de Pierre Assouline

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La République des livres
Balzac, nom de noms !

Balzac, nom de noms !

Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins pour lui-même (originalité, singularité, sonorité etc) que pour sa résonance dans l’histoire, les traits de la personnalité ou les actes de celui qu’il désigne dans l’instant et plus tard évoquera dans l’éventualité d’une profonde et durable réminiscence dans l’inconscient du lecteur. Il en va tout autrement chez le lecteur professionnel et plus encore, chez l’écrivain. Celui-ci s’interdit toute désinvolture dans l’invention ou le choix des patronymes car il sait à quel point ils sont chargés de signes, de codes, de référents, de citations. Pendant le temps de la préparation, et pire encore en cours d’écriture, il peut buter pendant des mois sur un nom qui ne colle pas avec l’évolution de son personnage et peiner à lui en substituer un autre.

Une passionnante thèse, riche et fouillée mais sans en rajouter, vient de paraître qui y est consacrée à travers l’œuvre d’un des plus grands fabricants de noms du roman français au XIXème siècle : Poétique balzacienne des noms de personnages (530 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Son auteure Ada Smaniotto lui a donné un sous-titre si éloquent et si juste qu’il sert de fil rouge à sa démonstration : « Faire concurrence à l’état civil ». La formule est de Balzac, naturellement (avant-propos de la Comédie humaine, 1842), lequel tient à ses yeux « une place charnière » dans l’onomastique littéraire, sujet moins mineur qu’il n’y parait (Flaubert aussi lui accordait une telle importance). Les noms revêtent une telle importance dans son œuvre qu’elle y voit même « l’un des mythes fondateurs du roman balzacien ». Un souci patronymique qui tourne parfois à l’obsession, comme si le nom propre conférait une puissance occulte aux personnages (après Georges Bataille dans le Bleu du ciel, Roland Barthes avait réservé toute une partie de son essai S/Z, consacré à la nouvelle de Balzac Sarrasine, à l’étude du nom de Ernest-Jean Sarrasine).

« Entrer dans la fabrique des noms de Balzac, c’est entrer dans sa fabrique de la fiction »

Dans cette histoire, il est recommandé de commencer par le début : le chant IX de l’Odyssée où Ulysse répond au cyclope : « Mon nom est Personne ». Homère révèle ainsi la puissance d’existence du nom propre. Se nommer permet à un personnage de pure fiction d’exister au même titre qu’une personne réelle. C’est d’abord par ce biais que l’illusion opère. Le nom dote le personnage du poids du réel. Le choix des noms reflète son époque ; c’est même ce qui peut dater un livre, sans que cela produise nécessairement un effet négatif. D’ailleurs Balzac ne s’interdit pas à l’occasion de trouver des noms dans d’autres livres, donc des patronymes déjà utilisés par la littérature, chez Mérimée par exemple (Paquita, Valdès, Herrera) chez Sterne dont il admirait la théorie des noms développée dans Vie et opinions de Tristram Shandy, (il lui rend nommément hommage dans le Curé de Tours en lui attribuant la paternité du « système de cognomologie ») ou encore chez Rabelais dont il importa le Ferragus directement de Pantagruel.

Dans le monde de Balzac, en un temps où la noblesse n’est plus qu’un souvenir, on se signale aristocrate à la société avant tout par son nom, généralement orné d’une particule indiquant une origine géographique et l’enracinement dans une terre ou un ancien fief. D’où sa valeur sociale car la famille y est si puissante qu’elle incarne une classe. Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même. Dans cet esprit, une autre catégorie de personnages de la Comédie humaine partage ce trait avec les aristocrates : les Corses. Le seul énoncé de noms comme les Piombo ou les Porto opère déjà dans l’inconscient du lecteur comme un synonyme de vendetta.

S’agissant des aristocrates, Balzac a beaucoup puisé, comme de juste, dans l’Armorial des familles nobles de France, l’Almanach royal, l’Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris et dans différents Bottins. Rien de tel pour créer un effet de réel. Car contrairement à une idée reçue, et à l’opposé de nombre de romanciers du XXème siècle, Balzac n’emploie que de vrais noms propres, inscrits dans le réel et non dans son imaginaire, qu’il s’agisse de désigner des personnages qui existent ou ont vraiment existé ou d’autres purement fictifs. Peu importe qu’il les ai connus ou même croisés : seul compte le fait que chaque nom qui vient sous sa plume ait déjà été porté. Ce qui s’accorde avec sa passion du détail vrai. Un certain nombre vient de la simple lecture des journaux, des articles aux petites annonces, pour ne rien dire de celle des enseignes de boutiques dont les noms sont relevés au hasard de ses déambulations parisiennes : le cas de Marcas trouvé dans l’ex-rue de Bouloi, de Matifat rue du Coq-Saint-Honoré.

Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste dont la Comédie humaine est en son temps la plus éclatante démonstration. Ada Smaniotto a d’ailleurs retrouvé la lettre d’un lecteur surpris puis outré de retrouver son nom, dont il s’estime naturellement propriétaire, dans le Journal des débats en lisant Modeste Mignon en feuilleton. Balzac lui répond mais n’en démord pas :

« Tous les noms sont dans la nature sociale ».

Pas question de créer un précédent en accédant à sa demande de rectification. Balzac puise donc dans la vie mais il n’en est pas moins un inventeur à ses heures car il n’hésite pas si nécessaire à torturer ou juste bousculer les noms par des variantes, se livrant ainsi à une véritable néologie onomastique. Il est d’ailleurs épastrouillant d’observer l’évolution de la critique balzacienne à ce sujet, et notamment la focalisation sur les clefs derrière les noms lorsque la recherche du modèle et l’explication biographique reprenaient le dessus (ah ! les fameuses notes savantes de la Pléiade en fin de volume…). Des chercheurs, Bombert et Escola, qui ont travaillé sur la question spécifique des clefs, assurent qu’il faut en attendre moins d’explication que de complication…

Mais comme le souligne à raison Ada Smaniotto, un tel travail exigerait une telle érudition qu’il serait sans fin et incertaine ; il doit beaucoup au hasard des rencontres et à la sérendipité de la recherche ; elle-même a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans la Peau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).

Parfois le romancier se contente de reprendre des noms d’ouvriers qui travaillaient à son domicile pendant qu’il écrivait (ainsi pour Pierrette). Ou d’adresser un clin d’œil crypté à Madame Hanska lorsqu’il en est séparé en nommant M. de Wierzchownia un personnage de la Recherche de l’absolu (nom tiré de celui des terres appartenant à l’épistolière et son mari en Pologne). Ou encore de disséminer tant Honoré que Balzac sous une forme à peu près anagrammatique un peu partout dans les quelques 90 livres constituant le cycle romanesque. En annexe, des tableaux chiffrés apportent de précieuses et étonnantes informations. Ils inventorient les occurrences. En concentré…

Le prénom le plus utilisé par Balzac ? Lucien (2489 fois dans 11 romans) suivi par Calyste (812 fois dans un seul roman), Philippe (597 fois dans 9 romans), Corentin (551 fois dans 4 romans), Popinot (510 fois dans 17 romans), Caroline (509 fois dans 9 romans), Esther (477 fois dans 7 romans), Eugène (454 fois dans 9 romans), Adolphe (449 fois dans 11 romans).

Quant aux noms de famille… : Birotteau (780 fois dans 7 romans), Hulot (671 fois dans 5 romans), Lousteau (644 fois dans 12 romans), Nucingen (626 fois dans 36 romans), Bixiou (625 fois dans 18 romans), Rastignac (623 fois dans 25 romans), Camusot (550 fois dans 12 romans), Cibot (547 fois dans 4 romans), Schmucke (532 fois dans 4 romans), Grandet (524 fois dans 4 romans), Crevel (492 fois dans 3 romans) etc

En fait, cette œuvre-monde que demeure la Comédie humaine apparait sous cet angle particulier comme une formidable conservatoire de noms. L’auteure emploie d’ailleurs l’expression de « musée onomastique », ce qui est bien trouvé et concerne tant les noms que les prénoms. 1842 noms de personnages dans l’ensemble de la Comédie humaine dont 381 hapax ! Quand un nom revient d’un livre à l’autre, c’est une manière de créer un lien généalogique entre eux, tel Mortsauf qui passe des Contes drolatiques au Lys dans la vallée.

La recherche d’Ada Smaniotto fourmille d’exemples si surprenants que, pour un peu, elle nous persuaderait des vertus talismaniques des noms – à tout le moins chez Balzac (Baudelaire disait que chez lui, même les portières avait du génie…). Comme si c’était vraiment la pierre de touche de son réalisme et, partant, de toute sa poétique. Il était d’autant plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue puisque Proust ira jusqu’à la pasticher en mettant entre les lèvres moqueuses de la duchesse de Guermantes dans Sodome et Gomorrhe une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties. Mais c’est en hommage et en raillerie qu’un Bernanos en reprendra plusieurs dans ses propres romans. Ce qui fait conclure Ada Smaniotto :

« Si les romanciers qui viennent après lui puisent des noms dans la Comédie humaine- qu’ils commentent la pratique onomastique balzacienne ou qu’ils la contestent parfois-, c’est bien sans doute que Balzac a triomphé dans sa concurrence à l’état-civil, en devenant en somme l’état-civil du roman »

(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 377 Réponses pour Balzac, nom de noms !

DHH dit: à

Si je me présentais aujourd’hui sous mon nom de naissance, on risquerait de me confondre avec une personne qui a eu ces jours ci une certaine notorieté et dont je porterais même prénom et même nom

renato dit: à

Le noir de pêche : le plus beau des noirs — selon Joseph Morisot.

bouguereau dit: à

hugo dit que son gros nez à balzac est resté dans l’plâtre des mouleurs de masque..on appelle ça une ‘contredépouille’..hugo aurait pu finasser la dessus..et traiter hanska de vieille salope..mais y s’est défilé ton héro meussieu courte

bouguereau dit: à

Mais le désespoir et la colère de balzac devant les refus alambiqués de madame de Castries de coucher avec lui nous vaut « la duchesse de langeais », autre chef d’œuvre..

caisse que t’essaies de passer en contrebande polo..que toi tu baises a couille rabatu et qutas pas ltemps..ou que térezoune te fait nobel en tles mettant dans la bouche?..un douanier lecteur -veut- savoir

Bloom dit: à

@Gisèle
Il y a quelque chose de balzacien dans cette revanche venue du froid… Scènes de la vie de province. Na Zdorovie!

bouguereau dit: à

Entre admiration et rejet, l’ambition déçue de Rodin s’est heurtée à des critiques d’une rare violence parmi lesquelles, sans nul doute, celle d’Henri Rochefort s’est inscrite au fer rouge dans l’âme du sculpteur. Du reste, nous revient en mémoire, le très beau buste que Rodin fit de lui.
« Emettre la prétention de faire exprimer à Balzac, dans les contorsions des lèvres et les retroussées des narines, les quarante volumes qu’il a mis au monde, c’est pousser un peu loin le spiritisme. Jamais, on n’a eu l’idée d’extraire ainsi la cervelle d’un homme et de la lui appliquer sur la figure. Que Rodin nous donne simplement le nez de Balzac, la bouche de Balzac, le front de Balzac avec la structure de sa tête puissante, et nos yeux, dans cette traduction, distingueront le génie de Balzac. Mais pour l’amour de l’art, que le sculpteur nous épargne ses commentaires ! » Se récrie-t-il dans Les Précieux ridicules (L’Intransigeant, 19 mai 1898, reproduit dans Le Style moderne, 1898)

entre le dytirambe et la défonce il n’y a quelquefois pas une feuille de cigarette..comme le bien et le mal..ils procèdent bien du même..hors la colonne débit..crédit

Pablo75 dit: à

« Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser.  »

Pas les lecteurs de « Don Quijote », livre où les noms propres sont souvent des clés pour passer des messages interdits – à commencer par le surnom du héros (voir su ce thème Dominique Aubier), héros dont on ne connaît pas très bien le vrai nom: Alonso Quijano? Alonso Quijada? Alonso Quejana? Alonso Quesada? Comme tant d’autres choses dans ce monument d’ambiguïté qu’est « Don Quichotte », même cela n’est pas sûr.

bouguereau dit: à

..estrait du lien à cricri..

bouguereau dit: à

Comme tant d’autres choses dans ce monument d’ambiguïté qu’est « Don Quichotte », même cela n’est pas sûr

sapré afrenchézado..souvent il doit se mettre une main a l’entrejambe (quil a basse msieu drihihon)..et même ça..ça n’est pas certain

bouguereau dit: à

« sinon une bouteille de 51 rien ne tient bon » qu’il dit jicé..dailleurs..haprés..souvent je sais pus comment jmappelle

Pablo75 dit: à

Balzac est un sanguin. Primaire. Autant que vous le sachiez.
rose dit:

N’importe quoi. Si tu connaissais l’astrologie tu ne dirais pas cela. C’est un Terrien (lent, avec une volonté de fer, bon vivant) mais avec beaucoup de cérébralité (sa planète dominante est Mercure) et de sensibilité, voire d’hypersensibilité (Neptune et Cancer sont aussi dominants chez lui).

Et comme tant de gens célèbres, avec une importante maison 10 – mais ça c’est une autre histoire…

et alii dit: à

il parait que les enfants se revent volontiers les enfants d’autres parents , de parents célèbres :alors les changements de nom pour des enfants est une façon d’exaucer ce voeu;
n’ayant jamais eu ce voeu personnellement , j’ai « fait  » selon la « loi commune de mon temps

vedo dit: à

Renato, la législation espagnole me paraît encore plus flexible, et plus riche puisqu’on garde les noms des deux parents. Pour les prénoms, jusqu’en 1990 au moins, cela me paraît plus rigide. Cette année-là, « Paul » n’était pas admis. Pour éviter « Pablo » (déjà…, ce devait être dans les astres, :-)), il a fallu utiliser « Pau » (comme Casals), puis quelques années plus tard, trafiquer le passeport.

