de Pierre Assouline

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La République des livres
Balzac, nom de noms !

Balzac, nom de noms !

Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins pour lui-même (originalité, singularité, sonorité etc) que pour sa résonance dans l’histoire, les traits de la personnalité ou les actes de celui qu’il désigne dans l’instant et plus tard évoquera dans l’éventualité d’une profonde et durable réminiscence dans l’inconscient du lecteur. Il en va tout autrement chez le lecteur professionnel et plus encore, chez l’écrivain. Celui-ci s’interdit toute désinvolture dans l’invention ou le choix des patronymes car il sait à quel point ils sont chargés de signes, de codes, de référents, de citations. Pendant le temps de la préparation, et pire encore en cours d’écriture, il peut buter pendant des mois sur un nom qui ne colle pas avec l’évolution de son personnage et peiner à lui en substituer un autre.

Une passionnante thèse, riche et fouillée mais sans en rajouter, vient de paraître qui y est consacrée à travers l’œuvre d’un des plus grands fabricants de noms du roman français au XIXème siècle : Poétique balzacienne des noms de personnages (530 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Son auteure Ada Smaniotto lui a donné un sous-titre si éloquent et si juste qu’il sert de fil rouge à sa démonstration : « Faire concurrence à l’état civil ». La formule est de Balzac, naturellement (avant-propos de la Comédie humaine, 1842), lequel tient à ses yeux « une place charnière » dans l’onomastique littéraire, sujet moins mineur qu’il n’y parait (Flaubert aussi lui accordait une telle importance). Les noms revêtent une telle importance dans son œuvre qu’elle y voit même « l’un des mythes fondateurs du roman balzacien ». Un souci patronymique qui tourne parfois à l’obsession, comme si le nom propre conférait une puissance occulte aux personnages (après Georges Bataille dans le Bleu du ciel, Roland Barthes avait réservé toute une partie de son essai S/Z, consacré à la nouvelle de Balzac Sarrasine, à l’étude du nom de Ernest-Jean Sarrasine).

« Entrer dans la fabrique des noms de Balzac, c’est entrer dans sa fabrique de la fiction »

Dans cette histoire, il est recommandé de commencer par le début : le chant IX de l’Odyssée où Ulysse répond au cyclope : « Mon nom est Personne ». Homère révèle ainsi la puissance d’existence du nom propre. Se nommer permet à un personnage de pure fiction d’exister au même titre qu’une personne réelle. C’est d’abord par ce biais que l’illusion opère. Le nom dote le personnage du poids du réel. Le choix des noms reflète son époque ; c’est même ce qui peut dater un livre, sans que cela produise nécessairement un effet négatif. D’ailleurs Balzac ne s’interdit pas à l’occasion de trouver des noms dans d’autres livres, donc des patronymes déjà utilisés par la littérature, chez Mérimée par exemple (Paquita, Valdès, Herrera) chez Sterne dont il admirait la théorie des noms développée dans Vie et opinions de Tristram Shandy, (il lui rend nommément hommage dans le Curé de Tours en lui attribuant la paternité du « système de cognomologie ») ou encore chez Rabelais dont il importa le Ferragus directement de Pantagruel.

Dans le monde de Balzac, en un temps où la noblesse n’est plus qu’un souvenir, on se signale aristocrate à la société avant tout par son nom, généralement orné d’une particule indiquant une origine géographique et l’enracinement dans une terre ou un ancien fief. D’où sa valeur sociale car la famille y est si puissante qu’elle incarne une classe. Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même. Dans cet esprit, une autre catégorie de personnages de la Comédie humaine partage ce trait avec les aristocrates : les Corses. Le seul énoncé de noms comme les Piombo ou les Porto opère déjà dans l’inconscient du lecteur comme un synonyme de vendetta.

S’agissant des aristocrates, Balzac a beaucoup puisé, comme de juste, dans l’Armorial des familles nobles de France, l’Almanach royal, l’Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris et dans différents Bottins. Rien de tel pour créer un effet de réel. Car contrairement à une idée reçue, et à l’opposé de nombre de romanciers du XXème siècle, Balzac n’emploie que de vrais noms propres, inscrits dans le réel et non dans son imaginaire, qu’il s’agisse de désigner des personnages qui existent ou ont vraiment existé ou d’autres purement fictifs. Peu importe qu’il les ai connus ou même croisés : seul compte le fait que chaque nom qui vient sous sa plume ait déjà été porté. Ce qui s’accorde avec sa passion du détail vrai. Un certain nombre vient de la simple lecture des journaux, des articles aux petites annonces, pour ne rien dire de celle des enseignes de boutiques dont les noms sont relevés au hasard de ses déambulations parisiennes : le cas de Marcas trouvé dans l’ex-rue de Bouloi, de Matifat rue du Coq-Saint-Honoré.

Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste dont la Comédie humaine est en son temps la plus éclatante démonstration. Ada Smaniotto a d’ailleurs retrouvé la lettre d’un lecteur surpris puis outré de retrouver son nom, dont il s’estime naturellement propriétaire, dans le Journal des débats en lisant Modeste Mignon en feuilleton. Balzac lui répond mais n’en démord pas :

« Tous les noms sont dans la nature sociale ».

Pas question de créer un précédent en accédant à sa demande de rectification. Balzac puise donc dans la vie mais il n’en est pas moins un inventeur à ses heures car il n’hésite pas si nécessaire à torturer ou juste bousculer les noms par des variantes, se livrant ainsi à une véritable néologie onomastique. Il est d’ailleurs épastrouillant d’observer l’évolution de la critique balzacienne à ce sujet, et notamment la focalisation sur les clefs derrière les noms lorsque la recherche du modèle et l’explication biographique reprenaient le dessus (ah ! les fameuses notes savantes de la Pléiade en fin de volume…). Des chercheurs, Bombert et Escola, qui ont travaillé sur la question spécifique des clefs, assurent qu’il faut en attendre moins d’explication que de complication…

Mais comme le souligne à raison Ada Smaniotto, un tel travail exigerait une telle érudition qu’il serait sans fin et incertaine ; il doit beaucoup au hasard des rencontres et à la sérendipité de la recherche ; elle-même a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans la Peau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).

Parfois le romancier se contente de reprendre des noms d’ouvriers qui travaillaient à son domicile pendant qu’il écrivait (ainsi pour Pierrette). Ou d’adresser un clin d’œil crypté à Madame Hanska lorsqu’il en est séparé en nommant M. de Wierzchownia un personnage de la Recherche de l’absolu (nom tiré de celui des terres appartenant à l’épistolière et son mari en Pologne). Ou encore de disséminer tant Honoré que Balzac sous une forme à peu près anagrammatique un peu partout dans les quelques 90 livres constituant le cycle romanesque. En annexe, des tableaux chiffrés apportent de précieuses et étonnantes informations. Ils inventorient les occurrences. En concentré…

Le prénom le plus utilisé par Balzac ? Lucien (2489 fois dans 11 romans) suivi par Calyste (812 fois dans un seul roman), Philippe (597 fois dans 9 romans), Corentin (551 fois dans 4 romans), Popinot (510 fois dans 17 romans), Caroline (509 fois dans 9 romans), Esther (477 fois dans 7 romans), Eugène (454 fois dans 9 romans), Adolphe (449 fois dans 11 romans).

Quant aux noms de famille… : Birotteau (780 fois dans 7 romans), Hulot (671 fois dans 5 romans), Lousteau (644 fois dans 12 romans), Nucingen (626 fois dans 36 romans), Bixiou (625 fois dans 18 romans), Rastignac (623 fois dans 25 romans), Camusot (550 fois dans 12 romans), Cibot (547 fois dans 4 romans), Schmucke (532 fois dans 4 romans), Grandet (524 fois dans 4 romans), Crevel (492 fois dans 3 romans) etc

En fait, cette œuvre-monde que demeure la Comédie humaine apparait sous cet angle particulier comme une formidable conservatoire de noms. L’auteure emploie d’ailleurs l’expression de « musée onomastique », ce qui est bien trouvé et concerne tant les noms que les prénoms. 1842 noms de personnages dans l’ensemble de la Comédie humaine dont 381 hapax ! Quand un nom revient d’un livre à l’autre, c’est une manière de créer un lien généalogique entre eux, tel Mortsauf qui passe des Contes drolatiques au Lys dans la vallée.

La recherche d’Ada Smaniotto fourmille d’exemples si surprenants que, pour un peu, elle nous persuaderait des vertus talismaniques des noms – à tout le moins chez Balzac (Baudelaire disait que chez lui, même les portières avait du génie…). Comme si c’était vraiment la pierre de touche de son réalisme et, partant, de toute sa poétique. Il était d’autant plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue puisque Proust ira jusqu’à la pasticher en mettant entre les lèvres moqueuses de la duchesse de Guermantes dans Sodome et Gomorrhe une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties. Mais c’est en hommage et en raillerie qu’un Bernanos en reprendra plusieurs dans ses propres romans. Ce qui fait conclure Ada Smaniotto :

« Si les romanciers qui viennent après lui puisent des noms dans la Comédie humaine- qu’ils commentent la pratique onomastique balzacienne ou qu’ils la contestent parfois-, c’est bien sans doute que Balzac a triomphé dans sa concurrence à l’état-civil, en devenant en somme l’état-civil du roman »

(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 377 Réponses pour Balzac, nom de noms !

vedo dit: à

Puisqu’il s’agit ici de livres, où les biographies ont de l’importance, je recopie une phrase de Alan Walker (Schumann, Liszt, Chopin) qui tout le long de ses 90 ans, s’y est donné corps et âme (traduction par Google ou DeepL):
« They say that in every biography is an autobiography trying to get out. The idea would be diverting if it were not so sobering. I have come to believe that the best biographies choose their biographers, not vice versa. The lucky biographers write their work not because they have a choice but because they have no choice at all. »

D. dit: à

Non renato, du fait de votre totale fermeture à l’Esprit Saint vous êtes incapable de percevoir l’immense péché de lâcheté commis par Pilate.
Pauvre homme que vous êtes. Pauvre homme.
Vous croyez avoir tout alors qu’il vous manque l’essentiel. Pauvre homme imbus de vous-même.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,25-27. 

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.

et alii dit: à

SAINTE BEUVE SUR Balzac (entre autres!); » Que de puissance il y a dans ce Balzac, il me semble. C’est un roué qui comme plusieurs a les éléments du grand et du bien. C’est un Lovelace littéraire. » [17]

renato dit: à

L’intollerance et le préjugé sont les limites des monothéistes, D. : croire en des légendes n’est pas une obligation.

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit: à

« il y a des patronymes qui sont des noms de famille »

Voilà qui est positivement révolutionnaire !

et alii dit: à

Lovelace littéraire:
rappel:Comtesse de Lovelace, elle naît Ada Byron, d’une relation scandaleuse entre le poète Lord Byron et une aristocrate érudite. À 12 ans, elle écrit déjà un traité dédié aux ailes des volatiles.
c’était donc pour Ada!

