de Pierre Assouline

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La République des livres
Balzac, nom de noms !

Balzac, nom de noms !

Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins pour lui-même (originalité, singularité, sonorité etc) que pour sa résonance dans l’histoire, les traits de la personnalité ou les actes de celui qu’il désigne dans l’instant et plus tard évoquera dans l’éventualité d’une profonde et durable réminiscence dans l’inconscient du lecteur. Il en va tout autrement chez le lecteur professionnel et plus encore, chez l’écrivain. Celui-ci s’interdit toute désinvolture dans l’invention ou le choix des patronymes car il sait à quel point ils sont chargés de signes, de codes, de référents, de citations. Pendant le temps de la préparation, et pire encore en cours d’écriture, il peut buter pendant des mois sur un nom qui ne colle pas avec l’évolution de son personnage et peiner à lui en substituer un autre.

Une passionnante thèse, riche et fouillée mais sans en rajouter, vient de paraître qui y est consacrée à travers l’œuvre d’un des plus grands fabricants de noms du roman français au XIXème siècle : Poétique balzacienne des noms de personnages (530 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Son auteure Ada Smaniotto lui a donné un sous-titre si éloquent et si juste qu’il sert de fil rouge à sa démonstration : « Faire concurrence à l’état civil ». La formule est de Balzac, naturellement (avant-propos de la Comédie humaine, 1842), lequel tient à ses yeux « une place charnière » dans l’onomastique littéraire, sujet moins mineur qu’il n’y parait (Flaubert aussi lui accordait une telle importance). Les noms revêtent une telle importance dans son œuvre qu’elle y voit même « l’un des mythes fondateurs du roman balzacien ». Un souci patronymique qui tourne parfois à l’obsession, comme si le nom propre conférait une puissance occulte aux personnages (après Georges Bataille dans le Bleu du ciel, Roland Barthes avait réservé toute une partie de son essai S/Z, consacré à la nouvelle de Balzac Sarrasine, à l’étude du nom de Ernest-Jean Sarrasine).

« Entrer dans la fabrique des noms de Balzac, c’est entrer dans sa fabrique de la fiction »

Dans cette histoire, il est recommandé de commencer par le début : le chant IX de l’Odyssée où Ulysse répond au cyclope : « Mon nom est Personne ». Homère révèle ainsi la puissance d’existence du nom propre. Se nommer permet à un personnage de pure fiction d’exister au même titre qu’une personne réelle. C’est d’abord par ce biais que l’illusion opère. Le nom dote le personnage du poids du réel. Le choix des noms reflète son époque ; c’est même ce qui peut dater un livre, sans que cela produise nécessairement un effet négatif. D’ailleurs Balzac ne s’interdit pas à l’occasion de trouver des noms dans d’autres livres, donc des patronymes déjà utilisés par la littérature, chez Mérimée par exemple (Paquita, Valdès, Herrera) chez Sterne dont il admirait la théorie des noms développée dans Vie et opinions de Tristram Shandy, (il lui rend nommément hommage dans le Curé de Tours en lui attribuant la paternité du « système de cognomologie ») ou encore chez Rabelais dont il importa le Ferragus directement de Pantagruel.

Dans le monde de Balzac, en un temps où la noblesse n’est plus qu’un souvenir, on se signale aristocrate à la société avant tout par son nom, généralement orné d’une particule indiquant une origine géographique et l’enracinement dans une terre ou un ancien fief. D’où sa valeur sociale car la famille y est si puissante qu’elle incarne une classe. Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même. Dans cet esprit, une autre catégorie de personnages de la Comédie humaine partage ce trait avec les aristocrates : les Corses. Le seul énoncé de noms comme les Piombo ou les Porto opère déjà dans l’inconscient du lecteur comme un synonyme de vendetta.

S’agissant des aristocrates, Balzac a beaucoup puisé, comme de juste, dans l’Armorial des familles nobles de France, l’Almanach royal, l’Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris et dans différents Bottins. Rien de tel pour créer un effet de réel. Car contrairement à une idée reçue, et à l’opposé de nombre de romanciers du XXème siècle, Balzac n’emploie que de vrais noms propres, inscrits dans le réel et non dans son imaginaire, qu’il s’agisse de désigner des personnages qui existent ou ont vraiment existé ou d’autres purement fictifs. Peu importe qu’il les ai connus ou même croisés : seul compte le fait que chaque nom qui vient sous sa plume ait déjà été porté. Ce qui s’accorde avec sa passion du détail vrai. Un certain nombre vient de la simple lecture des journaux, des articles aux petites annonces, pour ne rien dire de celle des enseignes de boutiques dont les noms sont relevés au hasard de ses déambulations parisiennes : le cas de Marcas trouvé dans l’ex-rue de Bouloi, de Matifat rue du Coq-Saint-Honoré.

Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste dont la Comédie humaine est en son temps la plus éclatante démonstration. Ada Smaniotto a d’ailleurs retrouvé la lettre d’un lecteur surpris puis outré de retrouver son nom, dont il s’estime naturellement propriétaire, dans le Journal des débats en lisant Modeste Mignon en feuilleton. Balzac lui répond mais n’en démord pas :

« Tous les noms sont dans la nature sociale ».

Pas question de créer un précédent en accédant à sa demande de rectification. Balzac puise donc dans la vie mais il n’en est pas moins un inventeur à ses heures car il n’hésite pas si nécessaire à torturer ou juste bousculer les noms par des variantes, se livrant ainsi à une véritable néologie onomastique. Il est d’ailleurs épastrouillant d’observer l’évolution de la critique balzacienne à ce sujet, et notamment la focalisation sur les clefs derrière les noms lorsque la recherche du modèle et l’explication biographique reprenaient le dessus (ah ! les fameuses notes savantes de la Pléiade en fin de volume…). Des chercheurs, Bombert et Escola, qui ont travaillé sur la question spécifique des clefs, assurent qu’il faut en attendre moins d’explication que de complication…

Mais comme le souligne à raison Ada Smaniotto, un tel travail exigerait une telle érudition qu’il serait sans fin et incertaine ; il doit beaucoup au hasard des rencontres et à la sérendipité de la recherche ; elle-même a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans la Peau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).

Parfois le romancier se contente de reprendre des noms d’ouvriers qui travaillaient à son domicile pendant qu’il écrivait (ainsi pour Pierrette). Ou d’adresser un clin d’œil crypté à Madame Hanska lorsqu’il en est séparé en nommant M. de Wierzchownia un personnage de la Recherche de l’absolu (nom tiré de celui des terres appartenant à l’épistolière et son mari en Pologne). Ou encore de disséminer tant Honoré que Balzac sous une forme à peu près anagrammatique un peu partout dans les quelques 90 livres constituant le cycle romanesque. En annexe, des tableaux chiffrés apportent de précieuses et étonnantes informations. Ils inventorient les occurrences. En concentré…

Le prénom le plus utilisé par Balzac ? Lucien (2489 fois dans 11 romans) suivi par Calyste (812 fois dans un seul roman), Philippe (597 fois dans 9 romans), Corentin (551 fois dans 4 romans), Popinot (510 fois dans 17 romans), Caroline (509 fois dans 9 romans), Esther (477 fois dans 7 romans), Eugène (454 fois dans 9 romans), Adolphe (449 fois dans 11 romans).

Quant aux noms de famille… : Birotteau (780 fois dans 7 romans), Hulot (671 fois dans 5 romans), Lousteau (644 fois dans 12 romans), Nucingen (626 fois dans 36 romans), Bixiou (625 fois dans 18 romans), Rastignac (623 fois dans 25 romans), Camusot (550 fois dans 12 romans), Cibot (547 fois dans 4 romans), Schmucke (532 fois dans 4 romans), Grandet (524 fois dans 4 romans), Crevel (492 fois dans 3 romans) etc

En fait, cette œuvre-monde que demeure la Comédie humaine apparait sous cet angle particulier comme une formidable conservatoire de noms. L’auteure emploie d’ailleurs l’expression de « musée onomastique », ce qui est bien trouvé et concerne tant les noms que les prénoms. 1842 noms de personnages dans l’ensemble de la Comédie humaine dont 381 hapax ! Quand un nom revient d’un livre à l’autre, c’est une manière de créer un lien généalogique entre eux, tel Mortsauf qui passe des Contes drolatiques au Lys dans la vallée.

La recherche d’Ada Smaniotto fourmille d’exemples si surprenants que, pour un peu, elle nous persuaderait des vertus talismaniques des noms – à tout le moins chez Balzac (Baudelaire disait que chez lui, même les portières avait du génie…). Comme si c’était vraiment la pierre de touche de son réalisme et, partant, de toute sa poétique. Il était d’autant plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue puisque Proust ira jusqu’à la pasticher en mettant entre les lèvres moqueuses de la duchesse de Guermantes dans Sodome et Gomorrhe une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties. Mais c’est en hommage et en raillerie qu’un Bernanos en reprendra plusieurs dans ses propres romans. Ce qui fait conclure Ada Smaniotto :

« Si les romanciers qui viennent après lui puisent des noms dans la Comédie humaine- qu’ils commentent la pratique onomastique balzacienne ou qu’ils la contestent parfois-, c’est bien sans doute que Balzac a triomphé dans sa concurrence à l’état-civil, en devenant en somme l’état-civil du roman »

(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 377 Réponses pour Balzac, nom de noms !

rose dit: à

« Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins »

Cette science se nomme l’onomastique.

En cours aussi chez Zola, Nana, Gervaise, Lantier.
Hugo Jean Valjean Cosrtte Fantine
Et nombre d’autres auteurs.

Bon dimanche

rose dit: à

L’onomastique allait de pair avec le concept de physiognomonie développé par Balzac pour construire ses personnages.
Ce courant littéraire du réalisme qui précède le naturalisme établissant des types d’une réalité sociale étudiée au scalpel.

Clopine dit: à

Hugo. Hugo surpasse à mon sens Balzac, dans le genre…

Jazzi dit: à

« Le nom dote le personnage du poids du réel. »

Ce qui pourrait se traduire en langage internet par : « Le pseudo dote le commentateur du poids du réel » ?

Jazzi dit: à

Ou plutôt : « Le pseudo dote le commentateur du poids de la fiction » ?

Bloom dit: à

La Cousine Bette, lu en première supérieure, le génie à l’état pur!
Pierre Barbéris était le balzacien en chef à l’époque; son énorme étude en 2 volumes trône toujours sur mes étagères, annotée de pied en cap. Comme on nous a fait bosser! Splendeurs & misère des khâgneux…

« Nos études sont des égouts qu’on ne peut curer » (M° Derville, dans Le Colonel Chabert) – citation multi-usage qui peut s’appliquer à bien d’autre milieux…!

