Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains
On n’imagine pas que l’artiste qui consacra des expositions à l’Enfer de Dante, au Quichotte, à Vingt mille lieues sous les mers, à l’Odyssée n’ait pas été d’abord un grand lecteur tant ces choix témoignent d’une proximité, sinon d’un commerce ancien et permanent, avec la littérature en ses classiques. De ses lectures de jeunesse il a longtemps conservé la trace mnésique ; elles ne l’ont jamais quitté, notamment le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, l’Hôtel du nord d’Eugène Dabit, la poésie de Rainer Maria Rilke et les Souffrances du jeune Werther de Goethe, un livre dont il avait mémorisé des passages au point de les reproduire dans des lettres :
«Le premier devoir est de développer tout ce qu’on possède, tout ce que l’on peut devenir (…) Ne vouloir être rien, vouloir devenir tout ».
En avril 1945, quand il était à l’Armée, son frère Claude lui écrivait pour lui demander de veiller à « dépoussiérer » de temps en temps ses volumes de Giono au-dessus de l’armoire de leur chambre. Son biographe Jean-Claude Lamy le décrit comme un lecteur boulimique à l’approche de la vingtaine, que ce soit de romans populaires dont Rouletabille ou Sherlock Holmes sont les héros ou d’écrits de grands peintres, du Journal de Delacroix à la correspondance de Van Gogh avec son frère.
Et puis quoi, comment aurait-il pu partager pendant des années la vie d’un Pierre Bergé, si grand lecteur, si féru de littérature, d’écrivains et de libraires à commencer par le rare Richard Anacréon, sans en être influencé ? Leur première nuit peu après le coup de foudre réciproque, les deux jeunes gens la passèrent dans un petit hôtel de la rue des Canettes où ils apprendront plus tard que la tenancière, dont ils ne savaient rien en prenant la clé, n’était autre que Céleste Albaret, légendaire gouvernante de Marcel Proust…
Bernard Buffet avait lu passionnément Le Diable au corps de Radiguet dont l’immoralité dénoncée par les ligues de vertu patriotique l’enchantait. Dire que quelques années après seulement, envoyant son Buveur au jury du prix de la critique avant d’être exposé chez Drouant-David, il fut gratifié par certaines gazettes d’être « un Rimbaud ou un Radiguet de la peinture » au motif que son tableau était jugé funèbre, tragique… On ne se refait pas. Mais ne reconnaît-on pas la personnalité d’un créateur à sa capacité à trouver son sillon et à le creuser indéfiniment ? Lorsque son ami Robert Mantienne fait la moue à l’évocation du désespoir existentialiste de Sartre en sa Nausée, Buffet le lui reproche :
« Tu ne l’aimes pas parce qu’il te met le nez dans ta merde ! »
Quand de jeunes critiques tel Michel Ragon raillaient le « misérabilisme » de Buffet, Jean Cocteau prenait fait et cause pour lui l’année même de leur première rencontre. En 1955, il exaltait sa figure dans le poème « Gisant debout » s’achevant par ces mots :
« … Que son fidèle ami lointainement me sache/ Bernard bourreau pensif accoudé sur sa hache »
Ailleurs, le même résumait son œuvre en la qualifiant de « médiévale », se demandant si sa chance ne tenait pas à ce qu’il avait touché la corde d’un des pendus de François Villon. Leurs affinités réciproques se traduiront comme en retour quelques mois après par vingt et une pointes sèches gravées par l’artiste pour illustrer La Voix humaine de Cocteau. Mais s’il avait pu lui prodiguer des conseils, plus âgé de quarante ans et plus instruit des méfaits de la gloire, le poète l’aurait enjoint de ne pas se défendre contre les attaques de confrères, ceux qui ne supportent pas la fortune, dans les deux sens du terme, du jeune peintre ; il l’aurait dissuadé de se justifier en répondant dans les Lettres françaises à un article pas vraiment amical paru dans Paris-Match. Il l’aurait prévenu de ce qui l’attendait : l’apprentissage de la solitude.
Les écrivains ne manquent pas qui ont célébré son génie : Alexandre Vialatte en ses chroniques l’a loué pour avoir su imposer son univers, sa règle du jeu ; l’académicien Jean Dutourd, peintre défroqué devenu écrivain, jugea que si Buffet avait eu un maître d’envergure, tel le Greco à l’écoute du Tintoret, il aurait été un classique au lieu d’être un primitif ; Louis-Ferdinand Céline lui-même, lorsqu’il fut question d’une édition de grand luxe du Voyage au bout de la nuit en 1952, ayant souhaité que les illustrations fussent confiées à Bernard Buffet ; le peintre fit le voyage de Meudon pour le rencontrer mais suite aux atermoiements de Gallimard qui ne sentait pas le marché propice à l’entreprise, le projet échoua ; Céline, qui l’encensait, jugea alors Buffet trop sûr de son génie et le rangea « avec sa cour de pédés alcooliques » dans la meute innombrable qui avait juré sa perte…
D’autres écrivains encore. Une fois même, en 1955, dix d’un coup ! Dorgelès, Carco, Arnoux, Baüer, Mac Orlan, Queneau, Salacrou, Hériat, Billy sans oublier l’ami Giono : les dix de ladite Société littéraire des Goncourt réunis chez Drouant pour voter (cette année-là, Roger Ikor fut l’heureux élu pour les Eaux mêlées) et permettre à leur invité Bernard Buffet de les repérer pour son grand portrait de groupe qui sera exposé à Galliera. En dépit du fond bleu, ils n’en furent pas moins buffetisés, ce qui leur valu d’être raillés par la presse satirique comme de sinistres sires à la triste mine.
Et puis Louise de Vilmorin, Edmonde Charles-Roux, Françoise Sagan avec qui il collabora pour le spectacle Le Rendez-vous manqué dont il créa les décors, Marcel Aymé pour qui il oeuvra de même avec la création de Patron, Maurice Druon dont il illustra les Mémoires de Zeus de neuf lithographies. Et d’autres écrivains encore jusqu’à Michel del Castillo qui, en 1998 dans le Figaro, défendit Buffet « contre la dictature du mépris » par laquelle son œuvre se trouvait absente sinon sournoisement censurée d’une grande exposition « Face à l’Histoire 1933-1996 » dans laquelle elle aurait eu sa place.
Cela dit, deux écrivains se détachent nettement du lot de ceux dont Buffet a croisé la route. Il y eut d’abord Jean Giono. Pierre Bergé, qui présenta l’un à l’autre, a su résumer en une phrase l’esprit de leur lien :
« Il admirait chez l’écrivain ses étonnantes effusions lyriques, alors que Jean Giono recherchait peut-être chez le peintre la mesure et l’austérité dont il avait besoin ».
On n’imagine pas plus opposé. Mais comment ce compagnonnage n’aurait-il pas fécondé une quelconque influence, fut-elle subliminale, tardive, lointaine, diffuse, les lumières du bureau de l’un en son « phare » étant visibles depuis les fenêtres de l’atelier de l’autre ? Car en 1951, alors qu’il achevait l’écriture de son Hussard sur le toit, Jean Giono avait mis à la disposition du couple une petite maison à Manosque, « le Bastidon » proche du Paraïs. Il faudrait être un bloc d’insensibilité et un monstre d’indifférence pour ne pas vibrer à la lecture des derniers chapitres du roman par son auteur même, quand Angelo sauve Pauline du spectre du choléra, le fantasme de l’épidémie ayant révélé les personnages à eux-mêmes et à leur amour impossible.
Puis Bernard Buffet loua une ancienne bergerie à Nanse près de Reillanne, à dix-sept kilomètres de là, où il travailla jusqu’en 1954. Giono n’était jamais loin. Hermétique au non-figuratif, sauf à le considérer comme brouillon du figuratif, il précisa ce qu’il goûtait le plus dans l’art de Buffet à l’occasion de l’exposition de 1968 à la galerie Charpentier : son ascétisme, peu bavard mais si expressif, laissant ainsi le champ libre à l’imagination. Mieux encore : l’écrivain reconnut qu’il lui arrivait de s’identifier aux créatures du peintre, réduites à leur état d’âme en ce qu’il a de plus dépouillé, non dans leur tristesse mais dans leur vérité si semblable à celle des animaux des premiers artistes des galeries ornées au fond des grottes d’Altamira.
Après avoir gravé cent vingt planches pour les Chants de Maldoror de Lautréamont, Buffet en fit autant pour vingt et une pointes sèches destinées à une édition du plaidoyer pacifiste de Giono la Recherche de la pureté. Il fut également à ses côtés pour portraiturer le vieux Gaston Dominici lors que l’écrivain couvre son procès aux Assises pour l’hebdomadaire Arts. Il peignit pour le théâtre Marigny les décors du Cheval fou, adaptation inachevée du Chant du monde, titre inspiré à Giono par la poésie de Walt Whitman qu’il admirait.
