité à cet écuyer sans en fournir la preuve, a rêvé ses châteaux, Versailles et Mme de Théobon, en lisant hâtivement quelque document qui ne le concerne pas.
Pour le seul livre qu’il serait susceptible d’écrire et qui pourrait connaître un modeste -pour une fois!- succès, en quelque sorte d’esclaffement, je lui propose un titre :

Des mille et une manières de se ridiculiser.

JC..... dit: à

Bob, vous exagérez !

Ce fut un grand roi. Et les dragonnades, des broutilles montées en épingle par ces protestants, aussi inassimilables pour les catholiques d’époque que le sont les sunnites pour les chiites aujourd’hui, et vice versa.

Si on peut plus se massacrer au nom de son dieu unique … !

la vie dans les bois dit: à

Non, je parlais du document, un faux, vraisemblablement. Les gueules des chiens … 😉

closer dit: à

« ces Falachas entourés de peuplades à demi sauvages, » LVDB

Ces falachas d’Ethiopie, seuls juifs (avec peut-être ceux de l’Inde?) à la peau vraiment très foncée ont eu d’autant plus de difficultés à se faire accepter en Israël…

Qu’en pense WG?

Chaloux dit: à

La preuve pour Blabla : les châteaux existent, Saint-Simon a écrit ses Mémoires etc. Les seules preuves sont en bon parchemin. Et on ne les voit pas. Si l’histoire de Blabla était vraie, il serait en mesure d’en produire des copies.
L’habitude de prendre les autres pour des imbéciles mène souvent, quoiqu’on en die, à le devenir absolument soi-même.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 10 h 39 min
Même Wikipedia indique le nom de mes ancêtres :

Culture Wikipedia, noblesse Wikipedia, Blabla doit attendre fiévreusement qu’il existe enfin des friteuses et des sèche-cheveux Wikipedia.

Quelle misère…

JC..... dit: à

Ami Chaloux,

On ne parle pas comme vous le faites d’un gentilhomme comme l’ami Wiwi !

Lui qui nous donne des preuves irréfutables de sa grandeur d’âme, et ce, tous les jours que le Barbu de l’Olympe faits, dans un blog de qualité littéraire prestigieuse puisqu’on y parle de Monsieur Jean-Michel de la Comptée …!

la vie dans les bois dit: à

closer quand tu cites, steplait, tu le fais correctement.
je n’ai pas écrit:
« ces Falachas entourés de peuplades à demi sauvages, »

Tu fais le mariole, p’tit con.

le lien est là, alors tu le lis et tu en fais un commentaire décent:

http://terrain.revues.org/3136

Widergänger dit: à

Le Château de Panisseau, situé près de Bergerac au cœur du Périgord Pourpre, est à 5 kilomètres à l’est de la région viticole de Bordeaux. La propriété couvre 106 hectares, dont 67 hectares de vignes et 44% de forêts, champs et prés.

L’ancienne demeure des Carbonnières de Jayac, des Luziers, des Alba et des de Laur est caractéristique de la fin du Moyen Âge avec des échauguettes coiffées de poivrières surmontées d’épis et de girouettes en ferronnerie. Le portail à pilastres cannelés et la baie à l’étage sont surmontés d’arc en mitre. L’ensemble a largement été remanié au XVIIe siècle par les d’Alba.
http://www.chateaudepanisseau.com/propriete-chateau-panisseau/chateau.html

Widergänger dit: à

L’ancienne demeure des Carbonnières de Jayac, des Luziers, des Al.ba et des de Laur est caractéristique de la fin du Moyen Âge avec des échauguettes coiffées de poivrières surmontées d’épis et de girouettes en ferronnerie. Le portail à pilastres cannelés et la baie à l’étage sont surmontés d’arc en mitre. L’ensemble a largement été remanié au XVIIe siècle par les d’Al.ba.

Widergänger dit: à

Le Château de Panisseau, situé près de Bergerac au cœur du Périgord Pourpre, est à 5 kilomètres à l’est de la région viticole de Bordeaux. La propriété couvre 106 hectares, dont 67 hectares de vignes et 44% de forêts, champs et prés.

