de Pierre Assouline

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La République des livres
Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains

Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains

On n’imagine pas que l’artiste qui consacra des expositions à l’Enfer de Dante, au Quichotte, à Vingt mille lieues sous les mers, à l’Odyssée n’ait pas été d’abord un grand lecteur tant ces choix témoignent d’une proximité, sinon d’un commerce ancien et permanent, avec la littérature en ses classiques. De ses lectures de jeunesse il a longtemps conservé la trace mnésique ; elles ne l’ont jamais quitté, notamment le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, l’Hôtel du nord d’Eugène Dabit, la poésie de Rainer Maria Rilke et les Souffrances du jeune Werther de Goethe, un livre dont il avait mémorisé des passages au point de les reproduire dans des lettres :

 «Le premier devoir est de développer tout ce qu’on possède, tout ce que l’on peut devenir (…) Ne vouloir être rien, vouloir devenir tout ».

En avril 1945, quand il était à l’Armée, son frère Claude lui écrivait pour lui demander de veiller à « dépoussiérer » de temps en temps ses volumes de Giono au-dessus de l’armoire de leur chambre. Son biographe Jean-Claude Lamy le décrit comme un lecteur boulimique à l’approche de la vingtaine, que ce soit de romans populaires dont Rouletabille ou Sherlock Holmes sont les héros ou d’écrits de grands peintres, du Journal de Delacroix à la correspondance de Van Gogh avec son frère.ok-autoportrait

Et puis quoi, comment aurait-il pu partager pendant des années la vie d’un Pierre Bergé, si grand lecteur, si féru de littérature, d’écrivains et de libraires à commencer par le rare Richard Anacréon, sans en être influencé ? Leur première nuit peu après le coup de foudre réciproque, les deux jeunes gens la passèrent dans un petit hôtel de la rue des Canettes où ils apprendront plus tard que la tenancière, dont ils ne savaient rien en prenant la clé, n’était autre que Céleste Albaret, légendaire gouvernante de Marcel Proust…

Bernard Buffet avait lu passionnément Le Diable au corps de Radiguet dont l’immoralité dénoncée par les ligues de vertu patriotique l’enchantait. Dire que quelques années après seulement, envoyant son Buveur au jury du prix de la critique avant d’être exposé chez Drouant-David, il fut gratifié par certaines gazettes d’être « un Rimbaud ou un Radiguet de la peinture » au motif que son tableau était jugé funèbre, tragique… On ne se refait pas. Mais ne reconnaît-on pas la personnalité d’un créateur à sa capacité à trouver son sillon et à le creuser indéfiniment ? Lorsque son ami Robert Mantienne fait la moue à l’évocation du désespoir existentialiste de Sartre en sa Nausée, Buffet le lui reproche :

« Tu ne l’aimes pas parce qu’il te met le nez dans ta merde ! »

Quand de jeunes critiques tel Michel Ragon raillaient le « misérabilisme » de Buffet, Jean Cocteau prenait fait et cause pour lui l’année même de leur première rencontre. En 1955, il exaltait sa figure dans le poème « Gisant debout » s’achevant par ces mots :

 « … Que son fidèle ami lointainement me sache/ Bernard bourreau pensif accoudé sur sa hache »

Ailleurs, le même résumait son œuvre en la qualifiant de « médiévale », se demandant si sa chance ne tenait pas à ce qu’il avait touché la corde d’un des pendus de François Villon. Leurs affinités réciproques se traduiront comme en retour quelques mois après par vingt et une pointes sèches gravées par l’artiste pour illustrer La Voix humaine de Cocteau. Mais s’il avait pu lui prodiguer des conseils, plus âgé de quarante ans et plus instruit des méfaits de la gloire, le poète l’aurait enjoint de ne pas se défendre contre les attaques de confrères, ceux qui ne supportent pas la fortune, dans les deux sens du terme, du jeune peintre ; il l’aurait dissuadé de se justifier en répondant dans les Lettres françaises à un article pas vraiment amical paru dans Paris-Match. Il l’aurait prévenu de ce qui l’attendait : l’apprentissage de la solitude.

don-quichotte-les-duegnes-1988Les écrivains ne manquent pas qui ont célébré son génie : Alexandre Vialatte en ses chroniques l’a loué pour avoir su imposer son univers, sa règle du jeu ; l’académicien Jean Dutourd, peintre défroqué devenu écrivain, jugea que si Buffet avait eu un maître d’envergure, tel le Greco à l’écoute du Tintoret, il aurait été un classique au lieu d’être un primitif ; Louis-Ferdinand Céline lui-même, lorsqu’il fut question d’une édition de grand luxe du Voyage au bout de la nuit en 1952, ayant souhaité que les illustrations fussent confiées à Bernard Buffet ; le peintre fit le voyage de Meudon pour le rencontrer mais suite aux atermoiements de Gallimard qui ne sentait pas le marché propice à l’entreprise, le projet échoua ; Céline, qui l’encensait, jugea alors Buffet trop sûr de son génie et le rangea « avec sa cour de pédés alcooliques » dans la meute innombrable qui avait juré sa perte…

D’autres écrivains encore. Une fois même, en 1955, dix d’un coup ! Dorgelès, Carco, Arnoux, Baüer, Mac Orlan, Queneau, Salacrou, Hériat, Billy sans oublier l’ami Giono : les dix de ladite Société littéraire des Goncourt réunis chez Drouant pour voter (cette année-là, Roger Ikor fut l’heureux élu pour les Eaux mêlées) et permettre à leur invité Bernard Buffet de les repérer pour son grand portrait de groupe qui sera exposé à Galliera. En dépit du fond bleu, ils n’en furent pas moins buffetisés, ce qui leur valu d’être raillés par la presse satirique comme de sinistres sires à la triste mine.

Et puis Louise de Vilmorin, Edmonde Charles-Roux, Françoise Sagan avec qui il collabora pour le spectacle Le Rendez-vous manqué dont il créa les décors, Marcel Aymé pour qui il oeuvra de même avec la création de Patron, Maurice Druon dont il illustra les Mémoires de Zeus de neuf lithographies. Et d’autres écrivains encore jusqu’à Michel del Castillo qui, en 1998 dans le Figaro, défendit Buffet « contre la dictature du mépris » par laquelle son œuvre se trouvait absente sinon sournoisement censurée d’une grande exposition « Face à l’Histoire 1933-1996 » dans laquelle elle aurait eu sa place.

Cela dit, deux écrivains se détachent nettement du lot de ceux dont Buffet a croisé la route. Il y eut d’abord Jean Giono. Pierre Bergé, qui présenta l’un à l’autre, a su résumer en une phrase l’esprit de leur lien :

« Il admirait chez l’écrivain ses étonnantes effusions lyriques, alors que Jean Giono recherchait peut-être chez le peintre la mesure et l’austérité dont il avait besoin ».autoportr

On n’imagine pas plus opposé. Mais comment ce compagnonnage n’aurait-il pas fécondé une quelconque influence, fut-elle subliminale, tardive, lointaine, diffuse, les lumières du bureau de l’un en son « phare » étant visibles depuis les fenêtres de l’atelier de l’autre ? Car en 1951, alors qu’il achevait l’écriture de son Hussard sur le toit, Jean Giono avait mis à la disposition du couple une petite maison à Manosque, « le Bastidon » proche du Paraïs. Il faudrait être un bloc d’insensibilité et un monstre d’indifférence pour ne pas vibrer à la lecture des derniers chapitres du roman par son auteur même, quand Angelo sauve Pauline du spectre du choléra, le fantasme de l’épidémie ayant révélé les personnages à eux-mêmes et à leur amour impossible.

Puis Bernard Buffet loua une ancienne bergerie à Nanse près de Reillanne, à dix-sept kilomètres de là, où il travailla jusqu’en 1954. Giono n’était jamais loin. Hermétique au non-figuratif, sauf à le considérer comme brouillon du figuratif, il précisa ce qu’il goûtait le plus dans l’art de Buffet à l’occasion de l’exposition de 1968 à la galerie Charpentier : son ascétisme, peu bavard mais si expressif, laissant ainsi le champ libre à l’imagination. Mieux encore : l’écrivain reconnut qu’il lui arrivait de s’identifier aux créatures du peintre, réduites à leur état d’âme en ce qu’il a de plus dépouillé, non dans leur tristesse mais dans leur vérité si semblable à celle des animaux des premiers artistes des galeries ornées au fond des grottes d’Altamira.

Après avoir gravé cent vingt planches pour les Chants de Maldoror de Lautréamont, Buffet en fit autant pour vingt et une pointes sèches destinées à une édition du plaidoyer pacifiste de Giono la Recherche de la pureté. Il fut également à ses côtés pour portraiturer le vieux Gaston Dominici lors que l’écrivain couvre son procès aux Assises pour l’hebdomadaire Arts. Il peignit pour le théâtre Marigny les décors du Cheval fou, adaptation inachevée du Chant du monde, titre inspiré à Giono par la poésie de Walt Whitman qu’il admirait.

Outre Giono donc, Georges Simenon occupa une place de choix dans la trace littéraire laissée par Buffet. En 1955, le romancier se trouvait dans un entre-deux. Entre sa longue période américaine d’après-guerre et la Suisse où il finira ses jours, il fit escale sur la Côte d’azur, du côté de Mougins puis dans les hauteurs de Cannes. Le chorégraphe Roland Petit accompagné de Zizi Jeanmaire vint l’y chercher pour lui proposer d’écrire un ballet sur le Minotaure en son labyrinthe. Le livret de ce « ballet policier », avec inspecteur, meurtre et cadavre, et surtout une fenêtre donnant sur une fenêtre, s’intitulait La Chambre, tout simplement. Musique Georges Auric, décors et costumes Bernard Buffet. Un triomphe au théâtre des Champs-Elysées à la veille de Noël 1955. Ce qui scella une durable amitié entre les deux hommes.

Simenon aimait retrouver dans l’univers de Buffet, l’écho de ses propres hantises, sa quête de l’homme nu, dépouillé de tout à commencer par les artifices dont le pare la société. C’est peu dire que l’artisan du roman éprouvait de l’empathie pour l’artiste en qui il voyait un solitaire à la « calme tristesse ». Lorsque j’avais rencontré Bernard Buffet à la galerie Maurice Garnier pour lui demander ce qu’il avait en commun avec l’auteur du Petit Saint, roman dont il avait en partie inspiré le personnage principal, il m’avait répondu sans détour :

« Simenon est un vrai nouveau riche, au sens non péjoratif du terme. Comme moi, il apprécie le clinquant et le luxe avec mauvais goût, ce qui est plutôt sympathique. Mais il aime la peinture sans en faire étalage. Il l’aime avec sa spontanéité, son instinct et sa sensualité et non pas intellectuellement. Son goût est intuitif soutenu par un œil fabuleux et une grande mémoire visuelle ».

Ce qui était bien vu. Nul doute que Simenon en aurait dit autant de Buffet. Ces deux-là étaient fait pour s’entendre. Ils s’admiraient mutuellement. Le critique du Figaro Pierre Mazars ne s’y était pas trompé qui, voulant défendre les paysages désincarnés exposés chez Maurice Garnier en 1976, au grand dam des défenseurs de la traditionnelle ligne Buffet, dressa un étonnant parallèle qui dut combler l’intéressé : «Est-ce qu’on reproche à Simenon ses derniers livres parce qu’ils ne ressemblent en rien au Maigret ou à Quartier nègre ? ».

« Je me souviens que l’on racontait que Bernard Buffet était pauvre et que « fou de peinture », il en était réduit à peindre sur ses propres draps ! »

Georges Perec s’est souvenu de Bernard Buffet à l’instant d’écrire son mémorable Je me souviens. Celui-ci y est même le 220e des 480 souvenirs consignés. Et quoi qu’on en dise, peu de peintres peuvent s’enorgueillir d’une telle postérité littéraire.

