Balzac, nom de noms !
Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins pour lui-même (originalité, singularité, sonorité etc) que pour sa résonance dans l’histoire, les traits de la personnalité ou les actes de celui qu’il désigne dans l’instant et plus tard évoquera dans l’éventualité d’une profonde et durable réminiscence dans l’inconscient du lecteur. Il en va tout autrement chez le lecteur professionnel et plus encore, chez l’écrivain. Celui-ci s’interdit toute désinvolture dans l’invention ou le choix des patronymes car il sait à quel point ils sont chargés de signes, de codes, de référents, de citations. Pendant le temps de la préparation, et pire encore en cours d’écriture, il peut buter pendant des mois sur un nom qui ne colle pas avec l’évolution de son personnage et peiner à lui en substituer un autre.
Une passionnante thèse, riche et fouillée mais sans en rajouter, vient de paraître qui y est consacrée à travers l’œuvre d’un des plus grands fabricants de noms du roman français au XIXème siècle : Poétique balzacienne des noms de personnages (530 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Son auteure Ada Smaniotto lui a donné un sous-titre si éloquent et si juste qu’il sert de fil rouge à sa démonstration : « Faire concurrence à l’état civil ». La formule est de Balzac, naturellement (avant-propos de la Comédie humaine, 1842), lequel tient à ses yeux « une place charnière » dans l’onomastique littéraire, sujet moins mineur qu’il n’y parait (Flaubert aussi lui accordait une telle importance). Les noms revêtent une telle importance dans son œuvre qu’elle y voit même « l’un des mythes fondateurs du roman balzacien ». Un souci patronymique qui tourne parfois à l’obsession, comme si le nom propre conférait une puissance occulte aux personnages (après Georges Bataille dans le Bleu du ciel, Roland Barthes avait réservé toute une partie de son essai S/Z, consacré à la nouvelle de Balzac Sarrasine, à l’étude du nom de Ernest-Jean Sarrasine).
« Entrer dans la fabrique des noms de Balzac, c’est entrer dans sa fabrique de la fiction »
Dans cette histoire, il est recommandé de commencer par le début : le chant IX de l’Odyssée où Ulysse répond au cyclope : « Mon nom est Personne ». Homère révèle ainsi la puissance d’existence du nom propre. Se nommer permet à un personnage de pure fiction d’exister au même titre qu’une personne réelle. C’est d’abord par ce biais que l’illusion opère. Le nom dote le personnage du poids du réel. Le choix des noms reflète son époque ; c’est même ce qui peut dater un livre, sans que cela produise nécessairement un effet négatif. D’ailleurs Balzac ne s’interdit pas à l’occasion de trouver des noms dans d’autres livres, donc des patronymes déjà utilisés par la littérature, chez Mérimée par exemple (Paquita, Valdès, Herrera) chez Sterne dont il admirait la théorie des noms développée dans Vie et opinions de Tristram Shandy, (il lui rend nommément hommage dans le Curé de Tours en lui attribuant la paternité du « système de cognomologie ») ou encore chez Rabelais dont il importa le Ferragus directement de Pantagruel.
Dans le monde de Balzac, en un temps où la noblesse n’est plus qu’un souvenir, on se signale aristocrate à la société avant tout par son nom, généralement orné d’une particule indiquant une origine géographique et l’enracinement dans une terre ou un ancien fief. D’où sa valeur sociale car la famille y est si puissante qu’elle incarne une classe. Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même. Dans cet esprit, une autre catégorie de personnages de la Comédie humaine partage ce trait avec les aristocrates : les Corses. Le seul énoncé de noms comme les Piombo ou les Porto opère déjà dans l’inconscient du lecteur comme un synonyme de vendetta.
S’agissant des aristocrates, Balzac a beaucoup puisé, comme de juste, dans l’Armorial des familles nobles de France, l’Almanach royal, l’Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris et dans différents Bottins. Rien de tel pour créer un effet de réel. Car contrairement à une idée reçue, et à l’opposé de nombre de romanciers du XXème siècle, Balzac n’emploie que de vrais noms propres, inscrits dans le réel et non dans son imaginaire, qu’il s’agisse de désigner des personnages qui existent ou ont vraiment existé ou d’autres purement fictifs. Peu importe qu’il les ai connus ou même croisés : seul compte le fait que chaque nom qui vient sous sa plume ait déjà été porté. Ce qui s’accorde avec sa passion du détail vrai. Un certain nombre vient de la simple lecture des journaux, des articles aux petites annonces, pour ne rien dire de celle des enseignes de boutiques dont les noms sont relevés au hasard de ses déambulations parisiennes : le cas de Marcas trouvé dans l’ex-rue de Bouloi, de Matifat rue du Coq-Saint-Honoré.
Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste dont la Comédie humaine est en son temps la plus éclatante démonstration. Ada Smaniotto a d’ailleurs retrouvé la lettre d’un lecteur surpris puis outré de retrouver son nom, dont il s’estime naturellement propriétaire, dans le Journal des débats en lisant Modeste Mignon en feuilleton. Balzac lui répond mais n’en démord pas :
« Tous les noms sont dans la nature sociale ».
Pas question de créer un précédent en accédant à sa demande de rectification. Balzac puise donc dans la vie mais il n’en est pas moins un inventeur à ses heures car il n’hésite pas si nécessaire à torturer ou juste bousculer les noms par des variantes, se livrant ainsi à une véritable néologie onomastique. Il est d’ailleurs épastrouillant d’observer l’évolution de la critique balzacienne à ce sujet, et notamment la focalisation sur les clefs derrière les noms lorsque la recherche du modèle et l’explication biographique reprenaient le dessus (ah ! les fameuses notes savantes de la Pléiade en fin de volume…). Des chercheurs, Bombert et Escola, qui ont travaillé sur la question spécifique des clefs, assurent qu’il faut en attendre moins d’explication que de complication…
Mais comme le souligne à raison Ada Smaniotto, un tel travail exigerait une telle érudition qu’il serait sans fin et incertaine ; il doit beaucoup au hasard des rencontres et à la sérendipité de la recherche ; elle-même a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans la Peau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).
Parfois le romancier se contente de reprendre des noms d’ouvriers qui travaillaient à son domicile pendant qu’il écrivait (ainsi pour Pierrette). Ou d’adresser un clin d’œil crypté à Madame Hanska lorsqu’il en est séparé en nommant M. de Wierzchownia un personnage de la Recherche de l’absolu (nom tiré de celui des terres appartenant à l’épistolière et son mari en Pologne). Ou encore de disséminer tant Honoré que Balzac sous une forme à peu près anagrammatique un peu partout dans les quelques 90 livres constituant le cycle romanesque. En annexe, des tableaux chiffrés apportent de précieuses et étonnantes informations. Ils inventorient les occurrences. En concentré…
Le prénom le plus utilisé par Balzac ? Lucien (2489 fois dans 11 romans) suivi par Calyste (812 fois dans un seul roman), Philippe (597 fois dans 9 romans), Corentin (551 fois dans 4 romans), Popinot (510 fois dans 17 romans), Caroline (509 fois dans 9 romans), Esther (477 fois dans 7 romans), Eugène (454 fois dans 9 romans), Adolphe (449 fois dans 11 romans).
Quant aux noms de famille… : Birotteau (780 fois dans 7 romans), Hulot (671 fois dans 5 romans), Lousteau (644 fois dans 12 romans), Nucingen (626 fois dans 36 romans), Bixiou (625 fois dans 18 romans), Rastignac (623 fois dans 25 romans), Camusot (550 fois dans 12 romans), Cibot (547 fois dans 4 romans), Schmucke (532 fois dans 4 romans), Grandet (524 fois dans 4 romans), Crevel (492 fois dans 3 romans) etc
En fait, cette œuvre-monde que demeure la Comédie humaine apparait sous cet angle particulier comme une formidable conservatoire de noms. L’auteure emploie d’ailleurs l’expression de « musée onomastique », ce qui est bien trouvé et concerne tant les noms que les prénoms. 1842 noms de personnages dans l’ensemble de la Comédie humaine dont 381 hapax ! Quand un nom revient d’un livre à l’autre, c’est une manière de créer un lien généalogique entre eux, tel Mortsauf qui passe des Contes drolatiques au Lys dans la vallée.
La recherche d’Ada Smaniotto fourmille d’exemples si surprenants que, pour un peu, elle nous persuaderait des vertus talismaniques des noms – à tout le moins chez Balzac (Baudelaire disait que chez lui, même les portières avait du génie…). Comme si c’était vraiment la pierre de touche de son réalisme et, partant, de toute sa poétique. Il était d’autant plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue puisque Proust ira jusqu’à la pasticher en mettant entre les lèvres moqueuses de la duchesse de Guermantes dans Sodome et Gomorrhe une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties. Mais c’est en hommage et en raillerie qu’un Bernanos en reprendra plusieurs dans ses propres romans. Ce qui fait conclure Ada Smaniotto :
« Si les romanciers qui viennent après lui puisent des noms dans la Comédie humaine- qu’ils commentent la pratique onomastique balzacienne ou qu’ils la contestent parfois-, c’est bien sans doute que Balzac a triomphé dans sa concurrence à l’état-civil, en devenant en somme l’état-civil du roman »
(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)
1 377 Réponses pour Balzac, nom de noms !
J’ai bienlu toute la page Halpern, et c’est bien le médecin que j’ai connu:
Une place à Paris, dans le 5e arrondissement, porte son nom, ainsi qu’une avenue à Créteil, sans compter une rue au Mesnil-Théribus (dans l’Oise) où est située la maison de campagne à laquelle il était très attachée.
au Mesnil, il commençait à tondre son gazon tôt le matin; c’est lui qui m’a appris le mot d’aoutat (j’étais dévorée par ces bestioles)
« Pour le plaisir de la découverte, on associera à ce beau texte l’amusant et instructif essai que Jean-François Nebel, président de l’Institut français de caféologie, a consacré à un aspect certes mineur de la fabrique balzacienne, mais néanmoins utile à connaître, essai élégamment préfacé par Yves Gagneux, directeur de la Maison de Balzac, qui fait le point sur le rôle décisif du café dans la vie et dans l’œuvre du romancier. On y mesurera la phénoménale addiction de Balzac à ce que l’auteur, caféophile et non caféomane selon ses propres termes, appelle justement une drogue dure. Songez donc : de la savante étude proposée aux pages 49 à 65 du livre de Jean-François Nebel, il ressort que la consommation balzacienne était vraiment exceptionnelle – et tout à fait excessive – puisqu’il buvait entre 17 et 25 tasses de café par jour, ou plutôt par nuit, soit environ un paquet de 250 grammes de Bourbon, ou encore, si l’on examine la teneur en produit actif de ses mélanges personnels et la méthode d’infusion utilisée dans la cafetière en porcelaine de Limages « à la Du Belloy » offerte dès 1832 par sa meilleure amie (en tout bien tout honneur), la provinciale Zulma Carraud, correspondante d’élite de sa maturité, une quantité de caféine « cinq à dix fois supérieure au niveau maximal recommandé par les autorités de santé européennes » aujourd’hui.
Faut-il conclure que Balzac est mort de ce type d’excès, et non pas seulement de la syphilis précoce que soignait en toute discrétion professionnelle le bon docteur Nacquart, son ami, modèle de l’immortel Horace Bianchon ? Même les crabes du trentième siècle n’en sauront jamais rien, me semble-t-il. »
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/04/22/balzac-invente-paris-hazan/
Pour François Mauriac, c’était clair: « Balzac est mort de cinquante mille tasses de café… »
Ed,
deux messages pour vous ci dessous sous les abondantes interventions de Et alii et Alexia.
Halpern : vous voyez P.Assouline que je sais où trouver les noms de Balzac;quand on commença d’habiter au mesnil- théribus, notre première habitation privée :le village avait charmé mon père, mon père me demanda :mesnil théribus,qu’estce que ça veut dire ? une question qui me frappa pour toujours!
