de Pierre Assouline

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La République des livres
Biographie avec fourchette et bazooka

Biographie avec fourchette et bazooka

Rien n’est précisé sous le titre très bianciottien du nouveau livre d’Alix de Saint-André Garde tes larmes pour plus tard (287 pages, 20 euros, Gallimard). Aucun genre. Ni bon ni mauvais. Disons genre libre. C’est ce qui convient le mieux à cette biographie de Françoise Giroud qui a le mérite de renouveler le genre endormi en lui filant un bon coup de pied au cul. Ce qui est tout à fait le genre de l’auteur. Christine Ockrent et Laure Adler étaient déjà passées par là, donnant chacune leur « Françoise ». En repassant par là, la nouvelle venue s’y prend tout autrement. L’auteur… On connaît déjà ses passions par ses précédents livres : sa nanie, Malraux, les cimetières, les églises, les chemins de Compostelle… Imaginez Calamity Jane avec croix pectorale bien en vue, la curiosité faite femme, une fourchette à planter les fâcheuses dans la main gauche, un bazooka sur l’épaule droite. Dans ses bons jours, elle relève une faute de français chez Baudelaire : ès, contraction de l’ancien français « en les », employé improprement au singulier ; mais quand elle est d’humeur… Elle commence par dégommer ses deux prédécesseurs pour leurs oublis, erreurs, ratages, mensonges, ce qui ne se fait pas tant cela passe pour inélégant, mais c’est ce qui l’excite précisément. Puis elle choisit un parti pris et s’y tient de bout en bout : une enquête, une vraie, mais à la première personne, assez proche du journalisme gonzo dans sa facture, qui ne se refuse rien, mette le pied dans toutes les portes avant même qu’elles ne se referment, insiste lourdement au besoin pour arracher des informations, raconte les dessous des coulisses, les apartés, et par-dessus tout la volonté d’embarquer le lecteur dans ladite enquête en ne lui épargnant aucun détail, aucune surprise, aucun remords, aucun déboire. Autant dire que le voyage est agité car c’est écrit au pas de charge, d’un ton familier, grande gueule et formidablement entraînant.

Françoise Giroud (Lausanne, 1916- paris, 2003), on connaît déjà.  Journaliste étincelante, mémorialiste aiguë, portraitiste hors pair, romancière anodine, biographe médiocre, dans cet ordre. Sur le plan professionnel, une force de travail sans égal, un instinct remarquable, une ambition à déplacer les montagnes, une volonté d’en découdre avec la société depuis l’âge de 16 ans où elle commença à travailler pour elle et pour les siens. Sur le plan humain, égoïste, dépressive, suicidaire, mère nulle et grand-mère itou, une certaine méchanceté, un sourire mécanique. Sur le plan moral, une laïque plus laïque que laïque, au point qu’on la présente comme championne olympique d’athéisme. Mais quelle journaliste ! Voilà le tableau.

Toute l’affaire ici contée tourne autour de deux axes : les lettres anonymes antisémites envoyées par Françoise Giroud quand Jean-Jacques Servan-Schreiber, l’amour de sa vie et patron de leur Express, lui annonça son mariage avec une autre ; et la haine de soi. Ce qui, à la réflexion, ne fait qu’un. Car Giroud née Gourdji, d’origine juive turque, pratiqua tout au long de sa vie un déni quasi pathologique de son identité, avec une constance dans la dissimulation de sa judéité, et parfois la revendication de son baptême, qui ne pouvait provoquer qu’un retour du refoulé (un petit-fils rabbin orthodoxe). Le coup de grâce, ce sont encore les Mémoires de JJSS, dans lesquelles le kennedillon ne consacre que quelques paragraphes à celle qu’il appelle délicatement « la femelle de jungle ». Mais là n’est pas l’essentiel : Saint-André a eu l’intuition qu’il fallait creuser ses secrets de famille pour saisir son modèle dans toute sa vraie complexité. Françoise Giroud le méritait, elle qui, par son féminisme, avait libéré une parole et permis à nombre de femmes de s’incarner dans son personnage.

Caroline Eliacheff, pédo-psychiatre et fille de son héroïne, très présente dans le récit, l’accompagne souvent plus qu’elle ne la suit ; si nécessaire, elle lui ouvre des portes, fournit des contacts, procure des sésames ; cela vaut d’être souligné car il est rare qu’un ayant-droit joue le jeu à ce point au risque d’être désagréablement surpris par le résultat. Ce qui ne doit pas être le cas. D’autant que la tête chercheuse a déniché aux archives de l’Imec (Institut Mémoires de l’édition), dans le fonds Giroud naturellement, un inédit du tonnerre Histoire d’une femme libre, manuscrit autobiographique inachevé daté de son suicide raté à la suite de sa rupture avec JJSS et de son renvoi de l’Express (1960) ; non seulement Alix de Saint-André y puise et le cite, mais l’ayant exhumé, elle l’a fait publier ces jours-ci chez Gallimard où il fait un tabac. Plus intéressant sur un plan documentaire que littéraire. Extraits :

 « Je suis une femme libre. J’ai été, donc je sais être une femme heureuse. Qu’y a-t-il de plus rare au monde ? Cela est dit sans orgueil, mais avec gratitude à l’égard de ceux qui m’ont aidée à me construire ainsi. Car, pour la liberté, j’avais des aptitudes, mais peu de dons pour le bonheur (…) Choisir sa mort, l’heure et la forme de sa mort, c’est cependant l’expression la plus pure de la liberté. Elle m’a été interdite (…) Le jour de ma naissance, mon père m’a jetée par terre. Il voulait un fils. Il est mort à quarante ans sans que je garde de lui le moindre souvenir. Je vais parler de lui en disant : Mon Père. Mais pas Papa, ce mot-là n’a jamais été dans mon vocabulaire. Je suis là, ma bonne vieille blessure au flanc».

Et plus tard, dans une lettre à son petit-fils :

« Le passé m’ennuie. D’ailleurs, je n’en ai pas. Je l’abolis au fur et à mesure que la vie avance. C’est moi l’auteur de ma vie, tu comprends ? »

Ce journal d’une enquête est foutraque, déjanté, digressif et d’un charme fou, à l’image de l’auteur. Saint-André n’est pas biographiquement correcte et c’est tant mieux. A l’unisson avec son héroïne, elle est de celles qui pleurent rarement car dans leurs familles, on les a toujours enjointes de garder leurs larmes pour plus tard. Elle piétine les codes pour mieux les réinventer. Ce genre qui s’essouffle y trouvera peut-être un second souffle. A la suivre dans les tunnels imposés par son obsession généalogique, on se dit que l’enquêtrice est un peu frappée, avant de se reprendre car le fantôme de la Marguerite, posant sa main baguée sur notre épaule, nous souffle à l’oreille que non, mon petit, pas folle, juste sublime, forcément.

(« Françoise Giroud, avec JJSS et François Mauriac au marbre de L’Express en 1954 », photo L’Express ; Dessin Todd Saint-John)

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commentaires

768 Réponses pour Biographie avec fourchette et bazooka

JC dit: à

Si l’un de vous, admirateur d’Alix, est preneur : mon exemplaire dédicacé de « L’ange et le réservoir de liquide de freins / 1994 » est à vous … Faire offre.

Gérard Deluc dit: à

@JC
1,50 €

D dit: à

A part moi et Chaloux, je ne vois guère qui pourrait s’intéresser à une biographie de Françoise Giroud. Et encore, dans mon cas, c’est uniquement parce qu’Alix est contre Vatican II.

JC dit: à

Le prix offert ne représente pas l’attachement viscéral que j’ai pour ce polar remarquable…

D dit: à

TKT, peut-être… Il a un esprit très ouvert, il est curieux de tout.

Le p'tit nouveau dit: à

Mais qui a lu le livre?

Bihoreau de Bellerente dit: à

Ça fait vide-grenier ce carnet!

D dit: à

Mais qui a lu le livre?

Passou. Et il aurait même pu l’écrire, s’il avait voulu.

Pépère dit: à

Bon, si on veut dépasser les 1270 commentaires du billet précédent, il va falloir se sortir les doigts du cul*.

*peut se dire également : « se remonter les manches ».

