Balzac, nom de noms !
Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins pour lui-même (originalité, singularité, sonorité etc) que pour sa résonance dans l’histoire, les traits de la personnalité ou les actes de celui qu’il désigne dans l’instant et plus tard évoquera dans l’éventualité d’une profonde et durable réminiscence dans l’inconscient du lecteur. Il en va tout autrement chez le lecteur professionnel et plus encore, chez l’écrivain. Celui-ci s’interdit toute désinvolture dans l’invention ou le choix des patronymes car il sait à quel point ils sont chargés de signes, de codes, de référents, de citations. Pendant le temps de la préparation, et pire encore en cours d’écriture, il peut buter pendant des mois sur un nom qui ne colle pas avec l’évolution de son personnage et peiner à lui en substituer un autre.
Une passionnante thèse, riche et fouillée mais sans en rajouter, vient de paraître qui y est consacrée à travers l’œuvre d’un des plus grands fabricants de noms du roman français au XIXème siècle : Poétique balzacienne des noms de personnages (530 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Son auteure Ada Smaniotto lui a donné un sous-titre si éloquent et si juste qu’il sert de fil rouge à sa démonstration : « Faire concurrence à l’état civil ». La formule est de Balzac, naturellement (avant-propos de la Comédie humaine, 1842), lequel tient à ses yeux « une place charnière » dans l’onomastique littéraire, sujet moins mineur qu’il n’y parait (Flaubert aussi lui accordait une telle importance). Les noms revêtent une telle importance dans son œuvre qu’elle y voit même « l’un des mythes fondateurs du roman balzacien ». Un souci patronymique qui tourne parfois à l’obsession, comme si le nom propre conférait une puissance occulte aux personnages (après Georges Bataille dans le Bleu du ciel, Roland Barthes avait réservé toute une partie de son essai S/Z, consacré à la nouvelle de Balzac Sarrasine, à l’étude du nom de Ernest-Jean Sarrasine).
« Entrer dans la fabrique des noms de Balzac, c’est entrer dans sa fabrique de la fiction »
Dans cette histoire, il est recommandé de commencer par le début : le chant IX de l’Odyssée où Ulysse répond au cyclope : « Mon nom est Personne ». Homère révèle ainsi la puissance d’existence du nom propre. Se nommer permet à un personnage de pure fiction d’exister au même titre qu’une personne réelle. C’est d’abord par ce biais que l’illusion opère. Le nom dote le personnage du poids du réel. Le choix des noms reflète son époque ; c’est même ce qui peut dater un livre, sans que cela produise nécessairement un effet négatif. D’ailleurs Balzac ne s’interdit pas à l’occasion de trouver des noms dans d’autres livres, donc des patronymes déjà utilisés par la littérature, chez Mérimée par exemple (Paquita, Valdès, Herrera) chez Sterne dont il admirait la théorie des noms développée dans Vie et opinions de Tristram Shandy, (il lui rend nommément hommage dans le Curé de Tours en lui attribuant la paternité du « système de cognomologie ») ou encore chez Rabelais dont il importa le Ferragus directement de Pantagruel.
Dans le monde de Balzac, en un temps où la noblesse n’est plus qu’un souvenir, on se signale aristocrate à la société avant tout par son nom, généralement orné d’une particule indiquant une origine géographique et l’enracinement dans une terre ou un ancien fief. D’où sa valeur sociale car la famille y est si puissante qu’elle incarne une classe. Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même. Dans cet esprit, une autre catégorie de personnages de la Comédie humaine partage ce trait avec les aristocrates : les Corses. Le seul énoncé de noms comme les Piombo ou les Porto opère déjà dans l’inconscient du lecteur comme un synonyme de vendetta.
S’agissant des aristocrates, Balzac a beaucoup puisé, comme de juste, dans l’Armorial des familles nobles de France, l’Almanach royal, l’Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris et dans différents Bottins. Rien de tel pour créer un effet de réel. Car contrairement à une idée reçue, et à l’opposé de nombre de romanciers du XXème siècle, Balzac n’emploie que de vrais noms propres, inscrits dans le réel et non dans son imaginaire, qu’il s’agisse de désigner des personnages qui existent ou ont vraiment existé ou d’autres purement fictifs. Peu importe qu’il les ai connus ou même croisés : seul compte le fait que chaque nom qui vient sous sa plume ait déjà été porté. Ce qui s’accorde avec sa passion du détail vrai. Un certain nombre vient de la simple lecture des journaux, des articles aux petites annonces, pour ne rien dire de celle des enseignes de boutiques dont les noms sont relevés au hasard de ses déambulations parisiennes : le cas de Marcas trouvé dans l’ex-rue de Bouloi, de Matifat rue du Coq-Saint-Honoré.
Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste dont la Comédie humaine est en son temps la plus éclatante démonstration. Ada Smaniotto a d’ailleurs retrouvé la lettre d’un lecteur surpris puis outré de retrouver son nom, dont il s’estime naturellement propriétaire, dans le Journal des débats en lisant Modeste Mignon en feuilleton. Balzac lui répond mais n’en démord pas :
« Tous les noms sont dans la nature sociale ».
Pas question de créer un précédent en accédant à sa demande de rectification. Balzac puise donc dans la vie mais il n’en est pas moins un inventeur à ses heures car il n’hésite pas si nécessaire à torturer ou juste bousculer les noms par des variantes, se livrant ainsi à une véritable néologie onomastique. Il est d’ailleurs épastrouillant d’observer l’évolution de la critique balzacienne à ce sujet, et notamment la focalisation sur les clefs derrière les noms lorsque la recherche du modèle et l’explication biographique reprenaient le dessus (ah ! les fameuses notes savantes de la Pléiade en fin de volume…). Des chercheurs, Bombert et Escola, qui ont travaillé sur la question spécifique des clefs, assurent qu’il faut en attendre moins d’explication que de complication…
Mais comme le souligne à raison Ada Smaniotto, un tel travail exigerait une telle érudition qu’il serait sans fin et incertaine ; il doit beaucoup au hasard des rencontres et à la sérendipité de la recherche ; elle-même a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans la Peau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).
Parfois le romancier se contente de reprendre des noms d’ouvriers qui travaillaient à son domicile pendant qu’il écrivait (ainsi pour Pierrette). Ou d’adresser un clin d’œil crypté à Madame Hanska lorsqu’il en est séparé en nommant M. de Wierzchownia un personnage de la Recherche de l’absolu (nom tiré de celui des terres appartenant à l’épistolière et son mari en Pologne). Ou encore de disséminer tant Honoré que Balzac sous une forme à peu près anagrammatique un peu partout dans les quelques 90 livres constituant le cycle romanesque. En annexe, des tableaux chiffrés apportent de précieuses et étonnantes informations. Ils inventorient les occurrences. En concentré…
Le prénom le plus utilisé par Balzac ? Lucien (2489 fois dans 11 romans) suivi par Calyste (812 fois dans un seul roman), Philippe (597 fois dans 9 romans), Corentin (551 fois dans 4 romans), Popinot (510 fois dans 17 romans), Caroline (509 fois dans 9 romans), Esther (477 fois dans 7 romans), Eugène (454 fois dans 9 romans), Adolphe (449 fois dans 11 romans).
Quant aux noms de famille… : Birotteau (780 fois dans 7 romans), Hulot (671 fois dans 5 romans), Lousteau (644 fois dans 12 romans), Nucingen (626 fois dans 36 romans), Bixiou (625 fois dans 18 romans), Rastignac (623 fois dans 25 romans), Camusot (550 fois dans 12 romans), Cibot (547 fois dans 4 romans), Schmucke (532 fois dans 4 romans), Grandet (524 fois dans 4 romans), Crevel (492 fois dans 3 romans) etc
En fait, cette œuvre-monde que demeure la Comédie humaine apparait sous cet angle particulier comme une formidable conservatoire de noms. L’auteure emploie d’ailleurs l’expression de « musée onomastique », ce qui est bien trouvé et concerne tant les noms que les prénoms. 1842 noms de personnages dans l’ensemble de la Comédie humaine dont 381 hapax ! Quand un nom revient d’un livre à l’autre, c’est une manière de créer un lien généalogique entre eux, tel Mortsauf qui passe des Contes drolatiques au Lys dans la vallée.
La recherche d’Ada Smaniotto fourmille d’exemples si surprenants que, pour un peu, elle nous persuaderait des vertus talismaniques des noms – à tout le moins chez Balzac (Baudelaire disait que chez lui, même les portières avait du génie…). Comme si c’était vraiment la pierre de touche de son réalisme et, partant, de toute sa poétique. Il était d’autant plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue puisque Proust ira jusqu’à la pasticher en mettant entre les lèvres moqueuses de la duchesse de Guermantes dans Sodome et Gomorrhe une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties. Mais c’est en hommage et en raillerie qu’un Bernanos en reprendra plusieurs dans ses propres romans. Ce qui fait conclure Ada Smaniotto :
« Si les romanciers qui viennent après lui puisent des noms dans la Comédie humaine- qu’ils commentent la pratique onomastique balzacienne ou qu’ils la contestent parfois-, c’est bien sans doute que Balzac a triomphé dans sa concurrence à l’état-civil, en devenant en somme l’état-civil du roman »
(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)
1 377 Réponses pour Balzac, nom de noms !
Vous êtes pas cool. Moi je suis cool. Regardez-moi : je suis cool, je vous respecte.
Les brav, ce n’est pas le Président. Ce n’est pas moi.
bloom est toujours en état de pourriture avancée. La rage qu’il a ce bouffi, c’est drôle.
C’est au minimum un abus de pouvoir. J’ai eu par le passé une collegue qui pour obtenir une location avait dû coucher avec le proprietaire, c’est une pratique repandue quel que soit l’étage occupe socialement, mais je suis d’accord pour dire que ca la fiche mal à ce niveau de fonction. La femme de menage dont on ne parle plus a été déboutée de sa plainte. Pourtant, avec ses emolulents, GD a les moyens de s’offrir une escort, s’ agirait il d’une torsion dans ce cas? Il a depuis ces faits une conduite exemplaire.
Je me promène cool au jardin avec ma maman et puis vous vous arrivez, les mecs pas cool.
Alirs si c’est ça, le respect ? Ce n’est pas du respect, ça. Le respect ça n’est pas ça.
Une location de quoi, Bérénice ?
Depuis qu’on a vu le pr en teuf avec des trans’ a poil, à la une des journaux et sa défense des gays de Tchetchenie, devant l’empereur de toutes les Russies, à côté Darmanin est un bleu.
Appartement, D. Elle n’avait guère le choix, 4 enfants et peinait à payer la cantine.
Dans une formule rare à droite, l’ancienne garde des Sceaux s’en prend aussi à la nomination d’«hommes issus de la même bourgeoisie d’État» à des «postes clés» de l’«administration» et du «gouvernement».
D, ce metier que j’exerce a cela de bon qu’il permet une observation de nombreuses couches socio-cultuelles. C’est divertissant.
MS, ce n’est pas un scoop, le systeme se reproduit cependant GD est issu d’un milieu modeste, c’est une exception qui confirme la regle. Et ce n’est pas le bac de Sarcelles qui produira de hauts fonctionnaires issus des banlieues.
L’accusatrice de Darmanin, son profil de prostituée, ajoute encore au glauque .
Il a voulu lui rendre service, ah, l’ingrate.
Olga, Sophie.
La maison poulaga aura bien son vrai nom, quelque part.
MS, l’accusatrice est á present mariée et contre services GD avait obtenu une partie de jambecen l’air. Le litige remonte à 2009. Ceci étant, je ne défends pas ce genre de pratiques.
On peut toujours payer la cantine. C’est une question de priorité.
Service perdant, pour Olga Sophie, selon toute vraisemblance:
une derniere partie fine pour effacer les précédentes.
Moralement c’est pathétique.
Mais en terme de Droit, elle a complètement raison d’aller au bout.
Alors là, D, dans ce cas et à l’époque je peux vous dire que les enfants n’étaient pas acceptés sans ticket. La mère devait recevoir un peu plus qu’un SMIC, le père à mon avis ne s’ acquittait pas de la pension alimentaire.