(Halpern était notre voisin) https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mesnil-Th%C3%A9ribus
tout n’est pas passé sur le docteur Halpern ; je crois que la psychanalyste de même nom est sa fille:
https://calmann-levy.fr/livre/oublies-des-fees-9782702119747
OUBLIÉS DES FÉES
Françoise Weil-Halpern
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Oubliés des fées
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Onglets LivreDESCRIPTION(ONGLET ACTIF)DÉTAILS
Françoise Weil-Halpern, psychanalyste à l’Unité d’immunologie pédiatrique de l’hôpital Necker, a consacré sa vie à accompagner des enfants atteints de ces « maladies qui n’arrivent qu’aux autres ». Elle a tenté de soulager la souffrance de leurs parents et de réduire les effets psychologiques d’un diagnostic terrible et d’une hospitalisation souvent brutale.
Elle relate dans ce livre son combat quotidien, l’aventure d’une équipe, ses victoires comme ses échecs. Elle a pu préserver l’équilibre des bébés-bulle séparés de leur mère et confinés pendant plusieurs mois en enceinte stérile.
Mais l’apparition en 1981 des premiers cas de sida chez les enfants a tout bouleversé. Françoise Weil-Halpern a dû imaginer de nouvelles armes pour lutter contre les ravages affectifs de ce fléau.
Alexia Neuhoff dit: à
A propos de Balzac et son positionnement esthétique et politique, cet article que j’ai commis autour de sa nouvelle « Pierre Grassou » où il atteint des sommets dans l’art du portrait :
Passionnant article, merci Alexia!
( On peut transposer ces analyse avec la même extrême similitude à notre époque.)
il me semble que le patronyme Halpérin est lié à celui d’Halpern (comme chez balzac, donc) ;la bibliothécaire Sarah du CDJC autrefois s’appelais Halperin ;elle était polyglotte aussi
voilà qui tranquillisera les erdélien-ne-s convaincues que je suis restée à bronzer toute ma vie pour attendre leurs conseils , Sorry! too late!
ces analyseS, pardon, Alexia.
Ces pratiques autour de l’art de ces petits bourgeois, on dirait de nos jours, les bobos et autres fonctionnaires cultureux, est d’une telle confondante précision!
(Celles et ceux qui portent leur petite culture en bandoulière…)
Impressionnant de modernité ce Balzac!
s’appelait
précision:conseils éroto-culinaires!
eh bien, oui, sarah m’offrait parfois du thé à la bibliothèque!un excitant dangereux (bon lien très à propos merci)
» Malgré ses insuffisances, Grassou parvient au succès. Ou plutôt, grâce à ses insuffisances, Grassou se fait une clientèle dans cette bourgeoisie qui répugne aux audaces, à l’originalité et s’accommode fort bien de l’imitation, du conformisme. A l’exemple de la famille Vervelle.
Les Vervelle : un paradigme de la bourgeoisie sous la monarchie de Juillet
Les Vervelle ont demandé à Grassou de « faire [leurs] ressemblances ». Comme tout bon bourgeois de l’époque, ils ont eu « l’idée burlesque de perpétuer leur figure ».
Pour ce qui est de leur tirer le portrait, Balzac se saisit avec espièglerie de gros pinceaux. Il a lu « L’Art de connaître les hommes par la physionomie » de Lavater. Les Vervelle seront des légumes. Balzac nous compose un tableau à la manière d’Arcimboldo, doublé de Daumier. On est dans la caricature. Le mari est une citrouille surmontée d’un melon, la femme une noix de coco, la fille une asperge. Ils sont le modèle de cette bourgeoisie affairiste hantée par l’argent, perpétuellement dans l’évaluation des biens, matériels comme artistiques. L’art n’est à leurs yeux que décoratif, un moyen d’afficher leur opulence, d’épater la galerie. Grassou, « l’honnête artiste, cette infâme médiocrité, ce cœur d’or, cette loyale vie, ce stupide dessinateur, ce brave garçon, décoré […] de la Légion-d’Honneur » est leur homme ; il deviendra leur gendre. Ceci par l’entremise d’Élias Magus. » Texte cité par Alexia Neuhoff infra.
Cela n’a guère changé dans le petit monde de l’art, des peintres et des (soit disant )collectionneurs!
NOMS DE LIEUX dans Seraphita
DRONTHEIM et christiana
qui existent bien in
La droite et la courbe : unité et cohérence de Séraphîta [article]
sem-linkMichel Nathan
https://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1972_num_5_1_1942
Intéressante conférence, Alexia Neuhoff. votre pseudonyme rappelle une marque de chocolat belge, de luxe. Balzac et les juifs; Etalii doit bien avoir dans sa turbine un fusible sur l’antisémitisme chez Balzac.
Rose est en voie de décomposition accélérée. Ils vont relâcher sa mère et l’interner à sa place.
Je crains que ce ne soient copains de bordel. De ceux où c’est qu’on se chope la syphilis.
Chaloux
○/
Mettez l’un dans l’autre.
La droite et la courbe.
Mettez la droite dans la courbe.
la mort de Balzac. Aussi, la mort de Liszt.
Je crains que ce ne soient copains de bordel. De ceux où c’est qu’on se chope la syphilis.
Comme Guy de Maupassant.
Mort fou dans des souffrances atroces.
De ces écrivaillons.
« Balzac est en train de finir comme il a commencé, par cent volumes que personne ne lira. On aura vu que son milieu, comme le dos de certains gros poissons en mer (..) Balzac jusqu’en ses meilleurs romans, a toujours gardé quelque chose de la bassesse et pour ainsi dire , de la crapule de ses débuts. »
Là, il a fait très fort Charles Augustin Sainte-Beuve dans ses » « Portraits littéraires » de 1844.
« Que j’admire cet auteur ! Qu’il a bien su énumérer les malheurs et les petitesses de la province ! Je suppose qu’il fait ses romans en deux temps, d’abord raisonnablement puis il les habille en beau style néologique, et autres belles choses. » Stendhal, Mémoires d’un Touriste » 27 avril 1837.
« Si la mélancolie est chez Balzac, c’est celle du titan trop attardé au travail terrestre, qui peut être à la fin se sent prisonnier des limites où il convulse ses forces. ll y a des heures où Balzac est las de décrire des Birotteau, et où, pour les avoir décrits avec un zèle trop complice, les musiques de la philosophie, de la religion, de l’art ne lui fournissent plus les secours ultimement triomphants qu’ils fournissent à Shakespeare.
Toute la « Comédie humaine » parait assez dispersée et bâclée ; mais l’esprit de Balzac est supérieur à son œuvre. »
Pierre Drieu La Rochelle, Notes pour comprendre le siècle.
Pablo75 dit:
christiane dit: »[Sur Poésie / Gallimard]…une belle collection mais mal reliée. Les pages se détachent trop facilement. »
Pablo répond : « Ça c’était il y a 30-40 ans. Maintenant ils tiennent bien, même quand ils sont gros (j’ai en ce moment sur mon bureau «La machine du monde et autres poèmes» de Carlos Drummond de Andrade, qui a presque 500 pages, et il est souple et solide à la fois). »
Merci, Pablo. J’ai beau en avoir une cinquantaine, aucun achat récent.
Peut-être suivre ce conseil de lecture : Pierre-Jean Jouve, Diadème suivi de Mélodrame, Collection Poésie/Gallimard n° 72 mais… 1970.
Sera-t-il bien relié ?
J’aime beaucoup l’écriture envoûtante, un peu extravagante de Pierre-Jean Jouve.
A propos de personnage, j’ai lu et aimé Paulina 1880, une sorte de Journal tenu par la belle Paulina Pandolfini, jeune aristocrate milanaise, s’enfermant volontairement comme novice dans un couvent à Mantoue pour résister à sa passion folle pour un homme puis… emprisonnée pour le meurtre de cet homme, le comte Michele Cantarini, une nuit, en proie à une hallucination.
Puis, graciée et trouvant la paix dans le petit village de Settignano.
Roman ou poésie, c’est très beau. Livre romantique et voluptueux…
En 4ème de couverture, Gallimard a retranscrit cette citation de Gaston Bachelard « Je n’ai cessé de trembler en lisant ».
Belle écriture sensuelle, parfois impudique et vénéneuse dans ce roman de la passion charnelle.
Quel rôle ont joué la femme qu’il épousera Blanche Reverchon, une des rares femmes psychiatres intéressée par les théories de Freud et ses amis, le peintre Balthus, Klossowski ou le psychanalyste Jacques Lacan dans son œuvre ?
Aimez-vous lire Pierre-jean Jouve ?
L’Oeuvre est un règlement de comptes moqueur et acerbe.
Il marquera la rupture définitive entre deux amis de longue date, un collège aixois ayant retenti de leurs jeux.
Cézanne ne pardonnera jamais à Zola.
Qu’est ce qui a déclenché cela ?
A propos de Balzac et son positionnement esthétique et politique, cet article que j’ai commis autour de sa nouvelle « Pierre Grassou »
Alexia Neuhoff dit:
Très, très intéressant comme explication d’une bonne partie des raisons pour lesquelles « l’art abstrait » s’est imposé au XXe siècle.
Comme quoi, comme dirait Karr: « Plus ça change, plus c’est la même chose ».
On peut lire la nouvelle ici:
Honoré de Balzac
Pierre Grassou
Œuvres complètes de H. de Balzac, XI, A. Houssiaux, 1855 (p. 61-80).
On peut transposer ces analyses avec la même extrême similitude à notre époque. […] Ces pratiques autour de l’art de ces petits bourgeois, on dirait de nos jours, les bobos et autres fonctionnaires cultureux, est d’une telle confondante précision! (Celles et ceux qui portent leur petite culture en bandoulière…). Impressionnant de modernité ce Balzac!
Pat V dit:
Et ce pauvre « Pat V » qui ne voit pas que Balzac se fout de la gueule des gens qui avalent toutes les modes et se font escroquer …comme lui !!
C’est un pur Vervelle et il ne se rend même pas compte !!
Balzac géographe.
Grandeur et splendeurs de la province, n’en déplaise au malouin, parisien échoué sur une plage putride, ravitaillé par des mouettes mazoutées.
La muse du département…il connait pas.
Des toponymes.
« Plus de vingt après une première esquisse « chorématique » de l’organisation spatiale du Lys dans la vallée (Morhange, 1991), nous proposons une tentative de représentation cartographique de la géographie de Balzac à l’échelle de la France. Le corpus traité provient du monumental répertoire géographique d’Hoffmann (1968), chaque occurrence de lieu étant représentée sur la carte selon la méthode classique des cercles proportionnels (figure 1). Du point de vue méthodologique, nous avons utilisé l’index des communes du répertoire qui inventorie tous « les noms de villes, villages, bourgades et lieux-dits, ainsi que les châteaux, églises et autres bâtiments isolés », chaque lieu géographique n’étant représenté sur la carte qu’une fois par roman ou nouvelle de La Comédie humaine (Hoffmann, 1968). »
Carlos Drummond de Andrade
J’aime beaucoup ce poète. Mon édition n’est pas de poche, mais (je crois, je ne peux pas vérifier) « ‘du monde entier »‘.
(‘Idées Gallimard’ était aussi une collection dont il était bien difficile de garder les exemplaires en un seul morceau.)
La Muse du département est un roman d’Honoré de Balzac, dont l’écriture a peut-être été commencée en 1832, sans doute revue en 1837, le texte étant finalement publié chez Werdet cette année-là dans les Scènes de la vie de province, dans l’ensemble des Parisiens en province. Puis, en 1843, il est publié chez l’éditeur Souverain, toujours dans le même classement. Entre-temps, le roman a subi de nombreux remaniements et changements de classement au point qu’on se perd dans les ramifications de son historique[1]. La division en chapitres, présente dans la première édition[2], est supprimée dans l’édition définitive.
Wiki
phil, bien sûr cette question me turlupina; en attendant, une « anecdote »:
Une histoire qui revit sous la plume de Mickaël Giraud, 27 ans, comptable de profession mais historien amateur, qui a recensé dans un pavé énorme tous les monuments aux morts du département en 2008. «L’histoire de cette famille juive déportée, je l’ai apprise en faisant une étude sur le monument aux morts de Balzac», raconte le jeune Balzatois. Deux ans de recherches concentrées dans une cinquantaine de pages. Un dossier qui sera remis à la mairie de Balzac, au Mémorial de la Shoah à Paris et aux descendants dont Mickaël Giraud a retrouvé la trace.
http://www1.alliancefr.com/actualites/antisemitisme-racisme/antisemitismehommage-deportes-balzac-la-memoire-revisitee-d-une-famille-juive-deportee-5015013
dans les termes du jour, phil: »
Plus grave encore, ce serait la porte ouverte dans notre pays à des étrangers qui viennent jusque dans nos bras saper les bases de notre antisémitisme bien de chez nous, de notre xénophobie de qualité, élevée avec soin sous la mère, fruit de nombreuses années d’efforts et de travail de cette fange qui abreuve nos sillons, qui « sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements. » selon les mots de Balzac dans Le Père Goriot.