Diagonal dit: à

« Saint-André n’est pas biographiquement correcte et c’est tant mieux ». Il n’en reste pas moins qu’elle se pose comme une grande bourgeoise catho foldingue, un must par les temps qui courent et propre à enchanter la RDL. On n’est pourtant pas obligé de suivre Passoul dans sa chute éculée à la Duras… Pas grand chose à f… de F. Giroud à vrai dire, ni de rappeler que « Christine Ockrent et Laure Adler » se conjuguent qui « était déjà passée par là ». Dans un récent hommage dédié aux dix ans d’orphelinat de Bourdieu, l’inconsolé jeune Olivier Adam rappelle ceci : « Et l’on s’étonne que dix ans après sa mort, la littérature française se soit si peu emparée de tout ce que Bourdieu a mis à notre disposition pour y répondre. Mais il est encore temps. Bourdieu est mort. Le roman pas encore ». Olivier Adam met son statut d’écrivain en avant pour fêter un anniversaire, placer sa prétendue filiation. Mais pourquoi pas onze ans après ?… Il y a bien longtemps qu’on ne peut plus manger de ce pain là, qui nous fait un peu honte, comme toutes les déclarations aux idoles qu’on a pu bêtement aduler par ignorance juvénile, faute d’avoir pu et su penser par soi-même. Si l’on s’est fort bien remis pour notre part de Flaubert traité par Bourdieu faisant la nique à Sarte, Kafka traité par Lahire, en revanche, nous a épouvanté, et l’on ne s’en est jamais vraiment remis… Plus jamais ça ! Imaginez que le pauvre Frantz ait dû lire le traitement que le disciple indiscipliné lui fit subir, on en frémit encore… Autant trouver chez le grand bourgeois Th. Mann, des messages universels, car tel était son génie. Il savait dépasser sa condition sur laquelle il ne crachait pas et parler aussi au coeur de tous les grands prolos de la terre ! Voilà ce qu’un O. Adam sera à jamais incapable de comprendre. Alors…, La Croix St André fulminant sur Giroud à côté de ça, franchement, on peut laisser tomber. Ce n’est même pas de la littérature bourgeoise ni prolétaire, de la daube simplement. Laissez les morts dormir tranquilles, que diable, plutôt que d’exhumer des remugles indignes et s’y vautrer ! Point barre.

hapaxanter dit: à

puisque déjà on a cnsuré ; non mon petit on connaît la chanson ! et je connais assez de personnes qui connaissent, ont connu …….bizarre, des femmes !

rose dit: à

D’autant que la tête chercheuse a déniché aux archives de l’Imec (Institut Mémoires de l’édition), dans le fonds Giroud naturellement, un inédit du tonnerre Histoire d’une femme libre, manuscrit autobiographique inachevé daté de son suicide raté à la suite de sa rupture avec JJSS et de son renvoi de l’Express (1960)

elle a alors 44 ans.
je lirai les deux volontiers : femme d’exception , Françoise Giroud féministe, avec Gisèle Halimi et Simone Veil.
Alix de Saint André, fouilleuse d’archives comme il en est, merci.

sur JJSS je m’abstiendrai volontairement de tous commentaires.

(normalement il se fut dit du tonnerre de dieu mais là je ressens le consensus nécessaire)

cela n’a rien d’un remugle indigne : elle vient de se suicider, elle s’est loupée & c’est une bonne chose, elle exprime le besoin de faire le point sur sa vie, c’est un journal intime, ce n’est choquant en rien, elle est une femme de son temps.

Cela n’enlèvera rien à Thomas Mann. Ni à son frère.

La mauvaise langue dit: à

Les athées convaincus sont des croyants qui s’ignorent. Souvent les plus fanatiques.

La mauvaise langue dit: à

Un cas exemplaire pour Milner de juive de négation, comme son père, comme le mien.

hapaxanter dit: à

j’ai aimé le titre du billet .
m’attendais à un billet sur ce livre qui était la oindre des choses de la part de passouline : lui aussi a une génénalogie, peut-être des résédas, rédsidus de honte de soi ? sait-on jamais ?

La mauvaise langue dit: à

« kennedillon », c’est drôle…

La mauvaise langue dit: à

Ouais, enfin la scie qui prétend que le suicide serait la forme extrême de la liberté, ça m’a toujours fait rire. Quand on se sent libre, on n’a nulle envie d’en finir avec la vie. C’est au contraire le sentiment d’une oppression intenable qui nous dégoute de la vie. On n’est pas libre de se suicider. On n’est pas libre du tout.

Jean Victor Duèze dit: à

« Biographie avec fourchette et bazooka »
Beau titre!
Mais quelquefois un bon coup de fourchette tue bien plus insidieusement qu’un bazooka!

hapaxanter dit: à

@Mauvaise langue, les étiquettes ne me semblent être d’une grande aide , même a posteriori avc la théorie !
Aujourd’hui, des gens se plaignent qu’on ne leur ait pas dit qu’ils étaient des maniaco-d , exactement comme d’autres n’ont pas su du tout que leur père était juif, et même qu’il avaient au moins un père ! … ah les théories …!

D le vrai dit: à

D dit: 6 février 2013 à 19 h 55 min

Mais qui a lu le livre?

Passou. Et il aurait même pu l’écrire, s’il avait voulu.
___________________________

Absolument, ni bon, ni mauvais. Il aurait pu l’écrire.

hapaxanter dit: à

ne me semblent PAS être d’une grande aide

La mauvaise langue dit: à

J’ai pas compris ce que vous vouliez dire, hapaxanter.

Hexapanther dit: à

TKT va surement en faire un billet, trois lignes et douze scans, chacun de 12 Mo.

La mauvaise langue dit: à

C’est vrai, j’ai jamais compris cet engouement pour F. Giroud. Il doit un truc qui m’a échappé. Mais j’asais pas quoi. Une question de génération p’t-être ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir de spécial ?

Polémikoeur. dit: à

Quelles qualités rares et chez quelles « vedettes »
valent d’endurer leurs mauvaises manières
et leurs bouffées caractérielles ?
Sérumantivenimeusement.

Le voisin de table à la cantine, de Mimi dit: à

J’ai pas compris ce que vous vouliez dire, hapaxanter.

Mais c’est ça, mon Mimi, la chienlit: on se comprend pas. Tu dis?
Des fois tu te comprends pas toi-même?????????
Putaing! On est mal barré!

Babelle dit: à

L’insurrection gronde, on dirait, chez les vieux barbons misogynes et phallocentrés de la RDL. Une femme qui écrit sur une femme – et quelle femme!-, comme une femme, c’est-à-dire sans concessions au formatage testostéronisé de la pensée et du discours…cette femme, donc, va attiser, je le sens, la vindicte boursoufflée (combien de commentaires?)des barbons apoplexiques du lieu : game is open! Mais de vous à moi, Monsieur A. : merci! Françoise par Alix, on y court!

La mauvaise langue dit: à

Toutes ces histoires d’ambition, ce genre de truc, j’ai jamais rien compris. J’ai jamais compris que ça fasse sens pour des gens. Comme une langue étrangère pour moi.

Mais un petit-fils rabbin orthodoxe, ça, ça fait sens. On n’est pas forcé d’approuver mais au moins ça fait sens. Mais on est peut-être alors dans une autre forme de folie, une autre forme d’hybris ? Une famille de fous ?

La mauvaise langue dit: à

En tout cas, ce fut la passion secrète d’Alain Delon. Il est le genre général, paraît.

La mauvaise langue dit: à

Il aime le genre général…

La mauvaise langue dit: à

C’est moi l’auteur de ma vie ?????

C’est drôle, quasi du Ubu dans le texte…

agapantier dit: à

faire sens
bien sûr un petit fils,déjà pas une petite fille !
et aujourd’hui, après Giroud …, de quoi s’agit-il ? de noms à combien de d’éléments ?trois ? quatre ? Ce n’st pourtnat pas une ambition !

La mauvaise langue dit: à

Au cœur de cette ambition démesurée, une si grande naïveté sur l’existence humaine, si proche de la bêtise absolue que c’en est presque touchant.

Comment peut-on vivre si loin de soi, si loin du Réel ?