Outre Giono donc, Georges Simenon occupa une place de choix dans la trace littéraire laissée par Buffet. En 1955, le romancier se trouvait dans un entre-deux. Entre sa longue période américaine d’après-guerre et la Suisse où il finira ses jours, il fit escale sur la Côte d’azur, du côté de Mougins puis dans les hauteurs de Cannes. Le chorégraphe Roland Petit accompagné de Zizi Jeanmaire vint l’y chercher pour lui proposer d’écrire un ballet sur le Minotaure en son labyrinthe. Le livret de ce « ballet policier », avec inspecteur, meurtre et cadavre, et surtout une fenêtre donnant sur une fenêtre, s’intitulait La Chambre, tout simplement. Musique Georges Auric, décors et costumes Bernard Buffet. Un triomphe au théâtre des Champs-Elysées à la veille de Noël 1955. Ce qui scella une durable amitié entre les deux hommes.
Simenon aimait retrouver dans l’univers de Buffet, l’écho de ses propres hantises, sa quête de l’homme nu, dépouillé de tout à commencer par les artifices dont le pare la société. C’est peu dire que l’artisan du roman éprouvait de l’empathie pour l’artiste en qui il voyait un solitaire à la « calme tristesse ». Lorsque j’avais rencontré Bernard Buffet à la galerie Maurice Garnier pour lui demander ce qu’il avait en commun avec l’auteur du Petit Saint, roman dont il avait en partie inspiré le personnage principal, il m’avait répondu sans détour :
« Simenon est un vrai nouveau riche, au sens non péjoratif du terme. Comme moi, il apprécie le clinquant et le luxe avec mauvais goût, ce qui est plutôt sympathique. Mais il aime la peinture sans en faire étalage. Il l’aime avec sa spontanéité, son instinct et sa sensualité et non pas intellectuellement. Son goût est intuitif soutenu par un œil fabuleux et une grande mémoire visuelle ».
Ce qui était bien vu. Nul doute que Simenon en aurait dit autant de Buffet. Ces deux-là étaient fait pour s’entendre. Ils s’admiraient mutuellement. Le critique du Figaro Pierre Mazars ne s’y était pas trompé qui, voulant défendre les paysages désincarnés exposés chez Maurice Garnier en 1976, au grand dam des défenseurs de la traditionnelle ligne Buffet, dressa un étonnant parallèle qui dut combler l’intéressé : «Est-ce qu’on reproche à Simenon ses derniers livres parce qu’ils ne ressemblent en rien au Maigret ou à Quartier nègre ? ».
« Je me souviens que l’on racontait que Bernard Buffet était pauvre et que « fou de peinture », il en était réduit à peindre sur ses propres draps ! »
Georges Perec s’est souvenu de Bernard Buffet à l’instant d’écrire son mémorable Je me souviens. Celui-ci y est même le 220e des 480 souvenirs consignés. Et quoi qu’on en dise, peu de peintres peuvent s’enorgueillir d’une telle postérité littéraire.
(extraits de ma contribution au Catalogue Bernard Buffet (240 pages, 44,90 euros, Paris-Musées) paru à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris jusqu’au 26 février 2017)
(« L’Enfer de Dante : les damnés pris dans la glace », « Autoportraits », « Don Quichotte : les Duègnes »)
1 176 Réponses pour Bernard Buffet jamais loin des livres et des écrivains
Muybridge, Woman walking downstairs :
Le Marion Dufresne.
Je remets une bûche et des pommes de pin qui.vont claquer dans la cheminée.
Quatre rendez-vous aujourd’hui. Je suis retraitée.
N’ai pas peur du vide.
Non.
et chez moi ce n’est pas le bordel. Non. C’est plutôt comme dans Bourlinguer cela fourmille.
@ 22h59 « merciderien » lvdb.
Ce discours de V. Velickovic, autobiographique puis hommage à B. Buffet est subtil.
Tout part pour V.V. d’un reportage du magazine Paris-Match année 1956, évoquant l’itinéraire de B.Buffet, ses rencontres capitales dans le monde de l’art antérieures à cette date. (Celles avec P. Desgargues et R. Cogniat en 1948, Cocteau et Mauriac en 1958.).
L’analyse qu’il fait,ensuite, de l’œuvre de B.B, en ces années : « presque abstraite, minimaliste, avec une présence prégnante du vide », l’approche de son trait (cette manière d’user du crayon ou de la plume comme d’un bistouri /repris dans le billet de P.Assouline), le constat de son isolement et l’hostilité qu’il a dû endurer, ses goûts artistiques ( la Pietà d’Avignon, panneau peint au XVe siècle, les œuvres de Gros, Callot, David, Courbet, Rembrandt, J.Gris, Modigliani, Morandi…), ses aversions (discutables), autant de marqueurs essentiels et passionnants, ne me convainc pas de la qualité des créations qui ont suivi. Mais je suis heureuse d’avoir lu ce discours. (La photo, mise en médaillon, m’avait éloignée de la qualité de cette réflexion de qualité de V. Velickovic.)
Rose,
Que l’accorte négresse, qui a séduit par son charme coloré ce pauvre obsédé du gland de DSK, ne soit qu’une employée des services secrets chargée de « faire tomber » le salafist de la tige de jade, cela n’entre pas en ligne de compte pour vous ? …Etrange….
Pas le temps de faire des commentaires de commentaire . Je n’ai pas à reposter ce que j’ai envoyé sur le sujet du billet.
Tout simplement.
Ce blog est d’une sensualité insoutenable, sachez qu’il n’y a pas de limite d’âge pour prendre un ascenseur. Je me disais bien que vous l’aviez déjà posé ce lien La Vie mais il valait la peine d’être (re)lu à tête reposée.
Belle journée
la vie dans les bois dit: 4 décembre 2016 à 10 h 06 min
Cet hommage de V. Velickocic m’en dit plus sur la démarche artistique de B. Buffet que tout ce que j’ai pu lire à droite, à gauche de « critiques d’art » parisiens médiatiques.
Sur l’apprentissage. Et leur rapport commun au » décor » me semble évident.
« critiques d’art » parisiens médiatiques.
Les idiots utiles du marché de l’ art et de sa distribution.
« Quand Fidel Castro faisait office de directeur littéraire pour Gabriel Garcia Marquez… »
Fidel Castro jamais loin des livres et des écrivains !
Proches de Castro, à un moment ou un autre: Alejo Carpentier, Hemingway, Neruda, Gabo, Sartre, Beauvoir, Fuentes,Cortazar, Vargas Llosa (jeune)
En face: Z.Valdes….
Dommage que Passou n’ait pas choisi un portrait d’Annabel pour illuster sa chronique parce que les têtes de Dante et de Virgile tous les matins au réveil depuis quatre jours, ça fait pas démarrer la journée dans l’optimisme.
En face, et surtout ceux passé par la case prison ou cimetière, tel Reinaldo Arenas, Mohawk !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18654384&cfilm=28622.html
julian schnabel a plutot réussi sa conversion baroz..bravo lartis
hemingway était plutot prés dsa bouteille et vargaz trop prés dla doublure de sa veste..c’est dans oss117 ou dujardin dit a un agent de la cia quelquechose comme vous êtes toujours fourré en amérique latine..et tous les deux de partir dans un fou rire ravageur..mais l’ironie ça vaut rien
Michel Ragon raillaient le « misérabilisme » de Buffet
où qui sont les ragons du xxi eme..on en pense cqu’on en veut mais y’avait dla tnue le ragon
Et quoi qu’on en dise, peu de peintres peuvent s’enorgueillir d’une telle postérité littéraire
l’contraire est hencore plus vrai lassouline..halors qula connivence avait été telment telment grande..hach qui qu’en a plus rien a foute de l’aute..c’est dça qu’ils s’ennorgueuillissent les postérités..et puis quoi..quel est l’otocrate qui téléphone à un écrivain aujourdhui..
9h41 en auriez-vous pressenti la demande, je ne la lis pas mais pressée comme nous le sommes nous ne lisons vraisemblablement que mal entre les lignes, pour le reste d’accord avec vous, il fait trop beau pour perdre un temps toujours précieux comme l’or à bavasser. Bonne journée à vous et vos enfants si vous vivez ce bonheur d’être mère par un mercredi buissonnier.
cette manière d’user du crayon
Christiane, je trouve qu’il appuie un peu fort dessus et partant qu’il a du les user précocement à noircir les contours. J’avoue n’avoir pas parcouru les hommages tant les tableaux présentés par Pierre Assouline dissuadent d’aller chercher plus loin, ce dernier aurait-il par ce choix délibéré manifesté de s’exprimer et d’orienter le regard de ceux qui découvrent outre l’homme le peintre?