Pablo75 dit: à

[Sur Poésie / Gallimard]…une belle collection mais mal reliée. Les pages se détachent trop facilement.
christiane dit:

Ça c’était il y a 30-40 ans. Maintenant ils tiennent bien, même quand ils sont gros (j’ai en ce moment sur mon bureau « La machine du monde et autres poèmes » de Carlos Drummond de Andrade, qui a presque 500 pages, et il est souple et solide á la fois).

Pablo75 dit: à

Pour les prénoms, jusqu’en 1990 au moins, cela me paraît plus rigide. Cette année-là, « Paul » n’était pas admis. Pour éviter « Pablo » […] il a fallu utiliser « Pau » (comme Casals)
vedo dit:

C’était où ça? Dans un bled paumé de l’Espagne qui n’applique pas les lois (depuis quand des parents français ne peuvent pas nommer leur gosse né à l’étranger avec un prénom français)? Mon fils, né en 1985, a un prénom français et j’ai pu l’inscrire dans le Consulat espagnol, en tant qu’espagnol, sans aucun problème.

Ou c’est encore (plus probablement) l’une de tes inventions pou te rendre intéressant? Et pourquoi Pau alors qu’il y a Pol et même Polo? Ça sent le mensonge nul, encore une fois…

vedo dit: à

Prévisible fantasme de celui qui préfère foncer comme un taureau sans avoir l’information. Ce fut un consulat espagnol dans un pays très en vue, et avec beaucoup d’insistance. Et « Pau » peut être trafiqué en rajoutant un « l ».

Pablo75 dit: à

Ce fut un consulat espagnol dans un pays très en vue, et avec beaucoup d’insistance.
vedo dit:

Je ne te crois pas. Cela aurait été impossible dans le Consulat d’Espagne à Paris. Et les lois sont les mêmes partout.

Tu devrais revenir à tes mensonges d’avant, bien plus drôles, comme quand tu nous as raconté que tu avais dû quitter l’île de Panarea par hélicoptère pour arriver à l’heure à un rendez-vous.

rose dit: à

Balzac était sujet aux maux de tête, aux étourdissements et vertiges. D’après le Docteur Nacquart, ces maux de tête seraient la conséquence d’une inflammation de l’arachnoïde (enveloppe du cerveau). « C’est à la fois nerveux et sanguin », lui écrit-il en novembre 1843

N’importe quoi, rose.
Pas tant que ça.

vedo dit: à

Le taureau préfère ses fantasmes à la réalité. Je n’ai jamais rien écrit ici qui ne fût rigoureusement exact, et après l’histoire du Stromboli, qui m’avait été demandé par Rose, j’ai en effet fermé ce volet. (Il est vrai que mon empreinte carbone, preuve à l’appui, n’a pas été très bonne).

gisèle dit: à

Bloom : juste de quoi en faire une nouvelle « scène de la vie ordinaire ». Ce qui en fit , sur les lieux, un vrai coup de foudre , les principaux protagonistes avaient bien caché leur Aventure et du jour au lendemain la boutique avait changé d’enseigne et de nom. L’abandonnée au nom russe mais parfaitement francophone usa ,alors,du charme slave, sans en abuser …sans bavardages ni commérages,et sa boutique devint chiquissime et incontournable; l’ex mari essuya des plaisanteries peu amènes et partit avec sa nouvelle tourterelle. So on ? La dame « russe » est toujours notre amie,sans jamais évoquer le mauvais coucheur mal inspiré…

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Passou,

Encore une fois cette thèse ressemble a un feu d’artifice.
Artifice au sens de détourner de la réalité .
L’akademie de Paris, est-elle a ce point virussée, pour réduire l’état civil à de l’onomastique ?
Quand je lis cette présentation :

 « l’avant-propos » de la comédie humaine, balzac affirme sa volonté de « faire concurrence à l’état civil ». cette formule souligne l’ambition de balzac : afin de rendre compte de la totalité du réel, il construit un univers peuplé d’êtres fictifs et dresse, face à la réalité enregistrée par l’état civil, une autre réalité, enregistrée elle par la comédie humaine. mais cette « concurrence » littéraire avec l’état civil passe avant tout par la volonté balzacienne de s’arroger le pouvoir suprême de l’état civil – celui de nommer.  »

De quoi cette pitrerie est-elle le nom ?

Balzac a concurrencé l’état civil, au sens du biographe, Passou. Vous êtes impardonnable…

Pablo75 dit: à

Balzac était sujet aux maux de tête, aux étourdissements et vertiges. D’après le Docteur Nacquart, ces maux de tête seraient la conséquence d’une inflammation de l’arachnoïde (enveloppe du cerveau). « C’est à la fois nerveux et sanguin », lui écrit-il en novembre 1843
rose dit:

C’est une blague? C’est sur un diagnostic physique d’il y a 177 ans que tu te bases pour dire que Balzac était psychologique un « sanguin »?

Marie Sasseur dit: à

# »Les gestes barrières ne sont pas une option. N’hésitez pas à porter un masque en toute situation, surtout si vous n’êtes pas sûr de pouvoir garder 1 mètre de distance avec ceux qui vous entourent. C’est par le civisme de chacun que nous préserverons la santé de tous !  »

Ce pauvre Veran et son mètre étalon…

Si le toquard qui vous colle en postillonnant est à 1.10m le geste barrière est de le toiser… 😁

Pablo75 dit: à

Le taureau préfère ses fantasmes à la réalité.
vedo dit:

Tu es donc du signe du Taureau?

rose dit: à

Pablo75
http://larepubliquedeslivres.com/

Je blague rarement. Je suis moins sûre pour primaire. L’était peut-être secondaire.

Je ne vois pas les raisons de douter d’un diagnostic de 177 ans.

Pablo75 dit: à

Je n’ai jamais rien écrit ici qui ne fût rigoureusement exact.
vedo dit:

D’un menteur pathologique, d’un mythomane professionnel, on ne va pas attendre qu’il dise le contraire…

vedo dit: à

Ce n’est plus drôle, laissons tomber. C’est l’été et après tout, je m’adressais à Renato. Renato, est-ce que vous aimez le sentier des roches–pas trop loing de chez vous? (Vous devez connaître)

Marie Sasseur dit: à

« En 1832, dans Le curé de Tours, Balzac augmente la série de ses sciences favorites : à la physiognomonie, à la phrénologie, mais aussi aux plus personnelles vestignomonie et élégantologie, s’ajoute la cognomologie. Si la conformation externe du visage ou crâne conditionne les instincts et facultés, la forme graphique et phonique du nom propre déterminerait le caractère de l’individu qu’il désigne. Le paradigme indiciaire mis en place par les sciences de Lavater et Gall s’étend donc dans La comédie humaine aux noms propres. La cognomologie, discipline désignée par un néologisme et précurseur de l’onomastique, participe de l’observation méthodique du réel et plus précisément des personnages. La mobilisation simultanée dans certains portraits d’indices physiques et onomastiques sert alors des desseins narratifs, esthétiques et épistémologiques. »
Smaniotto, thésarde du jargonnage.
A l’état civil: enfantée par le mammouth.

Marie Sasseur dit: à

@Balzac était sujet aux maux de tête, aux étourdissements et vertiges.

C’est à cause du café…

Marie Sasseur dit: à

Voilà qui pourrait intéresser vos fidèles, Passou, ceux qui ne bloguent pas ici, sans leurs excitants.

LA QUESTION POSEE

L’absorption de cinq substances, découvertes depuis environ deux siècles et introduites dans l’économie humaine, a pris depuis quelques années des développements si excessifs, que les sociétés modernes peuvent s’en trouver modifiées d’une manière inappréciable.

https://fr.wikisource.org/wiki/Trait%C3%A9_des_excitants_modernes

Marie Sasseur dit: à

13/07/2020, 21h23
Ce soir, à la télé française, le Maestro italien est à l’honneur.

https://youtu.be/RKuJ9CGMA18

Bonne soirée, bon 14 juillet.

Pablo75 dit: à

Je ne vois pas les raisons de douter d’un diagnostic de 177 ans.
rose dit: à

Sans commentaires…

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu dois lire cette correspondance..Après 1839,n les lettres entre Zulma et Balzac s’espacent . Mort de madame de Berny, Balzac devenu célèbre n’a plus le temps ni de se rendre à Nohant-en-Graçay où Zulma s’est refugiée, chez son frère Silas Touranginni ni le temps, de correspondre avec sa tendre amie. Il dépense énormément, il est couvert de dettes, la comtesse Visconti lui prête de l’argent, de mauvaises rumeurs courent sur lui qui effraient Zulma ,des rumeurs qui affirment qu’il n’écrit pas ses romans mais possède des nègres- puis en 1843 Honoré rejoint Madame Hanska à Saint-Pétersbourg. Une des dernières lettres de Balzac est envoyée de Russie en novembre 1849, longue et grande lettre superbe d’un homme usé, épuisé. Il sait qu’il est près de la mort. Il écrit:« J’ai vu éclater ici une terrible maladie de cœur, préparée par mes quinze ans de travaux forcés et voilà huit mois que je suis entre, les mains d’un docteur qui, en pleine Ukraine, se trouve être un grand médecin(..)
Ces mots :Frapesle, madame Caraud, etc. ont réveillé tous les souvenirs avec tant d’intensité que, quoique tout travail, même celui d’une lettre à écrire, ,me soit interdit, j’ai voulu vous dire comment et pourquoi je n’ai pu écrire que quelques lettres d’affaires depuis février dernier, afin que vous ne croyiez pas que les vrais amis s’en vont et que vous sachiez que je n’ai jamais cessé de penser à vous, de vous aimer, de parler même ici de vous.
Comme la vie est autre vue du haut de cinquante ans ! Et que souvent nous sommes loin de nos espérances ! Vous souvenez vous de Frapesle, quand j’y endormais madame Desgres ! J’ai endormi, je crois, bien du monde depuis ! mais que de choses et que d’illusions jetées par-dessus bord, depuis ! » etc etc..
Quand il lui adresse cette longue lettre presque ultime Zulma Carraud était à la fois bénévolement médecin de campagne et maîtresse d’école.

Bloom dit: à

Pas grand fan des biographies,leur préférant de beaucoup les portraits, j’avoue mon admiration pour les travaux de Zweig sur Magellan (lu d’une traite) et Fouché. Quelqu’un a-t-il lu son Balzac?

et alii dit: à

àJ.D rillon
il y a bien des peintres,comme Magritte, qui prennent des pommes pour muses et pour modèles,et quand je dis « muses »

Jazzi dit: à

Merci, Paul. Mais là, je croule sous les lectures sacrées !

Oui, Bloom, j’ai lu récemment son « Trois maîtres : Balzac, Dickens, Dostoïevski », qu’il considérait, arguments à l’appuie comme les trois plus grands romanciers du 19e siècle. Et j’en ai été épaté ! Lui qu’on disait généralement léger… J’ai lu aussi son Marie-Antoinette.
Certes, les portraits sont plus séduisants, mais les biographies sont utiles aussi, ne serait-ce que pour rectifier lesdits… portraits !

Phil dit: à

Balzac de Zweig, dear Bloom, agréable récit atemberaubend (à couper le souffle, pour les snobs) comme la plupart de ses livres destinés à être hollywoodisés avant l’heure, si la vulgarité des producteurs ne l’avait pas amené à rembarquer sur le Normandie, first class, back to zi old iourope civilised. l’on y retrouve le syndrome qu’il voulut coller à sa Marie-Antoinette, que la glèbe produit le génie et pas l’inverse. L’Autrichienne écervelée se trouve éclairée la veille de perdre la tête, en considérant son malheur. have a nice evening with a mangue saint émilion.

Jazzi dit: à

J’aime aussi les divers mémoires, journaux et correspondances… où l’on attend la parole des auteurs dans toute leur intimité.
Je m’étonne que toi et Paul Edel, abhorrateurs de toute forme d’auto fictions, en soyez également friands !

l’ombelle des talus dit: à

La mort de Nick Tosches avait été annoncée ici par la publication au Monde d’un article de Garnier.
Celle de Marc Zermati, que je viens d’apprendre (oui, la lecture du Monde m’indiffère), n’a pas reçu cette distinction. Et pourtant.
C’est encore Garnier qui s’y est collé : https://next.liberation.fr/culture/2020/06/14/mort-de-marc-zermati-parrain-du-punk_1791204
(Et toujours une référence à Dylan ..,)
Sinon, la bise à Ed. On peut parfaitement s’ennuyer à la lecture de Giono et en justifier.