Je ne comprendrai jamais ça.

renato dit: à

Mais le suicide est une liberté, ML : on dispose de sa vie et de son corps comme mieux nous semble. Ou alors on est soumis à l’opinion ce qui est vraiment le contraire de la liberté.

renato dit: à

Là il en a un qui nous dit que le raisin n’est pas mûr… et qu’il le fut pur une femme l’ulcère au plus haut point…

polder dit: à

« biographe médiocre » Giroud ? Voire. J’ai un bon souvenir de « La femme du diable », bio sans prétention, un peu « roman de gare », sur Jenny von Westphalen (Mme Marx)… Probablement parce que bonne journaliste et femme qui en avait bavé, Giroud avait su se mettre en empathie avec sa « biographée », ça se lisait bien…

Babelle dit: à

La ML aurait-elle des problèmes avec l’ambition??…enfin, avec celles des autres, et des femmes, plutôt, parce que la sienne a dû sombrer corps et âmes dans l’oubli et le néant…et ça, forcément, ça rend méchant et aigri… »bêtise absolue », non mais je rêve!!…allez vous coucher ML, il est tard!

agapantier dit: à

mauvaise langue , en quoi est-ce une ambition d’être amoureuse d’un homme, pour une femme (pour un homme pourquoi pas ?) et une ambition démesurée quelqu’un l’a dit à une femme amoureuse de lui qu’elle n’aurait jamais sa valuer à lui: Tchekhov ! quelle finesse n’est ce pas ! ça a guéri bien des femmes des opinions comme celles-là que c’est de l’ambition de faire autre chose que de nettoyer l’évier (et même de corriger les coquilles) ….
mais je n’ai pas l’ambition de vous convaincre de quoi que ce soit ….apprenez ou n’apprenez pas à lire ET ECRIRE l’hébreu? au point où vous en êtes,c’est votre affaire, surement pas la mienne !

La mauvaise langue dit: à

Vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit. Pas grave.

ueda dit: à

Très difficile de juger de loin. Ou trop vite (les commentaires seront ouverts demain…)

En tous cas, il me paraît clair que (par exemple, hein) après deux ans de couple avec une Giroud, un Dédé ne serait plus du tout Dédé, plus du tout.

Deux éventualités: « on va prendre un verre, Dédé? »
1) « Tais toi, je dois rentrer, et fissa ».
2) « Un verre? Tu parles, cinq si tu veux! »

J’ai rencontré les deux cas, et suis toujours resté à l’écoute de l’autre, c’est-à-dire de l’autre à travers l’autre.
C’est à dire à l’écoute du discours possible de la femme du copain, hein.
(Mais non, c’est pas démagogique, ce que j’écris, mon copain d’abord, c’est sûr, mais il n’empêche).

La mauvaise langue dit: à

Avoir l’ambition de la réussite sociale, c’est ça qui n’a pas de sens à mes yeux. Avoir l’ambition d’être savant, oui, avoir l’ambition dans l’ordre du savoir, oui. Mais l’ambition sociale, j’ai jamais compris.

polder dit: à

« Toutes ces histoires d’ambition, ce genre de truc, j’ai jamais rien compris. J’ai jamais compris que ça fasse sens pour des gens »
ML, justement vous pourriez aller voir du côté de Milner, je sais pas trop, peut-être relier ça au Juif de négation : « … Le Juif de négation éprouve donc le plus grand besoin que son nom propre soit célèbre ou tout au moins notoire en quelques lieux… » Peut-être que c’est une piste…

renato dit: à

C’est un préjugé comme tant d’autre exprimé ici. La société c’est un ensemble, il y a tous les types et chacun a sa fonction. Si on comprend pa ça inutile de penser la société.

La mauvaise langue dit: à

Oui, sûrement, je crois en effet que c’est une piste de lecture de cette vie-là, très probablement. L’ambition sociale m’a toujours paru un grand mystère, qui cache des abîmes. Et « juive de négation » est sans doute un de ces abîmes chez F. Giroud. J’aurais tendance en tout cas à le penser. Mais en même temps, si je pense à mon père qui était un vrai juif de négation, il n’était pas ambitieux pour un sou. Donc, là aussi, c’est très très mystérieux pour moi, cette ambition. Et de lire Balzac ne me l’a pas rendu plus claire.

La mauvaise langue dit: à

Elle dit dans une émission (cf ‘ina ») qu’elle était un mouton noir dans son milieu d’origine. Je ne sais pas ce qu’elle a voulu dire. Faudrait lire le bouquin pour le savoir sans doute.

renato dit: à

Wow ! Qu’est-ce qu’il nous peut sortir cet abîme de vaine gloire.

La mauvaise langue dit: à

Oui, vaine gloire, c’est le mot. L’ambition sociale, moi ça me fait immédiatement penser à l’Ecclésiaste. J’arrive tout simplement pas à y croire. Je vois trop l’immensité de notre néant pour croire à l’ambition sociale, qui m’a toujours paru dérisoire. Complètement dérisoire et qui ne vaut pas le moindre effort.

ueda dit: à

A votre place, ML, je me débarrasserais des catégories rigides du genre « juif de négation » et autres « juifs de cour » ou « juif de savoir », etc.

Une meilleure stratégie: lisez ce cas singulier, et, le livre refermé, proposez une catégorie nouvelle, comme toujours provisoire.

renato dit: à

Vous n’avez pas compris, l’abîme de vaine gloire c’est vous.

Chaloux dit: à

D dit: 6 février 2013 à 19 h 50 min

D, il va falloir le lire tout seul, comme un grand. Pas pour moi.
Je suis en train de lire « Et qu’un seul soit l’ami » de Jean-Michel Delacomptée. Montaigne et La Boétie. Un de ses meilleurs (parmi ceux que j’ai lus) et qui fournit au fil de la lecture une liste de livres pour le moins alléchante. Les seuls ouvrages qui méritent d’être lus sont ceux qui en font ouvrir d’autres.
Un très beau passage sur le « moment où l’âge mur se dessine (…) » et « L’heure (…) où l’on quitte les blés pour la grange ». P33.

Bonne soirée,

La mauvaise langue dit: à

Se plonger dans le savoir, oui. Là, jusqu’à l’épuisement, oui. Ça fait sens à mes yeux. Mais ambitionner… non. Mon cerveau s’éteint…

La mauvaise langue dit: à

Ah très bien. J’en prends bonne note renato. Merci.

renato dit: à

L’Ecclésiaste ?! pfff un livre pour frustrés.

La mauvaise langue dit: à

Non, non, juif de négation ça fait sens. C’est cohérent. C’est une vraie pensée. Milner pense. ueda ne pense à rien.

La mauvaise langue dit: à

N’empêche renato, vous devriez le dire. Ça vous rendrait probablement un peu moins con… avec un peu d’ambition tout de même…

polder dit: à

Cas singulier. Eh oui ! Pas si facile d’enfermer toutes ces vies singulières dans des catégories.
Au fait, toute jeune, Giroud, avait été scripte (« script-girl ») sur La Grande Illusion de Renoir. Elle collaborait aussi au scénario. Par exemple la scène où Gabin et Dahlio se sont évadés et marchent péniblement dans la montagne enneigée. Renoir les faisait tout gentils, amicaux l’un envers l’autre, et la petite Giroud avait proposé et écrit qu’ils se disputaient, se séparaient (à grand coups de «  »Il était un petit navire!!!! » ) puis se réconciliaient… Bon, c’est elle qui raconte ça mais je vois pas pourquoi on la croirait pas…

La mauvaise langue dit: à

Vous devriez le lire dans la traduction de Jacques Roubaud. Son livre préféré dans la Bible. Le mien aussi, je dois dire. Le contraire de toute ambition sociale.

renato dit: à

Le dire quoi ?

ueda dit: à

Par exemple, ce rejet de l’ « ambition » est tout à fait compréhensible si vous parlez de vous, mais un peu problématique si vous vous vous enthousiasmez à la lecture du grand récit proposé par J. Attali -ou, plus simplement, si vous lisez l’histoire des individus composant les lignages des Rothschild et autre Warburg.

Ce qu’on appelle ambition était-elle le fait d’un choix libre et individuel? Parfois oui, parfois non.
Il y a bien des manières d’être ou de ne pas être « ambitieux ». Mais, comme dirait CP., vous le savez déjà.