(extraits de ma contribution au Catalogue Bernard Buffet (240 pages, 44,90 euros, Paris-Musées) paru à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris jusqu’au 26 février 2017)

(« L’Enfer de Dante : les damnés pris dans la glace », « Autoportraits », « Don Quichotte : les Duègnes »)

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commentaires

1 176 Réponses pour Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains

christiane dit: à

@Rowan Oak dit: 6 décembre 2016 à 10 h 43 min
Remarque intéressante. Oui, pourquoi ? Peut-être parce que l’art ici est abordé en biais, brassé avec tant de courants divers, littérature, actualité, politique, Histoire… parce que l’échange, le débat y est musclé, toujours ouvert, vivant. Il y a ici, malgré les différents, une sorte de communauté qui a tissé des liens et dont les membres aiment se retrouver.
Pourtant, Annelise Roux, sur sa rdc a su créer un espace convivial et érudit où le cinéma (et pas que) ouvre à des échanges passionnants. Elle a su imposer un style et n’hésite pas à dialoguer avec les uns et les autres avec des réparties miel-citron qui font son charme.
Ici, Passou est plus discret, on le sent proche (apparition des commentaires bloqués par la modération, quelques remarques de bretteur et oups, il disparait !)

Pat V dit: à

Pour Pablo de 11h 29…
même celui qui interdit les règles en art se sert de règles, nous allons vous vous le montrer tout à l’ heure …Cela est d’ actualité :

mardi 6 décembre 2016 :
L’art contemporain indiscutable..

Tino Sehgal a carte blanche au Palais de Tokyo jusqu’au 18 décembre 2016 avec trois cent participants sur 13 000 m2, il pratique un art immatériel : des œuvres « ouvertes » sans formes achevées, « offertes » au visiteur. L’artiste rechigne à laisser de traces car son art doit se vivre dans l’instant, poussant la performance au paroxysme, il transmet ses œuvres sans instructions écrites, sans actes de vente (les commandes sont orales en présence d’un notaire…) refusant même documents et photographies. Pas de catalogue, un dossier de presse où l’artiste s’efface… ce qui met en valeur les glorieux sponsors qui n’ont pas la même discrétion… Parmi les œuvres proposées, pardon, les expériences offertes, celle, disons, du White Cube fatigué : une pièce sans fenêtre aux murs laiteux où une quinzaine de personne sont réparties, la face contre les murs, comme au piquet. Sauf l’un deux, posté à l’entrée, jouant la vigie : il éructe un jappement à l’arrivée d’un visiteur. Ses complices se mettent alors à marmonner, puis le ton monte, l’un énonce alors à haute et intelligible voix une phrase, puis un autre semble répondre…l’ensemble finit par scander, en chœur et anglais cette fois : « L’objet de ce travail est de devenir l’objet d’une discussion ». Tout s’arrête au prochain jappement qui signale une nouvelle entrée : la scansion cesse et les murmures reprennent…

Les visiteurs restent un moment, curieux de comprendre le manège, puis sourient ou haussent les épaules, et sortent… mais personne n’en cause. L’œuvre, en dépit de ce qu’elle assène, est indiscutable au sens où on n’en discute pas : dire à son voisin ce que l’on pense, qu’elle est ratée puisque personne n’en parle, reviens à causer donc à en faire un « sujet de conversation » et Sehgal peut dire qu’il a gagné, que son objectif est atteint ! Voilà qui incarne parfaitement la malignité des pièces d’AC qui vous pousse au mutisme ou bien récupèrent immédiatement vos propos pour s’en justifier. C’est un « art » étrange qui n’a pas besoin de spectateurs mais de complices ou de dupes (1).

Apprêtez vous au Palais de Tokyo, à être abordé par un enfant (comment refuser de répondre à un gamin ?), une sociologue en herbe, ou un théâtreux qui voit dans la performance l’occasion d’arrondir ses fins de mois. Attendez-vous à être interrogé sur des sujets profonds où vous n’aurez le temps que d’échanger des banalités : qu’est-ce que le progrès, réussir sa vie etc. Dans une société de la mondialisation des échanges ; on échange les idées comme des ronds de fumée. Les noctambules, les dineurs en ville sont rompus à ce genre d’exercice : parler pour ne rien dire et faire illusion de convivialité. Mais ceux qui croiraient que Tino va leur offrir de belles rencontres en seront pour leur frais : trois petits tours et puis s’en vont. Passé le seuil d’une porte votre interlocuteur s’esbigne sans un au revoir : au suivant ! Belle arnaque ou étrange métaphore du fameux « vivre ensemble » où nous nous croisons sans nous envisager vraiment.

Christine Sourgins

loubachev dit: à

Jibé dit: 6 décembre 2016 à 11 h 58 min
Mais n’y-a-t-il pas de championnes d’échecs, Clopine ?

Il y a un sexisme assez curieux dans le domaine des échecs, au point qu’il existe un championnat du monde féminin. On se demande pourquoi.
Mais, depuis l’avènement de Judith Polgar, issue d’une famille de formidables joueurs, les choses commencent à changer. Elle a été nommée grand maître international à quinze ans et a déjà battu une fois, je crois, Magnus Carlssen.

Pablo75 dit: à

@ Bérénice

Des avis enthousiastes et faux cu.ls sur ce livre il y en a partout. Il y a même des masos qui l’aiment sincèrement.

closer dit: à

Bérénice, il n’est pas trop difficile de trouver un avis moins catégorique que celui de Pablo sur quelque sujet que ce soit…

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 6 décembre 2016 à 11 h 29 min
Mais oui, Pablo,Pat.V. a raison, encore une fois ! Dans l’art abstrait, il y a des règles d’agencement des couleurs entre elles, une intelligence de la ligne. il reste incompris de la majorité du public car toujours ce public veut donner un sens comme dans l’art figuratif. Pourtant nous sommes face à des images dans l’un et l’autre cas.
Je commence -Ô délice !, l’essai somptueux de Jean Coltrat sur Cézanne. Écoutez ces premières lignes :
« Pour qui ouvrirait les yeux sur ce monde, les perspectives et les vues infinies qu’il offre devraient rendre saugrenue l’idée d’ajouter des images. Les produire, puis s’arrêter devant elles, c’est d’abord le geste curieux de se détourner du visible environnant, pour voir. Autrement dit, l’image apparaît par surcroît. Il faut replonger les images dans ce visible surabondant pour percevoir derrière ce qu’elles donnent à voir le fait qu’avec elles il y ait encore à voir… »
Encore à voir… face à un Cézanne, à un Staël, un Rothko, un Kandinsky, un B.Buffet (celui de Pat.V), un Malevitch comme face à Un Degas, un Manet, un Monet (les nymphéas ?), un Courbet, un Renoir, un portrait du Fayoum, une trace animale sur la paroi de Lascaux… Des images, oui, des images.

closer dit: à

Ce qui ne m’empêche pas d’être souvent d’accord avec lui…

Pablo75 dit: à

@ christiane

Annelise Roux c’est le blog de cinéma. Celui de l’art, c’est Patrick Scemama qui s’en occupe. Et il a 1 ou 2 commentaires en moyenne. C’est dire si « l’art » qu’il défend intéresse les gens cultivés.

Mais je vais aller faire un tour pour voir si enfin quelqu’un chez lui arrive à m’expliquer comment avoir la foi qui transforme la vue d’une mer.de en oeuvre d’Art sublime.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« même celui qui interdit les règles en art se sert de règles »

Oui, des siennes – dont on s’en fo.ut, nous le public qui n’a aucune envie d’avaler n’importe quoi. (Je vois que tu n’as pas compris mes objections).

Pour le reste, tu te fo.us de moi, non?

bérénice dit: à

Pablo, vos rejets sont sans l’ombre d’un doute, l’avis est nuancé, illisible pour les uns, excentrique pour d’autre et donne une idée de la difficulté à le lire et le comprendre, les chaos, système téléologique.

Pat V dit: à

Celui de l’art, c’est Patrick Scemama qui s’en occupe. Et il a 1 ou 2 commentaires en moyenne. C’est dire si « l’art » qu’il défend intéresse les gens cultivés. pablo.
Le problème de ce genre de recension, c’ est souvent l’ entre-soi, la tournée des grands ducs de l’ art. Et souvent la fascination, comme dans une soirée de connivence et d’ attirance. Alors quoi dire, quoi répondre?
Laisser le collecteur de nouvelles artistiques développer son enivrement?
Pas de visite d’ atelier, on sent le mondain émerveillé par un monde de paillette. Le monde des grands, des connus, des vénérés.
Bon j’ adore en ce qui me concerne Twombly, le sujet de son dernier article. mais lisez le bien, il nous perle de sa formation et sa prestigieuse relation avec Rauschenberg comme si de connaître un peintre intéressant rehaussait de facto son propre travail. Que ne nous parle-t-il pas de la trace, du graphito de sa matérialité et de l’ émergence du langage balbutié au creux de la pâte subtilement colorée.

Pablo75 dit: à

@ christiane

« Dans l’art abstrait, il y a des règles d’agencement des couleurs entre elles, une intelligence de la ligne ».

Dans l’art abstrait chacun se fait ses règles. Certains « peintres » en ont, d’autres pas (Pollock, ou l’escroc des tableaux blancs qu’aimait tant Claude Berri, par exemple). Ceux qui en ont c’est pour qu’on les reconnaisse et cela s’appelle la répétition. De la (mauvaise en général) décoration répétitive, comme les tableaux de Rothko.

Quant à l’intelligence de la ligne, comment savoir si une ligne abstraite est intelligente? Mystère… Ou alors toutes les lignes sont intelligentes. Ou alors c’est l’auteur ou un critique ou un directeur de gallérie ou de musée qui nous le dit, et nous on doit le croire.

Nicolas dit: à

Synoathique, le correcteur est encore plus nul que moi, fallait le faire ! ou alors c’est un robot poète.

Pat V dit: à

Pablo75 dit: 6 décembre 2016 à 12 h 52 min

Si vous restez comme le plus obtus des publics devant une œuvre d’ art, occupez-vous d’ autre chose.
Vous n’ aimez pas découvrir le labyrinthe créatif d’ un artiste?
Jouez aux échecs, c’ est tout aussi passionnant.

J.D dit: à

Pierre Assouline,vos articles sont fort intéressants.La nuit d’amour céleste entre hommes ,rue des Canettes vous rendez ça très bien.Jamais loin vous-même des livres ou des toiles .Le billet sur l’aviron mystique ,celui de bal toyreh!(je salue l’homme instruit et le passeur).
B.Buffet,j’ai un petit bouquet dans mon couloir.Très joli jeune homme,visage ‘balnes » faiseur de miracle auprès de P.Bergé.En ce qui me concerne en dépit des marguerites au mur jamais trouvé qu’il était bien grand peintre? Ou j’aurais plus acheté .Je peux me tromper .L’article d’Annelise sur le film roumain est remarquable .Duo critique à vous deux de choshever mentsch.Félicitations.

christiane dit: à

@Pat V dit: 6 décembre 2016 à 12 h 58 min
Décapant mais tellement évident. Oui.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ah ça, c’est vrai Ioubatchv. Pour avoir été deux ou trois fois « meilleure féminine » dans des clubs d’échecs comptant au maximum… trois filles, je peux vous certifier que le sexisme prolifère aussi dans ce milieu-là. Vous entendez de ces trucs – le premier étant l’étonnement à peine dissimulé, quand vous prétendez vous asseoir…

Je ne sais foutre plus quel était mon classement ELO, mais je joue désormais (surtout depuis que je n’ai plus personne contre qui jouer, je dis bien « contre » et non « avec » parce qu’aux échecs, il s’agit quand même, symboliquement, de détrôner son adversaire !) contre l’ordinateur. je n’arrive pas à dépasser la moyenne, disons « haute », mais l’avantage de l’ordi (sa faiblesse aussi), c’est qu’on peut effacer le « coup malencontreux », vous savez, la grosse bourde totalement indigne de vous mais que, dans la fougue d’une attaque soigneusement préparée, vous laissez échapper bêtement…

(je suis seule là aussi. Devant mon échiquier, veux-je dire. En bas, ça joue à la belote.)

(j’exagère. Du temps de ma période « Jules et Jim », où personne n’avait un zloty pour ne pas dire kopek, les deux garçons m’ont rapporté de Pologne un jeu d’échecs énoooorrrrrme. Sans rire, le plateau doit bien faire 90 x 90. Or, ils étaient à pied et en sac à dos, faisaient le trajet en bus défoncé : fallait se souvenir de moi, quand même, pour me rapporter un tel truc. Du coup, quand Clopinou est là, nous y jouons tous les deux. Je m’arrange pour planquer les larmes qui me viennent rien qu’à l’évocation du nom de « Jim ».)

la vie dans les bois dit: à

Je n’arrive pas trop à suivre ce qu’essaie de dire Pat V.