Des keufs qui viennent en aide à des prostituées, après tout c’est courant.
Peut etre gérait elle mal sa grosse fortune, elle était de plus mal accompagnée.
Suis étonné par votre charge, Bloom, mais si vous l’avez lu et pas apprécié, pourquoi pas ? N’en avais pas entendu causer avant cette recension du matin dans le journal de Nadeau. Faut dire que sa tronche m’avait un brin refroidi,
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/07/15/sureau-seine/
J’appréciais ce personnage à la radio jusqu’à présent… Et me demandais ce qu’il valait comme romancier plutôt qu’historien, en dehors du militant royaliste droit l’hommiste. J’attends en outre ses futures prises de position à l’égard de son collègue macroniste, le nouveau garde des Sceaux colérique.
Cher bloom, m’avez un brin refroidi, dois-je confesser. Vais « déprioriser » cette lecture, merci.
Si nous parlions du ténor du barreau qui selon la presse en veut aussi au parquet financier de Paris entre autres institutions avec l’école nationale de magistrature.
L’autre Balzac:
« Leze Courtisans sont la matière et le Prince est l’Artisan qui peut bien rendre cette matière plus belle, mais non pas meilleure qu’elle est: Il peut y ajouter des ciouleurs et de la façon par le dessus, mais non pas lui donner aucune bonté intérieure: Il peut en faire une idole, un faux Dieu, mais non pas en faéire un habile homme.
Il se voit de ses idioles en pazys de Chretienté. Il y a toujours eu d’indignes heureux; toujours des guenuches carressées dans le Cabinet des Rois,et vestues de toile d’or. Il y a eu en Egypte des betes sur les autels: il y a eu partout des défauts et des vices adorez. Ce que je m’en vais dire à votre Altesse, je l’ai appris d’elle, et je le trouve digne de Marc Antonin, le Philosophe. Il y a une autorité aveugle et muette, qui ne connoist, ni n’entend,qui paraoist seulement, et qui éblouit ; qui est toute pure authorité, sans aucun mélange de Vertu ni de Raison.Il y a des Grands qui ne sont remarquazbles que par leur grandeur, et leur Grandeur est toute au dehors, toute séparée de leur personne.
Ces grands, Monseigneur, me font souvenir de certaines montagnes infructueuses, que j’ay veues autrefois, allant par le Monde. Elles ne produisent ni herbe ni plante: Elles touchent le Ciel, et ne servent en rien à la Terre: Leur stérilité fait maudire leur élévation. Ceux-ci, d’eux-mêmes, ne sont pas moins inutiles qu’ils sont grands; et je les regarde comme de vaines montres du pouvoir et de la magnificence des Rois ; comme des Colosses qu’ils ont élevé, et des pyramides qu’ils ont baties. Ce sont des fardeaux et des empêchements de leurs Royaumes, qui pèsent à toutes les parties de l’Estat. Ce sont des superfluitez qui occupent plus de place que toutes les choses nécessaires. Cela s’entend à les considérer, dans une foiblesse encore innocente, avant qu’ils ayent ajouté l’injustice de leurs actions, à l’indignité de leur personne »
In le très lu « Aristippe ou de la Cour », commandé de surcroit par Richelieu.
Cf aussi
« Mais nous parlons d’un Fantosme quand nous parlons de la Fortune. La force des Astres et la nécessité du Destin sont encore d’autres fantosmes, que l’opinion des hommes se forme, et après lesquels je ne suis pas d’avis de courir »
ou il apparait que Guez de Balzac ne partage pas l’avis de Pablo 75!
La cantine pour les cas sociaux c’est 1 euro par jour. Même multiplié par 4 enfants, ça fait 80 euros par mois. Que personne ne me dise qu’avec le smic et les allocs, c’est à dire environ 2000 par mois au total, on ne peut pas payer ça. Il reste 1920 euros.
1 trois pièces 600 euros/mois. 1200 à Paris dans des bons quartiers. 1920 – 600 = 1320.
Pas d’impôts à payer. Charges 150 par mois incluant le chauffage. Elec. 100 par mois. I ternet et téléphone 50 par mois. Restent plus de 1000 euros.
Faudrait m’expliquer mueyx, Bérénice.
« «Il m’a eu» : le Gilet jaune qui a interpellé Macron raconte son 14 juilletFace à Macron aux Tuileries dans l’après-midi, puis « bloqué » au commissariat de police dans la soirée… Richard Z., originaire de l’Aisne, raconte au Parisien les coulisses d’une journée chaotique. »
Le Parisien.
Sans abonnement il n’est pas possible de savoir ce que recouvre cette appréciation » il m’a eu ».
Sauf qu’ habitués aux coups bas des incompétents, que nous sommes devenus en macronie, il faut s’attendre à ce que le service de com’ du pr ait géré cela comme une balade tranquille aux Tuileries ; un jour d’embastillement, donc.
c’est bien cool, tout ça, faut rester zen.
D’ailleurs, c’est bien cool, comme le suggère dr Lourdaud, « l’autre Balzac » , c’est moins cher aujourd’hui.
Les soldes chez Balzac, pour habiller un chef d’oeuvre.
0 PROPOS DE » L’ INCONSCIENT »
les lecteurs de Nadeau ont pu remarquer que le « lacanisme » avait été bien servi et qu’il est temps que ceux qui se recommandent comme psys sur ce blog qu’ils ont donné pour lacanien(sic) revoient leur pratique et leur « idée » de « famille » envers les autres contributeurs trices;
bonne soirée
Cher bloom, m’avez un brin refroidi, dois-je confesser. Vais « déprioriser » cette lecture, merci.
—
C’est mieux à l’oral qu’à l’écrit.De plus, l’homme a une voix chaleureuse alors que son écriture est ampoulée et partant gonflante (Ste Honorine, en l’espèce)
N’est-ce pas Claudio Magris qui a lancé la mode, avec son Danube?
Pour la Mer d’Aral, c’est hélas trop tard. Merdazov!
On peut toujours relire avec intérêt , outre « Gilles » et « Blèche », la concision tragique du « Feu follet », inspiré de la mort de son ami Jacques Rigaut
Paul Edel dit:
Et son Journal, qui est un document terrible, dont on ne sort pas indemne, comme dirait un mauvais journaliste pressé.
encore un nom de la comédie
« Le castrat Zambinella2
, la plus intrigante des créatures de Balzac, n’est pas un de
ses «doubles». Il est son Génie même, celui qui va tout enfanter. D’ailleurs aucun des
personnages de Sarrasine (hormis Mme de Rochefide, nom rajouté tardivement, après
des hésitations) n’est mentionné ailleurs dans la Comédie. Sa construction lui donne
également un statut singulier puisque l’action y est hâchée par un abîme de plus de
soixante années, fait unique dans la Comédie, comme l’égale longueur des deux récits
enchassés.
«Ah! c’était bien la mort et la vie, ma pensée, une arabesque
imaginaire, une chimère à moitié, divinement femelle par le corsage.»
(je souligne partout)
Zambinella est à la fois un élixir de longue vie et une peau de chagrin. D’abord
centenaire, il devient jeune femme puis se redécrépit à la fin. Zambinella est l’art fait
homme-femme. Vieillard énigmatique, ses rides sont «aussi pressées que les feuillets
dans la tranche d’un livre». Jeune diva, «c’était plus qu’une femme, c’était un chefd’œuvre!»
Zambinella sème le trouble et essaime les doubles – particulièrement Z. Marcas
(initiale oblige), soit Balzac à 33 ans, âge où il ressuscite en découvrant son propre
génie en forme de Z, marque d’un as.
La nature hybride de Zambinella imprègne tout, tout est scindé par son Z cinglant: »
c’est signé S.Z
De belles notes sur Chateaubriand (MOT)
http://parolesdesjours.free.fr/genies.pdf
@leur « idée » de « famille »
En l’occurence, c’est loin d’être une idée, pour la plupart.
Heureusement !
On notera que le mot poétique, s’agissant de comédie, est historiquement défendable.
Le nom de la rose…
J’en ai marre que le dr Lecter se croit plus malin que le tout venant, a manipuler son monde.
et alii dit: à
Nabokov, pour qui des auteurs comme Gorki, Balzac ou Thomas Mann n’ont engendré que des « boursouflures », trop occupés qu’ils étaient par la recherche de l’universel dans les individus. Seul l’unique peut avoir selon lui une valeur artistique, et l’unique, c’est la vie d’un personnage dans tous ses détails,
Il est énorme ce commentaire de Nabokov.
Il n’a rien compris à la Tragédie, pour mieux s’attacher à la comédie.
C’est aussi ce qui rend illusoire cette thèse de Smaniotto, sauf à considérer que tel ou tel nom propre finisse en lieu commun….
Une histoire de masques. Encore.
personnellement, je ne commente pas sauf exception, les contributeurs;je ne commente que le billet avec les liens et en propose(des liens) de manière à ce que chacun-e puisse vérifier , et retrouver les « résonances »
Bien sûr, à lancer souvent des liens allacon, psy de préférence, et regarder du côté ou ça va tomber, c’est aussi une occupation Dr Lecter.
Sauf qu’ y’a pas grand monde à la réception !
Cherchant un livre pour mon fils (« La Souplesse du dragon. Les fondamentaux de la culture chinoise » de Cyrille J.-D. Javary), cet après-midi je suis passé chez Gibert. Je ne l’ai pas trouvé, mais j’en ai trouvé deux que je ne cherchais pas: les Conversations sur la musique de H.Murakami avec Seiji Ozawa (10/18, 5€30 d’occasion neuf) et le Dictionnaire Flaubert de J.-B. Guinot (CNRS éditions, Coll. Biblis en (gros) poche, d’occasion neuf aussi, 8€30).
Avis aux amateurs…
un commentaire de Nabokov « Il eût fallu au contraire lui appliquer dès le départ la mise en garde qu’il formule lui-même au début du roman : « Ne perds pas de vue que tout ce qu’on te dit est en réalité triple : façonné par celui qui le dit, refaçonné par celui qui l’écoute, dissimulé à tous les deux par le mort de l’histoire. » Excellente leçon de lecture, qui reprend le mot fameux de D.H. Lawrence, « never trust the teller, trust the tale ». Toute la saveur d’un roman de Nabokov tient justement au fait que les différentes strates du récit et de la réalité cohabitent et ont égale valeur. »
in https://www.cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-507.htm
rappelons que NABOKOV a une expérience de la traduction
rappelons aussi queNabokov n’était pas un fervent de la psychanalyse, c’est le moins que l’on puisse dire
@rappelons que NABOKOV a une expérience de la traduction
Et qu’il a été un poète moqué en vo!
ou plutôt:Nabokov n’était pas un fervent du « psy », c’est ce que l’honnêteté commande de dire
« Avis aux amateurs… »
Egoiste !
Pense au livre à ton fils, pas toujours à toi…
Avis aux amateurs de Yin et de Yang français ?
C’est bien cool, la méditation.
François Jullien, avant que dr Lecter ne le cite:
« Mais nous parlons d’un Fantosme quand nous parlons de la Fortune. La force des Astres et la nécessité du Destin sont encore d’autres fantosmes, que l’opinion des hommes se forme, et après lesquels je ne suis pas d’avis de courir »
ou il apparait que Guez de Balzac ne partage pas l’avis de Pablo 75!
Petit Rappel dit:
« L’Astrologie est une science immense et qui a régné sur les plus grandes intelligences. »
Où il apparait que Balzac tout court partageait mon avis (comme Pythagore, Platon, Aristote, Ptolemée, Herodote, O. Khayyam, St. Thomas d’Aquin, Hildegarde de Bingen, Dante, Durer, Rabelais, Copernic, J. Cardan, Tycho-Brahe, Miguel Servet, Giordano Bruno, Luther, Shakespeare, F. Bacon, Kepler, Velázquez, Galilée, Newton, Goethe, Balzac, Pasteur, Yeats, Pessoa, Jung, Max Jacob, Huidobro, J. Green, Junger, Raymond Abellio ou Cortázar, entre beaucoup d’autres – je te le rappelle).