Chaloux dit: à

L’ambition sociale, oui, si c’est de l’espace et du temps. Des routes ouvertes à l’infini, du temps pour travailler Bach. Le reste, on s’en fout (sauf pour ce qui concerne le budget livres…).

ueda dit: à

« ueda ne pense à rien. »

Un chouia sévère?

renato dit: à

Gardez vos conseil pour vous, quand j’aurais besoin du conseil d’un qui vit dans l’échec je vous demanderais. D’accord?

La mauvaise langue dit: à

Oui, elle avait de très bonnes idées de scénario. Mais l’art c’était pas suffisamment son truc. La fuite, l’ambition. Pour moi, je crois, l’ambition se résume à être une fuite, une fuite de soi, une fuite du monde, une fuite. Et c’est ça que je n’arrive pas à comprendre, je pense.

La mauvaise langue dit: à

D’accord, mon chéri. Tu veux que j’aille te border, ce soir, mon petit choux, je te sens chagrin, ce soir, mon renato joli.

renato dit: à

« Mais, comme dirait CP., vous le savez déjà. »

Mais il ne sait rien, sauf la compagnie de son litron le monde lui est étranger.

renato dit: à

Gardez la deuxième personne du singulier pour vos copain, ML, et bordez quelqu’un d’autre… si vous en avez l’occasion…

La mauvaise langue dit: à

Ah, oui, mais là, chez les Rothschild, c’est tout autre chose. On change de braquet. Si j’avais eu la fortune des Rothschild, oui, là j’aurais eu de l’ambition. Mais ce n’était pas vraiment de l’ambition sociale. C’était l’ambition de marquer son temps pas des réalisations effectives. Ça, c’est formidable. Ça fait penser aux poèmes de Rimbaud, aux travailleurs tels que Rimbaud les imagine. Ça oui. Mais autrement ? non.

La mauvaise langue dit: à

Oui, mon couillon, puisque tu veux pas que je te borde, ce soir, ben je te borderai pas, nah ! Ah la la le renato. Quel épouvantable caractère quand même. Est-ce que tu vas un jour repartir du bon pied, renato ? Parce que là, tu régresses sans cesse, tu deviens assomant à la faim. On ne voit aucun progrès. Tu ressembles de plus en plus à un vieux ronchon.

ueda dit: à

« La mauvaise langue dit: 6 février 2013 à 21 h 48 min
l’ambition se résume à être une fuite, une fuite de soi, une fuite du monde, une fuite. »

A 21h48, une telle élévation.
Et une minute plus tard, ceci:

« La mauvaise langue dit: 6 février 2013 à 21 h 49 min
D’accord, mon chéri. Tu veux que j’aille te border, ce soir, mon petit choux, »

Allons, allons.
Est-ce vraisemblable?
Le second message ne vient-il pas détruire le premier?
Sans être ambitieux, ne seriez-vous pas narcissique?
Vous aimez-vous comme vous êtes ou comme vous devriez être, comme on nous demandait au lycée?

Cela étant dit, il est parfaitement humain que vous ayez le désir de border renato, qui est charmant.
Il est moins vraisemblable qu’il vous laisse faire.

renato dit: à

Vous ne le savez peut-être pas, mais vous devez quelque chose à des gens comme Françoise Giroud, déjà pour la liberté dont vous jouissez, mais évidemment quand on a un champ d’action si limité que le votre comprendre ça c’est impossible.

La mauvaise langue dit: à

Ben, mon renato, moi, j’suis pas une femme. Faut pas confondre, mon bijou.

ueda dit: à

« Tu ressembles de plus en plus à un vieux ronchon. »

« Grand papa ronchon »?
Est-ce à dire, Mauvaise langue, que vous êtes prêt à revêtir le maillot ou la gigoteuse de Petite Poucette, la nouvelle héroïne philosophique?

Remarquez, le titre de la conf’ du père Serres (la vertu) ça devrait vous plaire.
L’éthique, hein.

La mauvaise langue dit: à

Mais si, hein, mon reneta que tu me laisseras faire si je viens te border et te réciter un petit bout de l’Ecclésiaste traduit par Jacques Roubaud ? Non, il est pas si méchant que ça, mon renato chéri pour son Mimi, hein.

La mauvaise langue dit: à

Ah, pour renato, je suis prêt à tout !

ueda dit: à

Ce que je vais écrire est absurde, et vous aurez mille fois raison de me critiquer, Mauvaise Langue.

Mais je vous ai toujours imaginé revêtu de ce tissu qu’on appelle « Babygros » (vous connaissez?), taillé en pyjama ou salopette (c’est sans importance), avec un bob dans les climat désertique.

Je sais, c’est absurde.
Je n’en suis pas fier, croyez-le bien.
Et j’écoute vos paroles avec la plus grande attention.

La mauvaise langue dit: à

Oui, vous avez beaucoup d’imagination, ueda. Mais je ne voudrais pas la contrarier…

renato dit: à

« Ben, mon renato, moi, j’suis pas une femme. »

Où j’ai di ça ?! C’est fini, il est parti en vrille…

La mauvaise langue dit: à

C’est que je suis un ange, renato. Vous le savez pourtant. Et comme disait Jankélévitch à la Sorbonne, Ici les anges volent. C’est pareil sur le blog à Passou. Mais avec mon renato joli, je ne crains rien, il me rattrapera, si je pars en vrille, hein, mon renato chéri que tu me rattrapera, dis !

La mauvaise langue dit: à

Et pis c’qu’est sympa avec renato, c’est qu’on est sûr qu’y comprendra jamais ce qu’on li dit. Il est mignon, mon renato, mignon tout plein.

ueda dit: à

Après les sombres considérations de l’Ecclesiaste, vous tweetez, vous gazouillez?

A la bonne heure!
« In excelsis », comme disait l’Yvonne de Gombro.!

Et à…, hein, si vous le voulez bien.

La mauvaise langue dit: à

Je ne tweete pas, je tweeste, comme Johnny à une certaine époque. Mais uniquement si renato accepte d’être ma partenaire.

ueda dit: à

Dédé?

rose dit: à

mais je crois que l’on pourrait se référer à Françoise Giroud et à sa biographe en d’autres termes que celui de l’ambition et de celui d’une juive qui refuse de l’être…

Sa curiosité intellectuelle, son enthousiasme pour la marche du monde, et cette création de l’Express avec l’homme qu’elle a aimé tant, et plus, et trop sans doute, et des heures à penser à réfléchir à innover ; des idées qui fourmillent, des choses à concevoir, une façon active et dynamique d’être au monde, de participer à son évolution, des débats houleux et passionnants des arguments à défendre avec des gens intelligents et curieux comme elle l’était elle aussi. Limiter Françoise Giroud à l’ambition c’est comme limiter l’île flottante aux blancs en neige.

Non !

Dessous, il y a la crème anglaise (désolée pour les trucs lourds à digérer mais c’est le seul exemple qui me vient). Comme j’ai acheté Duras traduite de l’italien et qu’il fut passionnant je vais acheter ces deux-là itou.

La mauvaise langue dit: à

«Qu’attendons-nous pour jouer aux fous, pisser un coup, tout à l’envi ?»

Hein, renato, qu’attendons-nous ? Mais je sens que le vieux ronchon boude.

renato dit: à

Voilà que le litron commence à lui peser sur la vessie.

La mauvaise langue dit: à

Oui, sûrement, rose, vous avez certainement raison. Mais ça vient sans doute du fait que moi, je suis plutôt pain azime, vous comprenez. Certains ici comme renato, disent même pain azimuté. Mais je sais qu’ils n’en pensent rien, ils veulent simplement me faire bisquer comme disait si généreusement ma grand-tante charentaise qui n’en portait jamais.

La mauvaise langue dit: à

Oui, je bois mon thé, renato.

La mauvaise langue dit: à

Oui, c’était l’époque, c’est vrai, où il y avait des débats en France. Là, vous avez tout à fait raison, rose. On vit tellement dans le renatisme depuis des lustres, que Ça m’était sorti de l’esprit. Mais ce fut certainement une motivation pour F. Giroud.

agapantier dit: à

une histoire de famille compliquée à plusiers pères, des jalousies féroces , entre hommes femmes, hommes et femmes dites par les uns puissantes, les autres fortes..;etc!

La mauvaise langue dit: à

Je crois même, rose, que l’expression « La nouvelle vague » pour le cinéma, ça vient de F. Giroud. Vous confirmez ou pas, rose ?