Jazzi dit: à

entend…

Jazzi dit: à

Bel hommage à Marc Zermati par Philippe Garnier, l’Ombelle !

vedo dit: à

Il y a aussi le livre de Ernst Robert Curtius.

et alii dit: à

Mais c’est dans un roman, en 1822, que Balzac invente le nom modernité promis à un bel avenir : « […] les constructions mesquines de la modernité » (PR : I, 948) – une unique occurrence dans La Comédie humaine (XI,

et alii dit: à

: « les Scènes de la vie privée et publique des animaux, » publiées par Hetzel et
illustrées par Grandville au début des années 1840.
MAIS c’est qu’on a un âne de Balzac
surtout Pierre-Jules Hetzel, éditeur en plein essor dans les années 1840-
1842 puisqu’il organise la mise sous contrat de Balzac pour La Comédie humaine.
Participent à cette entreprise P.-J. Stahl (pseudonyme d’auteur de Pierre-Jules Hetzel,

et alii dit: à

suite « animaux »:
Ainsi, le récit-cadre par exemple renvoie constamment au
statut de l’auteur et à sa légitimité :
Quelques-uns de ces Animaux qui veulent se rendre compte de tout, qui fouillent partout,
qui trouvent tout mal, ne pouvant nier que Monseigneur le Renard soit rédacteur en chef, se
demandent par qui il a été nommé ;
Eh ! mon Dieu, que vous importe, pourvu qu’il l’ait été ? On se nomme soi-même, et on
n’en est pas moins nommé pour cela
24.
Le paradigme révolutionnaire, si cher à Stahl dans le récit-cadre, montre bien chez
lui le souci constant de renverser les autorités, les auctorités même, de mettre en cage les
23 P. J. Stahl, « Dernier chapitre », p. 213. 24 P. J. Stahl , « Encore une révolution », p. 120.
10
écrivains pour prendre leur place. La prise de pouvoir des animaux sur les humains
renvoie de manière fantasmée au renversement des hiérarchies auteur-éditeur. Pour
parler de la révolution animalière, Stahl précise : « C’est d’une révolution littéraire qu’il
s’agit
25 ».
3. Dans ce contexte de rêve d’une totale emprise de l’éditeur sur ses auteurs, de
renversement des hiérarchies, on peut maintenant apprécier combien la relation BalzacHetzel est évidemment nodale dans les Scènes de la vie privée et publique des animaux. Si Stahl
est l’archi auteur, Balzac pourrait bien être le supraauteur.
Au premier abord, les Scènes de la vie privée et publique des animaux apparaissent comme
un ouvrage dédié à Balzac peut-être parce que le premier, il a su mettre en scène des
hommes animalisés. Les articles de Stahl/ Hetzel abondent en références à Balzac. Le
titre de la première scène, « Histoire d’un lièvre, sa vie privée, publique et politique, à la
ville et à la campagne » renvoie évidemment de manière explicite aux études de moeurs.
Ailleurs, dans « Les Aventures d’un papillon », Stahl fait lire à une jeune demoiselle la
Physiologie du mariage. Dans le second prologue, il met en scène sa complicité avec Balzac
en réutilisant les animaux créés par ce dernier dans le premier volume : Léo, Brisquet,
http://balzac.cerilac.univ-paris-diderot.fr/wa_files/Bestiaire-Lyon-Caen-Therenty.pdf

et alii dit: à

la correction:
hetzel corrige Balzac:
D’abord
masqué sous la plume de Stahl, il réécrit certains articles de Balzac comme en témoigne
la correspondance. Ainsi dans cette lettre d’Hetzel sur le Lion de Balzac, on remarque
comment Hetzel tente de dissimuler qui a changé le texte.
Ma foi, mon cher Balzac, je viens de relire le Lion. Je l’ai fait lire à dix personnes, tout le
monde l’a trouvé très bien, et je suis de l’avis de tout le monde.
Dites moi maintenant que vous le préfériez tel qu’il était sorti de votre cerveau, je le
trouverai très juste et très naturel, je le trouverai peut-être vrai par dessus le marché. Mais pour
le trou qu’il doit boucher, je l’aime mieux revu corrigé et selon vous abîmé. Il vient d’être
corrigé encore un peu. Reverrez-vous une épreuve, le signerez-vous ? Je ne veux pas que vous
fassiez rien qui puisse vous être désagréable. Ainsi je vous en prie ne vous gênez pas.
Ce qu’il fallait faire, c’était de garder le plus possible en changeant le moins possible et cela a
été fait. Il n’y pas deux lignes qui ne soient de vous. Si l’article a changé, c’est de dénouement
seulement et à peu de frais
26.
La réponse de Balzac montre qu’en 1841 il semble croire encore à l’existence de
Stahl ou plus vraisemblablement il accepte de feindre de le croire :
Mon cher Hetzel
Tout ce que vous ferez pour cet article du Lion sera bien fait. J’ai la plus grande confiance
dans M. Stahl et il ne fallait pas m’écrire quatre pages de précautions oratoires. Seulement
envoyez-moi l’épreuve quand tout sera arrangé, que j’y mette la dernière façon, afin que M.
Stahl ne prenne pas plus de peine qu’il ne faut
27.
La revendication d’autorité de Hetzel apparaît également dans sa tentative d’écrire
25 Ibid., p. 111. 26 Lettre de Pierre-Jules Hetzel à Balzac (12 septembre 1841), Cor., IV, 305. 27 Lettre de Balzac à Pierre-Jules Hetzel (12 septembre 1841), ibid., 307.
11
une suite ou plutôt une analepse aux Peines de cœur d’une chatte anglaise sous le titre Les
Peines de cœur d’une chatte française. Cet article souhaite raconter le début de la vie de
Brisquet, le chat-héros de Balzac. Une note revendique le désir de corriger en quelque
même lien

Marc Court dit: à

Rose, dans une collection médicale financée par je ne sais plus que laboratoire, il y a un Balzac qui apporte des lumières récentes, en partie psychanalytiques, sur le cas de Balzac. Notez que je ne mets pas en cause qu’un diagnostic de 177 ans puisse être encore pertinent!
Bien à vous.
MC

rose dit: à

Notez que je ne mets pas en cause qu’un diagnostic de 177 ans puisse être encore pertinent!
Merci Marc Court

rose dit: à

Comme la vie est autre vue du haut de cinquante ans ! Et que souvent nous sommes loin de nos espérances ! Vous souvenez vous de Frapesle, quand j’y endormais madame Desgres ! J’ai endormi, je crois, bien du monde depuis ! mais que de choses et que d’illusions jetées par-dessus bord, depuis ! »

Paul

Les illusions perdues en trois tomes les déboires de Lucien de Rupembré qui déchoît d’espérances en espérances, toutes vaines. Le provincial qui monte à Paris grisé par ses miroitements gracieux et la désillusion d’un monde artificiel et fermé si ce n’est snob.

rose dit: à

Bloom dit: à
Pas grand fan des biographies,leur préférant de beaucoup les portraits, j’avoue mon admiration pour les travaux de Zweig sur Magellan (lu d’une traite) et Fouché. Quelqu’un a-t-il lu son Balzac?

Booom
Non, las.

Mais fascination totale pour son Magellan in Cahiers rouges de chez Grasset.
L’idée lui en est venue en faisant une croisière transatlantique « confortable ». Il a alors rendu hommage aux navigateurs/explorateurs.

Bloom
Avez-vous été touché par le premier naufrage à Puerto Santa Cruz ? Et les survivants qui rentrent à pieds vers les Caravelles qui attendent plus haut sur la côte.

Bloom
Je ne regarde plus mouettes et goélands de la même manière depuis que ces grands oiseaux de mer -je l’ai lu chez Zweig- attaquent les yeux des marins tombés à l’eau de leur barque dans le passage du Cap Horn.

Bloom
Et vous ?

rose dit: à

Vu M1x et les ferrailleurs de Claude Sautet.

Couple magnifique Piccoli Romy Schneider quoique son statut de péripapétitienne la fasse être outrancièrement peinturlurée.
Elle s’attache doucement au flic mutique.
Cela ne l’empêchera pas de trahir son régulier et la bande de potes, ferrailleurs d’occupation.
Ils sont fort sp1thiques jusqu’à ce qu’ils se mettent en tête d3 devenir riches.
Ce sera la foirade complète, l’échec de tous les pronostics, l’annulation de toutes les ambitions.

Romy retournera au trottoir, alors que son truc c’est les châteaux.
Piccoli assassinera le commissaire qui décidément abuse.
Puis il se flingue puisqu’il rate tout ce qu’il entreprend et surtout pck il a usé et abusé d’elle et trahi son pote d’adolescence. Salement.

D’après Piccoli dans Les cahiers du cinéma « le plus grand film de Claude Sautet ».

Sous-titre
Où comment être un salopard, et traître, ne mène à rien.

rose dit: à

Max

(Max.mon amour)

rose dit: à

Revu pour la troisième fois Elephant man de David Lynch.
L’avant dernière était en projection au ciné-club que j’animais où l’intérêt des enf1nts m’avait questionnée.
Un des plus grands films que je connaisse sur l’égalité entre êtres humains. Un film sur la tolérance et l’humilité et le faisons fi des apparences puisque c’est derrière la carapace qu’est l’homme et la tendreté de son coeur, la vivacité de son esprit, l’étendue de sa culture, son amour pour Shakespeare.
Touchée par le rôle généreux joué par la théâtreuse.
Et puis par lui John Merrick si longtemps maltraité. Si longtemps. Si longtemps.

rose dit: à

christiane

Merci.
Le fer blanc.
Les anciennes gamelles
Les popotes
Les casseroles attachées pour faire un charivari.

Bcp de bruit clinquant.

rose dit: à

Revu la Strada pour la n’ième fois.
Le génie de Fellini.
Vu pour la première fois le triporteur avec la moto antique qui traîne la roulotte.
Noté qu’il assassine Rosa avant Gelsomina.
Qu’elle dit « a mal Le Fou » avant que de décrocher et retomber dans un état d’innocence. Bcp pensé à la démence sénile où il y a décrochage aussi.

Quel est le village où Gelsom8na s’arrête (et meurt) ?
Lorsque Zamparo se couche sur la plage, me demande s’il accède à la conscience.
Oui.
Il pleure.

rose dit: à

Clopine

Ce n’est pas que je ne vous réponds pas concernant votre texte. Et encore moins que je m’en fous.
Quelque chose me dérange : je ne sais comment le traiter (dans mon lien perso avec votre texte). Je vais y arriver.
Êtes-vous encore à Paris ?

JiCé..... dit: à

Mardi 14 juillet 2020, 5h53

Réjouissons nous !
Tout craque dans cet hexagone déchiré, sauf cette illusion républicaine fantasmée au fil des siècles : la Prise de la Bastille.
Vaste couillonnade hilarante …
Ne gâchons pas notre plaisir. Rions franchement de cette époque enjolivée par les vainqueurs populaires d’une faiblesse royale, bien coupable !
Gaudeamus !

bouguereau dit: à

pereat tristitia
pereant osores
pereat diabolus
quivis antiburschius
atque irrisores

bouguereau dit: à

Lorsque Zamparo

un peu de grappa ça va
trop tue le polo

bouguereau dit: à

la troisième fois Elephant man de David Lynch

gros nanar larmoyant..même sting dans dune n’a pu me le faire oublier

bouguereau dit: à

Je ne regarde plus mouettes et goélands de la même manière depuis que ces grands oiseaux de mer -je l’ai lu chez Zweig- attaquent les yeux des marins tombés à l’eau de leur barque dans le passage du Cap Horn

tous les ptis minos qui ont traversé seul la place du minck avec un casse dalle le savent havant d’apprende à lire

bouguereau dit: à

..lalbatroçe rendrait presque sympathique platon..et c’est du boulot

bouguereau dit: à

..lallbatroçe rendrait presque sympathique platon..et c’est du boulot

bouguereau dit: à

lassçouline et ses string de caractères fautifs..frais mieux dremette la date et l’heure ce contempteur du populo

bouguereau dit: à

Sans commentaires…

les çilences de pédro pèse plus quune pile de tortillas qu’il dirait cherfilou

bouguereau dit: à

Sinon, la bise à Ed. On peut parfaitement s’ennuyer à la lecture de Giono et en justifier

c’est quand même plus facile havec dylan..sinon une grosse claque sur ses fesses

Clopine dit: à

Bonjour, Rose

Mon texte n’est pas fini : ne vous embêtez donc pas, je le proposerai à une éventuelle publication dès que je l’aurai étoffé, complété, et débroussaillé. Tel qu’il est, on m’encourage à y voir un exercice à la fois salvateur et pas complètement raté, dirons-nous. C’est donc bien un travail non seulement thérapeutique mais aussi littéraire, et c’est ce dont j’ai besoin pour continuer, sans plus me poser de questions.

Oui, je suis encore à Paris, et pour un bon bout de temps encore ; j’ai hier suivi les conseils de DHH, et suis allée découvrir « son » quartier Mouffetard…

Oh, bien sûr, l’arrivée en métro m’a fait quelque peu grincer des dents : on passe par cette station intitulée « quai de la Rapée », qui m’a renvoyée illico aux faibles perspectives d’avenir épanoui qui s’ouvrent devant moi. Vous me direz que le jeu qui consiste à attribuer à sa situation personnelle les noms des stations de métro parisien est amusant, certes : mais il y faut une légèreté qu’aujourd’hui, entre la station « filles du Calvaire », ou celle des « martyrs de la Résistance », je n’éprouve que difficilement !

Je suis pourtant allée voir la signification de cette « Rapée » qui, si on la munissait d’un accent circonflexe, pourrait qualifier la vie qui m’attend. En réalité, ce n’est pas une « ironie du sort » qui m’était adressée, cyniquement : c’est à un simple commissaire, possesseur d’un hôtel particulier au dix-huitième siècle, que l’on doit cette appellation.

En tout cas, il était dit que ma balade « dhhiènne » allait être placée sous le signe des interpellations hasardeuses . Car je suis entrée dans le quartier de notre erdélienne par la rue Poliveau…

La « salope de pauvresse » que je suis s’est bien entendu sentie tout de suite appelée à parcourir ses souvenirs cinématographiques : j’ai cherché à me souvenir, à toute vitesse, du numéro de la maison où Gabin hurle l’adresse de Jambier-de Funès : « Jambier, « ? » rue Poliveau ! »

C’était d’autant plus tentant que moi aussi, pour me secouer et éviter les brûlures avivées par la solitude, je traverse Paris…

Bon, je n’ai pas retrouvé le numéro : 27 ? 38 ? J’ai dû attendre mon retour, et l’accès à mon ordinateur, pour retrouver le chiffre lancé dans cette si terrible scène de la mort du cochon (encore un signe ? Serais-je cette confiture, que l’on donne au cochon, ahahah ?)