DHH dit: à

@ clopine
Non ce que vous avez vu depasser de sa poche n’est pas un bout de son châle de priere (talith) mais les franges qui doivent rester exterieures d’une sorte de gilet porté sous la chemise ;on les appelle « tsittsit » et tous les garçons les arborent à partir de 13 ans
vous pouvez les voir nettement sur toutes les photos de gamins orthodoxes , aussi caractéristiques de leur apparence typique que leur tête aux cheveux ras à l’exception des petites boucles fines et longues qui leur tombent sur les oreilles (payets)

et alii dit: à

rappel sur les noms de « famille » :P.Assouline nous avait parlé du « Grand Maman d’Eric Fottorino »

Jazzi dit: à

L’intolérance est partout, renato, que l’on croit au ciel ou pas, tâchons de ne pas y céder !

et alii dit: à

parce que je ne retrouve pas la RDL qui le présentait et soulignait son patronyme:sur l’obs
« pour considérer que c’était un privilège inouï, et non une malédiction, d’être deux fois fils. Celui d’un homme qui n’était pas son père, mais qu’il appelait Papa, et celui d’un père qu’il ne connaissait pas, et qui s’appelait Maman. »

rose dit: à

« les romans sont parfois surprenantes ainsi « Une fausse maîtresse » et ce capitaine Paz qui s’invente une fausse maîtresse pour cacher son amour fou envers la femme de son ami. »
C’esy comme Mike hier soir. Il vient pour péter la gueule de Jeffrey pck il lui a piqué sa petite amie, et quand il voit Dorothy Wallens se pâmer dans ses bras, il s’excuse platement. L’a rien compris :
Le cul c’est avec Dorothy Wallens
Le barbecue c’est avec …( mais comment que c’est qu’elle s’appelle la fille de l’inspecteur ?).
Deux gourdasses.
Les beaux rôles aux garçons.
Blue Velvet.
Mais pour qui ils se pâment ? Pour les filles.

rose dit: à

Voilà, un pied absolu.
Poétique, enlevé, sans violence superfétatoire, les femmes des égéries même si les hommes se tirent, un rythme génial, de la vabalcadz et un eoma.tisme absolu.

>rose, mon bébé

Voilà, un pied absolu.
Poétique, enlevé, sans violence superfétatoire, les femmes, des égéries, même si les hommes se tirent, un rythme génial, de la cavalcade et un romantisme absolu.

renato dit: à

« … tâchons de ne pas y céder ! »

Il faudrait dire ça à D., Jacques.

et alii dit: à

Clopine sur les photos , vous verrez comment sont faits les tales(prononciation achkénaze) et qu’il y a non seulement les « franges » mais des fils rajoutés avec des noeuds particuliers faits selon la règleparce que
Ce vêtement a pour but de nous remémorer les 613 commandements de D.eu.

En effet, les Tsitsit,-qui sont bien le bout du « châle  » posés en coin – dont la valeur numérique est de 600, à laquelle on ajoute les 8 fils et les 5 noeuds composant chaque Tsitsit donne un total de 613.
https://cdn.shopify.com/s/files/1/1353/9353/products/talit-bleu-et-blanc-en-laine-tisse-a-la-main_540x.jpg?v=1551719178

D. dit: à

C’est vous le premier intolérant, renato.
Vous n’avez aucun respect pour les croyants et notamment les chrétiens.
Aux États-Unis vous auriez déjà eu de très sérieux ennuis avec ça.

D. dit: à

« la coutumière connerie diffuse chez les incultes avant Vatican II.  »

Mesurez le degré de l’agression et de l’insulte aux chrétiens.

christiane dit: à

vedo dit: « Puisqu’il s’agit ici de livres, où les biographies ont de l’importance, je recopie une phrase de Alan Walker (Schumann, Liszt, Chopin) qui tout le long de ses 90 ans, s’y est donné corps et âme. »

Pour vous et l’ingénue Rose cette autre citation :
« Revenus En france, George Sand et Chopin vivent tantôt à Paris, tantôt à Nohant mais se séparent en 1847, lassés l’un de l’autre. »
C’était écrit dans mon petit livre d’histoire de la musique de la classe de 6e (utilisée dans beaucoup de collèges dans les années 50/60). Paule Druilhe en était l’auteur.
Les derniers mots de la phrase citée « lassés l’un de l’autre » avaient hanté mon enfance comme une énigme de l’amour.

rose dit: à

Veillez à que l’oignon soit très-très finement haché.
Hachez menu.
Oui.

renato dit: à

Vous aviez insulté Pilate, D., un homme bien qui n’a pas voulu intervenir dans une histoire archaïque, ce que les chrétiens d’avant Vatican II refusaient de comprendre — vous encore aujourd’hui, apparement.

rose dit: à

Les derniers mots de la phrase citée « lassés l’un de l’autre » avaient hanté mon enfance comme une énigme de l’amour.

D. dit: à

Christiane

Cela a eu été, ingénue, c’est antique désormais.
Lassés l’ un de l’autre.
J’en ai trouvé deux, Zizi Jeanmaire et Roland Petit, qui ne se sont jamais lassés l’ un de l’autre.

Georges Sand portait la culotte et fumait la pipe ce qui lui occasionna quelque problème de couple. Musset étant très jaloux. Trop.

bouguereau dit: à

Vous aviez insulté Pilate, D., un homme bien qui n’a pas voulu intervenir dans une histoire archaïque, ce que les chrétiens d’avant Vatican II refusaient de comprendre — vous encore aujourd’hui, apparement

t’es un triple sot rénateau..aveuglé par hécate..c’est la doxa hantisémite..jamais ponce n’est représenté de manière grotesque dans « la » peinture..

bouguereau dit: à

Aux États-Unis vous auriez déjà eu de très sérieux ennuis avec ça

il préfère renfield dédé..c’st son droit..et tu sais le pape chez eux..car rénateau parle du pape c’est un trope..c’est un genre de redneck folklo comme pédro..henfin en gros..pas en lousdé..mais c’est une hautre hestoère..qui se fait

et alii dit: à

bonfils est un patronyme assez partagé

bouguereau dit: à

Voilà qui est positivement révolutionnaire !

..ponce c’est dur à porter comme prénom..chus comme dédé je préfère léo..ou djoche à tout prende..judas mais au pire

renato dit: à

La légende venineuse suffit largement, bouguereau, pas besoin de la représentation en peinture.

bouguereau dit: à

L’intolérance est partout, renato, que l’on croit au ciel ou pas

forte parole baroz..croire ou pas..renan est un « cas » vraiment trés hinteressant..il y a des bras séculier..pourquoi n’y aurait il pas aussi des têtes

bouguereau dit: à

La légende venineuse

simple : il faut rendre à pilate..l’héternel intramondain..et se payer sur le juif..il faut bien faire payer une telle hinfamie politique..mieux que du loudvig van

et alii dit: à

nom remarqué par un « psy »dans son C.R.de cas la rue de la Folie Méricourt.
Je lis sur wiki qu’il y avait un apothicaire qui du nom de Nicolas de Blégny qui publia , sous le pseudonyme d’« Abraham du Pradel », Le Livre commode des adresses de Paris,

et alii dit: à

un apothicaire du nom (sans qui)

renato dit: à

Quelle « hinfamie politique », bouguereau ? C’était un conflit local qui tournait autours de croyances incompréhensibles pour un Romain éduqué dans l’idée du droit ; il n’y avait d’ailleurs pas de faute réelle, même pas chez « le juif » — c’était plutôt le juif qui voulait décharger ses responsabilités sur Pilate.

Jette un coup d’œil aux mythes et rites de la Mediterranée orientale… L’homicide rituel du roi, etc.

et alii dit: à

occasion de nommer la belle liégeoise:Anne-Josèphe Théroigne, dite de Méricourt

et alii dit: à

d’autant que , Anne-Josèphe , notre belle liégeoise fut prénommée plus tard Lambertine,

Alexia Neuhoff dit: à

Ce blog devient de plus en plus « La République du livre. »

Marc Court dit: à

et Alii, il faudrait peut-être ajouter que la Pastorale du Mépris du Monde est antérieure à et n’est pas spécifique au Jansénisme.
JJJ Balzac cacographe? Quand je lis ce genre de formule, j’ai l’impression de rétrograder à la critique de son temps.il a été longtemps de mode de répéter que Balzac ne savait pas écrire. Et Hugo lui meme dont j’ai cité une séance spirite: « Il lui manque, comme à Balzac, le style ». On voit que ça ne date pas d’hier.
Je ne suis pas sur que Taine, monstre sacré mais de la période pré révolutionnaire ait été le mieux placé, Jazzi, pour apprécier Renan, meme celui de la Vie de Jésus (Compliments pour les extraits, très bien choisis). On ne peut ^pas non plus considérer la carrière de Pilate comme une promotion, s’il est vrai qu’il a été rétrogradé de Jérusalem à Limoges, et quelles qu’aient été alors la taille des deux villes.
C’est peut-être Hugo dans la Fin de Satan qui est le plus près, en comprenant le récit de la Passion comme une élaboration collective, marquée par des tableaux décrits avec une écriture de la pluralité. Pas une seule voix, des voix.Pour le voile de Véronique, pour la tuinique déchirée, etc. (Voir Le Gibet, III, le Crucifix). Et du coup une image fondatrice qui en résulte, à la fois macabre et fascinante;
macabre:
Un Calvaire apparait dans la nuée horrible
Que tout le genre humain regarde fixement.
Une lividité de crane et d’ossement
Couvre ce mont difforme ou monte un homme pâle…
Unifiante, parce que le sacrifice s’est imposé à l’imaginaire:
« Et l’oeil du Genre humain,frémissant, continue
De regarder monter cet homme dans la nue ».
Et cette conception d’une oeuvre collective est très en avance sur son temps.
Bonne soiré.
Clopine ,je vous souhaite un prompt rétablissement.
MC

B dit: à

Personne n’a ramené l’information concernant l’once d’origine criminelle qui a touché la cathédrale de Nantes, le grand orgue a fondu. Pablo ne l’entendra pas ou plus. Une perte inestimable, ai-je lu.

B dit: à

L’incendie. Merdum.

renato dit: à

Compte tenu que je suis contraire au mouvement d’argent qui est sur la table de l’UE en ce moment et que les Pays Bas sont un paradis fiscale, il suffirait que Fiat-Chrysler-Peugeot-Citroën-Renault rapatrient leurs administrations respectives pour fermer le clapet d’un premier ministre somme toute plutôt inconsistant.

Janssen J-J dit: à

@ Avais écrit ‘graphomane’. Mais « cacographe », c’est quoi au juste ? N’ai pas voulu blesser le balzacisme ambiant, croyez-le bien.

@ ‘Musset étant très jaloux’… De sa pipe ?

@ Pourquoi allez se faire soigner chez des gens arborant des signes ostensibles de leur religion ? N’y avait-il pas des médecins à patronyme de consonance musulmane dans le panel ? Sivoui, pourquoi ne pas les avoir plutôt choisis de préférence, c’est ce que j’aurais fait pour ma part. La même leçon aurait mieux porté avec eux, je pense.

@ Il convient de rester équitable à l’égard de Ponce Pilate, « s’efforcer de s’identifier, d’adopter la perspective à travers une écriture romanesque qui use de tout le potentiel de la focalisation interne », comme le soutenait Shanâz Salami à propos de la démarche du grand Roger Caillois…, Anéfé, bien que neutre, elle était restée empathique et nous avait rendu comme qui dirait, ‘renatien’, ce personnage historique fort avisé, à la différence du Grand Sanhédrin.
http://www.teheran.ir/spip.php?article1139#gsc.tab=0

@ La RDL serait redevenue la République des Livres, le temps d’un été ? Une intuition intéressante que je serais prêt à partager. Mais je divergerais un brin sur l’explication. Quoiqu’il en soit, merci d’avoir pu placer votre étude sur un bout de Balzac, je crois que chacun vous fût gré d’avoir un brin déchiré le voile du Zaïmph.

BFDJàv.