Moi tout ce que je comprends, c’est que dans le milieu parisien, il y a une tendance à réduire l’art contemporain à l’art conceptuel, où il te faut trois pages d’explication de texte, pour expliquer une oeuvre, puisque tout l’enjeu est là: faire causer. Du cul de préférence.
Dont C. Millet est une grande prêtresse, par exemple.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

(test for modération !)
Ah ça, c’est vrai Ioubatchv. Pour avoir été deux ou trois fois « meilleure féminine » dans des clubs d’échecs comptant au maximum… trois filles, je peux vous certifier que le sexisme prolifère aussi dans ce milieu-là. Vous entendez de ces trucs – le premier étant l’étonnement à peine dissimulé, quand vous prétendez vous asseoir…

Je ne sais certes plus quel était mon classement ELO, mais je joue désormais (surtout depuis que je n’ai plus personne contre qui jouer, je dis bien « contre » et non « avec » parce qu’aux échecs, il s’agit quand même, symboliquement, de détrôner son adversaire !) contre l’ordinateur. je n’arrive pas à dépasser la moyenne, disons « haute », mais l’avantage de l’ordi (sa faiblesse aussi), c’est qu’on peut effacer le « coup malencontreux », vous savez, la grosse bourde totalement indigne de vous mais que, dans la fougue d’une attaque soigneusement préparée, vous laissez échapper bêtement…

(je suis seule là aussi. Devant mon échiquier, veux-je dire. En bas, ça joue à la belote.)

(j’exagère. Du temps de ma période « Jules et Jim », où personne n’avait un zloty pour ne pas dire kopek, les deux garçons m’ont rapporté de Pologne un jeu d’échecs énoooorrrrrme. Sans rire, le plateau doit bien faire 90 x 90. Or, ils étaient à pied et en sac à dos, faisaient le trajet en bus défoncé : fallait se souvenir de moi, quand même, pour me rapporter un tel truc. Du coup, quand Clopinou est là, nous y jouons tous les deux. Je m’arrange pour planquer les larmes qui me viennent rien qu’à l’évocation du nom de « Jim ».)

JC..... dit: à

Christiane,

Qu’Annelise t’impressionne n’est pas étonnant : elle fait tout pour être impressionnante et tu es impressionnable …

Au royaume de la boboïtude, nombreux sont ceux qui marchent à pied.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Voilà. La modération modère le mot « f.o.U.t.r.e.),que j’ai employé dans le sens « certes », comme on disait dans les films de cape et d’épée avec Jean Marais… Est-ce que « sacrebleu » passe ? Test !

Pablo75 dit: à

@ christiane et Pat V

Vous ne comprenez pas que ma critique de « l’art » abstrait est philosophique. Il y a une impossibilité métaphysique que l’abstrait puisse être de l’art. Pour qu’il y ait de l’Art il faut de la Forme et des Règles. Dans l’abstrait il n’ y a ni de la forme ni des règles. Dans « Las Meninas » il y a des formes extrêmement intelligentes et des règles picturales.

C’est exactement comme les jeux: il y a la Forme (les pièces et l’échiquier, les cartes, le ballon, etc) et les règles, sans lesquelles aucun jeu est possible. D’où le fait qu’il n’existe pas des jeux abstraits.

Et si « l’art » abstrait existe, c’est parce qu’il se vend. C’est le fric qui transforme la mer.de en « art ». C’est le fric qui fait croire aux naïfs et aux snobs qu’un objet abstrait est de l’art. Et c’est les galeristes, les critiques, les musées, les banques, l’État qui ont intérêt à que l’escroquerie perdure.

Nicolas dit: à

Règle n• 1 de l’art contemporain: le beau on s’en fout

D. dit: à

Les Échecs : voilà bien un jeu où les femmes ne peuvent faire l’objet d’aucune apartheid ou discrimination dans les tournois. Il suffit de s’inscrire et de bien jouer pour gagner.
Contrairement à la désinformation lue ici, strictement rien ne s’est opposé ces 40 dernières années à ce que le champion du monde d’Échecs soit une femme.

Pat V dit: à

Vous ne comprenez pas que ma critique de « l’art » abstrait est philosophique. Pablo.

Sacré Pablo, pourquoi donc la philosophie ( occidentale ) devant une certaine aporie explicative de l’ œuvre d’ art a-t-elle créé l’ esthétique?

D. dit: à

La règle en art abstrait est de générer une impression sur le spectateur.

la vie dans les bois dit: à

Pat V a peut-être lu un livre primé.

« En définitive, l’on retiendra que la logique marchande consacre la fin de l’art, cet art qui a connu dans le passé une phase d’existence de sens, de questionnement idéologique et de pensée collective. S’intéressant, en effet, plus aux individus qu’aux groupes, le marché a érigé les œuvres d’art en absurdes gadgets de luxe et a contribué à la promotion de l’idéologie individualiste. Le devenir artiste s’adosse ainsi à une machine promotionnelle qui se charge de construire l’image et la personnalité de la future star. Michel Houellebecq dénonce cette imposture de l’art contemporain et propose de revenir aux formes perdues, car vivre à l’âge du capitaliste artiste, selon lui, relève d’une phase de recul progressif et de déliquescence du projet traditionnel axé sur les valeurs esthétiques et morales de l’art. Pris donc dans sa logique économique, l’art contemporain illustre les graves dérives d’une société hypercapitaliste. »

L’art contemporain face à la logique marchande dans La carte et le territoire de Michel Houellebecq
https://rief.revues.org/1046

D. dit: à

classer les joueurs d’Échecs en féminin et masculin, faut être à la base soit complětement con soit redoutablement intelligent.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Si vous restez comme le plus obtus des publics devant une œuvre d’art, occupez-vous d’autre chose. »

Je reste sans voix (mais en prenant des notes) devant une oeuvre d’art. J’ai passé plusieurs heures, par exemple, dans l’expo Velázquez du Grand Palais l’année dernière. J’ai regardé presque 1 heure, en 3 fois, son portrait du pape Inocencio X (pour moi le plus grand portrait qui existe). J’ai même assisté, en le faisant, à un incident: un Suisse s’est mis devant, à 20 cms de la toile, pour la voir de près pendant plusieurs très longues minutes, déclenchant la colère du groupe de personnes qui regardait le tableau et l’intervention du vigile devant les insultes de plus en plus virulents qu’on entendait contre le type, qui restait de marbre (j’ai mème parlé avec le Suisse en question, puisque me voyant regarder très longuement les tableaux, il est venu me parler de l’incident – c’était un peintre et architecte fou de Velázquez qui était venu de Zurich 2 jours pour les passer dans l’exposition).

Et je vais souvent au Louvre.

Tout ça pour te dire que ce n’est pas toi qui va m’apprendre à regarder une oeuvre d’art. Et pour ton information, je peux te dire que j’écris sur ce thème.

« Vous n’aimez pas découvrir le labyrinthe créatif d’un artiste? »

Je ne sais pas ce qu’est un « labyrinthe créatif », mais j’aime découvrir le monde des artistes. Des vrais. Des grands. Pas des fumistes.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

D. : hihihi. Savez-vous que RIEN, dans la constitution de la cinquième république, ne justifie que les femmes gagnent, à diplôme et travail équivalents, 30 % de moins que les hommes ?

Oh ben dites donc, alors ça là, c’est curieux ça alors dites-moi un peu comment ça ce fait-y que ça se fait ? Comme rien ne l’interdit (comme pour les échecs…) ça doit être de l’ordre de la Nature, ça se trouve… Wouarf.

Pablo75 dit: à

@ de nota 6 décembre 2016 à 13 h 21 min

Mais c’est sérieux ou c’est une parodie? Je n’arrive pas à savoir.

Pat V dit: à

mais j’aime découvrir le monde des artistes. Des vrais. Des grands. Pas des fumistes.Pablo.

Vous me faite vraiment rire Pablo.
Comme si vous étiez le bon Dieu organisant la bipartition des bons et des mauvais en Art, avec un grand A.

Et ce n’ est pas parce que vous resterez des heures confit en religion extatique devant un autel ( comme votre tableau ) de votre idole que vous comprendrez son sens profond. Souvent on apprend plus des tableau en les prenant dans ses bras, en les penchant à la lumière rasante du jour voire même en observant avec attention le châssis au verso. Croyez- moi, 50 ans de passion n’ empêche pas de prendre quelquefois ses distance avec la chose trop aimée…

bouguereau dit: à

infiniment plus drôle, plus intelligent, plus malin que le sketch des « inconnus »:

merci dénota je connaissais point..mais quoi..sinon le premier qu’est trés bon et classique dans l’ironie la suite est plutot ultra probot et est une dérive de possibe d’y a 10 ans..du led en tonneau et robinet..quant a la goutte d’eau lévitante, le wisky d’hadock s’himpose..les hinconnus c’est à la mimine pour serrer son sujet..
l’impact trés faible de lironie est l’un des rares sujets social que barthez aborde havec pertinence..il hanticipait bourdieu

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

… Et ça me rappelle pourquoi j’ai arrêté de jouer en club, tiens.

J’étais arrivée un peu en retard, et je me débarrassais de mon manteau dans les vestiaires (on jouait dans une espèce de gymnase où on se gelait gentiment les miches, d’ailleurs). J’ai entendu un gros … qui disait à un autre, à mon propos : « tu comprends, moi je ne jouerai jamais contre elle. Si on gagne, c’est trop facile. Et si on perd, alors là c’est vraiment humiliant. »

« humiliant ».

Je n’avais pas tout à fait ôté mon manteau. Je l’ai remis, du coup, et ai tourné les talons.

Je n’allais pas m' »humilier », à mon tour, à jouer avec des types comme ça…

Et ne croyez pas que c’était au temps des cavernes : à Sotteville lès Rouen, banlieue rive gauche, année 1992.

D. dit: à

Non je ne suis pas d’accord, Clopine, vous n’avez pas le droit de dire que par nature les femmes seraient en moyenne moins intelligentes que les hommes. Une telle idée s’est d’ailleurs parfois insinuée en moi et je l’ai immédiatement repoussée.

Pablo75 dit: à

@ de nota 6 décembre 2016 à 13 h 21 min

C’est la parodie d’un « artiste » qui se moque « artistiquement » de l’art ou c’est le sketch d’un humoriste?

bouguereau dit: à

ça doit être de l’ordre de la Nature, ça se trouve… Wouarf

non seulment elle fait la chienne mais te pisse ha la raie dédé..m’demande pas comment qu’elle fait..c’est trop cochon..(grongron)

bouguereau dit: à

Et ne croyez pas que c’était au temps des cavernes

..en ctemps y’avait des ourses dédé..havec gode ceinture en os de mamout..t’avais beau ête grand maitre..tu l’avais profond en blitz

la vie dans les bois dit: à

Cette une du mag litt’, spécial anniversaire, avec E. Badinter, comment penser librement quand on est jeune riche et qu’on du patin à Megève, ma foi, pour qui ?
Encore une conception bien mercantiliste, voilà bien ma liberté de penser.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Pat V., dites donc, je sais bien que pour vous, ceux qui n ‘ont pas les moyens d’acheter des tableaux n’ont pas la permission d’aimer la peinture, m’enfin, votre description de la seule manière valable de regarder un tableau (le prendre dans ses bras et l’incliner à la lumière rasante…) est tellement en-dehors de la réalité que je ne vois qu’un seul cadeau à vous faire à Noël : une bonne grosse paire de bretelles, pour que vous puissiez la claquer tout à votre aise.

Je vous sens tout près d’avoir un frisson de dégoût, d’horreur et d’extase (allez savoir… L’odeur du prolétariat fait parfois défaillir les pékins trop aspergés de parfums capiteux… Voir les films d’avant-guerre avec Gabin, ou Arletty…) à l’idée qu’un prolétaire puisse avoir l’idée saugrenue de s’intéresser à l’art…

Fi donc, flûte-vous d’ici…

Perso, rien, mais alors là, rien dans mon milieu social ne m’amenait à comprendre que pouif à un tableau abstrait; d’autant que je n’ai jamais eu l’occasion d’en serrer un dans mes bras à la lumière rasante, n’est-ce pas.

Mais pourtant, des bribes m’ont été accessibles. La collection « Palettes », par exemple.