C’est le « 45 », mais wikipédia nous apprend que la scène fut tournée, en réalité, au « 13 » de la rue Poliveau : sans doute Autant-Lara n’a-t-il pas voulu d’un numéro chargé de significations hasardeuses, et a choisi la scansion quadruple du « quarante-cinq » pour charpenter la réplique…

Et je suis entrée dans ce quartier, enserré lui aussi de larges boulevards et de ce « Jardin des Plantes » – à l’ombre des arbres verts des allées et du souvenir de Buffon, lieu illustrant la quintessence des Lumières. Comment ne pas être sensible à ce rêve de raison, de savoirs et de mesures du monde sensible qui se déploie là, dans une ampleur toute française ?

Mais je crois que ce qui attache Dhh à ce quartier parisien, outre le fait qu’on nous affirme qu’il est historiquement le plus vieux, l' »authentique », et que les bizarres tracés de ses rues le font paraître semblable aux petites villes de province, c’est sa taille, si humaine.

J’ai cependant été déçue par la rue Mouffetard : il s’en faut de peu, et on peut craindre pour l’avenir, qu’elle ne devienne aussi artificielle et touristique que les venelles du Mont-Saint-Michel.

Et je n’étais pas assez forte, ni assez débarrassée des quelques petits démons personnels qui, comme ceux qu’Anatole France place sur le corps endormi de Paphnuce, me grimpent en ce moment dessus, pour affronter la place de la Contrescarpe.

Il y faisait trop beau, les gens qui s’y arrêtaient étaient trop insouciants, les langues agiles qui léchaient les glaces en cornet étaient bien trop roses- et il me semblait que c’étaient toutes les jeunes filles de la terre qui dévoilaient ainsi, impudiques, leurs plaisirs goûteux, et aucune brusquerie, aucune douleur, ne pouvaient affleurer ici.

Je n’étais définitivement pas au diapason.

J’ai reculé, suis allée jeter un oeil au Panthéon, j’ai décidé que ce quartier « latin » était surtout français, et suis rentrée, le moral en berne, et les pieds fatigués.

Mais cependant je persisterai. Rien de tel que des balades parisiennes pour mettre de côté l’amertume des « histoires de cul » : et Paris vaut bien une fesse !!!

Clopine dit: à

ici, bien sûr :

« https://youtu.be/4Cmqz11qUYg »

bouguereau dit: à

L’Autrichienne écervelée se trouve éclairée la veille de perdre la tête, en considérant son malheur

yaurait qules tarlouzes qu’auraient toujours au front dla lumière havec zweig..today une pensée pour elle et tous les hétéros cherfilou..même la synagaogue doit mettre un jnou en terre à stindnis..neuf trois oblige!

bouguereau dit: à

« filles du Calvaire »

« il ne reste plus à l’auteur qu’à choisir entre la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix.
c’est fait »

bouguereau dit: à

Smaniotto, thésarde du jargonnage.
A l’état civil: enfantée par le mammouth.

havec tèrezoune ça pandouille plus qu’à la potence..si j’étais pédro j’irai lui pécho un gros bout de foi et de graisse pour mes messes négro..

rose dit: à

« quai de la Rapée », qui m’a renvoyée illico aux faibles perspectives d’avenir épanoui qui s’ouvrent devant moi. Vous me direz que le jeu qui consiste […]

Clopine

J’m +++ ( évitons le « j’adore »).
La femme rompue au quai de la Rapée.
Qu’allez-vous nous inventer encore ?

Je ne gais pas m’embêter ; je dois trouver comment.

rose dit: à

L’Autrichienne écervelée se trouve éclairée la veille de perdre la tête, en considérant son malheur

Ça c’était plus que bon aussi : jubilatoire.
À la veille de mourir où c’est que tu vas perdre la tête, lumière, tu comprends tout.

B dit: à

Graphomanes de tous les pays, unissez vous!

rose dit: à

Clopine

Vous êtes sardonique avec délice.

l’ombelle des talus dit: à

bouguereau dit: à
Sinon, la bise à Ed. On peut parfaitement s’ennuyer à la lecture de Giono et en justifier
c’est quand même plus facile havec dylan..sinon une grosse claque sur ses fesses

Nom de Dieu ! Les Dictators sévissaient bien avant 89 et le Nobel bien tardif de Dylan.

rose dit: à

bouguereau

Élephant man un gros nabar larmoyant 🙄😷

Alexia Neuhoff dit: à

(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)

Ce M. Bison était tout indiqué pour tirer le portrait d’un taureau.
Bonne Fet Nat à Janssen et bouguereau !

rose dit: à

Clopine

Et vous usez de la litote

mais il y faut une légèreté qu’aujourd’hui, entre la station « filles du Calvaire », ou celle des « martyrs de la Résistance », je n’éprouve que difficilement
😅🤣😂

La femme rompue
Quai de la rapée
Les filles du calvaire
Les martyres de la résistance

La Défense
Mon Parnasse : bienvenu.
Le sacré coeur

Belle ville Paris, ach gross malheur)

Strasbourg Saint Denis Montjoie.

Vous nous régalez…

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 14 juillet 2020 à 7 h 59 min.

…la comédie des calvaires des valeurs, comme aujourd’hui les  » cinéma « ,…et l’histoire pour fables,…

…faut bien vivre,…en amuser de l’argent, et des conditions imbriquées des gens,…
…rouler, rouler, la politique, la bio,…
…comme les ouvriers, et autres, couvert d’or,…pour se croire,…divins,…
…mortels,…tout n’est, que vanité et illusions,…la proie pour l’ombre,!…
…même les écritures,?!…
…les cercueils en pots de chambres…dorés à l’or fin,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 14 juillet 2020 à 8 h 26 min.

…comme, disait l’autre, entre-jambe par autorité,…
…et l’annonce,…
… » comédienne du porno, érudite; cherche acteurs complices, pour vider le trop plein des bourse et des vies,… »
…se présenter pour prestations assumées, à l’essai,!…logés , nourris, baisés,!…
…porter le masque et votre culture,!…
…merci,!…tout plein,…

et alii dit: à

depuis plusieurs années ,lorsque je rencontre une personne qui s’est fait tatouer un prénom, je lui demande ,si les circonstances le permettent, de me raconter;c’est très « étrange »;
il y a aussi les prénoms gravés,sur les arbres, les murs, parce que ce sont les prénoms qui ont la préférence pour ces inscriptions

bouguereau dit: à

et Paris vaut bien une fesse !!!

au 15 aout bonne clopine deal les deux..dici là elle va nous dire combien il avait une toute..mais alors une toute..petite bite

bouguereau dit: à

le portrait d’un taureau

mais avec une petite main boudinée sur un sein trop nourricier qu’il dirait polo en se décollant les papiers qui collent à ses bonbons

renato dit: à

Les Sardes de l’époque nuragique offraient en sacrifice à Cronos les vieux âgés de soixante-dix ans en les jetant d’une falaise après administration d’une une plante neurotoxique dite sardonique, qui a provoque le sourire du même nom — probablement le fenouil d’eau — : ils mouraient en riant.

bouguereau dit: à

…les cercueils en pots de chambres…dorés à l’or fin,…

toutencamion aux chiottes..
note pove louis a payé pour tous les autres

Bloom dit: à

la Prise de la Bastille.

Est-il besoin de rappeler le « 14 juillet » d’Eric Vuillard, nourri au bon grain des archives, qqui donne une vie aux acteurs de l’Histoire en une sorte de pendant littéraire à l’expérimental ‘Culloden’ de Peter Watkins.

Est-il besoin de rappeler le retentissement unique qu’eut l’événéent hors des frontières, notamment chez les poètes anglais, comme Wordsworth ou encore Colerige:

What tho’ through many a groaning age
Was felt thy keen suspicious rage,
Yet Freedom rous’d by fierce Disdain
Has wildly broke thy triple chain,
And like the storm which Earth’s deep entrails hide,
At length has burst its way and spread the ruins wide.[

– The fall of the Bastille, 1789

renato dit: à

qui a provoque > qui provoque — sans A

et alii dit: à

il y a eu un livre sur des graffitis de résistants:
du fort de romainville : je suis très émue par cet ultime témoignage testamentaire de gens qui nous laissent leur nom comme leur intimité
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bouguereau dit: à

ils mouraient en riant

un spasme rénateau..ceux quon bossé dans des morgues ont tous mis un clope entre les léves des macabs..bawon samdi te salutante

Marie Sasseur dit: à

@ « elle-même ( Smaniotto) a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans laPeau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).

Smaniotto a du se tromper de topoguide.
Le Taillefer est plutôt visible du lac d’Annecy.

Balzac lui-même semble s’être égaré dans le relief…

« Le lac du Bourget est une vaste coupe de montagnes tout ébréchée où brille, à sept ou huit cents pieds au-dessus de la Méditerranée, une goutte d’eau bleue comme ne l’est aucune eau dans le monde. Vu du haut de la Dent-du-Chat, ce lac est là comme une turquoise égarée. Cette jolie goutte d’eau a neuf lieues de contour, et dans certains endroits près de cinq cents pieds de profondeur. Être là dans une barque au milieu de cette nappe par un beau ciel, n’entendre que le bruit des rames, ne voir à l’horizon que des montagnes nuageuses, admirer les neiges étincelantes de la Maurienne française, passer tour à tour des blocs de granit vêtus de velours par des fougères ou par des arbustes nains, à de riantes collines ; d’un côté le désert de l’autre une riche nature ; un pauvre assistant au dîner d’un riche ; ces harmonies et ces discordances composent un spectacle où tout est grand, où tout est petit. L’aspect des montagnes change les conditions de l’optique et de la perspective : un sapin de cent pieds vous semble un roseau, de larges vallées vous apparaissent étroites autant que des sentiers. Ce lac est le seul où l’on puisse faire une confidence de cœur à cœur. On y pense et on y aime. En aucun endroit vous ne rencontreriez une plus belle entente entre l’eau, le ciel, les montagnes et la terre. « 

et alii dit: à

ce matin, une infirmière, originaire d’Algérie,-dont je connais mais ne sais pas écrire le prénom – me fait remarquer qu’il n’y aura pas de défilé :juste des hommages aux soignants;je sais que dans les institutions, les soignants s’appellent tous par leurs prénoms, et sont appelés par leur prénom par les « soignés » (mais on dit le docteur***)

Marie Sasseur dit: à

@ »Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même »

« Comme si » ?

Mais comme si quoi d’autre, Passou ?

N’aviez- vous pas concurrencé vous-même
l’État Civil, Passou, encore dernierement, en suggerant que le révolutionnaire Vincent LINDON n’honorait pas son nom.

Marie Sasseur dit: à

Balzac était un contre-révolutionnaire.

J’aurais bien aimé voir cette idée développée sur ce blog.

renato dit: à

Le fenouil d’eau en fr. œnanthe safranée

bouguereau dit: à

balzac a hassez été une hicone des marxiss léniniss pour une lette de cachet térezoune

bouguereau dit: à

Le fenouil d’eau en fr. œnanthe safranée

le risorius de santorini est le crève coeur darrageur de cadave..pense qu’il avait pas dnom fleuri qu’il existait déjà

Clopine dit: à

Marie Sasseur, le côté « contre révolutionnaire » de Balzac dépend de ce que vous mettez sous le vocable « révolution ».

Mais cependant : au dix-neuvième siècle, la majorité des idéologies s’est constituée à partir de l’événement historique « révolution française ». De plus, le dix-neuvième siècle fut marqué par toutes les pensées « sociales », de Marx à Proudhon, qui ont débouché par la suite sur l’apparition de mouvements sociaux « révolutionnaires ».

Or, rien dans l’oeuvre de Balzac ne montre un quelconque engouement, voire une quelconque réflexion, voire même un début d’approche, de ces visions politiques qui ont infusé pourtant tout le siècle. Balzac s’attache avant tout à décrire l’aristocratie et la bourgeoisie de son temps, auxquelles, à mon sens, il s’identifie ; il est tout, sauf « naturaliste » comme a pu l’être Zola, qui, lui, était parfaitement renseigné sur les mouvements ouvriers (Lantier dans Germinal).

Les convictions monarchistes de Balzac, ses convictions religieuses, le mettent de facto dans le camp des contre-révolutionnaires.

Mais cependant, si Hugo le classe parmi les « écrivains révolutionnaires », ce n’est pas à cause des convictions du bonhomme, mais de ses tentatives littéraires.

Et nous voici donc face à, une fois de plus, cette question de la séparation de l’oeuvre et de l’homme. Question oiseuse, à mon sens, parce qu’en réalité, la personne qui tranche n’est pas l’homme dans sa vie, ou le créateur dans son oeuvre, mais bien celui qui reçoit l’oeuvre des mains de l’homme. Et c’est au lecteur de Balzac (comme au spectateur de Polanski, comme au public de Koons) de déterminer si telle ou telle oeuvre peut provoquer, chez lui, une « révolution ». Le reste est juste du tortillement impuissant, mais bon, ceci est une opinion, et ne saurait être asséné façon poing sur la table, n’est-ce pas !

J’espère juste permettre des rebondissements sur le thème qui vous intéresse, ô Si Sèche Sasseur…

Marie Sasseur dit: à

La question de l’aristocratie chez Balzac par Chia-Ping 

« Parmi les clés de compréhension de « La comédie humaine », celle de la noblesse peut être formulée de la façon suivante : comment la société peut-elle fonctionner sans aristocratie ? Les ravages de la Révolution française et la décadence de la noblesse de l’Ancien Régime sont un fait, le système des trois « ordres » sociaux a été bouleversé ; quelle va être la destinée de la noblese dans le nouveau monde moderne ? Où peut-on trouver des substituts de l’ancienne aristocratie ? Pour essayer de répondre à ces questions, Balzac se tourne vers l’ancienne noblesse et tente de trouver des solutions pour que les jeunes nobles se réinvestissent dans leurs tâches tarditionnelles. Mais ces solutions sont complexes ou inefficaces et cette jeunesse épicurienne n’est pas à la hauteur. L’autre solution consiste à élaborer une nouvelle noblesse, celle de l’Empire. Mais ce second type de solution se révèle lui aussi inefficace et le roman balzacien évolue au fil du temps vers une sorte de pessimisme social. »

Thèse soutenue en 2008 à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (autre partenaire) .

http://www.theses.fr/2008AIX10043

et alii dit: à

on comprendra que je me devais de mettre à cause du prénom Lucien un lien avec des réflexions de LUCIEN
Israël de Strasbourg et que « la peau de chagrin » a été la dernière lecture de Freud

Marie Sasseur dit: à

@« la peau de chagrin » a été la dernière lecture de Freud

Lecture phallique, Dr Lecter.

bouguereau dit: à

Thèse soutenue en 2008 à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (autre partenaire)

papa mammouth..manman mastodonte..(et tata hippopotame qui leur fourre la chandelle)

Marie Sasseur dit: à

Histoire de renoncule.