Qu’est ce qui a déclenché cela ?
..le modèle social de ctemps là c’était une façon de notaire rose..le peintre dans sa maison « dmaitre » dans un parc..à langlaise attation..les peintres sont pas exempt..pas davantage les écrivains..tiens..morand qui faisait bicher les collègues fauchés dans son sweet home..tiens saisi haprés la guerre mauriac l’aurait fait mourir dans un hlm..bouffé à blattes..dystopie qui aurait tué leur franche amitié qu’il aurait dit dirphilou
..et pis harrête de dire du mal de maupaçant..salope!
mais l’esprit de Balzac est supérieur à son œuvre. »
Pierre Drieu La Rochelle, Notes pour comprendre le siècle
voilà cque mauriac il aurait dit dans son roman où morand passait récup les vieux poireaux haprés le marché..morand il aurait été vénère dans sa jag..ptête qu’il en aurait raté un virage..la fasse du monde en aurait été changée
en commençant par un mot de Balzac:modernité:
sur mediapart:
Un juif vivant aujourd’hui en Occident n’a pas à craindre les institutions ni les pouvoirs en place. Mais peut-on croire que c’est définitif au regard de l’Histoire, en France où ailleurs, alors qu’il y a encore des gens en vie qui ont connu le « Statut des Juifs », quand on trouvait en plein Paris des panneaux « interdit aux juifs et aux chiens » ? Et comment oublier que, bien après la Shoah, l’Europe de l’Est, l’Union Soviétique et la plupart des pays arabes pratiquèrent un antisémitisme d’État dont on n’ose imaginer les effets si Israël n’avait été là pour accueillir les masses de juifs en déshérence ?
La modernité n’a rien changé à l’antisémitisme. De l’Argentine à la Russie, du Danemark à l’Afrique du Sud, de la Malaisie au Pakistan, du Venezuela à l’Iran, dans le monde entier des institutions ou des personnes juives sont le théâtre de violences physiques ou verbales de manière récurrente. L’idée que l’antisémitisme appartient au passé et serait dû à l’ignorance et à l’obscurantisme est fausse. Heidegger, Céline, Luther, Érasme, Maurras, Balzac, Wagner, Proudhon n’étaient ni ignorants ni obscurantistes.
Pour François Mauriac, c’était clair: « Balzac est mort de cinquante mille tasses de café… »
..et lui c’est les coups dbite a tanger..camenbert françois qu’il aurait dit andré
Aimez-vous lire Pierre-jean Jouve ?
christiane dit:
Ayant pas mal de livres de lui (dont « Paulina 1880 »), j’ai essayé de le lire plusieurs fois à plusieurs époques, et je n’ai jamais pu. Il faudrait que je ressaie…
L’idée que l’antisémitisme appartient au passé et serait dû à l’ignorance et à l’obscurantisme est fausse
c’est que dlonomastique renfield..tiens..propose de débatiser jéruzalème chais pas..en allahouakbar..ou nouvelle pologne..même sans toucher du tout au biznèce..rien..tu vas dire..ouais mais non c’est pas possibe..te dire l’etroitesse desprit des gens renfield..et c’est tout partout attation..ya pas qutoi
@christiane
aviez vous vu le film tiré du roman de pierre jean jouve ?je ne sais plus de qui il etait mais j’en garde un excellent souvenir
il me semble que sont titre était Paulina 1880
Balzac aujourd’hui ? – Maurice Bardèche, Jean Dutourd.
Emission « En toutes lettres », 29 octobre 1968.
https://www.youtube.com/watch?v=PQGApu4sJPY
(Ahurissant le « badge » rond aux vestes des invités avec leurs noms accroché !).
Je suis en mesure d’affirmer que Michael Jackson, après plus de 11 ans d’absence, se prépare à revenir de façon spectaculaire.
Cela n’a guère changé dans le petit monde de l’art, des peintres et des (soit disant )collectionneurs!
tout à changé hévidemment..qui croit que c’est le ‘bobo’ qui fait l’marché..sinon pédro..cte blague
toujours réponse à phil:pourquoi pas?
Dans sa « galerie de personnages », il a intégré une trentaine de personnages juifs. Courtisane ou artiste, il s’intéresse également au personnage féminin juif, qui semble sortir d’une description biblique.
La Comédie humaine couvrant la période de 1789 à 1848, années de reconnaissance de la citoyenneté des Juifs (1790–1791), de leur assimilation et intégration ainsi que de leur ascension sociale.
Son œuvre témoigne de cette évolution: leur religiosité est quasi absente, ils se meuvent dans les mêmes lieux que leurs confrères chrétiens et peuvent exercer les mêmes métiers.
Toutefois, Balzac les cantonne toujours aux types d’emplois qui leur sont traditionnellement assignés: les Juifs les plus emblématiques restent des banquiers, des usuriers, des bijoutiers, etc.
Balzac est non seulement client mais aussi familier de Rothschild, ce qui ne l’empêchera pas d’écrire la « Lettre sur Kiev » dans laquelle, l’auteur, de retour de Pologne, oppose les Juifs français « des gens comme vous et moi » aux Juifs polonais « fourmillant comme des mouches », selon ses mots.
Retrouvez CULTURE avec Valérie Abécassis tous les samedis à 21h (FR)
ET UN COMMENTAIRE:
Pour pallier cette lacune, qui n’est peut-être qu’un simple oubli, je vous communique l’intitulé complet de cet ouvrage de référence en la matière : » Les Juifs de Balzac »- essai NM7-éditions Paris 2001 Je vous laisse le soin d’en informer les téléspectateurs d’I24news Dr Frédéric NORDMANN
Je suis en mesure d’affirmer
dédé qui fait lmaitre étalon..va bouffer ton sandwich au concombe qu’il dirait vontraube
mais (je crois, je ne peux pas vérifier)
..quel trouducul mon larbin toudmême..en haut sur son escabeau on nvoit qu’ça..et ça devrait faire henvie son poème
Intéressante conférence, Alexia Neuhoff.
Phil dit: à
Pourquoi conférence?
Des journaux tels que Le Siècle annoncèrent que Rachel était à la veille de la conversion et prête à trahir la synagogue. Le succès théâtral de Rachel s’accompagna d’un succès mondain éclatant. Elle acquit une culture et un savoir vivre considérables, soutenue par des personnalités telles que Custine, Delphine de Girardin, Paul de Noailles. Son itinéraire démontrait ce que pouvait l’éducation dans la libération et dans l’élévation d’un être humain. En février 1848, âgée de 27 ans, Elise Félix, alsacienne, juive, immigrée à Paris, par le chant de la Marseillaise manifesta l’âme de la Révolution, loin de soupçonner que pour les Juifs se préparaient des jours bien difficiles [21]
[21]
Ibidem, pp. 98-99. G. Champagne, La Marseillaise, Franville,….
inhttps://www.cairn.info/revue-cahiers-jaures-2007-1-page-117.htm
Je suis en mesure d’affirmer que Michael Jackson, après plus de 11 ans d’absence, se prépare à revenir de façon spectaculaire.
D. dit: à
C’est l’Antichrist qui doit venir après la mort de François, le dernier pape selon la prophétie de Saint Malachie?
« Ahurissant le « badge » rond aux vestes des invités avec leurs noms accroché ».
On dirait du sous-Mallarmé…
Ahurissant le « badge » rond, avec leurs noms, accroché aux vestes des invités.
en termes concis:
Il faut aussi rappeler que même avant la publication du Juif Errant de Sue, le juif était devenu un objet de consommation pour le public romantique : Vigny, Hugo, Balzac, Sand et d’autres avaient contribué à le rendre un stéréotype littéraire de choix pour le public romantique [28]
[28]
Nous rappelons dans la Comédie Humaine : 1830 Gobseck, 1832, Le….
Fais le malin, Bouguereau.
Tu vas bien voir.
Presque tout ce que j’annonce se réalise en effet
…mardi 14 juillet 2020 à 20 h 24 min.
…
…une idée derrière la tête,…
…
…et, si, les concurrents talentueux » étrangers « , dans les métiers,…
…avec les mêmes enseignements, sont bloqués dans des soumissions judiciaires » artificielles « , créer, express,!…pour les stoppés,!…
…
…la comédie humaine des droits de l’homme,…quels syndicats, pour contrer,…l’art des esclavagistes – nationalistes, de tout bords,…la priorité nationale à l’emploi,!…
…
…quels génies, si tout en brevets consultables, le droit en vol-armé,!…
…
…mais, ou est le talent,…sans Picasso,!…
…abstractions faite de la liberté et l’évolution des styles.
…l’Alsace,…pour B’,!…
« Balzac est en train de finir comme il a commencé, par cent volumes que personne ne lira. On aura vu que son milieu, comme le dos de certains gros poissons en mer (..) Balzac jusqu’en ses meilleurs romans, a toujours gardé quelque chose de la bassesse et pour ainsi dire, de la crapule de ses débuts. »
Là, il a fait très fort Charles Augustin Sainte-Beuve dans ses » « Portraits littéraires » de 1844.
Paul Edel dit:
Il faut dire que Sainte-Beuve se vengeait d’un article de Balzac sur son « Port-Royal »:
« Monsieur Sainte-Beuve a eu la pétrifiante idée de restaurer le genre ennuyeux. […] Tantôt l’ennui tombe sur vous, comme parfois vous voyez tomber une pluie fine qui finit par vous percer jusqu’aux os. Les phrases à idées menues, insaisissables pleuvent une à une et attristent l’intelligence qui s’expose à ce français humide. Tantôt l’ennui saute aux yeux et vous endort avec la puissance du magnétisme, comme en ce pauvre livre qu’il appelle l’histoire de Port-Royal. » (La Revue parisienne, 25 août 1840)
LIBERTE DE PRESCRIPTION
Je lance, le 14 juillet, cette pétition
que je vous invite à signer sur le site
de pétitions :
Patrice CHAROULET a lancé cette pétition adressée au gouvernement
LIBERTE DE PRESCRIPTION
Nous demandons que les médecins généralistes aient le droit de prescrire pour le COVID-19 les deux médicaments prescrits à Marseille par le Pr Raoult, qui ont fait la preuve de leur efficacité. Et, en second lieu,que les pharmaciens aient le droit de remettre à leurs clients ces deux médicaments, lorsqu’ils sont atteints par ce virus.
Nous rappelons que jusqu’à ce jour, un décret le leur interdit, ce qui est une atteinte inadmissible à la liberté de prescription. Les médecins généralistes ont fait dix ans d’études et sont assez informés pour prescrire, en leur âme et conscience, ce qui convient à leurs patients, sans qu’un ministre leur interdise de l faire.
Tout ce que les autorités sanitaires ont trouvé à recommander aux malades, en 2020, est le port du masque ! Voilà où en serait arrivée la science médicale et tous les experts les plus renommés !
Pas un mot du ministre de la Santé, pas un mot du comité scientifique, pas un mot du président de la République dans son entretien du 14 juillet, sur les remèdes. Or, il y en a deux (les chiffres sont éloquents), mais on en interdit l’emploi dans les cabinets de généralistes. Les malades vont-ils être obligés d’aller à Marseille pour se faire soigner ? C’est insensé !
Signez notre pétition. Plus vous serez nombreux, plus les choses auront des chances de changer.
tout à changé hévidemment..qui croit que c’est le ‘bobo’ qui fait l’marché..sinon pédro..cte blague
Même pas besoin de répondre à « pédro » comme vous le dite bouguereau. Il lit de travers pour qu’ensuite on lui réponde pour vous répondre par dessus, c’est sans faim.
…mardi 14 juillet 2020 à 20 h 40 min.
…
…la concurrence » déloyale « , pour qui, par qui,!…
…des tarés de l’obscurantisme,!…et maffias divers,!…
…la protection nationale des emplois, contre le progrès innovateur civil,!…
…l’emploi pour des cons – soumis,!…
…envoyé,!…
Bon papier, Alexia !