Les astres sont bien la cause première de vos actions, mais vous avez reçu une lumière qui vous permet de distinguer le bien du mal, et une volonté libre qui, après avoir commencé à lutter contre les astres, triomphe de tout si elle est bien dirigée.
(Dante)
Vingt années d’études pratiques ont convaincu mon esprit rebelle de la réalité de l’astrologie.
(Képler)
On ne saurait douter de la puissante domination des astres.
(E. Junger)
Mais qui sont-ils tous ces pauvres types à côté de Marc Court?
ce n’est pas mon invention:libé est encore plus catégorique:
Vladimir Nabokov (1899-1977) détestait la psychanalyse, les interprétations et les généralisations, mais ses nouvelles, lues comme un ensemble, paraissent proposer une théorie générale de la littérature fondée sur le déplacement des désirs, ce qui n’aura sûrement pas échappé à l’auteur. Il est évident que Nabokov croyait au pouvoir incantatoire de la littérature et à son autosuffisance pour produire un savoir spécifique, novateur, presque magique, ou alors il n’aurait pas écrit Lolita (1955), un livre capable de faire ressentir dans sa propre chair au plus endurci des moralistes le désir du pédophile. C’est de ce pouvoir-là que parlent beaucoup de ses nouvelles, réunies maintenant dans leur intégralité, avec deux inédits, dans la collection «Quarto» chez Gallimard.
Double. Nabokov était le premier à dénoncer les tentatives de réduire la littérature à la simple illustration des autres savoirs. Mais bien que conçues tout au long de presque quarante ans et couvrant une gamme de sujets et de genres aussi variés et intemporels que le premier amour, le duel, les agents secrets et la science-fiction, en passant par le thème du double qui, comme d’autres, finira par se décupler largement dans les romans, il est difficile de ne pas voir dans ces nouvelles peuplées d’exilés russes qui tentent de survivre comme ils peuvent entre Berlin et Paris, des images qui illustrent une idée très particulière de la littérature et plus précisément de la fiction. Une idée qui, d’une certaine manière, s’est développée en même temps que l’expérience de l’exil et s’en est nourrie.
Ecrites entre 1921 et 1958, les nouvelles ponctuent la carrière littéraire d’un auteur exceptionnellement inventif qui, acculé par ses difficultés financières, après s’être vu obligé de quitter la Russie de sa jeunesse, a dû échapper à l’Allemagne nazie et à la France occupée (en tout juste sept ans, entre 1934 et 1941, Nabokov, sa femme et leur fils ont vécu à quarante adresses différentes). Il est incroyable de voir comment, sur ce chemin constamment renouvelé de l’exil et de la survie, à mesure que le langage devient de plus en plus précieux – au sens ironique du mot, que Nabokov seul pouvait racheter en le mettant au service d’un réalisme minutieux et visuel – l’humour devient également de plus en plus incisif et caustique.
Nabokov a toujours été un maître de la description et il y en a une, en particulier, dans une des dernières nouvelles de ce recueil organisé chronologiquement, la merveilleuse «Scènes de la vie d’un monstre double», racontée par un frère siamois qui saisit parfaitement l’idée de littérature marquée par l’exil, comme substitution ou sublimation d’une perte. Le narrateur xiphopage raconte comment au moment précis où lui ou son frère se penche pour prendre une fleur, l’autre tend le bras pour cueillir une figue mûre et la réussite individuelle de l’un dépend de l’interruption du geste de l’autre et de son incorporation au sien propre, «dissous dans l’onde enrichie du geste achevé de l’autre. Je dis bien « enrichi », car le spectre de la fleur non cueillie semblait en quelque sorte être là, lui aussi». L’objet qui n’est pas attrapé, transformé en fantôme, couronne le désir de l’autre qui curieusement devient aussi le sien. C’est là que réside la magie de la fiction qui permet à Nabokov d’instiller l’humour et le sarcasme là où on ne s’attendrait qu’à de la nostalgie, sous la plume d’un auteur moins original.
Son humour et sa maîtrise du langage sont les fruits d’une même tension entre ce qui est dit et la conscience de ce que cela recouvre. Les deux premières nouvelles du recueil, toutes les deux publiées récemment par le New Yorker et jusqu’ici inédites en France, sont en ce sens révélatrices. Dans «Natacha» une jeune fille russe, exilée à Berlin, hésite à abandonner son père seul et malade quand elle est invitée par un voisin amoureux à passer une journée à la campagne. Elle finit par accepter l’invitation et, en entendant la confession du voisin (les histoires qu’il raconte sur ses aventures dans des pays exotiques sont toutes inventées ; il n’a jamais voyagé nulle part), elle avoue à son tour avoir inventé des visions mystiques qu’elle n’a jamais eues. Sur le chemin de retour, cependant, elle demande au voisin de ne pas la démentir quand elle racontera à son père les choses merveilleuses que, en vérité, les deux n’ont pas vues pendant cet après-midi – et elle finit par avoir, vraiment, et pour la première fois, une vision mystique.
Ange. Dans «Le Mot», presque une parabole kafkaïenne, les adjectifs, les métaphores et les euphémismes qui composent la nouvelle ne servent qu’à remplacer un unique mot révélateur et jamais révélé qu’un ange aurait dit au narrateur et dont il ne se souvient plus.
Il s’agit de textes qui annoncent l’avènement d’un écrivain extraordinaire pour qui «la littérature n’est pas née le jour où un petit garçon, est parti en courant dans la vallée de Néanderthal en criant « au loup au loup ! » devant un grand loup gris qui courait derrière lui, mais plutôt le jour où un petit garçon criant « au loup au loup ! » est parti en courant alors qu’aucun loup ne le poursuivait».
Traduit du portugais (Brésil) par Pierre Léglise Costa
Bernardo CARVALHO Vladimir Nabokov Nouvelles complètes Traductions révisées par Bernard Kreise. Edition de Françoise Cibiel. «Quarto» Gallimard, 868 pp., 25 €. Littératures «Bouquins» Robert Laffont, 1 210 pp., 31 €.
@On ne saurait douter de la puissante domination des astres.
(E. Junger)
Ah ça les schleuh ont eu un thème astral d’enfer.
@Pablo. Tu n’utilises jamais « ‘Paris librairies »‘? C’est très efficace…
@Bloom. Je vous trouve très optimiste. Pour moi c’est déjà commencé : meurtre de Mme Halimi et autres…
Je lirai quand même le Sureau. J’avais trouvé insupportable son bouquin avec d’Ormesson, dans lequel le Jean d’O se pavanait comme un vieux paon déjà déplumé, mais il est récemment remonté dans mon estime. L’antithèse de ce pauvre Dupond-Moretti, braillard médiocre, et de surcroît chasseur qui me dégoûte et ne se remettra pas de son ministère.
Qui est dr Lecter, déjà ? on s’y perd, à force.
Préférer le journal de Maurice Garçon durant les temps maudits, à coup sûr.
Imaginions bin que la Seine n’arriverait pas à la hauteur de ce ténor du barreau qui finit par obtenir son siège à l’AF).
Ne pense pas qu’icite, on côtoie le « tout venant », chacun.e peut faire sa puteborgne, c’est ça qu’est bien. A malin, maligne et 1/2. Dense, la biog de Schopenhauer par Rüdiger Safranski. En suis venu à bout, une tuerie !…, point final hier soir durant ce feu d’artifice à la con. Elle attendait son heure depuis trente ans, sous une pile.
– La charge de B. sous la charmille du matin, et tout cela, sans se démonter, du gran T’art. Que dire de Balzac à nouveau, je ne le connais pas assez. Rien donc. Scuzi. J’essaie bien de trier entre les commentaires ‘informatifs’ et autres corrélats pertinents sur le beau buste, et de délaisser les autres. Heureusement, avec un peu de pratique, on peut sauter certains pseudos qui permettent de réduire les 4/5e du commentarium
Quant au reste (1/5e), l’info solide, en général. Une « RDL » cultivée… au cyanure, sait se laver de bonne heure, faire œuvre de contrition et d’abstinence altruiste, mais pas assez souvent.
*On a déjà le jzmn à la Répu du Cinéma, au bain-marie, c’est quand même pas mal.
Bàv,
Personne n’a réagi au nom d’Agota Kristof que j’ai évoqué hier. Personne ici n’aurait lu la trilogie des jumeaux, ce triple roman de génie? Je n’en reviens pas. C’est un des livres majeurs de la fin du XXe siècle.
Comme si on ne savait pas que Nabokov détestait la psychanalyse et les psys, et alii !
C’est pas le sujet…
Egoiste ! Pense au livre à ton fils, pas toujours à toi…
Jazzi dit: à
C’est ce que j’ai fait. Je n’avais aucune envie d’aller Bd.St. Michel aujourd’hui (surtout maintenant sans Boulinier – passant devant, sur le trottoir vide, j’ai eu un pincement au coeur, d’ailleurs). Je me suis forcé et bien m’en a pris…
(En rentrant, un vigile oblige tout le monde à se laver les mains avec du gel hydroalcoolique. Mais pas dans le Gibert Jeune des Langues, sur la Place St.Michel, où je suis passé aussi, pour voir les livres en espagnol).
ta langue qui semble tâter le bord du trottoir sans le trouver..
@Paimpopol. Très drôle, quoiqu’il me semble que ce soit controuvé.
Ce à quoi la bousemolle répond par d’incompréhensibles borborygmes qui ont dû impressionner au comptoir où il se met du rouge, vers le début des années 70.
Dr Lecter, je crois que c’est et alii, JJJ.
@Jazzi. « ‘Le livre à ton fils »‘ semble une survivance de « ‘la vache à Martin »‘.
Tu n’utilises jamais « ‘Paris librairies »‘? C’est très efficace…
Chaloux dit:
Je ne connaissais même pas !! Je viens de voir que le livre est vendu dans des librairies de mon quartier !
Merci pour le tuyau.
Mais cet après-midi j’ai fait pire: j’ai oublié de regarder sur le site de Gibert lui-même, chose que je fais d’habitude:
Comme quoi le covid nous fait oublier nos vieilles habitudes…
Personne n’a réagi au nom d’Agota Kristof que j’ai évoqué hier. Personne ici n’aurait lu la trilogie des jumeaux, ce triple roman de génie? Je n’en reviens pas. C’est un des livres majeurs de la fin du XXe siècle.
Chaloux dit:
Si, moi j’ai réagi, mais tu n’as pas pu le voir: je l’ai marqué dans ma liste de livres à sortir des bibliothèques municipales…
D, C’ était il y a longtemps toutefois vous m majorez un maximum le montant perçu pour 4 enfants. Les tarifs cantine sont je crois indexés sur le quotient familial.Qu’elle ait été mauvaise gestionnaire de ses ressources ne fait aucun doute. Un relevé officiel des aides accordées en 2020
un des livres majeurs de la fin du XXe siècle.
__
Bien d’accord, Chaloux. Ma femme a appris le français en lisant Le Grand cahier. Apprentissage inoubliable.
Je lirai quand même le Sureau
@L’antithèse de ce pauvre Dupond-Moretti, braillard médiocre, et de surcroît chasseur qui me dégoûte et ne se remettra pas de son ministère.
Ne pas faire la différence entre un pénaliste et un avocat aux conseils, ça classe déjà le niveau de l’huissier…
@Pablo. Je vais relire, les trois petits volumes m’avaient été prêtés par une scénariste de téléfilms pour TF1… Comme quoi.
@Phil. J’ai regardé toutes les entrées G. Feydeau du Journal, rien. Il n’en parle pas non plus dans les entretiens radiophoniques (Mallet admet avoir beaucoup coupé, hélas, sans garder de version témoin). Peut être dans les chroniques de Boissard? Mais ce serait bien osé. En a-t-il parlé à quelqu’un qui a noté ses propos? Possible. En tout cas, quand la comédie-française lui propose des places gratuites, il ne veut pas voir Le Dindon, qui n’est pas en effet la meilleure pièce de Feydeau, lui préférant Fernand Ledoux dans un Molière…
@Bloom. Je vous trouve très optimiste. Pour moi c’est déjà commencé : meurtre de Mme Halimi et autres…
Chaloux dit:
Pas optimiste, totalement ignorant, ne voulant pas voir la réalité, comme tout bon représentant de la gauche caviar.