D. dit: à

Je serais favorable à ce que celui ou ceux qui seraient reconnus coupables de s’en être pris à ce patrimoine historique national soit écartelés ci-devant sur la place publique.
Je veux bien fouetter les chevaux si personne ne veut s’y coller.

vedo dit: à

Christiane, « lassés de l’un et l’autre ». C’est la phrase d’un auteur. Ce qui m’a frappé fortement, c’est la citation de Marie d’Agoult lors d’un dernier diner auquel participait Liszt. Terrible. Je ne me souviens plus des mots exacts–ce n’est plus le voyage au lac de Côme et Cosima. Cela se trouve dans la biographie de Marie d’Agoult par Gonzague Saint Bris, que, quelques soient les opinions des uns ou d’autres–je n’en sais rien– je regrette beaucoup.
Sur G. Sand et Chopin, Walker rassemble beaucoup d’informations, et sait écrire. Il y a un chapitre entier sur G. Sand. Dans ces questions, on ne peut pas vraiment parler de torts, même si pratiquement ils sont du côté de G. Sand, qui bien sûr ne les reconnait pas dans ses récits. Pour la fin, d’après Walker–je ne fais que recopier–les choses allaient déjà mal avant l’explosion finale, liée au mariage de la fille de G. Sand. Il y avait déjà le roman à clé Lucrezia Floriani, où tout le monde avait identifié Chopin, sauf Chopin lui-même pour lequel pourtant G. Sand laissait chaque jour les feuillets à lire sur la table. C’était à Nohant. Mais Chopin n’aimait pas lire. Ce roman était publié en feuilleton dans Le Courrier, et Liszt en voyage au fond de la Transylvanie, demandait qu’on lui en fasse parvenir les numéros. Et pour finir avec votre citation, il y a pire, le résumé de G. Sand en une phrase qui finit par le mot « cadavre » dans une lettre à Emmanuel Arago (Correspondance, VIII, p. 48).

Jazzi dit: à

« Ce blog devient de plus en plus « La République du livre. » »

Vous voulez dire du Livre, Alexia. En serais-je responsable ?

Jazzi dit: à

« Je veux bien fouetter les chevaux si personne ne veut s’y coller. »

Voilà qui n’est pas très chrétien, D. !
Jésus se foutait des églises et de tout le tralala épiscopal !

Janssen J-J dit: à

@ Voilà qui n’est pas très chrétien, D. !

Heureusement que Nietzche était là pour les consoler, les chevaux… On se demande bin qui était le plus chrétien, depuis la mort de Dios… La vie (signalée) de Jésus par Renan est un livre marquant et encore fort lisible sinon intéressant, je me vois dans l’obligation de le confirmer. Suis donc très ému qu’il figure désormais en bonne place dans le futur best-off du Merkur.

Jazzi dit: à

Le christianisme est-il un humanisme ?

« Un culte pur, une religion sans prêtres et sans pratiques extérieures, reposant toute sur les sentiments du cœur, sur l’imitation de Dieu, sur le rapport immédiat de la conscience avec le Père céleste, étaient la suite de ces principes. Jésus ne recula jamais devant cette hardie conséquence, qui faisait de lui, dans le sein du judaïsme, un révolutionnaire au premier chef. Pourquoi des intermédiaires entre l’homme et son Père  ? Dieu ne voyant que le cœur, à quoi bon ces purifications, ces pratiques qui n’atteignent que le corps  ? La tradition même, chose si sainte pour le juif, n’est rien, comparée au sentiment pur. »
(E.R. op. cité)

Jazzi dit: à

« Vous aviez insulté Pilate, D., un homme bien qui n’a pas voulu intervenir dans une histoire archaïque »

Très juste, renato, c’est exactement ce que dit Renan :

« La marche que les prêtres avaient résolu de suivre contre Jésus était très-conforme au droit établi. La procédure contre le « séducteur » (mésith), qui cherche à porter atteinte à la pureté de la religion, est expliquée dans le Talmud avec des détails dont la naïve impudence fait sourire. (…)
Les disciples de Jésus nous apprennent, en effet, que le crime reproché à leur maître était la « séduction », et, à part quelques minuties, fruit de l’imagination rabbinique, le récit des Évangiles répond trait pour trait à la procédure décrite par le Talmud. Le plan des ennemis de Jésus était de le convaincre, par enquête testimoniale et par ses propres aveux, de blasphème et d’attentat contre la religion mosaïque, de le condamner à mort selon la loi, puis de faire approuver la condamnation par Pilate. L’autorité sacerdotale, comme nous l’avons déjà vu, résidait tout entière de fait entre les mains de Hanan. L’ordre d’arrestation venait probablement de lui. Ce fut chez ce puissant personnage que l’on mena d’abord Jésus. Hanan l’interrogea sur sa doctrine et ses disciples. Jésus refusa avec une juste fierté d’entrer dans de longues explications. Il s’en référa à son enseignement, qui avait été public  ; il déclara n’avoir jamais eu de doctrine secrète  ; il engagea l’ex-grand prêtre à interroger ceux qui l’avaient écouté. (…)
Les agents des prêtres lièrent donc Jésus et l’amenèrent au prétoire, qui était l’ancien palais d’Hérode, joignant la tour Antonia. (…)
Pilate, averti de leur présence, monta au bima ou tribunal situé en plein air, à l’endroit qu’on nommait Gabbatha ou, en grec, Lithostrotos, à cause du carrelage qui revêtait le sol.
À peine informé de l’accusation, il témoigna sa mauvaise humeur d’être mêlé à cette affaire. Puis il s’enferma dans le prétoire avec Jésus. Là eut lieu un entretien dont les détails nous échappent, aucun témoin n’ayant pu le redire aux disciples, mais dont la couleur paraît avoir été bien devinée par le quatrième évangéliste. Au moins, le récit de ce dernier est-il en parfait accord avec ce que l’histoire nous apprend de la situation réciproque des deux interlocuteurs.
Le procurateur Pontius, surnommé Pilatus, sans doute à cause du pilum ou javelot d’honneur dont lui ou un de ses ancêtres fut décoré, n’avait eu jusque-là aucune relation avec la secte naissante. Indifférent aux querelles intérieures des Juifs, il ne voyait dans tous ces mouvements de sectaires que les effets d’imaginations intempérantes et de cerveaux égarés. »

rose dit: à

@ ‘Musset étant très jaloux’… De sa pipe ?

Janssen J-J

De Chopin.

rose dit: à

Un homme bien sous tous rapports.
C kekchoz.

l’ombelle des talus dit: à

D. dit: à
Je serais favorable à ce que celui ou ceux qui seraient reconnus coupables de s’en être pris à ce patrimoine historique national soit écartelés ci-devant sur la place publique.

Voilà un moyen qui unit l’homme à l’animal pour rendre une justice assurément progressiste par rapport à la crucifixion romaine ou à la lapidation en vigueur chez les juifs du premier siècle de notre ère et que perpétuent aujourd’hui encore certaines traditions. Sinon, on peut toujours relire la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
C’était ma petite pierre à la discussion lancée par Jazzi.
Bonne soirée à tutti, nom de Dieu !

D. dit: à

Tu es un puits d’ignorance dans certains domaines, Jazzi. Pourquoi crois-tu que Jésus a dit, trois fois à Pierre « Pais mes brebis » ? Il instituait ainsi l’Eglise et son pape.

D. dit: à

Pilate a permis que celui qu’il savait innocent meure d’une façon effroyable.
Et c’est ça que veulent défendre renato et Jazzi. Faut-il être détraqué pour en arriver là…

renato dit: à

Détraqué ? Ce n’est que votre opinion, et par elle vous démontrez votre incapacité à accepter les differences.

vedo dit: à

Rose,
que cherchiez-vous?

rose dit: à

Un type de street art qui peint avec des bombes de peinture Brooklyn bridge avec plein de comètes dans le ciel. Pas trouvé de vidéos.

Pablo75 dit: à

C_h_a_l_o_u_x a été viré du blog.

Provisoirement? Définitivement?

En tout cas, sans lui, il y a beaucoup de raisons de venir faire un tour ici…

rose dit: à

Rock lapidaire : choettes à-cotés et danse acrobatique.

rose dit: à

De Gonzage.Saint Bris (sa femme l’a tuer)
Le bel appétit de Monsieur de Balzac
Recettes.Jean Bardet
Photographoes Jean Claude Amiel
Stylisme Sandrine Angel

Éditions du Chêne
Un morceau de pain bis et une cruchée d’eau font raison de la faim de tous les hommes, mais notre civilisation a crée la gastronomie.

In La Physiologie du mariage

christiane dit: à

Rose et Vedo,
et cette très belle série à écouter :
« Frédéric Chopin et George Sand, Correspondances », un feuilleton radiophonique
écrit par Axelle Thiry et réalisé par Thierry Lequeux, en décembre 2019. Avec Alexandre Tharaud dans le rôle de Frédéric Chopin, Dominique Blanc, de la Comédie-Française, dans celui de George Sand, Thierry Hellin dans celui du narrateur.
https://www.rtbf.be/musiq3/emissions/detail_frederic-chopin-et-george-sand-correspondances/accueil/article_frederic-chopin-et-george-sand-correspondances-un-feuilleton-inedit-avec-les-voix-d-alexandre-tharaud-dominique-blanc-de-la-comedie-francaise-et-thierry-hellin?id=10382628&programId=15543

D. dit: à

C’est en effet mon opinion et il s’avère que celle-ci est juste. Tout le reste en découle.

et alii dit: à

j’ai remarqué que des contributeurs trices empressés à faire aux autres des reproches et essayer d’entamer avec eux-elles des querelles étaient loin d’un tel zèle à commenter le billet lui-même et en montrer une entente réfléchie;cela me semble souvent regrettable

rose dit: à

Sa femme l’a-t’il tuer ?
Nous ne le savons mais.
À Olivier I.savoureusement votre Gonzague

renato dit: à

« … et il s’avère que celle-ci est juste… »

Superbe exemple d’arrogance et de prétention d’où découle une totale manque de sens du ridicule — ce qui est normal pour quelqu’un qui ressent le besoin qu’un autre le rédime… peu importe le prix que cet autre a dû payer. Quelle misère morale, je ne peux que compatir.

D dit: à

Si quelqu’un peut me traduire en français la prose de renato ? J’ai beau la retourner dans tous les sens, rien n’y fait. Ma que ?

vedo dit: à

Je connaissais plutôt Alexandre Tharaud comme pianiste (très grande admiration de ma part, si ce n’était un peu ridicule de ma part de dire cela). Je regarderai, mais avec prudence.

Marc Court dit: à

« lassés l’un de l’autre »
Fait un peu penser par sa tonalité au célèbre chapitre de Du Camp intitulé « Les Galériens de l’Amour » et portant sur le couple Musset Sand. A vérifier.
MC

vedo dit: à

Christiane, merci pour les liens sur la correspondance de Chopin et de Sand. Je dois vous dire que je ne suis pas convaincu du tout par le site de l’Académie. Beaucoup de ces lettres sont dans la biographie de Walker, mais avec un contexte, des rapprochements, explications, etc… Enfin, ce serait très intéressant d’échanger là-dessus, mais ce blog ne convient pas aux « conversations privées ».

JiCé..... dit: à

Dimanche 19 juillet 2020, 5h55

Il apparaît clairement que tout ce qui fait les religions est ridicule, nocif, dangereux ! A proscrire !
Le sacré fait de vous un(e) sacré(e) con(ne), pour la vie entière.