C’était dans quelle revue ?
« Qu’est ce qui a déclenché cela ? »
… grand peintre raté … impuissant, etc.
« Quel homme aurait été Balzac s’il eût su écrire ! »
(Flaubert. Correspondance, décembre 1852)
Hyppolyte Taine sur Balzac: « C’est le musée Dupuytren [d’anatomie pathologique] in-folio. C’est un beau champignon d’hôpital. C’est Molière médecin. C’est Saint-Simon peuple. Il enlaidit la laideur. »
Lettre de Maupassant à Catulle Mendès d’octobre 1876 à propos de l’opinion de Flaubert sur Balzac: « Je sais qu’il le juge absolument comme moi ; et que, tout en admirant son incontestable génie, il le considère non point comme écrivain imparfait, mais comme pas écrivain du tout. »
« Le grand Balzac, méconnu, avait jeté son génie en des livres puissants, touffus, débordant de vie, d’observations ou plutôt de révélations sur l’humanité. Il devinait, inventait, créait un monde entier né dans son esprit.
Peu artiste, au sens délicat du mot, il écrivait une langue forte, imagée, un peu confuse et pénible.
Emporté par son inspiration, il semble avoir ignoré l’art si difficile de donner aux idées de la valeur par les mots, par la sonorité et la contexture de la phrase.
Il a, dans son œuvre, des lourdeurs de colosse ; et il est peu de pages de ce très grand homme qui puissent être citées comme des chefs-d’œuvre de la langue, ainsi qu’on cite du Rabelais, du La Bruyère, du Bossuet, du Montesquieu, du Chateaubriand, du Michelet, du Gautier, etc.
(Guy de Maupassant, 1884).
J.S. Bach, Kantate BWV 211 :
La mort de Balzac, les quelques lignes qu’il aurait rédigé avant de mourir, cela me rappelle les dernières pages d’ E.T.A. Hoffmann écrites alité, avant de tourner sa tête contre le mur et d’entrer en agonie
« mais l’esprit de Balzac est supérieur à son œuvre. »
Pierre Drieu La Rochelle, Notes pour comprendre le siècle »
L’esprit de Drieu La Rochelle est très inferieur à son œuvre elle même à six pieds sous terre.
Ce que je reprocherais surtout à Balzac c’est de ne fonder ses scénarios que sur le fric. On naît du fric, on vit du fric et surtout on meurt systématiquement du fric. Il n’a que peu d’autres ouvertures sur ce que peut être un destin, à part dans quelques apartés, La Maison du chat qui pelote où il est question de mésalliance (mais toujours d’argent), Le Colonel Chabert dans lequel il y a une atroce transaction, et sans doute quelques autres livres. Ses plus grands romans, Le Cousin Pons, Illusions perdues et quelques autres n’échappent pas à ce travers (la mort de Rubempré n’est que différée) mais sont sauvés par leur extraordinaire richesse. Singulièrement, Flaubert qui en un sens reprend la boutique, ne tue qu’une fois pour des raisons d’argent, avec Mme Bovary. Dans les romans contemporains qui suivent, certes on continue à s’appauvrir, parfois rudement (Frédéric, Bouvard et Pécuchet, et même Mme Aubain) : qu’à cela ne tienne on se serrera la ceinture, tout en continuant à mener à peu près la même vie. Car on ne meurt plus à la fin du livre, pas davantage qu’on est complètement ruiné. Une page du roman français est tournée et Flaubert adresse à Balzac une critique silencieuse.
Il suffit de lire les premières pages de Gilles, de les comparer au début d’Aurélien, pour voir quel écrivain est Drieu et quel pitoyable plumitif est Aragon.
Qu’on n’est…
(Con né, c’est Bousemolle, ma vieille bonniche soralienne qui ne peut pas me lâcher cinq minutes…).
Maupassant parle du fric aussi.
Evidemment, Mme Aubain meurt, elle n’est qu’une comparse dans la vie de Félicité. Il faut qu’elle disparaisse pour permettre à Flaubert d’aller au bout de la vie de son héroïne. Mais elle va au bout de son âge, sa maison n’est pas saisie, elle peut continuer à vivre.
« Ce que je reprocherais surtout à Balzac c’est de ne fonder ses scénarios que sur le fric. »
Peut être décrit-il l’ascension d’une classe sociale, la bourgeoisie – sans nier les créanciers et son affairisme – IL y a chez lui une taxonomie des personnages et une taxonomie du roman et tout cela sans les petites mains de Dumas. Comme je l’aurais aimé cet homme.
Certes D, mais Bel Ami est surtout un livre sur ce que permet la beauté physique à un homme par ailleurs dépourvu de dons (qui n’est d’ailleurs pas l’arriviste passé en proverbe), Pierre et Jean évoque le secret de famille, Yvette assure qu’il n’y a pas d’alternative à devenir putain comme maman, la parure que les pierres sont fausses, et l’histoire du dentier de Shoppenhauer rappelle qu’on ne ressuscite pas aussi facilement qu’on pourrait le croire etc. Il y a toujours autre chose. L’argent est le bon ou le mauvais génie de la vie mais il laisse la place à tout le reste. C’est ce qui fait la richesse de Maupassant.
« Comme je l’aurais aimé »
Oui, mais Dieu qu’il était laid, Soleil vert !
Je termine la lecture de Hier de Agota Kristof, une merveille. M’en vais relire sa trilogie.
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
Entièrement d’accord avec toi, Chaloux. Notamment sur Maupassant.
Mais il faut reconnaître qu’aujourd’hui, Balzac écrase de tout son poids le pauvre Théophile Gautier !
Exact, Chaloux.
Une vraie perte pour la culture parisienne titrent les journaux de Paris.
C’est vrai qu’en province, on connait mieux RMN, que Paris musées.
Ce que je préfère chez Gautier, ce sont ses articles, c’est un chroniqueur, un observateur de la vie de premier ordre. Et lire Théophile Gautier, souvenirs intimes d’Ernest Feydeau qui fut aussi l’ami de Flaubert et (plus ou moins) le père de l’éternel Georges pour qui j’ai un culte. Un petit monument à l’amitié qui mérite qu’on s’y attarde.
@Balzac écrase de tout son poids le pauvre Théophile Gautier !
Limite, c’est justice que Balzac dame le pion a l’amant de Betty de Rothschild, pour la postérité.
Qu’est ce qu’ils auront degoisé sur Balzac, ces deux amants persifleurs.
Passou, désolée 😝
Récit d’un récit, histoire d’un contrat amoureux, histoire d’un castrat, donc un peu tout de même histoire de castration, la mystérieuse nouvelle de Balzac Sarrasine en a intrigué, fasciné et passionné plus d’un.
En 1970, dans Arcanes, Roland Barthes était invité à s’entretenir avec Jean Paget de l’essai qu’il consacrait à la nouvelle de Balzac.
Un travail qu’à un moment, à son micro, Barthes résumait ainsi :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/quand-roland-barthes-analysait-sarrasine-de-balzac
, dès 1994, Christiane Mounoud-Anglés s’est intéressée au même sujet dans Balzac et ses lectrices : l’affaire du courrier des lectrices de Balzac. Auteur-lecteur : l’invention réciproque. On complètera la liste des publications vouées exclusivement à ce sujet en y ajoutant les articles de David Bellos et de Danielle Dupuis [2]
[2]
David Bellos traite le sujet globalement dans…. Quoique relativement réduit, le nombre de ces articles et textes peut sembler suffisant. La diversité des approches y reste toutefois limitée. Il est aisé d’y relever une certaine unité de perspective [3]
[3]
Mme Mounoud-Anglés constitue une exception, évidente de par son… : nous lisons les lettres des lectrices de Balzac afin de mieux comprendre ce dernier. Dans cet article, tout en espérant contribuer aux études balzaciennes, nous proposons la démarche contraire : lire Balzac et ces lettres de lectrices afin de mieux comprendre le lectorat féminin et son po
https://www.cairn.info/revue-l-annee-balzacienne-2008-1-page-217.htm
des noms de femmes lectrices:
. C’est à ce Balzac-là que se confessent Julie de Saint-G., mais aussi Louise Abber, dont les deux premières lettres – sur un nombre total de trois, datées, selon Marcel Bouteron, de la fin de l’année 1836 [15]
[15]
M. Bouteron fonde cette chronologie sur la date de publication… – constituent, elles aussi, avec les « fragmens » biographiques qui leur sont joints, un bel exemple de la lettre-confession :
lien donné
. Lorsque nous pensons aux lettres des lectrices à Balzac, nous songeons avant tout à celles de Virginie Prignot, mieux connue par son surnom de Fleur d’Automne [21]
[21]
Classées sous la cote A 315 et non A 318, elles ont été…, à une partie des lettres de Louise Abber, et aux petites lettres qui demandent mystérieusement un rendez-vous à l’auteur. La présence de ce type de lettre de séduction plus ou moins flagrante, est indéniable. Elle ne doit pas occulter toutefois la dimension critique qui s’y dessine nettement lors d’une lecture intégrale des manuscrits.
Et lire « Théophile Gautier, souvenirs intimes » d’Ernest Feydeau qui fut aussi l’ami de Flaubert et (plus ou moins) le père de l’éternel Georges pour qui j’ai un culte. Un petit monument à l’amitié qui mérite qu’on s’y attarde.
Chaloux dit:
On peut télécharger gratuitement ce livre en format pdf ici:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k213578f/f1.image
@Lorsque nous pensons aux lettres des lectrices à Balzac, nous songeons avant tout à celles de Virginie Prignot, mieux connue par son surnom de Fleur d’Automne [21]
Et vous n’avez rien sur des lectrices qui auraient lu Balzac, pour la première fois, à l’âge de 10 ans, dr Lecter?
J’aurais des trucs à leur raconter…
le riche mélange de critique et d’admiration qui vont de pair, comme le dit une des épistolières qui se nomme « Jimabed » : « La louange entraîne [sic] avec elle le droit de critiquer et ce droit, je le réclame. » [31]
[31]
Jimabed, Paris, 15 juin 1833, Lov., A 318, fo 11. C’est donc dans la lettre la plus élogieuse de toutes, celle d’Henriette Reymond, que nous trouvons, après des pages et des pages extasiées sur le talent balzacien, une première demande de soutien littéraire :
presse féminine:
« . L’expérience des journaux et revues écrits par des femmes pour des femmes instaure donc une nouvelle étape dans l’expression écrite des femmes en tant que groupe identitaire. Cette expérience fleurit surtout dans la critique littéraire, une critique où Balzac tient une place de choix.
26Nous voyons dans la critique des œuvres de Balzac toutes les formes de louange et de critique que nous avons pu repérer dans les lettres des lectrices à Balzac. Les rédactrices s’occupent surtout des romans dits réalistes, en s’intéressant à la mimésis qui est aussi souvent réussie que manquée à leurs yeux. S’exprime également une volonté de réécriture et un effort de tenir Balzac dans « le droit chemin » des ouvrages « utiles » à la société. Mais avant de considérer les exemples que la presse féminine peut nous fournir entre 1832 et 1836 [35]
[35]
Tous les articles que nous considérerons ont été publiés par…, il nous semble essentiel d’examiner les différences manifestes entre l’écriture féminine publique des journaux et celle de l’épistolaire.
Le vieux Schopenhauer (1P), dans l’un de ses Aphorismes, écrivait : « du fait que notre plus grand plaisir consiste en ce qu’on nous admire, mais que les autres ne consentent que très difficilement à nous admirer, même alors que l’admiration serait pleinement justifiée, il résulte que celui-là est le plus heureux qui, d’une manière ou d’une autre, est arrivé à s’admirer sincèrement soi-même. Seulement, il ne doit pas se laisser égarer par les autres…, ni manger au râtelier des sans-dents »
Et Maupassant Guy de s’en souvenir… :
« Par hasard, j’ai rencontré hier un ami de Schopenhauer. Je ne l’aime pas, lui dis-je. Ce jouisseur désabusé me donne le vertige. Il a renversé les espoirs, les croyances, la poésie. Par son irrésistible ironie ce sceptique a saccagé les illusions du cœur. Ce philosophe moqueur a ravagé la conscience des âmes. Il a tué le culte de la femme.