L’exemple le plus clair c’est Sarcelles, qui était une ville où des milliers de juifs s’étaient installés dans les années 60-70 et dans laquelle aujourd’hui n’en restent que quelques familles, à cause des islamistes qui ont fait main basse sur elle?
Qui ose aujourd’hui se promener seul dans certaines banlieues avec une kippa (et même dans certains quartiers de Paris)?
Bloom, je suis heureux que vous ayez aimé ce livre. C’est un poignard qu’on garde planté dans le cœur et qu’on ne peut plus jamais retirer.
Hier que j’ai terminé hier, traite de la condition des immigrés de l’Est, probablement en Suisse. A lire également.
(@L’assasseure. On peut être conseil et intelligent. Les exemples ne manquent pas).
A ce propos je me demandais l’autre soir pourquoi la France continue de fonctionner avec des accords datant de 1968 et facilitant l’immigration algéroise. 50 ans, n’est- ce pas suffisant pour purger une culpabilité résiduelle et post coloniale. Tant d’autres sont réellement en danger dans leurs pays d’origine, qu’ils soient réfugiés climatiques, politiques ou poussés à fuir en raison des extrémismes, de la pauvreté entretenue par des dirigeants corrompus.
@ Chaloux
« La trilogie des jumeaux » a été publié en poche dans un seul volume de 464 pages, dans la collection Points, mais il est indisponible pour le moment.
Je vais essayer de le trouver d’occasion…
Algérienne, et non anversoise. Mes excuses.
@On peut être conseil et intelligent. Les exemples ne manquent pas)
Opposer un avocat pénaliste à un avocat aux conseils, ne l’est pas, très intelligent.
Quels que soient les motifs.
Me Dupont Moretti est chasseur ?
Premiere nouvelle.
Dans ma phrase: « L’exemple le plus clair c’est Sarcelles, qui était une ville où des milliers de juifs s’étaient installés dans les années 60-70 et dans laquelle aujourd’hui n’en restent que quelques familles, à cause des islamistes qui ont fait main basse sur elle? » le « ? » est de trop (je pensais déjà au « Qui ose aujourd’hui se promener seul dans certaines banlieues avec une kippa (et même dans certains quartiers de Paris)? »).
@Phil. Avez-vous la première version (Grasset) du Journal de Matthieu Galey? J’ai l’impression qu’on a caviardé dans la Bouquins une ligne sur Alain-Fournier.
@Pablo. Il y a un volume genre quarto Seuil qui réunit à peu près toute l’oeuvre -très courte- d’Agota Kristof. Vu récemment en librairie, donc à priori dispo. C’est cette édition que je vais acheter, pour lire les nouvelles et le théâtre.
https://www.seuil.com/ouvrage/romans-nouvelles-theatre-complet-agota-kristof/9782021040197
(L’assasseure, vous comparer avec vous-même, c’est toujours comparer une c.onne avec une c.onne).
C’est sur qu’abuser d’une black, bonniche de surcroît.
A Sarcelles ça a du faire du bruit.
Il en faut peu.
Sur la Chine, le livre essentiel est le classique de Lin Yutang, My Country, My People, traduit en français chez Payot sous le titre La Chine et les Chinois. Ensuite, on a l’embarras du choix, les sinologues francophones (à l’exception de F. Jullien) étant brillantissimes, en particulier S.Leys/P.Ryckmans, J. Pimpaneau, et l’extraordinaire Anne Cheng,qui est en train de réaliser un travail remarquable de mise en relation des pensées chinoises et indiennes.
Pour le quotidien (proverbes, promenades dans Pékin), R. Darrobers est un excellent guide.
Côté anglophone, j’avoue un faible pour J. Spence & A. Waley, qui ont tous deux écrit sur le héros de la ville natale de mon épouse, Lin Zexu, qui tenta de contrer la volonté anglaise d’imposer le commerce de l’opium à la population chinoise pour mieux l’abrutir mon enfant…Origine de la première guerre de l’opium.
Les riches heures des sinophiles…
Je vais essayer de le trouver d’occasion
J’y passerai des heures, ça m’occupera.…
ce pauvre Dupond-Moretti, braillard médiocre, et de surcroît chasseur qui me dégoûte et ne se remettra pas de son ministère.
Chaloux dit:
Et aimant la corrida…
La couverture de Charlie Hebdo cette semaine:
https://www.youtube.com/watch?time_continue=8&v=yERVEDYFz5I&feature=emb_title
Dupont-Moretti pour la corrida ✊
🦸♀️💃
Me Dupont Moretti est chasseur ?
Premiere nouvelle.
Première nouvelle pour toi, ma pauvre fille.
Pour le pince fesse Feydeau-Léautaud, il me semble l’avoir lu dans ce livre-ci, Chaloux !
https://www.youscribe.com/catalogue/livres/litterature/romans-policiers-polars-thrillers/le-petit-ami-2386087
Merci Jazzi, je vais regarder. Pour moi, en dehors du Journal, le chef-d’oeuvre de Léautaud c’est Passe-temps. Pas relu le petit ami</i< depuis des siècles.
Je ne comprends pas.
Des que l’on se met au niveau de langage de cette pute d’huissier client potentiel pour la kommendantur qui attend toujours sa déposition concernant un professeur du College de France, qui signe chaloux, mais a donné son identité à Passou, tout de suite,
il pense causer à une professionnelle de maison close dont il est client assidu, et en même temps porte les sacs de sa bonniche.
Pauvre castré.
Oui Me Dupont Moretti est chasseur.
Comme beaucoup de nobles personnes.
Et alors ?
L’huissier a un goût dégueulasse pour la tuerie.
Me Dupont Moretti en a un autre, et c’est bien cool:
@On ne va pas en rester là.
J’espère bien yoyo.
Il y a un volume genre quarto Seuil qui réunit à peu près toute l’oeuvre -très courte- d’Agota Kristof. Vu récemment en librairie, donc à priori dispo. C’est cette édition que je vais acheter, pour lire les nouvelles et le théâtre.
Chaloux dit:
Je viens de voir qu’il est dans 6 bibliothèques parisiennes. Je vais le sortir.
Agota Kristof – Documentaire – Extrait – Le Continent K
https://www.youtube.com/watch?v=rYIvGslGjA8
L’assasseure, ben non, tu ne comprends pas…On le savait déjà.
Sinon, quoi de neuf?
Castré allant au bordel. Voltairien (Candide).
@Sinon, quoi de neuf?
I bègue mon pardon.
Le nom, Me Dupond-Moretti.
Sinon quoi de neuf.
« L’infectiologue Didier Raoult a été nommé ministre de la santé. Non, reprenons. L’avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti a été nommé garde des sceaux. »
Pascale Robert-Diard.
dear Chaloux, vous retrouverai ce souvenir du jeune Léautaud à l’ombre de Feydeau. Léger doute, Journal ou Boissard mais la description de la scène est précise. le problème voyez-vous, est de rouvrir ce Journal et de ne plus parvenir à en sortir, noyé comme une mouche dans l’encrier de Léautaud, Saint Simon du secrétariat.
Oui, Galey première version expurgée, quelle notule sur Alain-Fournier fut caviardée ?
le fin mot de l’istoire où totor encule tatave.
Ca vaut le coup d’attendre.
Les très grands écrivains, Gao Xianjian, Agota Kristof sont au seuil ou chez Verdier, Golovanov. Gallimard ne fait plus que de la littérature pour sous-bobos Ikéa Larem, et sert la soupe à Macron en inventant des romancières inexistantes. Ce pauvre Brotin-le-petit est décidément bien mal entouré. Par ailleurs, même pas foutu de terminer la publication de la Correspondance Morand-Chardonne tout en annonçant celle du premier tome du Journal de guerre du même Morand. Comment les ayants-droit peuvent-ils supporter un tel bordel et une telle incurie?
ce pauvre Dupond-Moretti, braillard médiocre, et de surcroît
Que vous n’aimiez pas les chasseurs passe, en revanche j’imagine que beaucoup d’avocats aimeraient compter autant de défenses réussies que lui, chacun son style!
Ca vaut le coup d’attendre.
Ô vous savez, nous allons tous mourir alors totor qui en..le tatave c’est une comédie à côté.
Bonne nuit !
Dear Phil, il ne me semble avoir manqué aucune mention de Feydeau du Journal (fait avec le petit volume d’index).
Pour Galey, j’étais à peu près sûr d’avoir lu une phrase sur les tentations d’Alain-Fournier juste avant de rencontrer Madame Simone, et je ne l’ai pas retrouvée dans l’édition Bouquins.
Pas non plus dans Boissard.
Après l’Assasseure, la Béret Naïce. La RDL est le pays où la chaude-pisse chasse la vérole.
nous retrouverons toutes ces occurrences, dear Chaloux, pardi rien n’a été rêvé. La littérature traverse des tunnels pour y jeter les mauvais livres comme faisait Gide, et les mauvais critiques, Catulle Mendès.
Gao Xianjian
—
C’est Gao Xingjian, Chaloux, sans ‘a’, qui a publié son œuvre importante, celle qui lui a valu le Nobel, aux éditions de l’Aube, traduit par Noël et Liliane Dutrait. La Montagne de l’âme, Le livre d’un homme seul.
Après le Nobel, il est tombé en dépression et a perdu sa traductrice. Il s’est alors consacré à la peinture, pour laquelle beaucoup trouvent qu’il n’excelle pas.
Ses poèmes illustrés sont publiés chez le même éditeur que moi, ce qui m’a valu l’honneur de partager une signature avec lui, au Marché de la poésie il y a deux ans. A ma connaissance, c’est le seul prix Nobel qu’ai compté la ville de Bagnolet, où il vivait à l’époque, dans un HLM, Bat F4, appartement 182, 1, rue de la Noue…
Tiens, un nouveau mot: « l’illectronisme ».
« Ehpad: l’isolement aggravé par l’illectronisme
L’«inhabileté numérique» sévit particulièrement dans les Ehpad. »
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ehpad-l-isolement-aggrave-par-l-illectronisme-20200715
# « nous retrouverons toutes ces occurrences »
De pedocriminalité .
Ai rêvé mon pére. Il me touchait l’épaule. Nous étions à l’hôpital ma mère et moi avec lui. Ma sœur arrivait de noir vêtue poussant un chariot roulant avec un paralléllépipède noir couché dessus et elle virait tout le monde pour lui faire sa perfusion.
Illectronisme : plus on parle avec les gens qui ont des problèmes de mémoire plus on leur fait du bien. Ils ont besoin d’être activés.
Merci pour ces précisions, Bloom. J’écorche le nom de Gao Xingjian, mais pas son génie.
(En été, les chats veulent manger à 5H du matin.)
Année LvB, Quatuor à cordes en fa majeur Op.18, n ° 1 :
16.7 — 6.16
Le pitoyable Macron revêtu de son pitoyable blouson, déambulant dans les Tuileries avec sa man-man qui le tire par la manche : « ‘il y a une démocratie »‘.
Oui, confisquée.
Le pauvre gars, en déroute complète, voudrait donner le bâton à chaque français personnellement. Mais qu’il relise plutôt L’Histoire en Auguste.
Le flair politique du « ‘taulier » d’ici, qui ne veut plus que j’écrive son nom, c’est quelque chose. Bravo, vraiment, Pierrot la censure, vous êtes un as dans tous les domaines…
« ‘Histoire Auguste »‘.
Macron, Hollande, Sarkozy : Les nains maudits.
Hurkhurkhurk!
Chaloux, ni vénale ni vénerienne.
Voyez sous d’autres pavillons que je vous sais affectionner. En ce qui me concerne, à moins d’un château et encore ce n’est pas certain … (J’aime beaucoup votre humour.) .
Pas un titre sur Duda, il faut chercher. On le donne trouvant alors que c’est l’affaire d’un pourcentage restreint, du 49/51.
Triomphant, merdum!
Comprends pas non plus comment au milieu d’un tel marasme, des écrivains comme Annie Ernaux ne changent pas d’éditeur.
Les chats font lever tôt mais ensuite on rigole bien. 7H30, bonne journée…
Pauvres nuls à qui il ne reste plus que la complicité…
Tu t’es reconnu?