D’un autre côté, la « postérité », elle est peut-être tout simplement due à ceux qui ont acheté les tableaux, fort chers, et ne veulent pas avoir l’air d’avoir été pris pour des crétins. Du coup, on ravive la flamme, et une expo par ci, par là.
D’accord avec Lavande, dans le genre prescripteur de xanax, Buffet, il se pose là. Mais même les portraits d’ Anabelle sont un peu durs à avaler : une question d’angles, sans doute, qui rend difficile la déglutition…
une question d’angles, sans doute, qui rend difficile la déglutition…
assez dcochonnerie et d’argent..
« Tu ne l’aimes pas parce qu’il te met le nez dans ta merde ! »
quel plaisir de savoir que bouguereau estime Michel Ragon… que beaucoup devraient relire
Lavande, excusez d’opter pour le commentaire du commentaire, ce mot optimisme est repris en navigation pour désigner les petits bateaux qui servent à l’apprentissage de la voile et qui transportent les plus jeunes, chargés ainsi de toutes la promesses de ces vies qui se présentent vierges et fragiles comme autant de potentiels à initier, dans lesquels il nous croire et pour lesquels le mot n’a pas encore été esquinté, un bon usage du terme à mon avis, vivre naviguer sans jamais désespérer malgré l’hostilité des flots.
@Pat V dit: 7 décembre 2016 à 10 h 09 min
Mes galeries préférées, Jean-Marie Felli, rue Vieille du temple. J’y ai découvert Cherel (grâce à un lien, un jour sur un billet de Passou), espaces sans noms dans des espaces sans limites, Marc Perez avec ces personnages inimitables, promeneurs solitaires et bien d’autres peintres et sculpteurs et grâce à M.Court, les encres noires de Kiyoshi Nakagami à la galerie Richard, rue de Turenne et les fantastiques gravures et litho de Jürg Kreienbühl à la galerie Blondel. Sans oublier Fred Deux et Cécile Reims chez Margaron. Paris est un vivier. Se balader, entrer, découvrir…
christiane je ris à vous lire en pensant qu’à vous secouer ( moi qui n’aie pas la mémoire des noms propres) comme une tirelire on obtiendrait une foule de noms que beaucoup méconnaissent ou carrément ignorent l’existence, quelle chance avez-vous de pouvoir sillonner rues et galeries, je me souviens qu’avant mes trente ans je m’étais dit que puisque d’amour il n’y avait ( durable et heureux) resteraient musées livres et musiques pour me tenir en vie.
@bérénice dit: 7 décembre 2016 à 11 h 30 min
Non, non, Bérénice. Il faut isoler les 21 planches de la passion du Christ gravées à la pointe sèche sur cuivre (1954) dont Pat. V nous a offert un exemplaire, pour comprendre cette expression. Pour les gravures reproduites à l’envi dans le commerce, là, oui, le trait s’alourdit et devient charbonneux (influence d’Utrillo).
C’est que je suis les expositions de ces artistes, d’année en année et que je garde précieusement les catalogues d’exposition, les livres les concernant. J’ai pu correspondre avec certains d’entre eux, passé du temps dans leur atelier, retrouver l’un d’entre eux à la Bastille, gelé, attendant le chaland (car certains ne roulent pas sur l’or). Alors ces noms me sont familiers…
hemingway était plutot prés dsa bouteille
Cela fait longtemps que vous en avez fini avec votre période Hemingway! je n »en ai toujours rien lu, une paresse paralysante, les livres me font peur et je regrette presque d’avoir commandé cet illisible recommandé par renato hier, quelle galère cela va être de le lire mais je pourrais exhiber cette lecture au détour d’un dîner néanmoins cher Bouguereau je vous confierai qu’on ne m’invite guère, qu’on ne m’invite pas, le nombre des invitants dans cette petite ville du sud est inversement proportionnel au nombre des votants nombreux en bleu marine d’ailleurs, peut-être devrais-je amorcer ma remise en cause politique et soigner ma mise, caresser chiens et chats dans le sens du poil, montrer plus d’enthousiasme à la compagnie, être plus démonstrative, plus commerçante, vendre mon âme pour trouver des bras accueillants, un visage attentif, un esprit indulgent, un comportement non obsessionnel , un ami, un frère?
Voilà, Bérénice, c’est là :
Pat V dit: 5 décembre 2016 à 15 h 13 min
Un B. Buffet de 1948, Lapidation, reproduit dans le catalogue de l’ exposition du musée de St. Étienne en 1987.
http://67.media.tumblr.com/66fcf5453960d01870e6c2664a056093/tumblr_o2kwxgq5pO1qb4lg8o1_1280.jpg
Christiane, je garde ce qui est offert à l’entrée, les tickets qui parfois sont beaux, en région on sent réellement que la dotation culturelle est en baisse. Grande amplitude entre les grandes expo moins nombreuses.
Oui christiane cependant j’ai vu des choses tellement plus fortes et techniquement plus abouties d’artistes mineurs ( = non reconnus par le marché ou exposé à un vaste public) que cela me semble dérisoire d’un point d vue artistique, je me souviens que la première fois que j’ai découvert que l’art pictural pouvait exprimer autre chose que l’harmonie la beauté des choses, dans ce genre positif, l’artiste venait de l’est, pas noté son nom, dessins gravures eaux fortes.
« vendre mon âme » (Sainte Bérénice)
Bérénice, vendez* la chére votre petite âme déçue… ! Faites comme tout le monde ! Vivez à crédit …
* une âme ne vaudra jamais un algorithme fidèle, loyal, et non syndiqué ! Robot !
bérénice dit: 7 décembre 2016 à 12 h 00 min
je vous confierai qu’on ne m’invite guère, qu’on ne m’invite pas, le nombre des invitants dans cette petite ville du sud est inversement proportionnel au nombre des votants nombreux en bleu marine
Intéressant. La plus intéressante commentatrice de ce blog est aussi la première à avouer qu’elle fréquente la RdL par ennui, pour pallier sa solitude.
Un B. Buffet de 1948, Lapidation, reproduit dans le catalogue de l’ exposition du musée de St. Étienne en 1987.
Peinture de cinglé…. ce type finira mal !
Bien sûr, qu’il y a des œuvres différentes qui nous parlent davantage mais celle-ci me plaît, allez savoir pour quelles raisons… alors que les reproductions de toiles choisies par Passou me sont (comme pour Lavande) lassantes, j’ajouterais volontiers laides (mais là on entre dans ce qui est le beau ou le laid pour chacun d’entre nous).
Savez-vous la phrase qui m’a hantée pendant des années ? Elle est de Giacometti : « Pourquoi ça rate ? ». Dans ces quelques mots tout le désespoir d’un grand artiste et cette intuition qu’il approchait d’une forme qu’il a perdue. Il s’en est rendu compte en sculptant et a dû détruire l’esquisse. Et c’est ça le mystère, ce vers quoi tend l’artiste, ce qu’il n’a pas encore dit (en terre, en encre, en pastels, en huiles ou aquarelle, dessin ou peinture…) et qui exige de lui qu’il continue. Une œuvre inachevable, un désir à jamais désir, une tension et parfois un désespoir.
Peinture de cinglé…
Les hommes le sont. Réalisme. Christiane a bien fait de redonner le lien de Pat du 5/12.
Bérénice, vendez* la chére votre petite âme déçue… !
on le serait à moins, non?
Ah, voilà la phrase complète : « C’est comprendre pourquoi ça rate, que je veux […] Ça, je veux le savoir. Et le ratage devient le positif en même temps. »
(« Albert Giacometti, Écrits » (Hermann, 2007)
Bon choix, Christiane !
Ce Buffet-là, plus doux dans la ligne, est parfaitement comestible, contrairement à ceux de Passou, qui m’agressent proprement les yeux…
Giacometti c’est un cran au-dessus.
Ragon rangeait-il Buffet au rayon des peintres mineurs, le boug ?
je regrette presque d’avoir commandé cet illisible recommandé par renato hier
tu sras une femme d’exception..tu pourras aller acheter ta botte de poireau en happy few..si tu y penses trés fort ça se verra forcément..confusément ces gros lourds le sentiront..tu feras des jaloux..bref tu tiendras ta vengeance..c’est des thunes bien investies..c’est pas comme reinhart
« Tu ne l’aimes pas parce qu’il te met le nez dans ta merde ! »
ça, c’est pas faut. Moi aussi. C’est déjà pas si mal que ça !