JiCé..... dit: à

Reconnaissons tous ensemble, comme moines en sagesse, que Jésus-Christ fut un sacré couillon !

Bon dimanche….

rose dit: à

« Le 11 juin, le premier « village Alzheimer » ouvrait en France, à Dax, dans les Landes, sur un terrain sécurisé de 5 hectares. AXELLE DE RUSSÉ POUR « LE MONDE »

En 2013, le concept paraissait si novateur que Le Monde avait filé aux Pays-Bas. Dans la banlieue d’Amsterdam, à Weesp, un village était sorti de terre pour les malades »

In Le Monde.fr

Sécurisé signifie bouclé.
Sachez-le.
Aachez aussi que les gens atrzints par la maladie d’Alzheimer n’ont de vesse que de décrocher de ce qu’ils ne veulent pas savoir.
Ma mère n’est mas atteinte de la maladie d’Alzheimer appellatipn fourre-tout qui contient les diverses pathologies.
Elle me reconnaît ; sa mémoire immédiate est très touchée.
Plus on la stimule, moins elle sombre.

Pour la première fois, elle m’a dit « je ne les regarde pas ». Ceux qui vont à allures diverses vers la mort.
C’est ce que m’avait dit une de mes potesses « ma mère ne les regarde pas ». Ce qui implique que sur 80 résidents, sa mère en regardait 10.

Désormais je descends passer le.dima.che et lundi avec elle, à mieds en train à cheval -le mien- que je protège jalousement,en voiturette en matins à roulettes.
Depuis le 14 juillet, je partage un repas avec elle, dehors dans le jardin. On discute, elle et moi.

rose dit: à

Clopine
Deux alternatives, une ancienne, une moderne :
Le soir avant le coucher se faire un gros cataplasme d’argile verte qui entoure le genou.
Envelopper dans un torchon en coton et protéger les draps.
Garder toute la nuit. Le matin douche froide sur le genou.
Le répéter régulièrement. Effet bénéfique garanti.

Sinon, les jeunes kiné et la théorie préconisent le mouvement pour guérir et surtout pas l’immobilisation.
En douceur et progressivement mais bouger. Natation et vélo -électrique aident à mobiliser le genou.
Merdum.

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi, je ne sais pas si vous êtes « responsable » (ou coupable) d’avoir lancé la bille petit Jésus dans le tambour de la roulette des commentaires. J’estime que les croyances religieuses, c’est à l’image d’un casino, ça se pratique dans un lieu sans fenêtres sur l’extérieur. Autrement dit, c’est une affaire privée. Cela participe également du hasard, à commencer par celui de la naissance dans une famille chrétienne, musulmane, juive, bouddhiste, etc. etc. agnostique ou athée. Ce hasard est (hélas) souvent l’argument pour asséner qu’étant de telle ou telle confession, on a tiré le gros lot, que l’on est meilleur, que les autres sont dans l’erreur ou le faux, qu’ils ne méritent dès lors qu’un regard condescendant, au mieux apitoyé, au pire assassin.
Vous aurez comme moi noté qu’il en est ici qui passent leur temps à nous composer une espèce de who’s who de leur coreligionnaires. Ce côté boutique (pour ne pas dire chapelle) est, en 2020, consternant.

Patrice Charoulet dit: à

TEXTE DU PHILOSOPHE PIERRE-HENRI TAVOILLOT (de 2020)

Le dessin est fameux ! Signé Caran d’Ache, il paraît dans Le Figaro le 13 février 1898. On y voit un dîner de famille où le patriarche, docte et souriant, s’adresse à sa tablée joviale du dimanche : « Surtout : ne parlons pas de l’affaire Dreyfus ». Le carton suivant montre un pugilat général, entre tous les membres du clan, à coup de poings et de fourchettes sous-titré par cette sobre légende : « Ils en ont parlé … ».

C’est le portrait craché de ce qu’est devenu notre espace public, à ceci près que les réseaux sociaux ont remplacé le repas dominical. Si je tente un classement « au doigt mouillé », des querelles qui clivent, arrivent en tête les relations homme/femme (pour ou contre Polanski) ; le salut de la planète (pour ou contre Greta Thunberg) ; le rapport à l’Islam (pour ou contre l’islamophobie) ; le rapport à l’antisémitisme (pour ou contre « quand même, ils sont partout ») ; le racisme systémique, les violences policières, etc. Ce sont les sujets sur lesquels on ne peut plus parler sans déchaîner la tempête et encourir des risques sur sa réputation, sa tranquillité, voire son intégrité physique. Sur ces sujets, les fusils sont prêts à tirer ; la cavalerie prête à charger. Dès le premier mot, l’argumentation cédera à l’indignation. Chacun a en stock son petit lot d’informations d’expert en herbe (plus ou moins vraies et plus ou moins complètes) qu’il crachera d’emblée pour faire porter l’opprobre sur son abject opposant.

Je n’échappe pas cette règle, (et comme toi, cher lecteur, je participe à cet immense champ de bataille), même si je pense que sur chacun de ces sujets, il reste possible (en principe au moins) d’accéder à une opinion robuste, plausible, raisonnable, et — osons le gros mot — : vraie ! Mais la vigueur des clivages incite à penser que là n’est pas le vrai but. Alors qu’il serait assez aisé d’atteindre sinon le vrai au moins le constat de désaccords réels, nous voulons plutôt la confrontation pour elle-même. Nous désirons nous chercher querelle, comme on disait jadis. Il serait tentant d’accuser les réseaux sociaux de cette conflictualisation de l’espace public, et ce n’est certes pas tout à fait faux, mais reste aussi peu probant que d’accuser les armes d’être la raison principale des assassinats. Les réseaux augmentent les effets, mais ne sont pas la cause.

D’où vient alors le goût du conflit « d’idées » dans le monde pourtant pacifié de la démocratie publique ? Il me semble qu’il vient combler quatre manques profonds de nos sociétés contemporaines : on s’y sent perdu, on s’y sent seul, on s’y sent impuissant, on s’y retrouve sans but … Quel remède apporte la polémique à ces quatre maux ?

Si on se sent perdu, c’est que l’accroissement des connaissances et des informations rend le monde illisible. Sur chaque sujet de l’agenda public, nous avons le sentiment qu’il faudrait travailler des années pour atteindre une maîtrise acceptable, digne de notre métier de citoyen. D’où le recours à deux formes de dopage intellectuel en guise de clés : le complot ou la guerre. Le scénario du complot nous permet de tout expliquer sans avoir besoin de rien démontrer. D’ailleurs l’absence de preuve atteste, au contraire, la réalité d’une conspiration, d’autant plus puissante qu’elle avance masquée. Quant au scénario de la guerre, il nous situe en une logique binaire formidablement rassurante : il y a, d’un côté, les gentils (en général, des victimes majoritaires en fait, mais relégués en droit) et, de l’autre, les infâmes salauds (les puissants). Le monde redevient alors simple et lisible : c’était déjà le cas avec la lutte des classes et la lutte des races ; et cela continue avec la guerre des sexes, le conflit des générations (ok boomers !) ou le clash des civilisations. Grâce au clivage, le monde redevient enfin clair !

Si on se sent seul, c’est que l’individualisme détruit beaucoup de sociabilités traditionnelles et peine à en reconstruire de nouvelles, qui, même réédifiées, demeurent fragiles. A l’âge démocratique, la personne est certes sacralisée, mais sans personne autour d’elle. Comme disait l’humoriste Muriel Robin : « J’ai une vie privée ! Privée de tout, c’est vrai, mais privée quand même ! ». Et là, miracle ! Par la grâce d’une belle polémique chacun va pouvoir retrouver des frères d’armes ou des âmes sœurs ; chacun pourra intégrer une communauté d’indignation, qui mettra un terme à son isolement ! Le désert affectif pourra se compenser (un peu) par l’activisme combattif. Les réseaux sociaux favorisent cette reconstruction d’une bulle spéculative homogène, d’autant plus rassurante que la majorité de nos « amis » est, par définition, d’accord avec nous ! D’où cette conviction que, quoique nous pensions, nous sommes majoritaires, donc dans le vrai.

Si on se sent impuissant, c’est que la démocratie nous a tant promis ! Elle nous a promis que le peuple serait maître de son destin, que les individus seraient égaux en dignité. Nous sommes déçus, car nous constatons tous les jours exactement le contraire : dépossession et mépris. A l’extérieur, les nations occidentales perçoivent que la mondialisation leur fait perdre la main et les relègue de la conduire de l’histoire. A l’intérieur, les individus-citoyens voient qu’ils comptent peu, et que leurs actions et volontés sont bridées de tous côtés. Au quotidien, nous sommes tous confrontés à des murailles d’impossibilité du fait de contraintes qui sont, par ailleurs, autant de « progrès » : l’empire du droit, le triomphe des contrôles, l’apothéose des règles, … 

Si on se retrouve sans but, sans perspective, sans horizon, c’est que, après le désenchantement du monde et la fin des idéologies, l’avenir est devenu à la fois muet et opaque. D’où la séduction paradoxale du scénario de la fin du monde. L’apocalypse noire reprend du service après une longue retraite, recyclée en vert à l’âge hypermoderne. Après l’avenir radieux, c’est le futur piteux qui devient le nouvel horizon de la panne de sens. Il conserve pourtant la même fonction : la perspective du salut. On devrait être surpris de son étonnant retour en grâce à l’âge laïque ; mais, de fait, il faut tout sauver : l’école, la recherche, la retraite, l’hôpital, et last not least la planète. Tout cela exprime pourtant une et même seule cause : il faut sauver le salut ! C’est là le point de clivage ultime et sérieux ; il se situe entre ceux qui se prétendent salvator mundi et ceux qui, plus modestement, ne cherchent qu’à le penser, et éventuellement l’améliorer un peu.

Devinez de quel côté est mon camp !

Bloom dit: à

Caran d’Ache

Anti-Dreyfusard notoire & membre de la Ligue de la patrie française, gotha de personnalités convancues de la culpabilité du Capitaine Dreyfus et de l’intégrité de l’armée.
Du beau linge, chez les nationalistes radicaux: Renoir, Degas, Jules Verne, Mistral…

Bloom dit: à

con-vaincues

christiane dit: à

vedo dit: « Christiane, merci pour les liens sur la correspondance de Chopin et de Sand. Je dois vous dire que je ne suis pas convaincu du tout par le site de l’Académie. »
Comme elle est étrange votre réaction… Être convaincue ? De quoi ? Avoir raison pourquoi ? Il s’agit de glaner au fil du temps des vérités souvent contradictoires même pour elle et lui, des esquisses forcément inachevées. Avoir de l’empathie pour ces deux-là et d’autres me suffit. Parce que « c’était elle, parce que c’était lui ».

« Beaucoup de ces lettres sont dans la biographie de Walker, mais avec un contexte, des rapprochements, explications, etc…  »
Oui, certainement, là et ailleurs. Ce couple a beaucoup suscité de commentaires…

« Enfin, ce serait très intéressant d’échanger là-dessus, mais ce blog ne convient pas aux «conversations privées». »

Mais ce blog n’est fait que de cela : des conversations ! j’ôterais « privées » car il ne s’agit en ce qui concerne Sand et Chopin que de conversations littéraires, musicales. Beaucoup de musique dans les deux liens (à lire dans le premier, à écouter dans le deuxième).