Jazzi dit: à

HONORE DE BALZAC

Physiologie du marcheur

« N’est-il pas réellement bien extraordinaire de voir, que, depuis le temps où l’homme marche, personne ne se soit demandé pourquoi il marche, comment il marche, s’il marche, s’il peut mieux marcher, ce qu’il fait en marchant, s’il n’y aurait pas moyen d’imposer, de changer, d’analyser sa marche : questions qui tiennent à tous les systèmes philosophiques, psychologiques et politiques dont s’est occupé le monde. » C’est pour répondre à ces palpitantes questions, posées d’entrée dans sa « Théorie de la démarche », qu’Honoré de Balzac, en sociologue consciencieux, alla s’asseoir sur un banc du boulevard de Gand (l’actuel boulevard des Italiens), la promenade alors en vogue des Parisiens, afin de se documenter sur place. Résultat de ses observations…

« … De là vient la prodigieuse éloquence de la démarche, prise comme ensemble des mouvements humains.
Voyez ?
Il y a des hommes qui vont la tête baissée, comme celle des chevaux de fiacre. Jamais un riche ne marche ainsi, à moins qu’il ne soit misérable ; alors, il a de l’or, mais il a perdu ses fortunes de cœur.
Quelques hommes marchent en donnant à leur tête une pose académique. Ils se mettent toujours de trois quarts, comme M. le comte Molé, l’ancien ministre des Affaires étrangères ; ils tiennent leur buste immobile et leur col tendu. On croirait voir des plâtres de Cicéron, de Démosthène, de Cujas, allant par les rues. Or, si le fameux Marcel [le maître de danse de Louis XIV] prétendait justement que la mauvaise grâce consiste à mettre de l’effort dans les mouvements, que pensez-vous de ceux qui prennent l’effort comme type de leur attitude ?
D’autres paraissent n’avancer qu’à force de bras ; leurs mains sont des rames dont ils s’aident pour naviguer ; ce sont les galériens de la démarche.
Il y a des niais qui écartent trop leurs jambes, et sont tout surpris de voir passer sous eux les chiens courant après leurs maîtres. Selon Pluvinel [le maître d’équitation de Louis XIII], les gens ainsi conformés font d’excellents cavaliers.
Quelques personnes marchent en faisant rouler, à la manière d’Arlequin, leur tête, comme si elle ne tenait pas. Puis il y a des hommes qui fondent comme des tourbillons ; ils font du vent, ils paraphrasent la Bible, il semble que l’esprit du Seigneur vous ait passé devant la face, si vous rencontrez ces sortes de gens. Ils vont comme tombe le couteau de l’exécuteur. Certains marcheurs lèvent une jambe précipitamment et l’autre avec calme ; rien n’est plus original. D’élégants promeneurs font une parenthèse en appuyant le poing sur la hanche, et accrochent tout avec leur coude. Enfin, les uns sont courbés, les autres déjetés ; ceux-ci donnent de la tête de côté et d’autre, comme des cerfs-volants indécis, ceux-là portent le corps en arrière ou en avant. Presque tous se retournent gauchement.
 Arrêtons-nous.
Autant d’hommes, autant de démarches ! tenter de les décrire complètement, ce serait vouloir rechercher toutes les désinences du vice, tous les ridicules de la société ; parcourir le monde dans des sphères basses, moyennes, élevées. J’y renonce.
Sur deux cent cinquante-quatre personnes et demie (car je compte un monsieur sans jambes pour une fraction) dont j’analysais la démarche, je ne trouvai pas une personne qui eût des mouvements gracieux et naturels. Je revins chez moi désespéré.
La civilisation corrompt tout ! elle adultère tout, même le mouvement ! Irai-je faire un voyage autour du monde pour examiner la démarche des sauvages ? »
Balzac n’ira pas jusque-là, mais il poursuivra son inénarrable étude, qui, n’en doutez pas, n’est pas totalement dénuée de sérieux. Durant cette journée d’observation, qu’il compléta par de savantes lectures faites dans son cabinet particulier, les femmes ne furent pas épargnées. Ce qui nous vaudra quelques pages, tout aussi désopilantes, sur l’art et la manière de retrousser sa jupe en marchant : «Combien de pauvres filles marchent innocemment en tenant leurs robes transversalement relevées, de manière à tracer un angle dont le sommet est au pied droit, dont l’ouverture arrive au-dessus du mollet gauche, et qui laissent voir ainsi leurs bas bien blancs, bien tendus, le système de leurs cothurnes, et quelques autres choses. […] Il demeure prouvé que les femmes ne doivent lever leur robe que très secrètement. Ce principe passera pour incontestable en France. »
 

Ed dit: à

Pourquoi ne faut-il pas lire Le Hussard sur le toit de Giono ? Une critique très critique.

Je repasse pour lire l’article de Passou, promis. (Pour une fois que je connais l’auteur dont il est question…)

et alii dit: à

passionnant! et excellente idée de l’auteur de ce travail; surtout quand on connaît des gens-et même des psys -qui avouent oublier les noms, et d’autres qui professent qu' »on ne peut rien donner de plus beau que son nom » (sic)

Phil dit: à

quel homme, à vous presser Citron. Un air du professeur Raoult après le coiffeur.

et alii dit: à

louis Lambert , si ça dit quelquechose à P.Assouline

JiCé..... dit: à

Honoré du Larzac ?
Rien à foutre …

Lépante, voila le sujet « culturel du jour »….
Que la Sainte Ligue aille reprendre la bataille contre les Infidèles !

et alii dit: à

l’un de mes profs d’histoire en classe de 4 inaugura les leçons par un commentaire sur notre patronyme; arrivée au mien, si partagé, et biblique!, elle dit ignorer son origine et sa signification; j’ai oublié le nom de cette dame, mais ça m’a mis la puce à l’oreille;

christiane dit: à

Bel angle d’attaque pour ce billet et ce livre d’ Ada Smaniotto.
« Une concurrence à l’état civil »… place le personnage au centre du récit qui parfois portera son nom. Personnage qui circule de roman en roman.
Combien de personnages dans La Comédie Humaine ?
Le nom, le milieu où il vit, la langue qu’il parle, son physique.
Les anti-héros de Balzac sont loin de répondre à la fiche signalétique et parodique des personnages de Gracq :
«Fiche signalétique des personnages de mes romans :
Époque : quaternaire récent.
Lieu de naissance: non précisé.
Date de naissance: inconnue.
Nationalité: frontalière.
Parents: éloignés.
État civil: célibataires.
Enfants à charge: néant.
Profession: sans.
Activités: en vacances.
Situation militaire: marginale.
Moyens d’existence: hypothétiques.
Domicile: n’habitent jamais chez eux.
Résidences secondaires: mer et forêt.
Voiture: modèle à propulsion secrète.
Yacht: gondole, ou canonnière.
Sports pratiqués: rêve éveillé, noctambulisme. »
(Gracq, Lettrines¸ (Corti) -p.35-36.)

et alii dit: à

« plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue »
effectivement!même sur la RDL!
mais j’en ai entendu sur plusieurs années dans des »familles »où il y avait eu changement de patronymes au fond mal « assumé » tout à l’heure, j’en oubliai un moi-même d’un cousin né sous un patronyme allemand assez connu d’un psy de l’âge héroïque qui prit le patronyme de sa grand mère paternelle, son propre père-le fils de cette grand mère, donc, ayant à la suite pris le patronyme de son fils et de sa mère; l’initiateur de ce changement passait son temps à repérer les patronymes dans toutes sortes de livres!

Clopine dit: à

Allez, je continue à remercier, avec le peu que j’ai, mes amis parisiens !

Le boulevard de Charonne

Jusqu’à présent, je n’avais connu Paris qu’abasourdie. Qu’effarée – et si la mendicité du métro parisien me heurtait à chaque trajet (je me souviens du pied bot d’un mendiant étranger, qui formait un angle tellement abrupt avec le reste de la jambe que j’en avais cauchemardé, la nuit même), l’indifférence avec laquelle les parisiens admettent de facto cette mendicité, le vide des regards chevillés aux écrans des portables et les bouches sévères, décourageant jusqu’à l’absurde l’idée d’une quelconque relation, me terrifiait, presque. Sortie dehors, la circulation automobile, la multitude humaine, la pression répétée des publicités et des images, l’enserrement des murs, le bitume sous mes pieds : tout m’empêchait de reprendre haleine.

Et j’allais répétant mon incompréhension pour ceux qui choisissaient de vivre là.

Mais les chemins de ma vie, pour absurdes et escarpés, dangereux et désespérants qu’ils soient, m’ont cependant conduite à Paris, pour un temps bien plus étendu que toutes mes visites précédentes.

Et me voici, en cet été 2020, dans un Paris débarrassé du tourisme de masse, et que je peux parcourir sans avoir la tête qui tourne. Oh, je n’ai pas encore bien exploré la Ville, et je n’aurai jamais, j’en ai peur, assez de temps pour ça. Mais je crois que je commence à comprendre ses arpenteurs,comme l’aimable Jazzi, dont c’est la vie…

Le boulevard de Charonne, ombragé, spacieux, où toute une petite foule humaine se croise… Quelle liberté dans les tenues ! Je me souviens, en Bray, avoir suscité des commentaires malveillants, un jour où, pour un tournage dans une pâture, j’avais enfilé des bottes au motif fleuri, qui dénotaient dans les verts et les kakis d’usage… Ici, grands dieux ! Toutes les anatomies peuvent s’exhiber, sans provoquer le moindre commentaire : du coup, me voici autorisée à quitter la honte que j’attache si souvent à ma propre apparence, à mes vêtements de mauvaise qualité, à mon corps épaissi, à la laideur de mon visage ridé. Et je peux même rire, quand je lis les remarques facétieuses des parisiens, qui, pour se moquer des appareils d’entraînement sportifs que la municipalité propose gratuitement aux promeneurs, et qui bordent l’allée centrale du boulevard, parent ces derniers, d’un coup de craie ou de peinture blanche, de remarques politiquement incorrectes, « arrêtez la sueur, passez à la liqueur », «stop plutôt qu’encore », « vive ma graisse » : quel facétieux Churchill est-il donc passé par là ?

J’oublie aussi le revêche que j’associais aux habitants de la Ville ; dès que je m’adresse à l’un d’eux, je reçois un sourire, et une aide…

Derrière l’insupportable publicité de la société de consommation, la Ville ébroue son passé, qu’on peut toucher du doigt, presque. Les statues ponctuent d’une guirlande aguichante des larges avenues. Je n’avais jamais vu la place de la Nation autrement qu’encombrée jusqu’à ras bord de manifestants, dont je faisais partie. Comme elle est ample, comme elle se déploie ! Et quelle harmonie dans l’espace…

Et marcher dans Paris permet de, timidement, enchâsser sa solitude dans tous ces corps qui se croisent là, et échappent aux jugements et aux comparaisons, du simple fait de leur multitude. Qui aurait pu me dire qu’on pouvait en retirer un tel apaisement ?

Jazzi dit: à

« Lépante, voila le sujet « culturel du jour »….
Que la Sainte Ligue aille reprendre la bataille contre les Infidèles ! »

Nous avons déjà donné, JiCé !

« Selon une tradition tardive, un certain Jacopo Barozzi aurait reçu en fief d’un empereur de Constantinople les îles de Santorin et de Thirassia, en mer Égée, vers le xe siècle4. Cette information a souvent été interprétée à la suite de Karl Hopf comme indiquant que Jacopo avait fait partie des compagnons de Marco Sanudo qui avait conquis les Cyclades après la chute de l’empire byzantin en 1204, et dont il aurait reçu l’île en fief. On considère cependant actuellement que la domination des Barozzi sur Santorin ne date que du début du xive siècle, l’île ayant été conquise au cours d’une guerre vénéto-byzantine par Jacopo II Barozzi5, membre d’une branche installée en Crète. »

« Sorzi Barozzi s’est illustré durant la bataille de Lépante, 1571 »

Chantal L dit: à

Epastrouillant, oui, que ce papier sur Balzac.
Epoustouflant que ce travail d’Ada Smaniotto.

Tout en sachant que :

« La sagesse dans la vie consiste peut-être à se demander à tout propos : Pourquoi  ? Mais aussi cette factice prescience détruit-elle nos illusions. »
Citation issue de « Peau de chagrin »…

Comme Henri, à une époque, qui s’était mis dans la tête de lire toute la Comédie Humaine, dans sa parfaite chronologie, elle a du y passer des heures.
De belles heures…

Pour ma part, j’attendrai une prochaine période de confinement pour m’y remettre, à sa lecture… et j’y pêcherai de ces mots, ces expressions anciennes qui font mon bonheur !

Jazzi dit: à

Fais gaffe, Clopine.
Paris c’est comme la RDL, une fois qu’on y est entré pleinement on ne peut plus en sortir !