La mauvaise langue dit: à

Quelle est la souveraine ordure, agapanpan ou moi ? J’ai pas bien saisi, j’hésite…

ueda dit: à

(Ahlan wa sahlan, yâ Shukrî Bila’îd)

agapantier dit: à

@la langue pateuse
vous pourriez reconsidérer vos ambitions ! on peut avoir d’autres ambitions que de faire une liste des cafés qui s’appellent « le tournant », ou d’expliquer le tournant de heidegger selon les meilleurs pilosophes à une personne, de la rdl ou non, pour laquelle on a de l’hainamoration : il arrive que des psys demandent de l’aide à leurs collègues, lorsqu’ils ont-eu- des problèmes à en crever dans le « contre transfert » !

renato dit: à

Aujourd’hui dans la rue j’ai entendu des gamins (7 ou 8 ans) siffloter My Favorite Things, c’était beau.

La mauvaise langue dit: à

Ah, c’est ça ! Et c’est pour ça qu’il branle du chef et ronchonne sans arrêt. Je comprends mieux le renato maintenant que vous me le dites. Que peut-on faire pour aider le renato à s’en sortir tout seul ?

agapantier dit: à

Le billet est tonique en diable, me donne un désir terrible de lire ce bouquin après la manière dont on me prépara en toute innocence à cette histoire de famille de Giroud !
Merci P.Assouline de ne l’avoir pas dédaignée!
ou de ne les avoir pas dédaignées, ces gonz..esses …, ces femmes attachantes !

agapantier dit: à

vous avez raison rose,il n’y a aucune raison de connoter négativement , a priori, le terme d’ambition ,pas plus que celui de « curiosité » .
j’ai vraiment envie de voir comment l’auteur se tire de cette biographie .

Ring dit: à

Dans la catégorie libre-échange, victoire par Ko technique de LML,
renato n’a pas tenu 2 rounds.
Il est vrai qu’un vieux ronchon inhumourisé ne fait pas vibrer.
Prochain combat au prochain billet.
Courage renato un brin d’auto-dérision pourrait suffire.
En êtes vous capable ????????

renato dit: à

Quoi, il y avait un match ? J’avais cru comprendre que le pauvre ML se rongeait le foie pour avoir mis sur le tapis, hors de propos, la question de l’ambition. Mais si vous ne savez vois la vie que par le biais d’une rencontre de boxe je ne peux que compatir.

renato dit: à

vois > voir

D dit: à

Ah, je sens bien que je vous manque.
Bon.
Vous savez je ne suis pas LE spécialiste.
Il y a aussi Philippe.
Bon.
Ce qui me plait chez Giroud, c’est la volonté de déni (une vraie malade, cette Giroud) de son identité, avec une constance dans la dissimulation de sa judéité (elle est folle !), et parfois la revendication de son baptême (grotesque !), qui ne pouvait provoquer qu’un retour du refoulé (un petit-fils rabbin orthodoxe).

Ring dit: à

Vous passez votre temps renato, sur ce blog, à vous mesurer à x, y ou z, donc ne vous étonnez pas d’être comparé à un poids coq de deuxième catégorie

renato dit: à

Mais je ne mesure à personne, si vous percevez ça c’est que vous avez un problème de ce côté là.

renato dit: à

En outre, il est mal vu dans mon environnement de se battre avec quelqu’un qui a trop bu, on le laisse dire, c’est tout.

D dit: à

J’aime beaucoup Caroline Eliacheff. C’est une personne très sensée, qui sait de quoi elle parle. Elle est contre les mères porteuses.

D dit: à

Là je vous apprécie de plus en plus, renato. Vous êtes un pacifique, bravo. J’essayerai de moins vous contredire à l’avenir, parce que vous n’avez pas tort sur tout.

agapantier dit: à

il ne convient pas d’accabler F.Giroud de la décision de son petit-fils devenu rabbin qui a aussi un père , qui est R.Hossein, c’est bien connu , puisque je le savais d’une dame aïeule qui me le raconta .
or il y a sur la toile un entretien de R.Hossein sur lui, ses fils, et les religions ; je mets le lien parce que je le trouve très significatif :
http://www.harissa.com/news/article/robert-hossein-et-son-fils-le-rabbin-aaron-eliacheff

renato dit: à

Il ne convient jamais d’accabler quelqu’un pour les choix de sa descendance.

Poids et mesures dit: à

Etre catho de naissance et se dire athée de chez athée, banal, normal.
Luthérien, calviniste, anglican, pareil.
Musulman, souhaitable.
Juif, c’est un déni, une dissimulation, une faute.
Quelque chose m’échappe.

D dit: à

En fait, après mûre réflexion, ça ne me plait pas trop, chez Giroud, cette volonté de déni de son identité, avec une constance dans la dissimulation de sa judéité et parfois la revendication de son baptême, qui ne pouvait QUE provoquer un retour du refoulé (un petit-fils rabbin orthodoxe).
Ça fait hyper-louche.
Je me suis exprimé un peu trop vite sur la question et je vous prie de m’en excuser.

D dit: à

En fait, elle aurait eu raison, mais à condition de se faire none cloitrée. Sinon ça ne pouvait QUE provoquer un retour du refoulé (un petit-fils rabbin orthodoxe).

D dit: à

parce que ces retours-là sont aussi inéluctables qu’automatiques. on a des statistiques fiables qui le prouvent.

D dit: à

ou bien on est sincère avec soi-même, ou bien on se ment toute sa vie et d’un seul coup, paf, on se retrouve avec un rabbin orthodoxe sans savoir plus quoi dire et on reste les bras ballants.

renato dit: à

C’est parce que il y a toujours un décalage entre l’individuel et le collectif, D.

D dit: à

Je demanderai à Thierry demain. Mais je suis sûr qu’il est de mon avis.

renato dit: à

La vous prenez un mauvais sentier D.

renato dit: à

La à 0 h 24 min…

D dit: à

Moi aussi, renato. Mais c’est la réalité.

La mauvaise langue dit: à

Ben oui, Poids et mesures, c’est qu’être juif ne se limite pas à une religion. On n’est pas juif comme on est catholique, protestant ou calviniste. Il n’y a pas de symétrie. Les Juifs l’ont voulu pourtant au 19è siècle et ont voulu qu’on les appelât « israélites ». Et on a eu la Shoah !

Sensibilité religieuse dit: à

Etant totalement ignare sur le sujet, je désirais comprendre ce qu’est un rabbin non-orthodoxe ?
Comme un pope catho ?

. dit: à

Parfois je sens monter en moi des bouffées d’humilité incoercibles.
je voudrais ne signer que d’un point, et déjà ce serait trop. Je vais quand même essayer.

. dit: à

Demandez à Pierre Assouline, 00h 38. Il sait.

ueda dit: à

J’aime beaucoup la concision et la netteté (je ne dis pas la droiture, puisque je ne la connais pas) dans la présentation faite par la fille de FG, Mme Eliacheff.
Je mets le liens puisque P.A. n’en donne aucun, il est vrai que l’arborescence deviendrait vite infinie.

http://www.lejdd.fr/Culture/Actualite/A-l-occasion-de-la-sortie-de-la-biographie-consacree-a-Francoise-Giroud-Anatole-Eliacheff-parle-de-sa-mere-252795

Il faudrait aussi commenter la photo qui est formidable, instantané sur une conjoncture « historique »… Alec va peut-être le faire, ou Chaloux à cause de Mauriac?

Philippe Régniez dit: à

Nous attendons le commentaire de Chaloux.