Quant à la vie dans le Massachusetts, encore une préoccupation culturelle. Des lieux où ont vécu écrivains, musiciens, politiques. (S.Path, Edgar Allan Poe, Thoreau, Paterson…). Boston et Salem… Gloucester, Plymouth, Cap Cod peint par Hopper, Nantucket… J’en ai goûté des paysages de collines verdoyantes, une coulée verte au milieu de petites villes traversées, une fin d’ouragan… 19 août 2019, un visa sur mon passeport… un mariage sous un déluge…

Et, pendant le long voyage de retour en avion, un moment inouï où la nuit et l’aube se disputaient le ciel selon le hublot qui nous reliait au ciel, seul paysage accessible dans un lieu fermé où les passagers dormaient.

rose dit: à

passeport… un mariage sous un déluge…

Et, pendant le long voyage de retour en avion, un moment inouï où la nuit et l’aube se disputaient le ciel selon […]

Mariage pluvieux, mariage heureux se dit.

rose dit: à

Très poétique christiane
 » la nuit et l’aube se disputaient le ciel »

Malgré l’incertitude prégnante un laps de temps, c toujours l’aube qui vainc.

rose dit: à

p charoulet

vous êtes du côté de l’améliorer un peu.

rose dit: à

Oscar d’Onogrio est le patronyme du bellâtre de Cabiria, un moment plongée dans la mystique de Maria qui est son vrai prénom.
Ma Cabiria.
Ses nuits.
Le génie de Fellini.

Janssen J-J dit: à

@ « vous démontrez votre incapacité à accepter les différences ».

C’est surtout qu’il adore provoquer avec gentillesse, pour voir ce que ça donne, comment « ça prend ». Est-il mutin, ce D… ! Il se ponce-poilade en attendant, et ça marche, feu de dieu.

@ AN, – Reconnaissons néanmoins que le monde est par définition « boutiquier », et notamment le monde dit des livres culturels. Ne pas être consternée par cela…, ça ne vaut franchement pas l’appeau d’Chagrin !

@ N’ai jamais vraiment cru à l’hypothèse de la « censure » assoulinienne. Mais toujours à celle de « l’auto-censure » de l’intervenante une par une réelle prise de conscience de ses responsabilités. Ne pleurons jamais personne : chacun sa merde virtuelle, comme le dirait la philosophie boutiquière dominante de ce blog.

@Ne crois pas que Musset fût jamais vraiment jaloux de Chopin. Non, non, tous deux furent secrètement fascinés et consternés par la bonne santé sexuelle de George, comme me le confia ma prof de français à 17 ans. Elle avait toujours été amoureuse de Colette, de son côté. Trouvait que GS n’avait pas été assez lesbienne dans sa vie non conformiste. C’est du moins ce que j’ai cru comprendre par la suite.

Bàv,… mais tout cela est si ancien. Pourquoi se faire du mal ?

Je souhaite aux erdéliens de ne pas s’en donner. D’essayer plutôt à chacun.e de vivre une belle journée d’été.

(19.7.20, 9.40 => Le chat gris effrayé vient d’attaquer la chienne épagneule marron clair).

et alii dit: à

mystique de Maria
west side story ROR A GIRL WHOSE NAME I MARIA

et alii dit: à

IS

rose dit: à

Comment peut-on être consterné par la bonne santé sexuelle de George ?

et alii dit: à

nous voulons plutôt la confrontation pour elle-même. Nous désirons nous chercher querelle,
c’est exact :cela a été posé en « principe » de ce blog, comme « loi » ;cela me semble notifier un désir « d’appartenance »,données de naissance ou pas

Janssen J-J dit: à

@ Comment peut-on être consterné par la bonne santé sexuelle de George ?

Il suffit de se mettre à la place d’Alfred et Fred… Et d’imaginer le reste… Même une féministe d’aujourd’hui doit le pouvoir, je crois.

christiane dit: à

M.Court
George Sand rencontra Frédéric Chopin en 1836, par l’intermédiaire de Franz Liszt et de Marie d’Agoult.
« Les galériens de l’amour » ?
En 1837, Franz Liszt et Marie d’Agoult séjournent à Nohant.
George Sand donne à Balzac le sujet d’un roman, « les Galériens ou les Amours forcés ». Ces « Galériens de l’amour », ne seraient-ils pas Franz Liszt et Marie d’Agoult ?
Le roman ? Balzac écrivit le roman : « Béatrix ». (Le personnage de la comtesse d’Agoult est celui de Béatrix et Liszt, celui du compositeur Conti.

Retour à Nohant. Frédéric Chopin, son « petit », se comportait parfois comme un compagnon tyrannique et elle comme une garde-malade admirable. Leur liaison se transforme en une relation mère-fils…
Mais les malentendus devenaient fréquents. Lassitude… lassitude et oubli…
Elle aimait les hommes fragiles, plus jeunes qu’elle : Alfred de Musset… Frédéric Chopin… Manceau… Couples-miroirs un peu narcissiques.
D’autres rencontres, différentes, plus tardives :
elle rencontra Gustave Flaubert, (son cadet de 17 ans), en 1857 au Théâtre de l’Odéon ou lors d’un dîner littéraire au Magny. (George Sand est la seule femme admise à ces fameux repas.) Leur correspondance est très émouvante et passionnante. Toutefois, n’y a-t-il pas un peu d’ambiguïté dans ces mots écrits après la mort de son amie par Flaubert : « tout ce qu’il y avait de féminin dans ce grand homme » ?
George Sand fit l’objet d’attaques misogynes d’une grande virulence. Les hommes de l’époque portaient des jugements moqueurs sur les femmes qui prétendaient faire œuvre littéraire. Pas étonnant qu’elle ait pris un pseudonyme masculin pour écrire ! Quant à ses vêtements, dans son autobiographie « Histoire de ma vie », elle raconte que ce fut aussi pour des raisons économiques qu’elle se mit à s’habiller en homme (son mari avait gardé l’autorité sur sa fortune et sa propriété de Nohant), aussi par goût de liberté d’esprit (et de mœurs) et de refus de correspondre à l’idéal féminin imposé par les hommes de l’époque.
Elle fit scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine et par sa vie de bohème avec ses compagnons, parfois amants. Elle s’en amusa.
Elle s’est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, participant au lancement de trois journaux, se réjouissant de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet, affichant son engagement politique (socialiste?) mais je n’aime pas qu’elle ait condamné la Commune de Paris. Je préfère la position de Victor Hugo.
Elle transmettra à sa petite-fille Aurore, les idées philosophiques du siècle des Lumières et la mettra en garde contre les dogmes et les superstitions. (Lamennais disait : «Elle ne pardonne pas à saint Paul d’avoir dit : Femmes, obéissez à vos maris !»)
Elle est très belle sur la photographie prise en 1864 par Nadar.

et alii dit: à

un prénom anglais:oliver
prénom choisi par FREUD ( pour un de ses fils)qui aimait Cromwell;
c’est le prénom de Sacks qui raconta à un admirateur(je ne retrouve pas le lien) pourquoi il avait tardé à avouer son homosexualité (il ne voulait pas peiner sa mère) puis qu’il n’avait plus de vie sexuelle

et alii dit: à

« Tout au long de l’année où nous l’attendions [Oliver Cromwell, un de ses fils né le 19 février 1891], j’avais eu le projet d’utiliser ce nom si c’était un fils, et c’est par ce nom [du personnage historique anglais qui a attiré S. Freud enfant [1]
[1]
Sur les conseils de O. Cromwell, Henri VIII, obsédé par son…] que j’accueillis, grandement satisfait, celui qui venait juste de naître. Il est facile de remarquer comment la mégalomanie réprimée du père se transfère, dans ses pensées, sur ses enfants. » (Freud, 2004, p. 496.)
https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2009-5-page-66.htm

et alii dit: à

oliver, c’était pour Bloom , mon twist d’enfance

renato dit: à

« C’est surtout qu’il adore provoquer avec gentillesse… »

Vous croyez aux fables, donc : c’est touchant ça, vraiment.

rose dit: à

bonne santé sexuelle de George ?

Il suffit de se mettre à la place d’Alfred et Fred… Et d’imaginer le reste… Même une féministe d’aujourd’hui doit le pouvoir, je crois.

Je me mets à leur place ; et je suis ravie.

Pablo75 dit: à

C_h_a_l_o_u_x a été viré du blog.

Provisoirement? Définitivement?

En tout cas, sans lui, il y a beaucoup MOINS de raisons de venir faire un tour ici…

Jazzi dit: à

Dimanche 19 juillet 2020 à 11 h 05 min.
« Le Sel des larmes » de Philippe Garrel.
D’un côté, vous avez les blockbusters hollywoodiens, de l’autre, le cinéma artisanal français de Philippe Garrel.
Des repères qui servent de balises à la production cinématographique contemporaine et en marquent les limites extrêmes.
On pourrait dire aussi que le cinéma de Philippe Garrel, 72 ans, se présente comme une sempiternelle déclinaison du même film, à la manière de Patrick Modiano pour le roman.
Avec de semblables thèmes récurrents : une forte relation au père et l’éternel éveil du sentiment amoureux.
C’est dire combien est grande la singularité de ce cinéaste, tout à la fois post Nouvelle Vague et soixante-huitard !
Fils et père de comédien.ne.s, Garrel tourne, depuis plus d’un demi siècle, des films familiaux, à petit budget, généralement en noir & blanc, et dont le héros lui ressemble comme deux gouttes d’eau.
Avec lui on ne peut établir qu’une relation de fidélité, on le suit ou pas.
Ce qui, de loin en loin, est mon cas.
Je l’apprécie comme un cinéaste qui fait bande à part, sans jamais théoriser sur le cinéma tel Godard, et plutôt dans la lignée émotionnelle du Truffaut des débuts.
Comme si Garrel, resté adolescent, avait refusé de grandir, d’évoluer, de se renouveler fondamentalement, préférant creuser toujours le même inépuisable sillon.
Son père est mort, son fils est devenu un acteur bancable tout terrain, n’importe, il les remplace par d’autres comédiens et poursuit son chemin, en « petit maître » devenu incontournable à la longue.
Au fil du temps, on note même une tendance à l’épuration.
Ainsi « Le Sel des larmes », où André Wilms occupe la place laissée vacante par son père Maurice, et Logann Antuofermo, celle de son fils Louis, dans le rôle de son propre personnage.
Ici, Luc, est un jeune ébéniste provincial, très proche de son père, qu’il considère comme une sorte de poète, et qui monte à Paris pour suivre les cours de l’école Boule, où il vient d’être reçu.
Luc est un homme à femmes, à la recherche de la Femme, sans avoir connu jusqu’alors la passion.
Dans ce plaisant jeu de l’amour et du hasard, trois jeunes filles, trois portraits différents et complémentaires de la femme, gravitent autour de lui, dont, pour réactualiser le genre, une jeune beurette de Montreuil, Djémila, interprétée par Oulaya Amamra.
Tout en pudeur et fragilité, celle-ci s’oppose à Geneviève (Louise Chevillotte), un amour de jeunesse dont on peut admirer sous toutes les coutures la sculpturale nudité, et Betsy, une infirmière parisienne tout aussi plantureuse mais beaucoup plus émancipée et libre (Souheila Yacoub).
Le scénario, co-écrit avec Jean-Claude Carrière et Arlette Langmann, poussé à la simplification, évoque parfois un roman-photo, mais un roman-photo intello à destination des bobos.
Indéniablement, une bonne cuvée.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586611&cfilm=264054.html

Phil dit: à

mais un roman-photo intello à destination des bobos.
Indéniablement, une bonne cuvée.

dera baroz, « les bobos » ne distinguent pas une bonne cuvée d’une mauvaise, ils l’achètent.