C’est bien.
Hurkhurkhurk!
… »Jamais ma solitude n’a été aussi complète, ni mes travaux si cruellement continus; ma santé s’est tellement altérée que je n’ai plus la prétention de recouvrer cet air de jeunesse auquel j’avais la faiblesse de tenir. Tout est maintenant dit. Si à mon âge, on n’a pas goûté le bonheur pur et sans entraves, la nature s’opposera plus tard à ce qu’il soit possible de tremper ses lèvres dans sa coupe, les cheveux blancs n’en approchent point. La vie aura été pour moi la plus douloureuse des plaisanteries. Mes ambitions tombent une à une, le pouvoir est peu de chose. La nature avait créé en moi un être d’amour et de tendresse, et le hasard m’a contraint à écrire mes idées au lieu de les satisfaire.
Si d’ici à trois ans rien n’est changé dans mon existence, je me retirerai paisiblement en Touraine, vivant au bord de la Loire, caché à tous, ne travaillant que pour remplir le vide de mes jours. J’abandonnerai même mon grand ouvrage. Mes forces s’épuisent dans cette lutte; elle dure trop longtemps; elle m’a usé. Cependant, l’affaire des Cent Contes drolatiques parait devoir s’arranger et rendrait ma situation financière supportable; mais elle traîne en longueur d’une manière désespérante, elle me sauvera quand je serai mort. »…
[ Paris, dimanche 20 mars _ jeudi 24 mars 1836.]
c’est bizarre,une de mes cousines, une fille donc,était appelée « gnafron » par son frère ainé, pierrot; je n’ai jamais posé de question, je savais que son vrai prénom était mimi; aujourd’hui, je subodore les « jeux » des familles françaises « d’origine »;la mère de gnafron et pierror s’appelait « germaine »;sa tante s’appelait « victoire »
De pedocriminalité .
C’est d’une actualité toujours rejouée, les allemands me semblent plus efficaces comme dans d’autres domaines qui font aussi l’actualité nouvelle, dépistage covid 19 par exemple pour lequel la France cafouille et bafouille jusque dans ses aéroports. Nous souffrons de problèmes organisationnels , je ne sais si les autres latins rencontrent les mêmes.
La nature avait créé en moi un être d’amour et de tendresse, et le hasard m’a contraint à écrire mes idées au lieu de les satisfaire
on caresse l’idée mais la « satisfaire »..ça redevient un joli concèpe.. »mes idées ce sont mes catins »
je ne sais si les autres latins rencontrent les mêmes
quid? on germanise en secret ?
La littérature traverse des tunnels pour y jeter les mauvais livres comme faisait Gide, et les mauvais critiques, Catulle Mendès
en hattendant « on y voit clair comme dans ltrou du cul d’un négre » qu’il aurait dit notre copin à tous charlot..la tête plein de toile araignée.. »pasqu’il est plus grand que nous »
ouf..agota cristof vote laurent vauquier..
en haut de son escabal mon larbin sdmande si qu’on lui a pas hencore rfiler des héditions pour henfant qu’il dirait ce faignant de dlalourde..grand copin de kabloom
Oui Me Dupont Moretti est chasseur.
Comme beaucoup de nobles personnes.
sapré térezoune..c’es ma foi vrai..ha la campagne c’est un archi marqueur bobo..dailleurs tu sais cqu’ils disent entreux.. »putain tu leur rfiles matznef houhou louis..ils le fument au bismut comme un noir qu’a essayé de rfilé un faux byet »
Bousemolle, ma vieille bonniche soralienne, celle qu’aime tellement se faire fourrer par des fachos, ne peut plus me lâcher, tellement contente qu’elle est de reprendre sa baffe tous les jours…
Hurkhurkhurk!
Dans la colonne A TWIT’VITESSE, des écrivain.e.s,la vie (l’avis) des Goncourt, des nouvelles de musées, et -en tête- cet Olivier Veran… Un auteur nouveau, un éditeur, un plasticien, un critique littéraire ?
..les désirs a alesquia..faut pas laisser rfroidir
Le tireur boiteux et le garde des sceaux :
Yvan Colonna a eu moins de chance quant à lui que le cerveau présumé de l’assassinat du préfet. Penser, dire, faire, agir.
Pissouline ne retwitte jamais sans mûre réflexion… macronique… S’il n’en reste qu’un, il sera celui-là… son côté aragonesque (le seul officiel).
Hurkhurkhurk!
J’écorche le nom de Gao Xingjian, mais pas son génie.
—
C’est le génie d’un homme brisé, Chaloux; Gao appartient à la génération de Tiananmen, qui a soit disparu dans les geôles du régime, soit émigré aux Etats-Unis où on lui a demandé de la fermer. Même si a France a donné à Gao la possibilité de s’exprimer & de créer, la grande désillusion a été provoquée par le manque de retentissement réel de son prix, qui n’a rien changé en Chine. Ses oeuvres, publiées à Taiwan, et qui circulaient sous le manteau en chine continentale, ont été petit à petit délaissées à mesure que la situation se normalisait, que le pouvoir imposait son pouvoir sans partage sur une population devenue tellement docile & lobotomisée qu’elle est aujourd’hui persuadée que le virus est d’origine américaine…Et très peu de personne le connaissent en France, je peux en témoigner…Homme doublement brisé.
Bloom, c’est vraiment un très grand écrivain, il a cette chance parmi ses immenses malheurs.
ton plasticien veut faire prende le ‘virage numérique’ dans les épad alesquia..ça tient drolement la route..c’est pas comme ce con dpédro qui charge dans lmur..toujours..rien que pour himpressionner les fiiilles
« le pouvoir imposait son DIKTAT sans partage », bien sûr; voilà ce que c’est de faire la fête avec ses enfants..!
et très peu de personne le connaissent en France, je peux en témoigner…
..both in et out ov dze box
Bloom, comparez avec le pauvre caillouteux qui se gratte les couilles tous les matins devant sa cafetière dans son appartement de Neuilly. Et choisissez
(je ne vise personne, hein!).
Hurkhurkhurk!
Bloom, c’est vraiment un très grand écrivain, il a cette chance parmi ses immenses malheurs
c’est que du haut dson escabal il en voit des trucs mon larbin
Bloom, c’est vraiment un très grand écrivain,
—
Oui, Chaloux, c’est ma femme qui m’a fait découvrir Le livre d’un homme seul, qui m’a accompagné longtemps dans mes pérégrinations asiatiques…Et notre chance est qu’il a été très bien traduit par le couple Dutrait, ce qui n’est pas le cas en anglais, où La montagne de l’âme est réputée illisible.
Il fallait lire « ‘cafouilleux »‘, co..ard de correcteur.
Ma bonniche soralienne peut vraiment pas me lâcher…
Coucouche panier, la bonniche…
Merci Bouguereau pour ta réponse compréhensible tu vois avec un effort!bonne journée
..je te dmandais des eclaircissments sur la phrase forcément fautive que tu rapportais de nadeau..tu me dis que tu ne me comprends pas..je me reparaphrase..et tu men remercies fort poliment polo..en gros tu prétends trouver le caniveau avec ta langue polo..c’est surment une performance
tes sur un escabo haussi kabloom?..gaffe les gars
Le tamis du jour :
Agota Kristoff, oui.
La montagne de l’âme (Gao Xingjian), oui .
Léautaud, non.
Sur la chine passée, Ségalen.
Pas optimiste, totalement ignorant, ne voulant pas voir la réalité, comme tout bon représentant de la gauche caviar.
—
Le torero des Puces de Montreuil connait Sarcelles comme sa poche. Il y a joué son premier match de rugby (surclassé minime), y a passé son permis de conduire, courtisé la divine Sylvie, mis en gérance son petit pavillon de banlieue, assisté au pot de départ de son ancien maire pour le fmi, a fait passé le bac et assuré des formations dans un de ses deux lycées, qui comme il le sait, se font face; il est aussi intarissable sur la sociologie changeante du vieux Sarcelles, de St Brice sous Forêt, Groslay et Montmagny. Normal, c’est un « pays ».
Le torero de zarzuela sait de qui et de quoi il parle, le tout grâce à son fichier de police du blog et à la piste aux étoiles.
Sur la chine passée, Ségalen.
—
Un tantinet surévalué à mon goût, je lui préfère Claudel, qui fut consul chez nous.
léoto hubeur alleusse!..les 2 otes..des dégaines de stalag quil dirait cherfilou..qu’a loeil..mais trop la grosse main dans le potcorn qu’il dirait herman
fait passER
(don’t bogard that joint, my friend, pass it over to me…)
Macron, Hollande, Sarkozy : Les nains maudits.
Je ne pense pas épouser les idées du maire de notre ville charmante néanmoins sauf si la droite se trouve une figure de proue et si les Verts réussissent à présenter un programme économique social et politique qui tienne la route, Macron conserve des chances d’être réélu s’il ne rencontre qu’une opposition RN. D’ailleurs je crois qu’il compte là dessus.
tamis du jour
et le bon grain a mouru.
antennes wawei pour le bon peuple ipodé, virus dans le potage à proust, durée de vie d’insecte. Léautaud traverse trois guerres avec le même chapeau, nique sa mère à l’arrivée.
« Le Procès » de Kafka chanté par Régine ou la culture pour les nuls !
https://www.youtube.com/watch?time_continue=71&v=XFZp_k2uhhY&feature=emb_title
Une idée de balade parisienne pour aujourd’hui ?
…
J’ai pensé au musée Bourdelle, autour de Montparnasse.
…
Ou carrément, près d’Orsay, aux rives de la Seine ?
…
Je commence à me faire à la vie dans cette sorte d’escargot qu’est Paris, qui m’a tant troublée jusque là.
C’est un problème géographique, en fait.
Mon cerveau se rebellait contre cette pensée courbe des distances et des agencements, ces arrondissements juxtaposés qui vous font passer du numéro 3 au numéro 12 en mettant un pied sur le 11 voire en longeant le 20. Sorte de loterie qui réclame, si l’on veut la comprendre, une sorte d’abandon spiralé envers les perspectives tirebouchonnées de l’architecture administrative de cette fichue ville.
Si vous y ajoutez les stries des plans proposés, par exemple les plan des bus, des métros, qui sont si hachurés qu’on dirait la Joconde sans les couleurs et les formes (et j’ai toujours eu envie de prendre ce tableau, d’y ôter tous les éléments issus de la main de Léonard, pour laisser apparaître, uniquement, les stries et rides que le temps a posé sur les glacis. Il faudrait ensuite exposer la toile à côté du vrai tableau. On aurait à mon sens un truc intéressant. Comme la peau de la Joconde, si vous voyez ce que je veux dire… Bah, ça se trouve, ça a déjà été fait, soupir !!!), vous ne pouvez que me donner des excuses, et comprendre pourquoi je suis, au pied de la lettre, égarée dans Paris…
Mais je me dois de tenir bon, puisque je n’ai plus que cela à faire…
Donc, une idée de balade au coeur de l’escargot ?
Merci d’avance !
Les notes positives de ce remaniement sont le retour de Castaner à sa situation initiale, l’accent chantant de Castex, l’arrivée d’Elisabeth Moreno, Agnès Pannier-Runacher en charge de l’Industrie, le départ de S. N’Diaye et M. Pénicaud.
Les trois grosses fausses notes étant le maintien en fonction de F. Parly, dont nous aurons à nous mordre les doigts dans les deux années à venir, la nomination de Dupont-Moretti à la Justice et Darmanin à l’Intérieur (ou n’importe où ailleurs…)
(@L’assasseure. On peut être conseil et intelligent. Les exemples ne manquent pas).
C’est surtout qu’on peut être avocat « conseiller » devant deux sortes d’instances (le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat). Il n’y a pas de différence de culture et de talent entre un Me Spinozi et un Me Sureau. Quant à Me Dupont-Moretti, de grand talent itou, il eut un ancêtre pénaliste à la tête de la Chancellerie, Me Badinter, auquel on peut le comparer en talent et conviction, puis…, la messe étant dite, songer à regagner son pain dans un prestigieux cabinet d’affaires, plus lucratif en général…
La messe sera-t-elle rapidement dite, tel un Hulot déconfit, pour cet EDM qui prétend mettre enfin fin à la tutelle de la Chancellerie sur le Parquet depuis le Napoléon qui se méfiait de l’autorité de la Justice jamais considérée comme un « troisième pouvoir » ? Personne n’y croit, au demeurant, même au sien du prolétariat…, ni même Roselyne à la Kulture !