Sur un autre registre, Pierre Assouline, quand je tape la lettre « p » sur l’adresse de contact apparaissent dans une liste les adresses courriel de nombre de contributeurs à la RDL

La mauvaise langue dit: à

Orthodoxe n’est pas une tare. Ce ne sont pas non plus des fous de D.ieu. Ce sont des Juifs qui étudient toute leur vie la Torah, c’est tout. Certains sont même des saints. D’autres peuvent être de pauvres types, voire des criminels. Mais ceci ne contredit pas cela. Ils ne sont pas pauvres en esprit ou criminels parce qu’ils sont orthodoxes. Mais ils sont saints parce qu’ils sont orthodoxes s’ils le sont comme le rebbe d’origine russe Menahem Mendel Schneerson de la secte des Loubavitch. C’est un Hassid, un sadiq.

agapantier dit: à

D, vous commencez à me fatiguer, avec vos provocations et élucubrations qui sur la question de Giroud ne m’amusent pas du tout .
là, en l’occurence, celui qui a trouvé les mots , c’est M.Langue sur qu’est ce qui fait sens pour l’enfant qu’a été Giroud, et les récits qu’elle a elle-même entendus sur ce su’elle était ou non , et quid du baptème, si on le met en perspective avec ce que des personnes peuvent ntendre auourd’ui en différents lieux et contextes, -médecine, puisque vous avez parlé de mère porteuse, mais aussi étude où des juifs très savants, et rabbins , comme j’en ai entendu , se disputent et peuvent bien dire, en position d’autorité -à une femme , pensez-donc !- qu’elle n’est pas juive !
accabler aujourd’hui F.Giroud me semble très facile, et vulgaire en jonglant avec le « basic » de la psychanalyse . son petit fils a eu l’occasion de se questionner, et il a fait quelque chose d’intéressant de son histoire,(qui n’est pas achevée) quelque chose qui fait sens …
F.Giroud aussi visa quelque chose qui fît sens … et c’est à mettre à son crédit .

Poids et mesures dit: à

LML 0h37

Laissons tout un chacun réfléchir à (aux) la signification de vos propos

agapantier dit: à

mauvaise langue est le plus près des questions sur le judaïsme et « l’orthodoxie » . Il y a eu des différends aec les kabbalistes, on parle de mitnagdim , mais la question de l’étude reste centrale.

renato dit: à

Il faudrait voir plus grand, mais bon il semble difficile que certains arrivent à sortir du corral. Bonne nuit.

La mauvaise langue dit: à

Oui, les rabbins étaient très ooposés aux kabbalistes. Pourquoi ? Parce que les kabbalistes nient les rabbins dans le Judaïsme. Les kabbalistes prônent une relation directe avec D.ieu. C’est un peu le même genre de différence qu’il y a entre Pascal et les chrétiens, « Le cœur a ses raisons, etc. « . Les kabbalistes se passent de l’orthodoxie, ils passent ainsi auprès des rabbins pour des fous de Dieu. Il faut aller à Safed (Tsefat en hébreu) au nord d’Israël en Galilée pour voir leurs tombes, les grands kabbalistes séfarades immigrés au XVIè siècle dans le grand cimetière à flanc de colline de Safed. Très impressionnant. Très émouvant aussi, et plus encore avec les hassidim qui prie sur leurs tombes tous les jours. Certains sont comme enterrés dans leur tombe où l’on peut pénétrer comme dans une maison, avec par terre des pages déchirées de la Torah. Très émouvantes, les plus émouvantes.

agapantier dit: à

je voulais plaisanter le titre du billet en évoquant une partition pour (?)et pinces à linge , dont je ne sais pa retrouver le titre ni le compositeur ..mais j’espère bien que quelquun va taquiner P.Assouline avec précision : ce serait trop injuste à son égard de n’avoir pas part à un intermède de facéties

agapantier dit: à

de ne pas lui accorder une part à un intermède

agapantier dit: à

ce que je trouve bizarre, c’est que tant de personnes soient si pressées d’accuser des juifs et des juives, en se servant de concepts psys alors que , du fait de la guerre et de la shoah, les juifs ont eu les plus grandes peines à avoir des preuves écrites sur leur ascendance et leur histoire, celles qui furent écrites sur leur peau, et qui ne sont pas toujours les premières auxquelles ils pensent, eux, avec le temps, n’étant pas les plus recevables auprès des institutions que pour les commentateurs de ce blog .

agapantier dit: à

tant auprès des instituions que pour
accuser des juifs : ce que font bien sûr des juifs eux aussi.

agapantier dit: à

ce que vous indiquez, Mauvaise Langue, amènerait à parler des caraïtes, ou de Yeshayahou Leibowitz, et il importe de rester près du billet quand même .

court dit: à

Le livre de Giroud a atrocement vieilli. Fallait-il vraiment exhumer et défendre ça?

agapantier dit: à

quant à tous ceux qui parlent de dissimulation, j’ai vu que son premier prénom était léa, qui n’était pas un prénom répandu, même chez les juifs cehz lesquels la figure biblique a donné lieu à des élaborations assez étonnantes .
Et je suppose que comme enfant, elle a du questionner sur ses prénoms-ce qui est souvent une approche par les enfants de l’histoire de la famille, et le poids des secrets, les »maladies » étant l’autre face , qui n’est pas toujours plus facile à parler , même aujourd’hui où les gens s’imaginent si émancipés par « la science » !

agapantier dit: à

Fallait-il vraiment exhumer et défendre ça?
pour tenter de comprendre en quoi notre sensibilité et notre perception du contexte dans lequel nous évoluons,aurait ou non changé , oui!

agapantier dit: à

parce que si (le)livre a vieilli, il faut reconnaître que c’est nous qui avons vieilli …, et ce sont pour nous des repères

agapantier dit: à

il faut reconnaître que c’est nous qui avons vieilli …, et ce sont pour nous des repères, ces impressions que vous pouvons préciser , élaborer, comparer

agapantier dit: à

l’expression « a vieilli » est assez difficile , c’est l’éternelle question de qu’es ce qu’être « jeune » d’esprit, de coeur, de manière d’appréhender le monde …et comment cela se traduit dans un récit , une oeuvre, nos relations aux autres.
écrire qu’un « livre a vieilli », c’est déjà vieillottant!

renato dit: à

Dans un premier moment j’étais passé distraitement sur ce « d’origine juive turque » — peut-être parce que l’accent est mis sur le « déni quasi pathologique de son identité, avec une constance dans la dissimulation de sa judéité, et parfois la revendication de son baptême ».
Puis, après un brin de sommeil, dans ma mémoire ont refait surface les figures de quelques femmes turques connues en Suisse (fin des années 60 début des 70), et le fait que toutes semblaient dissimuler quelques choses et non seulement les juives, les musulmanes et les chrétiennes aussi.
Toutes, par le mariage, étaient entrées dans l’anonymat d’un nom français, italien, allemand, anglais, et sauf une qu’encore préparait le café turc, aucune ne faisait jamais référence à son origine. Ce qui n’était pas le cas des femmes Libanaises, Syriennes, Égyptiennes, qui exposaient leur origine avec fierté, même (ce qui était le cas aussi des femmes juives qui ne faisaient aucun un mystère de appartenance religieuse).
Cela m’induit à croire que la judéité n’a rien à voir dans toute cette histoire, que c’était d’un ensemble culturel plus organique que FG fuyait et non de la particularité religieuse.
Je me souviens aussi que les turques chrétiennes mentionnaient souvent leur baptême, ce qui était assez déphasé dans un Pays où (à l’époque) personne ne demandait jamais rien concernant la vie privée — et poser une question à propos de la religion de l’autre aurait été une maladroite intrusion dans sa vie.

Incidemment, je me demande quels choix on fait les filles et les fils de ces femmes, mais pour le savoir je devrais renouer des contacts et ce serait une fatigue inutile car cela ne changerait rien dans ma vie ni, je suppose, dans la leur.

À vrai dire, je devais arriver à 65 ans et lire un billet de Passou pour me demander le pourquoi de cette particularité car à l’époque j’étais loin de penser qu’elle aurait pu avoir un sens, d’autant plus que venant d’un ambiant agnostique, la religion était le dernier de mes soucis. Bien, ce ne sera certainement pas aujourd’hui que je me pencherai sur la question, il me semblait cependant que l’information valait la peine d’un petit effort de clavier.

Jacques Barozzi dit: à

Il me semble aussi, renato, qu’Edouard Balladur n’aimait pas non plus que l’on fasse référence à ses origines turques ?

renato dit: à

Et pourtant, Jacques, il est d’origine arménienne, et je me souviens d’une amie avec passeport turc mais arménienne d’origine qui tenait beaucoup à que la difference soit faite. « Le passeport n’est qu’in incident », disait-elle.

JC dit: à

Cela n’a, forcément, aucun rapport : ce que j’aime dans le savon, ce sont les bulles ….