Mais en quoi nous emmerde t-il ?
il faut comprendre que buffet c’était les dernièrs feux de paris baroz..havec les nouveaux réaliss lavant garde se vautre..les américains ont vu dans les yeux des français qu’ils n’avaient pus lfeu sacré
Mais en quoi nous emmerde t-il ?
pasque normalment il devait être un parmi d’autres baroz..comme havant
L’amour ça va ça vient, ca dure longtemps ou pas, souvent ca fini mal mais pas toujours. Si il fallait s’arrêter de vivre pour ca, faut arrêter de réfléchir de trop et se bouger son petit cul.
* une âme ne vaudra jamais un algorithme fidèle, loyal, et non syndiqué ! Robot !
sergio te dirait donc que dés que t’as le dos tourné il boit ton whisky baise ta femme..tue ton chien..puisque c’est logique..alors qu’une âme ça se souviens mal..oublie..rabiboche..joue contre son camp et va chercher ta bière dans le frigo..faut tout te dire
faut arrêter de réfléchir de trop et se bouger son petit cul
c’est ça..faut pas lfaire à la feinéante..t’es hune bonne âme
faut arrêter de réfléchir de trop et se bouger son petit cul
vous pouvez écrire cela parce que ce n’est pas votre carburant, le sentiment je ne parle pas de l’acte est une amphétamine, je rejoins MC Solaar sur ce point mais vous avez raison, bouge de là
Ragon un grand critique indépendant, écrivain sur le tard, anti-Buffet, il n’ était pas commode…et son message avait du coffre!
Ragon est toujours là, 92 ans !
ÀJe n’ai pas pu chercher quel était le rapport entre la fin du roman » le hussard sur le toit’ et le fait que Buffet séjournait dans une bastide mise à disposition par Giono, au moment où il mettait la touche finale à son livre.
Faudra que j’aille y voir de plus près.
En attendant, je me souviens d’un film avec des références historiques, ‘l’amour au temps du choléra » avec Javier Bardem de mémoire. Magnifique moment.
C’était vite fait, mes excuses pr fautes de clavier, petit.
@10.48 Je me suis souvenu que dans l’un des journaux de Jünger (quel tome de « 70 s’efface » ?), ce grand lecteur était tombé sur A. Carpentier, Le discours de la méthode ou Le siècle des Lumières. Il y racontait sa satisfaction d’avoir été confronté à un romancier de sa propre envergure… bien qu’AC restât à ses yeux un sale coco castriste. Une remarque assez savoureuse de la part d’un vieil exilé intérieur du nazisme indéfectible copain de l’Heidegger…
Vieux souvenir au passage, et toujours pas les bouquins sous la main pour vérifier. Pourquoi est-il resté planté là ?… C’est qu’à l’époque, j’appréciais beaucoup Carpentier aussi. Mais je me demande maintenant si ces deux là seraient-ils encore lisibles aujourd’hui. D’Alejo Carpentier, j’ai gardé un faible pour son « Concert baroque », occasion de découvrir l’œuvre du prêtre roux de Venise, et d’ouverture à la « mode » des baroqueux. Elle ne s’est jamais refermée depuis, même si elle a vécu.
« Savez-vous la phrase qui m’a hantée pendant des années ? …/… « Pourquoi ça rate ? ». (Christiane)
Si tu acceptes enfin de venir à Porquerolles, Christiane, si tu acceptes de te rouler sur le sable froid plein de gazole, serrée contre un inconnu mentuleux, si tu acceptes de rouler à scooter avec un type casqué qui ne ressemble en rien au Petit Bedonnant Raté, l’amateur de blagues qui pondr une épitaphe formidable… , tu ne te poseras plus ce genre de question c.on. Tu vivras un amour motorisé, à petit prix.
Moi j’aime pas qu’on me raconte des salades d’une maniere generale et quand on me sort un argument « subliminal », en particulier.
Donc il y a des fois où il faut en avoir le coeur net. À propos du choléra.
@10.48 « En face: Z.Valdes… »….
et le bon Reinaldo Arenas, obligé d’aller mourir du VIH à NY après une joyeuse expulsion de la « vermine dégénérée » (sic) par le ci-devant dictateur. Arenas eut le temps d’écrire « Avant la nuit », superbe autobiographie où il démontra un rapport pas aussi simpliste au « castrisme » que celui de Zoé, venue quant à elle beaucoup plus tardivement à la littérature, une littérature de combat en effet nécessaire.
14h07 une allusion à l’amour au temps du choléra, pas vu le film ni lu le roman, de Marquez ne me restent que cent ans de solitude et chronique d’une mort annoncée.
http://yspaddaden.com/2010/11/20/lamour-aux-temps-du-cholera-gabriel-garcia-marquez/
Moi aussi ça m’intéresse (le coup du choléra, c’est-à-dire la présence de Buffet inspirant Giono)
JC à 14:04… christiane, demandez une photo, le JC est encore plus laid que le plus mauvais portrait peint par Bffet, c’est terriblement affreux, brrrrr
JC….. dit: 7 décembre 2016 à 8 h 59 min
oui il est tombé dans le piège
message non subliminal signé BB
https://www.amorosart.com/image-oeuvre-jeux_de_dames-1000-1000-55641.jpg
Voyons voyons Bérénice, il est difficile de partager avec vous parce que vous êtes souvent dans la contradiction de votre interlocuteur. Juste comme ça. Je suis comme tout le monde, certainement pas un prince charmant. Cependant je ne vois pas d’autre raison de vivre que l’amour, alors pourquoi s’en priver?
Nicolas l’amour est un accord rare et parfait, une magie, une alchimie, un hasard heureux, une chimie, mais on n’en décide pas, il faut être au moins deux.
Vous lisez Lucile Bellan?
http://m.slate.fr/dossier/74985/cest-complique
cela dit, Nicolas, je vous rappelle votre propos:
L’amour ça va ça vient, ca dure longtemps ou pas, souvent ca fini mal mais pas toujours. Si il fallait s’arrêter de vivre pour ca, faut arrêter de réfléchir de trop et se bouger son petit cul.
14h33 non , des auteurs en réserve à la pelle , elle ne figure pas dans ma liste. Merci.
Bérénice, réveillez vous !
L’amour n’est qu’un mensonge partagé, vous le savez bien ! et nous le savons bien, nous autres, les menteurs Maupassant.
Vos frères en amour …
Ce film américain « l’amour au temps du choléra » est effectivement une adaptation du roman éponyme de Garcia Marquez.
Une histoire d’amour qui trouve son accomplissement très tard dans la vie des deux personnages principaux. Alors que les jours leur sont comptés. Ce qui en décuple la force.
Le roman de Giono se situe aussi au XIXeme et historiquement, il y a eu en Provence une épidémie de choléra , la pandémie ayant touché presque la totalité des continents.
Maintenant quand on lit le billet, on a l’impression d’avaler des couleuvres. C’est une forme d’allergie au subliminal.
C’est aussi je trouve, a minima, bien injuste pour Giono, ce manque d’inspiration qui lui est prêtée, sauf à la trouver dans une histoire de cul de son ami.
Non !
Je t’aime, parce que je n’ai pas besoin de toi.
Maître Eckart
YOU WHO ARE MY LOVE AND MY LIFE’S ENEMY TOO – Imran Qureshi
http://i.dawn.com/large/2015/12/566081aeb44be.jpg
11h12
« trop prés dla doublure de sa veste.. »
bien vu
C’est ainsi que j’aime Bérénice : je n’ai pas besoin d’elle.
Junger est la bonne conscience de l’Allemagne nazie. Il affectionnait particulièrment la compagnie du ‘couple’ infernal Jouhandeau. Marcel, antisémite rabide, fut du voyage de Weimar avec « Gestapette » & les autres crapules. Déshonneur de la France.
LVDB, grâce à votre lien, l’évidence ! Faizant aussi faisait les jambes de ses vieilles dames comme ça !
http://www.caricadoc.com/article-jacques-faizant-vieilles-dames-108342335.html
Le choléra n’est qu’une des petites misères
provoquées en se soulageant dans la source
où est remplie la jarre pour la soif.
Il est guère mieux de respirer dans la bulle
où l’on continue de péter, comme c’est le cas
autour de nos villes en ce moment.
Asphyxieusement.
J’aime pas non plus l’ânesse du pays d’brai, qui braille à tort et à travers. Hihan, son jeu de d’âmes.
y’a un air steam punk dans buffet bonne clopine..dailleurs si tu l’augmentes au gras djambon ça donne du georges pichard..un air triste a gros derche
Je t’aime, parce que je n’ai pas besoin de toi.