Anéfé, comment cet avocat pourrait-il exploser ce dossier verruqueux, surtout sous la 2e ère macronienne, dite « d’homme à homme, les yeux dans les yeux » ? Tu peux toujours rêver, Géraldine Masseur.
___
d’Agota Kristof… des notes anciennes et réactualisées sur le chapitre II de ma « gemellité ». Une belle trilogie, sans nul doute, haut placée sur la liste, certes.
—-
Moreno, la maîtresse à Rodenbach, femme à Schwob, c’est du bon grain, en voiture dédé
Clopine, c’est le moment de visiter les grands musées parisiens, restant peu frequentés, et pas ouverts en totalité. Avec réservation. Habituellement à la même époque c’est plutôt invivable. Versailles ausssi, bien sûr !
puisque le nom « gozlan » estun nom balzacien avec un z (voir le lien du billet) je vous rappelle le lien
PUBLIÉ LE16 JUILLET 2020
Covid-19 : des manifestations neurologiques très variées de M.Gozlan :https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/
il saura pécisément parler du nom des médicaments(j’avais lu autrefois un article dans libé)
bonne journée
Les plus belles balades sont celles qui ne sont pas programmées, Clopine.
Aller au hasard des rues où les pieds vous mènent et vous perdent…
vous ne voulez pas que je vous dise celle que j’appellerai volontiers l’ADA ron RONNE?
puisque comme dit le lien , les gens »ne se reconnaissent pas »
@ Sorte de loterie qui réclame, si l’on veut la comprendre, une sorte d’abandon spiralé envers les perspectives tirebouchonnées de l’architecture administrative de cette fichue ville.
C’est un peu, TCEPA, le constat de ce fou de Gracq à Nantes, cette ville qu’il détestait et dut récréer à partir de ses rêves d’enfance et d’adolescence, en citant Baudelaire. « S’il est une ville dont le cœur change plus vite que le cœur d’un mortel… à quoi il ajoutait : mais « fourmillante cité, cité pleine de rêves » pour moi, oui, toujours !…
L’était pas ingrat.
Belles déambulations aux nouveaux migrants parisiens. Bàv,
Connais-tu le parc Monceau, Clopine ?
Belle balade un peu nostalgique, couplée avec une visite du musée Nissim de Camondo, et tu te retrouves au coeur du Paris de Passou !
Après tu lui racontes…
Outre les « fausses notes », n’oubliez pas les deux « notes pimentées » de la nouvelle composition : un secrétaire d’Etat au COMMERCE EXTERIEUR et à l’ATTRACTIVITE !… et une ministre de la TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES !…
L’attractivité du commerce va se voir transformée par la nouvelle fonction publique, … comme aurait dit Lucien Sfez.
Clopine pourrait se faire la rue et le quartier Saint Honoré:elle révisera l »histoire et la littérature
Bonne idée, Versailles, D.
Plutôt par beau temps et prévoir la journée pour une visite de la ville, du parc et du château !
https://lespetitspapiers.org/livre/1950707-le-gout-de-versailles-jacques-barozzi-mercure-de-france
Elisabeth Moreno réunit bien des qualités, ad hominem : elle est femme, jeune et jolie, elle est black, elle est en marche, elle est patronne d’entreprise, elle est migrante et verte (du Cap-Vert), d’après sa fiche.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Moreno
Un pedigree à prouesses futures.
Voilà comment on panache les qualités de « nos dirigeants » au sein de l’Exécutif castexiste d’aujourd’hui… Quant à savoir s’il y a de l’intelligence politique et de l’utilité pratique derrière tous ces personnages éphémères… biouh mondiû !… C’est quoi déjà, son ministère au juss ?
et pis sa mèche toujours sur le noeil a éliza..presqu’aussi bandant que le bando à jean marie dans « chtexplose les gnoux au 9mm si tu mfais pas jouir » de tarentino
Première idée pour Clopine..
Musée de la vie Romantique calmes, avec l’hôtel particulier Scheffer-Renan
Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sauf jours fériés. Hôtel 16, rue Chaptal – 75009 Paris Tél : 01 55 31 95 et deuxième idée … Le Jardin des Plantes, ses arbres gigantesques, sa flore alpestre, ses minéraux, ses hôtels pour abeilles, ses singes velus magnifiques , le souvenir de Claude Simon qui venait souvent s’y promener.en apssant de la Place Monge (déliieuse) où il habitait et par les arènes de Lutèce..dejeuner rue Mouffetard? restaurant La Crète .
Au royaume des aveugles, les borgnes sont reines !
https://l-frii.com/elisabeth-moreno-ce-drame-familial-qui-a-marque-la-nouvelle-ministre/
comme aurait dit Lucien Sfez
sapré lulu..une héminence grise triplix..dans harry potère..démon de bib..avec des cornes comacs
Aller au hasard des rues où les pieds vous mènent et vous perdent…
..le cul enfin à bon porc qu’y dirait léoto
polo laveugle qui fait ses voyages par procuration..la langue sur le caniveau..
N’est-ce pas le moment pour faire un tour chez Honoré ?
Maison de Balzac
47, rue Raynouard
Tél. 01 55 74 41 80
Métro : Passy ou La Muette
Niché au-dessus de la Seine, à la lisière des villages de Passy et d’Auteuil, ce pavillon champêtre est l’unique domicile parisien du romancier qui ait été conservé dans son jus.
Devenu l’un des musées de la Ville de Paris, il a ouvert ses portes au public en 1949.
C’est dans cette modeste maison de campagne qu’Honoré de Balzac vint se réfugier, sous un nom d’emprunt, de 1840 à 1847, afin d’échapper à ses créanciers. La demeure présentant l’avantage de jouir d’une deuxième entrée, encore plus discrète, au n°24 de la rue Berton.
Là, dans le calme de son cabinet de travail, il put corriger l’ensemble des épreuves de La Comédie humaine et rédiger Une ténébreuse affaire, La Rabouilleuse, Splendeur et misères des courtisanes, La Cousine Bette et Le Cousin Pons.
Ce n’est pas sans une certaine mélancolie, ni sans un certain humour, que le visiteur retrouvera ici, à travers ses meubles, ses peintures, ses livres, ses manuscrits et ses objets personnels (notamment la cafetière qui lui permettait d’accomplir jour et nuit sa besogne de « galérien de la plume ») les traces de l’auteur de La Comédie humaine ainsi que celles de ses innombrables personnages !
Outre son fonds permanent dont la visite est gratuite, le musée propose également des expositions temporaires, organisées autour de Balzac, et des animations diverses : parcours-découvertes spécialement conçus pour les enfants ou lectures de textes littéraires par des comédiens pour tout public.
sur qu’avec le nom de MORENO,il lui fallaIT AU MOINS UN ministère çà faire bouger:
Jacob Levy Moreno considérait que l’action, la mise en action, avec toutes ses composantes verbales, non verbales et interactionnelle, était la route royale menant à la psyché. Il en développa une méthode, élaborée et sécurisée, pour explorer et mettre en mouvement cette psyché.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychodrame_humaniste_de_Moreno
Mon cerveau se rebellait contre cette pensée courbe
..point bonne clopine..point..et ça négociait le virage numérique..hensuite.. »je me fais la rue » comme elle s’oublie renfield..en troize..t’es lancée
Dario Moreno, de son vrai nom David Arugete, est un chanteur d’opérette et acteur turc, né le 3 avril 1921 à Aydın, près d’Izmir, en Turquie, et mort le 1er décembre 1968 à Istanbul.
elle ne va pas être la tête ou la bête – de turc déjà sur le blog?
Vanina
@bloom
Dickens est une étoile de première grandeur dans le ciel
de la Lit.A. Mais se mettre à lire toute l’oeuvre de T. Hardy, écrivain si peu connu, et magique descripteur des
paysages de son Wessex, « Far from the madding crowd ».
« The return of the native ». Poète, et grand poète de sa femme Emma. Ce sont les paysages, qui restent dans la mémoire, et le seuls liens qui ne soient pas mis en péril par le temps et la cruauté de la condition humaine.
Tout Updike vous en dit long sur son temps et il s’est
constamment raffiné, un critique littéraire superlatif,un narrateur sans pareil, soit dans ses contes, soit dans les romans, avec une étique du travail tout à fait Wasp.Nous manque beucoup.
la messe étant dite, songer à regagner son pain dans un prestigieux cabinet d’affaires
fort vrai..bon point pour moretti que je trouve mieux pour la promossion du beau parlement que badinter..il conserve un soupçon de crapulrie dans son verbe..il a loeil vénére du gros léon..le genre a avoir sa bouteille perso de rouge au bistrot..à sang frais laristo respectable..du spectacle..approved!..pour 15 jours 3 smaines
une étique du travail tout à fait Wasp.Nous manque beucoup.
excccellent..surtout havec balzac.. »bourreau »..comme quoi..même dans l’boulot y’a des gourmets
bordel..chtement..cest paltou..feignan
N’est-ce pas le moment pour faire un tour chez Honoré ?
–
Non, Jazzi. Seulement si le hasard des pas nous y conduit. J’ai évalué cette probabilité à 1 pour 2400.
Merci à tous pour les conseils : je vais prendre des notes !!!
Je vous raconterai, mais dites-moi sans détours si je suis importune, ce faisant.
Vous me direz qu’on parle tellement de tout et de rien, sur ce blog, et puis au fait ce sont tout de même les vacances, avec la légère vacuité qui se fait sentir partout, jusques dans les milieux littéraires parisiens, que j’aurais tort d’avoir des scrupules, mais bon, on ne se refait pas et question scrupules, ben ouais, j’en ai plein la hotte, ahaha.
Mais cependant je me dis que vous semblez tous et toutes tellement aimer cette Ville…
Et puis quoi, zut. En quoi mes yeux seraient-ils moins légitimes que les milliers d’autres qui regardent Paris, et en témoignent ?
Donc, à moins d’une réprobation courroucée et argumentée, zou : je vous raconterai !
A la question pourquoi les grands prêtres juifs non pas reconnu le Messie en Jésus, Ernest Renan apporte une excellente réponse.
« Une pensée du moins que Jésus emporta de Jérusalem, et qui dès à présent paraît chez lui enracinée, c’est qu’il ne faut songer à aucun pacte avec l’ancien culte juif. L’abolition des sacrifices qui lui avaient causé tant de dégoût, la suppression d’un sacerdoce impie et hautain, et, dans un sens général, l’abrogation de la Loi lui parurent d’une absolue nécessité. À partir de ce moment, ce n’est plus en réformateur juif, c’est en destructeur du judaïsme qu’il se pose. Quelques partisans des idées messianiques avaient déjà admis que le Messie apporterait une loi nouvelle, qui serait commune à toute la terre. Les esséniens, qui étaient à peine des juifs, paraissent aussi avoir été indifférents au temple et aux observances mosaïques. Mais ce n’étaient là que des hardiesses isolées ou non avouées. Jésus le premier osa dire qu’à partir de lui, ou plutôt à partir de Jean, la Loi n’existait plus. Si quelquefois il usait de termes plus discrets, c’était pour ne pas choquer trop violemment les préjugés reçus. Quand on le poussait à bout, il levait tous les voiles, et déclarait que la Loi n’avait plus aucune force. Il usait à ce sujet de comparaisons énergiques : « On ne raccommode pas, disait-il, du vieux avec du neuf. On ne met pas le vin nouveau dans de vieilles outres. » Voilà, dans la pratique, son acte de maître et de créateur. Ce temple exclut les non-juifs de son enceinte par des affiches dédaigneuses. Jésus n’en veut pas. Cette Loi étroite, dure, sans charité, n’est faite que pour les enfants d’Abraham. Jésus prétend que tout homme de bonne volonté, tout homme qui l’accueille et l’aime, est fils d’Abraham. L’orgueil du sang lui paraît l’ennemi capital qu’il faut combattre. Jésus, en d’autres termes, n’est plus juif. Il est révolutionnaire au plus haut degré ; il appelle tous les hommes à un culte fondé sur leur seule qualité d’enfants de Dieu. Il proclame les droits de l’homme, non les droits du juif ; la religion de l’homme, non la religion du jui f ; la délivrance de l’homme, non la délivrance du juif. Ah ! que nous sommes loin d’un Juda Gaulonite, d’un Matthias Margaloth, prêchant la révolution au nom de la Loi ! La religion de l’humanité, établie non sur le sang, mais sur le cœur, est fondée. Moïse est dépassé ; le temple n’a plus de raison d’être et est irrévocablement condamné. »
Le Palais de la Découverte est encore ouvert quelques mois avant le début de l’immense chantier qui restructurera la totalité du Grand Palais pendant 3 à 4 ans.