Bloom dit: à

Très bien qu’une catho un peu déjantée écrive sur une juive orientale complexée. Le monde est pluriel, rien de plus mortièfère que les identités univoques et le mépris de l’Autre. Apprenez à vous connaître les uns les autres, bibliquement aussi.
Je connus une Alix qui fut mon assistante avant d’entamer une brillante carière universitaire en sciences politiques. J’ai aussi connu un Saint-André, actuellement coach du XV de France, venu à Sydney avec un pléiade d’anciens internationaux (Benazzi, Ondarts, Charvet, Skrela, Diego Domniguez…). L’oeil bleu lavé et espigèle, un excellent moment de rémémoration des exploits des grands anciens. Mon fils aîné ressort de temps en temps le carnet où figurent les autographes des monstres sacrés.
But I’m straying….

D. dit: à

Et je m’y connais en bulles, comme dit Thierry*

* Pour les nouveaux : Thierry est un vieil ami qui marche dans les cimetières avec le célébrissime Jacques Barozzi, un autre ami.

renato dit: à

Je ne comprends pas.

JC dit : « … ce que j’aime dans le savon, ce sont les bulles … »

D. dit : « Et je m’y connais en bulles… »

Et rien au milieu sauf Bloom qui ne parle ni de savon ni de bulle…

JC dit: à

En quoi cette biographie d’une executive du passé peut-elle interesser Alix de Saint-André ? Facile… et réponse évidente.

Que cette biographie nous intéresse, nous, aujourd’hui, est une autre affaire. Ce ne sera pas mon cas, je préfère m’abstenir du reporter biographe, tendance paparazzo fouille-merde.

Là où je trouve que l’on exagère, c’est en surlignant outrancièrement sa volonté de « cacher » ses origines juives ! Pourquoi ne pas imaginer que cet acte de Giroud soit, non pas profond, intime, mais purement stratégique : acte créateur de liberté pour toute femme active, détachement du corps communautaire de quelqu’un qui ne veut pas se sentir étouffé par un milieu particulier ?! L’aventure de toute femme qui se bat est plus intéressante que ses combats intérieurs, ses doutes, ses déboires amoureux.

Parler dans le billet de « qui ne pouvait que provoquer le retour du refoulé à travers le petit fils rabbi orthodoxe » me paraît d’une indigenc sans nom, pauvre tentative d’explication d’une volonté quasi « divine » de reprocher ses choix à Françoise Giroud ! Ce deus ex machina nie la liberté, et de Giroud, et de son petit-fils. Propos déplacé, faussement psycanalytique !

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

Cela n’a, forcément, aucun rapport : ce que j’aime dans le savon, ce sont les bulles ….

..moi itou mon jissé, çé çe que ji préferre ché toua apprais la douche..
com dit prouste queue tu adore, dent albertinne disparrue queue tu konez çur le bou des doua: les dificulthés queue ma çanthé, mon indéssizion, ma « procrasstinassion », com dizé sein-lou, methéaient à réalizer nimpote koi, mavé fée remètre 2 jour en jour, 2 moi en moi, dannez en annez, laiclairssissement 2 çertains çoupessons com laconplissemen de çertains daizirs.

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

hératome, geai fôté: 2 çerteins dézirs.

JC dit: à

Foutre ! La Sant’angélite est une maladie contagieuse …

renato dit: à

Cela dit, voilà une autre femme pas commode et qui sut concilier succès mondain et plus proche du Réel qu’un tas de trombones essoufflés qui causent d’un réel dont ils n’ont aucune conscience :

http://blogfigures.blogspot.fr/2010/12/lee-miller-dans-la-baignoire-de-hitler.html

Ouvrir, éventuellement, le lien pour « Les guerres intimes de Lee Miller » par Marianne Amar — Texte français et anglais, aussi en PDF

renato dit: à

Cela dit car j’avais répondu à D. : « Rien ». Mais le temps de mon adresse étant épuisé… etc.

polder dit: à

Bon conseil de ueda : ne pas rester rivé, scotché, à de la théorie… L’interview de Caroline Eliacheff vaut le détour en effet, étonnamment calme et réfléchie sur tout cette vie tourbillonnaire… Drôle de labyrinthe, cette famille…

W dit: à

La croix (est-ce une croix Gallimard?)est bien tentante,on la dirait faite de chocolat fourré praline et pistache,élégante en copeaux .De toutes les matières faciles et fissibles c’est là, what?

Girouette dit: à

Mais qui est, bon dieu, cet/cette agapantier qui nous fait inutilement grimper aux arbres pour un régime de bananes pseudo conceptuelles?

Jean Pierre Colemon dit: à

renato dit: 6 février 2013 à 23 h 15 min

Excellent!
Cela confirme en ce qui concerne le livre, ce que « art public art privé? » nous précisait à propos de l’art contemporain sur le précédent billet.
Merci.

W dit: à

Polder vous voyez des labyrinthe et des minotaures partout ,tout le monde sait à quoi s’en tenir ,j’irai faire un tour dès ce soir du coté de cette interview tourbillonnaire qui je l’espère me sortira de cet espace concentrationnaire après tout il nous faut réinventer les moyens d’une évasion au quotidien,lutter contre la réincarnation de démons Attiques ,plonger nos racines turgescentes dans un bouillon hérité d’un autre temps pour rejoindre celui dont nous avons la charge .Par avance ,reconnaissance et gratitude envers ces généreux pourvoyeurs d’archives indispensables aux progrès progressifs et progressistes.

JC dit: à

Le sexe n’est PAS l’Origine du monde ! ce serait la tête … j’en étais sûr !

renato dit: à

Jean Pierre Colemon, ce blog est, à mon avis, excellent.

Girouette dit: à

C’est d’où l’art en sort, JC…
Souvenez-vous de James!

W dit: à

Agapanthe,lis du Nil,tubéreuse bleue.Plusieurs pistes offrent au badaud un choix horticole d’interprétations,il pourra par recoupement triturer la com d’agapantier pour en extraire des renseignements précieux qui lui serviront ensuite à cuisiner ,vieillotant en emporte le vent ou vieillotant vouloir arrêter le temps,autant vous dire que le marché n’est pas conclus,les intérêts fluctuent et l’attractivité demeure,la gravité opère et les planètes insensibles poursuivent leur course sur une trajectoire invariable et distante dans un espace glacé d’infini.

Bloom dit: à

Rien n’est précisé sous le titre très bianciottien du nouveau livre d’Alix de Saint-André Garde tes larmes pour plus tard (287 pages, 20 euros, Gallimard). Aucun genre. Ni bon ni mauvais. Disons genre libre.

L’étonnant est que le genre soit spécifié, comme une espèce de camisole. Lecteur, ce que ti vas lire est un roman (c’est quoi un roman? Walter Scott ou Ulysses?), un essai, un récit etc…Compris?
Le genre libre est souvent le plus gratifiant pour le lecteur, surtout quand il est (un peu) revenu des possiblités de la fiction, de l’essai, du récit.
« Walden », par exemple, c’est quoi? Les deux premières lignes de l’article français de wiki s’emmêlent les genres (un récit …roman…’). La version anglaise est plus simple, c’est un ‘livre’, « pour part déclaration d’indépendance personnelle, expérience sociale, voyage de découverte spirituelle, un satire, et manuel d’auto-suffisance ».
Je lis en ce moment un des héritiers de Thoreau, Robert Macfarlane. Son « The Wild Places » est un voyage à la fois géologique, botanique, ornithologique, marin, esthétique, spirituel et intellectuel au contact des lieux les plus sauvages de GB et d’Irlande battus par les vents et les flots. De magnifiques pages sur les puffins des Anglais, le sanctuaire de Loch Coruisk et Loch Scavaig sur l’île de Skye, sur la culture celte de la retraite au contact de la sauvage nature, comme ne temoigne la geste de Sweeney, ancien roi d’Ulster banni pour s’être moqué d’un prêlat…
Pas besoin de genre pour inviter au voyage intérieur à Dal’Arie, Glen Arkin, Clookill, Ailsa Craig, Swim-Two-Birds, Sliebh Mis, Cruachan Aighle, Islay…
De toutes façons, en Thailande, le genre sexué se décline au moins en trois possiblités, alors…

Ou boolm ? Ou Blomo ? dit: à

« Diego Domniguez… espigèle » Blmoo

W dit: à

JC re-re-regardez le tableau de Gustave Courbet,s’il n’a pas été prêté lui aussi ou loué…

Ou biilm ? Ou Blimi ? dit: à

ce que ti vas lire / comme ne temoigne la geste / prêlat

Ou Buulm ? Ou Blumu ? dit: à

venu à Sydney avec un pléiade d’anciens internationaux / Blmoo

ueda dit: à

Je sympathise avec les remarques de renato (5h56) et JC (7h55).