Fi donc, reflûtez-vous encore, j’ai donc bien raison de raser…

méfiez-vous. Il existe même des artistes issus du peuple, savez-vous, que, rasant ou pas, vous comprendrez certainement moins bien que ce grossier peuple que vous vous permettez de mépriser.

la vie dans les bois dit: à

oups:
et qu’on fait du patin à Megève, sous l’oeil attentif, de mamanpapa.

D. dit: à

Je n’allais pas m’ »humilier », à mon tour, à jouer avec des types comme ça…

Ben si, justement, cette humiliation serait devenue minuscule comparée à l’immense humiliation de leur défaite finale. A condition d’en être sûre, of course.

bouguereau dit: à

Clopine, vous n’avez pas le droit de dire que par nature les femmes seraient en moyenne moins intelligentes que les hommes. Une telle idée s’est d’ailleurs parfois insinuée en moi

..tu crois que ça va marcher dédé

bouguereau dit: à

je ne vois qu’un seul cadeau à vous faire à Noël : une bonne grosse paire

dédé y’est rabillé

Bloom dit: à

Tout ça pour te dire que ce n’est pas toi qui va m’apprendre à regarder une oeuvre d’art. Et pour ton information, je peux te dire que j’écris sur ce thème.

P.Dagen? C.Millet? H.Damish? J.Clair? J.P. Dommecq? N.Heinich?
Des vrais. Des grands. Pas des fumistes.

la vie dans les bois dit: à

J’ai vu E. Badinter à la bibli Medicis, en Marie-Thérèse d’Autriche. Il lui manque un peu de tenue, à table, à regarder toujours par en dessous avec affectation calculée.
Phil doit pas aimer non plus.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Comme si vous étiez le bon Dieu organisant la bipartition des bons et des mauvais en Art, avec un grand A. »

Non, les bons en art tout le monde les connait. Ce sont les « croyants » dans l’art abstrait avec du pouvoir économique qui décrètent qui sont
les « artistes » abstraits et qui ne le sont pas. Si une croute abstraite se trouve par terre aux Puces vendue 10 euros, ce n’est pas de l’art. Si la
même croute se trouve sur un mur dans une gallérie avec une étiquette « 10.000 euros » c’est de l’art.

Donc, l’art selon toi, c’est ce que un vendeur décrète que c’est de l’art, grâce à son pognon. Et pour en faire encore plus de pognon.

D. dit: à

Dis-donc Bouguereau tu veux pas aller te faire opérer à burne ouverte ?
(oui je sais c’est bas).

bouguereau dit: à

L’odeur du prolétariat

goude!..y change pas de drap toutes les smaines comme baroz..

bérénice dit: à

Règle n• 1 de l’art contemporain: le beau on s’en fout

symétriquement opposé aux publicité pour la ligne de lingerie Aubade.

de nota dit: à

Mais c’est sérieux ou c’est une parodie? Je n’arrive pas à savoir.

Pablo, C’est bien là la réussite de Sorin, avant de te rendre compte que les différents artistes européens sont une seule et même personne grimée,tu auras regardé ce documentaire sérieusement, et sérieusement, peut-être, tu auras pu penser que c’est vraiment n’importe quoi, mais un « n’importe quoi » crédible, car il est semblable à tout un tas de performances artistiques; Sorin , toutefois, est un vidéaste reconnu, mais qu’il soit aussi un humoriste est certain, puisque l’humour c’est d’abord savoir se moquer de soi-même.

Pat V dit: à

Clopine définitivement un Cas à Part dit: 6 décembre 2016 à 13 h 54 min

 » Les moyens d’ acheter la peinture  »
Clopine vous ne me comprenez pas bien. Il existe des personnes qui sont toujours prêtes à faire les cacous dans les Galeries et qui justement en demandant des peintres impossibles à acheter ( Vous n’ avez pas un Miro, par hasard? )ne regardent jamais ou avec distance prétentieuse et mépris la création contemporaine moins connue qui leur est présentée.

 » la seule manière valable de regarder un tableau (le prendre dans ses bras et l’incliner à la lumière rasante…) est tellement en-dehors de la réalité » Clopine.
Ce n’ est pas la seule ( et un peu d’ ironie…) mais cela fait partie parmi d’ autres possibilités de voir matériellement un tableau, les traces des pinceaux, les repentirs. Même de les nettoyer, ce qui est un de mes plaisirs, voir renaitre la vivacité des bleus, des blancs, qui ont été ternis par des années de feux de cheminée ou de cigarette…Les étiquettes au dos du tableau qui raconte une partie de son histoire.

 » l’idée qu’un prolétaire puisse avoir l’idée saugrenue de s’intéresser à l’art…  »

Que de préjugés pauvre Madame Clopine, je suis issu de l’ immigration et ex-banlieusard, de parents qui ne s’ intéressaient nullement à l’ art mais des parents ouvert et curieux qui fuyaient les stéréotypes. C’est en voyant un pouce de César alors que j’ avais 14 ans, exposé dans un parc public de ma banlieue avec des artistes locaux ( municipalité communiste )que j’ ai été fasciné. Quel pouce, en métal doré!

Je suis aussi artiste et issu du peuple, pfuiiit!
Vous tombez lourdement à plat.
L’ art pour peu que l’ on s’ y intéresse est accessible à tout le monde. C’ est comme la vie avec ses belles rencontre et croyez-moi, cela arrive en art puisque j’ ai rencontré César!

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ah ! Quel joli sexisme caché derrière ce « à condition d’en être sûre »… IL ne faudrait jouer aux échecs qu’à condition d’être sûre de gagner. et si vous voulez échapper à votre condition, vous les féminines, une seule solution : dépasser les mecs.

Moi je m’en fous de dépasser les mecs. J’en dépasse déjà plein ; tous ceux qui mesurent moins d’un mètre soixante-huit. Et ceux qui me dépassent, eh bien, s’ils valent le coup, je me mets sur la pointe de mes orteils, et voilà tout.

Par contre, à chaque fois que je m’adresse à vous, allez savoir pourquoi ? Mon dos craque, mes genoux regimbent : c’est le fait de devoir se baisser, voyez-vous ?

Nicolas dit: à

Bérénice,
pas tout compris, et puis je ne suis pas très aubade.

loubachev dit: à

Pablo75 dit: 6 décembre 2016 à 13 h 46 min
C’est la parodie d’un « artiste » qui se moque « artistiquement » de l’art ou c’est le sketch d’un humoriste?

Pour formuler ce genre de question, il faut commencer par se rétracter le cerveau. C’est très fort.
Pablo va finir par dépasser JC dans l’art de se faire passer pour un imbécile. Chapeau.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Pat V., je veux bien vous croire, mais dans ce cas, faites attention à l’expression de votre pensée …

« je préfère converser avec un ou une bourgeoise parvenue qui va prendre sa responsabilité financière d’ acheter sincèrement et naïvement une œuvre d’ art même un tant soit peu ringarde que d’ entendre pérorer des pseudo connaisseurs se pâmer sur des célébrités inaccessibles à leur portefeuille »

Ce curieux rapport entre le portefeuille et l’art (et le droit d’en parler), ce n’est pas moi, c’est donc vous qui le faites.

Maintenant, si c’est votre gagne-pain, c’est autre chose ; je n’irais pas me moquer des chaussettes vendues par le camelot, si celui-ci est trempé par la pluie du marché. Mais dans ce cas, peut-être faudrait-il que vous vous absteniez de prétendre être l’arbitre du goût, et des élégances. Camelot un jour, camelot toujours : et le marché de l’art est bien un scandale, par où profite le pognon, et par où s’enfuit l’idéalisme du créateur.

La modestie voudrait que tous les marchands de tableaux la ferment définitivement, eux qui n’ont même pas été capables d’acheter ne serait-ce qu’une toile à Van Gogh.

Mais, allez savoir pourquoi ? Ils causent, ils causent…

C’est quand même curieux, chez les marchands, cette manie de faire des phrases…

Nicolas dit: à

Je repense à Giroud « la femme serait vraiment l’égal de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »

bérénice dit: à

, on désignerait une femme incompétente

on a déjà illustré cette position, quelle est la ministre qui fâcha les anglais et je ne sais plus qui, à son avantage elle avouait porter des boucles d’oreilles en provenance de monoprix contrairement à d’autres ont on expertise le bijou qui atteint des sommes record.

bérénice dit: à

dont, en tout cas pas donnés les bijoux en échange de la compétence.

Chaloux dit: à

L’art contemporain -le célébré, le cher- est en grande partie devenu une monnaie privée pour les très riches. Une survivance de la féodalité. Suffit d’aller se promener du côté de la rue des Beaux-Arts.

bérénice dit: à

La composition consiste en une décomposition du mouvement, le nu est peu visible en revanche on a une image comme stroboscopique.

Sergio dit: à

C’est pas mal, le coup du paveton… On s’emmerde à cent sous de l’heure à aller fouiner des tromblons et des escopettes à prix d’or au Lux ou hailleurs, alors qu’un bon paveton déjà c’est gratos l’ADN reste pas dessus ; impeccable !

Sergio dit: à

Clopine définitivement un Cas à Part dit: 6 décembre 2016 à 14 h 36 min
C’est quand même curieux, chez les marchands, cette manie de faire des phrases…

Sehr gut !

Qu’ils nous plument, c’est une chose, mais au moins qu’ils la mouquent ! Surtout quand on est là.

Bohmer et Bessenge la ramenaient pas devant Rohan, so qu’ils en prennent de la graine… Ah les rats !

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Il y a 2 choses très importantes que tu ne m’as pas expliqué encore:

1.- Quel est le pouvoir magique qu’ont certaines personnes pour convertir un objet quelconque (y compris de la vraie mer.de) en art? C’est un pouvoir surnaturel, ésotérique, magnétique, spirituel?

2.- Quel est le pouvoir magique que certains espaces ont (une gallérie, un musée) pour convertir n’importe quelle action (installations, performances) en art? Par quel pouvoir surnaturel un objet qui se trouve aux Puces valant 10 euros et qui n’intéresse personne peut se trouver dans une gallérie valant 10.000 et converti en art?

Si tu n’arrives pas à m’expliquer cela, la nature du pouvoir magique qu’ont certaines personnes ou certains endroits pour transformer des choses banales en art, tu m’auras prouvé que « l’art abstrait » est une vaste fumisterie, voire une vaste escroquerie.

J’attends ta réponse (assis).

Sergio dit: à

Non mais intelligent ça veut absolument rien dire y a ceux qui sont intelligents avec les carrés,ceux havec les triangles, ceux avec les ronds…

Pat V dit: à

Je m’ exprime clairement, Clopine..
L’ art financier proprement dit ne représente qu’ une extrême minorité, toujours les mêmes d’ ailleurs sur le plan international.
Et l’ art a toujours eu un rapport symbolique et matériel avec l’ argent. Cela l’ histoire de l’ art nous l’ enseigne.
 » pérorer des pseudo connaisseurs se pâmer sur des célébrités inaccessibles à leur portefeuille » C’ est la fable des raisins trop vert, qui justifie certaines personnes à garder leurs préjugés sur l’ art moderne et contemporain et qui leur permet de ne même pas s’ intéresser à la création en train de se faire et que l’ on trouve à des prix plus que raisonnables dans les galeries d’ art.
Gardez votre exemple Van Gogh tarte à la crème pour vous. De nombreuses galeries d’ art, la majorité, soutiennent sur le long terme leurs artistes.Et souvent contre vents et marées…Mais je connais des courtiers en fruits et légumes qui gagnent bien mieux leur vie qu’ un galeriste dont le métier peut rimer avec galère.
Mais vous parlez de ce vous ne connaissez pas avec préjugés et peu d’ ouverture d’ esprit.

D. dit: à

Le mieux serait sans doute que je fasse une partie avec Clopine, mais elle va refuser.

boudegras dit: à

JC, appelé par Miles Davis, est reparti à Nou York sa ville natale après son défilé Ku Klux Klan en Caroline du Nord

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

pourquoi non, D. ? Mais cela nécessite de trouver un site, sur internet, où l’on puisse sélectionner son adversaire et se mettre d’accord sur le temps accordé.

Et puis j’aime bien commencer. Avec les blancs.

Vous voilà prévenu… La balle (ou plutôt la pièce) est dans votre camp.

(mais ce ne sera pas avant ce week-end, voyez-vous. Sinon, oui, pourquoi pas ?)