Chantal L dit: à

Magnifique, Clopine, votre texte sur Paris !
Vision d’une provinciale, qui revient sur ses appréhensions d’antan.
Parce que, c’est vrai, il suffit d’un bouleversement dans sa vie pour voir les choses autrement (sans parler du tremblement de terre provoqué par ce virus !).
Tous mes encouragements à continuer sur cette ligne,
une mine et du papier…

et alii dit: à

cela fait plaisir, Clopine, d’avoir de vos nouvelles, et de se dire que vous « allez bien »; j’aime toujours beaucoup votre pseudo; je suppose que vous vous êtes régalée de Balzac; pendant mon « voyage de noces » , je lisais splendeur et misère des courtisanes: premières incompréhensions radicales avec mon époux, pour lequel j’étais indisponible et qui n’eut pas de meilleure idée que de jouer à me noyer; un photographe immortalisa la tentative , du bord de la plage, et nous vendit la photo; c’était en juillet, comme aujourd’hui, où je respire, tranquille; portez-vous bien, courage!

Clopine dit: à

Merci à vous, ô erdéliens, et je dois avouer que je ne vais pas si bien que cela, c’est entendu : je crois même que je n’ai jamais autant souffert, ahaha. Il faudrait tout de même que Paris soit bien plus ouaté que cela, pour m’envelopper de la douceur dont j’ai besoin. Mais cependant, si je peux grâce à la Ville échapper un peu à ma honte… Et je suis sincère, vous savez !

Clopine dit: à

Et Alii, oui, Balzac, incomparable scrutateur de l’âme humaine. Perso, le texte qui m’a le plus impressionnée (car c’était un homme qui l’écrivait, et je me demandais comment il avait fait, et je me disais qu’il devait avoir formidablement écouté ses compagnes, s’être effacé devant elles, pour avoir des mots aussi justes, comme s’il les avait extraits d’intenses conversations), ce sont les « mémoires de deux jeunes mariées », lues et relues. Mais tout Balzac est intéressant, à mon sens, même les caricaturales scènes de la vie de Province. Modeste Mignon sort du lot, non ?

Clopine dit: à

Je pourrais d’ailleurs faire mien le dernier cri des mémoires des deux jeunes mariées :

« Mes enfants, qu’on m’amène mes enfants près de moi »

DHH dit: à

@clopine
je viens après d’autres vous féliciter pour votre joli texte .
Vous etes en train d’apprivoiser Paris , un dialogue intime commence à s’installer entre vous ;la ville va se mettre a vivre pour vous avec un nouveau visage comme celui d’une copine qu’on ne voit pas avec les mêmes yeux que le jour où on l’a rencontrée pour la première fois.
quand votre amitié avec le boulevard de Charonne sera bien consolidéee, essayez mon Paris autour de gobelins de la rue Mouffetard de la Contrescarpe et de la Montagne sainte Genevieve
Tout pres, au coin de la rue de l’Arbalete et de la rue Lhomond devait se situer la pension Vauquer dont la localisation est tres explicite dans le Pere Goriot ;les rues aujourd’hui restent ce qu’elles etaient alors dans ce quartier qui a echappé au saccage haussmannien

Jazzi dit: à

Tous ces noms de lieux et de personnages n’est-ce pas propre aux romans du 19e et première moitié du 20e siècles ?
D’où la disparition en fin d’ouvrage des index des noms propres !?

Jazzi dit: à

DHH, Clopine, en bonne proustienne, doit aussi arpenter le faubourg Saint-Germain et le boulevard Haussmann, sur l’autre rive.

DHH dit: à

Peut-être d’autres se sont ils souvenu en écho à ce e texte de ce que Passou nous disait pour son choix du nom du héros de « si c’est un homme »
trouver un nom qui sonne bien français et qui ait été aussi porté par les juifs depuis la nuit des temps
il envisageait Picart mais préféra Lambert à ce nom trop connoté affaire Dreyfus

et alii dit: à

UN ECHO AU BILLET POUR FAIRE RICANER LES ERDELIENS
nom bien connu des mélomanes:
Germaine Tailleferre est née le 19 avril 1892 à Saint-Maur-des-Fossés sous le nom de Marcelle Taillefesse2. Sa mère, née Marie-Désirée Taillefesse, avait été contrainte de rompre ses fiançailles pour épouser le jeune Arthur Taillefesse que son père lui avait choisi pour la simple raison qu’ils avaient le même patronyme. Ce mariage arrangé fut des plus malheureux, la seule joie de Marie-Désirée étant ses enfants.

rose dit: à

« mais j’en ai entendu sur plusieurs années dans des »familles »où il y avait eu changement de patronymes au fond mal « assumé » tout à l’heure » […♧].

Marguerite De Donnadieu qui prend comme patronyme le nom du village natal de son père Duras.

rose dit: à

Marguerite Donnadieu.
Sans particule.

Bloom dit: à

Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman.

Pas l’amateur des romans/pièces d’expression anglaise, Passou.
Ce qui me vient à l’idée:
– Marco Stanley Fogg (Moon Palace, Paul Auster) Marco Polo/Stanlet-Livingston, I presume-susppose/ Phileas Fogg
– Willie Loman (Death of a Salesman, Arthur Miller) = low man
– Gabriel Conroy (The Dead James Joyce) = l’ange Gabriel dit l’Annonciateur
– OtHELLo = enfer / DesDEMONa = démone
– Lear = real
La théorie des humeurs, Ben Johnson et toute la clique…
Balzac prend sa place dans ce que F.R. Leavis appelait The Great Tradition.

Jazzi dit: à

Oui mais cette « Great Tradition » ne s’est-elle pas perdue, Bloom ?
Notamment dans la littérature française post Nouveau Roman et auto fictive ?

Jazzi dit: à

Dois-je avouer que j’ai toujours été très fier de mon nom, même sans en rien connaître et malgré le fait que dans mon enfance cannoise il me rangeait dans la catégorie des « sales ritals » ?
Et il me semble que cela n’ait rien à voir avec du narcissisme !

bouguereau dit: à

Dois-je avouer que j’ai toujours été très fier de mon nom

quand chtai aplé baroz..ça a chté un froid baroz..t’en souviens tu

bouguereau dit: à

– Kyklôps, tu me demandes mon nom illustre. Je te le dirai, et tu me feras le présent hospitalier que tu m’as promis. Mon nom est Personne. Mon père et ma mère et tous mes compagnons me nomment Personne.

comme l’abandon quon abandonne..ça n’a rien a voir havec aucun ‘début’..lassçouline..surtout pas de la littérature..jle démontre..c’est ça la puissance du ricard et du porc
https://www.youtube.com/watch?v=tqrqaPThCmI

bouguereau dit: à

Balzac prend sa place dans ce que F.R. Leavis appelait The Great Tradition

non

bouguereau dit: à

Notamment dans la littérature française post Nouveau Roman et auto fictive ?

ils s’appellent tous et ali

bouguereau dit: à

en devenant en somme l’état-civil du roman

balzac c’est zukèreberg

bouguereau dit: à

Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste

réalisme..old science?..steampunk?..folklore?..épad?..le string a tèrzoune?..faite vos jeux..rien ne va plus

et alii dit: à

il m’a semblé que l’ on prenait,en français, certaines appellations de juifs comme des « coquetteries »de leur fait disons un désir de « noblesse » :voici un exemple :Astruc de Sestier, né vers 1370 à Aix-en-Provence et mort vers 1439 à Aix-en-Provence[réf. nécessaire], est un médecin juif d’Aix-en-Provence, reconnu comme l’un des plus grands bibliophiles de son temps.[réf. nécessaire]
puisque P.ASSOULINE était récemment (video) consulté à AIX
Je ne crois pas que ce « de » ait rien à voir avec un désir de noblesse ni qu’il soit du fait des juifs eux-mêmes
http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/PH-1992-42-169_05.pdf

bouguereau dit: à

une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties

faire des otocitations..des « plis » des « rappels » et des ironies..petite combine de banquier qui émettent de faux chèques..comme si quy en avait jamais eu un seul de vrai qui dit dsk..

bouguereau dit: à

onomastique juive du comtat venaissin

vdqs!

et alii dit: à

Astruc étant un nom encore connu:
Astruc de Sestier est le fils de Mosse Abram. Il n’a jamais rien écrit, mais enseigne dans les monastères. Il est plutôt riche et prête de l’argent[réf. nécessaire], comme le prouvent des reconnaissances de dettes importantes de janvier 1414 à janvier 1435[réf. incomplète][1]. Astruc de Sestier est surtout connu comme médecin d’Aix-en-Provence, et comme l’un des plus importants bibliophiles de son époque.[réf. nécessaire]
On peut parler de collection-modèle[réf. nécessaire] d’Astruc de Sestier, dressée après les turbulences meurtrières de 1430, qui entraînent la conversion de l’un de ses fils. Riche de 179 volumes, elle est répertoriée grâce à l’inventaire après décès établi par la veuve Mossone et un autre fils Josse de Sestier, médecin également, en 1439.[réf. nécessaire] Parmi eux, dans sa succession on trouve : le Talmud, des gloses talmudiques, des bibles, des ouvrages de liturgie, les traités de Rashi, des livres de médecine, de philosophie, de mathématique, d’astronomie, des commentaires d’Aristote, Averroès, Avicenne, Maïmonide traduit par les Tibbon, l’essentiel de la controverse de Rambam et d’autres livres « espagnols » : les Questions-Réponses de Salomon ben Adret, d’Isaac ben Chechet, le Khusari de Jeuda ha-Levi, un traité de Shem Tov ibn Falaquera (en) de Tudela (Espagne) sur les divers degrés de la perfection intellectuelle… etc.[réf. nécessaire]

Le Pentateuque est largement présent dans les bibliothèques des juifs très lettrés. Il n’est donc pas étonnant le retrouver à Aix-en-Provence chez Astruc de Sestier, en 1439. Il possède également des commentaires exégétiques portant sur le Pentateuque, un exemplaire d’Abraham ibn Ezra. Un autre commentateur prisé à Gérone, autant que dans le Midi de la France, est le grammairien David Kimhi avec ses commentaires sur les Psaumes, dont Astruc de Sestier possède six exemplaires. Il a aussi deux Al Zahrawi, dans sa collection aixoise. Il s’intéresse également à l’astronomie, aux Goralot d’Abraham ibn Ezra[4].

Bloom dit: à

Oui mais cette « Great Tradition » ne s’est-elle pas perdue, Bloom ?
Notamment dans la littérature française post Nouveau Roman et auto fictive ?

Peut-être, Baroz, mais le nouveau roman a produit de grands textes: La modification de Butor est à couper le souffle, La route des Flandres de C.Simon est le seul roman faulknerien français, et je ne parle pas de Perec, ni de Duras, en marge de l’expérimentation formelle mais liés et très grands écrivains.
En revanche, l’auto-fiction, mort de l’imagination, triomphe du narcissisme, et de la paresse auto-référentielle, c’est comme l’auto-fellation, ça pisse effectivement pas bien loin…
Wellbeck est dans la tradition, et quoiqu’on dise, c’est un des rares auteurs français lus à l’étranger, par les lecteurs non francophones.

En littérature d’expression anglaise, on ne compte plus les auteur(e)s qui s’inscrivent dans cette tradition…

Tant qu’on parle d’autre chose que de son nombril et de celui de son/sa partenaire, les conditions sont réunies pour qu’il y ait une possibilité de littérature…!

Brinqueballe dit: à

surtout quand on connaît des gens-et même des psys

Etalii, vous ne nous apprenez rien, nous savons que le psy, cela vous colle à vie! 😉

et alii dit: à

ce sera demain l’anniv d’alexandre Astruc
Alexandre Astruc, né le 13 juillet 1923 à Paris 16e, où il est mort le 19 mai 20161, est un réalisateur, scénariste et écrivain français.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Astruc

bouguereau dit: à

balzac matche et avec un portrait -photographique- non réaliss et jamais jaunissant et une sculpture en pied espressionniss qui n’a dégouté quhavant l’heure..quel homme!