« Tout est remis en cause par Giovanni Appendino (Université du Piémont).

Dès le VIIIème siècle avant JC., Homère parle d’un rire sardonique et beaucoup d’auteurs antiques incriminent les Sardes.

 

Les Sardes étaient un peuple d’Asie mineure. Sarde était la capitale du royaume de Lydie de richesse proverbiale, sur la rivière Pactole où roulaient des paillettes d’or sur des sables aurifères.

Cresus, roi de Lydie, attirait les intellectuels, Esope, Solon (qui devant l’opulence disait « ne dis personne heureux avant sa fin »). Pour la petite histoire, Cresus vaincu par Cyrus le Grand qui annexe la Lydie fut condamné au bûcher. Il prononça alors le nom du sage Solon. Cyrus informé de cette évocation épargna Cresus et en fit son ami.

 

Par la suite Sarde est prise par Alexandre le Grand puis devient Romaine en -1333, est détruite par un tremblement de terre en 17, relevée par Tibère, embellie par Hadrien, définitivement ruinée en 1402.

 

Des auteurs de l’antiquité rapportent que les anciens sardes tuaient rituellement leurs vieillards « ayant assez vécu» en les intoxicant avec l’herbe sardonique avant de les battre à mort ou de les pousser du haut d’une falaise »

http://academie.sla.mars.free.fr/memoire28.html

bouguereau dit: à

« la peau de chagrin » a été la dernière lecture de Freud

les aneries ça phinit mal en guénéral qu’elle dit bonne clopine

bouguereau dit: à

térezoune se sent une vocation a lassistance de fin dvie…hurkurkukurkurk quil frait son cherfilou

et alii dit: à

eh, un 14 JUILLET? C’est un jour où on danse!;il y a les fameux bals des pompiers,des vrais pompiers;ici, on peut encore danser la sardane:
« La sardane (en catalan Sardana) est une danse traditionnelle catalane où les danseurs en cercle se tiennent par la main, accompagnés par la musique d’un ensemble instrumental appelé cobla. Le terme désigne également la musique qui accompagne la danse.

Patrice Charoulet dit: à

MAJORS DE PROMOTION DE L’ENA

Pour certains, le terme « énarque » est un chiffon rouge. Même pour un bac moins six. Les énarques seraient,à les en croire, les grands coupables de la situation politique française.Parmi les bons élèves, d’autres, comme Zemmour, ont toujours regretté de ne pas y avoir été admis.
On le sait, à l’ENA, il y a un classement de sortie. La liste des majors de promotion de l’ENA est aisément trouvable. Bien des noms ne sont pas connus des Français. Même si tous ont eu de belles carrières dans divers secteurs. Parmi ces majors, on peut notamment signaler :
L’ex-tra-or-di-naire François Bujon de l’Estang, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, et que l’on peut toujours entendre avec ravissement dans l’émission de Philippe Meyer, « Le nouvel esprit public »
Yves Cannac
Raphael Hadas-Lebel
Françoise Chandernagor
Alain Minc
Jean-Marc Sauvé
François Villeroy de Galhau, actuel gouverneur de la banque de France
Emmanuelle Mignon, l’ancienne dircab de N .Sarkozy
Benoît Ribadeau-Dumas, ancien dircab d’Edouard Philippe
Laurent Wauquiez, d’abord reçu premier à l’agreg d’histoire…

Lisant un Pléiade dans un estaminet dieppois, un matin, un type un jour m’aborda , attiré par ce Pléiade. J’appris qu’il avait été prof de fac à Paris, en maths. On a parlé de tout. A un moment, j’avais prononcé, je ne sais pourquoi, le nom « Laurent Wauquiez’ ». Mon interlocuteur me répondit
: « C’est un con ! ». Premier à l’agreg d’histoire, puis major de promotion de l’ENA , un con ? C’est vite dit. Les jurys triés sur le volet n’ont pas été de cet avis. Mais n’importe qui peut juge n’importe qui. peut dire que Wauquiez est un con et qu’Alain Minc est un nul. C’est ainsi. Ou, même, qu’un énarque est un salaud.

et alii dit: à

Le bal des pompiers réunit chaque année, depuis sa naissance à Montmartre dans les années 1930, soldats du feu et grand public pour une soirée placée sous le signe de la fête. En 2020, la crise du coronavirus chamboule tout et prive les Français de cet événement organisé tous les 13 et 14 juillet. En attendant la prochaine édition, une plongée dans un passé pas si lointain s’impose.

Ambiance boîte de nuit
Le bal des pompiers a souvent des allures de club. Une discothèque gratuite, généralement à ciel ouvert et accessible à tous avec un mot d’ordre : danser du début de soirée au petit matin.

et alii dit: à

est-ce que monsieur Castex qui parle catalan, sait danser la sardane?

Vanina dit: à

Vanina
@paul edel

Ravie de votre commentaire. Entre nous soit dit,le sujet de mon dernier travail à la Fac. était justement la correspondance entre Z. et Honoré. J’ai lu tout Balzac
pendant l’hiver et j’ai encore les livres et les carnets de travail. Quelque chose reste toujours de cette « Mystérieuse éxcellence qui survient sur le tard
à couronner nos épreuves et qui est notre dernière épouse » Berryman, maladroitement traduit par V.

Brinqueballe dit: à

le triporteur avec la moto antique qui traîne la roulotte.

Que de calembours cachés là! 😉

Brinqueballe dit: à

est-ce que monsieur Castex qui parle catalan, sait danser la sardane?

Est-ce que monsieur casse dent qui parle latex sait dandiner de la sardine? 😉

DHH dit: à

Alain Minc est le major des majors avec les notesles plus fortes qui aient jamais eté données
Raphael Hadas lebel est le mari de l’historienne mireille hadas lebel et le pere de ses 5 enfants
mais tous ces gens au brio exceptionnel ne sont pas representatifs de l’ENA tout venant.
l’enarque ordinaire n’est pas très cultivé ,c’est un cadre superieur qui officie dans l’administration au lieu d’etre dans une entreprise
et s’il y a un fossé entre les deux ou trois premiers et les suivants dans une promotion il n’iy a pas grande difference de niveau au concours d’entrée entre le 20 eme reçu et le 20 emme collé
L’image que donnent quelques sujets brillants qui auraient ete aussi brillants ailleurs ne doit pas fausser la realité de ce qu’est un enarque en général

et alii dit: à

n’oublions pas Ursule Mirouët:c’est là que l’on découvre que Balzac a été très attentif à Mesmer et à ses théories sur l’influence, mieux que les erdéliens à fixette de nos jours
sur wiki
. Loin de nuire au développement du mouvement magnétique, les rapports de 1784 firent, au contraire, de la publicité au mouvement magnétique. Cet effet fut renforcé par l’opinion contradictoire de Jussieu, et par le fait que la même année, un des plus fidèles disciples de Mesmer, le marquis de Puységur, avait fait de nouvelles découvertes d’un état jusque-là inconnu de la conscience, qu’il appelait « sommeil magnétique ». Ce phénomène suscita une nouvelle attention et, au lieu de trancher la question de l’existence du magnétisme animal, les rapports ont conféré un intérêt supplémentaire au sujet. L’intérêt soutenu pour le magnétisme animal en France se propagea en conséquence à de nombreux autres pays au cours des décennies suivantes et nombre de nouveaux partisans en adoptèrent la cause. La « Société de I’Harmonie » développa ses activités et plusieurs villes en France eurent des sociétés similaires, certaines très prospères, comme à Strasbourg, Chartres, Lyon, Amiens, Narbonne, Malte, Saint-Domingue, etc.

et alii dit: à

pour les maîtres erdéliens des horoscopes:
De l’influence des planètes sur le corps humain, 1766
Mesmer !

DHH dit: à

@clopine
nous referons un tour du quartier ensemble .en frealité je n’y habite pas mais il se trouve a 5 minutes de chez moi et un tropisme permanent me pousse vers saint Medard et tout ce qu’il y a autour

D. dit: à

La dame blonde en bleu clair dans les tribunes, c’est la maman de Macron ?
Je sais pu.

et alii dit: à

 » Prendre Balzac « par le milieu » [6]
[6]
Expression que Gilles Deleuze (voir Dialogues avec Claire…, en quelque sorte, permettra peut-être d’observer de près ce propre de la littérature. »
in
Balzac, une épistémologie en devenir
Boris Lyon-Caen
Dans Poétique 2003/3 (n° 135), pages 289 à 305

rose dit: à

Ô sot Si sèche Sasseur.

Nota bene

Le tortillement impuissant, on n’en rêve pas…

rose dit: à

D. dit: à
La dame blonde en bleu clair dans les tribunes, c’est la maman de Macron ?

Sa grand-mère
Luis T, hors de lui. En état de rage incontrôlable.

Marie Sasseur dit: à

« frealité »

Réalité frelatée

lmd dit: à

…est-il pertinent d’opposer un diagnostic physique d’il y a 177 ans et une analyse astrologique  ?

et alii dit: à

ça va hurler dans la RDL:
« . Le rapprochement entre le monde pensé par le philosophe et le monde représenté par le romancier ne relève pas du reste d’une pure conjecture: il est le fait du jeune Balzac lui-même, qui a ébauché en 1819 une traduction de l’œuvre de Spinoza. Spinoza est le seul philosophe ayant jamais été traduit par Balzac, et ce à une époque où aucune version française de l’Ethique n’était disponible [47]
[47]
Il faudra attendre 1843 pour que soit publiée en France (par…. Gageons qu’une étude des ratures et des commentaires apparaissant en marge de cette traduction [48]
[48]
Ce manuscrit, recueilli dans la collection Lovenjoul, est… pourrait montrer que l’ontologie spinoziste constitue un terreau de la représentation balzacienne de l’immanence.

Marie Sasseur dit: à

Les deux brehaignes hysteriques du blobloblogapassou, la rosse et la brayonne, rivalisent de jalousie devant la vitrine du peepshow.😁

Marie Sasseur dit: à

« Spinoza est le seul philosophe ayant jamais été traduit par Balzac, et ce à une époque où aucune version française de l’Ethique n’était disponible »
Pourquoi hurler, dr Lecter?

Le clan Spinoza est à lire.

et alii dit: à

immanence: ce mot me ramène à ma jeunesse quand mon père disait »justice immanente »!

Chaloux dit: à

Clopine dit: à
Marie Sasseur, le côté « contre révolutionnaire »

Il faudrait déjà se faire une idée claire de la chronologie de l’émergence, de la disponibilité au public, même des élites, des pensées de Proudhon de Marx et d’autres. (Rien à voir avec les années de publication, évidemment). Et se demander si Balzac, mort en 1850, a pu les connaître et ce qu’il aurait pu en comprendre, étant donnés : sa formation initiale, son milieu, ses lectures etc. Rien n’est plus compliqué que l’histoire des idées.

Clopine, vous n’êtes pas plus armée intellectuellement que culturellement pour évoquer ces questions. Abstenez-vous plutôt. Ou travaillez avant de causer. Vos a-peu-près sont on ne peut plus agaçants.

Janssen J-J dit: à

@DHH sur les énarques piqués d’écriture, je signale cette thèse assez originale de science po d’une collègue Anne W., travail que touche-à-tout Passou n’a jamais signalé. Faut dire que la RDL venait juste d’être inventée (2005) et que le p’tit Macr., fiston du p’tit Minc, n’était point encorné.
http://www.theses.fr/2005PA010306
Vaut le coup d’être revisitée, cette thèse…, qu’on devrait pouvoir enrichir un brin, aujourd’hui.

@Alexia : amitiés 14-juillettistes.

Marie Sasseur dit: à

« Le Chef-d’Œuvre inconnu » 

…Une histoire de pied. Lu grâce à Passou.
Qui l’avait chaussé, si on peut dire.

Chaloux dit: à

Pendant le défilé, Macron a un petit air mutin et un rien cochon au passage des légionnaires, comme s’il reconnaissait, tout content, des amis de fraîche date. Sa mémé a dû lui donner quartier libre hier soir.

bouguereau dit: à

sapré térezoune..elle le sent hencore

bouguereau dit: à

la chronologie de l’émergence

et mon con dlarbin dans ses oeuvres connues dlui seul..

Marie Sasseur dit: à

@Vaut le coup d’être revisitée, cette thèse…

Laquelle? celle que Macron proposa aux journaleux du monde libre, ceux susceptibles d’être à la botte de Minc et Cie ?
Et que des Journalistes ( très très rares, a mériter le titre) de ce même journal du soir ont bien vite vue comme un deal de mafieux, vite arrangé dans un couloir sombre…

bouguereau dit: à

« C’est un con ! ». Premier à l’agreg d’histoire

..celui qui na pas vu..même dans une vie brêve que la condition de con est crossover comme dit cherfilou..veut démontrer quelquechose..et je te parle en ami!

Marie Sasseur dit: à

ducon, tu peux toujours courir.
Tu n’en sauras pas plus, sur Passou qui prend son pied, en revisitant Balzac.

Pat V dit: à

Il faut poser ici l’article en entier!