Sergio dit: à

Houi ben le jour où un Elstir vaudra aussi cher qu’un Burgonde…

Nicolas dit: à

À l’évocation d’une femme nue mon imagination se met en branle, ajoutez y du mouvement et elle déborde. C’est le pouvoir de l’abstraction, d’autres préférons le porn art.

Pat V dit: à

« Quel est le pouvoir magique qu’ont certaines personnes pour convertir un objet quelconque (y compris de la vraie mer.de) en art? »
Il n’ y a pas de pouvoir magique, il y a une stratégie artistico-financière. Par exemple Delevoye a engagé des ingénieurs sur plusieurs années pour mettre au point sa machine à faire du caca et comme dans le monde de la finance, il existe des investisseurs ( souvent eux-mêmes collectionneurs ) et des distributeurs ( Galeries et musées ) qui ont tout intérêt que cela marche symboliquement et se vende.
C’ est un fait. Et on ne parle même plus du contenu esthétique de la  » chose  » ( ce que j’ ai expliqué un peu plus bas ).
Ce sont quelques artistes dans le monde qui peuvent ainsi mettre en mouvement d’ aussi importants moyens.
Le cas Delevoye m’ intéresse car il a obtenu le prix de l’ Hommage à François Arago au détriment de 13 autres artistes de qualité mais qui ne sont pas dans l’ art financier international malgré l’ intérêt esthétique de leur œuvre. Delevoye dilue son rapt » financier dans la pratique symbolique des autres sculpteurs parce que s’ il avait présenté son œuvre seul avec ses financiers, cela aurait peut-$être tiqué.
Auparavant, les papes et les rois choisissaient leur peintre, pourquoi l’ art ne suivrait-il pas l’ évolution du monde. Il est fabriqué par les hommes.

L’ histoire des puces?
Ce n’ est guère plus possible, un brocanteur, un antiquaire ont les moyens de connaitre l’ exact valeur des choses sur le marché.
Les choses ont le prix que le désir des hommes veulent bien y mettre.

Pat V dit: à

Pat V dit: 6 décembre 2016 à 15 h 41 min
Je réponds à Pablo.

Lucien Bergeret dit: à

peut-$être

etudiant en lettres dit: à

bérénice dit: 6 décembre 2016 à 8 h 29 min
amen

boudegras dit: à

les délires de Pablo75 (toréador d’opérette) sur l’art dit abstrait (je préfère le terme « non figuratif ») sont identiques aux discussions sur l’Art dégénéré pendant l’occupation, les mêmes arguments remis aux goûts fillonesques d’aujourd’hui

Sergio dit: à

Il faut bien voir qu’il n’y a pas solution de continuité entre figuratif et abstrait, un peu comme en musique d’ailleurs…

D. dit: à

Il n’y a pas besoin de site dédié, Clopine. Annoncez-moi ici votre premier coup et je vous répondrai par le deuxième etc.. ça durera ce que ça durera…des jours ou des semaines !

christiane dit: à

Pat. V.
très pertinent votre position pour aborder certaines toiles, en « lumière rasante ». C’est ainsi que j’ai abordé celles de Rembrandt, Soulages, Kiefer, Rouault. La matière, la trace des coups de pinceaux ou autres instruments, le jeu de la lumière sur leurs surfaces, tout cela est passionnant. Comme de voir de très très près une zone de la toile. Ainsi pour Vélasquez (puisque Pablo l’évoque), son travail sur les étoffes, les métaux, les terres vernissées des pots, la chair, une main à peine esquissée (les Ménines). On s’aperçoit qu’on perd pied peu à peu qu’on ne sait plus, si on ne se recule ce qui est représenté. On ne voit que le rapport des couleurs entre elles, la touche du peintre.
Tout l’art est abstrait. La peinture est un beau mensonge qui, avec des couleurs, crée une image d’une réalité troublante (peinture figurative) ou une émotion picturale quand on se demande ce qui est en jeu, quand il n’y a ni figures, ni formes reconnaissables, quand rien n’est représenté et que la couleur ne peut renvoyer à rien d’autre qu’à elle-même (B.van Velde).
(Je n’oublie pas que les trois couleurs primaires ne se rencontrent jamais pures dans la nature.)
Puis des passerelles comme Nicolas de Staël qui réconcilie l’abstrait et le figuratif,
ou l’importance du surréalisme qui a ouvert la voix à la liberté créatrice des Masson, Ernst, Tanguy, Matta, Dali… Et Rothko qui aimait à répéter que « l’art abstrait ne l’avait jamais intéressé. »
L’abstrait, aujourd’hui, laisse place à un retour de la figuration, cherchant souvent un croisement avec la photographie, interrogeant l’image, le statut de l’image et la nature de la réalité.
J’aime bien les galeries, d’accès libre et gratuit. Certaines vouées à l’art ancien, d’autres au présent. Avant d’atterrir un jour peut-être au musée, les peintures quittent l’atelier où elles sont nées et nous pouvons les voir pour un temps éphémère. Elles seront peut-être achetées, reconnues comme importantes. Sans l’activité intelligente des grands marchands d’art comme A.Vollard, P.Durand-Ruel, H.Kahnweiler bien des peintres renommés aujourd’hui seraient inconnus.
Et ce n’est pas grave, bien au contraire qu’un amateur de peinture n’aime pas tout ce qui a été peint. Nous n’avons pas à nous justifier et puis les goûts changent…
Quant à en acheter une, même modeste, (toutes ne sont pas hors de prix) c’est le plaisir de la découvrir dans des lumières différentes, la nuit, le jour, en lumière drue ou tamisée (celle que je préfère pour le rayonnement étrange qui en émane) pour toute une vie.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Tu n’as rien compris, je vois (ou tu fais semblant, pour ne pas répondre). On parle de LA NATURE DE L’ART, pas de la « stratégie artistico-financière » de Delevoye, dont on s’en fo.ut pas mal, ou des tableaux de grands peintres trouvés aux Puces. Relis mon message et réfléchis deux minutes.

bouguereau dit: à

Il faut bien voir qu’il n’y a pas solution de continuité entre figuratif et abstrait

reiser y disait que de prés un troudballe on pouvait bien l’confonde havec une étoile..faut faire gaffe

bouguereau dit: à

votre position pour aborder certaines toiles, en « lumière rasante »

c’est tricher..un expert c’est un gars qui se trompe moins de 50 % de fois..sinon c’est lui l’troudbale..comme pat et pablo..à deux y font 100% de troudbal..lumière rasante ou pas..c’est mathématique

Pablo75 dit: à

@ Christiane

« Tout l’art est abstrait. »

Ah bon? L’art égyptien, Notre-Dame, le David de Michel-Ange ou la Passion selon Saint-Mathieu, c’est de l’art abstrait?

bouguereau dit: à

Delevoye dilue son rapt » financier dans la pratique symbolique des autres sculpteurs

hof..même pas..l’jury c’est des pov nazes impressionnabes..faut dire qule gros wim y déménage..ha c’est une pièce le gazier..

Delaporte dit: à

« Tout l’art est abstrait. »

Bien sûr, puisqu’il passe nécessairement par l’intellect humain.

Polémikoeur. dit: à

« Tout l’art est abstrait » (17 h 00)
mais combien d’œuvres qui en découlent
sont bien palpables, concrètes,
et même monnayables !
Combien d’expressions convenues
sont mal choisies !
Distraitement.

bouguereau dit: à

c’est pas grave dse ridiculiser pablo..lpire c’est dridiculiser une position..dfrait mieux d’abstenir pablo..t’es comme le mola omar qui tire dans la foule au hasard..tu comprends ?

JC..... dit: à

« Tout l’art est abstrait »

Euh ……?!

bouguereau dit: à

tient par exempe micouille y sait pas qu’c’est dur dfaire plus abstrait qule pognon..c’est le drone qui le fume avant qu’il est l’temps dnaitre..y a quli qui le sait pas..il vit dans un ote monde

bouguereau dit: à

c’est comme le bonheur..ça eut payé mais ça pait pus épicétou

Delaporte dit: à

« Roman Polanski doit-il être extradé aux Etats-Unis ? La Cour suprême de Pologne se penche mardi sur une affaire vieille de près de 40 ans… »

La réponse est en fait déjà connue et cousue de fil blanc : la justice polonaise décrétera un non-lieu, pour un Polanski qui de toute façon habite en France. Ce procès aux USA n’aura donc jamais lieu, et jamais Polanski ne paiera sa dette à la société.

Nicolas dit: à

Les monochromes noirs de Jason Martin, comme si ils étaient fait en vinyle et s’inscrit dans les stries des figures par ses gestes. Il faut les regarder en plusieurs fois, sous différents angles et distances, c’est un jeu avec la lumière. Sublime.

JC..... dit: à

Polanski est innocent : il a cédé à une pulsion irrésistible que le Bon Dieu, dans sa grande lubricité, lui a imposé ! Et la maman de la fillette, la complice, elle ne mérite pas comme dit l’autre de « payer sa dette à la société » en prenant quelques baffes ?

Delaporte dit: à

Les affaires Polanski et David Hamilton ne sont pas si éloignées de cela l’un de l’autre, sauf que le cas de Polanski tarde à trouver un dénouement légal.

bouguereau dit: à

pour ça qule gros wim y peut dire presque toute la vérité..y est pas popo..par exemple il dit en regardant nostre dame « à part violet le duc c’est nul »..sapré wim..jl’aime bien..même si jlui mettrais bien mon pied dans l’cul..mais voila..serait ce un acte concret ?..j’en suis même pas sur..je doute

Sergio dit: à

bouguereau dit: 6 décembre 2016 à 17 h 09 min
Il faut bien voir qu’il n’y a pas solution de continuité entre figuratif et abstrait

reiser y disait que de prés un troudballe on pouvait bien l’confonde havec une étoile..faut faire gaffe

Yes ; c’est exactement ma première partie, c’est-à-dire que dans un très figuratif, le peintre lui dans son centimètre carré c’est de l’abstrait, et surtout il s’en rend compte. Même à l’époque des pauvres bêtes des bisons fûtés !

Et je l’avais pas mis, passeque c’est encore des coups à rater l’apéro ! Dieu me pardonnera, il est si bon…

Delaporte dit: à

Le metteur en scène a échappé aux griffes nazies : échappera-t-il éternellement au labyrinthe de la procédure américaine ?

Janssen J-J dit: à

si le robot pouvait nous changer ces laideurs inaugurales, passage obligé pour le suivi des commentaires artistiques abstraits. Voire carrément passer à autre chose de + concret

bouguereau dit: à

Dieu me pardonnera, il est si bon…

dailleurs c’est aussi vrai dans l’infiniment grand..prend alla..c’est dlabstrait..sinon c’est péché..pablo frait bien dfaire moins son malin

Delaporte dit: à

« Le physicien Etienne Klein reconnaît le bien-fondé des accusations de plagiat mais ne démissionnera pas… »

Cette rage tout en étant coupable de faire comme si on était innocent !

JC..... dit: à

On doit pouvoir épouser les petites filles âgées : ce que Momo a fait, nous les chrétiens, on y a droit !

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 6 décembre 2016 à 17 h 20 min
Oui, Pablo, toutes ces œuvres n’existent que par l’œil et le travail de leur créateur. Elles ne sont pas la nature, mais un travail à partir de… Elles sont (peinture) travail des couleurs et des lignes), sculpture (agencement de formes trouvées au bout du burin, arrachées au bloc de marbre ou nées de la pression des mains sur une boule de glaise.) Le monde perçu par eux est à demi réel, il devient réel quand ils l’auront façonné. Imaginez, Pablo, ces premières traces de Peinture sur la toile, cette approche progressive pour ceux que vous citez, d’un corps, d’une main, d’un paysage ou pour les sculpteurs, ces premiers coups de marteau et ciseau dans la pierre, cette forme qui nait peu à peu. On voit très bien ce talonnement dans les plâtres de Rodin.
Dans ce tâtonnement il y a un passage par l’abstraction, un temps où tout n’est que lignes, ambiance de couleurs, formes inabouties.
La peinture classique (travaillant gras sur maigre) commence par les tons sombres et ne finit par les blancs ou les gris lumineux qu’en dernier et là ce sont des éclats abstraits qui virevoltent (éclats de lumière sur une cuirasse ou un pot, liseré au bord de ce qui va devenir un verre transparent, Dentelles, pointillé sur l’écorce d’un citron… Tout est patience et parfois touche de génie.
Il y a le même sérieux, la même approche dans le portrait d’Innocent X peint en 1650 par Velazquez que dans les études que Francis Bacon en fit dans l’année 1953 (45 variantes).
Si ça vous dit, voici une excellente comparaison des deux œuvres :
https://trajetslitteraires.wordpress.com/2015/09/09/francis-bacon-innocent-x-loeuvre-de-la-decomposition/

christiane dit: à

@Delaporte dit: 6 décembre 2016 à 17 h 23 min
Merci.

etudiant en lettres dit: à

Delaporte dit: 6 décembre 2016 à 17 h 34 min

DH était collectionneur addicted

JC..... dit: à

Avec votre « Tout l’art est abstrait », non seulement vous êtes en dehors de la plaque mais vous êtes totalement ridicule !!!!!!!