Chaloux dit: à

Cher JC, vous avez raison sur un point. Blabla doit être aussi noble que Mitterrand dont on avait parait-il découvert qu’il était cousin de la reine d’Angleterre, c’est à dire à peu près autant que tout le monde en France. Pour le reste, Montherlant a noté avec raison qu’en fait de noblesse seule une dizaine de famille comptent vraiment et que le reste n’est rien,ou à peu près. C’est une chose que de rêver sans preuve un passé de noblesse, c’en est une autre que de l’exposer. Comme c’est une chose de se rêver lisant ou écrivant, les yeux rivés au plafond de sa chambrette. Blabla n’a jamais su faire la différence entre son rêve et la réalité. Il continue de vivre comme s’il avait quatorze ans et demi.

Widergänger dit: à

JC, c’est simplement que le pauvre joueur de bastringue est jaloux de Wiwi, qui lui a infligé hier une sacrée raclée en plus…

Widergänger dit: à

Comme il n’est rien, le joueur de bastringue aime bien que les autres ne soient rien non plus, ça ne console de sa nullité.

Chaloux dit: à

Maintenant, Blabla qui ne juge pas utile de revenir sur l’extrait du livre de Coirault que j’ai copié hier et qui lui met le nez dans sa noble fange, va vous faire toute l’historique des châteaux périgourdins qu’il faudra comme lui considérer comme des preuves irréfutables de sa propre noblesse. Toujours aussi grotesque…

Chaloux dit: à

« jaloux de Wiwi, qui lui a infligé hier une sacrée raclée en plus… »

Tu es vraiment gonflé, Blabla. Vraiment.

Widergänger dit: à

Mais justement c’est un rare bonhur que de vivre, quand je vais en Sologne, comme si j’avais encore 14 ans, en effet ! Je m’en émerveille chaque fois que j’y vais, et parcourt la Sologne, sur ma merveilleuse machine électrique…

Widergänger dit: à

Non, c’est toi qu’es gonflé, mon pauvre joueur de bastringue, avec tous les coups que t’as reçu hier sur ta pauvre gueule meurtrie…

Chaloux dit: à

Sans compter que Blabla cite des noms dont je connais les descendants, et à qui je pourrais demander de venir ici…

Widergänger dit: à

Coirault ne fait qu’indiquer une banalité connue de tous. Inutile d’y insister, l’essentiel est ailleurs, mon pauvre joueur de bastringue. T’es toujours à côté de l’essentiel de toute façon ! Tu veux briller avec tes connaissances mais t’y connais rien à la littérature, t’es un gros comique.

Widergänger dit: à

Mais non ! tu ne connais personne. T’es une simple merde sans intérêt, gonflé d’orgeuil et à la tête boursoufflée par mes coups sur ta sale geôle !

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla, toute personne sensée et qui sait lire, verra en lisant l’extrait de Coirault que j’ai copié que tu n’es qu’un pauvre ignare, que ton plumage culturel est à peu près l’équivalent de ton ramage de noblesse, que tu n’es vieux corbeau sentencieux et vide, pas trop assuré sur sa branche, qui croasse n’importe quoi à longueur de journée. Je t’abandonne les autres.

Chaloux dit: à

Blabla, tes dernières cartouches, ci-dessous, c’est vraiment la misère humaine dans son dernier état. Pauvre vieille chose abandonnée de tout…C’est la seule preuve de quoi que ce soit que tu fournisses ici.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 11 h 03 min
« Coirault ne fait qu’indiquer une banalité connue de tous. »

Pas de toi hier soir, en tout cas. tu n’as vraiment aucune dignité.

Widergänger dit: à

Qui a l’édition de la Pléiade connaît ça avec la plus absolue évidence ! Faut être con comme un balai pour l’ignorer. C’est constamment dans les notes, pauvre nullité !

Widergänger dit: à

Moi, je n’ai rien de noble. Mais c’est tout de même très amusant de constater que un même nom réunie ma grand-mère russe et juive ashkénaze assassinée à Auschwitz et ces ancêtres nobles du Périgord, noblesse de robe datant de 1638, mais noblesse tout de même de la France profonde, d’origine juive séfarade. C’est ça qui m’intéresse ! Mais t’es bien trop stupide pour comprendre ça !

Pablo75 dit: à

J’arrive sur le blog, je vois que ça parle de Saint-Simon et je me réjouis à l’avance. Je lis le texte de Passou (intéressant) et je me dis, avant de regarder les commentaires: qu’est-ce que ce sinistre crétin de Widergänger va nous sortir aujourd’hui comme con.nerie sur ce thème.