Brinqueballe dit: à

surtout quand on connaît des gens-et même des psys

Le psy, c’est le scotch de votre/vous capitaine ad hoc etallii 😉

et alii dit: à

bringueballe, révisez donc « vos savoirs » , ce n’est pas parce que tous les erdéliens m’empoisonnent sauf exception (bloom par exemple qui ne joue pas à guignol et s’intéresse aux billets et pas aux nombrils) que je serais fan de psy :ça c’est votre fantasme français
et maintenant merdre à vous

et alii dit: à

un nom
Guez de Balzac, surnommé « le restaurateur3 de la langue française », compte parmi les écrivains ayant le plus contribué à réformer la langue française. Il était le fils du maire d’Angoulême, Guillaume Guez, qui fut anobli et prit le nom du fief de Balzac, au bord de la Charente, où il fit bâtir son château.

Il étudia chez les jésuites, à Angoulême puis à Poitiers dont il fréquenta l’ université pour y apprendre la théologie. Guez de Balzac entreprit ensuite, en 1612, des études à l’université de Leyde où il fut le condisciple, et probablement l’amant, de Théophile de Viau avec qui il échangera par la suite d’amères récriminations4. Il fut ensuite le secrétaire du duc d’Épernon à Metz. Après avoir passé deux ans à Rome de 1621 à 1623 comme agent du cardinal de La Valette, il vint à Paris où il s’était fait connaître par ses lettres qui, adressées à ses connaissances et aux personnages importants de la cour, lui firent une grande réputation. Richelieu le remarqua et lui fit donner la fonction d’historiographe et le brevet de conseiller du roi en ses conseils avec une pension de 2 000 livres. wiki

et alii dit: à

Bien qu’ayant toujours répliqué par des railleries aux sollicitations de Chapelain et Boisrobert, il paraît avoir été inscrit d’office à l’Académie française en mars 1634, ce qui en fit un des premiers membres bien qu’il n’y ait probablement jamais siégé. Sa retraite à Angoulême l’y fit dispenser de la résidence. Il y fonda néanmoins le premier prix d’éloquence avec un legs de 2 000 livres.

Cet hypocondriaque au grand appétit distribua sur la fin de sa vie tous ses biens aux œuvres de charité avant de se retirer au couvent des capucins d’Angoulême où il mourut en odeur de sainteté, léguant 12 000 livres à l’hospice d’Angoulême. Son tombeau se trouve dans la chapelle de l’hôpital à Angoulême6.
Bien qu’ayant toujours répliqué par des railleries aux sollicitations de Chapelain et Boisrobert, il paraît avoir été inscrit d’office à l’Académie française en mars 1634, ce qui en fit un des premiers membres bien qu’il n’y ait probablement jamais siégé. Sa retraite à Angoulême l’y fit dispenser de la résidence. Il y fonda néanmoins le premier prix d’éloquence avec un legs de 2 000 livres.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Guez_de_Balzac

bouguereau dit: à

(bloom par exemple qui ne joue pas à guignol et s’intéresse aux billets et pas aux nombrils)

..in dze gr!t tradition..

et alii dit: à

amours balzaciennes
où il fut le condisciple, et probablement l’amant, de Théophile de Viau avec qui il échangera par la suite d’amères récriminations
non merci pour moi

DHH dit: à

les noms du comtat sonnent tres français:laroque Cremieux ,Naquet ou provençal (Astruc,Alfanderi) et aussi rappelant l’implantation ce qui leur donne une particule, à air nobiliaire :de Lunel ,de Monteux,de Romilly et comme souvent ce sont des traductions de l’hebreu Vidal pour Haim,lheureux pour simha

Brinqueballe dit: à

Mais quel rapport entre ces deux Balzac, étalii?

L’un était Guez et l’autre pas?

DHH dit: à

D’Alexandre Astruc j’avais vu il y a très longtemps ce film de ses débuts , »le rideau cramoisi »,d’après la nouvelle de Barbey d’Aurevilly, un bijou cinématographique qui lui avait valu un prix Louis Delluc bien mérité

et alii dit: à

et aussi rappelant l’implantation ce qui leur donne une particule, à air nobiliaire :de Lunel
j’ai entendu des érudits flanquer ainsi du « de » des auteurs juifs qui n’avaient rien à voir avec cette « pratique » et se reprendre en doutant;
c’est ça les questions de « l’inconscient » (billet)
et la raison pour laquelle j’ai voulu le faire dire sur la RDL

et alii dit: à

et la raison pour laquelle j’ai voulu le faire dire sur la RDL
et j’ai insisté puisque quand je l’ai dit moi même ce n’est pas passé;
donc j’ai conclu !

Soleil vert dit: à

Passionnant cet article.
La sérendipité …

et alii dit: à

ne pas cofondre Ari avec
Alexandre Romanovitch Louria ou Luria (en russe : Александр Романович Лурия) est un neurologue et psychologue russe puis soviétique, né le 16 juillet 1902 à Kazan et mort le 14 août 1977 à Moscou.

et alii dit: à

louria
très connu:
Il est connu pour avoir étudié les mécanismes de la mémoire en lien avec le langage, selon l’approche dite de la psychologie culturelle influencée par Vygotski. Il abordera ces phénomènes au travers d’études de cas restés célèbres, comme le cas Solomon Shereshevsky, homme doté d’une mémoire exceptionnelle.

et alii dit: à

Il abordera ces phénomènes au travers d’études de cas restés célèbres, comme le cas Solomon Shereshevsky, homme doté d’une mémoire exceptionnelle.
je crois que cela a été évoqué dans une ancienne RDL

Paul Edel dit: à

Bloom,à propos de« La route des Flandres »… Dans ce roman Claude Simon essaya de raconter son l’expérience de la débâcle de mai ’40,mais il précise dans « l’acacia » qu’il se rendit compte soudain dans ses premières ébauches, qu’il avait fabriqué au lieu de l’informe, de l’invertébré,sa propre expérience , une relation d’événements telle qu’un esprit normal (c’est-à-dire celui de quelqu’un qui a dormi dans un lit, s’est levé, lavé, habillé, nourri) pouvait la constituer après coup, à froid, comme un historien classant ses archives et documents dans son bureau, bien au calme conformément à un usage narratif adopté par tout le monde universitaire.. c’est-à-dire suscitant des images à peu près nettes, ordonnées, distinctes les unes des autres, avec une logique, des enchainements stables, tandis qu’à la vérité l’expérience vécue de Simon dans la cavalerie française dans les Flandres en 1940 cela n’avait ni formes définies, ni noms, ni adjectifs, ni sujets, ni compléments, ni ponctuation (en tout cas pas de points), ni exacte temporalité, ni sens, ni consistance sinon celle, visqueuse, trouble, molle, indécise d’une temporalité nauséeuse.. telle qu’elle est décrite par exemple page 287 dans « la route des Flandres » :
«..et quand il avait décidé de dormir(estimant sans doute que le mieux à faire quand on a le ventre vide et une fois accomplies les menues besognes d’entretien-boutons, reprises, nettoyage- est de dormir) ne pensant plus du tout ;son visage de spadassin, donc, maintenant parfaitement neutre, absent, semblable à un de ces masques mortuaires aztèques ou incas, posé immobile, impénétrable et vide sur la surface du temps, c’est-à-dire cette espèce de formol, de grisaille sans dimensions dans laquelle ils dormaient, se réveillaient, se traînaient, s’endormaient et se réveillaient de nouveau sans que, d’un jour à l’autre, quelque modification que ce soit se produisit leur donnant à penser qu’ils étaient le lendemain, et non pas la veille, ou encore le même jour, de sorte que ce n’était pas jour après jour mais pour ainsi dire de place en place(comme la surface d’un tableau obscurci par les vernis et la crasse et qu’un restaurateur révélerait par plaques- essayant, expérimentant çà et là sur des petits morceaux différentes formules de nettoyants)que Georges et Blum reconstituaient peu à peu, bribe par bribe ou pour mieux dire onomatopée par onomatopée arrachées une par une par ruse et traitrise(..) l’histoire entière. .. »
Bref, le langage dénotatif du roman réaliste ne fonctionne plus pour rendre l’évènement de ce » temps hors des gonds », hommes et chevaux emmêlés dans la même terreur, la même perplexité ahurie….. Ce qui disparaît dans un roman comme La Route des Flandres c’est la vision stable du monde héritée du rationalisme des Lumières.

christiane dit: à

bouguereau dit: « balzac matche et avec un portrait -photographique- non réaliss et jamais jaunissant et une sculpture en pied espressionniss qui n’a dégouté quhavant l’heure..quel homme! »

La statue de Balzac par Rodin ? Chef-d’œuvre !
Cette très longue et passionnante enquête de Gisèle Le Ray (28 avril 2018) : « Rodin et le scandale Balzac » :
https://gallica.bnf.fr/blog/28042018/rodin-et-le-scandale-du-balzac?mode=desktop

renato dit: à

« L’ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a accusé les autorités françaises de l’avoir «abandonné» peu après son arrestation au Japon fin 2018, affirmant avoir été traité comme n’importe quel «citoyen français moyen», dans une interview sur la chaîne Al-Arabiya » »

https://www.letemps.ch/monde/mont-abandonne-carlos-ghosn-sen-prend-france

Bloom dit: à

Cela a effectivement l’allure d’un Guernica littéraire, Paul Edel…
C’est un inspecteur des affaires étrangères venu nous rendre visite au Bangladesh en 1984, qui m’avait recommandé ce livre. Il faut dire que ce monsieur très articulé et fort allant avait fait sa thèse sur C.Simon…Je vous parle d’un temps béni où le Quai employait encore des lettrés & pas seulement des formatés ENA, interchangeables et incorporés à la technostructure tel le tréponème dans le corps de Maupassant.
Fêtons nos Nobels, qu’ils soient de littérature, de physique ou autre – ils sont les véritables ambassadeurs de notre pays.

Chaloux dit: à

La cause de mon rejet massif de ce livre n’est autre que l’éternel recommencement de son intrigue.

Ed, mon petit chou d’amour, tu aurais pu me citer.

L.

l’ombelle des talus dit: à

#oùsontlesmasquesà500milliards

RT @olivierveran: Les gestes barrières ne sont pas une option. N’hésitez pas à porter un masque en toute situation, surtout si vous n’êtes…
Il y a 1 heure via Twitter for iPhone

Ed dit: à

Chaloupe,

Aurais-je dû écrire :
« D’après Chaloux de la RDL, »
Non mais franchement 😂

Jazzi dit: à

« Ce qui disparaît dans un roman comme La Route des Flandres c’est la vision stable du monde héritée du rationalisme des Lumières. »

Au lieu de nous mener vers le Paradis, il nous conduit tout droit en Enfer, Paul !
J’avoue que sur ce chemin-là, j’ai du mal à le suivre…
La musique des mots y est cependant des plus belles et des plus subtiles !

Chaloux dit: à

Ed, c’est ton sens de la hiérarchie intellectuelle qui est désopilant. Pour ma part, je rends toujours à César, même si César est un vieux clodo à qui je viens de donner vingt balles dans la rue. Ta réaction est celle d’un humain de batterie. Il te reste toute ta vie pour t’en apercevoir.

Jazzi dit: à

« Tant qu’on parle d’autre chose que de son nombril et de celui de son/sa partenaire, les conditions sont réunies pour qu’il y ait une possibilité de littérature…! »

C’est ce que dit Paul Edel sur son blog, Bloom !
Je vous trouve un peu excessifs…

Jazzi dit: à

« t’en souviens tu »

Pas un froid, le boug, plutôt un chaud. On m’appelait déjà ainsi à la communale, mais avé l’assent !

et alii dit: à

c’est étrange comme , alors que le « nom » a joué comme une fixette sur la RDL depuis longtemps,peut-être le début?(je n’y vins que plus tard),et fut comme une passion pour certains contributeurs-trices, et tandis que tout récemment encore on revenait sur l’origine du nom de Maigret, maintenant qu’un cadre (le billet) est proposé, avec des orientations de commentaires-même des exemples, les contributeurs semblent interdits devant l’exercice ; dommage !peut-être est-ce parce qu’ils ont l’embarras du choix:je l’espère
bonsoir

Ed dit: à

En plus je n’ai pas pensé à toi en écrivant cela Chaloux. Tu avais parlé de premier chapitre à chaque chapitre si je me souviens bien.