Les mots ont un sens…. merbe ! Quelle imbécillité de dire : « Tout l’art est abstrait »

Retirez moi ça, ou je me fâche tout violet abstrait !

Pablo75 dit: à

@ christiane

Meci pour le lien.

Quant au reste, on ne parle pas des mêmes choses.

bouguereau dit: à

tout violet abstrait !

le pourpre en héraldique est une conjecture..hévidemment un zutiste aurait dit ‘vision de l’enfant de coeur sous la soutane du cardinal’..on en sort pas

etudiant en lettres dit: à

@JC « la maman de la fillette, »
Oui la mère, trop innocente…

@ 17 h 30 min
La fille ex ado a dit qu’elle voulait qu’on arrête les poursuites et qu’on arrête de la faire ch elle sa famille et P avec cette affaire (le gros lard de juge us est en mal de notoriété

Sergio dit: à

Et puis ces pavetons, on pourrait en faire de luxe ! De chez Mauboussin… Comme ça le bénéficiaire ça le lilluminerait ! En Baccardaum en lapis lazuli même en graphène pour les geeks comme dirait Passou…

Havec des étuis en croco, bien sûr ! On porterait ça comme les bandes de cartouches de Viva Zapata… Un didacticiel pour les lancer, un Wiki !

bouguereau dit: à

..keupu en troudballe se répond en raclure..c’est pas dans du croco mais du vieux calbut

bouguereau dit: à

même en graphène pour les geeks

ça se vend plus cher qules oeufs de lompe

closer dit: à

Le problème, Clopine, c’est que s’agissant de la place des femmes, vous êtes complétement parano. La preuve, votre critique de « Garde à Vue » dans laquelle vous réussissez le tour de force de trouver du machisme. Alors quand vous nous dites que vous étiez mal accueillie parce que femme dans un club d’échecs, permettez-nous d’être sceptiques…Il y a des tas de raisons pour lesquelles quelqu’un peut être trouvé ch..nt.

bouguereau dit: à

« Tout l’art est abstrait »

faut pas sprende le choux jicé..pour des marxiss léniniss comme nous..tout l’art est concret..serdgio y veut nous faire croire qu’il est éthéré comme un pet dans un collant dim..c’est son choix

etudiant en lettres dit: à

bougrosc.n devrait se presenter aux presidentielles ça eleverait le niveau

JC..... dit: à

Closer,
Rien à faire … on ne peut sauver celle qui prend plaisir à couler, croyant nager…

Delaporte dit: à

Et tac ! Encore une justice aux ordres :

« La Cour suprême de Pologne a refusé mardi 6 décembre de rouvrir la procédure d’extradition vers les Etats-Unis concernant le cinéaste franco-polonais Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour le viol d’une mineure en 1977. » (Le Monde)

JC..... dit: à

Souvent l’enfance, l’infantilisme, ressort chez les féministes femmes : les vrais féministes…. ce sont les bons hommes !

christiane dit: à

@bouguereau dit: 6 décembre 2016 à 17 h 59 min
ça je sais qui l’a écrit…

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 6 décembre 2016 à 17 h 58 min
Oui, Pablo, mais ce n’est pas grave. Je respecte votre point de vue qui est très proche de celui d’un ami très cher avec qui j’ai des discussions interminables sur l’art. Mais elles se terminent toujours par un éclat de rire car au fond ce qui est important c’est de rester, ébloui devant une œuvre d’art.

christiane dit: à

@JC….. dit: 6 décembre 2016 à 17 h 53 min
JC est abstrait puisque c’est une création ex nihilo.

christiane dit: à

Bonne nouvelle : W. est revenu sur la rdc (fil précédent) et écrit des commentaires intéressants sur « Garde à vue » de C.Miller

Chaloux dit: à

pour boumou,l’argent c’est du concret :un euro un pernod.

Chaloux dit: à

Christiane, je vous emprunte quelques mots.

Mauvaise nouvelle : Blabla est revenu sur la rdc (fil précédent) et écrit des commentaires ineptes sur « Garde à vue » de C.Miller

Pablo75 dit: à

« Bonne nouvelle : W. est revenu sur la rdc (fil précédent) et écrit des commentaires intéressants sur « Garde à vue » de C.Miller » (christiane)

Bonne nouvelle?

« Widergänger dit: 6 décembre 2016 à 14 h 08 min
D’une certaine manière, on pourrait également soutenir l’idée que Garde à vue est un film hégélien dans la mesure où il pointe du doigt, comme le fait Hegel dans La phénoménologie de l’Esprit (à la fin de la section VI « La vision morale du monde »), la naïveté et les dérives autoritaires… »

Prière de ne pas rire…

Chaloux dit: à

Est-ce drôle…

Pat V dit: à

On parle de LA NATURE DE L’ART,Pablo.

Autant parler du sexe des anges, vous poser une abstraction…et vou qui n’ aimez pas l’ art abstrait comme vous dites.

( Je rentre d’ acheter des couleurs et un médium pour peindre, il y avait de la circulation en ville.)

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Tu confirmes ce que je savais déjà pour avoir travaillé pour une galérie d’art très célèbre: les marchands d’art ne comprennent rien à l’Art,
pour eux c’est de l’art tout ce qui se vend bien, même si c’est de la mer.de (dans le sens littérale du mot). Ce n’est pas avec eux qu’il faut discuter de la nature de l’art, de la métaphysique de la Beauté et autres balivernes. La seule Esthétique qu’ils connaissent est celle du compte en banque bien rempli. Plus il y a des zéros après les premiers chiffres du prix d’une oeuvre, meilleure elle est.

Sergio dit: à

Et Heidegger, il est dans les mecs avec des pavés, là, ou c’est çui qui a la tête sous l’eau ?

Chaloux dit: à

Il n’y a que les toutes petites galeries fugaces qui prennent des risques. On les reconnait généralement à ce qu’elles sont tenues pas des escrocs qui disparaissent avec les œuvres quand l’expo est finie. Les autres ne s’intéressent qu’à ce qui « monte ».

Il y a aussi le cas du type influent qui pousse son jeune étalon par reconnaissance, lequel est encore plus cynique que son maître.

Pat V dit: à

Puis des passerelles comme Nicolas de Staël qui réconcilie l’abstrait et le figuratif,
ou l’importance du surréalisme qui a ouvert la voix à la liberté créatrice des Masson, Ernst, Tanguy, Matta, Dali… Et Rothko qui aimait à répéter que « l’art abstrait ne l’avait jamais intéressé. »

Vous avez des raccourcis vertigineux Christiane! Et quelques libertés prises avec l’ histoire du Surréalisme et la peinture. Il me semble qu’ il faille partir du travail des peintres, réunis sous l’ enseigne surréaliste par André Breton dont certains – ils sont nombreux parmi ceux que vous citez – furent excommuniés temporairement ou définitivement par ce même André Breton.
Sinon, effectivement, vous dressez un vaste panorama qui demanderait à lui tout seul une belle discussion, cela est sûr!

Janssen J-J dit: à

Je pense que BLRx à l’Intérieur et aux cultes durant 5 mois va nous faire un carton. Je pense que BCaz partira comme 1rst, épuisé, avant la fin d’un mandat pas de tout repos. heureusement on ne change pas d’une ministre de la culture qui gagne, l’art abstrait aurait risqué d’en prendre un sacré coup.

Janssen J-J dit: à

Je pense que BLRx à l’Intérieur et aux cultes durant 5 mois va nous faire un carton. Je pense que BCaz partira comme 1rst, épuisé, avant la fin d’un mandat pas de tout repos. heureusement on ne change pas d’une ministre de la culture qui gagne, l’art abstrait aurait risqué d’en prendre un sacré coup.

bérénice dit: à

bérénice dit: 6 décembre 2016 à 8 h 29 min
amen. l’étudiant en lettres.

Il faudrait sonder en ifop pour faire le compte chez les croyants catholiques, appréhender leur grossièreté mal dégrossie, bref établir un pourcentage de la beaufitude dans cette portion de la population. Je vous redonne la définition afin que d’aucuns, désœuvrés peut-être, planchent sur le questionnaire propre à établir une statistique, si vous avez des idées, n’hésitez pas à les communiquer, cela pourrait être amusant.

Le beauf — mot d’argot français employé dans le langage courant — est un stéréotype de français moyen vulgaire, inculte et borné.

Pat V dit: à

Pablo, donnez des noms de galerie qu’ on rigole!

Je ne suis pas galeriste mais je vis avec une artisan galeriste et on se complète très bien. On a travaillé toujours pour le plaisir et les joies de la rencontre humaine et esthétiques, pas pour le fric comme vous dites. D’ ailleurs si c’ était pour l’ argent il y a belle lurette que l’ on ferait autre chose!
43 années d’ activité, des artiste avec lesquels on travaille depuis plus de trente ans pour la plupart, quelques décès, un artiste ( sur une dizaine ) qui est mondialement recherché et dont j’ ai édité à mes frais quelques raretés ( j’ en ai encore à vendre pour améliorer ma modeste retraite ), c’ est bientôt la période des cadeaux qui sortent de l’ ordinaire!

christiane dit: à

@Pat V dit: 6 décembre 2016 à 19 h 02 min
Vous me faites rire. C’est très juste ! en fin de commentaire, je commençais à fatiguer et j’ai pris le raccourci que vous soulignez. C’est un peu difficile cette fausse discussion obligeant à taper tous les mots alors qu’il serait tellement reposant (amusant parfois) de parler de tout cela au gré d’une promenade dans Paris, si beau au soir couchant ou autour d’un pot dans un café comme au temps de Vienne. On est heureux quand, échangeant, une nuée de toiles, de dessins, de sculptures viennent se glisser dans notre mémoire.
J’ai eu beaucoup de plaisir à dialoguer avec Pablo car il m’oblige à mieux comprendre ce que j’aime dans l’art : trouver des chemins insolites d’une œuvre à une autre, un peu le musée imaginaire de Malraux.
Quant à vous, vous lire est vraiment enrichissant, comme si vous arriviez à l’oblique, nous surprenant là où on ne vous attendait pas. (axe de construction préféré des peintres)
C’est étrange, sans l’intervention de je ne sais plus quel commentateur, et l’accord de vos participes passés, je croyais, échangeant avec vous parler à une femme. Maintenant ça me fait tout drôle !

Chaloux dit: à

« autour d’un pot ».

Delaporte dit: à

A propos du beauf, il a surtout la triste et veule caractéristique d’être raciste. Le mot et la chose ont été popularisés par Cabu dans les années 60.

bérénice dit: à

Christiane, vivre avec une artisan galeriste( au féminin artisane est correct) conduit à deux hypothèses: PatV est un homme _ Pat V est une femme . Nous voilà bien avancés.

Pat V dit: à

Maintenant ça me fait tout drôle !

j’ ai toujours su, malgré mon physique de sportif très masculin que j’ avais une part de femme en moi, Christiane!

Pablo, mais c’ est un bourrin, un bourrin sympathique et quelque peu insistant. Je le préfère lorsqu’il nous parle d’ auteurs espagnols et en plus si il est Catalan…
Bonne soirée.

christiane dit: à

@Pat V dit: 6 décembre 2016 à 19 h 52 min
Oh, aucune intrusion psychologique, c’était seulement dû à votre pseudo ! une de mes amies, Patricia, était hélée avec ce raccourci « Pat »…
C’est comme imaginer le visage d’un écrivain à partir de son livre si aucune photo de lui n’existe.