Première remarque qu’il fait: « Je me demande vraiment si le mot de « grandeur » définit justement la grandeur de Saint-Simon. » Deuxième: « Il est déplacé, dans paril article, de jeter le discrédit sur les « thèses » qu’on écrit sur Saint-Simon. C’est l’élite universitaire qui écrit des thèses sur semblable auteur ! Ils méritent un peu plus de considération, me semble-t-il. » C’est-à-dire, Passou et Jean-Michel Delacomptée n’ont rien compris à l’essence de Saint-Simon et le premier fait en plus des commentaires déplacés sur « l’élite universitaire ».

Troisième remarque que l’inspire l’auteur des « Mémoires »: « Il a rédigé en date de 1709 le portrait de Lydie de Rochefort de Théobon, l’une de mes lointaines ancêtres nobles du Périgord. » Sur laquelle on apprend, dans son site: « Aussi étrange cela puisse-t-il paraître, l’une de mes lointaines ancêtres, Lydie de Rochefort de Théobon, fut une favorite de Louis XIV à la Cour de Versailles. »

Le taré du blog nous dit donc: j’ai des doutes sur la connaissance que Passou et Jean-Michel Delacomptée ont de Saint-Simon et c’est moi, un descendant directe d’une « grande amie du duc », qui vous le dit.

Quelqu’un qui n’a jamais lu Saint-Simon et dont la mégalomanie de complexé inguérissable le fait délirer au point d’essayer de nous faire croire qu’il descend d’une favorite de Louis XIV, fait donc une entrée remarqué sur cette nouvelle page du blog.

Après quoi, il consent à nous donner une leçon sur l’ami de son ancêtre: « Le mot « grâce » ne caractérise pas plus son style que le mot « grandeur » la valeur de ses Mémoires. C’est plutôt le mot d’énergie qu’il faudrait employer. »

Et tout de suite après, se met à discuter ce que tout le monde sait et que Chaloux lui apprend: « Dans les années 1729-1738, quatorze ans après la mort de Louis XIV, il lit le Journal de Dangeau – compte rendu d’un courtisan portant sur les années 1684-1720 –, l’annote (ce sont les Additions au journal de Dangeau), puis, vers 1739, entame la véritable rédaction des Mémoires. (Encyclopedie Universalis), en mentant au passage. Quand Chaloux écrit: « Quant à Dangeau, c’est la publication de son Journal qui a permis l’écriture de ses Mémoires par Saint-Simon […] Les Mémoires sont, dans leur premier état, un commentaire du Journal, les fameuses Additions », cela signifie pour notre analphabète: « réduire les Mémoires à un commentaire de Dangeau…! »

Voilà le niveau mental de cet épave intellectuelle qu’est devenu Widergänger…

Chaloux dit: à

Blabla, tu le savais mais tu le niais (et niais c’est le mot). Niaisement, comme le niaiseux que tu es.
Quant à la Pléiade, te crois-tu seul à la posséder? Pauvre pomme.

Widergänger dit: 27 juillet 2017 à 22 h 09 min
Ce Poireau de chaloux a suivi les cours de Coirault et n’y a rien compris…! Commentaires de Dangeau… Non, mais quel crétin !

Widergänger dit: 27 juillet 2017 à 23 h 04 min

Les Mémoires ne sont pas du tout issus du Journal de Dangeau, qui ne fut qu’une aide, mais de ses esquisses de jeunesse. Il a tout faux, le Poireau, il est nul ! Il n’a rien compris aux cours de Coirault, qu’il n’a sans doute même pas suivis.

Widergänger dit: à

Et un nom gravé sur le Mur des Noms dans le marbre au Mémorial de la Shoah ! Avec la preuve grâce au parchemin datant de 1698 légué aux Archives du Mémorial. Ça c’est intéressant !

Widergänger dit: à

J’ai simplement réfuté l’idée que ça ai été important dans la genèse des Mémoires. Ce qui est le cas !

Chaloux dit: à

Ah, Pablo, écraser cet infâme va devenir un métier…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 11 h 24 min
J’ai simplement réfuté l’idée que ça ai été important dans la genèse des Mémoires. Ce qui est le cas !