Chaloux dit: à

Cela dit, Ed, étant donnée la lecture d’huître goitreuse que tu fais de ce très grand roman de Giono, je suis tout de même enchanté de t’avoir fait, même très involontairement, la charité de cette remarque de lecture, qui sauve, certes anonymement, ta pitoyable notule, et t’élève indiscutablement aux rang des êtres en état de penser.

Ed dit: à

En parlant de nom, j’ai un proche qui s’appelle Smaniotto mais qui ne souhaite pas faire de généalogie donc on ne saura jamais s’il a de la famille en Suisse…

Chaloux dit: à

J’allais oublier :

Hurkhurkhurk!

Trop de sens de l’obéissance dans ta première réaction, Ed: tu es perdue.

Bonne vacances,

rose dit: à

Chaloux dit: à
[…]

Ed, mon petit chou d’amour, […]

😳

rose dit: à

Varia, truite :

– Ai lavé mes deuxasques au savon de Marseille.
– Dans le métro, et le bus, en huit jours 20% d3s voyageurs ne portent plus leasque : âge inférieur à 30 ans. Des blacks, des beurs.
1% de filles pour 29 % de garçons.
– À l’Ehpad, nous sommes menacés. De reconfiner. Oeil de Moscou ne sait pas asseoir son autorité sans m’engueuler. Je la fais deux fois. Elle tremble, ô orme. Terra tremata.
Mardi 14 juillet 2020, je vais manger avec ma maman : dehors dans le jardin m’a dit un. Dedans m’a dit l’autre, rajoutant « il n’a qu’à venir faire le service.
Ils ont embauché ! Yes !!!. Un directeur adjoint. Pas trop compris pourquoi. Un garde-chouirme ai-je cru vaguement comprendre. Fais pour dire des choses désagréables. Enfin, y a eu une embauche, me réjouis-je.
Aujourd’hui, lui ai présenté les scoubidous. Demain, on va se lancer.
Semaine exceptionnelle, 14 juillet oblige, trois visites d’affilée.
Ma mère en boucle « je veux rentrer chez moi ». Tant que je crains que le jour où elle rentre, elle meure.
À partir du 3 août, vais pouvoir la sortir si on m’autorise.
Si oui, on part au Vieux Port, on prend la navette maritime, on accoste à l’Estaque, on mange une dorade grillée, on reprend la navette, on retourne à l’Ehpad. Ça sera craignos.
Nous nous sommes mises d’accord de ne pas aller chez elle car elle ne voudra pas repartir.
La juge des Tutelles ? Nous l’attendons. Godot aussi.

rose dit: à

mes deux masques

rose dit: à

Environ 1mn 40. À l’eau froide.
Pas d’eau chaude.

rose dit: à

À midi, ai mangé un couscous dégueulasse. À Noailles. Cui que je connais était fermé.

Avec ma mère, on a mangé des pâtisseries orientales. Un petit bout de trois grosses. On avait les doigts qui collaient le miel.
Dans le bus ai eu peur de trois blacks. Me suis dit « ferme ta gueule et va pas leur dire que le masque est obligatoire. Tu es responsable de ta mère, calme-toi. »
Ça a marché, j’me la suis bouclée. J’ai sauvé ma peau. Celle de ma mère avec.

Irène demain ouvre la porte à mon chat. Le soir la referme. Mardi itou. C grâce à elle que je peux manger avec ma mère. M’a dit « les chats ils nous connaissent mieux que nous-mêmes on se connaît ». J’avais jamais su cela.
C’est une femme formidable, telle Christiane.

Dans le bus, en arrivant, un homme formidable m’a laissé sa place. J’étais hyper chargé. Mon pique-nique, les scoubidous, le maillot. Quand j’l’ai remercié, m’a dit  » c pck vous avez les yeux bleus comme moi. »
M’a pas r’gardée. J’ai les yeux verts.
Un homme formidable dont j’ai croisé le chemin.
Ma chance du 11 juillet.
Vincent Lambert en a eu moins. Il y a un an, on l’a débranché, alors qu’il n’avait pas donné son avis.
Comme quoi une mère pour son fils c’est toujours mieux qu’une femme, même si Rachel se nomme ; en son tombeau, à Bethléem ; aux portes.

rose dit: à

Balzac est un sanguin.
Primaire.
Autant que vous le sachiez.
De surcroît, un bourreau de travail. À son écritoire rivé.
Quelque distraction grâce à Mme Hanska, mais fortuitement et pas trop longtemps. Sa libido masculine pléonastique entièrement tournée vers l’accomplissement du grand oeuvre. Honoré de.
Mme Hanska, honorée par Honoré de.

C pas le cas de la pékine moyenne.

rose dit: à

Qq autres infos littérature oblige.
Hors série Le Monde ❤
Émile Zola, l’indigné.
Nbre d’auteurs prennent la plume.
Juin à août 2020.

Camus aux Baux de Provence.
En Avignon, ai omis qui.
Au Mucem

rose dit: à

Aux Baux Gala. En majesté.Avec sa nuée d’amoureux. Beaux ou moins, ou vieux. Muse, ého.

Pour D. D. je retrouverai où, D. Ernest Pignon Ernest. dans le coin. Proche. Pas loin.

rose dit: à

Raphaël de Valentin héros de La peau de chagrin.

L’édition de 1831 porte en épigraphe un dessin de Laurence Sterne, dans Tristram Shandy.

Bloom dit: à

La poésie des anciens indicatifs parisiens…:
– Allo, BALzac 44 28?
– Le sapin reste toujours vert…
– Le coq dresse sa crête.
– Les dés sont sur le tapis.
– Ne faites pas de plaisanterie.

rose dit: à

Balzac atrabilaire ?

et alii dit: à

@Bloom
Installée à Paris sur les Champs-Élysées à la fin des années 1930, la société de Jean Mineur obtient un numéro de téléphone qui fit rêver par sa simplicité : Balzac 00 01 !

rose dit: à

Y àvait un grand rideau rouge avec les publicités peintes dessus.
Puis avant le film d’anation, y avait la pub.ponctuee par
https://www.dailymotion.com/video/x81vul

Puis commençait le grand film dans l’ouest américain durant lequel les.cow-boys gagnaient systématiquement sur les indiens. Mais il y àvait John Wayne.
On a vu le résultat.

rose dit: à

le film d’animation

christiane dit: à

Bonjour Rose,
merci pour la rafale de mots en style télégraphique de ces heures de votre vie. Un vacarme de fer-blanc. La mère comme les vagues de la mer, l’amer… Vous lisant je m’immerge dans l’étrange de la doublure de la vie, du côté de la parole intérieure, du non-dit… écrit. Une brèche dans le silence. une échappée… La mémoire jamais ne renonce…

christiane dit: à

Ed, c’est un peu long. Je n’ai pas pu m’empêcher… mais chez vous.

Bloom dit: à

la société de Jean Mineur obtient un numéro de téléphone qui fit rêver par sa simplicité : Balzac 00 01 !

Effectivement, at alii, soit 235 00 01…

et alii dit: à

etat civil
de par mon histoire « chaotique » comme c’est à la mode de dire aujourd’hui, j’étais bien préparée au traficage des noms et prénoms ; lorsque je fis une fugue,jeune ado à la suite d’une violence physique, la première et seule chose que je dis -demandai- c’est « montrez moi mes papiers » ;
ils étaient à jour!sauf le prénom qui ne fut jamais changé à l’etat civil;et là, je crois que j’ai pensé: »ça c’est à moi »;je n’ai jamais accepté qu’il soit mis en circulation quand il y eu des tentatives :je ne le regrette pas; »c’est à moi »;

et alii dit: à

je trouve étrange, Bloom , que BALZAC fasse en chiffres de téléphone 231;j’ai un peu oublié ;
j’ai connu beaucoup de Hugo :c’était le patronyme d’un de mes profs d’anglais que j’aimais beaucoup:un de ces caractères,qui piquait des colères :il préparait bien ses cours, avait pensé son job,et voulait des « résultats » ; ça me convenait; on trouvait avec une de mes camarades « soupe au lait », qu’il ressemblait à Samson François, avec une mèche en bataille qu’il relevait ; on avait bien trouvé le nom, nous aussi ;

et alii dit: à

personnages et famille:
Family Romance is a Japan-based company that offers professional actors whom customers can hire to play their family, friends, co-workers, or whatever else in their personal lives. It’s one of multiple such businesses in the country. In his new film Family Romance, LLC, Werner Herzog follows Family Romance founder Yuichi Ishii on several different “jobs,” questioning the nature of loneliness and how the modern world handles the absences where our cultures say important people should be. And this theme is built even into the film itself, because it’s not one of Herzog’s documentaries, but a constructed story. Ishii is not appearing as a subject, but playing himself as a character.

The film defies easy categorization as fiction or nonfiction. The main plot, about Ishii being hired to play the absent father of a 12-year-old girl who doesn’t know he’s an actor, is based on a real experience which he has talked about before in interviews. Every vignette of different Family Romance “gigs” throughout the film is similarly grounded in reality, such as actors playing paparazzi in order to make a wannabe star look legit, or one posing as a co-worker for a client who needs a
s://hyperallergic.com/574093/family-romance-llc-werner-herzog/?utm_medium=email&utm_campaign=F071320&utm_content=F071320+CID_f29f8eb88686c1472b6

D. dit: à

Préférer le Boulevard de Charonne à l’Avenue de Breteuil…

et alii dit: à

quand il y eut

Vanina dit: à

Vanina

Balzac, Bardèche.
Plutot un visionnaire, lu avec délice aux abords de l’age de raison, commencé avec la Correspondence,ed.
Garnier. Adoré « Le cousin Pons », la Cibot est magnifique de laideur morale. L’immense travail est encore bien vivant, bien attachant.

« La Route de Flandre » , une réussite, sans froid aux yeux rapport jalousie, déscription admirable des etres, humains et chevaux, les couleurs des casaques des jockeys, la pluie qui mouille la tunique militaire. Une richesse lexicale pas si répandue dans le roman contemporain.Un homme accablé par un sentiment de l’honneur très peu moderne, examiné d’une manière tout à fait sans pitié, on assiste à une autopsie, agacés et admirés.

Jazzi, you are too good to be alive.
admiré.

et alii dit: à

pour les chercheurs en sciences humaines (voir l’article sur le monde)
cette étude sur l’anthroponymie en Afrique
“Le nom, c’est l’homme”
Données africaines d’anthroponymie
“The Name is the Person” African Data on Personal Names
https://journals.openedition.org/lhomme/22195

Jazzi dit: à

“Le nom, c’est l’homme”

Mais qu’est-ce donc qui fait la femme ?

et alii dit: à

lien donné:
On comprend alors comment « abîmer le nom » de quelqu’un, en le dénigrant ou en le calomniant, c’est porter atteinte à la personne, autant qu’à son être corporel : le nom, ou la réputation, est l’extension sociale de la personne. Inversement, la gloire, l’honneur, la réussite sont perçus comme renommée, « nom qui résonne » : Rim’barngây. « Mon nom résonne beaucoup », dit un nom sar d’initié qui, parmi beaucoup d’autres du même genre, exprime l’ambition de tout homme sar (Hallaire 1977 : 97).

6Le rapport étroit entre le nom et la personne physique, corporelle, tire peut-être son origine du fait que le nom n’est, en sa face signifiante, rien d’autre qu’une vibration sonore émise par une bouche et perçue par des oreilles. Sans cet enracinement corporel, le nom n’est plus rien, tout comme la parole, désignée dans maintes langues africaines du même terme que la « bouche ». Les conséquences de ce rapport étroit entre le nom et la personne se manifesteront plus loin dans les précautions dont fait l’objet le maniement du nom.