Pat V dit: à

Cette histoire de Wim Delevoye me turlupine parce qu’ un sculpteur que je connais bien était du concours avec sa maquette. On va discuter de tout cela très prochainement autour d’ un bon repas dans un lieu magnifique, entourés de ses sculptures. Il a eu un formidable succès…d’ estime m’ a-t-il précisé. C’ est toujours ça de pris!

christiane dit: à

@Pat V dit: 6 décembre 2016 à 19 h 52 min
Pablo ? il dresse des barrières autour de son monde pictural comme on défend un trésor.
Un peu comme moi, quand j’ai exprimé mon refus d’entrer dans cette expo de B.Buffet (à partir des trois reproductions qui encadrent le billet de Passou) puis vous m’avez ébranlée avec cette si belle œuvre mise en lien. Une véritable épure.

Pat V dit: à

Mais je l’ ai bien pris, pas du tout comme une intrusion, Christiane!

la vie dans les bois dit: à

C’est très intéressant cette opposition: abstrait/figuratif, si on les limite ne serait-ce déjà, qu’à la peinture et la sculpture. Abstraction de l’intellect dans tous les cas, sur le plan formel.
Un vrai tonneau des Danaïdes.
Abstraction de l’intellect dans tous les cas.

_____________________

Moi je voudrais revenir sur ce « penser librement » comme Marie-Thérèse de mme Badinter. Qui a une vision de son idéologie pour femmes soumises, à géométrie très variable.

On la surprend, encore attablée, avec des réflexions qui la font paraître autant donneuse de mauvaises leçons- litote- qu’elle l’est véritablement.
Des leçons de penser, à deux balles, pour des jeunes comme Slimani, qui voudraient être  » parisienne ».

Voyons la dame qui se met à table:

« Et profitant de l’arrivée inattendue d’un peu de saumon mariné, elle oriente la conversation sur le féminisme. “Mon féminisme est bizarre ! “ dit-elle, expliquant qu’elle est en désaccord avec les féministes contemporaines quand elles réclament plus de protection au travail, des quotas, des lois contre le harcèlement sexuel et la discrimination entre les sexes. “Un certain nombre de féministes, en particulier aux États-Unis, ne comprennent pas que nous devons nous battre pour l’égalité des sexes plus que pour les droits des femmes. C’est une longue bataille … Cela ne se fait pas d’un coup de baguette magique ou, comme le nous voyons trop souvent de nos jours, en accusant ou poursuivant les hommes. C’est un combat qui a besoin de temps, d’éducation, et nécessite de culpabiliser les hommes un peu, mais pas trop”.

Son opinion des féministes américaines s’est encore détériorée lorsqu’en 2011, Dominique Strauss-Kahn, qui dirigeait alors le Fonds monétaire international, a été accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre du Sofitel à New York. Avant que la plainte ne soit retirée trois mois plus tard, un groupe de féministes américaines avaient appelé à agir contre les “violences sexuelles” par une pétition accusant les médias français et des personnalités publiques de dépeindre Strauss-Kahn plus comme une victime que comme un agresseur. Bien que le scandale “a permis à d’autres femmes d’exprimer ce qu’elles ne pouvaient pas auparavant, ce qui est très positif” dit Elisabeth Badinter, la façon dont Strauss-Kahn, dont la femme Anne Sinclair est une amie, a été traité a laissé des marques. »

Des propos de marie-thérèse qu’aurait gagné au loto et qui vit aux dépens de ceux qui veulent bien l’écouter.
Tu parles d’un fromage !

http://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/elisabeth-badinter-philosophe-feministe-milliardaire-21182/

bérénice dit: à

Les choses ont le prix que le désir des hommes veulent bien y mettre.

toujours pensé que l’oeuvre n’avait de valeur que celle qui lui est concédée( par celui qui regarde, actuellement par des marchands qui font le marché), le problème de l’art abstrait est qu’il a besoin d’être parlé pour être perçu avec une grande démarche intellectuelle et interprétative- on parle de lecture – au delà de la sensation ou de l’émotion immédiate qu’il peut procurer, est-ce de la peinture ou de la littérature, de la philosophie? en ne perdant pas qu’en peinture s’installe le discours, une dialectique qui a pour moyens l’esthétique et la technique au service d’une représentation qui se passaient jusqu’au conceptuel du langage pour être comprise.

bérénice dit: à

19h57 c’est peut-être un jeu de mot, pat synchro, pas de synchro, enfin je ne’entends rien qui pourrait amener du sens à ce choix.

la vie dans les bois dit: à

crissiane « envisage » beaucoup.

Chaloux dit: à

« Pablo, mais c’ est un bourrin »

Mais, non. Pablo est un lettré passionné. Il faut être un peu cruchon pour porter ce genre de jugement. Un peu cruchon malgré 43 ans… de quoi, déjà?

christiane dit: à

Alors, tout va bien, Pat. V, on reste « synchro » (clin d’œil à Bérénice !)

Oui, LVDB, échange passionnant.

la vie dans les bois dit: à

Plus qu’un bourrin le prof d’espagnol du 75. Juste à se rappeler comme il n’a jamais regardé un tableau de Velázquez.

bérénice dit: à

LVDLB, décidément cette dame vous interpelle, combien de post autour d’Elizabeth Badinter ? Rien sur le travail du mari? Il à l’heur de passer dans votre moulinette? Vous ne remettrez pas en cause l’abolition de a peine de mort en France en laissant entendre qu’il n’est plus qu’une vieille croûte? Cette dame n’a peut-être pas idée de ce que vivent les femmes aujourd’hui, on peut la supposer évoluant dans un milieu respectable et respectueux, elle a perdu de vue la réalité contemporaine. Je vais lire le lien pour voir si elle argumente autour de cette volonté de na pas judiciariser ou de légiférer plus les affaires de harcèlement sexuel, de discrimination salariale; en vous lisant on découvre qu’elle ne mentionne pas le souhait souvent remis en jeu de parité dans certaines fonctions, qu’elle n’aborde pas la représentativité, elle en fait l’impasse, effectivement.

la vie dans les bois dit: à

cricri, dans son échange passionnant voulait uniquement savoir si Pat V était bien un homme.
Et non sa copine devenue travelo.

Chaloux dit: à

la vie dans les bois dit: 6 décembre 2016 à 20 h 26 min

Trop de pissaigre dans la vinaigrette…

bérénice dit: à

Plus qu’un bourrin

C’est choquant pourtant je trouve les interventions de Pablo abruptes et sans appel, il faudrait toujours savoir conserver un souci de la forme en cas de désaccord.

la vie dans les bois dit: à

Je rappelle aux mal comprenants que mme Badinter est à l’honneur du dernier mag litt’.
Et que ça vaut bien le coup de faire de la pub pour cette dame, histoire de ne pas se compromettre avec son totalitarisme sexiste.

bérénice dit: à

lvdlb, vous savez tant qu’on ne nous brûle pas vive comme Jeanne il reste de l’espoir, mais je vous concède que l’époque est à la régression.

la vie dans les bois dit: à

J’ai lu une nouvelle qui me fait plaisir. Ne sais pas trop pourquoi.
Sans doute parce que ce blog est infesté de verbeux.

la vie dans les bois dit: à

Dans un des liens:
La psychanalyse de nouveau mise en cause. Le gouvernement est invité à « condamner et interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes leurs formes » dans la prise en charge de l’autisme, selon une proposition de « résolution », présentée jeudi à l’Assemblée nationale et qui fait déjà bondir ceux qui défendent la psychanalyse, « inefficace » selon ce texte.

Widergänger dit: à

Je suis en train de lire « El móvil » en espagnol, de Javier Cercas (avec un petit dictionnaire réverso de temps en temps, je vous rassure). Je le recommande, c’est excellent. C’est à la fois un récit sur l’Espagne et méditation (comme le Quichotte finalement) sur la littérature avec une composition très originale (que j’ai en tête depuis longtemps) fondée sur la structure du ruban de Möbius où une face finit par se confondre avec l’autre face, structure de l’infini en quelque sorte. Pour un premier coup, c’est un coup de maître.

Widergänger dit: à

D. est méchant. Il ose me contredire. Alors qu’il dit la même chose que moi. D. serait-il un imbécile ? Les intervenautes apprécieront et interviendront…

closer dit: à

Tiré de l’Obs:

« En 2004, l’Inserm avait publié un rapport sur l’évaluation des différentes méthodes de psychothérapie (en général), concluant au désavantage de la psychanalyse. Chose étrange, le rapport a été désavoué par le ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, et retiré du site Internet de l’organisme. (2)

En février 2012, une fuite avait révélé que la Haute autorité de santé (HAS) était sur le point de publier un rapport sur l’autisme affirmant que «l’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques».

La HAS entendait classer comme «non recommandées» les «interventions globales» fondées sur la psychanalyse. Devant la levée de boucliers qui s’est ensuivie, elle a reculé d’un pas (d’un pas seulement), en les classant comme «non consensuelles». L’Association internationale lacanienne n’en a pas moins formé un recours contre cette décision. C’est que, au-delà des questions théoriques, les enjeux financiers sont considérables. Pour progresser (si l’on accepte l’idée de «progrès»), un enfant autiste requiert un encadrement quotidien pendant de longues années. »

Combien faudra-t-il de victimes pour que l’imposture de la psychanalyse soit enfin condamnée par les autorités de santé?

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 6 décembre 2016 à 21 h 26 min

Vu ce que tu as extrait de Kronos, tu ferais aussi bien de lire dans une langue que tu ne comprends pas du tout.

Delaporte dit: à

Encore un de ces articles à grand spectacle comme l’Obs aime à en confectionner pour ses lecteurs en mal de vertige. Un propos aussi définitif que nul et non avenu, et auquel il manque sans doute le sens infime de la nuance. Bref, un propos de bonimenteur, comme l’Obs nous a accoutumés depuis belle lurette.

bérénice dit: à

20h52 Nicolas, cool votre musique d’ascenseur, elle donne envie d’avoir dix ans de moins, d’une panne (d’ascenseur) , de se dévêtir pour se rhabiller quand enfin l’ascenseur reprend du service pour l’ascension des 50 étages restant.

rose dit: à

Christiane

La si belle oeuvre dont.vous parlez, une épure, est-ce le christ crucifié avec les deux voleurs ?

rose dit: à

viens de voir une Vie. Le film. La Jeanne jeune donne d’air à Binoche jeune.( où est-ce d’avoir parlé du Hussard il y a peu ?). Et le jeune mari (quel pauvre homme. Se prend pour un divin marquis alors qu’il est un sacré co. ….rd) donne d’air à Mathieu Almaric.
Bien aimé le premier quart pas plus.
Après cela sombre dans le.pire des misérabilismes. Le pathos. Le drama.

rose dit: à

un ruban qui se déroule parce qu’il est en spirale, à un moment donné on dirait qu’une face se confond avec l’autre, même si effectivement il n’y a qu’une seule face.

————–
quelque regret d’avoir attaqué par Bourlinguer. Me retrouve dans l’Or, avec une écriture plan-plan. Dans Bourlinguer ces phrases interminables, où seule la ponctuation te sauve la peau, ces phrases dans lesquelles il dit tout et fait quinze incises, ces phrases dans les quelles tu recherches le verbe, mais est le sujet de ce verbe et surtout, mais où est la fin de cette phrase et puis mais qu’est ce qu’il veut dire là ?

rose dit: à

Sur le film avec Daroussin, et Yolande Moreau, peu d liens effectifs avec la nouvelle de Maupassant.
La misère de Jeanne est par trop accentuée : autant le maquillage initial lors de la première traîtrise (une vulgaire, mais quelle horreur, aurait dit « il traîne sa queue ») blanchâtre, souligne excellemment bien la mort qui la frôle à ce moment précis (mais n’aurait-il pas mieux fallu alors mourir ?), autant ensuite, c’est trop (elle meurt in extenso, de facto. Pffff.

Aujourd’hui elle aurait lu Maïeu Mazaurette, aurait appris le bondage BDSM, aurait su que le plaisir anal franchement c’est chouette, et les plus rose bonbon, c’est le top des tops et que les glaces au chocolat avec le valet de Lady Di. c’est très suranné.

Tournons la page : et puis, cela devient d’une grande banalité, cessez les flash backs. On a compris. Votre narration devient lourde. Et les femmes ne sommes pas des miséreuses.

rose dit: à

(elle meurt in extenso, de facto).
Fermez la parenthèse. Merci de rien, après vous, je vous prie.

————————————-

Quant à ce qui est dit, il est de bon ton, de cracher sur tout ce qui est derrière pour accueillir tout ce qui vient devant. En vrac, Molto, Lacan, Freud et les psychanalystes etc. etc.
Et puis Badinter etc. etc.