Tout ce que tu prouves-là, c’est ton incapacité à lire un texte de vingt lignes pour en tirer une idée. Coirault dit exactement le contraire. Ton agreg interne, mais c’est un faux, comme tout le reste… Pas possible autrement.

Widergänger dit: à

Et l’autre taré qui sort de son trou à rat…!

Widergänger dit: à

Coirault dit exactement le contraire. Ferme-la, tu nous fatigues.

Chaloux dit: à

Mais écuyer, Blabla, ça n’a jamais été un titre de noblesse de cour. Si cet ancêtre est vraiment le tien, il était certainement plus proche du valet de ferme que de la marquise de Théobon. Mais quel crétin mythomane tu fais…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 11 h 27 min
Coirault dit exactement le contraire. Ferme-la, tu nous fatigues.

Tu ne sais pas lire, tu n’es qu’un imposteur.

Widergänger dit: à

Il n’a pas assez reçu de coups hier, il n redemande. C’est un maso. Et l’autre taré n’a pas assez reçu lui non plus de coups sur sa sale gueule avec Garbo et Virginia, il lui en faut encore… La France des nuls contemporaine.

Chaloux dit: à

On lui met le nez dedans, et il prétend encore que c’est de la confiture… Ce n’est pas de la mythomanie, c’est de la folie pure…

Widergänger dit: à

Mais c’est toi qu’es un imposteur avec tes inepties de Dangeau ! Aucun intérêt Dangeau ! Lis un peu les Mémoires, gros nullard ! Tu verras c’est autre chose qu’une chronique, pauvre idiot.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 11 h 31 min

Tu ne comprends décidément rien du tout, tu n’es qu’un godichon ignare, incapable de déchiffrer vingt lignes de texte. Mais c’est un plaisir que de le démontrer.

JAZZI dit: à

Une nouveauté pour toi, JC, en attendant que Passou en parle !

« La chambre des époux » d’Eric Reinhardt (Gallimard).

Widergänger dit: à

Et toi, t’es qu’une sombre merde !

Chaloux dit: à

« La chambre des époux »

Il semble encore pire que le premier. On en attend avec intérêt l’éloge.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 11 h 40 min

Si c’est là toute la portée de ton analyse, Pablo a raison, tu n’es plus qu’une épave.

Pablo75 dit: à

« Tous les av_ortons de lignées de larbins s’imaginent avoir de nobles ascendances […] Blabla ne fait pas exception. »(Chaloux)

Rien de plus comique, en effet, que la généalogie inventée de Blabla-Widergänger, et rien de plus pathétique que son besoin de « noblesse ».

C’est quoi la preuve que notre cin.glé descend de Lydie de Rochefort de Théobon? Très simple: « Les Jurades et les Annales de Bergerac nous apprennent qu’elle est rattachée à ma famille par sa mère, Anne de la Mothe, fille d’une certaine Henrye d’Al.ba de Lespinassat […]. Quoique protestante calviniste, par sa mère elle portait sur son visage la marque de l’héritage juif séfarade de mes ancêtres puisque la Duchesse d’Orléans […] la décrit dans la lettre du 29 août 1683 […] en l’appelant en allemand « die gute schwarze Jungfer » (la bonne fille d’honneur noire), probablement parce qu’elle avait d’une part la peau mate, ce qui était plutôt surprenant […] pour une fille au sang bleu, et d’autre part des cheveux noirs de geai… » […] « Lydie avait aussi […]la peau quasiment noire, fort probablement en raison de ses origines juives séfarades par sa grand-mère qui portait mon nom. »

Donc, une brune qui s’appelle Anne de la Mothe d’Al.ba, ne peut être que d’origine juive et l’ancêtre du toqué du blog. Le fait que le nom vienne d’Espagne, pays où il y a beaucoup de brunes à la peau mate, n’est pas un problème pour lui, comme le fait qu’il y ait des milliers de personnes en France qui s’appellent Al.ba et plus de 180.000 dans le monde. Non, la belle, noble, riche et protestante calviniste Anne de la Mothe d’Al.ba ne peut être que l’ancêtre du repoussant, ignoble et faux juif Blabla-Widergänger.