Cet homme me confia un de ses souvenirs : « Schopenhauer venait de mourir. Nous l’avons veillé avec un ami. Sa chambre était éclairée par deux bougies. Sa pensée nous avait tant emballés que nous nous sentîmes envahis par l’atmosphère de son génie. Il semblait qu’il allait nous parler. Tout bas, nous causions de lui, de son incomparable esprit, nous rappelant ses préceptes surprenants.
Mais nous devînmes vite mal à l’aise, oppressés, défaillants. L’odeur fort mauvaise, écœurante, du corps décomposé nous envahissait. Mon compagnon me proposa alors de passer dans la pièce d’à-côté en laissant la porte entrebâillée de sorte que nous puissions voir le mort et continuer de le veiller. Au bout d’un moment, nous vîmes quelque chose de blanc courir sur le lit et tomber sur le tapis. Un frisson nous passa dans les os. Nos regards furent sur lui aussitôt. Saisis, nous nous approchâmes de son lit. Il avait les joues creusées, la bouche serrée. Il grimaçait. Effarés, nous le regardions comme devant une apparition. Mon ami se pencha puis me toucha le bras : à côté du lit, par terre, Il me montra le râtelier de Schopenhauer ! Ce fait n’est pas le fruit de mon imagination. Vous pouvez me croire. Le travail de décomposition avait desserré ses mâchoires permettant à l’appareil de s’éjecter et de rouler à son chevet »
Alida de Savignac n’hésite pas à se servir de l’expression « nous les gens de lettres » [37]
[37]
Alida de Savignac sur Le Médecin de campagne,…, qui l’englobe clairement avec Balzac, et laisse l’appartenance à ce groupe ouverte à ses lectrices. Un autre élément qui place ces journalistes au même niveau que Balzac lui-même tient à leur rôle explicatif ou de censure. Ces critiques littéraires peuvent proférer des jugements de valeur, conseiller même à leur public de ne pas lire tel ouvrage. C’est le cas de Mme Sophie C. à propos de La Fille aux yeux d’or :
L’esprit de Drieu La Rochelle est très inferieur à son œuvre elle même à six pieds sous terre.
Soleil vert dit:
L’oeuvre de Drieu « à six pieds sous terre »? Publiée dans la Pléiade, plusieurs de ses livres dans Folio, plein d’autres dans L’Imaginaire ou dans la Collection Blanche, son Journal (1999) toujours disponible, plusieurs livres sur lui à la vente… Mets son nom sur Amazon ou va dans une bibliothèque municipale et tu verras que c’est l’un des écrivains français d’avant-guerre le moins sous terre…
« Quel homme aurait été Balzac s’il eût su écrire ! »
—
Des langues p.tes, les écrivains entre eux. Me up, you down. Martin Buber se marre.
Journée en famille à sélectionner les diapos à numériser: quelques clichés un peu mités des Tours Jumelles, dont l’armature extérieure ressemble à une rangée de diapasons qui s’élancent vers la musique des sphères. C’était un dimanche d’août 1989; le lieu est désert ou presque, c’est propret, net et métallique; on ne pense pas au point de fusion, encore moins 1993 et 2020.
First up, then down…Je vais relire la nouvelle de John Updike, Varieties of religious experience. Updike dont un des pairs me disait toute l’admiration qu’il lui porte. Pas tous des langues de put.s, finalement.
encore moins à…
A de Savignac
ce n’est point avec Richardson, Lesage, ou Rousseau que M. de Balzac a prétendu lutter, c’est avec le Créateur, et il n’a point succombé. » [41]
Qu’est ce qui a déclenché cela ? »
… grand peintre raté … impuissant, etc.
Non. Cela est le résultat.
Avant, y a autre chose.
Je le trouverai.
David Bellos traite le sujet globalement dans « Reconnaissances : Balzac et son public féminin », dans Œuvres et critiques, XI, 3, Paris, Jean-Michel Place, 1986. Selon une démarche tout autre, Danielle Dupuis a publié pour la première fois la totalité des lettres de « Fleur d’Automne » dans l’AB 1989, en accompagnant cette publication d’une brève introduction.
Alexia Neuhoff va débarquer manière Eartha Kitt.
Merci Etalii pour les liens, du scoubidou juif de compétition.
suffit de lire les premières pages de Gilles..
ou simplement la préface de la réédition de 41 ou 42. dear Chaloux, Feydeau à bien dragué le jeune Léautaud ?
Drieu, c’est l’antithèse d’Aragon. Il appartient à cette catégorie d’écrivains, dans laquelle on pourrait aussi ranger Léautaud, Morand, Chardonne –dans sa naïveté-, Galey, et même si l’on veut les Goncourt, Bloy, Huysmans et Viel Castel, qui tendent à mentir plutôt moins que les autres, voient et disent les choses comme elles sont, ce qui est impardonnable aux yeux de la gendelettrie moyenne, toujours vertueuse, ô combien, et salope à proportion. Je n’en suis qu’au début de mon compagnonnage avec lui mais je pense qu’il va durer.
Notre cher ami Monsieur D. ne doit pas mentir beaucoup non plus.
cette correspondance de femmes me fait penser à K
« Reste à ta table et écoute. N’écoute même pas, attends seulement. N’attends même pas, sois absolument silencieux et seul. Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi. »comme dirait Hamlet, tordant, non?
On meurt du fric, Chaloux [ que ne faut-il pas lire!]. Dans tous les sens terme, qui ne vendrait pas sa mère, ses enfants pour en tirer profit. Nous sommes tous des putes, le mort est intérieure, feu notre âme et notre intégrité, notre sens de l’honneur et l’ idée qui a pu nous occuper, de l’honnêteté aussi bien morale qu’intellectuelle. Vous correspond assez fidèlement, finalement à cet adversaire honni tant mis à l’épreuve sous votre plume, vous rejoignez Macron avec son souhait de la reussite par l’argent. Sans fric, on est rien.
Je pensais à ces malheureux prives de tous recours et secours qui bénéficient sous forme de bombes du PIB des pays riches pourvoyeurs d’armes en tous genres, il est vrai que tous participons à l’effort de guerre quand bien même nous nous réclamons de notre innocence si ce n’est de notre révolte légitime et sincère. Et ces pays pillés à bas prix pour le bonheur et la fortunes des speculateurs en matières premières. Quand ce n’est pas l’escroquerie entre gens du même monde, pas vus, pas pris. Quelle bonne conscience nous excellons à entretenir afin de dormir sur nos deux oreilles. Hypocrisie à tous les étages.
Acquis le père Goriot et le Colonnel Chabert pour avancer dans l’oeuvre pléthorique du sieur Balzac.
Tss tss dr Lecter, voyez celle-ci qui fit pleurer Honoré…( qui pensait l’affaire entendue)
« Elle eut d’abord l’idée de lui écrire en se faisant passer pour une admiratrice anglaise, ce qui flatte beaucoup Balzac. Puis elle dévoile sa véritable identité à l’auteur de La Comédie humaine dans une deuxième lettre signée marquise de Castries où elle l’invite à lui rendre visite. Balzac est encore très flatté, d’autant plus que malgré son handicap, Henriette de Castries est restée très belle et d’aspect très jeune. « […] À vingt ans, vêtue d’une robe incarnat qui découvrait des épaules dignes du Titien, elle effaçait littéralement l’éclat des bougies[3]. »
Pourtant, il lui répond par une lettre sibylline : « Il est rare de rencontrer de si nobles cœurs et de véritables amitiés.[…] Si je n’étais pas embarqué dans un travail pressé, j’eusse été vous présenter mes hommages avec cette franchise de cœur qui vous est si chère, mais, après bien des luttes et des malheurs honorables, les malheurs dont on est fier, j’ai encore quelques pas à faire pour arriver à conquérir quelques bonnes heures où je ne sois plus ni littérateur, ni artiste, où je puisse être moi, et ce sont de ces heures-là que je voudrais vous consacrer si vous le permettez […][4]. » Les coquetteries du romancier produisent l’effet escompté sur la marquise qui lui fait porter des fleurs aussitôt. En mêlant savamment bienveillance et tendresse, elle réussit à se l’attacher, au point que Balzac, pour lui plaire, se croit obligé de publier des articles dans un journal légitimiste, Le Rénovateur. Son amie, Zulma Carraud, ardente républicaine, le lui reproche vivement : « Vous vous jetez dans la politique, m’a-t-on dit. Oh ! Prenez garde, prenez bien garde ! Mon amitié s’effraye […] donnez-vous à un principe quelconque, celui auquel vous aurez appliqué votre intelligence […] ne salissez pas votre juste célébrité de pareille solidarité […]. Cher, bien cher, respectez-vous, dussent les chevaux anglais et les chaises gothiques y passer […][5]. » Balzac se défend en arguant qu’il ne quitte pratiquement plus sa table de travail[6]. Mais en août de la même année, la marquise de Castries l’invite à venir la rejoindre à Aix-les-Bains, puis en Suisse et en Italie. »
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Claire_de_Maill%C3%A9_de_La_Tour-Landry
La littérature, un emballage à toutes épreuves, excellente tenue de camouflage. Inaccessible vérité de l’être ainsi enrubannés de couches plus ou moins nombreuses; insoupçonable bassesse ainsi maquillée, mise à l’épreuve évitée ou tenue pour secondaire, superfétatoire. L’important c’est de lire afin de rendre compte avec un talent aléatoire de ce que nous avons saisi de l’imprimé sur papier sans que cela influe sur les réalités. Nous sommes des arbres de noël enguirlandés pour le plus grand bonheur des salons si conviés. Cela fait-il avancer nos schmilblicks ?
« Avant, y a autre chose. »
La légende d’un Zola jaloux de Cezanne ne tient las debout, il me semble. Tandis que l’ami écrivain, habile dans la transcription d’un rèel, mais peu porté sur la pensée creative, qui ne colprend pas là reflexion de son ami peintre et le décrit selon un préjugé petit bourgeois — c’est ce que le passage incriminè de L’Œuvre en réalité devoile — me semble plausible. Rien n’est plus blessant que comprendre qu’on a fait un mauvais investissement en amitié.
Honoré, a double titre, par les femmes
« Une des plus formidables histoires d’amour de la littérature naquit comme un jeu une après-midi d’ennui. Les Hanski n’avaient qu’une fille, Anna, née en 1828. La perte de tous autres enfants la rendit plus chère encore à sa mère. Rien n’était trop beau pour Anna. Il lui fallait une éducation parfaite car héritière d’une immense fortune, elle pouvait prétendre à un prince. Elle reçut donc une éducation soignée de sa gouvernante suisse, originaire de Neuchâtel, Henriette Borel.
Il semble que l’idée d’envoyer une lettre à Honoré de Balzac soit venue durant l’automne 1831 aux deux femmes ne sachant que faire au milieu de cette immense maison au milieu de cet immense domaine bien isolé qu’était Wierzchownia, les trois cents domestiques de maison les dispensant de tout souci. »
http://www.noblesseetroyautes.com/eve-de-balzac-letrangere-3eme-partie/
comment ne pas croire à ses personnages?
Le jour de la mort de Balzac, le 18 août 1850, Nacquart, son médecin, était au chevet de l’écrivain. «En dépit de ses souffrances, Balzac semblait réfléchir profondément… Tout à coup, il regarda Nacquart, le regarda longtemps, avec une sorte de sourire résigné, où il y avait pourtant comme un reproche. Et il dit, dans l’intervalle de ses halètements: “Ah! oui!… Je sais… Il me faudrait Bianchon… Il me faudrait Bianchon…”»
BALZAC et BIANCHON
MIKHALEVITCH ALEXANDRE
Cette dimension amère du personnage s’accompagne toutefois d’une sexologie ouverte, d’une sensibilité aux effets de l’inconscient, d’un féminisme qui éclaire les enjeux de l’hystérie. Ce qui fait de Bianchon le défenseur d’une médecine scientifique restée sensible au discours du malade sur sa maladie. Et un observateur avisé de ce que recouvre la pathologie de son temps, qu’elle soit individuelle ou sociale.
https://www.honorechampion.com/fr/9046-book-08532612-9782745326126.htmlhttps://www.honorechampion.com/fr/9046-book-08532612-9782745326126.html
L’auteur, Alexandre Mikhalevitch, professeur de Lettres honoraire, est Docteur en Psychanalyse de l’Université PARIS VII. Ses principaux travaux ont porté sur l’histoire du Freudisme dans le cadre russosoviétique.