Partage

Qu’est-ce qui rend les grands romantiques français, Chateaubriand, Tocqueville, Stendhal, Baudelaire, Flaubert, et le plus encyclopédique d’entre eux, Balzac, si universellement fascinants aujourd’hui ? Ils ont vu et montré, comme débarquant, étonnés, d’une autre planète, le monde radicalement fantastique dans lequel nous sommes maintenant plongés jusqu’au cou, sans disposer de recul, alors que ces étrangers chargés d’une longue mémoire se montrèrent d’emblée extralucides, luxe qui nous est refusé.

A ce grand jeu de l’anticipation inséparable de la réminiscence, (rien de commun avec la science-fiction), Balzac est imbattable. Dans le nid du Paris de Turgot et de Restif, abîmé par la Révolution, il déniche l’oeuf entier de New York et de Wall Street. Dans une France dérivant d’un Ancien régime qu’il adore, il dévoile, dans toute sa frénésie à prolétariser les esprits, le pouvoir médiatique et publicitaire encore en bouton. Nous pataugeons dans la Querelle de l’art contemporain ? Il décrit, alors même que Delacroix et Corot sont vivants et célèbres, ce qu’il appelle « le suicide de l’Art ». Dans sa nouvelle « Pierre Grassou », il l’explique du dehors, en sociologue : prolifération des artistes, disparition du mécénat exigeant d’Eglise et d’Etat, multiplication d’un public de nouveaux riches ne voyant pas de différence entre un chef-d’oeuvre original et la reproduction d’images en série. Mais dans Le Chef-d’Œuvre inconnu, il entre à l’intérieur de l’invention artistique elle-même, il espionne l’atelier et l’âme du peintre moderne, et il crée le fantastique personnage de Frenhofer, l’artiste génial et fou, dans lequel se consomme et se consume le destin occidental de l’Art.

Avec Frenhofer, « démon » de la peinture imaginé de toutes pièces par Balzac, celui-ci se révèle mieux qu’un historien de l’art, un mythographe aussi puissant que Platon. Glorieux, le vieux Frenhofer doit son immense richesse à son art, dont les cours européennes se sont disputé la production. Héritier critique et possesseur jaloux des secrets de métier de toutes les écoles de peinture depuis la Renaissance, virtuose de la « ligne » florentine et dürerienne comme du « coloris » vénitien et corrégien, il peut se permettre d’humilier cruellement le portraitiste d’Henri IV, le Flamand Porbus, qui lui montre son plus récent tableau. C’est une « Marie l’Egyptienne » offrant ses charmes à un batelier, faute de pouvoir payer autrement son passage de l’autre côté du Nil, où elle veut faire pénitence au désert. A plus forte raison, Frenhofer peut-il donner une leçon de dessin au jeune Nicolas Poussin, qui rêve d’entrer dans l’atelier de Porbus, et qui n’hésite pas, pour plaire à son éventuel patron, à demander à la femme qu’il aime, la belle Gillette, de poser pour Frenhofer. Il a déjà obtenu qu’elle pose pour lui, ce qui a désabusé la jeune femme. Elle lui dit : « Tu ne penses plus à moi, et cependant tu me regardes. » Réplique digne de Dora Maar.

Insatiable Homo eroticus lui aussi, Frenhofer s’est proposé de se dépasser et de dépasser les limites de son art en travaillant depuis dix ans à créer l’image, plus vive que nature, de la femme qu’il a prise au départ pour modèle, une courtisane, la Belle Noiseuse. Regardant Gillette, il la « déshabille » et « devine ses formes les plus secrètes ».

ART DE « LEURRER LES YEUX »

Balzac a donc intimement ancré, chez ses trois peintres, l’art de « leurrer les yeux » dans une hystérie érotique utilitaire, entièrement dénuée de réciprocité et mise au service de l’illusion et de la séduction picturales. Désamarré depuis la Renaissance de la fonction dévotionnelle et liturgique où l’avait maintenu l’Eglise romaine, l’art de peindre n’est déjà plus, dans le XVIIe siècle de Balzac, où le mécénat royal et laïc a succédé à celui du clergé avant de céder la place au marché bourgeois, que la version cérébrale et virile de la prostitution féminine et mercantile. Le ver de la corruption est dans le fruit.

Mais c’est dans le génie subjectif de Frenhofer, et non chez ses deux épigones, que ce principe de mort insinué dans l’Art, peut se montrer « suicidaire ». Impatient de toutes les ruses illusionnistes dont il est passé maître, Frenhofer veut faire dépasser à la peinture le stade servile du trompe-l’oeil, il veut s’emparer des « arcanes » de la Création et créer un portrait de femme nue, aussi réelle et vivante que son modèle. Il veut faire surgir une autre Eve et se substituer à Dieu. Proto-photographe rêvant de créer un duplicata scientifique de son objet érotique, saisi d’une hubris mélancolique qui fait éclater toutes les limites de son art, Frenhofer n’a réussi qu’à se livrer à un iconoclasme de son propre tableau et à se suicider avec son art. Une fois dévoilé à Porbus et Poussin, le tableau « aussi vif que la vie » se révèle pour ce qu’il est devenu : « un amas de couleurs confusément amassées et contenues par une multitude de lignes bizarres, qui forment une muraille de peinture ». Rien.

Le Picasso du XVIIe siècle a fini par créer un dripping de Pollock. Le plus étrange, dans cette affaire, c’est que le mythe prémonitoire de Balzac a certainement frayé son propre passage au réel. Cézanne s’est reconnu dans Frenhofer, Picasso, qui a illustré en 1934 Le Chef-d’Œuvre inconnu, s’était installé en 1937 dans l’hôtel de la rue des Grands-Augustins où Balzac avait situé l’atelier de Frenhofer. Le suicide de Pollock, en 1956, a obéi au destin prévu par le romancier visionnaire.

Marc Fumaroli, écrivain, est membre de l’Académie française

bouguereau dit: à

La dame blonde en bleu clair dans les tribunes, c’est la maman de Macron ?
Je sais pu.

..hon voit bien qut’as pas fait l’éna toi qu’il dirait charoulet mon copin

Chaloux dit: à

« ‘et mon con dlarbin dans ses oeuvres connues dlui seul.. »‘

Ma vieille connasse de bonniche, la bousemolle, n’a jamais entendu parler de l’histoire des idées. Pauvre loque ignare que tu fais, ma vieille bonniche. Tiens t’en à ce que tu peux maîtriser.

bouguereau dit: à

Le plus étrange, dans cette affaire, c’est que le mythe prémonitoire de Balzac

bof..balzac a presque hinventé le cliché..heureux découvreurs! mais ce qui compte chez lui c’est toujours le comment..un maitre en biznèce de toute sorte..il fait le métier des autres..et la dessus hugo peut phumer cfeignant

bouguereau dit: à

chut..maitrise toi mon larbin..

Chaloux dit: à

Bousemolle, ma vieille connasse de bonniche, je me maîtrise parfaitement. Simplement, en bon vieille bouse soralienne de merde que tu es, je te conseille de maîtriser ton ignorance.

Bloom dit: à

« Laurent Wauquiez’ ». Mon interlocuteur me répondit
: « C’est un con ! ». Premier à l’agreg d’histoire, puis major de promotion de l’ENA , un con ?

Enfin chat roulé, cha roule pas rond chez vous – l’agrèg & l’ena ne sont que des rites de passages hyper-codés qui consistent principalement à servir au jury ce qu’il veut qu’on lui serve.
Que ce monsieur ponde des livres d’histoire, no problem, ou des notes diplo, CF etc, mais qu’il ne se mêle pas de politique politicienne, il n’est pas taillé pour. Son positionnement de porte coton des idées du RN a été grande pourvoyeuse de troupe pour larem, où migrèrent les petits bourgeois de droite républicaine gênés par une droite française encore plus fidèle à sa réputation de plus bête du monde.
Autant avoir le courage de tomber le masque & de sauter le pas, à l’instar de l’ancien député de la circonscription Kiev-Australie, créateur des chorégies d’Orange, un vrai dur, mais un politico jusqu’au bout des ongles.
L’excellent Frédric Worms, premier à l’agrèg de philo, fait excellemment ce en quoi il excelle. Mille fois plus utile à la vie de la nation que les bleu-blanc-marron de ce monde.

Marie Sasseur dit: à

#Marc Fumaroli, écrivain, est membre de l’Académie française.

Eh bien, preuve en main, je préfère et de loin,  » une plaque rue des Grands-Augustins », Pierre Assouline, académicien tout ( Gon) court…lol
Un exquis bout de pied nu.

Passou, ne vous tracassez pas, pour les patates, on s’arrangera.

Chaloux dit: à

Macron, pas de public, pas de sifflets. Qui ne voit pas?

Clopine dit: à

Chaloux, vous avez raison pour Balzac, et tort pour mon intervention. Parce que vous oubliez la première phrase « il faut savoir ce qu’on met derrière le mot « révolutionnaire ».

Je veux juste dire qu’aujourd’hui, pour nous, « révolutionnaire » renvoie certes à la révolution française, mais bien entendu à tous les courants d’idées sociales et philosophiques du dix neuvième siècle, et leurs conséquences au vingtième.

Quand Sasseur demande à ce qu’on glose sur le caractère « contre révolutionnaire » de Balzac, il convient donc, à mon sens, de commencer par définir ce qu’on entend par là…

Or, Balzac, monarchiste, décrivant la société de son temps, ne pouvait donc se définir dans des termes qui nous renvoient nous à une histoire que, par définition, il n’a pas vécu.

Bon, vous allez toujours directement au haussement d’épaules, Chaloux. Raisonnements de bourrin que le vôtre, non ?

(et je dis ce que je veux. Je suis une femme rompue, certes, mais c’est bien moins grave, quand on est un roseau, que lorsqu’on est un chêne… Qu’on abat, ahaha)

Marie Sasseur dit: à

#Marc Fumaroli, écrivain, est membre de l’Académie française.

Eh bien, preuve en main, je préfère et de loin, le pied exquis raconté par Passou , académicien.

Marie Sasseur dit: à

Passou, j’en ai ras le bol de la prog désastreuse de votre algorithme.

Chaloux dit: à

Clopine, votre raisonnement est un raisonnement d’illettrée d’apéritifs. Vous voulez toujours avoir raison sur des sujets que vous ne maîtrisez absolument pas. Que vous éprouviez un besoin irrépressible de raconter n’importe quoi vous concerne seule, mais on a bien le droit de vous répondre. Ici, ce n’est pas un public de fermières, de veaux sous la mère, ni de dindons morts tragiquement à coups de bâton.

Chaloux dit: à

Le Balzac de Bardèche est un grand livre. Au péril de ma vie, ai descendu ce matin de son sommet peu praticable, le Balzac et son monde de Félicien Marceau.

Le futur décapité va causer. J’espère que ce jour-là on n’interdira pas le public.

Hurkhurkhurk!

DHH dit: à

Michel Schneider tres connu comme ecrivain mais dont ne sait pas toujours qu’il est enarque

Chaloux dit: à

« Hommage aux soignants ».

Quelle honte, quelle dérision, quelle macronerie.

Clopine dit: à

Par contre, Chaloux, je suis entièrement d’accord avec vous au sujet de l’hommage aux soignants.

Il faudra que tout cela cesse, un jour. Pas si lointain. J’y serai, j’espère, déambulateur ou pas. Et vous ?

Chaloux dit: à

De plus, Clopine, on ne dit pas « ce qu’on veut », rhétorique d’école primaire, abonnez-vous au CNED.

Chaloux dit: à

« votre copain de pissotière »

Distingué.

Est-ce que je vous parle de vos copines de tampax?

Chaloux dit: à

Et vous ?

Je ne fréquente pas les foules. Vous irez pour moi.

Marie Sasseur dit: à

eBalzac s’est donné pour mission de rendre accessible gratuitement l’ensemble des états imprimés de l’œuvre balzacienne : La Comédie humaine, les œuvres de jeunesse, le théâtre, les Contes drolatiques et les œuvres diverses. À terme, les éditions successives des textes balzaciens seront disponibles en trois formats : html, epub et un format jpg qui permet de consulter le fac-similé de l’édition d’époque.

https://ebalzac.com/edition:plan-de-l-oeuvre

Chaloux dit: à

Michel Schneider.

Plus malsain, tu meurs. Jamais pu finir un de ses livres. Il doit écrire pour ses patients.

Marie Sasseur dit: à

« Au moment où Balzac annonçait La Fille aux yeux d’or (sous son premier titre La Femme aux yeux rouges) dans la postface de la première édition de l’Histoire des Treize (1833), Delacroix venait de lui écrire une longue lettre qui montrait son admiration pour Louis Lambert. L’écrivain et le peintre s’étaient rencontrés durant le premier hiver mondain de Balzac 1829-1830), mais R. Fortassier reprend l’hypothèse qu’ils se connaissaient peut-être depuis 1824 grâce à Raisson, ancien condisciple du peintre. La Femme au perroquet (1827) et La Femme aux bas blancs (1827-1832, musée du Louvre) d’inspiration très proche figurèrent en 1832 à l’exposition de la galerie Colbert organisée au profit des victimes du choléra. Ces œuvres  attirèrent les louanges de Théophile Gautier, qui les compara à un « bijou de couleurs ». Selon toute vraisemblance, Balzac a dû les voir sur le conseil de son ami. Son admiration pour Delacroix remontait au Salon de 1824, où il avait remarqué l’un des premiers envois du peintre, les Scènes des Massacres de Scio, citées en 1839 dans Pierre Grassou : Balzac évoque alors « les injures prodiguées à Delacroix ». L’émeute des jeunes enthousiasmes et l’horreur sacrée des classiques provoquées par cette œuvre puis, en 1827, par l’audacieuse Mort de Sardanapale se retrouvent dans les débuts de la carrière de Bridau. Dès 1829, La Maison du chat-qui-pelote met en scène un artiste dandy qui évoque déjà Delacroix. En 1830, Balzac publie Une passion dans le désert dans La Revue de Paris et, en 1832, se propose de peindre dans une nouvelle « l’intérieur d’un harem » qui prendrait le titre d’Une passion dans le sérail, mais ne sera jamais publiée [1] . »

https://bergerault-univ-tours.fr/bergerault2001/CCexam/corrigebalzac/CorrigFilleauxyeuxdor.htm

Paul Edel dit: à

Balzac et son monde oui très grand livre de Marceau sur les personnages de la comédie humaine .