Maître Eckart
c’est du bdsm trés intello dédé..mais c’est chacun ses gouts..maitre dédé..béré handcuffée peut kiffer
C’est aussi je trouve, a minima, bien injuste pour Giono, ce manque d’inspiration qui lui est prêtée
caroline choléra..
y’a un air steam punk dans buffet
dailleurs ya fait plein d’truc sur jules verne..y’essaie d’ête enjoué..drolatique..mais ya franchment du mal..buffet c’est un peu la mort du charbon
Oh, vous savez, Daaphnée-lvdb, personne, et surtout pas moi, ne vous demande de m’apprécier. J’ai cru cependant que vous aviez pu changer : un peu plus de pensée, moins d’acrimonie… Mais bon. Tout le monde peut se tromper.
Correction !
Injuste pour Giono d’en faire un voyeur.
Déshonneur de la France
quekfois c’est ça qui est bon..’hach l’amour’ comme y disait goering..y’avait pas tout faut
faux gotferdom..
Injuste pour Giono d’en faire un voyeur
et un roi sans divertissment c’est quoitesque?..girard a copié et il a jamais dit
Elle tourne en bourrique, cette pauvre trouillefou.
Jibé dit: 7 décembre 2016 à 12 h 51 min
Alberto .
« Le nez », « La cage », « L’homme qui marche », « Le chien » « les grandes femmes debout »… ses dessins gommés jusqu’à l’effacement, ses dessins en peinture dans un espace ocre-gris tout striés de lignes.
Giacometti ? sincérité, humilité, aucune tricherie.
Son atelier à Montparnasse, la rue d’Alésia…
Ses minces statuettes comme des fantômes. Ces figures qu’il creusait, ravinait, modelait. La plus haute des solitudes. Une quête infinie…
Il écrit à sa mère : « … Mon atelier est devenu un éboulis de plâtre et je dois presque me creuser une route avec une pelle… ».
G.Limbour écrira : « … l’atelier de Giacometti ressemble plus à un champ de démolition qu’à un chantier de construction. Démolition de quels rêves ? Tout ce plâtre a d’abord été statues; mais Alberto insatisfait de ses œuvres, les démolit, les décharne, les ampute, les refait… C’est donc un émouvant charnier de plâtre qui témoigne du patient et grandiose acharnement d’Alberto Giacometti. »
Un artiste et un homme que je place aussi au sommet, Jibé.
chus sur que ragon aurait préféré pichard a buffet..’monsieur bernard buffet je vous accuse d’affamer le peuple avec vos cure dents’ buffet aurait pas su quoi réponde..il aurait été sec comme dab
Je pense voter Sylvain Durif en mai 2017.
Jibé, ma réponse pour Giacometti est en attente…
Faire de Giono un voyeur, c’est ce qui ressort de la lecture du billet.
Mais c’est surprenant aussi. Il lui a été reproché par ailleurs de ne pas avoir su trahir Melville. Melville, pede comme un whale, genre hard au corps corps, comme on a eu la surprise de le découvrir, en lisant subliminalattitude.
giacometi aussi c’est un aphameur du populo..un bouffeur de boite de pilchard..la peau sur les arrêtes..mon cul sur un mur blanc blanc blanc..a attende godot
Je pense voter Sylvain Durif en mai 2017
maitre ekart il votrait mélanchon dédé..c’est un fait
« François Leterrier révèle dans l’histoire du tournage que, présent lors de la post-production, Jean Giono avait prêté sa voix à l’assassin ; c’est donc la voix de l’écrivain que l’on entend à plusieurs reprises dans le film »
fume
On lui doit 100 balles, à la dame pipi du blog, chaque fois qu’on poste, ou on peut continuer de le faire, en faisant un pas de côté, comme pour éviter de se salir les shoes.
« si tu acceptes de te rouler sur le sable froid plein de gazole, serrée contre un inconnu mentuleux »
Demande-lui d’abord une photo, JC !
Demande-lui d’abord une photo, JC !
c’est que c’est un genteulman jicé..à la plage comme à la plage..comme roger vadim
Il n’y a pas que le pique-feu, ou le cure-dents comme dit Boug, dans le style ici de Buffet ; par exemple sur la photal du haut, les têtes sont toutes déformées de la même manière, un des éléments étant ces fronts, non pas bombés mais plats, plans, voire un brin concaves.
Tout cela pour dire quoi, que dans le style comme ailleurs il y a plusieurs niveaux d’abstraction, passeque le style ressort à l’identité, toujours elle, et que elle-même a plusieurs niveaux d’abstraction…
Bon ben assez pensé pour ce matin la nuit s’approche à fond les gamelles…
« Bon ben assez pensé pour ce matin » à 16 h et quelques minutes, sergio, tu te lèves à qu’elle heure ?
Le boug, avant d’être des sexes on est d’abord un visage !
Jibé dit: 7 décembre 2016 à 16 h 38 min
16 h et quelques minutes
C’est l’heure de lever de Proust, au moins pendant la Recherche, soit une quinzaine d’années, right ?
Après le soir il sortait quand toutes les fiestas s’achevaient et les salons se fermaient !
L’était pas emmerdé, finalement, y avait plus person…
« Après le soir il sortait quand toutes les fiestas s’achevaient et les salons se fermaient ! »
Il allait au bordel de nuit ?
Vous voyez comment il vivait ? ! je me tue à vous dire que Marcelito Proutprout n’était pas un type normal…
D’ailleurs ce qu’il a écrit c’est illisible …
Le nouveau Rolling Stones « Blue & Lonesome » est superbe, malgré les critiques dégoûtées de certains journalistes dans la presse putride (on est habitué). C’est du blues, et personnellement je trouve que c’est bien meilleur que Bob Dylan. On lira bientôt le petit discours ridicule de ce dernier devant l’Académie suédoise : à Dieu ne plaise ! ce sont les Stones les plus grands. Pas besoin de Nobel, pour eux !
Pour toi, JC, nous on le lit parfaitement bien, à la ligne et entre les lignes…
serdgio y copie djougachvili..il se couche a pas d’heure et haprés c’est le goulag si on le reveille
C’est du blues
hassez dvieux tableaux
… les types qui lisent Proutprout dans le texte, c’est des Aliens pour moi….
Des pervers !
Le boug, avant d’être des sexes on est d’abord un visage !
par tot et par horus..
https://www.youtube.com/watch?v=ZCfxHe5Tfx0
« Tout le monde peut se tromper. »
La dame est revêche et tient à le rester, Clopine. C’est tout un travail que de se maintenir à la place d’Unique. Quand elle n’est pas toute dévolue à son acrimonie, entre deux méchancetés, il lui arrive de dire des choses fines et sensée. Si d’aventure on s’avise d’abonder dans son sens, elle vous renvoie une giclée acide, comme si elle avait peur d’être contaminée par toutes nos marques de gentillesse. C’est ainsi…
Dylan avait raison de se méfier, avec ce Nobel. C’était un peu comme si on voulait l’enterrer en grandes pompes. Ce n’est pas aux Stones que ça serait arrivé, ils sont beaucoup plus réactifs, pas encore fossilisés dans leur musique…
Fidel Castro nègre de Garcia Marquez ? Un jour on le dira ! Comme Salomon dans la Bible…
Delaporte, je vous demande de vous arrêter !
Pas envie de voir se redéployer les paroles des chansons de Bob Dylan !
Tu penses être un pur, JC ?
Le gouvernement Cazeneuve : on prend les mêmes et on continue !
Quittons nous sur une bonne nouvelle !
« Koober est une start-up fondée par Alexandre Bruneau. Il s’agit d’un service qui propose des résumés clairs et didactiques de livres, à lire en moins de trente minutes, baptisés «Koobs». Koober se targue d’avoir mis au point une méthodologie qui permet d’extraire l’essence des livres en éliminant le superflu. «On reformule les auteurs mais on ne fait pas de plagiat», assure Alexandre Bruneau. Sur Koober, on peut lire la biographie d’Elon Musk ou L’Ordre du monde de Henry Kissinger le temps de prendre le métro ou d’attendre son train. »
Enfin … !
la bonne nouvelle c’est que tu nous quittes, l’andouille
Si ce document a déjà été donné ici, je m’en excuse.
« Pas envie de voir se redéployer les paroles des chansons de Bob Dylan ! »
Moi non plus, car je n’aime pas l’odeur du formol.
C’est ainsi que j’aime Bérénice : je n’ai pas besoin d’elle.
D, c’est sympa mais si de plus vous n »éprouvez aucun désir, ça ne va pas vous et m’occuper des soirées et des nuits quoiqu’une nuit entière d’amour et d’ébats soit contre-indiquée à mon âge, je risquerais fort de me trouver au matin davant le miroir métamorphosée en serpillière en tas informe, incolore et mal coiffée, bref absolument peu désirable. Désir et besoin, Gary écrivit je ne sais plus où que l’amour était précis.