Il réouvrira alors totalement repensé, entièrement aux normes de sécurité et d’accessibilité aux handicapés. En total respect du batiment historique, bien entendu.
Le Palais de la Découverte (des sciences), ouvert en 1937, n’est pas destiné qu’aux enfants, les « médiations » proposées s’adressent à tous les niveaux.
Actuellement accessible sur réservations des médiations (thèmes) de son choix, pouvant comprendre une séance de planétarium.
La trilogie des jumeaux. (Extrait d’ auto-bibliographie)
J’ai découvert le premier tome de la Trilogie des jumeaux, de la hongroise Agota Kristof, à un moment clé de la fin d’un cycle. Historique d’abord, celui de la fin de la dernière guerre mondiale ; affectif ensuite, la fin de notre histoire gémellaire (1986 à 1988). Je crois que D. ne connut pas le premier volume de cette trilogie, suis à peu près sûr de ne pas lui en avoir parlé à cette époque, d’autant que les histoires de jumeaux le gonflaient un max… Il avait bien d’autres soucis ou lectures en tête, Proust notamment dont il voulait absolument achever la Recherche avant son grand départ.
Le Grand Cahier, ce journal de l’intime d’Agota K. fut pour moi un immense plaisir et une affreuse douleur, comme dans un film de Truffaut. L’enjeu de la conservation de ma mémoire par les livres et de mes écrits intimes commençait sérieusement à l’époque à me préoccuper… et la tenue du journal intime, que j’avais toujours trouvée ridicule auparavant, commencé à redevenir une pratique légitime (d’autant que le diarisme constituait une « pratique universelle » d’après Michel B. et Philippe Lejeune, à la portée de tous et très courante, dont nul animalcule anonyme s’y livrant ne devait avoir honte [les travaux de Philippe Lejeune sur le Pacte autobiographique et « Cher cahier…, témoignages sur le journal personnel » me désinhibèrent pas mal à cette époque].
Le premier tome de la trilogie me rappelait violemment la pratique du journal intime de notre propre adolescence (entre 14 et 17 ans), celui sur lequel D. et moi consignions les mêmes petits événements dérisoires du quotidien, que nous avions garde de bien nous dissimuler l’un à l’autre. Ces journaux intimes… que nous avions jetés au feu à 18 ans (le mien du moins, l’ai-je déjà noté ?) – J’enrageais, une dizaine d’années plus tard, d’avoir cédé à cette théâtralisation. Au moins, avais-je alors décidé, je ne jetterais plus rien désormais, et je me suis depuis lors toujours tenu à cette promesse. Au point d’être devenu un maniaque de l’archivage de mes écritures, le conservateur névrotique de ses supports, de mes brouillons et de mes listes de tout et n’importe quoi.
Il s’agissait, dans « Le grand cahier » d’exercices d’écriture auxquels se livraient Claus et Lucas, abandonnés par leur mère à leur grand-mère durant la guerre. Ils témoignaient de leurs petites misères, de leurs comportements sadiques et cruels, et cela, jusqu’à la mort de la grand-mère qui les avait élevés. Ils se battaient pour survivre dans leur milieu paysan bien peu épanouissant, mais on leur trouvait bien des excuses. Leur « grand cahier commun » les aidait à se construire et à grandir, un peu à la manière d’une pratique de survie solidaire.
Puis, vint le deuxième tome : La Preuve. Claus et Lucas s’étaient séparés, je ne sais plus pourquoi : l’un des deux avait franchi la frontière hongroise, laissant l’autre dans le pays certes pacifié par la « normalisation » soviétqiue après l’écrasement de Budapest par les chars de 56. Amputé d’une partie de son besson, Lucas s’était retrouvé seul dans son pays, entendait y faire le bien. Il recueillit Yasmine et adopta son fils, porta sa pitance au curé du village, consola une femme dont le mari avait été pendu pour trahison, recueillit la confession d’un libraire rêvant de devenir écrivain. Mais la chape de plomb du nouveau régime de délation s’abattait sur les « citoyens » normalisés, et notamment sur ceux qui se livraient à des élans de générosité envers les autres, attitude hautement suspecte. Au retour de Claus, l’exilé des lieux des premières bêtises des jumeaux, le mal finit par l’emporter sur le peu de bien prodigué par Lucas.
La morale de l’histoire était bien qu’il n’existait pas de générosité qui ne puisse éviter d’en passer par le crime. On serait toujours deux à commettre un forfait, même quand on était seul. Les analystes expliquaient ainsi ce qu’avait produit chez Agota Kristof l’impitoyable division de l’Europe en deux camps, dans la métaphore de cette aventure des jumeaux retruovés. « La Preuve » donnait vraiment un tableau politique très sombre de la trilogie !…
Avec « Le troisième mensonge », plus aucune idéalisation gémellaire n’était possible. J’avais pourtant cru m’attendre à quelque chose comme d’un heureux dénouement après tant de noirceur, comme une sorte de rédemption finale. Fallait-il que je sois bête à l’époque dans mes fantasmes d’identifications à ces personnages, et dans mon insatiable besoin de consolation, comme chez un Dagerman ! Le dernier tome de la trilogie allait s’avérer bien plus subtil que cette sentimentalité, et en même temps déroutant. Je le trouvais trop allégorique, et forcément, il me déçut. On assiste à la confession d’un Klaus T. dans un pays sans guerre (la Suisse d’émigration d’AK ?), à une époque où les dictatures de l’Est étaient tombées depuis bien longtemps, les unes après les autres. Ce personnage de KT (on ne sait plus trop s’il s’agit du jumeau survivant) raconte avoir attendu le retour de son frère disparu depuis plus de cinquante ans. Apparemment sa propre vie n’avait jamais eu aucun sens, d’autant plus que ce personnage n’avait fait que mentir depuis le début. Au point même de s’être persuadé que s’il devait retrouver son frère Claus, il allait encore devoir lui mentir à lui aussi.
« Dire la vérité ne serait qu’un mensonge de plus », avertissait la désespérante Agota !
Je me suis dit que mon frère jumeau avait bien existé, quand bien même il s’apprêtait à mourir à cette époque, alors que j’avais parfois douté de lui au point même d’avoir souvent désiré sa mort (et par conséquent la mienne, dans un immense sentiment de culpabilité)… Mais non. Il est toujours en moi et le sera toujours, tant que je serai là. C’est avant tout pour lui que j’ai écrit ce chapitre par le biais d’Agota K. Je ne regrette pas de l’avoir fait plus tôt. Je n’aurais jamais su rendre cet hommage à mon frère Lucas et à sa mère, la grande romancière Agota.
Qu’est-elle devenue au juste, cette météore ayant scintillé un jour, dans la nuit ?
Palais de la découverte
Avenue Franklin-D.-Roosevelt
Tél : 01 56 43 20 20
R.E.R. C : Invalides ou métro : Champs Elysées-Clemenceau ou Franklin-D.-Roosevelt
http://www.palais-decouverte.fr
Tout à la fois musée et centre culturel scientifique, le Palais de la découverte occupe une surface de 25 000 m2 dans l’aile ouest du Grand Palais.
Aménagé à l’occasion de l’exposition de 1937 par le savant et homme politique Jean Perrin (1870-1942), prix Nobel de physique en 1926, le Palais de la découverte se pérennisa par la suite dans le but de montrer à tous les publics « la science en train de se faire ».
Depuis le 1er janvier 2010, il a été regroupé, avec la Cité des sciences et de l’industrie, au sein d’un EPIC baptisé Universcience.
Sa mission principale restant toujours de sortir les expériences des laboratoires de recherche en développant l’intérêt des jeunes pour la science.
A cette fin, six grandes sections permettent de s’y instruire en permanence et de façon ludique, quel que soit son âge : salles de Physique, salles de Chimie, salles des Géosciences, salles des Sciences de la Vie, salles de Mathématiques et salles d’Astronomie et d’Astrophysique.
sans oublier le Planétarium, constitué d’une coupole de 15 mètres de diamètre au centre de laquelle est reproduit un ciel étoilé où l’on peut observer les objets galactiques ou extragalactiques visibles à l’œil nu.
Par ailleurs, des expositions temporaires y attirent chaque année un grand nombre de visiteurs passionnés, telle que Autour des dinosaures, un voyage du jurassique au crétacé ou Cent ans de la théorie de la relativité générale, toutes deux organisées en 2015-2016.
Disons encore que le Palais de la découverte propose régulièrement des visites guidées, des colloques, des conférences ainsi qu’une grande variété d’ateliers où chacun peut, selon son niveau, approfondir les connaissances de son choix.
Le public y dispose d’une cafeteria et d’une boutique-librairie.
Précisons enfin qu’un grand effort a été fait ici pour l’accueil des handicapés : déficients visuels, malentendants, personnes à mobilité réduite ou atteinte d’un handicap mental.
https://www.amazon.fr/Trésors-musées-parisiens-Jacques-Barozzi/dp/2707210005
« mais dites-moi sans détours si je suis importune, ce faisant. »
Il n’y a que toi qui te poses cette question, Clopine.
Nous on aime tous les Lettres persanes !
Mais comment peut-on être Parisien ?
toute l’oeuvre de T. Hardy, écrivain si peu connu,
—
Comme vous avez raison, Vanina! Trop peu connu parce que non retraduit. Les dernières traductions sont de Charles Mauron, si je ne m’abuse, en tous cas pour Tess, qui forme avec Jude l’obscure un diptyque en miroir qui conserve sa puissance des dizaines d’années après qu’on l’a lu. Et quand on a eu 15 au concours sur Tess, on ne peut que lui rendre grâce, ainsi qu’à feu Mme Escudé, meilleure spécialiste française du grand créateur du Wessex…
Le roman préféré de Mona Ozouf, qui a bien cerné l’œuvre de George Eliot dans un de ses derniers livres, est The Woodlanders / Les forestiers, que je me suis promis de lire cette année.
Dommage qu’une partie du Wessex, le Dorset, ait été en partie rendu inaccessible par l’armée britannique. Restent quelques pièces de choix, Melchester (Salisbury), Wintoncester (Winchester), Casterbridge (Dorchester) et bien sûr Christminster (Oxford)…Hardy, comme Faulkner, a crée un monde (recrée en fait); chez lui la tragédie n’est pas liée la race, mais aux relations de domination entre les femmes et les hommes et aux conséquences délétères de la révolution industrielle sur les sociétés paysannes et les paysages. Comme chez Faulkner, les nouveaux riches y sont des prédateurs (Alec dans Tess) et comme chez Faulkner, la nature PARLE.
Le récit des kilomètres parcourus à pied par Jude sur la lande me vient à l’esprit dès que je mets mes chaussures de randonnée…
Il faudrait lui trouver un retraducteur et le Quarto-iser!
Bien à vous!
manqué un wagon dans le prestigieux blog à passou, dame clopine est à pariss, baroz la pistonne pour franceculture. la republiqueducinema va-t-elle rouvrir, dixit Pauledel en posant son PDLR qui donne de l’urticaire aux mouettes
Phil, vous ne croyez pas si bien dire, Clopine a une très belle voix radiophonique.
Personnellement je suis, très favorable à son arrivée à France Culture.
La montée à Paris sur le tard de la brayonne c’est émouvant, hein, Bouguereau ?