Chanson,
@Le jour de la mort de Balzac, le 18 août 1850, Nacquart, son médecin, était au chevet de l’écrivain.
et lui a annoncé qu’il ne passerait pas la nuit.
« ‘Feydeau à bien dragué le jeune Léautaud ? »‘.
Dear Phil, source? Pas dans le Journal, je viens de vérifier.
P. 1155, premier volume, il parait que Proust n’aime que les bonnes, ce sont ses seules amours…
Humour , loin des propos savants
La légende d’un Zola jaloux de Cezanne ne tient las debout.
La jalousie est pourtant un trait de caractère avéré de Zola. Léon Daudet le montre répétant à propos d’Hugo « ‘il me gêne, il me gêne »‘ (plus exactement : »‘il me vêne, il me vêne »‘, car il zozottait).
51 ans, quel dommage! Sait on à quoi est due cette fin prématurée. Que n’ aurait-il écrit s’il n’avait succombé si tôt? Avait il jeté toute son encre ?
s. Comme l’a dit Balzac, Nacquart n’était pas célèbre,
mais il s’est distingué à plusieurs reprises durant sa carrière, notamment par sa thèse sur les Phlegmasies
Retrouver ce titre sur Numilog.com
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aiguës de la poitrine. Il a présidé la Société de Médecine de Paris et a été membre de l’Académie de
Médecine. Ami de la famille et intime de Balzac, il s’est vu dédier Le Lys dans la vallée.
Entre 1812 et 1822, Nacquart a en outre publié plusieurs articles traitant d’épidémies, d’infections ou de léthargie dans le Dictionnaire des Sciences médicales de Panckoucke. Il s’est intéressé à
l’anatomie et la physiologie du cerveau. Dans son traité, il a repris la théorie de Gall sur les loca
lisations cérébrales et la phrénologie, tout en émettant certaines réserves.
https://excerpts.numilog.com/books/9782930702681.pdf
La Comédie humaine contient plus de 1200 allusions à la médecine et 63 personnages touchent de
près ou de loin à la profession. Balzac y raconte
la carrière de médecins français durant la première
moitié du XIXe
siècle : leurs études, leurs rapports
avec les grands patrons, leurs succès et déboires
dans l’exercice d’une profession qui parfois mène
à l’insensibilité, ou à l’apostolat.
À travers cette œuvre immense, le lecteur pénètre
dans les hôpitaux et les asiles, côtoie les plus illustres chirurgiens, approche les maux imaginaires…
et les maladies réelles. Il découvre les tableaux cliniques : la schizophrénie, la dépression, le délire
paranoïde, la tuberculose pulmonaire, l’hépatite, l’empoisonnement, l’hypothyroïdie, l’apoplexie,
bouguereau, dommage, votre citation de Barbey sur Huysmans n’a pas été relevée.
Jean Gignoux Chroniqueur de la mort de Balzac? On peut lui faire confiance, car selon Mirbeau, il s’envoyait la Veuve pendant qu’Honoré agonisait.
Zulma Carraud…
La Duchesse d’Abrantes chargée de plaider la grace de Peytel auprès du Roi, y va selon les Goncourt « accompagnée de Madame Carraud », Soeur du notaire homicide. In quelques Figures de Notre Temps. Louis-Philippe condamnera Peytel moinsz pour sa Physionomie de la Poire que par certitude que l’assassinat de sa femme était prémédité.
Saluons Marie Sasseur qui s’intéresse via une thèse chinoise -il n’en faut pas moins- au problème clé non seulement de Balzac mais de la Restauration: comment reconstruire une noblesse crédible alors que tous ces membres ont figuré dans un Dictionnaire des Girouettes! Signalons Cottu, Traité des Majorats, pour l’abaissement de l’age du cens et l’intégration des jeunes réussites dans le système.Ce n’était pas idiot, ça aurait pu marcher.
L’occultisme Balzacien a été bien étudié, et clairement, par Anne Marie Baron, Balzac Occulte. En plus de Messmer, il faut signaler Swedenborg, présent dans le pasolinien quoique Nordique Séraphita.
On n’accordera pas trop de place au Monarchisme Balzacien, qui intègre aussi dans ses modèles Napoléon, et n’hésite pas à faire apparaitre Robespierre dans Sur Catherine de Médicis.
Peut-etre faut-il rappeler que, si Delacroix écrit à Balzac, c’est que Louis Lambert lui est dédié et que Delacroix a des raisons d’etre sensible à ce qui est aussi le roman d’un surdoué. Et les dernièresb pages de la Fille aux Yeux d’Or, dans leur harmonie de rouge, sont un Delacroix
Alexia Neuhoff, il, me semble que Grassou dans sa jeunesse a réalisé quelque chose comme des tableaux à la manière des flamands. Vous me rectifierez si je me trompe.
Bien à vous.
Sur le sottisier Balzac, il y a aussi du meme Sainte Beuve, « Le Pigault-Lebrun des Duchesses » Pigault-Lebrun étant un auteur à la frontière de la pornographie.
Mais Sainte Beuve ajoute, en référence probable au contentieux entre Volupté et Le Lys dans la Vallée: « Moi, mon gibier, c’est Balzac ».
Est-on plus indulgent à Jersey? Non, ce qui fait penser que Choses Vues a du etre remanié:
« Balzac, c’est l’infini dans le mignon, la clé du coeur des Femmes ».
Et, à propos de je ne sais plus qui, ce retour sur la cible: « il lui manque, comme à Balzac, le style ».
Je sais bien qu’Hugo ne tient pas la table, mais le cénacle tabulatoire se fait ici l’écho fidèle des pensées du Maitre…
Bien à vous.
MC
Mercredi 15 juillet 2020, 6h01
Diable ! On lit les commentaires d’hier avec surprise et intérêt au lever du jour ce matin : rien que de la littérature ou presque ! Ah oui, bien sûr, c’était Fet Nat, hier 14… Une anomalie donc pour la RdL, comme pour le cher vieux pays.
B dit: à
La littérature, un emballage à toutes épreuves, excellente tenue de camouflage. Inaccessible vérité de l’être ainsi enrubannés de couches plus ou moins nombreuses; insoupçonable bassesse ainsi maquillée, mise à l’épreuve évitée ou tenue pour secondaire, superfétatoire. L’important c’est de lire afin de rendre compte avec un talent aléatoire de ce que nous avons saisi de l’imprimé sur papier sans que cela influe sur les réalités. Nous sommes des arbres de noël enguirlandés pour le plus grand bonheur des salons si conviés. Cela fait-il avancer nos schmilblicks ?
Oripeaux.
À mes yeux, cela aide à comprendre, éclaircir, dévoiler, pas à avancer.
Avant?, il y avait autre chose.
Pas la jalousie non plus.
Zola était un homme occupé.
Je chercherai.
Une anomalie donc pour la RdL, comme pour le cher vieux pays.
La même que sur un navire, d’un capitaine pas aimé, ni estimé de son équipage.
Manque alors l’essentiel.
@Saluons Marie Sasseur qui s’intéresse via une thèse chinoise -il n’en faut pas moins- au problème clé non seulement de Balzac mais de la Restauration: comment reconstruire une noblesse crédible alors que tous ces membres ont figuré dans un Dictionnaire des Girouettes!
Merci dr Courtaud.
Peu sensible à vos flatteries de girouette, j’ai à mon actif, comme la plupart ici, quelques décennies de lectures.
La question initiale qui m’intéressait, Balzac était-il un contre-révolutionnaire, a trouve sa réponse.
Avez-vous remarqué, comme moi ce matin, une erreur, dans le lien qui raconte le début (charmant, et so romantic) de l’idylle entre Balzac et Madame Hanska, nee en 1801 et non en 1828 ?
Et qui au passage, de la frontière ? a perdu ses titres de noblesse?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ewelina_Ha%C5%84ska
Bonne journée,
15 juillet 2020, 7h09
# « via une thèse chinoise -il n’en faut pas moins- »
??
Quelle est cette perfidie, dr Courtaud ?
La thèse de Chia-Ping a été soutenue dans une université française. Certes pas parisienne !!!
Thèse soutenue en 2008 à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (autre partenaire) .
Année LvB, Op.73 :
L’ année LvB du 15.7 à 7.32
« Pas la jalousie non plus. »
C’est bien ce que j’ai dit ou pas ?
Cela dit, un peut être sans peine très occupé et jaloux.
Saint Rosse s’obstine dans les visions (hypnagogiques? hypnopompiques?) qui plaisent tant à Cricri:
Cela explique et ne pardonne pas la syphillis, la chtouille, le sida et le covid 19.
Avec des traitements pour tout ça, m’étonnerait qu’on boive autre chose que de l’eau de Vichy.
De Sainte Beuve m’avait particulièrement intéressé le volume publié par Grasset « ‘mes chers amis » regroupant ses chroniques concernant ceux de ses contemporains que nous lisons encore. Evidemment, beaucoup de jugements pouvaient surprendre (Proust n’a pas tort en mettant en scène la comtesse de Boigne ouvrant le journal), surtout de la part d’un homme qui se faisait tripoter par ses bonniches. Mais, remises dans le contexte, certaines remarques acerbes se comprenaient encore. Sainte Bave disait Hugo.
« Drieu la Rochelle pensait vivre la décadence d’un monde, d’une classe sociale, d’un pays, sans pouvoir échapper pour son propre compte à la contagion autrement que par des sursauts qu’il juge lui-même puérils. Dans une certaine mesure, il a peint cette décadence, et c’est par là que son œuvre surnage. Il l’a fait cependant avec trop de désinvolture, trop de complaisance, trop d’attachement à ce monde à cette classe, à ce pays, pour passer la limite de la satire de salon. Alors que nous sommes en pleine tragédie, comme en témoignent au même moment Malraux ou Céline, chez Drieu la comédie se mêle au drame sur le mode mineur. Ce qu’il aura réussi-et c’est ce qui le rend sympathique- c’est, dans un incroyable gaspillage de don, à faire de son œuvre un ratage semblable à celui de sa vie. En perdant sur tous les tableaux il gagnera toujours plus de cœurs dans les générations qui lui succèdent et qui ont appris, très tôt, le cas qu’il convenait de faire et de la vie et des œuvres. » Maurice Nadeau, in « Le roman français depuis la guerre » .
On peut toujours relire avec intérêt , outre « Gilles » et « Blèche », la concision tragique du « Feu follet », inspiré de la mort de son ami Jacques Rigaut ou revoir le film de Louis Malle, avec Maurice Ronet.
Avait il jeté toute son encre ?
B., à défaut de savoir ce qu’il en est de Balzac, j’ai bien l’impression que c’est ce qui vous arrive : vous avez jeté toute votre encre!
Hurkhurkhurk!
Nadeau avait un flair hors-pair mais qu’y a-t-il de plus emmerdant qu’une page de Nadeau? En dépit de ceux qui venaient faire des selfies dans ses miroirs (vu ça une fois). Curieuse pratique. A creuser, cependant.
Balzac a eu pour plus grand spécialiste un marxiste de l’école Lukacs, ce qui tendrait à prouver que ses convictions contre-révolutionnaires, légitimistes, le cèdent loin derrière l’intérêt que présente sa peinture de la France de la restauration.
Autant une conférence sur un quelconque aspect de son œuvre est tout à fait envisageable à St Denis ou Nanterre, autant l’équivalent sur Drieu dans les mêmes lieux semble assez peu imaginable..La petite côterie des amateurs d’auteurs pro-nazis n’a pas encore réussi à désinfecter le cadavre…
En même temps, il faut avoir envie d’aller à des conférences. A Nanterre ou à saint-Denis…
..mon larbin préfère risquer sa vie en haut de son escabeau
un marxiste de l’école Lukacs
pour lukacs balzac est larchétype de son forgeur de héro..
Bousemolle, ma vieille bonniche pourrie, ne peut pas me lâcher une seconde. Elle est pas contente, la soralienne de se prendre autant de bourre-pifs à longueur de temps… Pauvre épave, ramasse-toi et rentre dans ton seau.
il faut avoir envie d’aller à des conférences. A Nanterre ou à saint-Denis…
—
J’avais en l’esprit des conférences à destination des étudiants, Chaloux. Mais il est vrai que certains ne veulent pas se salir en côtoyant le bas peuple.