7Izina ni ryo muntu, « le nom, c’est l’homme », disent à juste titre les Burundais.

et alii dit: à

. L’attrait pour les noms étrangers peut relever, dans la même ligne, d’une stratégie de camouflage « car le nom ne sert pas seulement à révéler, il sert aussi et surtout à couvrir » (Id.). Et, plus profondément, la substitution ou « l’empilement » des noms peut faire partie d’une stratégie pour ne pas rester enfermé dans ce qu’il peut avoir de trop « programmé ».lien donné

lmd dit: à

Le plus fécond inventeur de noms et d’identités est sans doute Thomas Pynchon. Dans L’Arc-en-ciel de la gravité par exemple et parmi des centaines de personnages réels, ceux-ci, inventés (je crois) : Cesar Flebótomo, Jean-Claude Gongue, Jenny Greenteeth, Sir Hannibal Grunt-Gobbinette, Ganu Gymanfa, Roger Mexico, Scorpia Mossmoon, Blodgett Waxwing,

une main ... dit: à

’un de mes profs d’anglais que j’aimais beaucoup:un de ces caractères,qui piquait des colères :il préparait bien ses cours, avait pensé son job,et voulait des « résultats »(etalii) très psy tout ci,tout ça.
Le non dit du nom dit.

renato dit: à

Dans Vineland, Frenesi et Prairie.

et alii dit: à

« résultats » pour mon professeur d’anglais, c’était qu’on lise et écrive en anglais et ait du goût pour la littérature , et la culture, anglaise qu’il avait à coeur de nous transmettre; et cela devait se manifester chez les élèves, tant dans leur prise de parole pendant les cours que dans les exercices de composition sur table ;
il n’était pas infantilisant;je ne me souviens pas de chansons apprises dans sa classe;et c’était l’un de mes cours préférés;dans une classe mixte;

Bloom dit: à

je trouve étrange, Bloom , que BALZAC fasse en chiffres de téléphone 231

235, ce sont toujours les 3 premières lettres, et alii. Peut-être n’avez-vous pas baigné dans les romans de la Série noire, les films dialoguisés par Audiard père…?

et alii dit: à

j’appelle colère le fait que ce professeur qui avait son idée sur la présentation du cahier de l’élève, en page de gauche , des phrases prélevées de la leçon du livre, et des phrases qu’il avait écrites au tableau contenant un mot nouveau, et sur la page de droite , à mi page, un exercice de grammaire; donc il releva un jour les cahiers et jeta par la fenêtre du 4 étage -où était notre salle-les cahiers qui ne respectaient pas ses desiderata et dont les élèves ne progressaient pas pendant le cours;
les cahiers volèrent -et les feuilles de classeurs libres dans la cour de récré, et interdiction de bouger de la classe:au travail!
mon cahier était convenablement tenu, je ne fus pas pénalisée

et alii dit: à

Peut-être n’avez-vous pas baigné dans les romans de la Série noire, les films dialoguisés par Audiard père…?
hélas non;on peut presque dire que c’est P.Assouline qui m’a donné envie de lire du « polar »;
par contre, j’ai même eu des « cadrans » de téléphone qu’on portait en « bracelets » ! et que cette histoire de « conversion » de lettres en chiffres m’intéresse beaucoup

Jazzi dit: à

Lundi 13 juillet 2020 à 12 h 33
Vous souvenez-vous de votre adolescence ?
Grande actualité cinématographique sur cette période de la vie, riche en conflits et en bouleversements personnels pour chacun d’entre nous.
« Été 85 » de François Ozon, qui sort en salle ce mercredi 15 juillet.
Adapté du roman d’ Adam Chambers, situé en Angleterre dans les années 1970 et traduit en France sous le titre « La Danse du coucou » en 1982, ce 19e film de François Ozon, aurait dû être le premier.
Habituellement invité à Cannes, où il n’a jamais été primé, son film a néanmoins reçu le label de la sélection officielle du festival 2020 où il aurait dû être présenté.
Se souvenant de sa propre adolescence, le cinéaste français a transposé le roman anglais au Tréport, au milieu des années 80.
Prétexte à une belle reconstitution au niveau des costumes et décors et de la bande musicale originelle, comme les aime Ozon qui, film après film, trace son sillon obsessionnel et nostalgique.
L’histoire raconte la passion inattendue entre Alexis (Félix Lefebvre), 16 ans, et David (Benjamin Voisin), 18 ans.
Beau face à face complice entre les deux jeunes comédiens.
Plus proche du drame que de la romance habituelle, dès l’ouverture, le film nous annonce la fin d’une histoire, plus noire que rose, à laquelle il nous sera donné d’assister !
La problématique s’attachant ici à reconstituer la trame que l’éveil des sentiments peut laisser à l’adolescence.
Comme une trace inaltérable au goût tendre et amer de première fois…
Bon cru d’Ozon, que l’on retrouve tel qu’en lui-même, après son précédent film plus politico-moral sur l’affaire de pédophilie dans l’évêché de Lyon.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19588854&cfilm=274837.html
On peut voir aussi actuellement « L’envolée », film britannique de Eva Riley.
Là, dans la lignée du cinéma social anglais, la cinéaste s’attache aux premiers pas de Leigh, une gymnaste de 14 ans, qui vit, avec son père et son demi-frère, dans la banlieue de Brighton. Un troublant cocktail où l’innocence le dispute à la tentation de la délinquance et des sentiments incestueux…
Enfin, est annoncé prochainement, « Adorables » de Solange Cicurel, avec Elsa Zylberstein et Lucien Jean-Baptiste.
Une comédie plus loufoque, où ces deux parents sont proprement conduits au bord de la crise de nerfs par leur insupportable fille de 14 ans.
Alors, l’adolescence, un moment heureux ou malheureux pour vous ?

Bloom dit: à

Na pas négliger un certain Charles Dickens, créateur de plus de 980 personnages: dont Bumble, Sweedlepipe, Pumblechook, Scrooge, M’Choakumchild, Honeythunder, Fagin, Mrs Gramp, Micawber, Miss Havisham, Abel Magwitch, Charles Darnay, Samuel Pickwick, Oliver Twist, Pip, David Copperfield, Edwin Drood etc etc etc…

Comme les Thénardier, Gavroche et Cosette, ils font partie intégrante de la langue…

et alii dit: à

oh oui, Dickens,dont on m’offrit des romans quand je n’avais pas encore été au collège, en Français, donc;mes premiers grands rêves remontent à la lecture de Dickens;

Ed dit: à

Merci cricri, je n’ai rien compris, mais ca intéressera sans doute les autres lecteurs de mon blog.

Brinqueballe dit: à

mon cahier était convenablement tenu, je ne fus pas pénalisée -étalii.

On voit ici ce que le résultat donne! 😉

Cette habitude pathologique de scribiliser, scribili-bili de commentaires ce blog chût ici bas.

Bloom dit: à

Alors, l’adolescence, un moment heureux ou malheureux pour vous ?

J’te dirai quand j’srai devenu adulte, Baroz.

et alii, ‘Bleak House’ est un polar diablement troussé, régulièrement au programme de l’agrèg d’anglais, ergo complexe.

renapatatras dit: à

134

13 07 2020 à 14 h 25

Vanina dit: à

Vanina@

Le lundi matin garantit un record de fautes d’ortographes. D’autant plus quand on possède pas de circonflexe sur le clavier, ni d’autres garanties comme le francais comme langue maternelle, le correcteur, etc.
L’identité féminine est simplement assimilée à son nom de famille, quand on se marie, cela devient complexe,
quand on divorce ou après veuvage, encore plus, les espagnols ont la chance de porter le nom de famille du père et de la mère. Avec effet souvent très agréable à
l’écoute et très équitable du point de vue juridique et moral.

Balzac correspondait avec une amie qui s’appelait Zulma. Pas mal déjà.

Jazzi dit: à

Tout comme Philippe Garrel dont le prochain film, « Le sel des larmes » (je ne manquerai pas de vous en parler), revient une fois de plus sur ses amours adolescentes, François Ozon, comme tant d’autres, ne semble pas être sorti non plus de l’adolescence, Bloom !
Interview.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18691395.html

et alii dit: à

je ne sais pas , bringueballe, si vous êtes enfant de la balle
(

En 1690, l enfant de la balle désignait le fils du maître du jeu de paume. Cette expression s est étendue au fil des années, à d autres professions pour désigner le fait que les enfants exercent le même métier que leur parent.)ou si vous faites bombance avant de vous mettre à l’ordi, mais vous devriez soigner vos fixettes sont sans intérêt

)

et alii dit: à

fixettes qui sont

Brinqueballe dit: à

mais vous devriez soigner vos fixettes sont sans intérêt

Et vos fixouses qui bouchent en ventouses ce blog, étalii :

Lacan,
Derrida,
vos psys à toutes heures,
Cixous la douce,
Legendre, parfait,
vos frères, sœurs, cousins cousines,neveux et nièces en psy,
tout ce qui concerne les noms et le monde juif en général (et vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère!)
Balzac était juif et sa femme psy,( sa maîtresse, que vous avez bien connue, aussi! ) ça tout le monde le sait, grâce à vous!
Merci et n’en parlons plus!

et alii dit: à

pauvre brinqueballe, où avez vous vu que sur ce fil, j’ai évoqué le nom de Derrida? et de Cixous ?
sur ce blog il y a des gens qui se prennent pour psys:et je les tiens quittes de leur services ; vous voulez vous faire remarquer?trouvez un autre cinéma ou un autre personnage ; les gens de votre sorte ne valent pas un clic

christiane dit: à

Ed,
ne faites pas attention. Je n’ai pas voulu vous blesser.
Vous parliez d’une partie du « Hussard ». Le cycle complet m’a rappelé une série d’Arnold Böcklin « L’Île des morts », peinte en 1880. L’île-nécropole… Où va cette embarcation ? qui est cet homme debout ?
Quand je l’ai rencontré c’était comme si ce passé que je ne connaissais pas, ni ces livres, faisaient advenir le futur. Je le sais maintenant.
(Tu ne peux dire, Ed, que ce livre est ch.iant.)
Nous avions parlé de « L’Odyssée », de « L’île mystérieuse » de J.Verne, de « Moby Dick » de Melville et d’un essai de Bachelard « L’eau et les rêves ».
C’était à cause d’une toile que j’avais peinte pour lui représentant la mort de Bobi (« Que ma joie demeure »).
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%8Ele_des_morts_(B%C3%B6cklin)

Peut-être, relire, « Noé »… écrit juste après « Un Roi sans divertissement ». Il y parle longuement du personnage Langlois.
Tout cela c’est loin, si loin…

Jazzi dit: à

« vos frères, sœurs, cousins cousines,neveux et nièces en psy »

Vous oubliez l’essentiel de la parentèle, Brinqueballe !
Le père de nom, et la mère-marâtre dont j’avoue n’avoir rien compris…

et alii dit: à

tout ce qui concerne les noms et le monde juif en général
si c’est ça votre problème, vous devriez trouver facilement des interlocuteurs compatissants;voyez Barozzi qui en fait une maladie

Jazzi dit: à

Sans parler du fils, au Canada, et de la fille américaine !
La famille et alii, roman.

et alii dit: à

celle là, je ne l’avais pas vue! mais comme vous ne comprenez rien à rien ! comme vous a dit Bloom, allez à Lesbos

Jazzi dit: à

« allez à Lesbos »

Le Paradis des lesbiennes, Enfer !
Vous devez faire erreur ?

et alii dit: à

Sans parler du fils, au Canada, et de la fille américaine !
si c’est sans parler, n’en parlez pas! moi, j’ai des interlocuteurs et trices;mon amie m’a tout à l’heure porter une fleur de son jardin, d’un bleu intense et profond ; elle doit faire des photos du mur où elles grimpent ; j’attends avec impatience son retour

et alii dit: à

je ne fais pas erreur , mais vous pouvez aller en enfer:Rodin a fait les portes

et alii dit: à

La Porte de l’Enfer est un groupe de sculpture monumentale (6,35 m x 4 m) du sculpteur français Auguste Rodin, qui constitua tout au long de sa vie son plus important travail et d’où furent extraites pendant plus de 30 ans ses plus fameuses sculptures individuelles dont le célèbre Penseur.