J’ai cru cependant que vous aviez pu changer
Clopine, c’est une nature pas un genre qu’elle se donne cependant elle s’habille aussi et on ne sait par quel miracle de temps en temps les angles ne sont plus des arêtes.
C’est ainsi…
jibé, Christiane quant à elle voyait qu’en tout elle voulait être première et pas question qu’il puisse exister un classement ex aequo , là, seule première, unique à tenir le haut du pavé . Peu nous chaut tant qu’elle ne s’occupe pas de la modération, nous disposons de l’espace le plus librement du monde.
bouguereau dit: 7 décembre 2016 à 17 h 39 min
il se couche a pas d’heure et haprés c’est le goulag si on le reveille
Boh à l’invasion allemande il est resté noir une semaine ! L’a donné aucun ordre pas le moindre… Ca a rien changé !
La presse française, toujours à l’arrière-garde, a été plutôt grincheuse, voire ironique, un brin méprisante (!!!) avec cet album des Stones. Par contre, au Royaume Uni et aux USA, les éloges sont dithyrambiques et en connaissance de cause :
« Au Royaume-Uni, par exemple, The Telegraph lui a attribué une cote parfaite de cinq étoiles, disant qu’il s’agissait de l’album dont rêvait n’importe quel admirateur des Stones. »
Et j’en passe et des meilleurs.
Merci pour ce très beau documentaire, qui aide a reconsidérer Bernard Buffet, LVDLB.
Giono est en fait celui qui a pris » les petits » sous sa protection. Simple comme un coup de fil, d’un ancien écolier qui vient voir l’écrivain avec qui il a correspondu.
Il avait en 1950, 55 ans; le jeune couple, qui avait pris la fuite de Paris, à la demande de l’artiste, avait respectivement 20 et 22 ans.
Touchant Giono, qui dit avoir aimer l’idée de voler un tableau à celui qui allait devenir un ami à la vie à la mort.
Une rose dans un verre.
Et puis, je ne sais pas non plus si le livre de Nicholas Foulkes, dont certaines pages sont lisibles en ligne, a été mentionné dans les commentaires, » Bernard Buffet, the invention of the modern mega-artist ».
Il permet aussi de se débarrasser du » subliminal », et de mettre en sourdine la-voix-de-Pierre-Bergé.
Il permet aussi de comprendre quelle a été véritablement la première trahison, dont a souffert B. Buffet.
Une histoire rare que la vie de ce peintre.
Touchant Giono, qui dit avoir aimé…
Le magazine Rolling Stone, aux Etats-Unis, décerne au nouvel album des Stones la cote de quatre étoiles et demie. Et se fend du commentaire suivant, tout à fait lucide :
«Conçu sous l’impulsion d’un moment, durant une pause de studio, Blue & Lonesome est un monument pour la mémoire.»
@Cocksucker Blues ; jamais loin des livres ni des écrivains :
Que sert de faire tant la fine,
Et, d’un maintien tout déguisé,
Contrefaite la triste mine :
Il est vrai, je vous ay baisé.
Mais vous dites que l’impudence
M’a fait outrepasser les lois,
Et qu’il n’y a point d’apparence
De baiser les dames deux fois.
Vraiment, vous êtes bien honnête !
Qui vous a montré tant d’honneur ?
Et pourquoi tant branler la tête ?
Connaît-on pas bien votre humeur ?
D’un coup de bouche on vous contente,
Et si vous êtes dans le lit,
Jamais vous n’en seriez contente,
Vous en donnât-on cent de vit !
Un certain sieur de La Porte, Epigramme contre une hypocrite, 1622
@janssens
Nos goûts se rencontrent
Les romans d’Alejo Carpentier restent pour moi des moments de lecture éblouissants ; je vis souvent la relecture de certains passages comme la dégustation d’une gourmandise:. L’intelligence, le brio ,l’humour associés à tant de maestria dans la construction romanesque et d’élégance dans l’écriture , laissent à mes yeux loin derrière ce franco cubain bien d’autres grands de l’Amérique latine ,les Rulfo, Garcia Marquez, Roa Bas ,Octavio Paz et autres Arenas
Il me revient à l’instant l’inoubliable scene du Royaume de ce monde où il met en scene avec distance et ironie le bain de Pauline Leclerc,sœur de Napoleon et futur modele de Canovas , sous le regard de son splendide et sculptural serviteur noir ,avec la conscience jouisseuse qu’elle a du désir qu’elle suscite; Et apres la mort de Leclerc son mari l’evocation de la même à son retour en France ,sur le bateau « où ses voiles de veuve se prennent dans les éperons d’un bel officier » .
J’ai souvent offert deux de ses livres qui me semblent les plus accomplis :le Siecle des lumieres qui melange personnages historiques et personnages de fiction et La danse Sacrale magnifique évocation du monde cubain d’avant Castro
« Arenas eut le temps d’écrire « Avant la nuit », superbe autobiographie ».
Tout à fait d’accord, un livre magnifique. Un bouquin pour Jibé. est-ce qu’il l’a lu?
Sentant deux solitudes, l’Histoire rapproche Fidel & Gabo.
@Delaporte et la section sonore de la fachosphére ; Dodo vous le dit : les Stones c’est cuit depuis des lustres mais avec un zeste de propagande, sur eBay, ça vaut des ronds …
https://m.youtube.com/watch?v=OF5R-4HA2Zk
Merci Delaporte.
Bonsoir Vegas.
if six was nine
https://www.youtube.com/watch?v=G0fcqfgJJeE
Ce soir j’ai mangé des patates douces avec du cabillaud.
Who’s running the show…
http://www.solveisraelsproblems.com/wp-content/uploads/2014/05/The-Rolling-Stones-Bob-Dylan-c.jpg
LVDLB j’ai regardé une partie du documentaire, je comprends qu’on puisse aimer cet artiste pour qui j’ai été injuste et bien que mon avis hâtif n’a aucune espèce d’importance ou de valeur, mais vous avez bien fait de le renseigner d’avantage que ces reproductions qui cernent le billet.
D. dit: 7 décembre 2016 à 21 h 35 min
du cabillaud.
Faut faire gaffe des fois i se barre du plat i bouffe le chat !
»
« Javier Cercas recibe el premio al libro europeo por ‘El impostor’.
El autor define la Unión Europea como “la única utopía razonable”. »
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/12/07/actualidad/1481142214_662964.html
“la única utopía razonable”
Let em bleed (à l’anglaise)
https://www.youtube.com/watch?v=53qOBJHTe_E
Ré La Mi Sol, c’est tout.
https://youtu.be/U5ANjb-yAVE
À demain
« Un bouquin pour Jibé. est-ce qu’il l’a lu ? »
C’est à DHH qu’il faut le demander, Chaloux, c’est un des rares livres que j’ai conservé dans ma bibliothèque… Et Arenas, c’est l’arbre qui cache la forêt des intellectuels victimes directes du castrisme !
« Il permet aussi de comprendre quelle a été véritablement la première trahison, dont a souffert B. Buffet. »
Vous voulez parler de Pierre Bergé, qui l’a quitté pour YSL, LVDLB ?
Pas si simple. Il semble que Bernard et Annabelle Buffet, malgré leur homosexualité réciproque, aient vécu une véritable histoire d’amour, jusqu’au bout. Chacun son destin. Et Bergé, certes très présent dans le documentaire, parle très bien de la personne et de l’oeuvre de son premier ami de coeur. Il rejouera le même rôle avec le second. Bergé ne serait-il pas un peu beaucoup Pygmalion ?
« Il avait en 1950, 55 ans; le jeune couple, qui avait pris la fuite de Paris, à la demande de l’artiste, avait respectivement 20 et 22 ans. »
Curieux, LVDLB, mais pourtant rose certifie que Giono était 100% hétéro !
Sergio dit: 7 décembre 2016 à 22 h 34 min
D. dit: 7 décembre 2016 à 21 h 35 min
du cabillaud.
Faut faire gaffe des fois i se barre du plat i bouffe le chat !
–
Ah oui ? Je ferai attention désormais.
pas trop tôt
https://www.youtube.com/watch?v=i3CIhGXnntM
D. dit: 8 décembre 2016 à 0 h 10 min
Sergio dit: 7 décembre 2016 à 22 h 34 min
D. dit: 7 décembre 2016 à 21 h 35 min
du cabillaud.
Faut faire gaffe des fois i se barre du plat i bouffe le chat !
–
Ah oui ? Je ferai attention désormais.
Paon sans panache, ça fait écho
Une pensée vers le dernier Nobel de littérature … I’m a monkey
https://www.youtube.com/watch?v=i3CIhGXnntM
« On entend par contre des gens parler qui n’ont rien à dire. Ils font des phrases. Ils finissent par considérer que tout est dans la phrase »
JEAN GIONO de I »Académie Goncourt
Bernard Buffet, Editions Hazan, 1956.