et alii dit: à

Sigmund Freud avait la passion de nommer. Ses innombrables travaux, ses découvertes cliniques et théoriques furent une excellente opportunité pour nommer le résultat de ses recherches.
Les noms propres occupent le centre de ses théorisations. De manière explicite, il en parle dans Totem et Tabou, mais aussi dans Psychopathologie de la vie quotidienne et dans Introduction à la psychanalyse.
L’importance accordée aux noms surgit dès son enfance. Comme nous avons pu le voir, Ernest Jones écrit que lorsque Freud avait 12 ans, son père Jacob convoqua un « conseil de famille » – une de de ces réunions qu’il organisait régulièrement avec l’ensemble des membres de sa famille pour traiter de sujets communs – pour trouver un prénom à l’enfant qui allait naître, le plus jeune frère de Sigmund. Ce dernier proposa le prénom d’Alexandre, conquérant dont la générosité et les prouesses militaires l’inspiraient. Afin de justifier son choix, précise Jones, Freud « récita toute l’histoire des victoires macédoniennes », quelque chose d’un peu surprenant pour un enfant de son âge.
Freud accordait ainsi une grande importance aux noms propres : le choix des prénoms de ses propres enfants est à cet égard révélateur. Ils ne furent pas choisis au hasard : Mathilde en référence à Mathilde Breueur, la femme de son maître et ami viennois ; Martin, pour Jean-Martin Charcot, son maître parisien et chef de service de neurologie à l’hôpital de La Salpêtrière où il a fait six mois de stage entre 1885 et 1886 ; Oliver pour Oliver Cromwell, son héros de jeunesse ; Ernst pour Ernst Brücke, son maître pendant la période de sa vie où il menait des recherches en neurologie ; Sophie pour Sophie Hammerschlag, amie de sa famille ; et Anna, pour Anna Hammerschlag, qui fut sa patiente et peut-être l’Irma du célèbre rêv…
je ne trouve pas ce que raconta TOBIE Nathan:c’était à AKADEM

Jazzi dit: à

Mais non, Phil, Les bobos c’est nous !
Savez-vous si il y a des rétrospectives Garrel dans les diverses cinémathèques ?

Pablo75, si quelqu’un venait chier régulièrement sur toi dans ton salon, lui ouvrirais-tu ta porte ?
Et sinon, appellerais-tu cela de la censure ?
Il faut garder leur sens aux mots !
Cela étant dit, je regretterais l’absence définitive de Ch.aloux.
J’espère que ce n’est que momentanée…

Jazzi dit: à

Vous en dites quoi, et alii, de la condamnation à mort de Jésus par les grands prêtres de Jérusalem ?

Vanina dit: à

Vanina

@ Alexia Neuhoff
Partage votre opinion. Tentation de répondre à la question « de quelle religion etes-vous? » par « aucune » et en l’occurrance d’un ordre politique intolérant « toutes ». On me rangera dans les agnostiques, mais c’est justement ce besoin de donner une étiquette à la spiritualité qui me navre.Le respect de toutes les croyances, voilà ce qui est difficile à pratiquer.

JiCé..... dit: à

Dimanche 19 juillet 2020 11h35

Lorsque les Turcs cesseront de se prendre pour des Ottomans, nous irons investir nos doublons en Turquie ! Que diriez vous d’un Lépanteland à Constantinople ? ou Ankara ou à Chypre Nord ?

et alii dit: à

PRESQUE Lucien, le petit fils de FREUD et le peintre
Petit-fils du médecin et fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud, et de sa femme Martha Bernays, Lucian naît à Berlin. Son père, l’architecte Ernst L. Freud (

Jazzi dit: à

« il y a beaucoup MOINS de raisons de venir faire un tour ici… »

C’était un étrange lapsus, Pablo 75 !
En attendant, on compte sur toi pour assurer l’intérim…

et alii dit: à

mais c’est drôle de définir le judaïsme comme une « croyance » alors qu’on peut être juif et athée

Jazzi dit: à

Combien de fois as-tu été interdit de RDL, JiCé ?
Dis-le à Pablo75 pour le rassurer !

et alii dit: à

cela dit, quand on s’appelle BACON, appeler son fils
Francis, ce n’est pas forcer le destin, ça?

Jazzi dit: à

« judaïsme : Religion des Juifs. »

Comment l’entendez-vous, et alii ?

renato dit: à

Contrairement à Francis Bacon, Francis Bacon n’a pas, selon ses mots, essayé de dire quelque chose, il a essayé de faire quelque chose.

Janssen J-J dit: à

@ un étrange lapsus ???
un lapsus extraordinaire de révélation (in)consciente, putôt.

@ oui, chacun a besoin d’entretenir ses « croyances » -ie opinions) sur D., qui valent ce qu’elle valent… Elle s’équivalent, en définitive. Il n’y a pas de drame.

@ Mon hypothèse est que les relances constantes d’Edel sur Balzac ont subrepticement amené à rehausser le niveau du blog du Livre sur la « Comédie humaine », autrement dit, à sa vocation première, la litté-rature.
Je m’inquiète un brin de cette apparente emprise de la Bretagne et de la Normandie sur Paris. Je l’espère temporaire, comme toute censure, comme toute emprise, comme tout cocufiage de mises à l’épreuve collectives.

@ Bàv,

Jazzi dit: à

Nous venons tous de quelque part, JJJ.
Paul Edel a longtemps été Parisien et il se pourrait que Clopine le devienne…
Un peu d’eau fraîche girondine dans le jacobinisme !

Janssen J-J dit: à

@ si quelqu’un venait chier régulièrement sur toi dans ton salon, lui ouvrirais-tu ta porte ?

L’a dit oui etl’a laissée ouverte très longtemps… jusqu’à ce que son salon, devenu écurie d’Augias débordant jusqu’au plafond ait eu eu besoin d’un bon nettoyage d’été, avant la rentrée. Pas pleurer. Va revenir bintôt, pour répandre son nouveau fumier d’larpin, t’inquiète dong pas !

Janssen J-J dit: à

@ Un peu d’eau fraîche girondine dans le jacobinisme !

Je suis parti de la Charente Maritime à 18, puis ai migré à Bordeaux 9 ans, puis ai passé 34 ans à (Paris et Meudon), et suis revenu à mon point de départ… Je ne partage pas cette vue macronienne jacobine de Paris acceptant un petit vent frais vert de la Gironde. Il faut toujours rester fidèle à son point de départ, et d’y copnsidérer le monde politique et culturel. Pas besoin de flâner à Paris et d’en faire ses affaires. Cela n’a jamais donné de bonne littérature, chez le déraciné.
Ne croyez pas aux fables italiennes de r., jazmn ! Nul n’est préfète en son pays !

JiCé..... dit: à

Que ce soit clair : tout restera trouble pour longtemps…et les littéraires passéistes ne sont pas les mieux armés pour trancher !

Jazzi dit: à

« J’estime que les croyances religieuses, c’est à l’image d’un casino, ça se pratique dans un lieu sans fenêtres sur l’extérieur. Autrement dit, c’est une affaire privée. »

Mais il ne s’agit pas de parler ici de nos propres croyances (ce qui par ailleurs n’est pas interdit), Alexia, mais d’interroger l’histoire des religions.
Au commencement des livres, le Livre ?

Jazzi dit: à

« Cela n’a jamais donné de bonne littérature, chez le déraciné. »

Pas de la bonne littérature, Balzac, JJJ !

Jazzi dit: à

« Il faut toujours rester fidèle à son point de départ, et d’y considérer le monde politique et culturel. »

Ce n’est pas une obligation, JJJ.

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, Clopine est partie s’enraciner à… la tour Eiffel !

renato dit: à

À propos de Lucien Freud : Geordie Greig, Breakfast With Lucian: A Portrait Of The Artist

renato dit: à

Selon Michel Serres, Jacques, « les statues précèdent les langues ». Cela dit, il est vrai que « le lieu est le langage » (Manganelli) ; reste que, et cela pour donner une bon point de vue à Janssen J-J, on peut faire confiance à Glenn Gould lorsqu’il dit : «the justification of art is the internal combustion it ignites in the hearts of men and not its shallow, externalized, public manifestations. The purpose of art is not the release of a momentary ejection of adrenaline but is, rather, the gradual, lifelong construction of a state of wonder and serenity.

B dit: à

Pablo , c’est touchant cette dépendance amicale fondée sur 2 intellectuel et 2 sensibilités au diapason

https://youtu.be/4ufY6fB_jgA

Quant au reste du discours poli sur l’intolérance au XXIe presque envie de ricaner comme Chaloux .

Jazzi dit: à

« les statues précèdent les langues »

Et la parole orale, les écrits, renato.
Le merveilleux voyage des plantes montre aussi que l’on peut s’enraciner partout…

JiCé..... dit: à

Conséquence ?
Recrudescence des suicides chez les adeptes de la lettre…

et alii dit: à

UN PR2NOM F2COND pour la psychanalyse:Irma et ce n’est pas une boule de cristal

D. dit: à

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus proposa cette parabole à la foule :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé
et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi,
alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’
Il leur dit :
‘C’est un ennemi qui a fait cela.’
Les serviteurs lui disent :
‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’
Il répond :
‘Non, en enlevant l’ivraie,
vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson,
je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.’

et alii dit: à

. C’est un rêve princeps qui court tout au long du livre et qui, s’il inaugurait la théorie freudienne du rêve, inaugurait en son temps, à partir de la nuit du 23 au 24 juillet 1895, une longue série de rêves à venir d’une grande importance pour son auteur. Il est indiqué dans les lettres que Freud échange avec W. Fliess, et pourtant nous ne le comptons pas parmi les rêves de l’autoanalyse. Il est admis classiquement que l’autoanalyse commence à partir du second rêve personnel de Freud, « On est prié de fermer les yeux – un œil », c’est-à-dire un an et demi plus tard, précisément le 2 novembre 1896. On devrait tout au plus le considérer comme un rêve inaugural selon l’heureuse expression d’Arlette Bernos [3]
[3]
A. Bernos, inédit. qu’elle emploie à propos de rêve fait par le patient au tout premier rendez-vous préliminaire, et qui condenserait à l’extrême l’ensemble de la cure à venir.

Jazzi dit: à

Irma, c’est Marie en verlan ?

Une de mes tantes paternelle se prénommait Iraide (Iraïd) Barozzi.
« Iraide (Sainte Iraide) : Irais, vierge et martyre à Antioche, honorée le 22 septembre. Genre : Féminin »

JiCé..... dit: à

Comme toujours, la démocratie avance masquée…
Pratique !!!
Un masque permet au vide de voter pleinement.

Jazzi dit: à

EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU

19 « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler.

20 Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler.

21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.

22 La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ;

23 mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres !

24 Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.

25 C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?

26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?

27 Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?

28 Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.

29 Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.

30 Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?

31 Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”

32 Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

33 Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.

34 Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.

JiCé..... dit: à

Dardmalin, ministre d »Etat, sera toujours défendu par nos troupes nocturnes qui patrouillent 24h sur 24, même après un jugement défavorable des salopes de Metoo ! par Montesquieu ! La Verge Marie nous l’a permis, elle qui conçu un bébé célèbre, engrossée par un archange en RTT, cette crapule de Gabriel.

Marie Sasseur dit: à

Hello,
18+9+34, le conte n’est pas bon.

Des annees sabbatiques ?