En quoi mes yeux seraient-ils moins légitimes que les milliers d’autres qui regardent Paris, et en témoignent ? clopine
bien sûr que vos yeux sont précieux; et votre CR sera partie de votre CV; il n’y a pas que la V.O: IL Y a le VQ
CONVENTION CITOYENNE
La Convention citoyenne est déjà de l’histoire ancienne. Elle avait été reçue dans les jardins de l’Elysée. Le Président leur avait fait un beau discours en disant qu’il était d’accord sur presque tout.
Je viens de lire dans la presse nationale une longue interview de Thierry
Pech, qui joua un rôle majeur dans cette histoire.
Je rappelle pour ceux qui ne ne le sauraient pas, que les membres de cette convention citoyenne ont été « tirés au sort ».
Or , que nous dit Thierry Pech ? Ces gens qui n’y connaissaient rien, en principe, ont « auditionné 130 experts » !
J’imagine que ces « ignorants » ont pris des notes, ont discuté entre eux, puis rédigé un rapport remis au Pouvoir central.
Autrement dit ce que pensent ces citoyens tirés au sort est la synthèse de ce que pensent 130 experts !
Joli tirage au sort.
. Quant à Lagounia, le seul nom attesté de ce type se trouve dans Don Quichotte (I, 18). Il s’agit du Dr Laguna, célèbre médecin et herboriste converso né à Ségovie en 1499 [18]
[18]
D’origine juive, convertis en 1492, les Laguna se sont intégrés…, qui, reçu docteur à Tolède, eut la confiance de Charles Quint et fut attaché par lui au service de l’armée espagnole en Flandre. L’orthographe balzacienne Lagounia semble être une transcription à la française (u – resté dans une variante [19]
[19]
P. 1786, var. e de la p. 1044. – équivaut à ou, et nia à ña, avec la tilda, que le nom originel ne porte pas cependant). Cette origine confirme que Balzac puise ses noms espagnols chez Lesage et Cervantès, quitte à accentuer leur aspect hispanique, et qu’il a tendance à employer des noms d’origine marrane [20]
[20]
Un autre Laguna est le poète du XVIIe siècle Daniel Israël…. Enfin Diard, lui, est originaire de Provence, foyer important de marranisme, qui prend ici son sens par le rapprochement avec l’Espagne et Livourne. Son étrange oscillation entre grandeur d’âme et lâcheté indique à quel point il est investi par Balzac, comme le sont tous les méridionaux de La Comédie humaine. La constatation qui s’impose donc devant le choix de ces noms est qu’ils sont les signes à peine lisibles d’une appartenance religieuse. Balzac, recherchant l’exotisme, le trouve non tant dans l’Espagne contemporaine occupée que dans l’Espagne du XVe siècle – omniprésente dans le texte – et dans la peinture de cette diaspora très active dans les échanges commerciaux, qui évolue entre l’Italie et l’Espagne. Le centre de la nouvelle est Tarragone, et, au cœur de cette ville symbolique, la famille idéale des Perez, « intraitable sur l’honneur », gardienne de la morale,
lien donné
mais je redonne le lien
https://www.cairn.info/revue-l-annee-balzacienne-2005-1-page-305.htm
même article:
Quoi qu’il en soit, la Marana incarne le fantasme oriental de Balzac avec ses trois facteurs : volupté, claustration, danger [27]
[27]
Comme le note Pierre Citron dans sa préface (p. 1031). Mais il…. Son prénom en fait une séductrice comme Montefiore, un don Juan féminin. Peut-être même est-elle le pendant anagrammatique de Miguel de Mañara – souvent confondu avec Don Juan Tenorio [28]
[28]
Notamment par Prosper Mérimée en 1834, dans Les Âmes du… –, ce président aux mœurs dissolues de la confrérie de la Charité, qui engagea Murillo dans la décoration de son couvent à Séville. Le nom italien de Juana, Mancini, évoque une nièce de Mazarin qui fut une célèbre maîtresse de Louis XIV. Donc Marana, Juana, Mancini, forment un nom triplement déterminé connotant un atavisme de prostitution que, pour Balzac, l’éducation cloîtrée n’a pu effacer. Le sang parle plus fort que la vie sociale. D’ailleurs la notion de métissage social ou moral est très présente dans La Comédie humaine. De même que du Tillet est un « métis social qui tirait son esprit d’un grand seigneur libertin, sa bassesse d’une paysanne séduite, ses connaissances d’une éducation inachevée, et ses vices de son état d’abandon » [29]
[29]
Pl., t. VI, p. 73., que tel figurant de La Peau de chagrin est « un métis en morale : ni tout à fait probe, ni complètement fripon » [30]
[30]
Pl., t. X, p. 165., les personnages de notre nouvelle sont à cheval sur deux ordres de valeurs. Et c’est ce basculement d’une morale extérieure à une immoralité
@Tu peux toujours rêver, Géraldine Masseur.
Un petit coucou en passant, je suis en la matière Grasse, au parfum. Fragonard, Molinard, Galimard…
On peut alors se demander si le nom de Marana ne serait pas rattaché par Balzac à la première Épître aux Corinthiens de saint Paul [34]
[34]
« Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème !… ou à l’Apocalypse de Jean, qui se termine par les mots Marana tha [35]
[35]
Chap. 22 [19] « Et qui oserait retrancher aux paroles de ce…, expression traduisible par Seigneur viens !, citée en araméen par Paul et Jean et passée dans la liturgie eucharistique,
C’est ainsi que les fantasmes, suggérés par l’onomastique et dessinés par la peinture dans toute leur violence, constituent la toile de fond de cette nouvelle exotique et historique. Scène primitive, où la jouissance de la mère vierge est l’objet d’une vision sacrilège évoquant « Murillo, le seul artiste assez osé pour l’avoir peinte enivrée de bonheur par la conception du Christ, imagination délirante du plus hardi, du plus chaud des peintres » [40]
[40]
Ibid., p. 1045. Balzac confond à l’évidence la conception…. Péché originel, orchestré par Satan, dont le séducteur, « cette âme de boue », est un suppôt [41]
[41]
« L’homme a inventé Satan et Lovelace ; mais la vierge est un…. La judéité joue ici un rôle clé, sous-jacent et sans doute métaphorique, puisqu’elle s’avère aussi cryptique que la prostitution. Saint Paul, Juif converti sur le chemin de Damas, et le saint Jean de l’Apocalypse, sont les figures tutélaires de cet univers romanesque, elles aussi cryptiques, et pourtant affleurant sous l’allusion picturale, qui souligne la beauté de la scène maternelle : « C’était un tableau vivant de la Vierge entre son fils et saint Jean. » [42]
[42]
Pl., t. X, p. 1089. Le génie de Balzac est d’avoir trouvé, pour y couler ses fantasmes, le mot de marana, qui est un véritable concentré sémantique. Il sonne à la fois italien et espagnol, et de surcroît, il connote l’exotisme du judaïsme espagnol. Tous les sens évoqués y sont présents en même temps dans une polysémie tout à fait poétique. Et sa surdétermination condense les sèmes de la mère, de la courtisane, du Juif et du salut, comme les mots de nos rêves ou de notre enfance.
même lien:
» L’image que Balzac se fait du Juif semble avoir plusieurs racines. Elle hérite d’abord de sa jalousie à l’égard de son frère adultérin, qui est à la fois le même et l’autre. Cette jalousie a elle-même pour origine la panique d’être exclu de la jouissance maternelle, comme l’est fatalement le spectateur de toute scène primitive, « pur regardeur dont la participation est inconcevable » [44]
[44]
Christian Metz, Le Signifiant imaginaire, Paris, Christian…. « Violence fondamentale », antérieure à toute rationalisation, née de « l’impossibilité imaginaire de survivre à deux » [45]
[45]
Jean Bergeret, La Violence fondamentale, Paris, Dunod, 2000,….
[44]
2×22 dédé..tu calcules?
@ Bloom
« « Dans les Indes, à Saint-Thomas, à la côte d’Afrique, à Lisbonne et aux États-Unis, le spéculateur avait pris, pour ne pas compromettre son nom, le pseudonyme de Sepherd. Carl Sepherd pouvait sans danger se montrer partout infatigable, audacieux, avide, en homme qui, résolu de faire fortune quibuscumque viis, se dépêche d’en finir avec l’infamie pour rester honnête homme pendant le restant de ses jours. Avec ce système, sa fortune fut rapide et brillante » (Eugénie Grandet, Pl., t. III, p. 1182).
(Jean-Paul Marana, historien du XVIIe siècle, a écrit L’Espion du grand seigneur, et passe pour le modèle de l’exotisme, notamment celui de Montesquieu dans les Lettres persanes).
Un autre Laguna est le poète du XVIIe siècle Daniel Israël Lopez Laguna qui, né au Portugal, a passé son enfance en France, à Peyrehorade
. Olivier Piveteau, auteur d’une thèse sur Mañara et de l’article Mañara du Dictionnaire de Don Juan dirigé par Pierre Brunel (Laffont, « Bouquins », 1999), me précise que, dans son manuscrit (janvier-mai 1834, conservé à la Bibliothèque Richelieu), Mérimée écrit Mañara. Dans la prépublication de la nouvelle dans la Revue des Deux-Mondes (août 1834), il est écrit Marana, sans que nous puissions déterminer si cette modification est le fait de l’écrivain ou de la revue. Deux ans plus tard, c’est l’orthographe que lui emprunte Dumas et qui, en raison de la célébrité de la pièce de Dumas, plus que de la nouvelle de Mérimée, va persister. Cependant, en 1837, dans la première publication en volume, Mérimée revient, si l’on peut dire, à une orthographe moins hétérodoxe, en rétablissant Maraña. Jamais de son vivant il n’a rectifié véritablement cette graphie, au profit du nom véritable.
La réponse des grands bergers Juifs à la bergère Jésus ne se fit pas attendre : « La mort ! »
« En même temps, les pouvoirs publics s’aigrissaient contre lui. Dès le mois de février ou le commencement de mars, un conseil fut assemblé par les chefs des prêtres, et dans ce conseil la question fut nettement posée : « Jésus et le judaïsme pouvaient-ils vivre ensemble ? » Poser la question, c’était la résoudre, et, sans être prophète, comme le veut l’évangéliste, le grand prêtre put très-bien prononcer son axiome sanglant : « Il est utile qu’un homme meure pour tout le peuple. »
« Le grand prêtre de cette année », pour prendre une expression du quatrième évangéliste, qui rend très-bien l’état d’abaissement où se trouvait réduit le souverain pontificat, était Joseph Kaïapha, nommé par Valérius Gratus et tout dévoué aux Romains. (…) À côté et au-dessus de lui, nous voyons toujours un autre personnage, qui paraît avoir exercé, au moment décisif qui nous occupe, un pouvoir prépondérant.
Ce personnage était le beau-père de Kaïapha, Hanan ou Annas, fils de Seth, vieux grand prêtre déposé, qui, au milieu de cette instabilité du pontificat, conserva au fond toute l’autorité. Hanan avait reçu le souverain sacerdoce du légat Quirinius, l’an 7 de notre ère. Il perdit ses fonctions l’an 14, à l’avénement de Tibère ; mais il resta très-considéré. On continuait à l’appeler « grand prêtre », (…) Hanan était donc en réalité le chef du parti sacerdotal. Kaïapha ne faisait rien, que par lui ; on s’était habitué à associer leurs noms, et même celui de Hanan était toujours mis le premier. (…) Ce fut Hanan (ou, si l’on veut, le parti qu’il représentait) qui tua Jésus. Hanan fut l’acteur principal dans ce drame terrible, et, bien plus que Caïphe, bien plus que Pilate, il aurait dû porter le poids des malédictions de l’humanité. »
(« Vie de Jésus d’Ernest Renan)
Un petit coucou en passant, je suis en la matière Grasse
drapée de senbon..térezoune elle elle va nue par les rue..bonne clopine elle est hencore à la ramasse avec son short en djin
salambo c’est mieux baroz..
La montée à Paris sur le tard de la brayonne c’est émouvant, hein, Bouguereau ?
elle attend un geste de qui tu sais dédé..lote tout affaire cessante se précipite pour quelle continue a sacrifier a babilone..il est poli mais sans pitché
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