Alors j’évoquerai d’autre lieux: Royaumont, le MAJ (!), Radio France, l’amphi Richelieu, où encore la Maison de la chimie, où Doriot, Drieu et les « anthropologues » antisémites avaient leurs habitudes…
Avait il jeté toute son encre ?
belle phrase béré..c’est pas lguano a mon larbin
guano tinette..des futs et des citernes..sapré larbin
il gagnera toujours plus de cœurs dans les générations qui lui succèdent et qui ont appris, très tôt, le cas qu’il convenait de faire et de la vie et des œuvres
?..polo va nous espliquer ça..il en est dla génération phutur..et fais pas ton asticot..du coeur sacré nom
Bloom, on ne peut pas refaire l’histoire avec des interdits. Notez tout de même qu’il y a pas mal d’antisémitisme du côté de Nanterre et de Saint-Denis et que c’est aussi un gros problème.
bouguereau dit: à
guano tinette..
Bousemolle, c’est ta faute si un seau de nuit est devenu ton habitat principal : usage immodéré du G…-ceinture… Tu aurais dû prendre sur toi, tu ferais moins … sous toi.
Hurkhurkhrurk!
La question initiale qui m’intéressait, Balzac était-il un contre-révolutionnaire, a trouve sa réponse
les dieu de rue peuvent bien être ce qu’il veulent bien chez eux..haucune himportance dirait bonne clopine qui touche sa bille
Cela fait-il avancer nos schmilblicks ?
au xix eme l’écrivain préféré des cocotes a toujours été celui qui signait des gros chéques..havec le sans contact..tèrezoune elle trouve que les trucs a polo c’est dépassé
Chaloux, de votre infinité bonté, pourrais-je espérer que vous trouviez d’autres souffre-douleur. Je me tamponne de vos remarques et je vous conseille de vous en servir comme torche fesses. D’un auteur aussi prolifique il me parait légitime de supposer que s’il avait vécu plus longtemps il aurait poursuivi son chemin, pas si mauvais pour ce que j’en ai découvert. Pour le reste, si votre allusion devait s’attacher à quelque mollusque pourvu d’un os ou pas, je n’en suis pas. Quoique vous puissiez raconter et dire de ma veulerie, je ne vous égale sur aucun plan, qu’ils relèvent de l’intellect, de la morale, de l’honnêteté, de la lâcheté, de la vanité, de la concupiscence, de l’obsession, de la psychopathie, de l’avidité au gain quels qu’en soient les moyens que vous leur concédez j’imagine douloureusement, de votre suffisance, de votre vanité, de votre hypocrisie, de votre pingrerie, de vos contradictions, des leçons que votre position vous autorise à distribuer sans pour autant les appliquer à votre existence si parfaite et exempte de tous devoirs. Vous êtes un roi , de quoi, de qui, cela resterait à définir. Surement un Work in progress en conquête, dans une direction qui depuis bien longtemps ne laisse de m’horrifier, de me dégoûter. Un homme tel que vous suffit à se détourner de tous les autres, vous êtes du genre à détruire, à sadiser, à salir, à anéantir et regarder votre victime crever sur le trottoir.
BONJOUR,je disais que je ne devais plus « commenter », eu égard à ce que j’ai dans la tête; mais en retrouvant cet « article », j’ai cédé au désir de le porter à votre attention ;mon intérêt pour LBourgeois est indéfectible et donc
« « Dans ce qui allait devenir son ultime retour vers le travail de la broderie et du tissage » (celui qui avait été le sien dans sa jeunesse au sein de l’entreprise familiale), Louise Bourgeois (1911-2010) créa (selon les mots de l’éditeur) « seize petits panneaux en hommage à l’héroïne de Balzac », Eugénie Grandet. Et ce à la demande du directeur de la Maison de Balzac, qui eut l’idée de s’adresser à elle. »
https://www.nonfiction.fr/article-10380-moi-eugenie-grandet-testament-artistique-de-louise-bourgeois.htm
Moi, Eugénie Grandet
Louise Bourgeois
2020
Gallimard
144 pages
#Louise Bourgeois ; Balzac ; littérature ; art ; intermédialité
Le testament artistique de Louise Bourgeois est plus qu’un dialogue avec Balzac et son Eugénie Grandet : c’est un
y a pas mal d’antisémitisme du côté de Nanterre et de Saint-Denis et que c’est aussi un gros problème.
—
Certes. Mais pour l’instant, il ne se traduit pas encore en départ de convois de Compiègne, Drancy ou Beaune la Rolande. Et la police nationale, quelle que soit ses démérites par ailleurs, n’est pas encore l’auxiliaire de l’antisémitisme tant répandu dans les minorités « visibles », les populations ‘issues de l’immigration » post-coloniale.
je me souviens d’un homme que j’ai « connu », alors qu’il était un peu renommé, qui avait écrit des livres dont une autobiographie, et très manipulateur notamment du fait de sa profession -il soulignait beaucoup en parlant ce que lui inspirait les noms et prénoms des gens, et me dit qu’il aimait le prénom Eugénie;je ne connaissais de femmes ayant porté ce prénom que l’impératrice et GRANDET
Bref, l’antisémitisme n’est pas une politique d’état, fièrement représentée et revendiquée par des gens de plume qui tuent aussi sûrement avec leurs écrits que d’autres avec leurs Zyklon B.
Dear Chaloux, Journal, vers les années 20 ? Léautaud avait une dizaine d’années, attendait son père sous les arcades de la Comédie Française, Feydeau passait et dit quelques gracieusetés au fils de souffleur. Oublions les exégètes rancis, tout ça n’en fait pas un Vautrin.
BLOOM, c’est un sujet qui vous est sensible, (à moi aussi, j’ai déjà lu l’unfo sur l’Aude et les tombes)donc si vous êtes excusé pour « quelle que soit ses démérites » surveillez cependant les effets de votre émotion, quels que soient vos mérites
précision:
Aude : des tombes taguées de croix gammées et d’inscriptions racistes à Gruissan
Les inscriptions « Mort aux Français » et « Mort aux Juifs » ont notamment été relevées sur une vingtaine de pierres tombales du cimetière de Gruissan. La brigade de recherche de gendarmerie de Narbonne mène l’enquête.
ce que lui inspiraient les noms
@DHH
non, je n’ai pas vu le film (1972) de Jean-Louis Bertuccelli adapté du roman de Pierre-Jean Jouve (« Paulina 1880 »).
J’ignorais qu’un film puisse naître de ce roman si complexe, pas plus que je ne connais les œuvres de ce réalisateur. (François Nourissier co-scénariste, Michel Bouquet (Mr. Pandolfini), Samy Frey (son fils), …)
Dans « Le Monde », à l’époque de la sortie du film, on pouvait lire : « …Jean-Louis Bertuccelli porte à l’écran le roman de Pierre-Jean Jouve, Paulina 1880, et nous raconte avec une somptuosité quasi « viscontienne » la vie ardente et passionnée d’une jeune fille de la grande bourgeoisie italienne, au siècle dernier. Paulina est prisonnière de son éducation, des conventions et des préjugés de sa caste. Victime d’un certain ordre établi et rebelle à sa manière…. »
Ce film a, parait-il, connu une rare diffusion à la télévision et une sortie tout aussi rare dans les ciné-clubs, il a disparu de la circulation et je ne pense pas le voir, un jour…. Le roman, obscur, un peu secret, ambigu, énigmatique, est resté confidentiel (Peu vraisemblable ?).
Double inspiration chrétienne (la culpabilité – la pureté – le péché – le sacrifice – l’invisible et le sacré) et psychanalytique (le plaisir – l’inconscient – le désir charnel incestueux pour le père / masquant l’adultère qui a valeur de trahison), conscience écartelée de la jeune et trouble Paulina aboutissant au meurtre (couple antagoniste Éros-Thanatos.)
Fantasme d’écrivain ? Que représente la femme pour P-J.Jouve ? L’amour et la mort, effrayante Paulina dans son étrangeté qui finit par ressembler à Méduse (cf : Baudelaire) en tuant celui qu’elle aime.
Quelle différence entre ce roman poétique et les grands romans bourgeois du XIXe siècle… Ici, le lecteur est face à une énigme qui ne sera pas élucidée. Roman surréaliste ?
Les romans… J’aime entrer dans leur monde fictif si différent du réel. Entrer dans ce monde clos, hors du temps. C’est un rapt. Je ne leur demande pas autre chose que d’être fictifs. Je n’aime pas m’attarder sur la vie des auteurs (sauf quelques exceptions…)et celle des créateurs.
Je te réponds Bouguereau,, bien que je ne comprenne que moins d’un tiers de ce que tu exprimes si laconiquement dans ta langue qui semble tâter le bord du trottoir sans le trouver..
Nadeau écrit :« En perdant sur tous les tableaux il gagnera toujours plus de cœurs dans les générations qui lui succèdent convenait de faire et de la vie et des oeuvres. ».
Je suppose (je ne suis pas lui..) que Nadeau fait allusion au malaise et aux inquiétudes et au désespoir suicidaire de Drieu et donc qu’il fascine comme porteur d’un » romantisme », avec tout l’attirail romantique de l’échec et du désenchantement lucide .. Hypothèse :le texte de Nadeau a été écrit en 1970, et le mouvement soixante-huitard avait mis en évidence le surréalisme(Drieu le fut fugitivement) et Drieu vouait un culte un culte à Jacques Rigaut dont se réclamaient certains soixante huitard.. N‘oublions pas aussi que « le feu follet » parle de la drogue, et non pas de l’alcoolisme. Enfin, en analysant la crise de la bourgeoisie, Drieu mettait aussi en évidence « la terrible insuffisance française » fe cette bourgeoisie.. Je crois que dans les jeunes générations certains resteront sensibles au désenchantement de Drieu .Enfin, il y a chez Drieu-comme chez son ami Malraux- comme aussi chez Sartre ou Nizan , une fascination pour l’idée révolutionnaire. Bolchevisme, fascisme. c’est ce qui hante de l’époque. Malraux choisit le bon camp assez tôt, avexc le front populaire et s’engage pendant la guerre d’Espagne, Drieu choisit le tres mauvais camp en 1934 au cours d’un séjour à Berlin. En 1935,il assiste au congrès de Nuremberg et s’émerveille des cérémonies nazies, confondant esthétisme et politique.. « Je n’ai rien eu de pareil comme émotion artistique depuis les ballets russes » (12 septembre 1935) Il entra, rappelons-le au Parti populaire français de Jacques Doriot en 1936.
À gerber 54 ans après le « tu n’as rien à dire » de l’homme qui s’adresse à une femme.
Le crever comme une pustule. Laisser sécher. Croûter. Redémarrer. Laisser derrière soi.
La bréhaigne, j’avais 45 ans, j’ai appris tôt ; c révélateur de les voir puis de les suivre 5 ans après « j’ai décidé de la quitter lorsqu’elle a déféqué dans mon lit. »
Ben oui pantin.
Le crever comme
La crever : la douleur.
Très mal exprimé. Crever l’abcès de douleur.
j’ai relu cet article sur L.B.
NOTEZ quand même son nom ;
dans me jeunesse, je crois qu’on parlait de « femme d’intérieur » pour une épouse dévouée au ménage et soucieuse plaire à son mari, et d’élever ses enfants;
j’ai travaillé avec et pour une femme épouse d’un avocat qui se prénommait Louise et était si obsédée par son prénom -qu’elle détestait-qu’elle se renseignait sur lui et trouvait que c’était un prénom de domestique; elle était parfois curieuse de (mes) livres aussi
elle m’appelait par mon prénom comme toutes les femmes avec lesquelles elle travaillait et dont elle était très jalouse ;
dans ma jeunesse (etc)
vous connaissez évidemment les prénoms chez Apollinaire,
ferdine la fausse et Léa l’attentive!