« Le concept de « congé sabbatique » trouve son origine dans la pratique biblique de la shmita qui est liée à l’agriculture. Selon Lévitique 25, les Juifs vivant en Terre d’Israël doivent faire observer une pause d’un an à leurs champs tous les sept ans et les laisser en jachère (sens moderne : « gel des terres »). La shmita fait ainsi écho au shabath, la pause hebdomadaire que les Juifs doivent respecter une nuit et un jour en fin de semaine, où tout travail doit s’arrêter.

Un « congé sabbatique » en est venu à signifier une absence prolongée dans la carrière d’un individu pour atteindre un objectif, par exemple écrire un livre ou voyager à des fins de recherche. »
Wiki

Jazzi dit: à

« les Juifs doivent respecter une nuit et un jour en fin de semaine, où tout travail doit s’arrêter. »

Et si Passou n’a pas pris un congé sabbatique, il va pouvoir envoyer son prochain billet !

Marie Sasseur dit: à

« une réelle prise de conscience de ses responsabilités. »

+1

« Ne pleurons jamais personne »

+2

« chacun sa merde virtuelle. »

Plutôt chacun sa responsabilité, dans la vie non virtuelle.
Mais pas sûr que cela fasse écho, ici !

une main ... dit: à

ce 19 juillet 2020 à 14 h 00,
Comment ça va?

rose dit: à

Ça va, ça baigne.

Janssen J-J dit: à

la justification de l’art est la combustion interne qu’il enflamme dans le cœur des hommes et non ses manifestations publiques superficielles et extériorisées. Le but de l’art n’est pas la libération d’une éjaculation momentanée d’adrénaline mais plutôt la construction progressive et permanente d’un état d’émerveillement et de sérénité (as translation).

Ne vois pas en quoi Glenn Gould conforterait quoi que ce soit de mon opinion sur Dédé-Jésus la Lune et l’équivalence de nos points de vue divergents à son égard. Reste incapable de comprendre si c une concession ou critique, et l’aveu m’en coûte. Expliquez-moi mieux le rapport, r., si possible. J’aurais tant besoin, parfois, de comprendre les vrais internautes de ce blog…. Je sais bien que je suis aussi polysémique que la plupart de ce que leurs messages véhiculent, donc je bats ma coulpe. J’essaie surtout de fuir la malveillance générale et de ne point la pratiquer moi-même gratuitement, au moins à l’égard de passou. Ça n’a pas toujours été fastoche, mais je crois m’être responsabilisé avec ma merdre et le temps. Reconnaissez-moi au moins cela… C’est d’ailleurs une tendance que j’ai détectée chez beaucoup d’erdéliens.nes. D’aucun.es persistent dans leur image détestable, leur exception confirmant mon opinion.
Qu’en dirait Glenn Gould ?… Autrefois, je souffrais avec lui quand il jouissait et gémissait sur des variations Goldberg étirées qui duraient des plombes infinitésimales censées représenter l’un de ses orgasmes célestes. Aujoud’hui, j’en suis un brin revenu. Je préfère la sobriété alerte de Murray Perraya, une interprétation qui aurait eu de quoi sortir le commanditaire de sa torpeur légendaire. Mais n’en discutons point, cela ne mènerait à rien, sinon à réactiver une prétentieuse érudition en surenchère de nos Bouv. et Péc… Etchétéra-Pax.

Vanina dit: à

Vanina

On attend la rentrée de Chaloux. Viré, je ne crois pas. La seule véritable question à se poser à propos des croyances, serait encore la vielle rengaine, quel usage en avons nous fait sur terre, avant du repos éternel.
Tout est si documenté, sauf les secrets de notre conscience, dans notre for intérieur tout n’est pas si clair, voire tous les « medicamenta » pour l’ame que la
science nous offre. Compassion et douceur et la bonne compagnie de la littérature, qui est en somme la psychanalise humaine ante litteram. C’est peu, mais cela donne des résultats. Bonne dimanche .

Vanina dit: à

Vanina

La réligion en tant que texte est si bien documentée, son exégèse aussi, c’est plutot la pratique qui me laisse parfois reveuse, on a le doute que les hommes ont un grand respect de la lettre, mais souvent cafouillent dans le passage à l’acte. J’ai une grande sympatie pour tout effort de compréhesion des mobiles des observants et des non-observants.
Tout est « medicamenta » pour les souffrants. Bon dimanche.

vedo dit: à

Alexia, « dans un lieu sans fenêtre sur l’extérieur ».
Ce qui avait beaucoup frappé Tacite (Germania) à propos des Germains (une observation qui donne beaucoup à penser, du moins pour moi, sur les deux mille ans qui ont suivi):
« Ceterum nec cohibere parietibus deos neque in ullam humani oris speciem adsimulare ex magnitudine caelestium arbitrantur: lucos ac nemora consecrant deorumque nominibus appellant secretum illud, quod sola reverentia vident. »
(Google traduit le latin–comme certaine personne ici le sait…)

vedo dit: à

Christiane,
J’utilisais « convaincu » de manière tordue, volontairement maladroit, pour ne pas dire simplement que je n’était pas à l’aise en regardant ce site de l’Académie. Trop « amateur » peut-être. Bien d’accord cependant que « la vérité est la correction de l’erreur » (Canguilhem). Et justement, ceci est lié aux conversations privées. N’est-ce pas cela qui fait la saveur des conversations où on lance des balles, rapidement, parfois un peu folles, où pour user d’une autre métaphore, dans une sorte de danse entre différents « points de vue », ce qui permet de se voir de l’extérieur et d’évoluer. Tandis qu’ici, les « écarts » souvent intentionnels ne vous valent qu’un smash en pleine figure.
Votre souvenir du vol… Ces vols ont été–et j’espère le resteront– une de mes demeures. Qui en a exprimé la poésie? Je préfère le trajet vers l’occident, les nombreux couchers de soleil. J’avais déjà évoqué ceci à propos de St Exupéry qui avait évidemment tiré de cette expérience avec son avion, en montant et descendant à sa guise, l’histoire des nombreux couchers de soleil sur la petite planète où il suffisait de se déplacer un peu.

renato dit: à

Janssen J-J, la cit. Gould n’était pas en relation avec D. ni avec ses opinions dont je me fous amplement car elles ne m’inquiètent point, mais avec cette drôle d’affirmation : « Cela n’a jamais donné de bonne littérature, chez le déraciné. ». Cela fut peut-être vrai au XIXe siècle — émergence des nationalismes, etc. —, mais pas après un siècle de cosmopolitisme pendant lequel nous avons appris à construire graduellement un état d’émerveillement et de sérénité et peu importe, désormais, que cet état soit permanent.

et alii dit: à

un rêve ,en voyage, me présenta un prénom, et un visage très particulier (blême) de jeune femme,dont il était dit que c’était le prénom, qui m’intrigua tant au réveil,que je n’eus de cesse de l’identifier;c’était un prénom ostensiblement slave, et je découvris qu’il retenait en lui tout l’histoire de mes origines que j’avais connue enfant et dont on m’avait séparée pour que j’oublie; ainsi les rêves qui m’intriguaient dans ma jeunesse, quand ils étaient suggérés par les lectures de Dickens et leur actualité pour moi, étaient bien les fidèles gardiens que je devais écouter :j’ai plus tard revu la femme et elle n’avait pas « changé »; toujours aussi blême avec ses cheveux ,noirs encadrant son visage, son mari l’appelait Betty, un prénom américanisé commençant par la même lettre,et à table, ils m’ont raconté un peu l’histoire comme l’homme voulait l’écrire;il avait été journaliste avant la guerre, tailleur après;on dit c’est la vie

et alii dit: à

je dis slave parce qu’il y avait dans ce prénom la syllabe « nia » qui m’obsédait comme les chants de la niania(il y a un roman d’une femme qui écrivit sous pseudo masculin un roman de ce titre ( https://www.cultura.com/la-niania-tea-9782824715070.html)
mais alors je pensais à une musique russe que je ne trouve pas sur la toile;
j’aimais particulièrement une fleuve qui n’a rien de slave ,le gardenia, d’après le nom d’un botaniste écossais garden! cette fleur a des pétales blancs transparents comme la chair , et cela m’avait fixé mon rêve

et alii dit: à

bizarre: l’auteur de la niania que je ne connaissais pas était:
Henry Gréville, pseudonyme de Alice Marie Céleste Durand née Fleury (1842-1902)

et alii dit: à

Et voici le chant de la Niania « Степь да степь кругом », que l’on peut traduire par « la steppe, la steppe tout en rond ». Il s’agit d’une complainte triste d’un cocher des steppes, qui meurt de froid dans cet environnement silencieux et demande à son ami fidèle de ramener ses chevaux, transmettre ses respects au prêtre du village et donner sa bague de fiançailles à sa bien-aimée, en lui souhaitant de trouver quelqu’un de bien. Ambiance.
donc j’avais gardé nia (redoublé bien sur)

et alii dit: à

la niania que je connaissaus était celle de MODEST M
Modest Mussorgsky – Souvenirs d’enfance 1-3 – RADOSLAV KVAPIL

christiane dit: à

vedo dit: « Votre souvenir du vol… Ces vols ont été–et j’espère le resteront– une de mes demeures. Qui en a exprimé la poésie? Je préfère le trajet vers l’occident, les nombreux couchers de soleil. J’avais déjà évoqué ceci à propos de St Exupéry qui avait évidemment tiré de cette expérience avec son avion, en montant et descendant à sa guise, l’histoire des nombreux couchers de soleil sur la petite planète où il suffisait de se déplacer un peu. »

Votre évocation me donne à revivre ma surprise de ce ciel tiraillé par le décalage horaire et cette impression, à l’aller comme au retour, de malaise entre l’heure dans le pays d’arrivée et mon corps qui avait mémorisé une autre durée.
Presque de la science fiction…
Au temps des longues traversées en transatlantique, des coches ou des malles-poste, des trajets à cheval, au pas (romans du XIXe s.), les distances et le temps vécu n’étaient pas réduits à « une peau de chagrin » et l’espace était plus grand. La météo était de la partie. On mesurait en lieues. On faisait des pauses utiles pour les hommes et les bêtes. La durée des voyages était incertaine et le mot retard n’existait pas. C’était un monde de lenteur.

Puis les trains à vapeur que j’ai connus, les escarbilles dans l’œil au passage des tunnels si la vitre était restée baissée, l’odeur de la suie de charbon, de la fumée, du métal brûlant. Entendre le train qui siffle.
Les toiles de Monet de la gare Saint-Lazare emplie de fumées bleues.
Sans me prendre pour Greta Thunberg, j’aurais aimé partir du Havre et arriver à New-York sur un paquebot de la Compagnie générale transatlantique après avoir traversé les eaux agitées de l’Atlantique nord.
J’aurais aimé que ce mariage soit modeste.
J’aime vos remarques qui, au-delà du mythe Sand -Chopin, font travail de sourcier dans la mémoire.

et alii dit: à

L42MOTION? EXCUSES/
une fleuve qui n’a rien de slave / UNE FLEUR
LA SLAVE RESTE CACHEE

christiane dit: à

Bernard Pingaud, dans L’Expérience romanesque, Gallimard,(Idées), écrit : « Le romancier, celui qui raconte des histoires, ou qui, ne voulant pas en raconter, finit malgré tout par raconter quelque chose qui est lu comme une histoire, se distingue du narrateur ordinaire en ceci que les catégories du vrai et du faux lui sont inapplicables. […] c’est-à-dire [à] une organisation inconsciente qui forme la réalité en la déformant et que, par conséquent, aucun critère de vraisemblance, d’objectivité ne saurait invalider. Et la ruse – elle aussi inconsciente, du romancier, c’est pourquoi il est en conflit perpétuel avec le «romanesque» – est de faire passer cette organisation singulière pour la réalité même. »
C’est toujours ce que j’ai ressenti en lisant les textes de Clopine. Ses textes lui permettent d’aborder les thèmes qui lui sont chers, à savoir la condition de la femme, les questionnements sur son existence, la nature, les bêtes… mais également sur l’amour et ses conséquences destructrices.
Simone de Beauvoir, écrivait : « Ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui il est très difficile aux femmes d’assumer à la fois leur condition d’individu autonome et leur destin féminin ; c’est là la source de ces maladresses, de ces malaises qui les font parfois considérer comme «un sexe perdu». Et sans doute il est plus confortable de subir un aveugle esclavage que de travailler à s’affranchir. »
(Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, Gallimard, (p. 395)

L’illusion romanesque dans les romans de Balzac tangue toujours entre la réalité historique et l’invention fictionnelle. Il mystifie son lecteur le plaçant dans un désir de romanesque sans abandonner l’exigence du sérieux du discours social.

et alii dit: à

je ne conçois pas ce que SIMONE DE BEAUVOIR distingue
comme « destin féminin »:est-ce d’enfanter et être mère?