JiCé..... dit: à

Chaloux dit:
« Bousemolle, ma vieille connasse de bonniche, je me maîtrise parfaitement. Simplement, en bon vieille bouse soralienne de merde que tu es, je te conseille de maîtriser ton ignorance. »

Nous devons reconnaître que le message, clair, passe convenablement ! La littérature sert à cela : s’exprimer clairement….Envieux, je suis !

Clopine dit: à

Non, je n’irai pas pour vous, Chaloux. Je viens brusquement de me rendre compte que je ne roulerai plus pour personne. Jamais. Surtout pas dans le « peu de temps qu’il me reste de vivre », derechef.

DHH dit: à

Une situation qui aurait enchanté Bourdieu:
Lorsque Benoit Ribadeau-dumas est né, son père etait élève à l’ENA

Chaloux dit: à

Quelle honte ce Macron qui commence sa campagne électorale un 14 juillet. Il ne respecte vraiment rien.

Et quel menteur…

(Et cette diction ridicule).

Marie Sasseur dit: à

La mort de Balzac

« Je laisse à Jean Gigoux le soin de raconter la mort de Balzac, en cette terrible journée du 18 août 1850. Ce récit, le voici, tel que je le tiens de lui, tel que je l’ai noté, le soir même, en rentrant chez moi. Je n’y change rien… Je ne le brode, ni ne le charge, ni ne l’atténue.

C’était dans son atelier, parmi toutes les belles choses, toutes les belles œuvres qu’il avait rassemblées. Il me dit :

— Victor Hugo a raconté, dans Choses vues, la mort de Balzac. Ces pages sont extrêmement belles et poignantes. Je n’en connais pas de plus puissamment tragiques, mais elles sont un peu inexactes, en ce sens qu’elles ne montrent pas encore assez l’abandon dans lequel mourut le grand écrivain. Peut-être Hugo, qui admirait, qui aimait beaucoup Balzac, a-t-il reculé devant l’horreur de la vérité ? La vérité vraie est que Balzac est mort abandonné de tous et de tout, comme un chien !

À ce mot de « chien », un grand épagneul roux, qui dormait, roulé en boule sur le tapis, remua la queue et tourna la tête vers son maître.

— Non… non… fit celui-ci, qui se pencha pour caresser le poil soyeux de l’animal… sois tranquille, mon garçon… Tu ne crèveras pas comme Balzac, toi !… On te fermera les yeux, à toi !

Et il reprit :

— Hugo prétend avoir été reçu dans la maison par Mme Surville. Il prétend qu’il s’est entretenu quelques minutes avec M. Surville, qu’il a vu Mme de Balzac au chevet de son fils agonisant. Or j’affirme que ni Mme Surville, ni M. Surville, ni Mme de Balzac mère ne vinrent, ce soir-là, à l’hôtel de l’avenue Fortunée. La vieille femme que Hugo a prise pour la mère était une simple garde… et Dieu sait ce qu’elle gardait ! Il y avait aussi un vieux domestique, paresseux et roublard, celui-là même qui dit à Hugo : « Monsieur est perdu et Madame est rentrée chez elle. » Ils n’étaient presque jamais dans la chambre du moribond. Ils n’y étaient même pas au moment précis où Balzac rendit le dernier soupir… Ni famille, ni amis… Gozlan, je me rappelle, était absent de Paris… On oublia de prévenir Gautier et Laurent Jan… Aucun éditeur ne fut averti, aucun journal… Le jour du 18 août 1850… je vous en donne ma parole d’honneur… il n’est venu, chez Balzac, que deux personnes : Nacquart, son médecin, dans la matinée, et Hugo, le soir, à neuf heures… J’en oublie une troisième : Mme Victor Hugo, qui, l’après-midi, demanda Mme de Balzac, et ne fut pas reçue… »

https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_Mort_de_Balzac/3._La_mort_de_Balzac

et alii dit: à

son nom:
N’oublions pas que Balzac ne choisit pas à la légère le nom de son personnage, dont Georges Didi-Huberman rappelle à juste titre qu’il démarque celui de l’auteur de la Théorie des halos et fondateur de la spectroscopie, le physicien Fraunhofer (le premier à avoir mis en
Le chef-d’œuvre trop connu (Frenhofer et nous)
Patrick Née
Dans Le Genre humain

et alii dit: à

 » Et peut-être n’est-ce pas un hasard si Balzac a choisi Mabuse pour maître de Frenhofer, qui ne forma que lui comme disciple : à cause sans doute de ce que ce nom implique de tour de force illusionniste, comme en témoigne l’anecdote de la substitution, à son vêtement perdu au jeu, d’un damas de papier peint plus éclatant et plus souple que nature lors d’une entrée solennelle de Charles Quint [29]
[29]
Ibid., p. 427. ; mais à cause aussi, peut-être, de cette spécialité, où excella Jan Gossaert/Mabuse et que signale Victor I. Stoichita, du portrait hors cadre (ou devant son cadre) dont il donne une reproduction dans son grand livre, L’Instauration du tableau [30]
[30]
Victor I. Stoichita, L’Instauration du tableau. Métapeinture à….

christiane dit: à

Bonjour Ed,
Grâce à vous (votre dernière chronique et notre échange), je viens de relire « Noé » de Giono.
C’est étonnant comme ce livre est lié à la problématique du billet de Passou.
Giono vient de terminer « Un Roi sans divertissement ». Il parle beaucoup du personnage de Langlois et n’arrive pas à quitter ce personnage, à aller vers un autre roman, un autre personnage. Il n’y parvient pas.
En lisant ce livre on assiste, dans son « atelier », à la naissance de ses personnages.
Le titre « Noé » ? Son « arche » c’est son cœur, son imaginaire, là où naissent tous ses personnages, là où ils prennent vie. Tout cela entrecoupé par sa vie, sa maison, sa famille, ses habitudes (la cueillette des olives – balade à Marseille – ses paysages…). Il nous balade dans ses souvenirs dans un texte bardé de digressions et d’intertextes, démesuré.
« Rien n’est vrai. même pas moi, ni les miens, ni mes amis. tout est faux. maintenant, allons-y. ici commence Noé… »
Ce chaos bouillonnant des romanciers, ce mélange de l’homme et du monde. L’homme enfermé en lui-même.
« Le monde. Un reflet. Le monde est mort comme un miroir. Il ne montre que ce que tu y mets. » disait Bobi dans « Que ma joie demeure ».
(Regardez Clopine qui déroule son histoire dans le nom des stations de métro.)
Échapper à l’enfermement en soi, en écrivant.
Démesure de ce monde pour Balzac, Flaubert, Hugo, Zola, Giono…
Et tant pis si vous vous êtes ennuyée en lisant « Le Hussard ». Nous ne sommes que des passagers dans ces grands livres. Les romanciers continuent contre vents et marées à emplir leur arche de mille et un personnages, de mille et une histoires parfois inachevées pour se sauver de l’ennui. Giono qui vit en solitaire, assis à une table, aux prises avec son œuvre.

et alii dit: à

on sait que Zola s’est inspiré du Chef-d’œuvre inconnu pour composer L’Œuvre, tout en songeant peut-être à son ami aixois Cézanne, qui a pu prendre pour lui l’identification au peintre maudit (« Je suis Frenhofer ! », lui fait dire une tradition bien établie que reprend Hans Belting dans son Chef-d’œuvre invisible [78]
[78]
Hans Belting, Le Chef-d’œuvre invisible, op. cit., p. 159.).

Alexia Neuhoff dit: à

A propos de Balzac et son positionnement esthétique et politique, cet article que j’ai commis autour de sa nouvelle « Pierre Grassou » où il atteint des sommets dans l’art du portrait :

« Pierre Grassou » est la réunion de deux récits qui, à l’origine, constituaient deux projets disjoints mais que Balzac finit par fusionner dans un même texte. La lecture de la nouvelle laisse apparaître les coutures de cette greffe.
Une première partie très politique
On le sait, il n’est pas facile de situer Balzac sur un échiquier politique tant ses convictions ont pu varier et se contredire au fil du temps. Prenons donc 1839, date de la parution de « Pierre Grassou » pour tenter de fixer ce qu’étaient, à cette époque, les positions de Balzac, certainement légitimistes, en tout cas très critiques vis-à-vis de la monarchie de Juillet qui, à travers le suffrage censitaire notamment, a favorisé la bourgeoisie libérale.
Cette première partie peut s’assimiler à un discours prononcé du haut d’une tribune, il y a le surplomb de l’orateur expérimenté et ce « vous » à qui il s’adresse, public, lecteurs, auditeurs qu’il prend à témoin. C’est le réquisitoire d’un juge qui fait l’état des lieux du monde de l’art, d’un procureur requérant contre les dérives de ce dernier. Il se pose en défenseur de l’élitisme, de la sélection, du talent, de la rareté. Il appuie essentiellement sa démonstration sur le nombre.
Les lieux d’exposition, autrefois « restreint[s] et déterminé[s] » sont devenus un « bazar ». Les accrochages se sont multipliés au mépris de la qualité. Les galeries désormais « encombrées » attirent la « foule », le tumulte remplace les « tournoi[s] » (soit un entre-soi sélectif) de naguère. L’Académie n’opère plus de tri, c’est la porte ouverte à la médiocrité. Le monde de l’art n’engendre plus que « tristesse » et « ennui » en place de passion. Il est menacé de mort.
Balzac se range du côté d’une aristocratie du goût. Il en attribue la perte à la massification. Il en rend responsable la bourgeoisie. Une bourgeoisie dominante dont le rôle s’étend aussi au domaine de l’art, jusqu’à le pervertir et le mettre en péril. Une bourgeoisie qui promeut les faux artistes, les « gâcheurs de toile ».
Pierre Grassou en constituera la figure. La narration prend une tournure plus classique, non pas linéaire du point de vue chronologique : Balzac reste fidèle à l’analepse. L’adresse (le « vous ») disparaît. Mais pas la charge politique.
Cette fois, la cible en est le sommet de l’Etat en la personne du « roi mécène », Charles X, ainsi que son entourage. Bien qu’il soit un plagiat et de facture imparfaite, son tableau retenu pour l’Exposition de 1829 attire la foule, le roi lui-même s’y arrête, hommage insigne qui propulsera la carrière de Grassou. La Duchesse de Berry « s’enthousiasma pour le Breton », le futur Louis-Philippe « marchanda la toile (ce qui en dit long sur l’estime que Balzac lui porte), la Dauphine lui trouve « un air religieux très satisfaisant », son époux admire un détail qui n’est « qu’une grosse lourde faute ». La Duchesse achète l’œuvre pour une somme modeste, les commandes affluent, les honneurs suivent.
Portraits d’artistes
Pour sa féroce démonstration, Balzac oppose deux types d’artiste, le vrai et le faux, le talentueux et le médiocre, celui que l’amateur d’art et le connaisseur distinguent, celui que le bourgeois retient.
Balzac aime à dépeindre l’apparence d’un personnage pour révéler sa vie intérieure. Ainsi pour l’artiste véritable, personnifié par Joseph Brideau. Il est emblématique de « ces talents excentriques destinés à la gloire et au malheur ». « (…) il était à la tempête, il avait les cheveux au vent ; il montra sa grande figure ravagée, jeta partout les éclairs de son regard, tourna tout autour de l’atelier … ». Il est l’expression du génie créateur, emporté, exalté, marqué par les excès, les tourments de la création. Il ne se préoccupe pas de sa mise, qu’importe qu’un bouton manque à sa redingote. Pas plus que de l’argent : il est sans le sou et demande l’aide de Grassou tandis que celui-ci travaille au portrait des Vervelle. Ces derniers sont terrifiés par son allure de « fête féroce », de « pacant ». Brideau prodigue ses conseils et s’empare des pinceaux. Grassou a beau le présenter comme « un grand artiste » les Vervelle tremblent à l’idée qu’il puisse gâcher le portrait de leur fille. «Les allures du Génie avaient ébouriffé ces bourgeois, si rangés» conclut Balzac.
Grassou est l’antithèse de Brideau et le prototype du peintre raté. Son logis est à son image, simple, propre, rangé. Son mode de vie est celui d’un bourgeois : pauvre, il vit à l’économie ; devenu riche, il demeure frugal et fait des placements. Tout en lui dénote l’ordre, la mesure. A peine se permet-il quelques fantaisies de vocabulaire. Physiquement, il est fade et quelconque et ne possède aucun des traits par où « se reconnaissent les grands artistes », n’ayant ni leur « abondance de sang, ni [leur] violence de pensée, ni [leur] verve comique ». Grassou n’a décidément pas l’étoffe d’un peintre. Mais c’est un travailleur acharné et un opiniâtre : dix ans se sont écoulés entre ses débuts en 1819 et l’exposition de 1829 qui sera son tremplin pour la réussite. Tout le temps de sa formation n’aura été qu’une série d’humiliations, de moqueries, de camouflets, ses maîtres tentant, au vu de son peu de talent, de le dissuader de persister dans la voie qu’il s’est choisie. Ils «aiment les sujets brillants » et n’ont pu trouver chez Grassou un de ces « esprits excentriques, drolatiques, fougueux, ou sombres et profondément réfléchis, qui dénotent un talent futur ».
Malgré ses insuffisances, Grassou parvient au succès. Ou plutôt, grâce à ses insuffisances, Grassou se fait une clientèle dans cette bourgeoisie qui répugne aux audaces, à l’originalité et s’accommode fort bien de l’imitation, du conformisme. A l’exemple de la famille Vervelle.
Les Vervelle : un paradigme de la bourgeoisie sous la monarchie de Juillet
Les Vervelle ont demandé à Grassou de « faire [leurs] ressemblances ». Comme tout bon bourgeois de l’époque, ils ont eu « l’idée burlesque de perpétuer leur figure ».
Pour ce qui est de leur tirer le portrait, Balzac se saisit avec espièglerie de gros pinceaux. Il a lu « L’Art de connaître les hommes par la physionomie » de Lavater. Les Vervelle seront des légumes. Balzac nous compose un tableau à la manière d’Arcimboldo, doublé de Daumier. On est dans la caricature. Le mari est une citrouille surmontée d’un melon, la femme une noix de coco, la fille une asperge. Ils sont le modèle de cette bourgeoisie affairiste hantée par l’argent, perpétuellement dans l’évaluation des biens, matériels comme artistiques. L’art n’est à leurs yeux que décoratif, un moyen d’afficher leur opulence, d’épater la galerie. Grassou, « l’honnête artiste, cette infâme médiocrité, ce cœur d’or, cette loyale vie, ce stupide dessinateur, ce brave garçon, décoré […] de la Légion-d’Honneur » est leur homme ; il deviendra leur gendre. Ceci par l’entremise d’Élias Magus.
Elias Magus : la figure de l’usurier juif
Sans éviter les stéréotypes propres à son époque, Balzac dresse le portrait d’un personnage trouble dont le nom, les origines et le métier sont assez flous. C’est la figure, récurrente dans La Comédie humaine, de l’homme de l’ombre, de l’agent d’un mécanisme économique et politique s’étendant jusqu’au domaine de l’art. Rompu aux affaires, Magus spécule et prospère sur la misère du peintre comme sur la bêtise et l’inculture du bourgeois (les Vervelle) à qui il refourgue des copies (celles de Grassou) pour des originaux. Il joue les intermédiaires entre eux pour mieux les duper, en s’appuyant sur du plagiat, du faux.
Pour Balzac, le mal se trouve dans ce dévoiement de l’art : le faux menace la forme idéalisée de l’art, de l’art authentique. En se démocratisant, en se répandant hors d’une élite éclairée, il se pervertit et se perd.
La principale cible de la férocité de Balzac est la famille Vervelle. Il en fait une peinture au hachoir, pointant tous les travers qu’il abhorre dans cette bourgeoisie triomphante. En revanche, étonnamment, il se révèle plus indulgent avec Grassou, bien qu’il soit un peintre médiocre et un tricheur compromis dans la décadence de l’art. Balzac souligne son intention, une fois établie sa sécurité financière, de faire « enfin de vrais tableaux ». Grassou porte un regard lucide sur sa production. S’il n’a pas la main artistique, il en a l’œil et le sens : il prodigue des conseils à des condisciples si « empreints d’un sentiment de justice [qu’ils] accept[ent] la justesse de ses remarques ». Marié à Virginie Vervelle et désormais riche, il achète des tableaux à de bons peintres impécunieux pour remplacer par leurs chefs d’œuvre les « croûtes » de la galerie des Vervelle (c’est-à-dire ses propres reproductions). Une manière de rachat aux yeux de Balzac.
A. N.