Elle est bien curieuse la vieille grande folle du blog, à 23h45 et 23h27, qui arpente ses boulevards à ragots parisiens, de plus en plus déserts. Sans client ?
Bonne journée
Vous attaquez bien tôt, Giono vous va pourtant quelquefois comme un gant, ne sommes-nous pas tous un peu parfois dans l’écueil de l’ignorance à soi-même, la vitre sans teint, l’arrogance, la suffisance, la médisance, la rivalité, l’intolérance, la bêtise, la tentative de se hisser sur la pointe des pieds plus haut que ce que nous ne voyons pas que nous valons; pourquoi ne pas hésiter à ressembler à ces gens de peu sans principe ou si rapides à céder pour mieux trahir et salir. En d’autres mots, il nous faudrait coûte que coûte en vertu de ce que nous avons appris des livres et de la vie nous éloigner autant que faire se peut de l’usage de la langue de p.te ( ce n’est pas gentil pour elles, n’est-ce pas?) sans pour autant ne rien exprimer de plus qu’en une langue de bois, une parole qui sait ne pas oublier son début et sa fin.
Y aura-t-il un film à Noël, je m’en vais de ce pas visiter les programmes, sans trop désespérer.
Et dans le boulevard à ragots, la magnagna 6h02, garde le caniveau du blog.
Qu’elle y reste.
_______________________________
Pour améliorer la compréhension de texte, un petit exercice :
http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/B2_Le_Hussard_sur_le_Toit_Grece.pdf
sur ce, à bientôt, mais je ne sais pas quand.
cela ne s’arrange pas, j’aurais pourtant cru un instant que Court vous avait satisfaite, apparemment non. Humeur massacrante dés le matin et toujours cette prétention qui infuse, trop longtemps may be, que votre encre de seiche est noire!
LA LUTTE FINALE, CAMARADES !
Vous avez aimé le match Pablo-Wiwi ? Vous allez adorer le Bérénice-La Vie dans les bois ….
JC , pour rien je ne m’y frotterais, pas que je sois lâche mais loyale. Laissons la se draper dans son drap de dignité sans chercher querelle.
« Le pape François s’en est pris à la « désinformation » et a comparé la presse à scandales à la coprophilie, ses lecteurs étant assimilés à des mangeurs d’excréments, dans un entretien publié mercredi par l’hebdomadaire catholique belge (flamand) Tertio. »
Euh…. Pour comparer, il faut connaître ! Sacré cachottier, le François !…
Bérénice, n’oublions pas de changer régulièrement les draps de dignité …
« Dire d’un pays qui reçoit quatre millions de visiteurs et de touristes par an qu’il s’agit d’une dictature, ce n’est pas vrai, M. le député. » ‘Ségolène)
La bravitude de la c.onne de service a parlé ! Elle n’en démordra pas, oubliant que les dictatures sont plus aimables avec les étrangers qu’avec leur propre peuple. Souvenons nous de l’ex-URSS….
Les clebs continuent de japper ?
« Vous allez adorer ».
Ce sentiment d’assister à la radicalisation d’une secte, où la violence verbale de fanatiques comme le playmobil, cache bien mal que leurs carottes sont cuites.
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« Il faudrait être un bloc d’insensibilité et un monstre d’indifférence »
C’est cela, voui.
sympas les papis https://www.youtube.com/watch?v=jD7_FfGJI0E
Le vit dans les doigts : les carottes sont cuites. De tout cœur avec vous. Passion. Compassion.
« … je regrette presque d’avoir commandé cet illisible recommandé par renato hier… »
Je n’ai rien recommandé !
« Art abstrait » est une mauvaise expression — merveilleusement mauvaise et dénouée de sens, inutile d’en rappeler l’histoire ; « non-objectif » ou « non-figuratif » seraient des expressions plus appropriées. Après, qu’un tas de soi-disants artistes puissent croire que n’importe quoi peut passer pour de l’art c’est une évidence, mais cela arrive dans le figuratif aussi — nous en avons un épatant exemple avec le sujet de ce billet. Puis, si quelqu’un développe une passion pour n’importe quoi tant pis pour lui et tant mieux pour celui qui produit le n’importe quoi.
Cela dit, on parle d’abstraction lorsque l’on extrait et sépare les traits constitutifs d’une réalité effective en produisant une cognition abstraite (incidemment, c’est à ce processus cognitif que l’on doit les différences entre les artistes) — c’est un processus dont n’importe qui peut vérifier les résultats en regardant la représentation d’un animal sur la paroi d’une grotte périgourdine ou l’œuvre d’un artiste choisi au hasard en piochant dans les quelques millénaires qui s’offrent à notre regard.
Parenthèse. En cas de crise plus ou moins importante, laisser en souffrance la séduction permet de prendre une distance relativement à la nature des relations sociales ; mais mourir que nos contemporains réfléchissent déjà seulement à la possibilité de choisir cette solution. Je sais, c’est l’approche d’une culture minoritaire ; une culture qui implique des relations entre individus difficiles à comprendre pour de gens qui causent art et littérature tout en étant embourbés dans un environnement bâti sur des sujets de chansonnettes. Reste que la solution est avantageuse car on se retrouve avec plus de temps pour lire, voyager, ou pour n’importe quel autre passe-temps ou plan de rechange. L’on dira : « Si quelqu’un ne peut pas il ne peut pas », expression faible du point de vue rhétorique et stupide car on ne peut l’employer qu’en tenant en compte le substrat affectif : si on est dans un lit d’hôpital ou sur un champ de bataille — ce qui, la peur aidant, revient au même. Mais ici on ne parle pas de cas où la peur est dans le jeu ; on parle de mettre en souffrance la séduction, ce qui n’est pas si ardu car il suffit de faire bon usage de son intelligence en modérant l’intention de se déterminer dans une stabilité affective car c’est l’instabilité qui réellement intéresse dans le présent — parce que c’est la seule condition où nous pouvons nous poser des questions précises relativement aux coutumes en usage dans les relations sociales et dévider sans dilemmes morales l’écheveau des préjugés qui les articulent — pour ne faire qu’un exemple, « un mère ne peut pas tuer son enfant », avec le corollaire de préjugés qui vont avec. Dispersion ou concentration des différences ? Si on veut les amplifier il vaut mieux le disperser aléatoirement, comme le fumier sur un champ labouré. À ce fin, même si implanté dans une perspective incomplète, le système mac-luhanien reste d’actualité car il met en cause la cohérence et l’efficacité de aspects du langage qu’impliquent la séduction. Les paresseux, de leur côté, peuvent se ranger sous des bannières en clamant les hymnes en usage chez les représentants de foules instables et génératrices de rythmes monotones, ce qui à la reddition des comptes porte toujours au désastre. L’enjeu est clair ou pas ? Assez pour aujourd’hui…
Documentaires, articles, livres sur B.Buffet s’ils permettent de donner une épaisseur à l’homme ne changent en rien mon aversion pour ses créations monumentales, agressives et lourdes qui ont suivi les gravures et litho des années 60.
Comme pour un écrivain, un autre artiste, on peut aimer , une première création, une période et pas la suite…
Jibé,
ma réponse (15h29) sur Giacometti est en ligne…
Sengai :
Christiane, tu as parfaitement raison* : un créateur, un artiste connaît un moment de grâce, puis végète, ou se répète… le génie brûle vite.
On peut donc, chez n’importe qui, trouver du meilleur caché parmi le pire, chez la Buffe aussi. Et même chez Renato !
Pas aujourd’hui …
(*comme toujours !)
Car l’art ne doit pas aller vers sa réduction ou sa simplification, mais il doit aller vers la complexité.
Kazimir Malévitch le mystique
Bonne journée
le meilleur caché parmi le pire… jamais chez la JCette, l’andouille
Étant données les particularités curieuses qui caractérisent les attitudes du matamore, il faudrait lui poser la question des goûts et celle de la tolérance et celle de l’infinitude de la connaissance et des tentations générées et par l’infinitude et par la connaissance, mais puisque ce pauvre « type psychologique » a largement prouvé qu’il ne possède pas les instruments critiques nécessaires pour débattre, je ne vais pas fouiller dans ce chenil.
Renato, votre réflexion est vraiment intéressante.