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 19 juillet 2020 à 18 h 18 min.

…entre plusieurs dilemmes et choix,…

…il peux s’avérer des situations très complexes, créer par les lois  » morales  » en général,!…

…c’est à dire,…qu’il y a les habitudes des mœurs, en tout sens, bien fondés,!…

…et, il peut facilement exister, des familles, avec rien que des filles de qualités à tout point de vues,!…
…difficiles à marier,!…quoi choisir,!…

…et le problème ?, rester enclos à garder toutes le même mari officiel,!…de bonne réputation équivalente,…j’imagine ?!…

…et avoir des progénitures très diverses, pour garder un  » cheptel « , variable; pour que les musclés et intellos s’accordent, à la longue,…issus de ces unions facultatives,…

…les divorces successifs express, pour se faire changer les liaisons, et engrosser par ailleurs,!…en sa doctrine  » doxa « ,…

…bon droit et morales variées, c’est d’un genre,…mormon, j’imagine,…
…le nom ; polygamie, polyandrie, polygynie,…
…la noblesse pleine, de tout les quartiers,!…vive la république et les cochons en qualité,!…
…qui dit mieux,!…tout est bordel,!…
…envoyez,!…

DHH dit: à

@Et Alii
Vous citez Beauvoir
« Ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui il est très difficile aux femmes d’assumer à la fois leur condition d’individu autonome et leur destin féminin «
Cette phrase de Simone de Beauvoir, c’est le fil rouge du deuxième sexe et le contresens sur lequel cet essai est bâti, à savoir le constat sans appel d’une incompatibilité inévitable entre vie autonome et destin de femme.
Ce point de vue, qui avec le temps a montré son inanité , a empoisonné la vie de maintes femmes de ma génération ,de nous toutes, qui, attachées à l’affirmation de notre autonomie, et fortes d’une aspiration à une vie sociale et professionnelle à part entière , avons vécu de manière culpabilisante tout ce qui dans nos vies relevait du « destin féminin » ,la maternité notamment , et qui aurait dû nous apporter des bonheurs dénués d’arrière-pensées

christiane dit: à

et alii dit: « je ne conçois pas ce que SIMONE DE BEAUVOIR distingue
comme «destin féminin» :est-ce d’enfanter et être mère? »

Très profonde question, et Alii. Je ne crois pas qu’elle pense, écrivant ces mots à l’enfantement mais peut-être à son identité de femme écrivain dans un monde où la place réservée aux femmes écrivains, peintres, philosophes… est toujours remise en question, traversée de luttes, car le destin des femmes était de dépendre de la reconnaissance des hommes, un destin préétabli lié à leur «nature féminine».
«On ne naît pas femme, on le devient», cette phrase qui ouvre le livre de Beauvoir est tout aussi mystérieuse. La femme libre n’en finit pas de naître. Les femmes doivent s’inventer…
«C’est une fille avec un cerveau d’homme», disait d’elle, son père. Une femme d’exception.(ce que j’ai souvent pensé de vous.).
Dire qu’il a fallu attendre 1944 pour que les femmes obtiennent le droit de vote, deviennent électrices et éligibles, comme les hommes et puissent avoir «dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme».
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, ne prenait pas en compte les femmes.
Olympes de Gouges rédigea la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, dont est extraite la célèbre citation : «La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune.»
Bonne soirée.

christiane dit: à

Et le droit de signer un chèque ? 1965 !

• »Un tournant dans l’émancipation »

Marie-France Defourny, Méru (60)

« J’ai découvert la dépendance financière des femmes mariées assez brutalement en 1964, à la mort de mon père. J’avais 20 ans et j’ai assisté à la lecture de l’acte de succession qui stipulait que mes deux sœurs aînées ne pouvaient disposer de leur héritage qu’avec l’autorisation de leurs maris. J’ai été surprise et choquée. J’ai grandi dans une famille traditionnelle avec pas mal d’interdits et, jusqu’à ce jour, je ne m’étais pas vraiment intéressée au statut de la femme. En réalisant que mes sœurs, majeures et travaillant toutes les deux, étaient à ce point sous la tutelle de leurs maris, je me suis éveillée à ces questions. Un an plus tard, la loi a changé et elle était en application en 1966, quand je me suis mariée. 1965 marque vraiment un tournant dans l’émancipation de la femme. » (Notre Temps)

B dit: à

Tout est si documenté, sauf les secrets de notre conscience, dans notre for intérieur

Vous avez raison, le déni par exemple est une maladie de la conscience dont je ne sais si elle est curable. Il y a aussi le fait d’occulter un souvenir, un événement mais dans ce cas la volonté n’entre pas en jeu, notre cerveau est bizarrement fait et bien que les neuro sciences évoluent on n’en sait que peu mais pour y avoir ete confrontée courtement je peux témoigner de ce phénomène étrange. Ensuite il y a ces consciences malades, celle des psychopathes notamment qui s’arrangent avec les règles et s’en affranchissent à leur gré sans souffrir aucunement des conséquences de leurs écarts, C’ est pour eux confortable et indolore, également jouissif mais dans ce cas on parlera de perversité. Je ne pense pas que la littérature puisse change en profondeur l’architecture d’une structure psychique qu’elle qu’en soit la nature. Cette structure dont on essaie de comprendre l’édification et dont nous ne sommes pas responsables puisqu’elle est vraisemblablement pour une part héritée et pour l’autre construite avec les différents matériaux apportés par l’extérieur, l’entourage familial ou pas, l’apprentissage, les modèles, les expériences de vie agies ou subies.

christiane dit: à

DHH,
« …avons vécu de manière culpabilisante tout ce qui dans nos vies relevait du «destin féminin» ,la maternité notamment, et qui aurait dû nous apporter des bonheurs dénués d’arrière-pensées. »
Je n’ai pas du tout cette expérience culpabilisante. J’ai vécu amour(s) et maternités d’une façon épanouissante tout en participant à une vigilance quant aux droits des femmes. Mais rapidement j’ai aimé vivre indépendante, en amitié avec les hommes entre deux passions amoureuses. Je ne dors bien que seule !

B dit: à

on a le doute que les hommes ont un grand respect de la lettre, mais souvent cafouillent dans le passage à l’acte. J’ai une

Vanina, faut-il traduire par:

Personne ne doute que les hommes éprouvent un grand respect pour la Lettre mais cafouillent ( bafouillent?) souvent à l’observer dans leurs pratiques, leurs actes. ?

B dit: à

On en sait ou nous n’en savons que peu. Mes excuses.

B dit: à

Ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui il est très difficile aux femmes d’assumer à la fois leur condition d’individu autonome et leur destin féminin «

DHH, la charge qui continue de peser sur les femmes auxquelles sont assignées des devoirs ( les lignes ont bougé et bougent encore plus ou moins rapidement selon les milieux, les individus ) étaient des entraves à leur épanouissement en tant qu’individu qui devait pouvoir évoluer sur un pied d’égalité avec les hommes, que cela concerne la reconnaissance et tant qu’être à part entière , la valeur, la représentation, les choix de vie, d’etudes,les possibilités qui leur sont offertes au même titre qu’aux hommes et les choses plus ménagères comme le partage des tâches et l’éducation, le gardiennage des enfants dans un couple quand il y en a.

et alii dit: à

POUR DIFF2RENTES RAISONS?dont des remarques de femmes, et encore très récemment mon amie kiné, épouse et mère de deux enfants, j’ai écouté une vidéo d’une rencontre Cyrulnik /Nathan , le premier revenant sur son histoire personnelle d’enfant caché, des regards posés sur lui comme juif-ce que ça veut dire- de parents qu’il a recherchés en Israel et une cousine qui avait changé de nom;j’ai pensé que me place n’était pas ici où vous avez beaucoup de reproches à me faire , de très « convenus » et pas seulement entre vous, et qui semblent ignorer les discours et pratiques en France depuis le lendemain de la guerre jusqu’à cette histoire de la psychiatrie que Cyrulnik a jugé nécessaire d’écrire;
donc bonsoir, je ne veux pas être un parasite dans vos échanges et votre plaisir de vous retrouver ;

et alii dit: à

ma place

Janssen J-J dit: à

@ r. Merci r. pour votre réponse. A vrai dire…
« Cela n’a jamais donné de bonne littérature, chez le déraciné » cette drôle de citation est de moi, mais ne suis pas sûr de totalement la bien comprendre et de savoir même vous l’expliquer… Elle renvoie à une généralisation absurde à partir d’un vécu personnel tout à fait subjectif, comme souvent. Par suite…, je comprends beaucoup mieux votre usage de cette citation de Gould, un rebond intéressant… Voici comment nous nous nouons nos incompréhensions, et de ce point de vue, Ch. a toujours vu juste éclair sur les limites intrinsèquement positives du commentarium.

et alii dit: à

bien plus qu’une appartenance, il semble que vous cherchiez tous et toutes une « reconnaissance »;pour certain-e-s on voit bien en (ou comme!)quoi (ou qui) ;à la longue, c’est épuisant, ces revendications;
je n’en ai aucune; donc ce n’est pas ma place ;

Marie Sasseur dit: à

Un dernier pour rigoler, car tous ces commentaires de vieux clients au bout du rouleau pour divan de psy ou qui tournent pas rond dans le cantou, me gavent.

Plusieurs ecrivains contemporains ont pu prétendre à une filiation avec de Balzac.

Quand ce n’était pas de leur fait, il y avait toujours quelqu’un pour concurrencer l’état civil…

N’a-t-on pas lu un jour ici que M. Enard était le nouveau Balzac.
Ce qui m’avait bien sûr, outrée.

Janssen J-J dit: à

Plutôt chacun sa responsabilité, dans la vie non virtuelle. Mais pas sûr que cela fasse écho, ici !

là, je mets + 2 (plusse soie x 2)… saurai vous le rappeler hein 🙂

Marie Sasseur dit: à

@saurai vous le rappeler hein .

tout bien considéré ,la probabilité que cela advienne est nulle
Lundi, 20 juillet 2020, 6h33.

Janssen J-J dit: à

Certes, mais ne soyez pas si sûre de vous… ON vous suit à la trace de NOS géolocalisations réelles 🙂
Bonn’ mâtinée à la baba-playa !

wiflix.vc dit: à

en créativité comme en littérature, tout ce qui est bon est merveilleux.

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