D’ailleurs, pour lui tout noble qui s’appelle Al.ba est forcément son ancêtre et donc fait partie de sa famille actuelle:

« Le blason de ma famille est « De gueule à trois têtes de chiens courants d’argent; un chef d’azur chargé de trois molettes d’éperon d’or ». Plusieurs branches ont brisé leurs armes d’un lambel de trois pendants. Le Grand Armorial aux Archives nationales contient également les armes de Timothée d’Al.ba, seigneur de la Gironnie et de Daniel d’Al.ba, vicomte de Monbazillac: « De Gueule au sautoir d’argent ». Mes ancêtres sont aussi répétoriés dans l’ouvrage d’Alfred de Froidefond de Boulazac, Armorial de la noblesse du Périgord, publié en 1891 à Périgueux, réédité en 2002 chez Laffitte Reprints. Ma famille possédait alors au moins six châteaux dans le Périgord: Al.ba de Lespinassat, de Monbazillac, de Pousset, de la Gironnie, de la Béraudie, de Panisseau, etc. Ce même ouvrage indique que c’est Hélie d’Al.ba qui fut anobli comme avocat »

Comment prouve-t-il que tous ces Al.ba étaient des juifs? Rien de plus facile: « Il n’est pas impossible, enfin, de faire une lecture quelque peu ésotérique de la présence de ces trois chiens dans le blason. Le chien héraldique tient souvent le rôle d’un messager. Dans l’épisode de « la cananéenne » (Marc, VII, 24-30 et Mt, XV, 21-28), l’Evangile montre Jésus refusant tout d’abord la grâce aux chiens, puis la jeune femme fait ployer par sa foi Jésus et transforme ses frères en fils, héritiers du royaume. En hébreu, « Kalabim » (les chiens)[כלבים] et « Banim » (les fils)[בנים] ont même nombre: 102. »

Il passe donc du « probablement parce qu’elle avait… fort probablement en raison de… »… »Il n’est pas impossible, enfin, de faire une lecture quelque peu ésotérique… » au « le blason de ma famille est… Mes ancêtres sont…Ma famille possédait alors au moins six châteaux »… « Il semble donc en conséquence que mes ancêtres n’ont pas choisi leur blason au hasard. Comme étrangers arrivés en France au milieu du XVème siècle, ils ont voulu insister sur leur fidélité au royaume qui les avait généreusement accueilli. Il n’est pas impossible de penser qu’il s’agisse d’un blason parlant, qui traduise le nom Al.ba. Ce nom, qui signifie « aube » en latin comme en espagnol – puisque ma famille est d’origine séfarade – semble exprimé par les trois étoiles qui se lèvent sur un ciel d’azur à l’aube. Ces étoiles ressemblent de plus à trois étoiles de David resplendissantes dans le ciel, le dessin des molettes, qui s’y prête facilement, ayant été légèrement et volontairement modifié. »

(Notons au passage que quand il écrit « ma famille est d’origine », il ne parle que de la moitié de sa famille, c’est-à-dire de celle de son père).

Pour la logique de notre génie du blog au cerveau en compote tout ce qui n’est pas impossible est, donc, certain.

Simple, non?

et alii dit: à

On peut soupçonner Pierre Assouline de tirer subrepticement un fil rouge entre les deux époques, le Grand Siècle et la nôtre très Koons.
un fi rouge entre grand et great , ne soyons pas mesquins , again

JAZZI dit: à

Chaloux et WGG, avez-vous perdu le sens de la grandeur Saint-Simon dans le caniveau ? Elevons le débat, svp !

Widergänger dit: à

Mais je ne descends nullement de Lydie Rochefort de Théobon ! J’ai jamais dit ça !

Ils sont nuls ces deux crétins ! Mais nuls !

Chaloux dit: à

Mais Jacquot, le débat est très élevé. Il concerne à la base l’histoire de la composition des Mémoires. Tu ne peux pas être bouché à ce point-là.
Si?

Widergänger dit: à

Jazzi, tu tu mets le nez dans les Mémoires, tusentiras pas mal la merde aussi… Prends la page où il parle de la princesse d’Harcourt notamment. Tuverras, ça schlingue à plein nez… Mais pas autant que chaloux ou el pablocito qui confond Garbo et Woolf !

Chaloux dit: à

Comprenne qui pourra.

Widergänger dit: 28 juillet 2017 à 11 h 48 min
Mais je ne descends nullement de Lydie Rochefort de Théobon ! J’ai jamais dit ça !
Ils sont nuls ces deux crétins ! Mais nuls !