Jean Colrat que je lis en ce moment, (après le bel essai de Michel Guérin sur « l’origine » de la peinture) écrit à propos de Cézanne : « Cézanne croyait que le monde perçu n’était encore qu’à demi-réel, et ne pouvait accéder à une pleine réalité que dans l’image. Il lui fallait devenir le réalisateur du visible. »
Perception et imagination sont conjointes chez lui et bien d’autres artistes. Le modèle devenant alors tremplin vers l’invention. il cite abondamment Fry qui, dans son essai sur Cézanne, en 1927, expliquait comment cela était possible :
« … les objets réels présentés à la vue de l’artiste sont d’abord privés de tous les caractères spécifiques par lesquels nous appréhendons leur existence concrète. Ils sont réduits à de purs éléments d’espace et de volume. dans ce monde abstrait, ces éléments sont parfaitement coordonnés et organisés (…). Ces abstractions sont ensuite reconduites dans le monde concret des choses réelles, non pas en leur redonnant des traits particuliers, mais en les exprimant dans leur texture indéfiniment variante et changeante. »
Ce texte m’éclaire beaucoup sur le travail des cubistes (première étape de son raisonnement) et sur celui de Cézanne (la centaine d’études de la montagne sainte-Victoire) ou les séries de meules et de cathédrale de Monet (pour les variations de la lumière).
Parfois les raisonnements simples comme ceux-ci apportent beaucoup de joie, parfois on passe à côté préférant (Pablo) notre instinct, nos attirances et nos répulsions.
Je n’ai rien recommandé ! renato
Vous l’avez adopté ce qui laisse entendre que vous l’avez lu et aimé.
Ce sentiment d’assister à la radicalisation d’une secte, où la violence verbale de fanatiques comme le playmobil, cache bien mal que leurs carottes sont cuites.
Pour sûr, de là où vous nichez votre observation va retenir l’attention. De pire en pire lvdlb sans faire mention de vos références culturelles variées et indéniables; pour le reste, à quoi vous sert de lire, c’est la question que je me pose vous concernant, un palimpseste pour recouvrir une toile de très mauvais goût?, une malhonnêteté intellectuelle sans nom ? Vous ne me ferez pas avaler cette couleuvre sans réagir.
Je n’ai rien recommandé !
rénateau y dit a béré ‘mets toi nue et danse’ elle chope un rhume et il dit que c’est pas lui
incidemment j’ajoutrai un truc lassouline..dans l’temps on prenait l’soin de donner la taille des oeuvres reproduites..c’est important..trés..même dans l’émission sur buffet par exempe, le portrait de ysl est tout pti (il était sur son bureau, lequel était rabiboché lors de son expo..a ysl pas buffet..) bref on biaise même à la télé..et hinversement, buffet a fait dans le monumental.. trés souvent
« la connaissance est la consolation des crétins », j’apprends vite.
Malevitch peint dans cet ordre Le Carré noir (certain dirons sur fond blanc), originellement appelé Quadrangle, puis Le Carré rouge Réalisme pictural d’une paysanne en deux dimensions, puis le Carré blanc sur fond blanc. Après ca la peinture figurative en a pris une sacrée claque! Mais pourquoi donc ?
« non-objectif » ou « non-figuratif » seraient des expressions plus appropriées
..c’est comme le métal..y’en a maitnant a peu prés 15 sortes..la vérité c’est que ce genre existait déjà dans les arts dit décoratif for exemple mais qu’on a fait mine dattendre le xxeme pour l’adouber mystique rénateau..symboliss..farabuleux..(lisons les tenants dses débuts)..transcendental..comme tu voudras..mais surtout surtout..en faire soudain de l’art..c’est là toute la magie..et pourquoi pas dire comme les musulman que le périgourdin pristoric était déjà salafiss havant que de naitre par alla..ceci dit, l’art abstrait y’a des trucs bien rénateau..pourquoi pas
hach la mode tréteau ça va bien havec la boite de pilchard le noir et blanc buffet..ils savaient attende godot en ctemps là
Renato, j’enrage de ne pouvoir saisir votre pensée. La phrase, par exemple « mais mourir que nos contemporains réfléchissent déjà seulement à la possibilité de choisir cette solution., comment dois-je la lire ?
« Mais mourir ? Que nos contemporains réflechissent déjà, seulement, à la possibilité de choisir cette solution ! »
Si je la lis comme cela, cela voudrait dire… Quoi, bon sang ? Qu’il faut sortir de la « séduction », ça, j’ai compris. Mais qu’est-ce que « mourir » fait là-dedans ?
Bon, je vous pose la question, mais si je n’ai pas de réponse, je ferais mon deuil, vous savez, et renoncerais à vous comprendre…
Etre suffisant comme renato, peuchère, c’est lutter contre son insuffisance… et en pure perte !
Renato, j’enrage de ne pouvoir saisir votre pensée
c’est pas la tienne qu’elle veut prende aprés s’éte craché dans les deux mains jicé..et t’es jaloux..épicétou
Mais qu’est-ce que « mourir » fait là-dedans ?
à petite mort demi deuil bonne clopine..
Bougboug, t’as pas de morale ! moi si… J’ai juré d’être fidèle à toutes mes épouses voilées …
Actes de désobéissance civile à Paris : les automobilistes ne respectent pas la circulation alternée. Est-ce grave, docteur ?
« vos références culturelles variées et indéniables »
A quoi ça sert d’habiter un manoir de 45 pièces variées et indéniables, si on est seul, oublié, sans rires d’enfant, sans naines lubriques pour vous jouer de la flûte la nuit venue…
Il y en a eu des c.ons à la Mairie de Paris, mais là …. Anne Hidalgo, elle fait fort avec ses écolos déments !
Passionnant document d’ Arte mis en ligne hier avec sous-jacent le fait de vouloir » instituer » B. Buffet comme le parangon de la nouvelle mode du figuratif en peinture…
L’ art subjectif non objectif a eu son théoricien en la personne du peintre Herbin, qui dès 1945 s’ opposa à la pontée de la peinture réaliste socialiste. Bernard Buffet en était le représentant du côté » capitaliste » de l’ art figuratif.
( Plaisir d’ avoir possédé un exemplaire à tirage limité du manifeste d’ Auguste Herbin avec sa composition toute géométrique avec un caractère typographique du type » univers corps maigre » d’ une noble austérité.
Une réédition :
LVDLB me rappelle le conte « Les Fées » de Charles Perrault, l’histoire de ces deux filles, l’ainée, brutale, et la cadette, douce. Un jour une dame se présente à la fontaine et leur demande un peu d’eau. Résultat des courses, l’une recrache des roses et des perles et rencontrera le prince charmant, l’autre des vipères et des crapauds et finira dans la misère au coin d’une rue…
Jibé 10h24 et JC 10h30:
effectivement « c’est grave docteur » (au sens premier du terme): augmentation sensible du nombre de cancers du poumon chez des non-fumeurs.
Qu’est-ce que vous proposez?
« Qu’est-ce que vous proposez? » (Lavande)
… et vous, qui posez des questions ?…
Vu de Porquerolles, la pollution dans cette riante capitale qui s’effondre…. on s’en secoue la tige de jade.
Moi je fais partie des écolos déments 🙂
Les écolos ont des demandes, jamais des solutions… Quand ce ne sont pas des faux cultes comme au GIEC !
Et moi des fumeurs impénitents…
Faut-il arrêter de fumer et/ou quitter Paris ?
Hélas Jibé vous aurez droit à une double peine.
« ET »
Grenoble n’est pas plus gâté par la géographie (cuvette) mais les transports en commun sont très performants.
s’ opposa à la pontée de la peinture réaliste socialiste. Bernard Buffet en était le représentant du côté » capitaliste » de l’ art figuratif
pov garçon..mais comme tu sais pas cque tu dis ça te sra pardonné..dieu est telment bon qu’il dit serdgio en scouchant
Qu’est-ce que vous proposez?
Je ne suis pas jibé mais je crois qu’il y a une hausse sensible de tous les cancers, en cause, nos consommations et pollutions ( pesticides, radioactivité, modes alimentaires industriels, stress, …). Je ne sais si des études épidémiologiques sont consacrées à ce phénomène et si elles le sont si elles ne sont pas gardées secrètes, voir avec Tahiti comme on a su renier l’effet des essais et cacher le nombre des victimes. De plus existe une disparité des résultats selon que les études soient réalisées ici ou ailleurs, réglementations différentes selon les pays, déplacement des curseurs de sécurité selon les besoins et le niveau des atteintes à l’environnement mettant en danger la santé des populations concernées, falsification aussi des rapports rendus publics ou études partisanes réalisées par l’industrie pourvoyeuse.
http://www.airparif.asso.fr/pollution/effets-de-la-pollution-generalites
Faut-il arrêter de fumer et/ou quitter Paris ?
un gros deuil au fond d’un caveau baroz et t’auras dnouveau les joues roses..vdqs et dsk
Les écolos ont des demandes, jamais des solutions…
mélanchon ça rime havec solution..c’est un intersigne
Dieu merci, il nous faut mourir ! Et les meilleurs partant les premiers, on est toujours là.
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