Jazzi dit: à

Dans l’attente de votre amie et pour calmer votre impatience, et alii, vous ne voudriez pas nous résumer succinctement votre filiation pour qu’on s’y retrouve. En commençant par votre père et mère naturels et les variations suivantes ?
Merci d’avance !

et alii dit: à

Divino Inferno raconte l’histoire insoupçonnée de La Porte de l’Enfer, un des plus énigmatiques chefs-d’œuvre de l’Histoire de l’art, matrice de toute l’œuvre du sculpteur Auguste Rodin. Bruno Aveillan a réalisé ce film avec son regard d’artiste plasticien. Il explore avec l’écrivain Zoé Balthus tous les secrets de création du monument tout en peignant le portrait d’un Rodin visionnaire. Le duo s’est entouré de danseurs et d’artistes contemporains tel Mircea Cantor, afin de mettre au jour un film poétique et sensoriel où se mêlent arts plastiques, danse et littérature, proposant ainsi une lecture inédite du travail d’un des plus grands sculpteurs de tous les temps.

Paul Edel dit: à

Varina, Zulma Carraud a correspondu pendant 30 ans avec Balzac, 30 ans !!!! Amitié rare ,mêlée, bien sûr, chez Balzac par une envie de coucher avec elle. Pas question, elle aime son mari. Mais tout au long de cette amitié tendre, Les Carraud ont reçu Balzac ; il aimait leur foyer Il voulait aussi monter avec les Carraud une affaire de librairie.
C’est à Zulma que Balzac dédie « la maison Nucingen » car il apprécie son intelligence critique , sa tendresse, ses lettres admirables de lucidité sur lui,.. .C’est chez les Carraud, à Angoulême qu’il a écrit les dernières page de « Louis Lambert », et à la Frapesle, près d’Issoudun, chez les Carraud qu’il a commencé « César Birotteau ». C’est aussi là qu’il a écrit ce petit chef d’œuvre « La grenadière », où il exprime si bien un échec amoureux féminin analysé avec délicatesse en prenant le parti de la femme… tout ça rédigé entre deux parties de billard avec le mari de Zulma.. Je recommande à tous ceux qui le peuvent de lire cette correspondance unique car Zulma ne ménage pas Balzac dans ses critiques avec des argumetns qui restent juste aujourd’hui encore… Ce n’est pas par hasard qu’il a situé de nombreuses scènes des » Illusions perdues » à Angoulême.C’est à Limoges, qu’il a placé « La Rabouilleuse » (pour moi son meilleur roman) là où résidait la sœur de Zulma. Il s’est emparé du prénom du frère de Zulma, Silas, pour un personnage de « La muse du département ».. Chez les Carraud, Balzac est chez lui choyé, soigné, distrait, fêté, habilement mis en boîte sur des projets financiers déments, dans cette Poudrerie, à Angoulême. Il confie tout à Zulma, ses cobats, ses perplexités,n ses récits de vyage, ses espérances. C’est la grande confidente. la rude franchise de Zulma pour dire ce qu’elle pense de ses textes et des mauvais passages tunnels mal écrits est un vrai bonheur à lire ; sur le plan politique, avec une grande hpnneteté elle lui reproche d’être inféodée aux carlistes, tout ça pour les beaux yeux de la marquise de Castries qui le fait souffrir avec ses manœuvres de séductrice .Mais le désespoir et la colère de balzac devant les refus alambiqués de madame de Castries de coucher avec lui nous vaut « la duchesse de langeais », autre chef d’œuvre..

Jazzi dit: à

« et les variations suivantes »

Qui aboutissent à vous, sans remonter à l’Ancien Testament, SVP !

et alii dit: à

jazzi, je vous ai donné une bonne adresse pour occuper votre voyeurisme et celui des erdélien-nes;
et merdre

Paul Edel dit: à

Pardon Vanina, pas Varina…

Jazzi dit: à

Passionnant ton été avec Balzac, Paul !
Aura-t-on droit à la suite du feuilleton ?
Quid de Zulma et de madame Hanska…

et alii dit: à

je ne supporte pas les voyeurs en vie privée à la barozzi qui s’imagine qu’avec 2 Z, il mettra le feu à la RDL.P.Edel m’intéresse plus;

et alii dit: à

Nom de Dieu (For God’s Sake!) has slowly given Nom de nom (For Goodness’ sake), which gave Crénom de nom! 🙂

Clopine dit: à

DHH, j’ai mes sandales au pied, mon sac rouge serré sous le bras, le plan de Paris accessible dans la poche du devant, un masque blanc comme un drapeau de reddition dans celle de côté, et trois tickets de métro.

Animée de la même soif que Rimbaud partant pour l’Abyssinie, Livingstone pour le Zambèze ou Peary pour le Pôle Nord, me voici armée pour le quartier Mouffetard. Tremblez, DHH ! Je n’y vais que sur votre parole !

(bon d’accord, je sors. Mais je reviendrai pour le compte-rendu.)

Jazzi dit: à

Prends ton filet à provisions, Clopine !

Ce soir, le feu d’artifice se fera à guichet fermé…

DHH, savez-vous que le dimanche à 18 heures, à l’heure des vêpres, l’UGC-Gobelins projette des films en avant-première ? C’est ainsi que j’ai vu le dernier Ozon…

et alii dit: à

Charles Furne (Paris, 14 décembre 1794–15 juillet 1859) est un éditeur-libraire surtout connu pour sa publication intégrale de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac d’abord en 17 volumes1 illustrés à partir de 1841-1842, dite « du Furne », puis celle en 28 volumes, dite « du Furne corrigé ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Furne

Jazzi dit: à

Clopine, tu devrais aller voir l’Eté 85. Chose que je n’ai pas dite, c’est que ce film est aussi une très belle leçon d’écriture de la douleur…

et alii dit: à

quelqu’un sait-il:je trouve sur wiki en note
Pierre Sipriot, Balzac sans masque : Splendeurs et misères des passions (1799-1850), Paris, éditions Robert Lafont, 1992, 494 p. (ISBN 978-2-221-07017-8 et 2221070178, LCCN 93137884), p. 343-344.
et à SIPRIOTCE N4EST PLUS B alzac mais
Montherlant sans masque Tome I, L’Enfant prodigue, 1982, Robert Laffont
Montherlant sans masque Tome II, Écris avec ton sang, 1990
quelle comédie!

et alii dit: à

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1 Commentaire
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Le Voyage de M. de Balzac à Turin
De Max GENEVE
sur la toile des pôrtraits et des noms (dont Caroline)

DHH dit: à

Autrefois une fille qui se mariait changeait de nom et tout le monde oubliait son nom de naissance .On ne la connaissait plus que sous le nom de son mari et c’est sous ce nom qu’elle existait partout désormais y compris dans sa vie professionnelle si elle en avait une
Dans cette perspective, avec une amie ,lorsque nous étions adolescentes, nous avions jeté l’anathème sur deux noms assez courants dans notre environnement ,qui sonnaient tellement mal à nos oreilles, que nous nous étions juré de ne jamais épouser un garçon qui en aurait porté l’un ou l’autre
C’est l’un de ces deux patronymes qui est le mien aujourd’hui
Il ne faut jamais dire :Fontaine……

DHH dit: à

@jazzi
merci du tuyau
Mais je n’aime e pas beaucoup ce complexe labyrinthique ,ou ,des qu’on se retrouve dans une de ses multiples et minuscules salles on a l’impression qu’on n’echappera pas au Minotaure.
En fait dans le quartier mon cinema c’est l’Escurial

DHH dit: à

@clopine
je crains que vous soyez déçue ;lundi la rue Mouffetard est moins vraie, car beaucoup de commerces de bouche sont fermés
mais j’attends votre compte rendu

et alii dit: à

il n’y a pas si longtemps que j’ai appris-en cours-que le seul nom d’une femme était ce que l’on nommait son nom « de jeune fille » ;au fond, j’en suis ravie: il faut du temps pour s’acclimater à un nom, serait-ce « le sien »;

et alii dit: à

quand j’étais jeune, la plupart des commerçants, à Paris, fermaient le lundi, c’était le jour de piscine
pour moi;

et alii dit: à

il me semble que les garçons s’appellent , ou s’appelaient, entre eux ,par leur patronyme, et les filles par leur prénom

et alii dit: à

ilme semble que chez les Curie, c’est Joliot qui a pris le patronyme de sa femme irène

DHH dit: à

@et alii
ce nom dit « de jeune fille » est le seul qui figure au repertoire des personnes physiques.le nom de mariage n’y figure pas
et c’est ainsi que j’ai ete confondur avec une personne ayant les mêmes noms et prenom de naissance que moi, née le même mois dans le même departement, ce qui a entrainé une certaine similitude de nos numéros de sécurité sociale par lesquels nous sommes identifiés …et que pendant un certain temps je suis passée pour morte à sa place

et alii dit: à

chez le Curie, le nom est devenu Joliot -Curie

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 13 juillet 2020 à 17 h 09 min.

…tout est bon, à faire des strates sociales, la mentalité, de ceux qui espèrent tenir le haut du pavé,…
…ou autres kommandantur, pour se les rouler, par des exemples quelconques,!…

…les hiérarchies, pour faire son lord, son boyard, son bandit de grand chemin, tous honorables en sociétés des connivences,…

…profiter des croyances des gens, pour tirer son épingles du jeux, à profits,…
…évident,!…
…les complicités des lois, pour se faire mettre, au pilori, des imbéciles heureux,…
…bio-vert, et tartes à la crème,!…envoyez,!

Bloom dit: à

DHH, mon consul général préféré (avec le G.Firmin du Volcan), a ajouté le nom japonais de son épouse à son patronyme banalement tourangeau: ça a beaucoup de gueule mais il ne faut pas se gourer sur l’orthographe nippone; ah, les Y & les A…
Il a fait un tabac auprès des grandes dames du théâtre français, autrefois en couple.

et alii dit: à

on dit que « Élément hautement radioactif, le polonium, nommé en l’honneur du pays d’origine de Marie Curie (la Pologne), est aussi 100 fois plus toxique que le cyanure de potassium à masse égale…

gisèle dit: à

@ DHH , me semble-t-il. En France (et ailleurs) une femme mariée peut conserver son « nom de jeune fille » comme patronyme légal; d’ailleurs c’est le seul nom dont elle fait usage pour signer les documents administratifs, en entier ou avec initiales seules. Mais si une femme divorce, son ex-mari peut légalement lui interdire de porter son patronyme ,à lui.
@ zulma Carraud, sa propriété ,située à Frapesle , faubourg d’Issoudun, existe toujours. L’endroit est absolument charmant, une très longue allée bordée de hauts et fins peupliers avec des jardins. Son arrière petit-fils fut l’écrivain philippe Hériat,pseudonyme, qui fut membre de l’Académie Goncourt.

et alii dit: à

on me pardonnera d’avoir pensé au « système périodique » de Primo Levi (avec un i)
 » Dans l’un des chapitres du livre, « Potassium », Levi reprend la même idée :

8 Dans l’édition annotée par lui-même et préfacée par Natalia Ginzburg, l’écrivain rapproche cette p (…)
S’il est vrai qu’il n’y a pas de plus grande douleur que de se souvenir des temps heureux lorsqu’ils appartiennent au passé, il est tout aussi vrai que réévoquer son angoisse lorsqu’on a l’âme sereine, assis à son bureau, est une source de satisfaction profonde…8.