Porter sur une femme née en 1916 le regard de quelqu’un qui serait né après 1950 et se voudrait « juif » à quelque sens de ce terme insaisissable (sauf pour ML qui a choisi l’intemporel) aboutit à des procès (ou des fantasmes de thérapies!) anachroniques.

Vouloir pathologiser un désir d’émancipation en obligeant une femme libre à replonger dans le pot de colle identitaire, c’est étrange.
La « judéité » n’est qu’un motif dans une petite sonate quand même impressionnante, ce n’est pas le Leifaden qui permettrait de donner un sens unique à une existence qui doit en avoir beaucoup (ou peut-être aucun, si on est un philosophe morose).

renato dit: à

Quant à la polémique « Thiery Kron / art public art privé? », Jean Pierre Colemon, je dirais quel les deux sont excessifs. Thierry part bille en tête dès qu’on parle art contemporain ; tandis que art public art privé? exprime des préjugés assez courants dans le monde de l’art, je les entends depuis mon enfance pour des artiste qui sont restés et pour d’autres qui se sont perdus en cours de route. J’avais quand même fait part de mon opinion en ces termes (6 février 2013 à 13 h 59 min) :
« Le temps, comme d’autres ont dit, met de l’ordre dans les choses. Cela dit, il faut voir quel usage du temps fait un artiste de son vivant, et là nous sommes loin du compte car après la réaction immédiate de Willem de Kooning, le temps est devenu un élément très instable dans la création — aucun philosophe ne s’est encore réellement penché sur la question (point de vue esthétique) ; donc, au contraire de ce qui s’est passé jusqu’aux années 50 où une certaine prévision était encore possible, le collectionneur d’aujourd’hui doit parier à l’aveugle, ce qui l’induit à mettre en jeu la puissance économique (qui n’est, en dernière analyse, qu’une forme d’intelligence comme tant d’autres). »

Les cafouillis de l’État ne sont qu’une partie négligeable du « jeu », surtout que l’État qui était en retard dans ses collections dans les années 40 – 50, semble maintenant dans un était d’anxiété permanente, la peur de perdre une coche étant ce qu’elle est. Il y aura sans doutes des loupées, mais nous sommes en démocratie et les loupées aussi font partie du jeu.

D’un autre côté, ceux qui se plaignent le plus sont toujours ceux qui n’arrivent même pas à gagner une place dans les FRAC que pourtant ramassent parfois un peu à l’aveugle.

Tenez en compte que je n’ai rien à gagner, il y a longtemps de là je suis sorti de la compétition et me limite à regarder ce qui se passe comme si c’était un feuilleton.

c'est pas pour chipoter mais quand même dit: à

 » on les a toujours enjointes de  »

????

Jacques Barozzi dit: à

Alors que je conduisai Dante TKT jusqu’au dernier cercle de l’Enfer, nous aperçûmes le petit D. et ses multiples pseudonymes se tortiller en tous sens et pousser d’effroyables cris de douleurs : « Qu’est-ce là, Virgile B. me demanda Dante TKT ? » « C’est la demeure éternelle des avortons inachevés usurpateurs de fausses identités, lui répondis-je »
in « la Divine comédie de la RDL »

D dit: à

Allons, renato,Thierry n’est pas si mauvais que ça ! « Les billes dans la tête », c’est de naissance, ce n’est pas très chrétien de se moquer, cela m’étonne de vous…

Ah, ce n'est pas bien dit: à

La « judéité » n’est qu’un motif dans une petite sonate quand même impressionnante, ce n’est pas le Leifaden qui permettrait de donner un sens unique à une existence
ueda dit à 10 h 04 min
Voilà qui est criminel au regard d’un ML ! Cela revient à subtiliser la chaise sur laquelle il s’apprêtait à s’asseoir, à briser les baguettes de son tambour, vous vous lui voulez du mal, ma parole !

Bloom dit: à

« Diego Dominguez… espiègle »
« venu à Sydney avec une pléiade d’anciens internationaux »

Yet mae mai mee samong kee mow
Bloom

D dit: à

avortons inachevés usurpateurs de fausses identités

Comment peut-on usurper une « fausse » identité ?

D dit: à

Bref, j’en étais sûr, quand les deux compères à langue de p… papotent ensemble, ils disent du mal de moi.

D dit: à

Ils me lapident, me souillent de leurs crachats fétides, mais j’en ai vu d’autres.

Jacques Barozzi dit: à

Ensuite nous entrevîmes Philippe l’Araignée dévorant ses propres enfants. Dante TKT poussa un cri d’effroi : « C’est là que demeurent pour l’éternité des siècles et des siècles les cannibales pédophiles, lui dis-je ! »
in « la Divine comédie de la RDL »

polder dit: à

W: « Polder vous voyez des labyrinthe et des minotaures partout »: non, le minotaure c’est vous qui le mentionnez et « drôle de labyrinthe » c’était juste une manière rapide de résumer une réalité singulière, inattendue (exemple : si j’ai bien compris, Eliacheff s’est barrée de chez sa mère et sa grand-mère et s’est mariée avec Robert Hossein à 14 ans) et prendre le contrepied de catégories desséchantes, réductrices… (D’ailleurs, en fait tout ça c’est juste histoire de causer, merci pour la récré, back to work – ‘bye!)

D dit: à

De Thierry, dont la goujaterie n’est plus à démontrer, cela ne m’étonne pas. Mais je croyais Jacques plus distingué. Heureusement que ce sont mes amis, sinon je les conspuerais.

Philippe Araignée dit: à

Barozizi 10:22, v’là maintenant que le concierge essaie d’écrire comme boudegras !

Alexia Neuhoff dit: à

 » aucun philosophe ne s’est encore réellement penché sur la question  » renato dit: à 10 h 16 min
Même pas Georges Didi-Huberman ?

renato dit: à

Que je sache, personne jusqu’à aujourd’hui, Alexia Neuhoff, et je suis les travaux d’esthétique à la trace. Mais on parle bien d’usage et d’instabilité, n’est-ce pas ?

JC dit: à

Dans cette France moisie, moelle spinale socialiste complètement pourrie, le mariage gay devient un mariage sinistre…!

renato dit: à

Hé ! merdre ! C’est ennuyeux le fait que les liens s’ouvrent dans le même onglet !

Jacques Barozzi dit: à

Par charité, je ne vous dirai pas dans quel cercle infernal nous avons aperçu JC !

renato dit: à

Enfin, JC, arrêtez d’emmerder avec cette histoire. Déjà, outre-Manche il est passé sans frissons, et avec un gouvernement de droite.

Puis, si vous vous en foutez de ce que votre voisin fait, c’est-à-dire si vous mettez en pratique les principes de liberté dont vous vous gargarisez lorsqu’il s’agit de censure et de liberté de parole, que les homos se marient ne devrait pas vous faire cet effet catastrophe.

P.P. dit: à

dans quel cercle infernal nous avons aperçu JC !

dans la grotte des socialo-islamo-homophobes ?

Jacques Barozzi dit: à

C’est sans doute que JC craint le retour du refoulé, renato : tous ses petits-fils convertis en homo orthodoxes !

der dit: à

que les homos se marient ne devrait pas vous faire cet effet catastrophe.

surtout pour un type qui s’affirme irréligieux.

Jacques Barozzi dit: à

Pas tout à fait, P.P., il était gode-ceinturé par Christine Boutin. Devant ce spectacle effrayant, Dante TKT à eu un malaise…

JC dit: à

Si vous ne ressentez pas l’ignominie de cette histoire de mariage sinistre, c’est que vous êtes bon pour le dernier cercle des Enfers ! Ah ! elle est belle la France pourrie…

D dit: à

Jacques Barozzi dit: 7 février 2013 à 11 h 04 min
TKT à eu un malaise…

Merde, c’est arrivé quand ? Il va mieux ?

renato dit: à

Voilà un concept à tirer au clair, l’homo ortodoxe… en miroir de l’homo liberale… ou pas ?

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