et alii dit: à

Voir Dore Ashton, A Fable of Modern Art. Londres, 1987 ; rééd., Berkeley, University of California Press, 1991, qui retrace l’histoire de la réception artistique du texte de Balzac, p. 9 ; le chapitre ii est consacré à « Cézanne dans l’ombre de Frenhofer », et le iv à « Picasso et Frenhofer ».

bouguereau dit: à

Sans éviter les stéréotypes propres à son époque

c’est un marin d’eau douce qui charge tant la barque qu’elle arrive a devenir comme un morceau de pays récapitulé qui se meuh comme dirait polo

bouguereau dit: à

Balzac souligne son intention, une fois établie sa sécurité financière, de faire « enfin de vrais tableaux »

il aurait pris bouvard et pécuchet comme hune hinfamie! et flaubert lui rend..l’henculé!

et alii dit: à

daumier prénom Honoré:
Balzac sollicitera Daumier pour un petit livre la Physiologie du rentier et pour quelques bois gravés insérés dans la Comédie Humaine publiée en 17 volumes par Furne dans les années 1840, parmi lesquels un célèbre Père Goriot aphasique. Daumier, à partir de 1842, réalise les illustrations de la Comédie humaine de Balzac. De plus, ce dernier publie au journa Charivari et Daumier en est l’illustrateur. Leur collaboration débute ainsi. »
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3593

bouguereau dit: à

C’est la figure, récurrente dans La Comédie humaine, de l’homme de l’ombre, de l’agent d’un mécanisme économique et politique s’étendant jusqu’au domaine de l’art

toutafé alesquia..dabord un principe social.. »rastapopoulos » l’aurait rendu jaloux à mort..et on voit dans l’ombre climatisée dirfilou remettre sa main dans son seau à potcorn

et alii dit: à

A Paris, un nom devient une propriété commerciale, et finit par constituer une sorte de noblesse d’enseigne. » balzac

bouguereau dit: à

Balzac sollicitera Daumier pour un petit livre la Physiologie du rentier

ton seul post valable renfield..ce pauvre gars plein de talent n’a pas eu sa vraie chance..aujourdhui ça srait l’contraire..balzac talentueux scénariss mais serré par harvey..daumier..libre..aurait sa chaine rien qua lui

et alii dit: à

c »est quand même un comble que ce soit à moi de poser les citations qu’Hamlet aurait dû poster !
« Friedrich Engels propose, dans une célèbre lettre à une écrivaine anglaise, Miss Harkness, en avril 1888, l’analyse suivante :

« Balzac, que j’estime être un maître du réalisme infiniment plus grand que tous les Zolas, passés, présents et à venir, nous donne dans sa Comédie humaine l’histoire la plus merveilleusement réaliste de la société française, en décrivant […] la pression de plus en plus grande que la bourgeoise ascendante a exercé sur la noblesse qui s’était reconstitué après 1815 […]. Il décrit comment les derniers restes de cette société, exemplaire pour lui, ont peu à peu succombé devant l’intrusion du parvenu vulgaire de la finance ou furent corrompus par lui […]. J’ai plus appris [chez Balzac], même en ce qui concerne les détails économiques (par exemple la redistribution de la propriété réelle et personnelle après la révolution), que dans tous les livres des historiens, économistes, statisticiens professionnels de l’époque, pris ensemble. Sans doute, en politique, Balzac était légitimiste ; sa grande oeuvre est une élégie perpétuelle qui déplore la décomposition irrémédiable de la haute société ; ses sympathies sont du côté de la classe condamnée à mourir. Mais malgré tout cela, sa satire n’est jamais plus tranchante, son ironie plus amère que quand il fait agir ces aristocrates […] ».

Karl Marx, Le Capital, Livre III :

« Dans une société capitaliste, tout producteur, même s’il n’est pas producteur capitaliste, est dominé par les idées de l’organisation sociale au sein de laquelle il vit. Balzac, qui se distingue par une observation pénétrante de la vie réelle, montre avec une grande vérité, dans son dernier roman « Les Paysans », que pour s’assurer la bienveillance de l’usurier, le petit paysan lui rend gratuitement quantité de services, se figurant qu’il ne lui donne rien, parce que son travail ne représente pour lui aucune dépense d’argent. L’usurier fait ainsi d’une pierre deux coups : il réalise une économie de salaire et il se rend maitre du paysan, qui se ruine de plus en plus à mesure qu’il ne travaille plus sur son propre champ, et qui s’empêtre tous les jours davantage dans la toile de l’araignée qui le guette. »

Lafargue :

« Marx plaçait Cervantès et Balzac au-dessus de tous les autres romanciers. Et il avait une telle admiration pour Balzac qu’il se proposait d’écrire un ouvrage critique sur la Comédie humaine dès qu’il aurait terminé son œuvre économique. Balzac, l’historien de la société de son temps, fut aussi le créateur de types qui, à l’époque de Louis-Philippe, n’existaient encore qu’à l’état embryonnaire et ne se développèrent complètement que sous Napoléon III, après la mort de l’écrivain. »
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5755

bouguereau dit: à

La littérature sert à cela : s’exprimer clairement….Envieux, je suis !

clairment ça prend 3 lignes jicé..les taiseux passent facilment pour profond..mais l’ouvrir comme mon larbin pour dire ‘quil faut maitriser son ignorance’..il y a des conneries qui tonnent dans toute une éternité de silence

et alii dit: à

un article pour saluer « fratriotiquement »Bloom qui évoqua Dickens;je n’ai jamais désiré « changer de nom » mais j’aurais aimé être anglaise;(je me suis perdue un jour de 14 juillet en ANGLETERRE où on m’avait envoyée dans un collège de garçons  »
Il suffit de mentionner à cet égard « Oliver Twist », dans lequel il décrit le la charité à l’égard des pauvres avec un tel humour mordant, ou « Nicholas Nickleby » où il fait de même pour les systèmes scolaires, ou « Bleak House » dans lequel il le fait pour le pouvoir judiciaire. Il se trouve que, malgré les conditions honteuses qu’elles révèlent, ces romans demeurent une revendication de gloire au nom du peuple anglais. Si un auteur allemand, à l’époque de Dickens ou maintenant, avait osé dépeindre la vénalité et l’inflexibilité des institutions officielles du gouvernement comme Dickens l’a fait en ce qui concerne le pouvoir judiciaire dans « Bleak House », il serait diffamé dans tous les cercles patriotiques, y compris les soi-disant libéraux, comme une honte pour le gouvernement ; et les juges insultés prépareraient leur véritable récompense à la prussienne, invitant le mécontent à de longues réflexions en prison. Il y a quelque chose de vrai dans les mots de l’écrivain : « Seul un peuple libre est digne d’un Aristophane. » Pour revenir à Dickens, cependant, il ne considérait pas les opinions tendancieuses comme répréhensibles en art, mais seulement cette opinion tendancieuse utilisait des moyens inartistiques. Et dans le choix de ses propres moyens, Dickens, comme le montrent ses lettres éditées par Forster, était extraordinairement délibéré et circonspect. Bien sûr, selon une doctrine esthétique qu’il avait lui-même inventée. Mais Lessing savait déjà que chaque génie se crée de nouvelles règles ; et aussi fortement qu’une théorie esthétique peut tenter de tracer des limites autour du jugement éthique et du goût artistique, dans la pratique de la création artistique, ces limites sont continuellement dépassées, comme l’attestent de nombreuses œuvres d’art les plus célèbres de tous les temps et de toutes les personnes. « Mieux et convertir les hommes » est un moteur indéniable même dans les domaines de l’écriture et de la peinture ; et tenter de l’éviter anxieusement peut facilement conduire à des extrêmes opposés représentés dans ces sauces insipides et fades dans lesquelles une morale pleine et entière est versée sous couvert d’art.
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5762

rose dit: à

Chaloux dit: à
Macron, pas de public, pas de sifflets. Qui ne voit pas?

Mais Léa Salamé en majesté, comme d’hab.
Future bréhaigne de la sot si sèche Sass0eur.

et alii dit: à

le nom d’ une rue:
Le docteur Berton qui veille sur le quartier délabré de Montparnasse habite symboliquement rue d’Enfer !

En 1848 Paris est découpé en 12 arrondissements.
La première initiative de Godefroid est justement de contacter un fameux médecin polonais et, à force d’argent, de le convaincre de s’occuper de Vanda. La misère est décrite par Balzac, celle des vêtements élimés, usés, celle des figures pâles, affamées : rien n’est laissé de côté : le prix du bois, des œufs, du lait, des repas. On assiste à une saisie pour dettes, on voit la misère d’un vieillard poussé à dormir à la rue et la dégradation morale d’un garçon obligé au vol pour survivre.

Trois occurrences du mot communiste sont faites dans le roman. Le terme s’est-il déjà trouvé dans le monde balzacien ? L’actualité semble forcer la plume de l’écrivain.
https://lvsl.fr/karl-marx-chez-balzac-lenvers-de-lhistoire-contemporaine/

bouguereau dit: à

Macron, pas de public, pas de sifflets. Qui ne voit pas?
Mais Léa Salamé en majesté, comme d’hab.
Future bréhaigne de la sot si sèche Sass0eur

rien vu ni oui..préfère les echos bien hincarné viandard par babar et mon larbin..pas mal babar pour léléfantman

et alii dit: à

En 1848, un nouveau type, doté d’un certain nombre de propriétés particulières, rejoint dans l’univers balzacien une collection préexistante, celle des médecins géniaux.

C’est que Moïse Halpersohn est médecin, génial, émigré polonais, et… communiste. Par deux fois il est nettement signifié comme tel.
j’ai personnellement connu un médecin HALPERN
Bernard Halpern est né en 1904 à Tarnos-Ruda, en Ukraine, dans une famille juive de huit enfants. Il apprend, dans sa famille, le polonais, le russe, le yiddish et l’hébreu. Un prêtre de l’église uniate enseigne, en cachette, à cet élève surdoué le latin, l’allemand, le français et les mathématiques. En 1915, il est déporté avec les siens en Sibérie dans un camp de travaux forcés. Libérée par les bolchéviques, la famille Halpern rentre en Ukraine en 1917. En 1920, lors d’un pogrom, leur village est alors dévasté par une bande de cosaques auxquels le jeune Halpern parvient à échapper. Il monte dans un train de prisonniers allemands qui rentrent chez eux et rejoint seul, à 16 ans, la Pologne où il s’installe sans papiers ni argent. Il achève ses études secondaires, vivant de leçons données à ses camarades. Après son baccalauréat, un visa pour la France en poche, il s’installe d’abord à Nancy, en 1925, où il s’inscrit à la faculté de médecine. En 1928, il vient poursuivre ses études à Paris.
https://histoire.inserm.fr/les-femmes-et-les-hommes/bernard-halpern/(page)/2

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