9La lecture attentive du Système périodique révèle pourtant moins la satisfaction que son contraire : la douleur ou tout du moins le désarroi face à l’existence.
https://books.openedition.org/psn/10016?lang=fr

et alii dit: à

le système périodique:
. Le nous de Primo Levi n’est pas le pluriel de « je »24 mais renvoie à tout un ensemble de personnes comprenant le locuteur. Il se double d’un « nous » qui recouvre la notion bien connue de « modestie » mais plus encore il fait intervenir une notion de solidarité : c’est ce « nous de sympathie » (alterné avec le « on ») par lequel le locuteur s’associe à l’interlocuteur et à ce qui lui arrive et qui sert à établir entre eux une véritable solidarité. C’est le cas pour cet atome de carbone, appelé « notre personnage » dont l’itinéraire clôt Le système périodique et qui fait se rejoindre l’itinéraire de Levi auteur, celui de son narrateur et enfin celui du lecteur. Dans cet ouvrage, le « je » se présente au regard du lecteur sous une forme multiple et éclatée comme nous l’avons souligné à travers l’analyse des constructions impersonnelles. Ainsi le « je-Levi », déjà divisé en un « nous », peut apparaître également sous la forme d’un « tu »25. Par ce « tu » on feint de transformer le « je » en personnage en le « mettant à distance », un peu à la manière de Michel Butor dans La modification qui utilisait le vous pour désigner le personnage qui était au centre de son récit. Le lecteur est ainsi directement pris à partie et « invité à s’imaginer à la place » du personnage central. Mais surtout, me semble-t-il, le « je » est divisé et ce dédoublement remet en cause sa complétude26.

27 « Mi capitò casualmente » (p. 81), « mi attardavo a raffigurarmi, remoto cacciatore, un pò cospira (…)
16La figure du narrateur est d’ailleurs multiple. Ainsi apparaissent successivement dans Le système périodique non seulement ces « Levi » qui se succèdent dans le temps mais également un alter ego (comme Lanza dans le récit « Soufre », un personnage narrateur comme l’Alchimiste dans « Plomb », ou un autre narrateur dont on ne sait pas qui il est comme dans « Titane »). Mais ce « je » apparaît fréquemment livré aux jeux du hasard, il est souvent défaillant, principalement spectateur plutôt qu’acteur et, lorsqu’il agit, il peut se rendre ridicule27.

Le « je » minoré

et alii dit: à

primo Levi
Chacun sait bien que les « bons » éléments, ceux qui existent dans la nature, sur Terre et dans les astres, sont au nombre de quatre-vingt-douze, de l’hydrogène à l’uranium […]. Et bien, leurs noms, lorsqu’on les passe en revue, constituent une mosaïque qui s’étend dans le temps depuis la plus lointaine préhistoire jusqu’à aujourd’hui et où affleurent peut-être toutes les langues et les civilisations de l’Occident : nos mystérieux ancêtres indo-européens, l’Egypte ancienne, le grec des Grecs, le grec des hellénistes, l’arabe des alchimistes, les orgueils nationalistes du siècle dernier, jusqu’à l’internationalisme suspect de ce second après-guerre41 « 

Marc Court dit: à

j’ai l’impression que l’on n’utilise que les romans de la comédie Humaine, passant sous silence les douze romans fantastico-scottiens qui précédent. Clotilde de Lusignan, Annette et le Criminel, etc.
Pour ce qui est de Z Marcas, on doit l’anecdote à Gozlan,qui aurait accompagné Balzac dans les rues parisiennes à l’époque fort tordues. Il y serait tombé en arrêt devant une enseigne marquée Z Marcas, disant qu’il tenait là le titre de son prochain roman. Quoique Leon Gozlan soit Marseillais et journaliste, l’anecdote est jolie, peut-être trop. D’autant qu’il me semble qu’elle est posthume.
Noms qui existent, mais aussi noms symboliques: Madame de Beauséant et son aristocratie de boudoir. Peut-être tient-il cela de papa Balssa, fièrement retitré de Balzac.
Sur Théophile de Viau, il faudrait peut-être aller voir dans Frederic Lachèvre avant de répandre des bruits qui pourraient être peu fondés. On trouvera divers noms, dont Des Barreaux, mais me semble-t-il pas celui-là.
au demeurant, Guez de Balzac mérite mieux, lui qui avait choisi la Charente à l’opposé de Paris, ce qui faisait que ces lettres étaient d’autant plus attendues, et qu’elles demeurent un document de premier ordre sur les sensibilités de pensées du début XVIIeme siècle.
une petite vengeance bibliographique demeure Les aventures du Grand Balzac, ou, sous couvert de raconter très librement la vie de Guez, le Bibliophile Jacob s’en prend en fait à Honoré.
Lépante, c’est Don Juan d’Autriche, mais en aucun cas la Ligue.
MC

Janssen J-J dit: à

elle m’avait donné une fleur bleue
https://www.youtube.com/watch?v=C1ZL5AxmK_A
Ada Smaniotto ?… ou l’ardeur de San Antonio. Compter les occurrences : du travail, fallait y penser. La pensée difficile de Thierry Balzacq, peut-être plus utile à la littérature d’aujourd’hui, qui sait ? (Théories de la sécurité).

Brinqueballe dit: à

quand j’étais jeune, la plupart des commerçants, à Paris, fermaient le lundi, c’était le jour de piscine
pour moi;

Etait-ce aussi le jour de Marguerite Lacan et ses amis psys étalii?
Piscine et puis Séminaire du Père Jacques?
Ou bien était-ce le contraire, Séminaire, puis l’eau du psy de la Tourette?

Janssen J-J dit: à

@ oui MC, « Guez de Balzac mérite mieux, lui qui avait choisi la Charente à l’opposé de Paris ». Mais, en réalité, il n’avait pas vraiment « choisi ».
… le lycée GdB d’Angoulême qui porte son nom offre toujours de beaux restes architecturaux, et une bonne qualité d’enseignement général. Un lien possible, le cas échéant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_Guez-de-Balzac

renato dit: à

« En France (et ailleurs) une femme mariée peut conserver son « nom de jeune fille » comme patronyme légal… »

En Italie la femme mariée garde son nom de jeune fille. La législation sur le droit de la famille prévoit que l’épouse conserve son nom de naissance et que le nom de famille du mari n’est mentionné dans aucun document officiel d’identification : carte d’identité, permis de conduire, passeport.

et alii dit: à

tout le monde n’a pas été fasciné par les « psys » brinqueballe; voyez ceux et celles qui s’offrent comme tels pour vous comprendre, s’intéresser à vous si c’est votre question; je n’en suis pas capable et ne ferai aucun effort mais pour trouver un mot humiliant qui vous remette à votre place (sans vouloir reprendre le nouveau titre de O.Sacks
qui ,n’est pas français, et donc pas dans vos cordes

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

tout le monde n’a pas été fasciné par les « psys » brinqueballe;

Mais en ce qui vous concerne ici, oui, étalii, psy c’est super oui, non?

Patrice Charoulet dit: à

RABUTINEMENT

Mon écrivain favori est La Fontaine. Juste avant Molière. Un peu après ceux-là, je place Mme de Sévigné, le cardinal de Retz et Bussy-Rabutin.
Mme de Sévigné, fille de Celse de Rabutin, s’appelait avant son mariage Marie Rabutin-Chantal. Son cousin, connu maintenant sous le nom de Bussy-Rabutin, s’appelait Roger de Rabutin.
J’ai rappelé cela, avant d’en venir à mon (petit!) sujet. Je trouve , en lisant la correspondance de Mme de Sévigné (trois tomes en Pléiade), l’adverbe « rabutinement » ! Elle dit avoir refusé quelque chose au cardinal qu’elle n’appelle pas ainsi, mais
« le coadjuteur » (on sait pourquoi), avoir refusé « rabutinement ».
Est-ce « à ma façon , moi qui suis Marie de Rabutin » ? Est-ce
« à la façon de mon père, Celse de Rabutin » ? Est-ce «  à la façon de mon cousin, Roger de Rabutin » ? J’hésite à me prononcer. J’incline à opter pour la troisième hypothèse.
En effet, le père Bouhours, successeur de Vaugelas, oracle de la langue classique , (cf . « écrire comme Bouhours » (La Bruyère) ), avait pour modèle…Bussy-Rabutin ! Bouhours aurait volontiers pensé « écrire comme Roger de Rabutin », au sens de « à la perfection, avec toutes les grâces ».

Cela dit, cet adverbe est surprenant. Imagine -t-on,, à l’époque moderne , Gide écrire « J’ai refusé gidement », ou ,de nos jours, Pierre Assouline écrire «  J’ai refusé assoulinement » ?

et alii dit: à

je n’ai lu que des critiques sur le dernier Sacks , un auteur que j’aime , aussi parce qu’il avait des goûts personnels, des curiosités , qu’il était savant et restait plein d’empathie pour ses « personnages » ,ses clients, outre qu’il était musicien;

« Le syndrome de Gilles de la Tourette est-il héréditaire ? »
« Qu’il parle de natation, des musées londoniens, de ses dissections de seiches, qu’il décrive des cas neurologiques ou aborde des sujets aussi variés que la vie extra-terrestre, les fougères et autres plantes de Park Avenue, c’est toujours avec le même précieux mélange d’érudition, de sensibilité et d’humour qu’il dépeint, explique ou théorise. »
https://www.babelio.com/livres/Sacks-Chaque-chose-a-sa-place/1221183
critique aussi sur libé

et alii dit: à

possible que les psys français soient la question de christiane, l’instit, ce n’est pas la mienne; christiane non plus ;
bonsoir

gisèle dit: à

@ Bloom ,DHH .Une histoire de nom ; c’est l’histoire de l’une de nos amies, mariée depuis fort longtemps avec un homme charmant, mariage apparemment idyllique…Or, Monsieur pris subitement par le démon de midi,demande le divorce , l’obtient, et obtient que son ex-moitié ne porte plus son nom. Ladite moitié avait une profession très en vue et était très honorablement connue; c’est ainsi qu’un beau jour,les habitants de la ville découvrirent, éberlués,le nom nouveau et étrange de cette boutique chic et de sa propriétaire : elle était d’origine russe, et elle porta avec grande élégance et beaucoup de conviction son nom de jeune fille; le mari remarié et sa nouvelle épouse en firent les frais, ils finirent par quitter la ville. L’histoire ne s’arrête pas là: les 4 enfants du couple,dont 3 garçons,écoeurés par ce qu’ils considéraient comme une offense, demandèrent et obtinrent de porter le patronyme -russe- de leur mère,ce qui est légalement possible à condition que la fratrie soit d’accord.

et alii dit: à

c’est en ECOSSE QUE J’AI VU DE SPLENDIDES fougères avec des libellules irisées voletant au dessus!
bonsoir,je m’éloigne de l’ordi

bouguereau dit: à

qui ,n’est pas français, et donc pas dans vos cordes

sapré kabloom..ton consul a chourave chez les chtis ..ceux qui parlent langlonormand..cette gr!t tradition pour les couples daccoler leur 2 blazes de consanguin alcooliques de consul..ainsi les noms d’établissements..il y en eu un fort connu entre les 2 guerres qui s’est aplé labit hanlair..je nsuis pas sûr de la 2éme orthographes..c’était un bistro des années 30..des procés hont été intentés..msieu lsous préfet n’avait pas non plus le bras hassez long

bouguereau dit: à

bonsoir,je m’éloigne de l’ordi

..faudrait un pitboul

bouguereau dit: à

demandèrent et obtinrent de porter le patronyme -russe- de leur mère,ce qui est légalement possible à condition que la fratrie soit d’accord.

sapré keupu..tu dvrais t’éloigner des consuls

bouguereau dit: à

Lorsque le noir devint une couleur

hum..le folklore russe..pas pour rien a quil y a tant plu..ou les phameuses henluminures gothiques.. »sur fond de nuit »..ça a un nom qui me fuit..ce n’a plus été une couleur avec newton..comme l’abandon depuis que lassçouline regarde trop de porno..zukerbèregue documente havec date et heure -lui-

bouguereau dit: à

l’anecdote est jolie, peut-être trop

elle me parait au contraire tout a fait plausible..toi meusieu courte tu dois havoir l’age d’avoir joué ‘au téléphone’ mino..ça me rappelle hune facile mais bien trouvé dun comique radio..commandant 1000 lite de’fuelle’ à une négociante agacée à la fin qu’il ne dise pas ‘fioul’..et lui de la placer : de répondre.. »pour bunuel vous ne dites pas bougnoul »..un nom c’est un fatomme hévidemment..manque 2 dates pour faire une hestoire sur une pierre bien droite

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