Ai réalisé hier et aujourd’hui (il serait temps rose, ma poulette)qu’en fait, il y a des « djingles » générationnels.
Je ne sais pas le dire autrement que par « djingles ». Des marques temporelles (mais c’est trop littéraire).
Ceux qui ont vécu 68 sont marqués par ce tempo là. Ceux qui ont vécu les batailles ardues pour obtenir le droit à l’IVG sont marqués par ce tempo là. Ceux qui ont vécu El Che sont marqués par ce tempo là.

Etc.
L’Amococadiz. Les abordages de Green Peace.
Et chacun ses marqueurs référentiels.

Dans les miens, il n’y a avait pas Dylan. Bien plus Joan Baez, et Brassens. Mais après, les fils se tissent. Forment une trame.

rose dit: à

Lorsque 40 ans après, le dos souffre, les articulations aussi lorsqu’il pleut, la tendinite se réveille si peu d’attention aux mouvements portés etc. on a la trace de ce qui a constitué l’individu. Les fils. Dessous, la trame.

Or, ce qui me semble intéressant, c’est comment le monde, à côté, a évolué. Parfois, grande distorsion, je ne prendrai que l’exemple de Monsanto racheté par Bayern et du blé planté : lorsqu’on s penche, il est rouge m’a-t-on dit des produits badigeonnés et destinés à (accroître la productivité, chasser les maladies, interdire la reproduction des graines hors normes strictes et sous contrôles etc.).

Développement monstrueux et tentaculaire des profits capitalistes et disparité croissante entre les pauvres et les moins pauvres (j’en suis).

——————————-

Il y a ce qui a été dit par ceux qui ont pensé le monde et pensé l’évolution du monde. Il y a ce qui est aujourd’hui, le point où nous en sommes ; il y a ce qui sera demain.

rose dit: à

Je suis en train de parler d’Elisabeth Badinter. Ceux qui m’aiment bien un peu, savent combien il m’est difficile de développer une pensée claire et concise rapidement & que les méandres me sont nécessaires pour tenter un accouchement au forceps de quelconque idée.

Pardon. Cela peut paraître saoulant.

Ne dis pas que j’ai raison et ai sans doute tort.

rose dit: à

Il m’apparait évident que les travaux, idées/pensées d’Elisabeth Badinter ont été sont, seront d’importance et que l’on ne peut jeter au panier pareille intellectuelle qui a marqué son siècle.

Il m’apparaît faux, a contrario de vouloir infirmer le talent exprimé par l’argent accumulé. Elle est riche tant mieux cela n’enlève rien à la hauteur de ses idées. On en fait un argument biblique : honte aux riches, gloire aux pauvres. Honte à ceux qui ont acquis malhonnêtement leurs biens, non pas à ceux qui ont travaillé scrupuleusement avec grande honnêteté intellectuelle, dans une éthique certaine. Pourquoi la conspuer sur ce point- là si ce n’est par jalousie acerbe ?

rose dit: à

Cela me semble normal que le décalage générationnel cité plus bas pousse à classer aux orties, maryse à la main, telle dénommée Marie Thérèse si ce n’est jeter l’opprobre et sur l’instrument de cuisine, pratique plus qu’à son tour et sur cette génération de Marie ne te couche pas là, mécréante.

Mais je l’admets que l’on pense cela.

Toutefois, la suite, je ne l’admets pas.

rose dit: à

En effet, et récemment je m’en suis plainte tristement, mais trop faiblement sans doute, la sordide histoire de DSK qui a commencé bien longtemps avant le Sofitel, marque un horrible recul dans l’histoire des femmes.

L’étalage de son procès, ses pratiques sexuelles d’un autre âge, sa manière de payer pour échapper au procès, l’arrogance pornographique de l’argent, le tout a contribué à ce que ce sale type continue allègrement comme si rien ne s’était passé à donner ses conférences financières ici et là, payé en lingots d’or, a donner son avis sur telle et telle situation politique et à faire comme s’il n’était pas éclaboussé.

Et là, montrant bien que lui ne trinque en rien, et bien ce sont toutes les femmes qui trinquent. Qui peuvent être violées impunément au Sofitel. En tirer un pretium doloris suffisant pour acheter un petit restau à Manhattan et y mettre une cousine pour gérer et puis, vivre comment après cela et la couverture médiatique qui s’en est suivie ?

D. dit: à

Il n’y a pas « d’autre face » puisqu’il n’y en a qu’une. C’est pourtant simple.
Et il n’y a aucune spirale. Un mouvement spiral est circulaire ascendant ou descendant, rien de cela dans le ruban de Möbius, lequel peut d’ailleurs prendre n’importe quelle forme pourvu qu’il ne possède qu’une seule face.
Maintenant persistez si ça vous chante, je vais me pieuter. Faites de beaux rêves aussi.

rose dit: à

Je me suis plainte que l’on laissait, on = la justice, violer les petits enfants jusqu’à ce que les coupables aient atteint une espèce de crépuscule de leur vie sexuelle (comme, in fine, Cendrars qui revendique d’être chaste à 50 ans. ) à 75 ans procès. Ils ont bien profité en attendant, comme s’il y avait complicité, y compris au niveau de la justice, qui, somme toute, tarde à juger les coupables.

J’apprécie beaucoup la prise de position d’Elisabeth Badinter. Outre sa culture et d’avoir traversé un siècle en s’impliquant nommément, merci Madame !, elle a le privilège d’avoir une vue d’ensemble de la situation et c’est ce qui lui permet de mener de telles analyses qui, fréquemment, nous font lever le nez de dessus notre guidon. Me font, en tout cas.

rose dit: à

pour le ruban vous avez raison au temps pour moi.

Claudio Bahia dit: à

pourquoi aller chercher Judit Polgar? Vous-autres français avez une une fameuse joueuse bien de chez vous; une femme extraordinaire, un talent fou (et en plus elle est belle). Voyez ceci, par exemple:
http://echecs.ance.ch/probleme-d-echecs.php?no=106

Claudio Bahia dit: à

j’ai oublié de vous donner son nom: Marie Sebag (dans les 2500 points Elo)

christiane dit: à

@rose dit: 6 décembre 2016 à 23 h 44 min
Oui, c’est celle-là. Magnifique. une lumière et un silence intérieurs en rayonnent. Le trait est fin, économe comme les couleurs à peine grisées. Pas étonnant que les japonais se soient intéressés aux œuvres de cette période. Après, c’est tout ce que je n’aime pas : l’outrance, la répétition, le manque de sérieux dans la vie bling bling qui se lit dans les créations. Le dernier travail d’excellence : le livre avec Cocteau « La voix humaine ».

Pour les autres problèmes que vous soulevez :
Pour DSK dont la vie sexuelle est souvent celle d’un prédateur (dans ce que l’on en sait), je resterais réservée sur cette histoire de Sofitel qui a tout d’un piège tendu à l’homme qui sera prévisible (numéro de chambre – date- joie filmée par les caméras de surveillance du personnel, personnalité ambiguë de la « victime »…). Il semble qu’il y ait là-dessous, une programmation politique de bas étage face à laquelle il a manqué de discernement, se laissant aller à ses goûts sexuels « inapropriés » (dit-il), son mépris de certaines femmes à « consommer » puis à « jeter » quand l’occasion se présente…
Pour les jeunes, très jeunes filles abusées par photographes et cinéastes, ne pas oublier qu’elles avaient des parents, consentant pour des raisons obscures à ce que leur fille passe une nuit ou de longues poses dénudées avec ces messieurs. C’est l’enfance qui se trouve monnaie d’échange pour de sales jouissances (fric ou pornographie).
Ce monde moderne a donné à l’enfance le meilleur (protection/éducation) et le pire (abus sexuels impunis -travail illicite) et ce qui abime (l’enfant roi / l’absence de cohérence de bien des parents dans leur rapport à l’enfant… ).
Dans le passé ce n’était guère mieux. E.Badinter raconte très bien tout cela. L’enfant était souvent ignoré, corvéable à merci et appartenant aux adultes comme parfois, du bétail, grandissant sans éducation scolaire. Certains ont goûté au respect de leur entourage, à la tendresse mais le sort de bien des enfants n’était guère enviable.
Elle aborde aussi un point délicat : l’obligation faite aux femmes de l’amour maternel (pas si évident que cela…). Oui, une femme intelligente et humaine.

christiane dit: à

Pour D. et Rose :
http://www.mathcurve.com/surfaces/mobius/mobius.shtml
Mes préférés sont ceux de M.C. Escher qui a beaucoup travaillé et avec talent sur le ruban de Möbius et la vidéo époustouflante (disponible sur le net) mettant en images l’énigmatique Canon 1 à 2 de l’Offrande musicale de J. S. Bach (1747), (une seule portée dont le début est joint avec la fin. Exécution simultanée des deux voix, dont la symétrie est réversible.)

etudiant en lettres dit: à

Delaporte dit: 6 décembre 2016 à 19 h 37 min
Il a aussi popularisé les nouveaux beaufs

JC..... dit: à

Il est évident que DSK, redoutable adversaire politique est tombé dans un piège primaire tendu par des opposants à sa dangereuse qualité compétente …

La victime, c’est lui … et lui seulement. Pas la boniche !

Pour les fillettes, les parents sont fous de confier leurs gamines à des artistes, sans surveillance étroite. Ces petites sont si dissipées …

la vie dans les bois dit: à

Merci d’avoir débloquer l’ascenseur.
C’est une calamité ces programmateurs analphabètes qui ne connaissent pas le vocabulaire français.

la vie dans les bois dit: à

Un humain fait des fautes de grammaire.

la vie dans les bois dit: à

Cela ne me choque pas qu’en hollandie, les « idées » de mme Badinter, -une insulte à l’intelligence, même moyenne-, soient prises comme parole d’évangile.

la vie dans les bois dit: à

21 avril 1770

Règlement à lire tous les mois.

Ce 21 avril, jour du départ. – A votre réveil, vous ferez tout de suite, en vous levant, vos prières du matin à genoux et une petite lecture spirituelle, ne fût-ce même que d’un seul demi-quart d’heure, sans vous être occupée d’autre chose ou avoir parlé à personne. Tout dépend du bon commencement de la journée et de l’intention dont on la commence, ce qui peut rendre les actions même indifférentes bonnes et méritoires. C’est un point sur lequel vous serez très exacte ; son exécution ne dépend que de vous, et il peut en résulter votre bonheur spirituel et temporel. Il en est de même avec les prières du soir et examen de conscience ; mais je répète encore, celles du matin et la petite lecture spirituelle sont des plus importantes.

début de la Lettre de Marie-Thérèse d’Autriche à sa fille

en entier, ici:
http://www.deslettres.fr/lettre-de-marie-therese-a-sa-fille-marie-antoinette-jexige-de-vous-ma-chere-fille-cette-marque-la-plus-reelle-de-votre-tendresse-et-obeissance-pour-les-conseils-dune-bonne-mere-qui-na-en-vue/

renato dit: à

« Ta phrase montre que tu n’as même pas essayé de le lire. Si tu l’avais fait tu aurais su que le livre avait été abandonné. »

J’en connais plus d’un qui l’ont lu. Peu importe.

la vie dans les bois dit: à

Lettre aux Milanais

7 décembre

« Efforce-toi donc d’être pierre à ton tour; dès lors cherche la pierre non pas au-dehors, mais en toi. Ta pierre, c’est ton action; ta pierre, c’est ton esprit » 😉

rose dit: à

Merci christiane de votre réponse.
Aimé bcp Escher.
même idée d’infini que le ruban de Moebius et son copain.

Pas fait de beaux rêves.
Ai pensé vivement au Mario Dufresne espérant que, se déroutant, il soit arrivé à temps.
Ai rêvé de mon amie et de son Pacs.
Sais pas le lien avec Une Vie.

Sur l’infantilisme, l’ai vu.lui, le mari, dans le.château donnété par ses parents à elle, lui compter les.bougies et lui dire qu’elle consommait trop de bois.

Ceci avant de baiser la.bonne, sa soeur de lait et sa meilleure amie au nez de rapace.

Quant au reste, le responsable.est le violeur.
Point c’est tout. Et DSK est une ordure. Ne dilués pas les responsabilités ailleurs.

Qu’il porte sa charge.

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