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues
La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle Métive
C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive
Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie
« GUY AU GALOP »
celles qu’on avait oubliées lors d’un précédent billet:
La première est toute d’argent
Et son nom tremblant c’est Pâline
Sa lame un ciel d’hiver neigeant
Son destin sanglant gibeline
Vulcain mourut en la forgeant
La seconde nommée Noubosse
Est un bel arc-en-ciel joyeux
Les dieux s’en servent à leurs noces
Elle a tué trente Bé-Rieux
Et fut douée par Carabosse
La troisième bleu féminin
N’en est pas moins un chibriape
Appelé Lul de Faltenin
Et que porte sur une nappe
L’Hermès Ernest devenu nain
La quatrième Malourène
Est un fleuve vert et doré
C’est le soir quand les riveraines
Y baignent leurs corps adorés
Et des chants de rameurs s’y trainent
La cinquième Sainte-Fabeau
C’est la plus belle des quenouilles
C’est un cyprès sur un tombeau
Où les quatre vents s’agenouillent
Et chaque nuit c’est un flambeau
La Sixième métal de gloire
C’est l’ami aux si douces mains
Dont chaque matin nous sépare
Adieu voilà votre chemin
Les coqs s’épuisaient en fanfares
Et la septième s’exténue
Une femme une rose morte
Merci que le dernier venu
Sur mon amour ferme la porte
Je ne vous ai jamais connue
Et alii, vos grands-parents ont certainement fait la queue pour aller récupérer leurs étoiles jaunes au commissariat du coin. Chez moi, ils l’ont fait 2 fois parce que le fiston, mon père, les a découpés en morceaux.
Vous avez aussi certainement lu le chapitre « Merci, monsieur le commissaire », de Robert Bober dans Quoi de neuf sur la guerre?
Le jour où la police nationale sera au service du citoyen, comme c’est le cas dans de nombreux pays, et non de l’Etat, on pourra envisager un retour de la confiance…
Bloom, on ne m’a jamais parlé des étoiles jaunes;il est vrai que les grands parents , dans mon ascendance, c’est aussi compliqué que « les parents » :ce qui explique que j’ai fait des recherches sur « les signes d’infamie » à la suite d’un ms que j’ai idenitifié sur les « cagots »,dont l’auteur avait pour « nom » « Grégoire »;
vous savez que les notaires enregistrèrent les étoiles jaunes
je ne sais plus quel livre j’ai lu pour retrouver l’histoire des signes d’infamie bien documentée;
alors au hasard:
Les signes d’infamie au moyen âge: Juifs, Sarrasins, hérétiques, lépreux, Cagots et filles publiques
Couverture
Ulysse Robert
il y a une page wiki sur l' »étoile jaune »
L’étoile jaune (allemand : Judenstern « étoile des Juifs », hébreu : הטלאי הצהוב hatlaï hatsahov « le chiffon jaune »)
Le jour où la police nationale sera au service du citoyen, comme c’est le cas dans de nombreux pays, et non de l’Etat, on pourra envisager un retour de la confiance…
tu causes comme les hommes dhonneurs..et quoi d’ici là? prendre le maquis..la lande catholique..laoutbac australiens?..ou phinir renfield monomaniac sur la rdl..choisi ta débine kabloom
monomaniac :des fougères! comme disait ma belleèmère
(juive et qui lisait malgré ses faiblesses cognitives dues à sa maladie dégénérative :elle avait été très belle)
comme un fou j’erre
En attendant, le boug, tu fais comme les enfants de Jim avec les soldats brits pendant les Troubles: tu les ignores, tu ne les regardes jamais. Tu fixes le point de fuite, la veduta, à la Panofsky.
ta langue qui semble tâter le bord du trottoir sans le trouver..
comme toi qui ne trouve pas un réverbère allumé dans cette nuit où nadeau tends ses mains devant lui sans être sûr de les retrouver..j’ai compris que tu misais pas trop les tiennes..je crois polo que tu confonds entre se faire comprendre et le crédit..et sur ce point je peux me sentir flatté..haprés tout c’est ça le vrai nerf de la conversation..
je ne veux pas me défiler sur ta réponse sur nadeau parlant de drieu..précisément..pour moi il exprime curieusement un voeu..trés confu..qui n’est pas pieu..mais « littéraire » en quelquesorte..il surenchérit sur un lavnir dun joueur passe perd et manque..qui fra toujours le plein sur les rayons..il avait lsens inné le nadeau?
tu les ignores, tu ne les regardes jamais
je partageais ça havec serdgio..des gars comme nous..on les rgarde..il nous harrête direct..me dmande pas pourquoi..aussi c’est trés bien dit.. »fixer le point dfuite » avec les keufs…on dirait une réplique des tontons
Merci Bouguereau pour ta réponse compréhensible tu vois avec un effort!bonne journée
bloom, contrairement à tel erdélien qui « professe » ici contre le travail , ou tel autre qui dénonce les »précisions », je conclus de mon passage sur la RDL qu’il est préférable de s’obstiner à « travailler » et me souviens d’ une incise d’un prof de philo : »je ne dirai plus jamais c’est rien »(il nel’a pas respectée mais c’est une autre histoire)
je crois que « les « détails » sont très importants, et donc bien sur les « noms »; on m’a dit un jour que j’eavais été « conçue »hôtel de l’étoile à Prague, sur le chemin de « retour » de Terezin; je ne sais si cela me lia à « mon étoile » (magen David bouclier en hébreu)c’est peu, cette étoile, mais ce fut vital pour moi
Occurrences dominantes ces derniers mois :
1 — masques
2 — professeur
Espression dominante :
Gestes barrière
Je préfère l’époque où on parlait de Twiggy.
Occurrences dominantes ces derniers mois :
1 — masques
2 — professeur
—-
3- décès
Twiggy est contemporaine du napalm, renato, elle n’aurait pas pu défiler sur le pont Eiffel à Hué, ligne de front…
D’où parle-t-on…?
il y a une histoire corse sur l’obs
pour Dickens
Britain’s child slaves: They started at 4am, lived off acorns and had nails put through their ears for shoddy work. Yet, says a new book, their misery helped forge Britain
https://www.pinterest.fr/pin/491947959277032041/
D innombrables cinéphiles et personne pour reprendre la
Republique du cinéma….
et ADA:
Ada ou l’Ardeur (titre anglais original : Ada or Ardor: A Family Chronicle) est un roman de Vladimir Nabokov publié en 1969. C’est la dernière œuvre majeure de l’auteur et celle qui avait sa préférence personnelle.[réf
les anagrammes cosmopolites chez Nabokov
https://www.persee.fr/doc/cmr_1252-6576_1996_num_37_3_2466
Nabokov, pour qui des auteurs comme Gorki, Balzac ou Thomas Mann n’ont engendré que des « boursouflures », trop occupés qu’ils étaient par la recherche de l’universel dans les individus. Seul l’unique peut avoir selon lui une valeur artistique, et l’unique, c’est la vie d’un personnage dans tous ses détails,
Les Tuileries ne portent pas chance aux monarques. Décidément.
… après avoir remonté la Marne (avec J-P Kaufmann), ou la Loire (avec B. Ollivier), je sens qu’on va bientôt voyager sur la Seine de l’erdélie, -un bon fillon !-, avec le nouveau François Sureau, + de 800 pages quand même chez Gallim… https://www.babelio.com/livres/Sureau-Lor-du-temps/1227239
( … qu’il a dit… Tout un nouveau programme féministe au carré, à l’Intérieur).
Ne l’achetez pas, JJJ, c’est un pavé indigeste. autant il est agréable à écouter, mais il écrit comme un pied. Rien à voir avec JPK, qui fut journaliste avant d’être écrivain.
Et puis tout n’y est pas: par exemple, lorsqu’il parle de la destruction de la Statue du Général Mangin ordonnée par Hitler suite à son unique et matinale visite de Paris en juin 40 en compagnie de ses sbires, A. Breker & A. Speer, il n’en donne pas la raison ultime, celle de la Schwarze Schande, « la honte noire », à savoir l’occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises, dignes représentante de la Force noire qu’on envoya au casse-pipe en 14-18. Mangin n’est pas que l’anti-Pétain, il est celui qui introduit la dimension impériale dans le conflit.
Ce n’est qu’un exemple, mais franchement, si le personnage de F. Sureau est assez sympathique, son ouvrage ne vaut pas le tapage qui est fait autour. A moinss que vous ne cherchiez un cale meuble. Empruntez-le à la bibliothèque du coin, vous leur donnerez la vie dont elles ont tant besoin.
Podcastez-le sur France Q, c’est mille fois mieux.
BàV
Soyez cool.
J’avais beaucoup aimé lire « sur le chemin des morts » de F. Sureau petit texte d’apprentissage… A conseiller à tous les jeunes fonctionnaires qui se croient investis d’un pouvoir sur l’autre, et finissent en général par en avoir la certitude, comme le gros bouffi de bloom.
Ainsi que » l’obéissance » et le voyage du bourreau et de la guillotine, lors de la WWI. Un récit tout en tension, où l’évidence n’est pas donnée comme telle.
Ce dernier ouvrage semble beaucoup plus personnel, un bilan au long cours de la Seine, qu’il avait présenté chez Ultrabright, dernièrement , je crois.
A mettre sur la liste en souffrance 😉
Zola jaloux de Cézanne ? Oui, aujourd’hui, il peut être jaloux. Si Zola n’avait rien écrit, rien ne serait changé, si Cézanne n’avait pas fait cette ultime vingtaine de peintures, toute la peinture moderne serait différente.
Concernant le triste Grassou de la nouvelle de 1839, personne ne sait quels étaient les vrais grands peintres de Balzac. Il ne s’est intéressé qu’à la dénonciation d’une bourgeoisie de parvenus, lui-même n’ayant sans doute pas un goût beaucoup plus exigeant. http://www.v1.paris.fr/commun/v2asp/musees/balzac/furne/collectionneur.htm
Ouhla lmd met paris en bouteille et fait concurrence a tous les devins de ce blog, ils ont eu la révélation… 🤣
encore un patronyme que les musiciens et gens des medias connaissent
Philippe Manœuvre,
Philippe Manoeuvre…?
Il est mort?
Lien bref mais intéressant, lmd.
<b<tableaumanes et brocantomaniaque, encore le plaisir de nommer!
Paul Edel dit: à
D innombrables cinéphiles et personne pour reprendre la
Republique du cinéma….
Paul
Anne lise Roux est iremplaçable
Tintin: la nouvelle affaire du Lotus bleu
EXCLUSIF – Artcurial dévoile la première couverture signée par Hergé pour son album. Estimée entre 2 et 3 millions d’euros, elle sera mise en vente le 21 novembre à Paris
Figaro
La « bricabracomanie »
A conseiller à tous les jeunes fonctionnaires qui se croient investis d’un pouvoir sur l’autre,
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Pas encore noyée, l’EnQlla?
L’hydrocution, c’est pas que pour les autres.
Le bouffi a des envies de meurtre ?
M’étonne pas, avec toute cette haine qui le plombe.
A conseiller à tous les jeunes fonctionnaires qui se croient investis d’un pouvoir sur l’autre.
Absolulent! ce texte autobiographique de F. Sureau est un texte d’apprentissage qui n’a pas d’autre vocation.
Avec en prime le rappel de Grands Arrêt du C. E.
Absolument essentiel. Surtout en ce moment où de grandes libertés sont prises au plus haut, avec le Droit, pour nous en priver. De libertés.
Allez soyez cool, quoi…
Il faudrait être cool avec les keufs, tu as raison, et regarder ailleurs.
Mais non.
MS, je ne sais si ma collection de tourne vis pourrait vous être utile pour vous défendre, pourquoi toujours le couteau, le marteau, l’arme à feu ?
Une histoire bien couillue.
» je lui ai parlé d’homme a homme » a dit le pr, a propos du tout nouveau premier flic de France, qui fait ses sauteries de 5 à 7. Ou de midi à deux.
Chacun sa présomption de blanchiment…
Pourvu que la postérité ne retienne pas ce quinquennat que comme celui des harders.
Mais c’est mal barré , vu le dossier.
Il faut bien admettre que les commandes de grenades, crois je me souvenir, sont des plus prometteuses. Surement en prevision de mouvements sociaux qui ne manqueront pas d’accompagner le travail d’écoute active entourant la reprise du projet de réforme des régimes de retraite. Priorité absolue que d’aucuns annoncent comme une erreur ou devrait on y percevoir une affirmation d’un pouvoir souverain qui de ses choix fait une priorité parmi les urgences pour satisfaire une part de l’électorat auquel on ne la fait pas. Même Geoffroy trouve que le calendrier n’est pas adéquat.
Marie la Souillon, ses aigreurs, ses trainées de vomi. Faut leur dire de désinfecter le littoral…
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