Widergänger dit: 27 juillet 2017 à 20 h 18 min
« Il a rédigé en date de 1709 le portrait de Lydie de Rochefort de Théobon, l’une de mes lointaines ancêtres nobles du Périgord. »

Pour ma part, je descends modestement de mes ancêtres.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

 » Ce n’est pas de la mythomanie, c’est de la folie pure… »

Oui, ça dépasse la mythomanie, la folie des grandeurs, l’hystérie du pedigree… Blabla-Widergänger est en train de devenir fou sous nos yeux.

Chaloux dit: à

Blabla est un homme qui descend sans descendre, qui monte sans monter, mais qui stagne en stagnant dans un marigot qui ressemble à un égout comme lui ressemble au pire mythomane qui se puisse imaginer.

JAZZI dit: à

« Il concerne à la base l’histoire de la composition des Mémoires »

Oui, et c’est passionnant, même LVDLB s’y met, Chaloux. Mais dans la dialectique qui t’oppose à WGG, le débat est particulièrement pollué, et c’est fort dommage.
Questions simples : de quoi, comment sont faits « Les Mémoires » ?
En quoi, WGG, Saint-Simon serait-il, selon toi, le plus grand de nos écrivains français (avis que ne semble pas partager un autre agrégé de ce blog, Bloom) ?

Widergänger dit: à

t comme l’écrit Rabelais dans Gargantua :

« Pleust à Dieu qu’un chascun sceust aussi certainement sa analogie, depuis l’arche de Noé jusques à cest eage ! Je pense que plusieurs sont aujourd’huy empereurs, rois, ducz, princes et papes en la terre, lesquels sont descendus de quelques porteurs de rogatons et de coustrez, comme, au rebours, plusieurs sont gueux de l’hostiaire, souffreteux et miserables, lesquels sont descendus de sang et ligne de grands roys et empereurs. »

keupu dit: à

Messieurs Chaloux et WGG, vous êtes vraiment intéressants mais superbement chiants, yen a marre de vos cascades qui deviennent « verbeuses, niaises et nulles » comme dit l’abruti de JC

Widergänger dit: à

Pour s’en rendre compte, Jazzi, il faut le lire ! Ses phrases sont habitées d’une énergie incomparable, d’une densité extraordinaire. Une gigantesque danse macabre !

Widergänger dit: à

Mais dites à chaloux de se taire, c’est lui qui nous fait chiller tout le temps ! Moi, je n’y suis pour rien.

l'ombelle des talus dit: à

l’ombelle des talus dit: Votre commentaire est en attente de modération.
28 juillet 2017 à 12 h 03 min
Noire du Périgord ou blanche du Piémont ? (la saison venue)

Widergänger dit: à

La genèse des Mémoires est infiniment plus compliqué que ce que raconte Delacomptée, comme le montre Coirault dans sa préface. Delacomptée fait dans la simplification mythique. La réalité est nettement plus compliqué et banale. C’est un lent processus de maturation comme chez de très nombreux écrivains. Il n’y a pas de moment t où tout tomberait du ciel de la Littérature. Il faut lire la préface de Coirault pour entrer dans les détails de cette lente maturation sui s’étale sur des décennies en vérité. Avec des bouts d’essais au départ, sans aucun Journal de Dangeau, contrairement à ce qu’affirme ce crétin de chaloux, qui n’y connaît rien.

Chaloux dit: à

Jacquot, à partir du moment où Blabla raconte n’importe quoi sur un sujet dont il ne sait rien, il faut patiemment le reprendre, comme le ferait un soigneux professeur sur le cancre de la classe. Il regimbe. Je ne peux pas dire qu’il sera collé, il l’est déjà, et bien collé.
Maintenant, si Blabla n’est pas plus noble que lecteur de Saint-Simon, je n’y suis pour rien.
Ce qui est intéressant, c’est qu’il traite toute la culture qu’il n’a pas de la même façon qu’il a traité Saint-Simon hier soir, en la déshonorant par son ignorance, sa mythomanie et et sa mégalomanie. C’est un pauvre type, une épave, qui se rêve savant comme il s’est rêvé écrivain, traducteur, et maintenant issu de la noblesse de cour.

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